Procès Verbal de l`Assemblée Générale de l`Acepprif qui a eu lieu le

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Procès Verbal de l`Assemblée Générale de l`Acepprif qui a eu lieu le
Association des Collectifs Enfants, Parents, Professionnels
de la Région Île de France – ACEPPRIF
120, rue des Grands Champs - 75020 Paris
Tél. 01 40 09 60 60
Fax. 01 40 09 72 57
Email : [email protected]
www.acepprif.org
Procès Verbal de l’Assemblée Générale de l’Acepprif
qui a eu lieu le 11 octobre 2014 à l’Acepprif
PRESENTS
Crèches représentées :
Jardin Picou, Les Crocos, Le Cirque du vent, Les Petits Pinsons, Farandole, Atelier du Poisson
Rouge, Galipette Colombes, La Chouine, Bambino, Les Petits Lardons, Les Petits Loups (92),
Les Apaches des Vignoles, Le Repaire des Lutins, Lutin Lune, Les Gardons, Microdoniens, La
Cool Douche, La Porte Entr’Ouverte, Trotte Menu, Les Pious Pious, Métramômes, Les P’tites
Canailles, Les Petits Pirates, AJEFA, L’Ile aux Bambins, Square Bande, QUI ?.
Membres du CA de L’Acepprif :
Chrystel Grosso, Marie Vandersteen, Sylvie Bouveret, Thierry Ruyer, Joao Palma, Antoine
Peugeot, Jérémy Ceaglio, Léontine Kahn, Selma Elkrim, François Hoarau-Geissler, Olivier
Garouste.
Excusés : Florence Idczak Mareuge, Alain Michaux, Cécile Idmtal
Salariés :
Layla Fares, Gwen Renault, Françoise Dumont, Elsa Mattioni, Joëlle Del Greco, Guylène
Girard, Laurence Montalbetti, Zaïa Baïche, Fabienne Noreve.
Excusés
Jean-Claude Fuentes
RAPPEL ORDRE DU JOUR
AG STATUTAIRE : Approbations des Rapport d’activité et Rapport financier 2013
DEBAT :
Entre indépendance et responsabilité sociales : quelle parentalité défendons-nous dans nos
crèches ? Pressés par les pouvoirs publics et les institutions (CNAF- psu, collectivités locales),
et par la demande des familles confrontées au manque de places d’accueil de jeunes enfants et
aux difficultés économiques, les crèches parentales doivent-elles modifier, adapter leurs
projets ? L’implication parentale dans nos crèches peut elle prendre plusieurs formes ?
ELECTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
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TOUR DE TABLE
AG STATUTAIRE
Sur le rapport d’activité, l’assemblée a débattu plus particulièrement autour de :
• Label parental Acepp : témoignage de la crèche Les Apaches des Vignoles, labellisée
en juillet 2014 : a permis de mettre en valeur les bonnes pratiques de la crèche et de se
rendre compte de ce qui allait moins bien. L’accompagnement de l’Acepprif a permis
d’aller au bout du dossier.
• Les inter-crèches en chaussettes : il n’y a pas eu d’inter-crèches en 2013. Elles
redémarrent en 2014, avec un rythme de 4 par an. Elles proposent de débattre autour de
thématiques pédagogique dans les crèches du réseau.
• Le site internet de l’Acepprif : le site internet acepprif.org existe depuis 5 ans. Nous
souhaitons le repenser sur l’année 2015.
• Les Universités Populaires de Parents : elles sont nées en 2005 pour se positionner
face au rapport Benisti et au rapport de l’INSERM qui énonçaient le dépistage précoce
des enfants susceptibles de devenir violents et stigmatisaient les familles habitant dans
les quartiers en difficulté comme des familles démissionnaires. Les objectifs des UPP
sont : la recherche par les parents eux-mêmes, l’énonciation d’un message politique
fort, et le travail des parents des UPP en partenariat avec les institutions.
L’Université Populaire de Parents de Grigny-Viry a mené une recherche sur « La
réussite scolaire des enfants en milieu populaire : quelles sont les conditions de réussite
scolaire des enfants issus des quartiers sensibles et quelles sont les causes de leur
échec ? ». Cette recherche a donné lieu à la publication d’un fascicule qui est édité dans
un recueil avec d’autres travaux de recherche : « La parentalité en questions ».
• Le Snaecso, syndicat employeur de la convention collective nationale des acteurs du
lien social et familial et les partenaires sociaux, retravaillent sur une nouvelle grille de
pesée.
• La Grande lessive : lancée par une plasticienne, Joëlle Gonthier, cet évènement de
portée mondiale propose aux habitants, collectifs, associations, villes… de participer
deux fois par an à cet évènement. Les deux journées sont fixées en amont et
communiquées à tous avec un thème pour chacune. Les participants réalisent des
œuvres artistiques, plastiques et les accrochent sur un fil à linge avec des pinces à linge.
L’objectif est celui de porter un même message à travers le monde, relié par ces œuvres
qui sont reprises sur le site internet de la grande lessive et de créer du lien social. Trois
crèches du réseau ont participé en 2013. Vous pouvez retrouver les peintures réalisées
avec les enfants sur notre site. La Cool Douche a témoigné du lien que cette journée
avait pu tisser avec les passants.
Sur le rapport financier présenté par la trésorière Léontine Kahn, l’assemblée a débattu plus
particulièrement autour de :
• Le résultat positif de l’année dû au dynamisme de l’activité : hausse des revenus issus
des chantiers d’insertion, du relais gestion et de la formation. Les adhésions ont aussi
augmentées.
• La majorité des dépenses dans la masse salariale (permanents, liée aux chantiers
d’insertion, vacataires).
• La dépendance de l’acepprif vis à vis de sa capacité à générer ses propres revenus et
porter ses projets. Les ressources de l’acepprif reposent principalement sur les revenus
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issus des chantiers d’insertion et sur les revenus des prestations de service du Relais
Gestion. La part des subventions est très faible alors que l’acepprif assure des fonctions
immatérielles de tête de réseau (mémoire, information et animation du réseau,
capitalisation et échanges d’expériences) qui sont essentielles pour l’existence, le
soutien et le développement des crèches parentales en Ile-de-France. Nous souhaitons
que la puissance publique reconnaisse l’importance de ce travail immatériel en le
finançant, ce qui contribuerait à sécuriser le financement de l’acepprif. Les années 2011
et 2012 devaient leur déficit à une réduction de l’activité des chantiers d’insertion. Cette
meilleure reconnaissance par la puissance publique nécessite de rendre l’association
plus visible, mieux identifiée. C’est pourquoi un travail sur le projet associatif et l’utilité
sociale de l’association est en cours.
• Un niveau de fonds propres en hausse équivalant à 3 mois de salaires chargés de
l’équipe permanente.
• Des critères de bonne santé financière pour l’association, mis à part des investissements
faibles et en baisse témoignant d’équipements vieillissants. L’acepprif a besoin
d’investir pour fortifier sa structure financière, sécuriser et améliorer son
fonctionnement (équipement informatique, isolation thermique des locaux, …).
• Une précision est apportée sur les dépenses liées aux prestataires extérieurs (non
spécifiées dans le rapport financier). Ces dépenses sont peu significatives. Elles ont
tendance à augmenter car l’Acepprif développe de plus en plus d’actions, notamment en
formation, avec des intervenants extérieurs.
En conclusion, l’effort fourni en 2013 devra produire un effet d’entrainement pour 2014 :
investissement en matériel qui consolide l’association, nouveaux projets destinés à accroitre les
revenus de l’association, à nous faire mieux connaître et être soutenu par les acteurs publics et
privés. Fin 2013, la situation financière est favorable pour consolider l’association, investir et aller
vers de nouveaux projets.
Le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité des présents et représentés.
Le rapport financier est approuvé à l’unanimité des présents et représentés.
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DEBAT
Débat co-animé par João Palma et Antoine Peugeot.
Présentation de la thématique : la notion d’indépendance renvoie à l’autonomie de nos projets.
Dans les lieux d’accueil, on tient à garder la main, on n’a pas envie qu’on vienne nous dire ce
que l’on doit faire, changer… Mais on a également en partie une utilité sociale et pour cela
nous percevons des gros financements de la part des CAF, Conseil Généraux, Villes…
Jusqu’où est-on prêts à dire oui, en échange de ce que l’on nous donne ? On n’est pas seuls au
monde, on est inscrit dans un quartier et plus globalement dans une ville, un pays. On a
également une certaine vision de l’éducation, de la place des enfants, des parents. On a une
approche particulière, c’est pour cela qu’on a fait le choix de mettre nos enfants dans une
crèche parentale. On a envie aussi de faire circuler ces valeurs qu’on porte au-delà de notre lieu
d’accueil.
Entre ce qu’on nous demande et notre envie d’être indépendant, comment nous positionner ?
Comment fait-on pour rester indépendant et avoir une fonction sociale ? Quel fonctionnement
adopter ? Doit-on bouger ?
Par ailleurs, depuis quelques années le réseau Acepp s’est ouvert à d’autres projets que les
crèches comme d’autres lieux d’accueil, les RAM, LAEP, les cafés des parents… , la Maison
des Parents, les UPP… qui ont des fonctionnements différents. Comment s’ouvre-t –on à
d’autres manière de fonctionner?
Les animateurs du débats précisent qu’on n’attend pas de bonnes ou mauvaise réponses mais
des interventions argumentées qui puissent nourrir la réflexion, faire avancer, porter le débat
dans les crèches, nourrir le débat au sein de l’Acepprif pour se positionner politiquement afin
d’avoir un message politique clair.
Témoignages de parents et de membres associatifs de l’Acepprif:
- On a changé de locaux il y a un an. La Caf vient de passer pour faire un bilan de fin de
travaux. La relecture du règlement intérieur, a montré qu’on n’appliquait pas forcément la PSU.
N’adaptent pas la facturation au réel des présences. Par exemple, en dehors des 4 semaines de
fermeture, les parents payent même si l’enfant n’est pas présent. La Caf demande que cet
objectif soit atteint pour 2017 dans une démarche de progression.
-Je trouve que ce qui est positif dans la PSU c’est qu’on est dans une démarche de progression
et non pas de sanction.
-Il faut défendre le projet spécifique de chaque lieu d’accueil, plutôt que de rentrer dans un
modèle instauré par les décideurs, et qui ne nous correspondrait pas forcément.
- Par exemple, nous avons eu beaucoup de départs en juillet, donc nous avons malheureusement
dû faire des adaptations accélérées en septembre pour avoir un meilleur taux d’occupation.
- C’est un privilège d’être en crèche parentale, mais on le paye cher.
- La PSU ne doit pas prendre le pas sur le projet, mais elle permet aussi de développer des
activités nouvelles, surtout depuis qu’elle a été étendue aux enfants jusqu’à 6 ans. Aux
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Microdoniens nous aimerions réfléchir aux besoins dans notre quartier comme de garder les
enfants des parents qui suivent des cours d’alphabétisation, ou garder les grands frères et sœurs
des enfants qui sont à la crèche et qui sont rentrés en maternelle le mercredi après-midi avec les
nouveaux rythmes scolaires…
-Il ne faut pas se faire une montagne du suivi de présence au réel. A la halte du Poisson Rouge
nous avons un agrément pour 20 enfants et nous en accueillons 60 sur l’année, dont des enfants
porteurs de handicap. Dans les Hauts de Seine, les relations sont bonnes avec la CAF et nous
travaillons ensemble pour trouver les meilleures solutions, ils ne travaillent pas contre nous.
-On voit bien que l’on n’est pas tous dans les mêmes situations. Il y a des modes de
fonctionnement différents, des crèches parentales, des haltes garderies… des réalités de terrain
différentes également. Nous sommes un réseau qui regroupe des initiatives parentales dans leur
diversité.
- Mes nièces sont dans une crèche associative à Nantes. Elle accueille les fratries pendant les
périodes de vacances scolaires. (la PSU permet d'accueillir les enfants jusqu'à leur 6 ans).C’est
une crèche qui a un agrément pour 20 et qui accueille 30 enfants sur l’année (Temps plein et
partiel). L’accueil ne se fait pas au coup par coup pour remplacer les absences, mais c’est pensé
en amont avec les familles et ça correspond à un besoin.
- Peut-être peut-on faire un parallèle entre la mise en place de la PSU et celle de la Convention
collective en 2007. Les 2 ne sont naturellement pas adaptées aux structures particulières que
sont les crèches parentales. Avec l'ACEPPRIF, nous (les crèches parentales) pourrions à
nouveau disposer d'une structure de communication permettant d'informer la CAF sur nos
spécificités et lui permettre d'adapter la PSU en cohérence avec ses objectifs et nos modes de
fonctionnement.
-L’école est financée par les pouvoirs publics. Quand on ne met pas son enfant à l’école, on ne
nous pénalise pas pour ça et on ne le remplace pas par un autre enfant. Cette logique comptable
renvoie à la rentabilité de l’activité, comme dans les hôpitaux. Le modèle de la crèche parentale
va justement contre cette notion de rentabilité.
Il manque des places, alors on a créé la PSU… d’ailleurs on ne parle pas de ‘’places’’ mais de
‘’solutions’’. C’est ce qui correspond à une logique dite de « solvabilisation du client ». Dans
une logique libérale, l’Etat fait le pari qu’en rendant individuellement solvables les parents, ils
créeront une demande dont le marché privé saura se saisir pour créer des places. La PSU, c’est
la possibilité pour les entreprises de crèches de faire des bénéfices. La PSU c’est aussi cela :
que ce soit crèche publique, crèche associative, crèche parentale, ou crèche privée, c’est le
même tarif, là où les crèches du réseau Acepprif ont une vocation sociale et politique qu’il
s’agit de réaffirmer.
- Dans le Val de Marne le CG s’est désengagé, l’assemblée nationale aussi, la mairie a baissé
ses subvention… si on appliquait la PSU au réel on fermerait la crèche. On a d’ailleurs dû
augmenter le temps de présence des parents auprès des enfants.
- La crèche parentale c’est aussi l’accueil des parents. On voit grandir son enfant, on fabrique
du commun, de la société. De quoi ces choses sont-elles le nom ?
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- La gestion d'une crèche parentale est lourde. Mais l'ACEPP-RÎF, ses Bénévoles et son Équipe
de Salarié-e-s, et plus particulièrement le Relais-Gestion, n'a pas pour objet de tirer profit de
cette complexité. Vis-à-vis des crèches parentales, sa déontologie est d'être là pour expliquer et
pour aider sans « faire à la place de » et, vis-à-vis des partenaires, sa déontologie est de
dénoncer cette inutile sur-administration pour en revenir à un fonctionnement simple.
La réforme dite « de la PSu » que la Cnaf met en place ne vise pas les crèches parentales qui ne
sont pour elle qu'une tête d'épingle.
Il faut comprendre que la CnAf, c'est-à-dire la collectivité, en avait assez de donner aux Villes
des sommes d'argent très substantielles pour des crèches dans lesquelles il y avait beaucoup
trop peu d'Enfants accueillis. La CnAf a donc décidé d'en finir et a mis en place la PSu qui vise,
entre autres, à donner du pouvoir aux « clients » que sont les Parents face aux Villes. Les
crèches parentales, d'une manière générale, sont plutôt bien remplies et ne sont donc que
marginalement concernées par la philosophie de cette réforme. Il faut rappeler par ailleurs que
la CnAf et les crèches parentales ont de très fortes affinités car la CnAF a pour objectif
prioritaire la création de lien social et de solidarités afin que les Familles, nous disons les
Parents, s'en sortent mieux dans la vie. C'est ce qui explique la bienveillance dont font
généralement montre les CAfs envers les crèches parentales.
Même dans une crèche parentale, les Parents peuvent ne se voir qu'assez peu, se croiser le
matin, se croiser le soir. La « Permanence » si décriée depuis de trop nombreuses années
favorise en fait la fameuse « mixité sociale » et ce, pour deux raisons : elle met tout le monde
sur un pied d'égalité en termes de travail à accomplir dans la crèche et elle donne un objet de
connaissance, et donc un sujet de conversation, commun à tout le groupe. Contrairement à une
idée reçue, l'observation montre que ce sont souvent les Parents les plus aisés qui remettent en
cause la Permanence alors même que leurs activités et leurs moyens pourraient donner à penser
qu'ils leur procureraient une plus grande flexibilité.
Les Parents moins fortunés en revanche semblent plus habitués à développer des solidarités qui
leur permettent d'assurer leur Permanence malgré des contraintes qui pourraient paraître
insurmontables vues de l'extérieur. La Permanence est d'autant plus un enjeu que le mouvement
des crèches parentales s'essoufle et qu'il est souvent plus porté par des Professionnel-le-s que
par des Parents. L'ACEPP d'aujourd'hui risque de redevenir « l'ACEP », mais cette fois ce sera
le « P » de Parents qui manquera.
Gardons enfin à l'esprit que si nos questionnements d'aujourd'hui sont très légitimes, il n'en
reste pas moins que ce sont les mêmes que ceux des Parents qui créèrent les premières crèches
parentales il y a trente-cinq ans.
Témoignages de professionnelles et salariées Acepprif :
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-La CAF parle de partenariat. Mais il faut faire attention à ce que la PSU ne soit pas une
menace pour les valeurs profondes que porte la structure parentale. Jusqu’à quel point la crèche
va subir des injonctions pour un remplissage à tout prix ? Cela risque de compromettre le
travail éducatif lui-même.
- J’ai été directrice d’un multi-accueil municipal dans l’Aveyron pendant plusieurs années. Le
lieu était pensé comme le plus ouvert possible aux parents. J’ai démarré en même temps que la
mise en place de la PSU que j’ai utilisé comme un outil d’ouverture à la diversité des familles.
La comptabilité à l’heure permet de répondre à des besoins des familles qui n’ont besoin que de
quelques heures au début, puis on a remarqué que souvent le temps d’accueil augmentait et
allait vers plusieurs journées par semaine.
Aux Crocos, le taux d’occupation est assez satisfaisant. Si on était au réel on perdrait un peu
mais pas beaucoup. Il y a un gros investissement des familles. Et je je me suis questionnée suite
à une famille qui n’a pas voulu, pu rester aux Crocos suite à la naissance de jumelles. Elle avait
son premier enfant à la crèche, en était très contente, mais l’investissement demandé était trop
lourd avec les jumelles.
Les fonctionnements peuvent être très différents d’une crèche à l’autre, on ne peut pas partir
d’un seul et même fonctionnement pour tous.
-Il faut penser à l’enfant. Tout ce qui porte à sa structuration, c’est le projet éducatif. Il faut
s’interroger sur ce qu’une nouvelle organisation peut produire comme effet sur l’enfant.
- Il faudrait s’interroger sur ce que l’on met dans le mot parental ? Qu’est-ce que c’est ? Est-ce
uniquement le modèle que l’on connait en Ile de France, avec une permanence obligatoire et un
gros investissement des parents dans la gestion ? Par ailleurs, la notion de permanence serait
aussi à réinterroger : est-on dans toutes les crèches parentales dans la permanence plaisir,
auprès de son enfant, ou bien dans une permanence où le parent passe son temps à faire des
lessives, rangements, nettoyage…
Fin du débat à 12h20.
ELECTION DU NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ACEPPRIF
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PRESENTATION DES COMMISSIONS DU CA DE L’ACEPPRIF
Commission parentalité : la parentalité, c’est quoi ? Réflexion autour du projet associatif et
de l’utilité sociale de l’acepprif
Commission emploi-formation : réflexion sur l’emploi et la formation des professionnels en
crèche et sur le parcours associatif des bénévoles : la validation des acquis suite à l’expérience
des parents bénévoles dans les crèches.
Commission développement d’initiatives parentales après les 3 ans de l’enfant : est-ce que
la co-éducation s’arrête aux 3 ans de l’enfant ? Est-ce que les parents peuvent être présents sur
d’autres lieux après la crèche, jusqu’où, comment ?
Le fruit des réflexions menées dans ces trois commissions va permettre de redéfinir le
projet de l’Acepprif aujourd’hui afin de rendre le réseau plus visible.
Depuis un an, un groupe de travail s’est formé autour du développement d’un service
d’accompagnement des adhérents autour de leurs locaux : réaménagement, normes… Ce
groupe travaille avec la crèche Les Apaches des Vignoles afin de dessiner les contours de la
faisabilité d’un tel service.
ELECTION DU NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Des membres actuels du Conseil d’Administration de l’Acepprif :
Se représentent et sont élus à l’unanimité des présents et représentés:
Sylvie BOUVERET, Léontine KAHN, Thierry RUYER, Marie VANDERSTEEN, François HOARAUGEISSLER, João PALMA, Antoine Philippe PEUGEOT, Olivier GAROUSTE, Cécile IDMTAL, Jérémy
CEAGLIO, Selma ELKRIM, Chrystel GROSSO.
Ne se représentent pas :
Florence IDCZAK MAREUGE
Démissionne de son mandat d’administrateur qui prenait fin en octobre 2015 :
Alain MICHAUX
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Des nouveaux membres se présentent au Conseil d’Administration de l’Acepprif et sont
élus à l’unanimité des présents et représentés. Le Conseil d’Administration de l’Acepprif pour
cette année octobre 2014 – octobre 2015 est ainsi composé de :
Sylvie BOUVERET
Léontine KAHN
Thierry RUYER
Marie VANDERSTEEN
François HOARAU-GEISSLER
João PALMA
Antoine PEUGEOT
Olivier GAROUSTE
Cécile IDMTAL
Jérémy CEAGLIO
Selma ELKRIM
Pierre CECCATO
Chrystel GROSSO
Richard BERTHOLLET
Clarisse JULCOUR
Stéphane PERA
Emmanuel DESSENDIER
Omar SOMI
Agathe MOUSSELON
Véronique JACQUET
Alexandra RIGAUD
Ancien parent 2 crèches
Ancien parent Grenadine et Menthe à l'Eau
Ancien Parent - Membre fondateur et président
d’honneur - Le Cirque du vent
Professionnelle - La Cool Douche
Ancien parent - La Ribambelle
Parent - Métramômes
Ancien Parent - Bambino
Parent - Petits Lardons
Professionnelle - Les Gardons
Parent - QUI
Professionnelle - QUI
Parent - Cirque du vent
Ancien parent - Galipette
Ancien parent - Cirque du Vent
Parent - Lutin Lune
Parent - Repaire de Lutins
Parent – Jardin Picou
Parent - Farandole
Parent – La Porte Entr’ouverte
Professionnelle – Les Crocos
Parent – Les Gardons
ACEPPRIF
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Tél. 01.40.09.60.60
95
75
93
75
93
75
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