Equinoxe, Scène Nationale de Châteauroux
Transcription
Equinoxe, Scène Nationale de Châteauroux
THÉÂTRE ARTS DE LA PISTE THÉÂTRE D’OBJETS & MARIONNETTES DANSE JEUNE PUBLIC MUSIQUES CONTE HUMOUR ACTION CULTURELLE CINÉMA SCÈNE NATIONALE DE CHÂTEAUROUX Équinoxe « J’ai l’impression d’être dans un pays occupé ; mon pays c’est l’imaginaire et je suis dans un pays qui est occupé par des gens que l’imaginaire n’intéresse pas. » [Jean-Luc Godard] « Partout où je suis allé un poète était allé avant moi. » [Sigmund Freud] saison 2015-2016 www.equinoxe-lagrandescene.com Le cercle des partenaires Hormis l’aide prépondérante de la Ville de Châteauroux et du Ministère de la Culture, sept partenaires se distinguent et nous accompagnent. Le Crédit Agricole du Centre-Ouest ou l’Envie d’@gir Ici et Ensemble, est LA banque régionale, mutualiste et coopérative par excellence qui investit sur son territoire (l’Indre et la Haute-Vienne). Toujours au plus proche de celui-ci et de ceux qui y vivent, elle favorise, valorise et récompense l’émergence de belles initiatives, de nouveaux talents, à travers une manifestation qui lui est propre, les Rubans Verts, qui se déroulera cette année sur le département de l’Indre. Elle accompagne également de nombreux projets personnels, professionnels, sportifs,… mais également culturels au travers de nombreux partenariats. Partenaire d’Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux, le Crédit Agricole du Centre-Ouest illustre, par cette alliance, sa présence et son intérêt pour le monde artistique. La culture ou l’enrichissement de l’esprit est un des moteurs d’investissement de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest qui reconduit pour une nouvelle saison son soutien à Équinoxe. Scène de mise en lumière d’artistes de tous horizons, mais également scène d’émergence de nouveaux talents ou encore scène de bouillonnement culturel et d’ouverture d’esprit, Équinoxe est devenue un lieu incontournable du territoire de l’Indre et de tous ceux qui y vivent, à l’instar du Crédit Agricole du Centre-Ouest. Le bon sens a de l’avenir ! Séverine PICHON Responsable des Ressources Humaines et de la Communication Le mécénat relie le monde de l’entreprise et son environnement culturel. C’est un mode de communication sûr qui permet aux entreprises d’affirmer leurs valeurs et de construire, autour d’engagements utiles, leur image et leur identité. Toutes les entreprises peuvent devenir mécènes, leurs dons ouvrent, sous certaines conditions, à une réduction d’impôt et permettent de bénéficier de contreparties. Convaincue des enjeux du mécénat et de la culture pour l’attractivité du territoire, la CCI de l’Indre soutient le mécénat culturel, l’art, la culture et les grandes institutions culturelles. En informant, en sensibilisant les entreprises au mécénat et en soutenant la diversité culturelle du département, la CCI se mobilise pour un mécénat de proximité qui valorise le territoire. Avec une programmation tout public et jeune public d’œuvres pluridisciplinaires, un soutien apporté aux artistes et à la création, des actions sociales et éducatives, Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux, contribue au rayonnement culturel de l’Indre. Son offre culturelle représente un atout important en matière de dynamisme local tant du point de vue touristique que professionnel. Pour la CCI, être partenaire d’Équinoxe c’est partager des valeurs fortes et humanistes au service de l’intérêt général, s’associer au développement des arts et de la culture, contribuer à la diversité culturelle et à la notoriété du territoire. Paulette Picard Présidente de la CCI de l’Indre Le Groupe MGEN, « ma préférence solidaire » Avec 3,5 millions de personnes protégées, le groupe MGEN est un acteur majeur de la protection sociale et de l’économie sociale er solidaire. Créée en 1947, la MGEN gère le régime obligatoire d’assurance maladie des professionnels de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Culture et de la Communication, des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative. La mutuelle fournit à ses adhérents une palette de prestations complémentaires très large en santé, prévoyance, autonomie et retraite. Le Groupe MGEN, via MGEN Filia, propose également une complémentaire santé individuelle ouverte à tous les publics, ainsi que des contrats collectifs pour les entreprises et les associations. Acteur global de santé, le Groupe MGEN est doté d’une offre de soins diversifiée, à travers ses 33 établissements sanitaires et médicosociaux et centres médicaux et dentaires, les trois établissements mutualistes de la région parisienne qu’il copilote en partenariat, et les 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes qu’il finance sur tout le territoire. Le groupe MGEN est un acteur de la société investi auprès de nombreux organismes pour défendre la citoyenneté, le respect des droits humains et la culture : il est partenaire du Mémorial de Caen, de la fondation Cartooning for Peace de Plantu, de la Fondation Lilian Thuram Éducation contre le racisme, des Rendez-vous de l’Histoire de Blois et du Salon de l’Education. Dans le département de l’Indre, la Mgen propose, avec le cinéma Apollo, des soirées-débat sur des thématiques telles que la défense du droit des femmes, l’économie sociale et solidaire, et des actions envers le jeune public dans le cadre de la semaine du goût. Frédérique LAMARRE Déléguée MGEN Indre Nous avons fait jouer plus de 35 millions d’enfants dans le monde entier. Il nous semblait évident de soutenir Équinoxe dans sa mission culturelle et ses programmes auprès des enfants. Installés sur 450 m2, les Ateliers Bernard Lanchais, entreprise créée il y a 43 ans, domine Châteauroux et bénéficie d’un panorama à perte de vue pour concevoir en toute confidentialité les futures collections des grandes marques internationales du jouet. Ses designers sont les principaux concepteurs de jouets sur le marché français pour Ecoiffier et Smoby, Big et Dickie en Allemagne, et la célèbre marque Majorette, ce qui explique que 80 % de leurs créations sont fabriquées en Europe. Chaque année, nos créations sont éditées à près de 2 millions d’exemplaires, nous comptons désormais plus de 300 références dont la moitié des ventes est réalisée à l’exportation. « Le ludique, c’est notre savoir-faire et notre culture », mais nous jouons également la « French touch » avec une capacité d’innovation permanente tout en maîtrisant les nouvelles technologies et la sécurité autour de nos jouets. Ils assurent toutes les étapes de développement, de la conception au design en passant par la mise au point technique, graphique et son emballage. Les ateliers sont composés d’un studio de création pour la recherche et le développement des produits nouveaux, d’un atelier de design volume pour la modélisation et le prototypage et d’un studio graphique pour le style, le coloring et le packaging. Les Ateliers Bernard Lanchais ont reçu pour leurs créations 13 grands prix du jouet et vendus 35 millions de jeux et jouets dans le monde entier. Bernard LANCHAIS Gérant Color 36 est heureux de pouvoir contribuer à la dynamique d’Équinoxe et soutenir sa programmation tout au long de l’année. Color 36, Imprimeur-Relieur spécialisé dans la fabrication d’agendas et livres d’art, exporte une large part de sa production vers l’Afrique, terre par excellence de cultures riches et variées… un trait d’union naturel pour soutenir la Scène nationale et sa programmation qui présente des artistes venus de tous les pays. La culture permet le rapprochement des peuples et d’ouvrir des horizons nouveaux. Toute notre équipe est fière d’accompagner Équinoxe pour cette nouvelle saison qui, nous n’en doutons pas, sera d’un excellent cru et permettra au plus grand nombre de jouir de créations insolites et surprenantes ! Francis FOURNIER – Jean-Marc BLANCHET Directeurs Le magasin Espace Bio œuvre depuis plus de 25 ans pour le développement de l’agriculture biologique et la promotion d’une consommation éthique et responsable dans l’Indre. Nous proposons, à des prix justes, des produits sains et respectueux de notre planète, de préférence produits ou transformés localement. Nous accompagnons la réflexion de nos clients sur leurs modes de consommation en partageant conseils et expériences. La Scène nationale de Châteauroux et son équipe se battent au niveau local pour promouvoir le spectacle vivant dans toute sa variété. À travers sa programmation, elle invite le public à aiguiser sa curiosité et à sortir des sentiers battus. Nous sommes heureux de nous associer à Équinoxe puisque chacun à notre manière, nous défendons la diversité contre l’uniformisation de nos sociétés. Notre démarche commune est de vous offrir une nourriture de qualité pour sustenter le corps et l’esprit. Valérie JOLIVET Gérante Les Vins du Centre-Loire Terres d’Inspiration Sur un peu plus de 5 000 hectares, les vignobles du Centre-Loire représentent une région viticole de petite taille aux appellations de grande renommée. Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois et Châteaumeillant sont sept vignobles qui produisent des vins blancs, rouges et rosés que l’on retrouve sur les plus grandes tables en France comme à l’étranger. Produits dans un respect de plus en plus affirmé de l’environnement, ces vins, signés par leur terroir et leur origine, sont le fruit du travail de plus de 700 vignerons, négociants et coopératives. Des noms les plus renommés aux appellations plus confidentielles, tous ces vins s’offrent aux palais des dégustateurs confirmés comme des simples amateurs. Leur découverte est toujours un moment rare à partager avec ses amis. Les professionnels des vignobles du Centre-Loire sont fiers d’accompagner cette nouvelle saison d’Équinoxe, saison, sans nul doute, très inspirée. Benoît Roumet Directeur du Bureau des vins du Centre-Loire éditorial (I) « Les bateaux ne partent pas que des ports, ils vont, poussés par un rêve. » [Erik Orsenna] Nous n’oublierons pas le vingtième anniversaire d’Équinoxe et son spectacle d’ouverture, La Tragédie comique, ni toute la saison 2014-2015 et sa programmation riche et audacieuse qui nous ont fait faire, dans les univers du théâtre, de la musique, de la danse, des arts de la piste et de la marionnette, d’incroyables voyages. Oui, le « paquebot » a navigué fièrement sur l’océan de la création artistique avec le souci constant de l’équipage et du capitaine François Claude de nous faire partager leur enthousiasme et leurs rencontres. Et le voilà qui s’apprête à appareiller à nouveau à la découverte de nouvelles terres d’artistes en dépit des coups de vent qu’annonce un budget plus contraint. Chacun sait que l’argent public est plus rare en ces temps de rigueur budgétaire et, comme toutes ses semblables, la Scène nationale de Châteauroux doit composer avec cette réalité. La Ville – pourtant encore parmi les plus généreuses de France, eu égard à sa population – réduira sa participation en 2016. Nous espérons que la Région Centre-Val de Loire, bien disposée envers l’action d’Équinoxe, maintiendra la sienne. L’État, pour sa part, conservera le même niveau de financement, de même que le Conseil Départemental devrait reconduire sa contribution. L’impact est réel, mais néanmoins grâce à une saine gestion au fil des années précédentes – et pour une année encore – la programmation de la saison 2015-2016 sera peu affectée en nombre de spectacles proposés, pas du tout en qualité – à noter que des artistes, conscients des difficultés, participent à l’effort général –, et les actions d’éducation artistique et culturelle conduites avec une grande diversité de publics, jeunes et moins jeunes, seront poursuivies. Il faut nous en réjouir. Permettez donc que ce billet me soit l’occasion d’un mot personnel de remerciement aux deux présidents qui m’ont précédé, Joël Bougelot et Gérard Coulon, dont l’implication et la sagesse ont permis d’anticiper les temps moins favorables qui sont devant nous. Et il n’est que justice d’y associer tous les « équipiers » qui, chacun dans son domaine, sont attentifs à la bonne marche d’Équinoxe et de l’Apollo. J’en profite pour citer en particulier deux personnes qui ont œuvré avec efficacité, talent et dévouement pendant de nombreuses années, et qui terminent leur carrière en 2015, Vincent Hamain, le directeur technique, et Marc Divry, l’administrateur. Leurs postes seront occupés, respectivement, par Marc Mirgaine, déjà régisseur général et professionnel accompli, et Armelle Nguyen Huynh, issue du réseau des Scènes nationales, à laquelle je souhaite, en votre nom, la bienvenue dans ce théâtre. Le poids économique du monde de la culture a été opportunément rappelé ces dernières années, et on ne rappellera jamais assez combien elle contribue au bien-être des citoyens – une récente enquête de l’Insee classe Châteauroux parmi les villes de même taille de la région et d’autres cités européennes, où les habitants sont les plus favorisés pour l’accès à la culture ; il est donc juste de considérer la culture non comme une dépense supplémentaire, mais comme un investissement au service de la population et de son épanouissement. Qu’il me soit permis d’ajouter que c’est bien dans les temps difficiles et troublés que l’art, la culture, l’éducation, sont encore plus indispensables à la société des hommes. Comme l’écrivait R. W. Emerson, « c’est au cœur des ténèbres que l’homme voit le mieux les étoiles ». Je souhaite à chacun d’entre vous de trouver dans ce beau programme de quoi nourrir ses rêves… Michel Fouassier, Président de l’AGEC 1 ET DIT HAUT (II) à murmurer – à méditer Sous le regard bienveillant : – de Laurent Terzieff (Une vie pour le théâtre / Terzieff mon frère – par Catherine Terzieff – Éd. Le bord de l’eau) – de jeunes pousses – végétales – (entre fagnes belges, et terrasse – au jardin – castelroussine) ; cieux bleus à hauteur d’yeux ; haie de julienne des dames, de lierre et de pensées, robinier en fleurs, martinets virevoltants et chants d’oiseaux (dont deux mécaniques : Amsterdam-Rabat / Cologne-Porto…) – de notules (retours de vagabondages) et de livres épars (choix de poèmes rassemblés en un recueil : Éluard, Char, Reverdy, Desnos, Ponge, Cocteau, Michaux, Saint-John Perse…) : « Les étalons de l’horizon tapent du pied dans les parois de l’écurie. Du reste les parois s’écroulent De gauche à droite […] Sur la route de l’éolienne, sous une tempête d’étoiles, une équipe d’Irlandais répare le télégraphe. Autour d’un camion (troupe de nains vêtus de peaux de bêtes) les petits fous du roi Lear accordent le vent du nord, les cordes cassées de sa harpe. Sur la route de l’éolienne les petits fous du roi Lear, puisque c’est lyre qu’il faut lire, arrangent l’instrument d’Éole. Si on attache mal son casque, Il s’envole comme un pétase, A tire-d’ailes. […] Au bout de la route en folie, Le matin on voit la mer et un mur. On lit sur ce mur : BRASSERIE DE L’ENFANT DU NORD. Après c’est le chemin des dunes… » […] Jean Cocteau Ballade de l’enfant du nord « Ta chevelure sent l'été, la lune et la terre. Il faut vivre, vivre, rien que vivre. » Czelaw Milosz (cité par Laurent Terzieff) Une vingt-deuxième campagne d’explorations, une nouvelle saison à sillonner, arpenter, polliniser (grâce à vos regards, vos respirations, vos mots) – sans passer sous silence l’État qui tout en nous faisant franchir un cap (celui des 500 000 A d’aide au fonctionnement) ponctionne notre bonne ville de 1,6 M A… Une ville qui, généreuse et attentive depuis vingt ans, à son tour, va répercuter… Nous allons donc naviguer un peu moins aux instruments (quoique au sextant) ; plutôt à l’estime et à la confiance ; bien sûr aux étoiles (Equi-nocce : cheval de nuit ?), étrave confiante plantée, puis « mouvementée » dans les gerbes de plancton luminescent. – Avant d’appareiller, nous fûmes en cale : les coffres recèlent encore (Reliquat) vivres et eau douce ; une saison « pleine » et charnue s’offre donc à vous ; une, encore. – Les nuits qui précèdent la sortie du port, dans nos rêves, nous descellons les moellons de l’échappatoire secrète, nous colimaçonnons et gagnons des clairières : nous y jouerons le jour ; et quand manquera la lumière, où que ce soit, nous raviverons torches, candélabres et bougies (feux de la rampe). – Nous prenons garde à ne réveiller ni Tantale, ni Sisyphe, passons en (lui) souriant au large de Cassandre, évitons sibylles et pythies. Ni jérémiades, ni horions ; espérer, es-« compter », imaginer, icroire, s’atteler encore… – Une saison aux surfaces chatoyantes, entre deux eaux – entre deux soies – (se) réfléchir au devenir de notre Arche de Noé (qu’incurver, que chantourner, alors que déjà ronde ?...). – Nous voguerons encore groupé(e)s (toujours en vue, nos frères et sœurs d’armes : médiathèque, conservatoire, école des beaux-arts, festivals, chaque autre) ; surveiller notre ligne de flottaison (nous avons calfaté à la poix) ; si nous saignons trop, le dire ; rejoindre alors hippocampes et lamproies, nager avec eux, pieds enfin palmés ; contempler à nouveau les dessins embossés de Juliette-Andréa Elie, s’interroger sur le mystère des inscriptions (en bord de Loire : « sable de chambre »), bifurquer vers les terres (neuves) d’abbayes : Fontevraud, Fontfroide ; en louvoyant par Pieusse (patrie de Delteil) et Montplaisir, Forêt des Fanges et Col du Paradis, Fontaine salée et Tour des géographes, Orgues de basalte et ermitages… Auparavant, « songer », emprunter (yeux fermés), se fondre dans les eaux pluviales, lacrymales, fluviales, remonter leurs (se)cours, saluer bateliers, égoutiers, sourciers – frayer sous terre, progresser, relier les quinze vieux rus et rivières qui scintillent sous nos pieds (géodésie, géologie des villes amies qui œuvrent – tissent – trament : Avignon, Angoulême, La Rochelle, Venise, de plus rédimées, de moins connues). Euphoriques ; sans plus métaphoriser. Toujours sidéré(s) par les « Événements de Janvier », ne pas devenir zététique(s). Ce théâtre comme repoussoir ; comme Enchantoir. UNISSONS, MÊLIMES, NUÉES, HARMONIQUES… Pavoiser le fronton, les pourtours, le rostre courbe : oriflammes et blasons de voix, écharpes de mots – tantôt murmures, tantôt exhortations, qui ruissellent et portent loin ; messages / massages olfactifs – musiques aussi : Ta fontanelle sourit… François Claude Dimanche 17 mai 2015 après-midi, Châteauroux-sur-l’Indre – Un salut fraternel à Vincent Hamain et Marc Divry, passionnés. – Cette saison est dédiée à Marie-France Dagaud ; et Carla Forêt ; passionnantes, en allées… 2 Artistes associé(e)s • Bérangère Jannelle / Cie La Ricotta Artiste associée à la Scène nationale depuis 2012, elle a présenté à Équinoxe la plupart de ses mises en scène : Amor ! ou les Cid de Corneille (2008), Amphitryon de Molière (2010), Vivre dans le feu d’après Marina Tsvetaïeva (2011), 66 Gallery d’après Allen Ginsberg, Twelfth Night (La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez) de Shakespeare (2013) et Z comme Zigzag d’après L’Abécédaire de Gilles Deleuze (2015). Cette saison verra la mise en chantier d’une nouvelle création, Melancholia Europea… 1) Résidence de création Melancholia Europea À partir des œuvres de Hannah Arendt, Joachim Fest, Robert Owen Paxton, Thomas Mann et Paul Celan, une enquête sur les dignitaires des régimes fascistes (Himmler, Göring, Speer, Bousquet…) et un regard contemporain sur la démocratie européenne qui s’abîme… Premières répétitions à Équinoxe durant l’été 2016. 2) Unité d’enseignement libre Théâtre et expression publique Bérangère Jannelle et Michaël Martin-Badier proposeront une Unité d’enseignement libre Théâtre et expression publique aux étudiants du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université d’Orléans), du mois de janvier au mois d’avril 2016. 3) Enseignement du théâtre au lycée Balzac à Issoudun Bérangère Jannelle sera associée au partenariat entre l’établissement scolaire et la Scène nationale à partir de l’année scolaire 2015-2016. Un collectif d’intervention artistique (Gwenaëlle David, Julie Delille et Maud Fouassier) sera constitué et prendra en charge l’enseignement pratique du théâtre avec l’équipe pédagogique du lycée. 4) Réalisation d'un film avec les élèves de l'Ecole Arago Pour le Printemps des poètes, les enfants et leurs institutrices préparent une performance sur le thème de l’insurrection poétique. Liberté, égalité, poésie : c’est le slogan qu’ils ont choisi. Ils ont proposé des tas d’objets pour accompagner la manif : des bottes colorées, des parapluies à goutte de mots fabriqué avec les parents et le lieu choisi pour la performance est le centre Leclerc à côté de l'école : « Parce que c’est moche » et qu' « on peut pas vivre sans poésie ». En suivant l’aventure d’une classe de cette école de Châteauroux, le film témoigne d'un projet éducatif humaniste et prend la forme d'une fable sur la joie d’apprendre et de partager des lumières. 5) Tournée Z comme Zigzag Le spectacle inspiré de L'Abécédaire de Gilles Deleuze sera repris en novembre 2015 au 104 (Paris) avant de repartir en tournée en France. • Camille Trouvé, Brice Berthoud / Cie Les Anges au Plafond Artistes associés à la Scène nationale depuis 2011, Les Anges au Plafond ont présenté et/ou créé à Châteauroux tous leurs spectacles : Les Nuits polaires (2006 et 2015), Une Antigone de papier (2009), Au fil d’Œdipe (2011), Le Cri quotidien (2012), Les Mains de Camille (2012), Du rêve que fut ma vie (2014). Cette saison sera largement consacrée à la création et à la diffusion d’un nouveau spectacle, R.A.G.E, qui sera présenté au public à Équinoxe en novembre 2015. La Scène nationale accompagnera également les Anges au Plafond au festival de CharlevilleMézières en septembre 2015. 1) Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières Les Anges au Plafond seront les artistes associés de la prochaine édition du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières du 17 au 27 septembre 2015. Plus d’infos sur www. festival-marionnette.com. 2) Création et diffusion de R.A.G.E R.A.G.E sera créé à Châteauroux du 13 au 17 novembre 2015 (voir pages 20 et 21) avant de partir en tournée. Le spectacle sera accueilli à Corbeil-Essonne, Malakoff (Théâtre 71), La Roche-sur-Yon (Le Grand R) , Douai (L'Hippodrome), Thonon-les-Bains, Montluçon (Le Fracas), Laval, etc. • Vincent de Lavenère / Cie Chant de Balles Équinoxe a souvent accueilli et/ou coproduit les projets de jonglerie musicale de Vincent de Lavenère : Le Chant des balles (novembre 2003), Paï Saï et Girouette en atelier (octobre 2008), Bach en balles (janvier 2011). À partir de la saison 2015-2016, Vincent de Lavenère deviendra artiste associé à la Scène nationale de Châteauroux. En perspective : une tournée dans le département de l’Indre avec Jonglerie champêtre en mai 2016 (voir page 73), une participation au festival organisé à La Pratique (Vatan) en juin 2016 (voir page 77) et la mise en chantier d’une nouvelle création. 3 Mirages (d’un soir) samedi 26 septembre 20 h 30 à minuit transgenre Yannick Jaulin • Cie 14:20 • Philippe Beau • Iddo Bar-Shaï • Cie Nathalie Pernette • Gilles Charrot Abbaye de Noirlac 20 h 30 tarif plein 25 D – tarif Abonné(e)s 18 D 150 places, dont 100 places disponibles en bus – départ à 19 h – 5 D de participation aux frais de transport sur place : buvette tenue par Bio Berry (boissons et petites assiettes saléessucrées) Infos sur www.equinoxe-lagrandescene.com et www.abbayedenoirlac.fr Refectoire des Moines Cie Pernette – La Figure du Gisant chorégraphie : Nathalie Pernette Dortoir des Convers Philippe Beau (ombres) et Iddo Bar Shaï (piano) Les Ombres errantes musique : François Couperin Abbatiale Cie 14:20 – Ellipses Avec Aragorn Boulanger (chorégraphie et interprétation) Chauffoir Yannick Jaulin (texte et interprétation) Abbaye Performance de Gilles Charrot (sculpture) 4 L’Abbaye de Noirlac et Équinoxe, ce sont deux Équipes qui s’estiment, depuis longtemps… Là-bas, nous avons d’abord savouré seul(s) à seule(s) les petits miracles élaborés-concoctés-ajustés-soupesés par Paul Fournier (et consorts), avons arpenté timidement les lieux et leurs abords, au lever du soleil puis nuitamment ; nous sommes approchés ; et apprivoisés. L’Amitié s’en est suivie… Nous avons participé aux Futurs de l’Écrit 2013, amené dans nos bagages Jeanne Champagne, Meredith Monk (et Mikrokosmos), reçu-chez-l’un-puischez-l’autre : les Ensembles Hope, Sit Fast, Les Anges au Plafond, plusieurs figures circassiennes – on en oublie – ; assisté à nombre de sorties de résidences (chrysalides) ; partagé pain et vin avec les artistes. Cette fois, nous avons pris le temps (un peu) de rêver ensemble à celles et ceux que nous aimerions co-inviter, pour une création inspirée in situ ; après immersion de quelques nuits… Toutes et tous ont dit oui, les yeux brillants ! À votre tour de vous Aventurer, de « dédaler » dans l’obscurité bienveillante, et même éclairante… NB (Noirlac Berry) : s’il Neigeait (!) ou Bourrasquait, nous trouverions même refuge à mi-parcours, vers les Bains-Douches de Lignières-où-il-y-a-toujoursde-la-lumière… « Quand la nuit tombe sur le mois de septembre, vient alors le rendez-vous que les noctambules épinglent sur leur calendrier depuis trois ans. Mirages d’un soir, illusions, magie, détournement de la raison, on s’interroge sur qui est le chien, qui est le loup. Toute l’abbaye bascule de l’autre côté du réel. Les artistes de la Cie 14:20 nous invitent à la contemplation, à la lenteur et à une perception différente de la réalité. Le conteur Yannick Jaulin se confie à des personnages invisibles, et quand les murs se couvrent d’ombres chinoises dessinées par Philippe Beau, le piano d’Iddo Bar-Shaï leur fait écho avec un Couperin mystérieux. On circule du rêve fantastique à la poésie hypnotique en croisant des corps impalpables, brumeux ou fugitifs, mis en mouvement par Nathalie Pernette. Dehors, le mystère se renouvelle alors que s’élèvent devant nous, dans un pur défi à l’équilibre, des cairns nés des mains d’un homme qui sait parler aux pierres. On ouvrira grand les yeux, à n’y pas croire, on frissonnera et on rira des mirages de ce soir-là. » Arthur H Soleil dedans vendredi 2 octobre 20 h chanson Arthur Higelin chant, piano • Antoine Montgaudon guitares • Juan de Guillebon basse • Emiliano Turi batterie • Pierre-Luc Jamain claviers On ne le présente plus. Lui, sa voix, sa poésie, sa gueule, sa présence. Ses notes, ses mots et toute l’émotion, l’humour et la fantaisie que l’ensemble charrie. Son nouvel album, Soleil dedans, le dix-septième (!), consacre la liberté de cet artiste inclassable. Voici une pop vaste comme le cosmos, des mélodies si simples que la voix peut s’y envoler comme jamais, des mots saouls de liberté, un son limpide et généreux. Équinoxe tarif plein 25 D tarif Abonné(e)s 20 D Avec une première partie « surprise » En complicité avec Les Bains-douches de Lignières Arthur H Né en 1966, fils de Jacques Higelin et de Nicole Courtois, Arthur H quitte le lycée à 16 ans pour partir naviguer aux Antilles. Ses parents l’envoient ensuite à Boston où il étudie la musique. De retour à Paris, il monte quelques groupes et expérimente ses premières compositions. C’est à la croisée d’influences musicales très diverses (Thelonious Monk, Tom Waits, les Sex Pistols, la chanson, le jazz, le blues ou encore le tango) qu’il se construit un univers particulier. En 1988, il monte un premier spectacle avec le contrebassiste anglais Brad Scott. Le succès est au rendez-vous. C’est en 1990 que sort Arthur H, premier album éponyme, qui bénéficie d’une presse élogieuse. Se succéderont ensuite plusieurs albums qui lui valent à chaque fois un accueil tout aussi chaleureux, de Bachibouzouk à Mystic Rumba en passant par Trouble-fête, Pour Madame X, Négresse blanche, Adieu tristesse, L’Homme du monde, Baba Love, L’Or Noir, L’Or d’Eros… Révélation aux Victoires de la Musique en 1993, Arthur H a obtenu avec l’album L’Homme du monde (2009) le prix du meilleur album pop/rock. « […] Merci à tous les êtres qui après m'avoir enduit de goudron parfumé ont déversé tonneaux de plumes d'or sur mon squelette de chair. […] » [In Le cauchemar merveilleux] À lire : Le Cauchemar merveilleux (espèces de petits contes) ; son premier recueil de textes libres, chez Actes Sud – 2015 « Ses disques sont de plus en plus incarnés et soulful, mais lui semble toujours un peu ailleurs, dans la lune, détaché – et on a rarement connu de chanteur détaché aussi attachant. Son nouvel album s’appelle Soleil dedans, comme un grigri contre l’obscurité du dehors. Un bel ouvrage de chanson pop buissonnière, à la fois sombre et emballant. » [Stéphane Deschamps] 6 « Un disque constamment exaltant et surprenant. L’Olibrius s’éloigne parfois de son rauque proverbial pour rouler vers des extravagances aiguës. Avec chœur soul, piano jazz ou basse ronflante, les douze chansons nous emballent de la première à la dixième écoute. » [Jean-Marc Le Scouarnec] « Dans ce nouvel effort, Arthur H a mis de côté sa cape de super-héros pour nous offrir un disque lumineux, aux sonorités seventies, goupillé en cinq jours à Montréal. […] C’est enlevé, ça groove, c’est tendre, généreux et réjouissant. » « À la fois populaire et personnel, Soleil dedans est rempli de sonorités dansantes, de boîte à rythmes des années 1980, de rock progressif plus ancien encore et d’arrangements électro futuristes propres à distendre le temps ou à l’arrêter. » [Stéphane Guihéneuf] [Jean-Yves Dana] Pixel Cie Käfig Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne dimanche 4 octobre 17 h danse hip-hop et création numérique Direction artistique et chorégraphie Mourad Merzouki • Concept Mourad Merzouki, Adrien Mondot, Claire Bardainne • Création numérique Adrien Mondot, Claire Bardainne • Création musicale Armand Amar • Assistante du chorégraphe Marjorie Hannoteaux • Interprétation Rémi Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, Marc Brillant, Élodie Chan, Aurélien Chareyron, Yvener Guillaume, Amélie Jousseaume, Ludovic Lacroix, Xuan Le, Steven Valade, Médésséganvi Yetongnon dit Swing • Lumières Yoann Tivoli, assisté de Nicolas Faucheux • Scénographie Benjamin Lebreton • Costumes Pascale Robin, assistée de Marie Grammatico • Peintures Camille Courier de Méré et Benjamin Lebreton Dans son travail de chorégraphe, et depuis ses débuts en 1996 au pied des immeubles de Saint-Priest en banlieue lyonnaise, Mourad Merzouki confronte la danse hip-hop au cirque, aux arts martiaux, à la danse contemporaine (souvenez-vous de Terrain vague en avril 2007) ou encore à la musique classique (souvenez-vous de Boxe Boxe à Limoges, un Voyage pour la danse en mai 2013) : comment faire communiquer des mondes a priori éloignés les uns des autres pour créer des rencontres inattendues ? Avec Pixel, la danse hip-hop côtoie les arts numériques d'Adrien Mondot et Claire Bardainne (souvenezvous de Convergence 1.0 en mars 2008 ou de Cinématique en février 2011), et pas seulement : onze interprètes sur scène dont trois circassiens, et un patineur ! En résulte une création où se mêlent réalité et illusion grâce à une véritable interaction entre les corps des danseurs et les projections numériques. Le hip-hop de Käfig est devenu un langage universel, direct, percutant, tendre et sauvage à la fois. Un spectacle éblouissant ! Équinoxe 1 h 10 Séance collégienne lundi 5 octobre à 14 h 30 Avec le soutien du département de l'Indre www.ccncreteil.com « Plaisir direct, émerveillement sans condition. Quelque chose d'un kidnapping émotionnel sans autre issue que l'abandon. » « Pixel propulse le monde du hip-hop dans un grand paradis blanc. Ludique, joyeuse, poétique, cette création par vient à surprendre les plus habitués. » [Rosita Boisseau] « Renversant ! Les solos sont époustouflants et le public ne s'y trompe pas, littéralement en transe au moment des rappels ! » [Stéphane Capron] « Pixel augmente le genre en offrant une effervescence jouissive du trompe-l’œil chorégraphique dans une variété jamais vue. Ça marche, ça saute, ça rampe, ça glisse et ça grimpe… » [Thomas Hahn] [Bernard Gorce] « Pixel est le miracle, le chef-d’œuvre d'un chorégraphe. Le résultat n'est pas seulement ludique et merveilleux à l'œil nu, il est surtout d'une intelligence qui n'a rien d'artificiel. » [David S. Tran] Mourad Merzouki « Comme beaucoup de gamins, il a d'abord dansé avec ses poings. Dans la banlieue lyonnaise où il est né, il s'est mis à la boxe et au karaté, pour avoir droit de cité. L'action pour intégrer les règles d'éducation. Mais ce p'tit mec là avait davantage le goût du spectacle que de la castagne. L'envie de mouvoir son corps, plus que d'encaisser les coups. Équilibre athlétique et esthétique. Acrobaties du cirque. "Dans le gymnase où j'allais m'entraîner, il y avait également une école circassienne. Ça m'a tout de suite fasciné." La piste aux étoiles, à défaut de danseur étoile. Pour lui, Entrez dans la danse, c'était voltige sur le bitume. Danse de rue, pour ne pas rester au bord du trottoir. C'était l'époque de l'animateur Sidney, et son fameux "H.I.P. H.O.P." ! Dans les quartiers, le hip-hop pour nouvelle culture pop. Danse pour faire un break avec sa condition d'ado au prénom algérien et aux origines kabyles. "C'est sûr que ça n'a pas été toujours facile. À 17 ans, quand tu n'as pas accès aux boîtes de nuit, j'avais parfois le sentiment de ne pas être chez moi en France. Mais la danse m'a permis de prendre du recul sur tout ça, et de trouver ma place dans la société", rapporte celui qui a toujours su retomber sur ses pieds, en dépit de l'adversité. La danse pour transcendance. La danse plutôt que la délinquance. La danse pour aiguiser les sens. Donner du sens à la performance. » [Alexandre Carini, Var Matin] Adrien Mondot et Claire Bardainne : création numérique La Cie Adrien M / Claire B, reçue ici à deux reprises, crée des formes allant du spectacle aux installations dans le champ des arts numériques et des arts vivants. Sa démarche place l'humain au centre des enjeux technologiques et le corps au cœur des images, avec comme spécificité le développement sur mesure de ses outils informatiques. Ils poursuivent la recherche d'un numérique vivant : mobile, artisanal, éphémère, sensible. L'Abbaye de Noirlac vient de recevoir une de leurs expositions. 8 Musica Nuda mercredi 7 octobre 20 h duo voix/contrebasse Petra Magoni chant • Ferruccio Spinetti contrebasse – Italie Un concert proposé par le Domaine George Sand à Nohant (Centre des monuments nationaux) en partenariat avec Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux Domaine George Sand, Nohant (Auditorium – Ancienne bergerie) tarif unique 10 D départ en bus d’Équinoxe à 19 h 50 places – participation aux frais de transport 5 D www.musicanuda.com www.nemomusic.com Discographie • Musica Nuda – Bonsaï Music – 2004 • Musica Nuda 2 – Bonsaï Music – 2006 • Quam Dilecta – Magoni Spinetti – 2006 • Live à Fip – Bonsaï Music – 2007 • 55/21 – EMI – 2008 • Complici – EMI – 2011 • Banda Larga – Bonsaï Music – 2013 • Live a Tirana – Cose di Musica – 2013 • Little Wonder – WEA – 2015 Parfois le hasard fait bien les choses. Le duo Musica Nuda naît un soir de l’année 2003, dans un club en Toscane. Petra Magoni, chanteuse issue du milieu de l’art lyrique et de la musique ancienne qui s’était illustrée dans la pop, le jazz, le rap ou l’électro, devait y donner un tour de chant en compagnie d’un guitariste. Celui-ci, tombé malade la veille du concert, est remplacé au pied levé par le contrebassiste et compositeur Ferruccio Spinetti, membre du très élégant groupe italien La Piccola Orchestra Avion Travel. Ce concert quasi improvisé remporte un tel succès que les deux protagonistes de ce « Voice’n’Bass » se constituent en quelques semaines un répertoire de chansons qu’ils aiment. « Parce que la culture et le patrimoine se complètent et résonnent harmonieusement, la place de la culture est un axe prioritaire pour le Centre des monuments nationaux, et l’ambition de la faire découvrir au sein du patrimoine est un véritable enjeu. Le département de l’Indre possède un patrimoine riche et le Centre des monuments nationaux a le privilège de le faire rayonner à travers le Domaine de George Sand à Nohant et le château de Bouges. De même, l’offre culturelle qualitative, présente sur le territoire, se démarque de par ses choix artistiques et son action, qui aspire à s’adresser à tous les publics. Explorer les univers artistiques et culturels, porter l’art et la culture au plus près d’un public diversifié, sont des objectifs qui nous lient avec la Scène nationale. Partenariat précieux depuis quelques années déjà, ayant mis en place ensemble de beaux projets comme des lectures, du théâtre de marionnettes, c’est tout naturellement que nos regards se croisent à nouveau, cette fois autour de la musique, en proposant un magnifique duo, talentueux et séduisant, Musica Nuda. Un concert incontournable et exigeant, qui aura lieu dans l’Auditorium, ouvert exceptionnellement sous les couleurs de l’automne. Lieu de dialogue et de rencontres, empreint d’histoire artistique et de musicalité, convivialité, qualité et générosité seront au programme de cette soirée. Équinoxe et le Centre des monuments nationaux sont heureux de vous y accueillir nombreux ! » Surprise, humour, énergie, extravagance, sont les ingrédients du programme musical des concerts de Musica Nuda. Ce duo italien atypique s’est fait connaître par ses reprises extraordinaires de chansons pop (Beatles, Madonna) ou d’airs classiques (Monteverdi, Haendel). Leurs concerts sont bluffants de virtuosité et d’audace. Une des sensations musicales de l’année dans l’Indre ! Musica Nuda C’est l’art de dégraisser des œuvres musicales, connues ou non, qu’elles appartiennent au répertoire lyrique, jazz, pop ou soul, pour n’en retenir que la substantifique moelle. « La musique déshabillée de Musica Nuda est singulière. Ferruccio Spinetti fait résonner sa contrebasse parfois de façon plus ample qu’un orchestre au grand complet. Petra est une sorte de diva punk. Beaucoup de voix à la fois dans ce corps de liane. Toujours impeccablement maîtrisée dans les aigus comme dans les graves avec des modulations impressionnantes. » [Didier Varrod] 10 « Magoni est une chanteuse à voix qui aime se surprendre elle-même dans des registres où son timbre pimpant se joue des difficultés. Son compère Spinetti conçoit sa partie de contrebasse comme une orchestration destinée à sortir les bijoux de cette espiègle et longiligne Castafiore. » « Généreux, enthousiastes, ils habillent les chansons d’interprétations inédites, drôles et parfois insolites. » [Francisco Cruz] [Michel Contat] « Sans autre filet que celui d’une voix et l’appui d’une contrebasse, cet élégant duo italien abat les cartes de l’éclectisme et du romantisme. À Petra Magoni, la voltige et les airs ; à Ferruccio Spinetti, le canevas et l’assise. La complicité fait le reste. » « Musica Nuda est un incontournable : extraordinaire ! » [Jean-Miche Proust] Macaroni ! Théâtre des Zygomars (Belgique) vendredi 9 octobre 19 h jeune public théâtre, marionnettes et musique Texte (d’après une histoire de Vincent Zabus) Vincent Zabus et Pierre Richards • Mise en scène Pierre Richards • Mouvements marionnettes Monica Varela Couto • Comédiens Simon Wauters et Samuel Laurant • Voix de la mère Mélanie Delva • Scénographie, costumes et marionnettes Coline Vergez, assistée de Karine Cusson • Création lumière et régie Julie Bekkari • Musiques et vidéos Michaël Bridoux, Samuel Laurant et Nicolas Pochet En convoquant des sujets aussi divers que la transmission générationnelle, le déracinement et la mémoire, Macaroni ! ouvre grand la porte à des interrogations universelles. François, un jeune garçon de 10 ans, se voit contraint par sa mère de passer une semaine de vacances chez son grand-père, celui qu’il appelle (tendrement) « le vieux chiant »… Dès son arrivée dans la petite maison grise de l’ancien mineur, il apparaît évident qu’entre ces deux-là, la sauce risque de ne pas prendre. Le gamin vivra-t-il l’horreur tant redoutée ou aura-t-il l’occasion de découvrir qui se cache derrière le masque de mauvaise humeur affiché par son grand-père ? À coup sûr, cette rencontre d’un gamin énergique et d’un vieux mineur italien silicosé va être explosive et surprenante ! Équinoxe (plateau) 1 h tarif unique 6 D à partir de 8 ans Séances scolaires CM1/CM2 mardi 6 octobre à 14 h 15 mercredi 7 octobre à 9 h 30 jeudi 8 octobre à 9 h 30 et 14 h 15 vendredi 9 octobre à 9 h 30 • Prix Résonances du festival Momix 2015 Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région Wallonne Le Théâtre des Zygomars est une compagnie professionnelle namuroise de théâtre jeune public, créée en 1965 par Hubert Roman et Pol Danheux, deux passionnés de marionnettes ; les Zygomars, renouvelés, ont depuis lors présenté une multitude de spectacles de tous genres, avec et sans marionnettes, maintes fois primés dans la francophonie. www.theatredeszygomars.be « Une pièce choc ! Impossible de ne pas craquer pour cette pièce sentimentale, mais pas larmoyante, qui voit un vieux mineur grincheux et un jeune ado survolté s’amadouer. Il y a des pièces comme ça où tout coule parfaitement, comme un filet d’huile d’olive gorgé de soleil toscan : les marionnettes craquantes animées par Simon Wauters, le narrateur décontracté qui ponctue l’histoire à la guitare, le décor – plusieurs étages de linge à sécher – qui fait surgir les personnages et abrite un beau travail vidéo évoquant le passé minier. Mais surtout l’humour, omniprésent, comme des copeaux de parmesan sur un festin de macaronis. » « Tendu de bout en bout comme le linge qui pend en Italie et fait ici office de scénographie, Macaroni ! séduit avant tout par son sens de la narration. Vincent Zabus et Pierre Richards ont, en effet, trouvé les mots pour conter la vie de ce mineur italien à travers sa rencontre avec son petit-fils. Macaroni ! touche directement les enfants même s'ils ignorent souvent que les fameux "macaroni" sont venus travailler à la mine dans des conditions inhumaines. Rythmée et sensible, la mise en scène joue, en outre, sur la relation entre la marionnette et son manipulateur. » [Laurence Bertels] [Catherine Makereel] 11 Ancien malade des hôpitaux de Paris de Daniel Pennac humour dimanche 11 octobre 17 h Avec Olivier Saladin • Mise en scène Benjamin Guillard • Création lumières Sylvain Chevallot • Régisseur son Loïc Perrot • Régisseur plateau Miguel Hernandez • Construction Alain Bailly • Décor réalisé par les ateliers de la Comète Équinoxe 1 h 15 Les Productions de l’Explorateur François Morel Valérie Lévy Corinne Honikman • Festival d’Avignon off 2015 Texte publié aux éditions Gallimard, Folio, 2015 « Cette nuit-là, le docteur Galvan trouva la foi médicale, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau, et ainsi de suite car la nuit fut longue. Il fallait qu’il le raconte à quelqu’un. Désolé que ce soit vous. » Baptisé « monologue gesticulatoire » par Daniel Pennac (relire « urgemment» son Journal d’un corps, Gallimard, 2012), voici une pantomime verbale dont chaque phrase est un geste et qui va comme un gant (de chirurgien) au talent protéiforme d’Olivier Saladin !… Retrouvez-le après Bien des choses reçu ici (aux côtés de François Morel), tout comme Instants critiques (aux côtés d'Olivier Broche et Lucrèce Sassella). Le moment est cocasse, voire jubilatoire… Olivier Saladin s’empare avec brio de ce conte médical délirant, véritable course-poursuite burlesque, truffée de péripéties, dans les différents services d’un hôpital. Vous êtes emportés par l’histoire d’un interne en médecine qui rêve d’un avenir prometteur, tout comme son père et ses grands-pères depuis des générations ; et qui a pour principale préoccupation… sa nouvelle carte de visite ! (intitulé, caractères gaufrés ou pas ?) Hélas, en poste aux urgences de nuit, sa garde va virer au cauchemar face à un malade pour le moins déroutant, qui rassemble à lui seul une multitude de symptômes très atypiques. Ces symptômes qui apparaissent puis disparaissent, laissant les collègues spécialistes appelés à la rescousse médusés et impuissants, malgré toutes leurs « immenses » compétences… « Olivier Saladin interprète magistralement les médecins et les malades dans une nuit aux urgences. On s’y croirait ! Tout y est : la désinvolture entre les toubibs, leurs vanités, leurs humanités, leurs angoisses… Nécessaire, comme un traitement d’urgence contre la morosité ! » « Quelle santé ! Drôlerie du récit, toubibs sentencieux, effarés ou paniquards, mystérieux malade protéiforme. » [Albert Algoud] « Hilarant monologue. Cavalcade effrénée. Belles tranches de rigolade. » [Fabienne Pascaud] [Daniel Pennac] 13 Comme vider la mer avec une cuiller jeudi 15 octobre 20 h 30 Yannick Jaulin Cie Le Beau Monde ? conte oralité Auteur et interprète Yannick Jaulin • Composition musicale et violon Morgane Houdemont • Mise en scène Matthieu Roy • Assistante à l’écriture Valérie Puech • Création lumières Guillaume Suzenet • Création son Jean-Bertrand André, Fabien Girard • Costumes Noémie Edel • Régie générale Laurent Jaulin • Régie lumières Guillaume Suzenet, Dominique Grignon • Le décor a été fabriqué par les ateliers du Moulin du Roc, Scène nationale de Niort, avec la participation artistique de l’ENSATT Yannick Jaulin, l’Ami Yannick ; plusieurs belles rencontres ici même, avec vous : collectage, résidence, coproductions, accueil au gré des saisons : Rien que du beau monde, J’ai pas fermé l’œil de la nuit, Terrien, Dodo… Entretemps, il aura aussi œuvré avec Wajdi Mouawad… Après un détour par l’Abbaye de Noirlac en septembre où nous l’avons conviéimmergé, le revoilà ; au pied d’un tableau, L’Annonciation de Fra Angelico… À ses côtés, la violoniste Morgane Houdemont. Se retournant vers nous, il entame : « Ce n’est pas parce qu’on regarde tous la même chose, qu’on se raconte la même histoire… » Équinoxe 1 h 15 « Yannick Jaulin, maître en mythologies, contes et autres fantaisies. Il est conteur et vendéen ; il conte en patois, en français aussi, il mélange suivant le public. Un jour il est aux Bouffes du Nord à Paris, le lendemain dans une salle troglodytique d’Azay ; il est aujourd’hui un des noms les plus connus du conte et ne rechigne à rien […], il pose sur le monde qui l’entoure et le public un regard plein d’humanité, de complicité ironique ; parce qu’il doute, il se dépense sans compter, lit, travaille, explore en permanence, parce qu’il sait les ténèbres alentour, il maintient allumé le feu des histoires qui font vivre et traverser la nuit. » [Laurent Carpentier] « Yannick Jaulin plonge dans les récits religieux et notre besoin d’infini, Moïse, Lilith, Jésus, la reine de Saba, dans le même bateau ! Osons la formule : sacrée entreprise. […] Que va-t-il faire de cette glaise brûlante d’actualité ? Il la transforme en un long et grand rire, campe ses personnages en un clin d’œil, se joue des anachronismes. […] Nous avons tous en nous ces récits millénaires, religieux ou mythologiques. Mais chacun se construit comme il peut avec cet héritage. Ce n’est pas parce que certaines histoires sont devenues religions qu’elles n’ont pas évolué au fil des siècles, qu’il faut cesser de les questionner ou de les interpréter. Donc de penser. Sacré spectacle ! » [Gilles Kerdreux] « Nietzsche stupéfait se demandait : Comment avons-nous fait ? Comment avons-nous fait pour vider la mer ? Vider la mer de tous ces grands récits collectifs dont nous sommes les héritiers. Ces récits sont comme des enveloppes d’une matière à la fois ténue et épaisse. Ils partent des profondeurs alors forcément mouvantes comme le sont toutes les formes mythologiques, comme le sont toutes les formes religieuses qui même quand elles sont révélées réapparaissent devant les yeux de chaque génération à la lueur de nouvelles interprétations. Ils partent de notre mémoire récente quand elles racontent la nation, la fabrication des récits mythologiques destinés à faire un peuple patriote, les Michelet, les Lavisse et ce XIXe grand pourvoyeur de fausses vérités et de grands récits. Ils partent de nos mémoires familiales. Celles qui se nichent en passagers clandestins dans nos vies, ouvrent et claquent des portes incompréhensibles sur ce que nous appelons par facilité, notre chemin. » […] « Ce spectacle parle du récit religieux, de notre besoin d’infini, de quoi faire avec ces récits aujourd’hui. J’aborde les textes des religions du livre pour ce qu’ils sont : des contes, des récits aux multiples versions, aux évolutions étonnantes, et donc aux interprétations infinies. De leur dimension mortifère quand on les réduit à Une vérité. Ils ont fait notre monde, façonnent encore notre quotidien et ne pas les connaître est sans doute un héritage fragile de notre anticléricalisme. On ne peut se contenter d’ignorance, du déni de ces textes-là. Si mes questions peuvent alimenter ce débat fondamental pour l’avenir de notre société, alors… » […] « Que faire de cet héritage, de ces grands récits qui ont fabriqué notre civilisation ? J’aimerais pouvoir dire avec Jeanne Benameur le sacré, la forme juste de mon doute et faire de ce spectacle une histoire fondamentale, indispensable. J’aimerais, mais je ne suis sûr de rien. Juste que notre besoin de croyance est inhérent à notre condition d’humains. Les Grecs savaient que nous sommes les inventeurs du récit de cette croyance Les religions monothéistes brandissent la révélation. Et nous vivons dans un monde de crédulité sidérante Nous sommes tous nés d’un récit. Nous le portons avec fierté, peine ou étonnement Il nous tient debout, nous le savons à peine. » [Yannick Jaulin] 14 Dominique de Williencourt et l'orchestre de chambre de Vilnius – Lisztomanias 2015 « Liszt, Tchaikovsky et l’influence russe » mardi 27 octobre 21 h musique classique Donatas Katkus direction • Dominique de Williencourt violoncelle • Muza Rubackyte piano • Jean Ferrandis flûte et direction oeuvres de Liszt – Tchaikovsky – Williencourt Équinoxe tarif plein 20 D – tarif réduit 15 D P. I. Tchaikovsky • Sérénade pour cordes en ut majeur, opus 48 / Extraits • Air de Lenski et extraits d’Eugène Onéguine • Variations sur un thème Rococo, opus 33 Entracte F. Liszt • Malédiction, en ré mineur S. 121 D. de Williencourt EMTO – En Mémoire Tragiquement • Concerto Optimiste – opus 16 pour violoncelle et orchestre à cordes Depuis leur création, la Scène nationale héberge les Lisztomanias orchestrées par Jean-Yves Clément ; nos relations cordiales (renforcées par nos amitiés littéraires) couplées à notre attachement pour l’Abbaye de La Prée (nombreuses « lectures » proposées par Équinoxe) et Dominique de Williencourt, nous amènent cette saison à co-inviter et inclure ce concert dans notre programme officiel à la veille de sa présentation aux Parisiens (Théâtre des Champs-Élysées) ! Dominique de Williencourt, dédicataire entre autres d’œuvres de Nicolas Bacri, Jean-Louis Florentz et Thierry Lancino, anciens résidents de La Prée et donc ici invités, est président de l’Association « Pour que l’Esprit Vive » et a initié les Rencontres Musicales de La Prée ; disciple de Rostropovitch, il s’est produit dans plus de cinquante pays et bon nombre de festivals prestigieux. À l’invitation de Valentin Berlinsky, violoncelliste fondateur du Quatuor Borodine, il joue à Moscou à la Salle Philharmonique, au Conservatoire Tchaikovsky, et il est membre à deux reprises du jury du Concours de quatuor à cordes Chostakovitch. En 2010, il est nommé citoyen culturel d’honneur de la ville de Sébastopol – Ukraine. En 2011, il est membre du jury du Concours international André Navarra à Toulouse. Il s’inspire de ses nombreux voyages au Sahara, Yémen, Caucase, Asie centrale, Inde, pour imaginer des pièces parfois inspirées de thèmes touaregs, arméniens, tibétains. Il a composé une vingtaine d’œuvres aux titres évocateurs, dont son concerto pour violoncelle et orchestre à cordes opus 16 – EMTO, En Mémoire Tragiquement Optimiste – commandé par le Festival du Vexin/D. Saroglou en 2012 (voir sur YouTube son étonnant « clip » Bliss EMTO…). Grand Prix de l’Académie du Disque, il sortira cet automne son nouveau CD (Concerto de R. Schumann et Les Variations Rococo de P. I. Tchaikovsky). Il enseigne au Conservatoire de Paris, a créé avec Jean Ferrandis l’Ensemble EDGEDE (orchestre à cordes) ; et joue un exceptionnel violoncelle de J. Gagliano (1754) avec un archet de F. X. Tourte (1825). Lisztomanias 2015 La Russie de Liszt Tchaikovsky, Moussorgsky, Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev, Stravinsky, Chostakovitch… du 26 au 31 octobre Concert de jazz Choeur d’enfants Concerts dans les cafés… programmation en page 78 À consulter : Alexandre Scriabine par Jean-Yves Clément – Éd. Actes Sud-Classica 16 orchestre de chambre théâtre musical récitals « Musicien sans frontières, Liszt s’est intéressé au soir de son existence aux nationalismes musicaux qui fleurissaient partout en Europe comme au-delà : en Hongrie bien sûr, mais aussi en Tchécoslovaquie, Norvège, Ukraine… et en Russie. Liszt aura sur la musique russe une influence décisive, en particulier sur les membres du "Groupe des Cinq" dirigé par Balakirev. Ainsi il se liera d’amitié avec Borodine qui lui dédiera son poème symphonique Dans les steppes de l’Asie centrale. Cette édition fournira également l’occasion de se pencher sur la richesse incomparable du répertoire musical russe durant plus d’un siècle, de Tchaikovsky à Chostakovitch, en passant par les deux géants de la modernité que furent Prokofiev et Stravinsky. On y évoquera entre autres Serge Rachmaninov et Alexandre Scriabine – dont on célèbre en 2015 les cent ans de la disparition –, pianistes-compositeurs très opposés mais qui furent tous les deux profondément marqués par les figures de Liszt et Chopin. [Jean-Yves Clément, Directeur artistique] « Dominique de Williencourt impressionne en concert par sa probité, les sonorités soyeuses de son violoncelle et l’élégance de son jeu. » [Jean-Luc Macia] « Le violoncelliste Dominique de Williencourt est désormais arrivé à une parfaite maturité. » [Michel Le Naour] « Une articulation nette et précise, une intonation sans faille, des phrasés de grande noblesse et une sonorité chatoyante et limpide. » [Xavier Rey] L’Homme-Cirque David Dimitri mercredi 4 novembre 20 h 30 – jeudi 5 novembre 20 h vendredi 6 et samedi 7 novembre 20 h 30 dimanche 8 novembre 16 h – mardi 10 novembre 20 h 30 mercredi 11 novembre 16 h – jeudi 12 novembre 20 h arts de la piste Création lumière Jérôme Soufflet En décembre 2009, nous recevions sur le plateau la Famille Dimitri (emmenée par Dimitri, le clown patriarche). L’été suivant, nous découvrions comme promis, planté dans le vert de Nexon et son festival champêtre, le chapiteau de poche de David Dimitri, fils prodige… Une heure de bonheur et de félicité ! Nous le savions expérimenté sous ses allures juvéniles, connaissions sa réputation de danseur de corde, son parcours et ses terrains de jeu favoris : Suisse formé à l’École de Cirque de Budapest, puis se tournant vers la Danse à la Juilliard School de New York. Réclamé ensuite au Cirque du Soleil, au Big Apple Circus et au Metropolitan Opera de New York, au Cirque d’Hiver à Paris, au Cirque Knie comme à Las Vegas… Dansant sur son fil au-dessus des stades, tutoyant les tours de cathédrales… En une heure « suspendue », il déploie sous vos yeux sa palette de circassien. Ce sera au lointain de ce mail Saint-Gildas que nous aimons, et que tous les poètes et poétesses du cirque chérissent aussi (arbres – Indre – château – étoiles – prairies et banc en or…). Approchez (voir). Mail Saint-Gildas (sous chapiteau chauffé) 1 h À partir de 6 ans Équinoxe adhère à Territoires de Cirque et à ses valeurs depuis 7 ans… « Moteur du Nouveau Cirque, le brillant Tessinois mêle finesse et suspense dans un spectacle à l’atmosphère magique. Coup de cœur ! Avec ses yeux rieurs et son sourire rayonnant, il conjugue sensibilité, humour, concentration et dérision, et chez lui la perfection se cache dans les détails… » Lausanne [Céline Rochat] « Dimitri le Bienheureux ; équipé comme Youri Gagarine prêt à partir en orbite, l’homme-cirque se glisse dans son canon qui s’enflamme et vous propulse au septième ciel […] puis file à l’anglaise sur son fil de fer… Tout simplement charmant ; fuite poétique vers les étoiles. » Montréal [Isabelle Paré] « Cheveux très blonds, regard très bleu, sourire très doux – petit prince magicien, clown, acrobate, accordéoniste, il en fait tout un cirque ! » [Nicole Clodi] « Simplicité, pureté, noblesse, trouvailles scéniques, franche débrouillardise, charme absolu. » Québec [Jean Sing] « Funambule de la tendresse. David Dimitri est un homme-cirque comme d’autres sont hommeorchestre. Il peut tout faire et il fait donc tout sous un petit chapiteau accueillant. Avec humilité et dextérité. Il partage ses plaisirs avec un public enchanté et proche, si proche qu’il en devient complice ; maîtrise permanente du corps, rire et frisson, virtuosité, connivence, tendresse sans mélancolie, bandeson allègre. Il sollicite une entente tendre entre adultes et enfants, sans tape-à-l’œil. » [Michel Voiturier] 18 « Parfois au hasard d’un spectacle, dans un petit chapiteau de cirque planté au milieu de nulle part, on peut se laisser toucher par la grâce… Quand elle s’incarne insaisissable dans un funambule en équilibre entre ciel et terre, qui nous laisse entrevoir une échappée possible vers un ailleurs où la tête serait dans les étoiles… Quand dans un être vient s’incarner la parfaite alchimie du corps et de l’esprit, pour convoquer l’enfance et restaurer la grâce du spectacle vivant… » « David Dimitri salué par la foule entre frayeurs et acclamations, danse et virevolte au-dessus de nos têtes. » [Nathy Clark] « David Dimitri crée à lui seul un spectacle de cirque complet, coloré, bourré de prouesses et d’humour. Et pour couronner le tout, il offre un final étonnant et merveilleusement poétique. Issu d’une famille circassienne suisse réputée, cet artiste chevronné stupéfie et met de bonne humeur. À voir en famille. » [Stéphanie Barioz] « David Dimitri est internationalement reconnu pour son style unique de danse sur fil et ses traversées sur fil à haute altitude partout dans le monde. L’immense chorégraphe Maurice Béjart considérait qu’il avait un "talent fou". Seul en piste, sous son propre chapiteau, il enchaîne avec élégance et brio les numéros et réalise d’époustouflantes prouesses techniques tout en nous faisant rire au rythme de situations inédites. » « David Dimitri ou l’élégance sur un fil. Il accueille avec générosité, à la ville comme à la campagne, les bras chargés d’étoiles et le sourire en bandoulière, tous ceux qui s’approchent de son chapiteau. Avec l’élégance irréprochable du dandy, il s’improvise maître d’une cérémonie aussi espiègle qu’époustouflante. N’hésitez plus, emportez avec vous petits et grands, c’est l’heure de l’Homme-Cirque ! » [Julie Cadilhac] R.A.G.E vendredi 13 novembre 20 h 30 – samedi 14 novembre 20 h 30 lundi 16 novembre 19 h mardi 17 novembre 20 h marionnettes théâtre d’objets magie Avec Brice Berthoud, Jonas Coutancier, Yvan Bernardet, Xavier Drouault, Piero Pépin • Mise en scène Camille Trouvé, assistée de Saskia Berthod • Scénographie Brice Berthoud, assisté de Margot Chamberlin • Texte R.A.G.E • Création musicale Piero Pépin • Création bruitage Xavier Drouault • Création son Antoine Garry • Création lumière Nicolas Lamatière • Création costumes Séverine Thiébault • Construction marionnettes Camille Trouvé avec l’aide d’Armelle Marbet et d’Einat Landais • Construction décors Les Ateliers de la Maison de la Culture de Bourges - scène nationale • Accessoires et mécanismes de scène Magali Rousseau • Régie de tournée Yvan Bernardet • Soutien de tous les instants L’équipe d’Équinoxe Scène nationale de Châteauroux • Avec la précieuse collaboration de Marie Girardin, Vincent Muteau, Amélie Madeline, Carole Allemand, Emmanuelle Lhermie, Flora Chenaud-Joffort, Céline Batard et Quentin Ruraux • Administration Rémy Gonthier • Diffusion et presse ZEF – Isabelle Muraour • Et toutes celles et ceux qui ne le savent pas encore… Équinoxe (plateau) 1 h 30 Séance collégienne lundi 16 novembre à 10 h Avec le soutien du département de l'Indre Coproduction Équinoxe Création 2015 à Châteauroux « Parfois, pour être quelqu'un, il faut être plusieurs. » [R.A.G.E] Artistes associés à la Scène nationale depuis 2011, Les Anges au Plafond créent à Équinoxe le deuxième volet de leur diptyque consacré à la censure. Le premier était un portrait de Camille Claudel ; le second est inspiré de la vie « extraordinaire » d’un des grands écrivains français du XXe siècle, personnage dont nous tairons le nom… « De quel côté serez-vous assis ? Installés au cœur de notre dispositif, vous assisterez aux métamorphoses d’un personnage célèbre dont l’identité est encore tenue secrète. Dans R.A.G.E, il s’agira de démasquer un homme qui, pour échapper à la censure, s’invente une nouvelle identité et manigance l’une des plus étonnantes supercheries du siècle dernier. R.A.G.E est le récit de cette imposture… Alors, de quel côté serez-vous assis ? En salle, du côté médiatique de notre personnage, au grand jour du monde ; ou sur le plateau, proche de sa vie secrète… ? Et s’il y avait plusieurs points de vue possibles sur une même histoire ? Mêlant magie et marionnette, geste de manipulation visible et invisible, la compagnie brouille les pistes de cette enquête poétique. La marionnette s’amuse de son double, superpose les visages, disparaît des mains de son manipulateur pour réapparaître ailleurs, comme pour protéger d’une faille ou multiplier les chances d’une renaissance. R.A.G.E c’est aussi une épopée politique à travers le XXe siècle, un récit cinglant dans lequel la frontière entre le réel et la fiction est flottante, poreuse… Dans le grand vestiaire des Anges : deux manipulateurs, un bruiteur, un trompettiste, un homme de l’ombre, des jeux de lumière et pas moins de vingt marionnettes. Des kilomètres de fil pour tisser l’intrigue de R.A.G.E où il sera question de Résistance, d’amour maternel et d’une tentative désespérée pou ré-enchanter le monde. Encore un indice : R.A.G.E sont les véritables initiales de cet homme qui passe par le mensonge pour raconter sa vérité… » [Les Anges au Plafond] Ainsi se clôt un cycle, un vrai compagnonnage, chaleureux, avec cette compagnie et ses « belles personnes ». Nous sommes heureux d’avoir hébergé Les Anges au Plafond, d’avoir coproduit leurs projets et accompagné leurs créations… Pour mémoire (active), vous aurez découvert le temps de cette association entre la Scène nationale et la compagnie (2011-2015) : Au fil d’Œdipe (Fête des Anges en septembre 2011), Le Cri quotidien (accueil Mano a Mano 2012), Les Mains de Camille (création en novembre 2012), Du rêve que fut ma vie (création Mano a Mano 2014), Les Nuits polaires (accueil Mano a Mano 2015), R.A.G.E (création en novembre 2015)… Aujourd’hui Les Anges au Plafond sont des artistes reconnus et célébrés dans la France entière et au-delà, comme en témoigne leur invitation – en tant qu’artistes associés et invités d'honneur – au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières, la principale manifestation du genre au plan mondial (du 18 au 27 septembre 2015) ou ils présenteront la majeure partie de leur répertoire. Cette association connaîtra sans doute des prolongements : Les Anges au Plafond seront pour les années à venir associés à la Maison de la Culture de Bourges. Les Anges en Berry, ce n’est donc pas fini !... 20 L’Heure et la Seconde Conception Eve Bonfanti et Yves Hunstad jeudi 19 novembre 20 h 30 Cie La Fabrique imaginaire théâtre Avec Eve Bonfanti, Simonne Moesen, Yves Hunstad, Etienne Van der Belen • Voix Moïno Bonfanti • Création lumière et son, régie Léo Clarys, assisté de Mathias Flank • Scénographie Eve Bonfanti et Yves Hunstad, Valère Le Dourner • Création musicale Gaspard Giersé • Assistanat Caroline Kempeneers • Construction du décor Didier Rodot • Conseiller en aérospatial Marc Hunstad • Direction artistique Eve Bonfanti et Yves Hunstad Administration, production et diffusion Philippe Maby • Chargé de production Laurent Charvillat • Diffusion (hors Belgique) DdD-Paris / Laurence Fabre • Production La Fabrique Imaginaire Équinoxe 1 h 35 Coproduction Équinoxe « Au début, c’était le bonheur ! C’est ce mot-là qui était au centre de nos recherches et de nos questions, du moins on le croyait, comme longtemps d’autres ont cru que la Terre était au centre du cosmos ! Après, on a découvert que, lui aussi, était lié à tout l’univers qui nous entoure, au temps passé et qui passe, à la Terre et à l’air qu’on y respire, à l’eau qu’on y boit, aux fruits qu’on y mange… Et tout autant, à nos atomes, à nos cellules et à nos milliards de neurones. Le bonheur du mot "bonheur", c’est qu’il emmène vers de nouveaux horizons et d’autres mystères. Alors on s’est proposé de devenir des astronautes à la recherche des planètes inconnues qui se trouvent à l’intérieur de nos propres cerveaux. C’est là, du cœur de la matière, que l’imaginaire nous a propulsés dans l’espace, au-delà de la stratosphère. Sans lui, impossible de décoller et de changer nos destinées. Alors est arrivé le poète. Lui, il a les pieds sur la Terre et la tête dans les étoiles et la nuit, il ne dort pas, il écrit. Il rêve et il écrit. La nuit, il regarde, tout là-haut, un vaisseau spatial qui tourne en orbite autour de la Terre… » [Eve Bonfanti – Yves Hunstad] 22 Eve Bonfanti et Yves Hunstad, leur Fabrique Imaginaire, font partie de l’histoire de cette Maison… De La Tragédie comique inaugurale, et réinvitée à deux reprises, aux résidences de création (Du vent… des fantômes), nous les retrouvons avec leur toute dernière création (Bruxelles, mai 2015) : L’Heure et la Seconde. Pour avoir assisté aux répétitions (Bruxelles, Cusset), c’est l’eau à la bouche que nous vous convions chaleureusement à vous approcher de leur cercle élargi et à embarquer pour cette embardée-épopée humoristique, profonde et poétique… Un écrivain-poète lunatique – depuis la terre, sa terrasse étoilée, ou depuis son fauteuil rouge – divague, digresse. Tasse de café en main, il réfléchit en souriant aux molécules dérangées par l'adjonction d'un sucre, s'interroge sur notre planète en périphérie de la Voie lactée, parmi d'autres astres ; sur ces mots et phrases qui en colliers influent sur le cours des choses et engendrent une aventure bienfaisante menée par un explorateur dont on lit les pensées et trois astronautes singuliers. Les moteurs de la fusée vrombissent. Embarquez ! « Je ne comprends pas pourquoi ils ont peur des nouvelles idées. Moi j’ai peur des vieilles. » [John Cage] « Voyage cosmique ; un spectacle d’Eve Bonfanti et Yves Hunstad, c’est toujours un voyage fabuleux, singulier et surprenant. Avec La Tragédie comique, Du vent… des fantômes, Au bord de l’eau, Voyage et Au café du port, ils élargissent les horizons, dépassent les limites du réalisme, ouvrent de nouvelles voies en invitant le spectateur à un voyage cosmique vers l’inconnu. Ode à l’imaginaire, à l’art et à la fiction, leurs spectacles enchanteurs ne s’embarrassent pas du concret. » [Camille de Marcilly] « Pour être exact, ils ne travaillent pas, ils œuvrent. Avant tout, ce que la Fabrique Imaginaire (leur compagnie) cherche, c’est la relation avec le public. Ils ne jouent pas pour un public, mais avec le public. De quoi ça parle ? Ce que fait la Fabrique Imaginaire, c’est de la poésie. C’est indescriptible. Dans L’Heure et la Seconde, la compagnie propose d’embarquer comme des astronautes pour explorer nos cerveaux en compagnie d’un poète. » Bruxelles [Cécile Berthaud] « S’il s’agissait d’un voyage dans notre cerveau, rendu attentif aux toutes petites choses – la bousculade d’atomes de lait par la chute du morceau de sucre dans la tasse de café – comme aux plus grandes : rien moins que le vertige de l’univers qui nous entoure ! Microcosme et macrocosme se confondent, des milliards de neurones avec autant, probablement, d’étoiles, de planètes inconnues. » [Suzane Vanina] Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz lundi 23 novembre 20 h théâtre Texte Witold Gombrowicz • Mise en scène Jacques Vincey – Centre Dramatique Régional de Tours Dramaturgie Vanasay Khamphommala • Traduction Constantin Jelenski et Geneviève Serreau (Éditions Gallimard) • Scénographie Mathieu LorryDupuy • Lumières Marie-Christine Soma • Assistant lumières Éric Corlay • Musique et sons Alexandre Meyer et Frédéric Minière • Costumes Axel Aust • Assistante costumes Camille Pénager • Maquillage et perruques Cécile Kretschmar • Assistanat à la mise en scène Blaise Pettebone • Conseil gestuel Daniel Larrieu Avec Hélène Alexandridis, Miglé Bereikaité, Clément Bertonneau, Luc-Antoine Diquéro, Thomas Gonzalez, Delphine Meilland, Blaise Pettebone, Nelly Pulicani, Marie Rémond et Jacques Verzier Certains soirs la jubilation monte en vous, comme une marée haute (in) attendue ; férocité ; impavidité d’une jeune comédienne (Marie Rémond), justement Moliérisée entretemps, qui parle de « personnage mythique et de rôle opaque », entourée de complices « renversants », dans une pièce acérée, étrange et familière, dont Gombrowicz lui-même disait « qu’il ne fallait pas jouer ça trop sérieusement » !… Équinoxe 2 h 15 Molière 2015 Révélation féminine Marie Rémond (Yvonne) « Avec Jacques Vincey, Yvonne retrouve tout son mordant, la force théâtrale et sarcastique de l’auteur de Ferdydurke, sa noirceur sans concession. Ce qui n’empêcha pas la soirée d’être joyeuse. Yvonne la mollassonne débarque un beau jour dans le petit royaume shakespearien d’opérette imaginé par Gombrowicz, qui est ici remis au goût du jour de manière irrésistiblement drôle et grinçante, avec des altesses ressemblant aux "people" d’aujourd’hui, obsédés par leur corps. Une théâtralité […] pain bénit pour ces acteurs que Jacques Vincey sait toujours si bien choisir et diriger – il n’a pas pour rien été acteur lui-même, chez Patrice Chéreau, Luc Bondy ou André Engel. À commencer par Yvonne, rôle impossible que tient avec une présence et une opacité sidérantes Marie Rémond. Avec Witold Gombrowicz, l’homme est toujours un primate derrière son (très) mince vernis de civilisation, comme le suggère le décor fort suggestif : un salon bourgeois ultracontemporain placé au milieu d’une forêt tropicale plantée de palmiers dont on ne sait trop s’ils sont vrais ou artificiels. La bête humaine reste dans sa jungle – même si cette jungle revêt les couleurs hygiénistes d’aujourd’hui. Yvonne est moche, Yvonne est molle, mais il fallait bien cela pour que Gombrowicz fiche la pagaille dans le beau et le laid, le vrai et le faux, ou ce qui est tenu pour tel dans une société qui débloque à pleins tubes. » [Fabienne Darge] 24 « Dans ta farce L’héroïne quasi mutique de cette pièce écrite en 1938 est en fait une bombe à retardement lancée par l’auteur comme une chienne au milieu d’un jeu de quilles. Yvonne devient celle par qui le scandale arrive, sa seule présence dissonante mettant en péril le fragile château de cartes des apparences. Jacques Vincey transforme le conte surréaliste en une farce ciblant avec une ironie grinçante les mœurs politiques et la société d’aujourd’hui. » [Patrick Sourd] « Avec cette pièce terriblement cruelle et pourtant si drôle, Jacques Vincey balance un uppercut saisissant au public ; le texte, cinglant, si drôle de Gombrowicz ne fait que magnifier le miroir déformant. Alors, oui, on rit. Beaucoup. La virtuosité des acteurs y est pour quelque chose. L’énergie fulgurante, les tourments dantesques donnent à la pièce un rythme trépidant ; délire tourbillonnant de confessions, de complots, de manigances jusqu’à la scène (cène) finale fellinienne. Trois grands coups. Magistral. » [Delphine Coutier] « On peut résumer en quelques mots l’histoire tragicomique d’Yvonne. Le prince Philippe, héritier du trône, rencontre à la promenade cette fille sans charme… sans attrait : Yvonne est empotée, apathique, anémique, timide, peureuse et ennuyeuse. Dès le premier instant, le prince ne peut la souffrir, elle l’énerve trop ; mais en même temps il ne peut pas supporter de se voir contraint à détester la malheureuse Yvonne. Et une révolte éclate en lui contre les lois de la nature qui commandent aux jeunes gens de n’aimer que les jeunes filles séduisantes. "Je ne m’y soumettrai pas, je l’aimerai !" Il lance un défi à la loi de la nature et prend Yvonne pour fiancée. Introduite à la cour royale comme fiancée du prince, Yvonne y devient un facteur de décomposition. La présence muette, apeurée, de ses multiples carences révèle à chacun ses propres failles, ses propres vices, ses propres saletés… La cour n’est pas longue à se transformer en une couveuse de monstres. Et chacun de ces monstres rêve d’assassiner l’insupportable Yvonne. La cour mobilise enfin ses pompes et ses œuvres, sa supériorité et ses splendeurs, et, de toute sa hauteur, la tue. […] Yvonne est davantage issue de la biologie que de la sociologie […] ; elle est issue de cette région en moi où m’assaillait l’anarchie illimitée de la forme, de la forme humaine, de son dérèglement et de son dévergondage. C’était donc toujours en moi… et moi j’étais dedans… » [Entretiens de Gombrowicz avec Dominique de Roux] « Quel est le sens d’une société qui devient de plus en plus riche sans que ça rende personne plus heureux ? À l’âge de pierre, tous les idiots mouraient. Ça n’a plus besoin d’être comme ça. Être un idiot, c’est un luxe, mais aussi un progrès. » [Les Idiots, Lars von Trier] « En plaçant Yvonne au cœur de sa pièce, Gombrowicz dynamite la comédie politique, sociale et amoureuse dans laquelle chacun tient sa partition. Yvonne crée de l’incertitude sur la représentation et l’ordre des choses, installe un autre rapport au temps et à l’espace, à l’image, au beau et au laid. Yvonne n’interprète rien, ne représente rien, n’exprime rien. Sa présence atone fait dysfonctionner le théâtre : c’est parce qu’elle est vraie que les autres paraissent faux. "Les héros de la pièce sont des gens tout à fait normaux, mais qui se trouvent dans une situation anormale" avertit Gombrowicz dans sa préface. Si la pièce nous entraîne par moments jusqu’aux frontières de l’absurde et du grotesque, c’est pour en traquer les résonances dans notre réalité quotidienne. Il n’est pas question de stylisation de bon goût, ou de mise à distance polie : ici, c’est le réel qui cogne et fait vaciller le théâtre. » [Jacques Vincey] « Au centre d’une représentation qui va chercher le public, qui parvient à mettre en lumière tous les plis, tous les replis de cette comédie brillante et féroce, Marie Rémond et Thomas Gonzalez sont admirables. La réussite du spectacle doit beaucoup au couple qu’ils forment. Profonds, sensibles, les deux comédiens nous troublent et nous réjouissent. Ils font résonner haut et fort les questionnements ontologiques sur lesquels se fonde toute l’œuvre de l’écrivain polonais. » [Manuel Piolat Soleymat] Histoires vraies Cécile Loyer jeudi 26 novembre 20 h 30 danse contemporaine danse indienne Cie C.LOY – Chorégraphie Cécile Loyer • Interprétation, danse Renjith Babu, Vijna Vasudevan, Mai Ishiwata, Steven Hervouet • Création et musique live Sylvain Chauveau salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle 50 mn Séance collégienne jeudi 26 novembre à 14 h 30 Avec le soutien du département de l'Indre • Création à l'Alliance Française de Chennai en Inde – décembre 2014 • Création en France, Scène nationale d’Orléans – novembre 2015 www.cecileloyer.com Après Moments d'absence programmé à la Chapelle des Rédemptoristes en octobre 2013, voici de retour Cécile Loyer (également danseuse auprès de Josef Nadj, cf. Asobu en novembre 2006, ou de Caterina Sagna, cf. Bal en Chine en mars 2014), dont la compagnie est basée à Vatan (36), à La Pratique, chai réhabilité en résidence d'artistes. Nous vous encourageons à découvrir ce lieu de recherches artistiques pluridisciplinaires lors d'un moment festif d'inauguration en juin 2016 (voir page 77). En attendant, venez découvrir une pièce où les cultures différentes se confrontent : deux danseurs indiens, deux danseurs, un musicien et une chorégraphe européens inventent une autre histoire de la danse ! Après plusieurs séjours à Chennai (Madras) en Inde du sud et la rencontre avec la danse baratha natyam, Cécile Loyer mêle deux traditions et deux visions du corps fortement différentes. L'enjeu de Histoires vraies est de réinventer une danse d'aujourd’hui reposant sur ce regard croisé, flottant d'une culture à l'autre. Sur scène, les deux danseurs indiens et les deux danseurs européens se font témoins et narrateurs de leur propre histoire pour la détourner, se déplacer et changer de rôle... « Avec ce projet, il s’agira de travailler sur le thème de l’histoire des danses et des histoires de la danse, de remonter le cours du temps pour retrouver l’origine de certains pas et gestes chorégraphiques, mais aussi les modalités de leur transmission. En Occident comme en Orient, l’héritage des danses est multiple et diversifié, mais en Europe, au-delà des pratiques sociales et traditionnelles, les danses et leurs techniques se sont profondément mélangées et leur transmission varie désormais, pour ainsi dire en fonction de la personne qui transmet. Alors qu’en Inde la passation semble beaucoup plus précise et les danses restent ainsi ancrées dans une tradition, en lien direct avec un mode de vie et de pensée. » [Cécile Loyer] Éducation artistique et culturelle avec la Cie C.Loy. • Formation des professeurs : vendredi 27 novembre, au lendemain de la représentation de Histoires vraies, Cécile Loyer animera une matinée de formation pour les professeurs engagés dans des cycles de danse à l'école ou des ateliers de pratique artistique danse dans leur établissement. La deuxième partie de la journée sera animée par Romain Bernard, formateur danse à l'Éducation nationale (un partenariat Équinoxe avec le Rectorat de l'Académie Orléans-Tours en cours de réalisation). Au sujet de Une pièce manquante : « Cécile Loyer donne aux corps dansants la possibilité de jouer du réel, de l'imaginaire. Tout en tissant des liens solides entre les interprètes et leur projet, elle les distend pour en faire émerger fragilités et énergies créatrices. La chorégraphe possède cette capacité à border les corps et à les faire voyager de l'intime à l'universel. » [Louise Dutertre] 26 Au sujet de Moments d'absence : « On connaît Cécile Loyer interprète, incarnant avec finesse les personnages de Josef Nadj et de Karine Pontiès, ou l'écriture sensible de Catherine Diverrès. On connaît aussi ses chorégraphies intenses et subtilement théâtrales, qui savent faire rire et serrer le cœur. » [Marie Chavanieux] • Rencontres des Ateliers de pratique artistique : jeudi 10 mars à Équinoxe, au lendemain de la programmation du spectacle Une pièce manquante de la Cie C.Loy au Centre Albert Camus d'Issoudun, Cécile Loyer et ses interprètes animeront une journée d'atelier avec une centaine d'élèves issus de tout le département investis cette saison dans un parcours d'éducation artistique et culturelle avec la Cie C.Loy (voir ci-dessous la présentation du projet Archipel). • En Pratiques à Vatan : du 15 au 18 juin 2016, tous les élèves engagés dans un parcours d'éducation artistique avec la Cie C.Loy sont attendus à Vatan à l'occasion du festival En Pratiques, où leur sera offerte une représentation du spectacle Vanakkam.Bonjour de la Cie Le Chiendent et une visite de La Pratique, un ancien chai réhabilité, ouvert depuis 2011 pour accueillir des artistes en résidence. Le grand public pourra profiter des festivités avec un programme éclectique et original lors des journées des 17 et 18 juin, ouvertes à tous (voir page 77). • Interventions de la Cie C.Loy en milieu scolaire : - Pour la saison 2015-2016, Équinoxe est partenaire de deux projets Aux Arts Lycéens ! (dossiers en cours de validation) avec les lycées Rollinat d'Argenton-sur-Creuse et Les Charmilles à Châteauroux. - De même pour cinq dossiers d'APA (Ateliers de pratique artistique danse) dans les collèges de l'Indre : Touvent à Châteauroux, George Sand à La Châtre, Les Ménigouttes au Blanc, Rollinat à Argenton-sur-Creuse et Ferdinand de Lesseps à Vatan (dossiers en cours de validation). - Enfin, deux écoles élémentaires accueilleront les artistes de la Cie C. Loy pour une initiation à la danse contemporaine : l’école de Vatan ainsi que l'école Lamartine de Châteauroux. • Archipel (de la danse en Berry) 2016 : L'Hippocampe mais l’hipoccampe En 2012, la Région Centre a nommé Équinoxe « Pôle Ressource Danse » pour l'Indre, avec pour mission de soutenir le développement de la danse contemporaine sur son territoire. C'est ainsi qu'est né le projet Archipel dont la première édition a vu le jour en 2013-2014 avec la Cie de l'Alambic de Christian Bourigault, en 2015 avec la Cie CFB 451 des frères Ben Aïm. Outre l'encouragement à diffuser un spectacle de danse contemporaine dans le département de l'Indre en partenariat avec le Théâtre Maurice Sand de La Châtre, L'Avant-Scène d'Argenton et le Centre Culturel du Blanc, la force du projet Archipel est d'accompagner cette programmation professionnelle de la présentation, en première partie, d'un travail d'amateurs (collégiens, lycéens, adhérents MJC...) encadrés par l'artiste partenaire. En 2016, c'est la Cie C.Loy qui est choisie avec son spectacle L'Hippocampe mais l’hipoccampe, un duo cocasse entre la danseuse Cécile Loyer et l'écrivaine Violaine Schwartz, qui sera programmé fin avril à Argenton-sur-Creuse, La Châtre et Le Blanc (Levroux-Valençay-Écueillé sous réserve). Princesse, Vieille Reine de Pascal Quignard dimanche 29 novembre 16 h – lundi 30 novembre 20 h 30 théâtre Mise en scène et interprétation Marie Vialle • Scénographie, costumes Chantal de la Coste • Lumière Jean-Claude Fonkenel • Son Pierre Avia • Masques, maquillages, perruques Cécile Kretschmar • Collaboration artistique Julie Guibert Équinoxe (plateau) inconnue Création Théâtre du Rond-Point, Paris – 3 septembre 2015 Coproduction Équinoxe Renouailles avec Marie Vialle et Pascal Quignard… Après Le Nom sur le bout de la langue et Triomphe du temps (reçus en 2006 et 2007), il n’y a pas de mots pour exprimer le sentiment de Joie qui vibre en nous… Quittant le Théâtre du Rond-Point, qui la reçoit trois semaines durant, Marie Vialle nous rejoindra… Entretemps (juin), nous serons allés à leur rencontre (Pascal Quignard, Marie Vialle, le chorégraphe Luc Petton) vers la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, où s’élaborera un quatrième texte porté au plateau (La Rive dans le noir), que nous avons l’honneur de coproduire et qui sera donné ici à l’automne 2016… « L’empereur Charlemagne eut une fille qui s’appelait Emmen. Eginhard était le nom du Secrétaire du Palais. Leur attirance fut spontanée. Ils se regardèrent, ils se plurent, ils tendirent leurs mains devant eux, ils les saisirent. Aussitôt ils s’aimèrent. Ils désiraient se voir tout le temps. Il se trouva qu’un jour Emmen eut l’audace de glisser ses doigts à l’intérieur de la main d’Eginhard : c’était dans l’ombre d’une église. Un jour les lèvres d’Eginhard touchèrent la bouche d’Emmen : c’était dans un bois de peupliers. Ils tremblaient. Tout tremblait. Leurs lèvres aussi tremblèrent. Elles s’ouvrirent. Le temps passait, versait, tournait, s’en allait, mais point leur amour. Point leur désir qui revenait sans cesse. Eginhard suppliait Emmen de lui découvrir sa nudité : c’était à la fin de l’automne, dans la roselière, sur la rive, au bord de l’Aachen. » « Les Princesses, les vieilles reines, commencent à se colorier fières, sauvages dans mon esprit et dans mon corps. Douces et hurlantes. Elles resplendissent. Je serai solitaire dans mon royaume. Bien au chaud dans cette solitude j’aurai la joie d’enfiler mes robes, de me vêtir de peau, de plumes et de fourrures. Les quelques pas de maintenant deviendront marches, chutes, danses. Et toutes ensemble nous tenterons d’aimer, de dire, d’écrire, de traduire, de s’incarner, de dire adieu. Je voudrais plonger dans mon lac intérieur, nager comme un poisson, et sécher au soleil, bien tranquillement sur la rive. – "Oui, c’est de l’amour." – "Oui, le sang a coulé sur la bûche de bois où je me trouvais assise." – "Oui, la tristesse est la rive sur laquelle je me tiens." Voilà, les mots que je dis. Voilà ce que je sens. Pour le reste, je n’en sais rien. » [Marie Vialle] Marie Vialle suit les cours de l’École de la rue Blanche de 1992 à 1994. Elle poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Au théâtre, elle joue notamment sous la direction d’André Engel, Alain François, Luc Bondy, Jean-Michel Rabeux, Jacques Nichet, Stuart Seide, David Lescot, Jean-Louis Martinelli. Au cinéma, elle joue dans Les Inséparables de Christine Dory, La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa, Julie est amoureuse de Vincent Dietschy. Son premier spectacle, Le Nom sur le bout de la langue, a été créé en 2005 à Paris au Théâtre de la Bastille. Pascal Quignard, écrivain français, a été révélé au grand public avec Le Salon de Wurtemberg en 1986, puis avec Les Escaliers de Chambord en 1989. Ses romans Tous les matins du monde (1991) et L’Occupation américaine (1994) ont été adaptés au cinéma par Alain Corneau. Il reçoit de nombreux prix, dont le prix Goncourt en 2002 pour Les Ombres errantes. Nous vous recommandons, entre autres et hormis les textes invités ici : Les Désarçonnés Sordidissimes Boutès Vie secrète Sur l'idée d'une communauté de solitaires La Barque silencieuse Les Ombres errantes. 28 Hildegard lernt fliegen mercredi 2 décembre 20 h 30 brass band vocal Christoph Steiner batterie, percussion, marimba • Matthias Wenger saxophones • Marco Müller contrebasse • Andreas Tschopp trombone, tuba • Andreas Schaerer voix • Benedikt Reising saxophones, clarinette basse Équinoxe www.hildegardlerntfliegen.com www.lesproductionsduvendredi.com Discographie Hildegard lernt fliegen • The Fundamental Rhythm of Unpolished Brains – Yellowbird Records – 2014 • Cinéma Hildegard – Unit Records – 2011 • ... vom fernen Kern der Sache – Unit Records – 2009 • Hildegard lernt fliegen – Unit Records – 2007 Discographie Andreas Schaerer • Rom Schaerer Eberle – At The Age Of Six I Wanted To Be A Cook – Jazz Werkstatt – 2015 • Lucas Niggli & Andreas Schaerer – Arcanum – Intakt / records – 2014 • Andreas Schaerer Arte Quartett Wolfgang Zwiauer – Perpetual Delirium – BMC Records – 2015 Emmenée par un chanteur vocaliste survitaminé, cette joyeuse troupe d’Helvètes transbahute depuis dix ans déjà son cabaret cinématographique, de théâtres intimes en tavernes chaleureuses. Andreas Schaerer (élu Révélation étrangère de l’année 2015 par Jazz magazine Jazzman) et sa bande nous offrent une musique délirante caractérisée par son humour et son excentricité, mais aussi par un goût certain pour la narration et la mise en scène. Auteur et compositeur, Andreas Schaerer débute alors qu’il est encore enfant (« Quand j’avais huit ans je voulais devenir bruiteur de film »), utilisant des magnétophones pour composer des morceaux tels que Le Duo pour la machine à coudre et l'harmonica. Plus tard, il découvre le champ du jazz, des musiques improvisées, et un autre vocaliste tout-terrain : Bobby McFerrin. En 2010, celui-ci l’invite à participer à son opéra improvisé Bobble. Aujourd'hui, outre le sextet Hildegard lernt fliegen, il performe au sein de duos avec le bassiste Bänz Oester et le batteur Lucas Niggli, et collabore avec le quartet de saxophone classique ARTE ainsi qu'avec les musiciens viennois Martin Eberle et Peter Rom. En tant que vocaliste, il explore un grand nombre de techniques : le « raw sprechgesang » (style entre le chant et la conversation), l'imitation sonore, le beatbox (simulation vocale de rythmes de batterie héritée du hip-hop), le scatting, l'opéra, etc. La formation, dotée d’une impressionnante maîtrise rythmique, se distingue aussi par son instrumentation cuivrée, comportant trois multi-souffleurs déchaînés, jamais avares d'un arrangement improbable. « Un nouveau vent de folie souffle sur l'improvisation vocale. » « Andreas Schaerer, le chanteur du groupe est un véritable funambule capable de sortir tous les sons, boîte à rythmes vivante, mais aussi crooner digne de Sinatra. » « L’exubérant sextet suisse perpétue dans le sillage du charismatique Andreas Schaerer une fusion brûlante de jazz fébrile et d’humour grinçant aux allures de cabaret. » « Réunis autour du charismatique chanteur Andreas Schaerer, les musiciens mélangent avec beaucoup de malice l’énergie de Frank Zappa et l’exubérance de Kurt Weil avec des allures de fanfare immobile. » 31 Henry VI Cycle 2 de William Shakespeare dimanche 6 décembre 14 h théâtre Traduction Line Cottegnies • Mise en scène et scénographie Thomas Jolly • Compagnie La Piccola Familia • Assistant à la mise en scène Alexandre Dain • Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant • Création lumière Antoine Travert et Thomas Jolly • Musiques originales et création son Clément Mirguet • Textes de la rhapsode Manon Thorel • Création costumes Sylvette Dequest et Marie Bramsen • Parure animale de Richard Gloucester Sylvain Wavrant • Régie générale Olivier Leroy • Régie lumière François Maillot, Ludovic Morel et Antoine Travert • Régie son Clément Mirguet • Régie plateau Lee Armstrong, François Aupée, Jean-Baptiste Papon et Sylvain Sayzana • Régie accessoires Christèle Lefèbvre • Régie costumes Pia Micha et Fabienne Rivier • Chef décoratrice Christelle Lefèbvre, assistée de Sandrine Gallot • Construction Olivier Leroy, Xavier Libois, Fabienne Collet, Ludovic Billy et Thomas Roquier • Confection Sabine Knocke Avec Johann Abiola, Damien Avice, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Geoffrey Carey, Gilles Chabrier, Eric Challier, Alexandre Dain, Flora Diguet, Emeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel Le Retour d'une œuvre monumentale qui réunit trois pièces de William Shakespeare et retrace les cinquante années de règne (1422-1471) de ce roi d’Angleterre, pieux, juste et sage. Après le Cycle 1 donné joyeusement en mars 2015 à Équinoxe, voici le Cycle 2 qui commence dans le tumulte de la révolte populaire menée par Jack Cade… Un projet hors gabarit, qui génère un théâtre total, festif et généreux ! Équinoxe 8 h 30 avec 3 entractes Épisode 3 (3 h 30) La Contagion des Ténèbres / 2 h Entracte 30 mn La Dent de la Vipère / 1 h Entracte 1 heure : Repas ! Vous amenez votre « manger » nous vous offrons le « boire » (vins avec le BIVC et jus de fruits avec l'Espace Bio) Épisode 4 (4h) Le Pourpre du Sang / 2 h Entracte 30 mn L’Hiver du Déplaisir / 1 h 30 Molière 2015 • Spectacle nominé • Meilleur metteur en scène Thomas Jolly Prix Beaumarchais / Le Figaro 2014 Prix Jean-Jacques Gautier 2014 Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre National de Bretagne / Rennes jusqu'en juillet 2016 « Scènes fastueuses de la cour et scènes de batailles épiques, scènes comiques jusqu’au burlesque, scènes intimes, lyrisme et cocasserie, rien n’échappe à la maîtrise de cette équipe. Les dix-neuf comédiens passent d’un rôle à l’autre avec une virtuosité et une énergie sans faiblesse… » [Armelle Héliot] « Le succès est mérité : Henry VI est un spectacle fédérateur, inventif, joyeux. Une course d’endurance théâtrale qui n’accuse jamais sa longueur […], tout un jour et toute une nuit de théâtre qui revigorent. » [René Solis] « La qualité haletante de la mise en scène doit beaucoup à l’imagination foisonnante de Thomas Jolly, qui s’appuie sur une lecture aussi fine que précise du texte original : "Je n’ai rien inventé, tout est dans le texte… Pour moi Shakespeare est le créateur du cliffhanger*…" » [Hugues Le Tanneur] *Le cliffhanger (expression anglophone) – ou suspense ou accroche – désigne, dans la terminologie des œuvres de fiction, un type de fin ouverte visant à créer un fort suspense. Le mot cliffhanger signifie littéralement « personne suspendue à une falaise », ce qui est un exemple emblématique de ce genre de situation… « Une épopée d'une beauté stupéfiante. Un théâtre populaire et exigeant. Une saga palpitante, audacieuse et pleine d'humour. 1000 idées par minute, comédiens formidables toujours au service du texte ; Henry VI est une fête inoubliable ! » [Igor Hansen Løve] 32 Un dimanche de mars 2015, vous étiez plus de 500 à vous embarquer dans cette expérience ultime : traverser une journée (8 heures 30) avec Henry VI, Shakespeare et la Piccola Familia (19 comédiens sur le plateau et 35 personnes en tournée)… Pari et fête réussi(e)s ! À Châteauroux – comme partout ailleurs –, ce spectacle a fait « un tabac » et le public – d’abord un peu inquiet, puis intrigué et enfin franchement séduit – a salué d’une immense « standing ovation » cette aventure théâtrale démesurée. C’était sans doute un moment fort dans l’histoire d’Équinoxe et un des sommets de la saison 2014-2015. Alors, combien serez-vous à partager avec nous le bonheur de découvrir le Cycle 2 ? Gageons que le bouche-à-oreille nous aidera à gagner de nouveaux spectateurs… Ceux-ci entreront aisément dans l’histoire grâce à la formidable petite rhapsode (Manon Thorel) qui a l'art de « résumer », de scander et de jalonner inventivement… L’équipage d’Équinoxe sera à nouveau « aux petits soins » pour vous rendre la traversée agréable !… Henry VI, de la comédie au chaos La première partie de Henry VI est construite sur des ressorts comiques, l’interminable guerre dans laquelle sont embourbés les Anglais et les Français devient une gigantesque farce. La deuxième partie, plus sophistiquée, se recentre sur l’Angleterre et les prémices de la guerre des Deux-Roses. Le traitement est ici davantage psychologique, conduisant le récit vers la stupéfaction tragique. Enfin, la troisième partie qui relate la guerre civile est un enchaînement de tableaux quasi cinématographiques qui déploie chaos, barbarie, peinture d’un monde de violence crue. Entre jacquerie punk et Guerre des étoiles… Ce sont les images qui reviennent alors que l'on convoque ses souvenirs du Cycle 2, vu en Avignon à la Fabrica en juillet 2014, lors d’une « intégrale » entrée dans la légende du festival. Au fur et à mesure que l'on s’enfonce dans la nuit et que le temps se dilate, les tableaux s’enchaînent : la révolte populaire tourne au carnaval dans une magistrale chorégraphie déguenillée et menée par le charismatique Jack Cade (joué par Nathan Bernat). La bataille décisive de la guerre des Deux-Roses – entre partisans d’York et de Lancastre – est sublimée dans une débauche d’effets lumineux futuristes… « Une compagnie comme la nôtre se doit d’oeuvrer à la possibilité de cette "fête de la pensée", lieu et moment de partage, d’échange, de rencontre, d’émerveillement où peut s’échafauder – j’insiste – notre capacité de discernement citoyen. Le théâtre existe, a tenu et tient pour cela. Nous aussi. » [Thomas Jolly, mars 2014] Liliom de Ferenc Molnár mercredi 16 décembre 20 h 30 – jeudi 17 décembre 20 h théâtre Mise en scène Jean Bellorini • Traduction Kristina Rády, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas • Scénographie et lumière Jean Bellorini • Musique Jean Bellorini, Lidwine de Royer Dupré, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé • Costumes Laurianne Scimemi, assistée de Marta Rossi • Maquillage Laurence Aué • Équipe technique Guillaume Chapeleau, Frédéric Gillmann, Luc Muscillo, François Sallé Avec Julien Bouanich, Amandine Calsat, Julien Cigana, Delphine Cottu, Jacques Hadjaje, Clara Mayer, Teddy Melis, Marc Plas, Lidwine de Royer Dupré, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé, Damien Vigouroux Équinoxe 2 h Texte publié aux Éditions Théâtrales « Liliom à la fête : ici, les comédiens sont des poètes. Quand on aime Liliom, on ne se lasse pas de le revoir. La troupe de Bellorini est excellente, comme le sont les musiciens qui accompagnent continûment la représentation. Rares sont les productions qui soient à la fois aussi cohérentes et aussi originales, adossées à un chef-d’œuvre bouleversant de la littérature. » [Armelle Héliot] « Un conte rude sublimé par la mise en scène féerique de Jean Bellorini. Scènes burlesques ou apartés sensibles. […] Les remixages électroniques ont remplacé les flonflons rétro, et la langue faubourienne recréée il y a plus d’un siècle par Molnár s’est fondue, par une habile traduction, dans les accents populaires d’aujourd’hui. Le jeune metteur en scène aurait pu faire de ce mauvais garçon un personnage noir et manipulateur. Il y voit au contraire un être lunaire face à une Julie mutique et résolue, plus terre à terre. Une poignante alliance des contraires. » [Emmanuelle Bouchez] « Une ronde enivrante de personnages en quête d’absolu. Fable féerique sur les amours sapées par la misère, le chômage et la violence, d’un bonimenteur et d’une bonne. Une pièce plongée dans le réel, mais aux antipodes du naturalisme tant le fantastique et les personnages se fondent dans l’atmosphère colorée de la foire. Jubilatoire, la mise en scène le traduit de la plus belle façon. Du décor aux musiciens et à la chanteuse, des costumes au dessin clair jusqu’au jeu des acteurs, tout concourt à rendre palpables à la fois la noirceur de l’histoire et l’onirisme d’un conte aux accents comiques. Une ronde de situations aux traits grossis, excessifs, qui élèvent les personnages à des figures symboliques pour peindre, au sens littéral, le désir de beauté, l’inclination vers l’amour. Julien Bouanich et Clara Mayer donnent à Liliom et à Julie un rayonnement, une fraîcheur et un mystère à la hauteur du conte primitif. » [Fabienne Arvers] « Une troupe généreuse et alerte. Quand Ferenc Molnár signe cette pièce, en 1909, le monde a basculé dans l’ère industrielle. Le "petit peuple" convoite la promotion sociale et se divertit comme il peut. La fête foraine noie le quotidien grisâtre dans la clameur des sensations fortes et l’ivresse des joies désinhibées. Liliom est un de ces malheureux, mités par la pauvreté, la frustration, les malentendus face aux autres et à soi-même. Sauf qu’il fanfaronne toujours et revendique ses fautes en toute fierté. Jean Bellorini excelle dans la romance tragique, balançant habilement le spectateur entre scènes poignantes et gags décomplexés. On s’y laisse prendre, embarqués par des comédiens qui ne manquent pas de générosité ; et rien que pour le final, bouleversant, on applaudit. » [Gwénola David] 34 Jean Bellorini et sa troupe, de retour ! Après Tempête sous un crâne (d’après Les Misérables de Hugo – 2012), Paroles gelées (d’après Rabelais – 2012), La Bonne Âme du Se-Tchouan (de Brecht – 2014), ces deux derniers lui ayant valu Molières et Prix de la Révélation théâtrale du Syndicat National de la Critique pour La Bonne Âme… Avec ce spectacle en forme de fête foraine créé en plein air au Printemps des Comédiens de Montpellier, puis remonté au Théâtre Gérard-Philipe Centre Dramatique National de Saint-Denis, désormais dirigé par Jean Bellorini ; un poème charbonneux, dernière belle traduction de Krisztina Rády qui nous a beaucoup touchés ; palette colorée à reflets noirâtres. C’est dense et massif. Comédie humaine, passion amoureuse, gouaille et humour, tranches de vies prédestinées, avec ou sans rédemption. Ça volette, rampe, s’élève à nouveau, tant bien que « mâle »… Ça ressemble à du Baudelaire (« Le Vieux Saltimbanque » dans Petits poèmes en prose – à relire…) ; c’est du Ferenc Molnár, et c’est à pleurer… Une légende de banlieue en sept tableaux « Liliom est un bonimenteur de foire. Une racaille de la banlieue de Budapest. Un petit voyou à la gueule d’ange, une petite frappe. Et puis il y a l’histoire d’amour, le chômage, l’enfant qui s’annonce. Et puis il y a le rêve de l’Amérique. Et puis il y a le braquage […]. Et puis l’au-delà. Il faut qu’on sente que de nombreux artistes sont ici à l’œuvre en tant que collectif pour présenter ensemble au public des histoires, des idées, des tours de force… La fête foraine mise en avant, avec la musique, la joie et la troupe, sera le liant, l’emmenant des spectateurs dans cette histoire tout autant naïve que violente. Un spectacle en déambulation. Un terrain vague comme une terre fertile où s’inventer des histoires, comme des enfants. Pour se faire et se refaire le film. » Ferenc Neumann Molnár (1878-1952) Il naît à Budapest en 1878 au sein d’une famille juive aisée et cultivée, et débute dans le journalisme avant des études de droit à Budapest et Genève ; il fréquente les milieux artistiques, journalistiques et littéraires, publie des poèmes, des nouvelles, des romans. En 1907, son premier roman, Les Garçons de la rue Pál, raconte l’affrontement de deux bandes de gamins dans les rues de Budapest et devient un classique de la littérature pour la jeunesse. Très vite, il écrit pour le théâtre ; entre 1907 et 1933, il publie une trentaine de pièces qui le font connaître dans le monde entier. Il doit sa célébrité à des comédies de mœurs d’un réalisme féerique, d’un symbolisme souvent teinté de mysticisme. La plupart se nouent dans un triangle amoureux où règnent les ravages de la jalousie ; Liliom, la plus représentée, est créée en Allemagne par Max Reinhardt en 1910. La pièce connaîtra trois adaptations cinématographiques dont la plus connue est celle de Fritz Lang avec Charles Boyer en 1934. Correspondant de guerre durant la Première Guerre mondiale, il quitte la Hongrie en 1937 devant la montée du fascisme. Il s’installe un temps en France puis en Suisse et s’établit aux États-Unis en 1940, où il travaille à Hollywood comme scénariste. Il meurt à New York en 1952. « Chaque matin nous instruit des nouvelles du globe et pourtant nous sommes pauvres en histoires merveilleuses. D’où cela vient-il ? La raison en est qu’aucun événement ne nous parvient plus qui n’ait déjà été imprégné d’explications. En d’autres termes, presque plus rien de ce qui arrive ne bénéficie plus au récit, presque tout bénéficie à l’information. C’est déjà la moitié de l’art du récit que de préserver d’explications une histoire pendant qu’on la raconte. […] Hérodote n’a pas un seul mot d’explication, son compte rendu est absolument sec, voilà pourquoi cette histoire de l’ancienne Égypte est toujours en mesure de susciter étonnement et méditation. » [Walter Benjamin] « L’art est plus qu’un gage que vous donnez au groupe pour qu’il ne persécute pas la singularité de vos mœurs. […] Plus qu’un morceau de viande lancé au fauve pour qu’il ne dévore ni ne crie. » [Pascal Quignard] Sagacité(s) I « Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de récits. Nous avons besoin de récits infiniment multiples, de représentations et de formes les plus diverses possibles. Nous avons besoin de maintenir ouvert l’espace des variations et des interprétations, nous avons besoin de doutes et d’incertitudes. Le fondamentalisme ne prospère qu’en imposant un sens unique aux textes et au monde, en pourchassant tous les actes et tous les discours qui prétendent faire varier le sens ou le faire jouer. Oui, plus que jamais, nous avons besoin de récits : c’est indispensable à l’existence même d’une société laïque. » [Extrait d’une déclaration des directeurs de Centres Dramatiques Nationaux] « Lors de toute représentation théâtrale, les bruits de fauteuils, les regards, les papiers froissés, les murmures, les mouvements du rideau, les applaudissements, les départs, les bévues sur scène, l’entracte et la fin, sont à considérer comme pièce d’art total populaire. » [Ben] Modèle en Arène mercredi 6 janvier 20 h 30 – jeudi 7 janvier 19 h théâtre Conception et interprétation Gwenaëlle David • Collaboration artistique Joël Jouanneau • Lumières et régie générale Juliette Gutin Équinoxe (plateau) 1 h Coproduction Équinoxe Création 2016 à Châteauroux « Ce processus de création s’est nourri de l’écriture de monologues intérieurs, fondement du travail de Krystian Lupa, que je rencontre régulièrement depuis trois ans à l’occasion de master classes qu’il dirige en France (la prochaine en mai) et dont la parole résonne comme en écho : "Le théâtre est une recherche de vérité, une exploration patiente et toujours recommencée du matériau humain. Ainsi, le comédien, s’il est intègre, ne peut faire l’économie de sa propre vérité intérieure. Cela doit devenir sa quête, son compas intérieur. Il s’agit par l’expérience du théâtre d’interroger, voire de transgresser les frontières de l’individualité." » [Gwenaëlle David] Dans cette autofiction née d’un long poème parlé/chanté, l’actrice, seule en scène, interroge son métier de comédienne avec la complicité de Joël Jouanneau. De l’excitation enfantine de l’expérience initiatique à l’épuisement des tournées interminables, une traversée de l’intime qui entremêle le réel et la fiction et réaffirme le droit de jouer, de se perdre ou de rêver. Un spectacle répété et créé à Châteauroux, par une comédienne « amie » de la maison, déjà invitée à deux reprises. Gwenaëlle David Originaire de l’île d’Arz, elle fait ses débuts au cinéma dans Chouans de Philippe de Broca, où elle joue Sophie Marceau enfant. Après des études au Conservatoire de région de Rennes et une licence de Théâtre (Paris 3), elle intègre en 1999 le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, où elle rencontre l’écrivain de théâtre Joël Jouanneau. Celui-ci est d’abord son professeur, puis son metteur en scène dans Dickie, un Richard III d’après Shakespeare et Variations-Crimp. Elle travaille ensuite avec Vincent Macaigne dans Friche 22.66 et Requiem 3 aux Ateliers Berthier / Odéon Théâtre de l’Europe ; avec Jeanne Champagne dans George Sand, une femme en politique (coproduit par Équinoxe), Antigone de Brecht, et enfin Debout dans la mer, un monologue d’après Racleurs d’océans d’Anita Conti (également coproduit par Équinoxe). Plus récemment, elle joue sous la direction de Frédérique Mingant dans Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, Hôtel Palestine de Falk Richter, Une chambre à soi de Virginia Woolf (Domaine George Sand à Nohant, 2014) et prochainement 1984 d’après George Orwell. En 2016, elle participera à la création de L’Abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly, mis en scène par Chloé Dabert / Cie Héros-Limite, au Théâtre du Rond-Point (Paris). Depuis l’obtention de son diplôme d’État de théâtre en 2010, elle mène parallèlement à son parcours artistique des actions de formation dans les établissements scolaires de l’Indre à l’initiative d’Équinoxe (en particulier avec les élèves de l’option théâtre du lycée Blaise Pascal de Châteauroux). 37 Cendrillon Malandain Ballet Biarritz samedi 9 janvier 20 h danse Ballet pour 20 danseurs • Musique Sergueï Prokofiev • Chorégraphie Thierry Malandain • Décors et costumes Jorge Gallardo • Conception lumière Jean-Claude Asquié • Réalisation costumes Véronique Murat • Réalisation décors et accessoires Chloé Bréneur, Alain Cazaux, Annie Onchalo • Perruquiers François Dussourd, Georges Dejardin • Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc • Artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain Di Fazio, Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt, Fábio Lopez, Nuria López Cortés, Arnaud Mahouy, Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo, Lucia You González Après Création en mai 2005, voici le retour à Châteauroux du Malandain Ballet Biarritz dirigé par Thierry Malandain, l'un des rares chorégraphes français à développer sa recherche dans le jardin du néoclassique. Avec une chorégraphie qui ne cesse de passer du froid au chaud, du grotesque au sensuel, Malandain offre à ses danseurs, joueurs et facétieux, une danse créative d'où se dégage un plaisir évident ! Créé en juin 2013 à l'Opéra Royal du Château de Versailles, plus de cent représentations rien que pour la saison 2014-2015 au-delà des frontières françaises, en Suisse, en Italie, en Slovénie et à Dallas, nous accueillerons ce spectacle féérique et enchanteur dans l'écrin d'Équinoxe ! Équinoxe 1 h 50 tarif plein 25 D tarif Abonné(e)s 20 D www.malandainballet.com « Ce que j'ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon, c'est l'amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l'éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l'accomplissement d'un rêve. » [Serge Prokofiev] « En choisissant d’épurer l’image de Cendrillon, Thierry Malandain a bien fait. Sa version du fameux ballet réussit à revivifier la vision traditionnelle du conte de Perrault tout en conservant les tensions conflictuelles au cœur de cette histoire increvable de jalousie et de désir. Le décor, identique pendant tout le spectacle, signe l’économie élégante de cette production pour vingt-deux danseurs sur la musique de Serge Prokofiev. [...] Dans la lignée des grandes chorégraphies de Cendrillon, celle créée en 1948 par Frederick Ashton ou celle mise en scène en 1986 par Rudolf Noureev (seule la marâtre y est interprétée par un homme sur pointes), le parti pris de Thierry Malandain trace une voie ni trop agressive ni trop burlesque. Quant à son écriture, dessinée, fluide et inventive sur de solides bases classiques, elle souffle un vent de légèreté et de fraîcheur qui fait planer Cendrillon. » [Rosita Boisseau] « De la danse, tout pour la danse. Thierry Malandain ne mise que sur elle. [...] La danse structure, raconte, enchante. [...] La danse s'est épanouie dans tout le récit, dans tout l'espace, merveilleusement inventive. » [Ariane Bavelier] « [...] La première image qui transforme le plateau en boîte écrin pour des centaines d’escarpins noirs frappe les esprits autant que l’imagination. Celle-ci sera au rendezvous tout au long de la pièce, truffée d’astuces aussi ingénieuses que savoureuses pour symboliser les éléments du conte. Ainsi d’une simple roue pour matérialiser le carrosse ou d’un dédoublement de la compagnie audacieux pour la grande valse du bal... Au-delà de cette inventivité scénographique, la compagnie est exceptionnelle et sert à merveille un propos féerique avec délicatesse et humour. Ne s’embarrassant pas de chevilles narratives, cette Cendrillon campe des personnages au service de la danse pure. Les tableaux s’enchaînent sans le moindre temps mort, et les relations entre solistes et ensembles sont si bien travaillées que le tout coule de source. La danse est parfaite de justesse. Aucun doute, le chaos a bien libéré une étoile dansante, elle s’appelle Cendrillon. » » [Agnès Izrine] « Malandain a conçu pour Cendrillon une chorégraphie extrêmement fluide, légère, enlevée, arachnéenne parfois, inventive souvent, toujours spirituelle, et servie par des danseurs remarquables et remarquablement bien distribués. » [Raphaël de Gubernatis] 38 Cendrillon est une très vieille histoire que l'on connaît grâce à Charles Perrault (1697) et aux frères Grimm (1812), mais il existe de par le monde plusieurs centaines d'autres versions. L'intrigue, le merveilleux, la richesse des symboles de ce conte féerique, furent également la source d'une multitude d'adaptations à l'écran et au théâtre. Malandain reste ici fidèle à la réécriture du conte de Perrault faite par Nikolaï Volkov pour le ballet de Serge Prokofiev. « À travers l'histoire de Cendrillon, à travers ses souffrances, ses émotions, ses espoirs, s'écrit quelque chose d'universel. Un cri à la lumière, un appel à la clarté sereine des étoiles, en contrepoint d'un chaos intérieur où se multiplient les doutes, les révoltes, les chagrins soufferts et les bonheurs rêvés. C'est donc pour oublier l'humanité qui saigne, l'ignorance et la bêtise humaine, bref pour tenter de sublimer l'ordinaire que j'ai chorégraphié Cendrillon. » [Thierry Malandain] Thierry Malandain Avec plus de 80 chorégraphies à son actif, Thierry Malandain continue de développer un répertoire cohérent et une vision toute personnelle de la danse profondément liée au concept de « ballet » qui tient lieu ici de référence à un courant esthétique où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. Sa troupe est ainsi constituée d'interprètes rompus à la technique de la danse classique, mais dont l'expression au travers des chorégraphies est actuelle. Thierry Malandain est également un artiste ouvert vers ses contemporains. Comme en témoignent les nombreux chorégraphes porteurs d'esthétiques les plus diverses qui sont accueillis au sein du Centre Chorégraphique National de Biarritz dont il est le directeur depuis 1998 et au sein du festival biarrot Le temps d'aimer, dont il assure la direction artistique. Danse en images samedi 9 janvier à 10 h 30 – Auditorium de la Médiathèque Vidéoconférence sur Cendrillon en partenariat avec le Centre Académique de Danse et la Médiathèque Équinoxe. samedi 9 janvier de 14 h 30 à 17 h 30 Masterclass réservée aux élèves du Conservatoire à rayonnement départemental sur une initiative de Véronique Théry, professeur de danse classique. George Dandin de Molière dimanche 24 janvier 16 h théâtre Mise en scène Hervé Pierre • Collaboration artistique Laurence Kélépikis • Scénographie et costumes Eric Ruf • Lumières Christian Dubet • Musique originale Vincent Leterme • Travail chorégraphique Cécile Bon Avec Simon Eine, Catherine Sauval, Alain Lenglet, Jérôme Pouly, Pierre Hancisse, Noam Morgensztern, Claire de La Rüe du Can, Pauline Méreuze Riche paysan, George Dandin a épousé Angélique de Sotenville, fille d’un gentilhomme ruiné, et obtenu le titre de « Monsieur de la Dandinière ». Mais Angélique ne compte pas se laisser « enterrer toute vive dans un mari » qu'elle n'a pas choisi et se laisse courtiser par le gentilhomme Clitandre. La pièce de Molière est une démonstration paranoïaque : Dandin a épousé une femme au-dessus de sa condition, qui le déteste et va le tromper ; il attend de la réalité qu’elle confirme sa vision, et il fait tout pour qu’elle le fasse. Équinoxe 1 h 20 Apprenant de Lubin, messager du jeune Clitandre, que sa femme se laisse volontiers courtiser par son maître, Dandin tente de faire éclater l’affaire aux yeux de ses beaux-parents qui le méprisent. Il se heurte alors à la fourberie de Claudine et de sa maîtresse Angélique. Par trois fois, tandis que Dandin est sur le point de prouver la légèreté de sa femme, la situation se retourne contre lui… La création de George Dandin Commande de Louis XIV, George Dandin ou le Mari confondu est créé à Versailles en 1668, dans le théâtre de verdure du Petit Parc. Pour cette comédie écrite en prose et enchâssée dans une pastorale composée par Lully, Molière puise son inspiration dans une fable du Moyen-âge : « un paysan qui s'est marié à la fille d'un gentilhomme » est une situation grotesque, car parfaitement invraisemblable à l'époque. Reprise la même année au Palais-Royal – sans la pastorale – la pièce ne remporte pas le même succès. L'absence des « réjouissances » fait ressortir le caractère tragique du personnage et l'oeuvre perd un peu du contraste qui la caractérisait… Hervé Pierre Formé à l’école du Théâtre National de Strasbourg, Hervé Pierre joue avec de nombreux metteurs en scène, dont Jean-Louis Hourdin, Jean-Pierre Vincent, Dominique Pitoiset, Yves Beaunesne, Dan Jemmett et François Berreur. En tant que metteur en scène, il monte – entre autres – Le Gardeur de troupeaux et Caeiro ! de Fernando Pessoa, Ordinaire et disgracié de Claude Mollet. Entré à la Comédie-Française en 2007, nommé sociétaire en 2011, il a joué dernièrement dans La Tragédie d’Hamlet, Peer Gynt, Un fil à la patte ; La Grande Magie où il rend hommage à l’un de ses professeurs à l’École du TNS, Jean Dautremay, récemment disparu. « Hervé Pierre tire la comédie de Molière vers ce qu’elle a de plus grave mais aussi de plus vrai, de plus essentiel et intemporel, servant intelligemment propos, situations, personnages qu’il propulse au dix-neuvième siècle dans une imposante (mais aérienne) bâtisse rurale, sorte d’immense grange à deux niveaux, aux façades amovibles… » [Thomas Baudeau] 40 « Une remarquable mise en scène, associant fidélité et respect à l’égard de l’œuvre et créativité dans son expression. […] Il y a dans cette pièce de Molière quelque chose qui fait penser à Tchekhov, à la fois dans l’analyse des blocages d’une société et de leurs effets dévastateurs et dans la profonde humanité de certains personnages et leur manière de faire face comme ils peuvent. […] » [Jacques Paugam] George Dandin inscrit dans le contexte historique du milieu du XIXe siècle « Derrière la farce de Molière se cache la peinture d'une société en pleine mutation. Avec George Dandin, Molière pose en plein XVIIe siècle des antagonismes de classes qui seront, un siècle plus tard, à la base des mouvements révolutionnaires de 1789-1793. En 1668 Molière aide, d'une certaine façon, le roi Louis XIV à régler ses comptes avec une partie de la noblesse d'épée, qui perd son pouvoir financier et se retrouve forcée de s'associer à la bourgeoisie marchande. C'est de cette collusion de classes, de ce « mariage contre-nature », qu'on demande à Molière de se moquer : on aimait à la Cour tout autant rire des aristocrates déchus que des bourgeois ou des paysans parvenus. Mais l'on sent bien, derrière le rire, derrière la farce du mari trompé et humilié, qu'un ordre social est en train de s'effriter et qu'un monde nouveau se prépare, celui où l'aristocratie aura à céder sa place. Ce mouvement se prolongera jusqu'au milieu du XIXe siècle, jusqu'à la fin de la 2e République. C'est pour cela que je souhaite inscrire l'histoire de George Dandin dans la France de 1850-1851, celle d'un Enterrement à Ornans de Gustave Courbet - un homme engagé, issu lui aussi de la communauté campagnarde, et qui décrit son tableau comme une métaphore de la fin de la République. Dans les grands mouvements de l'histoire, qu'illustre à sa manière la pièce de Molière, on assiste de façon récurrente à l'association de classes antagonistes, jusqu'à ce que l'une d'entre elles disparaisse et que la nouvelle s'installe avant de devenir à son tour le symbole d'un ordre ancien, attaqué par une classe sociale qu'elle a contribué à faire croître. En situant l'action de George Dandin à l'époque de Courbet et de Napoléon III une mise à distance, en même temps qu'une mise perspective de la pièce s'opèrent. Nous ferions sans doute le même constat en déplaçant cette fable de nos jours car nous ne cessons pas d'enterrer nos illusions. » [Hervé Pierre] La Vie de château vendredi 22 janvier 19 h Pascal Parisot jeune public chanson Pascal Parisot chant, guitare, ukulélé • Jacques Tellitocci batterie, percussions • Pascal Colomb basse, clavier « Oyez oyez, princes et princesses, ouvrez grand vos esgourdes et entendez cette histoire abracadabrantesque : il était une fois, à l’époque de son altesse N’importe quoi Ier, au royaume de l’absurde, un chevalier qui cherchait sa promise. Au fil de quinze chansons, il rencontre une flûte à bec, un centre de loisirs, un anniversaire, un rôti brûlé, etc., et goûte à une drôle de vie de château ! » Équinoxe 1 h 10 tarif unique 6 D à partir de 5 ans Séances scolaires grandes sections maternelles / CE1-CE2 jeudi 21 janvier à 9 h 30 et 14 h 15 vendredi 22 janvier à 9 h 30 Discographie • Adultes : Rumba – 2000 Wonderful – 2003 Clap Clap – 2007 • Enfants : Les Pieds dans le plat – 2009 Bêtes en stock – 2010 La Vie de château (CD + livre-CD) – 2013 « Toujours affublé de ses lunettes noires, guitare ou ukulélé à la main et accompagné de deux musiciens multi-instrumentistes, Pascal Parisot chante sa Vie de château, sur des mélodies pop réjouissantes. Avec son air de ne pas y toucher, entre nonchalance et élégance, il raconte les aventures merveilleuses et quotidiennes d'une princesse. Du conte de fées en chansons qui prend des airs de parodie rigolote ! » « Comme elle est belle la vie de château selon Pascal Parisot ! Ce nouveau recueil est… royal ! » Libération « Pascal Parisot nous chante une vie de château loin de nos clichés habituels. Humour et bonne humeur pour cet album qui ravira petits et grands. » [Blandine Canonne] [Françoise Sabatier-Morel] 42 Il était une fois un chanteur à double face. Pile : le jour, il chaussait ses lunettes noires, attrapait sa guitare ou son ukulélé pour témoigner du quotidien de nos bambins ou de celui de nos animaux les bêtes, comme dirait l’autre. Face : le soir, il gardait ses lunettes et ses instruments car après le dîner, pour digérer, il jouait des reprises yéyé façon bossa nova avec ses complices de Radiomatic. Depuis treize ans, Pascal Parisot mène cette double vie musicale sans s’emmêler les cordes et cache derrière son élégante nonchalance une hyperactivité digne d’un lapin ! Pascal Parisot ironise gentiment sur la condition enfantine et enchaîne les situations cocasses. Mais au final, ouf, personne n’est transformé en crapaud ! Dans cet album composé de quatorze chansons d'une même exigence mélodique, il apporte cette pop chaloupée qui est sa signature et son humour à deux étages. La musique pour enfants a enfin gagné ses lettres de noblesse ! Il sera en résidence chez nos ami(e)s des Bains-Douches de Lignières en juin 2015 pour sa prochaine création Chat, Chat, Chat présentée aux Francofolies de La Rochelle en juillet et aux Bains-Douches en décembre. Bulletin d'Abonnement détachable pages 43 à 46 bulletin d'abonnement à dégrafer et à déposer à l'accueil du théâtre ou à renvoyer à : Équinoxe, Scène nationale Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex Renseignez votre identité et vos coordonnées Nom ..............................................................................................................................Prénom ................................................................................................................................. Adresse ........................................................................................................... Ville ..................................................................... Code postal ............................................... Tél. personnel ......................................................................................................... Tél. professionnel ........................................................................................................... Adresse e-mail ........................................................................................................ Date de naissance .......................................................................................................... Catégorie socioprofessionnelle o Collégien, lycéen ou étudiant (précisez).................................................................................................................................................................................................... o Actif exerçant une profession liée à l’enseignement ou à l’éducation (précisez)............................................................................................................ o Actif exerçant une autre profession (précisez)...................................................................................................................................................................................... o Retraité (précisez).................................................................................................................................................................................................................................................... o Sans activité professionnelle (précisez)..................................................................................................................................................................................................... Ces renseignements nous sont très précieux pour vous prévenir en cas de besoin et pour établir nos statistiques : ils restent confidentiels et en conformité avec les dispositions de la CNIL. Seul notre partenaire Télérama peut être amené une fois dans la saison à communiquer avec vous. Si vous n’y tenez pas, merci de cocher la case o Les avantages de l’Abonnement 1) faites UNE belle ÉCONOMIE 3) VENez ACCOMPAGNÉ(E) Plus vous choisissez de spectacles dans votre Abonnement, plus le prix du spectacle diminue… bien entendu ! Grâce à votre Abonnement, la personne qui vous accompagne bénéficie du tarif réduit sur les spectacles de l’Abonnement. 2) soyez LIBRE COMME L’OISEAU 4) soyez INFORMÉ(E) À DOMICILE CHOIX IMMÉDIAT : vos places vous sont attribuées DèS VOTRE PRISE D’ABONNEMENT. CHOIX DIFFÉRÉ : votre place est représentée par une ou plusieurs contremarques, à échanger ultérieurement contre le(s) spectacle(s) de votre choix. Votre place en salle est attribuée au moment de votre choix. ATTENTION : les contremarques non utilisées en fin de saison ne sont pas remboursées. Les Abonné(e)s reçoivent à leur domicile notre programme bimestriel « La Vigie » et toutes les informations sur les modifications du programme et l’activité d’équinoxe. 43 (couleur bleue) (couleur rose) COCHEZ CI-DESSOUS LES CASES CORRESPONDANT TARIF cochez À VOTRE CHOIX UNIQUE tarif pour titre le choix DATE HEURE Abonnementreport* REPLI* à tarif unique de votre Abonnement o 11 Macaroni !*2 ven. 9 oct 19h 6 e o jeu. 15 oct 20h30 lun. 23 nov jeu. 26 nov dim. 29 nov 16h lun. 30 nov 20h30 mer. 2 déc dim. 6 déc 24 Yvonne, princesse de Bourgogne 26 Histoires vraies 28 Princesse, Vieille Reine 31 Hildegard lernt fliegen 32 Henry VI - Cycle 2 14h 20h30 20h30 20h 20h30 jeu. 19 nov 22 L’Heure et la Seconde 20h30 20h30 19h 20h ven. 13 nov sam. 14 nov lun. 16 nov mar. 17 nov 20 R.A.G.E o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o mar. 27 oct 21h 20 e 16 Dominique de Williencourt et l’Orchestre de chambre de Vilnius 15 e*1 o o o mer. 4 nov 20h30 18 L’Homme-Cirque o o o jeu. 5 nov 20h o o o ven. 6 nov 20h30 o o o sam. 7 nov 20h30 o o o dim. 8 nov 16h o o o mar. 10 nov 20h30 o o o mer. 11 nov 16h o o o jeu. 12 nov 20h dim. 11 oct 13 Ancien malade des hôpitaux de Paris 14 Comme vider la mer avec une cuiller o o o o 10 Musica Nuda (Domaine George Sand - Nohant) mer. 7 oct 20h10 e + déplacement en bus, départ à 19h (option) 5 e o o o o o o ven. 2 oct 20h25 e 6 Arthur H 20 e*1 o o dim. 4 oct 17h 8 Pixel 17h o o o 4 Mirages d’un soir (Abbaye de Noirlac) sam. 26 sept 20h30 25 e 18 e*1 + déplacement en bus, départ à 19h (option) 5 e ve x 17 e= à partir de 3 A . . . . . . . . . . . . . x 5 e= A . . . . . . . . . . . . . x 16 e= A . . . . . . . . . . . . . x 13 e= A . . . . . . . . . . . . . x 11 e= A . . . . . . . . . . . . . x 8,50 e= A . . . . . . . . . . . . . x 7,50 e= A . . . . . . . . . . . . . x 6 e= A . . . . . . . . . . . . . 29 x 7 e= Reportez dans la case ci-contre le montant du tableau à gauche correspondant à vos choix de spectacles à tarif unique (choix bleus). PASSEPORT PERMANENT 29 spectacles Si vous choisissez le PASSEPORT PERMANENT, vous ne remplissez pas le TOTAL 1. Abonnement « Premiers Pas » de 5 à 9 de 10 à 14 à partir de 15 de 3 à 4 à partir de 5 de 1 à 2 de 3 à 4 TOTAL 2 203 e TOTAL 1 Vous ne pouvez obtenir qu’un seul TOTAL 1 Dans le tableau ci-dessous, inscrivez le nom des accompagnants pour lesquels vous souhaitez acquérir des billets en même temps que votre abonnement [même date, même horaire que l'Abonné(e)] : les tarifs réduits 2 Nou 1 PLUS DE 26 ANS de 11 à 26 ANS ou étudiant 10 ANS ET MOINS 10 ANS ET MOINS au Formule d’abonnement réservée exclusivement aux personnes n’ayant jamais été abonnées à Équinoxe veau Abonnement « Découverte » Nou PLUS DE 26 ANS En fonction de votre âge … reportez dans la case A ci-dessous le nombre de spectacles roses que vous avez cochés dans le tableau de gauche et multipliez par le prix correspondant pour obtenir le coût de votre abonnement. Un seul bulletin par personne. Un seul billet par spectacle. Au besoin, photocopiez ce document. Bulletin d’Abonnement détachable Saison 2015-2016 Choisissez les spectacles : page 44 45 o o o o ven. 11 mars 20h30 60 Moutin Factory Quintet o o o o o o o o jeu. 28 avril 20h ven. 29 avril 20h30 dim. 15 mai lun. 16 mai mar. 17 mai mer. 18 mai ven. 20 mai 20h mar. 24 mai 20h30 mer. 25 mai 20h30 jeu. 26 mai 20h30 o o mar. 31 mai 20h30 70 Mad in Finland 72 Philomela - Histoires de verrous 73 Jonglerie champêtre - Vincent de Lavenère Additionnez le nombre de spectacles choisis et reportez-le dans la case A du tableau 1 (rose) = Total = montant des choix de cette colonne à reporter dans le tableau 2/ total 2 (couleur bleue) 6 e 6 e 6 e 6 e 5 o o o o * Voir page 46, 5e paragraphe. *1 Le tarif réduit est consenti aux Abonné(e)s d’Équinoxe saison 2015-2016. *2 Les spectacles jeune public Macaroni !, La Vie de château, SWIFT ! et Enchantés peuvent être intégrés à l’abonnement Premiers Pas (- de 10 ans) au tarif de 5 e. 74 Opus 2 o o mar. 19 avril 20h30 67 D’après une histoire vraie 68 Tartuffe ou l’Imposteur 17h 19h 20h30 20h o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o mar. 29 mars 20h30 64 Le Prince (Tous les hommes sont méchants) o mer. 23 mars 20h 66 Circus Incognitus o jeu. 17 mars 20h ven. 18 mars 20h 62 Le Vivier des noms o o o o o o o o 61 Enchantés*2 mer. 16 mars 16h o lun. 7 mars 20h 58 Don Quichotte ou le vertige de Sancho 20h30 lun. 29 fév ven. 4 mars 20h30 56 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes 55 Georges & moi 12 e 5 e o o 54 Je me souviens (Théâtre M. Sand - La Châtre) ven. 26 fév 20h30 + déplacement en bus, départ à 19h30 (option) o o o 6 e 6 e o o o 52 SWIFT !*2 jeu. 4 fév 19h 6 e o o o 53 Le bruit court que nous ne sommes plus en direct mar. 23 fév 20h30 50 Extension sam. 30 jan 19h dim. 31 jan 15h o o o sam. 30 jan 20h30 o o o dim. 31 jan 16h30 o o o o 50 BOI 20h dim. 24 jan mar. 26 jan 40 George Dandin 48 Elina Duni Quartet + Thomas Enhco 16h 6 e o o o o o 42 La Vie de château *2 ven. 22 jan 19h o 20h30 19h o o o o o 25 e 20 e*1 mer. 6 jan jeu. 7 jan 37 Modèle en Arène 14h 20h30 20h 38 Cendrillon sam. 9 jan 20h dim. 6 déc mer. 16 déc jeu. 17 déc 32 Henry VI - Cycle 2 34 Liliom 4 3 Prénom Titre du spectacle TOTAL 4 TOTAL 3 Tarif 1er chèque remis à la date de la prise d’Abonnement en banque 2e chèque remis 30 septembre 30 octobre en banque le 3e chèque remis 30 octobre 27 novembre en banque le 4e chèque remis 27 novembre 18 décembre en banque le Si votre abonnement est souscrit en juin juilletaoûtseptembre Si vous souscrivez votre abonnement entre le mercredi 10 juin et le samedi 26 septembre, nous vous proposons un paiement en quatre fois sans frais (ordre du chèque : AGEC équinoxe). Chèque à l'ordre de AGEC ÉQUINOXE soit total 1 ou passeport permanent + Total 2 + total 3 + total 4 Total général à payer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir page 46, 6e paragraphe. Merci de préciser ci-dessous l’adresse de l'envoi des billets à domicile : Si vous désirez l’option « Billets envoyés à domicile », ajoutez 1,50 E dans la case ci-contre Joignez les copies des justificatifs et reportez le total des places dans la case ci-dessous Nom RÉGLEz EN DOUCEUR… correspondant à chaque cas figurent dans le tableau des tarifs page 85. Le guide de l'Abonné(e) 1) Le calendrier 5) Représentation ou spectacle complet : repli et report • Lundi 8 juin à 19 h : lever de rideau sur la saison 2015-2016. Présentation des spectacles, rencontres avec les artistes, ripaille… • Mardi 9 juin : chez vous, composez tranquillement votre Abonnement ou abonnez-vous en ligne : www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PayPal. • Mercredi 10 juin à 10 h : ouverture de l’accueil ; notre équipe vous guide dans votre démarche d’Abonnement. • à partir du mardi 30 juin : retrait des Abonnements à l’accueil. • Du 21 juillet au 22 août inclus : fermeture estivale. Date de report : pour vous prémunir contre l’éventualité d’une représentation complète, choisissez dès votre prise d’Abonnement une autre date, dite de report, pour le même spectacle. Spectacle de repli : pour vous prémunir de l’éventualité d’un spectacle complet, choisissez dès votre prise d’Abonnement un autre spectacle, dit de repli. Si ni report ni repli ne sont possibles (ou souhaités), Équinoxe vous édite une contremarque à échanger ultérieurement sur un spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles). 2) Les formules d’Abonnement individuel Le passeport permanent 29 spectacles : accès À TOUS les spectacles de l’Abonnement, 7 t la place (soit 203 t). Si vous avez plus de 26 ans : • De 3 à 4 spectacles (Abonnement Découverte réservé aux personnes n’ayant jamais été abonnées à Équinoxe) : 17 e la place • De 5 à 9 spectacles : 16 e la place • De 10 à 14 spectacles : 13 e la place • 15 spectacles ou plus : 11 e la place Si vous avez entre 11 et 26 ans ou si vous êtes étudiant : • 3 ou 4 spectacles : 8,50 e la place • 5 spectacles ou plus : 7,50 e la place Si vous avez 10 ans ou moins : • à partir de 3 spectacles (Abonnement Premiers Pas) : 5 e la place 3) La formule d’Abonnement pour les groupes : l’Abonnement FIDÉLITÉ Contact préalable OBLIGATOIRE : Florence Leclerc-Bernardet au 02 54 08 35 81 ou Julie Bonnet-Roger au 02 54 08 35 88. • CARTE FIDÉLITÉ : 100 A. Valable sur tous les spectacles de l’Abonnement pour les groupes de plus de 10 personnes, avec un interlocuteur unique. Achat initial minimum de 15 places. • PRIX PAR PLACE : 14 A. S i le choix individuel est égal ou supérieur à 10 spectacles différents, il est automatiquement transformé en Abonnement individuel (moins cher) et les conditions de l’Abonnement individuel s’appliquent alors. • ABONNEMENTS GROUPÉS : au moins 10 Abonnements individuels achetés, représentant au moins 50 places, le onzième Abonnement est offert. • Les contremarques à échanger : Contre un billet qui donne droit à l’entrée dans la salle. ATTENTION : dans la limite des places restantes au moment de l’échange. Les contremarques non utilisées en fin de saison ne sont pas remboursées. 6) L’envoi des billets à domicile Possible moyennant une participation affranchissement de 1,50 e. Dans le cas où plusieurs Abonné(e)s sont domicilié(e)s à la même adresse, un seul forfait est dû. Merci de nous préciser sur le bulletin d'Abonnement (tableau 4) à qui doivent être expédiés les billets. Option à cocher sur le bulletin d’Abonnement. 7) Comment s’abonner ? • En ligne : dès le mardi 9 juin à 9 h, sur le site web d’Équinoxe : www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PayPal. • À l’accueil d’Équinoxe : Du mercredi 10 juin au samedi 27 juin 2015 : du mardi au samedi de 10 h à 18 h. à partir du 30 juin, du mardi au vendredi de 13 h à 18 h ; le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. L’accueil sera fermé à partir du 18 juillet au soir (réouverture le 25 août). • Par courrier : Les demandes d’Abonnement sont traitées dans l’ordre chronologique de leur réception. Nous adresser votre formulaire d’Abonnement, accompagné de votre règlement, à l’adresse suivante : Équinoxe, Scène nationale Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex Les billets sont à retirer à l’accueil à partir du mardi 30 juin ou sont expédiés à votre domicile si vous avez choisi cette option (+1,50 e). 8) Choix des places en salle Le contingent des places prévues pour les Abonné(e)s est équitablement réparti entre les différents modes d’Abonnement (par internet, directement à l’accueil, par courrier). Équinoxe est un théâtre public. Une des missions que lui a confiées le ministère de la Culture est l’élargissement et le renouvellement du public du spectacle vivant. C’est pour cette raison que la Scène nationale favorise la fréquentation des groupes : établissements scolaires, collectivités, comités d’entreprise, associations. 4) Les spectacles « hors Abonnement » Ces spectacles ne sont pas comptabilisés dans votre Abonnement, mais vous pouvez réserver vos places avec votre formulaire d'Abonnement (cases bleues). • S pectacles à tarif unique • S pectacles jeune public • S pectacles « chez nos voisins » 46 Circus Incognitus Appel au mécénat des particuliers Le mécénat culturel : Vous êtes spectateur et vous ressentez l’envie de devenir « acteur », sans toutefois passer de l’autre côté du miroir : l’article 200 du code général des impôts vous intéresse ; et nous avons besoin de vous… « Ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu, égale à 66 % de leur montant, les sommes qui correspondent à des dons et versements effectués par les contribuables domiciliés en France […] au profit […] d’organismes publics ou privés dont la gestion est désintéressée et qui ont pour activité principale la présentation d’œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque. […] » Pour bénéficier pleinement de la réduction d’impôt, ces sommes doivent rester dans la limite de 20 % du revenu imposable. Toutefois, si le don excède 20 % du revenu imposable du donateur, l’excédent peut être reporté sur les cinq années suivantes ! Plus clairement : si vous donnez 100 euros pour soutenir Equinoxe, il vous en coûte réellement 34 euros ; et vous pouvez contribuer directement au financement d'un projet d'action culturelle initié par la Scène nationale (voir ci-dessous). À noter Vous avez jusqu'au 31 décembre 2015 pour adresser vos dons 2015 en soutien aux projets de l’AGEC Équinoxe, association reconnue d'intérêt général. Les dons adressés avant cette date seront à inscrire sur votre déclaration d'impôts 2015. Pour plus de renseignements, merci de prendre contact avec Éric Defaix, secrétaire général d’Équinoxe, au 02 54 08 35 34. Comment faire ? Nous retourner – après l'avoir complété – le document de remise de don ci-dessous, accompagné d'un chèque du montant de votre don. Merci à toutes et tous ✂ à découper ou à photocopier Remise de don à l’association AGEC Équinoxe Document à adresser avec votre don à : .AGEC Équinoxe - BP 306 Avenue Charles de Gaulle - 36006 Châteauroux Cedex Nom ...................................................................................Prénom ......................................................................... Adresse .................................................................... Ville .............................................. Code postal ................. Tél. personnel ................................................................... Tél. professionnel ........................................................ Adresse e-mail .................................................................. Je fais un don par chèque bancaire ci-joint à l'ordre de AGEC Équinoxe d'un montant de : o 50 d o 100 d o 250 d o 500 d o 1 000 d Réduction d'impôt (66 %) 33 3 66 3 165 3 330 3 660 3 17 d 34 d 85 d 170 d 340 d Coût réel de votre don o Autre montant (à préciser)...........................3 – Je souhaite que mon don soit affecté au financement des projets d'action culturelle de la Scène nationale (voir description page 80-81)............................................................................................................................................... o – Je souhaite que mon don soit plus particulièrement affecté au financement du projet Archipel 2016 (voir description page 27).................................................................................................................................................... o – Je souhaite que mon don soit plus particulièrement affecté au financement du projet Histoires de verrous (voir description page 72).................................................................................................................................................... o Vous recevrez un reçu fiscal au titre des dons aux organismes reconnus d'intérêt général. Merci. (articles 200, 238 bis et 885-0 V bis A du code général des impôts) Date : le / / Signature Thomas Enhco mardi 26 janvier 20 h Équinoxe www.thomasenhco.com Discographie •E squisse – Ames – 2006 •S omeday My Prince Will Come – Ames (France) – 2009 •F ireflies – Label Bleu – 2012 •F eathers – Classics Jazz France – 2015 « Si la relation presque romantique de Thomas Enhco à son instrument, son art de la fugue et l’amplitude de son jeu ne laissent aucun doute sur les réminiscences qui le nourrissent (au premier rang desquelles Schumann, bien sûr), on entend piano chanter chez lui des mélodies vite entêtantes, dans une quête de la liberté aux couleurs postimpressionnistes. » Issu d’une famille d’artistes célèbres depuis cinq générations (les Casadesus), le jeune prodige parisien déjà auréolé d’une Victoire du jazz vient, à tout juste 25 ans, de fêter ses dix ans de carrière. Enregistrant pour la première fois seul au piano, Thomas a conçu ses nouveaux morceaux comme autant de fragments d’un discours amoureux. Pénétré de fougue et de douceur, de conflits puis de réconciliations, sa musique est tout autant portée par la puissance tellurique de l’instrument que par son insoutenable légèreté. Thomas Enhco nous invite à oublier le piano en tant qu’instrument mécanique, pour l’imaginer comme « matière magique malléable ». Les deux concerts seront entrecoupés d'un entracte de 45 minutes pendant lequel vous vous restaurerez auprès des « Délices d'Élise » – Café Équinoxe Elina Duni Quartet Dallëndyshe jazz vocal Elina Duni voix • Colin Vallon piano • Lukas Traxler contrebasse • Norbert Pfammatter batterie Production GiantSteps www.g-steps.com www.elinaduni.com D’origine albanaise, Elina Duni a grandi en Suisse francophone. Elle tisse un lien organique entre la musique traditionnelle d’Europe du sud-est et le jazz. Entourée de trois musiciens d’exception, elle réinvente un jazz moderne aux confins des musiques du monde. Dallëndyshe (Hirondelle), un album de chansons d’amour et d’exil sorti en avril 2015, est sa seconde réalisation pour le label ECM ! L’histoire mouvementée et tragique des Balkans a inspiré de nombreuses chansons, et les pièces choisies sont pour la plupart issues de la tradition folklorique albanaise. Discographie •B aresha – Meta Records – 2008 •L ume, Lume – Meta Records – 2010 •M atanë Malit – ECM – 2012 •D allëndyshe – ECM – 2015 « La demoiselle revisite avec pudeur les chants traditionnels de son pays d’origine en les enrobant d’un voile de modernité et de mystère combinés. » [Mathieu Durand] « Le percutant trio du pianiste Colin Vallon crée un environnement jazz subtil qui met en valeur la voix aérienne, aux mélismes maîtrisés, loin de tout pathos. » [François-Xavier Gomez] « Entre blues et Saudade. L’égérie albanaise ouvre la boîte sentimentale de Pandore, d’où elle extrait une sélection de chansons (d’amour) folk passionnées, prenantes, mais aussi douloureuses, nostalgiques. Intenses et parfois déchirantes, comme l’histoire des Balkans et ses interminables conflits ethniques et politiques, avec ses séquelles, ses victimes et ses blessures ouvertes. Blessures d’exil, peines d’amours suspendus ou avortés, mises en musique et portées par une voix habitée. Echappant intelligemment au pathos, Elina Duni et ses musiciens cultivent un groove élastique, joliment entêtant, circulaire, évoquant une transe. » Francisco Cruz 48 Née à Tirana en 1981, Elina Duni quitte son pays au moment où il se libère du joug communiste, l’un des plus durs de l’histoire contemporaine. Disciple précoce des musiques classiques, elle s’immerge plus tard dans le jazz lorsqu’elle découvre l’album de Miles Davis Kind of Blue. Elle a 18 ans, et c’est un choc. Dès lors, c’est par le jazz qu’elle va pouvoir faire ce travail de recherche sur ses propres origines. Elina Duni confie n’avoir jamais voulu être une chanteuse accompagnée par un trio et donne beaucoup de place aux musiciens pour qu’ils s’expriment, improvisent. En leur stimulante compagnie, elle se pose tout naturellement en voixinstrument libre de ses envolées. BOI Solo d’acrobatie de Jonas Séradin accompagné par Grégory Jolivet (vielle électroacoustique) samedi 30 janvier 19 h – dimanche 31 janvier 15 h arts de la piste Conception et jeu Jonas Séradin • Regard extérieur, conseil à l’écriture Pierre Déaux • Regard intérieur, conseil à l’écriture Barbara Gay • Regard vocal Haim Isaac • Photographie François Alaitru • Production, diffusion François Alaitru et Fanny Pezzutti • Administration Manue Nonet et Lucile Mulliez Chapelle des Rédemptoristes 50 mn tarif unique 6 D à partir de 8 ans Pour celles et ceux qui se souviendront de Risque Zéro par les Galapiat… Pour les autres qui nous feront confiance. Avec, à la clé, la rencontre insolite et inventive du circassien émérite et de Grégory Jolivet, « notre » joueur de vielle… BOI est un solo acrobatique aux rebonds sensibles, accompagné de la performance d’un musicien convié pour l’occasion. BOI, c’est l’histoire d’un mec… Un mec qui rebondit et qui boit. C’est l’histoire d’une rencontre. Une rencontre entre cet homme et un musicien, des rencontres sur l’instant. Avant tout Comme tout spectacle, BOI se veut épuré, sincère, original, surprenant, singulier, questionnant, perturbant, honnête et franc. Il nous invite aussi à réfléchir sur nos états d’ivresse. Extension Création collective du Cirque Inextremiste samedi 30 janvier 20 h 30 – dimanche 31 janvier 16 h 30 arts de la piste Avec Yann Ecauvre, Rémi Lecocq et Sylvain Briani-Colin ou Jérémy Olivier, sur une idée de Yann Ecauvre Best regards Stéphane Filloque • Régie lumière et générale Sébastien Hérouart • Régie son Frédéric Guillaume • Production / administration Géraldine Gallois • Diffusion / intendance Jérôme Souchet Équinoxe 1 h à partir de 8 ans « Peu osent empoigner cette question du handicap avec une telle âpreté. Sur un échafaudage de planches et de bonbonnes de gaz (le signe distinctif de cette jeune compagnie de l’Indre), et dans une ambiance de fin de partie, deux forts-à-bras malmènent leur camarade paralysé. Revenu aux commandes d’une tractopelle, celui-ci se venge, 50 maintenant ses comparses en équilibre précaire, à la merci de sa pelleteuse et de ses brusques embardées… […] Opiniâtres, frondeurs, mais patients, les trois rouleurs de mécaniques n’ont aucun mal à démontrer la justesse de leur positionnement. » [Mathieu Braunstein] Après avoir présenté Extrêmités en septembre 2013, vous étiez très nombreux à nous demander des nouvelles de ce trio atypique, dont Rémi dans son fauteuil roulant, leurs bonbonnes de gaz orange… Ils ont roulé leur bosse (Reus, Cardiff, Rotterdam, Gand, Graz, Zurich) et à l’heure où nous écrivons ces lignes, ils font leurs bagages pour Darmstadt puis le Festival de Sarrebruck ; avec ce nouveau spectacle « hautement » acrobatique puisque, cette fois, Rémi revient sur scène aux commandes d’une mini-pelle de 1,6 tonne (Takeuchi TB 016 H !)… Véritable exosquelette, prolongement de luimême, elle lui confère une force et une précision incomparables. Sa tétraplégie s’efface, laissant place à l’acrobate mécanique, le porteur surpuissant, le nouvel homme agrès. Ses deux comparses n’en mènent pas large, en équilibre ou envoyés dans les airs… Tous trois vous effareront et vous raviront. Créé au Festival International de Cirque « Janvier dans les Étoiles » (La Seynesur-Mer), nous avons plus qu’apprécié ce nouvel opus ; et attendons de pouvoir vous montrer leur prochaine folie (autour d’une… montgolfière !). « Des agrès toujours réinventés, c’est cela le cirque contemporain, qui évoque ici l’humour déjanté de Tarantino. Ce spectacle est de la même trempe que leur précédent ; une tractopelle déboule sur scène, Rémi Lecocq mène la danse et fait voltiger ses deux complices. Au point de les envoyer en l’air. » Festival Hors Pistes Bruxelles [Laurence Bertels] « Succès fulgurant pour cette nouvelle création qui jongle encore entre performance, dramaturgie et objets dangereux, sur une idée folle de Yann Ecauvre… » [Marielle Valmalette] SWIFT ! Cie Skappa ! & associés jeudi 4 février 19 h jeune public théâtre d'ombres et vidéo Écriture Paolo Cardona • Mise en scène Isabelle Hervouët • Conception et réalisation du dispositif du travelling, création lumières Nicolas Le Bodic • Scénographie Paolo Cardona • Musique Fabrizio Cenci • Vidéos Christophe Loiseau • Développement de logiciel Benoît Fincker • Jeu Paolo Cardona Salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle 45 mn tarif unique 6 D à partir de 4 ans Séances scolaires mardi 2 février à 9 h 30 et 14 h 15 mercredi 3 février à 9 h 30 jeudi 4 février à 9 h 30 Skappa ! & associés est une compagnie de théâtre créée en 1998 par Isabelle Hervouët et Paolo Cardona. Ensemble, ils conçoivent des spectacles « tout public », adressés aux enfants autant qu’aux adultes. S’ils refusent cette catégorisation systématique de « jeune public », c’est qu’ils ont choisi de porter une parole entière, sans concession sur le contenu, s’attachant à ne rien retrancher au sens sous prétexte d’une adresse à l’enfant. Ils réussissent un véritable travail de fildefériste, proposant un théâtre de pensée et de sensation adressé à tous, dès le plus jeune âge. La nécessité de rendre accessibles leurs spectacles aux plus jeunes est devenue une gageure formelle, un enjeu dramaturgique ; être artiste et choisir de parler à l’enfant depuis sa place d’adulte, c’est se donner les moyens de créer du « tout public » au sens noble, un théâtre dont les niveaux imbriqués de lecture et de sens sont une richesse. Dès ses premières créations, Skappa ! a proposé un pont entre arts plastiques et arts de la scène : l’utilisation de l’image sous diverses formes est devenue la matière même du processus scénique, une image évolutive, porteuse du sens, avec laquelle les comédiens construisent un échange physique, et sensuel. « […] la mise en scène d’Isabelle Hervouët, avec Paolo Cardona, c’est un régal. La façon extrêmement inventive dont les vidéos de Christophe Loiseau, les lumières et les décors s’articulent au conte, lui donne une saveur toute particulière : on aime l’ombre géante de l’acteur escaladée par les Lilliputiens munis d’échelles, ce cheval apparaissant sur le panneau de droite et filant vers celui de gauche en foulées élégantes, le ventilateur soufflant dans les voiles en plastique d’un rafiot miniature… On aime même les monceaux de bouteilles d’eau minérale qui jonchent la scène et abreuvent le naufragé, car dans chacune on imagine un petit rouleau de papier, jeté à la mer, chargé d’espérance. » [Gaëlle Cloarec] 52 « La mise en scène de ce Swift ! est d’une grande beauté. Des images très poétiques, une jolie bandeson… » [Éliane Faucon-Dumont] « Swift ! est un hymne au voyage, un plaidoyer pour la poésie. Tout en douceur, sans heurt ni violence. Cette caresse poétique transcende l’art du théâtre d’ombres en y apportant une touche résolument contemporaine. Aux jeux de lumière millimétrés, la compagnie ajoute des projections vidéo haute définition où les apparitions d’acteurs succèdent aux gros plans. Un procédé qui donne une profondeur indéniable au décor. Tout simplement sublime. » [Boris Marois] Librement inspiré des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, ce spectacle nous embarque pour un voyage aux proportions absurdes : une idée de démesure, de facétie de la nature, de difficulté à se confronter à des objets trop grands ou trop petits... Marchant sur les traces laissées dans les villes par les humains, comme autant de pistes imaginaires, SWIFT ! nous conduit à la découverte de l’Autre. « Ce spectacle est le prétexte pour un retour aux sources. Celles des contes qui nous ont marqués en laissant des images très nettes gravées dans nos mémoires, et celles du théâtre de nos débuts, fait d’ombres et de lumières, qui se joue et se manipule en même temps. Il est aussi le prétexte à créer la rencontre, inévitable, entre le savoir-faire artisanal hérité de nos premiers pas sur le plateau de théâtre et la technologie qui accompagne nos créations depuis quelques années déjà. Ombres, photos, vidéo et lumière vont se croiser sur les traces de l’inconnu. SWIFT ! est le premier volet d’une trilogie autour du Voyage. » Le bruit court Collectif L’Avantage du doute que nous ne sommes plus en direct mardi 23 février 20 h 30 théâtre Avec Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand Équinoxe inconnue Création au Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque du 17 au 19 novembre 2015 « C’est parce que l’image est affaire d’amour et de haine, que le capitalisme a voulu devenir le maître des images, le propriétaire du spectacle mondial et du règne de la marchandise en monnayant le désir. » [Marie-José Mondzain, philosophe] « Nous avons une grande hâte de construire un télégraphe électrique entre le Maine et le Texas : mais le Maine et le Texas n'ont peut-être rien d'important à se communiquer… » [Henry David Thoreau] En novembre, L’Avantage du doute va créer son troisième spectacle… Pour l’heure, c’est l’histoire racontée par le cinéaste Sidney Lumet dans Network, main basse sur la télévision (1976) qui leur offre un canevas d’écriture… Imaginez : L’Avantage du doute crée sa propre chaîne de télévision (Éthique TV ; tout un programme !), les comédiens deviennent journalistes, chaque acteur/journaliste devant se battre et convaincre pour que son sujet soit traité à l’antenne… Le spectacle interrogera l’histoire des médias, la puissance des images sur notre imaginaire, l’invention des légendes urbaines, la fonction du fait divers… On peut relire utilement Pasolini et Virilio… Le collectif L’Avantage du doute Les membres de ce collectif se sont rencontrés lors d’un stage animé par le collectif flamand Tg STAN. Nadir et Simon jouent également avec le collectif Les Possédés (accueilli deux fois à Équinoxe avec Merlin de Tankred Dorst en 2011 et Platonov de Tchekhov en 2014), Judith et Claire jouent aussi au cinéma et à la télévision, Mélanie s’active par ailleurs avec l’association lyonnaise nÖjd… À leur actif : Tout ce qui nous reste de la Révolution, c’est Simon (2008) qui s’intéressait à l’héritage des idées de Mai 68, et La Légende de Bornéo (2012) qui traitait le thème de la place occupée par le travail dans nos vies. Cette dernière, vue au Théâtre de la Bastille (Paris), nous avait immédiatement séduits par un mélange détonant entre « relâchement » au plateau, dynamique de la pensée, engagement politique et citoyen… Les comédiens cultivent l’ambiguïté entre personne et personnage au cours de leurs spectacles : entre deux scènes de fiction pure, il leur arrive de s’adresser très directement au public. C’est ce « style » fait de moments très personnels et d’engagements singuliers inscrits dans une dramaturgie, une histoire…, qui fait l’originalité de leur démarche. « – Elle : T'es au courant, le groupe va lancer une nouvelle chaîne météo, une idée géniale, une chaîne qui donne uniquement le temps, 24h sur 24. – Lui : Quand j'étais gosse ça existait déjà un truc comme ça, ça s'appelait une fenêtre. » [Poison d'avril de W. Kare] 53 Je me souviens vendredi 26 février 20 h 30 de Jérôme Rouger théâtre Metteur en scène Jean-Pierre Ménard • Création lumière Cédric Ridouard • Réalisation bande-son Laurent Baraton • Administration Agnès Rambaud • Diffusion Guillaume Rouger Théâtre Maurice Sand, La Châtre 1 h tarif unique 12 D + 5 D de participation aux frais de transport – départ en bus d’Équinoxe à 19 h 30 « Par sa singularité et son originalité, Jérôme Rouger est difficilement classable. Il sait nous faire rire et nous émouvoir par petites touches, comme ça, l’air de rien. Il sait créer entre lui et le public, une connivence bienveillante qui fait qu’on le quitte à regret et le sourire aux lèvres. » [Studio Théâtre / Les Coups de cœur de Monsieur Guy] 54 « Quoi de plus beau que de tenter d’extraire de soi une quintessence, de l’articuler et de la polir, jusqu’à l’offrir encore palpitante de fragilité ? Un spectacle comme un cadeau, humble, juste et plein d’autodérision : une belle façon de se rappeler sa propre humanité. » [Laurie Thinot] S’inspirant du procédé de Georges Perec (Je me souviens, 1978), le comédien revisite ici avec malice les souvenirs intimes qui ont jalonné son enfance : la fête des écoles, le match de foot, le plan drague au bal… À lui seul, il incarne tout un village, toute une humanité, et projette en fond de scène des images – souvent utilisées à contre-emploi – qui appuient le texte ou produisent un sens nouveau. Un seul en scène plein d’humour et de surprises ! Créateur de Police Culturelle et du personnage de Bruno Delaroche (conseiller pour les expérimentations au Secrétariat d’État à la Démocratisation culturelle !), « invité surprise » de la soirée de présentation de la saison 2014-2015 à Équinoxe, Jérôme Rouger a également « trempé » dans l’aventure Vigile, un spectacle sur le thème de la sécurité et de la vidéosurveillance mis en scène avec le Théâtre Group’ et accueilli en 2013 à la Salle Barbillat-Touraine ; sans oublier quelques « conférences » au Théâtre du Rond-Point (Paris)… « Le processus du souvenir ne se soucie ni de chronologie, ni de l’importance des faits : il fonctionne le plus souvent par association d’idées. Le procédé d’accumulation de Je me souviens donne une unité au récit. Cette succession d’informations apparemment "non liées entre elles" permet de mettre en jeu un récit dans lequel la perte ou le refus de la linéarité ne signifie pas la perte de son unité. En filigrane, il s’agit de mettre en exergue des interrogations déjà évoquées dans mes précédents spectacles : le rapport à l’enfance, la construction de l’identité, l’intégration des codes sociaux…, et de montrer comment chaque histoire humaine est une somme d’éléments contingents, comment l’Histoire, la grande, est – elle aussi – une somme d’éléments contingents. » [Jérôme Rouger] Georges & moi par Alexis HK vendredi 4 mars 20 h 30 chanson Collaboration artistique François Morel Avec Simon Mary (contrebasse, ukulélé basse) et Loïc Molineri (guitare, banjo) Son Philippe Henry • Lumières Guillaume Cousin • Régie générale Willy Bichon Équinoxe En complicité avec Les Bains-douches de Lignières « Après tout, les poètes éternels méritent d’être au courant de la vie après leur mort. Ils ont influencé les hommes, leur ont donné des clés de beauté et de liberté. Qu’est devenu le monde ? Qu’en est-il de l’irrévérence ? De la liberté ? Les cons sont-ils toujours aussi nombreux ? Les femmes sont-elles toujours aussi compliquées ? Où en sont les religieux et les religions ? Georges connaît-il les SMS, Facebook, Twitter, aurait-il eu un iPhone ? […] Je veux donc établir un dialogue, ou du moins un monologue avec Georges, non pas pour parler de ses petits secrets à lui, mais pour partager avec l’auditoire les liens intimes que l’on développe avec les grands poètes, le sentiment qu’ils sont de vrais amis qu’on n’a jamais rencontrés. Je sais bien que je suis loin d’être le seul à ressentir ces choses envers Brassens, qui dans la France d’aujourd’hui demeure, lorsqu’on est dans le noir, la lumière rassurante de notre intime liberté. » [Alexis HK] Alexis HK interprète les chansons de Georges Brassens ; sur scène il dialogue avec le poète sétois et évoque avec lui l’évolution du monde, l’irrévérence, la liberté sexuelle, la subversion et la connerie… toujours avec humour, une ironie mordante et un peu de distance. On connaissait les talents scéniques d’Alexis HK, […] ici il va encore plus loin en inventant un personnage, une sorte de lointain cousin, un brin neurasthénique, un peu nostalgique, toujours très drôle, racontant la vie d’ici au Georges Brassens de là-bas. Le tout ponctué de seize chansons de Brassens. Adolescent amoureux de Brassens et Brel, mais aussi de hip-hop et de reggae, Alexis HK s’inscrit aux scènes ouvertes du Théâtre Trévise (Paris) pour roder son jeune répertoire composé à la guitare. Après une licence de philo, il poursuit son parcours musical et enregistre un premier album Belleville en 2003. Il est lauréat du FAIR, donne des concerts en France, en Suisse, en Belgique et au Québec, noue un rapport intime avec le public. Depuis, il a sorti L’Homme du moment (2005), Les Affranchis (2009) ; et Le Dernier présent (2012), Prix Charles Cros en 2013. Brassens a presque toujours vécu au même endroit, impasse Florimont, dans le XIVe arrondissement de Paris, pas même une HLM, une sorte de taudis, avec Jeanne, l’une des femmes de sa vie, et Marcel, son mari, un peu carrossier et beaucoup alcoolique. Il leur a toujours été fidèle, comme à ses idées. […] Quand il s’est mis à chanter, faute de vivre de ses vers, ses textes parlaient ouvertement des sujets tabous de l’époque : le sexe, l’anarchie, la révolte, l’anticléricalisme. Derrière cette allure provocatrice, Brassens faisait souffler un vent de liberté et touchait le cœur des gens. Ses chansons ont été immédiatement censurées et il a fallu attendre presque dix ans avant de les entendre sur les ondes. C’était le professeur des chemins de traverse. Avec le succès, arrivé par inadvertance, mais qu’il accueillit avec bonheur, il a porté des costumes, coupé ses cheveux, mais il n’a rien changé. 55 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre lundi 29 février 20 h 30 théâtre danse Jacques Gamblin textes • Bastien Lefèvre chorégraphie et selection musicale • Domitille Bioret, assistanat à la mise en scène • Catherine Gamblin Lefèvre assistanat à la chorégraphie • Laurent Béal lumières • Alain Burkarth scénographie• Marilyne Lafay costumes • Anne Bourgeois, Yannick Hugron staff d'entraînement • Pierre Marteau régie générale • Marc de Frutos régie son • Françoise Lebeau assistée de Valérie Saliou production et diffusion Équinoxe 1 h 20 « Dans les vestiaires de cette création, il y eut des rencontres rares. La chance, le pif, le désir, les astres… Pour être là au bon moment au bon endroit et les écouter, les observer. Un mot, une conversation, un conseil, un geste… Parmi ces êtres : Thomas Coville, Krzysztof Frankowski, Sébastien Foucras et Benoit Eycken, Ophélie David, Ari Vatanen, Dan Millman, François Ducasse et Makis Chamalidis, Claudine Jouyaux, famille Lefèvre… Ils sont beaucoup plus nombreux encore. Qu’ils aient les cuisses musclées ou le cœur ou les deux le plus souvent, qu’ils soient profondément remerciés. » [Jacques Gamblin] Janvier 1999, nous recevions Jacques Gamblin avec Le Toucher de la hanche. Hiver 2010, nous le retrouvions avec Tout est normal mon cœur scintille (déjà accompagné de Bastien Lefèvre)… Il faut l’avoir lu aux éditions Le Dilettante (ne pas oublier d’ouvrir Quincailleries…), sans parler de sa « présence » au cinéma, pour se faire une joie de le (re)voir fouler notre plateau, être à nouveau avec vous tous… Élégance, humour, légèreté, poésie, sensibilité « à fleur de peau » ; celles et ceux qui y ont goûté vous l’expliqueront, enthousiastes ou à voix basse… Un entraîneur et son athlète Jacques, le coach, a les mots, Bastien, l’athlète, a la danse. Ils s’estiment, s’aiment, s’admirent, se respectent, se déchirent… Ça crie, ça crise, ça gueule, ça rigole, explose, exprime, exulte… Ça sue, ça pue, ça frappe, crache, craque, doute et rebondit. C’est parfois cruel, viril et sans concession, mais c’est aussi bienveillant et passionné. Tout cela dans un seul but, la recherche infinie de l’équilibre et de la confiance. Ils doivent donc inlassablement se préparer au pire, se préparer au meilleur, à la solitude de l’échec ou à celle du succès. « […] Pas de pression, pas d’enjeu. De l’envie, du jeu et de la joie. Je veux que tu sois un militant de la joie ! Une victoire, on l’avale Un échec, on le digère. Une ligne de départ, ce n’est plus l’heure des pourquoi, c’est l’heure des parce que. […] » « Va Je veux entendre l’air qui est pénétré par ton geste. Le sifflement du geste qui fend l’air. Ce n’est pas toi que je veux entendre respirer, c’est l’air. Je ne veux plus savoir qui respire, de toi, du geste ou de l’air. Ne travaille pas en apnée, ton geste n’aura pas d’élan et donc pas d’avenir. Mets de la longueur, mets du temps dans ton geste ! Donne tout ! Plus loin que tout. Plus loin que la peur de l’asphyxie, plus loin que la peur de perdre. Tu dois aller plus loin que la peur. Si tu veux donner, si tu veux offrir ton geste au monde, ne retiens rien, ni ton mouvement ni ton souffle. Même lorsque tu crois être au bout, tu peux encore. Tu peux toujours. Parce que tu n’as pas de limite. C’est ce que je veux t’apprendre, que tu es sans limite. Ni toi, ni personne. » [Jacques Gamblin] 56 Don Quichotte ou le vertige de Sancho d’après L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Mancha de Cervantès Cie Public Chéri lundi 7 mars 20 h théâtre Traduction Aline Schulman (Éditions Points/Seuil) Adaptation, mise en scène et scénographie Régis Hébette • Collaboration à la dramaturgie Gilles Aufray • Conception lumière et régie générale Saïd Lahmar • Conception son Marc Bertin, Fabrice Clément, Sylvain Dumont • Costumes Delphine Brouard • Accessoires sonores avec le concours de Benoît Poulain. Avec Pascal Bernier, Marc Bertin, Fabrice Clément, Sylvain Dumont salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle 1 h 45 à partir de 12 ans Séance collégienne mardi 8 mars à 9 h 30 Avec le soutien du département de l'Indre Don Quichotte : « Depuis l’enfance, je suis grand amateur de tréteaux, et, quand j’étais jeune, j’avais la passion du théâtre. » [Chapitre XI du volume II] « Don Quichotte et Sancho, utopistes debout. Régis Hébette présente un Don Quichotte audacieux, drôle et aussi facétieux que l’original. Un enchantement pour tous les sens. Don Quichotte est un héros moderne, qui suit la trajectoire inverse de son auteur en abandonnant ses habits d’homme de lettres pour revêtir ceux de chevalier errant à la triste figure, pourfendeur du mal et des injustices, homme d’honneur à une époque qui se vautre dans le déshonneur, premier loser romanesque qui apprend surtout à encaisser les coups faute de savoir les esquiver. Une fantaisie théâtrale joyeuse, loufoque et débridée. En imaginant un Don Quichotte en 3D, comme trois Don Quichotte, face à un seul Sancho. Avec quelques ustensiles et de drôles d’instruments bricolés, de simples panneaux qui coulissent à vue, des vieux airs de westerns spaghettis, la mise en scène, à l’instar du roman, réinvente l’art de l’illusion, le théâtre des origines, des tréteaux. » [Marie-José Sirach] « Un moment de théâtre et de franches hallucinations, dispensateur d’images issues de la mémoire collective et qui ont la capacité de peupler à satiété notre imaginaire. » [Véronique Hotte] 58 « Régis Hébette a pu concentrer l’œuvre en quelques scènes pour garder l’essence brute de l’épopée. On rit beaucoup à l’image d’une cavalcade bruitée du chevalier sur sa Rossinante, clin d’œil aux Monty Python. On vit l’évidence des paysages peints à l’eau qui s’évaporent à mesure des mirages dans lesquels Quichotte se perd. » [Anne Quentin] « Une traduction limpide et pleine d’humour, qui rend l’œuvre totalement accessible. […] Une mise en scène prodigieuse d’invention et de finesse. […] » [Véronique Klein] « […] l’adaptation théâtrale se révèle très pertinente. Pour un peu, on dirait que l’œuvre de Cervantès a été faite pour la scène. […] Régis Hébette convoque cette imagination du spectateur et déjoue le piège naturaliste, […] la mise en scène a quelque chose d’éminemment ludique. […] » [Laura Plas] Une traduction savoureuse d’Aline Schulman qui redonne piment et vitalité aux aventures et relations de ce couple légendaire, ici « incarné » à nouveau, ressuscité, gorgé de vie. Mille deux cents pages d'il y a 500 ans revivifiées ; bataille gagnée contre la tristesse du rationnel et l’ordre binaire du monde. Quatre comédiens caméléons dont trois Don Quichotte ! Une table-établi depuis laquelle chacun musique, harangue, bricole et agence – eau, bois, craie. C’est du fait main, truculent et poétique… Une œuvre qui refuse de séparer culture savante et culture populaire, puissance comique et complexité philosophique. Riche de son ascèse et de ses « illuminations ». La mise en abîme Par ses commentaires et ses intrusions régulières, Cervantès est toujours présent dans le roman. Il l’est d’autant plus qu’il prétend ne pas en être l’auteur. Il y aurait ainsi les aventures de Don Quichotte d’une part, le texte écrit par un certain Sidi Ahmed Benengeli les relatant d’autre part, et enfin les commentaires de Cervantès (à cela s’ajoute encore un quatrième niveau puisque Don Quichotte découvre un plagiat de ses aventures dans une librairie de Barcelone…). La mise en abîme du récit est donc une donnée incontournable, inhérente à l’œuvre. Nous lui avons cherché des correspondances au plateau en démultipliant la figure de Don Quichotte : il y a ainsi trois Quichotte qui gravitent autour de Sancho notamment, pivot de notre mise en scène. Les Don Quichotte sont alternativement (et parfois simultanément) sujets du récit et producteurs des signes qui accompagnent, commentent, voire génèrent ce récit. Véritables démiurges, ils sont en quelque sorte à la fois Don Quichotte et Cervantès : immergés dans l’aventure par moments, et capables de s’en extraire à d’autres. Cette multiplicité (le chiffre 3 évoquant l’infini…) est aussi source de jeu, de surprise et de vertige… car si les trois Don Quichotte sont sans aucun doute Don Quichotte, ils n’en sont pas moins différents ; rendant ainsi la figure de notre héros plus insaisissable et complexe. « C’est autour de la relation entre Sancho et son maître que nous avons centré l’enjeu de notre adaptation. Notre montage choisit de faire l’impasse sur tous les autres personnages du récit, mais il ne renonce en revanche ni à sa dimension épique ni à ses scènes emblématiques. À travers les échanges entre Don Quichotte et Sancho, deux rapports au monde, deux rhétoriques se confrontent ; une relation – plus symétrique qu’on ne pourrait le croire – se construit. En se focalisant sur les seules figures de Don Quichotte et Sancho, notre adaptation met en lumière la dimension dialectique de leur relation. Sancho est celui qui maintient son maître en prise avec le réel et rend ainsi possible l’expression de toute sa démesure : sans lui les aventures de Don Quichotte se seraient vite terminées. Mais sans Don Quichotte elles n’auraient jamais commencé et Sancho n’aurait pas quitté son village. L’un sans l’autre nos deux héros sont inaptes à l’aventure ; mais ensemble, en muant peu à peu leurs antagonismes apparents en une complicité subtile, Don Quichotte et Sancho s’inventent une destinée qui leur ouvrira les portes d’une immortelle renommée. Notre adaptation élève ainsi Sancho au rang de protagoniste, à l’égal de son maître, mais elle choisit aussi d’en faire le premier destinataire de leurs aventures : en acceptant l’invraisemblable proposition de son maître, c’est à une expérience initiatique que Sancho Panza accède. Une expérience qui le transformera. Don Quichotte ou le vertige de Sancho est le récit de cette transformation. » [Régis Hébette] Moutin Factory Quintet vendredi 11 mars 20 h 30 jazz François Moutin contrebasse • Louis Moutin batterie • Manu Codjia guitare • Jean-Michel Pilc piano • Christophe Monniot alto et sopranino saxophone Pour leur nouveau projet, François et Louis Moutin, les jumeaux du jazz, s’entourent de personnalités parmi les plus fortes et les plus excitantes de la scène actuelle. Entre le jeu inspiré, à la fois puissant et poétique de JeanMichel Pilc, l’univers lyrique imprégné de « blues » d’Emmanuel Codjia et le grain de folie doublé du profond sens mélodique de Christophe Monniot, les frères Moutin mettent à profit la force unique et jubilatoire de leur gémellité. Équinoxe www.moutin.com Discographie : • Lucky People – Moutin Factory Quintet Plus Loin – 2013 • Soul Dancers – François et Louis Moutin Plus Loin – 2010 • Sharp Turns – Moutin Reunion Quartet Nocturne – 2007 • Something like now – Moutin Reunion Quartet – Nocturne – 2005 • Red Moon – Moutin Reunion Quartet Nocturne – 2003 • Power Tree – Moutin Reunion Quartet Dreyfus Records – 2002 • Parcours – François et Louis Moutin Quintet 1991 « Voilà un disque bouillonnant, foisonnant, et surtout empreint d’une folie salutaire. » 60 Après quinze années passées avec le Moutin Reunion Quartet, tant en Europe qu’aux États-Unis (phénomène assez rare pour des musiciens français), et plus de 450 concerts, un nouveau groupe est né et l’album Lucky People en est l’acte fondateur. Il déborde de ce bonheur palpable qui caractérise l’approche ouvertement généreuse de la musique des frères Moutin. Leurs nouvelles compositions proposent mélodies, groove et climats qui nous transportent, nous font cheminer, entre autres, de la mélancolie à la sensualité, de la colère à la tristesse, d’une heureuse béatitude à la jubilation physique de la danse. Les Moutin ont pas mal bourlingué – ensemble ou séparément – de part et d’autre de l’Atlantique (François vit à New York, Louis à Paris). Ils ont joué avec la crème du jazz, de Martial Solal à Michel Portal en passant par Claude Nougaro, Henri Texier, Antoine Hervé, Lee Konitz, Johnny Griffin, Lew Soloff, Manuel Rocheman, Andy Emler, Jean-Marie Machado, Pierre de Bethmann, Rick Margitza, Baptiste Trotignon, Sylvain Beuf… « Ce jazz est subtil mais se livre sous des dehors aisés, ce qui est l’élégance même. » « C’est bien le son du groupe qui retient l’attention tout au long de ce disque et fait honneur à l’une des rythmiques les plus excitantes de la scène actuelle, les jumeaux Moutin, étonnants virtuoses dévoués à la musique alors que leurs études les dirigeaient vers le métier d’ingénieur. » « Quant à la paire rythmique qui a voulu cette formation, il y a longtemps qu’on ne s’étonne plus de sa capacité à insuffler une énergie de tous les instants et une musique des plus vivantes. » Enchantés Le fil rouge théâtre mercredi 16 mars 16 h jeune public théâtre musical et dansé Co-écriture Eve Ledig, Jeff Benignus, Ivan Favier • Mise en scène Eve Ledig • Composition musicale, chant et jeu Jeff Benignus • Danse, chorégraphie et jeu Ivan Favier • Scénographie, costumes Sabine Siegwalt • Lumières, régie générale, régie Frédéric Goetz • Collaboration artistique Monique Bienmuller • Construction Olivier Benoit Merci à Catherine Fender et Philippe Lux pour leur précieuse collaboration Chapelle des Rédemptoristes 30 mn à partir de 2 ans Séances scolaires Dans l’espace, Ivan le danseur et Jeff le musicien. À eux deux ils ont plus de cent ans. Ces explorateurs du chant et de la danse ont maintes fois traversé les frontières de leur art. Ils possèdent une manière vibrante et singulière d’habiter leur corps, d’être traversés par leur souffle. L’espace de leur rencontre, une toile déroulée au sol. De part et d’autre, d’autres explorateurs sont là. À l’aube de leur vie, ils découvrent le monde, les mouvements, les sons, les couleurs... les enfants petits. lundi 14 mars à 9 h 15 et 10 h 45 mardi 15 mars à 9 h 15 et 10 h 45 mercredi 16 mars à 10 h jeudi 17 mars à 9 h 15 et 10 h 45 Le fil rouge théâtre est reconnu dans le réseau jeune public national et international francophone comme une compagnie qui fait preuve d'une exigence artistique forte et singulière. Nous l’avions accueilli lors de la saison 2009-2010 avec une version théâtrale et musicale du conte Le Petit Chaperon rouge : Des joues fraîches comme des coquelicots ; spectacle porté par un chœur de sept comédiennes-chanteuses magnifiques de présence et d’humanité. « Deux géants au milieu des petits. Ils se retrouvent, créent leurs rituels. Rituels bougés, sonores, intimes. Dessin et peinture se glissent entre souffle et mouvement. Couleur entre chant et danse. Un long pinceau s’envole en arabesques bleues, légères. Taches, contours, traces. L’espace se dessine, se crée, s’efface. Flaques. Vibre à nouveau. Entre le jeu subtil du mouvement, de la musique et de la peinture, ils inventent le langage des commencements. Celui, poétique, grave et joyeux de leur rencontre. Enchantés. » [Eve Ledig, metteure en scène, avril 2014] « Il me semble que sur cette grande toile blanche, les artistes sont venus raconter leur aventure, leur manière à eux de fouler la terre natale des tout-petits. On entre avec eux dans le domaine du sensible […] là où on danse avec sa voix, on chante avec du bleu, on dessine des sons… Sur cette terre, la pensée, n'excède pas l'éprouvé, il n'y a rien à trouver, juste à ressentir le temps présent des commencements. » [Cécile El Mehdi, psychologue clinicienne Extrait de l'ouvrage Regards n°6, Nova Villa, Les bébés et l'Europe] « Chanter en dansant, danser en chantant. Tout est langage, dit souvent Eve Ledig. Avec persévérance, elle dévide le fil rouge d’un théâtre à l’écriture scénique sensible. Portée par le rythme d’un ressenti, proche du langage de l’enfance, incorporant des vibrations musicales et vocales. Les chemins d’Enchantés, récemment ouverts, mènent vers une toile déroulée au sol. Au plus près de la création, de l’enfance de l’art. Un homme danse, l’autre chante, peint. Guidés par le geste du pinceau, l’énergie de la musique, la dynamique gestuelle, les artistes s’offrent au regard des tout-petits. Une adresse exigeante qui impose à ces géants au milieu des petits, une présence singulière, une écoute particulière. Sur la toile, les couleurs, bleue et rouge, s’enroulent en arabesques et les mouvements dansent dans l’espace de la musique. Dans ce jeu partagé d’empreintes colorées, un cri, un rire, commuent la peur en joie de vivre ; et de grandir. » [Vénéranda Paladino] 61 Le Vivier des noms de Valère Novarina Jeudi 17 et vendredi 18 mars 20 h théâtre Texte, mise en scène et peintures Valère Novarina Avec Julie Kpéré, Manuel Le Lièvre, Dominique Parent, Claire Sermonne, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, René Turquois, Valérie Vinci Un musicien sur scène Christian Paccoud Scénographie Philippe Marioge • Collaboration artistique Céline Schaeffer • Lumière Joël Hourbeigt • Musique Christian Paccoud • Costumes Karine Vintache • Maquillage Carole Anquetil • Dramaturgie Roséliane Goldstein et Adélaïde Pralon • Régie générale Richard Pierre • Régie plateau Elie Hourbeigt • Régie lumière Léo Thévenon • Réalisation des accessoires Jean-Paul Dewynter • Assistante de l’auteur Sidonie Han • Production/diffusion Séverine Péan / PLATÔ (générique en cours) Équinoxe durée estimée 2 h 11 Création le 5 juillet 2015 au Cloître des Carmes, Festival d’Avignon IN Le livre paraîtra aux éditions P.O.L en juin www.novarina.com Valère Novarina Né à Genève, Valère Novarina passe son enfance et son adolescence au bord du lac Léman et dans la montagne. À Paris, il étudie la littérature et la philosophie, veut devenir acteur mais y renonce rapidement… Il écrit tous les jours depuis 1958 mais ne publie qu’à partir de 1978. Une activité graphique puis picturale se développe peu à peu en marge des travaux d’écriture : dessins des personnages, puis peintures des décors lorsqu’il commence, à partir de 1986, à mettre en scène certains de ses textes. On distinguera, parmi ses livres, publiés principalement chez P.O.L, les œuvres directement théâtrales : L’Atelier volant, Vous qui habitez le temps, L’Opérette imaginaire, L’Acte inconnu, Le Vrai Sang – et le « théâtre utopique », romans sur-dialogués, monologues à plusieurs voix, poésies en actes : Le Drame de la vie, Le Discours aux animaux, La Chair de l’homme – et enfin les œuvres « théoriques », qui explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent dans le foyer respiratoire : Pour Louis de Funès, Pendant la matière, Devant la parole, Lumières du corps, L’Envers de l’esprit, La Quatrième Personne du singulier, Observez les logaèdres ! Insaisissable et agissant, le langage y apparaît comme une figure de la matière. Il est publié chez Gallimard, Zoé, Les Solitaires Intempestifs (entre autres). 62 En 2000 puis 2003, nous reçûmes L’Opérette imaginaire puis La Scène, deux textes-météores de Valère Novarina – dont nous sommes toujours de fervents lecteurs, auditeurs, spectateurs. En découvrant ses propos liminaires avec bonheur, nous « replongeons » avec allégresse (assurés de reprendre de la hauteur !) heureux de retrouver quelques complices marquants ; avec d’autres, révélé(e)s… Le Vivier des noms laissera librement jouer dans l’espace et dans les corps des 1 589 spectateurs une multitude de logaèdres, logolithes, logodrames et anthropoglyphes, qui agiront selon une logique circulaire et réminiscente, comme au cirque où tout tourne autour, pressentiment que l’ordre vrai est l’ordre spiral-et-inachevé. Ces mille objets – les logaèdres – (ces « esprits-verbaux ») seront émis, énoncés, projetés, hasardés, risqués dans l’air par onze cent onze personnages appelés méticuleusement par leur nom par L’Historienne… mais qui ne se montreront pas tous… C’est elle qui annonce que l’histoire commence : le chien Uzedent sait qu’il n’apparaîtra plus, les Antipersonnes vont à jardin préparer un mauvais coup, l’Acteur fuyant autrui sort sans réfléchir, Raymond de la Matière démontre pour la énième fois le contraire de sa pensée, le ministre de l’Extérieur proclame le latin langue vivante, l’Annoncier Funeste, dans une scène de Sauve qui peut, affirme qu’Aucun triangle n’a trois côtés. Le philosophe Boludeau se tait de façon résolument politique, l’Ouvrier du drame vient tous les quarts d’heure vider un sac d’idées toutes faites ; les Enfants pariétaux lui portent secours. En deux heures onze, la scène se défait, se refait, s’emplit de rébus. La parole est une onde, nous l’avions oublié. Le temps respire : personne ne l’avait vu. Les acteurs cheminent sur le tranchant du langage, entre mots qui libèrent et mots qui asservissent. « […] – La parole sera donnée à ce qui n’a pas été dit. J’ai toujours travaillé avec un modèle secret : Le Discours aux animaux est directement issu des Rêveries du promeneur solitaire… Cette fois-ci je cherche quelque chose du côté d’un étrange croisement entre Midsummer Night’s Dream et L’Impromptu de Versailles… et quelque chose du côté de Grock. Il est beau que les numéros de clown soient appelés non des "numéros" mais des "entrées"… À un certain moment, le chantier du Vivier des noms s’intitulait Entrée perpétuelle : il s’appellera peut-être un jour La Nature délivrant l’alphabet. […] Plusieurs acteurs, voltigeurs – improvistes de profession – vont en trois secondes droit au drame inanimal. Les personnages se portent secours, et se relaient – comme parmi les trapézistes, il y a les porteurs et les volants. On passe en revue, par séquences, par suites comiques quelques-uns des crimes de l’homme. Et on en sort vivants. […] » [Valère Novarina] Le Prince (Tous les hommes sont méchants) d’après Nicolas Machiavel Cie La Dissipation des brumes matinales mardi 29 mars 20 h 30 théâtre Adaptation, mise en scène et scénographie Laurent Gutmann • Avec Thomas Blanchard, Cyril Dubreuil, Maud Le Grevellec, Shady Nafar et Pitt Simon • Costumes Axel Aust • Lumières Gilles Gentner • Maquillages et perruques Catherine Saint-Sever • Répétiteur chants Vanasay Khamphommala • Régie générale Nicolas Guichard • Régie son, lumières Marco Benigno • Construction des décors Ateliers des Théâtres de la Ville de Luxembourg : Marc Bechen, Marcel Henkes, Constant Krieps, Marc Miltgen, Michel Mombach, Guy Wolff Équinoxe 1 h 35 Rencontre mardi 29 mars 18 h 30 Auditorium de la Médiathèque Rencontre autour du Prince de Nicolas Machiavel avec Florent Lilo, professeur de philosophie au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux. Machiavel pour les nuls… Le pouvoir vous tente, vous envisageriez bien une nouvelle carrière dans le despotisme, mais vous hésitez à franchir le pas ? Ce spectacle est fait pour vous : en s’inspirant des protocoles de la formation professionnelle et des jeux télévisés, Laurent Gutmann revisite avec intelligence et humour la pensée du théoricien florentin, dévoilant au passage les mécanismes de la domination… Une salle de réunion blanche et propre, un faux plafond en polystyrène, un éclairage au néon, une machine à café : la formation peut commencer… Guidés par deux « animateurs », que vont retenir nos trois jeunes stagiaires postulant au métier de « prince » ? Que le pouvoir est par nature instable et qu’on est assuré de le perdre un jour ? Avec Le Prince (1513), son traité sur l’art de prendre le pouvoir et de le conserver, destiné à Laurent de Médicis, Machiavel a jeté les bases d’une science politique moderne. Depuis, il est souvent considéré – à tort – comme le théoricien cynique d’un pouvoir qui n’aurait d’autres finalités que de se perpétuer. Mais sa parole est celle d’un homme qui a foi dans la force du politique. C’est bien au nom de la nécessité de l’action politique qu’il refuse toute forme d’idéalisme. « C’est un texte fondamentalement ambivalent : en même temps qu’il a pour objet l’éducation politique des princes, il porte à la connaissance du peuple l’art du gouvernement, et, par là même, lui fait prendre conscience de la domination dont il est l’objet… » [Laurent Gutmann] Laurent Gutmann Formé à l’École de Chaillot dirigée par Antoine Vitez, il obtient en 1992 un DEA en philosophie. En 1994, il crée sa première compagnie Théâtre Suranné. En 2002, il est lauréat du concours Villa Médicis hors les murs. De 2004 à 2009, il dirige le Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine. Depuis 2009, il dirige une nouvelle compagnie : La Dissipation des brumes matinales. Laurent Gutmann a déjà été accueilli par trois fois à Équinoxe, avec les mises en scène de Terre natale de l’Australien Daniel Keene (mai 2003), de Chants d’adieu du Japonais Oriza Hirata (février 2009) et du Cerceau du Russe Victor Slavkine (mars 2010, coproduit par Équinoxe). « De ce célèbre texte, le metteur en scène Laurent Gutmann n'offre pas une lecture studieuse. Bien au contraire, il nous balance d'un coup dans le grand bain de ces idées sans illusions sur la circulation des forces entre un prince, son peuple et les puissants. […] On rit beaucoup. Ce qui n'empêche pas d'entendre la profondeur acerbe des observations de Machiavel distillées par le maître de cérémonie en costume. Théorie et pratique fusionnent dans un art du théâtre qui offre, comme rarement, de quoi réfléchir plus subtilement à la politique. » [Emmanuelle Bouchez] 64 « Actualisant le fameux texte de Machiavel, Laurent Gutmann ouvre de comiques perspectives au(x) Prince(s) du XXIe siècle. […] Dans le choix de ce texte fort, on reconnaÎt la lucidité de Gutmann sur ce que représente le théâtre, sur sa mission et sur le legs littéraire qu'il est censé transmettre à un public encore candide, vierge de toutes les spéculations existentielles. Le Prince de Nicolas Machiavel révèle toute la machinerie à l'œuvre dans l'acquisition du pouvoir… » [Karolina Markiewicz ] Circus Incognitus Jamie Adkins (États-Unis) mercredi 23 mars 20 h arts de la piste Régisseur général Christophe de Le Court • Lumières Nicolas Descauteaux • Costumes Katrin Leblond • Musiques Lucie Cauchon Équinoxe 1 h Spectacle familial À partir de 6 ans Séance scolaire (primaire et collége) mardi 22 mars à 14 h 15 Avec le soutien du département de l'Indre Personne ne s’y trompe, Jamie Adkins est un virtuose, mais sa virtuosité n’est jamais affirmée comme une valeur en soi. Elle est mise au service de la fragilité de la vie, telle qu’il veut la représenter et la partager avec le public : ce spectacle est une méditation pleine d’espérance sur nos succès et échecs et sur notre capacité à surmonter les épreuves. Jamie Adkins est un clown de très grande classe et son petit homme de personnage nous apparaît très sincèrement étonné des désastres auxquels il parvient à faire face. À l’instar des plus grands, il a le pouvoir de faire rire avec des insignifiances. Seul et sans mots, le voici qui apparaît en scène, cheveux hérissés, air lunaire, pantalon trop large et trop court, bretelles et chemise à carreaux, une petite lampe de poche en main… Jamie Adkins Artiste américain résidant au Canada, Jamie a débuté sa carrière de clown dans les rues de San Diego à l’âge de 13 ans. C’est probablement là qu’il a inventé le rapport de connivence qu’il a avec le public. Plus tard, il rejoint le Pickle Family Circus, travaille avec le Cirque du Soleil puis avec le Cirque Éloize dont il devient membre permanent. Au sein de cette compagnie, il crée Typo qui tournera pendant deux ans à travers le monde. « Tout est rond, chez le clown américain. Rond, souple et généreux, comme les balles de ping-pong et les oranges avec lesquelles il s’entend à jongler. Équilibriste empêtré, tour à tour cascadeur et funambule, cet ancien du Cirque du Soleil compose un personnage d’homme-orchestre, as de la pique au geste sûr ; à la fin des envois, il touche… » [Mathieu Braunstein] « Une découverte réjouissante. Inconnu en France bien qu’auréolé d’un passage par le Cirque du Soleil, Jamie Adkins a des faux airs de Laurel, le même tempérament comique par gaucherie systématique et bonté naturelle. Voici un clown qui transforme le trivial en merveilleux, le banal en extraordinaire et le quotidien en conte de fées équilibriste où les yeux s’écarquillent pendant que les zygomatiques fonctionnent à plein régime. À voir de toute urgence ! » [Fabienne Arvers] 66 « Ébouriffé par les épreuves auxquelles il fait miraculeusement face, le clown doux-dingue d’Adkins est le petit humain éternel que nous connaissons bien, toujours consterné des minuscules victoires qu’il remporte sur l’univers. Nous prenons un immense plaisir à suivre ses prouesses et la satisfaction éblouie qu’il manifeste au fil de ses petites victoires. » Grande-Bretagne [Lyn Gardner] « Jamie Adkins est un clown. Un vrai, de grande classe. C’est-à-dire quelqu’un capable de faire rire avec des riens. Son Circus Incognitus libère un rire pur et franc, qui donne des ailes : plutôt bon à prendre par les temps qui courent – ou qui reculent –, non ? » [Fabienne Darge] « Absolument formidable ! Il y a du Stan Laurel, du Pee-Wee Herman et du Tex Avery chez cet homme à la technique irréprochable et qui maîtrise toutes les disciplines circassiennes. » « Voilà un spectacle qui tient ses promesses en proposant une soirée résolument drôle, empreinte d’esprit et de poésie, ralliant tous les publics. » [Canada] d'après une histoire vraie de Christian Rizzo mardi 19 avril 20 h 30 danse contemporaine I.C.I (Institut Chorégraphique International) – CCN Montpellier / Languedoc-Roussillon• Conception, chorégraphie, scénographie et costumes Christian Rizzo • Interprétation Fabien Almakiewicz, Smaïn Boucetta, Massimo Fusco, Miguel Garcia Llorens, Pep Garrigues, Kerem Gelebek, Filipe Lourenço, Roberto Martínez • Musique originale Didier Ambact et king q4 – musique live Didier Ambact et king q4 ou Thomas Calegari • Lumières Caty Olive • Assistante artistique Sophie Laly Régie générale Jérôme Masson ou Victor Fernandes • Arrangements sonores Vanessa Court ou Frédéric Peugeot • Régie lumière et vidéo Arnaud Lavisse, Samuel Dosière et Erik Houllier • Production, diffusion Anne Fontanesi et Anne Bautz www.ccnmlr.com Une plongée en apnée au cours de laquelle la pression monte et les sens s'affûtent. Ici, place au plaisir et à l'explosion physique ! Le chorégraphe-plasticien Christian Rizzo retrouve le désir du mouvement et de la composition chorégraphique. Sur un plateau dépouillé, une communauté d'hommes se réunit pour un rituel ancestral et moderne à la fois. Au son de deux batteries, ils vont dessiner un parcours de danse puisant dans les folklores du bassin méditerranéen. D'après une histoire vraie est une mécanique de précision et un ouvrage ciselé et sensible. Rizzo invente une danse hybride percutante. Les réminiscences de danses traditionnelles se mêlent au rock tribal pour créer un spectacle hyper-contemporain et jouissif ! « Rizzo invente là une danse qui mêle des traces de folklore à de violents mouvements de tête ("headbanging") empruntés au rock tribal. Il dit toujours que son folklore à lui, c'est le rock. Les pas se multiplient, les bras sont sollicités sans cesse et c'est une chaîne humaine avec les mains sur les épaules dans des rondes de plus en plus resserrées. Il y va d'une espèce de transe dans ces corps de bûcherons. Quand la chute guette, des mains viennent au secours. C'est trépidant. » « En 2004, à Istanbul. À quelques minutes de la fin d'un spectacle auquel j'assiste, surgit comme de nulle part une bande d'hommes qui exécute une danse folklorique très courte et disparaît aussitôt. Une émotion profonde, presque archaïque, m’envahit. Était-ce leur danse ou le vide laissé par leur disparition qui m’a bouleversé ? Bien que floue, cette sensation est restée depuis ancrée en moi. Le point de départ de ce nouveau projet est la réminiscence ou plutôt la recherche de ce que ce souvenir a déposé en moi. Je n’éprouve pas d’intérêt à recréer une danse préexistante, mais plutôt à comprendre pourquoi j'ai éprouvé une telle empathie à la fois pour ce moment précis et pour cette danse, et comment cet impact est encore aujourd'hui vibratoire. Il s'agirait donc de remonter le cours de ma mémoire pour inventer le socle d'une écriture abstraite où de possibles bribes fictionnelles viendraient se loger en creux. Accompagné de huit danseurs et de deux musiciens, je cherche un espace où le mouvement et sa relation à la musique se jouent des catégories "populaires" et "contemporaines". J’imagine une danse prenant appui sur des souvenirs de pratiques folkloriques qui viendrait frictionner avec mon goût pour la chute et le toucher, permettant à chacun de tenir grâce à la présence de l’autre, à son contact immédiat. Partie intégrante du projet, j’ai confié l’écriture musicale (et son interprétation en live) aux batteurs/compositeurs Didier Ambact et king q4. Deux batteries donc, aux confins de rythmiques tribales et sonorités rock psychédélique. » [Christian Rizzo, juin 2013] Équinoxe 1 h 10 Création juillet 2013 pour le Festival d’Avignon Pièce pour 8 danseurs et 2 musiciens live [Muriel Steinmetz] « De ce que l'on sait des danses turques, elles sont guerrières, les paumes des mains étant tournées vers le ciel non pour accueillir la parole de Dieu mais pour porter un sabre. [...] La danse de Rizzo est judicieuse, faite de pas, de sauts, de jubilations. Les hommes se donnent la main de multiples façons, se prennent par l'épaule, s'observent mais ne se toisent jamais. [...] Le chorégraphe a enfoncé le clou de la parité avec dix hommes qui s'embrasent pour une danse totalement abstraite, dénuée d'esprit communautaire, décomplexée. Il est un conquérant de l'amour et sa danse non mixte appelle la femme. De toute la force des paumes ouvertes qui ont lâché le sabre. » « À coups de bras qui entourent une épaule, de rondes vite faites aussitôt défaites, de guirlandes la main dans la main, de pas de bourrée à droite et de ruades à gauche, les huit danseurs – rien que des hommes – nous entraînent dans ce qui finit par ressembler à une rave rock néo-tradi. Et lorsque les deux batteurs déchargent des rafales de percussions qui prennent les tripes et les retournent sec, l'affaire est dans le sac. [...] Les deux batteries posées côte à côte sur une estrade comptent pour beaucoup dans cette levée des énergies et des pulsions. Frappes sèches, répétitives, binaires, pour retrouvailles avec la pure gratuité de la dépense physique et du plaisir. [...] Chez Rizzo, c'est la jouissance d'être en vie, celle d'être ensemble momentanément, l'excitation viscérale de la danse, qui priment et l'emportent. [...] Christian Rizzo se fait le chantre d'un nouveau rituel de danse contemporaine traditionnelle en jean et pieds nus. » [Rosita Boisseau] [Marie-Christine Vernay] 67 Tartuffe ou l’Imposteur de Molière jeudi 28 avril 20 h – vendredi 29 avril 20 h 30 théâtre Mise en scène Benoît Lambert (Théâtre Dijon-Bourgogne, Centre dramatique national) • Avec Marc Berman, Stephan Castang, Anne Cuisenier, Yoann Gasiorowski, Florent Gauthier, Étienne Grebot, Raphaël Patout, Aurélie Reinhorn, Camille Roy, Martine Schambacher, Paul Schirck et Emmanuel Vérité Scénographie et lumières Antoine Franchet • Son Jean-Marc Bezou • Costumes Violaine L. Chartier • Assistanat à la mise en scène Raphaël Patout • Maquillages et coiffures Marion Bidaut • Réalisation costumes Amélie Loisy • Stagiaire costumes Charline Girard • Régie générale Félix Jobard • Régie lumières Victor Dos Santos • Construction et régie plateau Florent Gauthier • Régie plateau François Douriaux Dans le sillage de Louis Jouvet et Pierre Debauche, une relecture passionnante de la pièce de Molière dans laquelle le dévot inquiétant s’efface derrière l’escroc irrésistible… Benoît Lambert a réuni une formidable équipe de comédiens (Marc Berman en Orgon, Martine Schambacher en Dorine, Emmanuel Vérité en Tartuffe…) qui incarnent à merveille la verve de Molière. C’est du grand théâtre ! Équinoxe 2 h Orgon, chef d’une famille de la haute bourgeoisie, rencontre un jour à l’église un jeune homme pauvre dont la piété le touche immédiatement. Bientôt il l’invite chez lui, en fait son ami et son confident. Mais le jeune homme est un imposteur habile, bien décidé à tirer le plus grand profit possible de la crédulité et de la dévotion de son hôte. Après avoir abusé le père, Tartuffe ambitionne désormais d’épouser la fille, de capter l’héritage du fils et de séduire l’épouse… Seule la servante Dorine semble échapper à son emprise et, clairvoyante, être en mesure de se défendre… Voici une passionnante relecture du personnage de Tartuffe. L’histoire du théâtre a fait jusqu’ici de l’œuvre de Molière une pièce anticléricale, et de Tartuffe un directeur de conscience qui cherche à imposer sa dévotion fanatique à Orgon et à sa famille afin de la mettre en « coupe réglée ». La mise en scène de Benoît Lambert rompt avec cette tradition qui a fait de la comédie de Molière un symbole du combat contre l’hypocrisie religieuse. Ici, Tartuffe devient un imposteur sympathique, séducteur et roublard, une crapule charmante dont l’entreprise malhonnête prend des allures de revanche de classe. On ne peut s’empêcher de penser aux escrocs qui ont récemment fait la une des médias : Christophe Rocancourt ou François-Marie Banier… Benoît Lambert Metteur en scène, il dirige le Théâtre Dijon-Bourgogne (Centre dramatique national) depuis janvier 2013. Ancien élève de l’École Normale Supérieure (ENS), il a étudié l’économie et la sociologie avant de suivre l’enseignement théâtral de Pierre Debauche. En 1993, il a créé avec le comédien Emmanuel Vérité le Théâtre de la Tentative. Benoît Lambert a déjà été accueilli à plusieurs reprises à Équinoxe : avec une mise en scène du Misanthrope de Molière en novembre 2007, avec le diptyque Massera We are la France (mai 2009) – We are l’Europe (janvier 2010), avec le diptyque Musset Enfants du siècle (janvier 2011)… « Ce Tartuffe renoue avec une dimension fondamentale chez Molière, qui a été bien oubliée ces dernières années : le rire. Molière est drôle, la vis comica est chez lui intelligence suprême. » [Fabienne Darge] « Benoît Lambert a réuni une distribution solide pour mettre en scène à nouveau une des grandes pièces de Molière. Il accompagne son travail de longues analyses. Mais l'essentiel est sur le plateau : intelligence et énergie. Un classique traité avec probité, fidélité. Une mise en scène qui n'appuie sur aucune interprétation rigide et qui laisse le génie de Molière s'épanouir simplement. » [Armelle Héliot] 68 « Quelle soirée ! En montant enfin "son" Tartuffe, Benoît Lambert pousse le comique à l'extrême. Du faux dévot s'introduisant dans une maison pour y subjuguer tout le monde (il y réussit très bien avec le patriarche Orgon et sa vieille mère, moins avec les autres) et capter l'héritage, il ne fait plus le centre de la pièce mais plutôt le prétexte. Ce qui saute aux yeux, alors ? Le duel à mort que se livrent Orgon, le bourgeois affairé dans son costume trois pièces, et Dorine, la domestique qui sait tout sur tous et fait circuler dans la maison nappes, chaises ou visiteurs. Une table ovale immense, sans cesse servie et desservie, devient le ring où s'affrontent le plus souvent Marc Berman et Martine Schambacher. Deux acteurs au tempérament d'acier, prompts à défendre l'ironie distillée par Molière, aussi à l'aise avec l'alexandrin que s'il s'agissait de leur langue maternelle. La farce domine leur face-à-face jusqu'à ce que l'ordre socioéconomique soit rétabli et que l'on puisse à nouveau débarrasser la table comme si rien n'avait eu lieu. » [Emmanuelle Bouchez] Mad in Finland dimanche 15 mai 17 h – lundi 16 mai 19 h mardi 17 mai 20 h 30 – mercredi 18 mai 20 h cirque Avec Elice Abonce Muhonen, Mirja Jauhiainen, Sanna Kopra, Stina Kopra, Heini Koskinen, Sanja Kosonen, Ulla Tikka, Lotta Paavilainen Mail Saint-Gildas (sous chapiteau) 1 h 15 À partir de 6 ans « L’humanité sans tralala et la spontanéité de ces jeunes femmes parties de Finlande au milieu des années 2000 lorsqu’elles avaient une vingtaine d’années pour faire du cirque, filent droit au cœur des spectateurs… Les mythologies et les clichés de la Finlande ourlent tout le spectacle au gré de citations, de saynètes et de sons… Les filles de Mad in Finland, on en est déjà mad. » [Rosita Boisseau] « Ce sont sept sœurs (re)belles, totalement décomplexées, qui surjouent les stéréotypes pour mieux leur tordre le cou. Comme au cabaret, elles conjuguent scène collective et numéro personnel, humour décoiffant et prouesse circassienne. […] Lancer de Nokia, coupe de bois à la hache et scène de bal virevoltent pour conjurer la rudesse de l’hiver. Le c(h)œur du septet féminin palpite, jubile, embrase, voltige en déjouant la gravité, et transpire le bonheur de jouer ensemble. » [Christiane Dampne] 70 L’ovni Mad in Finland : un merveilleux spectacle de cirque avec trapèze, fil, rolla bolla, performance acrobatique, musique et chants… C’est aussi un fabuleux voyage dans la culture finlandaise avec sept artistes qui mettent en scène la vie de ce peuple scandinave. Ça sent le bois brûlé, ça boit sec et la soirée se termine au sauna… Frisson garanti avec ces filles du Nord qui n’ont pas froid aux yeux ! Et semaine finlandaise à Châteauroux… Elice et Sanja, les deux interprètes de Capilotractées (spectacle accueilli lors de la Barrière de dégel en janvier 2013), ont rassemblé toutes leurs amies finlandaises pour constituer cette incroyable bande de femmes, artistes de cirque, 100 % Suomi. Elles ont quitté leur terre natale pour vivre pleinement leur passion du cirque en France. Elles ont trouvé abri sous le chapiteau du Cirque Galapiat (Risque Zéro en janvier 2009 à Équinoxe)… Avec humour et énergie, elles nous racontent leur pays tel qu’elles le voient ou le rêvent. Mad in Finland est une histoire d’exils : on découvre une communauté heureuse de partager une identité de parcours, mais qui a parfois le cœur gros, enflé par le manque et l’arrachement des racines… Nous avons vu le spectacle en janvier 2015 à Bordeaux/Bègles, sur l’Esplanade des Terres Neuves et par grand vent... C’est la chaleur de ce projet qui nous a convaincus de vous le présenter : « Les gens du (grand) Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors » ! La nuit tombe pour six mois. Solitaires, mais organisées. Sept femmes. Au sauna, les corps se réchauffer. Dans l’alcool, l’âme réconforter. Creuser pour nager dans les lacs gelés. Chausser ses skis et l’ours chasser. Parfois se suicider, aussi. Alors on danse le tango. Et on attend le soleil. Silencieusement. Dictionnaire Informations Suomi : La Finlande Valo : La lumière Sauna : Le sauna Perkele ! : Le diable ! Kiitos : Merci « S’il vous plaît » : inexistant en finnois Sisu : (inexistant en français) d’un sens proche de courage, ténacité, persévérance Salmiakkikossu : Vodka à la réglisse salée Kännykkä : Le téléphone portable Naistenhaku : Le tour pour les femmes d’inviter leur partenaire à danser au bal Kippis : Santé Suksi vittuun ! : « Ski dans une chatte !» (va t’en !) Menoks ! : Allez hop ! Latua : Libérez la piste (de ski) - Population : 5,5 millions. - Nombres de saunas : 2,2 millions. - Nombre de téléphones portables : 5 millions. - Densité : 15 hab/km2 - 75% du pays est recouvert de forêt. - Au nord la nuit tombe vers octobre et le jour remonte vers mars. - Le nombre de suicides, par rapport à la population, est le plus élevé du monde en Hongrie ; ensuite viennent la Finlande, le Danemark et l’Autriche ; l'ONU a néanmoins désigné la Finlande comme le meilleur pays à vivre… - Nokia a débuté en fabriquant des bottes en caoutchouc. - Pour un finnois, le silence est une partie importante de la communication… - La Finlande est le premier pays d'Europe où les femmes ont obtenu le droit de vote. Philomela (Finlande) Concert d’ouverture du 11e Festival de la Voix de Châteauroux vendredi 20 mai 20 h musique vocale contemporaire Le groupe vocal féminin Philomela (24 interprètes sous la direction de Marjukka Riihimäki) ouvrira le festival sur la grande scène. En première partie de ce concert, un chœur de jeunes amateurs castelroussins, dirigé par Catherine Gaiffe et accompagné par le trio Delta Percussion, interprétera l’oratorio du compositeur Thierry Machuel, Histoires de verrous. Équinoxe Avec le soutien d'Équinoxe « Comment marcher et chanter ? Comment se nourrir des contes et légendes scandinaves ? Comment reconsidérer le public en le rendant soudainement et totalement acteur du son ? Philomela sculpte un monde choral en trois dimensions inédit, sauvage et incantatoire. » [Loïc Pierre] Philomela : un frisson féminin venu de Finlande À l’heure où les chœurs français entament une lente mais bienvenue révolution chorale, la Scandinavie reste depuis toujours à l’avant-garde des recherches musicales, digérant avec passion et obstination de très nombreuses influences artistiques. L’ensemble Philomela est un chœur féminin dont la griffe chorale porte en elle les traces et les échos d’une longue et prestigieuse histoire musicale allant de Sibelius (1865-1957) à Tellu Turkka (née en 1969). Mais si bien des ensembles cultivent une scénographie classique et rassurante, la chef de chœur Marjukka Riihimäki a d’emblée opté pour un travail inédit sur le mouvement du chœur réalisé en complicité avec Päivi, chorégraphe et pédagogue, danseuse et performeuse : « Je perçois la musique comme une forme physique d’Art. Quand je dirige un concert, je recherche toujours ce fait que la musique, voyageant jusqu’à nous par le moyen d’ondes sonores, peut atteindre l’auditoire pendant le concert, sans aucun obstacle sur son chemin. Mon but est de réveiller le canal auditif du public, et visuellement aider ce sens musical et narratif. Quand ça fonctionne, le résultat est une totalité qui sollicite tous les sens, et nourri les mémoires et les rêves qui soutiennent le corps et l’âme. » Thierry Machuel Première partie de concert Histoires de verrous, un projet d’éducation artistique dans le domaine de la musique vocale Ce projet est mis en œuvre conjointement par Équinoxe et le Festival de la Voix de Châteauroux, avec les professeurs et les élèves des collèges Rosa Parks et Colbert et du lycée Jean Giraudoux. Demandes d'aide financière en cours auprès de la DRAC Centre, du Rectorat de l’académie d’OrléansTours, de la Région Centre. Avec le soutien du Conservatoire à rayonnement départemental de Châteauroux. 72 Issu d’un premier collectage de textes effectué en 2011 au sein de la prison de Clairvaux, Histoires de verrous est un oratorio sur le thème de l’enfermement intérieur. En miroir de témoignages de détenus, qui évoquent directement l’expérience carcérale, le compositeur Thierry Machuel (né en 1962) a placé des poèmes de Jean-Pierre Siméon et Amina Saïd. La recréation d’Histoires de verrous implique la constitution d’un chœur de jeunes Castelroussins (collégiens et lycéens), qui sera accompagné par un ensemble de musiciens professionnels (le trio Delta Percussion, une trompette et une soprano). Les élèves travailleront d’octobre 2015 à mai 2016 à l’approche des textes et de la partition de Thierry Machuel. Jonglerie champêtre Vincent de Lavenère Petite forme pour jardin et autre… mardi 24, mercredi 25, jeudi 26 mai 20 h 30 Tournée dans trois bourgades de l’Indre 45 mn + échange convivial tarif unique 6 D À partir de 5 ans jonglerie musicale Chant de balles, Paï Saï, Girouette en atelier, Bach en balles (2011, avec Eric Bellocq pour les Suites pour luth de Bach…), sans oublier un concert jonglé-chanté avec André Minvielle, le « vocalchimiste »… Autant de jalons dans notre cheminement avec Vincent de Lavenère, compagnon de route, hébergé en résidences, coproduit à l’occasion ; avec qui nous renouons et souhaitons retisser nos liens. Entre ses longs séjours dans les villages montagnards du Laos où il « œuvre » chaque année (depuis une bourse de résidence décernée par Cultures France), il intégre le cercle de nos « artistes associés ». De retour de sa tournée à Vientiane, Bali, Surabaya, Medong, Bandong et Jakarta, il nous tarde de le retrouver… Ce « solitaire » souriant, qui enseigna la jonglerie au CNAC (Centre National des Arts du Cirque) de 2005 à 2010, se lancera pour les quatre années à venir dans la création d’une œuvre collective ; nous l’accompagnerons. Pour l’heure, nous retrouverons Vincent et son chant jonglé. Sa voix, une citole, un gant de chistera et ses balles sonores, chants d’oiseaux et sonorités montagnardes, danse et moment suspendu. « Avec Vincent de Lavenère, circassien brun et longiligne, la jonglerie s’écoute. Et de ses voyages il a ramené des spectacles protéiformes et enchanteurs. Fermez les yeux, écoutez les balles du jongleur. Entendez les cloches, les grelots, les sonnailles. Vincent de Lavenère nous emmène en voyage. Car la jonglerie n’est pas qu’un art visuel et rythmique. De son village pyrénéen d’Arros-Nay (prononcez naï) où il a vécu dix-huit ans, il garde à l’oreille les sifflements intemporels des bergers appelant leurs chiens, comme les cloches de transhumance de brebis et autres sonnailles de la fabrique locale Daban. » [Stéphanie Barioz] « On venait pour voir, on est surpris de tant entendre… Voilà un authentique créateur, qui ose les mélanges les plus improbables sans complexes… et surtout le plaisir vif, indéniable, d’avoir rencontré un univers unique, complètement original. » [Céline Doukhan] « Voix, jonglage et image forment la matière vive de B’alla Cappella, dont les maîtres mots sont virtuosité, rythme et poésie… » Le Théâtre du Globe [Brigitte Remer] « Dans la suite logique de mon dernier spectacle B’alla Cappella, où il fut question de jonglerie interprétant des œuvres musicales diverses comme : une composition contemporaine écrite pour un jongleur soliste (Vincent Bouchot, Fabrice Villard), une œuvre de musique ancienne sacrée (Stabat Mater de Vivaldi), en passant par Clément Janequin (1485-1558) et Claude Nougaro puis Carlos Jobim, je m’aventure dans la création d’un orchestre de jongleurs. Ce projet inédit et avant-gardiste dans l’univers de la jonglerie est bien plus qu’une simple création. Il doit passer par toute une phase de recherche scientifique, musicale, artistique, et de création de prototypes instrumentaux uniquement acoustiques. » « Passionné de lutherie, je fabrique tous mes instruments de musique. Je construis uniquement des citoles, guiterne et luth, qui agrémentent tous mes spectacles. Très fortement inspiré des Cantigas de Santa Maria, toutes les constructions sont basées sur des reconstitutions historiques, excepté ce que je nomme "l’archicitole" qui est le fruit de mon imagination. Je recherche en plus du son un équilibre dans l’architecture de l’instrument me permettant de danser avec mes instruments. Pour moi un instrument de cette époque doit se jouer, mais aussi se danser et se jongler. » 73 Opus 2 (du cirque et des cordes) Quatuor Debussy – Cie C!RCA (Australie) mardi 31 mai 20 h 30 cirque musique classique Musique Dimitri Chostakovitch, Quatuors à cordes • Chorégraphie, mise en scène Yaron Lifschitz • Direction musicale Quatuor Debussy • Lumières Jason Organ • Costumes Libby McDonnell Pour clore la saison en beauté(s)… Après Toronto, Melbourne, Perth, Londres, Barcelone, Düsseldorf, Épidaure et quelques autres… Créé en juin 2013 au festival des Nuits de Fourvière, Opus est un ballet circassien saisissant de beauté, de poésie et de puissance. Fruit de la rencontre entre deux ensembles artistiques aux parcours fulgurants, situés aux antipodes l’un de l’autre (sinon artistiquement, au moins géographiquement !), la Cie australienne C!RCA et le Quatuor Debussy, Opus s’articule autour d’une passion commune, celle pour la musique de Dimitri Chostakovitch tout à tour intime, passionnée, lyrique, ironique et bouleversante. Équinoxe 1 h 20 Spectacle familial à partir de 7 ans http://www.vimeo.com Vidéo Opus by Circa (trailer) « C’est à couper le souffle, beau, épique. » [The Australian Shaaron Boughen] « La musique prend sa source sur la scène même, du même lieu que les fulgurances des corps, les frissons du risque. C’est beau comme une attente jamais déçue. » [Jean-François Bourgenot] « La force explosive des acrobates australiens et la virtuosité du Quatuor Debussy sont ici réunies, qui emmènent le spectateur ailleurs. Numéros furieusement athlétiques et musiciens à qui l’on demande de jouer et parfois plus… » « Corps célestes. Extraordinaire, brillant, génial. Pour une fois, c’est vrai ! Opus est ce qui se rapproche le plus de ce que l’on qualifierait de chef-d’œuvre d’art circassien. Un spectacle exceptionnel dans l’histoire du cirque, pratiquement sans faille, et d’une fluidité totale. Un objet artistique d’une touchante beauté. » Québec [Mario Cloutier] « La fragilité du cirque, sa façon de repousser les limites, de s’offrir au danger, collent à merveille avec le combat du musicien pour exprimer l’indicible, le désir et le mal de vivre, l’humain. L’art de C!IRCA est un art abstrait, avec des angles pointus, mais aussi des rondeurs, des gestes jamais vus, des échappées violentes. On se jette sur le sol, on se lance, on s’aime, on meurt, on ressuscite. Abolir les frontières entre les genres n’est plus une mission impossible. […] Alliage parfait, il agrandit les territoires de l’art vivant. […] Sur les quatuors de Chostakovitch (11, 8 et 5), la rencontre entre acrobates et musiciens de chambre virtuoses a produit un miracle : bouche bée, le public des Nuits de Fourvière l’a vécu comme un rêve. » [Philippe Chevilley] « Leur cirque étonne, tant par la vérité de leur jeu que par la virtuosité de leur art, pas une seconde ne se passe sans offrir un nouvel objet émotionnel et artistique stupéfiant. C’est le monde qui vibre dans Opus. Le Quatuor Debussy propose une performance musicale exceptionnelle. Ils interprètent avec brio trois des quatuors de Chostakovitch, dont un les yeux bandés, alors qu’un orage d’acrobaties se déchaîne autour d’eux. » [Anne-Christine Pieters] 74 Sur les lignes rhapsodiques des œuvres du génie russe s’agrippent ainsi sept acrobates, hommes, femmes, tour à tour danseurs, personnages et objets. Ensemble, ils livrent une chorégraphie énergique aussi saisissante de beauté, de force que de sens, où l’individu, dans sa solitude et sa fragilité, ne cesse de repousser ses propres limites… ainsi que celles du cirque et de la musique. « La musique permet aussi bien d’exprimer l’intensité dramatique et la jubilation, la souffrance et l’extase, la fougue et la sauvagerie, la mélancolie et l’allégresse. » [Dimitri Chostakovitch] « Mon projet artistique est simple. Je veux créer des œuvres qui bouleversent le public. Je veux que ces œuvres vous bousculent, littéralement, en alliant puissance et vulnérabilité. Elles doivent exister par-delà les mots, se traduire par l’expérience sismique d’un puissant événement théâtral, qui vous déborde, vous transporte au-delà de toute explication rationnelle. » [Yaron Lifschitz, directeur artistique de C!RCA] Quatuor Debussy Voilà plus de vingt ans que le Quatuor Debussy, Premier Grand Prix du concours international de quatuor à cordes d’Évian et Victoire de la musique 1996 (le soir de leur distinction, ils étaient sur notre plateau…), partage avec les publics du monde entier ses interprétations musicales sur les scènes les plus prestigieuses. Japon, Chine, États-Unis, Russie : ses tournées régulières lui ont permis de se faire un nom sur tous les continents. Ses audaces sont également à la source d’un tel succès : outre ses nombreux enregistrements toujours salués par la critique, le Quatuor Debussy a réussi le pari de faire se rencontrer le hip-hop et la musique classique, avec le spectacle Boxe Boxe, (chorégraphie Mourad Merzouki / Cie Käfig) représenté pas moins de 200 fois sur les scènes du monde entier (et que nous vous emmenâmes voir à Limoges !). Cie C!RCA Tout droit sortie de Brisbane, en Australie, la Cie C!RCA a tourné depuis 2006 dans vingt-deux pays répartis sur les cinq continents. Son travail a été admirablement bien reçu par le public et par les critiques du monde entier, certains le qualifiant de « fabuleux », « merveilleux », « palpitant », « électrisant ». Ses spectacles participent d’une grande diversité culturelle, allant d’un public familial à des centres européens d’art contemporain. Avec ses œuvres innovantes et transgénériques, C!RCA repousse ainsi les frontières du monde du cirque. Mais encore… Carthage, encore de Jean-Luc Lagarce du lundi 7 au jeudi 17 septembre 20 h 30 sauf dimanche 13 17 h (relâche lundi 14) théâtre Mise en scène François Forêt • Lumières Niko Lamatière • Son Lauriane Rambault Avec Patrick Bléron, Julien Bouquet, Pascale Chatiron, Francis Labbaye et Karine Sauter 36 Manières (Déols) 1 h 15 Coproduction Équinoxe Participation libre mais réservation indispensable (capacité d’accueil limitée) au 36 Manières tél. 02 54 27 84 74 ou à Équinoxe tél. 02 54 08 34 34. Jean-Luc Lagarce (1957-1995) a publié Carthage, encore en 1979. Cette même année, le texte a été enregistré par France Culture. Il n'a jamais été porté à la scène du vivant de son auteur. Voici le résumé de la pièce publié par son éditeur Les Solitaires Intempestifs : « Après la catastrophe, ils sont bloqués là et rêvent de partir, de s'en sortir, s'enfuir. Mais comme la solidarité n'est pas leur fort, ils n'arrivent pas à grand-chose. » Quatre personnages, deux femmes et deux hommes, ressassent le désir de partir au bord de la mer. Ils égrainent au futur les accessoires d'une improbable fuite. Ils sont là, au fond du trou, écrasés par la voix de « La Radio » qui leur distille des discours édifiants et soporifiques. L’occasion de (vous faire) découvrir la poésie du « lieu » animé par François Forêt… Les Années d’Annie Ernaux lecture lundi 16 novembre 20 h Mise en voix Jeanne Champagne • Avec Tania Torrens • En présence d’Annie Ernaux Auditorium de la Médiathèque 1 h Entrée libre mais réservation indispensable (capacité d’accueil limitée) à Équinoxe tél. 02 54 08 34 34. « Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais. » Dans Les Années, Annie Ernaux évoque souvenirs personnels et histoire collective, des années 1940 à aujourd’hui. Reconnue comme un des écrivains majeurs de notre époque, elle invente, depuis Les Armoires vides (1974), son premier roman, jusqu’à cette somptueuse « autobiographie impersonnelle », une trajectoire unique, tendue par une exigence de vérité. Parmi ses livres : Passion simple, La Honte, L’Événement, La Place (Prix Renaudot 1984), Regarde les lumières mon amour… Avec sa Cie Théâtre Écoute, Jeanne Champagne (artiste associée à Équinoxe de 2009 à 2014) a mis en scène de nombreuses pièces, mais aussi des écrits d’Annie Ernaux (L'Événement, La Femme gelée et Passion simple), Marguerite Duras ou Charles Juliet. Cette lecture est une étape dans la production d’un nouveau spectacle à venir. D’autres lectures et rencontres littéraires sont en cours de programmation : en octobre 2015 autour de l’œuvre de Robert Walser à l'Abbaye de La Prée ; en novembre 2015 autour de l’œuvre de Pascal Quignard et du spectacle Princesse, Vieille Reine ; en mars 2016 autour de l’œuvre de Valère Novarina et du spectacle Le Vivier des noms (avec la comédienne Agnès Sourdillon) ; en avril 2016 autour de l’œuvre de Violaine Schwartz et du spectacle L'Hippocampe mais L'Hipoccampe ; avec Thierry Gillybœuf, Emmanuelle Pagano (sous réserve)… Projet en cours, plus d’infos à partir du mois de septembre 2015. 76 La Boucle du cerf avril 2016 installation /exposition Direction artistique et mise en scène Bérangère Jannelle • Musique, création et régie son Jean-Damien Ratel • Direction technique Marc Labourguigne Caves de la Poterie à Villentrois Collégiale Saint Sylvain à Levroux Production Cie La Ricotta avec l'aide de la Communauté de communes d'Écueillé-Valençay, la ville de Levroux et Culture O Centre Bérangère Jannelle, artiste associée à la Scène nationale, propose La Boucle du cerf, une installation/exposition originale sur le thème de la bête de chasse déclinée sous toutes ses formes dans les anciennes carrières de tuffeau de Villentrois, soit 40 kilomètres de galeries souterraines à découvrir en exclusivité lors d'une déambulation onirique entre mystère et magie... À suivre au fil de L'Enfer de Dante dans la crypte secrète de la Collégiale de Levroux. Projet en cours, plus d’infos à partir du mois de septembre 2015. En Pratiques du mercredi 15 au samedi 18 juin La Pratique et autres lieux de la Communauté de communes du canton de Vatan Coréalisation Équinoxe, La Pratique, Communauté de communes du canton de Vatan, ville de Vatan, Culture O Centre, Centre Chorégraphique National d’Orléans Amapola Festival Premier festival pluridisciplinaire (danse, musique et arts du cirque) autour du lieu de résidence artistique (La Pratique) fondé par Cécile Loyer, danseuse et chorégraphe. Avec la Cie Volubilis (Le Pardi), la Cie C.Loy (L’Hippocampe mais l’Hipoccampe), la Cie Le Chiendent (Vanakkam.Bonjour), la Cie Chant de Balles (Jonglerie champêtre), Tri Collectif (Toons), le groupe vocal Amapola, la Cie La Dame de Pic (Babil) et la Cie Toujours Après Minuit (Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna)… Programmation en cours ; plus d’infos à partir du mois de septembre 2015. Billetterie à Equinoxe à partir du mois de juin 2015. L’Hippocampe mais L’Hipoccampe 77 Manifestations associées Lisztomanias de Châteauroux 2015 musique du 26 au 31 octobre 2015 Outre le concert du violoncelliste Dominique de Williencourt et de l’Orchestre de chambre de Vilnius, programmé le mardi 27 octobre 2015 et coréalisé avec la Scène nationale (voir pages 16 et 17), Équinoxe accueillera plusieurs concerts de la 14e édition des Lisztomanias, consacrée à La Russie de Liszt… lundi 26 octobre 21 h Tarifs Le jour où j’ai rencontré Franz Liszt, spectacle musical avec Pascal Amoyel (piano) mercredi 28 octobre 21 h Cloches spirituelles, de Rome à Moscou, récital de Giovanni Bellucci (piano) jeudi 29 octobre 21 h Classique en jazz avec le Trio Naïditch vendredi 30 octobre 21 h Une enfance russe, avec le choeur Vesna dirigé par Nadejda Averina samedi 31 octobre 15 h Concert des jeunes virtuoses de l’Académie Concerts Équinoxe : 20 D/15 D (étudiants, demandeurs d’emploi, sur présentation de carte) Tarif exceptionnel pour le concert d’ouverture (Amoyel le 26) 15 A/12 A Placements numérotés à l’exception du concert des jeunes solistes Impromptus de la Chapelle : 12 D tarif unique (sur place) Renseignements et réservations : à partir du lundi 7 septembre Office de Tourisme de Châteauroux < Sud Berry Tél. 02 54 34 10 74 / [email protected] www.berryprovince.com FNAC/Carrefour/Géant/Intermarché Tél. 08 92 68 36 22 – fnac.com – carrefour.fr – francebillet.com Et sur place 1 heure avant les concerts Concerts de l’Ensemble Instrumental de Châteauroux mardi 1er décembre 2015 jeudi 4 février 2016 jeudi 31 mars 2016 Équinoxe 20 h 30 Deux autres concerts proposés par le Conservatoire de Châteauroux seront accueillis à Équinoxe cette saison : le dimanche 13 mars 2016 (à 16 h) avec la Musique municipale, le Brass-Band et l’Orchestre d’harmonie, le dimanche 8 et le lundi 9 mai 2016 (à 20 h) avec l’Orchestre symphonique et le Choeur du Conservatoire (en collaboration avec l’EIC). – Programme donné sous réserve – Impromptu d’Équinoxe : 12 D tarif unique (sur place) Conférence : 7 D (sur place) Concert Jeunes virtuoses : 5 D (sur place) Pass « Liszt » donnant accès à l’ensemble de la manifestation : 105 D Gratuit jusqu’à 12 ans et pour les élèves des conservatoires de moins de 26 ans musique avec le Conservatoire à rayonnement départemental de Châteauroux « Fondé en 2003, l’Ensemble Instrumental de Châteauroux, dirigé par Christophe Millet, est une formation de 15 à 40 musiciens, tous professionnels, professeurs au Conservatoire ou instrumentistes de la région. Formidable outil de diffusion musicale, l’EIC est à la fois le symbole d’une cité et d’un territoire dynamiques et actifs, en même temps qu’une phalange destinée à promouvoir la musique auprès du plus grand nombre. Des scolaires sont invités à chaque répétition générale et une "avant-scène" permet aux spectateurs qui le souhaitent de bénéficier d’une courte conférence présentant le programme une heure avant chaque concert programmé à Équinoxe. L’Ensemble Instrumental de Châteauroux s’est imposé comme un acteur majeur du paysage culturel local et ses concerts rencontrent un grand succès auprès d’un large public. » Concours National de Danse de Châteauroux danse avec le Centre Académique de Danse samedi 6 et dimanche 7 février 2016 Pour la quatrième année consécutive, le CAD organise, en partenariat avec Équinoxe, le Concours de Danse de Châteauroux. Parrainé par Yourgos Loukos, directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon, ce concours réunit un jury prestigieux. Grâce à une conception innovante et unique en France, les candidats (âgés de 9 à 22 ans et venus de toute la France) présentent leur variation et bénéficient ensuite d’une master class avec les membres du jury. Ils obtiennent ainsi un retour immédiat sur leur prestation. C’est une occasion exceptionnelle pour les jeunes danseurs de profiter du savoir-faire de ces grands noms de la danse et d’une scène à la mesure de leur rêve ! Festival de la Voix de Châteauroux 2016 musique Outre le concert d’ouverture programmé le vendredi 20 mai et coréalisé avec la Scène nationale (voir page 72), Équinoxe accueillera plusieurs concerts de la 11e édition du Festival. En particulier la création du Chœur Mikrokosmos, Shamane, sous la direction de Loïc Pierre le samedi 21 mai 2016. Productions et coproductions Carthage, encore Coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux / 36 Manières (Déols). Mirages d’un soir – Soirée Abbaye de Noirlac Production Le Beau Monde ? Cie Yannick Jaulin. Coproduction La Coursive, Scène nationale de La Rochelle – Théâtre L’Aire Libre, Centre de Production des Paroles Contemporaines, Saint-Jacques-de-la-Lande – Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive – L’Avant Seine / Théâtre de Colombes – MC2: Grenoble – La Grange Dimière, Théâtre de Fresnes – Astérios Spectacles. Le décor a été fabriqué par les ateliers du Moulin du Roc, Scène nationale de Niort. Avec la participation artistique de l’ENSATT. Le Beau Monde ? Cie Yannick Jaulin est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Poitou-Charentes, la Région Poitou-Charentes et le Département des Deux-Sèvres. Spectacle créé le 13 janvier 2015 à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle. Ellipses Production Cie 14:20. La Cie 14:20 est soutenue par la ville de Rouen, le Conseil Régional de Haute-Normandie, et pour ce projet par le Conseil Général de Seine-Maritime et la DRAC Haute-Normandie. Avec le soutien du DICRéAM. Clément Debailleul et Raphaël Navarro sont artistes associés au Centquatre-Paris. Gravitation Production Gilles Charrot. La Figure du gisant – Nathalie Pernette La compagnie est aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC de Franche-Comté au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, le Conseil Régional de Franche-Comté, la Ville de Besançon, le Conseil Général du Doubs. Les Ombres errantes Production Iddo Bar-Shaï et Philippe Beau – CCR Les Dominicains de Haute-Alsace. Arthur H Un concert Auguri Production. Pixel Production Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig. Coproduction Maison des Arts de Créteil – Espace Albert Camus, Bron. Avec le soutien de la Cie Adrien M / Claire B. Macaroni ! Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région Wallonne. Ancien malade des hôpitaux de Paris Production La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne. Production déléguée Les Productions de l’Explorateur / Valérie Lévy assistée de Constance Quilichini. Comme vider la mer avec une cuiller Production Le Beau Monde ? Cie Yannick Jaulin. Coproduction La Coursive, Scène nationale La Rochelle – Théâtre L’Aire Libre, Centre de Production des Paroles Contemporaines, Saint-Jacques-de-la-Lande – Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive – L’Avant Seine / Théâtre de Colombes – MC2: Grenoble – La Grange Dimière, Théâtre de Fresnes – Astérios Spectacles. Le décor a été fabriqué par les ateliers du Moulin du Roc, Scène nationale de Niort. Avec la participation artistique de l’ENSATT. Le Beau Monde ? Cie Yannick Jaulin est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la communication / DRAC Poitou-Charentes, la Région Poitou-Charentes et le Département des Deux-Sèvres. Spectacle créé le 13 janvier 2015 à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle. Avec le soutien de La Touline, Azay-sur-Cher – Les Wagons, Saint-Branchs – Le Petit Théâtre des Balcons, Ferrière-Larçon – La Grange, Théâtre de Vaugarni, Pont-de-Ruan – Festival au Village, Brioux-sur-Boutonne – Le Nombril du Monde, Pougne-Hérisson – Le Pays de Chantonnay. Dominique de Williencourt et l’Orchestre de chambre de Vilnius En partenariat avec Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux . R.A.G.E Coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux – Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale – Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque – Le Tandem / Hippodrome de Douai, Scène nationale – Le Fracas, Centre dramatique national de Montluçon – Les Quinconces / L’Espal, Scène conventionnée du Mans – Espace Jean Vilar d’Ifs – La Maison des Arts, Scène conventionnée de Thonon-Évian – Le Polaris de Corbas – Théâtre du Cloître, Scène conventionnée de Bellac – L’Hectare, Scène conventionnée de Vendôme – Théâtre Gérard Philipe, Scène conventionnée de Frouard – Théâtre André Malraux à Chevilly-Larue – Théâtre de l’Hôtel de Ville de Saint-Barthélemyd’Anjou et Le Grand Théâtre de Loire-Atlantique, avec le Théâtre de Verre de Châteaubriant, Quai des Arts à Pornichet, le Théâtre de l’Espace de Retz à Machecoul, Quartier Libre à Ancenis – Le Canal, Théâtre intercommunal du Pays de Redon. Avec le soutien du Théâtre 71, Scène nationale de Malakoff, et La Ferme de Bel Ebat, Théâtre de Guyancourt. Une production soutenue par la Région Centre. Les Anges au Plafond sont artistes associés à Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , conventionnés par la DRAC Île-de-France et soutenus par le Conseil Général des Hauts-de-Seine. L’Heure et la Seconde Coproduction Théâtre Varia – Théâtre de Liège – Théâtre de Cusset, Scène régionale d’Auvergne – Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux – Le Parc de la Villette (Paris) dans le cadre des résidences d’artiste – Théâtre du Crochetan, résidence d’écriture (Monthey, Suisse) – La Cascade, Maison des Arts du Clown et du Cirque, résidence d’écriture (Bourg Saint-Andéol, France). Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service du Théâtre. La Fabrique Imaginaire est soutenue par le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle est en résidence administrative au théâtre Les Tanneurs à Bruxelles. Yvonne, princesse de Bourgogne Production Théâtre Olympia, Centre dramatique régional de Tours. Coproduction La Comédie de Béthune, Centre dramatique national Nord-Pas-de-Calais – TNBA, Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, avec le soutien du dispositif Jeune Théâtre en Région Centre. Histoires vraies Production Scène nationale d’Orléans. Coproduction Cie C.Loy – La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois. Avec le soutien de la Région Centre / Institut Français dans le cadre d’un jumelage avec la région du Tamil Nadu, Inde. Princesse, Vieille Reine Production Sur le bout de la langue / Marie Vialle. Direction de production, administration, diffusion Emmanuel Magis / ANAHI. Coproduction Théâtre du Rond-Point-Paris – Théâtre Garonne, Scène européenne de Toulouse – Bois de l’Aune, Aix-enProvence – Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux . Avec le soutien de La Chartreuse / Villeneuve-lès-Avignon et de la DRAC Rhône-Alpes, Ministère de la Culture et de la Communication. Remerciements à l’Odéon Théâtre de l’Europe. Andreas Schaerer - Hildegard lernt fliegen Production Les Productions du Vendredi. Henry VI – Cycle 2 Production La Piccola Familia. Production déléguée Théâtre National de Bretagne, Rennes. Coproduction Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville – Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux – La Comédie de Béthune, Centre dramatique national NordPas-de-Calais – Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan – Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque – Scène nationale d’Évreux Louviers – TNT, Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées – TAP, Théâtre Auditorium de Poitiers – Quai des Arts, Argentan, dans le cadre des Relais culturels régionaux –Théâtre d’Arras, Scène conventionnée musique et théâtre – Centre dramatique national de Haute-Normandie. Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de l’ODIA Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie. La Piccola Familia est conventionnée par la DRAC Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie, la Ville de Rouen et est soutenue par le Département de Seine Maritime. Liliom Production Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis. Coproduction Compagnie Air de Lune – Printemps des Comédiens, Montpellier – Odéon, Théâtre de l’Europe – Théâtre des Quartiers d’Ivry – La Criée, Théâtre national de Marseille. Avec l’aide de l’Adami et de la Spedidam. Avec la collaboration de Philippe Davêque, Jessie Fabulet et du Bureau Formart. Modèle en Arène Production Gwenaëlle David / Joël Jouanneau. Coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux . Cendrillon Coproduction Opéra Royal de Versailles / Château de Versailles – Orquesta Sinfónica de Euskadi – Théâtre National de Chaillot – Opéra de Reims – Teatro Victoria Eugenia, San Sebastián – Estate Teatrale Veronese – Lugano in Scena, Teatro Mayor de Bogotá – Artevent, Regione de Veneto – Teatros del Canal, Madrid – Théâtre Olympia d’Arcachon – Espace Jéliote, Scène conventionnée CCPO d’Oloron-Sainte-Marie – Malandain Ballet Biarritz. Le Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques Malandain Ballet Biarritz est financé par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Aquitaine, la Ville de Biarritz, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques. Dans le cadre de leur coopération eurorégionale, Malandain Ballet Biarritz et le Teatro Victoria Eugenia Antzokia ont créé avec les villes de Donostia / San Sebastián et Biarritz un projet de coopération culturelle dénommé « Ballet T », initié par les fonds européens Interreg IV A. À l’occasion de certaines tournées internationales, Malandain Ballet Biarritz est soutenu par l’Institut Français. La Vie de château Production Pascal Parisot. George Dandin Production Comédie-Française. Théâtre du Vieux-Colombier / Elina Duni Quartet + Thomas Enhco Production GiantSteps. Thomas Enhco est soutenu par la Fondation BNP Paribas. Extension Production Cirque Inextremiste. Soutiens en résidence École de Cirque Cherche-Trouve (Vauréal), Cie Galapiat (Langueux), 36 du mois (Fresnes), Furies (Châlons-en-Champagne), Cie Cheptel Aleïkoum (SaintAgil), Pôle Cirque Méditerranée (CREAC Marseille et Théâtre Europe La Seyne-sur-Mer). BOI Production Association Galapiat Cirque, soutenue par le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général des Côtes-d’Armor, SaintBrieuc Agglomération, Mairie de Langueux – Le Grand Pré (22), Institut Français – DGCA-DMDTS – Aide à l’itinérance. Coproduction et soutiens en résidence Itinéraires Bis (22) – Association Rue des Arts, Moulins (35) – Le Prisme, Action culturelle des Communautés de communes du Mont des Avaloirs et de Le Horps-Lassay (53) – Le Carré Magique, Pôle national des arts du cirque en Bretagne (22), et la Fondation Bon Sauveur (22) – Les Fers’Ailleurs (22) – Maison des Jeunes et de la Culture de Quintin, Mairie de Quintin (22) – La Grainerie, Fabrique des Arts du cirque et de l’itinérance à Balma (31) – Trio…S Théâtre, Scène de territoire pour les Arts de la Piste – Le Zeppelin, Lieu artistique et culturel (59). Swift ! Production Skappa !. Coproduction Très Tôt Théâtre, Quimper – Scène nationale de Cavaillon – Théâtre Massalia, Marseille – Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières – Vélo Théâtre, Apt – Pôle Jeune Public Toulon Provence Méditerranée, Le Revest-les-Eaux. L’Avantage du doute Production L’Avantage du doute. Coproduction Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque – Le Théâtre de Nîmes – La Coupe d’Or, Rochefort – Le Lieu Unique, Scène nationale de Nantes – La Scène conventionnée du Val d’Orge, Brétigny – Le Théâtre de la Bastille. Avec l’aide à la production dramatique de la DRAC Île-de-France. Avec le soutien de CIRCA / La Chartreuse – La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée – Le Théâtre de la Bastille à Paris – Le Moulin du Roc, Scène nationale de Niort, pour leur accueil en résidence. Je me souviens Coproduction La Palène Rouillac et Cie La Martingale. – Vannes, L'Arc – Scène nationale du Creusot, l'Archipel – Granville, Théâtre municipal – Coutances, le Radiant – Bellevue-Caluire, le Forum - Fréjus, le Théâtre de Villefranche-sur- Saône, Maison des Arts – Thonon-Evian, le CentQuatre Paris dans le cadre de son programme de résidence. Remerciements à la compagnie Catherine Diverres et au TAB pour la mise à disposition du Studio 8 Hommage à Brassens – Alexis HK Production La Familia. Don Quichotte Production Cie Public Chéri – Théâtre L’Échangeur. Coproduction Centre culturel André Malraux, Scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy. Avec l’aide à la production de la DRAC d’Île-deFrance et de l’Adami, Ministère de la Culture et de la Communication. L’Échangeur – Cie Public Chéri est conventionnée par la DRAC d’Îlede-France / Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Régional d’Île-de-France, le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, la Ville de Bagnolet. Enchantés Production Le fil rouge théâtre, compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Alsace et la Ville de Strasbourg. Coproduction La Passerelle, relais culturel de Rixheim – Festival Méli’môme, Reims. Avec le soutien de Festival Petits et Grands, Nantes – Le Tout-Petit Festival, Communauté de communes d’Erdre et Gesvres – Le TJP, CDN d’Alsace à Strasbourg – La Fondation Alliance, Cairpsa Carpreca et la Spedidam. Le fil rouge théâtre bénéficie du soutien à la création de la Région Alsace et de l’aide à la diffusion de la Région Alsace et du Grand Est. Le Vivier des noms Production déléguée L’Union des contraires. Coproduction Festival d’Avignon – Le Fracas, CDN de Montluçon. Avec le soutien de Ministère de la Culture et de la Communication – Action financée par la Région Île-de-France – École de la Comédie de Saint-Étienne / DIESE # Rhône-Alpes – Spedidam. La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées ». Circus Incognitus Collectif Jamie Adkins. Le Prince Production La Dissipation des brumes matinales. Direction de production, administration, diffusion Emmanuel Magis / ANAHI. Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg. Avec le soutien de la DGCA – Ministère de la Culture et de la Communication et la participation artistique du Jeune Théâtre National. Remerciements au Théâtre des Cinq Diamants. D’après une histoire vraie Montage de production Bureau Cassiopée. Production déléguée I.C.I – Centre Chorégraphique National de Montpellier / Languedoc-Roussillon. Coproduction Association Fragile – Théâtre de la Ville, Paris – Festival d’Avignon – Opéra de Lille – Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse / MidiPyrénées – La Ménagerie de Verre, Paris – La Filature, Scène nationale - Mulhouse – L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise – Centre Chorégraphique National de Rillieux-laPape, direction Yuval Pick. Avec le soutien du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, de la Convention Institut Français + Ville de Lille, de l’Association Beaumarchais – SACD et de l’Institut Français dans le cadre du Fonds de Production Circles. Avec l’aide du Phénix, Scène nationale de Valenciennes. Résidences de création Opéra de Lille – Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape, direction Yuval Pick – Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas de Calais. Remerciements à toute l’équipe de l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Lyon, au Théâtre du Nord, au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, au Centquatre-Paris, à Marie-Thérèse Allier, Rostan Chentouf, Sophie Laly, Arthur Le Fol, Frédéric Bonnemaison, Catherine Tsékenis et Stéphane Malfettes. I.C.I – Centre Chorégraphique National de Montpellier / LanguedocRoussillon, direction Christian Rizzo, est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Languedoc-Roussillon, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée Métropole. Tartuffe Remerciements à Christian Bauer, Pierre Bernard, Géraud Breton, Jean-Michel Brunetti, Florence Jeunet, Julie Ladrot-Lucarain, Laurence Roussignol. Mad in Finland Production Association Galapiat Cirque. Avec le soutien de La Cascade, Maison des arts du Clown et du Cirque, Bourg SaintAndéol (07) –Arts Council of Finland – La Comédie de Caen, Centre dramatique national de Normandie (14) – La Brèche, Pôle national des Arts du Cirque, Cherbourg-Octeville (50). Vincent de Lavenère – Jonglerie Champêtre La Cie Chant de Balles est conventionnée par la DRAC Île-de-France. Elle est compagnie associée à l’Espace Marcel Carné de Saint-Michel-sur-Orge (91) et reçoit le soutien du Conseil Général de l’Essonne. Opus 2 Production Les Nuits de Fourvière / Département du Rhône, en association avec C!RCA et le Quatuor Debussy. Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg – Cirque Théâtre Elbeuf – Düsseldorf Festival – Festival Grec de Barcelone – Barbican Centre, Londres – Major Festival Initiative Fund, Australie – Brisbane Festival – Melbourne Festival – Perth Festival. Le Quatuor Debussy est conventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. Il est soutenu par la Spedidam et la Banque Rhône-Alpes. En Pratiques Coréalisation Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , La Pratique, Communauté de communes du canton de Vatan, ville de Vatan, Culture O Centre, Centre Chorégraphique National d’Orléans 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes Production Productions du Dehors. Coproduction la Maison de la Culture d'Amiens, le Théâtre - SaintNazaire, CNCDC – Châteauvallon, Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, la Coursive - Scène nationale de La Rochelle, Bonlieu – Scène nationale d'Annecy, le Théâtre Anne de Bretagne 79 Action culturelle La Scène nationale poursuit et amplifie son travail d’action culturelle sur le territoire castelroussin et sur l’ensemble du département. Ce programme met en œuvre un répertoire d’actions variées : ateliers, stages ou master classes animés par des artistes professionnels et proposés à des publics variés, projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, rencontres avec les équipes artistiques invitées, visites du théâtre, etc. Pratique artistique et projets participatifs ✓L e Pour un rapprochement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs, pour un accès de tous à la pratique artistique… Jérôme Piatka, professeur de danse formé à l’école de l’Opéra de Paris, ancien danseur du ballet de l’Opéra de Lyon, et les danseurs amateurs de l’atelier chorégraphique du CAD ont choisi trois spectacles dans la saison pour lesquels ils créent une chorégraphie en « résonance », présentée au public dans le hall d’Équinoxe avant l’entrée du public en salle : • jeudi 19 novembre 2015 avant le spectacle L’Heure et la Seconde / Cie La Fabrique Imaginaire, • samedi 30 janvier 2016 avant le spectacle Extension / Cirque Inextremiste, • mardi 29 mars 2016 avant le spectacle Le Prince (Tous les hommes sont méchants) / Cie La Dissipation des brumes matinales. ✓L e projet Archipel 2016 (voir page 27) Ce projet, soutenu par la Région Centre, permet d’accompagner la diffusion d’un spectacle professionnel de danse contemporaine sur le territoire par la présentation, en première partie, d’un travail chorégraphique réalisé par l’artiste partenaire avec des interprètes amateurs (collégiens, lycéens, adhérents MJC…). En 2016, c’est la Cie C.LOY qui est choisie avec son spectacle L’Hippocampe mais L’Hipoccampe, un duo cocasse avec la danseuse Cécile Loyer et l’écrivaine Violaine Schwartz, qui sera programmé en avril 2016 à La Châtre, Le Blanc, Argenton-sur-Creuse et Levroux (sous réserve). ✓L e projet Danse en amateur et répertoire avec le Conservatoire de Châteauroux Chantal Loïal (C ie Difé Kako) va transmettre un extrait de La Bossa Fataka, une pièce de José Montalvo et Dominique Hervieu, aux élèves de l’atelier chorégraphique du Conservatoire à rayonnement départemental (CRD) de Châteauroux. Projet actuellement à l’étude au Centre National de la Danse (dispositif Danse en amateur et répertoire). ✓L e projet Histoires de verrous (voir page 72) Ce projet de reprise d’un oratorio du compositeur Thierry Machuel à l’occasion du Festival de la Voix de Châteauroux 2016 implique la constitution d’un chœur de jeunes Castelroussins (collégiens, lycéens et élèves du Conservatoire) qui travailleront d’octobre 2015 à mai 2016 à l’approche des textes et de la partition. Ce projet est mis en œuvre conjointement par Équinoxe et le Festival de la Voix de Châteauroux, avec les professeurs et les élèves des collèges Rosa Parks et Colbert et du lycée Jean Giraudoux. Il bénéficie du soutien du Conservatoire à rayonnement départemental de Châteauroux. Des demandes d’aide financière sont actuellement à l’étude à la DRAC Centre, au Rectorat de l’académie d’OrléansTours et à la Région Centre. projet Résonance avec le Centre académique de danse ✓M aster classe en danse Samedi 9 janvier 2016, autour du spectacle Cendrillon (chorégraphie Thierry Malandain) avec les élèves du Conservatoire à rayonnement départemental de Châteauroux, sur une initiative de Véronique Théry (professeur de danse classique). Lieu et horaires à confirmer. Enseignements artistiques, projets d’éducation artistique et sensibilisation au spectacle vivant De l’école primaire à l’université, l’équipe d’Équinoxe travaille, en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale et les établissements de l’enseignement supérieur, à l’enseignement des arts de la scène, à la production de projets d’éducation artistique et à la sensibilisation des jeunes au spectacle vivant… La Scène nationale favorise ainsi le renouvellement du public. ✓ L’enseignement du théâtre au lycée À partir de la rentrée 2015, la Scène nationale devient partenaire de l’enseignement du théâtre au lycée Balzac d’Issoudun (enseignement de spécialité et enseignement facultatif). Un collectif d’intervention artistique est en cours de constitution (avec Gwenaëlle David, Julie Delille, Maud Fouassier, Bérangère Jannelle) pour la prise en charge de cet enseignement. Équinoxe est partenaire de l’enseignement facultatif du théâtre au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artiste intervenant : Sylvain Dufour). ✓ Les projets Aux Arts Lycéens ! avec la Région Centre En relation avec le projet Archipel 2016, deux projets Aux Arts Lycéens ! sont à l’étude au lycée professionnel Les Charmilles de Châteauroux et au lycée Maurice Rollinat d’Argenton-sur-Creuse (artistes intervenantes Mai Ishiwata et Violaine Schwartz). En relation avec le projet Histoires de verrous, un projet Aux Arts Lycéens ! est à l’étude au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artiste intervenante Catherine Gaiffe). 80 ✓ L’enseignement de la danse au collège En relation avec le projet Archipel 2016, plusieurs demandes d’ouverture d’ateliers de pratique artistique sont actuellement à l’étude : au collège Touvent de Châteauroux, au collège Ferdinand de Lesseps à Vatan, au collège George Sand à La Châtre, au collège Les Ménigouttes au Blanc, au collège Maurice Rollinat à Argentonsur-Creuse (artistes intervenantes Cécile Loyer et Mai Ishiwata). ✓ L’enseignement de la musique vocale au collège En relation avec le projet Histoires de verrous, deux demandes d’ouverture d’ateliers de pratique artistique sont actuellement à l’étude : au collège Rosa Parks et au collège Colbert de Châteauroux (artistes intervenants Catherine Gaiffe, Anne Trémolières et Denis Reignoux). ✓ L’initiation aux arts de la scène dans les écoles élémentaires L’école de Vatan et l’école Lamartine à Châteauroux accueilleront les artistes de la Cie C.Loy (Cécile Loyer et Mai Ishiwata) qui proposeront aux élèves un atelier d’initiation à la danse contemporaine. L’école Arago de Châteauroux accueillera les artistes Sébastien Micmacher, Bertrand Duris et Jérôme Piatka, qui proposeront aux élèves du cycle 2, un atelier d’initiation aux arts de la scène dans le cadre des temps d’activité périscolaire (TAP) à partir du mois de janvier 2016. ✓ L’enseignement du théâtre et l’analyse des arts de la scène dans les établissements de l’enseignement supérieur Équinoxe sera à nouveau partenaire de l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux lors de la saison 2015-2016 : un parcours (spectacles, répétitions publiques ou visites de plateau, rencontres avec les artistes) sera proposé aux élèves de la classe préparatoire aux concours d’entrée des écoles supérieures d’art. De janvier à juin 2016, Équinoxe proposera aux étudiants du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université d’Orléans) une unité d’enseignement libre (UEL) Théâtre et expression publique. Cet enseignement sera assuré par Michaël Martin-Badier (Cie La Ricotta). L’équipe d’Équinoxe travaille à l’élaboration d’un projet avec l’École Supérieure du Professorat et de l’éducation (ESPé) afin de proposer aux étudiants du master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) un parcours autour des écritures contemporaines pour le jeune public (spectacle et cinéma) lors de l’année universitaire 2015-2016. ✓ Les rencontres des ateliers de pratique artistique danse Jeudi 10 mars 2016 à Équinoxe, la chorégraphe Cécile Loyer et ses danseurs animeront une journée d’ateliers et de rencontre avec une centaine d’élèves (écoliers, collégiens et lycéens) engagés cette saison dans des projets d’éducation artistique et culturelle avec la Cie C.Loy. ✓ Les sorties scolaires au spectacle : l’École du spectateur La Scène nationale bénéficie de deux dispositifs d’aide à la fréquentation de l’établissement culturel par les jeunes scolarisés. Le premier, « Collégiens au Théâtre », financé par le Département de l’Indre, permet d’inviter au spectacle 1 800 à 2 000 collégiens. Le second, « Lycéens et Théâtre contemporain », permet aux classes qui s’inscrivent dans ce dispositif de découvrir au moins trois pièces de théâtre et aux enseignants qui les préparent et qui les accompagnent dans ce parcours de bénéficier d’une formation. Transports et billets sont pris en charge dans le cadre du dispositif financé par la DRAC Centre, le Rectorat de l’académie d’OrléansTours et la Région Centre. ✓ L’activité du service éducatif des publics Les sorties scolaires au spectacle font l’objet d’une préparation des élèves. Des dossiers pédagogiques spécialement conçus à destination des enseignants les aident à préparer leurs classes. L’équipe d’Équinoxe (parfois accompagnée des artistes) intervient régulièrement dans les classes. L’exploitation pédagogique de la sortie au spectacle peut faire l’objet d’un dialogue avec l’équipe du service éducatif des publics : les réalisations des élèves (analyses du spectacle, comptesrendus ou critiques) peuvent être mises en valeur sur le site web d’Équinoxe, envoyées aux équipes artistiques invitées… Les enseignants missionnés sont à votre disposition pour guider votre démarche pédagogique ; nous les saluons pour leur « engagement »… Virginie Andreu, Laurence Chalvignac, Karine Tanneau et Frédéric Duhon Tél. 02 54 08 35 59 (le jeudi de 14 h à 16 h) E-mail : [email protected] 81 Cinéma Apollo Cinéma Apollo – Maison de l’image 4 rue Albert Ier • 36000 Châteauroux Tél. 02 54 60 18 34 • Fax 02 54 60 18 16 Répondeur programme : 02 54 60 18 75 www.apollo-maisondelimage.org L'Apollo – Maison de l'image est la salle de cinéma de la Scène nationale depuis sa réouverture en 1998. L’Apollo offre à ses spectateurs un confort hors pair ; la salle est en effet spacieuse avec de larges fauteuils en cuir blanc ; dans le respect de l’architecture des théâtres cinématographiques du début du siècle, l’Apollo dispose toujours d’un balcon, du haut duquel les cinéphiles se plaisent à contempler leurs films préférés. Toute l’année, l’Apollo s’engage à vous proposer l’actualité du cinéma art et essai, dans un esprit de diversité, avec la volonté de laisser aux Castelroussins La Sapienza, Eugène Green une liberté de choix et un parcours de cinéphile qui échappe aux règles de l’uniformisation imposées par l’industrie cinématographique et les mass media. Les œuvres de réalisateurs émergents et de cinéastes consacrés vous sont montrées avec l’envie de rendre compte de toutes les expressions possibles, tous formats et genres confondus : l’essai, le documentaire, le court-métrage, les films en version originale, les films du patrimoine mondial, trouvent ainsi naturellement leur place à l'Apollo. Venir à l’Apollo, c’est partager collectivement l’expérience d’un film et se retrouver également lors de discussions, d’échanges de points de vue, avec un invité, un cinéaste, un critique, un témoin… L’occasion d’apprécier cette maison de l’image comme le lieu vivant de débats et de transmission du savoir. Rendre accessible le cinéma dans sa pluralité passe aussi par une politique tarifaire adaptée : enfants, adolescents, publics « empêchés », groupes, seniors, abonnés d’équinoxe, familles nombreuses, tous disposent d’un tarif particulier. Il existe aussi une formule d’abonnement, et s’abonner à l’Apollo ne se réduit pas seulement à disposer de billets à prix réduit, il s’agit aussi de défendre une certaine idée du cinéma et plus largement de soutenir tout ce que l’art peut nous offrir de rare et de précieux. Timbuktu, Abderrahmane Sissako Les Combattants, Thomas Cailley « L’argent de poche » , c'est le nom de la programmation jeune public de l'Apollo. Une programmation vivante et variée qui s'adresse aux amoureux du cinéma, dès 2 ans… Regards d'ici, d'ailleurs, venus parfois du monde des rêves, de l'imaginaire de cinéastes inventifs et audacieux, qui prennent les enfants au sérieux ! Des films, des animations, des invités, des ateliers, des goûters… toute l'année… pour un public averti et exigeant ! Petites Casseroles, programme de courts-métrages. À partir du mercredi 23 septembre, en sortie nationale. À voir dès 4 ans. 82 équinoxe c'est aussi Un peu d’histoire Vie de la Cité 1994 : ouverture du théâtre. 1997 : obtention du label « Théâtre Missionné » par le Ministère de la Culture, décerné par Philippe Douste-Blazy pour « saluer la qualité particulière de la programmation et l’audience publique importante ». 1999 : visite de la ministre Catherine Trautmann pour « saluer ce pôle d’attraction pour tout le département de l’Indre ». 2000 : obtention du label Scène nationale, décerné par la ministre Catherine Tasca, pour « saluer l’engagement d’une équipe, au sein d’un équipement lieu de rencontre des artistes et des publics autour des œuvres du répertoire et des esthétiques nouvelles, dans une très belle compréhension de la pluridisciplinarité ». En sus de sa saison officielle et des 280 soirées ou nuits consacrées bon an mal an aux montages, représentations et démontages, Équinoxe accueille arbres de Noël, assemblées générales d’entreprises et d’associations, colloques, galas des écoles de danse, musique municipale, Schoralia, Escapages, spectacles des clubs théâtre de lycées…, mettant ainsi lieux et équipes à la disposition de la Cité, ce qui représente environ une trentaine de soirées supplémentaires. Le prêt gratuit de notre « Maisonnette (de la culture) » (55 jours en 2013) permet également de soutenir des projets de compagnies locales et départementales et d’offrir un espace de travail aux artistes associés. Des statuts loi 1901 L’AGEC, Association de Gestion des Espaces Culturels, est une association loi 1901 ; son bureau est composé de Michel Fouassier, président ; Georges Rambert, maire adjoint à l’urbanisme, au patrimoine et à la culture, Muriel Urtiaga, Jean-Claude Marchet, François Boitard. Elle gère la Scène nationale équinoxe et le cinéma Apollo - Maison de l’image (cf. p. 82). Le budget de la Scène nationale (Équinoxe + Apollo) s’élève en 2014 à 3 291 821 A qui se répartissent en gros de la manière suivante : 35 % consacrés aux dépenses artistiques (achat de spectacles, droits d’auteur, coproductions, location de films, etc.), 32 % consacrés à la masse salariale permanente (25 ETP / équivalents temps plein), le solde aux dépenses générales (assurances, loyer, location, amortissement, téléphone, poste, communication…). Ses missions Tout compris Strictement celles des Scènes nationales, avec pour buts : « • d’assurer la promotion et la diffusion de spectacles vivants, • de s’affirmer comme un lieu de production artistique de référence nationale dans les domaines de la culture contemporaine, • d’organiser la diffusion et la confrontation des formes artistiques en privilégiant la création contemporaine, • de participer au niveau local, départemental, régional, voire national, à une action d’ouverture et de développement culturel favorisant de nouveaux comportements à l’égard de la création artistique et une meilleure insertion sociale de celle-ci ». Équinoxe appartient au réseau des Scènes nationales françaises et gère la grande salle de 1136 places et, depuis 2010, une petite salle intime (50 places), baptisée « Maisonnette (de la Culture) » en hommage à ses grandes aînées du temps jadis… L’équipe 20 permanents au théâtre, 5 au cinéma (25,25 ETP / équivalents temps plein). Quelques chiffres (saison 2014-2015) • 1673 abonnements individuels + 738 spectateurs issus de groupes (CE, amicales, associations) détenteurs de la Carte Fidélité, parmi lesquels 503 viennent au moins trois fois dans la saison, soit 2176 fidèles sur la saison 2014-2015. À ces 2176 adultes abonné(e)s, il convient d'ajouter une centaine de collégiens et de lycéens qui via leur « parcours de spectateurs » viennent au théâtre de trois à… dix fois ! Ainsi que différents « groupes » avec lesquels nous œuvrons (maisons de quartier, associations d'insertion ou caritatives). Au total ce sont plus de 2300 personnes « assidues » et « conquises » qui prennent plaisir à revenir… Le maintien des Abonnements s’accompagne d’une bonne fréquentation : 31 864 spectateurs en 2014. 97 % des Abonné(e)s viennent du département ; parmi ces derniers, 70 % viennent de l’agglomération castelroussine. Enfin, 63 % des Abonné(e)s sont des femmes. Les trois catégories socioprofessionnelles « renseignées » les plus représentées sont les enseignants, les retraités et le public jeune (collégiens, lycéens et étudiants). Les coproductions Saison après saison, nous apportons notre soutien logistique et financier au Nouveau Cirque, à la Danse contemporaine et au Théâtre, ne nous contentant pas d’accueillir des spectacles déjà existants, mais suscitant certaines aventures artistiques, soit un apport de 5 000 A à 30 000 A par projet pour un montant global de 95 500 A en 2014 en recherche/développement, précédant l’achat proprement dit des représentations ; soit 8 créations aidées en 2014 ! Les résidences de création Les équipes artistiques (et en priorité les artistes associés à équinoxe) se voient confier nos plateaux, notamment pendant les vacances scolaires, afin de répéter leurs créations, rétribués, entourés, et accompagnés par notre équipe technique. En retour, ces compagnies dispensent ateliers et stages à destination du public. Le jeune public 4 spectacles pluridisciplinaires et 16 représentations permettent chaque année à 4000 écoliers, depuis la pré-maternelle jusqu’au CM2, de s’acclimater et de prendre plaisir au spectacle vivant : pour 5 A la place, nous formons ainsi une nouvelle génération de spectateurs initiés et curieux… Côté cinéma Apollo, les dispositifs officiels d’éducation à l’image dont nous sommes en charge regroupent annuellement plus de 6000 lycéens et collégiens. Budget Depuis 2008, la Ville de Châteauroux accorde une subvention annuelle de 1 488 000 A pour le fonctionnement de la Scène nationale Équinoxe, à laquelle il faut ajouter – chiffres 2014 – les prestations en nature (68 300 A), le chauffage et les fluides (estimation 110 000 A), soit une somme globale annuelle brute de 1 666 300 A. N’est pas comprise dans ce chiffre la maintenance des bâtiments que la Ville assume naturellement au titre de l’entretien du patrimoine communal. Sur ce montant, la Scène nationale lui reverse chaque année 381 000 A au titre du loyer pour l’occupation du théâtre. C’est donc une somme nette d’environ 1 285 300 A que la Ville investit chaque année pour participer au fonctionnement de la Scène nationale(1), soit environ 27 A/habitant/an(2), qui permettent d’offrir des tarifs d’accès parmi les plus bas de la Région Centre : de 3 A à 23 A pour un tarif moyen de 9,5 A (tous spectacles confondus) en 2014. Effet de levier En 2014, pour 100 A nets investis par la Ville pour le fonctionnement de la Scène nationale Équinoxe, les autres collectivités territoriales en amènent 61 A (3) en subvention de fonctionnement qui profite directement à la Scène nationale et donc aux Castelroussins. Cet « effet de levier » n’est possible que grâce au consensus autour du projet artistique, incarné par le directeur au travers d’un contrat d’objectifs et de moyens de 4 années, cosigné par les partenaires financeurs et renouvelable. Le prochain est en cours de signature et portera sur la période 2015-2018. La Ville participe par ailleurs au fonctionnement annuel du Cinéma Apollo à hauteur de 172 000 A, aux côtés de la DRAC et de la Région. Investissements La Scène nationale joue un rôle économique de redistribution auprès du commerce local. Les retombées ne sont pas négligeables. En 2014, • 350 000 A directement reversés aux commerçants locaux (hôtels, restaurants, imprimerie, location de matériel technique, etc.). Ce qui représente pour certains une part importante de leur chiffre d’affaires annuel. • 290 000 A réinjectés dans le circuit économique local par le biais des salaires versés à son personnel(4). Par ailleurs, certaines structures municipales (Conservatoire) ou manifestations associées à la Municipalité (Lisztomanias, Concours National de Danse, Festival de la Voix) utilisent également les moyens techniques et humains de la Scène nationale. Par le biais des loyers versés, des charges de personnel et des engagements financiers directs, qu’elle engage à leur profit, la Scène nationale les « subventionne » en quelque sorte par ricochet et contribue ainsi au développement culturel de la Ville. Merci En 2000, année d’attribution du label Scène nationale, l’apport net de la Ville représentait 88 % du total des subventions de fonctionnement perçues pour la Scène nationale (hors Apollo). En 2014, ce chiffre se situe aux alentours de 62 %. La Ville reste ainsi le premier contributeur de la Scène nationale. Qu’elle en soit chaleureusement remerciée ; ainsi que tous les Castelroussins. 1. L a Ville de Châteauroux se situe ainsi nationalement dans la moyenne des villes où l’on trouve Maubeuge, Martigues, Sète, La Roche-sur-Yon, Valenciennes, Chalon-sur-Saône, par exemple. 2. 27 A/an/habitant : sur la base du dernier recensement disponible sur internet = selon les sites entre 47 513 et 49598 habitants, arrondis à 48 000. tat = 493 000 A (503 000 A en 2015), Région = 219 350 A, Département = 92 000 A. Subvention de fonctionnement ; chiffres arrondis. 3. É 4. S ur la base de 40 % du salaire net versé (permanents et intermittents). 83 « Tertullien a écrit dans De spectaculis XXI : Les citoyens aiment follement le spectacle qui se déroule dans l’arène, mais tous sont d’accord pour dégrader ceux qui y consacrent leurs jours. Ils célèbrent ce qu’ils rêvent dans les arts, mais ils se plaisent à humilier les artistes. De même qu’ils éprouvent de la joie à rabaisser les histrions qui leur donnent tant de plaisir, à huer les gladiateurs dont les combats leur inspirent de si vives émotions, de même ils éprouvent de la joie à calomnier les louves dans les bouges, à l’intérieur de l’orifice desquelles ils pénètrent et jouissent en frissonnant, de même ils éprouvent de la joie à dénigrer les moines dans les monastères. » [Pascal Quignard] « Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le clergé d’Avignon interdisait tous les spectacles aux citoyens, à leurs épouses, à leurs enfants – nisi ad supplicia heretirum [Pascal Quignard] (si ce n’est les supplices d’hérétiques). » Sagacité(s) « Il y a des gens qui se prennent pour des feux rouges. » [Pascal Quignard] II « Ceux qui ne sont jamais bouche bée. Ceux qui ont toujours les lèvres refermées, crispées, détournant la tête aussitôt, souhaitant ne s’ouvrir sur rien, la bouche en cul-de-poule, le cul serré : cul de pure expulsion sèche comme la détente d’une gâchette de carabine. […] C’est comme si un carrefour s’ouvrait sans cesse au cœur du vivant. Les imbouleversables face à ceux [Pascal Quignard] qui sanglotent. » « Le duc de Melun est le silence. Il est le refus du langage, le refus de plaire, le refus de la société. Il reste, en silence, debout, dans le coin du mur. Il juge la lecture des romans frivole, mais il aime entendre lire Mademoiselle de Clermont. Il est attiré par sa voix (il est séduit par le réel de sa voix et non par la narration orientée et substitutive des romans que la voix de la princesse articule dans le petit salon du château princier). Alors Mademoiselle de Clermont [Pascal Quignard] se laisse gagner par le silence du duc de Melun l’écoutant. » Renseignements pratiques www.equinoxe-lagrandescene.com Comment et où vous renseigner ? ✓ Auprès de nos hôtesses : 02 54 08 34 34 • Marie-Annick Démars-Bernardet • Aurore Peral. À l’accueil : • du mardi au vendredi de 13 h à 18 h • le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. Les jours de spectacle : 1 heure avant le début du spectacle et jusqu’à la fin de la représentation. ✓ Auprès du service des relations avec le public : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. • Visites du théâtre, ateliers, stages, publics maternelle et primaire : Élisabeth Lory - 02 54 08 35 80. • Groupes, comités d’entreprise, écoles de danse, présentation de saison : Florence Leclerc, Julie Bonnet-Roger - 02 54 08 35 81 ou 88. • Collégiens, lycéens et étudiants : Jérôme Reignoux - 02 54 08 35 86. ✓ Dans notre journal bimestriel « La Vigie ». ✓ Sur notre site internet : www.equinoxe-lagrandescene.com. Petit guide pratique du spectateur ✓ Les spectacles • Ils sont numérotés, sauf mention « placement libre » sur le billet. • Ils commencent à l’heure et les portes sont fermées dès le début de la représentation ; dans la mesure du possible, les retardataires seront placés par le personnel d’accueil aux derniers rangs du parterre ou au balcon. • Enregistrements et photographies sont interdits. • Sonneries de portable, montres vibrionnantes et toux catarrhales sont proscrites. • Annulation de la représentation : un échange pour un autre spectacle sera proposé. À défaut, le billet sera remboursé (contre présentation) dans un délai de 15 jours francs ; passé ce délai, plus aucun remboursement ne sera pratiqué. • Accueil handicapé(e)s : accès facilité et places réservées. • Sourds et malentendants : boucle auditive en salle. • Non-voyants et malvoyants : nous prévenir lors de la prise d’Abonnement. ✓E mpêchement, imprévu : échangez votre billet AVANT la représentation. Merci de nous rapporter le billet avant l’heure de la représentation, aucun échange ne pourra avoir lieu après. En cas d’impossibilité d’assister à la représentation, les billets ne sont pas remboursés. attention : 2 échanges gratuits possibles par saison et par Abonnement. Au-delà, il sera perçu un supplément de 1 t par échange. ✓ Les billets : achat et réservations • À l’accueil : aux heures d’ouverture. • Par courrier : 10 jours avant la date du spectacle. Joindre obligatoirement un chèque à l’ordre de AGEC Équinoxe, une enveloppe timbrée à votre adresse pour le retour, la photocopie du justificatif ouvrant droit à un tarif réduit. Au dos du chèque, veuillez mentionner IMPÉRATIVEMENT : titre, date, heure du spectacle choisi, le nombre de places et vos numéros de téléphone fixe et portable. • Par internet : vente en ligne au www.equinoxe-lagrandescene. com. Paiement sécurisé. • Par téléphone (carte de crédit uniquement ; saisie des numéros par nos hôtesses). ✓L es tarifs des spectacles (hors abonnement) SPECTACLE AU TARIF NORMAL Covoiturage : Rendez-vous sur le site www.covoiturage36.com Plein 23 3 Réduit (voir liste des bénéficiaires ci-contre*) 18 3 Adhérents du cinéma Apollo 16 3 Étudiants / ou - de 26 ans 10 3 Moins de 10 ans 63 Séances scolaires 53 Intermittents et demandeurs d'emploi (présentation justificatif de moins de 3 mois) 53 33 Solidarité(s) Représentation jeune public en soirée familiale (entrée offerte le soir pour les enfants qui viennent avec l’école en semaine) 63 Sur présentation d'un justificatif : * *Accompagnateur d’un abonné, retraités, titulaires de la carte Famille nombreuse ou de la Carte Vermeil, groupe de 10 personnes et plus, abonnés des établissements culturels partenaires (Maison de la Culture de Bourges, Halle aux Grains/Scène nationale de Blois, Centre Chorégraphique National de Tours, Centre Dramatique Régional de Tours, Centre Albert Camus d’Issoudun, MacNab à Vierzon, Bains-Douches à Lignières, Théâtre Maurice Sand à La Châtre), élèves du Conservatoire de Châteauroux, sociétaires de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Centre Ouest, adhérents de la MLC Belle-Isle, de l’Unicef, des Familles Rurales, de l’Association des Paralysés de France, AVF 2015, Socios de la Berrichonne Football, Pass Lisztos... Les justificatifs pour accéder aux tarifs réduits doivent avoir moins de trois mois. • Réglements acceptés : chèque, cartes de crédit, espèces, chèque culture, ticket CAF, Pass’sport culture, chèque Clarc et Pac. LE TARIF SOLIDARITÉ(S) CONTACT : Élisabeth Lory – 02 54 08 35 80 ✓ L’accès à la culture est un droit fondamental qu’il faut garantir à chacun. équinoxe propose une politique tarifaire volontariste aux personnes justifiant de faibles revenus, égaux ou en dessous du seuil de pauvreté. Info : CCAS de Châteauroux - 02 54 34 46 21. COLLÉGIENS, LYCÉENS, APPRENTIS ET ÉTUDIANTS CONTACT : Jérôme Reignoux – 02 54 08 35 86 1 / LE PASS’SPORT CULTURE du Conseil Général de l’Indre Bénéficiaires : jeunes de 16 à 25 ans résidant dans l’Indre. Il donne droit à des réductions sur l’achat de billets à Équinoxe entre autres. à demander au 02 54 35 55 03 ou sur le site www.indre.fr. 2 / Le chéquier CLARC du Conseil Régional Bénéficiaires : lycéens, élèves infirmier(e)s, apprentis, inscrits dans un établissement scolaire public ou privé sous contrat ou dans un centre de formation d’apprentis de la région Centre. Information CLARC dans les établissements scolaires auprès des correspondants CLARC (il s’agit le plus souvent du conseiller principal d’éducation, du documentaliste ou du « référent culturel ») ou encore dans les PIJ, BIJ (Points et Bureaux d’Information Jeunesse). à demander sur le site www.clarc.regioncentre.fr. 3 / Le PAC Bénéficiaires : étudiants de l’Université d’Orléans-Tours. Le PAC permet à son titulaire de bénéficier du tarif de 7 3 sur tous les spectacles (sauf tarification spéciale ou plus avantageuse). 85 Le calendrier Crédit photographique Les genres Septembre Couverture : L'Homme-Cirque, du mercredi 4 au jeudi 12 novembre – Mail Saint-Gildas Raoul Gilibert Agathe Poupeney............................................p. 1, 9 Raoul Gilibert.................................... p. 2, 19, 61, 87 Dan Ramaën – La Ricotta................................... p. 3 Sandrine Expilly.................................................. p. 3 Dominique Lavalette........................................... p. 5 Léonore Mercier................................................... p. 7 Laurent Philippe.................................................. p. 9 Simone Cecchetti...............................................p. 10 Bertrand Thomas...............................................p. 11 Emmanuel Noblet..............................................p. 13 Hervé Jolly..........................................................p. 15 Arthur Ob...........................................................p. 17 Bob Cascarelli.....................................................p. 17 L. Baukens..........................................................p. 17 Elena Petkauskeine............................................p. 17 Mario Del Curto.................................................p. 19 David Quesemand.............................................p. 21 Peter Foret..........................................................p. 22 Pierre Grosbois............................................p. 25, 65 Swetha Joyson.............................................p. 26, 27 Richard Schroeder / Contour by Getty Image...p. 29 Bruno Levy.........................................................p. 29 D.R..............................................p. 31, 60, 71, 73, 76 Nicolas Joubard..................................................p. 33 Pascal Victor.................................................p. 35, 87 Stéphane Gaillochon...................................p. 37, 81 Olivier Houeix....................................................p. 39 Photo Lot............................................................p. 41 Eric Robert.........................................................p. 42 Maxime de Bollivier..........................................p. 49 Nicolas Masson............................................p. 49, 87 François Alaitru.................................................p. 51 Jean-Pierre Estournet........................................p. 51 Christophe Loiseau............................................p. 52 Jean-Pierre Poget...............................................p. 54 Charles Berbérian..............................................p. 55 Pascal Gely.........................................................p. 57 Christian Berthelot............................................p. 59 Valère Novarina...........................................p. 63, 87 Patrick Berger.....................................................p. 66 Marc Domage.....................................................p. 67 Vincent Arberlet................................................p. 69 Sébastien Armengol..........................................p. 71 Justin Nicholas, Atmosphere Photograph.............................p. 75, 87 P. Le Floch...........................................................p. 87 Théâtre Du 7 au 17 septembre Carthage, encore.......................................p. 76 Mirages d’un soir.............................................p. 4-5 Ancien malade des hôpitaux de Paris.............p. 13 Comme vider la mer avec une cuiller........p. 14-15 L’Heure et la Seconde...................................p. 22-23 Yvonne, princesse de Bourgogne...............p. 24-25 Princesse, Vieille Reine................................p. 28-29 Henry VI........................................................p. 32-33 Liliom.............................................................p. 34-35 Modèle en Arène...............................................p. 37 George Dandin..............................................p. 40-41 Le bruit court que nous ne sommes plus en direct.............................................................p. 53 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes...................p. 56-57 Don Quichotte ou le vertige de Sancho.....p. 58-59 Le Vivier des noms.......................................p. 62-63 Le Prince........................................................p. 64-65 Tartuffe ou l'Imposteur................................p. 68-69 Arts de la piste L’Homme-Cirque...........................................p. 18-19 BOI + Extension...........................................p. 50-51 Circus Incognitus...............................................p. 66 Mad in Finland..............................................p. 70-71 Jonglerie champêtre..........................................p. 73 Opus 2............................................................p. 74-75 86 Octobre Vendredi 2 octobre, 20 h Arthur H........................................................... p. 6 Dimanche 4 octobre, 17 h Pixel.................................................................... p. 8 Mercredi 7 octobre, 20 h Musica Nuda...............................................p. 10 Vendredi 9 octobre, 19 h Macaroni !....................................................p. 11 Dimanche 11 octobre, 17 h Ancien malade des hôpitaux de Paris..............................p. 13 Jeudi 15 octobre, 20 h 30 Comme vider la mer avec une cuiller..........................................p. 14 Mardi 27 octobre, 21 h L’Orchestre de chambre de Vilnius et Dominique de Williencourt.............p. 16 Théâtre d’objets / marionnettes R.A.G.E...........................................................p. 20-21 Musiques Arthur H............................................................p. 6-7 Musica Nuda......................................................p. 10 Dominique de Williencourt et l’Orchestre de chambre de Vilnius.........p. 16-17 Hildegard lernt fliegen.....................................p. 31 Elina Duni Quartet + Thomas Enhco........p. 48-49 Georges & moi...................................................p. 55 Moutin Factory Quintet....................................p. 60 Festival de la Voix de Châteauroux Philomela, Histoires de verrous.......................p. 72 Danse Pixel...................................................................p. 8-9 Histoires vraies.............................................p. 26-27 Cendrillon......................................................p. 38-39 D’après une histoire vraie................................p. 67 Humour Enchantés 26 septembre, 20 h 30 Mirages d’un soir........................................ p. 4 Novembre Mercredi 4, 20 h 30 – Jeudi 5, 20 h Vendredi 6 et samedi 7, 20 h 30 – Dimanche 8, 16 h Mardi 10, 20 h 30 – Mercredi 11, 16 h Jeudi 12 novembre, 20 h L’Homme-Cirque......................................p. 18 Vendredi 13 et samedi 14, 20 h 30 Lundi 16, 19 h Mardi 17 novembre, 20 h R.A.G.E.............................................................p. 20 Lundi 16 novembre, 20 h Les Années....................................................p. 76 Jeudi 19 novembre, 20 h 30 L’Heure et la Seconde..............................p. 22 Je me souviens...................................................p. 54 Lundi 23 novembre, 20 h Yvonne, princesse de Bourgogne......p. 24 Jeune public Jeudi 26 novembre, 20 h 30 Histoires vraies..........................................p. 26 Macaroni !..........................................................p. 11 La Vie de château..............................................p. 42 Swift !...............................................................p. 52 Enchantés...........................................................p. 61 Dimanche 29, 16 h Lundi 30 novembre, 20 h 30 Princesse, Vieille Reine..........................p. 28 Décembre Février Mai Mercredi 2 décembre, 20 h 30 Hildegard lernt fliegen..........................p. 31 Jeudi 4 février, 19 h Swift !............................................................p. 52 Dimanche 6 décembre, 14 h Henry VI.........................................................p. 32 Mardi 23 février, 20 h 30 Le bruit court que nous ne sommes plus en direct ..............................................p. 53 Dimanche 15, 17 h Lundi 16, 19 h Mardi 17, 20 h 30 Mercredi 18 mai, 20 h Mad in Finland...........................................p. 70 Mercredi 16, 20 h 30 Jeudi 17 décembre, 20 h Liliom..........................................................p. 34 Vendredi 26 février, 20 h 30 Je me souviens.............................................p. 54 Lundi 29 février, 20 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes................p. 56 Mars Vendredi 4 mars, 20 h 30 Georges & moi..............................................p. 55 Vendredi 20 mai, 20 h Philomela – Histoires de verrous.....p. 72 Mardi 24, 20 h 30 Mercredi 25, 20 h 30 Jeudi 26 mai, 20 h 30 Jonglerie champêtre – Vincent de Lavenère................................p. 73 Mardi 31 mai, 20 h 30 Opus 2..........................................................p. 74 Lundi 7 mars, 20 h Don Quichotte ou le vertige de Sancho...........................p. 58 Vendredi 11 mars, 20 h 30 Moutin Factory Quintet.........................p. 60 Mercredi 16 mars, 16 h Enchantés......................................................p. 61 Janvier Mercredi 6, 20 h 30 Jeudi 7 janvier, 19 h Modèle en Arène........................................p. 37 Jeudi 17 et vendredi 18 mars, 20 h Le Vivier des noms................................p. 62 Samedi 9 janvier, 20 h Cendrillon....................................................p. 38 Vendredi 22 janvier, 19 h La Vie de château.......................................p. 42 Dimanche 24 janvier, 16 h George Dandin............................................p. 40 Mardi 26 janvier, 20 h Thomas Enhco + Elina Duni Quartet................................p. 48 Mercredi 23 mars, 20 h Circus Incognitus......................................p. 66 Mardi 29 mars, 20 h 30 Le Prince........................................................p. 64 Avril Samedi 30, 19 h Dimanche 31 janvier, 15 h BOI.....................................................................p. 50 Samedi 30, 20h30 Dimanche 31 janvier, 16 h 30 Extension.......................................................p. 51 Mardi 19 avril, 20 h 30 D’après une histoire vraie.....................p. 67 Jeudi 28, 20 h Vendredi 29 avril, 20 h 30 Tartuffe ou l’Imposteur..........................p. 68 Avril 2016 La Boucle du cerf........................................p. 77 Juin Lundi 6 juin Lever de rideau saison 2016-2017 Du 15 au 18 juin En Pratiques.................................................p. 77 87 L’équipe de la Scène nationale François Claude, directeur Armelle Nguyen Huynh, administratrice [email protected] Éric Defaix, secrétaire général [email protected] Administration Roselyne Morvan, chef comptable [email protected] Sandrine Daudon, comptable adjointe [email protected] Muriel Rispal, secrétaire de direction [email protected] Relations avec le public Élisabeth Lory, directrice des relations avec le public et attachée de presse, en charge de la programmation jeune public [email protected] Florence Leclerc-Bernardet, responsable des relations avec le public, en charge de la programmation danse [email protected] Jérôme Reignoux, chargé des relations avec le public scolaire et étudiant, en charge de la programmation musiques actuelles - jazz [email protected] Julie Bonnet-Roger, attachée aux relations avec le public [email protected] Anne Franchet, attachée à l’accueil et à l’information [email protected] Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo) [email protected] Marie-Annick Démars-Bernardet, responsable de l’accueil [email protected] Aurore Peral, attachée à l’accueil [email protected] Charles Bonneville, Maxime Bonnin, Emiliano Motta, Julien Plat et Clémence Quentin les soirs de spectacles : ouvreurs Technique Marc Mirgaine, directeur technique [email protected] Stéphane Gabillaud, régisseur général [email protected] Jean-Michel Maillot, régisseur principal Freddy Szuwarski, régisseur son Jean-Jacques Nicaud, régisseur lumière Antony Guérin, chef électricien Merci à tous les équipiers intermittents, vacataires, stagiaires, apprenti(e)s et gardiens Stéphane Gaillochon photographie les spectacles depuis 1995 Cinéma L’Apollo – Maison de l'Image Bénédicte Dominé, directrice des activités cinématographiques [email protected] Jean-Marc Champeau, régisseur audiovisuel, projectionniste [email protected] Nicolas Lavenu, projectionniste et chef caissier Emmanuelle Marcelot, attachée aux relations avec le public [email protected] Agnès Rabaté, attachée à l’information et en charge de la programmation jeune public [email protected] Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo), caissier Impression : Color 36 Création graphique invenit à Tourcoing www.invenit.fr – 03 20 82 12 18 88 Équinoxe, Scène nationale L’Apollo, Cinéma d’art et d’essai sont subventionnés par la Ville de Châteauroux perçoivent des aides de sont soutenus par le cercle des partenaires Se sont associés à la saison ainsi que 1 4 7 10 2 3 5 6 8 9 11 12 Spectacles et artiste : 1/ Jonglerie champêtre – Vincent de Lavenère 2/ Pixel 3/ Hildegard lernt fliegen 4/ Extension 5/ Boi 6/ Swift ! 7/ Don Quichotte ou le vertige de Sancho 8/ Liliom 9/ Thomas Enhco 10/ Laurent Terzieff 11 / Henry VI 12/ Cendrillon Crédits photographiques : 1/ D.R. 2/ Agathe Poupeney 3/ D.R. 4/ Jean-Pierre Estournet 5/ François Alaitru 6/ Christophe Loiseau 7/ Christian Berthelot 8/ Pascal Victor 9/ Maxime de Bollivier 10/ D.R. 11 / Nicolas Joubard 12/ Olivier Houeix « Ne me parle pas de la mer, plonge. Ne me parle pas de la montagne, gravis. Ne me parle pas de ce livre, avance plus loin encore ta tête dans l’abîme où ton âme se perd. » « J’appelle silentium le reflux de tous les arguments qui peuvent se présenter à la pensée quand elle quitte la lecture, erre dans l’invisible, se distend et médite. Toute la vague des mots et des jugements se retire. La vague se retirant, c’est cette plage mentale qui se découvre toute humide et nue dans la grotte de l’âme. Je nomme silencieuse cette plage de petits débris hirsutes encore mouillés. » [Pascal Quignard] 02 54 08 [Pascal Quignard] 34 34