Equinoxe, Scène Nationale de Châteauroux

Transcription

Equinoxe, Scène Nationale de Châteauroux
THÉÂTRE ARTS DE LA PISTE THÉÂTRE D’OBJETS & MARIONNETTES DANSE
JEUNE PUBLIC MUSIQUES CONTE HUMOUR ACTION CULTURELLE CINÉMA
SCÈNE NATIONALE DE CHÂTEAUROUX
Équinoxe
« J’ai l’impression d’être dans un pays occupé ;
mon pays c’est l’imaginaire
et je suis dans un pays qui est occupé
par des gens que l’imaginaire
n’intéresse pas. »
[Jean-Luc Godard]
« Partout où je suis allé
un poète était allé avant moi. »
[Sigmund Freud]
saison 2015-2016
www.equinoxe-lagrandescene.com
Le cercle des partenaires
Hormis l’aide prépondérante de la Ville de Châteauroux et du Ministère de la Culture, sept partenaires se distinguent et nous accompagnent.
Le Crédit Agricole du Centre-Ouest ou
l’Envie d’@gir Ici et Ensemble, est LA
banque régionale, mutualiste et coopérative par excellence qui investit sur son
territoire (l’Indre et la Haute-Vienne). Toujours au plus
proche de celui-ci et de ceux qui y vivent, elle favorise,
valorise et récompense l’émergence de belles initiatives, de nouveaux talents, à travers une manifestation qui lui est propre, les Rubans Verts, qui se
déroulera cette année sur le département de l’Indre.
Elle accompagne également de nombreux projets
personnels, professionnels, sportifs,… mais également culturels au travers de nombreux partenariats.
Partenaire d’Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux,
le Crédit Agricole du Centre-Ouest illustre, par cette
alliance, sa présence et son intérêt pour le monde
artistique. La culture ou l’enrichissement de l’esprit
est un des moteurs d’investissement de la Caisse
Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest qui
reconduit pour une nouvelle saison son soutien à
Équinoxe. Scène de mise en lumière d’artistes de tous
horizons, mais également scène d’émergence de
nouveaux talents ou encore scène de bouillonnement
culturel et d’ouverture d’esprit, Équinoxe est devenue
un lieu incontournable du territoire de l’Indre et de
tous ceux qui y vivent, à l’instar du Crédit Agricole du
Centre-Ouest. Le bon sens a de l’avenir !
Séverine PICHON
Responsable des Ressources Humaines
et de la Communication
Le mécénat relie le monde de
l’entreprise et son environnement culturel. C’est un mode
de communication sûr qui permet aux entreprises d’affirmer leurs valeurs et de construire, autour d’engagements utiles, leur image et leur identité. Toutes les
entreprises peuvent devenir mécènes, leurs dons
ouvrent, sous certaines conditions, à une réduction
d’impôt et permettent de bénéficier de contreparties.
Convaincue des enjeux du mécénat et de la culture pour
l’attractivité du territoire, la CCI de l’Indre soutient le
mécénat culturel, l’art, la culture et les grandes institutions culturelles. En informant, en sensibilisant les
entreprises au mécénat et en soutenant la diversité
culturelle du département, la CCI se mobilise pour un
mécénat de proximité qui valorise le territoire.
Avec une programmation tout public et jeune public
d’œuvres pluridisciplinaires, un soutien apporté
aux artistes et à la création, des actions sociales et
éducatives, Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux,
contribue au rayonnement culturel de l’Indre. Son offre
culturelle représente un atout important en matière
de dynamisme local tant du point de vue touristique
que professionnel. Pour la CCI, être partenaire d’Équinoxe c’est partager des valeurs fortes et humanistes
au service de l’intérêt général, s’associer au développement des arts et de la culture, contribuer à la diversité
culturelle et à la notoriété du territoire.
Paulette Picard
Présidente de la CCI de l’Indre
Le Groupe MGEN,
« ma préférence solidaire »
Avec 3,5 millions de personnes protégées,
le groupe MGEN est un acteur majeur de
la protection sociale et de l’économie sociale er solidaire. Créée en 1947, la MGEN gère le régime obligatoire d’assurance maladie des professionnels de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la
Recherche, de la Culture et de la Communication, des
Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de
la Vie associative. La mutuelle fournit à ses adhérents
une palette de prestations complémentaires très large
en santé, prévoyance, autonomie et retraite.
Le Groupe MGEN, via MGEN Filia, propose également
une complémentaire santé individuelle ouverte à tous
les publics, ainsi que des contrats collectifs pour les
entreprises et les associations.
Acteur global de santé, le Groupe MGEN est doté d’une
offre de soins diversifiée, à travers ses 33 établissements sanitaires et médicosociaux et centres médicaux
et dentaires, les trois établissements mutualistes de la
région parisienne qu’il copilote en partenariat, et les
2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes qu’il finance sur tout le territoire.
Le groupe MGEN est un acteur de la société investi
auprès de nombreux organismes pour défendre la
citoyenneté, le respect des droits humains et la culture :
il est partenaire du Mémorial de Caen, de la fondation
Cartooning for Peace de Plantu, de la Fondation Lilian
Thuram Éducation contre le racisme, des Rendez-vous
de l’Histoire de Blois et du Salon de l’Education.
Dans le département de l’Indre, la Mgen propose, avec
le cinéma Apollo, des soirées-débat sur des thématiques telles que la défense du droit des femmes, l’économie sociale et solidaire, et des actions envers le jeune
public dans le cadre de la semaine du goût.
Frédérique LAMARRE
Déléguée MGEN Indre
Nous avons fait jouer plus de 35 millions
d’enfants dans le monde entier. Il nous
semblait évident de soutenir Équinoxe
dans sa mission culturelle et ses
programmes auprès des enfants. Installés sur 450 m2,
les Ateliers Bernard Lanchais, entreprise créée il y a
43 ans, domine Châteauroux et bénéficie d’un panorama à perte de vue pour concevoir en toute confidentialité les futures collections des grandes marques
internationales du jouet. Ses designers sont les principaux concepteurs de jouets sur le marché français pour
Ecoiffier et Smoby, Big et Dickie en Allemagne, et la
célèbre marque Majorette, ce qui explique que 80 % de
leurs créations sont fabriquées en Europe. Chaque
année, nos créations sont éditées à près de 2 millions
d’exemplaires, nous comptons désormais plus de
300 références dont la moitié des ventes est réalisée à
l’exportation. « Le ludique, c’est notre savoir-faire et
notre culture », mais nous jouons également la « French
touch » avec une capacité d’innovation permanente
tout en maîtrisant les nouvelles technologies et la sécurité autour de nos jouets. Ils assurent toutes les étapes
de développement, de la conception au design en
passant par la mise au point technique, graphique et
son emballage. Les ateliers sont composés d’un studio
de création pour la recherche et le développement des
produits nouveaux, d’un atelier de design volume pour
la modélisation et le prototypage et d’un studio
graphique pour le style, le coloring et le packaging.
Les Ateliers Bernard Lanchais ont reçu pour leurs créations 13 grands prix du jouet et vendus 35 millions de
jeux et jouets dans le monde entier.
Bernard LANCHAIS
Gérant
Color 36 est heureux de pouvoir contribuer
à la dynamique d’Équinoxe et soutenir sa
programmation tout au long de l’année.
Color 36, Imprimeur-Relieur spécialisé dans
la fabrication d’agendas et livres d’art, exporte une large
part de sa production vers l’Afrique, terre par excellence
de cultures riches et variées… un trait d’union naturel
pour soutenir la Scène nationale et sa programmation qui
présente des artistes venus de tous les pays.
La culture permet le rapprochement des peuples et
d’ouvrir des horizons nouveaux. Toute notre équipe est
fière d’accompagner Équinoxe pour cette nouvelle saison
qui, nous n’en doutons pas, sera d’un excellent cru et
permettra au plus grand nombre de jouir de créations
insolites et surprenantes !
Francis FOURNIER – Jean-Marc BLANCHET
Directeurs
Le magasin Espace Bio œuvre depuis
plus de 25 ans pour le développement
de l’agriculture biologique et la
promotion d’une consommation
éthique et responsable dans l’Indre. Nous proposons, à
des prix justes, des produits sains et respectueux de
notre planète, de préférence produits ou transformés
localement. Nous accompagnons la réflexion de nos
clients sur leurs modes de consommation en partageant conseils et expériences. La Scène nationale de
Châteauroux et son équipe se battent au niveau local
pour promouvoir le spectacle vivant dans toute sa
variété. À travers sa programmation, elle invite le
public à aiguiser sa curiosité et à sortir des sentiers
battus. Nous sommes heureux de nous associer à
Équinoxe puisque chacun à notre manière, nous défendons la diversité contre l’uniformisation de nos
sociétés. Notre démarche commune est de vous offrir
une nourriture de qualité pour sustenter le corps et
l’esprit.
Valérie JOLIVET
Gérante
Les Vins du Centre-Loire
Terres d’Inspiration
Sur un peu plus de 5 000 hectares, les vignobles
du Centre-Loire représentent une région
viticole de petite taille aux appellations de
grande renommée. Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou
Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois et
Châteaumeillant sont sept vignobles qui produisent
des vins blancs, rouges et rosés que l’on retrouve sur
les plus grandes tables en France comme à l’étranger.
Produits dans un respect de plus en plus affirmé de
l’environnement, ces vins, signés par leur terroir et leur
origine, sont le fruit du travail de plus de 700 vignerons, négociants et coopératives. Des noms les plus
renommés aux appellations plus confidentielles, tous
ces vins s’offrent aux palais des dégustateurs confirmés
comme des simples amateurs. Leur découverte est
toujours un moment rare à partager avec ses amis.
Les professionnels des vignobles du Centre-Loire sont
fiers d’accompagner cette nouvelle saison d’Équinoxe,
saison, sans nul doute, très inspirée.
Benoît Roumet
Directeur du Bureau des vins du Centre-Loire
éditorial (I)
« Les bateaux ne partent pas que des ports, ils vont, poussés par un rêve. »
[Erik Orsenna]
Nous n’oublierons pas le vingtième anniversaire d’Équinoxe et son spectacle d’ouverture, La Tragédie
comique, ni toute la saison 2014-2015 et sa programmation riche et audacieuse qui nous ont fait faire,
dans les univers du théâtre, de la musique, de la danse, des arts de la piste et de la marionnette, d’incroyables voyages.
Oui, le « paquebot » a navigué fièrement sur l’océan de la création artistique avec le souci constant de
l’équipage et du capitaine François Claude de nous faire partager leur enthousiasme et leurs rencontres.
Et le voilà qui s’apprête à appareiller à nouveau à la découverte de nouvelles terres d’artistes en dépit des
coups de vent qu’annonce un budget plus contraint.
Chacun sait que l’argent public est plus rare en ces temps de rigueur budgétaire et, comme toutes ses
semblables, la Scène nationale de Châteauroux doit composer avec cette réalité. La Ville – pourtant
encore parmi les plus généreuses de France, eu égard à sa population – réduira sa participation en 2016.
Nous espérons que la Région Centre-Val de Loire, bien disposée envers l’action d’Équinoxe, maintiendra
la sienne. L’État, pour sa part, conservera le même niveau de financement, de même que le Conseil
Départemental devrait reconduire sa contribution.
L’impact est réel, mais néanmoins grâce à une saine gestion au fil des années précédentes – et pour une
année encore – la programmation de la saison 2015-2016 sera peu affectée en nombre de spectacles
proposés, pas du tout en qualité – à noter que des artistes, conscients des difficultés, participent à
l’effort général –, et les actions d’éducation artistique et culturelle conduites avec une grande diversité
de publics, jeunes et moins jeunes, seront poursuivies.
Il faut nous en réjouir. Permettez donc que ce billet me soit l’occasion d’un mot personnel de remerciement aux deux présidents qui m’ont précédé, Joël Bougelot et Gérard Coulon, dont l’implication et la
sagesse ont permis d’anticiper les temps moins favorables qui sont devant nous. Et il n’est que justice d’y
associer tous les « équipiers » qui, chacun dans son domaine, sont attentifs à la bonne marche d’Équinoxe
et de l’Apollo.
J’en profite pour citer en particulier deux personnes qui ont œuvré avec efficacité, talent et dévouement
pendant de nombreuses années, et qui terminent leur carrière en 2015, Vincent Hamain, le directeur technique, et Marc Divry, l’administrateur. Leurs postes seront occupés, respectivement, par Marc Mirgaine,
déjà régisseur général et professionnel accompli, et Armelle Nguyen Huynh, issue du réseau des Scènes
nationales, à laquelle je souhaite, en votre nom, la bienvenue dans ce théâtre.
Le poids économique du monde de la culture a été opportunément rappelé ces dernières années, et on
ne rappellera jamais assez combien elle contribue au bien-être des citoyens – une récente enquête de
l’Insee classe Châteauroux parmi les villes de même taille de la région et d’autres cités européennes, où
les habitants sont les plus favorisés pour l’accès à la culture ; il est donc juste de considérer la culture
non comme une dépense supplémentaire, mais comme un investissement au service de la population et
de son épanouissement.
Qu’il me soit permis d’ajouter que c’est bien dans les temps difficiles et troublés que l’art, la culture,
l’éducation, sont encore plus indispensables à la société des hommes.
Comme l’écrivait R. W. Emerson, « c’est au cœur des ténèbres que l’homme voit le mieux les étoiles ».
Je souhaite à chacun d’entre vous de trouver dans ce beau programme de quoi nourrir ses rêves…
Michel Fouassier,
Président de l’AGEC
1
ET DIT HAUT (II)
à murmurer – à méditer
Sous le regard bienveillant :
– de Laurent Terzieff (Une vie pour le théâtre / Terzieff mon frère – par Catherine Terzieff – Éd. Le bord de l’eau)
– de jeunes pousses – végétales – (entre fagnes belges, et terrasse – au jardin – castelroussine) ; cieux bleus à hauteur
d’yeux ; haie de julienne des dames, de lierre et de pensées, robinier en fleurs, martinets virevoltants et chants
d’oiseaux (dont deux mécaniques : Amsterdam-Rabat / Cologne-Porto…)
– de notules (retours de vagabondages) et de livres épars (choix de poèmes rassemblés en un recueil : Éluard, Char,
Reverdy, Desnos, Ponge, Cocteau, Michaux, Saint-John Perse…) :
« Les étalons de l’horizon
tapent du pied dans les parois
de l’écurie.
Du reste les parois s’écroulent
De gauche à droite
[…]
Sur la route de l’éolienne,
sous une tempête d’étoiles,
une équipe d’Irlandais
répare le télégraphe.
Autour d’un camion (troupe
de nains vêtus de peaux de bêtes)
les petits fous du roi Lear
accordent le vent du nord,
les cordes cassées de sa harpe.
Sur la route de l’éolienne
les petits fous du roi Lear,
puisque c’est lyre qu’il faut lire,
arrangent l’instrument d’Éole.
Si on attache mal son casque,
Il s’envole comme un pétase,
A tire-d’ailes.
[…]
Au bout de la route en folie,
Le matin on voit la mer
et un mur. On lit sur ce mur :
BRASSERIE DE L’ENFANT DU NORD.
Après c’est le chemin des dunes… »
[…]
Jean Cocteau
Ballade de l’enfant du nord
« Ta chevelure sent l'été,
la lune et la terre.
Il faut vivre, vivre, rien que vivre. »
Czelaw Milosz
(cité par Laurent Terzieff)
Une vingt-deuxième campagne d’explorations, une nouvelle saison à sillonner, arpenter, polliniser (grâce à vos
regards, vos respirations, vos mots) – sans passer sous silence l’État qui tout en nous faisant franchir un cap (celui des
500 000 A d’aide au fonctionnement) ponctionne notre bonne ville de 1,6 M A… Une ville qui, généreuse et attentive
depuis vingt ans, à son tour, va répercuter…
Nous allons donc naviguer un peu moins aux instruments (quoique au sextant) ; plutôt à l’estime et à la confiance ;
bien sûr aux étoiles (Equi-nocce : cheval de nuit ?), étrave confiante plantée, puis « mouvementée » dans les gerbes
de plancton luminescent.
– Avant d’appareiller, nous fûmes en cale : les coffres recèlent encore (Reliquat) vivres et eau douce ; une saison
« pleine » et charnue s’offre donc à vous ; une, encore.
– Les nuits qui précèdent la sortie du port, dans nos rêves, nous descellons les moellons de l’échappatoire secrète,
nous colimaçonnons et gagnons des clairières : nous y jouerons le jour ; et quand manquera la lumière, où que ce
soit, nous raviverons torches, candélabres et bougies (feux de la rampe).
– Nous prenons garde à ne réveiller ni Tantale, ni Sisyphe, passons en (lui) souriant au large de Cassandre, évitons
sibylles et pythies. Ni jérémiades, ni horions ; espérer, es-« compter », imaginer, icroire, s’atteler encore…
– Une saison aux surfaces chatoyantes, entre deux eaux – entre deux soies –
(se) réfléchir au devenir de notre Arche de Noé (qu’incurver, que chantourner, alors que déjà ronde ?...).
– Nous voguerons encore groupé(e)s (toujours en vue, nos frères et sœurs d’armes : médiathèque, conservatoire,
école des beaux-arts, festivals, chaque autre) ; surveiller notre ligne de flottaison (nous avons calfaté à la poix) ;
si nous saignons trop, le dire ; rejoindre alors hippocampes et lamproies, nager avec eux, pieds enfin palmés ;
contempler à nouveau les dessins embossés de Juliette-Andréa Elie, s’interroger sur le mystère des inscriptions
(en bord de Loire : « sable de chambre »), bifurquer vers les terres (neuves) d’abbayes : Fontevraud, Fontfroide ; en
louvoyant par Pieusse (patrie de Delteil) et Montplaisir, Forêt des Fanges et Col du Paradis, Fontaine salée et Tour
des géographes, Orgues de basalte et ermitages…
Auparavant, « songer », emprunter (yeux fermés), se fondre dans les eaux pluviales, lacrymales, fluviales, remonter
leurs (se)cours, saluer bateliers, égoutiers, sourciers – frayer sous terre, progresser, relier les quinze vieux rus et
rivières qui scintillent sous nos pieds (géodésie, géologie des villes amies qui œuvrent – tissent – trament : Avignon,
Angoulême, La Rochelle, Venise, de plus rédimées, de moins connues).
Euphoriques ; sans plus métaphoriser.
Toujours sidéré(s) par les « Événements de Janvier », ne pas devenir zététique(s).
Ce théâtre comme repoussoir ; comme Enchantoir.
UNISSONS, MÊLIMES, NUÉES, HARMONIQUES…
Pavoiser le fronton, les pourtours, le rostre courbe : oriflammes et blasons de voix, écharpes de mots – tantôt
murmures, tantôt exhortations, qui ruissellent et portent loin ; messages / massages olfactifs – musiques aussi :
Ta fontanelle sourit…
François Claude
Dimanche 17 mai 2015 après-midi,
Châteauroux-sur-l’Indre
– Un salut fraternel à Vincent Hamain et Marc Divry, passionnés.
– Cette saison est dédiée à Marie-France Dagaud ; et Carla Forêt ; passionnantes, en allées…
2
Artistes associé(e)s
• Bérangère Jannelle / Cie La Ricotta
Artiste associée à la Scène nationale depuis 2012, elle a présenté à Équinoxe la plupart de ses mises en scène : Amor ! ou les Cid de
Corneille (2008), Amphitryon de Molière (2010), Vivre dans le feu d’après Marina Tsvetaïeva (2011), 66 Gallery d’après Allen Ginsberg,
Twelfth Night (La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez) de Shakespeare (2013) et Z comme Zigzag d’après L’Abécédaire de Gilles Deleuze
(2015). Cette saison verra la mise en chantier d’une nouvelle création, Melancholia Europea…
1) Résidence de création Melancholia Europea
À partir des œuvres de Hannah Arendt, Joachim Fest, Robert Owen Paxton, Thomas Mann et Paul
Celan, une enquête sur les dignitaires des régimes fascistes (Himmler, Göring, Speer, Bousquet…)
et un regard contemporain sur la démocratie européenne qui s’abîme… Premières répétitions à
Équinoxe durant l’été 2016.
2) Unité d’enseignement libre Théâtre et expression publique
Bérangère Jannelle et Michaël Martin-Badier proposeront une Unité d’enseignement libre Théâtre
et expression publique aux étudiants du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université
d’Orléans), du mois de janvier au mois d’avril 2016.
3) Enseignement du théâtre au lycée Balzac à Issoudun
Bérangère Jannelle sera associée au partenariat entre l’établissement scolaire et la Scène nationale
à partir de l’année scolaire 2015-2016. Un collectif d’intervention artistique (Gwenaëlle David, Julie
Delille et Maud Fouassier) sera constitué et prendra en charge l’enseignement pratique du théâtre
avec l’équipe pédagogique du lycée.
4) Réalisation d'un film avec les élèves de l'Ecole Arago
Pour le Printemps des poètes, les enfants et leurs institutrices préparent une performance sur le thème de l’insurrection poétique. Liberté,
égalité, poésie : c’est le slogan qu’ils ont choisi. Ils ont proposé des tas d’objets pour accompagner la manif : des bottes colorées, des parapluies
à goutte de mots fabriqué avec les parents et le lieu choisi pour la performance est le centre Leclerc à côté de l'école : « Parce que c’est moche »
et qu' « on peut pas vivre sans poésie ». En suivant l’aventure d’une classe de cette école de Châteauroux, le film témoigne d'un projet éducatif
humaniste et prend la forme d'une fable sur la joie d’apprendre et de partager des lumières.
5) Tournée Z comme Zigzag
Le spectacle inspiré de L'Abécédaire de Gilles Deleuze sera repris en novembre 2015 au 104 (Paris) avant de repartir en tournée en France.
• Camille Trouvé, Brice Berthoud / Cie Les Anges au Plafond
Artistes associés à la Scène nationale depuis 2011, Les Anges au Plafond ont présenté et/ou
créé à Châteauroux tous leurs spectacles : Les Nuits polaires (2006 et 2015), Une Antigone de
papier (2009), Au fil d’Œdipe (2011), Le Cri quotidien (2012), Les Mains de Camille (2012), Du rêve
que fut ma vie (2014). Cette saison sera largement consacrée à la création et à la diffusion
d’un nouveau spectacle, R.A.G.E, qui sera présenté au public à Équinoxe en novembre 2015.
La Scène nationale accompagnera également les Anges au Plafond au festival de CharlevilleMézières en septembre 2015.
1) Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières
Les Anges au Plafond seront les artistes associés de la prochaine édition du Festival Mondial des
Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières du 17 au 27 septembre 2015. Plus d’infos sur www.
festival-marionnette.com.
2) Création et diffusion de R.A.G.E
R.A.G.E sera créé à Châteauroux du 13 au 17 novembre 2015 (voir pages 20 et 21) avant de partir en
tournée. Le spectacle sera accueilli à Corbeil-Essonne, Malakoff (Théâtre 71), La Roche-sur-Yon (Le
Grand R) , Douai (L'Hippodrome), Thonon-les-Bains, Montluçon (Le Fracas), Laval, etc.
• Vincent de Lavenère / Cie Chant de Balles
Équinoxe a souvent accueilli et/ou coproduit les projets de jonglerie musicale de Vincent de
Lavenère : Le Chant des balles (novembre 2003), Paï Saï et Girouette en atelier (octobre 2008), Bach en
balles (janvier 2011). À partir de la saison 2015-2016, Vincent de Lavenère deviendra artiste associé
à la Scène nationale de Châteauroux. En perspective : une tournée dans le département de l’Indre
avec Jonglerie champêtre en mai 2016 (voir page 73), une participation au festival organisé à La
Pratique (Vatan) en juin 2016 (voir page 77) et la mise en chantier d’une nouvelle création.
3
Mirages (d’un soir)
samedi 26 septembre 20 h 30 à minuit
transgenre
Yannick Jaulin • Cie 14:20 • Philippe Beau • Iddo Bar-Shaï • Cie Nathalie Pernette • Gilles Charrot
Abbaye de Noirlac
20 h 30
tarif plein 25 D – tarif Abonné(e)s 18 D
150 places, dont 100 places disponibles
en bus – départ à 19 h – 5 D de participation
aux frais de transport
sur place : buvette tenue par Bio Berry
(boissons et petites assiettes saléessucrées)
Infos sur www.equinoxe-lagrandescene.com
et www.abbayedenoirlac.fr
Refectoire des Moines
Cie Pernette – La Figure du Gisant
chorégraphie : Nathalie Pernette
Dortoir des Convers
Philippe Beau (ombres)
et Iddo Bar Shaï (piano)
Les Ombres errantes
musique : François Couperin
Abbatiale
Cie 14:20 – Ellipses
Avec Aragorn Boulanger
(chorégraphie et interprétation)
Chauffoir
Yannick Jaulin (texte et interprétation)
Abbaye
Performance de Gilles Charrot (sculpture)
4
L’Abbaye de Noirlac et Équinoxe, ce sont deux Équipes qui s’estiment, depuis
longtemps…
Là-bas, nous avons d’abord savouré seul(s) à seule(s) les petits miracles
élaborés-concoctés-ajustés-soupesés par Paul Fournier (et consorts), avons
arpenté timidement les lieux et leurs abords, au lever du soleil puis nuitamment ; nous sommes approchés ; et apprivoisés. L’Amitié s’en est suivie…
Nous avons participé aux Futurs de l’Écrit 2013, amené dans nos bagages
Jeanne Champagne, Meredith Monk (et Mikrokosmos), reçu-chez-l’un-puischez-l’autre : les Ensembles Hope, Sit Fast, Les Anges au Plafond, plusieurs
figures circassiennes – on en oublie – ; assisté à nombre de sorties de résidences (chrysalides) ; partagé pain et vin avec les artistes.
Cette fois, nous avons pris le temps (un peu) de rêver ensemble à celles et
ceux que nous aimerions co-inviter, pour une création inspirée in situ ; après
immersion de quelques nuits… Toutes et tous ont dit oui, les yeux brillants !
À votre tour de vous Aventurer, de « dédaler » dans l’obscurité bienveillante,
et même éclairante…
NB (Noirlac Berry) : s’il Neigeait (!) ou Bourrasquait, nous trouverions même
refuge à mi-parcours, vers les Bains-Douches de Lignières-où-il-y-a-toujoursde-la-lumière…
« Quand la nuit tombe sur le mois de septembre, vient alors le rendez-vous que
les noctambules épinglent sur leur calendrier depuis trois ans. Mirages d’un soir,
illusions, magie, détournement de la raison, on s’interroge sur qui est le chien, qui
est le loup. Toute l’abbaye bascule de l’autre côté du réel. Les artistes de la Cie 14:20
nous invitent à la contemplation, à la lenteur et à une perception différente de la
réalité. Le conteur Yannick Jaulin se confie à des personnages invisibles, et quand
les murs se couvrent d’ombres chinoises dessinées par Philippe Beau, le piano d’Iddo
Bar-Shaï leur fait écho avec un Couperin mystérieux. On circule du rêve fantastique
à la poésie hypnotique en croisant des corps impalpables, brumeux ou fugitifs, mis
en mouvement par Nathalie Pernette. Dehors, le mystère se renouvelle alors que
s’élèvent devant nous, dans un pur défi à l’équilibre, des cairns nés des mains d’un
homme qui sait parler aux pierres. On ouvrira grand les yeux, à n’y pas croire, on
frissonnera et on rira des mirages de ce soir-là. »
Arthur H Soleil dedans
vendredi 2 octobre 20 h
chanson
Arthur Higelin chant, piano • Antoine Montgaudon guitares • Juan de Guillebon basse • Emiliano Turi batterie • Pierre-Luc Jamain claviers
On ne le présente plus. Lui, sa voix, sa poésie, sa gueule, sa présence. Ses
notes, ses mots et toute l’émotion, l’humour et la fantaisie que l’ensemble
charrie. Son nouvel album, Soleil dedans, le dix-septième (!), consacre la liberté
de cet artiste inclassable. Voici une pop vaste comme le cosmos, des mélodies
si simples que la voix peut s’y envoler comme jamais, des mots saouls de
liberté, un son limpide et généreux.
Équinoxe
tarif plein 25 D
tarif Abonné(e)s 20 D
Avec une première partie « surprise »
En complicité avec
Les Bains-douches de Lignières
Arthur H
Né en 1966, fils de Jacques Higelin et de Nicole Courtois, Arthur H quitte le
lycée
à 16 ans pour partir naviguer aux Antilles. Ses parents l’envoient ensuite
à Boston où il étudie la musique.
De retour à Paris, il monte quelques groupes et expérimente ses premières
compositions. C’est à la croisée d’influences musicales très diverses (Thelonious
Monk, Tom Waits, les Sex Pistols, la chanson, le jazz, le blues ou encore le tango)
qu’il se construit un univers particulier.
En 1988, il monte un premier spectacle avec le contrebassiste anglais Brad
Scott. Le succès est au rendez-vous. C’est en 1990 que sort Arthur H, premier
album éponyme, qui bénéficie d’une presse élogieuse. Se succéderont ensuite
plusieurs albums qui lui valent à chaque fois un accueil tout aussi chaleureux,
de Bachibouzouk à Mystic Rumba en passant par Trouble-fête, Pour Madame X,
Négresse blanche, Adieu tristesse, L’Homme du monde, Baba Love, L’Or Noir, L’Or
d’Eros… Révélation aux Victoires de la Musique en 1993, Arthur H a obtenu avec
l’album L’Homme du monde (2009) le prix du meilleur album pop/rock.
« […] Merci à tous les êtres
qui après m'avoir enduit
de goudron parfumé
ont déversé tonneaux
de plumes d'or
sur mon squelette de chair. […] »
[In Le cauchemar merveilleux]
À lire :
Le Cauchemar merveilleux (espèces de petits contes) ;
son premier recueil de textes libres,
chez Actes Sud – 2015
« Ses disques sont de plus en plus
incarnés et soulful, mais lui semble
toujours un peu ailleurs, dans la
lune, détaché – et on a rarement
connu de chanteur détaché aussi
attachant. Son nouvel album
s’appelle Soleil dedans, comme un
grigri contre l’obscurité du dehors.
Un bel ouvrage de chanson pop
buissonnière, à la fois sombre
et emballant. »
[Stéphane Deschamps]
6
« Un disque constamment exaltant
et surprenant. L’Olibrius s’éloigne
parfois de son rauque proverbial
pour rouler vers des extravagances
aiguës. Avec chœur soul, piano jazz
ou basse ronflante, les douze chansons nous emballent de la première
à la dixième écoute. »
[Jean-Marc Le Scouarnec]
« Dans ce nouvel effort, Arthur H a
mis de côté sa cape de super-héros
pour nous offrir un disque lumineux, aux sonorités seventies,
goupillé en cinq jours à Montréal.
[…] C’est enlevé, ça groove, c’est
tendre, généreux et réjouissant. »
« À la fois populaire et personnel,
Soleil dedans est rempli de sonorités
dansantes, de boîte à rythmes des
années 1980, de rock progressif
plus ancien encore et d’arrangements électro futuristes propres à
distendre le temps ou à l’arrêter. »
[Stéphane Guihéneuf]
[Jean-Yves Dana]
Pixel Cie Käfig
Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne
dimanche 4 octobre 17 h
danse hip-hop et création numérique
Direction artistique et chorégraphie Mourad Merzouki • Concept Mourad Merzouki, Adrien Mondot, Claire Bardainne • Création numérique
Adrien Mondot, Claire Bardainne • Création musicale Armand Amar • Assistante du chorégraphe Marjorie Hannoteaux • Interprétation Rémi
Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, Marc Brillant, Élodie Chan, Aurélien Chareyron, Yvener Guillaume, Amélie Jousseaume, Ludovic Lacroix, Xuan
Le, Steven Valade, Médésséganvi Yetongnon dit Swing • Lumières Yoann Tivoli, assisté de Nicolas Faucheux • Scénographie Benjamin Lebreton •
Costumes Pascale Robin, assistée de Marie Grammatico • Peintures Camille Courier de Méré et Benjamin Lebreton
Dans son travail de chorégraphe, et depuis ses débuts en 1996 au pied des
immeubles de Saint-Priest en banlieue lyonnaise, Mourad Merzouki confronte
la danse hip-hop au cirque, aux arts martiaux, à la danse contemporaine
(souvenez-vous de Terrain vague en avril 2007) ou encore à la musique classique (souvenez-vous de Boxe Boxe à Limoges, un Voyage pour la danse en mai
2013) : comment faire communiquer des mondes a priori éloignés les uns des
autres pour créer des rencontres inattendues ? Avec Pixel, la danse hip-hop
côtoie les arts numériques d'Adrien Mondot et Claire Bardainne (souvenezvous de Convergence 1.0 en mars 2008 ou de Cinématique en février 2011), et
pas seulement : onze interprètes sur scène dont trois circassiens, et un patineur ! En résulte une création où se mêlent réalité et illusion grâce à une
véritable interaction entre les corps des danseurs et les projections numériques. Le hip-hop de Käfig est devenu un langage universel, direct, percutant, tendre et sauvage à la fois. Un spectacle éblouissant !
Équinoxe
1 h 10
Séance collégienne
lundi 5 octobre à 14 h 30
Avec le soutien du
département de l'Indre
www.ccncreteil.com
« Plaisir direct, émerveillement
sans condition. Quelque chose
d'un kidnapping émotionnel sans
autre issue que l'abandon. »
« Pixel propulse le monde du
hip-hop dans un grand paradis
blanc. Ludique, joyeuse, poétique,
cette création par vient à
surprendre les plus habitués. »
[Rosita Boisseau]
« Renversant ! Les solos sont
époustouflants et le public ne
s'y trompe pas, littéralement en
transe au moment des rappels ! »
[Stéphane Capron]
« Pixel augmente le genre en
offrant une effervescence jouissive
du trompe-l’œil chorégraphique
dans une variété jamais vue. Ça
marche, ça saute, ça rampe, ça
glisse et ça grimpe… »
[Thomas Hahn]
[Bernard Gorce]
« Pixel est le miracle, le chef-d’œuvre
d'un chorégraphe. Le résultat n'est
pas seulement ludique et merveilleux à l'œil nu, il est surtout d'une
intelligence qui n'a rien d'artificiel. »
[David S. Tran]
Mourad Merzouki
« Comme beaucoup de gamins, il a d'abord dansé avec ses poings. Dans la
banlieue lyonnaise où il est né, il s'est mis à la boxe et au karaté, pour avoir
droit de cité. L'action pour intégrer les règles d'éducation. Mais ce p'tit mec là
avait davantage le goût du spectacle que de la castagne. L'envie de mouvoir
son corps, plus que d'encaisser les coups. Équilibre athlétique et esthétique.
Acrobaties du cirque. "Dans le gymnase où j'allais m'entraîner, il y avait également une école circassienne. Ça m'a tout de suite fasciné." La piste aux étoiles, à
défaut de danseur étoile. Pour lui, Entrez dans la danse, c'était voltige sur le
bitume. Danse de rue, pour ne pas rester au bord du trottoir. C'était l'époque
de l'animateur Sidney, et son fameux "H.I.P. H.O.P." ! Dans les quartiers, le
hip-hop pour nouvelle culture pop. Danse pour faire un break avec sa condition d'ado au prénom algérien et aux origines kabyles. "C'est sûr que ça n'a pas
été toujours facile. À 17 ans, quand tu n'as pas accès aux boîtes de nuit, j'avais
parfois le sentiment de ne pas être chez moi en France. Mais la danse m'a permis de
prendre du recul sur tout ça, et de trouver ma place dans la société", rapporte celui
qui a toujours su retomber sur ses pieds, en dépit de l'adversité. La danse pour
transcendance. La danse plutôt que la délinquance. La danse pour aiguiser les
sens. Donner du sens à la performance. »
[Alexandre Carini, Var Matin]
Adrien Mondot et Claire Bardainne : création numérique
La Cie Adrien M / Claire B, reçue ici à deux reprises, crée des formes allant du
spectacle aux installations dans le champ des arts numériques et des arts
vivants. Sa démarche place l'humain au centre des enjeux technologiques et
le corps au cœur des images, avec comme spécificité le développement sur
mesure de ses outils informatiques. Ils poursuivent la recherche d'un numérique vivant : mobile, artisanal, éphémère, sensible. L'Abbaye de Noirlac vient
de recevoir une de leurs expositions.
8
Musica Nuda
mercredi 7 octobre 20 h
duo voix/contrebasse
Petra Magoni chant • Ferruccio Spinetti contrebasse – Italie
Un concert proposé par le Domaine George Sand à Nohant (Centre des monuments nationaux) en partenariat avec Équinoxe, Scène nationale
de Châteauroux
Domaine George Sand, Nohant
(Auditorium – Ancienne bergerie)
tarif unique 10 D
départ en bus d’Équinoxe à 19 h
50 places – participation aux frais
de transport 5 D
www.musicanuda.com
www.nemomusic.com
Discographie
• Musica Nuda – Bonsaï Music – 2004
• Musica Nuda 2 – Bonsaï Music – 2006
• Quam Dilecta – Magoni Spinetti – 2006
• Live à Fip – Bonsaï Music – 2007
• 55/21 – EMI – 2008
• Complici – EMI – 2011
• Banda Larga – Bonsaï Music – 2013
• Live a Tirana – Cose di Musica – 2013
• Little Wonder – WEA – 2015
Parfois le hasard fait bien les choses.
Le duo Musica Nuda naît un soir de l’année 2003,
dans un club en Toscane.
Petra Magoni, chanteuse issue du milieu de l’art
lyrique et de la musique ancienne qui s’était illustrée dans la pop, le jazz, le rap ou l’électro, devait y
donner un tour de chant en compagnie d’un guitariste. Celui-ci, tombé malade la veille du concert, est
remplacé au pied levé par le contrebassiste et compositeur Ferruccio Spinetti, membre du très élégant
groupe italien La Piccola Orchestra Avion Travel.
Ce concert quasi improvisé remporte un tel succès
que les deux protagonistes de ce « Voice’n’Bass » se
constituent en quelques semaines un répertoire de
chansons qu’ils aiment.
« Parce que la culture et le patrimoine se complètent et résonnent harmonieusement, la place de la culture est un axe prioritaire pour le Centre des
monuments nationaux, et l’ambition de la faire découvrir au sein du patrimoine est un véritable enjeu.
Le département de l’Indre possède un patrimoine riche et le Centre des monuments nationaux a le privilège de le faire rayonner à travers le Domaine de
George Sand à Nohant et le château de Bouges. De même, l’offre culturelle
qualitative, présente sur le territoire, se démarque de par ses choix artistiques et son action, qui aspire à s’adresser à tous les publics.
Explorer les univers artistiques et culturels, porter l’art et la culture au plus près
d’un public diversifié, sont des objectifs qui nous lient avec la Scène nationale.
Partenariat précieux depuis quelques années déjà, ayant mis en place ensemble
de beaux projets comme des lectures, du théâtre de marionnettes, c’est tout
naturellement que nos regards se croisent à nouveau, cette fois autour de la
musique, en proposant un magnifique duo, talentueux et séduisant, Musica
Nuda. Un concert incontournable et exigeant, qui aura lieu dans l’Auditorium,
ouvert exceptionnellement sous les couleurs de l’automne.
Lieu de dialogue et de rencontres, empreint d’histoire artistique et de musicalité, convivialité, qualité et générosité seront au programme de cette soirée.
Équinoxe et le Centre des monuments nationaux sont heureux de vous y
accueillir nombreux ! »
Surprise, humour, énergie, extravagance, sont les ingrédients du programme
musical des concerts de Musica Nuda.
Ce duo italien atypique s’est fait connaître par ses reprises extraordinaires de
chansons pop (Beatles, Madonna) ou d’airs classiques (Monteverdi, Haendel).
Leurs concerts sont bluffants de virtuosité et d’audace. Une des sensations
musicales de l’année dans l’Indre !
Musica Nuda
C’est l’art de dégraisser des œuvres musicales,
connues ou non, qu’elles appartiennent au répertoire lyrique, jazz, pop ou soul, pour n’en retenir
que la substantifique moelle.
« La musique déshabillée de Musica
Nuda est singulière. Ferruccio Spinetti
fait résonner sa contrebasse parfois de
façon plus ample qu’un orchestre au
grand complet. Petra est une sorte de
diva punk. Beaucoup de voix à la fois
dans ce corps de liane. Toujours impeccablement maîtrisée dans les aigus
comme dans les graves avec des modulations impressionnantes. »
[Didier Varrod]
10
« Magoni est une chanteuse à voix qui
aime se surprendre elle-même dans des
registres où son timbre pimpant se joue
des difficultés. Son compère Spinetti
conçoit sa partie de contrebasse
comme une orchestration destinée
à sortir les bijoux de cette espiègle et
longiligne Castafiore. »
« Généreux, enthousiastes, ils
habillent les chansons d’interprétations inédites, drôles et parfois
insolites. »
[Francisco Cruz]
[Michel Contat]
« Sans autre filet que celui d’une
voix et l’appui d’une contrebasse,
cet élégant duo italien abat les
cartes de l’éclectisme et du romantisme. À Petra Magoni, la voltige
et les airs ; à Ferruccio Spinetti, le
canevas et l’assise. La complicité fait
le reste. »
« Musica Nuda est un incontournable : extraordinaire ! »
[Jean-Miche Proust]
Macaroni !
Théâtre des Zygomars (Belgique)
vendredi 9 octobre 19 h
jeune public théâtre, marionnettes et musique
Texte (d’après une histoire de Vincent Zabus) Vincent Zabus et Pierre Richards • Mise en scène Pierre Richards • Mouvements marionnettes
Monica Varela Couto • Comédiens Simon Wauters et Samuel Laurant • Voix de la mère Mélanie Delva • Scénographie, costumes et marionnettes
Coline Vergez, assistée de Karine Cusson • Création lumière et régie Julie Bekkari • Musiques et vidéos Michaël Bridoux, Samuel Laurant et
Nicolas Pochet
En convoquant des sujets aussi divers que la transmission générationnelle,
le déracinement et la mémoire, Macaroni ! ouvre grand la porte à des interrogations universelles.
François, un jeune garçon de 10 ans, se voit contraint par sa mère de passer
une semaine de vacances chez son grand-père, celui qu’il appelle (tendrement) « le vieux chiant »… Dès son arrivée dans la petite maison grise de l’ancien mineur, il apparaît évident qu’entre ces deux-là, la sauce risque de ne
pas prendre. Le gamin vivra-t-il l’horreur tant redoutée ou aura-t-il l’occasion
de découvrir qui se cache derrière le masque de mauvaise humeur affiché
par son grand-père ? À coup sûr, cette rencontre d’un gamin énergique et
d’un vieux mineur italien silicosé va être explosive et surprenante !
Équinoxe (plateau)
1 h
tarif unique 6 D
à partir de 8 ans
Séances scolaires CM1/CM2
mardi 6 octobre à 14 h 15
mercredi 7 octobre à 9 h 30
jeudi 8 octobre à 9 h 30 et 14 h 15
vendredi 9 octobre à 9 h 30
• Prix Résonances du festival Momix 2015
Avec le soutien de la Fédération
Wallonie-Bruxelles et de la Région Wallonne
Le Théâtre des Zygomars est une compagnie professionnelle namuroise de
théâtre jeune public, créée en 1965 par Hubert Roman et Pol Danheux, deux
passionnés de marionnettes ; les Zygomars, renouvelés, ont depuis lors
présenté une multitude de spectacles de tous genres, avec et sans marionnettes, maintes fois primés dans la francophonie.
www.theatredeszygomars.be
« Une pièce choc ! Impossible de ne
pas craquer pour cette pièce sentimentale, mais pas larmoyante, qui
voit un vieux mineur grincheux et
un jeune ado survolté s’amadouer.
Il y a des pièces comme ça où
tout coule parfaitement, comme
un filet d’huile d’olive gorgé de
soleil toscan : les marionnettes
craquantes animées par Simon
Wauters, le narrateur décontracté
qui ponctue l’histoire à la guitare,
le décor – plusieurs étages de
linge à sécher – qui fait surgir les
personnages et abrite un beau
travail vidéo évoquant le passé
minier. Mais surtout l’humour,
omniprésent, comme des copeaux
de parmesan sur un festin de macaronis. »
« Tendu de bout en bout comme le
linge qui pend en Italie et fait ici
office de scénographie, Macaroni !
séduit avant tout par son sens de la
narration. Vincent Zabus et Pierre
Richards ont, en effet, trouvé les
mots pour conter la vie de ce mineur
italien à travers sa rencontre avec
son petit-fils.
Macaroni ! touche
directement les enfants même s'ils
ignorent souvent que les fameux
"macaroni" sont venus travailler à
la mine dans des conditions inhumaines. Rythmée et sensible, la
mise en scène joue, en outre, sur
la relation entre la marionnette et
son manipulateur. »
[Laurence Bertels]
[Catherine Makereel]
11
Ancien malade des hôpitaux
de Paris de Daniel Pennac
humour
dimanche 11 octobre 17 h
Avec Olivier Saladin • Mise en scène Benjamin Guillard • Création lumières Sylvain Chevallot • Régisseur son Loïc Perrot • Régisseur plateau
Miguel Hernandez • Construction Alain Bailly • Décor réalisé par les ateliers de la Comète
Équinoxe
1 h 15
Les Productions de l’Explorateur
François Morel
Valérie Lévy
Corinne Honikman
• Festival d’Avignon off 2015
Texte publié aux éditions Gallimard, Folio, 2015
« Cette nuit-là, le docteur Galvan
trouva la foi médicale, la perdit,
la retrouva, la perdit à nouveau,
et ainsi de suite car la nuit fut
longue. Il fallait qu’il le raconte
à quelqu’un. Désolé que ce soit
vous. »
Baptisé « monologue gesticulatoire » par Daniel Pennac (relire « urgemment»
son Journal d’un corps, Gallimard, 2012), voici une pantomime verbale dont
chaque phrase est un geste et qui va comme un gant (de chirurgien) au talent
protéiforme d’Olivier Saladin !…
Retrouvez-le après Bien des choses reçu ici (aux côtés de François Morel), tout
comme Instants critiques (aux côtés d'Olivier Broche et Lucrèce Sassella).
Le moment est cocasse, voire jubilatoire…
Olivier Saladin s’empare avec brio de ce conte médical délirant, véritable
course-poursuite burlesque, truffée de péripéties, dans les différents services
d’un hôpital. Vous êtes emportés par l’histoire d’un interne en médecine qui
rêve d’un avenir prometteur, tout comme son père et ses grands-pères depuis
des générations ; et qui a pour principale préoccupation… sa nouvelle carte
de visite ! (intitulé, caractères gaufrés ou pas ?)
Hélas, en poste aux urgences de nuit, sa garde va virer au cauchemar face à
un malade pour le moins déroutant, qui rassemble à lui seul une multitude
de symptômes très atypiques. Ces symptômes qui apparaissent puis disparaissent, laissant les collègues spécialistes appelés à la rescousse médusés et
impuissants, malgré toutes leurs « immenses » compétences…
« Olivier Saladin interprète magistralement les médecins et les malades
dans une nuit aux urgences. On s’y
croirait ! Tout y est : la désinvolture
entre les toubibs, leurs vanités,
leurs humanités, leurs angoisses…
Nécessaire, comme un traitement
d’urgence contre la morosité ! »
« Quelle santé ! Drôlerie du récit,
toubibs sentencieux, effarés ou
paniquards, mystérieux malade
protéiforme. »
[Albert Algoud]
« Hilarant monologue. Cavalcade
effrénée. Belles tranches de rigolade. »
[Fabienne Pascaud]
[Daniel Pennac]
13
Comme vider la mer
avec une cuiller
jeudi 15 octobre 20 h 30
Yannick Jaulin
Cie Le Beau Monde ?
conte oralité
Auteur et interprète Yannick Jaulin • Composition musicale et violon Morgane Houdemont • Mise en scène Matthieu Roy • Assistante à
l’écriture Valérie Puech • Création lumières Guillaume Suzenet • Création son Jean-Bertrand André, Fabien Girard • Costumes Noémie Edel •
Régie générale Laurent Jaulin • Régie lumières Guillaume Suzenet, Dominique Grignon • Le décor a été fabriqué par les ateliers du Moulin du Roc,
Scène nationale de Niort, avec la participation artistique de l’ENSATT
Yannick Jaulin, l’Ami Yannick ; plusieurs belles rencontres ici même, avec
vous : collectage, résidence, coproductions, accueil au gré des saisons : Rien
que du beau monde, J’ai pas fermé l’œil de la nuit, Terrien, Dodo… Entretemps, il
aura aussi œuvré avec Wajdi Mouawad…
Après un détour par l’Abbaye de Noirlac en septembre où nous l’avons conviéimmergé, le revoilà ; au pied d’un tableau, L’Annonciation de Fra Angelico…
À ses côtés, la violoniste Morgane Houdemont.
Se retournant vers nous, il entame :
« Ce n’est pas parce qu’on regarde tous la même chose, qu’on se raconte la même histoire… »
Équinoxe
1 h 15
« Yannick Jaulin, maître en mythologies, contes et autres fantaisies. Il
est conteur et vendéen ; il conte en
patois, en français aussi, il mélange
suivant le public. Un jour il est aux
Bouffes du Nord à Paris, le lendemain dans une salle troglodytique
d’Azay ; il est aujourd’hui un des
noms les plus connus du conte et
ne rechigne à rien […], il pose sur le
monde qui l’entoure et le public un
regard plein d’humanité, de complicité ironique ; parce qu’il doute, il se
dépense sans compter, lit, travaille,
explore en permanence, parce qu’il
sait les ténèbres alentour, il maintient allumé le feu des histoires qui
font vivre et traverser la nuit. »
[Laurent Carpentier]
« Yannick Jaulin plonge dans les
récits religieux et notre besoin
d’infini, Moïse, Lilith, Jésus, la reine
de Saba, dans le même bateau !
Osons la formule : sacrée entreprise. […] Que va-t-il faire de cette
glaise brûlante d’actualité ? Il la
transforme en un long et grand
rire, campe ses personnages en
un clin d’œil, se joue des anachronismes. […] Nous avons tous en
nous ces récits millénaires, religieux
ou mythologiques. Mais chacun se
construit comme il peut avec cet
héritage. Ce n’est pas parce que
certaines histoires sont devenues
religions qu’elles n’ont pas évolué
au fil des siècles, qu’il faut cesser de
les questionner ou de les interpréter.
Donc de penser. Sacré spectacle ! »
[Gilles Kerdreux]
« Nietzsche stupéfait se demandait :
Comment avons-nous fait ? Comment avons-nous fait pour vider la mer ?
Vider la mer de tous ces grands récits collectifs dont nous sommes les héritiers.
Ces récits sont comme des enveloppes d’une matière à la fois ténue et épaisse.
Ils partent des profondeurs alors forcément mouvantes comme le sont toutes les
formes mythologiques, comme le sont toutes les formes religieuses qui même
quand elles sont révélées réapparaissent devant les yeux de chaque génération à la
lueur de nouvelles interprétations.
Ils partent de notre mémoire récente quand elles racontent la nation, la fabrication des récits mythologiques destinés à faire un peuple patriote, les Michelet, les
Lavisse et ce XIXe grand pourvoyeur de fausses vérités et de grands récits.
Ils partent de nos mémoires familiales. Celles qui se nichent en passagers clandestins dans nos vies, ouvrent et claquent des portes incompréhensibles sur ce que
nous appelons par facilité, notre chemin. »
[…]
« Ce spectacle parle du récit religieux, de notre besoin d’infini, de quoi faire avec
ces récits aujourd’hui.
J’aborde les textes des religions du livre pour ce qu’ils sont : des contes, des récits
aux multiples versions, aux évolutions étonnantes, et donc aux interprétations infinies. De leur dimension mortifère quand on les réduit à Une vérité.
Ils ont fait notre monde, façonnent encore notre quotidien et ne pas les connaître
est sans doute un héritage fragile de notre anticléricalisme. On ne peut se contenter
d’ignorance, du déni de ces textes-là. Si mes questions peuvent alimenter ce débat
fondamental pour l’avenir de notre société, alors… »
[…]
« Que faire de cet héritage, de ces grands récits qui ont fabriqué notre civilisation ?
J’aimerais pouvoir dire avec Jeanne Benameur le sacré, la forme juste de mon
doute et faire de ce spectacle une histoire fondamentale, indispensable.
J’aimerais, mais je ne suis sûr de rien.
Juste que notre besoin de croyance est inhérent à notre condition d’humains.
Les Grecs savaient que nous sommes les inventeurs du récit de cette croyance
Les religions monothéistes brandissent la révélation.
Et nous vivons dans un monde de crédulité sidérante
Nous sommes tous nés d’un récit.
Nous le portons avec fierté, peine ou étonnement
Il nous tient debout, nous le savons à peine. »
[Yannick Jaulin]
14
Dominique de Williencourt et l'orchestre
de chambre de Vilnius – Lisztomanias 2015
« Liszt, Tchaikovsky et l’influence russe »
mardi 27 octobre 21 h
musique classique
Donatas Katkus direction • Dominique de Williencourt violoncelle • Muza Rubackyte piano • Jean Ferrandis flûte et direction
oeuvres de Liszt – Tchaikovsky – Williencourt
Équinoxe
tarif plein 20 D – tarif réduit 15 D
P. I. Tchaikovsky
• Sérénade pour cordes en ut majeur, opus 48 /
Extraits
• Air de Lenski et extraits d’Eugène Onéguine
• Variations sur un thème Rococo, opus 33
Entracte
F. Liszt
• Malédiction, en ré mineur S. 121
D. de Williencourt
EMTO – En Mémoire Tragiquement
• Concerto
Optimiste – opus 16 pour violoncelle et
orchestre à cordes
Depuis leur création, la Scène nationale héberge les Lisztomanias orchestrées par Jean-Yves Clément ; nos relations cordiales (renforcées par nos
amitiés littéraires) couplées à notre attachement pour l’Abbaye de La
Prée (nombreuses « lectures » proposées par Équinoxe) et Dominique de
Williencourt, nous amènent cette saison à co-inviter et inclure ce concert
dans notre programme officiel à la veille de sa présentation aux Parisiens
(Théâtre des Champs-Élysées) !
Dominique de Williencourt, dédicataire entre autres d’œuvres de Nicolas Bacri,
Jean-Louis Florentz et Thierry Lancino, anciens résidents de La Prée et donc ici
invités, est président de l’Association « Pour que l’Esprit Vive » et a initié les
Rencontres Musicales de La Prée ; disciple de Rostropovitch, il s’est produit dans
plus de cinquante pays et bon nombre de festivals prestigieux. À l’invitation de
Valentin Berlinsky, violoncelliste fondateur du Quatuor Borodine, il joue à Moscou
à la Salle Philharmonique, au Conservatoire Tchaikovsky, et il est membre à deux
reprises du jury du Concours de quatuor à cordes Chostakovitch. En 2010, il est
nommé citoyen culturel d’honneur de la ville de Sébastopol – Ukraine. En 2011, il
est membre du jury du Concours international André Navarra à Toulouse.
Il s’inspire de ses nombreux voyages au Sahara, Yémen, Caucase, Asie centrale,
Inde, pour imaginer des pièces parfois inspirées de thèmes touaregs, arméniens,
tibétains. Il a composé une vingtaine d’œuvres aux titres évocateurs, dont son
concerto pour violoncelle et orchestre à cordes opus 16 – EMTO, En Mémoire
Tragiquement Optimiste – commandé par le Festival du Vexin/D. Saroglou en
2012 (voir sur YouTube son étonnant « clip » Bliss EMTO…).
Grand Prix de l’Académie du Disque, il sortira cet automne son nouveau
CD (Concerto de R. Schumann et Les Variations Rococo de P. I. Tchaikovsky).
Il enseigne au Conservatoire de Paris, a créé avec Jean Ferrandis l’Ensemble
EDGEDE (orchestre à cordes) ; et joue un exceptionnel violoncelle de J. Gagliano
(1754) avec un archet de F. X. Tourte (1825).
Lisztomanias 2015
La Russie de Liszt
Tchaikovsky, Moussorgsky, Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev, Stravinsky, Chostakovitch…
du 26 au 31 octobre
Concert de jazz Choeur d’enfants
Concerts dans les cafés…
programmation en page 78
À consulter : Alexandre Scriabine
par Jean-Yves Clément – Éd. Actes Sud-Classica
16
orchestre de chambre théâtre musical récitals
« Musicien sans frontières, Liszt s’est intéressé au soir de son existence aux
nationalismes musicaux qui fleurissaient partout en Europe comme au-delà :
en Hongrie bien sûr, mais aussi en Tchécoslovaquie, Norvège, Ukraine… et en
Russie. Liszt aura sur la musique russe une influence décisive, en particulier sur
les membres du "Groupe des Cinq" dirigé par Balakirev. Ainsi il se liera d’amitié
avec Borodine qui lui dédiera son poème symphonique
Dans les steppes de l’Asie centrale.
Cette édition fournira également l’occasion de se pencher sur la richesse incomparable du répertoire musical russe durant plus d’un siècle, de Tchaikovsky
à Chostakovitch, en passant par les deux géants de la modernité que furent
Prokofiev et Stravinsky. On y évoquera entre autres Serge Rachmaninov et
Alexandre Scriabine – dont on célèbre en 2015 les cent ans de la disparition –,
pianistes-compositeurs très opposés mais qui furent tous les deux profondément marqués par les figures de Liszt et Chopin.
[Jean-Yves Clément, Directeur artistique]
« Dominique de Williencourt impressionne en concert par sa probité, les
sonorités soyeuses de son violoncelle
et l’élégance de son jeu. »
[Jean-Luc Macia]
« Le violoncelliste Dominique de
Williencourt est désormais arrivé à
une parfaite maturité. »
[Michel Le Naour]
« Une articulation nette et précise,
une intonation sans faille, des
phrasés de grande noblesse et une
sonorité chatoyante et limpide. »
[Xavier Rey]
L’Homme-Cirque David Dimitri
mercredi 4 novembre 20 h 30 – jeudi 5 novembre 20 h
vendredi 6 et samedi 7 novembre 20 h 30
dimanche 8 novembre 16 h – mardi 10 novembre 20 h 30
mercredi 11 novembre 16 h – jeudi 12 novembre 20 h
arts de la piste
Création lumière Jérôme Soufflet
En décembre 2009, nous recevions sur le plateau la Famille Dimitri (emmenée
par Dimitri, le clown patriarche). L’été suivant, nous découvrions comme
promis, planté dans le vert de Nexon et son festival champêtre, le chapiteau
de poche de David Dimitri, fils prodige…
Une heure de bonheur et de félicité ! Nous le savions expérimenté sous ses
allures juvéniles, connaissions sa réputation de danseur de corde, son parcours
et ses terrains de jeu favoris : Suisse formé à l’École de Cirque de Budapest,
puis se tournant vers la Danse à la Juilliard School de New York. Réclamé
ensuite au Cirque du Soleil, au Big Apple Circus et au Metropolitan Opera de
New York, au Cirque d’Hiver à Paris, au Cirque Knie comme à Las Vegas…
Dansant sur son fil au-dessus des stades, tutoyant les tours de cathédrales…
En une heure « suspendue », il déploie sous vos yeux sa palette de circassien.
Ce sera au lointain de ce mail Saint-Gildas que nous aimons, et que tous les
poètes et poétesses du cirque chérissent aussi (arbres – Indre – château –
étoiles – prairies et banc en or…).
Approchez (voir).
Mail Saint-Gildas
(sous chapiteau chauffé)
1 h
À partir de 6 ans
Équinoxe adhère à
Territoires de Cirque
et à ses valeurs
depuis 7 ans…
« Moteur du Nouveau Cirque, le
brillant Tessinois mêle finesse et
suspense dans un spectacle à l’atmosphère magique. Coup de cœur !
Avec ses yeux rieurs et son sourire
rayonnant, il conjugue sensibilité,
humour, concentration et dérision,
et chez lui la perfection se cache
dans les détails… »
Lausanne
[Céline Rochat]
« Dimitri le Bienheureux ; équipé
comme Youri Gagarine prêt à partir
en orbite, l’homme-cirque se glisse
dans son canon qui s’enflamme et
vous propulse au septième ciel […]
puis file à l’anglaise sur son fil de
fer… Tout simplement charmant ;
fuite poétique vers les étoiles. »
Montréal
[Isabelle Paré]
« Cheveux très blonds, regard très
bleu, sourire très doux – petit prince
magicien, clown, acrobate, accordéoniste, il en fait tout un cirque ! »
[Nicole Clodi]
« Simplicité, pureté, noblesse, trouvailles scéniques, franche débrouillardise, charme absolu. »
Québec
[Jean Sing]
« Funambule de la tendresse. David
Dimitri est un homme-cirque
comme d’autres sont hommeorchestre. Il peut tout faire et il fait
donc tout sous un petit chapiteau
accueillant. Avec humilité et dextérité. Il partage ses plaisirs avec
un public enchanté et proche, si
proche qu’il en devient complice ;
maîtrise permanente du corps, rire
et frisson, virtuosité, connivence,
tendresse sans mélancolie, bandeson allègre. Il sollicite une entente
tendre entre adultes et enfants, sans
tape-à-l’œil. »
[Michel Voiturier]
18
« Parfois au hasard d’un spectacle,
dans un petit chapiteau de cirque
planté au milieu de nulle part,
on peut se laisser toucher par la
grâce… Quand elle s’incarne insaisissable dans un funambule en équilibre entre ciel et terre, qui nous laisse
entrevoir une échappée possible vers
un ailleurs où la tête serait dans les
étoiles… Quand dans un être vient
s’incarner la parfaite alchimie du
corps et de l’esprit, pour convoquer
l’enfance et restaurer la grâce du
spectacle vivant… »
« David Dimitri salué par la foule
entre frayeurs et acclamations,
danse et virevolte au-dessus de nos
têtes. »
[Nathy Clark]
« David Dimitri crée à lui seul un
spectacle de cirque complet, coloré,
bourré de prouesses et d’humour. Et
pour couronner le tout, il offre un
final étonnant et merveilleusement
poétique. Issu d’une famille circassienne suisse réputée, cet artiste
chevronné stupéfie et met de bonne
humeur. À voir en famille. »
[Stéphanie Barioz]
« David Dimitri est internationalement reconnu pour son style unique
de danse sur fil et ses traversées sur
fil à haute altitude partout dans
le monde. L’immense chorégraphe
Maurice Béjart considérait qu’il
avait un "talent fou". Seul en
piste, sous son propre chapiteau,
il enchaîne avec élégance et brio
les numéros et réalise d’époustouflantes prouesses techniques tout
en nous faisant rire au rythme de
situations inédites. »
« David Dimitri ou l’élégance sur
un fil. Il accueille avec générosité,
à la ville comme à la campagne,
les bras chargés d’étoiles et le
sourire en bandoulière, tous ceux
qui s’approchent de son chapiteau.
Avec l’élégance irréprochable du
dandy, il s’improvise maître d’une
cérémonie aussi espiègle qu’époustouflante. N’hésitez plus, emportez
avec vous petits et grands, c’est
l’heure de l’Homme-Cirque ! »
[Julie Cadilhac]
R.A.G.E
vendredi 13 novembre 20 h 30 – samedi 14 novembre 20 h 30
lundi 16 novembre 19 h
mardi 17 novembre 20 h
marionnettes
théâtre d’objets
magie
Avec Brice Berthoud, Jonas Coutancier, Yvan Bernardet, Xavier Drouault, Piero Pépin • Mise en scène Camille Trouvé, assistée de Saskia Berthod •
Scénographie Brice Berthoud, assisté de Margot Chamberlin • Texte R.A.G.E • Création musicale Piero Pépin • Création bruitage Xavier Drouault •
Création son Antoine Garry • Création lumière Nicolas Lamatière • Création costumes Séverine Thiébault • Construction marionnettes Camille
Trouvé avec l’aide d’Armelle Marbet et d’Einat Landais • Construction décors Les Ateliers de la Maison de la Culture de Bourges - scène nationale •
Accessoires et mécanismes de scène Magali Rousseau • Régie de tournée Yvan Bernardet • Soutien de tous les instants L’équipe d’Équinoxe Scène nationale de Châteauroux • Avec la précieuse collaboration de Marie Girardin, Vincent Muteau, Amélie Madeline, Carole Allemand,
Emmanuelle Lhermie, Flora Chenaud-Joffort, Céline Batard et Quentin Ruraux • Administration Rémy Gonthier • Diffusion et presse ZEF – Isabelle
Muraour • Et toutes celles et ceux qui ne le savent pas encore…
Équinoxe (plateau)
1 h 30
Séance collégienne
lundi 16 novembre à 10 h
Avec le soutien du département de l'Indre
Coproduction Équinoxe
Création 2015
à Châteauroux
« Parfois,
pour être quelqu'un,
il faut être plusieurs. »
[R.A.G.E]
Artistes associés à la Scène nationale depuis 2011, Les Anges au Plafond
créent à Équinoxe le deuxième volet de leur diptyque consacré à la censure.
Le premier était un portrait de Camille Claudel ; le second est inspiré de la
vie « extraordinaire » d’un des grands écrivains français du XXe siècle, personnage dont nous tairons le nom…
« De quel côté serez-vous assis ?
Installés au cœur de notre dispositif, vous assisterez aux métamorphoses d’un
personnage célèbre dont l’identité est encore tenue secrète. Dans R.A.G.E, il s’agira de
démasquer un homme qui, pour échapper à la censure, s’invente une nouvelle identité et manigance l’une des plus étonnantes supercheries du siècle dernier. R.A.G.E est
le récit de cette imposture…
Alors, de quel côté serez-vous assis ? En salle, du côté médiatique de notre personnage, au grand jour du monde ; ou sur le plateau, proche de sa vie secrète… ?
Et s’il y avait plusieurs points de vue possibles sur une même histoire ?
Mêlant magie et marionnette, geste de manipulation visible et invisible, la compagnie brouille les pistes de cette enquête poétique. La marionnette s’amuse de son
double, superpose les visages, disparaît des mains de son manipulateur pour réapparaître ailleurs, comme pour protéger d’une faille ou multiplier les chances d’une
renaissance.
R.A.G.E c’est aussi une épopée politique à travers le XXe siècle, un récit cinglant dans
lequel la frontière entre le réel et la fiction est flottante, poreuse…
Dans le grand vestiaire des Anges : deux manipulateurs, un bruiteur, un trompettiste,
un homme de l’ombre, des jeux de lumière et pas moins de vingt marionnettes. Des
kilomètres de fil pour tisser l’intrigue de R.A.G.E où il sera question de Résistance,
d’amour maternel et d’une tentative désespérée pou ré-enchanter le monde.
Encore un indice : R.A.G.E sont les véritables initiales de cet homme qui passe par
le mensonge pour raconter sa vérité… »
[Les Anges au Plafond]
Ainsi se clôt un cycle, un vrai compagnonnage, chaleureux, avec cette compagnie
et ses « belles personnes ». Nous sommes heureux d’avoir hébergé Les Anges au
Plafond, d’avoir coproduit leurs projets et accompagné leurs créations…
Pour mémoire (active), vous aurez découvert le temps de cette association entre
la Scène nationale et la compagnie (2011-2015) : Au fil d’Œdipe (Fête des Anges
en septembre 2011), Le Cri quotidien (accueil Mano a Mano 2012), Les Mains de
Camille (création en novembre 2012), Du rêve que fut ma vie (création Mano a
Mano 2014), Les Nuits polaires (accueil Mano a Mano 2015), R.A.G.E (création en
novembre 2015)…
Aujourd’hui Les Anges au Plafond sont des artistes reconnus et célébrés dans
la France entière et au-delà, comme en témoigne leur invitation – en tant
qu’artistes associés et invités d'honneur – au Festival Mondial des Théâtres de
Marionnettes de Charleville-Mézières, la principale manifestation du genre au
plan mondial (du 18 au 27 septembre 2015) ou ils présenteront la majeure partie
de leur répertoire.
Cette association connaîtra sans doute des prolongements : Les Anges au
Plafond seront pour les années à venir associés à la Maison de la Culture de
Bourges. Les Anges en Berry, ce n’est donc pas fini !...
20
L’Heure et la Seconde
Conception Eve Bonfanti et Yves Hunstad
jeudi 19 novembre 20 h 30
Cie La Fabrique
imaginaire
théâtre
Avec Eve Bonfanti, Simonne Moesen, Yves Hunstad, Etienne Van der Belen • Voix Moïno Bonfanti • Création lumière et son, régie Léo Clarys, assisté
de Mathias Flank • Scénographie Eve Bonfanti et Yves Hunstad, Valère Le Dourner • Création musicale Gaspard Giersé • Assistanat Caroline
Kempeneers • Construction du décor Didier Rodot • Conseiller en aérospatial Marc Hunstad • Direction artistique Eve Bonfanti et Yves Hunstad
Administration, production et diffusion Philippe Maby • Chargé de production Laurent Charvillat • Diffusion (hors Belgique) DdD-Paris /
Laurence Fabre • Production La Fabrique Imaginaire
Équinoxe
1 h 35
Coproduction Équinoxe
« Au début, c’était le bonheur !
C’est ce mot-là qui était au centre de nos recherches et
de nos questions, du moins on le croyait, comme longtemps d’autres ont cru que la Terre était au centre du
cosmos !
Après, on a découvert que, lui aussi, était lié à tout
l’univers qui nous entoure, au temps passé et qui passe,
à la Terre et à l’air qu’on y respire, à l’eau qu’on y boit,
aux fruits qu’on y mange…
Et tout autant, à nos atomes, à nos cellules et à nos
milliards de neurones.
Le bonheur du mot "bonheur", c’est qu’il emmène vers
de nouveaux horizons et d’autres mystères.
Alors on s’est proposé de devenir des astronautes à la
recherche des planètes inconnues qui se trouvent à l’intérieur de nos propres cerveaux.
C’est là, du cœur de la matière, que l’imaginaire nous
a propulsés dans l’espace, au-delà de la stratosphère.
Sans lui, impossible de décoller et de changer nos
destinées.
Alors est arrivé le poète.
Lui, il a les pieds sur la Terre et la tête dans les étoiles et
la nuit, il ne dort pas, il écrit.
Il rêve et il écrit.
La nuit, il regarde, tout là-haut, un vaisseau spatial qui
tourne en orbite autour de la Terre… »
[Eve Bonfanti – Yves Hunstad]
22
Eve Bonfanti et Yves Hunstad, leur Fabrique Imaginaire, font partie de l’histoire de cette Maison… De La Tragédie comique inaugurale, et réinvitée à deux
reprises, aux résidences de création (Du vent… des fantômes), nous les retrouvons avec leur toute dernière création (Bruxelles, mai 2015) : L’Heure et la
Seconde.
Pour avoir assisté aux répétitions (Bruxelles, Cusset), c’est l’eau à la bouche
que nous vous convions chaleureusement à vous approcher de leur cercle
élargi et à embarquer pour cette embardée-épopée humoristique, profonde
et poétique…
Un écrivain-poète lunatique –­ depuis la terre, sa terrasse étoilée, ou depuis
son fauteuil rouge – divague, digresse. Tasse de café en main, il réfléchit en
souriant aux molécules dérangées par l'adjonction d'un sucre, s'interroge sur
notre planète en périphérie de la Voie lactée, parmi d'autres astres ; sur ces
mots et phrases qui en colliers influent sur le cours des choses et engendrent
une aventure bienfaisante menée par un explorateur dont on lit les pensées et
trois astronautes singuliers. Les moteurs de la fusée vrombissent. Embarquez !
« Je ne comprends pas pourquoi ils ont peur
des nouvelles idées. Moi j’ai peur des vieilles. »
[John Cage]
« Voyage cosmique ; un spectacle
d’Eve Bonfanti et Yves Hunstad,
c’est toujours un voyage fabuleux,
singulier et surprenant. Avec La
Tragédie comique, Du vent… des
fantômes, Au bord de l’eau, Voyage
et Au café du port, ils élargissent
les horizons, dépassent les limites
du réalisme, ouvrent de nouvelles
voies en invitant le spectateur à un
voyage cosmique vers l’inconnu.
Ode à l’imaginaire, à l’art et à la
fiction, leurs spectacles enchanteurs
ne s’embarrassent pas du concret. »
[Camille de Marcilly]
« Pour être exact, ils ne travaillent
pas, ils œuvrent. Avant tout, ce que
la Fabrique Imaginaire (leur compagnie) cherche, c’est la relation avec
le public. Ils ne jouent pas pour un
public, mais avec le public. De quoi
ça parle ? Ce que fait la Fabrique
Imaginaire, c’est de la poésie. C’est
indescriptible. Dans L’Heure et la
Seconde, la compagnie propose
d’embarquer comme des astronautes pour explorer nos cerveaux
en compagnie d’un poète. »
Bruxelles
[Cécile Berthaud]
« S’il s’agissait d’un voyage dans
notre cerveau, rendu attentif aux
toutes petites choses – la bousculade d’atomes de lait par la chute
du morceau de sucre dans la tasse
de café – comme aux plus grandes :
rien moins que le vertige de l’univers qui nous entoure ! Microcosme
et macrocosme se confondent, des
milliards de neurones avec autant,
probablement, d’étoiles, de planètes
inconnues. »
[Suzane Vanina]
Yvonne, princesse de Bourgogne
de Witold Gombrowicz
lundi 23 novembre 20 h
théâtre
Texte Witold Gombrowicz • Mise en scène Jacques Vincey – Centre Dramatique Régional de Tours
Dramaturgie Vanasay Khamphommala • Traduction Constantin Jelenski et Geneviève Serreau (Éditions Gallimard) • Scénographie Mathieu LorryDupuy • Lumières Marie-Christine Soma • Assistant lumières Éric Corlay • Musique et sons Alexandre Meyer et Frédéric Minière • Costumes
Axel Aust • Assistante costumes Camille Pénager • Maquillage et perruques Cécile Kretschmar • Assistanat à la mise en scène Blaise Pettebone •
Conseil gestuel Daniel Larrieu
Avec Hélène Alexandridis, Miglé Bereikaité, Clément Bertonneau, Luc-Antoine Diquéro, Thomas Gonzalez, Delphine Meilland, Blaise Pettebone,
Nelly Pulicani, Marie Rémond et Jacques Verzier
Certains soirs la jubilation monte en vous, comme une marée haute (in)
attendue ; férocité ; impavidité d’une jeune comédienne (Marie Rémond),
justement Moliérisée entretemps, qui parle de « personnage mythique et de
rôle opaque », entourée de complices « renversants », dans une pièce acérée,
étrange et familière, dont Gombrowicz lui-même disait « qu’il ne fallait pas
jouer ça trop sérieusement » !…
Équinoxe
2 h 15
Molière 2015
Révélation féminine
Marie Rémond (Yvonne)
« Avec Jacques Vincey, Yvonne
retrouve tout son mordant, la force
théâtrale et sarcastique de l’auteur
de Ferdydurke, sa noirceur sans
concession. Ce qui n’empêcha pas
la soirée d’être joyeuse. Yvonne la
mollassonne débarque un beau
jour dans le petit royaume shakespearien d’opérette imaginé par
Gombrowicz, qui est ici remis au
goût du jour de manière irrésistiblement drôle et grinçante, avec des
altesses ressemblant aux "people"
d’aujourd’hui, obsédés par leur
corps. Une théâtralité […] pain
bénit pour ces acteurs que Jacques
Vincey sait toujours si bien choisir
et diriger – il n’a pas pour rien été
acteur lui-même, chez Patrice
Chéreau, Luc Bondy ou André
Engel. À commencer par Yvonne,
rôle impossible que tient avec
une présence et une opacité sidérantes Marie Rémond. Avec Witold
Gombrowicz, l’homme est toujours
un primate derrière son (très) mince
vernis de civilisation, comme le
suggère le décor fort suggestif : un
salon bourgeois ultracontemporain
placé au milieu d’une forêt tropicale
plantée de palmiers dont on ne sait
trop s’ils sont vrais ou artificiels. La
bête humaine reste dans sa jungle
– même si cette jungle revêt les
couleurs hygiénistes d’aujourd’hui.
Yvonne est moche, Yvonne est
molle, mais il fallait bien cela pour
que Gombrowicz fiche la pagaille
dans le beau et le laid, le vrai et le
faux, ou ce qui est tenu pour tel
dans une société qui débloque à
pleins tubes. »
[Fabienne Darge]
24
« Dans ta farce
L’héroïne quasi mutique de cette
pièce écrite en 1938 est en fait une
bombe à retardement lancée par
l’auteur comme une chienne au
milieu d’un jeu de quilles. Yvonne
devient celle par qui le scandale
arrive, sa seule présence dissonante
mettant en péril le fragile château
de cartes des apparences. Jacques
Vincey transforme le conte surréaliste en une farce ciblant avec une
ironie grinçante les mœurs politiques et la société d’aujourd’hui. »
[Patrick Sourd]
« Avec cette pièce terriblement
cruelle et pourtant si drôle, Jacques
Vincey balance un uppercut saisissant au public ; le texte, cinglant,
si drôle de Gombrowicz ne fait que
magnifier le miroir déformant.
Alors, oui, on rit. Beaucoup. La
virtuosité des acteurs y est pour
quelque chose. L’énergie fulgurante, les tourments dantesques
donnent à la pièce un rythme
trépidant ; délire tourbillonnant de
confessions, de complots, de manigances jusqu’à la scène (cène) finale
fellinienne. Trois grands coups.
Magistral. »
[Delphine Coutier]
« On peut résumer en quelques mots l’histoire tragicomique d’Yvonne.
Le prince Philippe, héritier du trône, rencontre à la promenade cette fille sans
charme… sans attrait : Yvonne est empotée, apathique, anémique, timide, peureuse
et ennuyeuse.
Dès le premier instant, le prince ne peut la souffrir, elle l’énerve trop ; mais en même
temps il ne peut pas supporter de se voir contraint à détester la malheureuse Yvonne.
Et une révolte éclate en lui contre les lois de la nature qui commandent aux jeunes
gens de n’aimer que les jeunes filles séduisantes. "Je ne m’y soumettrai pas, je l’aimerai !" Il lance un défi à la loi de la nature et prend Yvonne pour fiancée.
Introduite à la cour royale comme fiancée du prince, Yvonne y devient un facteur de
décomposition.
La présence muette, apeurée, de ses multiples carences révèle à chacun ses propres
failles, ses propres vices, ses propres saletés… La cour n’est pas longue à se transformer en une couveuse de monstres. Et chacun de ces monstres rêve d’assassiner
l’insupportable Yvonne. La cour mobilise enfin ses pompes et ses œuvres, sa supériorité et ses splendeurs, et, de toute sa hauteur, la tue.
[…]
Yvonne est davantage issue de la biologie que de la sociologie […] ; elle est issue
de cette région en moi où m’assaillait l’anarchie illimitée de la forme, de la forme
humaine, de son dérèglement et de son dévergondage. C’était donc toujours en
moi… et moi j’étais dedans… »
[Entretiens de Gombrowicz avec Dominique de Roux]
« Quel est le sens d’une société qui devient de plus en plus riche sans que ça rende
personne plus heureux ? À l’âge de pierre, tous les idiots mouraient. Ça n’a plus besoin
d’être comme ça. Être un idiot, c’est un luxe, mais aussi un progrès. »
[Les Idiots, Lars von Trier]
« En plaçant Yvonne au cœur de sa pièce, Gombrowicz dynamite la comédie politique,
sociale et amoureuse dans laquelle chacun tient sa partition. Yvonne crée de l’incertitude sur la représentation et l’ordre des choses, installe un autre rapport au temps et
à l’espace, à l’image, au beau et au laid. Yvonne n’interprète rien, ne représente rien,
n’exprime rien. Sa présence atone fait dysfonctionner le théâtre : c’est parce qu’elle est
vraie que les autres paraissent faux.
"Les héros de la pièce sont des gens tout à fait normaux, mais qui se trouvent
dans une situation anormale" avertit Gombrowicz dans sa préface.
Si la pièce nous entraîne par moments jusqu’aux frontières de l’absurde et du
grotesque, c’est pour en traquer les résonances dans notre réalité quotidienne. Il n’est
pas question de stylisation de bon goût, ou de mise à distance polie : ici, c’est le réel
qui cogne et fait vaciller le théâtre. »
[Jacques Vincey]
« Au centre d’une représentation qui
va chercher le public, qui parvient à
mettre en lumière tous les plis, tous
les replis de cette comédie brillante
et féroce, Marie Rémond et Thomas
Gonzalez sont admirables. La réussite du spectacle doit beaucoup au
couple qu’ils forment. Profonds,
sensibles, les deux comédiens nous
troublent et nous réjouissent. Ils font
résonner haut et fort les questionnements ontologiques sur lesquels
se fonde toute l’œuvre de l’écrivain
polonais. »
[Manuel Piolat Soleymat]
Histoires vraies Cécile Loyer
jeudi 26 novembre 20 h 30
danse contemporaine danse indienne
Cie C.LOY – Chorégraphie Cécile Loyer • Interprétation, danse Renjith Babu, Vijna Vasudevan, Mai Ishiwata, Steven Hervouet • Création et musique
live Sylvain Chauveau
salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle
50 mn
Séance collégienne
jeudi 26 novembre à 14 h 30
Avec le soutien du
département de l'Indre
• Création à l'Alliance Française de Chennai
en Inde – décembre 2014
• Création en France, Scène nationale
d’Orléans – novembre 2015
www.cecileloyer.com
Après Moments d'absence programmé à la Chapelle des Rédemptoristes en
octobre 2013, voici de retour Cécile Loyer (également danseuse auprès de
Josef Nadj, cf. Asobu en novembre 2006, ou de Caterina Sagna, cf. Bal en Chine
en mars 2014), dont la compagnie est basée à Vatan (36), à La Pratique, chai
réhabilité en résidence d'artistes. Nous vous encourageons à découvrir ce
lieu de recherches artistiques pluridisciplinaires lors d'un moment festif
d'inauguration en juin 2016 (voir page 77). En attendant, venez découvrir une
pièce où les cultures différentes se confrontent : deux danseurs indiens, deux
danseurs, un musicien et une chorégraphe européens inventent une autre
histoire de la danse !
Après plusieurs séjours à Chennai (Madras) en Inde du sud et la rencontre avec
la danse baratha natyam, Cécile Loyer mêle deux traditions et deux visions
du corps fortement différentes. L'enjeu de Histoires vraies est de réinventer
une danse d'aujourd’hui reposant sur ce regard croisé, flottant d'une culture
à l'autre. Sur scène, les deux danseurs indiens et les deux danseurs européens
se font témoins et narrateurs de leur propre histoire pour la détourner, se
déplacer et changer de rôle...
« Avec ce projet, il s’agira de travailler sur le thème de l’histoire des danses et des
histoires de la danse, de remonter le cours du temps pour retrouver l’origine de
certains pas et gestes chorégraphiques, mais aussi les modalités de leur transmission. En Occident comme en Orient, l’héritage des danses est multiple et diversifié,
mais en Europe, au-delà des pratiques sociales et traditionnelles, les danses et leurs
techniques se sont profondément mélangées et leur transmission varie désormais,
pour ainsi dire en fonction de la personne qui transmet. Alors qu’en Inde la passation semble beaucoup plus précise et les danses restent ainsi ancrées dans une
tradition, en lien direct avec un mode de vie et de pensée. »
[Cécile Loyer]
Éducation artistique et culturelle avec la Cie C.Loy.
•
Formation des professeurs : vendredi 27 novembre, au lendemain de la
représentation de Histoires vraies, Cécile Loyer animera une matinée de
formation pour les professeurs engagés dans des cycles de danse à l'école ou
des ateliers de pratique artistique danse dans leur établissement. La deuxième
partie de la journée sera animée par Romain Bernard, formateur danse à
l'Éducation nationale (un partenariat Équinoxe avec le Rectorat de l'Académie
Orléans-Tours en cours de réalisation).
Au sujet de Une pièce manquante :
« Cécile Loyer donne aux corps
dansants la possibilité de jouer du
réel, de l'imaginaire. Tout en tissant
des liens solides entre les interprètes
et leur projet, elle les distend pour
en faire émerger fragilités et énergies créatrices. La chorégraphe
possède cette capacité à border les
corps et à les faire voyager de l'intime à l'universel. »
[Louise Dutertre]
26
Au sujet de Moments d'absence :
« On connaît Cécile Loyer interprète,
incarnant avec finesse les personnages de Josef Nadj et de Karine
Pontiès, ou l'écriture sensible de
Catherine Diverrès. On connaît
aussi ses chorégraphies intenses et
subtilement théâtrales, qui savent
faire rire et serrer le cœur. »
[Marie Chavanieux]
• Rencontres des Ateliers de pratique artistique : jeudi 10 mars à Équinoxe, au
lendemain de la programmation du spectacle Une pièce manquante de la Cie C.Loy
au Centre Albert Camus d'Issoudun, Cécile Loyer et ses interprètes animeront
une journée d'atelier avec une centaine d'élèves issus de tout le département
investis cette saison dans un parcours d'éducation artistique et culturelle avec
la Cie C.Loy (voir ci-dessous la présentation du projet Archipel).
• En Pratiques à Vatan : du 15 au 18 juin 2016, tous les élèves
engagés dans un parcours d'éducation artistique avec la Cie C.Loy
sont attendus à Vatan à l'occasion du festival En Pratiques, où leur
sera offerte une représentation du spectacle Vanakkam.Bonjour
de la Cie Le Chiendent et une visite de La Pratique, un ancien
chai réhabilité, ouvert depuis 2011 pour accueillir des artistes
en résidence. Le grand public pourra profiter des festivités avec
un programme éclectique et original lors des journées des 17 et
18 juin, ouvertes à tous (voir page 77).
• Interventions de la Cie C.Loy en milieu scolaire :
- Pour la saison 2015-2016, Équinoxe est partenaire de deux projets
Aux Arts Lycéens ! (dossiers en cours de validation) avec les lycées
Rollinat d'Argenton-sur-Creuse et Les Charmilles à Châteauroux.
- De même pour cinq dossiers d'APA (Ateliers de pratique artistique danse)
dans les collèges de l'Indre : Touvent à Châteauroux, George Sand à La
Châtre, Les Ménigouttes au Blanc, Rollinat à Argenton-sur-Creuse et
Ferdinand de Lesseps à Vatan (dossiers en cours de validation).
- Enfin, deux écoles élémentaires accueilleront les artistes de la Cie C.
Loy pour une initiation à la danse contemporaine : l’école de Vatan
ainsi que l'école Lamartine de Châteauroux.
• Archipel (de la danse en Berry) 2016 :
L'Hippocampe mais l’hipoccampe
En 2012, la Région Centre a nommé Équinoxe « Pôle Ressource Danse »
pour l'Indre, avec pour mission de soutenir le développement de la danse
contemporaine sur son territoire. C'est ainsi qu'est né le projet Archipel
dont la première édition a vu le jour en 2013-2014 avec la Cie de l'Alambic
de Christian Bourigault, en 2015 avec la Cie CFB 451 des frères Ben Aïm.
Outre l'encouragement à diffuser un spectacle de danse contemporaine
dans le département de l'Indre en partenariat avec le Théâtre Maurice
Sand de La Châtre, L'Avant-Scène d'Argenton et le Centre Culturel du
Blanc, la force du projet Archipel est d'accompagner cette programmation
professionnelle de la présentation, en première partie, d'un travail
d'amateurs (collégiens, lycéens, adhérents MJC...) encadrés par l'artiste
partenaire. En 2016, c'est la Cie C.Loy qui est choisie avec son spectacle
L'Hippocampe mais l’hipoccampe, un duo cocasse entre la danseuse Cécile
Loyer et l'écrivaine Violaine Schwartz, qui sera programmé fin avril à
Argenton-sur-Creuse, La Châtre et Le Blanc (Levroux-Valençay-Écueillé
sous réserve).
Princesse, Vieille Reine
de Pascal Quignard
dimanche 29 novembre 16 h – lundi 30 novembre 20 h 30
théâtre
Mise en scène et interprétation Marie Vialle • Scénographie, costumes Chantal de la Coste • Lumière Jean-Claude Fonkenel • Son Pierre Avia •
Masques, maquillages, perruques Cécile Kretschmar • Collaboration artistique Julie Guibert
Équinoxe (plateau)
inconnue
Création Théâtre du Rond-Point,
Paris – 3 septembre 2015
Coproduction Équinoxe
Renouailles avec Marie Vialle et Pascal Quignard…
Après Le Nom sur le bout de la langue et Triomphe du temps (reçus en 2006 et 2007),
il n’y a pas de mots pour exprimer le sentiment de Joie qui vibre en nous…
Quittant le Théâtre du Rond-Point, qui la reçoit trois semaines durant, Marie
Vialle nous rejoindra…
Entretemps (juin), nous serons allés à leur rencontre (Pascal Quignard, Marie
Vialle, le chorégraphe Luc Petton) vers la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon,
où s’élaborera un quatrième texte porté au plateau (La Rive dans le noir), que
nous avons l’honneur de coproduire et qui sera donné ici à l’automne 2016…
« L’empereur Charlemagne eut une fille qui s’appelait Emmen. Eginhard était le nom
du Secrétaire du Palais. Leur attirance fut spontanée. Ils se regardèrent, ils se plurent,
ils tendirent leurs mains devant eux, ils les saisirent. Aussitôt ils s’aimèrent. Ils désiraient se voir tout le temps. Il se trouva qu’un jour Emmen eut l’audace de glisser ses
doigts à l’intérieur de la main d’Eginhard : c’était dans l’ombre d’une église. Un jour
les lèvres d’Eginhard touchèrent la bouche d’Emmen : c’était dans un bois de peupliers.
Ils tremblaient. Tout tremblait. Leurs lèvres aussi tremblèrent. Elles s’ouvrirent.
Le temps passait, versait, tournait, s’en allait, mais point leur amour. Point leur désir
qui revenait sans cesse. Eginhard suppliait Emmen de lui découvrir sa nudité : c’était
à la fin de l’automne, dans la roselière, sur la rive, au bord de l’Aachen. »
« Les Princesses, les vieilles reines, commencent à se
colorier fières, sauvages dans mon esprit et dans mon
corps. Douces et hurlantes. Elles resplendissent.
Je serai solitaire dans mon royaume. Bien au chaud
dans cette solitude j’aurai la joie d’enfiler mes robes, de
me vêtir de peau, de plumes et de fourrures.
Les quelques pas de maintenant deviendront marches,
chutes, danses. Et toutes ensemble nous tenterons
d’aimer, de dire, d’écrire, de traduire, de s’incarner, de dire
adieu.
Je voudrais plonger dans mon lac intérieur, nager comme
un poisson, et sécher au soleil, bien tranquillement sur
la rive.
– "Oui, c’est de l’amour."
– "Oui, le sang a coulé sur la bûche de bois où je me
trouvais assise."
– "Oui, la tristesse est la rive sur laquelle je me tiens."
Voilà, les mots que je dis.
Voilà ce que je sens.
Pour le reste, je n’en sais rien. »
[Marie Vialle]
Marie Vialle suit les cours de l’École de la rue Blanche de 1992 à 1994. Elle
poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique
de Paris. Au théâtre, elle joue notamment sous la direction d’André Engel, Alain
François, Luc Bondy, Jean-Michel Rabeux, Jacques Nichet, Stuart Seide, David
Lescot, Jean-Louis Martinelli. Au cinéma, elle joue dans Les Inséparables de
Christine Dory, La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa, Julie est amoureuse
de Vincent Dietschy. Son premier spectacle, Le Nom sur le bout de la langue, a été
créé en 2005 à Paris au Théâtre de la Bastille.
Pascal Quignard, écrivain français, a été révélé au grand public avec Le Salon de
Wurtemberg en 1986, puis avec Les Escaliers de Chambord en 1989. Ses romans
Tous les matins du monde (1991) et L’Occupation américaine (1994) ont été adaptés
au cinéma par Alain Corneau. Il reçoit de nombreux prix, dont le prix Goncourt
en 2002 pour Les Ombres errantes.
Nous vous recommandons, entre autres
et hormis les textes invités ici :
Les Désarçonnés
Sordidissimes
Boutès
Vie secrète
Sur l'idée d'une communauté de solitaires
La Barque silencieuse
Les Ombres errantes.
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Hildegard lernt fliegen
mercredi 2 décembre 20 h 30
brass band vocal
Christoph Steiner batterie, percussion, marimba • Matthias Wenger saxophones • Marco Müller contrebasse • Andreas Tschopp trombone,
tuba • Andreas Schaerer voix • Benedikt Reising saxophones, clarinette basse
Équinoxe
www.hildegardlerntfliegen.com
www.lesproductionsduvendredi.com
Discographie Hildegard lernt fliegen
• The Fundamental Rhythm of Unpolished
Brains – Yellowbird Records – 2014
• Cinéma Hildegard – Unit Records – 2011
• ...
vom fernen Kern der Sache – Unit Records –
2009
• Hildegard lernt fliegen – Unit Records – 2007
Discographie Andreas Schaerer
• Rom Schaerer Eberle – At The Age Of Six
I Wanted To Be A Cook – Jazz Werkstatt – 2015
• Lucas Niggli & Andreas Schaerer – Arcanum –
Intakt / records – 2014
• Andreas
Schaerer Arte Quartett Wolfgang
Zwiauer – Perpetual Delirium –
BMC Records – 2015
Emmenée par un chanteur vocaliste survitaminé, cette joyeuse troupe d’Helvètes transbahute depuis dix ans déjà son cabaret cinématographique, de
théâtres intimes en tavernes chaleureuses.
Andreas Schaerer (élu Révélation étrangère de l’année 2015 par Jazz magazine Jazzman) et sa bande nous offrent une musique délirante caractérisée
par son humour et son excentricité, mais aussi par un goût certain pour la
narration et la mise en scène.
Auteur et compositeur, Andreas Schaerer débute alors qu’il est encore enfant
(« Quand j’avais huit ans je voulais devenir bruiteur de film »), utilisant des magnétophones pour composer des morceaux tels que Le Duo pour la machine à coudre
et l'harmonica.
Plus tard, il découvre le champ du jazz, des musiques improvisées, et un autre
vocaliste tout-terrain : Bobby McFerrin.
En 2010, celui-ci l’invite à participer à son opéra improvisé Bobble.
Aujourd'hui, outre le sextet Hildegard lernt fliegen, il performe au sein de
duos avec le bassiste Bänz Oester et le batteur Lucas Niggli, et collabore avec
le quartet de saxophone classique ARTE ainsi qu'avec les musiciens viennois
Martin Eberle et Peter Rom.
En tant que vocaliste, il explore un grand nombre de techniques : le « raw
sprechgesang » (style entre le chant et la conversation), l'imitation sonore, le
beatbox (simulation vocale de rythmes de batterie héritée du hip-hop), le scatting, l'opéra, etc.
La formation, dotée d’une impressionnante maîtrise rythmique, se distingue
aussi par son instrumentation cuivrée, comportant trois multi-souffleurs
déchaînés, jamais avares d'un arrangement improbable.
« Un nouveau vent de folie souffle
sur l'improvisation vocale. »
« Andreas Schaerer, le chanteur du
groupe est un véritable funambule
capable de sortir tous les sons,
boîte à rythmes vivante, mais aussi
crooner digne de Sinatra. »
« L’exubérant sextet suisse perpétue
dans le sillage du charismatique
Andreas Schaerer une fusion
brûlante de jazz fébrile et d’humour
grinçant aux allures de cabaret. »
« Réunis autour du charismatique
chanteur Andreas Schaerer, les musiciens mélangent avec beaucoup de
malice l’énergie de Frank Zappa et
l’exubérance de Kurt Weil avec des
allures de fanfare immobile. »
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Henry VI Cycle 2
de William Shakespeare
dimanche 6 décembre 14 h
théâtre
Traduction Line Cottegnies • Mise en scène et scénographie Thomas Jolly • Compagnie La Piccola Familia • Assistant à la mise en scène
Alexandre Dain • Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant • Création lumière Antoine Travert et Thomas Jolly • Musiques originales et
création son Clément Mirguet • Textes de la rhapsode Manon Thorel • Création costumes Sylvette Dequest et Marie Bramsen • Parure animale
de Richard Gloucester Sylvain Wavrant • Régie générale Olivier Leroy • Régie lumière François Maillot, Ludovic Morel et Antoine Travert •
Régie son Clément Mirguet • Régie plateau Lee Armstrong, François Aupée, Jean-Baptiste Papon et Sylvain Sayzana • Régie accessoires Christèle
Lefèbvre • Régie costumes Pia Micha et Fabienne Rivier • Chef décoratrice Christelle Lefèbvre, assistée de Sandrine Gallot • Construction Olivier
Leroy, Xavier Libois, Fabienne Collet, Ludovic Billy et Thomas Roquier • Confection Sabine Knocke
Avec Johann Abiola, Damien Avice, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Geoffrey Carey, Gilles Chabrier, Eric Challier, Alexandre Dain, Flora Diguet, Emeline
Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot,
Manon Thorel
Le Retour d'une œuvre monumentale qui réunit trois pièces de William
Shakespeare et retrace les cinquante années de règne (1422-1471) de ce roi
d’Angleterre, pieux, juste et sage. Après le Cycle 1 donné joyeusement en
mars 2015 à Équinoxe, voici le Cycle 2 qui commence dans le tumulte de la
révolte populaire menée par Jack Cade… Un projet hors gabarit, qui génère
un théâtre total, festif et généreux !
Équinoxe
8 h 30 avec 3 entractes
Épisode 3 (3 h 30)
La Contagion des Ténèbres / 2 h
Entracte 30 mn
La Dent de la Vipère / 1 h
Entracte 1 heure : Repas ! Vous amenez votre
« manger » nous vous offrons le « boire »
(vins avec le BIVC et jus de fruits
avec l'Espace Bio)
Épisode 4 (4h)
Le Pourpre du Sang / 2 h
Entracte 30 mn
L’Hiver du Déplaisir / 1 h 30
Molière 2015
• Spectacle nominé
• Meilleur metteur en scène
Thomas Jolly
Prix Beaumarchais / Le Figaro 2014
Prix Jean-Jacques Gautier 2014
Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre
National de Bretagne / Rennes jusqu'en juillet 2016
« Scènes fastueuses de la cour et
scènes de batailles épiques, scènes
comiques jusqu’au burlesque,
scènes intimes, lyrisme et cocasserie, rien n’échappe à la maîtrise
de cette équipe. Les dix-neuf comédiens passent d’un rôle à l’autre
avec une virtuosité et une énergie
sans faiblesse… »
[Armelle Héliot]
« Le succès est mérité : Henry VI est
un spectacle fédérateur, inventif,
joyeux. Une course d’endurance
théâtrale qui n’accuse jamais sa
longueur […], tout un jour et toute
une nuit de théâtre qui revigorent. »
[René Solis]
« La qualité haletante de la mise en
scène doit beaucoup à l’imagination foisonnante de Thomas Jolly,
qui s’appuie sur une lecture aussi
fine que précise du texte original :
"Je n’ai rien inventé, tout est dans le
texte… Pour moi Shakespeare est le
créateur du cliffhanger*…" »
[Hugues Le Tanneur]
*Le cliffhanger (expression anglophone)
– ou suspense ou accroche – désigne, dans
la terminologie des œuvres de fiction,
un type de fin ouverte visant à créer un
fort suspense. Le mot cliffhanger signifie
littéralement « personne suspendue à une
falaise », ce qui est un exemple emblématique de ce genre de situation…
« Une épopée d'une beauté stupéfiante. Un théâtre populaire et
exigeant. Une saga palpitante,
audacieuse et pleine d'humour.
1000 idées par minute, comédiens
formidables toujours au service
du texte ; Henry VI est une fête
inoubliable ! »
[Igor Hansen Løve]
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Un dimanche de mars 2015, vous étiez plus de 500 à vous embarquer dans
cette expérience ultime : traverser une journée (8 heures 30) avec Henry VI,
Shakespeare et la Piccola Familia (19 comédiens sur le plateau et 35 personnes
en tournée)… Pari et fête réussi(e)s !
À Châteauroux – comme partout ailleurs –, ce spectacle a fait « un tabac » et
le public – d’abord un peu inquiet, puis intrigué et enfin franchement séduit –
a salué d’une immense « standing ovation » cette aventure théâtrale démesurée. C’était sans doute un moment fort dans l’histoire d’Équinoxe et un des
sommets de la saison 2014-2015. Alors, combien serez-vous à partager avec
nous le bonheur de découvrir le Cycle 2 ? Gageons que le bouche-à-oreille nous
aidera à gagner de nouveaux spectateurs… Ceux-ci entreront aisément dans
l’histoire grâce à la formidable petite rhapsode (Manon Thorel) qui a l'art de
« résumer », de scander et de jalonner inventivement… L’équipage d’Équinoxe
sera à nouveau « aux petits soins » pour vous rendre la traversée agréable !…
Henry VI, de la comédie au chaos
La première partie de Henry VI est construite sur des ressorts comiques, l’interminable guerre dans laquelle sont embourbés les Anglais et les Français devient
une gigantesque farce. La deuxième partie, plus sophistiquée, se recentre sur
l’Angleterre et les prémices de la guerre des Deux-Roses. Le traitement est ici
davantage psychologique, conduisant le récit vers la stupéfaction tragique.
Enfin, la troisième partie qui relate la guerre civile est un enchaînement de
tableaux quasi cinématographiques qui déploie chaos, barbarie, peinture d’un
monde de violence crue.
Entre jacquerie punk et Guerre des étoiles…
Ce sont les images qui reviennent alors que l'on convoque ses souvenirs du
Cycle 2, vu en Avignon à la Fabrica en juillet 2014, lors d’une « intégrale » entrée
dans la légende du festival. Au fur et à mesure que l'on s’enfonce dans la nuit et
que le temps se dilate, les tableaux s’enchaînent : la révolte populaire tourne au
carnaval dans une magistrale chorégraphie déguenillée et menée par le charismatique Jack Cade (joué par Nathan Bernat). La bataille décisive de la guerre des
Deux-Roses – entre partisans d’York et de Lancastre – est sublimée dans une
débauche d’effets lumineux futuristes…
« Une compagnie
comme la nôtre
se doit d’oeuvrer
à la possibilité de cette
"fête de la pensée",
lieu et moment de partage,
d’échange, de rencontre,
d’émerveillement où peut
s’échafauder – j’insiste –
notre capacité
de discernement citoyen.
Le théâtre existe,
a tenu et tient pour cela.
Nous aussi. »
[Thomas Jolly, mars 2014]
Liliom de Ferenc Molnár
mercredi 16 décembre 20 h 30 – jeudi 17 décembre 20 h
théâtre
Mise en scène Jean Bellorini • Traduction Kristina Rády, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas • Scénographie et lumière Jean Bellorini • Musique Jean
Bellorini, Lidwine de Royer Dupré, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé • Costumes Laurianne Scimemi, assistée de Marta Rossi • Maquillage Laurence
Aué • Équipe technique Guillaume Chapeleau, Frédéric Gillmann, Luc Muscillo, François Sallé
Avec Julien Bouanich, Amandine Calsat, Julien Cigana, Delphine Cottu, Jacques Hadjaje, Clara Mayer, Teddy Melis, Marc Plas, Lidwine de Royer Dupré,
Hugo Sablic, Sébastien Trouvé, Damien Vigouroux
Équinoxe
2 h
Texte publié aux Éditions Théâtrales
« Liliom à la fête : ici, les comédiens
sont des poètes.
Quand on aime Liliom, on ne se
lasse pas de le revoir. La troupe
de Bellorini est excellente, comme
le sont les musiciens qui accompagnent continûment la représentation. Rares sont les productions
qui soient à la fois aussi cohérentes
et aussi originales, adossées à un
chef-d’œuvre bouleversant de la
littérature. »
[Armelle Héliot]
« Un conte rude sublimé par la mise
en scène féerique de Jean Bellorini.
Scènes burlesques ou apartés
sensibles. […] Les remixages électroniques ont remplacé les flonflons
rétro, et la langue faubourienne
recréée il y a plus d’un siècle par
Molnár s’est fondue, par une
habile traduction, dans les accents
populaires d’aujourd’hui. Le jeune
metteur en scène aurait pu faire de
ce mauvais garçon un personnage
noir et manipulateur. Il y voit au
contraire un être lunaire face à une
Julie mutique et résolue, plus terre
à terre. Une poignante alliance des
contraires. »
[Emmanuelle Bouchez]
« Une ronde enivrante de personnages en quête d’absolu. Fable
féerique sur les amours sapées par
la misère, le chômage et la violence,
d’un bonimenteur et d’une bonne.
Une pièce plongée dans le réel, mais
aux antipodes du naturalisme tant
le fantastique et les personnages se
fondent dans l’atmosphère colorée
de la foire. Jubilatoire, la mise en
scène le traduit de la plus belle
façon. Du décor aux musiciens et
à la chanteuse, des costumes au
dessin clair jusqu’au jeu des acteurs,
tout concourt à rendre palpables à
la fois la noirceur de l’histoire et
l’onirisme d’un conte aux accents
comiques. Une ronde de situations
aux traits grossis, excessifs, qui
élèvent les personnages à des figures
symboliques pour peindre, au sens
littéral, le désir de beauté, l’inclination vers l’amour. Julien Bouanich et
Clara Mayer donnent à Liliom et à
Julie un rayonnement, une fraîcheur
et un mystère à la hauteur du conte
primitif. »
[Fabienne Arvers]
« Une troupe généreuse et alerte.
Quand Ferenc Molnár signe cette
pièce, en 1909, le monde a basculé
dans l’ère industrielle. Le "petit
peuple" convoite la promotion
sociale et se divertit comme il peut.
La fête foraine noie le quotidien
grisâtre dans la clameur des sensations fortes et l’ivresse des joies
désinhibées. Liliom est un de ces
malheureux, mités par la pauvreté,
la frustration, les malentendus face
aux autres et à soi-même. Sauf
qu’il fanfaronne toujours et revendique ses fautes en toute fierté. Jean
Bellorini excelle dans la romance
tragique, balançant habilement le
spectateur entre scènes poignantes
et gags décomplexés. On s’y laisse
prendre, embarqués par des comédiens qui ne manquent pas de
générosité ; et rien que pour le final,
bouleversant, on applaudit. »
[Gwénola David]
34
Jean Bellorini et sa troupe, de retour !
Après Tempête sous un crâne (d’après Les Misérables de Hugo – 2012), Paroles
gelées (d’après Rabelais – 2012), La Bonne Âme du Se-Tchouan (de Brecht – 2014),
ces deux derniers lui ayant valu Molières et Prix de la Révélation théâtrale du
Syndicat National de la Critique pour La Bonne Âme…
Avec ce spectacle en forme de fête foraine créé en plein air au Printemps des
Comédiens de Montpellier, puis remonté au Théâtre Gérard-Philipe Centre
Dramatique National de Saint-Denis, désormais dirigé par Jean Bellorini ; un
poème charbonneux, dernière belle traduction de Krisztina Rády qui nous a
beaucoup touchés ; palette colorée à reflets noirâtres. C’est dense et massif.
Comédie humaine, passion amoureuse, gouaille et humour, tranches de vies
prédestinées, avec ou sans rédemption. Ça volette, rampe, s’élève à nouveau,
tant bien que « mâle »…
Ça ressemble à du Baudelaire (« Le Vieux Saltimbanque » dans Petits poèmes en
prose – à relire…) ; c’est du Ferenc Molnár, et c’est à pleurer…
Une légende de banlieue en sept tableaux
« Liliom est un bonimenteur de foire. Une racaille de la banlieue de Budapest.
Un petit voyou à la gueule d’ange, une petite frappe.
Et puis il y a l’histoire d’amour, le chômage, l’enfant qui s’annonce. Et puis il y a
le rêve de l’Amérique. Et puis il y a le braquage […]. Et puis l’au-delà.
Il faut qu’on sente que de nombreux artistes sont ici à l’œuvre en tant que
collectif pour présenter ensemble au public des histoires, des idées, des tours
de force…
La fête foraine mise en avant, avec la musique, la joie et la troupe, sera le liant,
l’emmenant des spectateurs dans cette histoire tout autant naïve que violente.
Un spectacle en déambulation. Un terrain vague comme une terre fertile où s’inventer des histoires, comme des enfants. Pour se faire et se refaire le film. »
Ferenc Neumann Molnár (1878-1952)
Il naît à Budapest en 1878 au sein d’une famille juive aisée et cultivée, et
débute dans le journalisme avant des études de droit à Budapest et Genève ;
il fréquente les milieux artistiques, journalistiques et littéraires, publie des
poèmes, des nouvelles, des romans. En 1907, son premier roman, Les Garçons
de la rue Pál, raconte l’affrontement de deux bandes de gamins dans les rues de
Budapest et devient un classique de la littérature pour la jeunesse. Très vite, il
écrit pour le théâtre ; entre 1907 et 1933, il publie une trentaine de pièces qui
le font connaître dans le monde entier. Il doit sa célébrité à des comédies de
mœurs d’un réalisme féerique, d’un symbolisme souvent teinté de mysticisme.
La plupart se nouent dans un triangle amoureux où règnent les ravages de la
jalousie ; Liliom, la plus représentée, est créée en Allemagne par Max Reinhardt
en 1910. La pièce connaîtra trois adaptations cinématographiques dont la plus
connue est celle de Fritz Lang avec Charles Boyer en 1934. Correspondant de
guerre durant la Première Guerre mondiale, il quitte la Hongrie en 1937 devant
la montée du fascisme. Il s’installe un temps en France puis en Suisse et s’établit
aux États-Unis en 1940, où il travaille à Hollywood comme scénariste. Il meurt
à New York en 1952.
« Chaque matin nous instruit des nouvelles du globe
et pourtant nous sommes pauvres en histoires merveilleuses.
D’où cela vient-il ? La raison en est qu’aucun événement
ne nous parvient plus qui n’ait déjà été imprégné
d’explications. En d’autres termes, presque plus rien de ce
qui arrive ne bénéficie plus au récit, presque tout bénéficie
à l’information. C’est déjà la moitié de l’art du récit que de
préserver d’explications une histoire pendant qu’on la raconte.
[…] Hérodote n’a pas un seul mot d’explication, son compte
rendu est absolument sec, voilà pourquoi cette histoire
de l’ancienne Égypte est toujours en mesure de susciter
étonnement et méditation. »
[Walter Benjamin]
« L’art est plus qu’un gage que vous donnez au groupe
pour qu’il ne persécute pas la singularité de vos mœurs. […]
Plus qu’un morceau de viande lancé au fauve
pour qu’il ne dévore ni ne crie. »
[Pascal Quignard]
Sagacité(s) I
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de récits.
Nous avons besoin de récits infiniment multiples, de représentations et de formes les plus
diverses possibles. Nous avons besoin de maintenir ouvert l’espace des variations
et des interprétations, nous avons besoin de doutes et d’incertitudes.
Le fondamentalisme ne prospère qu’en imposant un sens unique aux textes et au monde,
en pourchassant tous les actes et tous les discours qui prétendent faire varier le sens
ou le faire jouer. Oui, plus que jamais, nous avons besoin de récits :
c’est indispensable à l’existence même d’une société laïque. »
[Extrait d’une déclaration des directeurs de Centres Dramatiques Nationaux]
« Lors de toute représentation théâtrale, les bruits de fauteuils,
les regards, les papiers froissés, les murmures,
les mouvements du rideau, les applaudissements,
les départs, les bévues sur scène, l’entracte et la fin,
sont à considérer comme pièce d’art total populaire. »
[Ben]
Modèle en Arène
mercredi 6 janvier 20 h 30 – jeudi 7 janvier 19 h
théâtre
Conception et interprétation Gwenaëlle David • Collaboration artistique Joël Jouanneau • Lumières et régie générale Juliette Gutin
Équinoxe (plateau)
1 h
Coproduction Équinoxe
Création 2016
à Châteauroux
« Ce processus de création s’est nourri de l’écriture
de monologues intérieurs, fondement du travail de
Krystian Lupa, que je rencontre régulièrement depuis
trois ans à l’occasion de master classes qu’il dirige en
France (la prochaine en mai) et dont la parole résonne
comme en écho : "Le théâtre est une recherche de
vérité, une exploration patiente et toujours recommencée du matériau humain. Ainsi, le comédien,
s’il est intègre, ne peut faire l’économie de sa
propre vérité intérieure. Cela doit devenir sa quête,
son compas intérieur. Il s’agit par l’expérience du
théâtre d’interroger, voire de transgresser les frontières de l’individualité." »
[Gwenaëlle David]
Dans cette autofiction née d’un long poème parlé/chanté, l’actrice, seule
en scène, interroge son métier de comédienne avec la complicité de Joël
Jouanneau. De l’excitation enfantine de l’expérience initiatique à l’épuisement des tournées interminables, une traversée de l’intime qui entremêle
le réel et la fiction et réaffirme le droit de jouer, de se perdre ou de rêver. Un
spectacle répété et créé à Châteauroux, par une comédienne « amie » de la
maison, déjà invitée à deux reprises.
Gwenaëlle David
Originaire de l’île d’Arz, elle fait ses débuts au cinéma dans Chouans de Philippe
de Broca, où elle joue Sophie Marceau enfant. Après des études au Conservatoire
de région de Rennes et une licence de Théâtre (Paris 3), elle intègre en 1999 le
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, où elle rencontre
l’écrivain de théâtre Joël Jouanneau. Celui-ci est d’abord son professeur,
puis son metteur en scène dans Dickie, un Richard III d’après Shakespeare et
Variations-Crimp.
Elle travaille ensuite avec Vincent Macaigne dans Friche 22.66 et Requiem 3 aux
Ateliers Berthier / Odéon Théâtre de l’Europe ; avec Jeanne Champagne dans
George Sand, une femme en politique (coproduit par Équinoxe), Antigone de Brecht,
et enfin Debout dans la mer, un monologue d’après Racleurs d’océans d’Anita Conti
(également coproduit par Équinoxe). Plus récemment, elle joue sous la direction
de Frédérique Mingant dans Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, Hôtel
Palestine de Falk Richter, Une chambre à soi de Virginia Woolf (Domaine George
Sand à Nohant, 2014) et prochainement 1984 d’après George Orwell.
En 2016, elle participera à la création de L’Abattage rituel de Gorge Mastromas de
Dennis Kelly, mis en scène par Chloé Dabert / Cie Héros-Limite, au Théâtre du
Rond-Point (Paris).
Depuis l’obtention de son diplôme d’État de théâtre en 2010, elle mène parallèlement à son parcours artistique des actions de formation dans les établissements scolaires de l’Indre à l’initiative d’Équinoxe (en particulier avec les élèves
de l’option théâtre du lycée Blaise Pascal de Châteauroux).
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Cendrillon Malandain Ballet Biarritz
samedi 9 janvier 20 h
danse
Ballet pour 20 danseurs • Musique Sergueï Prokofiev • Chorégraphie Thierry Malandain • Décors et costumes Jorge Gallardo • Conception
lumière Jean-Claude Asquié • Réalisation costumes Véronique Murat • Réalisation décors et accessoires Chloé Bréneur, Alain Cazaux, Annie
Onchalo • Perruquiers François Dussourd, Georges Dejardin • Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc • Artistes chorégraphiques
Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain Di Fazio, Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia,
Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt, Fábio Lopez, Nuria López Cortés, Arnaud
Mahouy, Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo, Lucia You González
Après Création en mai 2005, voici le retour à Châteauroux du Malandain Ballet
Biarritz dirigé par Thierry Malandain, l'un des rares chorégraphes français à
développer sa recherche dans le jardin du néoclassique. Avec une chorégraphie
qui ne cesse de passer du froid au chaud, du grotesque au sensuel, Malandain
offre à ses danseurs, joueurs et facétieux, une danse créative d'où se dégage
un plaisir évident ! Créé en juin 2013 à l'Opéra Royal du Château de Versailles,
plus de cent représentations rien que pour la saison 2014-2015 au-delà des frontières françaises, en Suisse, en Italie, en Slovénie et à Dallas, nous accueillerons
ce spectacle féérique et enchanteur dans l'écrin d'Équinoxe !
Équinoxe
1 h 50
tarif plein 25 D
tarif Abonné(e)s 20 D
www.malandainballet.com
« Ce que j'ai voulu exprimer
avant tout par la musique de
Cendrillon, c'est l'amour poétique
de Cendrillon et du Prince,
la naissance et l'éclosion de
cet amour, les obstacles dressés
sur son chemin et, finalement,
l'accomplissement d'un rêve. »
[Serge Prokofiev]
« En choisissant d’épurer l’image
de Cendrillon, Thierry Malandain
a bien fait. Sa version du fameux
ballet réussit à revivifier la vision
traditionnelle du conte de Perrault
tout en conservant les tensions
conflictuelles au cœur de cette
histoire increvable de jalousie et de
désir. Le décor, identique pendant
tout le spectacle, signe l’économie
élégante de cette production pour
vingt-deux danseurs sur la musique
de Serge Prokofiev. [...] Dans la
lignée des grandes chorégraphies de
Cendrillon, celle créée en 1948 par
Frederick Ashton ou celle mise en
scène en 1986 par Rudolf Noureev
(seule la marâtre y est interprétée
par un homme sur pointes), le parti
pris de Thierry Malandain trace
une voie ni trop agressive ni trop
burlesque. Quant à son écriture,
dessinée, fluide et inventive sur de
solides bases classiques, elle souffle
un vent de légèreté et de fraîcheur
qui fait planer Cendrillon. »
[Rosita Boisseau]
« De la danse, tout pour la danse.
Thierry Malandain ne mise que sur
elle. [...] La danse structure, raconte,
enchante. [...] La danse s'est épanouie
dans tout le récit, dans tout l'espace,
merveilleusement inventive. »
[Ariane Bavelier]
« [...] La première image qui transforme le plateau en boîte écrin pour
des centaines d’escarpins noirs
frappe les esprits autant que l’imagination. Celle-ci sera au rendezvous tout au long de la pièce,
truffée d’astuces aussi ingénieuses
que savoureuses pour symboliser
les éléments du conte. Ainsi d’une
simple roue pour matérialiser le
carrosse ou d’un dédoublement de
la compagnie audacieux pour la
grande valse du bal... Au-delà de
cette inventivité scénographique, la
compagnie est exceptionnelle et sert
à merveille un propos féerique avec
délicatesse et humour. Ne s’embarrassant pas de chevilles narratives,
cette Cendrillon campe des personnages au service de la danse pure.
Les tableaux s’enchaînent sans le
moindre temps mort, et les relations
entre solistes et ensembles sont si
bien travaillées que le tout coule
de source. La danse est parfaite
de justesse. Aucun doute, le chaos a
bien libéré une étoile dansante, elle
s’appelle Cendrillon. » »
[Agnès Izrine]
« Malandain a conçu pour Cendrillon
une chorégraphie extrêmement
fluide, légère, enlevée, arachnéenne
parfois, inventive souvent, toujours
spirituelle, et servie par des danseurs
remarquables et remarquablement
bien distribués. »
[Raphaël de Gubernatis]
38
Cendrillon est une très vieille histoire que l'on connaît grâce à Charles Perrault
(1697) et aux frères Grimm (1812), mais il existe de par le monde plusieurs
centaines d'autres versions. L'intrigue, le merveilleux, la richesse des symboles
de ce conte féerique, furent également la source d'une multitude d'adaptations
à l'écran et au théâtre. Malandain reste ici fidèle à la réécriture du conte de
Perrault faite par Nikolaï Volkov pour le ballet de Serge Prokofiev.
« À travers l'histoire de Cendrillon, à travers ses souffrances, ses émotions, ses espoirs,
s'écrit quelque chose d'universel. Un cri à la lumière, un appel à la clarté sereine des
étoiles, en contrepoint d'un chaos intérieur où se multiplient les doutes, les révoltes,
les chagrins soufferts et les bonheurs rêvés. C'est donc pour oublier l'humanité qui
saigne, l'ignorance et la bêtise humaine, bref pour tenter de sublimer l'ordinaire que
j'ai chorégraphié Cendrillon. »
[Thierry Malandain]
Thierry Malandain
Avec plus de 80 chorégraphies à son actif, Thierry Malandain continue de
développer un répertoire cohérent et une vision toute personnelle de la danse
profondément liée au concept de « ballet » qui tient lieu ici de référence à un
courant esthétique où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance,
sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. Sa troupe est ainsi constituée
d'interprètes rompus à la technique de la danse classique, mais dont l'expression au travers des chorégraphies est actuelle. Thierry Malandain est également
un artiste ouvert vers ses contemporains. Comme en témoignent les nombreux
chorégraphes porteurs d'esthétiques les plus diverses qui sont accueillis au sein
du Centre Chorégraphique National de Biarritz dont il est le directeur depuis
1998 et au sein du festival biarrot Le temps d'aimer, dont il assure la direction
artistique.
Danse en images
samedi 9 janvier à 10 h 30 – Auditorium de la Médiathèque
Vidéoconférence sur Cendrillon en partenariat avec le Centre Académique de
Danse et la Médiathèque Équinoxe.
samedi 9 janvier de 14 h 30 à 17 h 30
Masterclass réservée aux élèves du Conservatoire à rayonnement départemental
sur une initiative de Véronique Théry, professeur de danse classique.
George Dandin de Molière
dimanche 24 janvier 16 h
théâtre
Mise en scène Hervé Pierre • Collaboration artistique Laurence Kélépikis • Scénographie et costumes Eric Ruf • Lumières Christian Dubet •
Musique originale Vincent Leterme • Travail chorégraphique Cécile Bon
Avec Simon Eine, Catherine Sauval, Alain Lenglet, Jérôme Pouly, Pierre Hancisse, Noam Morgensztern, Claire de La Rüe du Can, Pauline Méreuze
Riche paysan, George Dandin a épousé Angélique de Sotenville, fille d’un
gentilhomme ruiné, et obtenu le titre de « Monsieur de la Dandinière ». Mais
Angélique ne compte pas se laisser « enterrer toute vive dans un mari »
qu'elle n'a pas choisi et se laisse courtiser par le gentilhomme Clitandre. La
pièce de Molière est une démonstration paranoïaque : Dandin a épousé une
femme au-dessus de sa condition, qui le déteste et va le tromper ; il attend de
la réalité qu’elle confirme sa vision, et il fait tout pour qu’elle le fasse.
Équinoxe
1 h 20
Apprenant de Lubin, messager du jeune Clitandre, que sa femme se laisse volontiers courtiser par son maître, Dandin tente de faire éclater l’affaire aux yeux de
ses beaux-parents qui le méprisent. Il se heurte alors à la fourberie de Claudine
et de sa maîtresse Angélique. Par trois fois, tandis que Dandin est sur le point de
prouver la légèreté de sa femme, la situation se retourne contre lui…
La création de George Dandin
Commande de Louis XIV, George Dandin ou le Mari confondu est créé à Versailles en
1668, dans le théâtre de verdure du Petit Parc. Pour cette comédie écrite en prose
et enchâssée dans une pastorale composée par Lully, Molière puise son inspiration dans une fable du Moyen-âge : « un paysan qui s'est marié à la fille d'un
gentilhomme » est une situation grotesque, car parfaitement invraisemblable à
l'époque. Reprise la même année au Palais-Royal – sans la pastorale – la pièce
ne remporte pas le même succès. L'absence des « réjouissances » fait ressortir
le caractère tragique du personnage et l'oeuvre perd un peu du contraste qui la
caractérisait…
Hervé Pierre
Formé à l’école du Théâtre National de Strasbourg,
Hervé Pierre joue avec de nombreux metteurs en
scène, dont Jean-Louis Hourdin, Jean-Pierre Vincent,
Dominique Pitoiset, Yves Beaunesne, Dan Jemmett
et François Berreur. En tant que metteur en scène,
il monte – entre autres – Le Gardeur de troupeaux et
Caeiro ! de Fernando Pessoa, Ordinaire et disgracié de
Claude Mollet. Entré à la Comédie-Française en 2007,
nommé sociétaire en 2011, il a joué dernièrement
dans La Tragédie d’Hamlet, Peer Gynt, Un fil à la patte ;
La Grande Magie où il rend hommage à l’un de ses
professeurs à l’École du TNS, Jean Dautremay, récemment disparu.
« Hervé Pierre tire la comédie de
Molière vers ce qu’elle a de plus
grave mais aussi de plus vrai, de
plus essentiel et intemporel, servant
intelligemment propos, situations, personnages qu’il propulse
au dix-neuvième siècle dans une
imposante (mais aérienne) bâtisse
rurale, sorte d’immense grange
à deux niveaux, aux façades
amovibles… »
[Thomas Baudeau]
40
« Une remarquable mise en scène,
associant fidélité et respect à l’égard
de l’œuvre et créativité dans son
expression. […] Il y a dans cette
pièce de Molière quelque chose qui
fait penser à Tchekhov, à la fois
dans l’analyse des blocages d’une
société et de leurs effets dévastateurs et dans la profonde humanité
de certains personnages et leur
manière de faire face comme ils
peuvent. […] »
[Jacques Paugam]
George Dandin inscrit dans le contexte historique du milieu du XIXe siècle
« Derrière la farce de Molière se cache la peinture d'une société en pleine mutation. Avec George Dandin, Molière pose en plein XVIIe siècle des antagonismes
de classes qui seront, un siècle plus tard, à la base des mouvements révolutionnaires de 1789-1793. En 1668 Molière aide, d'une certaine façon, le roi Louis XIV
à régler ses comptes avec une partie de la noblesse d'épée, qui perd son pouvoir
financier et se retrouve forcée de s'associer à la bourgeoisie marchande. C'est
de cette collusion de classes, de ce « mariage contre-nature », qu'on demande
à Molière de se moquer : on aimait à la Cour tout autant rire des aristocrates
déchus que des bourgeois ou des paysans parvenus. Mais l'on sent bien, derrière
le rire, derrière la farce du mari trompé et humilié, qu'un ordre social est en
train de s'effriter et qu'un monde nouveau se prépare, celui où l'aristocratie aura
à céder sa place. Ce mouvement se prolongera jusqu'au milieu du XIXe siècle,
jusqu'à la fin de la 2e République. C'est pour cela que je souhaite inscrire l'histoire de George Dandin dans la France de 1850-1851, celle d'un Enterrement à
Ornans de Gustave Courbet - un homme engagé, issu lui aussi de la communauté
campagnarde, et qui décrit son tableau comme une métaphore de la fin de la
République. Dans les grands mouvements de l'histoire, qu'illustre à sa manière
la pièce de Molière, on assiste de façon récurrente à l'association de classes
antagonistes, jusqu'à ce que l'une d'entre elles disparaisse et que la nouvelle
s'installe avant de devenir à son tour le symbole d'un ordre ancien, attaqué par
une classe sociale qu'elle a contribué à faire croître. En situant l'action de George
Dandin à l'époque de Courbet et de Napoléon III une mise à distance, en même
temps qu'une mise perspective de la pièce s'opèrent. Nous ferions sans doute
le même constat en déplaçant cette fable de nos jours car nous ne cessons pas
d'enterrer nos illusions. »
[Hervé Pierre]
La Vie de château vendredi 22 janvier 19 h
Pascal Parisot
jeune public chanson
Pascal Parisot chant, guitare, ukulélé • Jacques Tellitocci batterie, percussions • Pascal Colomb basse, clavier
« Oyez oyez, princes et princesses, ouvrez grand vos esgourdes et entendez cette
histoire abracadabrantesque : il était une fois, à l’époque de son altesse N’importe
quoi Ier, au royaume de l’absurde, un chevalier qui cherchait sa promise.
Au fil de quinze chansons, il rencontre une flûte à bec, un centre de loisirs, un anniversaire, un rôti brûlé, etc., et goûte à une drôle de vie de château ! »
Équinoxe
1 h 10
tarif unique 6 D
à partir de 5 ans
Séances scolaires
grandes sections maternelles / CE1-CE2
jeudi 21 janvier à 9 h 30 et 14 h 15
vendredi 22 janvier à 9 h 30
Discographie
• Adultes : Rumba – 2000
Wonderful – 2003
Clap Clap – 2007
• Enfants
: Les Pieds dans le plat – 2009
Bêtes en stock – 2010
La Vie de château (CD + livre-CD) – 2013
« Toujours affublé de ses lunettes
noires, guitare ou ukulélé à la
main et accompagné de deux musiciens multi-instrumentistes, Pascal
Parisot chante sa Vie de château,
sur des mélodies pop réjouissantes.
Avec son air de ne pas y toucher,
entre nonchalance et élégance, il
raconte les aventures merveilleuses
et quotidiennes d'une princesse. Du
conte de fées en chansons qui prend
des airs de parodie rigolote ! »
« Comme elle est belle la vie de
château selon Pascal Parisot ! Ce
nouveau recueil est… royal ! »
Libération
« Pascal Parisot nous chante une vie
de château loin de nos clichés habituels. Humour et bonne humeur
pour cet album qui ravira petits et
grands. »
[Blandine Canonne]
[Françoise Sabatier-Morel]
42
Il était une fois un chanteur à double face. Pile : le jour, il chaussait ses lunettes
noires, attrapait sa guitare ou son ukulélé pour témoigner du quotidien de nos
bambins ou de celui de nos animaux les bêtes, comme dirait l’autre. Face : le soir, il
gardait ses lunettes et ses instruments car après le dîner, pour digérer, il jouait des
reprises yéyé façon bossa nova avec ses complices de Radiomatic. Depuis treize
ans, Pascal Parisot mène cette double vie musicale sans s’emmêler les cordes et
cache derrière son élégante nonchalance une hyperactivité digne d’un lapin !
Pascal Parisot ironise gentiment sur la condition enfantine et enchaîne les situations cocasses. Mais au final, ouf, personne n’est transformé en crapaud ! Dans
cet album composé de quatorze chansons d'une même exigence mélodique, il
apporte cette pop chaloupée qui est sa signature et son humour à deux étages. La
musique pour enfants a enfin gagné ses lettres de noblesse !
Il sera en résidence chez nos ami(e)s des Bains-Douches de Lignières en juin 2015
pour sa prochaine création Chat, Chat, Chat présentée aux Francofolies de La
Rochelle en juillet et aux Bains-Douches en décembre.
Bulletin d'Abonnement détachable
pages 43 à 46
bulletin d'abonnement à dégrafer et à déposer à l'accueil du théâtre ou à renvoyer à :
Équinoxe, Scène nationale
Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex
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Catégorie socioprofessionnelle
o Collégien, lycéen ou étudiant (précisez)....................................................................................................................................................................................................
o Actif exerçant une profession liée à l’enseignement ou à l’éducation (précisez)............................................................................................................
o Actif exerçant une autre profession (précisez)......................................................................................................................................................................................
o Retraité (précisez)....................................................................................................................................................................................................................................................
o Sans activité professionnelle (précisez).....................................................................................................................................................................................................
Ces renseignements nous sont très précieux pour vous prévenir en cas de besoin et pour établir nos statistiques : ils restent confidentiels et en conformité avec les
dispositions de la CNIL. Seul notre partenaire Télérama peut être amené une fois dans la saison à communiquer avec vous. Si vous n’y tenez pas, merci de cocher la case o
Les avantages de l’Abonnement
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3) VENez ACCOMPAGNÉ(E)
Plus vous choisissez de spectacles dans votre Abonnement, plus le
prix du spectacle diminue… bien entendu !
Grâce à votre Abonnement, la personne qui vous accompagne bénéficie
du tarif réduit sur les spectacles de l’Abonnement.
2) soyez LIBRE COMME L’OISEAU
4) soyez INFORMÉ(E) À DOMICILE
CHOIX IMMÉDIAT : vos places vous sont attribuées DèS VOTRE
PRISE D’ABONNEMENT.
CHOIX DIFFÉRÉ : votre place est représentée par une ou plusieurs
contremarques, à échanger ultérieurement contre le(s) spectacle(s)
de votre choix. Votre place en salle est attribuée au moment de votre
choix.
ATTENTION : les contremarques non utilisées en fin de saison ne sont
pas remboursées.
Les Abonné(e)s reçoivent à leur domicile notre programme bimestriel
« La Vigie » et toutes les informations sur les modifications du programme
et l’activité d’équinoxe.
43
(couleur bleue)
(couleur rose)
COCHEZ CI-DESSOUS
LES CASES CORRESPONDANT TARIF cochez
À VOTRE CHOIX
UNIQUE
tarif
pour
titre
le choix
DATE
HEURE Abonnementreport* REPLI*
à tarif
unique
de votre
Abonnement
o
11 Macaroni !*2
ven. 9 oct 19h
6 e
o
jeu. 15 oct
20h30
lun. 23 nov
jeu. 26 nov
dim. 29 nov 16h
lun. 30 nov 20h30
mer. 2 déc
dim. 6 déc
24 Yvonne, princesse de Bourgogne
26 Histoires vraies
28 Princesse, Vieille Reine
31 Hildegard lernt fliegen
32 Henry VI - Cycle 2
14h
20h30
20h30
20h
20h30
jeu. 19 nov
22 L’Heure et la Seconde
20h30
20h30
19h
20h
ven. 13 nov
sam. 14 nov
lun. 16 nov
mar. 17 nov
20 R.A.G.E
o
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o
mar. 27 oct 21h
20 e
16 Dominique de Williencourt et l’Orchestre de chambre de Vilnius
15 e*1
o
o
o
mer. 4 nov 20h30
18 L’Homme-Cirque
o
o
o
jeu. 5 nov 20h
o
o
o
ven. 6 nov 20h30
o
o
o
sam. 7 nov 20h30
o
o
o
dim. 8 nov 16h
o
o
o
mar. 10 nov 20h30
o
o
o
mer. 11 nov 16h
o
o
o
jeu. 12 nov 20h
dim. 11 oct
13 Ancien malade des hôpitaux de Paris
14 Comme vider la mer avec une cuiller
o
o
o
o
10 Musica Nuda (Domaine George Sand - Nohant) mer. 7 oct 20h10 e
+ déplacement en bus, départ à 19h (option)
5 e
o o
o o
o
o
ven. 2 oct 20h25 e
6 Arthur H
20 e*1
o
o
dim. 4 oct 17h
8 Pixel
17h
o
o
o
4 Mirages d’un soir (Abbaye de Noirlac) sam. 26 sept 20h30
25 e
18 e*1
+ déplacement en bus, départ à 19h (option)
5 e
ve
x 17 e=
à partir de 3 A . . . . . . . . . . . . . x 5 e=
A . . . . . . . . . . . . . x 16 e=
A . . . . . . . . . . . . . x 13 e=
A . . . . . . . . . . . . . x 11 e=
A . . . . . . . . . . . . . x 8,50 e=
A . . . . . . . . . . . . . x 7,50 e=
A . . . . . . . . . . . . . x 6 e=
A . . . . . . . . . . . . . 29 x 7 e=
Reportez dans la case ci-contre le montant
du tableau à gauche correspondant à vos choix
de spectacles à tarif unique (choix bleus).
PASSEPORT PERMANENT 29 spectacles
Si vous choisissez le PASSEPORT PERMANENT,
vous ne remplissez pas le TOTAL 1.
Abonnement « Premiers Pas »
de 5 à 9
de 10 à 14
à partir de 15
de 3 à 4
à partir de 5
de 1 à 2
de 3 à 4
TOTAL 2
203 e
TOTAL 1
Vous ne pouvez obtenir
qu’un seul TOTAL 1
Dans le tableau ci-dessous, inscrivez le nom des accompagnants pour
lesquels vous souhaitez acquérir des billets en même temps que votre
abonnement [même date, même horaire que l'Abonné(e)] : les tarifs réduits
2
Nou
1
PLUS DE 26 ANS
de 11 à 26 ANS
ou étudiant
10 ANS ET MOINS
10 ANS ET MOINS
au
Formule d’abonnement réservée exclusivement
aux personnes n’ayant jamais été abonnées
à Équinoxe
veau Abonnement « Découverte »
Nou
PLUS DE 26 ANS
En fonction
de votre âge
… reportez dans la case A ci-dessous le nombre
de spectacles roses que vous avez cochés dans le tableau
de gauche et multipliez par le prix correspondant
pour obtenir le coût de votre abonnement.
Un seul bulletin par personne. Un seul billet par spectacle. Au besoin, photocopiez ce document.
Bulletin d’Abonnement détachable Saison 2015-2016
Choisissez les spectacles :
page
44
45
o
o
o
o
ven. 11 mars 20h30
60 Moutin Factory Quintet
o o
o o
o o
o o
jeu. 28 avril 20h
ven. 29 avril 20h30
dim. 15 mai
lun. 16 mai
mar. 17 mai
mer. 18 mai
ven. 20 mai 20h
mar. 24 mai 20h30
mer. 25 mai 20h30
jeu. 26 mai 20h30
o o
mar. 31 mai 20h30
70 Mad in Finland
72 Philomela - Histoires de verrous
73 Jonglerie champêtre - Vincent de Lavenère
Additionnez le nombre
de spectacles choisis
et reportez-le dans la case A
du tableau 1 (rose) =
Total =
montant des
choix de cette
colonne à
reporter dans
le tableau 2/
total 2
(couleur bleue)
6 e
6 e
6 e
6 e
5
o
o
o
o
* Voir page 46, 5e paragraphe.
*1 Le tarif réduit est consenti aux Abonné(e)s d’Équinoxe saison 2015-2016.
*2 Les spectacles jeune public Macaroni !, La Vie de château, SWIFT ! et Enchantés peuvent être intégrés à l’abonnement Premiers Pas (- de 10 ans) au
tarif de 5 e.
74 Opus 2
o o
mar. 19 avril 20h30
67 D’après une histoire vraie
68 Tartuffe ou l’Imposteur
17h
19h
20h30
20h
o o
o
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o
o
o
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o
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o
o
mar. 29 mars 20h30
64 Le Prince (Tous les hommes sont méchants)
o
mer. 23 mars 20h
66 Circus Incognitus
o
jeu. 17 mars 20h
ven. 18 mars 20h
62 Le Vivier des noms
o
o
o
o
o
o
o o
61 Enchantés*2
mer. 16 mars 16h
o
lun. 7 mars 20h
58 Don Quichotte ou le vertige de Sancho
20h30
lun. 29 fév
ven. 4 mars 20h30
56 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
55 Georges & moi
12 e
5 e
o
o
54 Je me souviens (Théâtre M. Sand - La Châtre)
ven. 26 fév 20h30 + déplacement en bus, départ à 19h30 (option)
o
o
o
6 e
6 e
o
o
o
52 SWIFT !*2
jeu. 4 fév 19h
6 e
o
o
o
53 Le bruit court que nous ne sommes plus en direct
mar. 23 fév 20h30
50 Extension
sam. 30 jan 19h
dim. 31 jan 15h
o
o
o
sam. 30 jan 20h30
o
o
o
dim. 31 jan 16h30
o o
o o
50 BOI
20h
dim. 24 jan
mar. 26 jan
40 George Dandin
48 Elina Duni Quartet + Thomas Enhco
16h
6 e
o
o
o
o
o
42 La Vie de château *2
ven. 22 jan 19h
o
20h30
19h
o
o
o
o
o
25 e
20 e*1
mer. 6 jan
jeu. 7 jan
37 Modèle en Arène
14h
20h30
20h
38 Cendrillon
sam. 9 jan 20h
dim. 6 déc
mer. 16 déc
jeu. 17 déc
32 Henry VI - Cycle 2
34 Liliom
4
3
Prénom
Titre du spectacle
TOTAL 4
TOTAL 3
Tarif
1er chèque remis à la date de la prise d’Abonnement
en banque
2e chèque remis
30 septembre
30 octobre
en banque le
3e chèque remis
30 octobre
27 novembre
en banque le
4e chèque remis
27 novembre
18 décembre
en banque le
Si votre abonnement est souscrit en
juin juilletaoûtseptembre
Si vous souscrivez votre abonnement entre le mercredi 10 juin et le samedi 26 septembre, nous vous proposons un
paiement en quatre fois sans frais (ordre du chèque : AGEC équinoxe).
Chèque à l'ordre de AGEC ÉQUINOXE
soit total 1 ou passeport permanent
+ Total 2 + total 3 + total 4
Total général à payer
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Voir page 46, 6e paragraphe. Merci de préciser ci-dessous
l’adresse de l'envoi des billets à domicile :
Si vous désirez l’option « Billets envoyés à domicile »,
ajoutez 1,50 E dans la case ci-contre
Joignez les copies des justificatifs et reportez le total des places dans la case ci-dessous
Nom
RÉGLEz EN DOUCEUR…
correspondant à chaque cas figurent dans le tableau des tarifs page 85.
Le guide de l'Abonné(e)
1) Le calendrier
5) Représentation ou spectacle complet : repli et report
• Lundi 8 juin à 19 h : lever de rideau sur la saison 2015-2016.
Présentation des spectacles, rencontres avec les artistes, ripaille…
• Mardi 9 juin : chez vous, composez tranquillement votre
Abonnement ou abonnez-vous en ligne :
www.equinoxe-lagrandescene.com.
Règlement sécurisé PayPal.
• Mercredi 10 juin à 10 h : ouverture de l’accueil ; notre équipe
vous guide dans votre démarche d’Abonnement. • à partir du mardi 30 juin : retrait des Abonnements à l’accueil.
• Du 21 juillet au 22 août inclus : fermeture estivale.
Date de report : pour vous prémunir contre l’éventualité d’une représentation complète, choisissez dès votre prise d’Abonnement une
autre date, dite de report, pour le même spectacle.
Spectacle de repli : pour vous prémunir de l’éventualité d’un spectacle complet, choisissez dès votre prise d’Abonnement un autre
spectacle, dit de repli.
Si ni report ni repli ne sont possibles (ou souhaités), Équinoxe vous
édite une contremarque à échanger ultérieurement sur un spectacle
de votre choix (dans la limite des places disponibles).
2) Les formules d’Abonnement individuel
Le passeport permanent 29 spectacles : accès À TOUS les spectacles de l’Abonnement, 7 t la place (soit 203 t).
Si vous avez plus de 26 ans :
• De 3 à 4 spectacles (Abonnement Découverte réservé aux
personnes n’ayant jamais été abonnées à Équinoxe) : 17 e la place
• De 5 à 9 spectacles : 16 e la place
• De 10 à 14 spectacles : 13 e la place
• 15 spectacles ou plus : 11 e la place
Si vous avez entre 11 et 26 ans ou si vous êtes étudiant :
• 3 ou 4 spectacles : 8,50 e la place
• 5 spectacles ou plus : 7,50 e la place
Si vous avez 10 ans ou moins :
• à partir de 3 spectacles (Abonnement Premiers Pas) : 5 e la place
3) La formule d’Abonnement pour les groupes :
l’Abonnement FIDÉLITÉ
Contact préalable OBLIGATOIRE :
Florence Leclerc-Bernardet au 02 54 08 35 81
ou Julie Bonnet-Roger au 02 54 08 35 88.
• CARTE FIDÉLITÉ : 100 A.
Valable sur tous les spectacles de l’Abonnement pour les groupes
de plus de 10 personnes, avec un interlocuteur unique. Achat initial
minimum de 15 places.
• PRIX PAR PLACE : 14 A.
S i le choix individuel est égal ou supérieur à 10 spectacles
différents, il est automatiquement transformé en Abonnement
individuel (moins cher) et les conditions de l’Abonnement individuel s’appliquent alors.
• ABONNEMENTS GROUPÉS : au moins 10 Abonnements individuels
achetés, représentant au moins 50 places, le onzième Abonnement
est offert.
• Les contremarques à échanger :
Contre un billet qui donne droit à l’entrée dans la salle.
ATTENTION : dans la limite des places restantes au moment de
l’échange.
Les contremarques non utilisées en fin de saison
ne sont pas remboursées.
6) L’envoi des billets à domicile
Possible moyennant une participation affranchissement de 1,50 e.
Dans le cas où plusieurs Abonné(e)s sont domicilié(e)s à la même
adresse, un seul forfait est dû. Merci de nous préciser sur le bulletin
d'Abonnement (tableau 4) à qui doivent être expédiés les billets.
Option à cocher sur le bulletin d’Abonnement.
7) Comment s’abonner ?
• En ligne : dès le mardi 9 juin à 9 h, sur le site web d’Équinoxe :
www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PayPal.
• À l’accueil d’Équinoxe :
Du mercredi 10 juin au samedi 27 juin 2015 : du mardi au samedi de 10 h
à 18 h. à partir du 30 juin, du mardi au vendredi de 13 h à 18 h ; le
samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. L’accueil sera fermé à
partir du 18 juillet au soir (réouverture le 25 août).
• Par courrier :
Les demandes d’Abonnement sont traitées dans l’ordre chronologique de leur réception.
Nous adresser votre formulaire d’Abonnement, accompagné de
votre règlement, à l’adresse suivante :
Équinoxe, Scène nationale
Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex
Les billets sont à retirer à l’accueil à partir du mardi 30 juin ou sont
expédiés à votre domicile si vous avez choisi cette option (+1,50 e).
8) Choix des places en salle
Le contingent des places prévues pour les Abonné(e)s est équitablement réparti entre les différents modes d’Abonnement (par internet,
directement à l’accueil, par courrier).
Équinoxe est un théâtre public. Une des missions que lui a confiées
le ministère de la Culture est l’élargissement et le renouvellement du
public du spectacle vivant. C’est pour cette raison que la Scène nationale favorise la fréquentation des groupes : établissements scolaires,
collectivités, comités d’entreprise, associations.
4) Les spectacles « hors Abonnement »
Ces spectacles ne sont pas comptabilisés dans votre Abonnement,
mais vous pouvez réserver vos places avec votre formulaire d'Abonnement (cases bleues).
• S pectacles à tarif unique
• S pectacles jeune public
• S pectacles « chez nos voisins »
46
Circus Incognitus
Appel au mécénat des particuliers
Le mécénat culturel :
Vous êtes spectateur et vous ressentez l’envie de devenir « acteur », sans toutefois passer de l’autre côté du miroir : l’article 200 du code général des impôts
vous intéresse ; et nous avons besoin de vous…
« Ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu, égale à 66 % de leur
montant, les sommes qui correspondent à des dons et versements effectués par
les contribuables domiciliés en France […] au profit […] d’organismes publics
ou privés dont la gestion est désintéressée et qui ont pour activité principale la
présentation d’œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque. […] »
Pour bénéficier pleinement de la réduction d’impôt, ces sommes doivent rester dans
la limite de 20 % du revenu imposable. Toutefois, si le don excède 20 % du revenu
imposable du donateur, l’excédent peut être reporté sur les cinq années suivantes !
Plus clairement : si vous donnez 100 euros pour soutenir Equinoxe, il vous
en coûte réellement 34 euros ; et vous pouvez contribuer directement au
financement d'un projet d'action culturelle initié par la Scène nationale (voir
ci-dessous).
À noter
Vous avez jusqu'au 31 décembre 2015 pour adresser
vos dons 2015 en soutien aux projets de l’AGEC
Équinoxe, association reconnue d'intérêt général.
Les dons adressés avant cette date seront à inscrire
sur votre déclaration d'impôts 2015.
Pour plus de renseignements, merci de prendre
contact avec Éric Defaix, secrétaire général d’Équinoxe, au 02 54 08 35 34.
Comment faire ?
Nous retourner – après l'avoir complété – le document de remise de don
ci-dessous, accompagné d'un chèque du montant de votre don.
Merci à toutes et tous
✂
à découper ou à photocopier
Remise de don à l’association AGEC Équinoxe
Document à adresser avec votre don à : .AGEC Équinoxe - BP 306
Avenue Charles de Gaulle - 36006 Châteauroux Cedex
Nom ...................................................................................Prénom .........................................................................
Adresse .................................................................... Ville .............................................. Code postal .................
Tél. personnel ................................................................... Tél. professionnel ........................................................
Adresse e-mail ..................................................................
Je fais un don par chèque bancaire ci-joint à l'ordre de AGEC Équinoxe d'un montant de :
o 50 d o 100 d o 250 d
o 500 d o 1 000 d
Réduction d'impôt (66 %) 33 3 66 3
165 3
330 3
660 3
17 d 34 d
85 d
170 d
340 d
Coût réel de votre don
o Autre montant (à préciser)...........................3
– Je souhaite que mon don soit affecté au financement des projets d'action culturelle de la Scène nationale
(voir description page 80-81)............................................................................................................................................... o
– Je souhaite que mon don soit plus particulièrement affecté au financement du projet Archipel 2016
(voir description page 27).................................................................................................................................................... o
– Je souhaite que mon don soit plus particulièrement affecté au financement du projet Histoires de verrous
(voir description page 72).................................................................................................................................................... o
Vous recevrez un reçu fiscal au titre des dons aux organismes reconnus d'intérêt général. Merci.
(articles 200, 238 bis et 885-0 V bis A du code général des impôts)
Date : le
/
/
Signature
Thomas Enhco
mardi 26 janvier 20 h
Équinoxe
www.thomasenhco.com
Discographie
•E
squisse – Ames – 2006
•S
omeday My Prince Will Come –
Ames (France) – 2009
•F
ireflies – Label Bleu – 2012
•F
eathers – Classics Jazz France – 2015
« Si la relation presque romantique
de Thomas Enhco à son instrument,
son art de la fugue et l’amplitude
de son jeu ne laissent aucun doute
sur les réminiscences qui le nourrissent (au premier rang desquelles
Schumann, bien sûr), on entend
piano
chanter chez lui des mélodies vite
entêtantes, dans une quête de la
liberté aux couleurs postimpressionnistes. »
Issu d’une famille d’artistes célèbres depuis cinq générations (les Casadesus),
le jeune prodige parisien déjà auréolé d’une Victoire du jazz vient, à tout juste
25 ans, de fêter ses dix ans de carrière.
Enregistrant pour la première fois seul au piano, Thomas a conçu ses nouveaux
morceaux comme autant de fragments d’un discours amoureux.
Pénétré de
fougue et de douceur, de conflits puis de réconciliations, sa musique est tout
autant portée par la puissance tellurique de l’instrument que par son insoutenable légèreté.
Thomas Enhco nous invite à oublier le piano en tant qu’instrument mécanique, pour l’imaginer comme « matière magique malléable ».
Les deux concerts seront entrecoupés d'un entracte de 45 minutes
pendant lequel vous vous restaurerez auprès des « Délices d'Élise » – Café Équinoxe
Elina Duni Quartet Dallëndyshe
jazz vocal
Elina Duni voix • Colin Vallon piano • Lukas Traxler contrebasse • Norbert Pfammatter batterie
Production GiantSteps
www.g-steps.com
www.elinaduni.com
D’origine albanaise, Elina Duni a grandi en Suisse francophone. Elle tisse un
lien organique entre la musique traditionnelle d’Europe du sud-est et le jazz.
Entourée de trois musiciens d’exception, elle réinvente un jazz moderne aux
confins des musiques du monde.
Dallëndyshe (Hirondelle), un album de chansons d’amour et d’exil sorti en avril
2015, est sa seconde réalisation pour le label ECM ! L’histoire mouvementée
et tragique des Balkans a inspiré de nombreuses chansons, et les pièces choisies sont pour la plupart issues de la tradition folklorique albanaise.
Discographie
•B
aresha – Meta Records – 2008
•L
ume, Lume – Meta Records – 2010
•M
atanë Malit – ECM – 2012
•D
allëndyshe – ECM – 2015
« La demoiselle revisite avec pudeur
les chants traditionnels de son
pays d’origine en les enrobant d’un
voile de modernité et de mystère
combinés. »
[Mathieu Durand]
« Le percutant trio du pianiste Colin
Vallon crée un environnement jazz
subtil qui met en valeur la voix
aérienne, aux mélismes maîtrisés,
loin de tout pathos. »
[François-Xavier Gomez]
« Entre blues et Saudade. L’égérie
albanaise ouvre la boîte sentimentale de Pandore, d’où elle extrait une
sélection de chansons (d’amour) folk
passionnées, prenantes, mais aussi
douloureuses, nostalgiques. Intenses
et parfois déchirantes, comme l’histoire des Balkans et ses interminables
conflits ethniques et politiques, avec
ses séquelles, ses victimes et ses
blessures ouvertes. Blessures d’exil,
peines d’amours suspendus ou
avortés, mises en musique et portées
par une voix habitée. Echappant
intelligemment au pathos, Elina
Duni et ses musiciens cultivent un
groove élastique, joliment entêtant,
circulaire, évoquant une transe. »
Francisco Cruz
48
Née à Tirana en 1981, Elina Duni quitte son pays au moment où il se libère du
joug communiste, l’un des plus durs de l’histoire contemporaine.
Disciple précoce des musiques classiques, elle s’immerge plus tard dans le jazz
lorsqu’elle découvre l’album de Miles Davis Kind of Blue. Elle a 18 ans, et c’est
un choc. Dès lors, c’est par le jazz qu’elle va pouvoir faire ce travail de recherche
sur ses propres origines.
Elina Duni confie n’avoir jamais voulu être une chanteuse accompagnée par un
trio et donne beaucoup de place aux musiciens pour qu’ils s’expriment, improvisent. En leur stimulante compagnie, elle se pose tout naturellement en voixinstrument libre de ses envolées.
BOI Solo d’acrobatie de Jonas Séradin
accompagné par Grégory Jolivet (vielle électroacoustique)
samedi 30 janvier 19 h – dimanche 31 janvier 15 h
arts de la piste
Conception et jeu Jonas Séradin • Regard extérieur, conseil à l’écriture Pierre Déaux • Regard intérieur, conseil à l’écriture Barbara Gay •
Regard vocal Haim Isaac • Photographie François Alaitru • Production, diffusion François Alaitru et Fanny Pezzutti • Administration Manue
Nonet et Lucile Mulliez
Chapelle des Rédemptoristes
50 mn
tarif unique 6 D
à partir de 8 ans
Pour celles et ceux qui se souviendront de Risque Zéro par les Galapiat…
Pour les autres qui nous feront confiance.
Avec, à la clé, la rencontre insolite et inventive du circassien émérite et de
Grégory Jolivet, « notre » joueur de vielle…
BOI est un solo acrobatique aux rebonds sensibles, accompagné de la performance d’un musicien convié pour l’occasion.
BOI, c’est l’histoire d’un mec…
Un mec qui rebondit et qui boit.
C’est l’histoire d’une rencontre.
Une rencontre entre cet homme et un musicien,
des rencontres sur l’instant.
Avant tout
Comme tout spectacle, BOI se veut épuré, sincère, original, surprenant, singulier,
questionnant, perturbant, honnête et franc. Il nous invite aussi à réfléchir sur nos
états d’ivresse.
Extension
Création collective du Cirque Inextremiste
samedi 30 janvier 20 h 30 – dimanche 31 janvier 16 h 30
arts de la piste
Avec Yann Ecauvre, Rémi Lecocq et Sylvain Briani-Colin ou Jérémy Olivier, sur une idée de Yann Ecauvre
Best regards Stéphane Filloque • Régie lumière et générale Sébastien Hérouart • Régie son Frédéric Guillaume • Production / administration
Géraldine Gallois • Diffusion / intendance Jérôme Souchet
Équinoxe
1 h
à partir de 8 ans
« Peu osent empoigner cette question
du handicap avec une telle âpreté.
Sur un échafaudage de planches
et de bonbonnes de gaz (le signe
distinctif de cette jeune compagnie
de l’Indre), et dans une ambiance
de fin de partie, deux forts-à-bras
malmènent leur camarade paralysé. Revenu aux commandes
d’une tractopelle, celui-ci se venge,
50
maintenant ses comparses en
équilibre précaire, à la merci de sa
pelleteuse et de ses brusques embardées… […] Opiniâtres, frondeurs,
mais patients, les trois rouleurs
de mécaniques n’ont aucun mal à
démontrer la justesse de leur positionnement. »
[Mathieu Braunstein]
Après avoir présenté Extrêmités en septembre 2013, vous étiez très nombreux
à nous demander des nouvelles de ce trio atypique, dont Rémi dans son
fauteuil roulant, leurs bonbonnes de gaz orange… Ils ont roulé leur bosse
(Reus, Cardiff, Rotterdam, Gand, Graz, Zurich) et à l’heure où nous écrivons ces lignes, ils font leurs bagages pour Darmstadt puis le Festival de
Sarrebruck ; avec ce nouveau spectacle « hautement » acrobatique puisque,
cette fois, Rémi revient sur scène aux commandes d’une mini-pelle de 1,6
tonne (Takeuchi TB 016 H !)… Véritable exosquelette, prolongement de luimême, elle lui confère une force et une précision incomparables. Sa tétraplégie s’efface, laissant place à l’acrobate mécanique, le porteur surpuissant,
le nouvel homme agrès. Ses deux comparses n’en mènent pas large, en équilibre ou envoyés dans les airs… Tous trois vous effareront et vous raviront.
Créé au Festival International de Cirque « Janvier dans les Étoiles » (La Seynesur-Mer), nous avons plus qu’apprécié ce nouvel opus ; et attendons de
pouvoir vous montrer leur prochaine folie (autour d’une… montgolfière !).
« Des agrès toujours réinventés,
c’est cela le cirque contemporain,
qui évoque ici l’humour déjanté
de Tarantino. Ce spectacle est de la
même trempe que leur précédent ;
une tractopelle déboule sur scène,
Rémi Lecocq mène la danse et fait
voltiger ses deux complices. Au
point de les envoyer en l’air. »
Festival Hors Pistes Bruxelles
[Laurence Bertels]
« Succès fulgurant pour cette
nouvelle création qui jongle encore
entre performance, dramaturgie et
objets dangereux, sur une idée folle
de Yann Ecauvre… »
[Marielle Valmalette]
SWIFT ! Cie Skappa ! & associés
jeudi 4 février 19 h
jeune public théâtre d'ombres et vidéo
Écriture Paolo Cardona • Mise en scène Isabelle Hervouët • Conception et réalisation du dispositif du travelling, création lumières
Nicolas Le Bodic • Scénographie Paolo Cardona • Musique Fabrizio Cenci • Vidéos Christophe Loiseau • Développement de logiciel
Benoît Fincker • Jeu Paolo Cardona
Salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle
45 mn
tarif unique 6 D
à partir de 4 ans
Séances scolaires
mardi 2 février à 9 h 30 et 14 h 15
mercredi 3 février à 9 h 30
jeudi 4 février à 9 h 30
Skappa ! & associés est une compagnie de théâtre
créée en 1998 par Isabelle Hervouët et Paolo Cardona.
Ensemble, ils conçoivent des spectacles « tout public »,
adressés aux enfants autant qu’aux adultes. S’ils refusent
cette catégorisation systématique de « jeune public »,
c’est qu’ils ont choisi de porter une parole entière, sans
concession sur le contenu, s’attachant à ne rien retrancher au sens sous prétexte d’une adresse à l’enfant.
Ils réussissent un véritable travail de fildefériste,
proposant un théâtre de pensée et de sensation
adressé à tous, dès le plus jeune âge. La nécessité
de rendre accessibles leurs spectacles aux plus jeunes
est devenue une gageure formelle, un enjeu dramaturgique ; être artiste et choisir de parler à l’enfant
depuis sa place d’adulte, c’est se donner les moyens
de créer du « tout public » au sens noble, un théâtre
dont les niveaux imbriqués de lecture et de sens sont
une richesse.
Dès ses premières créations, Skappa ! a proposé un
pont entre arts plastiques et arts de la scène : l’utilisation de l’image sous diverses formes est devenue
la matière même du processus scénique, une image
évolutive, porteuse du sens, avec laquelle les comédiens construisent un échange physique, et sensuel.
« […] la mise en scène d’Isabelle
Hervouët, avec Paolo Cardona,
c’est un régal. La façon extrêmement inventive dont les vidéos de
Christophe Loiseau, les lumières et
les décors s’articulent au conte, lui
donne une saveur toute particulière : on aime l’ombre géante de
l’acteur escaladée par les Lilliputiens
munis d’échelles, ce cheval apparaissant sur le panneau de droite et
filant vers celui de gauche en foulées
élégantes, le ventilateur soufflant
dans les voiles en plastique d’un
rafiot miniature… On aime même
les monceaux de bouteilles d’eau
minérale qui jonchent la scène et
abreuvent le naufragé, car dans
chacune on imagine un petit
rouleau de papier, jeté à la mer,
chargé d’espérance. »
[Gaëlle Cloarec]
52
« La mise en scène de ce Swift ! est
d’une grande beauté. Des images
très poétiques, une jolie bandeson… »
[Éliane Faucon-Dumont]
« Swift ! est un hymne au voyage,
un plaidoyer pour la poésie. Tout
en douceur, sans heurt ni violence.
Cette caresse poétique transcende
l’art du théâtre d’ombres en y
apportant une touche résolument contemporaine. Aux jeux de
lumière millimétrés, la compagnie
ajoute des projections vidéo haute
définition où les apparitions d’acteurs succèdent aux gros plans. Un
procédé qui donne une profondeur
indéniable au décor. Tout simplement
sublime. »
[Boris Marois]
Librement inspiré des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, ce spectacle nous
embarque pour un voyage aux proportions absurdes : une idée de démesure, de facétie de la nature, de difficulté à se confronter à des objets trop
grands ou trop petits... Marchant sur les traces laissées dans les villes par
les humains, comme autant de pistes imaginaires, SWIFT ! nous conduit à la
découverte de l’Autre.
« Ce spectacle est le prétexte pour un retour aux sources.
Celles des contes qui nous ont marqués en laissant des images très nettes
gravées dans nos mémoires, et celles du théâtre de nos débuts, fait d’ombres et
de lumières, qui se joue et se manipule en même temps. Il est aussi le prétexte
à créer la rencontre, inévitable, entre le savoir-faire artisanal hérité de nos
premiers pas sur le plateau de théâtre et la technologie qui accompagne nos
créations depuis quelques années déjà. Ombres, photos, vidéo et lumière vont
se croiser sur les traces de l’inconnu.
SWIFT ! est le premier volet d’une trilogie autour du Voyage. »
Le bruit court
Collectif L’Avantage du doute
que nous ne sommes plus en direct
mardi 23 février 20 h 30
théâtre
Avec Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand
Équinoxe
inconnue
Création au Bateau Feu,
Scène nationale de Dunkerque
du 17 au 19 novembre 2015
« C’est parce que l’image est affaire d’amour et de haine,
que le capitalisme a voulu devenir le maître des images,
le propriétaire du spectacle mondial et du règne de la
marchandise en monnayant le désir. »
[Marie-José Mondzain, philosophe]
« Nous avons une grande hâte de construire un télégraphe électrique entre le Maine et le Texas : mais le
Maine et le Texas n'ont peut-être rien d'important à se
communiquer… »
[Henry David Thoreau]
En novembre, L’Avantage du doute va créer son troisième spectacle…
Pour l’heure, c’est l’histoire racontée par le cinéaste Sidney Lumet dans
Network, main basse sur la télévision (1976) qui leur offre un canevas d’écriture… Imaginez : L’Avantage du doute crée sa propre chaîne de télévision
(Éthique TV ; tout un programme !), les comédiens deviennent journalistes,
chaque acteur/journaliste devant se battre et convaincre pour que son sujet
soit traité à l’antenne… Le spectacle interrogera l’histoire des médias, la puissance des images sur notre imaginaire, l’invention des légendes urbaines, la
fonction du fait divers… On peut relire utilement Pasolini et Virilio…
Le collectif L’Avantage du doute
Les membres de ce collectif se sont rencontrés lors d’un stage animé par le
collectif flamand Tg STAN. Nadir et Simon jouent également avec le collectif
Les Possédés (accueilli deux fois à Équinoxe avec Merlin de Tankred Dorst en
2011 et Platonov de Tchekhov en 2014), Judith et Claire jouent aussi au cinéma et
à la télévision, Mélanie s’active par ailleurs avec l’association lyonnaise nÖjd…
À leur actif : Tout ce qui nous reste de la Révolution, c’est Simon (2008) qui s’intéressait à l’héritage des idées de Mai 68, et La Légende de Bornéo (2012) qui traitait
le thème de la place occupée par le travail dans nos vies. Cette dernière, vue au
Théâtre de la Bastille (Paris), nous avait immédiatement séduits par un mélange
détonant entre « relâchement » au plateau, dynamique de la pensée, engagement politique et citoyen…
Les comédiens cultivent l’ambiguïté entre personne et personnage au cours de
leurs spectacles : entre deux scènes de fiction pure, il leur arrive de s’adresser
très directement au public. C’est ce « style » fait de moments très personnels
et d’engagements singuliers inscrits dans une dramaturgie, une histoire…, qui
fait l’originalité de leur démarche.
« – Elle : T'es au courant, le groupe va lancer une
nouvelle chaîne météo, une idée géniale, une chaîne qui
donne uniquement le temps, 24h sur 24.
– Lui : Quand j'étais gosse ça existait déjà un truc
comme ça, ça s'appelait une fenêtre. »
[Poison d'avril de W. Kare]
53
Je me souviens vendredi 26 février 20 h 30
de Jérôme Rouger
théâtre
Metteur en scène Jean-Pierre Ménard • Création lumière Cédric Ridouard • Réalisation bande-son Laurent Baraton • Administration Agnès
Rambaud • Diffusion Guillaume Rouger
Théâtre Maurice Sand, La Châtre
1 h
tarif unique 12 D
+ 5 D de participation aux frais
de transport – départ en bus
d’Équinoxe à 19 h 30
« Par sa singularité et son originalité, Jérôme Rouger est difficilement
classable. Il sait nous faire rire et
nous émouvoir par petites touches,
comme ça, l’air de rien. Il sait créer
entre lui et le public, une connivence
bienveillante qui fait qu’on le quitte
à regret et le sourire aux lèvres. »
[Studio Théâtre /
Les Coups de cœur
de Monsieur Guy]
54
« Quoi de plus beau que de tenter
d’extraire de soi une quintessence, de l’articuler et de la polir,
jusqu’à l’offrir encore palpitante
de fragilité ? Un spectacle comme
un cadeau, humble, juste et plein
d’autodérision : une belle façon de
se rappeler sa propre humanité. »
[Laurie Thinot]
S’inspirant du procédé de Georges Perec (Je me souviens, 1978), le comédien
revisite ici avec malice les souvenirs intimes qui ont jalonné son enfance : la
fête des écoles, le match de foot, le plan drague au bal… À lui seul, il incarne
tout un village, toute une humanité, et projette en fond de scène des images
– souvent utilisées à contre-emploi – qui appuient le texte ou produisent un
sens nouveau. Un seul en scène plein d’humour et de surprises !
Créateur de Police Culturelle et du personnage de Bruno Delaroche (conseiller
pour les expérimentations au Secrétariat d’État à la Démocratisation culturelle !), « invité surprise » de la soirée de présentation de la saison 2014-2015
à Équinoxe, Jérôme Rouger a également « trempé » dans l’aventure Vigile, un
spectacle sur le thème de la sécurité et de la vidéosurveillance mis en scène avec
le Théâtre Group’ et accueilli en 2013 à la Salle Barbillat-Touraine ; sans oublier
quelques « conférences » au Théâtre du Rond-Point (Paris)…
« Le processus du souvenir ne se soucie ni de chronologie, ni de l’importance des faits :
il fonctionne le plus souvent par association d’idées. Le procédé d’accumulation de
Je me souviens donne une unité au récit. Cette succession d’informations apparemment "non liées entre elles" permet de mettre en jeu un récit dans lequel la perte ou le
refus de la linéarité ne signifie pas la perte de son unité.
En filigrane, il s’agit de mettre en exergue des interrogations déjà évoquées dans mes
précédents spectacles : le rapport à l’enfance, la construction de l’identité, l’intégration des codes sociaux…, et de montrer comment chaque histoire humaine est une
somme d’éléments contingents, comment l’Histoire, la grande, est – elle aussi – une
somme d’éléments contingents. »
[Jérôme Rouger]
Georges & moi par Alexis HK
vendredi 4 mars 20 h 30
chanson
Collaboration artistique François Morel
Avec Simon Mary (contrebasse, ukulélé basse) et Loïc Molineri (guitare, banjo)
Son Philippe Henry • Lumières Guillaume Cousin • Régie générale Willy Bichon
Équinoxe
En complicité avec
Les Bains-douches de Lignières
« Après tout, les poètes éternels méritent d’être au
courant de la vie après leur mort. Ils ont influencé les
hommes, leur ont donné des clés de beauté et de liberté.
Qu’est devenu le monde ? Qu’en est-il de l’irrévérence ? De
la liberté ? Les cons sont-ils toujours aussi nombreux ?
Les femmes sont-elles toujours aussi compliquées ? Où
en sont les religieux et les religions ? Georges connaît-il
les SMS, Facebook, Twitter, aurait-il eu un iPhone ? […]
Je veux donc établir un dialogue, ou du moins un monologue avec Georges, non pas pour parler de ses petits
secrets à lui, mais pour partager avec l’auditoire les
liens intimes que l’on développe avec les grands poètes,
le sentiment qu’ils sont de vrais amis qu’on n’a jamais
rencontrés. Je sais bien que je suis loin d’être le seul à
ressentir ces choses envers Brassens, qui dans la France
d’aujourd’hui demeure, lorsqu’on est dans le noir, la
lumière rassurante de notre intime liberté. »
[Alexis HK]
Alexis HK interprète les chansons de Georges Brassens ; sur scène il dialogue
avec le poète sétois et évoque avec lui l’évolution du monde, l’irrévérence,
la liberté sexuelle, la subversion et la connerie… toujours avec humour, une
ironie mordante et un peu de distance.
On connaissait les talents scéniques d’Alexis HK, […] ici il va encore plus loin
en inventant un personnage, une sorte de lointain cousin, un brin neurasthénique, un peu nostalgique, toujours très drôle, racontant la vie d’ici au Georges
Brassens de là-bas. Le tout ponctué de seize chansons de Brassens.
Adolescent amoureux de Brassens et Brel, mais aussi de hip-hop et de reggae,
Alexis HK s’inscrit aux scènes ouvertes du Théâtre Trévise (Paris) pour roder son
jeune répertoire composé à la guitare. Après une licence de philo, il poursuit son
parcours musical et enregistre un premier album Belleville en 2003. Il est lauréat
du FAIR, donne des concerts en France, en Suisse, en Belgique et au Québec, noue
un rapport intime avec le public. Depuis, il a sorti L’Homme du moment (2005), Les
Affranchis (2009) ; et Le Dernier présent (2012), Prix Charles Cros en 2013.
Brassens a presque toujours vécu au même endroit, impasse Florimont, dans
le XIVe arrondissement de Paris, pas même une HLM, une sorte de taudis, avec
Jeanne, l’une des femmes de sa vie, et Marcel, son mari, un peu carrossier et
beaucoup alcoolique. Il leur a toujours été fidèle, comme à ses idées. […] Quand
il s’est mis à chanter, faute de vivre de ses vers, ses textes parlaient ouvertement
des sujets tabous de l’époque : le sexe, l’anarchie, la révolte, l’anticléricalisme.
Derrière cette allure provocatrice, Brassens faisait souffler un vent de liberté et
touchait le cœur des gens. Ses chansons ont été immédiatement censurées et
il a fallu attendre presque dix ans avant de les entendre sur les ondes. C’était
le professeur des chemins de traverse. Avec le succès, arrivé par inadvertance,
mais qu’il accueillit avec bonheur, il a porté des costumes, coupé ses cheveux,
mais il n’a rien changé.
55
1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre
lundi 29 février 20 h 30
théâtre danse
Jacques Gamblin textes • Bastien Lefèvre chorégraphie et selection musicale • Domitille Bioret, assistanat à la mise en scène • Catherine Gamblin
Lefèvre assistanat à la chorégraphie • Laurent Béal lumières • Alain Burkarth scénographie• Marilyne Lafay costumes • Anne Bourgeois,
Yannick Hugron staff d'entraînement • Pierre Marteau régie générale • Marc de Frutos régie son • Françoise Lebeau assistée de Valérie Saliou
production et diffusion
Équinoxe
1 h 20
« Dans les vestiaires de cette création, il y eut des
rencontres rares. La chance, le pif, le désir, les astres…
Pour être là au bon moment au bon endroit et les écouter,
les observer.
Un mot, une conversation, un conseil, un geste…
Parmi ces êtres : Thomas Coville, Krzysztof Frankowski,
Sébastien Foucras et Benoit Eycken, Ophélie David,
Ari Vatanen, Dan Millman, François Ducasse et Makis
Chamalidis, Claudine Jouyaux, famille Lefèvre… Ils
sont beaucoup plus nombreux encore. Qu’ils aient les
cuisses musclées ou le cœur ou les deux le plus souvent,
qu’ils soient profondément remerciés. »
[Jacques Gamblin]
Janvier 1999, nous recevions Jacques Gamblin avec Le Toucher de la hanche.
Hiver 2010, nous le retrouvions avec Tout est normal mon cœur scintille (déjà
accompagné de Bastien Lefèvre)…
Il faut l’avoir lu aux éditions Le Dilettante (ne pas oublier d’ouvrir Quincailleries…),
sans parler de sa « présence » au cinéma, pour se faire une joie de le (re)voir
fouler notre plateau, être à nouveau avec vous tous…
Élégance, humour, légèreté, poésie, sensibilité « à fleur de peau » ; celles et
ceux qui y ont goûté vous l’expliqueront, enthousiastes ou à voix basse…
Un entraîneur et son athlète
Jacques, le coach, a les mots,
Bastien, l’athlète, a la danse.
Ils s’estiment, s’aiment, s’admirent, se respectent, se déchirent…
Ça crie, ça crise, ça gueule, ça rigole, explose, exprime, exulte…
Ça sue, ça pue, ça frappe, crache, craque, doute et rebondit.
C’est parfois cruel, viril et sans concession, mais c’est aussi bienveillant et
passionné.
Tout cela dans un seul but, la recherche infinie de l’équilibre et de la confiance.
Ils doivent donc inlassablement se préparer au pire, se préparer au meilleur, à la
solitude de l’échec ou à celle du succès.
« […] Pas de pression, pas d’enjeu. De l’envie, du jeu et de la joie.
Je veux que tu sois un militant de la joie !
Une victoire, on l’avale
Un échec, on le digère.
Une ligne de départ, ce n’est plus l’heure des pourquoi,
c’est l’heure des parce que. […] »
« Va
Je veux entendre l’air qui est pénétré par ton geste. Le sifflement du geste qui fend
l’air. Ce n’est pas toi que je veux entendre respirer, c’est l’air. Je ne veux plus savoir qui
respire, de toi, du geste ou de l’air.
Ne travaille pas en apnée, ton geste n’aura pas d’élan et donc pas d’avenir. Mets de la
longueur, mets du temps dans ton geste !
Donne tout ! Plus loin que tout. Plus loin que la peur de l’asphyxie, plus loin que la
peur de perdre.
Tu dois aller plus loin que la peur.
Si tu veux donner, si tu veux offrir ton geste au monde, ne retiens rien, ni ton mouvement ni ton souffle.
Même lorsque tu crois être au bout, tu peux encore. Tu peux toujours.
Parce que tu n’as pas de limite. C’est ce que je veux t’apprendre, que tu es sans limite.
Ni toi, ni personne. »
[Jacques Gamblin]
56
Don Quichotte ou le vertige de Sancho
d’après L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Mancha de Cervantès
Cie Public Chéri
lundi 7 mars 20 h
théâtre
Traduction Aline Schulman (Éditions Points/Seuil)
Adaptation, mise en scène et scénographie Régis Hébette • Collaboration à la dramaturgie Gilles Aufray • Conception lumière et régie
générale Saïd Lahmar • Conception son Marc Bertin, Fabrice Clément, Sylvain Dumont • Costumes Delphine Brouard • Accessoires sonores avec
le concours de Benoît Poulain. Avec Pascal Bernier, Marc Bertin, Fabrice Clément, Sylvain Dumont
salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle
1 h 45
à partir de 12 ans
Séance collégienne
mardi 8 mars à 9 h 30
Avec le soutien du
département de l'Indre
Don Quichotte :
« Depuis l’enfance, je suis grand
amateur de tréteaux, et, quand
j’étais jeune, j’avais la passion
du théâtre. »
[Chapitre XI du volume II]
« Don Quichotte et Sancho,
utopistes debout.
Régis Hébette présente un Don
Quichotte audacieux, drôle et aussi
facétieux que l’original. Un enchantement pour tous les sens. Don
Quichotte est un héros moderne,
qui suit la trajectoire inverse de son
auteur en abandonnant ses habits
d’homme de lettres pour revêtir
ceux de chevalier errant à la triste
figure, pourfendeur du mal et des
injustices, homme d’honneur à une
époque qui se vautre dans le déshonneur, premier loser romanesque qui
apprend surtout à encaisser les
coups faute de savoir les esquiver.
Une fantaisie théâtrale joyeuse,
loufoque et débridée. En imaginant
un Don Quichotte en 3D, comme
trois Don Quichotte, face à un seul
Sancho. Avec quelques ustensiles
et de drôles d’instruments bricolés,
de simples panneaux qui coulissent
à vue, des vieux airs de westerns
spaghettis, la mise en scène, à
l’instar du roman, réinvente l’art de
l’illusion, le théâtre des origines, des
tréteaux. »
[Marie-José Sirach]
« Un moment de théâtre et de
franches hallucinations, dispensateur d’images issues de la mémoire
collective et qui ont la capacité de
peupler à satiété notre imaginaire. »
[Véronique Hotte]
58
« Régis Hébette a pu concentrer
l’œuvre en quelques scènes pour
garder l’essence brute de l’épopée.
On rit beaucoup à l’image d’une
cavalcade bruitée du chevalier
sur sa Rossinante, clin d’œil aux
Monty Python. On vit l’évidence des
paysages peints à l’eau qui s’évaporent à mesure des mirages dans
lesquels Quichotte se perd. »
[Anne Quentin]
« Une traduction limpide et pleine
d’humour, qui rend l’œuvre totalement accessible. […] Une mise en
scène prodigieuse d’invention et de
finesse. […] »
[Véronique Klein]
« […] l’adaptation théâtrale se
révèle très pertinente. Pour un peu,
on dirait que l’œuvre de Cervantès
a été faite pour la scène. […] Régis
Hébette convoque cette imagination du spectateur et déjoue le piège
naturaliste, […] la mise en scène
a quelque chose d’éminemment
ludique. […] »
[Laura Plas]
Une traduction savoureuse d’Aline Schulman qui redonne piment et vitalité
aux aventures et relations de ce couple légendaire, ici « incarné » à nouveau,
ressuscité, gorgé de vie.
Mille deux cents pages d'il y a 500 ans revivifiées ; bataille gagnée contre la
tristesse du rationnel et l’ordre binaire du monde.
Quatre comédiens caméléons dont trois Don Quichotte ! Une table-établi
depuis laquelle chacun musique, harangue, bricole et agence – eau, bois,
craie. C’est du fait main, truculent et poétique…
Une œuvre qui refuse de séparer culture savante et culture populaire, puissance
comique et complexité philosophique. Riche de son ascèse et de ses « illuminations ».
La mise en abîme
Par ses commentaires et ses intrusions régulières, Cervantès est toujours présent
dans le roman. Il l’est d’autant plus qu’il prétend ne pas en être l’auteur. Il y aurait
ainsi les aventures de Don Quichotte d’une part, le texte écrit par un certain Sidi
Ahmed Benengeli les relatant d’autre part, et enfin les commentaires de Cervantès
(à cela s’ajoute encore un quatrième niveau puisque Don Quichotte découvre un
plagiat de ses aventures dans une librairie de Barcelone…).
La mise en abîme du récit est donc une donnée incontournable, inhérente à l’œuvre.
Nous lui avons cherché des correspondances au plateau en démultipliant la
figure de Don Quichotte : il y a ainsi trois Quichotte qui gravitent autour de
Sancho notamment, pivot de notre mise en scène.
Les Don Quichotte sont alternativement (et parfois simultanément) sujets du récit
et producteurs des signes qui accompagnent, commentent, voire génèrent ce récit.
Véritables démiurges, ils sont en quelque sorte à la fois Don Quichotte et Cervantès :
immergés dans l’aventure par moments, et capables de s’en extraire à d’autres.
Cette multiplicité (le chiffre 3 évoquant l’infini…) est aussi source de jeu, de
surprise et de vertige… car si les trois Don Quichotte sont sans aucun doute
Don Quichotte, ils n’en sont pas moins différents ; rendant ainsi la figure de
notre héros plus insaisissable et complexe.
« C’est autour de la relation entre Sancho et son maître que nous avons centré l’enjeu
de notre adaptation. Notre montage choisit de faire l’impasse sur tous les autres
personnages du récit, mais il ne renonce en revanche ni à sa dimension épique ni à
ses scènes emblématiques.
À travers les échanges entre Don Quichotte et Sancho, deux rapports au monde, deux
rhétoriques se confrontent ; une relation – plus symétrique qu’on ne pourrait le croire
– se construit. En se focalisant sur les seules figures de Don Quichotte et Sancho, notre
adaptation met en lumière la dimension dialectique de leur relation.
Sancho est celui qui maintient son maître en prise avec le réel et rend ainsi possible
l’expression de toute sa démesure : sans lui les aventures de Don Quichotte se seraient
vite terminées. Mais sans Don Quichotte elles n’auraient jamais commencé et Sancho
n’aurait pas quitté son village.
L’un sans l’autre nos deux héros sont inaptes à l’aventure ; mais ensemble, en muant peu
à peu leurs antagonismes apparents en une complicité subtile, Don Quichotte et Sancho
s’inventent une destinée qui leur ouvrira les portes d’une immortelle renommée.
Notre adaptation élève ainsi Sancho au rang de protagoniste, à l’égal de son maître,
mais elle choisit aussi d’en faire le premier destinataire de leurs aventures : en acceptant l’invraisemblable proposition de son maître, c’est à une expérience initiatique
que Sancho Panza accède. Une expérience qui le transformera.
Don Quichotte ou le vertige de Sancho est le récit de cette transformation. »
[Régis Hébette]
Moutin Factory Quintet
vendredi 11 mars 20 h 30
jazz
François Moutin contrebasse • Louis Moutin batterie • Manu Codjia guitare • Jean-Michel Pilc piano • Christophe Monniot alto et sopranino
saxophone
Pour leur nouveau projet, François et Louis Moutin, les jumeaux du jazz,
s’entourent de personnalités parmi les plus fortes et les plus excitantes de
la scène actuelle. Entre le jeu inspiré, à la fois puissant et poétique de JeanMichel Pilc, l’univers lyrique imprégné de « blues » d’Emmanuel Codjia et le
grain de folie doublé du profond sens mélodique de Christophe Monniot, les
frères Moutin mettent à profit la force unique et jubilatoire de leur gémellité.
Équinoxe
www.moutin.com
Discographie :
• Lucky People – Moutin Factory Quintet
Plus Loin – 2013
• Soul Dancers – François et Louis Moutin
Plus Loin – 2010
• Sharp Turns – Moutin Reunion Quartet
Nocturne – 2007
• Something like now – Moutin Reunion
Quartet – Nocturne – 2005
• Red Moon – Moutin Reunion Quartet
Nocturne – 2003
• Power Tree – Moutin Reunion Quartet
Dreyfus Records – 2002
• Parcours – François et Louis Moutin Quintet 1991
« Voilà un disque bouillonnant,
foisonnant, et surtout empreint
d’une folie salutaire. »
60
Après quinze années passées avec le Moutin Reunion Quartet, tant en Europe
qu’aux États-Unis (phénomène assez rare pour des musiciens français), et plus
de 450 concerts, un nouveau groupe est né et l’album Lucky People en est l’acte
fondateur.
Il déborde de ce bonheur palpable qui caractérise l’approche ouvertement généreuse de la musique des frères Moutin. Leurs nouvelles compositions proposent
mélodies, groove et climats qui nous transportent, nous font cheminer, entre
autres, de la mélancolie à la sensualité, de la colère à la tristesse, d’une heureuse
béatitude à la jubilation physique de la danse.
Les Moutin ont pas mal bourlingué – ensemble ou séparément – de part et
d’autre de l’Atlantique (François vit à New York, Louis à Paris). Ils ont joué
avec la crème du jazz, de Martial Solal à Michel Portal en passant par Claude
Nougaro, Henri Texier, Antoine Hervé, Lee Konitz, Johnny Griffin, Lew Soloff,
Manuel Rocheman, Andy Emler, Jean-Marie Machado, Pierre de Bethmann, Rick
Margitza, Baptiste Trotignon, Sylvain Beuf…
« Ce jazz est subtil mais se livre
sous des dehors aisés, ce qui est
l’élégance même. »
« C’est bien le son du groupe qui
retient l’attention tout au long de
ce disque et fait honneur à l’une des
rythmiques les plus excitantes de la
scène actuelle, les jumeaux Moutin,
étonnants virtuoses dévoués à la
musique alors que leurs études les
dirigeaient vers le métier d’ingénieur. »
« Quant à la paire rythmique qui a
voulu cette formation, il y a longtemps qu’on ne s’étonne plus de sa
capacité à insuffler une énergie de
tous les instants et une musique des
plus vivantes. »
Enchantés Le fil rouge théâtre
mercredi 16 mars 16 h
jeune public théâtre musical et dansé
Co-écriture Eve Ledig, Jeff Benignus, Ivan Favier • Mise en scène Eve Ledig • Composition musicale, chant et jeu Jeff Benignus • Danse,
chorégraphie et jeu Ivan Favier • Scénographie, costumes Sabine Siegwalt • Lumières, régie générale, régie Frédéric Goetz • Collaboration
artistique Monique Bienmuller • Construction Olivier Benoit
Merci à Catherine Fender et Philippe Lux pour leur précieuse collaboration
Chapelle des Rédemptoristes
30 mn
à partir de 2 ans
Séances scolaires
Dans l’espace, Ivan le danseur et Jeff le musicien.
À eux deux ils ont plus de cent ans.
Ces explorateurs du chant et de la danse ont maintes fois traversé les frontières de leur art. Ils possèdent une manière vibrante et singulière d’habiter
leur corps, d’être traversés par leur souffle.
L’espace de leur rencontre, une toile déroulée au sol. De part et d’autre,
d’autres explorateurs sont là. À l’aube de leur vie, ils découvrent le monde,
les mouvements, les sons, les couleurs... les enfants petits.
lundi 14 mars à 9 h 15 et 10 h 45
mardi 15 mars à 9 h 15 et 10 h 45
mercredi 16 mars à 10 h
jeudi 17 mars à 9 h 15 et 10 h 45
Le fil rouge théâtre est reconnu dans le réseau jeune
public national et international francophone comme
une compagnie qui fait preuve d'une exigence artistique forte et singulière.
Nous l’avions accueilli lors de la saison 2009-2010
avec une version théâtrale et musicale du conte
Le Petit Chaperon rouge : Des joues fraîches comme des
coquelicots ; spectacle porté par un chœur de sept
comédiennes-chanteuses magnifiques de présence
et d’humanité.
« Deux géants au milieu des petits. Ils se retrouvent,
créent leurs rituels. Rituels bougés, sonores, intimes.
Dessin et peinture se glissent entre souffle et mouvement. Couleur entre chant et danse. Un long pinceau
s’envole en arabesques bleues, légères. Taches, contours,
traces. L’espace se dessine, se crée, s’efface. Flaques.
Vibre à nouveau. Entre le jeu subtil du mouvement, de
la musique et de la peinture, ils inventent le langage
des commencements. Celui, poétique, grave et joyeux de
leur rencontre. Enchantés. »
[Eve Ledig, metteure en scène, avril 2014]
« Il me semble que sur cette grande toile blanche,
les artistes sont venus raconter leur aventure, leur
manière à eux de fouler la terre natale des tout-petits.
On entre avec eux dans le domaine du sensible […] là
où on danse avec sa voix, on chante avec du bleu, on
dessine des sons… Sur cette terre, la pensée, n'excède
pas l'éprouvé, il n'y a rien à trouver, juste à ressentir le
temps présent des commencements. »
[Cécile El Mehdi, psychologue clinicienne
Extrait de l'ouvrage Regards n°6, Nova Villa,
Les bébés et l'Europe]
« Chanter en dansant, danser en
chantant. Tout est langage, dit
souvent Eve Ledig. Avec persévérance, elle dévide le fil rouge
d’un théâtre à l’écriture scénique
sensible. Portée par le rythme d’un
ressenti, proche du langage de l’enfance, incorporant des vibrations
musicales et vocales. Les chemins
d’Enchantés, récemment ouverts,
mènent vers une toile déroulée au
sol. Au plus près de la création, de
l’enfance de l’art. Un homme danse,
l’autre chante, peint. Guidés par
le geste du pinceau, l’énergie de la
musique, la dynamique gestuelle,
les artistes s’offrent au regard des
tout-petits. Une adresse exigeante
qui impose à ces géants au milieu
des petits, une présence singulière,
une écoute particulière. Sur la
toile, les couleurs, bleue et rouge,
s’enroulent en arabesques et les
mouvements dansent dans l’espace
de la musique. Dans ce jeu partagé
d’empreintes colorées, un cri, un
rire, commuent la peur en joie de
vivre ; et de grandir. »
[Vénéranda Paladino]
61
Le Vivier des noms
de Valère Novarina
Jeudi 17 et vendredi 18 mars 20 h
théâtre
Texte, mise en scène et peintures Valère Novarina
Avec Julie Kpéré, Manuel Le Lièvre, Dominique Parent, Claire Sermonne, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, René Turquois, Valérie Vinci
Un musicien sur scène Christian Paccoud
Scénographie Philippe Marioge • Collaboration artistique Céline Schaeffer • Lumière Joël Hourbeigt • Musique Christian Paccoud • Costumes
Karine Vintache • Maquillage Carole Anquetil • Dramaturgie Roséliane Goldstein et Adélaïde Pralon • Régie générale Richard Pierre • Régie
plateau Elie Hourbeigt • Régie lumière Léo Thévenon • Réalisation des accessoires Jean-Paul Dewynter • Assistante de l’auteur Sidonie Han •
Production/diffusion Séverine Péan / PLATÔ (générique en cours)
Équinoxe
durée estimée 2 h 11
Création le 5 juillet 2015
au Cloître des Carmes, Festival d’Avignon IN
Le livre paraîtra aux éditions P.O.L en juin
www.novarina.com
Valère Novarina
Né à Genève, Valère Novarina passe son enfance et
son adolescence au bord du lac Léman et dans la
montagne. À Paris, il étudie la littérature et la philosophie, veut devenir acteur mais y renonce rapidement… Il écrit tous les jours depuis 1958 mais ne
publie qu’à partir de 1978. Une activité graphique
puis picturale se développe peu à peu en marge
des travaux d’écriture : dessins des personnages,
puis peintures des décors lorsqu’il commence, à
partir de 1986, à mettre en scène certains de ses
textes. On distinguera, parmi ses livres, publiés
principalement chez P.O.L, les œuvres directement
théâtrales : L’Atelier volant, Vous qui habitez le temps,
L’Opérette imaginaire, L’Acte inconnu, Le Vrai Sang –
et le « théâtre utopique », romans sur-dialogués,
monologues à plusieurs voix, poésies en actes : Le
Drame de la vie, Le Discours aux animaux, La Chair
de l’homme – et enfin les œuvres « théoriques », qui
explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole
se croisent dans le foyer respiratoire : Pour Louis de
Funès, Pendant la matière, Devant la parole, Lumières
du corps, L’Envers de l’esprit, La Quatrième Personne
du singulier, Observez les logaèdres ! Insaisissable et
agissant, le langage y apparaît comme une figure
de la matière. Il est publié chez Gallimard, Zoé, Les
Solitaires Intempestifs (entre autres).
62
En 2000 puis 2003, nous reçûmes L’Opérette imaginaire puis La Scène, deux
textes-météores de Valère Novarina – dont nous sommes toujours de fervents
lecteurs, auditeurs, spectateurs.
En découvrant ses propos liminaires avec bonheur, nous « replongeons »
avec allégresse (assurés de reprendre de la hauteur !) heureux de retrouver
quelques complices marquants ; avec d’autres, révélé(e)s…
Le Vivier des noms laissera librement jouer dans l’espace et dans les corps des
1 589 spectateurs une multitude de logaèdres, logolithes, logodrames et anthropoglyphes, qui agiront selon une logique circulaire et réminiscente, comme
au cirque où tout tourne autour, pressentiment que l’ordre vrai est l’ordre
spiral-et-inachevé.
Ces mille objets – les logaèdres – (ces « esprits-verbaux ») seront émis, énoncés,
projetés, hasardés, risqués dans l’air par onze cent onze personnages appelés
méticuleusement par leur nom par L’Historienne… mais qui ne se montreront
pas tous… C’est elle qui annonce que l’histoire commence : le chien Uzedent
sait qu’il n’apparaîtra plus, les Antipersonnes vont à jardin préparer un mauvais
coup, l’Acteur fuyant autrui sort sans réfléchir, Raymond de la Matière démontre
pour la énième fois le contraire de sa pensée, le ministre de l’Extérieur proclame
le latin langue vivante, l’Annoncier Funeste, dans une scène de Sauve qui peut,
affirme qu’Aucun triangle n’a trois côtés. Le philosophe Boludeau se tait de façon
résolument politique, l’Ouvrier du drame vient tous les quarts d’heure vider
un sac d’idées toutes faites ; les Enfants pariétaux lui portent secours. En deux
heures onze, la scène se défait, se refait, s’emplit de rébus. La parole est une
onde, nous l’avions oublié. Le temps respire : personne ne l’avait vu.
Les acteurs cheminent sur le tranchant du langage, entre mots qui libèrent et
mots qui asservissent.
« […] – La parole sera donnée à ce qui n’a pas été dit.
J’ai toujours travaillé avec un modèle secret : Le Discours aux animaux est directement
issu des Rêveries du promeneur solitaire… Cette fois-ci je cherche quelque chose du
côté d’un étrange croisement entre Midsummer Night’s Dream et L’Impromptu de
Versailles… et quelque chose du côté de Grock. Il est beau que les numéros de clown
soient appelés non des "numéros" mais des "entrées"… À un certain moment, le chantier du Vivier des noms s’intitulait Entrée perpétuelle : il s’appellera peut-être un
jour La Nature délivrant l’alphabet.
[…] Plusieurs acteurs, voltigeurs – improvistes de profession – vont en trois secondes
droit au drame inanimal.
Les personnages se portent secours, et se relaient – comme parmi les trapézistes, il y
a les porteurs et les volants. On passe en revue, par séquences, par suites comiques
quelques-uns des crimes de l’homme. Et on en sort vivants. […] »
[Valère Novarina]
Le Prince (Tous les hommes sont méchants)
d’après Nicolas Machiavel Cie La Dissipation des brumes matinales
mardi 29 mars 20 h 30
théâtre
Adaptation, mise en scène et scénographie Laurent Gutmann • Avec Thomas Blanchard, Cyril Dubreuil, Maud Le Grevellec, Shady Nafar et
Pitt Simon • Costumes Axel Aust • Lumières Gilles Gentner • Maquillages et perruques Catherine Saint-Sever • Répétiteur chants Vanasay
Khamphommala • Régie générale Nicolas Guichard • Régie son, lumières Marco Benigno • Construction des décors Ateliers des Théâtres de la
Ville de Luxembourg : Marc Bechen, Marcel Henkes, Constant Krieps, Marc Miltgen, Michel Mombach, Guy Wolff
Équinoxe
1 h 35
Rencontre
mardi 29 mars 18 h 30
Auditorium de la Médiathèque
Rencontre autour du Prince de Nicolas Machiavel
avec Florent Lilo, professeur de philosophie au lycée
Jean Giraudoux de Châteauroux.
Machiavel pour les nuls… Le pouvoir vous tente, vous envisageriez bien une
nouvelle carrière dans le despotisme, mais vous hésitez à franchir le pas ?
Ce spectacle est fait pour vous : en s’inspirant des protocoles de la formation
professionnelle et des jeux télévisés, Laurent Gutmann revisite avec intelligence et humour la pensée du théoricien florentin, dévoilant au passage les
mécanismes de la domination…
Une salle de réunion blanche et propre, un faux plafond en polystyrène, un
éclairage au néon, une machine à café : la formation peut commencer… Guidés
par deux « animateurs », que vont retenir nos trois jeunes stagiaires postulant
au métier de « prince » ? Que le pouvoir est par nature instable et qu’on est
assuré de le perdre un jour ? Avec Le Prince (1513), son traité sur l’art de prendre
le pouvoir et de le conserver, destiné à Laurent de Médicis, Machiavel a jeté
les bases d’une science politique moderne. Depuis, il est souvent considéré – à
tort – comme le théoricien cynique d’un pouvoir qui n’aurait d’autres finalités
que de se perpétuer. Mais sa parole est celle d’un homme qui a foi dans la force
du politique. C’est bien au nom de la nécessité de l’action politique qu’il refuse
toute forme d’idéalisme.
« C’est un texte fondamentalement ambivalent : en même temps qu’il a pour objet
l’éducation politique des princes, il porte à la connaissance du peuple l’art du gouvernement, et, par là même, lui fait prendre conscience de la domination dont il est
l’objet… »
[Laurent Gutmann]
Laurent Gutmann
Formé à l’École de Chaillot dirigée par Antoine Vitez, il obtient en 1992 un DEA
en philosophie. En 1994, il crée sa première compagnie Théâtre Suranné. En
2002, il est lauréat du concours Villa Médicis hors les murs. De 2004 à 2009,
il dirige le Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine. Depuis 2009, il
dirige une nouvelle compagnie : La Dissipation des brumes matinales.
Laurent Gutmann a déjà été accueilli par trois fois à Équinoxe, avec les mises en
scène de Terre natale de l’Australien Daniel Keene (mai 2003), de Chants d’adieu
du Japonais Oriza Hirata (février 2009) et du Cerceau du Russe Victor Slavkine
(mars 2010, coproduit par Équinoxe).
« De ce célèbre texte, le metteur en
scène Laurent Gutmann n'offre
pas une lecture studieuse. Bien au
contraire, il nous balance d'un coup
dans le grand bain de ces idées
sans illusions sur la circulation des
forces entre un prince, son peuple et
les puissants. […] On rit beaucoup.
Ce qui n'empêche pas d'entendre la
profondeur acerbe des observations
de Machiavel distillées par le maître
de cérémonie en costume. Théorie et
pratique fusionnent dans un art du
théâtre qui offre, comme rarement,
de quoi réfléchir plus subtilement à
la politique. »
[Emmanuelle Bouchez]
64
« Actualisant le fameux texte de
Machiavel, Laurent Gutmann ouvre
de comiques perspectives au(x)
Prince(s) du XXIe siècle. […] Dans le
choix de ce texte fort, on reconnaÎt
la lucidité de Gutmann sur ce que
représente le théâtre, sur sa mission
et sur le legs littéraire qu'il est censé
transmettre à un public encore
candide, vierge de toutes les spéculations existentielles. Le Prince de
Nicolas Machiavel révèle toute la
machinerie à l'œuvre dans l'acquisition du pouvoir… »
[Karolina Markiewicz ]
Circus Incognitus Jamie Adkins (États-Unis)
mercredi 23 mars 20 h
arts de la piste
Régisseur général Christophe de Le Court • Lumières Nicolas Descauteaux • Costumes Katrin Leblond • Musiques Lucie Cauchon
Équinoxe
1 h
Spectacle familial
À partir de 6 ans
Séance scolaire (primaire et collége)
mardi 22 mars à 14 h 15
Avec le soutien du
département de l'Indre
Personne ne s’y trompe, Jamie Adkins est un virtuose, mais sa virtuosité n’est
jamais affirmée comme une valeur en soi. Elle est mise au service de la fragilité de la vie, telle qu’il veut la représenter et la partager avec le public : ce
spectacle est une méditation pleine d’espérance sur nos succès et échecs
et sur notre capacité à surmonter les épreuves. Jamie Adkins est un clown
de très grande classe et son petit homme de personnage nous apparaît très
sincèrement étonné des désastres auxquels il parvient à faire face. À l’instar
des plus grands, il a le pouvoir de faire rire avec des insignifiances.
Seul et sans mots, le voici qui apparaît en scène, cheveux hérissés, air lunaire,
pantalon trop large et trop court, bretelles et chemise à carreaux, une petite
lampe de poche en main…
Jamie Adkins
Artiste américain résidant au Canada, Jamie a débuté sa carrière de clown dans
les rues de San Diego à l’âge de 13 ans. C’est probablement là qu’il a inventé
le rapport de connivence qu’il a avec le public. Plus tard, il rejoint le Pickle
Family Circus, travaille avec le Cirque du Soleil puis avec le Cirque Éloize dont il
devient membre permanent. Au sein de cette compagnie, il crée Typo qui tournera pendant deux ans à travers le monde.
« Tout est rond, chez le clown américain. Rond, souple et généreux,
comme les balles de ping-pong et les
oranges avec lesquelles il s’entend à
jongler. Équilibriste empêtré, tour
à tour cascadeur et funambule, cet
ancien du Cirque du Soleil compose
un personnage d’homme-orchestre,
as de la pique au geste sûr ; à la fin des
envois, il touche… »
[Mathieu Braunstein]
« Une découverte réjouissante.
Inconnu en France bien qu’auréolé
d’un passage par le Cirque du
Soleil, Jamie Adkins a des faux airs
de Laurel, le même tempérament
comique par gaucherie systématique et bonté naturelle. Voici un
clown qui transforme le trivial en
merveilleux, le banal en extraordinaire et le quotidien en conte de
fées équilibriste où les yeux s’écarquillent pendant que les zygomatiques fonctionnent à plein régime.
À voir de toute urgence ! »
[Fabienne Arvers]
66
« Ébouriffé par les épreuves
auxquelles il fait miraculeusement
face, le clown doux-dingue d’Adkins est le petit humain éternel que
nous connaissons bien, toujours
consterné des minuscules victoires
qu’il remporte sur l’univers. Nous
prenons un immense plaisir à
suivre ses prouesses et la satisfaction éblouie qu’il manifeste au fil de
ses petites victoires. »
Grande-Bretagne [Lyn Gardner]
« Jamie Adkins est un clown. Un
vrai, de grande classe. C’est-à-dire
quelqu’un capable de faire rire avec
des riens. Son Circus Incognitus
libère un rire pur et franc, qui
donne des ailes : plutôt bon à
prendre par les temps qui courent
– ou qui reculent –, non ? »
[Fabienne Darge]
« Absolument formidable ! Il y a du
Stan Laurel, du Pee-Wee Herman
et du Tex Avery chez cet homme
à la technique irréprochable et
qui maîtrise toutes les disciplines
circassiennes. »
« Voilà un spectacle qui tient ses
promesses en proposant une soirée
résolument drôle, empreinte d’esprit et de poésie, ralliant tous les
publics. »
[Canada]
d'après une histoire vraie
de Christian Rizzo
mardi 19 avril 20 h 30
danse contemporaine
I.C.I (Institut Chorégraphique International) – CCN Montpellier / Languedoc-Roussillon• Conception, chorégraphie, scénographie et costumes
Christian Rizzo • Interprétation Fabien Almakiewicz, Smaïn Boucetta, Massimo Fusco, Miguel Garcia Llorens, Pep Garrigues, Kerem Gelebek, Filipe
Lourenço, Roberto Martínez • Musique originale Didier Ambact et king q4 – musique live Didier Ambact et king q4 ou Thomas Calegari • Lumières
Caty Olive • Assistante artistique Sophie Laly Régie générale Jérôme Masson ou Victor Fernandes • Arrangements sonores Vanessa Court ou
Frédéric Peugeot • Régie lumière et vidéo Arnaud Lavisse, Samuel Dosière et Erik Houllier • Production, diffusion Anne Fontanesi et Anne Bautz
www.ccnmlr.com
Une plongée en apnée au cours de laquelle la pression monte et les sens
s'affûtent. Ici, place au plaisir et à l'explosion physique ! Le chorégraphe-plasticien Christian Rizzo retrouve le désir du mouvement et de la composition
chorégraphique. Sur un plateau dépouillé, une communauté d'hommes se
réunit pour un rituel ancestral et moderne à la fois. Au son de deux batteries,
ils vont dessiner un parcours de danse puisant dans les folklores du bassin
méditerranéen. D'après une histoire vraie est une mécanique de précision et un
ouvrage ciselé et sensible. Rizzo invente une danse hybride percutante. Les
réminiscences de danses traditionnelles se mêlent au rock tribal pour créer
un spectacle hyper-contemporain et jouissif !
« Rizzo invente là une danse
qui mêle des traces de folklore à
de violents mouvements de tête
("headbanging") empruntés au
rock tribal. Il dit toujours que son
folklore à lui, c'est le rock. Les pas
se multiplient, les bras sont sollicités sans cesse et c'est une chaîne
humaine avec les mains sur les
épaules dans des rondes de plus en
plus resserrées. Il y va d'une espèce
de transe dans ces corps de bûcherons. Quand la chute guette, des
mains viennent au secours. C'est
trépidant. »
« En 2004, à Istanbul.
À quelques minutes de la fin d'un spectacle auquel j'assiste, surgit comme de nulle part
une bande d'hommes qui exécute une danse folklorique très courte et disparaît aussitôt.
Une émotion profonde, presque archaïque, m’envahit.
Était-ce leur danse ou le vide laissé par leur disparition qui m’a bouleversé ?
Bien que floue, cette sensation est restée depuis ancrée en moi.
Le point de départ de ce nouveau projet est la réminiscence ou plutôt la recherche de ce
que ce souvenir a déposé en moi.
Je n’éprouve pas d’intérêt à recréer une danse préexistante, mais plutôt à comprendre
pourquoi j'ai éprouvé une telle empathie à la fois pour ce moment précis et pour cette
danse, et comment cet impact est encore aujourd'hui vibratoire.
Il s'agirait donc de remonter le cours de ma mémoire pour inventer le socle d'une écriture abstraite où de possibles bribes fictionnelles viendraient se loger en creux.
Accompagné de huit danseurs et de deux musiciens, je cherche un espace où le mouvement et sa relation à la musique se jouent des catégories "populaires" et "contemporaines". J’imagine une danse prenant appui sur des souvenirs de pratiques folkloriques
qui viendrait frictionner avec mon goût pour la chute et le toucher, permettant à chacun
de tenir grâce à la présence de l’autre, à son contact immédiat.
Partie intégrante du projet, j’ai confié l’écriture musicale (et son interprétation en live)
aux batteurs/compositeurs Didier Ambact et king q4. Deux batteries donc, aux confins
de rythmiques tribales et sonorités rock psychédélique. »
[Christian Rizzo, juin 2013]
Équinoxe
1 h 10
Création juillet 2013
pour le Festival d’Avignon
Pièce pour 8 danseurs et 2 musiciens live
[Muriel Steinmetz]
« De ce que l'on sait des danses
turques, elles sont guerrières, les
paumes des mains étant tournées
vers le ciel non pour accueillir la
parole de Dieu mais pour porter
un sabre. [...] La danse de Rizzo est
judicieuse, faite de pas, de sauts, de
jubilations. Les hommes se donnent
la main de multiples façons, se
prennent par l'épaule, s'observent
mais ne se toisent jamais. [...] Le
chorégraphe a enfoncé le clou de
la parité avec dix hommes qui
s'embrasent pour une danse totalement abstraite, dénuée d'esprit
communautaire, décomplexée. Il est
un conquérant de l'amour et sa danse
non mixte appelle la femme. De toute
la force des paumes ouvertes qui ont
lâché le sabre. »
« À coups de bras qui entourent
une épaule, de rondes vite faites
aussitôt défaites, de guirlandes
la main dans la main, de pas de
bourrée à droite et de ruades à
gauche, les huit danseurs – rien
que des hommes – nous entraînent
dans ce qui finit par ressembler à
une rave rock néo-tradi. Et lorsque
les deux batteurs déchargent des
rafales de percussions qui prennent
les tripes et les retournent sec, l'affaire est dans le sac. [...] Les deux
batteries posées côte à côte sur une
estrade comptent pour beaucoup
dans cette levée des énergies et des
pulsions. Frappes sèches, répétitives, binaires, pour retrouvailles
avec la pure gratuité de la dépense
physique et du plaisir. [...] Chez
Rizzo, c'est la jouissance d'être en
vie, celle d'être ensemble momentanément, l'excitation viscérale de la
danse, qui priment et l'emportent.
[...] Christian Rizzo se fait le chantre
d'un nouveau rituel de danse
contemporaine traditionnelle en
jean et pieds nus. »
[Rosita Boisseau]
[Marie-Christine Vernay]
67
Tartuffe ou l’Imposteur de Molière
jeudi 28 avril 20 h – vendredi 29 avril 20 h 30
théâtre
Mise en scène Benoît Lambert (Théâtre Dijon-Bourgogne, Centre dramatique national) • Avec Marc Berman, Stephan Castang, Anne Cuisenier, Yoann
Gasiorowski, Florent Gauthier, Étienne Grebot, Raphaël Patout, Aurélie Reinhorn, Camille Roy, Martine Schambacher, Paul Schirck et Emmanuel
Vérité
Scénographie et lumières Antoine Franchet • Son Jean-Marc Bezou
• Costumes Violaine L. Chartier
• Assistanat à la mise en scène Raphaël
Patout • Maquillages et coiffures Marion Bidaut • Réalisation costumes Amélie Loisy
• Stagiaire costumes Charline Girard • Régie générale
Félix Jobard
• Régie lumières Victor Dos Santos
• Construction et régie plateau Florent Gauthier
• Régie plateau François Douriaux
Dans le sillage de Louis Jouvet et Pierre Debauche, une relecture passionnante
de la pièce de Molière dans laquelle le dévot inquiétant s’efface derrière l’escroc irrésistible… Benoît Lambert a réuni une formidable équipe de comédiens (Marc Berman en Orgon, Martine Schambacher en Dorine, Emmanuel
Vérité en Tartuffe…) qui incarnent à merveille la verve de Molière. C’est du
grand théâtre !
Équinoxe
2 h
Orgon, chef d’une famille de la haute bourgeoisie, rencontre un jour à l’église un
jeune homme pauvre dont la piété le touche immédiatement. Bientôt il l’invite
chez lui, en fait son ami et son confident. Mais le jeune homme est un imposteur
habile, bien décidé à tirer le plus grand profit possible de la crédulité et de la
dévotion de son hôte. Après avoir abusé le père, Tartuffe ambitionne désormais
d’épouser la fille, de capter l’héritage du fils et de séduire l’épouse… Seule la
servante Dorine semble échapper à son emprise et, clairvoyante, être en mesure
de se défendre…
Voici une passionnante relecture du personnage de Tartuffe. L’histoire du théâtre
a fait jusqu’ici de l’œuvre de Molière une pièce anticléricale, et de Tartuffe un
directeur de conscience qui cherche à imposer sa dévotion fanatique à Orgon et
à sa famille afin de la mettre en « coupe réglée ».
La mise en scène de Benoît Lambert rompt avec cette tradition qui a fait de la
comédie de Molière un symbole du combat contre l’hypocrisie religieuse. Ici,
Tartuffe devient un imposteur sympathique, séducteur et roublard, une crapule
charmante dont l’entreprise malhonnête prend des allures de revanche de
classe. On ne peut s’empêcher de penser aux escrocs qui ont récemment fait la
une des médias : Christophe Rocancourt ou François-Marie Banier…
Benoît Lambert
Metteur en scène, il dirige le Théâtre Dijon-Bourgogne (Centre dramatique
national) depuis janvier 2013. Ancien élève de l’École Normale Supérieure (ENS),
il a étudié l’économie et la sociologie avant de suivre l’enseignement théâtral de
Pierre Debauche. En 1993, il a créé avec le comédien Emmanuel Vérité le Théâtre
de la Tentative.
Benoît Lambert a déjà été accueilli à plusieurs reprises à Équinoxe : avec une
mise en scène du Misanthrope de Molière en novembre 2007, avec le diptyque
Massera We are la France (mai 2009) – We are l’Europe (janvier 2010), avec le
diptyque Musset Enfants du siècle (janvier 2011)…
« Ce Tartuffe renoue avec une
dimension fondamentale chez
Molière, qui a été bien oubliée ces
dernières années : le rire. Molière
est drôle, la vis comica est chez lui
intelligence suprême. »
[Fabienne Darge]
« Benoît Lambert a réuni une distribution solide pour mettre en scène à
nouveau une des grandes pièces de
Molière. Il accompagne son travail
de longues analyses. Mais l'essentiel est sur le plateau : intelligence
et énergie. Un classique traité avec
probité, fidélité. Une mise en scène
qui n'appuie sur aucune interprétation rigide et qui laisse le génie de
Molière s'épanouir simplement. »
[Armelle Héliot]
68
« Quelle soirée !
En montant enfin "son" Tartuffe,
Benoît Lambert pousse le comique
à l'extrême. Du faux dévot s'introduisant dans une maison pour
y subjuguer tout le monde (il y
réussit très bien avec le patriarche
Orgon et sa vieille mère, moins avec
les autres) et capter l'héritage, il ne
fait plus le centre de la pièce mais
plutôt le prétexte. Ce qui saute aux
yeux, alors ? Le duel à mort que se
livrent Orgon, le bourgeois affairé
dans son costume trois pièces, et
Dorine, la domestique qui sait tout
sur tous et fait circuler dans la
maison nappes, chaises ou visiteurs.
Une table ovale immense, sans cesse
servie et desservie, devient le ring
où s'affrontent le plus souvent Marc
Berman et Martine Schambacher.
Deux acteurs au tempérament
d'acier, prompts à défendre l'ironie
distillée par Molière, aussi à l'aise
avec l'alexandrin que s'il s'agissait
de leur langue maternelle. La farce
domine leur face-à-face jusqu'à ce
que l'ordre socioéconomique soit
rétabli et que l'on puisse à nouveau
débarrasser la table comme si rien
n'avait eu lieu. »
[Emmanuelle Bouchez]
Mad in Finland
dimanche 15 mai 17 h – lundi 16 mai 19 h
mardi 17 mai 20 h 30 – mercredi 18 mai 20 h
cirque
Avec Elice Abonce Muhonen, Mirja Jauhiainen, Sanna Kopra, Stina Kopra, Heini Koskinen, Sanja Kosonen, Ulla Tikka, Lotta Paavilainen
Mail Saint-Gildas (sous chapiteau)
1 h 15
À partir de 6 ans
« L’humanité sans tralala et la
spontanéité de ces jeunes femmes
parties de Finlande au milieu des
années 2000 lorsqu’elles avaient
une vingtaine d’années pour faire
du cirque, filent droit au cœur des
spectateurs… Les mythologies et
les clichés de la Finlande ourlent
tout le spectacle au gré de citations,
de saynètes et de sons… Les filles
de Mad in Finland, on en est déjà
mad. »
[Rosita Boisseau]
« Ce sont sept sœurs (re)belles, totalement décomplexées, qui surjouent
les stéréotypes pour mieux leur
tordre le cou. Comme au cabaret,
elles conjuguent scène collective et
numéro personnel, humour décoiffant et prouesse circassienne. […]
Lancer de Nokia, coupe de bois à
la hache et scène de bal virevoltent
pour conjurer la rudesse de l’hiver.
Le c(h)œur du septet féminin
palpite, jubile, embrase, voltige en
déjouant la gravité, et transpire le
bonheur de jouer ensemble. »
[Christiane Dampne]
70
L’ovni Mad in Finland : un merveilleux spectacle de cirque avec trapèze, fil,
rolla bolla, performance acrobatique, musique et chants… C’est aussi un
fabuleux voyage dans la culture finlandaise avec sept artistes qui mettent en
scène la vie de ce peuple scandinave. Ça sent le bois brûlé, ça boit sec et la
soirée se termine au sauna… Frisson garanti avec ces filles du Nord qui n’ont
pas froid aux yeux ! Et semaine finlandaise à Châteauroux…
Elice et Sanja, les deux interprètes de Capilotractées (spectacle accueilli lors de la
Barrière de dégel en janvier 2013), ont rassemblé toutes leurs amies finlandaises
pour constituer cette incroyable bande de femmes, artistes de cirque, 100 %
Suomi. Elles ont quitté leur terre natale pour vivre pleinement leur passion du
cirque en France. Elles ont trouvé abri sous le chapiteau du Cirque Galapiat
(Risque Zéro en janvier 2009 à Équinoxe)…
Avec humour et énergie, elles nous racontent leur pays tel qu’elles le voient ou
le rêvent. Mad in Finland est une histoire d’exils : on découvre une communauté
heureuse de partager une identité de parcours, mais qui a parfois le cœur gros,
enflé par le manque et l’arrachement des racines… Nous avons vu le spectacle en
janvier 2015 à Bordeaux/Bègles, sur l’Esplanade des Terres Neuves et par grand
vent... C’est la chaleur de ce projet qui nous a convaincus de vous le présenter :
« Les gens du (grand) Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors » !
La nuit tombe pour six mois.
Solitaires, mais organisées.
Sept femmes.
Au sauna, les corps se réchauffer.
Dans l’alcool, l’âme réconforter.
Creuser pour nager dans les lacs gelés.
Chausser ses skis et l’ours chasser.
Parfois se suicider, aussi.
Alors on danse le tango. Et on attend le soleil. Silencieusement.
Dictionnaire
Informations
Suomi : La Finlande
Valo : La lumière
Sauna : Le sauna
Perkele ! : Le diable !
Kiitos : Merci
« S’il vous plaît » : inexistant en finnois
Sisu : (inexistant en français) d’un
sens proche de courage, ténacité,
persévérance
Salmiakkikossu : Vodka à la réglisse
salée
Kännykkä : Le téléphone portable
Naistenhaku : Le tour pour les femmes
d’inviter leur partenaire
à danser au bal
Kippis : Santé
Suksi vittuun ! : « Ski dans une
chatte !» (va t’en !)
Menoks ! : Allez hop !
Latua : Libérez la piste (de ski)
- Population : 5,5 millions.
- Nombres de saunas : 2,2 millions.
- Nombre de téléphones portables :
5 millions.
- Densité : 15 hab/km2
- 75% du pays est recouvert de forêt.
- Au nord la nuit tombe vers octobre
et le jour remonte vers mars.
- Le nombre de suicides, par rapport
à la population, est le plus élevé
du monde en Hongrie ; ensuite
viennent la Finlande, le Danemark
et l’Autriche ; l'ONU a néanmoins
désigné la Finlande comme le
meilleur pays à vivre…
- Nokia a débuté en fabriquant
des bottes en caoutchouc.
- Pour un finnois, le silence
est une partie importante de
la communication…
- La Finlande est le premier pays
d'Europe où les femmes ont obtenu
le droit de vote.
Philomela (Finlande)
Concert d’ouverture du 11e Festival de la Voix de Châteauroux
vendredi 20 mai 20 h
musique vocale contemporaire
Le groupe vocal féminin Philomela (24 interprètes sous la direction de
Marjukka Riihimäki) ouvrira le festival sur la grande scène. En première
partie de ce concert, un chœur de jeunes amateurs castelroussins, dirigé par
Catherine Gaiffe et accompagné par le trio Delta Percussion, interprétera
l’oratorio du compositeur Thierry Machuel, Histoires de verrous.
Équinoxe
Avec le soutien d'Équinoxe
« Comment marcher et chanter ? Comment se nourrir
des contes et légendes scandinaves ? Comment reconsidérer le public en le rendant soudainement et totalement
acteur du son ? Philomela sculpte un monde choral en
trois dimensions inédit, sauvage et incantatoire. »
[Loïc Pierre]
Philomela : un frisson féminin venu de Finlande
À l’heure où les chœurs français entament une lente mais bienvenue révolution
chorale, la Scandinavie reste depuis toujours à l’avant-garde des recherches musicales, digérant avec passion et obstination de très nombreuses influences artistiques.
L’ensemble Philomela est un chœur féminin dont la griffe chorale porte en elle les
traces et les échos d’une longue et prestigieuse histoire musicale allant de Sibelius
(1865-1957) à Tellu Turkka (née en 1969). Mais si bien des ensembles cultivent
une scénographie classique et rassurante, la chef de chœur Marjukka Riihimäki
a d’emblée opté pour un travail inédit sur le mouvement du chœur réalisé en
complicité avec Päivi, chorégraphe et pédagogue, danseuse et performeuse :
« Je perçois la musique comme une forme physique d’Art. Quand je dirige un concert, je
recherche toujours ce fait que la musique, voyageant jusqu’à nous par le moyen d’ondes
sonores, peut atteindre l’auditoire pendant le concert, sans aucun obstacle sur son
chemin. Mon but est de réveiller le canal auditif du public, et visuellement aider ce sens
musical et narratif. Quand ça fonctionne, le résultat est une totalité qui sollicite tous les
sens, et nourri les mémoires et les rêves qui soutiennent le corps et l’âme. »
Thierry Machuel
Première partie de concert
Histoires de verrous,
un projet d’éducation artistique dans le domaine de la musique vocale
Ce projet est mis en œuvre conjointement par Équinoxe
et le Festival de la Voix de Châteauroux, avec les professeurs
et les élèves des collèges Rosa Parks et Colbert et du lycée
Jean Giraudoux. Demandes d'aide financière en cours auprès
de la DRAC Centre, du Rectorat de l’académie d’OrléansTours, de la Région Centre. Avec le soutien du Conservatoire
à rayonnement départemental de Châteauroux.
72
Issu d’un premier collectage de textes effectué en 2011 au sein de la prison de
Clairvaux, Histoires de verrous est un oratorio sur le thème de l’enfermement intérieur. En miroir de témoignages de détenus, qui évoquent directement l’expérience carcérale, le compositeur Thierry Machuel (né en 1962) a placé des poèmes
de Jean-Pierre Siméon et Amina Saïd. La recréation d’Histoires de verrous implique
la constitution d’un chœur de jeunes Castelroussins (collégiens et lycéens), qui
sera accompagné par un ensemble de musiciens professionnels (le trio Delta
Percussion, une trompette et une soprano). Les élèves travailleront d’octobre 2015
à mai 2016 à l’approche des textes et de la partition de Thierry Machuel.
Jonglerie champêtre
Vincent de Lavenère
Petite forme pour jardin et autre…
mardi 24, mercredi 25, jeudi 26 mai 20 h 30
Tournée dans trois bourgades de l’Indre
45 mn + échange convivial
tarif unique 6 D
À partir de 5 ans
jonglerie musicale
Chant de balles, Paï Saï, Girouette en atelier, Bach en balles (2011, avec Eric Bellocq
pour les Suites pour luth de Bach…), sans oublier un concert jonglé-chanté
avec André Minvielle, le « vocalchimiste »…
Autant de jalons dans notre cheminement avec Vincent de Lavenère, compagnon de route, hébergé en résidences, coproduit à l’occasion ; avec qui nous
renouons et souhaitons retisser nos liens. Entre ses longs séjours dans les
villages montagnards du Laos où il « œuvre » chaque année (depuis une
bourse de résidence décernée par Cultures France), il intégre le cercle de nos
« artistes associés ».
De retour de sa tournée à Vientiane, Bali, Surabaya, Medong, Bandong et
Jakarta, il nous tarde de le retrouver…
Ce « solitaire » souriant, qui enseigna la jonglerie au CNAC (Centre National
des Arts du Cirque) de 2005 à 2010, se lancera pour les quatre années à venir
dans la création d’une œuvre collective ; nous l’accompagnerons.
Pour l’heure, nous retrouverons Vincent et son chant jonglé. Sa voix, une citole,
un gant de chistera et ses balles sonores, chants d’oiseaux et sonorités montagnardes, danse et moment suspendu.
« Avec Vincent de Lavenère, circassien brun et longiligne, la jonglerie
s’écoute. Et de ses voyages il a
ramené des spectacles protéiformes
et enchanteurs. Fermez les yeux,
écoutez les balles du jongleur.
Entendez les cloches, les grelots,
les sonnailles. Vincent de Lavenère
nous emmène en voyage. Car la
jonglerie n’est pas qu’un art visuel
et rythmique. De son village pyrénéen d’Arros-Nay (prononcez naï)
où il a vécu dix-huit ans, il garde à
l’oreille les sifflements intemporels
des bergers appelant leurs chiens,
comme les cloches de transhumance de brebis et autres sonnailles
de la fabrique locale Daban. »
[Stéphanie Barioz]
« On venait pour voir, on est
surpris de tant entendre… Voilà
un authentique créateur, qui ose les
mélanges les plus improbables sans
complexes… et surtout le plaisir
vif, indéniable, d’avoir rencontré
un univers unique, complètement
original. »
[Céline Doukhan]
« Voix, jonglage et image forment
la matière vive de B’alla Cappella,
dont les maîtres mots sont virtuosité, rythme et poésie… »
Le Théâtre du Globe
[Brigitte Remer]
« Dans la suite logique de mon dernier spectacle B’alla Cappella, où il fut question
de jonglerie interprétant des œuvres musicales diverses comme : une composition
contemporaine écrite pour un jongleur soliste (Vincent Bouchot, Fabrice Villard), une
œuvre de musique ancienne sacrée (Stabat Mater de Vivaldi), en passant par Clément
Janequin (1485-1558) et Claude Nougaro puis Carlos Jobim, je m’aventure dans la
création d’un orchestre de jongleurs.
Ce projet inédit et avant-gardiste dans l’univers de la jonglerie est bien plus qu’une
simple création. Il doit passer par toute une phase de recherche scientifique, musicale,
artistique, et de création de prototypes instrumentaux uniquement acoustiques. »
« Passionné de lutherie, je fabrique tous mes instruments de musique. Je construis
uniquement des citoles, guiterne et luth, qui agrémentent tous mes spectacles.
Très fortement inspiré des Cantigas de Santa Maria, toutes les constructions sont
basées sur des reconstitutions historiques, excepté ce que je nomme "l’archicitole" qui
est le fruit de mon imagination.
Je recherche en plus du son un équilibre dans l’architecture de l’instrument me
permettant de danser avec mes instruments. Pour moi un instrument de cette époque
doit se jouer, mais aussi se danser et se jongler. »
73
Opus 2 (du cirque et des cordes)
Quatuor Debussy – Cie C!RCA (Australie)
mardi 31 mai 20 h 30
cirque musique classique
Musique Dimitri Chostakovitch, Quatuors à cordes • Chorégraphie, mise en scène Yaron Lifschitz • Direction musicale Quatuor Debussy •
Lumières Jason Organ • Costumes Libby McDonnell
Pour clore la saison en beauté(s)… Après Toronto, Melbourne, Perth, Londres,
Barcelone, Düsseldorf, Épidaure et quelques autres…
Créé en juin 2013 au festival des Nuits de Fourvière, Opus est un ballet circassien saisissant de beauté, de poésie et de puissance.
Fruit de la rencontre entre deux ensembles artistiques aux parcours fulgurants, situés aux antipodes l’un de l’autre (sinon artistiquement, au moins
géographiquement !), la Cie australienne C!RCA et le Quatuor Debussy,
Opus s’articule autour d’une passion commune, celle pour la musique de
Dimitri Chostakovitch tout à tour intime, passionnée, lyrique, ironique et
bouleversante.
Équinoxe
1 h 20
Spectacle familial
à partir de 7 ans
http://www.vimeo.com
Vidéo Opus by Circa (trailer)
« C’est à couper le souffle, beau,
épique. »
[The Australian
Shaaron Boughen]
« La musique prend sa source sur la
scène même, du même lieu que les
fulgurances des corps, les frissons
du risque. C’est beau comme une
attente jamais déçue. »
[Jean-François Bourgenot]
« La force explosive des acrobates
australiens et la virtuosité du
Quatuor Debussy sont ici réunies,
qui emmènent le spectateur ailleurs.
Numéros furieusement athlétiques
et musiciens à qui l’on demande de
jouer et parfois plus… »
« Corps célestes. Extraordinaire,
brillant, génial. Pour une fois, c’est
vrai ! Opus est ce qui se rapproche
le plus de ce que l’on qualifierait
de chef-d’œuvre d’art circassien.
Un spectacle exceptionnel dans
l’histoire du cirque, pratiquement
sans faille, et d’une fluidité totale.
Un objet artistique d’une touchante
beauté. »
Québec
[Mario Cloutier]
« La fragilité du cirque, sa façon de
repousser les limites, de s’offrir au
danger, collent à merveille avec le
combat du musicien pour exprimer
l’indicible, le désir et le mal de vivre,
l’humain. L’art de C!IRCA est un art
abstrait, avec des angles pointus,
mais aussi des rondeurs, des gestes
jamais vus, des échappées violentes.
On se jette sur le sol, on se lance, on
s’aime, on meurt, on ressuscite.
Abolir les frontières entre les genres
n’est plus une mission impossible.
[…] Alliage parfait, il agrandit les
territoires de l’art vivant. […] Sur
les quatuors de Chostakovitch (11,
8 et 5), la rencontre entre acrobates
et musiciens de chambre virtuoses
a produit un miracle : bouche bée,
le public des Nuits de Fourvière l’a
vécu comme un rêve. »
[Philippe Chevilley]
« Leur cirque étonne, tant par la vérité
de leur jeu que par la virtuosité de leur
art, pas une seconde ne se passe sans
offrir un nouvel objet émotionnel et
artistique stupéfiant. C’est le monde
qui vibre dans Opus. Le Quatuor
Debussy propose une performance
musicale exceptionnelle. Ils interprètent avec brio trois des quatuors
de Chostakovitch, dont un les yeux
bandés, alors qu’un orage d’acrobaties se déchaîne autour d’eux. »
[Anne-Christine Pieters]
74
Sur les lignes rhapsodiques des œuvres du génie russe s’agrippent ainsi sept
acrobates, hommes, femmes, tour à tour danseurs, personnages et objets.
Ensemble, ils livrent une chorégraphie énergique aussi saisissante de beauté,
de force que de sens, où l’individu, dans sa solitude et sa fragilité, ne cesse de
repousser ses propres limites… ainsi que celles du cirque et de la musique.
« La musique permet aussi bien d’exprimer l’intensité dramatique et la jubilation,
la souffrance et l’extase, la fougue et la sauvagerie, la mélancolie et l’allégresse. »
[Dimitri Chostakovitch]
« Mon projet artistique est simple. Je veux créer des œuvres qui bouleversent le
public. Je veux que ces œuvres vous bousculent, littéralement, en alliant puissance
et vulnérabilité. Elles doivent exister par-delà les mots, se traduire par l’expérience
sismique d’un puissant événement théâtral, qui vous déborde, vous transporte
au-delà de toute explication rationnelle. »
[Yaron Lifschitz, directeur artistique de C!RCA]
Quatuor Debussy
Voilà plus de vingt ans que le Quatuor Debussy, Premier Grand Prix du concours
international de quatuor à cordes d’Évian et Victoire de la musique 1996 (le
soir de leur distinction, ils étaient sur notre plateau…), partage avec les
publics du monde entier ses interprétations musicales sur les scènes les plus
prestigieuses. Japon, Chine, États-Unis, Russie : ses tournées régulières lui ont
permis de se faire un nom sur tous les continents. Ses audaces sont également
à la source d’un tel succès : outre ses nombreux enregistrements toujours
salués par la critique, le Quatuor Debussy a réussi le pari de faire se rencontrer
le hip-hop et la musique classique, avec le spectacle Boxe Boxe, (chorégraphie
Mourad Merzouki / Cie Käfig) représenté pas moins de 200 fois sur les scènes
du monde entier (et que nous vous emmenâmes voir à Limoges !).
Cie C!RCA
Tout droit sortie de Brisbane, en Australie, la Cie C!RCA a tourné depuis 2006
dans vingt-deux pays répartis sur les cinq continents. Son travail a été admirablement bien reçu par le public et par les critiques du monde entier, certains
le qualifiant de « fabuleux », « merveilleux », « palpitant », « électrisant ».
Ses spectacles participent d’une grande diversité culturelle, allant d’un public
familial à des centres européens d’art contemporain. Avec ses œuvres innovantes et transgénériques, C!RCA repousse ainsi les frontières du monde du
cirque.
Mais encore…
Carthage, encore de Jean-Luc Lagarce
du lundi 7 au jeudi 17 septembre 20 h 30
sauf dimanche 13 17 h (relâche lundi 14)
théâtre
Mise en scène François Forêt • Lumières Niko Lamatière • Son Lauriane Rambault
Avec Patrick Bléron, Julien Bouquet, Pascale Chatiron, Francis Labbaye et Karine Sauter
36 Manières (Déols)
1 h 15
Coproduction Équinoxe
Participation libre mais réservation indispensable
(capacité d’accueil limitée) au 36 Manières
tél. 02 54 27 84 74 ou à Équinoxe tél. 02 54 08 34 34.
Jean-Luc Lagarce (1957-1995) a publié Carthage, encore en 1979. Cette même
année, le texte a été enregistré par France Culture. Il n'a jamais été porté à
la scène du vivant de son auteur. Voici le résumé de la pièce publié par son
éditeur Les Solitaires Intempestifs : « Après la catastrophe, ils sont bloqués là
et rêvent de partir, de s'en sortir, s'enfuir. Mais comme la solidarité n'est pas
leur fort, ils n'arrivent pas à grand-chose. » Quatre personnages, deux femmes
et deux hommes, ressassent le désir de partir au bord de la mer. Ils égrainent
au futur les accessoires d'une improbable fuite. Ils sont là, au fond du trou,
écrasés par la voix de « La Radio » qui leur distille des discours édifiants et
soporifiques. L’occasion de (vous faire) découvrir la poésie du « lieu » animé par
François Forêt…
Les Années d’Annie Ernaux
lecture
lundi 16 novembre 20 h
Mise en voix Jeanne Champagne • Avec Tania Torrens • En présence d’Annie Ernaux
Auditorium de la Médiathèque
1 h
Entrée libre mais réservation indispensable
(capacité d’accueil limitée) à Équinoxe
tél. 02 54 08 34 34.
« Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais. »
Dans Les Années, Annie Ernaux évoque souvenirs personnels et histoire collective, des années 1940 à aujourd’hui. Reconnue comme un des écrivains majeurs
de notre époque, elle invente, depuis Les Armoires vides (1974), son premier
roman, jusqu’à cette somptueuse « autobiographie impersonnelle », une trajectoire unique, tendue par une exigence de vérité. Parmi ses livres : Passion simple,
La Honte, L’Événement, La Place (Prix Renaudot 1984), Regarde les lumières mon
amour…
Avec sa Cie Théâtre Écoute, Jeanne Champagne (artiste associée à Équinoxe de
2009 à 2014) a mis en scène de nombreuses pièces, mais aussi des écrits d’Annie
Ernaux (L'Événement, La Femme gelée et Passion simple), Marguerite Duras ou
Charles Juliet. Cette lecture est une étape dans la production d’un nouveau spectacle à venir.
D’autres lectures et rencontres littéraires
sont en cours de programmation :
en octobre 2015 autour de l’œuvre de Robert Walser à l'Abbaye de La Prée ; en
novembre 2015 autour de l’œuvre de Pascal Quignard et du spectacle Princesse,
Vieille Reine ; en mars 2016 autour de l’œuvre de Valère Novarina et du spectacle
Le Vivier des noms (avec la comédienne Agnès Sourdillon) ; en avril 2016 autour de
l’œuvre de Violaine Schwartz et du spectacle L'Hippocampe mais L'Hipoccampe ;
avec Thierry Gillybœuf, Emmanuelle Pagano (sous réserve)…
Projet en cours, plus d’infos à partir du mois de septembre 2015.
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La Boucle du cerf
avril 2016
installation /exposition
Direction artistique et mise en scène Bérangère Jannelle • Musique, création et régie son Jean-Damien Ratel • Direction technique Marc
Labourguigne
Caves de la Poterie à Villentrois
Collégiale Saint Sylvain à Levroux
Production Cie La Ricotta
avec l'aide de la Communauté
de communes d'Écueillé-Valençay,
la ville de Levroux et Culture O Centre
Bérangère Jannelle, artiste associée à la Scène nationale, propose La Boucle du
cerf, une installation/exposition originale sur le thème de la bête de chasse
déclinée sous toutes ses formes dans les anciennes carrières de tuffeau de
Villentrois, soit 40 kilomètres de galeries souterraines à découvrir en exclusivité
lors d'une déambulation onirique entre mystère et magie... À suivre au fil de
L'Enfer de Dante dans la crypte secrète de la Collégiale de Levroux.
Projet en cours, plus d’infos à partir du mois de septembre 2015.
En Pratiques
du mercredi 15 au samedi 18 juin
La Pratique et autres lieux
de la Communauté de communes
du canton de Vatan
Coréalisation Équinoxe, La Pratique,
Communauté de communes du canton
de Vatan, ville de Vatan, Culture O Centre,
Centre Chorégraphique National d’Orléans
Amapola
Festival
Premier festival pluridisciplinaire (danse, musique et arts du cirque) autour du
lieu de résidence artistique (La Pratique) fondé par Cécile Loyer, danseuse et
chorégraphe. Avec la Cie Volubilis (Le Pardi), la Cie C.Loy (L’Hippocampe mais l’Hipoccampe), la Cie Le Chiendent (Vanakkam.Bonjour), la Cie Chant de Balles (Jonglerie
champêtre), Tri Collectif (Toons), le groupe vocal Amapola, la Cie La Dame de Pic
(Babil) et la Cie Toujours Après Minuit (Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna)…
Programmation en cours ; plus d’infos à partir du mois de septembre 2015.
Billetterie à Equinoxe à partir du mois de juin 2015.
L’Hippocampe mais L’Hipoccampe
77
Manifestations associées
Lisztomanias de Châteauroux 2015
musique
du 26 au 31 octobre 2015
Outre le concert du violoncelliste Dominique de Williencourt et de l’Orchestre de chambre de Vilnius, programmé le mardi
27 octobre 2015 et coréalisé avec la Scène nationale (voir pages 16 et 17), Équinoxe accueillera plusieurs concerts de la 14e édition
des Lisztomanias, consacrée à La Russie de Liszt…
lundi 26 octobre
21 h
Tarifs
Le jour où j’ai rencontré Franz Liszt,
spectacle musical avec Pascal Amoyel (piano)
mercredi 28 octobre
21 h
Cloches spirituelles, de Rome à Moscou,
récital de Giovanni Bellucci (piano)
jeudi 29 octobre
21 h
Classique en jazz avec le Trio Naïditch
vendredi 30 octobre
21 h
Une enfance russe, avec le choeur Vesna
dirigé par Nadejda Averina
samedi 31 octobre
15 h
Concert des jeunes virtuoses de l’Académie
Concerts Équinoxe : 20 D/15 D
(étudiants, demandeurs d’emploi, sur présentation de carte)
Tarif exceptionnel pour le concert d’ouverture
(Amoyel le 26) 15 A/12 A
Placements numérotés à l’exception du concert
des jeunes solistes
Impromptus de la Chapelle : 12 D tarif unique
(sur place)
Renseignements et réservations : à partir du lundi 7 septembre
Office de Tourisme de Châteauroux < Sud Berry
Tél. 02 54 34 10 74 / [email protected]
www.berryprovince.com
FNAC/Carrefour/Géant/Intermarché
Tél. 08 92 68 36 22 – fnac.com – carrefour.fr – francebillet.com
Et sur place 1 heure avant les concerts
Concerts de l’Ensemble
Instrumental de Châteauroux
mardi 1er décembre 2015
jeudi 4 février 2016
jeudi 31 mars 2016
Équinoxe 20 h 30
Deux autres concerts proposés par le Conservatoire
de Châteauroux seront accueillis à Équinoxe cette
saison : le dimanche 13 mars 2016 (à 16 h) avec la
Musique municipale, le Brass-Band et l’Orchestre
d’harmonie, le dimanche 8 et le lundi 9 mai 2016
(à 20 h) avec l’Orchestre symphonique et le Choeur
du Conservatoire (en collaboration avec l’EIC).
– Programme donné sous réserve –
Impromptu d’Équinoxe : 12 D tarif unique (sur place)
Conférence : 7 D (sur place)
Concert Jeunes virtuoses : 5 D (sur place)
Pass « Liszt » donnant accès à l’ensemble
de la manifestation : 105 D
Gratuit jusqu’à 12 ans et pour les élèves
des conservatoires de moins de 26 ans
musique avec
le Conservatoire à rayonnement
départemental de Châteauroux
« Fondé en 2003, l’Ensemble Instrumental de Châteauroux, dirigé par Christophe
Millet, est une formation de 15 à 40 musiciens, tous professionnels, professeurs
au Conservatoire ou instrumentistes de la région. Formidable outil de diffusion
musicale, l’EIC est à la fois le symbole d’une cité et d’un territoire dynamiques et
actifs, en même temps qu’une phalange destinée à promouvoir la musique auprès
du plus grand nombre. Des scolaires sont invités à chaque répétition générale et
une "avant-scène" permet aux spectateurs qui le souhaitent de bénéficier d’une
courte conférence présentant le programme une heure avant chaque concert
programmé à Équinoxe.
L’Ensemble Instrumental de Châteauroux s’est imposé comme un acteur majeur
du paysage culturel local et ses concerts rencontrent un grand succès auprès d’un
large public. »
Concours National
de Danse de Châteauroux
danse
avec le Centre Académique de Danse
samedi 6 et dimanche 7 février 2016
Pour la quatrième année consécutive, le CAD organise, en partenariat avec Équinoxe, le Concours de Danse de Châteauroux. Parrainé par
Yourgos Loukos, directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon, ce concours réunit un jury prestigieux. Grâce à une conception innovante et unique
en France, les candidats (âgés de 9 à 22 ans et venus de toute la France) présentent leur variation et bénéficient ensuite d’une master class
avec les membres du jury. Ils obtiennent ainsi un retour immédiat sur leur prestation. C’est une occasion exceptionnelle pour les jeunes
danseurs de profiter du savoir-faire de ces grands noms de la danse et d’une scène à la mesure de leur rêve !
Festival de la Voix
de Châteauroux 2016
musique
Outre le concert d’ouverture programmé le vendredi 20 mai et coréalisé avec la Scène nationale (voir page 72), Équinoxe accueillera
plusieurs concerts de la 11e édition du Festival. En particulier la création du Chœur Mikrokosmos, Shamane, sous la direction de Loïc Pierre
le samedi 21 mai 2016.
Productions et coproductions
Carthage, encore Coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux /
36 Manières (Déols).
Mirages d’un soir – Soirée Abbaye de Noirlac Production Le Beau
Monde ? Cie Yannick Jaulin. Coproduction La Coursive, Scène nationale
de La Rochelle – Théâtre L’Aire Libre, Centre de Production des Paroles
Contemporaines, Saint-Jacques-de-la-Lande – Les Treize Arches, Scène
conventionnée de Brive – L’Avant Seine / Théâtre de Colombes – MC2:
Grenoble – La Grange Dimière, Théâtre de Fresnes – Astérios Spectacles.
Le décor a été fabriqué par les ateliers du Moulin du Roc, Scène nationale de Niort. Avec la participation artistique de l’ENSATT. Le Beau
Monde ? Cie Yannick Jaulin est conventionnée par le Ministère de la
Culture et de la Communication / DRAC Poitou-Charentes, la Région
Poitou-Charentes et le Département des Deux-Sèvres. Spectacle créé le
13 janvier 2015 à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle.
Ellipses Production Cie 14:20. La Cie 14:20 est soutenue par la ville de
Rouen, le Conseil Régional de Haute-Normandie, et pour ce projet par le
Conseil Général de Seine-Maritime et la DRAC Haute-Normandie.
Avec le soutien du DICRéAM. Clément Debailleul et Raphaël Navarro
sont artistes associés au Centquatre-Paris.
Gravitation Production Gilles Charrot.
La Figure du gisant – Nathalie Pernette La compagnie est aidée par le
Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC de Franche-Comté
au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, le Conseil
Régional de Franche-Comté, la Ville de Besançon, le Conseil Général du Doubs.
Les Ombres errantes Production Iddo Bar-Shaï et Philippe Beau – CCR
Les Dominicains de Haute-Alsace.
Arthur H Un concert Auguri Production.
Pixel Production Centre Chorégraphique National de Créteil et du
Val-de-Marne / Cie Käfig. Coproduction Maison des Arts de Créteil –
Espace Albert Camus, Bron. Avec le soutien de la Cie Adrien M / Claire B.
Macaroni ! Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de
la Région Wallonne.
Ancien malade des hôpitaux de Paris Production La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne. Production déléguée Les Productions de
l’Explorateur / Valérie Lévy assistée de Constance Quilichini.
Comme vider la mer avec une cuiller Production Le Beau Monde ?
Cie Yannick Jaulin. Coproduction La Coursive, Scène nationale La
Rochelle – Théâtre L’Aire Libre, Centre de Production des Paroles
Contemporaines, Saint-Jacques-de-la-Lande – Les Treize Arches, Scène
conventionnée de Brive – L’Avant Seine / Théâtre de Colombes – MC2:
Grenoble – La Grange Dimière, Théâtre de Fresnes – Astérios Spectacles.
Le décor a été fabriqué par les ateliers du Moulin du Roc, Scène nationale de Niort. Avec la participation artistique de l’ENSATT. Le Beau
Monde ? Cie Yannick Jaulin est conventionnée par le Ministère de la
Culture et de la communication / DRAC Poitou-Charentes, la Région
Poitou-Charentes et le Département des Deux-Sèvres. Spectacle créé le
13 janvier 2015 à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle. Avec
le soutien de La Touline, Azay-sur-Cher – Les Wagons, Saint-Branchs –
Le Petit Théâtre des Balcons, Ferrière-Larçon – La Grange, Théâtre de
Vaugarni, Pont-de-Ruan – Festival au Village, Brioux-sur-Boutonne – Le
Nombril du Monde, Pougne-Hérisson – Le Pays de Chantonnay.
Dominique de Williencourt et l’Orchestre de chambre de Vilnius En
partenariat avec Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux .
R.A.G.E Coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux –
Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale – Le Bateau Feu, Scène
nationale de Dunkerque – Le Tandem / Hippodrome de Douai, Scène
nationale – Le Fracas, Centre dramatique national de Montluçon – Les
Quinconces / L’Espal, Scène conventionnée du Mans – Espace Jean Vilar
d’Ifs – La Maison des Arts, Scène conventionnée de Thonon-Évian –
Le Polaris de Corbas – Théâtre du Cloître, Scène conventionnée de
Bellac – L’Hectare, Scène conventionnée de Vendôme – Théâtre Gérard
Philipe, Scène conventionnée de Frouard – Théâtre André Malraux à
Chevilly-Larue – Théâtre de l’Hôtel de Ville de Saint-Barthélemyd’Anjou et Le Grand Théâtre de Loire-Atlantique, avec le Théâtre de
Verre de Châteaubriant, Quai des Arts à Pornichet, le Théâtre de l’Espace de Retz à Machecoul, Quartier Libre à Ancenis – Le Canal, Théâtre
intercommunal du Pays de Redon. Avec le soutien du Théâtre 71, Scène
nationale de Malakoff, et La Ferme de Bel Ebat, Théâtre de Guyancourt.
Une production soutenue par la Région Centre. Les Anges au Plafond
sont artistes associés à Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux
, conventionnés par la DRAC Île-de-France et soutenus par le Conseil
Général des Hauts-de-Seine.
L’Heure et la Seconde Coproduction Théâtre Varia – Théâtre de Liège –
Théâtre de Cusset, Scène régionale d’Auvergne – Équinoxe, Scène
nationale de Châteauroux – Le Parc de la Villette (Paris) dans le cadre
des résidences d’artiste – Théâtre du Crochetan, résidence d’écriture (Monthey, Suisse) – La Cascade, Maison des Arts du Clown et du
Cirque, résidence d’écriture (Bourg Saint-Andéol, France). Avec l’aide
de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service du Théâtre. La Fabrique
Imaginaire est soutenue par le Ministère de la Culture de la Fédération
Wallonie-Bruxelles. Elle est en résidence administrative au théâtre Les
Tanneurs à Bruxelles.
Yvonne, princesse de Bourgogne Production Théâtre Olympia, Centre
dramatique régional de Tours. Coproduction La Comédie de Béthune,
Centre dramatique national Nord-Pas-de-Calais – TNBA, Théâtre
National de Bordeaux en Aquitaine, avec le soutien du dispositif Jeune
Théâtre en Région Centre.
Histoires vraies Production Scène nationale d’Orléans. Coproduction
Cie C.Loy – La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois. Avec le soutien
de la Région Centre / Institut Français dans le cadre d’un jumelage avec
la région du Tamil Nadu, Inde.
Princesse, Vieille Reine Production Sur le bout de la langue / Marie
Vialle. Direction de production, administration, diffusion Emmanuel
Magis / ANAHI. Coproduction Théâtre du Rond-Point-Paris – Théâtre
Garonne, Scène européenne de Toulouse – Bois de l’Aune, Aix-enProvence – Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux . Avec le soutien
de La Chartreuse / Villeneuve-lès-Avignon et de la DRAC Rhône-Alpes,
Ministère de la Culture et de la Communication. Remerciements à
l’Odéon Théâtre de l’Europe.
Andreas Schaerer - Hildegard lernt fliegen Production Les Productions
du Vendredi.
Henry VI – Cycle 2 Production La Piccola Familia. Production déléguée
Théâtre National de Bretagne, Rennes. Coproduction Le Trident, Scène
nationale de Cherbourg-Octeville – Les Gémeaux, Scène nationale de
Sceaux – La Comédie de Béthune, Centre dramatique national NordPas-de-Calais – Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan – Le
Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque – Scène nationale d’Évreux
Louviers – TNT, Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées – TAP,
Théâtre Auditorium de Poitiers – Quai des Arts, Argentan, dans le cadre
des Relais culturels régionaux –Théâtre d’Arras, Scène conventionnée
musique et théâtre – Centre dramatique national de Haute-Normandie.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication,
de l’ODIA Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique
de Normandie. La Piccola Familia est conventionnée par la DRAC
Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie, la Ville de Rouen et est
soutenue par le Département de Seine Maritime.
Liliom Production Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national
de Saint-Denis. Coproduction Compagnie Air de Lune – Printemps
des Comédiens, Montpellier – Odéon, Théâtre de l’Europe – Théâtre
des Quartiers d’Ivry – La Criée, Théâtre national de Marseille. Avec
l’aide de l’Adami et de la Spedidam. Avec la collaboration de Philippe
Davêque, Jessie Fabulet et du Bureau Formart.
Modèle en Arène Production Gwenaëlle David / Joël Jouanneau.
Coproduction Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux .
Cendrillon Coproduction Opéra Royal de Versailles / Château de
Versailles – Orquesta Sinfónica de Euskadi – Théâtre National de
Chaillot – Opéra de Reims – Teatro Victoria Eugenia, San Sebastián –
Estate Teatrale Veronese – Lugano in Scena, Teatro Mayor de
Bogotá – Artevent, Regione de Veneto – Teatros del Canal, Madrid –
Théâtre Olympia d’Arcachon – Espace Jéliote, Scène conventionnée
CCPO d’Oloron-Sainte-Marie – Malandain Ballet Biarritz. Le Centre
Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques
Malandain Ballet Biarritz est financé par le Ministère de la Culture et
de la Communication / DRAC Aquitaine, la Ville de Biarritz, le Conseil
Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques.
Dans le cadre de leur coopération eurorégionale, Malandain Ballet
Biarritz et le Teatro Victoria Eugenia Antzokia ont créé avec les villes
de Donostia / San Sebastián et Biarritz un projet de coopération culturelle dénommé « Ballet T », initié par les fonds européens Interreg IV
A. À l’occasion de certaines tournées internationales, Malandain Ballet
Biarritz est soutenu par l’Institut Français.
La Vie de château Production Pascal Parisot.
George Dandin Production
Comédie-Française.
Théâtre
du
Vieux-Colombier
/
Elina Duni Quartet + Thomas Enhco Production GiantSteps. Thomas
Enhco est soutenu par la Fondation BNP Paribas.
Extension Production Cirque Inextremiste. Soutiens en résidence École
de Cirque Cherche-Trouve (Vauréal), Cie Galapiat (Langueux), 36 du mois
(Fresnes), Furies (Châlons-en-Champagne), Cie Cheptel Aleïkoum (SaintAgil), Pôle Cirque Méditerranée (CREAC Marseille et Théâtre Europe La
Seyne-sur-Mer).
BOI Production Association Galapiat Cirque, soutenue par le Conseil
Régional de Bretagne, le Conseil Général des Côtes-d’Armor, SaintBrieuc Agglomération, Mairie de Langueux – Le Grand Pré (22),
Institut Français – DGCA-DMDTS – Aide à l’itinérance. Coproduction
et soutiens en résidence Itinéraires Bis (22) – Association Rue des
Arts, Moulins (35) – Le Prisme, Action culturelle des Communautés
de communes du Mont des Avaloirs et de Le Horps-Lassay (53) – Le
Carré Magique, Pôle national des arts du cirque en Bretagne (22), et
la Fondation Bon Sauveur (22) – Les Fers’Ailleurs (22) – Maison des
Jeunes et de la Culture de Quintin, Mairie de Quintin (22) – La Grainerie,
Fabrique des Arts du cirque et de l’itinérance à Balma (31) – Trio…S
Théâtre, Scène de territoire pour les Arts de la Piste – Le Zeppelin, Lieu
artistique et culturel (59).
Swift ! Production Skappa !. Coproduction Très Tôt Théâtre, Quimper –
Scène nationale de Cavaillon – Théâtre Massalia, Marseille – Festival
Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières – Vélo
Théâtre, Apt – Pôle Jeune Public Toulon Provence Méditerranée, Le
Revest-les-Eaux.
L’Avantage du doute Production L’Avantage du doute. Coproduction Le
Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque – Le Théâtre de Nîmes – La
Coupe d’Or, Rochefort – Le Lieu Unique, Scène nationale de Nantes – La
Scène conventionnée du Val d’Orge, Brétigny – Le Théâtre de la Bastille.
Avec l’aide à la production dramatique de la DRAC Île-de-France. Avec
le soutien de CIRCA / La Chartreuse – La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée – Le Théâtre de la Bastille à Paris – Le Moulin du
Roc, Scène nationale de Niort, pour leur accueil en résidence.
Je me souviens Coproduction La Palène Rouillac et Cie La Martingale.
– Vannes, L'Arc – Scène nationale du Creusot, l'Archipel – Granville,
Théâtre municipal – Coutances, le Radiant – Bellevue-Caluire, le
Forum - Fréjus, le Théâtre de Villefranche-sur- Saône, Maison des Arts –
Thonon-Evian, le CentQuatre Paris dans le cadre de son programme de
résidence. Remerciements à la compagnie Catherine Diverres et au TAB
pour la mise à disposition du Studio 8
Hommage à Brassens – Alexis HK Production La Familia.
Don Quichotte Production Cie Public Chéri – Théâtre L’Échangeur.
Coproduction Centre culturel André Malraux, Scène nationale de
Vandœuvre-lès-Nancy. Avec l’aide à la production de la DRAC d’Île-deFrance et de l’Adami, Ministère de la Culture et de la Communication.
L’Échangeur – Cie Public Chéri est conventionnée par la DRAC d’Îlede-France / Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil
Régional d’Île-de-France, le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, la
Ville de Bagnolet.
Enchantés Production Le fil rouge théâtre, compagnie conventionnée
par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Alsace
et la Ville de Strasbourg. Coproduction La Passerelle, relais culturel de
Rixheim – Festival Méli’môme, Reims. Avec le soutien de Festival Petits
et Grands, Nantes – Le Tout-Petit Festival, Communauté de communes
d’Erdre et Gesvres – Le TJP, CDN d’Alsace à Strasbourg – La Fondation
Alliance, Cairpsa Carpreca et la Spedidam.
Le fil rouge théâtre bénéficie du soutien à la création de la Région
Alsace et de l’aide à la diffusion de la Région Alsace et du Grand Est.
Le Vivier des noms Production déléguée L’Union des contraires.
Coproduction Festival d’Avignon – Le Fracas, CDN de Montluçon.
Avec le soutien de Ministère de la Culture et de la Communication –
Action financée par la Région Île-de-France – École de la Comédie de
Saint-Étienne / DIESE # Rhône-Alpes – Spedidam. La Spedidam est une
société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes
interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation
des prestations enregistrées ».
Circus Incognitus Collectif Jamie Adkins.
Le Prince Production La Dissipation des brumes matinales. Direction
de production, administration, diffusion Emmanuel Magis / ANAHI.
Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg. Avec le soutien
de la DGCA – Ministère de la Culture et de la Communication et la
participation artistique du Jeune Théâtre National. Remerciements au
Théâtre des Cinq Diamants.
D’après une histoire vraie Montage de production Bureau Cassiopée.
Production déléguée I.C.I – Centre Chorégraphique National de
Montpellier / Languedoc-Roussillon. Coproduction Association
Fragile – Théâtre de la Ville, Paris – Festival d’Avignon – Opéra de
Lille – Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse / MidiPyrénées – La Ménagerie de Verre, Paris – La Filature, Scène nationale - Mulhouse – L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise
et du Val-d’Oise – Centre Chorégraphique National de Rillieux-laPape, direction Yuval Pick. Avec le soutien du Conseil Régional
Nord-Pas de Calais, de la Convention Institut Français + Ville de
Lille, de l’Association Beaumarchais – SACD et de l’Institut Français
dans le cadre du Fonds de Production Circles. Avec l’aide du Phénix,
Scène nationale de Valenciennes. Résidences de création Opéra de
Lille – Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape, direction
Yuval Pick – Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas de
Calais. Remerciements à toute l’équipe de l’Opéra de Lille, à l’Opéra
de Lyon, au Théâtre du Nord, au Fresnoy, Studio National des Arts
Contemporains, au Centquatre-Paris, à Marie-Thérèse Allier, Rostan
Chentouf, Sophie Laly, Arthur Le Fol, Frédéric Bonnemaison, Catherine
Tsékenis et Stéphane Malfettes.
I.C.I – Centre Chorégraphique National de Montpellier / LanguedocRoussillon, direction Christian Rizzo, est subventionné par le Ministère
de la Culture et de la Communication / DRAC Languedoc-Roussillon,
le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée
Métropole.
Tartuffe Remerciements à Christian Bauer, Pierre Bernard, Géraud
Breton, Jean-Michel Brunetti, Florence Jeunet, Julie Ladrot-Lucarain,
Laurence Roussignol.
Mad in Finland Production Association Galapiat Cirque. Avec le soutien
de La Cascade, Maison des arts du Clown et du Cirque, Bourg SaintAndéol (07) –Arts Council of Finland – La Comédie de Caen, Centre
dramatique national de Normandie (14) – La Brèche, Pôle national des
Arts du Cirque, Cherbourg-Octeville (50).
Vincent de Lavenère – Jonglerie Champêtre La Cie Chant de Balles est
conventionnée par la DRAC Île-de-France. Elle est compagnie associée à
l’Espace Marcel Carné de Saint-Michel-sur-Orge (91) et reçoit le soutien
du Conseil Général de l’Essonne.
Opus 2 Production Les Nuits de Fourvière / Département du Rhône,
en association avec C!RCA et le Quatuor Debussy. Coproduction Les
Théâtres de la Ville de Luxembourg – Cirque Théâtre Elbeuf – Düsseldorf
Festival – Festival Grec de Barcelone – Barbican Centre, Londres – Major
Festival Initiative Fund, Australie – Brisbane Festival – Melbourne
Festival – Perth Festival. Le Quatuor Debussy est conventionné par le
Ministère de la Culture / DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la
Ville de Lyon. Il est soutenu par la Spedidam et la Banque Rhône-Alpes.
En Pratiques Coréalisation Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux ,
La Pratique, Communauté de communes du canton de Vatan, ville de
Vatan, Culture O Centre, Centre Chorégraphique National d’Orléans
1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes Production Productions du Dehors.
Coproduction la Maison de la Culture d'Amiens, le Théâtre - SaintNazaire, CNCDC – Châteauvallon, Espace Malraux – Scène nationale de
Chambéry et de la Savoie, la Coursive - Scène nationale de La Rochelle,
Bonlieu – Scène nationale d'Annecy, le Théâtre Anne de Bretagne
79
Action culturelle
La Scène nationale poursuit et amplifie son travail d’action culturelle sur le territoire castelroussin et sur l’ensemble du département.
Ce programme met en œuvre un répertoire d’actions variées : ateliers, stages ou master classes animés par des artistes professionnels
et proposés à des publics variés, projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec les établissements de l’Éducation
nationale ou de l’enseignement supérieur, rencontres avec les équipes artistiques invitées, visites du théâtre, etc.
Pratique artistique et projets participatifs
✓L
e
Pour un rapprochement des pratiques artistiques professionnelles
et amateurs, pour un accès de tous à la pratique artistique…
Jérôme Piatka, professeur de danse formé à l’école de l’Opéra de
Paris, ancien danseur du ballet de l’Opéra de Lyon, et les danseurs
amateurs de l’atelier chorégraphique du CAD ont choisi trois
spectacles dans la saison pour lesquels ils créent une chorégraphie
en « résonance », présentée au public dans le hall d’Équinoxe
avant l’entrée du public en salle :
• jeudi 19 novembre 2015 avant le spectacle L’Heure et la Seconde /
Cie La Fabrique Imaginaire,
• samedi 30 janvier 2016 avant le spectacle Extension / Cirque
Inextremiste,
• mardi 29 mars 2016 avant le spectacle Le Prince (Tous les hommes
sont méchants) / Cie La Dissipation des brumes matinales.
✓L
e
projet Archipel 2016 (voir page 27)
Ce projet, soutenu par la Région Centre, permet d’accompagner
la diffusion d’un spectacle professionnel de danse contemporaine
sur le territoire par la présentation, en première partie, d’un
travail chorégraphique réalisé par l’artiste partenaire avec des
interprètes amateurs (collégiens, lycéens, adhérents MJC…).
En 2016, c’est la Cie C.LOY qui est choisie avec son spectacle
L’Hippocampe mais L’Hipoccampe, un duo cocasse avec la danseuse
Cécile Loyer et l’écrivaine Violaine Schwartz, qui sera programmé
en avril 2016 à La Châtre, Le Blanc, Argenton-sur-Creuse et Levroux
(sous réserve).
✓L
e
projet Danse en amateur et répertoire
avec le Conservatoire de Châteauroux
Chantal Loïal (C ie Difé Kako) va transmettre un extrait de
La Bossa Fataka, une pièce de José Montalvo et Dominique
Hervieu, aux élèves de l’atelier chorégraphique du Conservatoire
à rayonnement départemental (CRD) de Châteauroux. Projet
actuellement à l’étude au Centre National de la Danse (dispositif
Danse en amateur et répertoire).
✓L
e
projet Histoires de verrous (voir page 72)
Ce projet de reprise d’un oratorio du compositeur Thierry Machuel
à l’occasion du Festival de la Voix de Châteauroux 2016 implique
la constitution d’un chœur de jeunes Castelroussins (collégiens,
lycéens et élèves du Conservatoire) qui travailleront d’octobre
2015 à mai 2016 à l’approche des textes et de la partition. Ce projet
est mis en œuvre conjointement par Équinoxe et le Festival de la
Voix de Châteauroux, avec les professeurs et les élèves des collèges
Rosa Parks et Colbert et du lycée Jean Giraudoux. Il bénéficie
du soutien du Conservatoire à rayonnement départemental de
Châteauroux. Des demandes d’aide financière sont actuellement
à l’étude à la DRAC Centre, au Rectorat de l’académie d’OrléansTours et à la Région Centre.
projet Résonance
avec le Centre académique de danse
✓M
aster classe en danse
Samedi 9 janvier 2016, autour du spectacle Cendrillon (chorégraphie
Thierry Malandain) avec les élèves du Conservatoire à rayonnement
départemental de Châteauroux, sur une initiative de Véronique
Théry (professeur de danse classique). Lieu et horaires à confirmer.
Enseignements artistiques, projets d’éducation
artistique et sensibilisation au spectacle vivant
De l’école primaire à l’université, l’équipe d’Équinoxe travaille,
en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale
et les établissements de l’enseignement supérieur, à l’enseignement des arts de la scène, à la production de projets d’éducation
artistique et à la sensibilisation des jeunes au spectacle vivant…
La Scène nationale favorise ainsi le renouvellement du public.
✓ L’enseignement du théâtre au lycée
À partir de la rentrée 2015, la Scène nationale devient partenaire
de l’enseignement du théâtre au lycée Balzac d’Issoudun
(enseignement de spécialité et enseignement facultatif). Un
collectif d’intervention artistique est en cours de constitution
(avec Gwenaëlle David, Julie Delille, Maud Fouassier, Bérangère
Jannelle) pour la prise en charge de cet enseignement.
Équinoxe est partenaire de l’enseignement facultatif du théâtre au
lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artiste intervenant : Sylvain
Dufour).
✓ Les projets Aux Arts Lycéens ! avec la Région Centre
En relation avec le projet Archipel 2016, deux projets Aux Arts
Lycéens ! sont à l’étude au lycée professionnel Les Charmilles de
Châteauroux et au lycée Maurice Rollinat d’Argenton-sur-Creuse
(artistes intervenantes Mai Ishiwata et Violaine Schwartz).
En relation avec le projet Histoires de verrous, un projet Aux Arts
Lycéens ! est à l’étude au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux
(artiste intervenante Catherine Gaiffe).
80
✓ L’enseignement de la danse au collège
En relation avec le projet Archipel 2016, plusieurs demandes
d’ouverture d’ateliers de pratique artistique sont actuellement à
l’étude : au collège Touvent de Châteauroux, au collège Ferdinand
de Lesseps à Vatan, au collège George Sand à La Châtre, au collège
Les Ménigouttes au Blanc, au collège Maurice Rollinat à Argentonsur-Creuse (artistes intervenantes Cécile Loyer et Mai Ishiwata).
✓ L’enseignement de la musique vocale au collège
En relation avec le projet Histoires de verrous, deux demandes
d’ouverture d’ateliers de pratique artistique sont actuellement à
l’étude : au collège Rosa Parks et au collège Colbert de Châteauroux
(artistes intervenants Catherine Gaiffe, Anne Trémolières et Denis
Reignoux).
✓ L’initiation aux arts de la scène
dans les écoles élémentaires
L’école de Vatan et l’école Lamartine à Châteauroux accueilleront
les artistes de la Cie C.Loy (Cécile Loyer et Mai Ishiwata) qui proposeront
aux élèves un atelier d’initiation à la danse contemporaine.
L’école Arago de Châteauroux accueillera les artistes Sébastien
Micmacher, Bertrand Duris et Jérôme Piatka, qui proposeront aux
élèves du cycle 2, un atelier d’initiation aux arts de la scène dans
le cadre des temps d’activité périscolaire (TAP) à partir du mois de
janvier 2016.
✓ L’enseignement du théâtre et l’analyse des arts
de la scène dans les établissements
de l’enseignement supérieur
Équinoxe sera à nouveau partenaire de l’École Municipale des
Beaux-Arts de Châteauroux lors de la saison 2015-2016 : un
parcours (spectacles, répétitions publiques ou visites de plateau,
rencontres avec les artistes) sera proposé aux élèves de la classe
préparatoire aux concours d’entrée des écoles supérieures d’art.
De janvier à juin 2016, Équinoxe proposera aux étudiants du Centre
d’Études Supérieures de Châteauroux (Université d’Orléans) une
unité d’enseignement libre (UEL) Théâtre et expression publique.
Cet enseignement sera assuré par Michaël Martin-Badier (Cie La
Ricotta).
L’équipe d’Équinoxe travaille à l’élaboration d’un projet avec
l’École Supérieure du Professorat et de l’éducation (ESPé) afin de
proposer aux étudiants du master Métiers de l’enseignement,
de l’éducation et de la formation (MEEF) un parcours autour
des écritures contemporaines pour le jeune public (spectacle et
cinéma) lors de l’année universitaire 2015-2016.
✓ Les rencontres des ateliers
de pratique artistique danse
Jeudi 10 mars 2016 à Équinoxe, la chorégraphe Cécile Loyer
et ses danseurs animeront une journée d’ateliers et de rencontre
avec une centaine d’élèves (écoliers, collégiens et lycéens) engagés
cette saison dans des projets d’éducation artistique et culturelle
avec la Cie C.Loy.
✓ Les sorties scolaires au spectacle :
l’École du spectateur
La Scène nationale bénéficie de deux dispositifs d’aide à la
fréquentation de l’établissement culturel par les jeunes scolarisés.
Le premier, « Collégiens au Théâtre », financé par le Département
de l’Indre, permet d’inviter au spectacle 1 800 à 2 000 collégiens.
Le second, « Lycéens et Théâtre contemporain », permet aux
classes qui s’inscrivent dans ce dispositif de découvrir au moins
trois pièces de théâtre et aux enseignants qui les préparent et qui
les accompagnent dans ce parcours de bénéficier d’une formation.
Transports et billets sont pris en charge dans le cadre du dispositif
financé par la DRAC Centre, le Rectorat de l’académie d’OrléansTours et la Région Centre.
✓ L’activité du service éducatif des publics
Les sorties scolaires au spectacle font l’objet d’une préparation
des élèves. Des dossiers pédagogiques spécialement conçus à
destination des enseignants les aident à préparer leurs classes.
L’équipe d’Équinoxe (parfois accompagnée des artistes) intervient
régulièrement dans les classes.
L’exploitation pédagogique de la sortie au spectacle peut faire
l’objet d’un dialogue avec l’équipe du service éducatif des publics :
les réalisations des élèves (analyses du spectacle, comptesrendus ou critiques) peuvent être mises en valeur sur le site web
d’Équinoxe, envoyées aux équipes artistiques invitées…
Les enseignants missionnés sont à votre disposition pour
guider votre démarche pédagogique ; nous les saluons pour leur
« engagement »…
Virginie Andreu, Laurence Chalvignac, Karine Tanneau et Frédéric Duhon
Tél. 02 54 08 35 59 (le jeudi de 14 h à 16 h)
E-mail : [email protected]
81
Cinéma Apollo
Cinéma Apollo – Maison de l’image
4 rue Albert Ier • 36000 Châteauroux
Tél. 02 54 60 18 34 • Fax 02 54 60 18 16
Répondeur programme : 02 54 60 18 75
www.apollo-maisondelimage.org
L'Apollo – Maison de l'image est la salle de cinéma de la Scène nationale
depuis sa réouverture en 1998. L’Apollo offre à ses spectateurs un confort
hors pair ; la salle est en effet spacieuse avec de larges fauteuils en cuir blanc ;
dans le respect de l’architecture des théâtres cinématographiques du début
du siècle, l’Apollo dispose toujours d’un balcon, du haut duquel les cinéphiles
se plaisent à contempler leurs films préférés.
Toute l’année, l’Apollo s’engage à vous proposer l’actualité du cinéma art et
essai, dans un esprit de diversité, avec la volonté de laisser aux Castelroussins
La Sapienza, Eugène Green
une liberté de choix et un parcours de cinéphile qui échappe aux règles de
l’uniformisation imposées par l’industrie cinématographique et les mass
media. Les œuvres de réalisateurs émergents et de cinéastes consacrés vous sont montrées avec l’envie de rendre compte
de toutes les expressions possibles, tous formats et genres confondus : l’essai, le documentaire, le court-métrage, les films en
version originale, les films du patrimoine mondial, trouvent ainsi naturellement leur place à l'Apollo.
Venir à l’Apollo, c’est partager collectivement l’expérience d’un film et se retrouver également lors de discussions, d’échanges
de points de vue, avec un invité, un cinéaste, un critique, un témoin… L’occasion d’apprécier cette maison de l’image comme le
lieu vivant de débats et de transmission du savoir.
Rendre accessible le cinéma dans sa pluralité passe aussi par une politique tarifaire adaptée : enfants, adolescents, publics
« empêchés », groupes, seniors, abonnés d’équinoxe, familles nombreuses, tous disposent d’un tarif particulier. Il existe aussi
une formule d’abonnement, et s’abonner à l’Apollo ne se réduit pas seulement à disposer de billets à prix réduit, il s’agit aussi
de défendre une certaine idée du cinéma et plus largement de soutenir tout ce que l’art peut nous offrir de rare et de précieux.
Timbuktu, Abderrahmane Sissako
Les Combattants,
Thomas Cailley
« L’argent de poche » , c'est le nom de la
programmation jeune public de l'Apollo.
Une programmation vivante et variée qui
s'adresse aux amoureux du cinéma, dès 2 ans…
Regards d'ici, d'ailleurs, venus parfois du monde
des rêves, de l'imaginaire de cinéastes inventifs et
audacieux, qui prennent les enfants au sérieux !
Des films, des animations, des invités, des
ateliers, des goûters… toute l'année… pour un
public averti et exigeant !
Petites Casseroles, programme de courts-métrages.
À partir du mercredi 23 septembre, en sortie nationale.
À voir dès 4 ans.
82
équinoxe c'est aussi
Un peu d’histoire
Vie de la Cité
1994 : ouverture du théâtre.
1997 : obtention du label « Théâtre Missionné » par le Ministère de la Culture,
décerné par Philippe Douste-Blazy pour « saluer la qualité particulière de la
programmation et l’audience publique importante ».
1999 : visite de la ministre Catherine Trautmann pour « saluer ce pôle d’attraction
pour tout le département de l’Indre ».
2000 : obtention du label Scène nationale, décerné par la ministre Catherine
Tasca, pour « saluer l’engagement d’une équipe, au sein d’un équipement lieu de
rencontre des artistes et des publics autour des œuvres du répertoire et des esthétiques
nouvelles, dans une très belle compréhension de la pluridisciplinarité ».
En sus de sa saison officielle et des 280 soirées ou nuits consacrées bon an mal
an aux montages, représentations et démontages, Équinoxe accueille arbres de
Noël, assemblées générales d’entreprises et d’associations, colloques, galas des
écoles de danse, musique municipale, Schoralia, Escapages, spectacles des clubs
théâtre de lycées…, mettant ainsi lieux et équipes à la disposition de la Cité, ce
qui représente environ une trentaine de soirées supplémentaires. Le prêt gratuit
de notre « Maisonnette (de la culture) » (55 jours en 2013) permet également de
soutenir des projets de compagnies locales et départementales et d’offrir un
espace de travail aux artistes associés.
Des statuts loi 1901
L’AGEC, Association de Gestion des Espaces Culturels, est une association loi 1901 ;
son bureau est composé de Michel Fouassier, président ; Georges Rambert, maire
adjoint à l’urbanisme, au patrimoine et à la culture, Muriel Urtiaga, Jean-Claude
Marchet, François Boitard. Elle gère la Scène nationale équinoxe et le cinéma
Apollo - Maison de l’image (cf. p. 82).
Le budget de la Scène nationale (Équinoxe + Apollo) s’élève en 2014 à 3 291 821 A
qui se répartissent en gros de la manière suivante : 35 % consacrés aux dépenses
artistiques (achat de spectacles, droits d’auteur, coproductions, location de films,
etc.), 32 % consacrés à la masse salariale permanente (25 ETP / équivalents temps
plein), le solde aux dépenses générales (assurances, loyer, location, amortissement, téléphone, poste, communication…).
Ses missions
Tout compris
Strictement celles des Scènes nationales, avec pour buts :
« • d’assurer la promotion et la diffusion de spectacles vivants,
• de s’affirmer comme un lieu de production artistique de référence nationale
dans les domaines de la culture contemporaine,
• d’organiser la diffusion et la confrontation des formes artistiques en privilégiant la création contemporaine,
• de participer au niveau local, départemental, régional, voire national, à une
action d’ouverture et de développement culturel favorisant de nouveaux
comportements à l’égard de la création artistique et une meilleure insertion
sociale de celle-ci ».
Équinoxe appartient au réseau des Scènes nationales françaises et gère la grande
salle de 1136 places et, depuis 2010, une petite salle intime (50 places), baptisée
« Maisonnette (de la Culture) » en hommage à ses grandes aînées du temps jadis…
L’équipe
20 permanents au théâtre, 5 au cinéma (25,25 ETP / équivalents temps plein).
Quelques chiffres (saison 2014-2015)
• 1673 abonnements individuels + 738 spectateurs issus de groupes (CE, amicales,
associations) détenteurs de la Carte Fidélité, parmi lesquels 503 viennent
au moins trois fois dans la saison, soit 2176 fidèles sur la saison 2014-2015.
À ces 2176 adultes abonné(e)s, il convient d'ajouter une centaine de collégiens
et de lycéens qui via leur « parcours de spectateurs » viennent au théâtre de
trois à… dix fois ! Ainsi que différents « groupes » avec lesquels nous œuvrons
(maisons de quartier, associations d'insertion ou caritatives). Au total ce sont plus
de 2300 personnes « assidues » et « conquises » qui prennent plaisir à revenir…
Le maintien des Abonnements s’accompagne d’une bonne fréquentation :
31 864 spectateurs en 2014.
97 % des Abonné(e)s viennent du département ; parmi ces derniers, 70 %
viennent de l’agglomération castelroussine. Enfin, 63 % des Abonné(e)s sont des
femmes.
Les trois catégories socioprofessionnelles « renseignées » les plus représentées sont
les enseignants, les retraités et le public jeune (collégiens, lycéens et étudiants).
Les coproductions
Saison après saison, nous apportons notre soutien logistique et financier au
Nouveau Cirque, à la Danse contemporaine et au Théâtre, ne nous contentant
pas d’accueillir des spectacles déjà existants, mais suscitant certaines aventures
artistiques, soit un apport de 5 000 A à 30 000 A par projet pour un montant
global de 95 500 A en 2014 en recherche/développement, précédant l’achat
proprement dit des représentations ; soit 8 créations aidées en 2014 !
Les résidences de création
Les équipes artistiques (et en priorité les artistes associés à équinoxe) se voient
confier nos plateaux, notamment pendant les vacances scolaires, afin de répéter
leurs créations, rétribués, entourés, et accompagnés par notre équipe technique.
En retour, ces compagnies dispensent ateliers et stages à destination du public.
Le jeune public
4 spectacles pluridisciplinaires et 16 représentations permettent chaque année à
4000 écoliers, depuis la pré-maternelle jusqu’au CM2, de s’acclimater et de prendre
plaisir au spectacle vivant : pour 5 A la place, nous formons ainsi une nouvelle génération de spectateurs initiés et curieux… Côté cinéma Apollo, les dispositifs officiels
d’éducation à l’image dont nous sommes en charge regroupent annuellement plus de
6000 lycéens et collégiens.
Budget
Depuis 2008, la Ville de Châteauroux accorde une subvention annuelle de
1 488 000 A pour le fonctionnement de la Scène nationale Équinoxe, à laquelle
il faut ajouter – chiffres 2014 – les prestations en nature (68 300 A), le chauffage
et les fluides (estimation 110 000 A), soit une somme globale annuelle brute de
1 666 300 A.
N’est pas comprise dans ce chiffre la maintenance des bâtiments que la Ville
assume naturellement au titre de l’entretien du patrimoine communal.
Sur ce montant, la Scène nationale lui reverse chaque année 381 000 A au titre du
loyer pour l’occupation du théâtre.
C’est donc une somme nette d’environ 1 285 300 A que la Ville investit chaque
année pour participer au fonctionnement de la Scène nationale(1), soit environ
27 A/habitant/an(2), qui permettent d’offrir des tarifs d’accès parmi les plus bas
de la Région Centre : de 3 A à 23 A pour un tarif moyen de 9,5 A (tous spectacles
confondus) en 2014.
Effet de levier
En 2014, pour 100 A nets investis par la Ville pour le fonctionnement de la Scène
nationale Équinoxe, les autres collectivités territoriales en amènent 61 A (3) en
subvention de fonctionnement qui profite directement à la Scène nationale
et donc aux Castelroussins. Cet « effet de levier » n’est possible que grâce au
consensus autour du projet artistique, incarné par le directeur au travers d’un
contrat d’objectifs et de moyens de 4 années, cosigné par les partenaires financeurs et renouvelable. Le prochain est en cours de signature et portera sur la
période 2015-2018.
La Ville participe par ailleurs au fonctionnement annuel du Cinéma Apollo à
hauteur de 172 000 A, aux côtés de la DRAC et de la Région.
Investissements
La Scène nationale joue un rôle économique de redistribution auprès du commerce
local. Les retombées ne sont pas négligeables.
En 2014,
• 350 000 A directement reversés aux commerçants locaux (hôtels, restaurants,
imprimerie, location de matériel technique, etc.). Ce qui représente pour
certains une part importante de leur chiffre d’affaires annuel.
• 290 000 A réinjectés dans le circuit économique local par le biais des salaires
versés à son personnel(4).
Par ailleurs, certaines structures municipales (Conservatoire) ou manifestations
associées à la Municipalité (Lisztomanias, Concours National de Danse, Festival
de la Voix) utilisent également les moyens techniques et humains de la Scène
nationale. Par le biais des loyers versés, des charges de personnel et des engagements financiers directs, qu’elle engage à leur profit, la Scène nationale les
« subventionne » en quelque sorte par ricochet et contribue ainsi au développement culturel de la Ville.
Merci
En 2000, année d’attribution du label Scène nationale, l’apport net de la Ville
représentait 88 % du total des subventions de fonctionnement perçues pour la
Scène nationale (hors Apollo). En 2014, ce chiffre se situe aux alentours de 62 %.
La Ville reste ainsi le premier contributeur de la Scène nationale. Qu’elle en soit
chaleureusement remerciée ; ainsi que tous les Castelroussins.
1. L a Ville de Châteauroux se situe ainsi nationalement dans la moyenne des villes où l’on trouve Maubeuge, Martigues, Sète, La Roche-sur-Yon, Valenciennes, Chalon-sur-Saône, par exemple.
2. 27 A/an/habitant : sur la base du dernier recensement disponible sur internet = selon les sites entre 47 513 et 49598 habitants, arrondis à 48 000.
tat = 493 000 A (503 000 A en 2015), Région = 219 350 A, Département = 92 000 A. Subvention de fonctionnement ; chiffres arrondis.
3. É
4. S ur la base de 40 % du salaire net versé (permanents et intermittents).
83
« Tertullien a écrit dans De spectaculis XXI : Les citoyens aiment
follement le spectacle qui se déroule dans l’arène,
mais tous sont d’accord pour dégrader ceux qui y consacrent
leurs jours. Ils célèbrent ce qu’ils rêvent dans les arts,
mais ils se plaisent à humilier les artistes.
De même qu’ils éprouvent de la joie à rabaisser les histrions
qui leur donnent tant de plaisir, à huer les gladiateurs
dont les combats leur inspirent de si vives émotions,
de même ils éprouvent de la joie à calomnier les louves
dans les bouges, à l’intérieur de l’orifice desquelles ils pénètrent
et jouissent en frissonnant, de même ils éprouvent de la joie
à dénigrer les moines dans les monastères. »
[Pascal Quignard]
« Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle,
le clergé d’Avignon interdisait tous les spectacles aux citoyens,
à leurs épouses, à leurs enfants – nisi ad supplicia heretirum
[Pascal Quignard]
(si ce n’est les supplices d’hérétiques). »
Sagacité(s)
« Il y a des gens
qui se prennent
pour des feux rouges. »
[Pascal Quignard]
II
« Ceux qui ne sont jamais bouche bée.
Ceux qui ont toujours les lèvres refermées,
crispées, détournant la tête aussitôt,
souhaitant ne s’ouvrir sur rien, la bouche
en cul-de-poule, le cul serré : cul de
pure expulsion sèche comme la détente
d’une gâchette de carabine. […]
C’est comme si un carrefour s’ouvrait
sans cesse au cœur du vivant.
Les imbouleversables face à ceux
[Pascal Quignard]
qui sanglotent. »
« Le duc de Melun est le silence. Il est le refus du langage, le refus de plaire,
le refus de la société. Il reste, en silence, debout, dans le coin du mur.
Il juge la lecture des romans frivole, mais il aime entendre lire Mademoiselle
de Clermont. Il est attiré par sa voix (il est séduit par le réel de sa voix et
non par la narration orientée et substitutive des romans que la voix de la princesse
articule dans le petit salon du château princier). Alors Mademoiselle de Clermont
[Pascal Quignard]
se laisse gagner par le silence du duc de Melun l’écoutant. »
Renseignements pratiques
www.equinoxe-lagrandescene.com
Comment et où vous renseigner ?
✓ Auprès de nos hôtesses : 02 54 08 34 34
• Marie-Annick Démars-Bernardet
• Aurore Peral.
À l’accueil :
• du mardi au vendredi de 13 h à 18 h
• le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.
Les jours de spectacle :
1 heure avant le début du spectacle et jusqu’à la fin de la représentation.
✓ Auprès du service des relations avec le public :
du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
• Visites du théâtre, ateliers, stages, publics maternelle et primaire :
Élisabeth Lory - 02 54 08 35 80.
• Groupes, comités d’entreprise, écoles de danse, présentation de
saison : Florence Leclerc, Julie Bonnet-Roger - 02 54 08 35 81 ou 88.
• Collégiens, lycéens et étudiants : Jérôme Reignoux - 02 54 08 35 86.
✓ Dans notre journal bimestriel « La Vigie ».
✓ Sur notre site internet : www.equinoxe-lagrandescene.com.
Petit guide pratique du spectateur
✓ Les spectacles
• Ils sont numérotés, sauf mention « placement libre » sur le billet.
• Ils commencent à l’heure et les portes sont fermées dès le début de la représentation ; dans la mesure du possible, les retardataires seront placés par le personnel d’accueil aux derniers
rangs du parterre ou au balcon.
• Enregistrements et photographies sont interdits.
• Sonneries de portable, montres vibrionnantes et toux catarrhales
sont proscrites.
• Annulation de la représentation : un échange pour un autre
spectacle sera proposé. À défaut, le billet sera remboursé (contre
présentation) dans un délai de 15 jours francs ; passé ce délai,
plus aucun remboursement ne sera pratiqué.
• Accueil handicapé(e)s : accès facilité et places réservées.
• Sourds et malentendants : boucle auditive en salle.
• Non-voyants et malvoyants : nous prévenir lors de la prise
d’Abonnement.
✓E
mpêchement,
imprévu :
échangez votre billet AVANT la représentation.
Merci de nous rapporter le billet avant l’heure de la représentation,
aucun échange ne pourra avoir lieu après. En cas d’impossibilité
d’assister à la représentation, les billets ne sont pas remboursés.
attention : 2 échanges gratuits possibles par saison et par Abonnement. Au-delà, il sera perçu un supplément de 1 t par échange.
✓ Les
billets : achat et réservations
• À l’accueil : aux heures d’ouverture.
• Par courrier : 10 jours avant la date du spectacle.
Joindre obligatoirement un chèque à l’ordre de AGEC Équinoxe, une
enveloppe timbrée à votre adresse pour le retour, la photocopie du
justificatif ouvrant droit à un tarif réduit. Au dos du chèque, veuillez
mentionner IMPÉRATIVEMENT : titre, date, heure du spectacle choisi,
le nombre de places et vos numéros de téléphone fixe et portable.
• Par internet : vente en ligne au www.equinoxe-lagrandescene.
com. Paiement sécurisé.
• Par téléphone (carte de crédit uniquement ; saisie des numéros
par nos hôtesses).
✓L
es
tarifs des spectacles (hors abonnement)
SPECTACLE AU TARIF NORMAL
Covoiturage :
Rendez-vous sur le site
www.covoiturage36.com
Plein 23 3
Réduit (voir liste
des bénéficiaires ci-contre*) 18 3
Adhérents du cinéma Apollo 16 3
Étudiants / ou - de 26 ans
10 3
Moins de 10 ans 63
Séances scolaires
53
Intermittents
et demandeurs d'emploi
(présentation justificatif
de moins de 3 mois)
53
33
Solidarité(s)
Représentation jeune public
en soirée familiale (entrée offerte le soir
pour les enfants
qui viennent avec
l’école en semaine)
63
Sur présentation d'un justificatif :
* *Accompagnateur d’un abonné, retraités, titulaires de la carte Famille nombreuse ou de la Carte Vermeil, groupe
de 10 personnes et plus, abonnés des
établissements culturels partenaires
(Maison de la Culture de Bourges, Halle
aux Grains/Scène nationale de Blois,
Centre Chorégraphique National de
Tours, Centre Dramatique Régional de
Tours, Centre Albert Camus d’Issoudun,
MacNab à Vierzon, Bains-Douches à
Lignières, Théâtre Maurice Sand à La
Châtre), élèves du Conservatoire de
Châteauroux, sociétaires de la Caisse
Régionale du Crédit Agricole Centre
Ouest, adhérents de la MLC Belle-Isle,
de l’Unicef, des Familles Rurales, de
l’Association des Paralysés de France,
AVF 2015, Socios de la Berrichonne
Football, Pass Lisztos... Les justificatifs
pour accéder aux tarifs réduits doivent
avoir moins de trois mois.
• Réglements acceptés : chèque, cartes
de crédit, espèces, chèque culture,
ticket CAF, Pass’sport culture, chèque
Clarc et Pac.
LE TARIF SOLIDARITÉ(S)
CONTACT : Élisabeth Lory – 02 54 08 35 80
✓ L’accès à la culture est un droit fondamental qu’il faut garantir
à chacun. équinoxe propose une politique tarifaire volontariste
aux personnes justifiant de faibles revenus, égaux ou en dessous
du seuil de pauvreté. Info : CCAS de Châteauroux - 02 54 34 46 21.
COLLÉGIENS, LYCÉENS, APPRENTIS ET ÉTUDIANTS
CONTACT : Jérôme Reignoux – 02 54 08 35 86
1 / LE PASS’SPORT CULTURE du Conseil Général de l’Indre
Bénéficiaires : jeunes de 16 à 25 ans résidant dans
l’Indre. Il donne droit à des réductions sur l’achat de billets à Équinoxe entre autres. à demander au 02 54 35 55 03
ou sur le site www.indre.fr.
2 / Le chéquier CLARC du Conseil Régional
Bénéficiaires : lycéens, élèves infirmier(e)s, apprentis, inscrits dans un établissement scolaire public
ou privé sous contrat ou dans un centre de formation d’apprentis de la région Centre.
Information CLARC dans les établissements scolaires auprès
des correspondants CLARC (il s’agit le plus souvent du conseiller principal d’éducation, du documentaliste ou du « référent
culturel ») ou encore dans les PIJ, BIJ (Points et Bureaux d’Information Jeunesse).
à demander sur le site www.clarc.regioncentre.fr.
3 / Le PAC
Bénéficiaires : étudiants de l’Université d’Orléans-Tours.
Le PAC permet à son titulaire de bénéficier du tarif de
7 3 sur tous les spectacles (sauf tarification spéciale ou
plus avantageuse).
85
Le calendrier
Crédit photographique
Les genres
Septembre
Couverture : L'Homme-Cirque,
du mercredi 4 au jeudi 12 novembre – Mail Saint-Gildas
Raoul Gilibert
Agathe Poupeney............................................p. 1, 9
Raoul Gilibert.................................... p. 2, 19, 61, 87
Dan Ramaën – La Ricotta................................... p. 3
Sandrine Expilly.................................................. p. 3
Dominique Lavalette........................................... p. 5
Léonore Mercier................................................... p. 7
Laurent Philippe.................................................. p. 9
Simone Cecchetti...............................................p. 10
Bertrand Thomas...............................................p. 11
Emmanuel Noblet..............................................p. 13
Hervé Jolly..........................................................p. 15
Arthur Ob...........................................................p. 17
Bob Cascarelli.....................................................p. 17
L. Baukens..........................................................p. 17
Elena Petkauskeine............................................p. 17
Mario Del Curto.................................................p. 19
David Quesemand.............................................p. 21
Peter Foret..........................................................p. 22
Pierre Grosbois............................................p. 25, 65
Swetha Joyson.............................................p. 26, 27
Richard Schroeder / Contour by Getty Image...p. 29
Bruno Levy.........................................................p. 29
D.R..............................................p. 31, 60, 71, 73, 76
Nicolas Joubard..................................................p. 33
Pascal Victor.................................................p. 35, 87
Stéphane Gaillochon...................................p. 37, 81
Olivier Houeix....................................................p. 39
Photo Lot............................................................p. 41
Eric Robert.........................................................p. 42
Maxime de Bollivier..........................................p. 49
Nicolas Masson............................................p. 49, 87
François Alaitru.................................................p. 51
Jean-Pierre Estournet........................................p. 51
Christophe Loiseau............................................p. 52
Jean-Pierre Poget...............................................p. 54
Charles Berbérian..............................................p. 55
Pascal Gely.........................................................p. 57
Christian Berthelot............................................p. 59
Valère Novarina...........................................p. 63, 87
Patrick Berger.....................................................p. 66
Marc Domage.....................................................p. 67
Vincent Arberlet................................................p. 69
Sébastien Armengol..........................................p. 71
Justin Nicholas,
Atmosphere Photograph.............................p. 75, 87
P. Le Floch...........................................................p. 87
Théâtre
Du 7 au 17 septembre
Carthage, encore.......................................p. 76
Mirages d’un soir.............................................p. 4-5
Ancien malade des hôpitaux de Paris.............p. 13
Comme vider la mer avec une cuiller........p. 14-15
L’Heure et la Seconde...................................p. 22-23
Yvonne, princesse de Bourgogne...............p. 24-25
Princesse, Vieille Reine................................p. 28-29
Henry VI........................................................p. 32-33
Liliom.............................................................p. 34-35
Modèle en Arène...............................................p. 37
George Dandin..............................................p. 40-41
Le bruit court que nous ne sommes plus
en direct.............................................................p. 53
1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes...................p. 56-57
Don Quichotte ou le vertige de Sancho.....p. 58-59
Le Vivier des noms.......................................p. 62-63
Le Prince........................................................p. 64-65
Tartuffe ou l'Imposteur................................p. 68-69
Arts de la piste
L’Homme-Cirque...........................................p. 18-19
BOI + Extension...........................................p. 50-51
Circus Incognitus...............................................p. 66
Mad in Finland..............................................p. 70-71
Jonglerie champêtre..........................................p. 73
Opus 2............................................................p. 74-75
86
Octobre
Vendredi 2 octobre, 20 h
Arthur H........................................................... p. 6
Dimanche 4 octobre, 17 h
Pixel.................................................................... p. 8
Mercredi 7 octobre, 20 h
Musica Nuda...............................................p. 10
Vendredi 9 octobre, 19 h
Macaroni !....................................................p. 11
Dimanche 11 octobre, 17 h
Ancien malade
des hôpitaux de Paris..............................p. 13
Jeudi 15 octobre, 20 h 30
Comme vider la mer
avec une cuiller..........................................p. 14
Mardi 27 octobre, 21 h
L’Orchestre de chambre de Vilnius et
Dominique de Williencourt.............p. 16
Théâtre d’objets / marionnettes
R.A.G.E...........................................................p. 20-21
Musiques
Arthur H............................................................p. 6-7
Musica Nuda......................................................p. 10
Dominique de Williencourt
et l’Orchestre de chambre de Vilnius.........p. 16-17
Hildegard lernt fliegen.....................................p. 31
Elina Duni Quartet + Thomas Enhco........p. 48-49
Georges & moi...................................................p. 55
Moutin Factory Quintet....................................p. 60
Festival de la Voix de Châteauroux
Philomela, Histoires de verrous.......................p. 72
Danse
Pixel...................................................................p. 8-9
Histoires vraies.............................................p. 26-27
Cendrillon......................................................p. 38-39
D’après une histoire vraie................................p. 67
Humour
Enchantés
26 septembre, 20 h 30
Mirages d’un soir........................................ p. 4
Novembre
Mercredi 4, 20 h 30 – Jeudi 5, 20 h
Vendredi 6 et samedi 7, 20 h 30 – Dimanche 8, 16 h
Mardi 10, 20 h 30 – Mercredi 11, 16 h
Jeudi 12 novembre, 20 h
L’Homme-Cirque......................................p. 18
Vendredi 13 et samedi 14, 20 h 30
Lundi 16, 19 h
Mardi 17 novembre, 20 h
R.A.G.E.............................................................p. 20
Lundi 16 novembre, 20 h
Les Années....................................................p. 76
Jeudi 19 novembre, 20 h 30
L’Heure et la Seconde..............................p. 22
Je me souviens...................................................p. 54
Lundi 23 novembre, 20 h
Yvonne, princesse de Bourgogne......p. 24
Jeune public
Jeudi 26 novembre, 20 h 30
Histoires vraies..........................................p. 26
Macaroni !..........................................................p. 11
La Vie de château..............................................p. 42
Swift !...............................................................p. 52
Enchantés...........................................................p. 61
Dimanche 29, 16 h
Lundi 30 novembre, 20 h 30
Princesse, Vieille Reine..........................p. 28
Décembre
Février
Mai
Mercredi 2 décembre, 20 h 30
Hildegard lernt fliegen..........................p. 31
Jeudi 4 février, 19 h
Swift !............................................................p. 52
Dimanche 6 décembre, 14 h
Henry VI.........................................................p. 32
Mardi 23 février, 20 h 30
Le bruit court que nous ne sommes
plus en direct ..............................................p. 53
Dimanche 15, 17 h
Lundi 16, 19 h
Mardi 17, 20 h 30
Mercredi 18 mai, 20 h
Mad in Finland...........................................p. 70
Mercredi 16, 20 h 30
Jeudi 17 décembre, 20 h
Liliom..........................................................p. 34
Vendredi 26 février, 20 h 30
Je me souviens.............................................p. 54
Lundi 29 février, 20 h 30
1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes................p. 56
Mars
Vendredi 4 mars, 20 h 30
Georges & moi..............................................p. 55
Vendredi 20 mai, 20 h
Philomela – Histoires de verrous.....p. 72
Mardi 24, 20 h 30
Mercredi 25, 20 h 30
Jeudi 26 mai, 20 h 30
Jonglerie champêtre –
Vincent de Lavenère................................p. 73
Mardi 31 mai, 20 h 30
Opus 2..........................................................p. 74
Lundi 7 mars, 20 h
Don Quichotte
ou le vertige de Sancho...........................p. 58
Vendredi 11 mars, 20 h 30
Moutin Factory Quintet.........................p. 60
Mercredi 16 mars, 16 h
Enchantés......................................................p. 61
Janvier
Mercredi 6, 20 h 30
Jeudi 7 janvier, 19 h
Modèle en Arène........................................p. 37
Jeudi 17 et vendredi 18 mars, 20 h
Le Vivier des noms................................p. 62
Samedi 9 janvier, 20 h
Cendrillon....................................................p. 38
Vendredi 22 janvier, 19 h
La Vie de château.......................................p. 42
Dimanche 24 janvier, 16 h
George Dandin............................................p. 40
Mardi 26 janvier, 20 h
Thomas Enhco +
Elina Duni Quartet................................p. 48
Mercredi 23 mars, 20 h
Circus Incognitus......................................p. 66
Mardi 29 mars, 20 h 30
Le Prince........................................................p. 64
Avril
Samedi 30, 19 h
Dimanche 31 janvier, 15 h
BOI.....................................................................p. 50
Samedi 30, 20h30
Dimanche 31 janvier, 16 h 30
Extension.......................................................p. 51
Mardi 19 avril, 20 h 30
D’après une histoire vraie.....................p. 67
Jeudi 28, 20 h
Vendredi 29 avril, 20 h 30
Tartuffe ou l’Imposteur..........................p. 68
Avril 2016
La Boucle du cerf........................................p. 77
Juin
Lundi 6 juin
Lever de rideau saison 2016-2017
Du 15 au 18 juin
En Pratiques.................................................p. 77
87
L’équipe de la Scène nationale
François Claude, directeur
Armelle Nguyen Huynh, administratrice [email protected]
Éric Defaix, secrétaire général [email protected]
Administration
Roselyne Morvan, chef comptable [email protected]
Sandrine Daudon, comptable adjointe [email protected]
Muriel Rispal, secrétaire de direction [email protected]
Relations avec le public
Élisabeth Lory, directrice des relations avec le public et attachée de presse,
en charge de la programmation jeune public [email protected]
Florence Leclerc-Bernardet, responsable des relations avec le public,
en charge de la programmation danse [email protected]
Jérôme Reignoux, chargé des relations avec le public scolaire et étudiant,
en charge de la programmation musiques actuelles - jazz [email protected]
Julie Bonnet-Roger, attachée aux relations avec le public [email protected]
Anne Franchet, attachée à l’accueil et à l’information [email protected]
Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo) [email protected]
Marie-Annick Démars-Bernardet, responsable de l’accueil [email protected]
Aurore Peral, attachée à l’accueil [email protected]
Charles Bonneville, Maxime Bonnin, Emiliano Motta,
Julien Plat et Clémence Quentin les soirs de spectacles : ouvreurs
Technique
Marc Mirgaine, directeur technique [email protected]
Stéphane Gabillaud, régisseur général [email protected]
Jean-Michel Maillot, régisseur principal
Freddy Szuwarski, régisseur son
Jean-Jacques Nicaud, régisseur lumière
Antony Guérin, chef électricien
Merci à tous les équipiers intermittents, vacataires, stagiaires, apprenti(e)s et gardiens
Stéphane Gaillochon photographie les spectacles depuis 1995
Cinéma L’Apollo – Maison de l'Image
Bénédicte Dominé, directrice des activités cinématographiques [email protected]
Jean-Marc Champeau, régisseur audiovisuel, projectionniste [email protected]
Nicolas Lavenu, projectionniste et chef caissier
Emmanuelle Marcelot, attachée aux relations avec le public [email protected]
Agnès Rabaté, attachée à l’information et en charge de la programmation jeune public
[email protected]
Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo), caissier
Impression : Color 36
Création graphique invenit à Tourcoing
www.invenit.fr – 03 20 82 12 18
88
Équinoxe, Scène nationale
L’Apollo, Cinéma d’art et d’essai
sont subventionnés par la Ville de Châteauroux
perçoivent des aides de
sont soutenus par le cercle des partenaires
Se sont associés à la saison
ainsi que
1
4
7
10
2
3
5
6
8
9
11
12
Spectacles et artiste : 1/ Jonglerie champêtre – Vincent de Lavenère 2/ Pixel 3/ Hildegard lernt fliegen 4/ Extension 5/ Boi 6/ Swift ! 7/ Don Quichotte ou le
vertige de Sancho 8/ Liliom 9/ Thomas Enhco 10/ Laurent Terzieff 11 / Henry VI 12/ Cendrillon
Crédits photographiques : 1/ D.R. 2/ Agathe Poupeney 3/ D.R. 4/ Jean-Pierre Estournet 5/ François Alaitru 6/ Christophe Loiseau 7/ Christian Berthelot 8/
Pascal Victor 9/ Maxime de Bollivier 10/ D.R. 11 / Nicolas Joubard 12/ Olivier Houeix
« Ne me parle pas de la mer, plonge.
Ne me parle pas de la montagne,
gravis. Ne me parle pas de ce livre,
avance plus loin encore ta tête
dans l’abîme où ton âme se perd. »
« J’appelle silentium le reflux de tous les arguments qui peuvent
se présenter à la pensée quand elle quitte la lecture,
erre dans l’invisible, se distend et médite. Toute la vague des mots
et des jugements se retire. La vague se retirant, c’est cette plage
mentale qui se découvre toute humide et nue dans la grotte
de l’âme. Je nomme silencieuse cette plage de petits débris
hirsutes encore mouillés. » [Pascal Quignard]
02
54
08
[Pascal Quignard]
34
34