DP Reims Scènes d`Europe presse locale - CMS

Transcription

DP Reims Scènes d`Europe presse locale - CMS
théâtre, danse, musique, opéra, spectacle jeune public, cirque, exposition d’art
contemporain, débat, rencontre, mise en espace…
www.scenesdeurope.eu
réservations : 03 26 48 49 00 / 03 26 50 03 92 / 03 26 47 30 40
La Comédie, Le Manège, La Cartonnerie, Le Grand Théâtre, Césaré,
[djaz]51, Nova Villa, le FRAC
La Ville de Reims, la Région Champagne-Ardenne,
la Direction régionale des affaires culturelles
Barbara (Allemagne) / Michel Biarritz (France) / Marica Bodrovic (Allemagne - Croatie) / Nicolas Boulard
(France) / La Casa Incierta (Espagne) / Guy Cassiers (Belgique) / Raphaël Cendo (France ) / Anne Collod &
Guests (France…) / Hugh Coltman (Royaume-Uni) / Melitta Csorjan (Hongrie) / Teater Couturier & Ikkola
(Allemagne) / Mercedes Deambrosis (France) / De Molecula (Espagne) / Yan Duyvendak (Pays-Bas) /
Umberto Eco (Italie) / Daniel Erdmann (Allemagne) / Baaz(Allemagne) / Didier Galas (France) / Florschütz &
Döhnert (Allemagne) / Hélios Theater (Allemagne) / Jacques Higelin (France) / Marine Hugonnier (France) /
Michaël Jarrell (Suisse) / Jean-Yves Jouannais (France) / Alain Julien (France) / Jan Klata (Pologne) / Ludovic
Lagarde (France) / Libelul (France) / Marie-Geneviève Massé et la Compagnie l’EVENTAIL (France) / JeanCharles Massera (France) / Martin Matalon (Brésil) / Marius von Mayenburg (Allemagne) / Messer Chups
(Russie) / Mick Huckaby (Etats-Unis) / Monotonix (Isarël) / Dario Moretti (Italie) / Compagnia Mosika (Italie)
/ ensemble musikFabrik (Suisse) / Cie MOTUS (Italie) / Jani Nuutinen (Finlande) / Thomas Ostermeier
(Allemagne) / Paolo Pachini (Italie) / Ewald Palmetsofer (Autriche) / Peaches with Sweet Machine (Canada /
Allemagne) / Pere Ubu (Etats-Unis) / Arnaud Petit (France) / Pole (Allemagne) / The Brothers Quay (EtatsUnis) / Samuel Réhaut (France) / Sonia Ristic (Serbie - Croatie) / Yael Ronen (Israël) / Carlotta Sagna (Italie) /
Schwefelgelb ( Allemagne) / Virgilio Sieni (Italie) / Biljana Srbljanovic (Serbie) / Teatrodistinto (Italie) /
Yuksek (France)/ Le collectif artistique de La Comédie (Allemagne, Italie…) etc.
contact presse
Ville de Reims / Agathe Blondelet
03 26 77 75 51
[email protected]
2
3
Adeline Hazan, Maire de Reims,
Présidente de Reims Métropole
Jean-Paul Bachy, Président
de la Région Champagne-Ardenne
Marc Nouschi, Directeur régional
des affaires culturelles
Stéphanie Aubin, directrice du
Manège de Reims - Scène nationale
Gérald Chabaud, directeur de la
Scène de musiques actuelles, La
Cartonnerie
Florence Derieux, directrice du
FRAC Champagne-Ardenne –
Fonds régional d’art contemporain
Serge Gaymard, directeur de la scène
lyrique, Le Grand Théâtre de Reims
Ludovic Lagarde, directeur du
Centre dramatique national La Comédie de Reims
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Francis Le Bras, directeur de [djaz] Jazz et musiques improvisées
Christian Sebille, directeur du Centre
national de création musicale, Césaré
Joël Simon, directeur de l’Association
Nova Villa — Festival Méli’Môme
Notre époque connaît une accélération de la circulation des œuvres et des artistes
en France et en Europe. Nous assistons à une multiplication des expériences
scéniques qui intègrent dans leurs conceptions les différents arts de la scène. Ces
croisements et circulations font qu’une nouvelle scène européenne se dessine dans
l’imaginaire des spectateurs, en particulier chez les jeunes. L’Europe de la culture
est déjà dans les esprits. Sous l’égide de Umberto Eco, nous proposons un festival
qui prenne acte et rende compte de ces bouleversements.
Nous sommes très fiers de présenter cette édition de Reims Scènes d’Europe, fruit
d’une collaboration entre l’ensemble des scènes rémoises – La Comédie, Le
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Manège, La Cartonnerie, Le Grand Théâtre, Césaré, [djaz] , Nova Villa et le FRAC
Champagne-Ardenne.
S’il est un trait remarquable de notre festival, c’est bien la qualité du dialogue
artistique, conduit depuis plusieurs mois entre nous, avec nos équipes, avec les
artistes. Alimenté par des valeurs de transmission et de partage, il a permis de
conduire de front un travail de défrichage et de valorisation des écritures
contemporaines et de vous proposer une programmation dont les spectacles
s’enrichissent mutuellement. La direction artistique est collégiale. Le festival
poursuit et conjugue les aventures artistiques de ces maisons.
Nous appuyant sur un solide réseau européen, mis en commun par chaque
structure, nous avons conjugué nos forces, pour élever ce festival à un niveau de
référence international et faire ainsi de Reims un carrefour des artistes en Europe.
Reims Scènes d’Europe ayant vocation à accueillir à Reims les artistes et les œuvres
les plus pertinentes de la scène européenne et à regrouper toutes les disciplines
artistiques : théâtre, danse, musique, opéra, spectacle jeune public, cirque,
exposition d’art contemporain.
Débats et rencontres publiques seront organisés pour interroger la dimension
culturelle et la construction européenne.
Des jeunes amateurs de spectacle vivant Allemands, Italiens, Suédois répondront à
notre invitation de suivre le festival, découvrir d’autres esthétiques, constituer un
forum d’échange et de dialogue.
De Clovis, premier roi Franc à la réconciliation franco-allemande en 1962, Reims est
de par son histoire une ville européenne. Connue dans le monde entier pour sa
cathédrale, haut lieu des sacres des Rois de France, et les vins de Champagne,
Reims a bien d’autres atouts. Elle s’est notamment dotée d’équipements culturels
majeurs qui font d’elle un pôle culturel à l’échelle européenne.
Un Centre dramatique national, une Scène nationale, un théâtre lyrique, un Centre
national de création musicale, une scène de musiques actuelles, un Frac, et
plusieurs associations actives dans le domaine musical ou au côté du jeune public.
C’est aussi cela la richesse de la ville. Reims Scènes d’Europe s’annonce comme le
temps fort des arts de la scène en Europe entre émotion, réflexion et partage.
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Sommaire
Edito
Calendrier
Ouverture / Umberto Eco, Ludovic Lagarde, Rodolphe Burger, Yuksek
Théâtre
p3
p6
X(ics) Récits cruels de la jeunesse / Compagnie Motus
Susn / Thomas Ostermeier, Herbert Achternbusch
3 cailloux / Didier Galas – Ensemble Lidonnes
Transfer ! / Jan Klata
Troisième génération / Yael Ronen – Cie Work in progress
Sous le volcan / Guy Cassiers, Josse de Pauw
p 10
p 11
p 12
p 13
p 14
p 15
p8
Performances, mises en espace, lectures
Dreams Come True, My Name Is Neo (for fifteen minutes) et Une soirée pour nous/ Yan Duyvendak
CRAC / Compagnie Motus
Orages / Sonia Ristic
Coma / Pierre Guyotat
L’encyclopédie des guerres / Jean-Yves Jouannais
Lectures et performances de poésie contemporaine / editions le Clou dans le fer
Mises en espace et lectures / Collectif de La Comédie
Anniversaire / FRAC Champagne-Ardenne
p 16
p 17
p 17
p 18
p 18
p 18
p 19
p 29
Danse
AD VITAM / Carlotta Sagna
Solo Goldberg Improvisation / Virgilio Sieni
Voyage en Europe / Marie-Geneviève Massé – Compagnie l’EVENTAIL
parades & changes, replays / Anna Halprin, Anne Collod & Guests
p 20
p 21
p 22
p 23
Cirque
Un cirque plus juste / Jani Nuutinen – CIRCO AEREO
p 24
Jeune public
Un paese di stelle e sorrisi / Compagnia Mosika
Holzklopfen / Hélios Theater
Parapapel / Par De Molécula
Rawums / Florschütz & Döhnert
Pupila de agua / La Casa Incierta
14 minutes de danse / Sonia Ristic – Cie seulement pour les fous
Sono Andati Tutti Via / Teatrodistinto
Ente, Tod und Tulpe / Teater Couturier & Ikkola
p 25
p 25
p 25
p 26
p 26
p 27
p 28
p 28
Exposition
Melitta Csorjan
Collection, Marine Hugonnier / FRAC Champagne-Ardenne
p 28
p 29
Musique
Soirée garage / Messer Chups + Monotonix
XIII organa / Arnaud Petit
Jacques Higelin
ère
Hugh Coltman + 1 parte
Patchwork Dreamer / Daniel Erdmann, Alain Julien
Bring me the Head of Ubu Roi / Père Ubu, The Brothers Quay
Chute(s) / Paolo Pachini, Raphaël Cendo, Michael Jarrell, Martin Matalon, ensemble musikFabrik
Cabaret / Samuel Réhaut, Libelul, Michel Biarritz
p 30
p 31
p 32
p 33
p 34
p 35
p 36
p 38
Clôture / Peaches, Schwefelgelb, Pole, Mick Huckaby, Barbara, Baaz
p 37
Rencontres européennes de jeunes spectateurs
DIXPLAY YOUR PICTURE / Affichage public
Inauguration des nouveaux locaux de Césaré – Centre national de création musicale
Nova Villa / Colloque
p 41
p 41
p 42
p 43
8 scènes rémoises et réservations
p 44
6
Calendrier
Jeudi 3 décembre
19h30
Umberto Eco, L. Lagarde, Rodolphe Burger, Yuksek
Spectacle d’ouverture
2h
La Comédie
Vendredi 4 décembre
9h3017h
Colloque Nova Villa
Spectacles
petite
enfance :
réalité européenne
une
7h30
Maison de la vie
associative
17h30
Compagnia Mosika
Un paese di stelle e sorrisi
55 mn
Ludoval
19h00
Collectif de La Comédie – Ludovic Lagarde
Sportstück
1h15
L’Atelier
19h30
Jani Nuutinen – CIRCO AEREO
Un cirque plus juste
1h
Le Manège
20h
Compagnia Mosika
Un paese di stelle e sorrisi
55 mn
Ludoval
21h00
Compagnie Motus
X(ics) Récits cruels de la jeunesse
La Comédie
Samedi 5 décembre
10h00
Rencontre d’auteurs – Sonia Ristic, Marica Bodrozic,
Mercedes Deambrosis
1h
Méd Jean Falala
10h00
Hélios Theater
Holzklopfen
30 mn
Bétheny
16h00
Jani Nuutinen – CIRCO AEREO
Un cirque plus juste
1h
Le Manège
16h30
Hélios Theater
Holzklopfen
30 mn
Bétheny
16h30
De Molecula
Parapapel
40 mn
Ludoval
17h00
Rencontre avec l’équipe des XIII Organa
18h00
Sonia Ristic
Orages
1h
La Cartonnerie
18h00
Par De Molecula
Parapapel
40 mn
Ludoval
18h00
Cie Motus
CRAC
35 mn
La Comédie
19h00
Collectif de La Comédie - Mikaël Serre
Hamlet ist tot
1h15
L’Atelier
19h30
Carlotta Sagna
AD VITAM
50 mn
Le Manège
21h00
Compagnie Motus
X(ics) Récits cruels de la jeunesse
1h15
La Comédie
22h30
Collectif de La Comédie - Samuel Réhaut
Cabaret
1h30
La Comédie
La Cartonnerie
Dimanche 6 décembre
10h00
Florschütz & Döhnert
Rawums
30 mn
Bétheny
11h00
La Casa Incierta
Pupila de Agua
30 mn
Ludoval
11h00
Arnaud Petit
XIII Organa
1h
Césaré
16h00
Jani Nuutinen – CIRCO AEREO
Un cirque plus juste
1h
Le Manège
16h00
Thierry Thieû Niang
Coma
1h30
La Comédie
16h30
Florschütz & Döhnert
Rawums
30 mn
Bétheny
17h30
La Casa Incierta
Pupila de Agua
30 mn
Ludoval
Solo Goldberg Improvisation
1h
Le Manège
14 minutes de danse
1h
La Comédie
Lundi 7 décembre
19h30
Virgilio Sieni
Mardi 8 décembre
19h00
Sonia Ristic
20h30
Jacques Higelin
La Comédie
7
Mercredi 9 décembre
18h00
Teatrodistinto
Sono Andati Tutti Via
55 mn
Ludoval
19h00
Collectif de La Comédie – Simon Delétang
Lecture Herbert Achternbusch
1h15
La Comédie
20h00
Messer Chups + Monotonix
Soirée Garage
21h00
Thomas Ostermeier, Herbert Achternbusch
Susn
1h20
L’Atelier
Susn
1h20
L’Atelier
La Cartonnerie
Jeudi 10 décembre
19h00
Thomas Ostermeier, Herbert Achternbusch
20h00
Hugh Coltman + 1
21h00
Yan Duyvendak
ère
partie
La Cartonnerie
Dreams Come True et autres perfs
55 mn
Le Manège
1h
Méd Jean Falala
Vendredi 11 décembre
10h00
Rencontre d’auteurs – Doron Rabinovici
19h00
Collectif de La Comédie – Thomas Ostermeier
Lecture Der Stein
1h15
L’Atelier
20h30
Daniel Erdmann, Alain Julien
Patchwork Dreamer
1h
La Cartonnerie
21h00
Jan Klata
Transfer !
2h
La Comédie
22h30
Collectif de La Comédie – Libelul
Cabaret
1h30
La Comédie
Samedi 12 décembre
15h00
Theater Couturier & Ikkola
Ente, Tod und Tulpe
1h
Ludoval
17h00
Editions le Clou dans le fer
Lecture poésie contemporaine
1h30
La Comédie
18h00
Theater Couturier & Ikkola
Ente, Tod und Tulpe
1h
Ludoval
19h30
Didier Galas
3 cailloux
1h
La Comédie
21h00
Jan Klata
Transfer !
2h
La Comédie
L’encyclopédie des guerres - Conférence
1h30
La Comédie
Mardi 15 décembre
19h00
Jean-Yves Jouannais
Mercredi 16 décembre
14h à 0h
Césaré
Inauguration nouveaux locaux
10h
Césaré
19h00
Père Ubu, The Brothers Quay
Bring Me The Head of Ubu Roi
1h40
La Comédie
21h00
P. Pachini, R. Cendo, M. Jarell, M. Matalon, ensemble musikFabrik
Chute(s)
1h
Le Manège
Jeudi 17 décembre
19h00
Yael Ronen – Cie Work in progress
Troisième génération
1h50
L’Atelier
20h30
Marie-Geneviève Massé – Compagnie l’EVENTAIL
Voyage en Europe
1h15
Grand Théâtre
Vendredi 18 décembre
12h à 0h
FRAC Champagne-Ardenne
Anniversaire
12h
La Comédie
19h00
Yael Ronen – Cie Work in progress
Troisième génération
1h50
L’Atelier
20h30
Marie-Geneviève Massé – Compagnie l’EVENTAIL
Voyage en Europe
1h15
Grand Théâtre
21h00
Anna Halprin, Anne Collod & Guests
parades & changes, replays
1h45
Le Manège
22h30
Collectif de La Comédie – Michel Biarritz
Cabaret
1h30
La Comédie
Samedi 19 décembre
16h00
Collectif de La Comédie – Emilie Rousset
Lecture Lunar Caustic
1h15
L’Atelier
18h00
Guy Cassiers, Josse de Pauw
Sous le volcan
2h15
La Comédie
20h00
Schwefelgelb, Peaches
23h00
Pole, Mick HucKaby, Barbara, Baaz
Soirée de clôture
La Cartonnerie
La Cabaret
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Umberto Eco, Ludovic Lagarde, Rodolphe Burger, Yuksek (Italie, France)
Soirée d’ouverture
THÉÂTRE
Jeudi 3 décembre, 19h30
La Comédie
mise en scène
Ludovic Lagarde
collaboration artistique Umberto Eco
avec des membres du Collectif artistique
de La Comédie de Reims
musique live Rodolphe Burger, Yuksek
vidéo Cédric Scandella
coproduction Musée du Louvre,
Comédie de Reims
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
pour plus d’informations :
www.lacomediedereims.fr
www.rodolpheburger.fr
www.myspace.com/yuksek
MUSIQUE
Pour thème du cycle qui lui est consacré au Musée du Louvre cette année,
Umberto Eco choisit « la liste ». « Une liste, c’est l’énumération de choses
essentielles ou futiles, c’est l’arrangement aléatoire ou structuré d’éléments
cohérents ou disparates. C’est le vertige qui nous prend devant l’agencement
impossible du monde. » La mise en scène de la soirée de clôture sous la pyramide
du Louvre et d’ouverture de Reims Scènes d’Europe, Listing Cérémonie, est confiée
à Ludovic Lagarde.
Cette même soirée, retravaillée pour l’occasion, est l’emblème idéal du festival. Elle
aura lieu en présence d’Umberto Eco. Occasion rêvée d’entendre l’anthologie
personnelle de listes littéraires qu’Umberto Eco s’est plu à constituer : Homère,
Victor Hugo, James Joyce, Georges Perec…
Mis en scène par Ludovic Lagarde avec la collaboration musicale de Rodolphe
Burger, ce spectacle réunit les comédiens du collectif artistique de La Comédie, une
installation vidéo réalisée par Cédric Scandella, et la participation d’un groupe
d’élèves de l’Ecole Supérieur d’Art et de Design (ESAD) de Reims.
Parce que des listes littéraires au sampling musical, il n’y a qu’un pas, la seconde
partie de soirée est mise en musique par Yuksek, dernière révélation de la scène
électronique française.
Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont (Italie), est un essayiste et
romancier italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique,
l’esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est
surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques.
Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l’École supérieure des sciences humaines
à l’Université de Bologne, il en est professeur émérite depuis 2008.
Parmi ses activités les moins connues, Umberto Eco est membre du Forum international de
l'Unesco (1992), de l'Académie universelle des cultures de Paris (1992), de l'American
Academy of Arts and Letters (1998) et a été nommé au conseil de la bibliothèque
d'Alexandrie (2003). Il a assuré en 1992-1993 un cours à la chaire européenne du Collège de
France sur le thème « La quête d'une langue parfaite dans l'histoire de la culture
européenne ».
Ludovic Lagarde est né en 1962, et c’est à La Comédie de Reims, puis au Théâtre Granit de
Belfort qu’il réalise ses premières mises en scène. En 1996, il crée sa propre compagnie avec
laquelle il met en scène Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht et travaille avec la
troupe du Théâtre national de Strasbourg réunie par Stéphane Braunschweig sur Maison
d’arrêt d’Edward Bond. Ne cessant jamais ses activités de pédagogue, il collabore aussi
régulièrement avec le directeur musical Christophe Rousset pour mettre en scène les opéras
Cadmus et Hermione de Lully en 2001, Actéon de Charpentier en 2004 et Vénus et Adonis de
Desmarets en 2006. Sa collaboration avec l’écrivain Olivier Cadiot débute en 1993 par une
commande de pièce, Sœurs et Frères, et se poursuivra par les adaptations des textes Le
Colonel des Zouaves, Retour définitif et durable de l’être aimé et Fairy queen. Il est, depuis
2009, directeur de La Comédie de Reims.
Né en 1957 à Colmar, Rodolphe Burger devient professeur de philosophie au début des
années 80 tout en exerçant ses talents musicaux au sein du collectif Dernière Bande, qui
donne ensuite naissance à Kat Onoma, dont Rodolphe est le maître d’œuvre, au chant et à la
guitare. De 1986 à sa séparation dix-huit ans plus tard, ce gang strasbourgeois demeure l’un
des fleurons du rock français. Dès 1993, parallèlement à l’aventure Kat Onoma, Rodolphe se
lance dans une carrière solo et les grandes embardées deviennent son quotidien artistique.
Depuis le milieu des années 90, les collaborations avec d’autres artistes se multiplient à un
rythme effréné : Françoise Hardy, Iggy Pop, Alain Bashung, Olivier Cadiot, Jacques Higelin,
Jeanne Balibar… Fondant en 2002 son propre label Dernière Bande, Rodolphe Burger en
profite pour publier de nombreux projets discographiques. Entre créations radiophoniques,
performances multimédias, ciné-concerts (notamment sur L’Inconnu de Tod Browning),
sonorisation du tramway de Strasbourg, musiques de films (Bled Number One de Rabah
Ameur-Zaïmèche entre autres), sonorisation du Pavillon français à l’Expo universelle d’Aichi,
cinépoèmes en compagnie de Pierre Alferi (autre écrivain contemporain et vieux compagnon
9
de route), résidence au Conservatoire National de Musique de Strasbourg (2006-2007),
participation à de multiples festivals tant en France qu’à l’étranger, Rodolphe Burger
poursuit ses excursions sans avoir peur de se perdre dans des paysages aux contours sans
cesse mouvants. « Se perdre » ne signifie pas « s’égarer », les grands voyageurs le savent
bien…
Anthony Boile
Jeune homme né en 1977 à Reims, Yuksek occupe son adolescence à bosser le piano
plusieurs heures par jour au Conservatoire jusqu’au moment où, réalisant « qu’un job de
prof de musique m’attendait », il se dit qu’il doit bien y avoir une autre carte à jouer. Ce fan
de pop biberonné aux Beatles et à Gainsbourg, exalté par les premiers rap West Coast de
NWA ou De La Soul et, surtout, électrisé au début des années lycée par le Teen Spirit de
Nirvana — véritable fil rouge qui l’amènera à élire le Transformer de Lou Reed au rang de
« sommet inégalé de la musique moderne ». C’est enfin un garçon intrépide qui, à 17 ans,
décide de lâcher ses études pour se lancer à l’aventure. Et va ainsi, au fil des années,
s’imposer comme l’un des piliers de la scène pop rémoise qui, de The Bewitched Hands
(auteur de la jouissive cover à guitare de Tonight en hidden track) à Alb en passant par
Brodinski & The Shoes, éclot ces jours-ci. Yuksek joue de la basse et compose au sein du
combo electrorock Klanguage. Il se passionne très vite pour l’art de fabriquer le son — qu’il
s’agisse des arrangements des Beach Boys, du jeu de clavier de Ray Manzarek ou des
productions de David Bowie —, ce qui le mène aujourd’hui à produire les prochains albums
de Birdy Nam Nam ou des Bewitched. Et puisque l’aventure commence à la fin du siècle
dernier, Yuksek finit tout naturellement par se brancher sur l’électro : « par rapport au
surcodage de la pop, c’était un espace de liberté » se souvient ce fan des productions Warp.
D’abord abrité par le label de Birdy Nam Nam et plébiscité par les blogs, Yuksek est l’auteur
de remix abrasifs et brillants des tubes de Mika, Kaiser Chiefs, Ghosface Killah (du Wu Tang
Clan), Booba ou White Lies. C’est enfin un musicien stylé qui s’apprête à lâcher un premier
album serti de futurs hymnes dansants intitulés Tonight, Extraball ou I Like To Play et qui,
bizarrement, est tout sauf un clubber.
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Compagnie Motus (Italie)
X(ics) Récits cruels de la jeunesse X.03 Halle/Neustadt
THÉÂTRE
Vendredi 4 et samedi 5 décembre, 21h
La Comédie
conception et mise en scène
Enrico Casagrande et Daniela Nicolò
avec Silvia Calderoni, Sergio Policicchio,
Mario Ponce-Enrile, Lucia Puricelli
à la vidéo Ines Quosdorf, Silvia Calderoni,
Sergio Policicchio, Denis Kuhnert, Karl
Haußmann, Sabine Bock, Toni Bernhardt,
Susanne Sudol, Andreas Berger et les groupes
musicaux : Foulse Jockers (I),
Tomorrow Never Come (F), Types of Erin (D),
Bring me to my 2nd burial (D)
production vidéo Motus & Francesco Borghesi
prises de vue
Francesco Borghesi, Daniela Nicolò
montage vidéo Francesco Borghesi
montage textes Daniela Nicolò
montage audio Enrico Casagrande
créateur-son Roberto Pozzi
direction technique Valeria Foti
musiques live Lucia Puricelli,
Sergio Policicchio, Mario Ponce-Enrile
éléments scénographiques
Giancarlo Bianchini Arto-Zat,
Erich Turroni – Laboratorio dell’imperfetto
lumières Daniela Nicolò
consultant construction Fabio Ferrini
production Motus,
Theater der Welt 2008 à Halle (Allemagne),
Mittelfest 2008, Istituzione Musica Teatro,
Eventi-Comune di Rimini “Progetto Reti”,
Lux-Scène Nationale de Valence (France),
La Biennale Danza di Venezia
avec la collaboration de L’Arboreto di
Mondaino, Teatro della Regina di Cattolica,
Teatro Petrella di Longiano ;
avec le soutien de la Province de Rimini, du
Ministère des Biens et des Activités Culturels ;
projet GECO-Ministère de la Jeunesse et la
Région Émilie-Romagne
spectacle en italien surtitré en français
durée : 1h15
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
pour plus d’informations :
www.motusonlline.com
www.myspace.com/motus_x
tournée (en Italie) :
6 février 2010 : Teatro stabile de Bolzano
X(ics) - Racconti crudeli della giovinezza X.04
Napoli
12 février 2010 : Teatro Politeama, Cascina
Too Late ! (antigone)contest#2
8 décembre 2009 : Teatro degli Atti, Rimini
Comment recréer des états en suspens dans la solitude d’un après-midi en ville ? L’errance,
l’impatience ou une attente vide, sur un banc, en désirant incessamment que quelque chose
de nouveau et de merveilleux se produise… “J’attends, je crains de n’avoir rien de mieux à
faire…” disait Malcolm au début du livre de James Purdy, auquel nous aurions voulu
consacrer un film impossible. Le fantôme de Malcolm plane encore dans les images
projetées que nous avons tournées en périphérie de trois villes différentes… Nous nous
déplacions rapidement, les caméras toujours branchées, sans cesse poursuivis par la
curiosité des jeunes qui avaient enfin trouvé “quelque chose à faire” : suivre la troupe “des
Italiens” qui ne tournait pas pour la télévision, comme on nous le demandait, mais qui faisait
des repérages pour un film, repris aujourd’hui dans cette espèce de spectacle hybride qui
réunit les germes d’un concert strident et d’une danse sale et discordante, sortie tout droit
du rapport avec le bitume de la rue.
Ces expériences nous ont poussés à nous rendre dans ces lieux à-parts, des terrains vagues,
où l’on se réfugie pour les premiers baisers, les premières transgressions, les premières
tentatives d’exister… mais exister comment ? Le problème n’est pas le vide que les jeunes
ont en eux mais le désert créé par les adultes, où ils sont obligés de rester dès la naissance
(…) écrivait déjà Paul Goodman dans les années 1960… et c’est ce qui ressort encore des
conversations avec les jeunes… “Comment faire confiance aux lois si toutes les institutions,
créées par les adultes, l’Église, la politique, les forces de l’ordre, les universités… sont
corrompues… (…) Non… le problème n’est pas le vide à l’intérieur de nous, mais le désert
créé par les grands…” C’est le désert humain dont parle aussi Pasolini, qui se reflète dans les
nouveaux déserts urbains d’aujourd’hui, les espaces de destructions et de reconstructions
sauvages, terres de personne où surgissent soudain des centres commerciaux rutilants, où
l’on va pour passer le temps plus que pour acheter, des endroits où les jeunes vont pour se
retrouver ou faire des rencontres, pour se montrer et montrer, pour encore une fois tenter
d’exister, comme des marchandises au milieu des marchandises.
La première étape du precessus créatif a démarré au milieu des centres commerciaux où
Silvia, distribuant des tracts avec écrit dessus « Je me cherche, si toi aussi tu es perdu,
contacte ce numéro », a d’abord rencontré par hasard Sergio, puis Mario et Inès… Notre
théâtre, bâtard et en éternelle révolte contre les “patrons tout-puissants”, a vu le jour dans
des salles de répétitions perdues en Romagne, loin du centre-ville et des grands théâtres,
indépendant et aussitôt taxé de collectif, band, au lieu de s’inscrire dans la hiérarchie des
compagnies théâtrales.
Halle-Neustadt : les quelques jeunes restés là rôdent en bandes, comme des prédateurs
rescapés de je ne sais quelle catastrophe… savent-ils, sont-ils au courant de ce qui s’est
passé ? De la raison pour laquelle leurs grands-parents parlent russe ?… C’est ça, ce
sentiment de fin, d’après – et de résistance tenace dans le chaos – c’est ce qui nous pousse à
continuer, c’est l’âme du troisième et dernier mouvement de ics, court-circuité par l’ancien
et le nouveau, par le dedans et le dehors, le vide et le plein, le présent et la mémoire… la
jeunesse et la vieillesse.
Motus (texte français : Karin Espinosa)
Motus, fondée en 1991 à Rimini (Italie), a été créée par Enrico Casagrande et Daniela Nicolò.
La folie de l’amour, les mécanismes de séduction, les limites du corps ont toujours envahi la
création de Motus : O.F. ovvero Orlando Furioso impunemente eseguito da Motus (1998),
Orpheus Glance et Visio gloriosa (2000), Rooms project (2002). Une résidence en France leur
fait découvrir les chansons d’amour de Pier Paolo Pasolini. C’est grâce à Rumore Rosa (2006)
que Motus approfondit les thèmes de l’amour et de la désertion. En 2006, Motus retourne
vers Beckett avec la vidéo performance A place. That again inspiré par All strange away,
seule œuvre pornographique de l’auteur. X(ics) Cruel Tales of Youth est créé pour la Biennale
de danse de Venise (2007). Le projet a évolué en plusieurs étapes à Valence (France) et à
Halle Neustadt (Allemagne) pour le Festival Theater der Welt (2008). Cette recherche les a
poussée à travailler sur la figure d’Antigone (Of those vague shadows_first inquiries into the
rebellion of Antigone, 2008). En 2009, Daniela Nicolò et Enrico Casagrande présente une
première étape de Let The Sunshine In (antigone)contest #1 au festival des collines à Turin.
11
Thomas Ostermeier / Herbert Achternbusch (Allemagne)
Susn
THÉÂTRE
Mercredi 9 décembre, 21h et jeudi 10 décembre, 19h
L’Atelier - La Comédie
de Herbert Achternbusch
mise en scène Thomas Ostermeier
avec Brigitte Hobmeier,
Edmund Telgenkämper
décor & costumes Nina Wetzel
dramaturgie Julia Lochte
musique Nils Ostendorf
vidéo Sébastien Dupouey
lumière Björn Gerum
production Münchner Kammerspiele
spectacle en allemand surtitré en français
durée : 1h20
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
pour plus d’informations :
www.muenchner-kammerspiele.de
www.schaubuehne.de
tournée :
au répertoire du Kammerspiele,
Munich (Allemagne)
Achternbusch raconte en quatre tableaux la vie de la rousse Susn, originaire de la
forêt bavaroise.
Susn est une extrémiste libre, qui échoue face à la pression d’un environnement
comme elle extrémiste et qu’elle rejette.
Dans le premier tableau, on découvre Susn, lycéenne de 17 ans en pleine
confession. Dans un flot débordant de paroles, elle dresse un premier bilan de sa
vie et défend sa décision brutale de quitter l’Eglise : « Je ne voulais pas rester plus
longtemps dans une société dont je savais que la foi n’était qu’un coup de tête ».
Dix ans plus tard, nous retrouvons Susn qui entre-temps, pleine d’espoir, a quitté la
campagne pour s’installer à la ville, dans une chambre d’étudiante, seule. Pendant
une nuit d’orage. Elle parvient à s’affirmer grâce au langage ce qui donne naissance
à une fantasmagorie érotique qui se termine dans un cri sur la musique « Be
Careful with That Axe Eugene ».
Dix ans passent encore, Susn vit désormais avec un écrivain, dont les écrits sont
depuis longtemps devenus des monologues ignorés de tous.
Dans le dernier tableau, Susn est assise dans une église armée d’une bouteille de
schnaps « Oui souvent je peux voir les hommes et ne rien comprendre à dieu, mais
qui peut m’entendre s’il n’y a pas de dieu ? »
Achternbusch a doté sa Susn d’un appétit de vie qui ne peut être assouvi dans la
société où elle se trouve. En même temps elle possède une monstrueuse énergie
de négation. Cela ne peut que mal finir. Et puis : « Il semble que désormais la
révolution soit un processus quotidien et non plus un unique jour sanglant en vue
duquel l’homme doit travailler ».
Né à Soltau (Allemagne) en 1968, Thomas Ostermeier passe sa jeunesse à Landshut. De
1990 à 1991, il participe à un atelier sur Faust d’Einar Schleef à l´Ecole supérieure des BeauxArts de Berlin (Hochschule der Künste). De 1992 à 1996, il fait des études de mise en scène à
l’École supérieure d’Art dramatique Ernst Busch de Berlin. De 1993 à 1994, il est assistant à
la mise en scène et comédien chez Manfred Karge à Weimar ainsi qu’au sein du Berliner
Ensemble. Puis en 1995, il met en scène Die Unbekannte (L´Inconnue) d’Alexander Block
d’après les principes de la biomécanique de Meyerhold. De 1996 à 1999, il est directeur
artistique de la Baracke au Deutsches Theater de Berlin, où il met en scène de nombreuses
pièces : Fette Männer im Rock de Nicky Silver (Fat Men in Skirts), Messer in Hennen de
Gerlind Klemens (Des Couteaux dans les poules) pour laquelle il est invité au Theatertreffen
de Berlin, Mann ist Mann de Bertolt Becht (Homme pour Homme), Suzuki d’Alexej
Schipenko, Shoppen & Fucken de Mark Ravenhill (Shopping and Fucking), Unter der
Gürtellinie de Richard Dresser (Sous la ceinture) et Der blaue Vogel de Maurice Maeterlink.
(L´Oiseau bleu). En 1998, la Baracke est primée Théâtre de l’année. En 1998 et 1999,
Ostermeier met en scène Disco Pigs d’Enda Walsh et Feuergesicht (Visage de Feu) de Marius
von Mayenburg au Schauspielhaus d´Hambourg. Suzuki II d’Alexej Schipenko marquera la fin
de l´ère de la Baracke. Depuis 1999, il est membre de la direction artistique et metteur en
scène à la Schaubühne de Berlin.
Il met en scène plus d’une vingtaine de spectacles pour la Schaubüne et travaille également
pour d’autres théâtres ou festivals : il met en scène Der starke Stamm (La Forte Race, 2002)
de Marieluise Fleißer au Kammerspiele de Munich, The Girl on the Sofa (La Fille sur le
Canapé, 2002) de Jon Fosse au festival d´Edinburgh, Baumeister Solness (Solness le
Constructeur, 2004) d´Henrik Ibsen pour le Burgtheater de Vienne et Die Ehe der Maria
Braun (Le Mariage de Maria Braun) au Kammerspiele Munich 2007 (invité au Theatertreffen
de Berlin 2008).
Il est « artiste associé » de l’édition 2004 du festival d’Avignon.
12
Didier Galas (France)
3 cailloux
THÉÂTRE
en mouvement
Samedi 12 décembre, 19h30
La Comédie
adaptation libre d’après l’œuvre de
Witold Gombrowicz
texte, mise en scène et conception
Didier Galas
avec Laurent Poitrenaux,
Sylvain Prunenec
conception visuelle Jean-François Guillon
production déléguée
Ensemble Lidonnes
avec le soutien du théâtre de l’Agora,
Scène nationale d’Evry et de l’Essonne
durée : 1h
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
pour plus d’informations :
www.ensemblelidonnes.com
tournée :
La flèche et le moineau
2, 3, 4 février 2010 : TU, Théâtre
Universitaire de Nantes
Les pieds dans les étoiles
du 8 au 19 décembre 2009 :
Théâtre National de Bretagne, Rennes
les 1 et 2 mars 2010 :
Théâtre Le Cadran, Briançon
les 4 et 5 mars 2010:
Théâtre la Passerelle, scène nationale
de Gap et des Alpes du Sud
du 9 au 13 mars 2010 :
Le Grand Bleu, Lille
Trois cailloux suffisent-ils à représenter le monde, et à ébranler notre réalité ?
3 cailloux commence précisément par un acteur seul en scène (Laurent Poitrenaux)
qui médite sur le réel, dans le prolongement des réflexions de Witold Gombrowicz.
Puis son double (le danseur Sylvain Prunenec) vient le perturber, et l'entraîne dans
une promiscuité électrique. Mais ce double est-il un double, un manipulateur ou la
conscience d'un autre soi-même ? Une spirale de remise en question qui nous
entraîne, par l'anéantissement de la forme, à l'acceptation du Moi, cher à
Gombrowicz.
Veux-tu savoir qui tu es ? Ne le demande pas. Agis.
Witold Gombrowicz
Après des études au Conservatoire national de région à Marseille, Didier Galas devient, en
1985, élève du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, où il suit
l’enseignement de Claude Régy, Bernard Dort et Mario Gonzales. Lauréat de la Villa
Kujoyama en 1998 (Bourse de l’AFAA) à Kyoto, il suit alors l’enseignement de Michishige
ème
Udaka, maître de Nô de la famille Kongô. En 1999, il est titulaire d’une 2
bourse de
l’AFAA, et suit l’enseignement de Li Guang, maître d’Opéra de Pékin de la première
compagnie nationale.
Il fonde l’Ensemble Lidonnes en 1991, en créant avec Laurent Poitrenaux le spectacle Les
Frères Lidonnes à la Comédie de Reims. Depuis, il joue et met en scène Ficción/Quijote,
d’après Don Quichotte de Miguel de Cervantès (1998, Caracas au Venezuela), Monnaie de
singes d’après Arlequin d’Occident, Tarô-Kaja et Le Roi Singe d’Orient (2000, à l’issu de ses
résidences au Japon et en Chine), puis écrit et met en scène (H)arlequin (2001), Quichotte à
partir de L’Ingénieux hidalgodon Quichotte de la Manche de Cervantès (2005, Théâtre de la
Licorne à Cannes), Debvoir est vertus héroïque de François Rabelais (2006, Bateau Feu),
Paroles horrifiques & dragées perlées autour de la langue de Rabelais (2007, Théâtre de
l’Agora) et 3 cailloux à partir de l’œuvre de Witold Gombrowicz (2008, Sujets à vif, Festival
d’Avignon).
Ces spectacles ont été programmés en France au Festival d’Avignon, au Centre Pompidou,
au Théâtre de Nanterre-Amandiers, au Théâtre 71-Malakoff, au Théâtre de la Ville, au
Théâtre National de Bretagne… et à l’étranger en Allemagne, en Chine, en Espagne, au
Japon, au Portugal, en Turquie et au Venezuela.
En tant que comédien, il travaille entre autres avec Ludovic Lagarde, Claude Régy, Jacques
Rivette, Aurélien Recoing, Bérangère Bonvoisin et Philippe Clévenot. De 1992 à 1997, on a
pu également le voir dans les mises en scène de Christian Schiaretti avec lequel il crée
Ahmed écrit par Alain Badiou (nomination aux Molières en 1995, catégorie meilleur acteur).
Il participe dernièrement à des expériences très diverses telles que : s.x.rx.Rx mis en scène
par Patricia Allio (2004, Fondation Cartier, Festival Mettre en scène, Kunsten Festival de
Bruxelles, Théâtre de la Bastille), Wawgawawd lecture-conférence de John Cage conçue par
Yves Chaudouët (2003, Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, CAPC de
Bordeaux, CDN de Dijon), ou encore Odorama performance de Sam Samore (2004,
Fondation Cartier) et The Lizvegas Slipper performance de Liz Stirling (2006, Fondation
Cartier).
Depuis 2002, il est professeur à l’ERAC (Ecole régionale d’acteur de Cannes). Il enseigne
également à l’EPSAD (Ecole professionnelle supérieure d’art dramatique de Lille) depuis
2004.
Il est artiste associé au Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque depuis septembre 2007.
13
Jan Klata (Pologne)
Transfer !
THÉÂTRE
Vendredi 11 et samedi 12 décembre, 21h
La Comédie
texte et mise en scène Jan Klata
avec Przemyslaw Bluszcz, Wieslaw Cichy,
Zdzislaw Kuzniar, Wojciech Ziemianski,
Ilse Bode, Angela Hubrich,
Karolina Kozak, Hanne-Lore Pretzsch,
Jan Charewicz, Zbigniew Górski,
Dietrich Garbrecht, Matthias Göritz,
Jan Kruczkowski, Zygmunt Sobolewski,
Andrzej Ursyn Szantyr
dramaturgie Dunja Funke,
Sebastian Majewski
décors Mirek Kaczmarek
projections Robert Balinski
lumière Jan Slawkowski
production
Wroclawski Teatr Wspólczesny
coréalisation Maison des Arts Créteil,
Festival d’Automne à Paris
avec le soutien de l’Onda et
de l’Institut Polonais de Paris
spectacle en polonais surtitré en français
durée 2h
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
pour plus d’informations :
www.wteatrw.pl
Le théâtre du metteur en scène polonais Jan Klata tire son énergie d’un cocktail
décapant – où esthétique rock, relecture des classiques et traitement
documentaire se mêlent pour dresser un examen critique de la société polonaise.
Que ce soit dans ses adaptations décalées du répertoire – tel H comme Hamlet, qui
présentait un bilan amer du mouvement Solidarnosc – ou dans ses pièces comme
Le Sourire du pamplemousse, le réel qu’il convoque noue un dialogue conflictuel
avec son propre héritage culturel et historique.
« La scène se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part. » La phrase qui ouvre Ubu
ème
Roi de Jarry est à entendre au prisme de l’histoire polonaise du XX siècle – pays
plusieurs fois envahi, pris dans l’étau de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS. Dans
Transfer !, Jan Klata sonde ce no man’s land à partir de deux points : Wroclaw, ville
ayant subi un transfert intégral de sa population après les modifications des
frontières allemandes et polonaises, et Yalta, où furent prises ces décisions.
Est-il événement plus théâtral que la rencontre entre Churchill, Roosevelt et Staline
à Yalta ? Sur scène, pendant que les trois illustres histrions décident des destinées
de l’Europe, un chœur, composé des derniers témoins réels de ces
bouleversements, raconte l’envers du décor : le déracinement, l’absurdité, le destin
croisé de deux peuples. De cette collision entre réalité documentaire et irrévérence
naît un théâtre où les vérités de l’histoire cessent d’être évidentes.
Né en 1973, Jan Klata étudie la mise en scène à l’École supérieure d’Art Dramatique de
Cracovie. Depuis 2002, il partage son activité entre la mise en scène (Le Révizor, Les Caves du
Vatican, H comme Hamlet, Orange mécanique, Richard III, Les Cordonniers, L’Orestie, Le Cas
Danton... ) et la création de ses propres pièces : Le Sourire du pamplemousse, Vas-y arrête...
L’institut Théâtral de Varsovie lui a consacré un festival, KlataFest, et l’hebdomadaire
Polityka lui a décerné son prix en 2005 pour l’ensemble de son œuvre : « relecture
audacieuse des classiques et examen critique de la réalité polonaise contemporaine ainsi
que de ses mythes nationaux ».
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Yael Ronen / Cie Work in progress (Allemagne/Israël/Palestine)
Troisième génération
THÉÂTRE
Jeudi 17 et vendredi 18 décembre, 19h
L’Atelier – La Comédie
mise en scène Yael Ronen
avec Knut Berger, Niels Bormann, Karsten
Dahlem, Ishai Golan, George Iskandar,
Orit Nahmias, Rawda, Ayelet Robinson,
Judith Strößenreuter, Yusef Sweid
dramaturgie Amit Epstein, Irina Szodruch
coproduction Schaubühne (Berlin),
Théâtre National Habimah (Tel Aviv),
Ruhrtriennale 2009
Une commande du
théâtre du Monde 2008
avec le soutien du Goethe Institut
spectacle en allemand surtitré en français
durée : 1h50
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
tournée :
21 et 22 décembre :
Anhaltisches Theater Dessau (Allemagne)
L’auteur-metteur en scène israélienne Yael Ronen analyse dans un work in progress
avec son équipe et un groupe d’acteurs israéliens, palestiniens et allemands le
nœud gordien qui détermine ces trois nations. Les participants viennent de familles
culturelles très différentes : d’aucuns sont nés des deux côtés de l’Allemagne
autrefois partagée ; d’autres sont des palestiniens musulmans et chrétiens, qui
vivent avec un passeport israélien à Haïfa ou à Tel Aviv ; enfin, les derniers sont
issus de familles juives d’origines différentes, d’Europe, de Proche-Orient ou
d’Afrique du Nord. En plus de l’analyse de l’ici et maintenant, le travail se concentre
sur les années, dans lesquelles réside l’origine de notre situation actuelle. Des
notions comme le souvenir, la culpabilité, les bourreaux et les victimes ainsi que
leurs significations pour nous aujourd’hui sont remises en question, aussi bien dans
la sphère publique que privée. Pour autant il ne s’agit pas de mettre en
concurrence chaque histoire nationale, mais d’une approche des fondements sur
lesquels notre identité personnelle se construit dans chacun des différents
contextes nationaux.
La première étape de travail de ce work in progress a eu lieu en juillet 2008 en
Israël et en Allemagne, puis un seconde au festival du théâtre du Monde 2008 à
Halle. Le deuxième pas de ce projet était une phase de travail plus poussée à Tel
Aviv et à Berlin, au cours de laquelle une mise en scène s’est élaborée, sur les bases
des recherches de la première présentation.
Née en 1976 à Jérusalem, Yael Ronen est une metteur en scène importante et provocatrice
en Israël. Elle étudie la dramaturgie au HB Studio à New York et la mise en scène au cours
Hakibbutzim à Tel Aviv. Elle a notamment écrit Reiseführer in das gute Leben créé en 2003
au Théâtre Habima de Tel Aviv et Plonter créé en 2005 au Cameri Théâtre de Tel Aviv. Elle
adapte Antigone en 2007 au Staatsschauspiel de Dresde, en 2008 elle crée Nut Case au
théâtre Habima et Bat Yam au Wroclawski Teatr Wspolczesny. Ses pièces Plonter et
Reiseführer in das gute Leben ont été présentées à la Schaubühne dans le cadre du F.I.N.D 7.
Né en 1977 à Tel Aviv, Amit Epstein est vidéaste et habite à Berlin. Il travaille aussi comme
dramaturge, auteur et créateur de costumes. Depuis 2007 il travaille avec Yael Ronen sur les
spectacles Dritte Generation, Antigone et Bat Yam.
Née en 1980 à Wolfsburg, Irina Szodruch étudie le français et l’espagnol et la nouvelle
littérature allemande à Hamburg, Paris et Berlin. Elle travaille à la Schauspielhaus de
Hamburg, participe au festival international d’écriture contemporaine La mousson d’été à
Paris / Pont-à-Mousson, au festival Theaterformen en 2004 et à la Schaubühne. Durant la
saison 2005-06, elle travaille en tant qu’assistante dramaturge au Volkstheater de Vienne.
Depuis 2006, elle est dramaturge à la Schaubühne.
15
Guy Cassiers / Josse de Pauw (Belgique)
Sous le volcan
THÉÂTRE
Samedi 19 décembre, 18h
La Comédie
de Josse de Pauw d’après Malcom Lowry
mise en scène Guy Cassiers
avec Katelijne Damen, Josse de Pauw,
Bert Luppes, Marc van Eeghem
adaptation Josse de Pauw et Guy Cassiers
dramaturgie Erwin Jans
traduction des surtitres
Monique Nagielkopf
surtitres Erik Borgman
production Toneelhuis
coproduction Théâtre de la Ville – Paris,
Festival d’Automne à Paris,
MC2 Grenoble, Maison de la Culture
d’Amiens, Théâtre du Nord-Lille,
Le Volcan, Scène nationale du Havre,
la Comédie de Reims.
spectacle en néerlandais
surtitré en français
durée : 2h15
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
pour plus d’informations :
www.toneelhuis.be
Sous le volcan raconte la descente aux enfers d’un ex-consul américain alcoolique,
de plus en plus prisonnier de son monde halluciné. Tout se passe en un seul jour, le
2 novembre 1938, jour des morts donc, et grande fête macabre à Mexico. « J’ai
souvent basé mon travail sur des conflits mondiaux, qui de toute évidence
fournissent un cadre à l’intérieur duquel on peut analyser le pouvoir. Les guerres
intensifient les choix éthiques, les réactions psychologiques, émotionnelles. Chez
Malcolm Lowry, pour le dire simplement, nous sommes dans le moment juste
avant l’explosion du volcan. Tout semble encore possible, mais déjà la ruine
s’annonce. Peut-être vivons-nous aujourd’hui un moment pareil ».
Un moment, au sens premier « déboussolant ». Les personnages ne savent plus
exactement où ils sont. On cite à tout propos la « perte des repères », mais le
malaise ici est plus profond. C’est tout juste si ces hommes se reconnaissent euxmêmes. « Ils touchent les extrêmes de l’expérience humaine – morale,
émotionnelle, psychique, spirituelle. Ils ont à jamais franchi ces frontières. Je me
suis souvent intéressé à ces êtres que les psychologues et sociologues s’accordent à
définir comme « déviants ». C’est à partir de ces comportements, dans toute leur
complexité, que se construisent, concrètement autant que moralement, mes
spectacles, car ils s’attachent à des mondes intérieurs. La scène devient alors une
sorte de paysage intime dans lequel le « héros » se promène, se perd entre ses
souvenirs, ses chimères, ses cauchemars, ses désirs, ses peurs, ses espoirs…
« À partir de là, je tente d’aborder les diverses composantes de leurs
comportements, de façon autonome. En utilisant tout ce que peuvent apporter les
techniques d’un côté, et de l’autre la puissance des comédiens. Ce que montre
l’image, la parole n’a plus à l’exprimer. L’émotion qu’offre la musique, l’acteur peut
se passer de la traduire. Ce qu’il évoque de par les mots, la projection vidéo n’a
plus à le représenter. Je ne me considère pas comme un metteur en scène de
textes. Je monte des éléments visuels et auditifs. J’essaie de donner aux
spectateurs un maximum d’informations sensorielles. Reste ensuite à chacun de
traiter ces éléments, paroles, images, sons, projections, corps, jusqu’à en obtenir
un tout, cohérent ou non, mais qui n’appartiendrait qu’à soi ».
Colette Godard pour le Théâtre de la Ville à Paris
Né à Anvers en 1960, Guy Cassiers entreprend des études d’arts graphiques à l’Académie
des Beaux-Arts d’Anvers, avant de se tourner vers le théâtre. Il monte ses premiers
spectacles à Anvers au cours des années 1980. Entre 1988 et 1992, il privilégie le théâtre
jeune public. Il est alors directeur artistique de la compagnie Oud Huis Stekelbees à Gand. À
partir de 1992, Guy Cassiers travaille en indépendant, notamment pour le Kaaitheater à
Bruxelles et le Toneelschuur à Haarlem. Son premier spectacle pour le ro theater, Angels in
America de Tony Kushner (1995), remporte deux prix en 1996. De 1998 à 2006, Guy Cassiers
est directeur artistique du ro theater à Rotterdam. Il y développe un langage théâtral
multimédia en créant De sleutel (1998), Wespenfabriek (2000), La Grande Suite (2001) et
Lava Lounge (2002). L’emploi de caméras, d’images vidéo, de paroles projetées et de
musique interprétée en direct est un élément essentiel de son mode d’expression. Le point
culminant de cette approche est incontestablement son cycle de quatre pièces consacrées à
Proust, réalisé entre 2002 et 2004. La technologie et la poésie, la littérature et le théâtre,
l’image et la musique, la caméra et le jeu d’acteur s’y entremêlent intimement. À côté de ces
spectacles, Guy Cassiers monte aussi des adaptations de romans (Anna Karenina de Tolstoï,
1999 ; Rouge décanté de Jeoren Brouwers, 2004), des variations truffées de fantaisie sur les
œuvres de Shakespeare (Bloetwollefduivel de Jan Decorte d’après Macbeth, 2001) et des
spectacles interprétés par des amateurs (Jaja maar nee nee, 2001). En 2006 il a créé son
spectacle d’adieu au ro theater, Hersenschimmen d’après le roman homonyme de J. Bernlef,
avant d’entrer dans ses fonctions de directeur du Het Toneelhuis à Anvers, qu’il dirige avec
un collectif d’artistes : Sidi Larbi Cherkaoui, Wayn Traub, Benjamin Verdonck, Lotte van den
Berg, Olympique Dramatique et Peter Missotten/De Filmfabriek. Il y met en scène Mefisto
for ever en 2006, Wolfskers en 2007 et Atropa en 2008. Parallèlement au Triptyque du
pouvoir, Guy Cassiers vient d’écrire en collaboration avec le compositeur Kris Defoort, un
deuxième opéra, House of the Sleeping Beauties (2009).
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Yan Duyvendak (Pays-Bas)
Dreams Come True / My Name Is Neo (for fifteen minutes) / Une soirée pour nous
Jeudi 10 décembre, 21h
Le Manège
PERFORMANCES
Dreams Come True
performance Yan Duyvendak
mise en scène Imanol Atorrasagasti
dramaturgie Nicole Borgeat
production Dreams Come True, Genève
coproduction Kunstkredit Basel Stadt,
Centre pour l’Image Contemporaine
(sgg*) saint-gervais genève
« Si je proposais un jeu consistant à montrer dix personnes dans un avion en
perdition, équipé de seulement neuf parachutes, je trouverais des candidats »
affirme John de Mol, apôtre de la soi-disant « télé-réalité » et créateur de
nombreuses émissions de ce genre télévisuel en plein développement. Plutôt que
d'afficher un sourire complaisant à la pensée des centaines de candidats qui se
presseraient au portillon pour participer à un jeu dont le prix à payer pourrait être
la mort, Yan Duyvendak décide d'être l'un deux, déterminé à obtenir lui aussi son
« quart d'heure de célébrité mondiale ».
Au milieu de ces illusions qui tournent parfois au cauchemar, Yan Duyvendak
s'agite cocassement, essayant consciencieusement d'intégrer les solutions
décousues de ceux qui veulent lui apprendre à être une star. Au détour des espoirs
impossibles de ces postadolescents, Yan Duyvendak, bien trop réel pour cette
prétendue télé-réalité, démonte la machinerie de cette déshumanisante
compétition et dresse le portrait des icônes que notre société crée et consomme
impitoyablement.
My Name Is Neo (for fifteen minutes)
performance Yan Duyvendak
mise en scène Imanol Atorrasagasti
en collaboration avec Nicole Borgeat
production Dreams Come True, Genève
coproduction
Centre pour l’Image Contemporaine
(sgg*) saint-gervais genève
Peut-on être « l’élu » pendant quinze minutes ? Le temps d’un film, chacun se
projetant dans un superhéros ou dans un autre, nous donne l'illusion d'être ce que
nous ne serons jamais ; nous fait traverser des univers secrets et inconnus ; nous
révèle à nous-mêmes dans de salutaires catharsis.
Que reste-t-il une fois que la toile redevient blanche ? Que la lumière du projecteur
s'est éteinte ? Une fois que Batman, James Bond ou « Neo, the One » ont disparu ?
Une soirée pour nous
performance Yan Duyvendak
mise en scène Imanol Atorrasagasti
production Dreams Come True, Genève
coproduction
Centre pour l’Image Contemporaine
(sgg*) saint-gervais genève
Une soirée pour nous mélange un zapping international avec le concert que Céline
Dion a donné à Paris et qu'elle dédie à René, son mari et manager, malade du
cancer. Pour faire partager aux spectateurs du stade de France l'intimité de sa
relation avec René, Céline Dion lui parle en direct, tandis que l'image de René est
retransmise en temps réel, « grâce au miracle de la science », sur des écrans
géants. Yan Duyvendak devient Céline Dion, objet d'aversion et de fascination,
capable de faire pleurer son public pour le pire. Les émotions sur lesquelles elle
joue sont brutalement interrompues par les images les plus désespérément
insignifiantes du paysage audiovisuel, météo, publicité et cette soudaine mise à
plat nous renvoie un reflet pénible de notre consommation d'émotion. »
textes, Nicole Borgeat
diffusion et administration : Morris
Mendi : Nataly Sugnaux-Hernandez
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 9€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€50
durée : 55 min
pour plus d’informations :
www.duyvendak.com
tournée : Made in paradise
en janvier 2010 : à Arles, Nantes et Rouen
Né en 1965 en Hollande, Yan Duyvendak vit à Genève et à Barcelone. Formé à l'Ecole
supérieure d'art visuel de Genève, il pratique la performance depuis 1995. Il présente
régulièrement ses performances, notamment à la Fondation Cartier à Paris (Soirée Nomade,
1995), au Festival for performing arts EXIT, Helsinki (2001), à Art Unlimited Basel (2002), au
Museo Reina Sofia de Madrid (Don't Call It Performance, 2003), à la Biennale de Guangju
(2004), à Image Forum, Tokyo (2005), à la Ménagerie de verre, Paris (2006) à Vooruit, Gand
(2007), au Festival d’Avignon (2008), ou encore au Theaterspektakel Zurich (2009).
Son travail vidéo se trouve dans de nombreuses collections publiques et privées, allant du
Musée des Beaux-Arts de Lyon au Museum für Kommunikation de Bern. Yan Duyvendak a
notamment reçu trois fois le « Swiss Art Award », (2002, 2003, 2004), le prix « Namics
Kunstpreis für Neue Medien » (2004) ainsi que le « Network Kulturpreis » (2006). Il a
bénéficié de plusieurs résidences, allant de la Cité des Arts à Paris, en passant par l'atelier
Schönhauser à Berlin (fonds cantonal d'art contemporain, Genève) jusqu’au Swiss Artistic
Studio au Caire de Pro Helvetia (2007, 2008).
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Cie Motus (Italie)
CRAC
PERFORMANCE
Samedi 5 décembre, 18h
La Comédie
conception et mise en scène
Enrico Casagrande, Daniela Nicolò
avec Silvia Borghesi
vidéo Francesco Borghesi
son Enrico Casagrande, Roberto Pozzi
scénographie
Giancarlo Bianchini/Arto-Zat
production Motus
avec la collaboration de Galleria Toledo
Napoli, L’Arboreto di Mondaino,
Museo d'Arte Contemporanea MADRE
Napoli, POGAS-Politiche Giovanili, Attività
Sportive Regione Emilia Romagna
le soutien de Progetto GECO – Ministero
della Gioventù et Regione Emilia Romagna
CRAC est une dérive non théâtrale du projet X(ics) Récits Cruels de la jeunesse. Une
architecture sonore qui englobe les voix et les sons de chaque lieu de
représentation, les transformant en parcours d’algorithmes, de tracés et de pixels.
Silvia, la danseuse patineuse se jette dans ces géométries qui définissent des
espaces concentriques, des cages, délimitant un dedans et un dehors : tension pour
s’approprier le dehors, effort pour élargir et étendre le dedans, tandis que la
précision de l’exercice physique devient l’anatomie d’une névrose. CRAC est une
sorte de petit îlot de résistance à la fois psychique et physique.
Circonférence ultime d’un monde proche de l’implosion-explosion : sur l’axe de
cette catastrophe une fragile figurine blanche répète, voyage, combat, se rend, se
relève, infatigable, dans la tentative de redéfinir des frontières qui tendent à
délimiter, fermer, séparer. Tout semble chuter, se corrompre... mais à la fin une
nouvelle petite plante renaît du délabrement.
Dans le spectacle X(ics) Récits cruels de la jeunesse, Silvia, la protagoniste, est
exhortée à créer un chœur de corps, une partition physique en alerte, dans
l’attente de l’heure X de la planète : CRAC a quelque chose de cette tentative.
durée : 35 min
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
pour plus d’informations : www.ciemotus.net
Sonia Ristic
Orages
LECTURE
théâtralisée pour
ado
Samedi 5 décembre, 18h
La Cartonnerie
de et par Sonia Ristic
entrée libre
dans la limite des places disponibles
À la fin des années 1990, Tamara, une étudiante d’origine serbe exilée à Paris
depuis plusieurs années, retourne dans son pays pour une histoire d’héritage. Au
cours d’un voyage très risqué, elle est prise sous l’aile d’un certain Dario qui
propose de l’héberger à Belgrade. L’appartement, par lequel transitent des
marchandises de contrebande, est occupé également par un jeune couple,
Alexandre et Vesna. Tamara reconnaît dans Alexandre son premier flirt d’enfance
et tombe littéralement sous sa coupe. Dans une ville brisée qu’elle ne reconnaît
plus, mais tissée pour elle de nostalgies et de deuils impossibles, elle s’abandonne à
une passion brutale et incontrôlable. Les turpitudes du profiteur de guerre ont
beau lui sauter aux yeux, le cheminement personnel de Tamara sera long, tortueux
– ponctué d’allers et retours entre Paris, Belgrade puis Istanbul – avant d’échapper
à cette emprise. Un roman haletant de bout en bout, sur les rapports complexes,
ambigus, que l’on peut entretenir avec un être aimé, sur l’amour-haine de l’exilé
pour son pays.
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Pierre Guyotat
Coma
MISE EN
ESPACE
Dimanche 6 décembre, 16h
La Comédie
de Pierre Guyotat
mise en scène Thierry Thieû Niang
avec Patrice Chéreau
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
Pierre Guyotat, esprit contestataire et écrivain engagé, a suscité de nombreuses
polémiques et censures. Michel Foucault avait déclaré au sujet de Tombeau pour
cinq cent mille soldats : « Vous avez écrit là un des livres fondamentaux de notre
époque ». En 2006, il publie son roman autobiographique Coma, auquel Patrice
Chéreau donne voix et corps. Les douloureuses paroles de Pierre Guyotat racontent
la mort et la dépression, le besoin désespéré d’expression et la pulsion suicidaire,
mais également la puissance des sens et la nécessité de vivre, qui se révèlent plus
fortes que ce « coma » intellectuel et physique dont il a été victime. Le problème
de la création artistique, cri désespéré et seul remède à cette nécessité pressante
d’exister en tant que verbe et corps, et son pouvoir cathartique sont l’axe principal
de ce voyage autobiographique. Cette lecture mise en espace a été présentée à
Thessalonique à l’occasion du « Prix Europe pour le Théâtre ».
Jean-Yves Jouannais (France)
L’encyclopédie des guerres
CONFERENCE
Mardi 15 décembre, 19h
La Comédie
avec Jean-Yves Jouannais
entrée libre
dans la limite des places disponibles
C’est en écrivain, ou plus précisément en personnage de roman que Jean-Yves
Jouannais constitue une « bibliothèque de guerre », en accumulant de manière
hasardeuse tous les ouvrages, essais, récits, traitant du sujet de la guerre de l’Iliade
à la Seconde Guerre mondiale. Il lit régulièrement sur scène son ouvrage en train
de s’écrire. Chaque lecture s’accompagne de projections d’images ou d’extraits de
films. Une entreprise hors du commun qui progresse de manière passionnante,
entre érudition et histoire personnelle.
Jean-Yves Jouannais est né en 1964. Il a été rédacteur en chef de la revue art press pendant
neuf ans et co-fondateur en 1995 de la Revue Perpendiculaire. Il est également critique d’art
et commissaire d’expositions (Biennale de Venise, 1995 ; Le Fou dédoublé. L’idiotie dans l’art
ème
du XX siècle, Moscou, 2000 ; Lost in the supermaket, Fondation Ricard, 2001 ; et La Force
de l’art 02, Grand Palais, avril 2009). Il est l’auteur de plusieurs essais dont Des nains, des
jardins. Essai sur le kitsch pavillonnaire (Hazan, 1993), Armand Silvestre, poète modique
(Gallimard, coll. Le Promeneur, 1999), le très remarqué L’Idiotie (Beaux-Arts Magazine livres,
2003) ; Prolégomènes à tout château d’eau (Inventaire/Invention, 2004) ainsi qu’un premier
(et dernier) roman, Jésus Hermès Congrès (Verticales, 2001). Verticales a réédité en avril
2009 Artistes sans œuvres, I would prefer not to (Hazan, 1997) dans une version revue,
corrigée et augmentée d’une préface d’Enrique Vila-Matas. Parallèlement à cette
publication, Jean-Yves Jouannais est le commissaire de l'exposition collective Félicien
Marboeuf (1852-1924) (un des artistes cités dans l'ouvrage) à la Fondation d'entreprise
Ricard à Paris en été 2009. Il a entamé un cycle de conférences-performances intitulé
L’Encyclopédie des guerres au Centre Pompidou.
Lectures et performances de poésie contemporaine
Samedi 12 décembre, 17h
La Comédie
entrée libre
dans la limite des places disponibles
Conçue par les éditions le Clou dans le fer, cette soirée a pour ambition de faire
découvrir au public une part de la grande diversité des formes à l’œuvre dans le
domaine de la poésie contemporaine. S’y succèderont des poètes venus de France
et d’ailleurs, publiés pour la plupart dans la collection « Expériences poétiques » de
cette maison d’édition basée à Reims.
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Collectif de la Comédie
Reims Scènes d’Europe est pour nous l’occasion de faire entendre des textes, pas (encore) publiés pour certains, venus de cette
Europe qui ne cesse de se dessiner à travers les langues s’inventant aujourd’hui, entre grands noms et nouveaux venus. Le Collectif
artistique renforcé par la présence de metteurs en scène et d’acteurs européens avec qui des liens de travail se sont déjà tissés,
mettent en voix et en espace pièces, poèmes et fragments. Et les auteurs eux-mêmes, souvent proches de la scène, sont invités
également. Nous vous proposons des moments de dialogue avec ces écrivains de langues, de pays et d’horizons différents.
MISES EN ESPACE
ET LECTURES
Sportstück (Pièce de sport)
Vendredi 4 décembre, 19h
L’Atelier – La Comédie
texte Elfriede Jelinek
mise en espace Ludovic Lagarde
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
Elfriede Jelinek compte parmi les grands auteurs autrichiens. Adaptée au cinéma
par Michael Haneke avec La Pianiste en 2001, Jelinek reçoit le prix Nobel de
littérature en 2004, et l’Académie suédoise l’honore alors « pour le flot musical de
voix et contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent avec une
exceptionnelle passion langagière l’absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés
sociaux ». Sportstück est une pièce fleuve qui ne sera pas lue dans son intégralité,
où le culte du sport et du corps est mis en scène de façon pour le moins
paradoxale, entre Schwarzenegger et magazines féminins.
Hamlet ist tot. Keine schwerkraft (Hamlet est mort. Gravité zéro)
Samedi 5 décembre, 19h
L’Atelier – La Comédie
de Edwald Palmetshofer
mise en espace Mikaël Serre
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
Ewald Palmetshofer est élu meilleur jeune auteur de théâtre allemand par la revue
Theater Heute en 2008. Il n’a jamais encore été monté en France ; ses pièces sont
en cours de traduction. Hamlet est mort. Gravité zéro est un texte où la notion de
patrie, ou plus généralement d’appartenance, de lieu propre, est sérieusement
mise à mal. À l’occasion de l’anniversaire de leur grand-mère, la génération des
petits-enfants ne cesse d’évoquer la mort de l’un des leurs. Aujourd’hui, comment
vivre sa vie ?
Film et lecture Herbert Achternbusch
Mercredi 9 décembre, 19h
La Comédie
mise en espace Simon Delétang
programmation en cours
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
Né en 1938 à Munich, peintre de formation, Herbert Achternbusch est écrivain et
cinéaste. Auteur subversif, ses œuvres tantôt anarchistes, tantôt surréalistes, ne
sont guère connues du grand public, si ce n’est par les scandales provoqués, tant
par la forme novatrice, expérimentale parfois, que par sa critique sans concession
de l’État et de l’Église, de la société et de la religion.
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Der Stein (La Pierre)
Vendredi 11 décembre, 19h
L’Atelier – La Comédie
texte Marius Von Mayenburg
mise en scène Thomas Ostermeier
(sous réserve)
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
Marius von Mayenburg est né à Munich en 1972. Dramaturge, il entame une
étroite collaboration avec Thomas Ostermeier en 1998, en participant à la direction
artistique de la Baracke du Deutsches Theater. Il travaille comme directeur
artistique et auteur en résidence à la Berliner Schaubühne am Lehniner Platz dès
1999. Ils sont tous deux les figures emblématiques du renouveau du théâtre
allemand. La langue de Mayenburg est dense et sobre, elle accentue encore la
froide violence mise en scène. Il n’y a aucune idéologie revendiquée, aucune
espérance. Une question revient, obsessionnelle : qu’est-ce qui est encore vivant et
qu’est-ce qui est déjà mort en nous ? La Pierre met en scène une famille allemande
à travers trois générations que l’on retrouve à différentes époques de leurs vies,
hantées par la Seconde Guerre mondiale, hantées par les trahisons – et mues par la
volonté de savoir autant que de (se) taire, de cacher.
Lunar Caustic (Caustique Lunaire)
Hear Us O Lord From Heaven Thy Dwelling Place (Écoute notre voix ô Seigneur)
Samedi 19 décembre, 16h
L’Atelier – La Comédie
texte Malcom Lowry
mise en espace Emilie Rousset
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 6€
tarif hors abonnement : 8€
jeunes / seniors / chômeurs : 6€
Under the Volcano (1947) est unanimement considéré comme le chef d’œuvre de
Malcolm Lowry (1909-1957), poète et romancier britannique. Caractéristique de
l’écriture de Lowry, il puise largement aux sources autobiographiques pour mieux
transfigurer les souvenirs intimes, grâce à de multiples allusions littéraires,
philosophiques, mythologiques, cinématographiques et musicales, tissant une
trame symbolique d’une rare densité. Le court Lunar Caustic et le recueil Hear Us O
Lord From Heaven Thy Dwelling Place, textes posthumes, sont hantés par des
visions, des hallucinations ; textes et personnages d’une tendresse infinie sont
égarés entre voyages en mer, alcool et impossible amour.
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Carlotta Sagna (Italie)
AD VITAM
DANSE
texte en
mouvement
Samedi 5 décembre, 19h30
Le Manège
écrit et interprété par Carlotta Sagna
texte Anna Sagna, Carlotta Sagna
lumières Philippe Gladieux
costume Alexandra Bertaut
administration, diffusion
Bureau Cassiopée
production déléguée Association Al Dente
coproduction Arcadi (Action régionale
pour la création artistique et la diffusion
en Ile-de-France), festival Torinodanza,
L’Espal - scène conventionnée Le Mans
avec le soutien de la Direction Régionale
des Affaires Culturelles d’Ile-de-France Ministère de la Culture et de la
Communication, La Ménagerie de Verre
dans le cadre du Studiolab.
résidence de création
la Ferme du Buisson scène nationale de Marne La Vallée,
L’Espal - scène conventionnée, Le Mans
Un merci particulier à Arnaud Sallé pour
nous avoir prêté son oreille
durée : 50 min
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 9€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€50
pour plus d’informations :
www.bureaucassiopee.fr
tournée :
16 décembre : Théâtre Saragosse Espaces Pluriels, Pau
15 janvier 2010 : ACB,
Scène nationale, Bar-le-Duc
5 et 6 février 2010 : Hebbel am Ufer,
Berlin (Allemagne)
12 mars 2010 : Théâtre de l'Agora, Evry
4 au 11 mai 2010 : programme du CND au
Théâtre de la Bastille, Paris
J’ai écrit un solo.
J’ai écrit le texte sans trop penser à la mise en scène et me suis préparée aux
répétitions en studio sans trop penser que c’était moi qui allais répondre aux
propositions. Mais quand j’étais, à proprement parler en répétition, le fait d’être
seule devenait primordial. La liberté absolue qu’on a quand on est seul peut
devenir un piège. Ce n’est pas une question de discipline. Je ne peux pas tricher
avec moi, je me connais trop pour pouvoir me charmer avec des « trucs » de
comédien. Je cherche le vrai, et le vrai est toujours en mouvement. Alors j’évite de
« fermer » les choses et je me méfie des « bonnes idées ». Je me rends compte en
l’écrivant que ce procédé de travail (qui n’est pas une méthode puisque je
l’expérimente) a quelque chose de schizophrène. C’est un hasard, du moins je le
crois, vu le propos de la pièce.
J’ai vu un slogan pour un produit de consommation : « …Pour les hommes qui
savent vivre ». Je me suis demandée… et les autres ? J’ai commencé à lire sur les
autres, ceux qui ont moins d’aisance à vivre, ceux pour qui le quotidien n’est pas
une évidence. Leurs journaux intimes, les écrits de ceux qui les ont accompagnés…
Je suis tombée sur une définition qui me plaît beaucoup : les hommes qui ont du
mal à vivre (jusqu’à être incapable de vivre) dans notre société, sont les artistes et
les psychotiques.
Quant on dit à un artiste : « tu es fou » c’est indéniablement un compliment. Je me
mets dans la peau de quelqu’un qui est sur le point de basculer dans la folie
(j’utilise, à propos, ce terme générique). Lucide et intelligent, son raisonnement
risque de le conduire de fil en aiguille, avec une logique inattaquable vers des
abîmes dangereux.
Le précipice est à la portée de tous, la vie nous en fait frôler le bord à plusieurs
reprises, faire le pas et y tomber n’est qu’une petite faiblesse. Révéler cette
vulnérabilité et fragilité qui selon le terrain psychique de la personne peut devenir
une pathologie. Poser la question des limites du normal et du pathologique.
Décomposer et remettre en question la frontière entre les deux…
Carlotta Sagna
Carlotta Sagna suit une formation de danse auprès de sa mère, Anna Sagna elle-même
chorégraphe et pédagogue à Turin. Puis à l’Académie de Danse Classique de Monte-Carlo et
à Mudra à Bruxelles. Elle danse dans plusieurs créations de Micha Van Hoecke, avec la
Compagnie L’Ensemble, avec Anne Teresa De Keersmaeker et Rosas, et dans les pièces de
Caterina Sagna. Elle s’oriente ensuite de plus en plus vers le théâtre, rejoint en Italie la
compagnie théâtrale La Valdoca de Cesare Ronconi, avant d’intégrer, en 1993, la
Needcompany dirigée par Jan Lauwers. Elle est interprète dans toutes les pièces de Jan
Lauwers et signe les chorégraphies de Caligula, de Morning Song et de Needcompany’s King
Lear. En 2000, elle joue dans DeaDDogsDon´tDance/DjamesDjoyceDeaD, spectacle de Jan
Lauwers pour deux comédiennes et onze danseurs du Ballett Frankfurt. Carlotta Sagna
continue son chemin auprès de la Needcompany et joue dans Goldfish Game, long-métrage
réalisé par Jan Lauwers. Deux ans plus tard, Jan Lauwers crée No Comment, quatre
monologues pour comédiennes et fait appel à elle pour interpréter le rôle de Salomé. Avec
sa sœur Caterina Sagna elle crée La Testimone, duo dansé et joué sur des textes originaux
de Lluisa Cunillé, puis Relation Publique où elle joue son propre rôle de sœur/cochorégraphe. Elle accompagne la pièce de Caterina Heil Tanz en prenant en main la
direction d’acteur. Avec le soutien de la Needcompany, elle crée en 2002 sa première pièce
A, où elle met en scène Lisa Gunstone et Antoine Effroy dans leurs propres rôles de
danseurs/comédiens habiles et maladroits. La SACD et le Festival d’Avignon 2004 lui
proposent de participer aux Sujets à Vif avec une pièce courte et lui laissent le choix d’être
interprète et/ou auteur. C’est à cette occasion qu’elle appelle Jone San Martin et écrit pour
elle une sorte d’hymne à l’interprète : Tourlourou. Le rôle sera repris par Lucy Nightingale.
En 2005, elle s’installe en France et crée sa compagnie. Elle crée en février 2007, une
nouvelle pièce pour 4 interprètes Oui, oui, pourquoi pas, en effet !. En avril 2009, elle crée
avec Olivia Rosenthal Petite pièce avec Olivia.
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Virgilio Sieni (Italie)
Solo Goldberg Improvisation
DANSE
musique
Lundi 7 décembre, 19h30
Le Manège
concept et interprétation Virgilio Sieni
musique Jean Sébastien Bach
Variations Goldberg exécutées sur scène
par Riccardo Cecchetti
lumières Luisa Giusti
production Compagnia Virgilio Sieni
en collaboration avec Fondazione Teatro
A. Ponchielli Cremona,
Festival Oriente Occidente
avec la contribution du Ministère de la
culture Département du spectacle,
du Conseil Régional de la Toscane,
de la Mairie de Sienne - service Culture,
de la Mairie de Florence - service Culture
durée : 1h
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 9€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€50
pour plus d’informations :
www.sienidanza.it
tournée : La Naturelle delle cose
10 au 12 décembre : Maison de la danse –
Les Subsistances, Lyon
Il n’y a pas de parcours défini dans les Variations Goldberg de Bach.
J’utilise donc le terme improvisation pour définir un travail qui n’est pas fondé sur
le principe de l’improvisation mais sur celui de la reconnaissance et du renouveau.
Bien sûr, j’improvise. Je me laisse emporter par ce qui n’est pas proprement une
surprise mais plutôt un devenir imperceptible. Je dépouille le corps, ou plus
précisément, je tente de dépouiller le corps de pratiques liées à la danse et au
canon de la musique sacrée finalisée à la construction d’une ville dorée, véritable
rêve, véritable réalité. Je dépèce le corps, m’attachant chaque fois à rechercher avec fatigue et douleur, mais aussi avec légèreté et désir d’être traversé par
quelque chose d’autre – la signification et le sens de la disparition : se mouvoir pour
disparaître, faire peser le corps afin qu’il ne laisse que traces et empreintes. Je
pense que les Variations Goldberg n’invitent pas à la danse mais à un acte de
réflexion, à une introspection au cours de laquelle n’apparaît rien d’autre qu’un
corps « écorché ». C’est pourquoi ce travail – commencé en 1987 – m’apparaît
comme une sorte de manifeste, quelque chose de plus qu’un simple vocabulaire :
une recherche sur les faiblesses, les imperfections, l’effort, les replis et les
poussières, sur tout ce qui traverse le corps pour devenir forme, sur ce « quelque
chose » qui transforme le corps en un pantin tragi-comique, témoin de notre
temps.
Virgilio Sieni
Après avoir étudié à Florence l'art, l'architecture et la danse, Virgilio Sieni s'est rendu au
Japon pour apprendre le Shintaido, une technique martiale « dansée » accompagnée par la
voix. Il a ensuite poursuivi ses études de danse à Amsterdam et à New York. Depuis 1983, il
dirige sa propre compagnie, constamment présente dans les théâtres italiens et souvent
invitée dans des festivals internationaux. Nombreux sont les prix et les récompenses qui lui
ont été attribués : parmi les derniers, le prestigieux Prix Ubu (2000-2004).
En décembre 2003, la Commune de Florence lui a confié la direction artistique et la gestion
de l'espace CANGO Cantieri Goldonetta, où, avec sa compagnie, il programme les saisons
d'événements, spectacles, rencontres, manifestations théâtrales et résidences artistiques.
Virgilio Sieni s’est attaché à s’éloigner d’une forme de danse et de performance encore
tributaire des lois de la représentation et du jeu théâtral, pour aller vers la mouvance des
expériences de l’art contemporain et du théâtre aujourd’hui. Dans son travail, le mouvement
et le corps sont le vecteur d’un langage fait de milliers de mots et de phrases, de
grammaires, de signes, d’images : une forme en continuelle expansion, composée de figures
et de conjonctions qui n’ont jamais vocation à aboutir à un répertoire.
23
Marie-Geneviève Massé / Compagnie l’EVENTAIL (France)
Voyage en Europe
DANSE
Jeudi 17 et vendredi 18 décembre, 20h30
Le Grand Théâtre
musique de Campra, Destouches, Lully,
Purcell, Rosenmüller, Vivaldi
conception et chorégraphie
Marie-Geneviève Massé
direction musicale Patrick Cohën-Akenine
avec 7 danseurs de la
Compagnie l'Eventail Marc Barret,
Bruno Benne, Anne-Sophie Berring,
Emilie Bregougnon, Olivier Collin,
Adeline Lerme, Anna Romani
et 7 musiciens de
l'Ensemble les Folies Françoises
Patrick Cohën-Akenine (violon 1),
Benjamin Chénier (violon 2),
Laurent Bruni (alto),
François Poly (violoncelle),
Thomas de Pierrefeu (contrebasse),
Massimo Moscardo (théorbe),
Béatrice Martin (clavecin)
assistante Marie Blaise
costumes Olivier Bériot
décor Marie-Geneviève Massé,
Jean-Marie Abplanalp
lumières Carlos Perez
création 2000 coproduite par le Festival
de Sablé et l’Opéra de Lausanne
co-réalisation
Espace Carpeaux de Courbevoie
reprise en 2009 coproduction
cie de danse L’Eventail
et l’ensemble les Folies Françoises
aidée par la Spédidam
durée : 1h15
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 20€ / tarif réduit : 7€
tarif hors abonnement : 26€
jeunes : 13€ / seniors : 23€40 / chômeurs : 13€
pour plus d’informations :
www.compagnie-eventail.com
17 décembre à 18h :
rencontre à la Caisse d’Epargne
tournée :
3 avril 2010 : Don Juan puis Les 4 saisons,
Théâtre du Casino Barrière de Deauville
les 4 et 5 décembre 2010 : Les Petits Riens
puis Don Juan accompagné par l'ensemble
Les Siècles (François-Xavier Roth), Opéra
Royal de Versailles en partenariat avec le
Centre de Musique Baroque de Versailles
ballet baroque
A travers le dédale des nombreux chemins de l’Europe des Lumières, notre fil
d’Ariane est la danse. Langage commun à toutes ces nations, partant de la France,
elle a rayonné à travers l’Europe entière.
« Belle danse », l’appelait-on, comme l’on parle des « belles lettres » ou des
« beaux arts ». Orfèvrerie des dessins dans l’espace, abstraction cartésienne,
solennité Louis-quatorzième, séduction élégante et raffinée, expression d’un rêve
d’idéal, harmonie du cosmos…
Pour nous, la « belle danse » est comme une aïeule légère et vive. Par jeu, par
curiosité, avec l’admiration d’enfants écoutant une pétillante grand-mère au regard
parfois digne et grave évoquer sa jeunesse, les personnages de ce spectacle
ème
redonnent vie à plusieurs danses chorégraphiées par des maîtres à danser du 18
siècle : Pécour, Feuillet. Néanmoins, comme des enfants terribles que nous
sommes, nous ne pouvons rester en place et nous contenter de cela. Alors nous
nous laissons aller à l’envie irrésistible de créer en jouant avec les mots de ce
langage.
En quatre étapes, de Paris à Londres, de Hanovre à Venise, Marie-Geneviève Massé
et la Compagnie L’Eventail nous font l’élégance d’une invitation à visiter l’Europe
des danses baroques. Au gré des opéras-ballets de Campra, Marais, Desmarets,
Destouches, Lully et des musiques de Purcell, Rosenmüller, Vivaldi, les pas des sept
magnifiques danseurs nous conduisent à travers une Europe qui s’éveille aux
Lumières.
De formation classique, Marie-Geneviève Massé aborde la danse contemporaine avec Aron
Oosborn, Sarah Sugwihara et Françoise Dupuy. En 1980, elle découvre le travail de Francine
Lancelot sur la danse baroque. Engagée alors dans Ris et Danceries, elle en restera une des
principales interprètes jusqu’en 1988. C’est ainsi qu’on l’a vue dans Bal à la Cour de Louis
XIV dés 1981, puis travaillant avec Dominique Bagouet, Robert Kovitch, Andy Degroat et
François Raffinot dans La Suitte d’un Goût Etranger de Marin Marais en 1985, mais aussi
dans la création d’Atys de Lully en 1986…
En 1985, elle commence à chorégraphier et fonde sa propre compagnie (L’Eventail) avec
Bernard Delattre tout en poursuivant en parallèle sa carrière d’interprète avec François
Raffinot, Sophie Rousseau, Mireille Larroche. On la retrouve également comme professeur
de danse baroque (CNSM de Paris, Conservatoire Royal de La Haye, Académie de Sablé…).
Elle collabore avec des musiciens tels que William Christie, Sigiswald Kuijken, Hervé Niquet,
Patrick Cohen Akenine, Hugo Reyne, Christophe Rousset, Héloïse Gaillard, Giovanni Antonini,
Peter Zajicek, Andris Veismanis...
En 2000, elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres.
En janvier 2008 à l’Opéra Bastille, elle adapte son spectacle Dialogues (musiques de Bach et
Vivaldi). Puis crée Le Ballet des Arts de Lully avec La Simphonie du Marais sous la direction
musicale d’Hugo Reyne, pour le Festival Musique à La Chabotterie, pour le trentième
anniversaire du Festival de Sablé en 2008 et pour l’Orangerie du Château de Versailles avec
le Centre de Musique Baroque de Versailles.
Elle vient de remonter le spectacle Voyage en Europe et travaille notamment sur la création
Métamorphose(s) prévue pour la saison 2010/2011.
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Anna Halprin / Anne Collod & Guests (Etats-Unis / France)
parades & changes, replays
DANSE
Vendredi 18 décembre, 21h
Le Manège
une réinterprétation de Parades &
Changes pièce d’Anna Halprin
créée en collaboration avec
Morton Subotnick (1965)
conception, direction artistique
Anne Collod en dialogue avec
Anna Halprin et Morton Subotnick
réinterprétation et performance
Boaz K Barkan, Nuno Bizarro,
Alain Buffard, Anne Collod,
DD Dorvillier, Vera Mantero
musique Morton Subotnick
assisté de Sébastien Roux
collaboration artistique Cécile Proust
costumes Misa Ishibashi
éléments scénographiques
Misa Ishibashi, Alain Gallissian
élaboration graphique des partitions
Mathias Poisson
direction technique, régie son
Nicolas Barrot
chargé de production Henri jules Julien
production …& alters
coproduction avec le Festival d’Automne à
Paris, Les Spectacles vivants - Centre Pompidou,
la Biennale de la Danse de Lyon, le Centre
National de Danse Contemporaine d’Angers, Le
Manège de Reims - Scène Nationale, le Centre
Chorégraphique National de Montpellier
Languedoc Roussillon
avec l’aide de New England Foundation for the
Arts, FUSED (French US Exchange in Dance),
French American Cultural Society, ADAMI,
DRAC Île de France, SPEDIDAM, Fondation
Beaumarchais, CulturesFrance, Services
culturels, Consulat Général de France à
San Francisco, Services culturels,
Ambassade de France aux USA
avec le soutien de Culturgest Lisbonne,
Le Vivat Scène Conventionnée d’Armentières,
Micadanses Paris - Les Laboratoires
d’Aubervilliers, Parc et Grande Halle de La
Villette Paris
durée : 1h45
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 9€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€50
tournée 2010 :
13 et 14 janvier : Le Quai, Angers
19 janvier : La Passerelle, Saint-Brieuc
21 au 23 janvier : Centre Pompidou, Paris
26 janvier : Le Lieu Unique, Nantes
10 et 11 février : Théâtre Garonne, Toulouse
30 avril : TAP, Poitiers
Dès les années quarante, la chorégraphe Anna Halprin a développé en Californie
ème
siècle.
l’une des aventures artistiques les plus radicales et fécondes du XX
Improvisation, création collective, entrée des gestes du quotidien dans le champ de
la danse avec les célèbres « tâches », travail dans la nature, sur la nudité,
implication dans les grandes luttes politiques et sociales, autant d’éléments qui
poseront les bases de la performance et influenceront de façon déterminante la
danse post-moderne américaine.
Véritable « cérémonie de la confiance », Parades & Changes, œuvre majeure de
1965, met magnifiquement à nu le processus, le lieu, l’action et le performer. Basée
sur l’improvisation structurée et l’utilisation de partitions (scores) comme outil de
création et d’écriture, la pièce déploie une série de "parades" qui traversent le lieu
théâtral, et met en jeu des actions quotidiennes altérées, des corps sonores, des
voyages d'objets, des temporalités distendues et des sensorialités multiples.
En dialogue avec Anna Halprin, Anne Collod actualise les multiples scénarios de
cette œuvre ouverte et propose, avec un ensemble de chorégraphes/performers
de premier plan, une réinterprétation in extenso de Parades & Changes qui permet
au public de découvrir dans toute son envergure cette pièce interdite pendant
vingt-cinq ans aux Etats-Unis pour cause de nudité.
« La renversante beauté de ces compositions pour corps, musique, couleurs, sons,
paroles et actions quotidiennes », l'engagement, la vigueur et l'éclat de la
recréation resituent brillamment l’œuvre d’Anna Halprin à la place cruciale qui est
la sienne dans la danse et la performance. « De par la finesse de sa réalisation,
l’actualité de ces processus, et, ce qui n’est pas le moindre, de par la profondeur et
la substance de la pièce "originale", parades & changes, replays se déploie comme
un chef-d’œuvre sans âge, dont la vision procure non seulement un immense
plaisir, mais articule des questionnements sur la performance et la représentation
qui sont toujours d’une parfaite validité. »
Diplômée en biologie et en environnement, Anne Collod danse pour différents chorégraphes
(Pierre Deloche, Philippe Découflé, Stéphanie Aubin, Hélène Cathala et Fabrice Ramalingom),
puis co-fonde le Quatuor Albrecht Knust (1993-2001), collectif d'interprètes dédié à la
ème
recréation d’œuvres chorégraphiques du début du XX
siècle. A partir de 2001, tout en
collaborant avec divers chorégraphes (Boris Charmatz, Cécile Proust, Alain Michard, Laurent
Pichaud), elle débute un travail de recherche sur la notion d’être-ensemble en danse, qui la
conduit en 2003 au workshop d'Anna Halprin, puis à danser pour elle au Festival d’Automne
à Paris en 2004 et à participer à son collectif d'improvisation. Elle participe depuis aux
performances européennes de la chorégraphe. En 2005, elle fonde l'association …& alters, et
reçoit l’Aide aux Ecritures Chorégraphiques du Ministère de la Culture pour le projet
empreintes. Elle crée en 2007 (faire)cabane, en collaboration avec le designer et performeur
Mathias Poisson.
25
Jani Nuutinen / CIRCO AEREO (Finlande)
Un cirque plus juste
CIRQUE
Vendredi 4 décembre, 19h30 ; samedi 5 et dimanche 6 décembre, 16h
Le Manège – sous chapiteau
conception du spectacle, mise en piste,
scénographie, lumières, interprétation
Jani Nuutinen
conseil artistique Roland Shön,
montage son Guillaume Dutrieux
réalisation costumes Agathe Descamps
construction du chapiteau
Emmanuel Bretagnon, Jani Nuutinen
fabrication de la toile du chapiteau
J-Léonard Vigne - Mondial Chapiteaux
régie générale Romuald Simonneau
administration, diffusion Apolline Parent
production Circo Aereo
coproduction Le Sirque - Pôle Cirque de
Nexon en Limousin, L’Agora - Scène
Conventionnée de Boulazac, La Fabrique –
Saison Culturelle de Guéret
avec le soutien de
Ministère de la Culture - DMDTS,
Fondation Beaumarchais – SACD,
Espace Périphérique,
Parc de La Villette – ville de Paris,
Regards et Mouvements - Hostellerie de
Pontempeyrat,
La Pleïade - ville de la Riche
durée : 1h
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ / tarif réduit : 6€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 9€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€50
pour plus d’informations :
www.circoaereo.net
tournée :
18 et 19 décembre : Concots (46)
12 et 13 décembre : Rodez (12)
Espresso
17 et 18 décembre : Saint-Louis (68)
Un cirque plus juste est le deuxième volet d’une trilogie intitulée Cirque d’objets,
conçue et interprétée par Jani Nuutinen. Au fil de ce cheminement, Jani Nuutinen
cherche à atteindre une autonomie totale et une plus grande intimité avec le
spectateur. Dans ce cirque, tout est fait par une seule personne. C’est un moment
intime partagé, dans l’espace d’un chapiteau minuscule, entre un artiste et une
centaine de spectateurs.
… Dans l’obscurité d’une petite piste, quelques lueurs de lumière et des ombres.
Une bougie s’allume – la silhouette d’un homme apparaît. La lumière de la bougie
s’évanouit, d’autres sources lumineuses apparaissent, lueurs en construction. La
lumière vacille parce qu’elle est produite grâce à une dynamo actionnée par le
personnage. Sous ces lumières artisanales, le spectateur découvre un convoi de ces
petits objets de rien du tout, des trésors dénichés à la ferraillerie. Il se voit alors
emporté vers l’amour du détail, de surprise en surprise… Tout un cirque se
construit à partir de ces choses peu spectaculaires…
La fascination de Jani pour la scénographie et le jonglage se rejoignent autour de
l’objet. Aujourd’hui son travail se concentre autour de deux thèmes principaux – les
objets quotidiens et bien réels que nous connaissons tous et les objets
complètement inventés, à dimension onirique. Détourner les objets quotidiens ou
travailler avec des objets inconnus pour emmener le spectateur au-delà de ses
repères et le surprendre. Dans ses créations, les objets ne sont en aucun cas de
simples accessoires mais deviennent partie intégrante du spectacle ; ce sont eux
qui ont le rôle principal. Dans ses mains, les objets racontent des petites merveilles
totalement décalées de l’ordinaire.
Dans Un cirque tout juste, premier volet de la trilogie, l’éclairage était visible et
faisait partie du décor. La lumière était manipulée par l’artiste sur la scène. Allumer
et éteindre la lumière devenait un jeu de scène et non pas seulement un outil
caché du spectacle. Dans Un cirque plus juste, le travail sur l’éclairage est poussé
encore plus loin. La lumière et l’ombre deviennent un outil de jonglage. Les
éclairages sont construits au fur et à mesure pour mettre en lumière différemment
chaque moment du spectacle.
Lors de son arrivée en France en 1999, Jani Nuutinen est tout de suite tombé
amoureux de la chanson française en écoutant la radio. Dans Un cirque tout juste
Jani Nuutinen rendait hommage à Charles Trenet qui était un des seuls chanteurs
français qu’il connaissait avant d’arriver en France. Un cirque plus juste rend cette
fois-ci hommage à une chanteuse moins populaire en Finlande : Barbara. Par la
même occasion le spectacle rend hommage à l’appareil qui a diffusé ces merveilles
nostalgiques : la radio. La bande son du spectacle n’est pas entièrement
enregistrée, la radio en direct dicte le rythme et l’ambiance d’un moment clé du
spectacle différemment d’un jour à l’autre. Une partie de la musique est ainsi
chaque jour une surprise à découvrir ensemble. Le spectacle ne tombe jamais dans
la simple exécution technique…
Ce spectacle se construit sous les yeux des spectateurs qui entourent
complètement une piste minuscule. La présentation en 360˚ permet un espace
d’échange et de partage intime entre le spectateur et l’artiste – un jeu de regards,
de lumières, d’ombres, de musique et de cirque.
Jani Nuutinen se prend de passion pour le jonglage à l’âge de 14 ans. Devenu professionnel
à 19 ans, il cofonde Circo Aereo en 1996, première compagnie de nouveau cirque de
Finlande. En 2001, il sort diplômé du Centre national des arts du cirque avec les félicitations
du jury et joue entre 2001 et 2003 dans le spectacle Cyrk 13 de Philippe Decouflé. Le premier
volet de sa trilogie Un cirque tout juste a reçu State Art Prize en 2005. Après Un cirque plus
juste (2007), le dernier volet de sa trilogie intitulé Un cirque encore plus juste se déroule
dans l’intimité de l’auvent d’une caravane. Circo Aereo est compagnie associée au Sirque –
Pôle cirque de Nexon en Limousin.
26
Compagnia Mosika (Italie)
Un paese di stelle e sorrisi
THÉÂTRE
à partir de
8 ans
Vendredi 4 décembre, 17h30 et 20h
Le Ludoval
mis en scène et avec Judith Moleko
Wambongo, Victorine Mputu Liwoza
durée : 55 min
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 3€
tarif hors abonnement :
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 4€
C'est l'histoire d'une mère africaine qui s'écarte de son pays d'origine, le Congo, en
laissant ses parents, frères et sœurs… mais surtout sa fille… à la recherche d'une
grande fortune en Europe… C'est aussi l'histoire d'une jeune fille qui rêve de
rejoindre sa mère, une adolescente qui a la haine de son pays…
Hélios Theater (Allemagne)
Holzklopfen
THÉÂTRE
à partir de
2 ans
Samedi 5 décembre, 10h et 16h30
Espace Thierry Meng - Bétheny
mise en scène : Barbara Kölling
avec : Michael Lurse,
Andrés Cabrera (percussions)
durée : 30 min
tarifs :
1 adulte + 1 enfant (- de 3 ans) : 8€
1 adulte : 6€
1 enfant (+ de 3 ans) : 4€
Du théâtre d’objet bercé par des sons… boisés.
Sur scène, un tapis de copeaux de bois est étendu avec soin. Quelques rondins y
sont dressés. Des baguettes de bois souple, une pelle, une hache, quelques filins
sont visibles. Et doucement, au son des instruments – en bois eux aussi – manipulés
avec beaucoup de finesse par le percussionniste, le marionnettiste tire une ficelle.
Apparaît une chenille. Et naissent les rencontres.
pour plus d’informations :
www.helios-theater.de
De Molécula (Espagne)
Parapapel
DANSE
à partir de 18
mois
Samedi 5 décembre, 11h et 17h30
Le Ludoval
conception : Maral Kekejian,
David Picazo, Patricia Ruz
avec : Patricia Ruz, Ignacio Yuste
production : SMALL SIZE
durée : 40 min
tarifs :
1 adulte + 1 enfant (- de 3 ans) : 8€
1 adulte : 6€
1 enfant (+ de 3 ans) : 4€
Deux amis et un rouleau de papier. Un ciel bleu, une mer bleue, ou plutôt un sol
bleu.
Du tout au rien. Du plus grand au plus petit. De l'abstrait au figuratif.
Ouvrir, sortir, dérouler, étirer, jeter, plier et déplier, couper, casser, danser, jouer...
27
Florschütz & Döhnert (Allemagne)
Rawums
DANSE
à partir de 18
mois
Dimanche 6 décembre, 10h et 16h30
Espace Thierry Meng - Bétheny
conception visuelle, sonore et
interprétation
Michael Döhnert, Melanie Florschütz
regard extérieur Werner Hennrich
production florschütz & döhnert
coproduction Theater o.N. et
SCHAUBUDE Berlin
avec le soutien du Fonds
Darstellende Künste e.V.
Un œuf aimerait voler mais en aucun cas il ne doit tomber, il est encore si fragile. Et
pendant que l’œuf rêve de s’envoler, l’homme et la femme, ces deux clowns
tendres, s’essaient à tomber et voler de toutes les façons. Deux comédiens, des
mots et des images pour parler de la différence entre légèreté et lourdeur.
Certaines lois sont incontournables : une plume plane doucement dans l’air, un sac
s’écrase lourdement sur le sol. Mais alors qu’en est-il d’une maison, d’une chaise
ou même d’une personne ? Peuvent-ils voler ? Il n’est pas de lois sans exceptions !
Entre le haut et le bas, le ciel et la terre, bien des choses sont possibles et il est
certain que la poésie donne des ailes… pour prendre son envol.
merci à Andrea Kilian
en lien avec le Goethe Institut de Nancy
durée : 30 min
tarifs :
1 adulte + 1 enfant (- de 3 ans) : 8€
1 adulte : 6€
1 enfant (+ de 3 ans) : 4€
pour plus d’informations :
www.melanieflorschuetz.de
La Casa Incierta (Espagne)
Pupila de Agua
SPECTACLE
MUSICAL
à partir de 1 an
Dimanche 6 décembre, 10h et 16h30
Le Ludoval
mise en scène et lumières : Carlos Laredo
avec : Clarice Cardell, Fernanda Cabral
musiques : Eugenia Nozal,
Fernanda Cabral
costumes : Val Barreto
scénographie : César Omar, Toldos
Monita
durée : 30 min
tarifs :
1 adulte + 1 enfant (- de 3 ans) : 8€
1 adulte : 6€
1 enfant (+ de 3 ans) : 4€
Dans leur cocon blanc, deux comédiennes attendent les tout-petits... La poésie de
l’eau, la musique de mots étrangers nous racontent l’histoire d’une petite fille à la
recherche de ses larmes. Sensations délicates de la vie. Premières émotions de
théâtre…
28
Sonia Ristic / Cie seulement pour les fous (Serbie / Croatie)
14 minutes de danse
Mercredi 8 décembre, 19h
La Comédie, petite salle
texte et mise en scène : Sonia Ristic
avec : Vincent Capello, Salomé Richez
assistante à la mise en scène et
chorégraphie : Tamara Saphir
vidéo : Carine Chichkowski
musique et son : Stéphane Monteiro
lumières : Leslie Sozanski
coproduction : Compagnie Seulement
pour les fous / Le TARMAC de la Villette
aide à la création du CNT
avec le soutien du
Centre national de la danse et
de la Maison d’Europe et d’Orient
durée : 1h
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 3€
tarif hors abonnement :
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 4€
THÉÂTRE
à partir de
14 ans
Elle, Lui. Deux ados dans la trentaine, deux adolescents éperdus dans l’âge adulte,
égarés dans la vie. Deux ados à la mémoire brûlée par un secret et par de lourdes
années durant lesquelles leur pays s’en est allé, emporté dans la folie des hommes.
Dix ans plus tard, Elle et Lui vont, peu à peu, déchirer le silence, murmurer les
blessures, vaincre les interdits où les terreurs avaient trouvé refuge. Ils vont
restituer le chemin chaotique des culpabilités, des trahisons et des lâchetés. Ils
vont fracasser l’horreur en la passant au tamis de la revanche. Ils vont se retrouver
dans la complicité du souvenir. Ils vont oser.
Tendres, malhabiles, parmi le flou et l’incertain des instants suggérés, dans
l’esquive d’un aveu, dans l’esquive d’une danse, ils vont retrouver les gestes et
partager les mots anciens des années d’insouciance. Ils vont retrouver la trace et
les images tenaces venues d’un effroyable temps d’avant. Ils vont se dire,
s’entendre, s’aimer, apercevoir l’instant fragile du désir et de la connivence.
Sorti de l’ombre béante de Yougoslavie meurtrie, le texte de Sonia Ristic trouve
dans d’autres grondements du monde l’universalité de la douleur et des
déchirures, la détresse de l’homme face à ses ignominies, et, dans un sursaut, la
rédemption et l’espoir entraperçus dans les élans de l’amour.
Bernard Magnier (Actes Sud)
Née en ex-Yougoslavie de père Serbe et de mère Croate, après une dizaine d’années passées
en Afrique (Congo-Kinshasa, Guinée, Gabon), Sonia Ristic vit à Paris depuis 1991. Après des
études de Lettres et Théâtre à la Sorbonne nouvelle à Paris, elle devient comédienne et
assistante de Z Khan pendant deux ans, notamment durant la tournée du Dictionnaire de la
vie créé en 1993 durant le siège de Sarajevo. Parallèlement, elle travaille avec des
organisations non gouvernementales (France Libertés, Fédération internationale des droits
de l’Homme, Comité catholique contre la faim et pour le développement) sur les actions
autour des guerres en ex-Yougoslavie et des questions de Droits de l’Homme. Au sein du
collectif du Théâtre de Verre, elle met en scène plusieurs de ses textes ainsi que des
créations collectives. Elle encadre également des ateliers d’écriture et de jeu en France et à
l’étranger. Elle a bénéficié des bourses du Centre national du livre (2005 et 2008), de la
DMTDTS (2006), du Centre national du théâtre (2007) et de Beaumarchais/SACD (2008) et a
reçu plusieurs prix pour ses textes.
Elle a notamment écrit : Sniper Avenue, Quatorze minutes de danse, Le temps qu’il fera
demain (Espace d’un instant 2007), Le Phare (Lansman/collection TARMAC 2009) et Orages
(Actes Sud Junior, 2008).
également au programme :
Rencontre d’auteurs :
Sonia Ristic, Marica Bodrozic, Mercedes Deambrosis
Samedi 5 décembre, 10h - Médiathèque Jean Falala
Avec des lectures des textes des 3 auteurs, et un débat qui les réunira autour de l’exil,
l’enfance, la guerre…
Doron Rabinovici
Vendredi 11 décembre, 14h30 - Lycée Chagall
Vendredi 11 décembre, 18h - Médiathèque Jean Falala
Doron Rabinovici est né à Tel-Aviv en 1961, est venu s’installer à Vienne avec ses proches à
l’âge de 3 ans. Historien indépendant, auteur-littéraire et militant, il est hautement acclamé
pour ses nombreux écrits. Auteur de Ceux d’après, collection Denoël & d’ailleurs, Paris.
Roman traduit par Colette Strauss-Hiva.
29
Teatrodistinto (Italie)
Sono Andati Tutti Via
THÉÂTRE
à partir de
5 ans
Mercredi 9 décembre, 18h
Le Ludoval
de Daniel Gol
mise en scène Daniel Gol
C’est un voyage dédié aux enfants, une métaphore qui parle de la peur de perdre
ceux qu’on aime, un rêve-voyage dans les différents âges de la vie.
avec : Alessandra Nosotti,
Laura Marchegiani
durée : 50 min
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 3€
tarif hors abonnement :
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 4€
pour plus d’informations :
www.teatrodistinto.it
Theater Couturier & Ikkola (Allemagne)
Ente, Tod und Tulpe
THÉÂTRE
à partir de
5 ans
Samedi 12 décembre, 15h et 18h
Le Ludoval
d’après le livre de Wolf Erlbruch
mise en scène : Jörg Lehmann
avec : Martina Couturier, Heiki Ikkola
marionnettes : Sabine Köhler
costumes : Gaby Keuneke
musique : Marie Elsa Drelon
Le canard, la mort et la tulipe est un doux cheminement en compagnie de deux
personnages irrémédiablement liés, un canard donc, et cette compagne qu’il se
découvre un beau jour, la mort. La première frayeur surmontée, le duo va passer
du temps ensemble, et parler ensemble…
production :
Theater Couturier & Ikkola, Berlin
en lien avec le Goethe Institut de Nancy
durée : 60 min
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 3€
tarif hors abonnement :
tarif adulte : 6€ / tarif enfant : 4€
EXPOSITION
Melitta Csorján (Hongrie)
Jeudi 3 au samedi 19 décembre, 14h-18h
Ancien Collège des Jésuites
conception Melitta Csorján
entrée libre
Melitta Csorján est née à Székelyhíd, en Roumanie. Elle vit et habite à Debrecen en
Hongrie. Diplômée de l’Académie des Beaux-Arts à Cluj-Napoca (Roumanie) en
2002. Elle fait partie, depuis 2008, de l’Association Nationale des Artistes-Créateurs
Hongrois. « Le fabuleux domine mes couleurs et aussi l’ambiance de mes tableaux,
même si les thèmes eux-mêmes sont vraiment sévères. »
30
Frac Champagne-Ardenne (France)
Collection
EXPOSITION
Mercredi 2 au samedi 19 décembre
La Cartonnerie, Césaré, La Comédie, Grand Théâtre et Le Manège
conception Florence Derieux
entrée libre
Dans le cadre de Reims Scènes d’Europe, le Frac Champagne-Ardenne présente une
partie de sa collection dans les différentes structures participant au festival. La
collection du Frac est composée de près de 600 œuvres qui reflètent la grande
diversité des pratiques artistiques et témoignent de leurs développements les plus
novateurs, des années 1960 à nos jours.
pour plus d’informations :
www.frac-champagneardenne.org
Anniversaire
PERFORMANCE
Vendredi 18 décembre, midi à minuit
La Comédie et Atelier
conception Nicolas Boulard,
Florence Derieux, Jean-Charles Massera
avec (en cours) : Yves Pagès, Lili ReynaudDewar, Ursula Nistrup, Elsa Maillot,
Tobias Bernstrup, Loreto Martinez
Troncoso, Eric Duyckaerts…
L’artiste Nicolas Boulard, la commissaire d’exposition Florence Derieux et l’écrivain
Jean-Charles Massera ont choisi d’inviter des artistes venant de différents pays
d’Europe et d’horizons très variés pour imaginer ensemble une journée
entièrement consacrée à la performance.
entrée libre
dans la limite des places disponibles
pour plus d’informations :
www.frac-champagneardenne.org
Marine Hugonnier
Jeudi 17 décembre
Frac Champagne-Ardenne
27 novembre 2009 au 3 janvier 2010
entrée libre
pour plus d’informations :
www.marinehugonnier.com
EXPOSITION
Partant du constat que tout ce que nous appréhendons visuellement dépend du
point de vue que nous adoptons, Marine Hugonnier développe un travail qu’elle
décrit elle-même comme une politique de la vision. L’artiste explore, à la frontière
du documentaire et de la fiction, les différentes modalités du cinéma et traite de
questions éthiques en lien avec celle de la production des images, et plus
précisément des images en mouvement. Les films qu’elle réalise sont le plus
souvent présentés comme des installations qui évoluent en fonction du lieu
d'exposition. Largement diffusés dans les festivals de cinéma, ils dépassent
aujourd'hui le cadre strict de l’art contemporain pour toucher le champ de
l’anthropologie visuelle.
Marine Hugonnier est née en 1969 à Paris ; elle vit et travaille à Londres. Ces deux dernières
années, elle a réalisé des expositions personnelles à la Villa Romana de Florence, la
Kunstverein de Brauschweig, la Konsthall de Malmö, au MAMCO de Genève, le Philadelphia
Museum of Art, la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo de Turin et la Kunsthalle de Berne
et elle a participé à des expositions de groupe au MACBA de Barcelone et au Kunsthaus de
ème
Biennale de Venise. La
Graz. En 2007, son travail a été présenté dans le cadre de la 52
même année, elle a reçu le prestigieux London Film Award.
31
Messer Chups (Russie) + Monotonix (Israël)
Soirée garage
MUSIQUE
Mercredi 9 décembre, 20h
La Cartonnerie
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles, 7€ la place
tarif hors abonnement : 12€
jeunes et chômeurs : 10€ / seniors : 12€
pour plus d’informations :
www.myspace.com/messerchups
www.monotonix.com
www.myspace.com/monotonix
tournée :
10 décembre 2009 : Sonic, Lyon
11 décembre 2009 : Azimut, Nancy
puis en Europe et aux Etats-Unis
Fans des Cramps, amoureux transis de Betty Page, amateurs de SF low-fi, de séries
Z déjantées et d’épouvante bon marché, voilà les Messer Chups. Non, leur nom ne
fait pas référence à une marque d’avions de chasse germaniques mais évoque
plutôt le goût des sucettes à la vodka.
Originaires de Saint-Pétersbourg et signés sur Ipecac (le label de Mike Patton), Oleg
Guitarkin et Zombie Girl cultivent le goût de l’esthétique sixties avec élégance, tout
en lui injectant une dose d’electro kitsch du meilleur effet.
Sur scène, ils n’oublient pas de convoquer Russ Meyer, Ed Wood et Bela Lugosi qui
défilent derrière eux sur un écran comme autant de bons vieux amis. Savant
mélange de Surf Music et de Psychobilly, décalée et vraiment originale, leur
musique cinématographique n'a rien à envier à une BO de Tarentino.
Gitarkin fonde Messer Chups en 1998. Le groupe évolue depuis en permanence avec comme
principaux contributeurs : Annette Schneider, Igor Vdovin, Lydia Kavina... Seule Zombie Girl,
qui rejoint le groupe en 2004, réussit à rester membre honoraire du groupe. Oleg Gitarkin
est également connu en Russie et à l’étranger par son autre groupe MESSER FUR FRAU
MULLER (1991), qui existe à présent à travers ses albums. Gitarkin est également
compositeur de musique de film, dramaturge et concepteur de publicité (General Motors).
Discographie :
Chudovishe & Chudovishe (1999) MC, CD Solnze Records
Miss Libido (2000) MC,CD Solnze Records, Russie
Bride Of The Atom (2000) MC, CD Solnze Records, Russie
Vamp Babes (2000) MC, CD Solnze Records, Russie
Black Black Magic (2002) CD Solnze Records, Russie
The Best Of Messer Chups : Cocktail Draculina (2002) CD Solnze Records, Russie
Crazy Price (2003) CD Solnze Records, Russie
Vamp Babes Upgrade Version 2004 (2004) CD Solnze Records, Russie
Crazy Price (new version)(2005) CD Ipecac Recodrings, Etats-Unis
Hyena Safari (2005) CD Solnze Records, Russie
Hyena Safari (2nd version)(2006) CD Solnze Records, Russie
Zombie Shopping (2007) CD Solnze Records, Russie
Best of the Best (2008) CD Solnze Records, Russie
Best of the Best (2008) LP, Copasetic Allemagne
Heretic Channel (2009) CD Solnze Records, Russie
Les membres du trio Monotonix de Tel Aviv se sont forgé une solide réputation de
performers de l’extrême : refusant de jouer sur scène, ils ont pris l’habitude de
s’installer au milieu du public. En plus des instruments traditionnels, guitare, basse
et batterie, tout élément à portée de main devient instrument. Il en résulte des
shows spectaculairement chaotiques qui tiennent autant du cirque — avec un
chanteur acrobate — que du théâtre de rue foutraque.
Discographie :
Body language (2008)
32
Arnaud Petit (Allemagne / France)
XIII ORGANA - création
MUSIQUE
contemporaine
Dimanche 6 décembre, 11h
Auditorium, Césaré
musique et direction musicale
Arnaud Petit
textes de Valère Novarina extraits de Lumières
du corps, édition P.O.L.
livret Arnaud Petit et Christine Dormoy
direction artistique et mise en espace Christine
Dormoy
traduction Leopold von Verschuer
avec
Géraldine Keller (voix)
Guillermo Anzorena (baryton, Neue
Vocalsolisten), Martin Nagy (ténor, Neue
Vocalsolisten)
et la présence vocale de
Daniel Gloger (contre-ténor), Andreas Fischer
(basse, Neue Vocalsolisten)
assistante à la mise en scène
Elodie Brémaud
collaborations artistiques scénographie
Philippe Marioge
costumes Cidalia Da Costa
réalisation sonore et informatique musicale
2009 Nicolas Déflache, Benjamin Maumus
(GMEA - CNCM d’Albi) 2007 Laurent Sellier (La
Muse en Circuit)
régie générale Emmanuel Bassibé
coproduction Le Grain Théâtre de la Voix,
Opéra National de Bordeaux, Grand Théâtre de
Reims, Centres nationaux de création musicale :
Cesaré et GMEA 2009 – La Muse en Circuit 2007
en partenariat avec Musik der Jahrhundert
Stuttgart, Institut Français de Berlin, Festival
Reims Scènes d’Europe
avec le soutien de Stiftung Genshagen, Conseil
Régional d’Aquitaine
la compagnie Le Grain est subventionnée par le
Ministère de la Culture et de la Communication
/ DRAC Aquitaine, le Conseil Régional
d'Aquitaine, le Conseil Général de Gironde, la
Ville de Bordeaux
XIII ORGANA est une commande musicale de la
compagnie le Grain avec le soutien de la SACEM
dans le cadre de la résidence triennale
d’Arnaud Petit à la Compagnie le Grain
durée : 1h environ
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 2€ / tarif réduit : gratuit
tarif hors abonnement : 5€
jeunes : gratuit / seniors : 5€ / chômeurs : 2€50
pour plus d’informations :
www.compagnielegrain.com
5 décembre à 18h : rencontre à Césaré
tournée : 13 janvier 2010,
Institut français, Berlin (Allemagne)
L'observation profonde que vous faites, de certains mécanismes de la langue et de
la pensée, semble lier ceux-ci à des notions où la force brute de leurs éléments
premiers et constitutifs se confrontent sans cesse à ce qui forme une part si grande
de notre manière d'être au monde. Certains processus de création musicale parfois très sophistiqués - sont aussi liés à la fois à la langue qui est la nôtre, et à ce
qu'elle porte en elle depuis bien avant que nous ayons eu à la connaître. Ces
processus de composition se trouvent aussi comme des concrétions à l'intérieur de
nous-même, évoquent à mes yeux une matière au sens où vous l’entendez (.../...).
Extraits de correspondance d’Arnaud Petit avec Valère Novarina, juin 2009
Qu’est ce qui m’intéresse dans ce projet ? A partir d’un texte « lumineusement
incompréhensible » toucher les publics de chaque côté des frontières. Ouvrir un
champ d’expérience des écritures du livret, aux côtés d’un compositeur, d’un
traducteur-poète, de chanteurs complices, d’ingénieurs du son, de techniciens de
l’image. Poursuivre un compagnonnage au long cours, avec Arnaud Petit. Voir
naître un oratorio.
Christine Dormoy
Né en 1959, Arnaud Petit a étudié aux conservatoires de Reims puis de Paris. Ancien
pensionnaire de la Villa Médicis, il a collaboré et enseigné à l'Ircam, à l'Université de
Stanford en Californie ou encore au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
où il fut coresponsable du cours de composition et informatique musicale. Il fut directeur
artistique de la saison de concerts de la Villa Médicis. Il est notamment l'auteur de La
Passion de Jeanne d'Arc, pour le film de K. Dreyer, créé en 1988 (IC/Ircam/Nanterre) et
régulièrement repris depuis dans divers festivals d'Europe ou encore d'un opéra-film La
Place de la République en 1991 au Centre Georges Pompidou avec l'Ensemble
intercontemporain, l’Itinéraire, Divertimento Ensemble, Quatuor Manfred, Quatuor SineNomine, Quatuor Ysaïe, 2e2m, Aurea ensemble... et de nombreux solistes. Il est responsable
artistique de Arcus Ensemble et a dirigé plusieurs formations en Europe. Ont été plus
récemment créées les œuvres suivantes : Ictus pour violon et orchestre par Laurent Korcia et
l'orchestre de l'Ile de France ; Passages, oratorio pour solistes, 4 ensembles et dispositif
électronique, dans la Cathédrale de Reims ; Les déchaînés, mini-opéra pour enfants en
collaboration avec Eugène Durif, Tenebrae, opéra d'après Au cœur des ténèbres de J.
Conrad ; Providence quartett, son troisième quatuor à cordes. Directeur du Conservatoire de
Blanc-Mesnil et attaché à la programmation musicale de la scène conventionnée Le Forum,
directeur de la classe de composition du conservatoire de Grenoble, Arnaud Petit est lauréat
de l’Institut international du Théâtre à Berlin sous l’égide de l’Unesco en 2008 pour l’opéra
Cantatrix Sopranica L. sur un texte de Georges Perec, mis en scène par Christine Dormoy
avec l'ensemble 2e2m.
Formée à l'école d'un théâtre « populaire décentralisé », enrichie par une formation
musicale et une longue expérience des écritures musicales nouvelles, Christine Dormoy a
réuni autour d'elle une équipe de création au service de la recherche, de la mise en scène et
de la transmission des œuvres récentes. Elle fonde en 1986 la compagnie Le Grain et
ème
constitue patiemment un répertoire scénique d'œuvres clefs du XX siècle, avec reprises et
diffusion sur la durée : compositeurs et auteurs, théâtre contemporain, adaptation de textes
littéraires ou philosophiques, commandes musicales, son « théâtre pour les oreilles » est un
laboratoire de la langue et de l’image, dans une approche sensible de la voix. Travailler
Aperghis, Scelsi, Stockhausen, Berio, Jankélévitch, Deleuze, Beckett, Novarina, ou Sciarrino
s’avère dans son parcours comme des expériences incontournables pour aborder les arts et
les écritures à venir. Quelques-unes de ses réalisations les plus remarquées sont : Les Ailes
du vent, Indianer Lieder de Stockhausen avec les Neue Vocalsolisten, Khoom de Scelsi, Ajour
ème
de Valère Novarina 2007 pour le 61
festival d'Avignon au CNES / la Chartreuse de
Villeneuve lez Avignon, Génitrix de Laszlo Tihanyi pour l'Opéra national de Bordeaux et le
Printemps de Budapest 2008. Lauréate de la Bourse Beaumarchais pour l’écriture d’un livret
d’après les conférences de Deleuze, et lauréate 2008 de l’Institut International du Théâtre à
Berlin pour la mise en scène de Cantatrix Sopranica L. opéra d’Arnaud Petit sur un texte de
Perec, Christine Dormoy partage son travail entre Paris, Berlin et Bordeaux où sa compagnie
est basée.
33
Jacques Higelin (France)
MUSIQUE
Mardi 8 décembre, 20h30
La Comédie
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles, 12€ la place
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
pour plus d’informations :
www.jacqueshigelin.fr
En amont de la sortie de son nouvel album Coup de foudre, à paraître en février
2010, Jacques Higelin se produit sur scène en compagnie de ses deux complices
Rodolphe Burger et Dominique Mahut, déjà responsables de la réalisation du
magnifique Amor Doloroso. Une rencontre rare entre musiciens aux affinités
électives.
Quand le grand public découvre Jacques Higelin en 1979 (à 38 ans révolus) avec Champagne,
celui-ci chante déjà en solo depuis huit ans, a enregistré un premier disque en 1965 avec
Brigitte Fontaine (12 chansons d'avant le déluge, sous la houlette du fameux "découvreur"
Jacques Canetti) et a en fait débuté par le théâtre et le cinéma depuis 5-6 ans, Bébert et
l'omnibus d'Yves Robert datant de 1963. Il a aussi rencontré Areski Belkacem, musicien (et
futur compagnon de Brigitte Fontaine) avec lequel il travaille encore aujourd'hui.
Accompagnant Georges Moustaki, chantant Boris Vian, il va d'abord faire du café-théâtre
délirant à La Vieille Grille et intégrer le label Saravah de Pierre Barouh (l'album perso Jacques
Crabouif Higelin sort en 1971), avant de prendre un virage plus rock avec BBH 75 puis Irradié
(1975). Saltimbanque total, improvisateur né, farouchement épris de liberté, il construira sa
carrière essentiellement par la scène et privilégiera les rencontres et les expériences
artistiques, de Catherine Ribeiro, François Béranger et The Art Ensemble of Chicago aux
Africains Youssou N'dour, Mory Kanté ou Sally Nyolo, en passant par les musiciens Louis
Bertignac (l'ex guitariste de Téléphone), Paul Personne, Didier Lockwood, Eric Serra, Mahut...
Généreux autant que cabot, socialement impliqué (notamment auprès de l'association Droit
ème
au Logement), il a signé un remarquable Paradis païen (son 17 album studio) en 1998, le
suivant Amor Doloroso est sorti en novembre 2006.
34
Hugh Coltman (Royaume-Uni) + 1
ère
partie
MUSIQUE
Jeudi 10 décembre, 20h
La Cartonnerie
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles, 10€ la place
tarif hors abonnement : 15€
jeunes et chômeurs : 13€ / seniors : 15€
pour plus d’informations :
www.hugh-coltman.com
www.myspace.com/hughcoltman
tournée :
12 décembre, 2009 :
Maison de la culture, Nevers
13 février 2010 : Théâtre, Laval
5 mars 2010 : Théâtre, Denain
Flirtant entre la soul, la folk et le blues, le poète déclame sa prose à la force de sa
guitare et d’une voix unique qui nous fait vivre, par procuration, son amour du jazz,
du groove et du blues. En live, ce disciple de la soul allie puissance vocale et
simplicité…
Son écriture est « libre » et débridée, sa voix flirte avec le mystère et la subtilité sur
des ballades pleines de fraîcheur et de simplicité. Une belle couleur artistique qui
propulse et invite à la rêverie...
En matière de biographie, deux grandes catégories s'opposent : les officielles ou non. La
nôtre n'est que « tolérée » avec l'œil bienveillant de celui qui sait qu'il se doit de se prêter au
jeu. Hugh Coltman ne cherche pas à faire de sa vie un grand mystère, il doute juste du fait
qu'elle puisse vous intéresser... Il ne serait pas par principe opposé à l'idée qu'on lui prête
une relation avec Audrey Hepburn si cela pouvait servir la cause, mais il a plutôt tendance à
penser que c'est de sa musique que viendra le salut et de ses textes que certaines réponses
pourraient être apportées.
On commence alors à lui parler de ses origines. Devizes, petit bled de la campagne de Bristol
au Royaume-Uni. On est alors au début des années 90, Hugh a fini de digérer l'écoute de la
collection fournie des disques de jazz de sa mère, il est temps de passer aux choses
sérieuses, même si à ce moment-là rien ne l'était vraiment.
Pas de couplet cliché pop à vous raconter, les quatre garçons qui forment The Hoax optent
pour une musique qui peut être considérée, à l'instar du jazz, comme n'étant réservée qu'à
certains : le Blues. Et contrairement à ce qu'ils avaient prévu, le projet dépasse la région de
Bristol et sort de l'ombre en étant alors le seul projet Blues britannique signé en major
depuis 20 ans. On peut alors enfin sortir un cliché, celui des quatre mecs, venus d'on ne sait
où, qui se retrouvent à faire le tour de monde en ayant l'immense chance de pouvoir ouvrir
pour des légendes telles que BB King ou Buddy Guy.
Une aventure de sept ans et trois albums qui marquent le passage à l'âge de raison.
Lorsqu'il faut se tourner vers l'avenir, Hugh Coltman ne se voit pas retourner dans son village
natal, peur de revenir en arrière ; il n'envisage pas non plus partir pour Londres, solution de
facilité ; il opte alors pour une option plus radicale : partir dans une ville où il ne connait rien
ni personne, Paris.
Retour à une certaine virginité, la barrière de la langue le protège d'on ne sait trop quoi. Il se
sent libre comme celui qui repart de zéro, dépourvu de ses repères sociaux-culturels.
Il trouve alors son bonheur et une évolution à travers les rencontres qu'il fait sur les scènes
ouvertes de la capitale, que ce soit celle de la Flèche d'Or ou celles des quais de métro. Il en
procure alors beaucoup aux autres.
C'est sur l'une de ces scènes qu'il rencontre deux jeunes parisiens également bourrés de
talents et qui, à leur première rencontre, lui proposent un projet tant ils ont la sensation
d'avoir déniché la perle rare, la voix qui leur manquait.
Ben Molinaro, Spleen et Hugh Coltman formeront HeezBus, et feront leur petit buzz en un
minimum de temps. Mais rapidement ils se rendront à l'évidence, avant de pouvoir se lancer
dans une grande aventure collective il va falloir qu'ils s'occupent de projets très personnels.
Fin de l'aventure HeezBus, qui se mute en un collectif d’artistes qui sévit toujours : Le Black
& White Skins. On entre dans le présent.
Un présent qui commence en 2004 pour Hugh, année où il écrit les premières chansons de
son premier album, année où il assume enfin l'idée d'avancer en solo.
Il se rend alors compte de la difficulté de créer seul dans sa chambre, sans pouvoir
confronter immédiatement ses idées à l'avis d'autrui.
Quatre ans, c'est le temps qui lui a fallu pour écrire des chansons, beaucoup de chansons, et
n'en garder que quelques-unes. Il a même eu le temps d'enregistrer une première version
qui s'évapore, heureuse victime des caprices des nouvelles technologies. Il reprend alors
l'écriture.
Ces années lui ont aussi permis de rencontrer ceux qui le soutiendront dans son aventure
pas si solitaire. Avant tout deux jeunes musiciens au talent certain : Thomas Naim et
Aurélien Calvel. Plus tard un coréalisateur de renom : Marlon B.
Et c'est ainsi que sont nées les Stories from the Safe House, douze histoires que Hugh
accepte de sortir de sa planque. À moins que ce ne soit vous qui soyez invités à y rentrer.
La sortie remarquée de Stories From the safe house enregistré en France et sorti en 2008
chez ULM, lui a permis de se voir confier la musique du film Je vais te manquer en 2009.
35
Daniel Erdmann, Alain Julien (Allemagne, France)
Patchwork Dreamer - création
MUSIQUE
Vendredi 11 décembre, 20h30
La Cartonnerie
avec
Daniel Erdmann (saxophone ténor)
Alain Julien (vidéo)
Francis Le Bras (piano)
Johannes Fink (contrebasse)
John Betsch (batterie)
invité Papa Diabaté (kora & chant)
51
production [djaz]
coproduction
Flâneries Musicales de Reims
avec le soutien de la SPEDIDAM
Patchwork Dreamer : un saxophoniste et un contrebassiste allemand, un
photographe et un pianiste français, un batteur américain et un joueur de kora
guinéen, unis par un seul langage, la musique.
Une création est par principe un espace où les musiciens laissent libre cours à leur
imagination, avec pour seul mot d’ordre l’improvisation. Patchwork Dreamer a
pour point d’ancrage un voyage en Guinée, entre Conakry et Labé, effectué par le
photographe vidéaste Alain Julien et le pianiste Francis Le Bras en février 2009.
Routes perdues dans une poussière ocre, ballet des barques de pêcheurs sur
l’océan, visages d’enfants ou de femmes surpris dans le décor d’un jour de marché
ou d’une partie de foot en pleine rue… autant d’images d’un simple quotidien qui
sont la matière première des compositions de Daniel Erdmann. Le saxophoniste
insuffle une véritable synesthésie entre sons et images, bien au-delà d’une seule
rencontre entre musiques improvisées européennes et rythmes africains.
durée : 1h environ
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 5€ / tarif réduit : 2€50
tarif hors abonnement : 5€
jeunes et chômeurs : 2€50 / seniors : 5€
51
adhérents [djaz] : gratuit
pour plus d’informations :
www.daniel-erdmann.com
D’origine allemande, Daniel Erdmann débute le saxophone à l’âge de dix ans avant de
poursuivre de 1994 à 1999 des études musicales à Berlin. En 2001, il obtient une bourse du
Haut Conseil Culturel franco-allemand pour s’installer à Paris. Dès lors, il se partage entre la
France et l’Allemagne. Depuis 1999, Daniel Erdmann a donné des concerts dans toute
l’Europe, en Asie, aux États-Unis et au Canada.
Alain Julien est photojournaliste et photographe du spectacle vivant. Correspondant de
l’AFP en Région, il suit aussi le parcours de plusieurs compagnies de danse et de théâtre ainsi
51
que le Reims Jazz Festival et les concerts de [djaz] .
Francis Le Bras, qui commence son parcours de musicien par des études de piano classique,
est initié au jazz par le pianiste Michel Graillier, puis rencontre Bernard Maury qui lui fait
partager sa passion de l’harmonie. Jusqu’en 1995, il anime le Jazz Club Le Croque-Notes à
Reims. Depuis, son temps est consacré autant à la composition qu’à la direction artistique de
festivals, tels que le Jazz autour des Flâneries Musicales d’été ou le Reims Jazz Festival.
Johannes Fink est né en 1964 à Erlangen. Après avoir étudié le piano, la guitare et la batterie
dès l’âge de dix ans, il apprend la contrebasse et le violoncelle en autodidacte. Il vit depuis
1995 à Berlin et travaille comme musicien et compositeur.
Né à Jacksonville (Floride), John Betsch étudie à la Fisk University (Nashville, Tennessee) puis
à la Berklee School of Music et la University of Massachusetts auprès de Max Roach et
Archie Shepp. Musicien et enseignant, il s’installe à New York en 1975 et joue alors avec
Jeanne Lee, Abbey Lincoln, Dewey Redman ou Roland Alexander. Il vit à Paris depuis 1985 et
n’a pas manqué d’accompagner de nombreux musiciens dans tous les clubs de la capitale.
Né à Djalakoro, Papa Diabaté est initié très jeune au balafon par son père puis à la guitare
par son oncle. En Côte d’Ivoire, il rejoint le groupe Les ambassadeurs, dans lequel il fait ses
premières armes de chanteur et joueur de kora. Il se produit dans plusieurs festivals en
France : Pontrieux, le Printemps des comédiens de Montpellier, les Flâneries Musicales de
Reims…
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Pere Ubu, The Brothers Quay (Etats-Unis, Royaume-Uni)
Bring me the Head of Ubu Roi
Mercredi 16 décembre, 19h
La Comédie
avec
Père Ubu (David Thomas,
Sarah-Jane Morris…)
The Brothers Quay
durée : 1h40
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 12€
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 10€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€
pour plus d’informations :
www.zeitgeistfilms.com/current/quays/
quays.html
www.ubuprojex.net
THÉÂTRE
MUSIQUE
Pere Ubu présente son adaptation de la pièce Ubu Roi (1896) d’Alfred Jarry,
précurseur des mouvements de l’Absurde, Dadaiste et surréaliste. Adaptée par
David Thomas, ce sont 10 nouvelles chansons et interludes musicaux qui sont joués
en live sur les projections de vidéo animées conçues par les Brother Quay. SarahJane Morris (ex-membre des Communards, Happy End, etc.) interprète Mere Ubu
avec David Thomas pour partenaire (Pere Ubu). Gagarin y ajoute univers sonore
électronique et les membres du groupe interprètent les autres rôles.
Pere Ubu est un groupe de rock expérimental créé à Cleveland (Etats-Unis) en 1975. Malgré
la participation récurrente de certains artistes David Thomas est le seul membre permanent
du groupe. Pere Ubu n’a jamais été particulièrement populaire — étant plutôt considéré
comme un groupe de rock underground — mais il a beaucoup influencé plusieurs
générations de musiciens d’avant-garde et est acclamé par la critique comme l’un des
groupes les plus importants depuis ces 25 dernières années. Pere Ubu a compilé une liste
des orientations artistiques à prendre sur scène : « la lumière doit être plus théâtrale de
rack. Nous souhaitons créer une atmosphère pleine de drame, d’énergie et d’imagination –
au plus loin possible du cliché rock. ». Pour définir sa musique, Pere Ubu invente le terme
Avant Garage pour évoquer son intérêt pour la musique expérimentale d’avant-garde
(particulièrement la musique concrète) et pour le genre cru et direct du rock de garage.
Les frères Quay sont nés près de Philadelphie (Etats-Unis) et étudient la musique au
Philiadelphia College of Art puis à Londres au Royal College of Art. Depuis 1980, ils créent
une variété hybride du film d’animation : documentaires sur Igor Stravinsky, Léos Janáček,
interludes pour MTV, des publicités et des films inspirés d’œuvres de Franck Kafka, Bruno
Schulz (La Rue des crocodiles) et Robert Walser (L’Institut Benjamenta). Ils créent également
des décors et scénographies pour l’Opéra national anglais.
37
Paolo Pachini, Raphaël Cendo, Michael Jarrell & Martin Matalon
Ensemble musikFabrik (Allemagne, Argentine, France, Italie, Suisse)
MUSIQUE
Chute(s) – création
multimédia
Mercredi 16 décembre, 21h00
Le Manège
conception et vidéo Paolo Pachini
musiques Michaël Jarrel,
Martin Matalon, Raphaël Cendo
interprétation
Ensemble musikFabrik (Cologne)
responsable conception
Christophe Lebreton (Grame)
ingénieurs du son Max Bruckert (Grame),
Julien Aléonard (Cirm), Nicolas Deflache
(La Muse en circuit)
réalisation informatique musicale (Grame)
Christophe Lebreto
réalisation musicale à Grame/Lyon
avec le compositeur de la Muse en Circuit
(Alforville), et du Cirm (Nice)
production Grame, centre national de
création musicale à Lyon et Fondation
Royaumont
coproduction les Centres nationaux de
création musicale : le Cirm à Nice, la Muse
en Circuit à Alfortville, Césaré à Reims, le
Gmea à Albi ; Why Note à Dijon, L’Arsenal
- Metz en scènes, l’ensemble musikFabrik
à Cologne, le Manège/CECN et Musiques
Nouvelles à Mons en Belgique
avec le soutien de la Fondation Pro
Helvetia et de l’Institut culturel italien
durée 1h environ
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif plein : 12€ la place
tarif réduit : 6€ la place
tarif hors abonnement : 20€
jeunes : 6€ / seniors : 14€ / chômeurs : 5€50
pour plus d’informations :
www.musikfabrik.eu
L’idée de chute est depuis toujours un archétype important qui a inspiré la
créativité, aussi bien en relation avec les manifestations du phénomène physique,
qu’à son utilisation comme une métaphore des parcours liés à la religion, à la
sociologie et à la psychologie. Le désir d’explorer encore une fois cette thématique
universelle réunit le vidéaste Paolo Pachini et les compositeurs Michaël Jarrell,
Martin Matalon et Raphaël Cendo autour de l’invention d’un espace critique
contredisant les exigences rassurantes des topologies visuelles et acoustiques
habituelles : deux grands écrans au développement vertical, ayant une hauteur
d’environ 7 mètres et une largeur de 3 mètres, seront placés l’un à côté de l’autre
directement devant le public et desservis par deux projecteurs à haute définition
indépendants et synchronisés. Similairement sera mis en place un système de
diffusion basé sur 16 haut-parleurs à leur tour divisés en deux groupes de
« surround » et disposés autour du périmètre de la salle selon les diagonales
opposées. L’extension verticale du champ visuel et acoustique amplifiera les effets
de déstabilisation et de plongement de la perception des mouvements
longitudinaux, tout en allongeant les délais d’exposition. Nous offrirons, pour ainsi
dire, la possibilité d’« explorer » l’abîme, de poursuivre ce qu’y échappe, soit-il un
évent catastrophique ou plutôt une nuance perverse d’un comportement humain
ou encore un processus de dégénération d’un tissu organique.
Pendant son adolescence, Paolo Pachini étudie le piano avec Francesco Martucci et obtient
les diplômes de composition et de musique électronique au Conservatoire Santa Cecilia de
Rome. Il étudie également la composition avec Salvatore Sciarrino et obtient un mastère en
musique électronique au Centro Tempo Reale de Florence. Par la suite, il complète sa
formation dans le domaine des arts numériques en suivant un cours de spécialisation en
imagerie numérique à l’Istituto Quasar – Design University de Rome. Son activité artistique
en tant que compositeur commence en 1991. Son catalogue inclut des œuvres de types
différents allant de la musique purement instrumentale à la musique instrumentale avec
électronique en temps réel, en passant par la musique de synthèse pure et par les
compositions vidéo musicales. Son intérêt pour l’hybridation des différents langages
artistiques se développe assez tôt au cours des années 90, ce qui l’amène à la conception et
à la réalisation d’une série de projets audiovisuels collectifs tels que Symphonie Diagonale
(nouvelles sonorisations pour de courts-métrages de l’Avant-garde abstraite allemande des
années 20), Paesaggi, Visioni, Per Voce Preparata. En 2000, il commence à réaliser
directement ses vidéos. En 2003, il crée l’opéra vidéo An Index of Metals avec le compositeur
italien Fausto Romitelli.
Basé à Cologne, l’ensemble musikFabrik consacre exclusivement ses activités à
l’interprétation des musiques contemporaines en réunissant des solistes de niveau
international. Son répertoire s’étend de la musique de chambre aux compositions
contemporaines, et intègre également des projets inter-disciplinaires associant la danse, le
vidéo, l’électronique live. Fondé en 1990, l’ensemble musikFabrik fait aujourd’hui partie des
meilleurs ensembles de musique contemporaine et travaille aux côtés de compositeurs et de
chefs reconnus comme Mauricio Kagel, Peter Eötvös, Wolfgang Rihm, Nicolaus A. Huber,
Helmut Lachenmann, Rebecca Saunders, Sasha Waltz, Louis Andriessen, Emmanuel Nunes,
Richard Ayres, Brian Ferneyhough, Christoph Staude, Enno Poppe, Beat Furrer, Stefan
Asbury, Franck Ollu, James Wood, Peter Rundel, Zsolt Nagy ou Diego Masson. L’ensemble
musikFabrik est également invité par la Philharmonie et le WDR Funkaus de Cologne, la
Philharmonie de Berlin, la Schaubühne, le Festival de Berlin, le Ultraschallfestival, le stage de
musique contemporaine de Darmstadt, le NDR, le SWR, les DeutschlandRadio et
Deutschlandfunk, Ars Musica à Bruxelles, le Huddersfield Contemporary Music Festival, le
Holland Festival, le Steirischen Herbst et le Festival de Salzbourg. Régulièrement, l’ensemble
musikFabrik part en tournée en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.
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Peaches (SOUS RESERVE - Canada / Allemagne) Schwefelgelb (Allemagne)
Pole (Berlin / live) Mick Huckaby (Detroit / live) Barbara
(Berlin / dj set) Baaz (Berlin / dj set)
Soirée de clôture
Samedi 19 décembre, 20h puis 23h
La Cartonnerie / Le Cabaret
MUSIQUE
tarif abonnement :
à partir de 3 spectacles
tarif unique : 15€ la place
tarif hors abonnement : 20€
jeunes et chômeurs : 18€ / seniors : 20€
Entre provocation et second degré, Peaches est une vraie performeuse réputée
pour ses shows déjantés. Jugée avant-gardiste à ses débuts, l’électro-punk
tendance hip-hop de Peaches a fait depuis bien des émules... Plus pertinente que
jamais elle revient avec l’album I Feel Cream produit avec Simian Disco Mobile,
Soulwax, Digitalism…
pour plus d’informations :
http://peachesrocks.com
Vous connaissez la « Neue Deutsche Welle» (nouvelle vague allemande) qui a sévi
dans les années 80 ? Trente ans plus tard, deux acolytes la remettent au goût du
jour, à grands coups de synthé et de boîte à rythmes. Schwefelgelb : un son bourré
d’énergie et ultra-dansant.
www.myspace.com/schwefelgelb et
www.schwefelgelb.de
www.myspace.com/poleartist
www.myspace.com/mikehuckaby
www.myspace.com/barbarapreisinger
www.myspace.com/baazswc
Inventeur du style click’n'cut au milieu des 90’s, ce mélange de dub minimal et
d’electronica, comme parasité d’électricité statique, Stephan Betke alias Pole est
une petite légende. Cet ingénieur du son, producteur et remixeur du gotha de
l'électro (Depeche Mode, Ready Made…) sera à l’honneur en compagnie de
membres de son label Scape (qu’il a créé avec Barbara Presisinger en 1999).
Mick Huckaby, fondateur du label Deep Transportation. DJ-Producteur de Detroit
surdoué, Mike Huckaby figure au casting des remixes de l'album 7 Dunham Place
de Loco Dice, aux côtés des grands Luciano, Marcel Dettmann et DJ Sneak sur le
label Desolat. C'est dire s'il fait partie des DJ-producteurs qui comptent aujourd'hui.
Il est aussi présent aux commandes des meilleurs endroits du moment, du
Panorama Bar de Berlin à Fabric de Londres en passant par Le Rex à Paris.
Originaire de Würzberg dans le sud-ouest de l’Allemagne, Baaz succombe aux
sirènes de l’électro en 1997 lorsqu’il écoute pour la première fois l’album
Homework de Daft Punk. Il débute alors sa carrière comme dj et devient vite une
des figures notoires de la scène électro de la région d’Hesse. Ses projets musicaux
prennent forme lorsqu’il découvre des artistes américains comme Moodymann et
Theo Parrish en 2000, qui restent depuis ses influences majeures. La carrière de
Baaz en tant que producteur décolle en 2007, la sortie de son premier album sur le
label suisse d’Agnès Sthlmaudio est saluée par la critique et par des artistes de
premier plan, de même que ses autres projets sortis sur les labels Elevate et Deep
Vibes. Début 2010, Baaz sort un EP sur le nouveau label de Barbara Slices of Life.
39
Cabaret (en cours de programmation)
Samuel Réhault (France)
MUSIQUE
Samedi 5 décembre, 22h30
La Comédie – bar
tarif unique : 5€
pour plus d’informations :
www.myspace.com/samuelrehaut
Un micro Shure SM58.
Une guitare Fender télécaster US52.
Sa poétique dessus posée, chantée.
Samuel Réhaut aime Bob Dylan, Richie Havens, Alain Bashung… Une occasion de
découvrir l’univers musical (ou la face cachée) d’un membre du Collectif artistique
de la Comédie.
Libelul (France)
Vendredi 11 décembre, 22h30
La Comédie – bar
avec Matthieu Rondeau,
Aliocha Lauwers, Vincent Marchand
tarif unique : 5€
pour plus d’informations :
www.myspace.com/matthieurondeau
C’est en 2001, au moment de partir en Belgique pour trois années d’études en tant
qu’ingénieur du son à l’IAD (Bruxelles) que Matthieu Rondeau opte pour le nom de
Libelul. C’est également à cette période que Matthieu rencontre le poète Emerson
qui cosignera plusieurs textes de chanson. Ces années apporteront à sa musique
une face un peu plus expérimentale, lui permettant de jouer avec les sons
augmentant ainsi sa palette sonore. C’est à travers ces mélanges de sons sculptés
et de compositions pop-folk que Libelul forge son identité ; une identité
parfaitement maîtrisée et qui lui permet, lorsqu’il se place en tant qu’interprète, de
« libeluliser » des titres tels que Ashes to Ashes de David Bowie ou encore Baby it’s
you des Beatles. Parallèlement à la composition, Matthieu Rondeau assure
également le rôle d’ingénieur du son au sein de différents labels de musique
classique (Ysayerecords, Aeon, Intrada ou encore Mirare). En live, Libelul possède
plusieurs visages : aussi bien en solo avec une simple guitare et un ordinateur,
qu’en duo s’accompagnant du musicien Aliocha Lauwers (Alb) à la basse, au chant
et aux claviers, ou encore en groupe (guitare, basse, batterie, violoncelle), forme
avec laquelle il a déjà assuré plusieurs premières parties comme celles de Silver Mt
Zion ou Three More Shallows.
Michel Biarritz (France)
Vendredi 18 décembre, 22h30
La Comédie – bar
avec : David Bichindaritz (chant, guitare,
création sonore)
mise en espace, vidéo : Jonathan Michel
distribution en cours
tarif unique : 5€
pour plus d’informations :
www.michelbiarritz.fr
www.myspace.com/michelbiarritz
Ce projet musical et visuel s'articule autour de reprises des chansons romantiques
très connues, de toutes époques confondues, en anglais, en français ou en
espagnol... Notre idée est de réinterpréter ces chansons, pas de les rendre
méconnaissables. Nous essayons de nous situer sur un fil entre l'émouvant, le
dégoulinant, et l'humour, en tendant au fil des morceaux d'un côté ou de l'autre
sans jamais basculer complètement dans une des directions en oubliant les autres.
(Exemples d'artistes : Mariah Carey, Björk, Johnny Hallyday, Kate Perry, Niagara,
Bob Marley, Radiohead, Elvis Presley, Michael Jackson...).
David Bichindaritz est un musicien et créateur sonore pour le spectacle vivant depuis une
dizaine d'années, il a joué en tant que musicien au sein de diverses formations dans de
nombreuses salles et festivals en France telles que : Résonances – Ircam, la Nuit Blanche –
Paris, le Lieu Unique – Nantes, la Biennale de Lyon, les Découvertes du printemps de
Bourges, Tour de scènes - Angers... Il a créé des bandes sons pour des spectacles et a tourné
en France et à l'étranger (Festival d'Avignon, Théâtre National de la Colline, 59E59 New York,
Espace GO Montréal, etc...). Il compose également des musiques de films et de spectacles
pour ARTE et France 2.
Jonathan Michel est un vidéaste et metteur en scène qui a travaillé récemment sur des
opéras contemporains et des spectacles en France et à l'étranger (Cité de la musique, Teatro
Nacional Sao Jao Porto, Musicadhoy Madrid etc...).
40
41
Rencontres Européennes de jeunes spectateurs
Lancement du réseau de jeunes spectateurs amateurs
Vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 décembre
pour participer à ces rencontres, il suffit
d’avoir moins de 30 ans
inscription auprès de Anne Goalard :
[email protected]
Avec l’aide de la ville de Reims, le Festival Reims Scènes d’Europe a lancé une
invitation à de nombreux spectateurs européens de moins de 30 ans, réunis par
leur passion pour le spectacle vivant et les arts d’aujourd’hui. Parallèlement aux
spectacles, un programme de rencontres et d’ateliers établis en lien avec les scènes
rémoises leur est proposé. Les étudiants du Master professionnel Métiers de la
production théâtrale de Censier, Université Sorbonne nouvelle seront associés à la
conception et l’animation d’une rencontre internationale.
Les objectifs sont de : permettre la constitution d’un réseau européen de jeunes
amateurs du spectacle vivant ; introduire des collaborations d’un genre nouveau
entre des spectateurs et des structures culturelles de toute l’Europe ; permettre à
la nouvelle génération de spectateurs et d’acteurs culturels d’accélérer les
nécessaires transformations du spectacle vivant.
À partir de Reims, des partenariats européens sont en train de s’engager entre des
théâtres, des villes, des organismes de formation, des structures culturelles. Le
Théâtre Kampnagel de Hambourg, l’Université de Berlin, l’Université de Florence et
celle de la Sorbonne nouvelle à Paris aideront des jeunes à répondre à notre
invitation.
Affichage public
DIXPLAY YOUR PICTURE
du 9 au 23 décembre
dans la Ville de Reims
une proposition de
Céline Picaud et GMTW
direction artistique GMTW
coordination et communication
Céline Picaud
avec le soutien de
la ville de Reims, La Cartonnerie,
le Pôle de graphisme de Chaumont,
l’association Appartement 16 Art Gallery
pour plus d’informations :
www.dixplayourpic.eu
Mettre en avant et soutenir la création graphique contemporaine : telle est
l’ambition de Dixplay, concours d’affiches ouvert aux créateurs de tous bords,
artiste de rue, graffeur, graphiste, photographe, performeur… Les productions de
jeunes artistes issus du graphisme et du graffiti se caractérisent par une grande
capacité à travailler in situ et à investir des lieux. Ils sont l’objet actuellement d’une
vraie reconnaissance du monde de l’art contemporain.
Appelés à concourir sur Internet (www.dixplayourpic.eu), les 20 premiers lauréats
seront affichés, durant 15 jours, sur le spot tant convoité des graphistes, la sucette
DECAUX (120 x 176 cm). Ce support publicitaire mais aussi urbain deviendra alors
espace artistique afin d’apporter la création dans la rue. Un plan des 20 affiches
disséminées dans la ville, doté d’un bulletin de vote, sera distribué au public pour
lui permettre de choisir son affiche favorite.
Enfin rendez-vous à la Cartonnerie en janvier 2010 pour une exposition
rétrospective.
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Césaré
Inauguration des nouveaux locaux
Mercredi 16 décembre, 14h à minuit
organisé avec Futurs Composés Réseau National de la création musicale
programme
14h00 : conférence à La Cartonnerie sur
les Europes de la création musicale
17h30 : conclusion du président de
séance Monsieur Olivier Bernard
18h00 : visite et inauguration des
nouveaux locaux de Césaré
21h00 : Chute(s) au Manège de Reims
les locaux
un espace pour l'équipe
d'accompagnement des projets
(administration, gestion, communication,
technique) / une salle de réunion / un
espace de rangement technique / un
espace de développement informatique /
deux studios de création musicale et vidéo
2
/ une grande salle (120m ) d'accueil de
résidence pour les projets, les
enregistrements et les concerts (environ
100 places assises) / un espace d'accueil
pour le public
l'équipe
directeur artistique / administrateur /
coordinateur / chargé de communication /
responsable technique / assistant musical
/ coordinateur des actions artistiques /
technicien / 8 compositeurs associés
Césaré est un Centre national de création musicale depuis juillet 2006. Comme
l'ensemble des sept centres qui couvrent le territoire national, il est conventionné
et missionné par le Ministère de la Culture et de la Communication conformément
au cahier des charges qui le régit. Césaré est basé à Reims et s'est développé
depuis 1993 autour du compositeur Christian Sebille. Sa reconnaissance s'est
opérée petit à petit, action après action, proposant une potentialité de
propositions sur le territoire régional et la Ville de Reims.
La force de Césaré est d'avoir évolué avec les partenaires culturels chargés de la
diffusion et de l'enseignement de la musique. Implanté au sein du conservatoire à
rayonnement régional, il accueille des étudiants de l'Université, de l'Ecole d'art et
de design (ESAD), des CEFEDEM, des élèves des conservatoires de la région, des
professeurs de l'enseignement général et de la musique... Le Centre répond ainsi à
sa mission d'enseignement et de pédagogie avec une rapide capacité d'adaptation
due à la multiplicité de ses partenaires, à leurs missions et compétences
particulières.
Cet ancrage sur le territoire est aussi nourri par la proposition de plateformes
d'intervention. Césaré conçoit ses propositions en croisant ses objectifs avec ceux
de ses interlocuteurs. Par le maillage des missions et en lien avec les demandes des
partenaires, le Centre conçoit des propositions de projets globaux tels que : la
diffusion, la pédagogie, la création en Haute-Marne, l'action artistique (avec l'École
ème
chance) et la création dans le département des Ardennes. Césaré a
de la 2
grandi avec la multiplicité de ces propositions sur l'ensemble du territoire. La
décentralisation a contribué profondément à son évolution et à sa structuration. En
grandissant dans ce contexte politique, c'est naturellement que la proximité (le
local) et l'éloignement (le global) se sont toujours conjugués pour définir ses
objectifs et ses enjeux.
Cette notion fondamentale du local doit être conditionnée à une exigence
inconditionnelle sur la qualité des projets de créations. Chaque action, chaque
proposition doit être l'enjeu d'une réflexion sur la cohérence et être adaptée à la
demande du commanditaire, sans jamais renoncer à la qualité et l'excellence des
interprètes. La notion de global n'est pas à concevoir comme un ailleurs par
rapport au local, mais comme un possible qualitatif pour tous et en tous lieux
singuliers. La mission de Césaré doit se poursuivre sur le territoire national et
international. Produire ailleurs et montrer l'ailleurs est fondamental dans la
fonction de transmission que le Centre a. Double transmission qui concerne celle
de la diffusion du patrimoine, mais aussi celle du « savoir faire » de la composition.
La fonction de la transmission implique de se questionner sur pourquoi et
comment y prétendre. Il ne peut y avoir de développement imaginaire possible
sans référence, sans modèle, mais aussi sans erreur. Comment pourrait-on savoir
répondre à la question : qu'est-ce qui restera demain de la création d'aujourd'hui ?
Cette notion de croisement, d'échange, de regard, Césaré l'a toujours encouragée
et continuera à la promouvoir dans le choix même des projets soutenus. En
favorisant des aventures où la lutherie traditionnelle se mélange à la lutherie
informatique et où les disciplines artistiques se côtoient et se croisent, nous
provoquerons le lieu de l'interrogation, là où l'étranger interpelle.
Afin de poursuivre ses missions, la confiance qui a été attribuée à Césaré lui offre la
chance d'accéder à de nouveaux locaux. Situé dans un lieu historique de Reims et
de son agglomération (les anciens « docks rémois ») c’est un espace de plus de
2
500 m qui sera sans doute l'un des plus beaux laboratoires d'invention au service
de la création artistique et musicale en France et en Europe. Un projet comme celui
de Césaré doit répondre à cet objectif de rendre l'exceptionnel possible pour que
les fruits de l'imaginaire continuent à participer à l'évolution de notre société et à
l'émancipation de ses citoyens. N'est-ce pas la fonction sociale de l'art ?
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Nova Villa
Colloque
Vendredi 4 décembre – 9h-17h
Maison de la Vie Associative
animé par : Cyrille Planson –
Rédacteur en chef du magazine La Scène
organisé en partenariat avec
l’O.R.C.C.A et l’O.N.D.A
avec :
Michèle Bonifay –
Crèche Porte d’Italie (Toulon)
Flavia Bussoloto –
Tamteatromusica (Italie)
Agnès Desfossés –
Compagnie Acta (Val d’Oise)
Stanislav Doubrava – The naive theater
Liberec (République Tchèque)
Cyrille Eslander – Pôle jeune public du
Revest (Toulon)
Laura Graser – Traffo (Luxembourg)
Carlos Loredo –
Compagnie La casa incierta (Espagne)
Michaël Lurse – Compagnie
Helios theater (Allemagne)
Susanne Prahl Lanzdzo – Kid's Festival
(Bosnie-Herzégovine)
Katarina Metsälampi –Association
Internationale du théâtre pour l’enfance
et la jeunesse (Finlande)
Gaëtane Reginster - Théâtre de La
guimbarde (Belgique)
Ingrid Wolf – Festival 2 Turven Hoog
(Pays-Bas)
entrée libre
Programme
Matinée (9h30-12h) - Le petit enfant face à la création artistique
Patrick Ben Soussan, pédo-psychiatre à Marseille
Quel rapport l’enfant nourrit-il avec la proposition artistique ? Avec l’artiste ?
Quelle est sa perception du sensible, du fond comme de la forme ?
Ateliers de réflexion (14h-17h) :
Le spectacle pour le tout-petit en Europe (au choix)
Diversité culturelle en Europe : esthétiques, thématiques, propositions artistiques
La perception que l’on a de l’enfant dans les cultures nationales influence-t-elle la
création en Europe ? En quoi nos différences artistiques peuvent-elles enrichir la
création ?
Spectacles pour la petite enfance, spectacles pour la famille ?
Comment prend-on en compte la famille à partir du spectacle petite enfance ?
Quel accompagnement propose-t-on aux familles ?
Du spectacle pour la petite enfance à un vrai parcours artistique
Peut-on envisager le spectacle pour la petite enfance comme le point de départ
d’un parcours culturel ?
Quelles passerelles peut-on imaginer avec les musées, les centres d’art, les
cinémas ?
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8 Scènes Rémoises
La Cartonnerie dirigée par Gérald Chabaud
Depuis près de cinq ans la Scène de Musiques Actuelles La Cartonnerie a pour leitmotiv de soutenir les musiques actuelles sur son
territoire et bien au-delà. Alliant temps forts (Elektricity, Vortex, Reims Scènes d’Europe et On The Road Tour), partenariats avec
d‘autres structures culturelles, dispositifs de soutien aux artistes (résidences, créations…), La Cartonnerie se veut attentive et
réactive aux mutations des musiques actuelles pour offrir au public des propositions artistiques toujours plus pertinentes.
84, rue du Dr Lemoine 51100 Reims 03 26 36 72 40
www.cartonnerie.fr
[djaz]51 dirigée par Francis Le Bras
51
Créée en 1991, l’association [djaz] milite pour le développement du jazz et des musiques improvisées dans la Région ChampagneArdenne par de nombreuses actions : les Concerts-Rencontres au Grand Théâtre de Reims, à la Cartonnerie, à la Caisse d’Epargne et
à la Villa Douce ; la direction artistique Jazz des Flâneries Musicales dont le concert Pique-Nique ; et le Reims Jazz Festival au Centre
Culturel Saint-Exupéry et au Domaine Vranken Pommery du 12 au 21 novembre 2009. Elle organise des interventions pédagogiques
auprès de scolaires en milieu rural et urbain, des jam sessions au Stalingrad, soutient des groupes de la scène locale, favorise la
création et coordonne la résidence régionale du guitariste Hasse Poulsen. L’association réalise environ 70 concerts par an.
7, rue Pierre Brossolette 51100 Reims 03 26 47 00 10
www.djaz51.com
Nova Villa – Méli’môme dirigée par Joël Simon
Nova Villa est une association culturelle et d’éducation populaire, entièrement dédiée au jeune public. Elle organise notamment le
festival Méli’môme depuis 1989. Elle développe aussi à l’année un projet de diffusion, de rencontres, de formation, l’Entre 2… Nova
Villa aime mettre en état de « gourmandise existentielle » les enfants et les adultes. Elle revendique l’idée que la rencontre des
œuvres et des artistes est indispensable au développement et à l’épanouissement de l’enfant. Elle favorise cette découverte en
famille ou avec les adultes référents. Nova Villa développe depuis plusieurs années un projet sur l’International.
ème
Association Nova Villa / Festival Méli’môme 6 rue de la 12
Escadre d’Aviation BP 453 51066 Reims Cedex 03 26 09 33 33
www.meli-mome.com
Ludoval : 1, place René Clair 51000 Reims / Bétheny : Espace Thierry Meng route de Reims 51450 Bétheny
Maison de la vie associative : 122 bis, rue du Barbâtre 51000 Reims / Ancien Collège des Jésuites : 1, place Museux 51100 Reims
La Comédie de Reims dirigée par Ludovic Lagarde
Centre dramatique national, La Comédie est avant tout un lieu de création théâtrale. Ludovic Lagarde – directeur, metteur en scène
– s’est entouré d’un Collectif artistique regroupant un auteur associé (Olivier Cadiot), des metteurs en scène, des comédiens, etc. En
conjuguant Reims à scènes ouvertes avec Reims Scènes d’Europe, La Comédie souhaite donner une impulsion nouvelle à ce festival
en proposant, bien sûr, des spectacles européens, mais aussi des découvertes d’auteurs, de poètes, d’artistes, emblématiques de la
nouvelle scène européenne.
3, chaussée Bocquaine 51100 Reims 03 26 48 49 00
Atelier de la Comédie 13, rue du Moulin Brûlé 51100 Reims
www.lacomediedereims.fr
Le Grand Théâtre de Reims dirigé par Serge Gaymard
Le Grand Théâtre de Reims, théâtre municipal à vocation lyrique dispose d’une salle à l’italienne de 800 places de style art déco.
Chaque saison la programmation conjugue opéra, opérette, comédie musicale, théâtre musical, concerts lyrique et symphonique,
ballets classique et néoclassique. Les œuvres présentées vont de la musique médiévale à celle qui s’écrit aujourd’hui, du grand
répertoire lyrique au jazz vocal. Le Grand Théâtre de Reims a développé de nombreux partenariats avec des maisons d’opéra en
France ainsi qu’avec des structures culturelles et des compagnies à Reims et en Région. L’ARCAL, compagnie nationale de théâtre
lyrique et musical est accueilli en résidence depuis 10 ans. Un important travail de sensibilisation est mené en direction du jeune
public.
13, Rue Chanzy 51100 Reims 03 26 50 03 92
www.grandtheatredereims.com
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Le Manège de Reims dirigé par Stéphanie Aubin
Le Manège de Reims – Scène nationale développe son projet artistique autour de la danse, du cirque et de spectacles croisés entre
ces disciplines ou se portant au contact des autres arts. Lieu de création, Le Manège accueille et produit des artistes dans le cadre
de résidences longues. Sur la saison 09/10 Herman Diephuis, chorégraphe, Jean-Baptiste André, acrobate-danseur, Daniel Larrieu,
chorégraphe sont artistes en résidence. Régulièrement, le public est invité à participer à des événements conjuguant spectacles et
propositions atypiques (ateliers animés par les créateurs, formes interactives, design culinaire...). Les Grands soirs du Manège et le
Festival Zig Zag coorganisé avec La Ferme du Buisson Scène nationale de Marne la Vallée sont les espaces privilégiés de cette
approche.
2, bd du Général Leclerc 51100 Reims 03 26 47 30 40
www.manegedereims.com
Césaré dirigé par Christian Sebille
Césaré est, depuis juillet 2006, l’un des sept Centres nationaux de création musicale repartis sur l’ensemble du territoire. À ce titre,
Césaré est conventionné et missionné par le Ministère de la Culture. Ces missions sont essentiellement liées à la création musicale
et à la transmission des œuvres. Favoriser la conception et la réalisation de pièces musicales nouvelles. Garantir la diffusion des
créations et leur conservation. Valoriser le patrimoine de la création musicale en la faisant connaître et comprendre par la diffusion
mais aussi par la pédagogie. Mener des actions de formation et d’enseignement pour rendre accessibles les nouvelles formes de
langages musicaux. Contribuer à la recherche et au développement de nouveaux outils liés à la composition et à la diffusion des
nouvelles musiques. Césaré entrera dans ses nouveaux locaux fin 2009. L’inauguration se déroulera pendant le festival.
27, rue Ferdinand-Hamelin 51450 Bétheny 03 26 88 65 74
www.cesare.fr
Le Frac Champagne-Ardenne dirigé par Florence Derieux
Créé en 1984, le Frac Champagne-Ardenne agit en faveur de la création et de la promotion de l’art contemporain. À l’instar des autres Frac dans
chacune des régions françaises, il a pour vocation la constitution et la diffusion d’une collection d’œuvres d’art contemporain, la programmation et
la réalisation d’expositions temporaires d’artistes contemporains, l’édition et l’organisation d’actions de sensibilisation et de formation pour les
publics les plus larges. La collection du Frac Champagne-Ardenne est composée de près de 600 œuvres. Elle reflète la grande diversité des
pratiques utilisées par les artistes (peinture, sculpture, photographie, dessin, vidéo, son, installation…) et témoigne des développements
artistiques les plus novateurs, des années 1960 à nos jours.
1, place Museux 51100 Reims 03 26 05 78 32
www.frac-champagneardenne.org [email protected]
Réservations
Les réservations peuvent se faire auprès de :
La Comédie de Reims : 03 26 48 49 00 / La billetterie est ouverte du lundi au vendredi de 12h à 19h et le samedi de 13h à 18h
Le Grand Théâtre : 03 26 50 03 92 / La billetterie est ouverte du mardi au samedi de 14h30 à 18h30
Le Manège de Reims : 03 26 47 30 40 / La billetterie est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 19h
Et bien sûr sur chacun des lieux du festival
A partir du 6 novembre, un point d’information et de réservation sera ouvert à :
La Médiathèque Jean Falala
2, rue des Fuseliers 51000 Reims 03 26 35 68 35
La billetterie est ouverte du mardi au vendredi de 13h à 19h et le samedi de 13h à 18h
Abonnement :
À partir de 3 spectacles dans au moins 2 structures différentes / Libre choix des spectacles / Tarif jeune à partir de moins de 30 ans
46
contact presse
Ville de Reims
Agathe Blondelet
03 26 77 75 51
[email protected]