Témoignages

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Alliés de longue date, le Maroc et la Côte d'Ivoire décidés à donner un coup
d'accélérateur à leur coopération
Le Maroc et la Côte d'Ivoire, où SM le Roi Mohammed VI effectuera une visite
officielle dans le cadre de Sa tournée africaine, sont décidés à donner une forte
impulsion à leur coopération, pour qu'elle soit à la hauteur de leur alliance
traditionnelle.
Scellées par feu SM Hassan II et le président Félix Houphouët Boigny, pour
devenir ensuite un modèle de la fraternité africaine, les relations maroco
ivoiriennes ont connu un net ralentissement après l'accession au pouvoir de
Laurent Gbagbo et le déclenchement de la crise ivoirienne en septembre 2003.
Il faut dire que les ennemis du Maroc ont déployé les gros moyens pour tenter
de saboter ce modèle exemplaire de la solidarité entre deux pays alliés qui
partagent le même attachement à la légalité internationale, à l'intégrité et la
souveraineté territoriale des Etats et à la paix dans le monde.
Mais c'était peine perdue, car juste après l'élection d'Alassane Ouattara à la
magistrature suprême de Côte d'Ivoire en novembre 2010 et le début du retour à
la normale dans ce grand pays de l'Afrique de l'Ouest, dont le PIB représente 40
pc de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA-8 pays), les
deux pays ont décidé de rattraper le temps perdu et de donner un coup
d'accélérateur à leur coopération.
Ainsi, quelques mois après son investiture, le président Ouattara a envoyé un
message à SM le Roi dans lequel il souhaite que la coopération se renforce
davantage entre les deux pays.
Et fidèle à l'esprit de solidarité réciproque qui a toujours animé les rapports entre
les deux pays, la Côte d'Ivoire, qui est un allié traditionnel du Maroc sur la
question du Sahara, a soutenu le Royaume pour son élection en tant que membre
non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le chef de l'Etat ivoirien a réitéré ce même intérêt pour le développement de la
coopération avec le Maroc en recevant, en janvier 2012 à Addis-Abeba, le
ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani, qui
s'est déplacé le 14 avril 2012 à Abidjan porteur d'un message royal au président
Ouattara.
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Outre le raffermissement du dialogue politique et l'échange sur les questions de
l'actualité mondiale et africaine, notamment en Afrique où les sujets d'inquiétude
réciproque ne manquent pas, le Maroc et la Côte d'Ivoire sont animés d'une forte
volonté de renforcer leur coopération, notamment dans le domaine économique
au vu du faible volume de leurs échanges commerciaux.
Les atouts ne manquent pas et les possibilités d'une coopération mutuellement
avantageuse sont énormes entre les deux pays : la Côte d'Ivoire regorge
d'importantes ressources naturelles et minières comme le pétrole, l'or, les
ananas, les bananes et le cacao, et le Maroc dispose quant à lui d'un grand
potentiel agricole et d'un savoir-faire reconnu dans les infrastructures, les
banques, la formation professionnelle et les télécommunications.
Au cours de son séjour à Abidjan, M. El Otmani a convenu notamment avec le
président Ouattara et son homologue ivoirien de relancer la commission mixte
bilatérale, en berne depuis 2004.
Il s'agit d'enrichir le cadre juridique de la coopération bilatérale par la signature
d'accords devant contribuer au développement des relations économiques et
commerciales entre les deux pays, qui restent très modestes mais qui sont
appelées à connaître une amélioration substantielle après l'installation de
plusieurs grandes entreprises marocaines en Côte d'Ivoire
Ainsi, le groupe Attijariwafa Bank a racheté 51 pc du capital de la Société
Ivoirienne de Banque (SIB), le groupe "Saham" a pris possession du groupe
"Colina" (Assurance et travaux divers) et la BCP contrôle désormais 50 pc du
capital de la Banque Atlantique de Côte d'Ivoire.
Le groupe Addoha a frappé, de son côté, un grand coup en décidant d'investir la
coquette somme de 30 millions d'euros dans la construction d'une cimenterie à
Abidjan et de monter un grand projet de construction de logements sociaux, sans
compter la présence ancienne en Côte d'Ivoire du groupe marocain "Africaines
des Services" (ADS), actif dans le secteur du génie civil et des travaux publics,
et de la société "Involys" qui avait remporté un contrat de six millions d'euros
pour la gestion informatique du patrimoine immobilier de l'Etat ivoirien.
Et comme le relève le journal ivoirien +L'Inter+, le grand investissement opéré
par le groupe Addoha pour la construction d'une cimenterie dans la zone
industrielle de Youpougon (quartier ouest d'Abidjan) fut le premier
investissement étranger de grande importance réalisé en Côte d'Ivoire après la
crise.
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Et d'ajouter que l'initiative des hommes d'affaires marocains qui n'ont pas hésité
à placer leur argent dans cette usine, en dépit de la situation sécuritaire encore
précaire dans le pays, est une "grande marque de confiance" dans l'avenir et les
potentialités de ce pays.
D'autres projets de grande envergure seront réalisés en Côte d'Ivoire par des
entreprises marocaines opérant dans les secteurs des nouvelles technologies de
l'information, la monétique, la pharmacie, les études en génie civil et travaux
publics, l'équipement et l'ameublement.
La contribution de la communauté marocaine au développement des échanges
commerciaux et économiques entre les deux pays est très significative dans la
mesure où près de 2.000 ressortissants marocains sont installés en Côte d'Ivoire
depuis des décennies et sont actifs dans le secteur de la distribution de
l'électroménager, l'habillement, l'artisanat et les travaux publics.
L'ensemble de ces projets viendront renforcer une coopération déjà féconde dans
le domaine de la formation des cadres, du fait de la présence au Maroc de
plusieurs dizaines d'étudiants et de cadres ivoiriens qui poursuivent des
formations dans les domaine de la formation professionnelle, de l'artisanat, de la
diplomatie et des douanes.
Le Maroc et la Côte d'Ivoire sont également liés par d'autres accords non moins
importants, notamment dans les domaines de la lutte contre le blanchiment de
capitaux et le financement du terrorisme, la lutte contre la double imposition et
la fraude fiscale en matière d'impôts sur le revenu et la gestion des services
aéroportuaires.
De l'avis de tous les observateurs, la visite qu'effectuera SM le Roi en Côte
d'Ivoire, deuxième étape de Sa tournée africaine après le Sénégal, contribuera
certainement au raffermissement des relations d'amitié et de fraternité
ancestrales existant entre les deux pays et les deux peuples.
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La presse ivoirienne focalise son attention sur la visite royale
La visite que SM le Roi Mohammed VI entreprend, à partir de ce mardi, en Côte
d'Ivoire, deuxième étape de la tournée royale en Afrique subsaharienne, est le
principal sujet traité mardi par la presse ivoirienne.
Ainsi sous le titre +Le Roi Mohammed VI à Abidjan+, le quotidien +Fraternité
matin+ écrit que "le Maroc, pays au fort potentiel économique, renforce sa
coopération avec la Côte d'Ivoire", ajoutant que "la visite du 23ème Souverain
de la dynastie alaouite s'inscrit dans le cadre du raffermissement de la
coopération bilatérale permettant au président ivoirien Alassane et son hô te de
marque d'avoir des entretiens en tête-à-tête et de présider la signature d'accords
dans plusieurs domaines".
Le journal rappelle à ce propos que les relations diplomatiques entre les deux
pays ont été établies, le 16 août 1962, avant d'être confortées par la signature
d'un traité d'amitié et de coopération, le 22 septembre 1973, portant
principalement sur la création d'une Grande Commission mixte maroco
ivoirienne.
"Ainsi avec un contingent de 800 soldats, le Maroc a participé, activement par le
truchement de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), à la
sortie de crise dans le pays", affirme le quotidien.
D'autre part, ajoute la publication, Il apparaît impérieux de redynamiser la
Grande Commission mixte dans l'objectif de conforter et d'améliorer la
coopération, car les deux pays gagneraient à consolider leurs échanges
d'expériences dans plusieurs domaines, à savoir entre autres la déconcentration,
la sécurité, la protection civile et l'identification des cultes et des archives.
Si au plan économique, les relations entre le Maroc et la Côte d'Ivoire sont peu
ou prou excellentes, il n'en est pas de même pour la coopération dans le domaine
de l'énergie où il n'existe aucun accord, poursuit le journal qui souligne que les
deux pays sont appelés à développer le transport terrestre et à œuvrer pour
l'application de l'accord de 1979, signé à Rabat, concernant le transport aérien en
plus de la conclusion d'autres accords notamment dans le domaine de la santé,
bien que les hôpitaux du Royaume accueillent plusieurs malades ivoiriens.
Pour sa part, le quotidien +Le Démocrate+ estime que la visite de SM le Roi en
Côte d'Ivoire "va relancer les relations" entre les deux pays, affirmant que le
président Alassane Ouattara "veut faire des relations ivoiro-marocaines un
exemple de coopération Sud-Sud".
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Cette visite "témoigne de l'estime et de l'admiration que le Maroc a pour la Côte
d'Ivoire et son président (Alassane Ouattara) , Donc tout ce qui va se passer,
notamment la signature des accords, va permettre de relancer les relations" entre
les deux pays, ajoute la publication citant l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à
Rabat, Traoré Idrissa, lors d'un entretien avec les médias d'Etat ivoiriens.
Le président de la République veut faire de l'axe Yamoussoukro Rabat un
exemple de coopération sud-sud, a précisé le diplomate ivoirien, qui a invité les
hommes d'affaires ivoiriens à s'intéresser de plus en plus au marché marocain,
qui leur "offre de grandes opportunités d'affaires".
Quant à +L'Expression+, il écrit que le Maroc et la Côte d'Ivoire entretiennent
des relations séculaires tissées à la fin des années 50 entre Félix HouphouëtBoigny, ministre dans le gouvernement français, et feu SM Mohammed V. Ces
liens vont se renforcer entre le président ivoirien et le Roi Hassan II qui a
succédé au Trône après la disparition de son auguste père le 3 mars 1961",
rappelle la publication, en soulignant que "les deux hommes d'Etat vont adopter
des positions communes sur bien des dossiers notamment le dialogue entre les
Arabes et les Israéliens".
Sur la question du Sahara, "Abidjan a toujours soutenu le Maroc et cette position
a été exprimée par Alassane Ouattara, lors du 18ème sommet de l'Union
africaine tenu les 29 et 30 janvier de l'année dernière en Ethiopie, en recevant le
ministre des Affaires étrangères, Saâd Dine El Otmani", rappelle le quotidien
notant que le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
Hamed Bakayoko, a également affirmé en 2012, lors d'un voyage au Maroc que
"la Côte d'Ivoire apportait son soutien au Royaume du Maroc dans le dossier du
Sahara marocain".
"La Côte d'Ivoire n'a eu de cesse de maintenir sa position dans toutes les
instances et de contribuer au maintien de l'intégrité territoriale du Maroc", avait
insisté le ministre Bakayoko, cité par la publication.
"Akwaba Mohammed VI" (Bienvenue Mohammed VI) , titre pour sa part +La
Matinale+, ajoutant que le "peuple de Côte d'Ivoire est fier d'accueillir le
Souverain alaouite".
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Un engagement très fort aux côtés du peuple ivoirien
Le Maroc a apporté une précieuse contribution aux efforts de la communauté
internationale pour la restauration de la paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire,
grand pays de l'Afrique de l'ouest où SM le Roi Mohammed VI effectuera une
visite officielle dans le cadre de Sa tournée africaine entamée vendredi.
De l'avis même de l'ONU, l'apport des 700 casques bleus marocains a été
déterminant dans la stabilisation de plusieurs fronts d'insécurité en Côte d'Ivoire,
notamment à la frontière avec le Liberia qui constitue la zone de prédilection
pour les bandes armées, les mercenaires et les trafics de tout acabit.
En 2004, l'ONU décide l'envoi d'une mission de maintien de paix en Côte
d'Ivoire (ONUCI) pour assurer la sécurité de ce pays, secoué par une grave crise
après l'échec d'une tentative de coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo,
qui comparait actuellement devant la Cour pénale internationale (CPI).
Fort de son expérience réussie au Golan, en Bosnie, en Somalie et en RDC, et
fidèle à une tradition désormais bien établie chaque fois que la paix et la sécurité
mondiale sont menacés, le Maroc répond présent à l'appel de l'ONU et dépêche
un contingent de plus de 700 casques bleus en Côte d'Ivoire.
La participation du Royaume aux opérations de maintien de la paix se fait
évidemment dans le respect de l'intégrité territoriale des Etats, de leur
souveraineté et de la Charte de l'ONU, qui incarne la légalité internationale.
La situation en Côte d'Ivoire est explosive et la mission est très délicate, car le
pays est coupé en deux : Le Nord sous le contrôle des rebelles des Forces
nouvelles (FN) de l'ex-Premier ministre Guillaume Soro, et le Sud est resté
fidèle à l'ex-président Gbagbo.
Les éléments des FAR sont déployés dans des zones sensibles, comme à Bouaké
(le fief des rebelles dans le centre du pays) ou à la frontière avec le Liberia.
Sur le terrain, les valeureux casques bleus marocains font preuve de
compétence, d'un sens aigu du devoir et d'une excellente capacité d'adaptation
qui forcent l'admiration aussi bien des populations de ces régions névralgiques
que des différentes forces en présence : les FANCI (Forces armées nationales de
Côte d'Ivoire), les forces armées des FN et les soldats français de l'opération
"Licorne".
Leur engagement humanitaire aux côtés des femmes, des réfugiés, des blessés,
des enfants et autres victimes du conflit ne laisse pas indifférent, s'attirant les
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louanges et la reconnaissance de la communauté internationale. Car un peu
partout, leur présence rassure sur toute possibilité de reprise des hostilités.
A Bouaké, au plus fort de la crise, la sécurité de toutes les places sensibles de
cette ville avait été confiée aux militaires marocains, notamment le quartier
"Commerce" qui abrite la plupart des institutions administratives et
commerciales de la ville et le siège régional de la BCEAO (Banque centrale des
Etats de l'Afrique de l'Ouest).
Les casques bleus marocains assurent également la sécurité des vols et des
installations de l'ONU à l'aéroport, et effectuent des patrouilles avec la police
onusienne pour instaurer un climat de sécurité et mettre en confiance les
populations, meurtries par un conflit qui a gravement affecté leurs conditions de
vie.
Parallèlement aux activités opérationnelles, des actions humanitaires de grande
envergure sont menées par le contingent marocain visant essentiellement à
apporter l'aide et l'assistance nécessaires à une population en détresse, tels que
les soins médicaux, les évacuations sanitaires sur les hôpitaux de la région et la
distribution des denrées alimentaires et de l'eau potable. Cet engagement
humanitaire se manifeste de la façon la plus éloquente par la prise en charge d'un
centre d'handicapés et la construction d'une école.
L'hôpital qui avait été installé par les FAR dans le quartier général de l'ONUCI à
Bouaké, a rendu le sourire à des milliers de personnes qui n'avaient plus accès
aux soins de santé à cause de l'absence totale de l'administration ivoirienne dans
les zones contrôlées par les FN.
"Vous méritez considérablement des éloges pour vos efforts perpétuels et
permanents durant la période de votre présence en Côte d'Ivoire", avait dit le
commandant de la Force de l'ONUCI de l'époque, le général togolais Gnakoudé
Béréna, à l'adresse des militaires marocains en leur remettant des médailles de
l'ONU en reconnaissance pour leur "comportement irréprochable
d'ambassadeurs de la paix".
"Le Royaume du Maroc sera très fier de vous, car vous l'avez représenté
loyalement au sein d'une institution internationale digne de ce nom, mais aussi et
surtout à travers votre participation laborieuse aux missions de maintien de paix
et au retour à la stabilité dans un pays frère qui est la Cô te d'Ivoire", avait-t-il
ajouté.
Au siège de l'ONU à New York, les louanges pleuvent sur les éléments des FAR
qui "font honneur" à leur pays et qui sont "à la fois efficaces, courageux et
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disciplinés", de l'aveu même du Secrétaire général adjoint aux opérations de
maintien de la paix, Hervé Ladsous.
L'élection présidentielle de novembre 2010 a été porteuse de danger pour la
Cô te d'Ivoire et encore une fois, les militaires marocains ont été à la hauteur en
faisant preuve d'une grande implication dans les efforts d'apaisement, de
maintien de la paix et surtout d'assistance aux civils.
Laurent Gbagbo refuse de reconnaitre sa défaite à ce scrutin. Les efforts
diplomatiques ne marquent aucune avancée et le camp de l'actuel président
Alassane Ouattara a choisi l'option militaire pour en découdre. A Duekoué, dans
l'ouest ivoirien, les combats font rage entre les forces des deux camps.
Le quartier du contingent des FAR devient un refuge sûr pour les déplacés, dont
les femmes et les enfants, qui fuient les combats, et pour les blessés.
L'ONU a salué à plusieurs reprises l'appui déterminant les militaires marocains
aux déplacés et aux victimes de ces combats meurtriers, ainsi que leur rôle au
service de la paix et de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.
Il faut dire que là où ils sont présents, les soldats marocains risquent leur vie
pour apporter le sourire aux autres et se mettre au service de la paix dans le
monde.
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La visite royale principal sujet traité par la presse ivoirienne
La visite entamée mardi par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d'Ivoire,
deuxième étape de la tournée royale en Afrique subsaharienne, est le principal
sujet traité mercredi par la presse ivoirienne.
Sous le titre "Coopération ivoiro-marocaine : Le nouvel envol", avec une photo
de SM le Roi et du président Alassane Ouattara saluant la foule à la Une, le
quotidien +Fraternité Matin+ écrit que la Côte d'Ivoire "a accueilli avec faste le
Roi du Maroc, Mohammed VI, un monarque qui, dès son avènement à la tête du
Royaume, a très rapidement su prendre le pli de sa fonction, à la grande
satisfaction de son peuple", soulignant que "le jeune Roi incarne, à ce jour, le
renouveau du Royaume alaouite".
"Le Maroc est un pays moderne, une monarchie qui sait épouser l'air du temps
en s'adaptant aux exigences du moment, sans pour autant renier son identité et
tout ce qui incarne sa souveraineté", ajoute la publication, notant que pour les
Marocains, "le Roi Mohammed VI sait être à l'écoute de son peuple, une qualité
qui définit les grands leaders, les grands Souverains".
Revenant sur le dîner offert par le Président Alassane Ouattara en l'honneur de
Sa Majesté le Roi et l'échange d'allocutions, le quotidien relève que la venue en
Côte d'Ivoire du Souverain "est l'occasion pour les deux pays d'accroître le
volume de leurs échanges commerciaux" et de renouveler leur coopération pour
relever les nouveaux défis et transformer leur cadre partenarial en réelles
opportunités d'échanges, de croissance et de progrès pour les deux pays.
Sur le même sujet, le journal +Le Patriote+ écrit que SM le Roi auquel le peuple
ivoirien a réservé un "accueil impressionnant et délirant" est "venu les bras
chargés" en Côte d'Ivoire, car après les entretiens en tête-à-tête, le Souverain et
le Président Ouattara ont présidé la signature de plusieurs accords de partenariat
entre les deux pays dans divers domaines.
Sous le titre "Accueil royal à SM Mohammed VI", +L'Expression+ et +Soir
Info+ soulignent, de leur côté, que "l'accueil du hôte de la Côte d'Ivoire a été à la
dimension de sa qualité et que la communauté marocaine et les Abidjanais ont
formé une haie d'honneur tout le long de l'itinéraire emprunté par le cortège
officiel pour saluer les deux Chefs d'Etat", alors que leur confère +La Matinale+
affirme que "la visite historique" de Sa Majesté le Roi en Côte d'Ivoire confirme
"le retour aux sources des valeurs d'Houphouët et du Roi Hassan II".
Tout en rappelant l'ambiance de liesse et les foules amassées tout au long du
parcours emprunté par le cortège officiel, pavoisé de couleurs nationales
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ivoirienne et marocaine, venues saluer "l'arrivée du Souverain et lui souhaiter
Akwaba (bienvenue) au bord de la lagune Ebrié", le quotidien revient sur les
activités ayant marqué la première journée de la visite royale.
La publication a consacré une page entière illustrée de photos de l'arrivée de SM
le Roi et l'accueil qui lui a été réservé par la foule composée de ressortissants
marocains et de citoyens ivoiriens qui ont bravé la forte chaleur qui règne
actuellement sur Abidjan pour venir saluer l'hôte de marque de la Côte d'Ivoire.
Même son de cloche chez l'ensemble des quotidiens ivoiriens qui magnifient la
coopération ivoiro-marocaine en mettant en exergue dans leurs colonnes
l'accueil impressionnant réservé au hôte de marque de la Côte d'Ivoire.
"Accueil majestueux pour Mohammed VI" qui "annonce de bonnes nouvelles"
pour renforcer la coopération ivoiro-marocaine, soulignent de leur côté +Le
Nouveau Réveil+ et +Le Démocrate+.
Les quotidiens +Le Nouveau Réveil+ et +Notre Voie+ abondent dans le même
sens en affirmant que la tournée royale dans les pays subsahariens vise le
raffermissement et la dynamisation de la coopération Sud-Sud, prônée par le
Maroc.
Pour +Le Mandat+, "la première visite officielle du Roi Mohammed VI en Côte
d'Ivoire, contribuera à raffermir les liens de fraternité et d'ouverture d'une
nouvelle ère de partenariat stratégique que le Souverain entend sceller avec la
Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara", alors que +L'Inter+ tout en s'attardant sur
"l'ambiance délirante de l'accueil du Roi du Maroc", fait état des activités de la
première journée de la visite royale.
Quant aux quotidiens +Le Jour Plus+ et +L'lntelligent d'Abidjan+, ils notent que
les deux jours de la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d'Ivoire
seront mis à profit et que ce sera l'occasion pour les deux pays de procéder à la
signature des accords bilatéraux dans plusieurs secteurs. Plusieurs grands projets
économiques existent entre la Côte d'Ivoire et le Maroc, précisent les
publications, notant que cette visite permettra de les réaliser et renforcer
davantage la coopération économique entre les deux pays.
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