"Le temps d`une lessive par une négresse italienne ", Compagnie l

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"Le temps d`une lessive par une négresse italienne ", Compagnie l
Festival d’Avignon 2015
Théâtre Atelier Florentin
du 4 au 26 juillet à 20h30
Le Temps d’une lessive par une Négresse
Italienne
Idée originale, écriture, mise en scène et scénographie Jean-Marc Chastel
Écriture et mise en scène Emanuel Lenormand
Idée originale et participation à l’adaptation Daisy Miotello
Avec la complicité artistique de Gilles Galliot
Entre un papa noir américain et une mamma italienne, à une époque où
le métissage n'était pas forcément tendance, le mélange a finalement
fonctionné. Entre lavage, rinçage et essorage, Daisy Miotello nous parle
de son propre héritage. Laver son linge sale en public n'a jamais autant
fait rire.
Avec
Daisy Miotello
Réservations : 06 51 34 77 52
Durée : 1h10
Tarifs 15€/10€
Atelier Florentin - 28 rue Guillaume Puy - 84000 Avignon
Production : Jean-Michel Martial et la compagnie l’Autre Souffle
Presse / Cécile Morel : 06 82 31 70 90 - [email protected]
Contact Production / Marianne Jouga : 06 21 09 01 10 - [email protected]
Site de la compagnie : www.compagnie-lautresouffle.com
Page facebook : Le temps d’une lessive par une négresse italienne
LA PIÈCE
Le temps d’une lessive par une Négresse Italienne est une histoire vraie
devenue une pièce de théâtre. Sur scène Daisy Miotello y incarne une
femme métisse qui revient de façon douce-amère sur son passé et sa
couleur de peau.
Une pièce de théâtre tragi-comique où le public s’en donne souvent à
cœur joie et ne réalise la gravité des choses que l’instant d’après.
Les mots ont fait des gros maux mais l’on en rie et on a raison d’en rire.
Rire pour dédramatiser, car il n’y a pas de « happy end » sans épreuve
qu’on a réussi à dépasser.
Du lavage à l’essorage en passant par le rinçage, ce spectacle souligne
une évidence : ce n’est ni la couleur de la peau ni la couleur des cheveux
qui définissent l’identité d’une personne mais bien son héritage son
parcours et ses influences personnelles.
Aujourd’hui est un jour comme un autre enfin presque…
C’est un jour de lessive, le jour du blanc et Daisy en tant que «gentille
habitante» de son immeuble dépanne sa voisine dont la machine est en
panne.
Deux mots, une réflexion inattendue et l’histoire commence…
A cause de cette machine à 90° elle voit ressurgir du plus profond d’ellemême tout un passé qu’elle croyait oublié.
Vraiment oublié ?
Cette lessive n’est-elle pas aussi le prétexte d’un rendez-vous avec ellemême, le moment choisi pour revisiter avec humour certains moments
clefs de son histoire, retrouver son cœur de petite fille et ses rêves
d’enfant qui découvrait le monde?
Et le public de plonger avec elle dans l’univers si particulier du métissage.
Elle a le talent du rire cette négresse italienne ; facétieuse, lucide, et
faussement candide, elle évite les clichés et les apitoiements.
Elle se laisse aller au rythme du programme : prélavage, lavage, rinçage,
essorage.
Un temps de pure lessive et on en sort grandi, bien lavé, amusé, le sourire
au cœur.
Finalement son histoire de métissage, c’est son chemin, sa vie, sa
personnalité construite comme un sourire encore à partager tout comme
l’arc en ciel de son humanité...
« ….Tiens, à propos du lac des cygnes, ça me fait penser qu’à l’école,
je m’étais inscrite pour le spectacle de fin d’année, on jouait justement
un extrait du lac des cygnes !! Moi, en cygne !
Tout le monde était mort de rire… A la limite, une bonne poudre de riz
et hop! Ni vu ni connu j’t’embrouille…
Sauf que moi, je m’étais inscrite pour le rôle du cygne noir…
Mais ma chérie, tu n’es pas assez blanche pour danser le cygne noir...
Alors là ! Bonjour le paradoxe !.... »
Daisy Miotello
C’est à cause de l’inquiétude de son médecin de famille qui la trouvait
fragile des reins et trop rachitique, que Daisy Miotello s’est retrouvée
dans une école de danse classique, au fin fond du Béarn. Elle n’aurait
jamais imaginé qu’elle serait quelques années plus tard aux « Ballets jazz
de Montréal » au Canada, où elle a commencé sa carrière professionnelle
de danseuse. Un peu plus tard, quand elle est revenue à Paris, les auditions
et les contrats de danseuse se sont succédés. Elle a travaillé avec de
nombreux chorégraphes : Larry Vickers, Barry Collins, Arthur
Plasschaert, Gianni Loringett, Alzetta, Redha, Molly Molloy, Claudette
Walkeur, Jean Moussy pour des émissions de variétés : les « Top à… »
les « Succès fou »… les « Farandoles »…les « Champs Élysées » de
Drucker, le music-hall, les tournées d’été, les spectacles sur scène…. Au
Zénith, elle a été la « Gabrielle » de Johnny Hallyday dans une mise-enscène de Hilton Mc Connico.
Parallèlement elle avait un rêve secret : devenir une actrice.
Il faut dire aussi que son amour de la danse est lié à son amour du cinéma ;
grâce à sa mère qui régulièrement l’amenait non pas dans un cinéma
« Paradiso », mais dans le bar de « Nerio »... Elle y regardait des films
dans une boîte magique accrochée au mur… La télé… Silence ça joue !
Là, Fred Astaire Cyd Charisse, Guilietta Massina, Toto, Anna Magnani
ont nourri son secret : « devenir une actrice » ! Elle s’est mise au travail…
A Montréal la vie lui a offert sa première rencontre avec le cinéma dans
« Fantastica », un film de Gilles Carle avec Carole Laure et Lewis Furey.
A Paris elle a continué son apprentissage de comédienne et rencontré ses
mentors de théâtre : Yves Lemoign’, Maurice Bénichou, Jack Waltzer et
Niels Arestrup avec lequel elle travaillé plus tard en donnant des cours
dans son école, « Le théâtre école du passage ».
Dès lors, au cinéma comme au théâtre, les contrats se sont enchainés…
Elle a travaillé avec Jean-Pierre Cassel dans « la Valise en carton » au
Casino de Paris, avec Jean Jacques Debout dans sa comédie musicale
« Paul et Virginie », au Théâtre de Paris…
S’il y a bien une pièce qui a marqué son existence, c’est « La fille des
Dieux », de Abdou Anta ka, que Gabriel Garrant a mis en scène dans le
cadre du festival « l’été Africain »… C’était au théâtre Tristan
Bernard,…, son premier « premier rôle » !
Elle travaille sous la direction de : Jerôme Savary « Duke Ellington »,
Luc Bondy « Don Carlo », John Berry « Le tailleur de Londres », France
Darry « Germinal an III », Philippe Adrien « Ton beau capitaine », JeanMichel Martial « La voyageuse », Jordi Purti et Toni Alba « Hop! Era ».
Mélangeant habilement tous les registres, Daisy poursuit aujourd’hui son
chemin d’artiste-interprète en jouant ce seule en scène, une histoire dont
les prémices sont apparus au printemps 2009 en compagnie d’un des
auteurs, Jean-Marc Chastel. « Le temps d’une lessive par une négresse
italienne », c’est une histoire autobiographique et romancée.
« Merci à la plume des auteurs JM Chastel et E Lenormand, merci à mes
parents, sans eux je ne serai pas là et cette histoire non plus ».
D.Miotello
La compagnie
L’AUTRE SOUFFLE Une équipe d'artistes et de créateurs réunis autour de
Jean-Michel MARTIAL depuis 1997. Humaniste plus que militante, leur
démarche a pour objet de servir l’art en le croisant avec l'Histoire. Son maître
mot : « La rencontre ». Aujourd’hui l’Autre Souffle vous présente « Le temps
d’une lessive par une négresse italienne », un spectacle de Jean-Marc Chastel et
Emanuel Lenormand inspiré par la vie de la comédienne Daisy Miotello.
Les auteurs
JEAN-MARC CHASTEL
Avec une formation artistique pluridisciplinaire et un master en Communication et
gestion des Entreprises Culturelles, Jean-Marc Chastel s’exprime comme artiste
interprète puis rejoint le parc Disneyland Paris comme chorégraphe et directeur
artistique. Il continue ensuite son parcours dans le monde de l’événementiel
comme directeur artistique et producteur avec de nombreux événements dont
certains réalisés notamment pour le ministère de la Culture et de la
Communication. Parallèlement, il poursuit son travail d’écriture et signe « Le
Temps d’une Lessive par une Négresse Italienne » en 2013. Il écrit actuellement
une nouvelle pièce traitant d’un autre sujet sur les différences.
EMANUEL LENORMAND
Après plusieurs années de conservatoire en art dramatique et fort d’une formation
de danseur, jazz et claquettes, Emmanuel fait ses débuts à la télévision comme
danseur et comédien ; puis il débarque dans le monde de Disney où il est
aujourd’hui directeur artistique. Il se consacre également à l’écriture et à la mise
en scène, notamment avec Alyssa Landry « Jusqu’aux dents » (Prix SACD 2007),
ou encore Dominique Nobles, « Nobles s’oblige » (2009). Depuis 2010, Emanuel
dirige les spectacles de Chantal Goya au Palais des Congrès de Paris. En 2013 il
co-écrit et met en scène « Le Temps d’une Lessive par une Négresse Italienne »…