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Guide du bébé - Edition 2016-2017 Guidedu Bébé 1000 et 1 facettes pratiques ou le guide du bien-être Les prestations familiales La grossesse La naissance Droits, services et avantages pour la famille Les accidents domestiques : tout ce que vous devez savoir ! Edition 2016-2017 1, 2, 3… c’est parti ! PLUS RIEN NE VOUS ARRÊTE avec l’assistance dépannage Touring ! Prenez la route avec bébé et en toute tranquillité grâce à l’assistance dépannage de Touring. En cas de problème, nous intervenons 24h/24 et 7j/7, partout en Belgique et à l’étranger. Choisissez votre formule d’assistance sur www.touring.be ou appelez-nous au 02 286 31 30 Les prestations garanties en Belgique sont opérées par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., entreprise soumise au droit belge, dont le siège social est établi en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA. En cas de plainte, vous pouvez vous adresser par courrier à Touring, Service Plaintes, 44 rue de la Loi, 1040 Bruxelles, Belgique ou par email à l’adresse [email protected] éditorial Sommaire LES PRESTATIONS FAMILIALES LA GROSSESSE LA NAISSANCE DROITS, SERVICES ET AVANTAGES POUR LA FAMILLE LES ADRESSES UTILES GuiDe de la prévention des accidents domestiques Nous vivons à l’heure du numérique et avons facilement accès à de nombreuses sources d’information. Pourtant, certaines familles ne connaissent parfois pas les informations de base sur la grossesse, la garde des enfants, la nutrition, la sécurité, la santé, les écoles, les diverses allocations ou encore la prime d’adoption. C’est pourquoi Group S s’implique chaque année dans cette publication, qui combine informations pratiques et conseils utiles pour chaque famille où grandissent des enfants. Rédaction et collaboration rédactionnelle : Group S - Allocations Familiales - XL Communication Coordination Technique : XL Communication Europole, drève Gustave Fache, 3 7700 MOUSCRON Gonzales Stubbe, Administrateur délégué de Group S Allocations Familiales 5.indd 1 Publicité : XL Communication Europole - Drève Gustave Fache, 3 7700 MOUSCRON Tél : 056 84 72 82 - Fax : 056 84 50 94 E-mail : [email protected] Imprimé en Belgique Le «guide du bébé» est une édition XL Communication. Tous droits de reproduction, même partielle sont interdits, sauf autorisation écrite de l’éditeur. Les erreurs ou omissions ne peuvent être imputées à l’éditeur. Réf. : 78080 Partenaire communication institutionnelle de la UCCLE UKKEL 2013 Centre de Repos du Tournaisis Agenda Communal Gemeentelijke Agenda Maison de Repos - Résidence - Services Chaussée de Douai, 5 - 7500 Tournai Tél.: 069/84 15 15 Fax : 069/84 00 59 Mobile : 0032(0)477/59 26 28 AGENDA 2013 Portes ouvertes le samedi xx mars 2014 Lycée Technique pour Professions de Santé / Siège 27, rue Barblé • L-1210 Luxembourg Tél. : 44 11 37 46 - 44 11 37 36 • Fax : 44 11 67 36 Lycée Technique pour Professions de Santé Val Saint André • 2, place Thomas Edison • L-1483 Strassen Tél.: 26 44 541 • Fax : 26 44 54 61 Lycée Technique pour Professions de Santé 79, rue de Welscheid • L-9090 Warken Tél. : 81 73 81 201 • Fax : 81 73 81 230 Lycée Technique pour Professions de Santé 13, rue de l’Église • L-4922 Bascharage Tél. : 54 64 74 202 • Fax : 54 64 93 PONT-À-MOUSSON EDITION 2013 ET SA RÉGION 14/02/13 14:40 COMMUNE DE SAINT-JOSSE GEMEENTE SINT-JOOST GUIDE COMMUNAL 2013 GEMEENTEGIDS 77713 couv.indd 2 12/06/13 15:45 2013 EmileGryzon.indd 1 ÉDITION française du luxembourg 42 Edition 2016-2017 Editeur responsable : Roberto CANINI Group S - Allocations Familiales av. Fonsny, 40 1060 BRUXELLES Les annonceurs et XL Communication ont permis de rendre ce guide gratuit. De cette façon, tous les parents, sans distinction, pourront en bénéficier. 188, avenue de la Faiencerie L-1511 Luxembourg Tél.: 46 37 72 1 - Fax : 46 05 01 [email protected] www.ecolefrancaise.lu 25 40 Guide du bébé Ce guide, qui survole tous les thèmes relatifs aux enfants, répondra aux questions les plus fréquentes des parents. Sur notre site www.groups.be, vous retrouverez également de nombreuses informations sur notre caisse d’allocations familiales et ses différents services. Belgique - FRANCe - luxemBouRg SIèGE SOCIAL : Europole Ecole Drève Gustave Fache, 3 B7700 MOUSCRON Tél.: +32(0) 56 39 24 60 Fax : +32(0)56 84 50 94 Email : [email protected] 3 11 18 Edition mise à jour au 10/2016. Pour toutes modifications ultérieures, consultez le site internet : www.groups.be 05/02/14 09:23 1 Il y a les choses que vous avez très envie de faire… Et celles dont nous pouvons vous décharger Pour le ménage, Aaxe Titres-Services met à votre disposition une aide-ménagère pour 4, 6, 10 … heures/semaine. A vous de choisir ! & 02 770 70 68 www.aaxe.be Mon aide-ménagère dans le grand Bruxelles Group S - Allocations familiales 2 Les prestations familiales Le mot “prestations familiales “ est utilisé pour définir toutes les indemnités prévues dans la sécurité sociale, en faveur des enfants de travailleurs salariés et indépendants. Ces indemnités sont : La prime de naissance : une prime unique, accordée lors de la naissance d’un enfant; La prime d’adoption : une prime unique, accordée lors de l’adoption d’un enfant; Les allocations familiales : une indemnité mensuelle pour chaque enfant bénéficiaire; Le supplément d’âge : un complément mensuel d’allocations familiales quand l’enfant atteint l’âge de 6, 12 et 18 ans; Le supplément d’âge annuel : un complément octroyé annuellement avec les allocations familiales du mois de juillet, pour tous les enfants bénéficiaires de 0 à 25 ans; Le supplément pour enfants atteints d’une affection : indemnité en faveur de chaque enfant bénéficiaire qui présente une incapacité ou une affection; celle-ci est octroyée en plus des allocations familiales ordinaires; Les suppléments sociaux : une indemnité complémentaire pour les enfants de malades, de chômeurs de longue durée ou de pensionnés, ayant des revenus modestes. Si ces attributaires reprennent le travail, ils peuvent maintenir leur droit au supplément pendant maximum 2 ans si les revenus de la famille ne dépassent pas la limite autorisée. Le supplément pour familles m o n o pa r e n ta l e s : u n e i n d e m n i t é complémentaire pour les enfants de familles monoparentales ayant des revenus modestes; Les allocations d’orphelins : une allocation mensuelle plus élevée, accordée après le décès d’un des parents (travailleurs salariés); Comment et quand obtenir la prime de naissance ? L’allocation de naissance peut être demandée à partir du 6e mois de grossesse. Elle pourra être payée anticipativement deux mois avant la date probable de la naissance. Elle peut également être demandée après la naissance. L’attributaire et/ou l’allocataire disposent d’ailleurs d’un délai de cinq ans qui suit la période concernée pour réclamer les prestations familiales. L’allocation de naissance est également due pour un enfant mort-né, à condition qu’il s’agisse d’un enfant pour lequel un acte de déclaration d’enfant présenté sans vie a été établi par l’officier de l’état civil. Qui peut demander la prime de naissance? Où faut- il introduire la demande ? Quels formulaires faut-il envoyer ? En principe, il suffit de remettre auprès de la caisse d’allocations familiales une attestation du médecin ou de l’infirmier(ère) accoucheur(seuse) stipulant la date à laquelle la future maman atteint le 6e mois de grossesse ainsi que la date à laquelle la naissance est prévue. Afin de réclamer le paiement anticipé lors de la naissance d’un premier enfant, il est préférable d’introduire l’attestation médicale, accompagnée d’un formulaire de demande «modèle E- demande de prime de naissance», pour permettre à la caisse d’établir un dossier complet. Vous trouverez ce document sur notre site web www.groups.be. La demande peut être introduite soit via l’employeur du futur papa (ou celui de la future maman). Après la naissance, la caisse, qui a reçu la demande, examinera quel organisme est compétent pour assurer le suivi du dossier. Si la famille possède déjà un dossier auprès d’une caisse d’allocations familiales, le paiement anticipé peut être réclamé, auprès de cette caisse qui paie les allocations pour les autres enfants du ménage, en envoyant simplement l’attestation médicale. Il est inutile de joindre un formulaire de demande. Allocation forfaitaire : une allocation forfaitaire mensuelle est attribuée au dernier allocataire avant le placement chez particulier, cette allocation est accordée durant toute la période du placement de l’enfant. 3 À combien s’élève la prime de naissance ? Si une allocation de naissance a déjà été allouée pour cet enfant à l’épouse de l’adoptant ou à la personne avec laquelle il forme un ménage de fait, la prime d’adoption n’est pas due, sauf si une prime de naissance a été payée sur base d’une naissance suivante. Si l’enfant est par la suite adopté par l’autre parent, la différence entre le montant de la prime pour une naissance suivante et le montant de la prime d’adoption est octroyée. • 1.247,58€ pour une 1er naissance (du père ou de la mère) ; • 938,66€ pour une 2e naissance et suivantes ; • 1.247,58€ pour chacun des enfants (jumeaux, triplés, etc.) peu importe le rang de naissance Q uel est le montant de l a prime à l’adoption ? La prime d’adoption s’élève à 1.247,58€ par enfant adopté. Ce montant est tributaire de la date de dépôt de la requête ou à défaut de celle-ci, de la signature de l’acte et de la date d’arrivée de l’enfant dans le ménage. Comment et quand peut-on obtenir la prime d’adoption ? Quelles sont les allocations familiales de base allouées mensuellement ? La prime d’adoption peut être demandée et payée à condition de respecter les dispositions suivantes : 1. l’enfant doit résider dans le ménage de l’adoptant; 2.une requête doit avoir été déposée devant le tribunal compétent (pour une adoption en Belgique) ou, à défaut, un acte d’adoption doit être signé (c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit d’une adoption internationale). Ces documents expriment la volonté de l’attributaire ou de son conjoint d’adopter un enfant (s’il s’agit d’une adoption d’un enfant mineur à l’étranger, l’adoptant doit avoir obtenu du tribunal de la jeunesse, le jugement d’aptitude à adopter); 3. l’adoptant ou son conjoint remplit les conditions pour ouvrir le droit aux allocations familiales (c.à.d. avoir la qualité de travailleur salarié ou se trouver dans une situation assimilée à celle-ci); 4.l’âge de l’enfant adopté n’a pas d’importance, mais il doit obligatoirement satisfaire aux conditions pour avoir droit aux allocations familiales. Le droit est «inconditionnel» pour les enfants de moins de 18 ans. Si l’enfant est majeur lors de l’adoption, il doit avoir la qualité d’étudiant, d’apprenti, de demandeur d’emploi, ou être atteint d’une incapacité. Il y a trois montants ; cet ordre des rangs est déterminé suivant la chronologie des naissances de tous les enfants concernés: l’aîné perçoit le 1er rang. • 1er enfant • 2e enfant • À partir du 3e enfant Afin de déterminer le montant précis, il est tenu compte de tous les enfants pour lesquels l’allocataire reçoit des allocations familiales. Sous certaines conditions, il est également tenu compte des enfants d’autres allocataires présents dans le ménage. Le montant qui est attribué à un enfant dans un groupe n’est donc pas fixe mais peut varier suivant la composition de ce groupe. Si l’enfant fait déjà partie du ménage de l’adoptant, les conditions visées aux points 3 et 4 ci-dessus doivent être remplies à la date du dépôt de la requête, ou à défaut de celle-ci, à la date de la signature de l’acte. Si l’enfant ne fait pas (encore) partie du ménage de l’adoptant à la date à laquelle la requête a été déposée, ou à défaut de celle-ci, à la date de la signature de l’acte, la condition visée sous 3 doit être remplie à la date du jugement découlant de la requête, ou, à défaut de celle-ci, à la date de la passation de l’acte (à l’étranger); de plus, au moment où l’enfant fait effectivement partie du ménage de l’adoptant, les conditions reprises sous 3 et 4, doivent également être remplies. Group S - Allocations familiales 92,09€ 170,39€ 254,40€ Comment le supplément d’âge est-il attribué ? Les suppléments d’âge sont alloués lorsque l’enfant atteint 6 ans, 12 ans ou 18 ans. Ils prennent cours le mois qui suit l’anniversaire, même si l’enfant est né le premier jour d’un mois. 4 Le supplément d’âge annuel En 2016 un supplément sera accordé pour les bénéficiaires suivants, ayant droit aux allocations familiales pour le mois de juillet. Le montant est accordé suivant la situation socioprofessionnelle du ménage. Les enfants qui bénéficient du supplément social, du supplément mono-parental, des allocations d’orphelins au taux majoré ou du supplément pour enfants atteints d’une affection recoivent le montant majoré : • Enfants de 0 à 5 ans max. dans l’année de paiement : 28,16€ • Enfants de 6 à 11 ans max. dans l’année de paiement : 59,76€ • Enfants de 12 à 17 ans max. dans l’année de paiement : 83,66€ • Enfants de 18 à 24 ans max.dans l’année de paiement : 112,62€ Les assurés sociaux qui perçoivent des allocations familiales ordinaires : • Enfants de 0 à 5 ans max. dans l’année de paiement : 20,40€ • Enfants de 6 à 11 ans max. dans l’année de paiement : 43,86€ • Enfants de 12 à 17 ans max. dans l’année de paiement : 61,20€ • Enfants de 18 à 24 ans max.dans l’année de paiement : 81,60€ Le supplément pour enfant atteint d’une affection - les conditions et les montants : La procédure mesure les conséquences de l’affection de l’enfant, non seulement pour l’enfant même mais également pour son entourage familial. Cette évaluation est effectuée par le médecin du Service Public Fédéral - Affaires Sociales. Les conséquences de l’affection se composent des trois piliers suivants: • L’incapacité physique ou mentale de l’enfant (pilier 1); • Le degré d’activité et de participation de l’enfant (pilier 2); • Les conséquences de l’affection pour l’entourage familial de l’enfant (pilier 3). Le résultat final s’obtient par l’addition des points totalisés pour chaque pilier et ce résultat détermine le montant de l’allocation à payer. • moins de 6 points dans les 3 piliers et 4 points dans le pilier 1 : 80,75€ • 6 à 8 points dans les 3 piliers et moins de 4 points dans le pilier 1 : 107,55€ • 6 à 8 points dans les 3 piliers et 4 points dans le pilier 1 : 414,28€ • 9 à 11 points dans les 3 piliers et moins de 4 points dans le pilier 1 : 250,97€ • 9 à 11 points dans les 3 piliers et 4 points dans le pilier 1 : 414,28€ • 12 à 14 points dans les 3 piliers : 414,28€ • 15 à 17 points dans les 3 piliers : 471,07€ • 18 à 20 points dans les 3 piliers : 504,71€ • Plus de 20 points dans les 3 piliers : 538,36€ A côté de cela, certains enfants reçoivent encore les allocations familiales sur base de l’ancienne législation. L’enfant perçoit alors un supplément pour enfant handicapé lorsqu’il est atteint d’un handicap, physique ou mental de 66% au moins. Un médecin du Service Public Fédéral - Affaires Sociales procède à la constatation de l’incapacité de l’enfant, à son degré d’autonomie et détermine la période durant laquelle cette incapacité débute et prend fin. Le montant du supplément est déterminé par le pourcentage du handicap et le degré d’autonomie • Incapacité de 66% et un degré d’autonomie de 0 à 3 points : 414,28€ ; • Incapacité de 66% et un degré d’autonomie de 4 à 6 points : 453,49€ ; • Incapacité de 66% et un degré d’autonomie de 7 à 9 points : 484,78€. La caisse d’allocations familiales envoi votre demande, via la banque carrefour, directement au S.P.F. Ils vous envoient les formulaires nécessaires à compléter par le médecin. Après visite chez leur médecin, le S.P.F. nous envoie la décision, via la banque carrefour, et nous payons, si nécessaire, le complément en fonction de cette décision. Dispositions générales : Lorsque l’enfant handicapé travaille, perçoit une indemnité sociale ou est apprenti sous contrat dont le salaire est supérieur au montant maximum autorisé (suivant l’index), le droit aux allocations familiales reste établi au taux simple jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de 21 ans, tant que l’enfant reste reconnu comme étant handicapé ou atteint d’une affection (ancienne ou nouvelle législation). Le supplément par contre est seulement octroyé : • inconditionnellement jusqu’au 31 août de l’année au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge de 18 ans, • lorsque l’enfant est sous contrat d’apprentissage et perçoit une indemnité mensuelle brute qui est inférieure au montant maximum autorisé (suivant l’index), 5 • lorsque l’enfant suit des cours, ou poursuit une formation pour lesquels des crédits sont attribués dans le système Bachelor-Master et pour lesquels aucun cours ne doit être suivi, et travaille en même temps durant moins de 240 heures par trimestre, • lorsque l’enfant prépare un mémoire de fin d’études à la fin de ses études supérieures et exerce en même temps une activité durant moins de 240 heures par trimestre, • lorsque l’enfant est demandeur d’emploi en stage d’insertion professionnelle et exerce une activité ou perçoit une indemnité sociale dont le montant mensuel brut est inférieur au montant maximum autorisé (suivant l’index), • lorsque l’enfant travaille dans un atelier protégé ou perçoit une indemnité sociale qui découle de cette occupation, • lorsque l’enfant exerce une activité qui n’est pas soumise à un assujettissement obligatoire (ONSS) ou perçoit une indemnité sociale qui découle de cette activité. La caisse d’allocations familiales informe le S.P.F. lorsque l’enfant entame une occupation ou qu’il perçoit des indemnités sociales. Le S.P.F. détermine alors si ces informations sont suffisamment importantes pour demander une révision. Qu’entend-on par suppléments sociaux ? Si un attributaire atteint le 7e mois de maladie ou de chômage ou s’il est pensionné, des suppléments sociaux peuvent être attribués sur base des critères suivants : - Si les enfants sont élevés par l’attributaire et son épouse ou son partenaire, le montant global des revenus mensuels bruts de l’attributaire et de son conjoint ou de l’attributaire et de son partenaire ne peuvent dépasser le montant de 2.462,77€ ; - Si l’attributaire vit seul avec les enfants, ses revenus mensuels bruts ne peuvent dépasser le montant de 2.385,18€ ; - Au cas où les enfants de l’attributaire, chômeur ou malade de longue durée ou pensionné, sont élevés par l’allocataire vivant seul(e), qui est l’(ex)épouse ou l’autre parent des enfants, les revenus mensuels bruts de l’allocataire ne peuvent dépasser un montant mensuel brut qui s’élève à 2.385,18€. Le droit au supplément social n’est plus dû si cet allocataire se (re)marie ou forme un ménage de fait. La caisse vérifie quotidiennement la situation des familles pour l’obtention d’une telle allocation. En 2017, les revenus des ménages qui entrent en ligne de compte seront vérifiés via les données fiscales (revenus 2015). Si les conditions sont remplies, les suppléments sociaux sont alloués : • l’attributaire est chômeur complet de plus de 6 mois ou pensionné ou bénéficie d’une assurance sociale en cas de faillite : 46,88€ 1er enfant 29,06€ 2e enfant 5,10€ 3e enfant et les suivants 3e enfant et les suivants qui vivent dans une famille monoparentale 23,43€ Group S - Allocations familiales • l’attributaire est malade depuis plus de 6 mois (ou a eu un accident de travail il y a plus de 6 mois) : 100,86€ 1er enfant 29,06€ 2e enfant 5,10€ 3e enfant et les suivants 3e enfant et les suivants qui vivent dans une famille monoparentale 23,43€ PROLONGATION du droit possible à un supplément social ! L’attributaire qui est chômeur ou malade de plus de six mois et qui reprend le travail, pourra être assimilé à un chômeur ou malade de longue durée durant une période de deux ans maximum, afin de maintenir le droit au supplément social pour chômeur ou malade de longue durée. Pour bénéficier de cette protection de taux, deux conditions doivent être simultanément remplies : • Entre la fin de la maladie ou du chômage de longue durée et le début de l’occupation, il ne peut exister un intervalle de plus de 27 jours civils consécutifs ; • Pour le mois durant lequel l’attributaire commence à travailler, le supplément doit être effectivement payé. Afin de bénéficier du supplément social durant la période assimilée, les conditions à remplir au niveau de la composition de famille et des revenus sont identiques à celles mentionnées ci-dessus. Supplément pour les familles monoparentales Un supplément est accordé aux enfants, bénéficiaires d’allocations familiales ordinaires, qui sont élevés dans une famille monoparentale. 1er enfant 46,88€ 2e enfant 29,06€ 3e enfant et les suivants 23,43€ Les revenus mensuels bruts de l’allocataire dans cette famille monoparentale ne peuvent dépasser le plafond mensuel de 2.385,18€. Que signifient «les allocations d’orphelins» ? Au décès d’un des parents d’un enfant bénéficiaire, un droit éventuel aux allocations «d’orphelins» existe. Cela signifie que les allocations familiales de base (1er, 2e, 3e rang) sont remplacées, pour chacun des orphelins, par un seul montant de 353,76€, majoré, le cas échéant, par un supplément d’âge et/ou par un supplément pour enfant atteint d’une affection. Le droit aux allocations familiales d’orphelins est prioritairement établi via le travail du parent décédé ou à défaut du chef du parent survivant. Si aucun des parents ne remplit les conditions d’octroi, le droit aux allocations d’orphelins peut être établi du chef de la personne qui ouvre un droit (virtuel) pour l’orphelin au moment du décès du parent. 6 Si le parent survivant est engagé dans les liens d’un nouveau mariage ou forme un ménage de fait avec une personne autre qu’un parent ou allié jusqu’au 3e degré inclusivement, les allocations majorées sont remplacées par les allocations familiales de base (1er, 2e ou 3e rang). Dès que le parent, établi en ménage ou remarié, ne forme officiellement plus un ménage avec son nouveau partenaire ou époux(se), le droit au taux majoré d’orphelins est rétabli. QUI OBTIENT LE DROIT AUX PRESTATIONS FAMILIALES ? QUELS SONT LES ENFANTS BÉNÉFICIAIRES ? À QUI ET COMMENT LES PRESTATIONS FAMILIALES SERONT-ELLES PAYÉES ? L’attributaire L’attributaire est la personne qui, par son travail ou par une situation assimilée au travail, ou sur base d’un statut spécial, obtient le droit aux allocations familiales. En plus, cet attributaire doit présenter un “lien” avec les enfants pour lesquels les prestations familiales sont dues. Ce lien peut provenir d’une parenté ou d’une alliance, ou dans certains cas résulter du fait que l’enfant fait partie du ménage de l’attributaire. Si différents travailleurs salariés ont tous un lien avec l’enfant et peuvent revendiquer le droit en faveur de ce dernier, la loi prévoit un ordre de priorité : 1° le père, 2° la mère, 3° le beau-père, 4° la belle-mère, 5° la plus âgée des personnes suivantes: - le/la partenaire de la mère/du père, - un des grands-parents de l’enfant (s’il fait partie du ménage), - un oncle ou une tante de l’enfant (s’ils font partie du ménage), 6° un (demi-)frère ou une (demi-)sœur de l’enfant. Cet attributaire prioritaire peut, dans l’intérêt de l’enfant, céder son droit prioritaire au père, à la mère, au beau-père, à la belle-mère de l’enfant ou à la personne avec laquelle le père ou la mère forme un ménage de fait à condition que cette personne fasse partie du ménage où l’enfant est élevé. Si la caisse d’allocations familiales constate qu’une cession de droit peut procurer des avantages financiers pour la famille, la priorité sera modifiée automatiquement, aussi longtemps que cet avantage financier pourra être accordé (uniquement sur base de l’activité du (beau)père, (belle)mère ou de la personne avec laquelle le père ou la mère forme un ménage de fait). L’allocataire L’allocataire est la personne à qui les prestations familiales sont effectivement payées. Généralement, les paiements sont effectués à la mère des enfants. A défaut, le paiement est effectué à la personne qui élève effectivement ces derniers. Définition du mot «élever»: Ce qui est nécessaire à la personne pour son existence matérielle, son habillement, son hébergement, et ses besoins aux plans moral et intellectuel. La prime de naissance est exclusivement payable à la mère de l’enfant. La prime d’adoption est payée à l’adoptant. Lorsque les parents ne vivent pas ensemble et exercent conjointement l’autorité parentale sur leurs enfants qui sont élevés chez l’un d’entre eux, les allocations familiales continuent à être versées à la mère. Si les enfants sont domiciliés chez le père, celui-ci peut, sur simple demande, devenir l’allocataire. Dans certains cas, les allocations sont payables à l’enfant même : • s’il est marié, • s’il perçoit les allocations familiales pour son propre enfant, • s’il vit seul, et qu’il est émancipé ou qu’il a atteint l’âge de 16 ans et à condition d’être domicilié à une autre résidence principale que la mère ou que toute autre personne qui est censée l’élever ; le cas échéant, un document officiel sera accepté, prouvant que l’enfant ne vit pas à l’adresse ou chez la personne, mentionnée au Registre national. Dans son intérêt, l’enfant allocataire peut désigner son (beau)père ou sa (belle)mère afin de percevoir les prestations familiales qui lui sont dues (ex. pour maintenir les “rangs” ou un supplément social). A quel moment et de quelle manière le paiement des allocations s’effectue-t-il ? Les allocations familiales sont payées mensuellement vers le 8 du mois qui suit le mois qui génère le paiement. Ex. les allocations familiales pour les enfants ayant droit pour le mois d’août sont payées aux environs du 8 septembre. Les allocations sont payables par un versement sur le compte bancaire de l’allocataire, ou exceptionnellement par un chèque circulaire destiné à l’allocataire légal. Les allocations ne sont donc jamais payables à une tierce personne ou par son intermédiaire, sauf si celle-ci a été officiellement désignée pour gérer les revenus de l’allocataire (ex. : un médiateur de dettes). Le paiement par chèque circulaire pose régulièrement des problèmes (vol, destruction, perte, etc.). Nous vous conseillons donc vivement de vous conformer aux dispositions légales qui prévoient le mode de paiement par virement bancaire. Si ce n’est pas encore votre cas, téléphonez ou écrivez au gestionnaire de votre dossier, qui vous fera parvenir les documents nécessaires à cet effet. Ce formulaire «modèle W Febelfin» est également disponible sur notre site (www.groups.be/onlinedocumenten). 7 Mode de paiement exceptionnel : Un mode de paiement exceptionnel est appliqué si un enfant est placé dans une institution par l’intermédiaire ou à charge d’une institution publique (p.ex. ordonné par le juge de la jeunesse): • les 2/3 des allocations familiales sont accordés à l’institution, ou à la Communauté qui prend le placement en charge, • le 1/3 des allocations familiales est payé à la personne qui a élevé l’enfant immédiatement avant le placement. Si le placement a été ordonné par le juge de la jeunesse, le tribunal décide de la destination à donner à ce tiers. Le juge précité décide fréquemment de verser ce montant sur un livret d’épargne ouvert au nom de l’enfant. A la majorité de l’enfant placé, ce dernier peut disposer des sommes versées sur son livret d’épargne. Pour un enfant, placé en famille d’accueil, ce type de paiement n’est pas appliqué, la totalité des allocations familiales est payée à la famille d’accueil. La personne qui percevait les allocations familiales avant le placement en famille d’accueil, reçoit une allocation forfaitaire mensuelle pendant toute la durée du placement. Pour l’allocataire qui ne peut pas prouver son identité : Lorsque l’allocataire légale est dans l’impossibilité matérielle de percevoir les prestations familiales qui lui sont dues, du fait qu’elle ne peut prouver son identité, celles-ci sont payées, pour son compte, entre les mains de l’attributaire du dossier. L’attributaire et l’allocataire doivent compléter et remettre des déclarations à la caisse d’allocations familiales. Dès que l’allocataire est en mesure de prouver son identité, elle doit notifier par écrit sa volonté de percevoir dorénavant directement ces prestations. L’enfant bénéficiaire L’enfant bénéficiaire est l’enfant pour lequel les allocations familiales sont octroyées. Les allocations familiales sont payées sans condition dès le mois qui suit la naissance, et ce jusqu’au 31 août de l’année civile durant laquelle l’enfant atteint l’âge de 18 ans. Passé ce délai, l’enfant doit satisfaire à une des conditions suivantes pour que les allocations familiales continuent à être payées jusqu’à ses 25 ans maximum : • suivre régulièrement des cours dans un établissement d’enseignement non supérieur durant au moins 17 heures par semaine, les stages obligatoires sont pris en compte dans le calcul du nombre d’heure de cours. Cela vaut également pour les formations pratiques et les cours dans le cadre de la formation permanente des classes moyennes, au stade de la formation de chef d’entreprise, dans un ou plusieurs centres de formation ; • suivre, soit un des types d’enseignement secondaire à horaire réduit, ordinaire ou spécial, tels qu’organisés aux conditions fixées par les Communautés, soit une formation reconnue (autre qu’un contrat d’apprentissage et quelque soit l’horaire) ; • être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou universitaire pour y suivre un programme qui comporte au minimum Group S - Allocations familiales 8 27 crédits (système BAMA). Si l’établissement d’enseignement supérieur ou l’université n’applique pas encore la structure BAMA, des dispositions transitoires permettent l’octroi des allocations familiales, c.à.d. si l’étudiant est inscrit pour suivre les cours d’un programme complet et de plein exercice, ou si avec l’autorisation de l’autorité académique, il s’est inscrit pour au moins 13 heures de cours par semaine ; • effectuer un stage qui constitue une condition à la nomination à une charge publique ; • préparer un mémoire de fin d’études supérieures (durée de un an maximum) ; • être occupé dans les liens d’un contrat d’apprentissage ou d’un engagement d’apprentissage agréé et reconnu ; • être inscrit en tant que demandeur d’emploi après avoir terminé ou interrompu des cours, une formation ou un contrat d’apprentissage, ou après avoir déposé son mémoire de fin d’études supérieures. Les allocations familiales sont accordées pendant une période maximale de 360 jours civils. • lorsque l’enfant peut bénéficier d’une deuxième session prolongée, ceci donne droit aux allocations familiales au cours de l’année scolaire suivante, jusqu’au 31 janvier maximum, à condition que pour l’année académique précédente, pour laquelle il était inscrit, un total de 41 crédits au moins ait été atteint. Le droit prend fin au passage du dernier examen. Restriction du droit aux allocations familiales. Le droit aux allocations familiales est principalement suspendu par l’activité lucrative de l’enfant ou par les indemnités sociales qui découlent de ces activités. Pour les étudiants (y compris ceux qui préparent un mémoire de fin d’études ou qui suivent un stage pour être nommé à une charge dans la fonction publique) et excepté ceux qui suivent les cours dans l’enseignement à horaire réduit, les restrictions suivantes sont d’application : • Un étudiant perd le droit aux allocations familiales pour le 1er, le 2e ou le 4e trimestre civil, s’il a exercé une activité lucrative de plus de 240 heures durant ce trimestre. • Si l’enfant ne reprend plus les cours, la limite de 240 heures est également d’application durant le 3e trimestre. Il est donc très important de prévenir la caisse d’allocations familiales dès que l’enfant, trouve du travail. Si l’enfant reprend les cours après les vacances scolaires, il peut travailler au cours du 3e trimestre (le volume de travail n’a pas d’importance). • Un étudiant qui perçoit une allocation d’interruption de carrière ou une indemnité provenant de la réglementation belge ou étrangère du chômage aussi minime soit-elle, n’a aucun droit aux allocations familiales pour chaque mois au cours duquel cette indemnité lui est accordée. • Si l’étudiant perçoit une indemnité sociale (maladie, accident du travail), qui trouve son origine dans une occupation de plus de 240 heures par trimestre, il perd son droit aux allocations familiales pour chacun des mois au cours duquel cette indemnité, aussi minime soit-elle, lui est accordée. • Un étudiant qui effectue un stage obligatoire, dans le cadre de ses études (ex. infirmière) ou qui effectue un stage dans le cadre de la formation comme chef d’entreprise dans les classes moyennes, perd son droit aux allocations familiales pour chacun des mois au cours duquel il perçoit une indemnité de stage, qui est supérieur à 530,49€. • Un étudiant qui suit les cours dans l’enseignement à horaire réduit ou une formation reconnue perd le droit aux allocations familiales pour chacun des mois au cours duquel son salaire mensuel brut est supérieur à 530,49€, ou s’il perçoit une indemnité sociale ou une indemnité de chômage mensuelle brute de plus de 530,49€. • Un(e) apprenti(e) perd le droit aux allocations familiales pour chacun des mois au cours duquel son indemnité mensuelle brute comme apprenti(e) est supérieur à 530,49€, mais également pour un mois durant lequel sa rémunération brute, sa prestation sociale ou les deux ensemble dépasse(nt) cette limite. • L’enfant qui est inscrit comme demandeur d’emploi perd le droit aux allocations familiales pour chacun des mois au cours duquel il exerce une activité dont le salaire mensuel brut et/ou les indemnités sociales, autres que le chômage, dépassent le montant de 530,49€. Le droit du jeune demandeur d’emploi se prolonge : - s’il est malade, à condition qu’il se réinscrive comme demandeur d’emploi dans les 5 jours civils qui suivent la fin de la maladie. Le stage d’attente sera prolongé de la durée de la maladie (jusqu’à maximum 360 jours). - lorsqu’il n’a pas encore obtenu 2 évaluations positives auprès du FOREM, VDAB, ADG ou FOREM. Le jeune doit spontanément communiquer les évaluations à la caisse d’allocations familiales. Le volume d’une activité professionnelle (240 heures par trimestre) est calculé sur base des déclarations (DMFA), établies par le(s)’employeur(s)del’enfantconcerné.Lesdéclarationsdel’employeur à l’ONSS sont automatiquement transférées aux caisses d’allocations familiales par le biais de la Banque carrefour de la sécurité sociale. Pour déterminer le total de 240 heures, aucune distinction n’est faite, selon qu’il s’agisse d’un emploi fixe, d’un contrat d’intérimaire ou d’un travail d’étudiant! Afin d’éviter des remboursements, nous vous conseillons donc vivement de prévenir la caisse d’allocations familiales lorsque l’enfant étudiant entame une activité professionnelle à mi-temps. (240 heures par trimestre correspond à une occupation à mi-temps). L’existence d’un stage, d’un contrat d’apprentissage ou d’une formation dans le cadre de la formation permanente des classes moyennes est également signalée aux caisses d’allocations familiales par le biais de la Banque Carrefour. Afin de connaître le montant des revenus mensuels bruts d’un étudiant qui suit les cours dans l’enseignement à horaire réduit, d’un enfant inscrit comme demandeur d’emploi ou d’un(e) apprenti(e), la caisse examine les déclarations des parents et/ou du maître d’apprentissage, et réclamera, le cas échéant, le contrat de travail. Qui paie les allocations familiales ? La situation professionnelle de l’attributaire est le facteur déterminant pour désigner l’organisme où la demande d’allocations familiales doit être introduite et quelle sera la caisse qui allouera les allocations familiales. En Belgique, le droit aux allocations familiales est principalement établi et payé par les caisses d’allocations familiales. Chaque employeur qui cotise à la sécurité sociale pour travailleurs salariés a l’obligation de s’affilier auprès d’une caisse d’allocations familiales qu’il choisit librement. L’agence Fédérale pour les Allocations Familiales (FAMIFED) est chargée de coordonner le régime des allocations familiales et fournit aux différentes caisses, l’argent provenant de la sécurité sociale qui permet de payer les prestations familiales. En sa qualité d’organisme de tutelle, FAMIFED veille à l’application correcte de la législation relative aux prestations familiales. La caisse d’allocations familiales, subventionnée par la sécurité sociale, paie à son tour les prestations familiales en faveur des enfants du personnel ou de l’ex-personnel (malades, chômeurs, pensionnés) des firmes qui sont affiliées chez elle. Elle paye également les allocations familiales pour les enfants d’indépendants qui sont affiliés à leur Caisse d’Assurances Sociales. FAMIFED est également une caisse d’allocations familiales, qui gère les dossiers des attributaires travaillant chez des employeurs n’ayant pas choisi leur propre caisse, les dossiers de travailleurs ou des attributaires de catégories spéciales ainsi que des prestations familiales garanties. Un autre Office national, DIBISS, gère les dossiers du personnel «attributaire» des provinces, communes ou intercommunales. Dans certains cas, FAMIFED gère les dossiers pour le compte de certains services Fédéraux, Communautaires ou régionaux (ex. le personnel du département «Enseignement»). FAMIFED a également la charge des dossiers de l’ex-personnel des services publics fédéraux ou des parastataux (pensionnés, orphelins, invalides). QUE FAIRE POUR OBTENIR LES ALLOCATIONS FAMILIALES ? Un premier droit s’ouvre en faveur d’un enfant (ex. première naissance, un enfant venant de l’étranger, un grand-parent recueille son petit-enfant dans son ménage, etc.) Nous disposons de 3 formulaires standardisés pour introduire une demande de prestations familiales: le formulaire “E” pour une allocation de naissance, «E-ter» pour une prime à l’adoption et “AA” pour les allocations familiales. L’introduction d’une demande peut également suivant la loi, s’effectuer par lettre, fax ou document électronique. Pour interrompre la prescription, toute demande de prestations familiales doit être introduite dans un délai de cinq ans après la période à laquelle elle se rapporte. Bien que ces formulaires ne soient pas obligatoires pour une demande valable, ils garantissent, à condition d’être dûment complétés et signés, un maximum d’informations à la caisse compétente. Si votre situation est complexe, nous vous conseillons de joindre une lettre, explicative, afin que votre demande puisse être examinée minutieusement. 9 Si la caisse compétente n’est pas connue ou s’il n’y a plus de lien avec le (dernier) employeur (ex. en cas de maladie ou de chômage), les mutualités ou les syndicats peuvent aider à l’introduction de la demande auprès de la caisse compétente. Le service “Médiation” de FAMIFED, rue de Trèves 9, 1000 Bruxelles peut également intervenir pour diriger la demande auprès de l’organisme compétent. Comment la continuité du droit est-elle assurée ? Les organismes d’allocations familiales ont l’obligation d’aider leur clientèle, afin d’éviter dans la mesure du possible, toute interruption de paiement des allocations familiales. Les données relatives au dossier allocations familiales sont impérativement introduites dans le «cadastre des allocations familiales». Toute information nécessaire pour garantir le paiement des allocations familiales est maintenant directement envoyée à la caisse «active», par le biais de la Banque Carrefour de la sécurité sociale et le cadastre précité. La caisse reçoit ainsi chaque trimestre un relevé des jours de travail effectués par son attributaire au courant du trimestre précédent, et elle est informée de toute modification se rapportant aux occupations de son attributaire qui influence le droit aux allocations familiales (entrée en service, sortie de service, modifications dans le volume de travail, type d’occupation, etc…). La Banque Carrefour envoie également aux caisses toutes les informations relatives aux périodes de maladie, d’accident de travail, de chômage, d’interruption de carrière…. En plus, la Banque Carrefour est l’organisme de liaison pour tous les messages provenant du Registre National. Ainsi les caisses sont informées chaque fois que la situation d’un des acteurs du dossier a été modifiée (ex. changement d’adresse, décès, mariage ou divorce de l’attributaire, de l’allocataire ou des enfants….). Un changement dans la situation professionnelle implique souvent un changement de caisse d’allocations familiales, du fait que chaque employeur est affilié à la caisse de son choix. Toute information est suivie par la caisse actuellement compétente dans la gestion du dossier. Dès que l’information provenant de la Banque carrefour confirme la compétence d’une nouvelle caisse, le dossier complet est transmis à la caisse suivante, de manière à ne pas provoquer de suspension dans les paiements. De la même manière, un dossier sera automatiquement transféré si la situation familiale ou professionnelle de l’attributaire ou de l’enfant provoque la compétence prioritaire d’un autre attributaire. Comment l’a t t r i b u t a i r e , l’alloc ataire ou même l’enfant peut-il intervenir dans son dossier allocations familiales ? Dès qu’un dossier est ouvert auprès d’une caisse ou que le droit y est établi, les bénéficiaires en sont formellement informés. Ainsi, toutes informations ou compléments d’informations peuvent être demandés au gestionnaire du dossier (ex. la possibilité d’introduire une demande pour le supplément d’handicapé, une demande de prime de naissance pour un 2e enfant ou suivant, etc.). Formulaires à compléter, attestations à délivrer : votre gestionnaire de dossiers dispose d’outils les plus modernes pour tout gérer. Dans l’intérêt du «client», le gestionnaire a pour tâche d’examiner toutes les informations reçues et d’avertir ce dernier de l’impact positif ou négatif que cela implique sur les allocations familiales qui lui sont octroyées. Si la caisse constate qu’un attributaire peut bénéficier d’un taux plus avantageux, elle informe directement l’attributaire afin qu’il obtienne un supplément d’allocations familiales. Si le « lien » avec la caisse d’allocations familiales prend fin (ex : fin de contrat de travail), le gestionnaire s’assure que toutes les solutions possibles ont été examinées afin d’éviter la suspension des paiements. Toutefois, la caisse peut procéder à cette suspension, dans les seuls cas où l’attributaire, l’allocataire et/ou l’enfant concerné refusent de coopérer ou négligent de transmettre en temps voulu les formulaires requis ou les informations demandées. ® Group S - Allocations familiales 10 La grossesse Un bébé bientôt ? Vous envisagez une grossesse ? Avez-vous pensé à consulter votre médecin pour vérifier votre état de santé et savoir si vous êtes bien immunisée contre des maladies comme la rubéole, la toxoplasmose... ? Savez-vous que la prise de vitamines de grossesse comprenant un supplément d’acide folique, à partir du mois qui précède une éventuelle conception, diminue de manière appréciable le risque de certaines malformations ? Enceinte, c’est sûr : Vous aurez la certitude d’être enceinte par une visite chez votre médecin qui vous examinera et fera un test de grossesse au moyen d’une prise de sang. Des tests de grossesse pratiqués dans les urines sont également vendus en pharmacie. Cependant, ils ne sont pas remboursés par la mutuelle. Pour être sûre du résultat, il vaut mieux avoir un retard de 4 à 5 jours avant de le faire. Combien de temps dure une grossesse normale ? Autour de 40 semaines à partir du début des dernières règles : la conception a lieu environ 2 semaines après le début des règles. La grossesse dure donc 38 semaines après la conception. Une échographie réalisée avant trois mois de grossesse permettra de confirmer l’âge du bébé et la date prévue de l’accouchement. Quand devez-vous consulter d’urgence votre médecin ? Si vous avez : • Des pertes de sang ; • Une perte de liquide amniotique ; • Des douleurs importantes dans le bas-ventre ou dans le dos comme pendant les règles (contraction de l’utérus) ; • Une diminution de la perception des mouvements fœtaux ; • De la fièvre ; • Des ganglions au niveau du cou ; • Une éruption sur le corps ; • Un accident, une chute. Dès que possible si vous avez : • Des brûlures en urinant ; • Des pertes vaginales plus abondantes, plus colorées ou plus irritantes ; • Les pieds ou les jambes qui gonflent ; • Une prise de poids trop rapide. Petits désagréments de la grossesse : Les seins lourds : Un bon soutien-gorge porté le jour et la nuit peut vous soulager. La fatigue : Autorisez-vous une sieste les après-midi ou, du moins les week-ends si vous travaillez. La soirée doit rester un temps privilégié pour le couple. Et puis, dormir au moins huit heures par nuit, quoi de plus normal ! Les nausées et vomissements : Mangez un fruit, un biscuit sec, un yaourt avant de vous lever, fractionnez les repas. Votre médecin vous proposera éventuellement des médicaments adaptés. La constipation : Une alimentation riche en fibre et en fruits diminue ce désagrément, de même que boire régulièrement de l’eau en quantité suffisante et aller aux toilettes à heures fixes. Faire de l’exercice physique. Attention de ne jamais prendre de laxatifs sans avis médical. Les saignements de gencives : Ce n’est pas grave, mais il est fortement conseillé de consulter un dentiste en début de grossesse. Les jambes lourdes, les varices : L’exercice physique, les douches froides sur les jambes favorisent la circulation. Ne pas rester trop longtemps debout sans bouger. Surélever les jambes en position assise ou couchée, évitez les bains trop chauds et l’exposition des jambes au soleil. Les brûlures d’estomac : Pour combattre les remontées de l’acidité de l’estomac vers l’œsophage, consommez modérément café, épices, chocolat, aliments riches en graisses et boissons gazeuses. Evitez tabac et alcool. Fractionnez votre alimentation en petites portions sur toute la journée. Ne vous allongez pas après un repas. Choisissez la position semi-assise pour dormir. Les crampes : S’il s’agit d’un problème de circulation, des exercices de gymnastique prénatale peuvent être très utiles. Un supplément de vitamines, de calcium ou de magnésium est souvent efficace. Le mal de dos : C’est souvent un signe de fatigue. Essayer de trouver le temps de vous allonger quelques instants pendant la journée. La gymnastique prénatale peut aussi vous aider. Les chaussures à talons plats et certaines positions diminuent le mal de dos. 11 Une respiration difficile : Respirez profon- dément et effectuez lentement les efforts physiques. Dormir sur le côté avec un coussin sous les jambes facilite le sommeil et la respiration. Les pertes blanches plus abondantes : C’est tout à fait normal pendant la grossesse. Par contre, consultez votre médecin si elles deviennent plus jaunes et qu’elles provoquent des brûlures et des démangeaisons. Les vergetures : Il s’agit de petites lignes rouges ou violacées survenant sur les seins et le ventre. Elles deviennent ensuite blanches mais ne disparaissent pas tout à fait. Vous pouvez vous masser avec des crèmes ou de l’huile d’amande douce. Ne pas grossir trop rapidement diminue les risques. Qui choisir pour se faire suivre ? Les professionnels de la grossesse sont très nombreux et aux compétences diverses. A vous de choisir. Le médecin généraliste, votre médecin de famille, peut accepter, s’il en a l’expérience, l’encadrement médical de votre grossesse. Quitte à se référer, lorsque c’est nécessaire, à l’obstétricien, au gynécologue ou au pédiatre. L’accoucheuse est plus qu’une infirmière. Sa spécialisation lui permet de prendre la coordination médicale de votre grossesse. Elle assure également un accompagnement postnatal. Le gynécologue est formé pour faire face à toutes les éventualités liées à l’attente d’un enfant. Il y a aussi le gynécologue obstétricien spécialisé. La surveillance de la femme enceinte, la pratique du diagnostic prénatal et les accouchements en tous genres sont ses compétences. Certains kinésithérapeutes ne se limitent pas à la seule préparation prénatale : formés à la sophrologie ou à l’haptonomie, ils peuvent vous accompagner depuis la conception jusqu’à la salle d’accouchement et même après. D’autres structures offrent leurs compétences et leurs services. Des consultations prénatales gratuites sont accessibles. Organisées par l’O.N.E., elles Combien de kilos vais-je prendre ? Une des principales craintes des futures mamans est la prise de poids. Il est normal de grossir régulièrement et le bon rythme de prise de poids doit être progressif. Pour éviter de devoir faire face aux difficultés à retrouver sa silhouette antérieure après l’accouchement, il faut contrôler sa prise de poids. Neuf à douze kilos supplémentaires sont autorisés, au-delà vous risquez un développement exagéré de cellulite. Pendant les six premiers mois de votre grossesse, vous êtes dans la période capitale pour votre bébé. Votre appétit s’accroît avec l’évolution du fœtus, mais il ne faut pas pour autant vouloir manger pour deux. Les féculents : Les répartir aux trois repas et aux collations. Pain gris, complet, biscottes, pâtes, riz, semoule, légumes secs, pommes de terre. Les légumes : A volonté, nous n’en mangeons jamais assez. Cuits, crus (bien lavés), en potage. Les fruits : Au moins un fruit par jour (lavé, épluché). Eventuellement du jus de fruit sans sucre ajouté. Les produits laitiers : Au moins 1/2 litre de lait demi-écrémé. Si vous n’aimez pas le lait, du fromage blanc demi-gras, du yaourt, du fromage. Evitez le lait cru et les fromages au lait cru. La viande : 100g de viande ou 100gr de poisson ou 2 œufs suffisent pour la journée. Essayez de manger au moins deux fois par semaine du poisson. Il vaut mieux éviter les viandes crues, les crustacés et les mollusques. Les charcuteries sont trop grasses, trop salées et ne font pas partie des aliments indispensables. Les graisses : Avec modération ! Sur le pain : margarine, margarine allégée. Pour la cuisson : margarine à cuire et rôtir, huile d’arachide. Pour les vinaigrettes : huile d’olive, de soja, de tournesol. Les Boissons : De l’eau, au moins 1,5L par jour, plus en cas de constipation. Café et thé légers, en petite quantité. En effet, ce sont des excitants. impliquent des consultations gynécologiques et la disponibilité des travailleuses médico-sociales de l’O.N.E. Des visites à domicile sont également proposées. Les épices et aromates : Comme d’habitude ! Les plannings familiaux offrent également un suivi à multiples facettes : le gynécologue y collabore avec des travailleurs Le sel : Tout le monde a intérêt à consommer moins de sel. sociaux et des psychologues. Voir page des adresses utiles pour les coordonnées des structures proposant leurs services. Group S - Allocations familiales 12 Les arômes passent dans le liquide amniotique. Le bébé sera ainsi déjà familiarisé avec les saveurs de votre alimentation. Vous pouvez remplacer le sel ordinaire par du sel iodé pendant la grossesse. En effet, en Belgique, nous consommons trop peu d’iode, ce qui peut avoir des inconvénients pour le bébé. Les sucreries, pâtisseries, chocolats, sodas... : Ne sont pas intéressants pour la santé. L’immunité : est un ensemble de mécanismes de défense de l’organisme qui le protège contre une agression infectieuse. L’alcool : A proscrire !... L’alcool bu par la mère passe La fausse-couche : Faire une fausse couche, c’est perdre son bébé avant qu’il ne soit viable. Le premier signe est l’hémorragie. Essayez de les éviter. directement dans le sang de l’enfant. Interdisez-vous toutes boissons alcoolisées. Ce qu’il faut savoir sur la grossesse ! L’embryon et le fœtus : L’enfant est embryon les huit premières semaines, ensuite dès qu’il a l’allure d’un bébé miniature, il devient fœtus. Le monitoring : est réalisé après 7 mois de gros- sesse. Il enregistre le battement du cœur de l’enfant ainsi que les contractions utérines. C’est un test de bonne santé du bébé. Evolution moyenne du fœtus pendant la grossesse Taille : L’échographie : est pratiquée à trois reprises pendant 2e sem la grossesse. Elle permet de suivre le développement de l’enfant, de connaître son sexe (sans garantie), de révéler les grossesses multiples, de dépister certaines malformations. Poids : 1,5 mm 4e sem 5 mm -d’1 gr 8e sem 3 à 4 cm -de 8 gr 3 mois 10 cm 10 gr Bébé et liquide sont contenus dans une poche amniotique. Perdre les eaux signifie que cette poche est rompue. 5 mois 20 cm 500 gr 6 mois 30 cm -d’1 kg Le placenta : Organe collé contre la paroi de l’utérus, 8 mois 46 cm 2,5 kg 9 mois 52 cm 3,2kg La poche des eaux ou poche amniotique : Le fœtus baigne dans un liquide appelé amniotique. relié au fœtus par le cordon ombilical. Il nourrit le fœtus en prélevant dans le sang de la mère les substances nécessaires à son développement. Le prénom de votre enfant : Prématuré : Un bébé prématuré est un enfant né entre Si le patronyme indique notre appartenance à une lignée, une région ou une nation, on ne souligne jamais assez l’importance et le poids de notre prénom. Césarienne : Cette intervention est effectuée si le Le prénom n’appartient qu’à l’individu et le distingue de tous ceux qui portent le même nom de famille. C’est lui que vont utiliser les parents, les amis, et bien souvent les collègues de travail. 6 et 8 mois de grossesse. La survie de ces bébés nécessite parfois une surveillance médicale et des soins importants. bassin est trop étroit, si les contractions ne sont pas suffisantes, si l’accouchement devient excessivement long ou si le bébé manifeste de la souffrance. Le gynécologue pratique alors une ouverture dans la paroi abdominale de la maman et extrait l’enfant. Haptonomie : Ou «l’art du toucher». Cette méthode vise à établir, déjà pendant la grossesse, des liens de tendresse entre le bébé, son père et sa mère. Lors des accouchements haptonomiques, une participation active est réservée au père. L’amniocentèse : Il s’agit de prélever un peu de liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus. Praticable dès 16 semaines de grossesse, cet examen permet de connaître avec certitude le sexe de l’enfant et de vérifier s’il est atteint de certaines maladies chromosomiques, héréditaires ou autres. Le prénom est un peu une marque indélébile que nous recevons à la naissance et qui nous accompagne durant toute notre vie. Il n’est pas neutre. Chacun d’eux porte une charge de sens liée à ses racines linguistiques. C’est pourquoi le choix d’un prénom doit relever d’une réflexion des plus sérieuses. C’est un choix parfois difficile. On le souhaiterait un peu original, mais pas trop difficile à porter. Si vous êtes en manque d’inspiration, il existe des ouvrages spécialisés qui vous donneront de bonnes idées. Faites attention aux deux écueils qui sont : • l’effet de mode ; • la différence à tout prix. Le choix est large, il ne reste plus qu’à se mettre d’accord ! 13 Se préparer et s’organiser. Neuf mois de grossesse ne sont pas trop longs pour se préparer psychologiquement à la venue d’un bébé et pour lui aménager une place dans sa vie. Préparer un coin pour bébé, choisir le matériel et les vêtements, aménager la maison.... Aménager l’espace : Profitez de votre congé mater- nité pour aménager le coin de votre bébé. La chambre : Choisissez des revêtements de murs et de sol lavables et faciles à entretenir. L’éclairage idéal est une lampe dont on peut régler l’intensité lumineuse. Vous pourrez la régler au minimum lorsque vous viendrez voir votre bébé la nuit, et davantage pour retrouver sa tétine... Si la fenêtre n’a pas de volet, prévoyez des doubles rideaux pour obscurcir la pièce. S’équiper : La quantité d’objets, meubles et accessoires que vous devez vous procurer est impressionnante. Certains ne peuvent s’improviser, et doivent être choisis parmi les modèles respectant les normes de sécurité. N’oubliez pas que votre pharmacien peut vous louer du matériel qui est souvent intéressant. Le matériel : Pour les grosses pièces, vous gagnerez à choisir du matériel de «premier âge» de bonne qualité, surtout si vous envisagez qu’il serve pour plusieurs enfants. Pour ce qui est moins urgent, vous pouvez faire circuler une «liste de naissance» à déposer dans le magasin de puériculture de votre choix. Le matériel à la maison : • La table à langer avec matelas rembourré ; • Un berceau, un couffin ou un landau ; • Un transat ; • Une baignoire en plastique. Les meubles : doivent être solides, recouverts de peinture non toxique, pratiques et faciles à nettoyer. Arrondissez les coins des meubles à hauteur d’enfant. Le lit de bébé sera de préférence placé près de la porte et à l’abri des courants d’air. Prévoyez beaucoup d’espaces pour le rangement (tiroirs et étagères). Pour les petits jouets, les bacs en plastique de couleurs vives montés sur roulettes conviennent parfaitement. Le matériel pour la balade : Le coin du change : Le petit matériel : il vous faudra encore acquérir : pensez à avoir à portée de mains : • étagères en hauteur pour ranger les produits de toilette ; • une corbeille qui ferme pour jeter les sales ; • des tiroirs pour les couches propres, les serviettes,...; • un dévidoir de papier absorbant ; • un mobile ou des affiches pour distraire bébé ; • des crochets au mur pour suspendre gant, serviette, pyjama ; • un robinet et un lavabo sont très pratiques. • Un landau-poussette transformable ; • Une poussette va vite se révéler indispensable, solide, évolutive, munie d’une capote et de roues pivotantes ; • Facultatif : le porte-bébé • Le lit-auto ou le siège-baquet «dos à la route» • Des biberons premier âge avec leurs tétines (2 si vous allaitez, 6 si vous n’allaitez pas) ; • Un système de stérilisation à chaud ou à froid ; • Un chauffe-biberon ; • Un stock de couches premier âge. Par la suite, il vous faudra compléter votre équipement d’une chaise haute, un siège-auto, un parc, et un lit de bébé à barreaux. Se préparer pour la maternité : On ne connaît jamais précisément la date de l’accouchement, aussi le trousseau doit être près dès le huitième mois. Conseils de sécurité : • Ne jamais placer sous la fenêtre des meubles que l’enfant pourra un jour escalader ; • Fixer bien au mur les étagères et les meubles hauts ; • Si vous mettez un tapis, prévoyez un système antidérapant ; • Attention au système électrique : pas de rallonge ; des cache-prises ou des prises de sécurité partout ; • N’utilisez que des lampes qui respectent les normes de très basse tension (< 24W). Group S - Allocations familiales 14 Exposition permanente : 45 chambres bébé et ados Les vêtements pour le bébé : La valise pour la maman : • 4 brassières en coton ; • 3 brassières plus chaudes ; • 6 culottes en coton ; • 6 grenouillères en tissu éponge ; • 2 gilets ; • 6 paires de chaussettes ; • 1 paire de moufles en coton ; • 1 nid d’ange molletonné ; • 1 bonnet ; • 6 bavoirs ; • 6 couches de coton ; • 2 alèses pour le matelas ; • 1 couverture légère et douce ; • 4 petits draps ou draps-housses. • 2 chemises de nuit ouvertes ; • 1 paire de chaussons ; • 1 trousse de toilette garnie ; • 2 serviettes de toilette et 2 gants ; • 1 sèche-cheveux ; • 2 soutiens-gorge d’allaitement ; • Des slips jetables ; • Le livret de famille ; • Votre carnet d’adresses ; • De quoi écrire. Un bébé en route ? C&A pense à vous ! -20% de réduction Vous êtes enceinte? C&A propose un choix de vêtements de grossesse mode et confortables pour toutes les futures mamans. 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Dès les premiers jours de la grossesse, le fœtus va puiser l’énergie et les nutriments nécessaires à son développement. Or il faut parfois plusieurs mois à une femme pour se constituer des réserves satisfaisantes en minéraux et en vitamines satisfaisantes. Pour mener à bien ces neufs prochains mois, mieux vaut partir sur des bases saines et surveiller les apports en acide folique, en fer et en iode. Ces trois nutriments qui font régulièrement défaut dans l’alimentation féminine et dont les besoins sont augmentés chez la femme enceinte sont à «checker» en priorité. Le plus sage est d’en parler avec votre médecin : il pourra détecter d’éventuelles carences avant la grossesse et vous donner les conseils nécessaires pour y pallier. L’indispensable vitamine B9 : La grossesse alimentation La vitamine B9 est particulièrement importante car sa carence a de sérieuses incidences sur le bon développement du bébé : en France, environ 800 enfants par an naissent avec des malformations neurologiques liées à des apports insuffisants en folates. De nombreux médecins proposent une supplémentation dès que la grossesse est connue. Malheureusement, c’est souvent trop tard. Il faut compter 4 mois environ, pour restaurer les réserves en vitamine B9. Or c’est dès les premières semaines que le fœtus a besoin de ces folates. C’est donc au moment où l’on décide d’avoir un bébé qu’il faut veiller à ses apports en vitamine B9 et continuer sa vigilance au fil de la grossesse. Enceinte, les besoins passent à 400 microgrammes par jour. Ce sont les salades, les légumes verts (notamment à feuilles), les fromages bleus, les œufs qui apportent le plus de folates. Pour éviter les carences lors de la grossesse, la supplémentation en folates est systématique dès le désir d’enfant, et jusqu’à la fin du premier trimestre. Plus de 23 % des femmes en âge de procréer n’ont aucune réserve en fer. Des apports insuffisants en ce minéral n’ont pas d’incidence sur le bébé mais peuvent sérieusement altérer le bien-être de sa maman. La nature étant bien faite : elle sert d’abord le bébé et ensuite, si les stocks est suffisant, sa maman. Si celle-ci n’a pas suffisamment de réserves en fer, elle risque l’anémie. Cette condition se traduit par un affaiblissement général, une chute des défenses immunitaires et une grosse fatigue. Bonne nouvelle : dès que les apports en fer sont normalisés, tout rentre dans l’ordre. Pendant la grossesse, le fer bénéficie d’une meilleur biodisponibilité. Il est 3 à 9 fois mieux absorbé qu’en période normale. Or les besoins sont parfois doublés ! Le fer le plus absorbable vient de la viande rouge (foie notamment), mais il est également présent dans les légumes (secs et frais) et les céréales. Pour optimiser son assimilation, il faut l’associer à la vitamine C. L’iode et les produits de la «mère» : Environ 12 à 25 % des femmes ont des apports en iode en dessous des recommandations faites par l’Organisation Mondiale pour la santé. Cela peut se traduire par des problèmes thyroïdiens, avec notamment le développement d’un petit goitre. Chez les femmes enceintes, la carence en iode provoque des retards dans le développement intellectuel du bébé. Les cas les plus graves ont heureusement disparu : les nouveau-nés souffraient de crétinisme, une atteinte cérébrale irréversible proche de la débilité mentale. Les besoins en iode augmentent pendant la grossesse : ils passent de 150 à 200 microgrammes par jour. Les fruits de mer (huîtres, moules) concentrent de fortes quantités d’iode. Par exemple, 150 g d’huîtres couvrent la totalité des besoins journaliers d’une femme enceinte. L’iode se niche également dans des produits beaucoup plus courants. Ainsi le lait, les yaourts et les œufs constituent une excellente source. Comme l’iode favorise la croissance, il est utilisé sous forme de complément nutritionnel par les éleveurs de poules et de vaches, ce qui explique qu’on le retrouve dans les aliments issus de ces animaux. Concernant les laits bio, la teneur en iode est plus faible car le recours aux compléments nutritionnels est normalement restreint voir supprimé dans ce type d’agriculture. Cependant tous les matériels de traite sont désinfectés à l’iode, ce qui permet aux lait bio de contribuer légèrement aux apports en iode. Enfin l’usage de sels de table enrichis en iode permet de compléter les apports. Alors futures mamans, n’oubliez pas : si un bébé est prévu, adaptez vos menus ! Group S - Allocations familiales 16 Les envies de femmes enceintes Ah, ces fameuses envies de fraises à 3h du matin qui font tout le charme de la grossesse… Loin de n’être qu’un mythe, les envies bien particulières des femmes enceintes les accompagnent durant les premiers mois. Les fringales de la femme enceinte : Les fringales des femmes enceintes sont-elles de purs mythes? Cette inlassable envie de manger du matin au soir pendant la grossesse est pourtant bien réelle. Mais il est essentiel pour les futures mamans d’éviter ces grignotages afin de limiter leur prise de poids. Vous êtes enceinte et vous avez faim tout le temps, après le repas, la nuit, le jour… Vous devez donc être aux prises avec ce que l’on appelle communément des fringales. Evidemment, ce n’est pas sur une assiette d’haricots verts que vous jetez votre dévolu, mais sur tout ce qui vous tombe sous la main. Il est pourtant essentiel pour les futures mamans de diminuer ces grignotages compulsifs afin de limiter leur prise de poids, ses conséquences sur leur santé et celle de leur bébé. Limiter la sensation de faim : Le plus souvent, les femmes enceintes ont tendance à se jeter plus volontiers sur des aliments sucrés. Selon les diététistes, «le sucré procure une sensation de plaisir immédiat car le glucose est très vite absorbé par l’organisme». Malheureusement, ces sucres rapides sont à éviter. Ils font s’effondrer le taux d’insuline dans le sang et relancent en moins de deux les envies de sucre. Ainsi, les aliments capables de couper l’appétit (céréales, bananes, pommes de terre, légumes riches en fibres) sont à privilégier puisqu’ils permettent d’atténuer les fluctuations de l’insuline. La question est de savoir comment, à défaut d’échapper, aux fringales, y céder intelligemment ? Tout d’abord, il est vivement conseillé par les médecins de manger à sa faim lors des repas, tout en reportant son dessert de midi à plus tard dans la journée. Enfin, il ne faut pas hésiter à goûter et à prendre des collations équilibrées. Des idées de goûters et de collations : Goûters : • 1/6 de baguette et une portion de fromage autorisé + 1 verre d’eau ou • 1 fromage blanc 20% + 1 banane et un verre d’eau ou • 1 pot de semoule ou de riz au lait + un verre d’eau ou • 4 petits beurres et 1 verre de lait Collations : • 1 banane et 1 produit laitier ou • 1 petit pain aux noix ou aux olives ou • 1 pain au lait et une brique individuelle de lait ou • 1 yaourt et une barre de céréales Il serait pour autant dommage de s’interdire de petits plaisirs occasionnels. Tout réside donc dans la mesure, et c’est là, comme nous venons de le voir, que l’exercice se révèle le plus périlleux. Le site des Grandes Marques de cosmétique, de la forme et du bien-être. Avis féminin ! 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L’expulsion : Lorsque la dilatation est complète et que l’enfant est suffisamment descendu, la mère ressent l’envie de pousser, qui va marquer le début de la période active ou période de l’expulsion. Il faudra bien se laisser guider par l’accoucheur ou par la sage-femme qui indiquera à quel moment il faut pousser. Au dernier instant, alors que le besoin de pousser sera le plus violent, il faudra au contraire cesser de pousser lorsque l’accoucheur le dira, pour que l’enfant sorte le plus lentement possible, afin d’éviter une déchirure des tissus. La tête étant sortie, le reste du corps s’expulse facilement ; on place souvent l’enfant sur le ventre de la mère, le temps de couper le cordon. La délivrance : Après la sortie de l’enfant, s’installe une période de calme pendant quelques minutes ; puis les contractions reviennent, moins intenses, le placenta s’est progressivement décollé de l’utérus et est extrait par l’accoucheur. La mère et l’enfant sont gardés pendant environ deux heures en salle d’accouchement afin de mieux assurer la prévention du principal accident de cette période : l’hémorragie. Le séjour à la maternité : Le séjour à la maternité dure, en général, 4 à 5 jours. Il permet d’assurer votre surveillance médicale et celle de votre bébé. Il sera examiné par le pédiatre, pesé tous les jours. Vous allez pouvoir prendre le temps de découvrir votre enfant. Déjà, durant votre grossesse, vous vous êtes apprivoisés : il connaît votre odeur, le son de votre voix et celle de son père. Si vous le désirez, les infirmières, les puéricultrices vous familiariseront aux soins à lui donner, à la manière de le nourrir... Essayez, dans la mesure du possible, de vous reposer durant cette période : un accouchement, c’est fatiguant ! Le retour à la maison avec le bébé aussi. Les visites à la maternité sont à la fois un grand plaisir mais aussi source de fatigue, essayez de les planifier. Dans beaucoup de maternités, une infirmière de l’O.N.E viendra Group S - Allocations familiales 18 vous rendre visite et vous renseignera sur les consultations de nourrissons proches de votre domicile. Un contrecoup très fréquent : le baby-blues. Les jeunes mamans doivent savoir qu’il est très habituel que, quelques jours après l’accouchement, elles se sentent désemparées et quelque peu dépressives, pleurant sans raison malgré la joie qu’elles ont eue d’avoir un bébé. Cela peut être le fait d’un rééquilibrage hormonal consécutif à la grossesse et d’un changement de rythme de vie avec la crainte de ne pouvoir assumer de nouvelles tâches. Cet état, dont il ne faut pas s’inquiéter, ne dure en général que quelques jours. A quoi ressemble votre bébé : La tête d’un bébé paraît grosse, proportionnellement à la taille de son corps. Elle prendra sa forme bien ronde progressivement. Certains bébés naissent chauves, d’autres avec beaucoup de cheveux et de poils qui tomberont rapidement. Tous les bébés naissent avec les yeux bleu-foncé. Ils prendront leur couleur définitive au cours des prochains mois. Les larmes ne jailliront que dans 4 ou 5 mois. Il faut en général quelques jours pour que la peau du bébé prenne sa teinte rose. Les éventuelles marques de naissance mettront entre 6 et 18 mois à disparaître. Les capacités de votre bébé : On sait maintenant avec certitude qu’un nouveau-né entend, voit et réagit aux caresses. Il reconnaît l’odeur et la voix de sa maman, puis de son père. Il est sensible aux voix et paroles prononcées. Il cherche le regard et le fixe. Il imite les mimiques faciales. Le nouveau-né cherche à communiquer avec d’autres êtres humains. Le retour à la maison : Vous rentrez chez vous avec votre bébé endormi dans son couffin et vous savez que plus rien ne sera jamais comme avant. A la maison, les premiers jours peuvent être déroutants. Bien connaître les besoins de son bébé. Savoir à quoi s’attendre. Vivre en douceur. Quelques conseils importants : • De jour comme de nuit, dormez ou reposez-vous lorsque bébé dort. • Tenez une feuille de rythme avec ses heures de sommeil et de repas pour vous aider à vous y retrouver. • Branchez un répondeur téléphonique quand vous vous reposez. • Ne restez pas seule, occupez-vous de vous, faites-vous aider. Le sommeil de votre bébé : La propreté de votre bébé : C’est pendant son sommeil que votre bébé développera son corps, c’est pourquoi il est essentiel pour sa croissance de bien manger et bien dormir. Il y a des bébés gros dormeurs et des bébés qui restent éveillés, il faut respecter leur rythme. Au cours du premier mois, votre bébé dort entre 16 et 20 heures par 24 heures et se réveille quand il a faim. Il a besoin de vous 6 à 8 fois pour se nourrir. La meilleure façon de le coucher pour éviter les risques d’étouffement est sur le dos ou le côté. Le temps de sommeil quotidien d’un enfant est en moyenne de : • 16 à 20 h à la naissance • 15h à 6 mois • 14h à 12 mois • 13h à 18 mois • 12h de 3 à 6 ans. La sieste : Jusqu’à 3 ou 4 ans, les enfants ont besoin de faire une sieste l’après-midi. Ce petit repos comporte en grande partie du sommeil lent et profond qui leur est très profitable pour leur force physique. La sieste est excellente pour la croissance et ne les empêche pas de s’endormir le soir. Bien au contraire, elle est le garant d’une nuit réussie. En faisant cette pause dans la journée, votre petit recharge ses batteries pour l’après-midi. Comment dormir en toute sécurité ? Pour un nourrisson de moins d’un an, certaines règles de sécurité sont à respecter : • faire dormir le nourrisson sur le dos sauf avis médical contraire ; • maintenir la température de la chambre entre 18 et 20°C ; • ne pas fumer durant la grossesse ni en présence de l’enfant ; • assurer la sécurité dans le lit ou le berceau du bébé : - le matelas est ferme et sans oreiller ; - la couverture ne recouvre pas la tête du bébé et ne le serre pas ; - le matelas ne laisse pas d’espace libre avec le bord du lit ; - les barreaux du lit ne permettent pas le passage de la tête ; - l’enfant ne dort pas avec une chaînette autour du cou ; - une feuille de plastique n’est pas à proximité de son visage ; • interdire la chambre aux animaux ; • éviter d’administrer des calmants à un nourrisson ; • placez le lit de bébé loin d’une prise de courant, de la fenêtre et du radiateur ; • pas de téléviseur, ni ordinateur dans la chambre ; • branchez une veilleuse pour mieux vous repérer la nuit dans sa chambre. Il est important d’avoir un bébé toujours propre, pour cela il faut lui donner un bain quotidiennement et le changer régulièrement. En général, un bébé se salit après chaque tétée, il faut donc prévoir au minimum un change par repas. Toutefois si vous changez votre bébé après sa tétée, faites-le avec douceur pour ne pas perturber sa digestion et risquer de provoquer des vomissements. Avec le temps, il vous fera comprendre qu’il est sale. Si votre bébé a tendance à s’endormir pendant la tétée, profitezen pour le changer à ce moment. Si vous lui lavez le siège, faites-le à l’eau tiède avec un peu de savon doux en insistant entre les plis. Rincez-le et séchez-le méticuleusement. Ainsi vous éviterez les risques d’irritation, de rougeurs et d’éventuelles infections. La toilette de votre bébé : La toilette de bébé est la condition essentielle d’une bonne santé. L’heure du bain est selon votre disponibilité, le matin ou le soir. Le bain du soir a l’avantage de calmer votre bébé et le préparer à une bonne nuit. Toutefois, attendez au moins 20 minutes de digestion si vous lui donnez le bain après son repas. Les premiers bains durent en général cinq minutes. Au delà, votre bébé risque de se refroidir. Faites chauffer la salle de bains au moins à 21°, faites couler l’eau du bain à une température de 37°. Vérifiez toujours la température de l’eau avant d’y plonger votre bébé. Préparez tout le matériel à portée de main pour ne pas devoir vous écarter de votre bébé. Savonnez-le délicatement à mains nues ou avec une éponge douce. Bébé appréciera le massage à mains nues avec de la crème ou de l’huile d’amande douce. Rincez-le dans l’eau du bain en lui soutenant la tête, en le sortant, séchez-le en pensant aux petits plis. Au cours du premier mois, ne videz pas la baignoire avec votre bébé encore dans l’eau, certains petits s’effraient du bruit de l’eau qui s’écoule. Conseils sécurité : • Un bébé peut se noyer dans 10cm d’eau.Faites attention de ne jamais laisser votre bébé seul dans son bain ou sur la table à langer. • Lorsque vous rajoutez de l’eau avec bébé dans le bain, commencez par l’eau froide pour éviter tout risque de brûlures. • Ne jamais placer la baignoire en équilibre, posez-la de façon stable. • Ne jamais laisser les produits de toilette à portée des menottes. • Vérifiez l’aération de la salle de bains pour éviter tous risques d’asphyxies. 19 MENUS POUR BEBES DE 0 A 12 MOIS Pendant les premiers mois de sa vie, le nourrisson reçoit de sa mère le sein ou le biberon. Pour le très jeune enfant, manger représente un grand plaisir. Le bébé repère très rapidement aux bruits et aux odeurs, que l’heure du repas approche. Vers 2 mois, il apprend l’existence de la cuillère lorsque sa mère lui donne un peu de fruits. Vers le 6 e mois, le passage à l’alimentation solide est progressivement effectué (jamais avant 4 mois). La mère donne à la cuillère la soupe ou la purée de légumes avec un petit peu de viande ou de poisson mixés. Ces premiers essais de purée à la cuillère se font dans les bras puis rapidement l’enfant est installé en position assise face à l’adulte. La mère doit éviter d’utiliser des cuillères trop larges. Les cuillères spéciales à manche courbe sont certes pittoresques mais n’ont pas d’intérêt majeur. Les cuillères à cuilleron pivotant ont la prétention d’éviter la chute du contenu lors des gestes malhabiles de l’enfant. L’idéal est de disposer de deux cuillères : une dont l’enfant essaie de se servir et une pour que la mère puisse agir efficacement ! Menu d’un nourrisson au biberon de 0 à 3 mois : Il est constitué de 6 repas de 120 à 150 g de lait (4 à 5 mesures de poudre) et d’un biberon de nuit (souvent réclamé jusqu’à 2 ou 3 mois). Les horaires sont, à titre d’exemple : 6 h - 9 h - 12 h 15 h - 18 h - 21 h (et 3 h du matin...). Modèle de menu pour débuter la diversification alimentaire : Le menu est constitué de 5 repas de 150 g (les horaires sont donnés à titre d’exemple) : • 6H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait en poudre 1er âge ou lait liquide en brique • 10H00 : 150 g de bouillon de légumes + 5 mesures de lait ou 150 g d’eau + 5 mesures de lait + 2 ou 3 cuillères de légumes mixés • 14H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait puis 1 ou 2 cuillères à café de petit pot de fruits homogénéisés directement dans la bouche avec une cuillère • 18H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait Group S - Allocations familiales 20 • 22H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait (+ si besoin 1 ou 2 cuillères à café de farine diase 1er âge sans gluten) Vitamine D : 600 U.I./j - Fluor : 0,25 mg/j - Jus de fruits le matin : 10 à 30 g/j Modèle de menu à 4 repas pour un nourrisson après diversification alimentaire : Le menu est constitué de 4 repas de 180 g. Les horaires sont à décliner selon les habitudes de chaque famille. • Petit déjeuner : 180 g d’eau + 6 mesures de lait • Déjeuner : • 120 à 150 g de légumes frais mixés et cuits (carottes, pommes de terre, petits pois, haricots verts, navets, poireaux, persil, salade, citrouille, courgettes, artichauts, céleri, fenouil...) ; • 20 g de viande grillée (boeuf, poulet, veau, cheval, agneau...) sans matière grasse puis mixée et mélangée aux légumes ou 20 g de poisson maigre (colin, limande, sole, daurade, merlan, truite...) frais, surgelés ou en petits pots Ou plat-maison cuisiné selon les recettes ci-dessous : Ou, en cas de manque de temps, un petit pot de légumes-viande ou légumes-poisson de 120 à 200 g, ou purée industrielle en sachets ou légumes déshydratés ou potage en briques ; Un dessert : yaourt, petit-suisse, compote, petit pot de fruits, fruit mûr écrasé, etc. • Goûter : Un biberon de 180 g de lait de suite ou un biberon de 120 g de lait avec un petit-suisse, un yaourt, un fruit écrasé. • Dîner : Potage de légumes (fait maison ou sachets industriels pour bébés), les légumes pouvant être cuits dans un mélange eau + lait ; Ou un biberon de 180 g de lait de suite (avec éventuellement une farine une ou deux fois par semaine). Un dessert : fruit. Vitamine D, fluor et jus de fruits. Modèle de menu pour un enfant de 10 mois pesant 8 kg : La ration théorique sera de 4 repas de 250 g. : • Petit déjeuner : Un biberon de 240 g de lait : Lait de suite : 240 g d’eau et 8 mesures ou lait liquide en brique, ou lait de croissance, ou lait stérilisé UHT demi-écrémé (une fois ouvert, le berlingot se conserve 24 heures au réfrigérateur). Une petite quantité de farine peut être ajoutée une ou deux fois par semaine de manière facultative pour faire une bouillie. • Déjeuner : Purée de légumes variés, ou pommes de terre vapeur, ou petites pâtes, etc. Bœuf haché ou poisson maigre, foie grillé, cervelle, œuf à la coque, etc. Ou une des recettes détaillées plus bas ; Un dessert : petit-suisse, yaourt, compote ou fruit écrasé, entremet etc. • Goûter : Banane pochée et sucrée ou compote de fruits variés ou un biberon de lait, ou un yaourt ou un petit suisse ou un entremet, ou un petit biscuit, etc. • Dîner : Potage de légumes à l’eau ou purée de légumes au lait ou Riz au lait ou potage au lait (avec des flocons d’avoine, de la maïzena ou du tapioca etc) ; Un dessert : petit-suisse, fruits au sirop, pomme râpée etc. La remise en forme de la maman : Vous venez d’accoucher, votre bébé est enfin là ! Après les neuf mois de grossesse, vous avez pris soin de votre bébé et aussi un peu de vous. Mais votre corps a été mis à rude épreuve et il est grand temps de retrouver une forme et une énergie indispensable à votre bien-être. Tout d’abord, accordez-vous du repos réparateur pour récupérer de l’énergie et faire face à votre nouveau rythme de vie, les réveils la nuit, votre stress légitime devant ce petit être qui ne vous ménage pas. Dans tous les cas, donnez-vous quelques mois pour récupérer de la fatigue physique et psychologique de votre grossesse et de l’accouchement. Organisez votre retour à la maison depuis la maternité, planifiez les tâches inévitables comme les courses, pour consacrer votre temps à votre bébé et ne vous laissez pas envahir par les amis qui voudront montrer leur amitié en vous rendant visite, faites un planning des visites et n’hésitez pas à utiliser votre répondeur. Déléguez le plus possible auprès du papa, de vos parents et beaux-parents. Retrouver sa ligne et ses formes : Il est nécessaire de récupérer une bonne énergie avant d’envisager de perdre du poids. D’autant que si vous allaitez, votre surcharge pondérale sera utile à votre organisme pour donner à votre bébé une alimentation équilibrée. Dès que vous donnerez le biberon, vous perdrez naturellement des kilos superflus. Buvez beaucoup d’eau et mangez léger, évitez les grignotages et en principe il ne sera pas nécessaire de faire des régimes épuisants pour votre organisme, pour retrouver votre ligne d’avant. A ce régime-là, la perte de poids moyenne est de plus ou moins 2 kilos par mois. Au bout de deux mois, faites de la gymnastique contrôlée par kinésithérapeute ou dans un institut de remise en forme pour vous refaire une musculation. Votre médecin spécialisé peut vous prescrire quelques séances remboursables par votre mutuelle. Trois à quatre mois après l’accouchement, vous pouvez également suivre une cure thermale postnatale ou de thalassothérapie, en effet l’eau est l’élément essentiel pour tonifier votre corps : séances de fitness, remodelage du corps par la rééducation musculaire et une alimentation saine proposée par des diététicien(ne)s. Le yoga pré et postnatal : D’autres types de solutions de remise en forme sont possibles, comme la pratique du yoga, dont une des conséquences est de libérer les tensions, de restituer l’énergie au corps et de combattre la constipation, la migraine et de soulager la sciatique et les varices. Le yoga prénatal est une technique gymnique de relaxation qui ne demande pas de performance physique particulière, les postures choisies sont à la portée d’une femme enceinte. Des nouvelles techniques comme le «sculpturing massage» utilisent à bon escient les cycles menstruels de la femme pour l’élimination de la cellulite et le remodelage de son corps après la révolution hormonale de la grossesse. La sophrologie : Est une technique de relaxation et de suggestion destinée à apporter la maîtrise de soi et de son corps et à évacuer les angoisses. La préparation s’effectue par une dizaine de séances planifiées, mais implique une vingtaine de minutes d’entraînement quotidien. La jeune mère apprend progressivement à sentir son corps de l’intérieur par des exercices de relaxation guidés par la voix. La natation : Grâce à la sensation d’apesanteur dans le bain et de la chaleur de l’eau, apporte une détente totale et une relaxation à la jeune maman. Elle favorise la circulation sanguine et le contrôle respiratoire. Beauté et soin du visage : Se laver et se démaquiller le visage au moins deux fois par jour s’imposent pour éliminer toutes les impuretés. Il faut compenser la sécheresse de votre peau en l’hydratant chaque jour. Vous trouverez dans le commerce ou en pharmacie des crèmes hydratantes et forcément adaptées à vos besoins. Votre peau : Lorsqu’on leur pose la question sur les modifications physiologiques et esthétiques inhérentes à la grossesse, les grands instituts de beauté sont unanimes : Masque de grossesse et vergetures. Le masque de grossesse disparaît comme il est venu au bout d’environ 3 mois. Quant aux vergetures, on peut les atténuer par des massages successifs avec des crèmes spécifiques. Une bonne crème de peau donnera tonicité et élasticité tout en luttant contre la déshydratation avec un lait approprié. Si la déshydratation date d’avant la grossesse, il est urgent d’en parler à un dermatologue : il s’agit d’un mal plus profond qui demande prescription. 21 Vos cheveux : Le cuir chevelu est une partie du corps extrêmement sensible aux variations hormonales. Or, elles sont nombreuses au cours de la grossesse. Le fait que ces variations soient normales n’implique pas qu’il ne faille pas s’en occuper. Au contraire, les soins que vous leur apporterez seront garants de votre nouvelle chevelure, quelques mois après votre accouchement. Evitez pendant quelques temps tout ce qui peut agresser vos cheveux. Pour leur donner plus de vigueur, rien de tel qu’une bonne coupe qui redonnera style et volume à votre chevelure. Pendant le shampoing, massez votre cuir chevelu et rincez longuement afin d’éliminer les résidus de produit. Vos seins : Des moyens très naturels : avant et après, tenez-vous droite, si vous allaitez, vos seins sont pleins, en vous tenant bien droite, vous rentrez automatiquement le ventre et étirez le dos. Mettez des soutiens-gorge qui soutiennent vraiment. Les douches froides (courage !) et le lait hydratant sont efficaces, de même que le dos crawlé en natation. Group S - Allocations familiales 22 Cellulite et amas graisseux : Pendant la grossesse, il n’y a pas grand chose à faire : d’abord parce que leur apparition est le fait de changements hormonaux profonds et nécessaires ; ensuite parce qu’il est difficile de pratiquer drainage lymphatique, et jet lorsqu’on ne peut se mettre sur un ventre qui s’arrondit de semaine en semaine. Les jambes lourdes : Là encore pas de traitement intempestif pendant les 9 mois : par contre, la marche, la natation, la relaxation et les massages seront les bienvenus et seront les seuls moyens efficaces contre ce symptôme. Le massage combat la cellulite en stimulant la circulation sanguine. « On est ce que l’on mange », entend-on souvent. Mais pour les tout-petits, le dicton va même plus loin : « on devient ce que l’on mange ». Ce que nous faisons et mangeons depuis notre conception jusqu’à notre deuxième anniversaire est déterminant pour notre santé future. Cette affirmation est supportée par de plus en plus de preuves scientifiques. ne enquête de Nutricia montre cependant qu’il existe encore un manque de connaissance chez les jeunes mères à ce sujet. 44% des mères interrogées pensent à tort qu’une femme désireuse de tomber enceinte ne doit pas adapter ses habitudes alimentaires. 44% des mères interrogées pensent à tort qu’une femme désireuse de tomber enceinte ne doit pas adapter ses habitudes alimentaires. Les 1.000 premiers jours sont en fait cruciaux puisque durant cette période, l’enfant connaît un pic de croissance et de développement unique : sa taille double, son poids quintuple et son cerveau gagne un gramme par jour. Il est donc très important de savoir quelles substances nutritives sont importantes pour lui, et à quel moment pendant et après la grossesse. Spécialiste en aliments pour bébés et enfants, Nutricia désire que les nouveaux et jeunes parents soient sensibilisés à l’importance d’une alimentation saine lors des 1.000 premiers jours. Nutricia souhaite également informer et soutenir le plus possible les parents. Ils peuvent poser toutes leurs questions au sujet de l’alimentation pendant la grossesse et la petite enfance à une équipe professionnelle de diététiciens et de nutritionnistes du service alimentation bébé de Nutricia. Chaque année, ce dernier reçoit plus de 17.000 questions en Belgique via le numéro gratuit 0800 16 685. En outre, de nombreuses informations au sujet de l’allaitement, du développement du bébé durant la grossesse et du rôle de l’alimentation durant cette période sont disponibles sur le site www.nutriciababy.be. Mesurer la température n’a jamais été si facile • Sans contact • Super rapide (3 s) • Précis GARANTIE Validé SILENCIEUX 3 ANS Group S - Allocations familiales cliniquement ISO 80601-2-56 24 Droits, services et avantages pour la famille FAMILLE ET REVENU Depuis le 1er janvier 2005, les conditions relatives à la déduction de garde d‘enfants (en dehors des heures normales de classe durant lesquelles l’enfant suit l’enseignement) ont été élargies à celles : Pour être considéré comme étant fiscalement à charge, il faut réunir les conditions suivantes: • l’enfant doit faire partie du ménage du contribuable au 1er janvier de l’exercice d’imposition ; • l’enfant ne doit pas avoir bénéficié personnellement en 2015 de ressources d’un montant net supérieur à 3120€. Le montant maximum des ressources nettes s’élève à 4500€ pour les enfants à charge d’un isolé et à 5720€ pour les enfants handicapés à charge d’un isolé. • effectuées pour les enfants qui n’ont pas atteint 12 ans (ou 18 ans si l’enfant présente un handicap lourd) ; • payées à des écoles maternelles ou primaires. Pour pouvoir revendiquer la déduction des dépenses pour garde d’enfants, les contribuables intéressés doivent répondre aux deux conditions suivantes durant la période pendant laquelle les dépenses ont été payées : 1° bénéficier de revenus professionnels ; 2° avoir à leur charge un ou plusieurs enfants âgés de moins de 12 ans (ou 18 ans si l’enfant présente un handicap lourd). Les enfants pour lesquels le contribuable peut revendiquer la déduction des dépenses payées pour leur garde, doivent répondre aux deux conditions suivantes : • être à charge du contribuable ; • être âgés de moins de 12 ans (ou 18 ans si l’enfant présente un handicap lourd). Les dépenses payées pour la garde de l’enfant gravement handicapé sont donc déductibles fiscalement jusqu’à la veille de son 18e anniversaire, à condition que l’enfant bénéficie des allocations familiales majorées sur base de l’un des critères suivants : • soit un total de 15 points au moins, établi selon l’échelle médico-sociale au sens de la réglementation des allocations familiales ; • soit plus de 80 % d’incapacité physique ou mentale avec 7 à 9 points de degré d’autonomie. Par enfant à charge, il faut entendre: Les frais de garde doivent être payés à des institutions d’accueil reconnues, subsidiées ou contrôlées par l’Office de la Naissance – crèches, maisons communales d’accueil de l’enfance,… - ou à des gardien(nes) à domicile ou encadré(e)s, ou à des milieux d’accueil en collectivité placés sous la surveillance des organismes précités. Les frais de garde à temps plein ou temps partiel, de jour et de nuit et réellement payés, sont déductibles à 100% pour autant que le montant déboursé ne dépasse pas 11,20€ par jour de garde. La réalité des dépenses doit être prouvée au moyen d’une attestation fiscale délivrée par l’institution d’accueil. Le contribuable qui a des enfants de moins de 3 ans (à charge au 1er janvier de l’exercice d’imposition), et qui ne désire pas la réduction de frais de garde, bénéficie d’une majoration du revenu exempté d’impôt de 570€ (ex. d’imposition 2017). FAMILLE ET LOGEMENT LOGEMENT EN WALLONIE SERVICE PUBLIC DE WALLONIE La direction assure l´instruction des demandes, les contacts avec les demandeurs et les tiers (administrations communales, SPF Finances, Caisses d´allocations familiales, ...) et, bien sûr, la mise en liquidation des primes et allocations octroyées. • Primes à l´acquisition de logements appartenant à des personnes de droit public (logements sociaux par exemple). Tél.: 081/ 33.22.31 • Primes à la rénovation en faveur des propriétaires. Tél.: 081/33.22.55/56 • Assurance gratuite aux particuliers contre le risque de perte involontaire de revenus, résultant d’une perte d’emploi ou d’une incapacité de travail. Tél.: 081/ 33.22.38 • les descendants du contribuable (enfants ou enfants d’adoption, petits-enfants et arrière-petits-enfants du contribuable isolé, des deux conjoints ou l’un d’eux) ; • les enfants dont le contribuable assume la charge exclusive ou principale (par ex. enfants dont les parents sont déchus de l’autorité parentale, enfants autres que ses propres enfants, même s’ils ne sont pas orphelins). 25 Infos conseils logement Rue des Brigades d’Irlande, 1 5100 NAMUR Tél. : 081/33.23.10 http://logement.wallonie.be Fonds du Logement des Familles Nombreuses de Wallonie Le Fonds du Logement des Familles Nombreuses de Wallonie accorde des prêts en respectant certaines conditions sur la famille, les revenus et l’immeuble. Vous avez au moins 3 enfants à charge, domiciliés ou résidant chez vous de manière périodique, en garde alternée par exemple? Pas facile de se loger décemment dans un espace adapté au budget de la famille … Vous aimeriez devenir propriétaire ? Ou effectuer des travaux de rénovation dans votre habitation ? Des formules, souples et compatibles, vous garantissent des solutions sur mesure pour : • l’achat, la construction, la rénovation ou la transformation d’un logement ; • la réalisation de travaux visés par le rénopack ou l’écopack ; • la création d’un logement de proximité destiné à accueillir un parent âgé ; • le remboursement d’un emprunt déjà contracté pour une habitation pour peu que la dette soit onéreuse. Siège administratif : Quai Arthur Rimbaud, 1 6000 Charleroi Tel : 071/207.711 Fax : 071/207.756 Courriel : [email protected] La Société Wallonne du Crédit Social La SWCS est un organisme d’intérêt public rendant possible l’accès à la propriété d’un logement et sa rénovation dans une perspective d’efficacité énergétique. Ces offres se retrouvent en 3 packs. Ces 3 packs sont : • l’Accesspack : prêt hypothécaire pour financer l’achat ou la construction de votre habitation ; • le Rénopack : prêt à tempérament à 0 % pour réaliser vos travaux de rénovation avec préfinancement des primes ; • l’Écopack : prêt à tempérament à 0 % pour réaliser vos travaux économiseurs d’énergie avec préfinancement des primes. Qu’est-ce qu’un guichet du crédit social ? Il existe 22 guichets agréés par la Région wallonne qui peuvent vous recevoir sur rendez-vous pour réaliser une simulation de prêt, vous renseigner et vous accompagner dans la constitution de votre dossier de prêt. Pour plus d’informations, consulter le site internet suivant : http://www.swcs.be LOGEMENT A BRUXELLES • Provinces du Brabant wallon, de Namur et de Luxembourg Rue Saint Nicolas, 67 à 5000 Namur Tel : 081/ 42 03 40 Fax : 081/ 42 03 79 Courriel : [email protected] Points d’accueil à Nivelles, Tubize, Wavre et à Arlon, Bastogne, Ciney ,Dinant, Libramont, Marche-enFamenne et Philippeville. •Province de Liège Rue Jonfosse, 62 à 4000 Liège Tel : 04/220 88 62 - Fax : 04/220 88 63 Courriel : [email protected] Points d’accueil à Eupen, Huy et Verviers. •Province de Hainaut Bureau régional de Mons Square Roosevelt, 10 à 7000 Mons Tel : 065/39 97 70 - Fax : 065/39 97 89 Courriel : [email protected] Points d’accueil à Ath, Mouscron, Soignies et Tournai. Group S - Allocations familiales • Antenne régionale de Charleroi Quai Arthur Rimbaud, 17/1 à 6000 CHARLEROI Tel : 071/207.760 - Fax : 071/207.761 Courriel : [email protected] Point d’accueil à La Louvière http://www.flw.be 26 Obligation de résidence Toute personne physique qui se constitue demandeur doit, à la date de référence, résider en permanence en Belgique. Les revenus ne peuvent excéder les montants suivants : - Lorsque le demandeur, au moment de la conclusion du contrat de crédit, est une personne seule qui déclare qu’elle n’a pas l’intention d’occuper l’habitation avec d’autres personnes, les revenus ne peuvent pas excéder le montant de 45.000 euros ; - Lorsque le demandeur déclare, au moment de la conclusion du crédit, faire partie d’un ménage composé de deux personnes ou plus, les revenus ne peuvent excéder 55.000 euros si une seule personne du ménage dispose de revenus ; - Lorsque le demandeur déclare, au moment de la conclusion du crédit, faire partie d’un ménage composé de deux personnes ou plus, les revenus ne peuvent excéder 70.000 euros si au moins deux personnes du ménage disposent de revenus. Les montants visés aux 2e et 3e tirets sont majorés de 5.000 euros par personne à charge, avec un maximum de quatre majorations. Les montants ci-avant sont indexés annuellement et figurent dans tableau repris sur le site internet ci-après. Détention d’un droit réel sur un autre immeuble Si le demandeur détient un droit réel sur un bien immobilier autre que l’habitation ou l’immeuble destiné exclusivement à l’exercice de sa profession, le Fonds peut, dans les conditions qu’il détermine, subordonner l’octroi du crédit. Obligation d’information Le demandeur doit transmettre au Fonds toutes les informations nécessaires ainsi que toutes les attestations requises. Cette obligation doit permettre au Fonds de pouvoir répondre en connaissance de cause à toute demande qui lui est adressée. Obligations relatives à l’habitation L’emprunteur doit être plein propriétaire de son habitation ou titulaire d’un droit réel portant sur la totalité de l’habitation et de ses accessoires, lui permettant d’occuper cette habitation entièrement pendant ou moins la durée du crédit. Pendant toute la durée du crédit, l’habitation doit réunir, le cas échéant après la réalisation des travaux : les conditions d’habitabilité compte tenu de la composition du ménage de l’emprunteur; les conditions de sécurité et de salubrité. telles que définies par les dispositions légales en vigueur ou à défaut de pareilles dispositions, telles qu’appréciées par le Fonds. L’emprunteur et les personnes faisant partie de son ménage doivent occuper entièrement l’habitation. Ils doivent, en outre, s’y domicilier dans un délai maximum de six mois après la conclusion du crédit ou de l’achèvement des travaux. Bruxelles Développement Urbain Rue du Progrès 80/1, 1035 Bruxelles Tél.: +32(0)2/204.17.68/69 http://developpement-urbain.irisnet.be Location d’un Logement Social L’attribution d’un logement social en Région bruxelloise est soumise à des conditions de propriété et de revenus. Pour être pris en considération, le candidat ou l’un des membres de son ménage ne peuvent être ni plein propriétaire, ni usufruitier ou en emphytéose d’un bien immobilier. Les revenus globalisés de tous les membres du ménage du candidat ne peuvent dépasser les plafonds de revenus. Du loyer réel, il faut déduire un montant équivalent à 5% du loyer de base pour un enfant à charge, 10% pour 2, 20% pour 3, 30% pour 4, … (1 enfant handicapé compte pour 2 à charge). Une réduction du loyer réel égale à 20% du loyer de base est accordée pour chaque adulte handicapé qui est membre du ménage. Le candidat locataire se fait inscrire dans le registre des candidatures d’une ou de plusieurs sociétés immobilières de service public. SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-capitale) Rue Jourdan 45-55 1060 Bruxelles Tél. : +32 (0)2/ 533.19.00 www.slrb.irisnet.be Valeur maximale de l’habitation La valeur vénale de l’habitation le cas échéant après la réalisation des travaux, ne peut excéder 303.391,00€. Lorsque le ménage du demandeur comporte plus de deux personnes, ce montant est majoré de 10 % par personne supplémentaire, avec un maximum de 50 %. Les montants ci-avant sont indexés annuellement et figurent dans tableau repris sur le site. Ministère de la Région de Bruxelles Capitale Le(s) (co)propriétaire(s) ou le(s) locataire(s) d’un logement insalubre mais améliorable peuvent, sous certaines conditions, demander des primes de rénovation jusqu’à 80% des travaux acceptés, en fonction de la qualité et de la situation du logement. La Région de Bruxelles - Capitale accorde sous certaines conditions une aide financière pour encourager les particuliers à nettoyer et entretenir les façades qui bordent les espaces publics. Les personnes qui quittent leur logement insalubre à cause de surpopulation ou parce qu’il est insalubre de nature, pour s’installer dans un logement salubre, peuvent entrer en ligne de compte pour bénéficier d’une subvention pour déménagement, location et installation. Par ailleurs, la Région de Bruxelles - Capitale accorde aussi des primes pour la construction ou l’achat d’un logement. FAMILLE ET BIEN-ÊTRE SERVICES AUX FAMILLES L’Office de la Naissance et de l’Enfance L’O.N.E. est un organisme d’intérêt public doté de la personnalité juridique placé sous la tutelle du Gouvernement de la Communauté française de Belgique. L’O.N.E. poursuit 2 missions de base : • l’accompagnement de l’enfant dans et en relation avec le milieu familial et son environnement social ; • l’accueil de l’enfant en dehors du milieu familial. Les services qu’il met en place sont gratuits. Les consultations prénatales Le but des consultations prénatales est de surveiller le bon déroulement de la grossesse, de préparer physiquement et psychologiquement la future mère à l’accouchement et enfin de guider, en cas de besoin, le couple dans son rôle de parents. Des examens de santé préventifs sont effectués aux sièges de consultations prénatales et pour enfants, agréées par l’Office. Ces consultations sont disséminées sur l’ensemble du territoire de la Communauté française. La politique de prévention de la santé de l’O.N.E. s’adresse à toutes les futures mères et à tous les jeunes enfants de moins de 7 ans. 27 Les consultations pour enfants de 0 à 6 ans Comme les consultations prénatales, ce sont des lieux chaleureux, ouverts à tous les parents et destinés aux enfants de la naissance jusqu’à 6 ans. Si votre enfant fréquente un milieu d’accueil (crèche, accueillante…), il pourra également être examiné régulièrement par un médecin. Ce service est évidemment gratuit. Le médecin, quant à lui, est un pédiatre ou un médecin généraliste recyclé, c’est-à-dire qui a suivi une formation en pédiatrie. Les consultations pour enfants de l’O.N.E. ne sont pas uniquement consacrées au bien-être physique de votre enfant. Ce sont aussi des lieux où l’on réalise une série d’activités pour les petits : coins-jeux, coins-lecture, éveil musical, initiation au massage pour bébés, exercices de psychomotricité, etc. Les milieux d’accueil Même si nous conseillons vivement d’inscrire votre enfant en crèche ou chez l’accueillante dès votre quatrième mois de grossesse, c’est maintenant qu’il est né qu’il faudra envisager tout doucement de l’y emmener et de lui faire découvrir le nouveau lieu de vie où il pourra socialiser bientôt avec d’autres bébés sous la garde attentive d’un personnel encadrant ou d’Agents Conseil qui viennent régulièrement s’assurer que les lieux et les activités sont bient conformes au « code de qualité », c’est-à-dire à la législation. L’accueil spécialisé Chaque enfant a le droit de pouvoir bénéficier d’un milieu éducatif complémentaire à son environnement familial. Quels que soient ses besoins, tout enfant est donc le bienvenu dans un milieu d’accueil, à la condition que ce dernier s’organise pour qu’il puisse tirer profit d’un séjour dans une collectivité d’enfants ou que ses soins ne demandent pas de dispositifs médicaux qu’un milieu d’accueil ne peut assurer. Pour savoir si le milieu d’accueil développera les moyens nécessaires à la prise en charge de votre enfant, une rencontre préalable avec les responsable de la structure est indispensable. Les études et les recherches Afin de mieux comprendre les nouveaux besoins des familles, de lancer des expériences novatrices et d’évaluer des situations complexes, l’O.N.E. développe de nombreuses activités de recherches et de collectes de données. L’ONE Adoption A.S.B.L a pour objectif de réaliser ou de favoriser la réalisation, dans les meilleures conditions possibles, d’adoptions nationales et internationales. SIEGE SOCIAL – Administration Centrale Office de la Naissance et de l’Enfance Tél : 02/ 542.12.11 www.one.be [email protected] Group S - Allocations familiales Comité Subrégional Brabant Wallon Tél: (02) 656.08.81/90 [email protected] Comité Subrégional Bruxelles Tél : (02) 511.47.51 [email protected] Comité Subrégional Hainaut Tél: (065) 39.96.60 [email protected] Comité Subrégional Liège Tél: (04) 344.94.94 [email protected] Comité Subrégional Luxembourg Tél: (061) 23.99.60 [email protected] Comité Subrégional Namur Tél: (081) 72.36.00/02 [email protected] La Ligue des Familles La Ligue des familles est l’association pluraliste qui représente et défend les intérêts des familles en Wallonie et à Bruxelles tant au niveau local que régional et fédéral. Des publications truffées de conseils ! Le Ligueur et mon bébé vous accompagne de la maternité à la maternelle et partage avec vous des conseils et des témoignages. Le Ligueur des parents vous propose, deux fois par mois, de l’information futée et pertinente sur des sujets d’actualité, d’éducation, de vie en société, de culture... Le site web, leligueur.be vous livre nos bons plans, l’actu du jour, nos jeux concours, nos archives thématiques classées par âge. La Ligue des familles offre une panoplie de services et d’avantages. Ils facilitent le quotidien de ses membres et allègent leur budget : baby-sitting, bourses aux vêtements, aux jouets aux vélos..., carte famille nombreuse, loisirs à prix avantageux, conseils juridiques gratuits, achats groupés d’énergie… La Ligue des familles revendique. Par ses études et son action publique, notre département Études et Action politique vous représente et défend vos intérêts de parents. Il formule des propositions concrètes afin que les politiques de soutien à la parentalité soient renforcées, modernisées et adaptées aux nouvelles réalités des familles. La Ligue de familles s’inscrit dans une approche d’éducation permanente. Nous organisons des activités près de chez vous, des moments de partage d’expériences, d’information et de formation, lieux de rencontre, prix de littérature jeunesse ... où chacun peut faire entendre sa voix. Ligue des familles Avenue E. de Beco 109 - 1050 Bruxelles Tél. : 02/507.72.11 [email protected] - www.liguedesfamilles.be 28 Plannings Familiaux Un accueil, une écoute, une aide dans tous les domaines de la vie, relationnelle, affective et sexuelle. La Fédération Laïque de Centres de Planning et Familial (FLCPF) regroupe tous les centres, agréés et subventionnés par la Région wallonne. Siège bruxellois : Rue de la Tulipe 34 1050 IXELLES Siège wallon : Rue Lelièvre 5 5000 NAMUR Tél. : 02 502 82 03 e-mail : [email protected] Site : www.planningfamilial.net Vivre avec un handicap Le Guide de la personne handicapée est un document qui regroupe dans un langage compréhensible, les réglementations (fédérale, communautaire et régionale) concernant les personnes atteintes d’un handicap et les avantages qui leur sont octroyés. Pour plus d’informations, surfez à l’adresse suivante : http://socialsecurity.belgium.be/fr/publications/allocations-etautres-mesures QUEL TYPE DE MILIEU D’ACCUEIL CHOISIR? Pour trouver la formule d’accueil qui correspond le mieux à vos besoins et attentes ainsi qu’à ceux de votre enfant, l’Office National de l’Enfance met tout en oeuvre pour permettre ce choix aux parents. Les milieux d’accueil habituels contrôlés et subsidiés par l’O.N.E. sont les crèches, les prégardiennats, les Maisons Communales d’Accueil de l’Enfance et les accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s. La crèche est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en externat des enfants âgés de zéro à trente-six mois avec du personnel qualifié. Sa capacité d’accueil est de dix -huit places au moins et de quarante-huit places au plus. La participation financière des parents (PFP) est proportionnelle aux revenus du ménage et déductible fiscalement. La crèche est ouverte au minimum 10h par jour, 5 jours par semaine, 220 jours par an. Son pouvoir organisateur peut être un pouvoir public (Commune, C.P.A.S., ...) ou une A.S.B.L. Le personnel minimum requis est d’une puéricultrice par tranche de 7 places, d’une infirmière par tranche de 48 places et d’une infirmière ou assistante sociale à mi-temps par tranches de 48 places. Le prégardiennat est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en externat des enfants âgés de dix-huit à trente-six mois avec du personnel qualifié. Sa capacité d’accueil est de dix-huit places au moins et de quarante-huit places au plus. La participation financière des parents (PFP) est proportionnelle aux revenus du ménage et déductible fiscalement. Le prégardiennat est ouvert au minimum 10h par jour, 5 jours par semaine, 220 jours par an. Son pouvoir organisateur peut être un pouvoir public (Commune, C.P.A.S., ...) ou une A.S.B.L. Le personnel minimum requis est d’une puéricultrice par tranche de 9 places, d’une infirmière par tranche de 48 places et d’une infirmière ou assistante sociale à mi-temps par tranches de 48 places. La Maison Communale d’Accueil de l’Enfance est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en externat des enfants âgés de zéro à six ans avec du personnel qualifié. Sa capacité d’accueil est de douze places au moins et de vingt-quatre places au plus. La maison communale d’accueil de l’enfance est ouverte au minimum 10h par jour, 5 jours par semaine, 220 jours par an. Son pouvoir organisateur peut être un pouvoir public (Commune, C.P.A.S., ...) ou une A.S.B.L. ayant une convention avec la commune. Le personnel minimum requis est de 2,5 puéricultrices par tranche de 12 enfants et d’un infirmière ou assistante sociale ¼ temps par tranche de 12 enfants. La crèche parentale est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en externat des enfants de zéro à trente-six mois encadré en partie par du personnel qualifié et en partie par des parents. Sa capacité d’accueil est de quatorze places. Le service d’accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s est un service chargé d’organiser l’accueil des enfants âgés de zéro à six ans chez des accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s auprès dudit service. Ce service peut être une crèche ou une maison communale d’accueil de l’enfance. Le service d’accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s rattaché à une crèche ou une maison communale d’accueil de l’enfance comprend au moins cinq accueillant(e)s d’enfants. Les autres services d’accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s ont une capacité qui ne peut être inférieure à dix accueillant(e)s d’enfants. Le personnel minimum requis est d’une infirmière (ou assistante) sociale par tranche de 20 accueillant(e)s d’enfants. L’accueillant(e) d’enfants est une personne qui assure, de jour ou de nuit, à l’endroit où il (elle) réside habituellement, l’accueil des enfants âgés de zéro à six ans. L’accueillant(e) d’enfants peut être soit conventionné(e) auprès d’un service tel que défini ci-dessus, soit autonome. L’accueillant(e) d’enfants a une capacité d’accueil de un à quatre enfants équivalents temps plein. Cette capacité d’accueil est fixée en tenant notamment compte des enfants de moins de trois ans de l’accueillant(e) d’enfants. Source : www.one.be 29 Quelques exemples de questions à poser N’hésitez pas à les poser, il y va de votre enfant. N’hésitez pas non plus à demander le règlement d’ordre intérieur qui contient les droits et obligations de chacun. • Le milieu d’accueil est-il vraiment contrôlé par l’O.N.E ? •Quel est son projet d’accueil, comment et pourquoi ? •Quels sont les objectifs pédagogiques poursuivis par son projet éducatif ? • Comment se passe la journée de l’enfant ? •Quelles sont les activités prévues ? • Les enfants sont-ils réunis par âge ou tous âges confondus ? •Quelle est la personne qui s’occupera de votre enfant ? Quelles sont ses qualifications ? Pouvez-vous la rencontrer avant l’entrée de votre enfant dans le milieu d’accueil ? •Quelles sont les heures d’ouverture ? •Quelles sont les périodes de congé annuel ? • Comment et quand faut-il inscrire son enfant ? •Quel est le prix demandé ? Que couvre t-il ? Demande t-on le versement d’une provision ? •Quand et comment faut-il payer ? faut-il fournir les langes ? et la nourriture ? les régimes spéciaux sont-ils respectés ? •Que devez-vous faire si un enfant tombe malade ? Des solutions de rechange sont-elles prévues ? • Si votre enfant demande des soins particuliers, comment seront-ils pris en compte ? •Quelles sont les mesures d’hygiène et de sécurité prises ? • Que se passe t-il si votre enfant est absent (malade, en vacances...) Quand faut-il prévenir ? Quel est l’impact financier ? TRANSPORT PUBLIC National Femmes enceintes Maxi confort dans les trains pour les femmes qui attendent un bébé. Surclassement gratuit. A partir de 5 mois de grossesse. La réduction pour les femmes enceintes est sans supplément, avec votre titre de transport de 2e classe, vous voyagez confortablement en 1re classe, durant les 4 derniers mois de votre grossesse et avec un certificat médical avec la date présumée de l’accouchement. Vous avez moins de 26 ans? Go Pass 1 ! Tu as moins de 26 ans et tu veux voyager bon marché mais sans investir dans un pass ? Achète le Go Pass 1 ! Jusque 25 ans, pour profiter d’1 ticket pas cher, tu achètes le Go Pass 1 à 6€. C’est 1 aller simple vers n’importe quelle destinations dans le pays en 2e classe. Go Pass 10 ! Des voyages pas chers ? Avec Go Pass 10, c’est possible pour toi et tes amis de -26 ans. Pour 5,10€ tu voyages vers où tu veux dans le pays tout au long de l’année. Wallonie (TEC) Les enfants âgés de moins de 6 ans voyagent gratuitement sur tout le réseau TEC, sans formalité ni titre de transport. Bon à savoir : les poussettes sont acceptées gratuitement dans les transports du réseau TEC (mais doivent être pliées en cas d’affluence). Les enfants âgés de 6 à 11 ans voyagent gratuitement sur tout le réseau TEC à condition d’être munis de l’abonnement Horizon+. La SNCB octroie des avantages importants pour des enfants, des personnes et des familles, dans des cas bien précis. Réduction pour famille nombreuse Réduction Enfants accompagnés : c’est Free 4 Kids ! Avec votre titre de transport, vous pouvez emmener gratuitement jusque 4 enfants : Par voyageur (+12ans), 4 enfants de -12 ans (dès le 5e, billet Enfant). Pas de billet, votre titre de transport vaut pour les enfants. Possible pour les 2 classes de voyage. Pour plus d’informations, consultez le site : www.infotec.be Familles Nombreuses Tous les membres d’une famille nombreuse peuvent bénéficier d’un tarif réduit à 50% ou 100%, sur présentation de la carte de réduction. Gratuit pour les -12 ans. Réduction de 50% pour les enfants + 12 ans. Les parents ayant 3 enfants (enfants en propre : enfants issus d’un mariage, d’une cohabitation légale, adoptés légalement, reconnus, en filiation d’office ou par jugement) de moins de 25 ans à charge peuvent demander la carte de réduction pour euxmêmes et leurs enfants de moins de 25 ans. Group S - Allocations familiales 30 Avec la carte Famille nombreuse, tous les membres d’une famille comptant au moins 3 enfants bénéficient d’un tarif réduit pour leur abonnement TEC ainsi que pour les titres Multi 8 et Multiflex. Pour obtenir la carte de réduction Famille nombreuse : Rendez-vous au guichet d’une gare SNCB ou renseignez-vous auprès de la ligue des Familles. Bruxelles MIVB/STIB Les enfants de moins de 6 ans voyagent gratuitement pour autant qu’ils soient accompagnés d’un majeur en possession d’un titre de transport valable et que cet adulte ne soit pas accompagné de plus de 4 enfants de moins de six ans. Le prix d’un titre de transport d’un voyage devra être acquitté pour tout enfant supplémentaire. Les enfants entre 6 et 12ans Abonnement J : Tarif : Gratuit • Valable sur tout le réseau de la STIB (sauf sur le tronçon Bourget-Brussels Airport) ; • Nombre de voyages : nombre illimité, pouvant être effectués à dater de la souscription de l’abonnement jusqu’au plus tard la veille du 12e anniversaire de l’enfant concerné, date à laquelle l’abonnement vient automatiquement à expiration ; • Support : Carte MOBIB (coût = 5€) ; • Public : Enfant de 6 à 11 ans inclus. 15/16 ans et comporte au maximum sept années d’enseignement primaire et au moins les deux premières années de l’enseignement secondaire de plein exercice. Ce n’est que si le jeune n’a pas suivi les deux premières années de l’enseignement secondaire à 15 ans qu’il est obligé de rester dans l’enseignement à temps plein jusqu’à 16 ans. S’il a terminé (même sans l’avoir réussie) sa deuxième année de l’enseignement secondaire de plein exercice, l’élève de 15 ans n’est plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein. En aucun cas l’obligation à temps plein ne se prolonge au-delà de 16 ans. L’étudiant de moins de 25 ans http://www.wallonie-bruxelles-enseignement.be Abonnement scolaire STIB Vous êtes étudiant, âgé de 12 à 24 ans et vous suivez des cours en enseignement du jour ou enseignement de soir (3 jours au minimum par semaine) ? Pour les +18 ans, une attestation de fréquentation scolaire originale délivrée par un établissement scolaire belge et datée de l’année scolaire/académique en cours doit être envoyée à la STIB. Un tarif préférentiel est accordé aux familles de 2 enfants et plus, suivant le nombre d’enfants qui souhaitent bénéficier d’un abonnement scolaire. Cet abonnement vous offre un accès illimité sur tout le réseau de la STIB ainsi que sur notre réseau de nuit Noctis pendant 1 an, même le weekend et les périodes de vacances scolaires. LES CENTRES PMS 1er abonnement : 50,00€ 2e abonnement : 50,00€ 3e abonnement et suivant : gratuit Abonnement Scolaire MTB En plus de l’abonnement scolaire donnant accès au réseau de la STIB, l’abonnement MTB Scolaire vous permet d’emprunter indifféremment les réseaux urbains bruxellois de la STIB *, les Tec et la SNCB à Bruxelles. *Sauf sur le tronçon Bourget-Brussels Airport (ligne 12 et 21) Tarifs : 1er abonnement: 90,00€ 2e abonnement: 90,00€ 3e abonnement ou plus : 40,00€ FAMILLE ET ENSEIGNEMENT L’OBLIGATION SCOLAIRE La loi du 29 juin 1983 réglemente l’obligation scolaire. Le mineur est soumis à l’obligation scolaire pendant une période qui commence avec l’année scolaire qui prend cours dans l’année civile où il atteint l’âge de 6 ans et qui se termine à la date anniversaire de ses 18 ans (majorité civile). Elle est à temps plein jusque l’âge de La fréquentation de l’école maternelle n’est pas obligatoire. Les centres PMS sont indépendants de l’école, mais travaillent en étroite collaboration avec elle et avec la famille. Par leur action conjuguée et convergente avec tous les partenaires du milieu éducatif, ils contribuent au développement et à la réalisation de soi des enfants et des adolescents. Les centres assurent les tâches de guidance au profit des élèves des enseignements maternel, primaire, secondaire et des enseignements spéciaux de plein exercice et de l’enseignement à horaire réduit. Leurs services sont gratuits, consultatifs et soumis au secret professionnel. Tout jeune bénéficie en toute liberté du droit à l’orientation scolaire et à la guidance. Les Centres contribuent à rendre optimales les conditions de vie psychologiques, pédagogiques, médicales, paramédicales et sociales de l’élève lui-même et de son entourage éducatif immédiat afin de lui offrir les meilleures chances de développement harmonieux de sa personnalité et de lui procurer un bien-être individuel et social. L’équipe PMS est compétente dans des domaines d’activités qui s’interpénètrent dans la pratique quotidienne: domaine psychopédagogique; information - orientation; épanouissement psycho-social et relationnel; promotion de la santé. http://www.enseignement.be LES ALLOCATIONS D’ETUDES ET LES PRETS D’ETUDES Attention ! De nouvelles dispositions concernant l’année scolaire 2016-2017 entreront prochainement en vigueur. Les allocations d’études L’allocation d’études, plus communément appelée “bourse d’études”, est une aide financière octroyée par la Communauté française aux élèves de condition peu aisée. Dans la plupart des cas, elle n’est pas remboursable mais il existe des exceptions. 31 Etudes secondaires Conditions pédagogiques: En général, l’élève doit : • fréquenter un enseignement de plein exercice ; • être élève régulier(ère) durant l’année scolaire concernée ; • ne pas répéter une année d’études ou ne pas suivre une année de niveau égal ou inférieur à une année déjà accomplie auparavant (une seule dérogation est possible au cours des études secondaires). Conditions financières : Le droit à une allocation d’études est déterminé par : • les revenus (*) des personnes de qui l’élève est fiscalement à charge ; • les revenus (*) de l’élève s’il (si elle) pourvoit seul(e) à son entretien. (*) Par revenus maxima, on entend les revenus imposables (globalement + distinctivement) de l’année 2013 – exercice d’imposition 2014 – à partir desquels aucune allocation d’études n’est accordée. Où envoyer votre demande ? Au Service des allocations d’études secondaires de la province où se situe l’école que vous fréquenterez. Si vous étudiez à l’étranger, renvoyez votre demande au Service des allocations d’études secondaires de Bruxelles et Brabant Wallon. Etudes supérieures Conditions pédagogiques. En général, l’étudiant(e) doit : • être inscrit(e) régulièrement durant l’année scolaire concernée, dans un établissement d’enseignement de plein exercice; • ne pas répéter une année d’études (bisser) ou ne pas suivre une année de niveau égal ou inférieur à une année déjà accomplie auparavant. Une seule dérogation est possible et uniquement la première fois qu’on répète une des années d’un bachelier. Après un échec ou une réorientation dans une année d’études de même niveau, il faut une réussite dans ce même niveau pour retrouver le droit à l’allocation d’études. Conditions d’âge. En général, l’étudiant(e) doit : • ne pas avoir atteint l’âge de 35 ans au 31 décembre 2014, de sa première année d’études supérieures. Conditions financières. Le droit à une allocation d’études est déterminé par : • les revenus (*) des personnes de qui l’étudiant(e) est à charge ; • les revenus (*) de l’étudiant(e) s’il (si elle) pourvoit seul(e) à son entretien. Group S - Allocations familiales 32 (*) Par revenus maxima, on entend les revenus imposables (globalement + distinctivement) de l’année 2013 – exercice d’imposition 2014 – à partir desquels aucune allocation d’études n’est accordée. Important : Dans une même famille, chaque étudiante(e), autre que le (la) candidat(e) à l’allocation d’études, qui poursuivit également des études supérieures (plein exercice) en 2011-2012, équivaut à deux personnes à charge. Où envoyer votre demande ? Au service des Allocations d’Études supérieures de la province où se situe l’établissement d’enseignement que vous fréquenterez. Pour les études à l’étranger ou en région flamande (en langue française), renvoyez votre demande au Service des allocations d’études supérieures de Bruxelles et Brabant Wallon. Bureau régional de Bruxelles et Brabant Wallon Rue du Meiboom 16-18 1000 Bruxelles Tél.: 02/413.37.39 Bureau régional du Hainaut Place du Parc, 27 7000 Mons Tél.: 065/55.54.10 Bureau régional de Liège Rue d’Ougrée, 65 boîte 209 (2e étage) 4031 Angleur Tél.: 04/361.52.90 Bureau régional de Namur Rue Van Opré, 89 5100 Jambes Tél.: 081/72.50.85 Bureau régional de LUXEMBOURG Rue de Sesselich, 57 6700 ARLON Tél.: 063/23.22.02/04 Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft Dienst für Studienbeihilfen Hostert 15 4700 Eupen Tél.: 087/59.63.00 http://www.allocations-etudes.cfwb.be Le prêt d’études Le prêt d’études est une aide financière, remboursable avec intérêts, octroyée aux parents (ou responsables) de l’élève ou l’étudiant, par la Communauté française. L’octroi des prêts d’études est soumis à des conditions financières mais également, entre autres, à des conditions pédagogiques. Un prêt sera octroyé à une famille si elle compte au moins 3 enfants fiscalement à charge Si l’étudiant(e) entame sa première année d’études supérieures, il(elle) ne peut avoir atteint plus de 35 ans. www.allocations-etudes.cfwb.be Où envoyer votre demande ? Au Bureau régional d’études déterminé par la province ou se situe l’établissement fréquenté. www.enseignements.cfwb.be Bien choisir sa mutuelle Votre mutuelle, est le partenaire de votre grossesse et de votre famille. En plus des prestations liées à l’assurance maladie-invalidité belge, la mutuelle accompagne les « jeunes » parents en proposant des services et des avantages adaptés. Bien entendu, celle-ci sera responsable du remboursement légal des consultations chez le gynécologue, le pédiatre, le médecin, etc. et vous indemnisera lors de votre congé de maternité. Mais son rôle ne s’arrête pas là ! Les avantages de l’assurance dite « complémentaire » varient d’une mutuelle à une autre. Il est donc important de bien se renseigner afin de faire les bons choix avant l’inscription de votre enfant. La Mutualité Neutre Symbio aux côtés des « jeunes » parents A la Mutualité Neutre Symbio, nous avons à cœur d’accompagner le mieux possible nos affiliés avant, pendant et après la grossesse. Non seulement nous proposons des avantages intéressants et adaptés à chaque situation, mais nous offrons également un ensemble de services vraiment utiles pour les enfants et leurs parents. Nous simplifions au maximum les démarches administratives et mettons à disposition des jeunes parents un « infocenter » gratuit et riche en informations. Le site internet www.symbio. be vous permet d’avoir un aperçu rapide des remboursements et des services de l’assurance complémentaire. Celui-ci permet également de télécharger une foule de documents utiles et de garder un œil sur votre situation grâce au guichet en ligne « My Symbio ». L’adresse e-mail [email protected] vous permet de poser vos questions à nos conseillers sans vous déplacer et vous assure une réponse dans les meilleurs délais. Travail d’étudiant Les étudiants qui peuvent conclure un contrat de travail d’étudiant, sont des jeunes de 15 ans ou plus et qui ne sont plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein. Le contrat écrit est obligatoire. Il s’agit d’un contrat à durée déterminée et peut comprendre une période d’essai. Le contrat d’étudiant peut être conclu tant durant les vacances scolaires que durant l’année scolaire. En droit à la sécurité sociale, il existe des limites en terme de jours (50 actuellement) pour pouvoir bénéficier de cotisations de solidarité. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site internet suivant : www.mysocialsecurity.be Une large gamme d’avantages tels que : prime de naissance, langues, lait infantile, vaccins, etc. A la conception : D’une participation sur les tickets modérateurs de la femme enceinte, au remboursement pour la fécondation in vitro, en passant par la médecine alternative et les médicaments homéopathiques, l’assurance complémentaire de la Mutualité Neutre Symbio intervient déjà avant l’accouchement. Naissance et petite enfance : Ensuite, elle vous permet d’économiser plus de 800 € en bénéficiant d’avantages sur mesure tels que la prime de naissance, une intervention dans les frais d’achat de langes et de lait infantile jusqu’au troisième anniversaire de l’enfant, un remboursement intégral du dépistage néonatal de surdité réalisé à la maternité, de remboursements dans les frais de garde enfant malade, de logopédie, de stages et loisirs pour jeunes, etc. * Notre service de vente et de prêt de matériel sanitaire vous permet de disposer d’un tire-lait, d’un aérosol ou d’une balance, par exemple. Soins 100% gratuits jusqu’au 18e anniversaire : Enfin, Symbio accorde une prise en charge du ticket modérateur pour les soins médicaux et paramédicaux de l’enfant, de sa naissance jusqu’à son 18e anniversaire, de quoi soulager les parents et que les soins des enfants ne plombent pas le budget. Pour des informations sur les services et les avantages de la Mutualité Neutre Symbio, surfez sans plus tarder sur www.symbio.be ou contactez-nous à : [email protected] ou au 02/733.97.40. *Montants et conditions d’octroi : selon les statuts en vigueur au 01/01/2015 – sous réserve d’approbation de l’OCM. 33 “Étant salariée avec activité indépendante complémentaire et ayant bénéficié d’un écartement, j’ai pu compter sur l’aide efficace des conseillers Symbio pour constituer mon dossier.» Marie D. Symbio, Mutualité Neutre, à vos côtés avant la naissance : • Intervention unique et maximale de € 250 dans les frais d’une fécondation in vitro • Intervention de € 50 dans le remboursement des tickets modérateurs des consultations de la femme enceinte effectuées chez le gynécologue au cours de la grossesse «Grâce à la prime reçue de Symbio à l’occasion de la naissance de ma fille, nous avons pu nous offrir un chouette petit week-end en famille pour profiter de notre nouvelle vie à trois.» Sarah B. Symbio, Mutualité Neutre, à vos côtés à l’arrivée du bébé : • Prime de naissance/d’adoption de € 350 • Remboursement intégral du dépistage néonatal de la surdité réalisé à la maternité • Intervention dans les frais de langes et de lait infantile jusqu’à son 3ème anniversaire • Location et vente de matériel médical à prix attractifs (tire-lait, pèse-bébé, etc.) Être parents : une merveilleuse aventure commence «La très grande variété des offres de stage proposée par Symbio nous a permis d’inscrire tous nos enfants et de bénéficier de réductions très intéressantes.» Frédéric D. Symbio, Mutualité Neutre, à vos côtés pour mieux grandir : • Prise en charge des tickets modérateurs pour les soins (para)médicaux de l’enfant de la naissance jusqu’à son 18ème anniversaire • Contribution annuelle jusqu’à € 100 par enfant pour la participation à des stages sportifs, des camps de vacances/scolaires ou des plaines • Vaste programme d’activités à prix très attractifs • Remboursement annuel de € 40 pour la pratique d’une activité sportive • Garde d’enfants malades (maximum 15 jours par an) • Intervention dans les frais de logopédie (avec un maximum de € 375 par an) • Remboursement dans les frais d’optique (verres, lentilles, monture) • Intervention dans les frais d’orthodontie Devenir membre Symbio? Rien de plus simple ! Nous joindre ? Contactez-nous, nous nous occupons des formalités administratives vis-à-vis de votre mutualité actuelle et nous vous garantissons une couverture de soins complète sans perte de droit et sans stage. Votre affiliation prendra cours au premier jour d’un trimestre. www.symbio.be [email protected] 02/733.97.40 Avenue de Tervueren 68-70 – 1040 Etterbeek. CONGE ET PROTECTION DE MATERNITé EXAMENS DE GROSSESSE PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL avec maintien du salaire normal à charge de l’employeur. Conditions : • la travailleuse doit préalablement avertir l’employeur; • l’examen ne peut être effectué en dehors des heures de travail ; • la travailleuse doit produire un certificat médical si une C.C.T. ou le règlement de travail le prescrit ou si l’employeur l’y invite. CONGE DE MATERNITé Octroi à la travailleuse enceinte d’un congé de maternité d’une durée de 15 semaines (17 semaines en cas de grossesse multiple c’est-à-dire en cas de naissance de 2 ou plus de 2 enfants). Ce congé se compose de 2 périodes : repos prénatal et repos postnatal. Repos prénatal • Au plus tôt, six semaines (8 semaines en cas de grossesse multiple) avant la date présumée de l’accouchement ; • Prolongation du congé jusqu’à la date réelle de l’accouchement si celui-ci a lieu après la date prévue ; • Interdiction de travailler à partir du septième jour avant la date présumée de l’accouchement. Repos postnatal • Interdiction de travailler pendant une période de neuf semaines prenant cours le jour de l’accouchement ; • Prolongation, à la demande de la travailleuse, pour une période égale à la durée de la période pendant laquelle elle a continué à travailler à partir de la sixième semaine (ou de la huitième semaine quand la travailleuse attend plusieurs enfants) précédant la date exacte de l’accouchement (réduite, en cas de naissance prématurée, du nombre de jours prestés au cours de la période de sept jours précédant l’accouchement) ; • En cas de prolongation du repos postnatal d’au moins 2 semaines, il peut être transformé en jours de congé de repos postnatal, à prendre dans les 8 semaines qui suivent la reprise du travail. Au plus tard 4 semaines avant la fin de la période obligatoire du repos postnatal, la travailleuse doit en informer son employeur par écrit ainsi que son planning ; • Prolongation, à la demande de la travailleuse, du congé postnatal de maximum 2 semaines dans le cas d’une naissance multiple ; • Une prolongation est possible lorsque l’enfant doit rester à l’hôpital après les sept premiers jours à partir de sa naissance (jour de la naissance compris) ; Group S - Allocations familiales 36 Possibilité de prolonger d’une période qui est aussi longue que celle au cours de laquelle l’enfant doit rester à l’hôpital après ces sept premiers jours, avec un maximum de 24 semaines.La période de prolongation doit suivre immédiatement le congé de maternité, sans interruption. • En cas de décès ou hospitalisation de la mère, le père ou le co-parent peut à la place de celle-ci épuiser le solde du repos postnatal. (cf. chapitre « Congé de paternité ») ; • Prolongation, à la demande de la travailleuse, du congé postnatal d’une semaine si elle n’a pas pu effectuer son travail pour cause de maladie ou d’accident durant toute la période allant de la sixième semaine précédent la date effective de l’accouchement, ou de la huitième semaine lorsqu’une naissance multiple est prévue, jusqu’à l’accouchement. Protection contre le licenciement Travailleuses enceintes ou en congé de maternité La travailleuse ne peut être licenciée en raison de sa grossesse. Si la travailleuse lui en fait la demande, l’employeur doit l’informer par écrit du motif du licenciement. La protection des Travailleuses enceintes ou en congé de maternité commence dès l’instant où l’employeur est informé de la grossesse et cesse un mois après la fin du repos d’accouchement, y compris la période de 8 semaines pendant laquelle la travailleuse a éventuellement pris des jours de congé de repos postnatal. En cas de licenciement irrégulier, l’employeur doit payer une indemnité de protection correspondant à six mois de salaire. Cette indemnité peut être cumulée avec l’indemnité de rupture et n’est pas soumise à l’O.N.S.S. mais elle est imposable. Travailleuses bénéficiant de pauses d’allaitement L’employeur ne peut pas licencier la travailleuse pour des motifs liés à l’état physique résultant de l’allaitement ou du tirage de lait. Si la travailleuse lui en fait la demande, l’employeur doit l’informer par écrit du motif du licenciement. La période de protection débute le jour où la travailleuse informe son employeur de son intention d’exercer son droit aux pauses d’allaitement. La période de protection cesse un mois après l’expiration de la dernière attestation d’un centre de consultation de nourrissons (O.N.E. ou Kind en Gezin) ou du dernier certificat médical que la travailleuse doit remettre chaque mois à la date d’anniversaire de l’exercice du droit aux pauses d’allaitement. L’indemnité de protection est égale à 6 mois de rémunération brute. Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture mais pas avec l’indemnité de protection de la femme enceinte ou en repos de maternité. Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable. OBLIGATIONS ADMINISTRATIVES Certificat médical • Remise d’un certificat médical attestant la date présumée de l’accouchement au plus tard 7 semaines (9 semaines en cas de grossesse multiple) avant cette date, à l’employeur ; • au début du congé de maternité, remise d’un certificat médical attestant que l’accouchement doit normalement se produire au plus tard 6 semaines (ou 8 semaines en cas de grossesse multiple) après le début du congé, à l’organisme assureur (mutuelle), sauf le cas où seuls les 7 jours obligatoires de repos prénatal sont pris. Feuille de renseignement Sur demande de l’organisme assureur, production d’une feuille de renseignements et d’une attestation de l’employeur établissant que la travailleuse remplit les conditions d’assurance. Attestation de reprise du travail Dans les 8 jours de la fin du congé de maternité, production à l’organisme assureur d’une attestation de reprise du travail. ASSURANCE MATERNITé ALLOCATIONS La mutuelle intervient pendant toute la période de congé de maternité (repos prénatal et postnatal). Bénéficiaires • les travailleuses sous contrat de travail (ou couvertes par une indemnité de rupture) ; • les femmes en chômage complet contrôlé ; • les autres travailleuses non engagées dans les liens d’un contrat mais considérées comme bénéficiaires par la réglementation relative à l’A.M.I. pour les indemnités d’incapacité de travail. Note : en cas de décès ou d’hospitalisation de la mère après l’accouchement, le père ou le coparent peut prendre le solde du repos postnatal et percevoir une indemnité (voir « congé de paternité »). Conditions Les mêmes que pour l’assurance maladie-invalidité, section indemnités d’incapacité de travail (affiliation à la mutuelle, stage à accomplir, valeur minimale des documents de cotisation). Montants des allocations Le bénéficiaire reçoit pour chaque jour de travail presté pendant le repos de maternité et pour chaque jour de repos de maternité assimilé à un jour de travail une indemnité de maternité, dont les montants et les pourcentages sont repris dans le tableau ci-dessous. (1) La rémunération brute normale qui entre en considération pour le calcul des indemnités A.M.I. : depuis le 1er juin 2016 : – 163,096€ par jour dans le régime des 5 jours/semaine ; – 135,913€ par jour dans le régime des 6 jours/semaine. (2) Le montant de cette indemnité ne peut être supérieur à l’allocation de chômage à laquelle la bénéficiaire aurait eu droit si elle n’avait pas été en congé de maternité. Cette limitation n’est plus applicable lorsque six mois se sont écoulés compte tenu d’une incapacité de travail qui aurait éventuellement précédé le repos de maternité. Catégories de bénéficiaires PéRIODES 30 premiers jours A partir du 31e jour Bénéficiaires sous contrat 82% de la rémunération brute non plafonnée 75% de la rémunération brute normale ne dépassant pas le montant entrant en considération pour les indemnités A.M.I (1) Bénéficiaires en chômage contrôlé Indemnité de base: 60% de la rémunération brute normale ne dépassant pas le montant entrant en considération pour les indemnités A.M.I. (1) (2) Indemnité de base: Comme pour les 30 premiers jours (1) (2) Indemnité complémentaire: 19,5% de cette même rémunération brute plafonnée (1) Indemnité complémentaire: 15% de cette même rémunération brute plafonnée (1) 79,5% de la rémunération brute normale, ne dépassant pas le montant entrant en considération pour les indemnités A.M.I. (1) 75% de la rémunération brute normale, ne dépassant pas le montant entrant en considération pour les indemnités A.M.I. Autres bénéficiaires 37 QUELQUES POINTS EN BREF Protection de la santé de la mère et de l’enfant : congé prophylactique L’employeur est tenu de prendre des mesures de protection pour toutes les activités au cours desquelles la travailleuse enceinte risque d’être exposée à des agents, procédés ou des conditions de travail susceptibles de nuire à sa sécurité ou à sa santé ou à celle de l’enfant. Les dispositions relatives aux mesures de protection s’appliquent à la travailleuse enceinte dès qu’elle a informé l’employeur de son état. Congé de paternité en lieu et place du congé de maternité En cas de décès ou d’hospitalisation de la mère après l’accouchement, le père de l’enfant peut prendre un congé de paternité afin d’assurer l’accueil du nouveau-né. Le travailleur doit informer son employeur de la conversion du congé de maternité en congé de paternité. Il bénéficie alors d’une protection spéciale contre le licenciement (sauf pour des motifs étrangers au congé de paternité) qui cesse un mois après la cessation du congé. L’indemnité de protection est égale à 6 mois de rémunération brute. Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture. Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable. Pendant le congé de paternité, le père percevra une indemnité à charge de sa mutuelle. Pendant le congé de paternité, la mère conserve, en cas d’hospitalisation, l’allocation normale d’assurance de maternité. CONGE DE PATERNITÉ et congé pour le co-parent Le travailleur a le droit de s’absenter pendant 10 jours à l’occasion de la naissance d’un enfant. Le travailleur masculin ne doit pas nécessairement être marié avec la mère de l’enfant, mais il doit pouvoir prouver sa paternité. En cas de naissance multiple, on n’a droit qu’une seule fois au congé de paternité. Le congé de paternité dure maximum 10 jours calendrier à prendre dans une période de quatre mois suivant le jour de la naissance. Ainsi, le travailleur peut prendre ces jours après que la mère ait épuisé son repos de maternité. Le congé de paternité ne doit pas nécessairement être pris de manière continue et le travailleur n’est donc pas tenu de prendre le congé dans son ensemble. Les travailleurs à temps partiel ont également droit à un congé de paternité de 10 jours calendrier. Ils choisiront leur absence lors de jours qui coïncident avec des jours où ils devraient normalement travailler. Le travailleur bénéficie d’une protection contre le licenciement dès qu’il a renseigné son employeur par écrit pendant une période de trois mois suivant cette notification. Group S - Allocations familiales 38 L’indemnité de protection est égale à 3 mois de rémunération brute. Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture. Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable. Pendant les trois premiers jours, le travailleur bénéficie du maintien de sa rémunération normale. Elle lui est payée par l’employeur. Au cours des sept jours suivants, le travailleur reçoit une allocation qui lui est versée dans le cadre de la loi AMI. L’allocation s’élève à 82% de la rémunération brute plafonnée. Depuis le 1er juin 2016, la rémunération plafonnée s’élève à : • 135,913€ dans un régime de six jours/semaine ; • 163,096€ dans un régime de cinq jours/semaine. Congé de naissance du partenaire à l’égard duquel l’affilliation n’est pas établie (co-parents) Depuis le 20 mai 2011 le co-parent (qui n’a pas de lien de filiation avec l’enfant de son partenaire) peut également sous certaines conditions, de la même manière qu’un père ordinaire, avoir droit à 10 jours de congé lorsque sa partenaire accouche. Pour en bénéficier, il faut, dans l’ordre de priorité suivant : - soit être marié à la personne dont la filiation est établie (prouvé par l’acte de mariage) ; - soit cohabiter légalement avec le partenaire dont la filiation est établie et auprès duquel se situe la résidence principale de l’enfant (prouvé par l’attestation de cohabitation légale) ; - soit vivre ensemble d’une manière permanente et effective depuis une période ininterrompue de trois ans précédant la naissance. Les preuves de cohabitation et de résidence principale sont apportées par les extraits du registre de la population. Le co-parent a également droit à la conversion du congé de maternité en cas de décés ou d’hospitalisation de la mère. CONGE D’ADOPTION Le travailleur qui accueille un enfant dans son ménage dans le cadre d’une adoption a droit à un congé d’adoption. Les deux adoptants ont droit au congé d’adoption, donc aussi bien l’homme que la femme. L’adoption simultanée de plus d’un enfant ne donne qu’une seule fois droit au congé d’adoption. La durée du congé d’adoption est de maximum six semaines si l’enfant n’est pas encore âgé de trois ans au début du congé et de maximum quatre semaines si l’enfant est âgé d’au moins trois ans au début du congé. Le congé d’adoption peut être doublé à douze ou huit semaines si l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66% au moins ou d’une affection qui a pour conséquence qu’au moins 4 points sont octroyés dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale au sens de la réglementation relative aux allocations familiales. Il est automatiquement mis un terme au congé au moment où l’enfant atteint l’âge de huit ans. Le congé doit être pris pendant une période ininterrompue. Il n’y a jamais obligation d’épuiser le congé dans sa totalité. En tout cas, le congé doit durer au moins une semaine et doit être pris par multiples d’une semaine. Le congé doit prendre cours dans les deux mois qui suivent l’inscription de l’enfant comme faisant partie du ménage du travailleur dans le registre de la population ou dans le registre des étrangers de sa commune de résidence. Au plus tard au moment où le congé prend cours, le travailleur doit fournir les documents attestant la naissance ou l’adoption de l’enfant. Si le travailleur n’a pas ces 12 mois d’ancienneté, il peut prendre un congé parental si l’employeur est d’accord. Ces dispositions sont d’application aux inscriptions dans le registre de la population ou dans le registre des étrangers depuis le 25 juillet 2004. Travailleurs bénéficiaires: les travailleurs qui sont liés par un contrat de travail ou qui, autrement qu’en vertu d’un contrat de travail, fournissent des prestations de travail sous l’autorité d’une autre personne. La durée Elle varie selon les modalités du congé parental (de 3 mois à 15 mois ou de 4 mois à 20 mois lorsque l’enfant est né ou a été adopté à partir du 8 mars 2012). Prise de cours : Le congé prend cours à la date prévue dans l’avertissement. Le remplacement Il n’y a pas d’obligation de remplacer le travailleur qui exerce son droit au congé parental. La protection contre le licenciement : L’employeur ne peut licencier le travailleur à partir de l’avertissement écrit et ce jusqu’à 3 mois après la fin de ce congé Le travailleur bénéficie d’une protection spéciale contre le licenciement qui débute deux mois avant la prise du congé et finit un mois après la fin de celui-ci. L’indemnité de protection est égale à 3 mois de rémunération brute. Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture. Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable. Pendant les trois premiers jours, le travailleur bénéficie du maintien de sa rémunération normale. Elle lui est payée par l’employeur. Au cours des jours suivants, le travailleur reçoit une allocation qui lui est versée dans le cadre de la loi AMI. Depuis le 1er juin 2016, la rémunération plafonnée s’élève à : - 135,913€ dans un régime de six jours/semaine ; - 163,096€ dans un régime de cinq jours/semaine CONGÉ PARENTAL Afin d’assurer une meilleure conciliation entre les exigences de la vie professionnelle et celles de la vie familiale, le législateur a introduit en 1985 le système de l’interruption de carrière, dont fait partie le congé parental. Le travailleur (la travailleuse) a le droit d’interrompre sa carrière professionnelle pour prendre soin de son enfant en bas âge sous certaines conditions : Conditions dans le chef de l’enfant Le droit au congé parental est accordé pour : • la naissance d’un enfant, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 12 ans ; • l’adoption d’un enfant, pendant une période qui court à partir de l’inscription de l’enfant comme membre de la famille, au registre de la population ou au registre des étrangers de la commune où le travailleur a sa résidence et, au plus tard jusqu’à ce que l’enfant atteigne ses 12 ans. N.B.: Lorsque l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66% au moins au sens de la réglementation relative aux allocations familiales, le droit au congé est accordé au plus tard jusqu’à ce que l’enfant atteigne ses 21 ans. Conditions dans le chef du travailleur Le travailleur doit être au service de l’employeur pendant 12 des 15 mois qui précèdent la date à laquelle il avertit l’employeur de sa volonté de faire usage de ce droit ; Montants mensuels nets : Formalités : Avertissement de l’employeur Au plus tard 2 mois et au plus tôt 3 mois avant le début de l’exercice du congé parental, avec communication de la durée et de la prise de cours de l’interruption. Ce délai peut être réduit de commun accord. Dans le mois qui suit l’avertissement, l’employeur peut éventuellement notifier un report de l’exercice du droit au congé parental. En tout état de cause, le droit au congé parental devra prendre cours au plus tard 6 mois après le mois où a été opéré le report motivé. Demande d’allocation d’interruption à l’Onem Elle doit être introduite par le travailleur auprès du bureau du chômage de l’ONEm dans le ressort duquel il réside. Cette demande doit être faite par lettre recommandée et est censée être reçue le 3e jour ouvrable après son dépôt à la poste. Elle devra être faite au moyen du formulaire C61FS, disponible auprès des bureaux de chômage de l’O.N.Em ou peut être téléchargé sur le site de l’O.N.Em. (www.onem.be) A la demande d’allocation doit être joint un extrait de l’acte de naissance ou une copie de l’arrêt ayant homologué l’acte d’adoption et un certificat de la caisse d’allocations familiales en cas de demande d’allocations majorées. Montants des allocations d’interruption (au 1er juin 2016) Les montants des allocations d’interruption sont indexés en fonction de l’évolution sur base de l’indice des prix à la consommation. Moins de 50 50 et + Interruption complète 721,23 € 721,23 € Réduction de 1/2 332,44 € 563,90 € Réduction 1/5 112,78 € - 151,67 € (1) 225,56 € (1) Si le travailleur cohabite exclusivement avec un ou plusieurs enfants dont au moins un est à charge. 39 Adresses utiles Ligue des Familles : Avenue E. de Beco 109 1050 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.507.72.11 O.N.E (Office de la Naissance et de l’Enfance) : Chaussée de Charleroi, 95 1060 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.542.12.11 O.N.E Bruxelles : Bd. Louis Schmit, 87 1040 ETTERBEEK . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.511.47.51 O.N.E Brabant Wallon : Avenue de la Reine 1 1310 LA HULPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.656.08.90 O.N.E Hainaut : Domaine du Bois d’Anchin 5, Route d’Erbisoeul 7011 GHLIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 065.39.96.60 O.N.E Liège : Place Delcour 16 4020 LIEGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04.344.94.94 O.N.E Luxembourg : 2, rue Fleurie, bte 8 6800 LIBRAMONT . . . . . . . . . . . . . . . 061.23.99.60 O.N.E Namur : 16, rue de Coquelet 134 5000 NAMUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 081.72.36.00 Centres de planning familial : Pour obtenir l’adresse la plus proche de chez vous, contactez : Fédération des centres pluralistes familiaux : . . . . . . . . . . . . 02.514.61.03 Fédération laïque de centres de planning familial : . . . . . . . . . . . . . . 02.502.82.03 Fédération des centres de planning familial et de consultation : . . . . . . . . 064.26.73.50 Fédération des centres de planning familial des femmes prévoyantes socialistes : . . . 02.515.17.68 Ecole des Parents et des Educateurs de Belgique : 96, rue de Stalle 1180 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.733.95.50 Télé-parents : Bruxelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 070.233.757 Centrale des accoucheuses : Accompagnement et soins à domicile avant et après la naissance : 85, rue Marconi 1190 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.344.27.40 Group S - Allocations familiales 40 Union professionnelle des accoucheuses belges : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 064.22.36.83 Permanence telephonique : . . . . . . . . . 081.51.28.53 Maison de la naissance : . . . . . . . . . . . 02.662.13.46 Association pour la préparation affective à la naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 065.31.82.13 Allaitement au Sein : - Infor-allaitement : . . . . . . . . . . . . . . 02.242.99.33 - Allaitement-Infos : . . . . . . . . . . . . . . 071.31.61.16 - Leche League Belgique : . . . . . . . . . . 02.660.77.67 Naissances Multiples : Permanence telephonique . . . . . . . . 0472.20.39.84 Jumeaux-Jumelles : 4420 MONTEGNEE . . . . . . . . . . . . . . . . 04.234.40.95 Infor-Femmes : Avenue Clémenceau 23 1070 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.511.47.06 Fédération des centrales de services à domicile : Place Saint-Jean 1 1000 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.515.02.08 Fédération de l’aide et des soins à domicile (ASD) 69-71/7, Av. Adolphe Lacomblé 1030 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.735.24.24 Association des maisons d’accueil : Rue des Champs Elysées, 13 1070 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.513.62.25 Enfance en danger : n° vert « Ecoute enfant » 24h/24 : . . . . . . . . . . . 103 S.O.S Enfants : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.542.14.10 Délégué général des droits de l’enfant : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.233.36.99 Childfocus : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116000 La qualité de l’eau est essentielle pour vous et votre bébé. Pendant votre grossesse, il est conseillé d’augmenter votre consommation d’eau totale1. Pendant l’allaitement, votre corps produit chaque jour 750mL de lait maternel en moyenne. Composé d’environ 87% d’eau, il est fabriqué en partie avec l’eau que vous buvez2. Choisissez une eau pure comme evian® et limitez les jus ou sodas extrêmement sucrés. Le contenu en eau de votre Evitez également les boissons corps de femme enceinte doit caféinées, en excès. donc augmenter car l'eau participe à la formation et à la Essayez d’adopter le rythme régénération du liquide amnio- de votre bébé, en vous reposant tique qui protège votre bébé. au maximum quand il dort. En effet, votre fœtus est composé de 90% à 70% (à terme) d'eau, et il évolue dans un environnement liquide (liquide amniotique). Jusqu’à l’âge de 6 mois, le corps de votre bébé est composé d’environ 75% d’eau qui se renouvelle toutes les deux semaines. Les enfants se déshydratent ainsi plus vite que les adultes. Veillez donc à bien hydrater votre enfant3. Les bonnes habitudes d’hydratation se prennent dès le plus jeune âge. Donnez à votre enfant tôt le «goût de l’eau», pour favoriser son bien-être général. C M Y CM MY Et n’oubliez pas que votre bébé a besoin d’une maman en pleine forme : buvez, bougez et prenez le temps de revivre ! CY CMY K Le saviez-vous ? Toutes les eaux ne sont pas les mêmes : Eau minérale naturelle Eau de source Eau du robinet Provient exclusivement de nappes souterraines protégées Provient exclusivement de nappes souterraines protégées Provient de différentes origines Traitement chimique Ne peut subir aucun traitement chimique Ne peut subir aucun traitement chimique Souvent traitée chimiquement pour être rendue potable Composition minérale Stable et unique Pas nécessairement stable Variable Origine L’EFSA (European Food Safety Authority) recommande pour les femmes enceintes de boire 300ml d’eau par jour en plus, soit 2,3 litres d’eau par jour (dont 70 à 80% proviennent des boissons et le reste de l’alimentation). 2 L’EFSA (European Food Safety Authority) recommande pour les femmes qui allaitent de boire 700ml d’eau par jour en plus, soit 2,7 litres d’eau par jour (dont 70 à 80% proviennent des boissons et le reste de l’alimentation). 3 evian® soutient les recommandations de l’OMS pour la promotion de l’allaitement maternel pendant les 6 premiers mois. 1 l'eau des mamans et des bébés depuis plus de 50 ans evian ®, pour les mamans et les bébés evian® protège son eau comme vous protégez votre bébé. Pure : l’eau minérale naturelle evian® chemine pendant plus de 15 ans au cœur des Alpes. Elle vient à nous telle que la nature nous l’a donnée, extrêmement pure. Depuis plus de 20 ans, evian® protège activement la nature autour de sa source. Equilibrée en minéraux : evian® est faiblement minéralisée et est donc parfaitement adaptée à l’organisme de vôtre bébé3 et au vôtre, et peut être bue par tous au quotidien. evian® respecte les reins en développement de votre bébé. 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Chutes, brûlures, intoxications, asphyxies… votre maison est un vrai champ de mines pour les enfants. Quelques précautions simples permettent d’éviter l’accident. La cuisine : risques puissance 10 ! Elle se dispute avec la salle de bain la place de pièce la plus dangereuse de la maison. Pour vos enfants, c’est une vraie caverne d’Ali Baba… qu’il vous faut absolument sécuriser. Tout d’abord la cuisinière. Rien n’est plus tentant que de s’amuser avec ses boutons. Si vous avez le choix, préférez l’électricité, si elle est à gaz testez les boutons. Si vous devez appuyer dessus et les tourner pour laisser s’échapper le gaz, votre petit aura plus de mal à les manipuler. Attention à la porte du four brûlante, il en existe avec des portes froides, certes un peu plus chères. Lorsque vous faites la cuisine, bébé peut aller dans sa chaise haute pour vous admirer. De cette façon, vous ne risquerez pas de le bousculer par mégarde avec une casserole d’eau bouillante. Surtout, faites attention à ne pas laisser dépasser la queue de la casserole du bord de la cuisinière, mais le conseil est aussi valable pour la tasse de café bouillant que vous laissez refroidir et qui intrigue tant votre enfant ou des aliments préparés au microonde, froid en surface, brûlant quand on les goûte. Avant de lui donner son biberon, testez-en la température. Adoptez la technique du jet de lait sur le dos de votre main. Chaque année, de nombreux enfants sont hospitalisés à cause d’une brûlure. Avis de tempête dans la salle de bain Les risques de brûlures ne sont pas réservés à la cuisine. Lorsque vous faites couler le bain de bébé, commencez par tester la température de l’eau avec la main ou le coude. Une fois dans son bain ne le quittez plus des yeux, même un instant. La sonnerie du téléphone retentit ? Laissez sonner ! Si c’est important, on vous rappellera plus tard ! Rappelez-vous que 10 cm d’eau suffisent pour qu’il se noie. S’il est plus grand, il pourrait être tenté de vous rejoindre et alors de glisser dans la baignoire ou sur le carrelage. Vous avez installé partout dans la maison des cache-prises pour qu’il ne mette pas ses doigts dedans, mais ne négligez pas le sèche-cheveux, le rasoir électrique ou la radio posés à proximité de la baignoire. Les risques d’électrocution sont multipliés en présence de l’eau. De la même façon, vous avez pensé à ranger les produits d’entretien (conservés dans leur emballage d’origine) dans un placard fermé à clef ou avec un système de fermeture adapté, mais quid des cosmétiques et produits d’hygiène ? Ils peuvent être très toxiques s’ils sont avalés. N’oubliez jamais de les ranger ou de les mettre en hauteur. LA CHAMBRE : UN LIEU DE VIE Même dans sa chambre votre enfant n’est pas à l’abri. Les chutes de la table à langer sont plus fréquentes qu’on ne pourrait le penser, parce que vous vous êtes éloignés une demi-seconde pour attraper une couche, parce que vous vous êtes penchés pour prendre son body. Un conseil : garder toujours une main sur son ventre ou prenez-le dans vos bras si vous devez chercher quelque chose. Les risques ne manquent pas : barreaux de son lit suffisamment espacés pour qu’il passe la tête, cordons des rideaux, couvercles des coffres à jouets. Ne laissez jamais votre animal domestique entrer dans sa chambre, ils pourraient prendre le lit de bébé pour son panier et les risques d’étouffement ne sont pas négligeables. De même, enlever les grosses peluches qui décorent son lit. Si sa chambre est à l’étage, équipez l’escalier d’une barrière de sécurité. LE SALON, LIEU CONVIVIAL MAIS PLEIN DE TENTATIONS Vous pensez spontanément à mettre sous clef les produits ménagers dont les bouteilles aux couleurs chamarrées ressemblent à des jouets, faites de même pour les médicaments. N’oubliez pas non plus les plantes dont les feuilles ou les petits fruits peuvent être toxiques. Le salon est la pièce à vivre de la maison où se retrouve toute la famille et les amis. Vous prenez l’apéritif ensemble et personne ne fait attention aux enfants qui lorgnent avec envie sur les amuse-bouches. Olives, tomates cerise, cacahuètes, pistaches ont un air de petite dînette. Mais le danger guette : en règle générale les enfants avalent tout rond ce qui leur tombe sous la main. Ils n’apprennent à mâcher que petit à petit. Gare alors, si l’aliment prend le chemin de la trachée, il faut tout de suite pratiquer la méthode de Heimlich pour expulser le corps étranger. 43 LA maison de tous les dangers ! L’alcool est associé à la convivialité et précède souvent un déjeuner ou un dîner entre amis. Au moment de passer à table chacun laisse ses fonds de verre en se disant qu’on débarrassera plus tard. Ils ne sont pas perdus pour tout le monde, le petit passant derrière vous pour terminer les restes, risquant dans le pire des cas un coma éthylique, et au minimum de multiplier ses risques de chute et donc de plaies. A l’heure du café et du thé, faites attention au thé ou au café qui peut ébouillanter votre enfant. LE JARDIN ET LA PISCINE Avec l’été, viennent les travaux de jardinage et les barbecues. Or, l’apprentissage des enfants se fait beaucoup par imitation. Aussi lorsqu’il verra son père ou sa mère manier avec dextérité cisailles, tondeuse et allumettes pour commencer à faire de belles grillades, il y a fort à parier qu’il voudra vous épater à son tour. Avouons aussi que petits et grands sont fascinés par le feu. Autant dire que vous ne devez pas quitter votre enfant des yeux et lui expliquer les dangers de brûlures. La pédagogie étant dans la répétition, il ne faut pas hésiter à renouveler ces explications aussi souvent que nécessaire. Coté piscine, sachez que la noyade est la première cause de mort accidentelle des moins de 5 ans. La surveillance doit être sans relâche. Convenez avec votre conjoint de «tours de garde», cela évitera à chacun se reposer à tort sur la vigilance de l’autre. Si vous disposez d’une piscine privée, n’hésitez pas à mettre à votre enfant des brassards gonflables. Inutile de lui enlever après le bain, il s’y habituera très vite et cela vous évitera de nombreuses frayeurs. Laissez une perche ou une bouée à proximité du bassin et conservez à portée de main un téléphone. L’installation de barrières fixes d’1,20 m tout autour du bassin, et de détecteur de chute dans l’eau réduiront les risques pour votre enfant. Plutôt que d’interdire à votre enfant d’évoluer dans votre maison qui est aussi la sienne, expliquez-lui où sont les dangers. Rien n’est plus tentant pour un enfant que de transgresser un interdit pur et simple. Les dangers de la chambre de bébé ➜ Les fenêtres • Attention aux meubles, aux chaises et aux étagères qui peuvent se tranformer en échelle et entraîner des chutes. • Equipez les chambres de grilles ou d’un système de protection empêchant l’enfant d’ouvrir les fenêtres. Des centaines d’enfants meurent tous les ans en se défenestrant... • On trouve également pour les vitres, des films plastique transparents et invisibles à coller sur chaque carreau. Ils retiennent les morceaux de verre en cas de casse provoquée par un jouet projectile par exemple. ➜ Les jouets • Vérifiez régulièrement l’état des jouets pour vous assurer qu’il n’y ait pas de petits morceaux qui pourraient se détacher et étouffer l’enfant • Changez les piles usagées. • Ne laissez pas les piles dans un jouet que l’enfant n’utilise plus, elles risqueraient de couler et deviendraient très toxiques. ➜ Les étagères • Toute étagère ou armoire doit être fixée au mur pour éviter qu’elle ne bascule si l’enfant grimpe dessus (ce qu’il fera certainement un jour...). ➜ Les ampoules • Les lampes de chevet doivent êtres équipées d’ampoules basse tension. ➜ Le lit • Les barreaux du lit de l’enfant ne doivent en aucun cas être espacés de plus de 8 cm (l’enfant ne doit pas pouvoir y passer la tête). • Préférez une gigoteuse plutôt que des draps, des couvertures ou une couette. • Attention aussi à la table à langer : les chutes sont plus fréquentes qu’on ne le pense. Conservez donc toujours une main sur son ventre lorsque vous attrapez une couche ou cherchez ses vêtements. Si un accident survenait, ne perdez pas de temps. Ayez toujours les numéros de téléphone des secours à portée de main. Dans la panique, vous pourriez oublier ceux que vous connaissez en temps normal par coeur. Group S - Allocations familiales 44 les brûlures Pièces à risque : la cuisine, la salle de bains , le garage, la cour et le jardin. Les chiffres sont accablants: les accidents domestiques représentent 70% des brûlures chez l’enfant. La brûlure de l’enfant n’est pas une maladie mais la conséquence d’un manque de vigilances. Souvent causées par «ébouillantement», elles atteignent particulièrement les plus petits jusqu’à 5 ans. La prévention est pourtant possible, et d’autant plus nécessaire si l’on considère les répercussions sociales, scolaires, professionnelles et médicales auxquelles se heurtent les grands brûlés. Il y a différentes sources de brûlures : par flamme, par solides chauds, par liquides chauds, électriques (voir chapitre électrocution), par produits caustiques et par le soleil. La peau est un organe essentiel et sa destruction peut être fatale quand la profondeur de la brûlure et son étendue dépasse 25 % de la surface corporelle. Dès que la brûlure a une surface égale ou supérieure à la paume de la main de la victime, elle nécessite une visite médicale immédiate. Une brûlure profonde peut être grave même si elle n’est pas très étendue. La peau quand elle est totalement détruite, ne peut plus se reconstituer normalement. La surface de la peau grandit avec l’enfant. S’il est gravement brûlé, il devra subir de nombreuses greffes de peau et des soins intensifs pendant toute sa croissance. Une tasse de café brûlant suffit à le brûler gravement, de même que le contenu des casseroles sur la cuisinière. ➜ Une brûlure au premier degré : la peau est rouge et douloureuse. ➜ Une brûlure au second degré : formation de cloques. ➜ Une brûlure au troisième degré : le derme et l’épiderme sont détruits. Pour constater une brûlure au troisième degré il faut une immersion de : • 15 minutes dans de l’eau à 48°C. • 1 minute 30 secondes dans de l’eau à 50°C. • 3 secondes dans de l’eau à 60°C. Les pouvoirs publics étudient l’abaissement de la température de l’eau chaude sanitaire. Le problème n’est pas simple, car en dessous de 50 °C, des bactéries dangereuses pour notre organisme apparaissent. La plupart du temps, c’est l’évolution même de la pathologie qui permet de trancher définitivement entre les brûlures intermédiaires et les brûlures graves. Cependant, en attendant des gestes spécialisés, quelques gestes salutaires peuvent être accomplis sur le lieu de l’accident, voire à l’officine si la blessure le permet. Le pharmacien, qui connaît bien le traitement compressif des cicatrices, doit pouvoir aider l’entourage de la victime à assurer la suite du traitement à domicile. CONSEILS AUX PARENTS : ➜ Tourner le manche des casseroles vers le fond de la cuisinière. ➜ Empêcher l’accès à la porte du four brûlante . ➜ Lorsque brûle un feu dans la cheminée, protéger celle-ci par une plaque qui n’emmagasine pas la chaleur. ➜ Ne pas manger ni boire des boissons chaudes avec un enfant sur les genoux. ➜ Vérifier systématiquement la température du bain en y plongeant le coude ou un thermomètre avant d’y installer l’enfant. ➜ Vérifier la température du lait du biberon en versant quelques gouttes sur le dos de la main, surtout s’il a été chauffé au micro-ondes. ➜ Ne pas utiliser de fer à repasser à proximité d’un enfant. ➜ Ne jamais laisser de rallonge électrique branchée. ➜ Ne jamais verser d’alcool à brûler ou d’essence sur un barbecue. 45 les brûlures NE PAS AGGRAVER LES LÉSIONS Le pharmacien doit sensibiliser les jeunes parents à certaines erreurs qui risquent d’aggraver les conséquences des brûlures. Ainsi, il est fortement déconseillé d’appliquer : ➜ un glaçon : cela aggrave les lésions ; ➜ un antiseptique (alcool ou eau oxygénée) : il risque d’endommager les tissus sous-jacents ; ➜ des produits colorés (mercurochrome, éosine): ils rendent impossible le diagnostic de profondeur ; ➜ les remèdes «maison» (beurre, huile, pomme de terre, blanc d’œuf, yaourt, dentifrice...): inutiles, ils peuvent de plus provoquer des infections. En dialoguant avec des parents de petites victimes, on constate que la responsabilité leur incombe trop souvent. Par imprudence, manque de surveillance ou simplement ignorance, ils ne voient pas le danger. Dans les milieux les plus défavorisés, les familles nombreuses manquent de place et de confort: elles sont d’autant plus exposées aux accidents. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique que seules la prévention et l’éducation à domicile pourront enrayer. Gestes salutaires pouvant être accomplis sur le lieu de l’accident en attendant l’arrivée des services d’urgence : ans tous les cas, il faut enlen peut utiliser de l’eau du es conseils conviennent aux D ver les vêtements souillés. Orobinet ou de la douche ; Cbrûlures du premier et du Lorsque la brûlure concerne une elle doit être froide mais non gla- deuxième degré. Néanmoins, zone du corps non recouverte par des vêtements, il faut laver abondamment, pendant 10 à 15 minutes, la zone touchée y compris s’il s’agit de l’œil (les brûlures oculaires sont presque toujours d’origine chimique) afin de refroidir la brûlure. Group S - Allocations familiales cée. Cela freine la propagation de 1,3 chaleur en profondeur et diminue la sévérité des lésions. Si la brûlure est superficielle (premier degré), appliquer de la Biafine. Recouvrir la brûlure avec un linge propre, humide, non pelucheux. Si la brûlure est un peu plus profonde (deuxième degré), on peut percer les cloques éventuelles avec des ciseaux propres. Tulle gras et compressent sont recommandés. On peut calmer la douleur avec du Doliprane. 46 même en cas de brûlures légères, le pharmacien peut recommander de consulter le médecin traitant, d’autant plus que l’enfant est très jeune. Les brûlures plus graves nécessitent le recours à l’hospitalisation d’urgence dans un service spécialisé. Dans ce cas-là, ne rien donner à boire ni à manger. La vaccination anti-tétanique est systématiquement vérifiée. L’electrocution et l’électrisation Pièces à risque : la cuisine, la salle de bains, les chambres des enfants, le garage, la cour et le jardin. Chaque année de nombreux enfants sont victimes d’électrisation. Les brûlures ainsi causées entraînent souvent des handicaps à long terme et des séquelles inesthétiques à la main et à la bouche. Le corps humain, composé de 70% d’eau, est conducteur d’électricité. Un circuit électrique comporte 2 fils conducteurs l’un aller et l’autre retour. Si l’on touche les 2 fils, le courant passe dans le corps. Même en ne touchant qu’un seul fil, le sol fait office de deuxième fil, et le courant passe quand même par le corps. Les prises électriques attirent les enfants, car elles ont « deux petits yeux », comme un être vivant. Entre 6 mois et 3 ans, le principal mode d’exploration de l’enfant est de porter tout ce qu’il trouve à sa bouche. La rallonge non débranchée du secteur entraîne des brûlures très graves à la bouche. Ce type de brûlure est très difficile à soigner. L’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. Tout appareil électrique branché dans une pièce d’eau et accessible à l’enfant est un danger permanent, même si l’installation électrique est conforme. Très souvent, c’est le détournement de l’usage initial de l’appareil qui est en cause : le sèche-cheveux laissé branché dans la salle de bain que l’enfant essaye de mettre en marche, le petit poste de radio posé sur le bord de la baignoire et branché au secteur, le chauffage d’appoint, l’interrupteur mal isolé alors que le carrelage est mouillé ... L’alternance de la lumière et de l’obscurité fascine tous les enfants. Pour le bébé qui ne sait pas encore marcher, l’interrupteur est un objet magique au pouvoir extraordinaire. Mais même quand l’installation est conforme, le risque subsiste. Il suffit à titre d’exemple d’une vieille lampe achetée à la brocante : pied non isolé, abat-jour non fixé, cordon tressé non isolant, interrupteur dévissable, cet objet réunit toutes les conditions pour que l’électrisation se produise. Conseils aux parents ➜Débranchez la rallonge avant de débrancher l’appareil électrique ; ➜Rangez la rallonge après chaque utilisation ; ➜ Faites poser un nombre suffisant de prises à éclipses dans chaque pièce : vous limiterez ainsi l’utilisation du prolongateur à des situations exceptionnelles ; ➜Plutôt qu’un prolongateur normal, choisissez un bloc rallonge comportant des prises à éclipses, certains sont munis d’un bouton d’arrêt général ; ➜Pas de prises multiples ! Trop souvent surchargées et mal conçues, elles chauffent et sont à l’origine d’incendies. Si vous sentez des picotements en touchant un appareil électroménager, débranchez-le ou coupez le courant au compteur et appelez de suite un électricien : c’est une urgence ! Une installation saine est nécessaire mais pas suffisante pour écarter tous les dangers dus à l’électricité. Les appareils vétustes et mal entretenus sont également à l’origine de très nombreux accidents : ➜Changez les cordons et les interrupteurs de vos lampes anciennes ; ➜Remplacez les vieux appareils par du matériel électrique aux normes ; ➜Débranchez toujours vos appareils avant de les nettoyer ; ➜Ne débranchez jamais un appareil en tirant sur le fil ; ➜Débranchez vos appareils électriques en cas d’orage ou de tempête. Électrocution : Le courant passe par le cœur et c’est l’arrêt cardiaque. Électrisation : Le courant provoque des lésions graves sur son passage dans le corps, entre les points d’entrée et de sortie du courant, pouvant causer la perte d’un doigt, d’une main ou d’un bras. 47 L’electrocution et l’électrisation Apprenez les bonnes habitudes à vos enfants Le danger de l’électricité est très particulier : il s’agit d’une énergie qui ne se voit pas, qui ne s’entend pas et qui n’a pas d’odeur. Les enfants ne peuvent comprendre par eux-mêmes les dangers de l’électricité. Ils doivent être capables de reconnaître tous les appareils électriques présents dans une maison et apprendre à les utiliser correctement. Cela est d’autant plus nécessaire que la plupart des jeux d’aujourd’hui utilisent cette énergie : console de jeux, ordinateur, circuit, train électrique, etc. ➜On ne touche pas un appareil électrique ni les cordons d’alimentation avec des doigts mouillés ➜On ne pose pas son verre sur la TV, ou à proximité de sa console de jeux LES ACCESSOIRES de protection AVERTISSEMENT : L’ensemble des accessoires que nous présentons dans cette rubrique ont pour rôle de limiter le risque d’électrisation. Les produits que nous présentons ne peuvent en aucun cas remplacer une mise en sécurité de votre installation électrique mais complètent une installation saine. La mise en sécurité comprend obligatoirement : ➜un disjoncteur différentiel à haute sensibilité ➜des appareillages encastrés et non dévissables (interrupteurs, prises de courants, boutons poussoirs ...) ➜une installation vraiment reliée à la terre ➜On ne laisse pas le cordon amovible branché dans la prise mais on le range avec le jeu après chaque usage : attention aux plus petits qui observent ! ➜des prises de terre dans toutes les pièces d’eau ➜On ne branche pas son circuit ou son train électrique directement sur la prise mais on utilise le transformateur d’isolement. Les accessoires ➜Le protège bloc multiprises Ce capuchon fort bien étudié empêche le tout-petit de jouer avec les fils et d’accéder aux prises. Prenez l’habitude de vous sécher les cheveux et ceux de vos enfants dans une autre pièce que la salle de bains. Cette précaution est valable pour l’ensemble des petits appareils électriques que vous utilisez quotidiennement : fer à friser, matériel pour épiler, etc. La meilleure solution est d’utiliser des appareils fonctionnant avec des piles. La salle de bain est un lieu à haut risque vis à vis du danger électrique : elle doit être parfaitement isolée. Demandez conseil à un électricien professionnel. Le danger peut aussi être en dehors de la maison ➜On ne ramasse jamais un fil électrique qui est parterre dans le jardin. Après une tempête ou un orage violent, faites le tour du jardin et des alentours et vérifiez qu’aucune ligne haute tension n’a été touchée par un arbre ou sectionnée avant de laisser sortir les enfants. ➜Pas de jeux de cerf-volant ou de pêche à la ligne dans un lieu traversé par une ligne à haute tension. Des jouets sans danger pour faire comme les grands Entre 2 ans et 5 ans, le besoin d’imiter l’adulte est très important : les petites filles veulent faire le ménage, la vaisselle et sécher les cheveux de leur poupée ! Offrez à votre petite fille un sèche-cheveux jouet et des panoplies de petite ménagère qui lui permettront de jouer en toute sécurité. Garçons ou filles, la présence d’un disjoncteur différentiel à haute sensibilité coupant l’électricité au moindre contact supposé humain est indispensable. Group S - Allocations familiales 48 ➜des prises à éclipses dans chaque pièce. ➜La prise à éclipse Son système est à la fois simple et ingénieux : deux rondelles reliées entre elles par un trapèze masquent les entrées de la prise. Pour pouvoir être enfoncées, elles doivent subir une pression égale de part et d’autre. Un enfant qui cherche à pénétrer une seule alvéole ne peut repousser la rondelle. ➜La rallonge à bloc de prises à éclipse Les modèles préférés : ceux qui comportent un voyant lumineux et un bouton d’arrêt général. Ils vous permettent d’éteindreplusieurs appareils à la fois au moment du coucher. ➜Les veilleuses La veilleuse automatique s’allume dans l’obscurité et s’éteint le jour. Non seulement elle est rassurante pour le tout-petit qui a peur du noir, mais posée dans le couloir, elle le guidera lorsqu’il se lèvera la nuit pour aller aux toilettes. Il existe aussi d’autres petites veilleuses de nuit dont la veilleuse à clef qui peut également être utilisée comme cache-prise et la veilleuse standard qui permet de repérer facilement les interrupteurs la nuit. ➜Le cache-prise C’est une bonne sécurité sur une prise conforme mais non munie d’un système à éclipse. Aucun cache-prise n’est efficace sur une prise électrique non conforme. Choisissez un modèle qui permet d’utiliser la prise sans avoir à enlever le cache-prise. L’electrocution et l’électrisation ➜L’applique murale protégée pour chambre d’enfant Ne vous laissez pas tenter par une applique à tête de personnage enfantin vendue dans la catégorie jouets des grands magasins. Elles sont souvent dangereuses parce que non normalisées. Leurs ampoules accessibles à l’enfant peuvent le brûler gravement ou déclencher un incendie. Leur socle, mal isolé, peut être à l’origine d’une électrisation. Choisissez une applique murale dont l’ampoule ne peut être ni touchée par l’enfant, ni accessible par un jouet jeté dessus. Que faire en cas d’urgence Ne touchez pas votre enfant, vous risquez d’être électrocuté aussi. Coupez immédiatement l’électricité au disjoncteur. Si vous ne pouvez pas couper le courant : ➜Couvrez-vous les mains d’un tissus sec ➜Isolez-vous du sol en montant sur une planche, un tabouret, un carton ➜Ecartez le fil électrique de l’enfant avec un manche en bois ou en plastique. ? Votre enfant est conscient : ➜Conduisez-le immédiatement aux urgences de votre hôpital : il faut le plus rapidement soigner ses brûlures et savoir quels sont les organes internes qui sont blessés. ➜Si votre enfant souffre et présente des brûlures : appelez le 100 en expliquant bien la situation. Faites exactement ce qu’ils vous disent de faire. Ne raccrochez le téléphone que lorsqu’on vous dit de le faire. 49 Votre enfant est inconscient : ➜Vérifiez qu’il respire S’il respire ➜Placez-le en position latérale de sécurité ; ➜couvrez-le ; ➜appelez le 100 ; ➜surveillez votre enfant en attendant les secours. S’il ne respire pas : ➜pratiquez la respiration artificielle ➜vérifiez que son cœur bat : s’il ne bat pas, pratiquez le massage cardiaque. Les blessures de la main Pièces à risque : la cuisine, la salle à manger, la salle de bains, la chambre des parents, les chambres des enfants, le garage, la cour et le jardin. Les blessures de la main constituent un véritable fléau en raison du nombre de victimes restant handicapées à vie. La main, qui est la base de toutes les activités humaines, est un organe très complexe : les os de la main représentent 28 % de notre squelette, une multitude de tendons, d’articulations, de muscles et de nerfs. La main est aussi un récepteur sensoriel très élaboré, grâce aux milliers de capteurs concentrés aux bouts de nos doigts. La main est chez le bébé un premier moyen d’exploration de son environnement. Elle sera nécessaire pour toucher, puis plus tard pour écrire et travailler. Bien que les blessures de la main ne soient pas un risque vital, le défaut de fonctionnement de l’un de ses éléments est très traumatisant, physiquement et psychiquement. Un tendon abîmé et c’est un futur métier ou un passe-temps demandant une grande habilité des doigts qui est impossible (jouer d’un instrument de musique). 80 % des accidents de la main consécutifs à un pincement ou une compression arrivent chez les enfants de moins de 5 ans. Apprendre à fermer une porte ou un tiroir demande un temps très long. Les portes qui restent en position ouvertes sans être bloquées, les portes coulissantes, les lourdes portes d’immeubles, les tiroirs, sont autant de pièges pour leurs petits doigts. C’est surtout du côté charnières de porte que la compression est la plus grave. Que faire en cas de plaie franche ? D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement (ou à défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. Prendre contact et gagner un centre d’urgence. Que faire en cas d’amputation complète ? Ne jamais mettre les fragments sectionnes directement en contact avec la glace. Suivre scrupuleusement les conseils ci-contre : 1 Rassembler tous les fragments sectionnés dans une compresse et les placer dans un sac en plastique étanche. Que faire en cas d’amputation incomplète ? ➜Envelopper la partie blessée dans un pansement compressif. ➜Poser un sac plastique étanche contenant de l’eau et de la glace autour de la main. ➜Soulager la main en l’immobilisant sur une attelle. ➜Contacter le service d’urgence le plus rapidement possible. 2 Fermer le sac et le poser dans une boîte contenant de la glace non synthétique. Le sac fermé doit flotter sur l’eau glacée comme une bouée. Que faire en cas de très probable fracture ? ➜Immobiliser la main ou le segment fracturé sur un support rigide sans contraintes. Ex : poser le poignet sur un morceau de carton rigide et mettre un tour de bande peu serrée. 3 Envelopper l’extrémité amputée dans un pansement compressif. Surélever la main. Ne pas poser de garrot. ➜Garder la main ou le membre supérieur en position surélevée. 4 Ne jamais jeter un fragment qui paraît détruit. Le chirurgien peut utiliser certains composants, (nerf, os, tendon) qui sont intacts ; c’est le principe du « doigt-banque ». ➜Faire rapidement une radiographie et prendre contact avec le service de garde. Group S - Allocations familiales 50 Les blessures de la main Que faire, ou ne pas faire, particulièrement chez le jeune enfant ? ➜Ne pas lui donner à boire ou a manger. ➜D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement (ou à défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. Prendre contact et gagner un centre d’urgence. ➜S’il soufre beaucoup, lui administrer du paracétamol. À chaque âge correspondent des risques particuliers. ➜ Chez les petits enfants : • Les doigts dans la porte ; • Les morsures animales. ➜ Chez les grands enfants : • Les fractures du poignet et de l’avant- bras, en roller ou en sautant de lieux élevés. ➜ Chez les adolescents et les jeunes adultes : • Les accidents de la voie publique en scooter, vélomoteur ou motos responsables de fractures du poignet à haute énergie; • Les entorses graves du poignet ou des luxations du carpe ; • Les plaies délabrées et les lésions des fléchisseurs. I love maternity Fleur CUP C – J, www.anita.com 51 B_MA_EV_GuideBébé_60x190_220415_SM.indd 1 23.04.15 09:38 L’asphyxie alimentaire L’asphyxie alimentaire représente la première cause de décès par accident chez les enfants de moins de 1 an et la quatrième cause de mort accidentelle chez les moins de 5 ans. Les aliments les plus susceptibles de causer l’étouffement sont généralement ronds, petits, durs ou croustillants. On suggère donc d’éviter : ➜ Avant 4 ans : maïs soufflé, croustilles, noix, arachides et beurre d’arachide croquant, graines, raisins et fruits secs (à moins de les faire tremper au moins 1 heure dans l’eau avant de les servir), rondelles de saucisses et de carottes crues, bonbons durs et gomme à mâcher. ➜ Avant 2 ans (à éviter, en plus des aliments à éviter avant 4 ans) : fruits durs, légumes crus (carottes ou céleri), biscuits étouffants et mie de pain fraîche qui risque de former une boule dans la gorge. L’enfant peut manger la pomme entière sans pelure et les petits fruits entiers. Conseils importants ➜Couper les aliments en petits morceaux: raisins coupés en 2 ou en 4 et épépinés, saucisses coupées dans le sens de la longueur. ➜Enlever les petits os de la viande, du poisson et du poulet. ➜Retirer les pépins des fruits. ➜Servir les légumes coupés en fines languettes ou les faire cuire légèrement lorsqu’il s’agit de légumes très durs (brocoli, carottes, chou-fleur ou navet). ➜Tartiner le beurre d’arachide non croquant sur du pain grillé afin qu’il fonde un peu. ➜Apprendre aux enfants à mâcher lentement et à bien mastiquer. ➜Les jeunes enfants sont exposés à des risques plus importants étant donné qu’ils aiment placer les objets dans leur bouche. Ils n’ont pas toutes leurs dents et ne peuvent mastiquer les gros morceaux d’aliments. ➜Enseignez à votre enfant à s’asseoir et à rester calme pendant qu’il mange. Il sera moins susceptible de s’étouffer avec ses aliments. ➜Vérifiez les jouets et les articles pour enfants (par exemple le berceau) pour vous assurer qu’il n’y a pas de petites pièces détachables. Risques d’asphyxie : Rappel de quelques objets avec lesquels les enfants peuvent s’étouffer : • gros morceaux d’aliments ; • Morceaux de saucisse à hot-dog ; • Fruits et légumes ; • Os ; • Bonbons ; • Gomme à mâcher ; • Noix ; • Petits articles (boucles d’oreilles, piles, clés, boutons) • Pièces de monnaie ; • Pièces de jouets. Les ballons gonflables Les ballons en latex ne doivent pas servir de jouet. Les ballons ou les morceaux de caoutchouc provenant des ballons éclatés peuvent asphyxier les enfants. Utilisez plutôt des ballons de papier aluminisé. Si vous laissez votre enfant jouer avec des ballons, surveillezle étroitement. Ne laissez pas votre enfant placer un ballon ou un morceau de ballon dans sa bouche. ➜Ne pas bousculer les repas. ➜Limiter les distractions durant le repas. ➜Insister pour que l’enfant soit bien assis et tranquille durant les repas. ➜Le surveiller de près pendant les repas. Ne jamais le laisser seul. Prévenir les étouffements demande une vigilance constante. Ayez donc l’œil vigilant et faites preuve de rigueur dans la sur veillance de vos tout-petits. ➜Râpez les fruits et les légumes pour éviter que votre enfant ne s’étouffe. Saviez-vous ➜Les bébés et les jeunes enfants peuvent souvent suffoquer si des aliments ou de petits objets se coincent dans leur gorge et les empêchent de respirer. Group S - Allocations familiales ➜Les bébés peuvent suffoquer parce que leurs voies aériennes et les muscles de leur gorge sont peu développés. 52 que… Lorsqu’un jouet comporte une étiquette indiquant que « ce jouet ne convient pas aux enfants de moins de trois ans », cela signifie qu’il peut y avoir de petites pièces susceptibles de provoquer une asphyxie. Même si vous pensez que l’enfant est prêt à utiliser ce jouet, ne le lui donnez pas avant qu’il ait au moins trois ans. L’asphyxie alimentaire Les enfants plus âgés peuvent collaborer Enseignez aux enfants plus vieux à ne pas donner de petits jouets ou des pièces de jouets aux jeunes enfants. Que faire en cas d’urgence ? Apprenez à administrer les premiers soins pour venir en aide à un bébé ou un enfant qui s’étouffe. Sucettes Vérifiez souvent les sucettes. Assurez-vous que la tétine est bien fixée à la poignée. Sinon, elle pourrait se détacher et asphyxier votre bébé. Lorsque la tétine commence à se désagréger ou qu’elle devient collante, jetez la sucette. Quand votre bébé commencera à faire ses dents, ne le laissez pas mâcher ses sucettes. Donnez-lui plutôt un anneau de dentition. Évitez d’attacher un cordon à la sucette. AVERTISSEMENT : Les informations données cidessus ne remplacent en aucun cas les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l’état de votre enfant. Les produits alimentaires susceptibles d’être contaminés Lait et fromage non pasteurisés Les enfants ne doivent pas boire de lait non pasteurisé ou consommer des fromages mous non pasteurisés (le fromage qui subit un processus de maturation pendant au moins 60 jours est sécuritaire). Jus non pasteurisés Les enfants ne doivent boire que du jus pasteurisé, à moins que le fruit ne soit lavé et fraîchement pressé (ex : jus d’orange) immédiatement avant sa consommation. Fruits et légumes frais Tous les fruits et les légumes doivent être nettoyés avant d’être consommés. Poisson cru et crustacés De nombreux spécialistes recommandent que les enfants ne mangent pas d’huîtres crues. Certains émettent des avertissements quant à la consommation de poisson cru. Miel Les enfants de moins d’un an doivent éviter le miel, à moins que le produit soit certifié comme dépourvu de spores du C botulinum. LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX Les consommateurs ont délaissé le régime traditionnel : viande et pommes de terre, et mangent plus de fruits et de légumes frais, de salades et de céréales (des aliments considérés comme les éléments d’un régime plus sain). La demande de produits frais tout au long de l’année a favorisé la consommation de produits importés de pays où les méthodes de production ne sont pas aussi bien contrôlées qu’en Belgique. Il faut prendre des précautions lorsque vient le moment de laver ou de peler le produit avant de le consommer cru. De plus, les consommateurs mangent plus souvent des aliments préparés (à la maison et à l’extérieur) et achètent fréquemment des repas prêt-à-manger au restaurant ou au comptoir de charcuterie des épiceries. La production de masse et le commerce international croissant des aliments représentent aussi des facteurs qui contribuent au problème de la salubrité des aliments. Les consommateurs se préoccupent de plus en plus de la salubrité des aliments, mais ils ne connaissent pas les modes de préparation des aliments à la maison qui ne posent aucun danger. La plupart pensent que les maladies d’origine alimentaire sont contractées à l’extérieur du domicile, tandis qu’en réalité, la plupart sont acquises à la maison. Œufs Les enfants ne doivent pas consommer d’œufs crus ou peu cuits, de poudre d’œufs non pasteurisée ou de produits contenant de l’œuf cru. Viande crue ou peu cuite Les enfants ne doivent pas manger de viande ou de produits de la viande crus ou peu cuits. Luzerne Les enfants doivent éviter de manger de la luzerne. 53 L’asphyxie alimentaire Conseils : 5 Entreposez bien les aliments cuits. Conseils pratiques pour que les aliments servis à la maison comportent le moins de risques possible : 1 Choisissez les aliments les plus sûrs possible. Le lait non pasteurisé et les jus de fruits non pasteurisés (à moins qu’ils ne soient fraîchement pressés immédiatement avant la consommation) comportent fondamentalement un risque, et ils n’offrent pas une valeur nutritionnelle supplémentaire perceptible. Les fruits et les légumes frais peuvent également être contaminés. Il est essentiel de les laver soigneusement, surtout s’ils doivent être mangés crus. 2 Cuisez bien les aliments. La viande crue, et surtout la volaille, est souvent contaminée par des microorganismes pathogènes. La cuisson de ces aliments jusqu’à ce qu’ils soient brûlants garantit la destruction de la plupart des microorganismes contaminateurs. Il est particulièrement important de bien cuire la viande hachée (jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rouge à l’intérieur et que les jus de cuisson soient clairs). Les œufs doivent être bien cuits, car les œufs crus ou peu cuits peuvent transmettre la salmonelle. 3 Mangez les aliments peu après leur cuisson. 6 Réchauffez bien les aliments cuits. Des aliments précuits qu’il faut réchauffer avant de les consommer doivent atteindre une température suffisante pour détruire toute croissance bactérienne qui s’est produite pendant l’entreposage. Si vous utilisez un four à micro-ondes, assurez-vous que tout le mets a atteint une température suffisante. 7 Lavez-vous souvent les mains. Lavez-les méticuleusement à l’eau savonneuse avant de préparer des aliments. De plus, lavez-les après avoir manipulé des aliments crus, surtout s’il s’agit de viande ou de poulet. Il faut aussi les laver après être allé aux cabinets, avoir changé une couche ou avoir touché à un animal domestique. 8 Conservez la cuisine d’une propreté impeccable. Les aliments cuits devraient être consommés dès qu’ils sont prêts. Le fait de les mettre de côté pour qu’ils atteignent la température ambiante entraîne un risque de prolifération de microorganismes résiduels. Si les aliments cuits doivent être entreposés pour être consommés plus tard, ils devraient être rapidement refroidis à une température (environ 4 °C) défavorable à la croissance bactérienne (voir la recommandation 5). 4Évitez le contact entre les aliments crus et cuits. Parmi les exemples, soulignons le contact entre de la viande crue et cuite et entre de la viande crue et des aliments qui seront consommés crus comme les fruits et les légumes. Les aliments cuits peuvent être contaminés même par simple contact avec des aliments crus. L’inter contamination peut être directe ou indirecte (par les ustensiles de coupe et les planches à découper contaminés ainsi que par des mains non lavées). Ainsi, le lavage des mains, des ustensiles, des planches à découper et des surfaces de travail s’impose après la manipulation d’aliments crus. Group S - Allocations familiales Les aliments cuits doivent être conservés à une température de 60 °C ou être rapidement refroidis et entreposés à une température de 4 °C, pour éviter la prolifération de microorganismes résiduels. Des modes d’entreposage sûrs revêtent une importance particulière chez les personnes susceptibles, comme chez les nourrissons, les tout-petits et les personnes immunocompromises. 54 Les débris d’aliments peuvent favoriser la prolifération microbienne. 9 Protégez les aliments des insectes, des rongeurs et d’autres animaux (y compris les animaux domestiques) qui peuvent être porteurs de microorganismes pathogènes. Entreposez les aliments non périssables à un endroit sécuritaire. LES INTOXICATIONS De nombreux appels pour intoxications sont enregistrés quotidiennement par les centres de secours. 4% de ces appels concernent des nourrissons de moins d’un an, 34% des enfants de 1 à 4 ans , 6% des enfants de 5 à 9 ans. Il existe plusieurs risques d’intoxication : les intoxications au monoxyde de carbone : CO, les intoxications aux produits domestiques et aux plantes. Intoxication au monoxyde de carbone : CO Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz très toxique. On ne le voit pas, on ne le sent pas…il faut donc y penser avant qu’il ne soit trop tard ! Mis à part les appareils électriques, tous les appareils de chauffage et de production d’eau chaude peuvent dégager du CO. Pour éviter un accident, il est indispensable d’avoir des appareils correctement installés et bien entretenus. Il faut aussi veiller à une bonne ventilation des locaux et s’assurer que la cheminée fonctionne bien. Une Mais comme le CO est un gaz inodore, incolore et sans goût, ce sont souvent les premiers symptômes (nausées, maux de tête, vertiges..) qui doivent donner l’alerte. Pourquoi le CO est-il dangereux ? Le CO est dangereux parce qu’il se lie à l’hémoglobine du sang. L’hémoglobine est le pigment qui donne sa couleur rouge au sang. Son rôle est d’acheminer l’oxygène depuis les poumons jusqu’à nos cellules. S’il y a moins d’oxygène organisme, surtout au niveau du cerveau et du cœur. intoxication grave et fréquente L’intoxication au CO est la première cause de mort toxique accidentelle en Belgique. Chaque année, une cinquantaine de personnes décèdent des suites d’une intoxication au CO et près de 2.000 sont hospitalisées. La plupart des victimes ont moins de 30 ans. Beaucoup d’accidents se produisent dans une salle de bains suite au mauvais fonctionnement d’un chauffe-eau ou d’un chauffe-bains. Les accidents sont plus fréquents lorsqu’il fait froid mais il faut également prendre garde aux périodes de redoux : un radoucissement brutal de la température (le plus souvent en automne et au printemps) perturbe le tirage des cheminées et peut occasionner un refoulement des fumées dans l’habitation. Dans ces cas, depuis 1995, l’Institut Royal Météorologique ajoute un avertissement « CO » aux bulletin du temps (www.meteo.be) Qu’est-ce que le CO ? Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz inodore, incolore et plus léger que l’air. Il se dégage lorsque l’on brûle du gaz, du pétrole, du mazout, du charbon, du bois ou tout autre combustible à base de carbone (C) - un appareil électrique ne produit pas de CO - en l’absence d’une quantité suffisante d’oxygène (O²). La quantité de CO produite augmente très rapidement : dans le cas du gaz naturel, on remarque que la flamme devient jaune au lieu d’être bleue. Trop de buée dans une pièce (condensation) ou des picotements au niveau des yeux peuvent également être des signes d’alarme. Quels sont les signes d’intoxication ? En cas d’intoxication aiguë, les premiers symptômes sont des maux de tête, des vertiges. La victime se sent faible, elle peut avoir des nausées, vomir et même perdre connaissance. A ce stade, si personne ne vient la secourir, elle risque de tomber dans un coma profond pouvant entraîner la mort. Il peut arriver que la quantité de CO dans l’air augmente si vite que la victime sombre dans un coma sans se rendre compte que quelque chose ne va pas. Parfois l’intoxication est chronique, c’est-à-dire répétée dans le temps. Les symptômes sont trompeurs : maux de tête, lourdeur d’estomac, faiblesse musculaire, difficultés de concentration, modification de l’humeur, trouble de la mémoire … Le lien avec une intoxication au CO n’est pas évident. On pensera à une intoxication au CO lorsque ces signes apparaissent dans certaines circonstances (en prenant sa douche p.ex.) ou à certains moments (quand on allume le poêle). 55 LES INTOXICATIONS Que faire en cas d’accident Les causes les plus fréquentes d’accident ? La première règle avant d’intervenir auprès d’une personne victime d’intoxication au CO est d’éviter de s’intoxiquer soi-même. Il faut donc : ➜Aérer le local : ouvrir la fenêtre, la porte ➜Arrêter l’appareil si possible : un appareil au charbon sera difficile à arrêter ➜Evacuer la personne de la pièce etl’installer couchée sur le côté pour éviter qu’elle ne s’étouffe dans ses vomissements ➜Appeler un médecin ou le service 100 en signalant qu’il s’agit d’une intoxication au CO. Si la personne est inconsciente ne pas oublier de le signaler. Pendant le transport vers l’hôpital, la victime recevra de l’oxygène au masque. A l’hôpital L’oxygène est le traitement de base de l’intoxication au CO. A l’hôpital, les victimes recevront de l’oxygène. Une prise de sang permettra de préciser le taux de carboxyhémoglobine ce qui donnera une idée de la gravité de l’intoxication, bien que la gravité soit avant tout déterminée par les symptômes. En fonction de ceux-ci, un certain nombre de victimes devront être traitées au caisson par oxygénothérapie hyperbare (l’oxygène est administré sous haute pression) ce qui accélère l’élimination du CO. Une intoxication au CO peut entraîner des complications et laisser des séquelles : Les complications immédiates (dans les heures qui suivent l’intoxication) sont la crise cardiaque (nécrose myocardique) et l’atteinte des nerfs périphériques. On peut aussi avoir des séquelles définitives sous formes de troubles neurologiques (diminution intellectuelle et démence, Parkinson, surdité, syndrome de Ménière …), ou psychologiques (troubles du sommeil, de la mémoire et de l’humeur …). Un contrôle médical après un mois est indispensable pour détecter d’éventuelles séquelles. Group S - Allocations familiales 56 Chauffe-eau – Chauffe-bain 1. les chauffe-eau non raccordés à une cheminée Le chauffe-eau au gaz 5L/min est encore toléré dans les anciennes installations pour autant qu’il soit muni d’un contrôle d’atmosphère (CDA)* Ce dispositif interrompt le fonctionnement de l’appareil quand il y a trop de produits de combustion (CO) dans l’air ambiant. (Type Aas) Le chauffe-eau de 5L ne peut servir qu’à alimenter un évier ou un lavabo On ne peut l’utiliser que pour faire la vaisselle ou faire sa toilette, et maximum une dizaine de minutes par demi-heure. Comme cet appareil n’est pas raccordé à une cheminée, les fumées (et le CO) produites par la combustion du gaz se répandent dans la pièce. Il faut savoir que pour brûler 1 m³ de gaz il faut 10 m³ d’air. Si la pièce est petite, si elle est n’est pas suffisamment aérée, la concentration de CO peut augmenter très rapidement : cela se remarque par le fait que la flamme bleue du brûleur devient jaune orange et/ou que les vitres, les murs du local se couvrent de buée. Si la concentration de CO atteint un niveau trop élevé, le dispositif de contrôle d’atmosphère va éteindre l’appareil. La norme NBN 005 n’autorisait le placement d’un chauffe-eau de 5L que dans le cadre du remplacement d’un appareil pour une installation datant d’avant 1989 si aucune solution technique ne pouvait être proposée et uniquement si : 1. Le local a un volume de minimum 12 m³ 2. Il y a une ventilation basse de 150 cm² c’est-à-dire une grille de ventilation au bas de la porte 3. Il y a une ventilation haute de 150 cm² pour permettre l’évacuation des gaz brûlés. La nouvelle norme prévoit toutefois l’interdiction pure et simple de ce type d’appareil. Pour savoir si votre installation est en ordre, pour effectuer l’entretien de votre chauffe-eau, contactez de préférence un installateur habilité dont la liste figure sur le site de l’Association Royale des Gaziers belges (http://www.gasinfo.be) 2. Le chauffe-bain raccordé à une cheminée (Type B) Pour alimenter une douche, il faut un chauffe-bain ayant une puissance de minimum 10 Litres/minutes. Pour une baignoire, il faut placer un chauffe-bain de 13 Litres/minutes. Lorsque le chauffe-bain doit alimenter différents points de puisage (évier, lavabo, douche, baignoire..), il vaut mieux prévoir un appareil à puissance variable. Le chauffe-bain doit être raccordé obligatoirement à une cheminée. Cette cheminée doit assurer un tirage suffisant. LES INTOXICATIONS Depuis le 1er janvier 1996, tous les chauffe-bains vendus en Belgique, doivent être équipés d’un système de sécurité anti-refoulement (Thermische Terugslag Beveiliging – TTB) qui interrompt automatiquement le fonctionnement de l’appareil si les gaz de combustions refoulent dans le local. Pour vérifier la qualité de tirage de la cheminée avec un appareil plus ancien, on place un miroir au niveau du coupe-tirage. Si après 5 minutes de fonctionnement, le miroir s’embue, il y a refoulement. Si c’est le cas, il ne faut plus employer l’appareil et consulter un professionnel, de préférence un installateur habilité dont la liste figure sur le site de l’Association Royale des Gaziers Belges (http://www.gasinfo.be). 1. Le poêle au charbon La plupart des intoxications dues à l’utilisation d’un poêle à charbon surviennent au printemps ou en automne. Lors d’un radoucissement soudain de la température, les utilisateurs ralentissent l’allure du poêle, en réduisant les entrées d’air. Cela a pour effet d’augmenter la production de CO et de réduire la température des fumées à la sortie du poêle, d’où risque de refoulement de CO. Pour éviter ce problème, il est important d’acquérir un appareil dont la puissance est adaptée au local dans lequel il sera placé. Un professionnel peut calculer la puissance nécessaire en tenant compte du volume du local à chauffer, de la surface des fenêtres, de la présence des pièces adjacentes, de l’exposition au Nord, et des températures extérieures moyennes enregistrées dans la région. La ventilation de la pièce est également très importante : un poêle ayant une puissance de 5000 Kcal/h a besoin de 5 m³ d’air par heure pour fonctionner correctement. Il faut aussi le bon combustible. Le poêle est adapté à un type de combustible : une trémie placée en position 20/30 ne peut pas assurer une combustion correcte quand un poêle est chargé avec du charbon calibre 6/12. Il est important de suivre les conseils du fabricant à cet égard. Un décendrage quotidien et un entretien régulier doivent être effectués : Il faut vider tous les jours le cendrier du poêle car l’accumulation de cendres ralentit la combustion et favorise la production de CO. 2. Le poêle au mazout Les précautions à suivre sont les mêmes que pour les poêles au charbon. Il faut savoir que les fumées venant d’un chauffage au mazout abîment plus vite la cheminée : un ramonage et une vérification annuels sont donc tout à fait indiqués. S’il s’agit d’une chaudière, le ramonage annuel est une obligation légale (voir « la cheminée »). 3. Les appareils étanches (Type C) Un « appareil étanche » est un appareil qui prélève hors du local dans lequel il se trouve l’air indispensable à son fonctionnement. Pratiquement, tous ces appareils sont munis d’une ventouse qui, à la fois, prélève l’air frais et renvoie les gaz brûlés à l’extérieur. Les poêles Les poêles et les appareils de chauffage mobile (non raccordés à une cheminée) peuvent également être la source d’intoxication au CO lorsque les précautions nécessaires ne sont pas respectées. Les appareils de chauffage mobile (non raccordés) : poêle à pétrole, poêle à gaz Les appareils de chauffage mobile posent les mêmes problèmes que les chauffe-eau de 5L non raccordés : les produits de gaz et de pétrole brûlés restent dans le local. Pour les utiliser en toute sécurité cela nécessite une bonne ventilation et une utilisation limitée dans le temps. Il est exclu d’utiliser ces appareils en continu comme moyen de chauffage principal. 3. Le poêle à bois Les précautions à suivre sont les mêmes que pour les poêles au charbon. La formation des suies dépend de la qualité du bois brûlé : les bois résineux (sapin) génèrent beaucoup de suies. En fonction de la fréquence d’utilisation du poêle, il peut être nécessaire de faire deux ramonages par an. 4. La cheminée Le tirage de la cheminée joue un rôle prépondérant dans la prévention des intoxications au CO. La cheminée doit évacuer vers l’extérieur toutes les fumées résultant de la combustion. Ces fumées contiennent toujours une certaine quantité de CO. Pour avoir un bon tirage, il faut: ➜Que le diamètre intérieur du conduit de cheminée soit adapté à la puissance de l’appareil. ➜Que la hauteur de la cheminée soit suffisante (elle doit dépasser le faîte du toit et/ou des obstacles environnants, ou équipée d’aspirateur statique) 57 LES INTOXICATIONS ➜Que le conduit soit le plus rectiligne possible. Il faut éviter les coudes. Les parois intérieures doivent être le plus lisses possibles. ➜Que le conduit de cheminée soit bien isolé. Tout refroidissement prématuré des gaz de combustion ralentit l’ascension des fumées et augmente ainsi le refoulement dans le local. ➜Que l’ensemble appareil-cheminée soit être étanche : les fumées ne peuvent en aucun cas filtrer au travers des raccordements, des tampons de ramonage ou des joints maçonnés du corps de cheminée. Il faut savoir qu’actuellement, aucune législation ne réglemente l’accès à la profession de ramoneur. (la notion de ramoneur juré renvoie simplement au fait que les ramoneurs allaient jurer devant l’autorité communale qu’ils avaient acquis les compétences nécessaires!). Seul un ramonage effectué avec une brosse adéquate garantit que la cheminée a été nettoyée sur toute sa longueur. L’utilisation d’un aspirateur sans brossage est insuffisante. La vérification de l’étanchéité et de la vacuité du conduit doit être faite à chaque entretien. Peut-on mesurer le CO à domicile ? La mesure du CO à domicile peut-être effectuée par les pompiers, par un service communal ou un organisme de contrôle agréé selon le lieu où vous habitez. On considère actuellement que 25 ppm de CO, ce qui correspond à la TLV (threshold limit value) c’est-à-dire la concentration maximum de CO dans l’air ambiant qui soit acceptable pour un travailleur en bonne santé huit heures par jour et cinq jour par semaine est une concentration qui ne présente pas de danger. La valeur IDLH (immediately dangerous for health and life), c’est à dire la concentration dans l’air qui est rapidement mortelle, est de 1.200 ppm. Les L’entretien de la cheminée est aussi très important. En ce qui concerne les chaudières au mazout et à charbon, l’entretien des cheminées est obligatoire dans le cadre de l’arrêté Royal A.R. 06/01/1978 qui tend à prévenir la pollution atmosphérique. Cet arrêté comporte les obligations suivantes: • ramonage de la cheminée • nettoyage des conduits et vérification de l’étanchéité des divers joints de la chaudière • un contrôle de la combustion Ceci doit obligatoirement être effectué par un technicien agréé par les Régions. Ces professionnels sont tenus de se recycler tous les cinq ans, pour renouveler leur certificat d’aptitude. Dans les autres cas, c’est le règlement communal qui régit les modalités de ramonage. Ces modalités peuvent varier d’une commune à l’autre. En pratique, on considère qu’un ramonage annuel est indispensable sauf pour les installations au gaz où, seule, une vérification périodique de l’étanchéité et de la vacuité est nécessaire mais le ramonage peut être fait tous les deux ans (le gaz ne produit pas de suie). Group S - Allocations familiales 58 détecteurs de CO Actuellement, aucun appareil à usage domestique proposé pour la détection du CO n’offre suffisamment de garantie pour pouvoir être recommandé comme moyen efficace de prévention. La prévention d’une intoxication au CO passe par une installation conforme aux normes et un entretien régulier par un professionnel reconnu (liste des professionnels habilités pour les appareils à gaz : www.gasinfo.be, pour le mazout : www.informazout.be) . Les appareils de chauffage et de production d’eau chaude munis d’un dispositif qui interrompt le fonctionnement en cas de mauvaise combustion offrent toutes les garanties de sécurité. Le remplacement d’un ancien appareil est probablement la meilleure prévention d’un accident ! Toutefois, si vous souhaitez quand même acquérir un détecteur de CO, sachez que pour protéger efficacement un logement, il est indispensable de placer un détecteur de CO dans chacune des pièces de l’habitation où fonctionne un appareil à combustion et dans celles où passe un conduit de cheminée. LES INTOXICATIONS Les intoxications par produits domestiques La grande majorité des produits que nous utilisons quotidiennement, y compris les cosmétiques, contiennent des substances dangereuses pour l’homme, si elles sont avalées, respirées, en contact avec la peau, les yeux ou la bouche. Ces produits peuvent avoir un effet très rapide sur les fonctions vitales de l’enfant : perte de connaissance pouvant aller jusqu’au coma, arrêt cardiaque, troubles et lésions respiratoires graves, hémorragies internes, etc. Dans la plupart des cas, l’enfant est accidenté en cherchant à imiter l’adulte. Mais il arrive qu’il confonde des produits dangereux avec des produits comestibles : médicament ou boule antimite pris pour des bonbons. ➜Equipez de fermeture de sécurité les tiroirs et portes de meubles dans lesquels vous rangez vos médicaments et produits de ménage. ➜Demandez à votre pharmacien que les médicaments, même ceux délivrés sans ordonnance, vous soient fournis sous blister ; l’enfant aura plus de mal à les ouvrir. Idem pour les sirops, demandez ceux équipés d’un système d’ouverture à l’épreuve des enfants. Ne stockez pas les médicaments, portez-les à votre pharmacien dès la fin du traitement. Il jettera ceux qui ne sont plus utilisables et confiera les autres aux organismes d’entraide qui en ont le plus grand besoin. ➜Moins on stocke les produits de bricolage ou de ménage, plus on réduit le risque d’intoxication, comme celui de l’incendie. ➜Achetez-les quand vous en avez besoin, et pour la quantité dont vous avez besoin. ➜Profitez des périodes de sieste de l’enfant pour utiliser les produits très dangereux à respirer, à condition qu’il n’y ait pas de ventilation entre la pièce où vous utilisez les produits et la chambre de l’enfant. ➜Ne mettez pas votre enfant dans son parc ou dans son relax dans la pièce où vous travaillez. Veillez à fermer la porte de la pièce où vous utilisez les produits, fenêtre grande ouverte. Prenez la précaution d’interdire à l’enfant d’entrer dans cette pièce tant qu’il y a la moindre odeur. ➜Préférez, pour bricoler ou pour les grands nettoyages, qu’un voisin, parent, ou ami prenne chez lui votre enfant en charge. ➜Eau de Javel, lessive lave-vaisselle, nettoyant pour four, déboucheur, ammoniac, trichloréthylène, peinture et dérivés, désodorisant, antimites, etc... : stockez-les si possible hors cuisine, salle de bains, toilettes... dans un endroit fermé à clé et en hauteur, inaccessible à l’enfant. ➜Lorsque vous utilisez des produits caustiques : jusqu’à 8 ans, éloignez l’enfant de la pièce tant que le produit stagne et rincez bien ensuite le sanitaire. ➜N’entreposez jamais les produits de ménage avec les produits alimentaires. Gardez-les dans le conditionnement d’origine. Préférez des flacons munis d’un système spécial de fermeture. Ne stockez jamais des produits ménagers dans des bouteilles ou récipients alimentaires. Utilisez des flacons spécifiques. ➜Dans la salle de bains, mettez hors de portée les vernis à ongles, les teintures pour cheveux, les parfums et eaux de toilette, les shampooings, gels douches ou bains. Pas de bains moussants avant 3 ans. ➜L’eau de Javel est un désinfectant, pas un produit de nettoyage. Il faut donc la laisser agir quelque temps, pour qu’elle puisse tuer microbes et bactéries. ➜Ne mélangez jamais d’eau de Javel à un autre produit ménager car vous risquez des émanations de gaz chlore très toxiques. Les déboucheurs de canalisations, l’eau de Javel concentrée ou les sels de lave-vaisselle sont responsables d’accidents très graves. Une toute petite quantité absorbée suffit à brûler profondément. C’est très souvent au moment de leur utilisation par les adultes que les accidents arrivent. Dans 60 % des cas d’intoxications à l’eau de Javel, le berlingot avait été versé dans un récipient alimentaire. ➜Tous les aérosols sont dangereux dans la main d’un enfant, mais ceux qui contiennent de la soude caustique, comme les décapants de four, le sont encore plus tant pour la peau que pour les poumons. La publicité à la télévision lui fournit de nombreux scénarii pour imiter l’adulte : entre la « fée de la propreté » et le « magicien du tout propre » sans parler du « prince du sans effort ». Quel enfant n’aurait pas envie de les imiter, pour que maman ait une cuisine qui brille avec des étoiles. ➜Les produits industriels à usage domestique représentent 5 % des intoxications chez les enfants de 1 à 5 ans. Les plus souvent incriminés sont le white-spirit, l’acétone, les produits pour vitres les cires, les produits WC, etc. ➜Ne laissez pas traîner les outils de jardin ; préférez tondre, mettre des engrais ou herbicides en fin d’aprèsmidi quand les enfants ne sont plus dans le jardin. ➜Placez les verrous des toilettes et de la salle de bains hors de portée des enfants. ➜Attention aux pièges à fourmis, limaces, etc. Choisissez bien les emplacements entre l’efficacité et le danger. 59 LES INTOXICATIONS Que INTOXICATION PAR LES PLANTES Les intoxications par plantes sont rares au regard de l’ensemble des intoxications, et rarement graves, mais on dénombre quand même chaque année des décès imputables aux plantes. Les substances vénéneuses de certains végétaux peuvent avoir un effet très rapide sur les fonctions vitales de l’enfant qui les a avalées. Nombres de plantes sont à la fois toxiques et caustiques (qui attaquent la peau). C’est le cas du diffenbacchia picta : toucher ces larges feuilles et se frotter les yeux ensuite, provoque une réaction inflammatoire très importante des yeux et des paupières. Si l’enfant met ses doigts dans sa bouche ou mord dans une feuille, il peut développer un oedème de la gorge et de la langue qui peut entraîner une asphyxie. Le ficus provoque les mêmes effets. Si cela arrive, faites sucer des glaces ou des glaçons à votre enfant pour réduire l’inflammation, et téléphonez au 100 ou au centre antipoison : 070.245.245. L’asparagus peut être à l’origine d’une intoxication généralisée. D’autres plantes, telle que le rhododendron ou le laurier rose provoquent des troubles cardiaques ou digestifs, un lavage d’estomac doit être fait à l’hôpital. Le fruit du muguet, une petite boule verte qui devient orange puis rouge, peut provoquer un arrêt cardiaque chez l’enfant qui les mange. Les baies de sureau, d’arum, d’if, de chèvrefeuille, de houx, de belladone, de la vigne vierge ou du lierre sont facilement confondues par les jeunes enfants avec des fruits comestibles et donnent des intoxications sévères. Souvent leur mauvais goût limite la quantité absorbée. Group S - Allocations familiales 60 faire en cas d’absorption ? ➜Ne faites pas vomir : la paroi intérieure de l’oesophage a déjà été brûlée lors du premier passage, elle est plus fragile que celle de l’estomac, cela brûlera une deuxième fois. ➜Ne donnez rien par la bouche : l’eau risque de faire mousser le produit ou de l’entraîner plus loin, la paroi intérieure de l’estomac est moins fragile que celle des intestins. ➜Ne donnez pas de lait. ➜Téléphonez au centre antipoison : 070 245 245 ou faites le 100, et suivez bien les conseils du médecin après avoir répondu de façon précise à ses questions : quel produit, combien en a-t-il pris, et depuis combien de temps, quels symptômes présentent l’enfant ? Etesvous sûr de vos réponses ou est-ce une supposition ? Si vous devez faire le bouche-à-bouche, n’oubliez pas de nettoyer la bouche de la victime avec un linge propre, afin de ne pas vous intoxiquer vous-même. Couchez l’enfant sur le côté afin que les régurgitations ne passent pas dans les poumons, s’il vomit spontanément. Tout pour le Bébé s dans nos hypermarché CARTE ÉPARGNE : BÉNÉFICIEZ D’UNE PROMOTION ENCORE PLUS INCROYABLE À CHAQUE VISITE ! 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Mettez la en position demi-assise* et surveillez son état général jusqu’à l’arrivée des secours (* C’est une position dans laquelle la victime est assise et adossée par exemple à un mur. Cette position permet à la victime de se décontracter tout en libérant ses voies aériennes). Veillez particulièrement à ce qu’elle ne fasse pas une hypothermie. Group S - Allocations familiales Si elle se met à tousser ou à cracher de l’eau par le nez ou la bouche, placez-la en position latérale de sécurité, pour faciliter l’évacuation du fluide. ➜ Si la victime a perdu connais sance et si elle ne respire plus, ou si sa respiration est irrégulière : Placez au plus vite la victime face contre terre en lui poussant la mâchoire inférieure vers l’avant. Soulevez ensuite le bassin de façon à ce qu’il soit surélevé par 62 rapport à la tête et au thorax. Tapez fortement sur le dos pour évacuer l’eau de la trachée et des bronches. L’ensemble de cette manœuvre ne doit pas durer plus de 30 à 40 secondes.Cette manoeuvre, trop souvent négligée, est fondamentale, car si vous pratiquez d’emblée le bouche-à-bouche, vous allez repousser l’eau dans les alvéoles pulmonaires, ce qui risque d’être fatal. Replacez ensuite le sujet sur le dos et pratiquez un bouche à bouche et, en cas d’arrêt cardiaque, un massage cardiaque. LES noyades Dans tous les cas et même si la victime est restée consciente, il faut absolument qu’elle soit conduite à l’hôpital pour un examen et une mise en observation minimale d’une journée (l’eau qu’elle a avalée ou inhalée peut en effet provoquer un œdème pulmonaire ou une infection grave). Quelques précautions élémentaires : ➜ Ne laissez Jamais des enfants sans surveillance quand ils sont dans une baignoire ou à proximité d’une piscine, d’un bassin ou d’une mare. Un jeune enfant peut se noyer dans 20 cm d’eau. La majorité des décès par noyade concerne des enfants laissés sans surveillance pendant quelques minutes. ➜ Evitez de vous baigner dans les zones dangereuses ou réputées comme telles. ➜ Baignez-vous de préférence dans des zones surveillées. ➜ Equipez les enfants de gilets de sauvetage lors de promenades en mer et équipez vous en vous-même, surtout si vous n’êtes pas bon nageur. ➜ Posez des grilles de protection autours des piscines privées. ➜ Mettez des tapis antidérapants dans les baignoires. ➜ Ne tentez pas de sauvetage au-delà de vos capacités. Ne laissez jamais votre enfant seul près d’une surface d’eau, qu’il s’agisse de la piscine ou du bain. Dans la baignoire quelques centimètres d’eau suffisent pour que le bébé, laissé seul, se noie. S’il l’on vous jette de l’eau à la figure, la surprise vous fait ouvrir la bouche en aspirant, il en est de même pour nos enfants. Le petit est, de plus, dans l’incapacité de relever la tête. Les piscines à domicile doivent être entourées d’une clôture dont la porte se ferme et se bloque d’elle-même à l’aide d’un loquet intérieur. Ce loquet doit se trouver hors de la portée des enfants et être verrouillé lorsque la piscine n’est pas utilisée. Dans la maison ou le jardin les seaux, cuvettes, lessiveuses, tonneaux de récupération d’eau sont autant de dangers même si vous n’êtes pas loin. Le plus souvent, il s’agit de jouets que l’enfant a laissé tomber dans l’eau et qu’il veut récupérer. AVERTISSEMENT : les conseils ci-dessus ne remplacent pas une formation au secourisme dispensée par un organisme agréé ou une association habilitée (Croix Rouge, Protection Civile...). Seule une telle formation vous permettra de pratiquer le secourisme avec un maximum d’efficacité et de sécurité. 63 les chutes et traumatisme Pièces à risque : la cuisine, les escaliers, la salle-àmanger, le séjour, la salle de bains, la chambre des parents, les chambres des enfants, le garage, la cour et le jardin. La chute depuis une hauteur La chute de plain-pied C’est l’accident le plus fréquent, mais pas le plus banal. Les chutes peuvent provoquer des lésions importantes à la tête et au cerveau. Découvrez quelques conseils pour protéger vos enfants du danger ! 60% des chutes chez les bébés de moins d’un an sont des chutes depuis une hauteur. Les conséquences des chutes d’une hauteur peuvent aller de la simple bosse, jusqu’à la fracture du crâne et à la lésion du cerveau. La chute la plus fréquente est celle des bras d’un adulte, due souvent aux mouvements brusques du bébé. Jusqu’à 3-4 ans, l’enfant a sa tête trop lourde par rapport au reste de son corps. Quelle que soit la façon de laquelle il tombe, et d’où qu’il tombe c’est toujours la tête qui touche le sol en premier. Notre squelette et notre crâne ont une résistance suffisante pour supporter une chute égale à la vitesse de la marche, mais pas au-delà. Plus la hauteur de la chute est élevée, plus la vitesse est grande. Même en tombant de son lit, l’enfant peut être gravement blessé s’il tombe sur un angle ou un objet pointu. Un accident sur deux, entre 1 et 5 ans, est une chute de plainpied : l’enfant tombe de sa propre hauteur. 15% de ces chutes sont à l’origine de blessures graves, parce que l’enfant tombe mal ou sur un objet qui le blesse. Contrairement au poulain capable de se tenir debout en quelques heures après sa naissance, le petit de l’homme met plusieurs années à apprendre à se tenir debout, à marcher sans perdre l’équilibre et à courir sans chuter. Se protéger en tombant fait partie de l’apprentissage de la station debout et du déplacement autonome. Un enfant ne sait vraiment marcher que lorsqu’il est capable de se freiner dans sa chute. Des situations aggravantes sont souvent causées par les sucettes ou crayons que l’enfant met à la bouche, ou les ciseaux, fourchette ou verre qu’il porte à la main. Group S - Allocations familiales 64 les chutes et traumatisme Conseils aux parents Les Les Attention, chaque année, des enfants de 6 mois à 2-3 ans se blessent en tombant d’une chaise haute ou en se glissant sous le plateau. Pour éviter ce genre d’accidents : ➜Vérifiez la stabilité de la chaise en vous assurant que l’assise au sol est suffisamment large ; Escalier, fenêtres, lits superposés, chaises hautes, balançoires… dans près de la moitié des cas, il s’agit d’enfant laissé seul à la maison. Le fait que les enfants tombent souvent sur la tête, explique en partie la gravité des conséquences des chutes chez les plus jeunes. escaliers C’est sans doute le lieu de prédilection des chutes, quel que soit l’âge. Pour prévenir ces accidents, quelques conseils à suivre : ➜Assurez que des barrières de sécurité sont installées en haut et en bas des escaliers ; ➜Prévoyez un bon éclairage ; ➜Ne laissez pas de jouets ou d’autres objets encombrer les marches ou les paliers ; ➜Recouvrez les marches de moquette ou de tapis antidérapants ; ➜Veillez à ce que l’enfant ne puisse pas passer sa tête entre deux barres de rampes ; ➜Disposez au bas de l’escalier d’un tapis pour amortir une éventuelle culbute. Les lits superposés Pratiques et ludiques pour les enfants, ces lits peuvent néanmoins occasionner des chutes parfois sérieuses. Pour éviter autant que possible ces risques : ➜Assurez-vous que le lit répond aux exigences des normes de sécurité européennes ; ➜Vérifiez la stabilité du lit, de l’échelle et de la barrière de sécurité ; ➜Les enfants de moins de 6 ans ne doivent pas être au-dessus ; ➜Evitez de disposer des meubles aux coins trop saillants près du lit et préférez un tapis épais ou une moquette épaisse pour atténuer une mauvaise chute. Les lits d’enfants et la table à langer Une fois dans son lit, bébé a l’air à l’abri. Il le sera sans doute à condition de respecter quelques règles de sécurité : ➜Les lits doivent être conformes aux normes de sécurité (taille des barreaux, espacements, etc.) ; chaises hautes ➜Utilisez la courroie de sécurité pour éviter que bébé ne devienne un cascadeur ; ➜La sangle d’entrejambes évite au bébé de glisser sous le plateau ; ➜Vérifiez que l’enfant ne peut pas se coincer les bras ou les jambes ; ➜Ne lui permettez pas de se tenir debout ou d’escalader la chaise haute ; ➜Eloigner cette chaise des autres meubles, miroir, fenêtres, etc. ; ➜Ne laissez jamais votre enfant seul. Les fenêtres Un camion de poubelles, une sirène de pompiers… rien n’est plus attirant pour un enfant. Et pour satisfaire sa curiosité, il faut réussir à regarder par la fenêtre. Chaque année, près de 200 à 250 enfants sont concernés par une défenestration. Ce chiffre est assez faible mais la gravité est généralement extrême : décès (20 %) souvent immédiats, enfants définitivement et gravement handicapés (25 %) : ➜Ne laissez jamais un enfant seul dans une pièce où la fenêtre est ouverte. Ou alors optez pour des entre-bailleurs qui peuvent limiter l’ouverture de celle-ci ; ➜Ne laissez près des fenêtres ni objet, ni meuble, ni jouet qui pourraient être utilisés par l’enfant pour se défenestrer ; ➜Expliquez leur clairement les dangers qu’ils encourent. Vous pouvez même lancer avec eux une tomate par dessus la rambarde de votre balcon et descendre leur faire constater dans quel état elle est à l’arrivée. Mais attention à ce qu’ils n’en profitent pour jeter à leur tour ce qui leur passe sous la main… ➜Evitez les oreillers, les matelas trop mous, les couettes qui sont autant de risque d’étouffements ; ➜Ne laissez jamais un enfant seul sur la table à langer. 65 les morsures L’âge moyen des victimes de morsures de chiens est de 5 ans. Dans 70 % des cas, les chiens responsables de la morsure sont des bergers, dobermans, teckels, bassets et caniches. Dans 70 % des cas, l’animal vit au domicile de l’enfant ou dans son entourage proche. Seules 10% des morsures sont le fait de chiens errants. Une fois sur 2, l’enfant est mordu au visage ou au cou, mais les mains et les mollets ne sont pas non plus épargnés. Dans 50 % des cas, l’hospitalisation est nécessaire. 20 % des morsures nécessitent une intervention chirurgicale et sont à l’origine de séquelles esthétiques et parfois invalidantes. Le traumatisme psychologique met souvent des années pour s’évacuer. Toutes morsures ou griffures doivent être prises au sérieux et surveillées de près en raison du risque d’infection que peuvent produire la multitude de germes présents dans la gueule des animaux. Toute morsure profonde est grave, parce que les crocs de l’animal déchirent les tissus et infectent en profondeur. Pour le tout-petit, un chat qui se cache est un chat qui joue à cache-cache. Il apprend souvent à ses dépends que généralement un chat se réfugie sous un meuble pour échapper à ses élans taquins. Le chat mord rarement, mais une simple griffure peut transmettre le tétanos, la rage et la maladie du chat. Cette dernière se manifeste par une élévation de la température et une poussée ganglionnaire importante. La griffure au visage et aux yeux est fréquente à cause de la taille de l’enfant. Group S - Allocations familiales 66 Que faire en cas de morsure ? 1 Nettoyez la plaie Laissez saigner la plaie un instant puis lavez la soigneusement à l’eau et au savon. Appliquez ensuite un désinfectant puis protégez-la avec un pansement. Les morsures occasionnées par un être humain sont aussi dangereuses que les autres ! 2 Consultez obligatoirement un medecin Celui-ci va vérifier la vaccination antitétanique de la victime. Chez l’enfant la vaccination antitétanique est généralement associée à la polio et à la diphtérie, ou à la polio, la diphtérie et la coqueluche. Cette vaccination comporte 3 primo injections (à 3 mois, 4 mois et 5 mois) puis des rappels (entre 12 et 18 mois, à 6 ans, à 11 ans, puis tous les dix ans). les morsures En milieu hospitalier une prévention infectieuse doit être systématiquement mise en place : ➜ Rage : si l’animal n’est pas vacciné contre la rage, il faut 15 jours de surveillance vétérinaire et si on est en zone endémique, abattre le chien. Si l’animal est reconnu enragé, l’enfant mordu sera traité par sérovaccination antirabique. Dans tous les cas suspects, la prévention est débutée puis arrêtée si le diagnostic de rage n’est pas retenu. ➜ Tétanos : le risque est lié à l’état des vaccinations. Sérothérapie pour les non vaccinés et début de la vaccination, rappel pour vaccinés (si dernier rappel supérieur à 5 ans chez les enfants). ➜ Infections locales : non traitées elles sont systématiques à germes banaux (streptocoques, staphylocoques, leptospires, anaérobies) ou spécifiques (pasteurellose). Une antibiothérapie par voie IV (pénicillines A + acide clavulanique ou tétracyclines si intolérance) sera conduite pendant 48h en milieu hospitalier avec relais per os durant une dizaine de jours. L’association avec un antalgique parentéral est souvent nécessaire. ➜Le bilan lésionnel doit être fait en milieu chirurgical : exploration fonctionnelle de la plaie et bilan paraclinique si nécessaire. La plaie ne sera jamais suturée dans les 24 premières heures. ➜Le traitement de la plaie est toujours différé (24 heures) et consiste en un parage préférentiellement sous anesthésie générale et suture non étanche. ➜La surveillance doit être renforcée pendant 10 jours pour détecter tout signe d’infection locale. Recommandations ➜Même si vous avez toute confiance dans votre animal de compagnie, ne laissez jamais votre tout-petit seul à proximité. ➜Toute plaie par morsure de chien doit être vue par un médecin et doit être considérée comme une urgence ; ➜L’exploration, le bilan et le traitement doivent toujours être faits en milieu chirurgical (hospitalisation). La sécurité avec un animal de compagnie Conseils pour accueillir en toute sécurité un animal dans votre maison Les animaux peuvent procurer beaucoup de plaisir. Ils apportent de la joie et enseignent aux enfants des valeurs et des aptitudes sociales. Bien que la majorité des interactions entre les humains et les animaux soient heureuses et agréables, il faut tenir compte d’aspects importants pour assurer la santé et la sécurité de votre famille lorsque vous intégrez un animal à votre famille. Comment vous assurer que votre animal est en bonne santé ? ➜ Obtenez votre animal d’une source fiable (demandez des suggestions à un vétérinaire). ➜ Assurez-vous que votre animal ait des visites régulières chez le vétérinaire et reçoive tous les vaccins nécessaires. ➜ Surveillez de près les contacts de votre animal avec d’autres animaux susceptibles d’être porteurs de maladies. ➜ Assurez-vous que vos enfants et vous-même vous lavez toujours les mains à l’eau savonneuse après avoir manipulé un animal et prenez l’habitude de nettoyer soigneusement derrière votre animal. ➜ Obtenez des soins immédiats auprès d’un vétérinaire lorsque votre animal est malade. AVERTISSEMENT : les informations données ci-contre ne remplacent en aucun cas les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l’état de votre enfant. Les choses dont il faut se souvenir pour accueillir un animal ➜Apprenez à vos enfants à traiter votre animal avec douceur et respect pour que l’animal profite de leur compagnie. ➜Faites participer vos enfants aux soins de l’animal, afin qu’ils acquièrent un sentiment de responsabilité. ➜Ne laissez jamais un jeune enfant seul avec un animal. Des accidents se produisent souvent lorsqu’un enfant agace l’animal ou le touche de manière dérangeante. C’est particulièrement important dans le cas des jeunes enfants. ➜Assurez-vous que votre animal possède un lieu calme et confortable. Vous ne devriez pas permettre à votre animal de dormir avec vos enfants. ➜N’oubliez pas de faire castrer votre chat ou votre chien. Votre animal aura moins envie de traîner dans les rues. ➜Ne permettez pas à votre animal de se promener dans la chambre de votre bébé sans surveillance. ➜Ne permettez pas à votre chien de lécher le visage, les égratignures ou les coupures de votre enfant. ➜Vous déciderez peut-être de remettre en question la présence d’un animal dans votre maison si votre enfant souffre d’allergies ou s’il fait de l’asthme. Si l’état de votre enfant s’aggrave après l’arrivée de l’animal, il est souvent difficile de trouver une nouvelle famille pour votre animal. Si votre enfant présente des symptômes d’allergies, demandez conseil à votre médecin. 67 les morsures L’arrivée d’un ➜Les animaux ne font pas de bons cadeaux, surtout pendant la période des fêtes. Bien des familles sont trop occupées pendant cette période pour offrir à l’animal les soins et l’attention dont il a besoin. L’arrivée d’un chien dans votre maison ➜Cherchez un animal au caractère doux. Les chiens plus âgés ne conviennent que s’ils ont déjà été exposés à des enfants. Les chiots peuvent procurer beaucoup de plaisir, mais ils ont tendance à être exubérants et fringants en présence d’enfants. Ils ont également besoin de beaucoup de temps et de patience pour être bien dressés. Faites participer toute la famille au dressage pour que la discipline et les commandes utilisées soient constantes et claires pour le chien. ➜Dans la mesure du possible, ne laissez pas votre chien seul dans la maison pendant de longues périodes. Si votre maison est souvent vide, un chien n’est peut-être pas l’animal qui convient à votre famille. ➜Maintenez votre chien dans un environnement que vous connaissez, pour qu’il soit en sécurité. ➜Socialisez votre chien en lui faisant côtoyer divers types d’humains et de situations. ➜Les chiens, comme les humains, ont besoin de faire beaucoup d’exercice. Encouragez vos enfants à vous accompagner lorsque vous promenez votre chien. Lorsqu’ils sont assez vieux, faites-les incorporer les promenades avec le chien dans leur routine, dans leurs activités physiques quotidiennes. Group S - Allocations familiales 68 chat dans votre maison ➜Conservez votre chat à l’intérieur pour le protéger des blessures et pour vous assurer qu’il n’entre pas en contact avec d’autres animaux porteurs de maladies. ➜Maintenez la litière propre. Portez toujours des gants lorsque vous la nettoyez, et lavez-vous les mains lorsque vous avez terminé. Si un chien ou un chat ne convient pas à votre maison, d’autres animaux pourraient vous plaire. Consultez un vétérinaire pour obtenir d’autres suggestions et des conseils sur leurs soins. Un animal est un ajout amusant et bienvenu dans une maison, si la famille est prête à assumer les responsabilités qui y sont associées. Il est important de comprendre que bien des animaux ne conviennent pas, à moins que votre famille soit vraiment prête à se consacrer à leurs soins lorsqu’ils grandiront. Les animaux exigent un grand engagement. Réfléchissez donc bien avant de décider d’en intégrer un à votre maison. Souvenez-vous qu’à la fois vos enfants et votre animal seront plus heureux s’ils connaissent et comprennent les règles. Prenez le temps de vous préparer et de comprendre les réalités qui s’associent à la propriété d’un animal afin d’éviter les problèmes et les cœurs brisés plus tard. LES piqûres Endroits à risque : la cour, le jardin, la plage. Piqûres d’insectes Le risque le plus important est la piqûre dans la bouche ou dans la gorge. L’enfant avale l’insecte qui est posé sur sa tartine ou son fruit ou à l’intérieur du fruit. Il s’agit d’une urgence vitale, un oedème peut se former rapidement et asphyxier l’enfant. Appelez le 100 et donnez des glaces ou glaçons à sucer pour éviter la formation de l’œdème. S’approcher d’un essaim d’abeilles ou d’un nid de guêpes ou de frelons fait courir le risque d’une attaque de toute la colonie, surtout par temps d’orage. De plus, ces insectes ont horreur des cris stridents, les grands gestes désordonnés de nos enfants sont pris pour une agression. Les piqûres de guêpes ne laissent pas de dard dans la peau, désinfecter simplement. Pour les piqûres d’abeilles, il faut enlever le dard avec une pince à épiler ou une aiguille stérilisée, ensuite désinfecter. Apprenez à vos enfants à regarder ce qu’ils mangent et évitez de les faire manger en plein soleil. Ne laissez pas ouvertes les bouteilles, fermez-les et couvrez les verres de sirop ou de jus de fruit après chaque usage. Apprenez à vos enfants à ne pas crier ni de faire de grands gestes en présence d’insectes. Piqûres d’aiguille Quels sont les risques d’infection ? Votre enfant vient de se piquer avec une aiguille abandonnée, et vous craignez le risque d’infection. Lorsqu’un médecin, une infirmière ou un autre dispensateur de soins subit une telle blessure, on retrace la personne qui a utilisé l’aiguille pour vérifier si elle souffre d’une infection pouvant être transmise par le sang. Ces infections incluent l’hépatite B, l’hépatite C et le virus d’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida. Malheureusement, lorsqu’une personne se blesse avec une aiguille que quelqu’un a abandonnée dans un lieu public, on ne sait pas si le propriétaire de l’aiguille était infecté. Le risque que votre enfant soit infecté par la piqûre dépend de plusieurs facteurs : ➜ Du nombre de personnes infectées qui se servent d’aiguilles dans votre quartier ; ➜ Du temps que l’aiguille a passé sur le sol ; ➜ S’il s’agit d’une blessure profonde ou d’une égratignure ; ➜ Du fait qu’une seringue était fixée à l’aiguille et que du sang a été injecté ; ➜ De l’état vaccinal antérieur de votre enfant contre l’infection. Que faire ? L’hépatite B L’hépatite B est l’infection que votre enfant risque le plus de contracter par suite d’une piqûre d’aiguille. S’il a déjà reçu le vaccin contre l’hépatite B, le médecin ou l’infirmière vérifiera s’il est bien protégé au moyen d’une analyse sanguine. S’il n’a pas reçu le vaccin ou qu’il n’est pas protégé malgré la vaccination, votre enfant peut recevoir une injection d’immunoglobuline pour prévenir l’infection. L’immunoglobuline contient des anticorps qui le protégeront jusqu’à ce que son corps produise ses propres anticorps en réaction au vaccin. On peut également le vacciner contre l’hépatite B afin de prévenir le risque futur d’infection. La première dose du vaccin est administrée immédiatement, en même temps que l’immunoglobuline. Votre médecin prendra des dispositions pour que votre enfant reçoive le reste de la série de vaccins au cours des quelques mois suivant la piqûre d’aiguille. L’hépatite C Malheureusement, il n’existe ni vaccin ni médicament pour prévenir l’hépatite C, mais le risque que votre enfant contracte l’hépatite C par suite de cette blessure est très faible. La plupart des parents se sentent pourtant rassurés de savoir que leur enfant n’a pas été infecté par ce virus. En général, le médecin procède donc à une analyse sanguine à la première évaluation, puis trois mois et six mois après la blessure afin de confirmer l’absence d’infection. Le VIH À moins qu’il ne se soit injecté du sang contenu dans une seringue fixée à l’aiguille, votre enfant ne risque à peu près pas de contracter le VIH par suite de cette blessure. Cependant, votre médecin discutera avec vous de la possibilité d’un test de dépistage du VIH et d’un traitement médicamenteux. Comment prévenir les blessures ? ➜Informez vos enfants du risque de manipuler des aiguilles et des seringues. ➜Apprenez aux enfants à ne pas toucher aux aiguilles. S’ils en voient une, ils doivent en informer un adulte en qui ils ont confiance : parent, professeur, policier. ➜Les adultes qui trouvent des aiguilles abandonnées doivent prendre des dispositions pour les jeter dans un contenant fermé et étanche (exemple : un pot de verre muni d’un couvercle). ➜Les collectivités doivent s’assurer que les parcs et cours d’école soient bien nettoyées. 69 les corps étrangers Il s’agit le plus souvent de petits objets inhalés, survenant dans 80% des cas chez des enfants de 1 à 4 ans, c’est un accident domestique fréquent. Il peut également s’agir de corps étrangers dans l’oeil, dans le nez ou dans l’oreille. Corps étrangers inhalés Un jouet ou un élément de petite taille (cacahuète) est parfois introduit dans la bouche en jouant et inhalé secondairement. Lors de l’apéritif, les enfants avalent une poignée de ce dont ils raffolent, cacahuètes, amandes, divers biscuits. A l’occasion d’un rire, de pleurs, d’une poursuite, ils inhalent ce qu’ils ont dans la bouche. Les petits garçons sont le plus exposés à ce type d’accident entre 1 et 4 ans. Avant 1 an, le corps étranger peut être introduit par un aîné. L’inhalation d’un corps étranger se traduit par un étouffement. ➜Ce qu’il faut faire L’enfant tousse violemment et devient tout rouge, il n’est pas en danger, il respire normalement. On peut encourager ses efforts de toux, qui feront évacuer l’objet. Si l’enfant ne respire plus, ne tousse pas et devient bleu : urgence immédiate. Suivant l’âge, il faut pratiquer la manoeuvre de Mofenson ou de Heimlich ➜Ce qu’il ne faut pas faire Si l’enfant respire, ne faire aucun geste, ne pas le faire vomir, ne pas le faire boire, ne pas le pendre par les pieds. En cas d’asphyxie, il ne faut pas essayer de retirer le corps étranger à l’aveugle, au risque de l’enclaver plus profondément. ➜Quand faut-il s’inquiéter ? qu’il faut faire Rien, sauf si une extrémité est disponible mais dans tous les cas il existe des risques de lésions du conduit auditif externe. S’il s’agit d’un insecte on peut essayer le lavage d’oreille en versant doucement de l’eau tiède afin de déloger l’intrus, sinon il faut aller aux urgences. Consulter un oto-rhino-laryngologiste (ORL). ➜Ce qu’il ne faut pas faire Il ne faut pas essayer à tout prix d’extraire ce corps étranger qui ne fera que de l’enclaver plus profondément. Ces manœuvres peuvent et doivent être renouvelées sans limites, jusqu’à ce que l’enfant expulse le corps étranger et reprenne sa respiration. Ces manœuvres peuvent aussi entraîner des vomissements, attention aux fausses routes. La reprise de conscience est rapide si la manœuvre est entreprise sans retard. On se saurait que trop vous encourager à apprendre ces manœuvres auprès de secouristes diplômés. Corps étrangers dans l’oreille Corps étrangers dans le nez Accident fréquent chez les jeunes enfants qui s’enfoncent des petits objets dans leurs narines. Ceux-ci provoquent une obstruction nasale puis une infection. Des lésions de la muqueuse nasale se produisent en cas de corps étrangers irréguliers, avec des arêtes. ➜Ce Un petit objet coincé dans l’oreille peut être facteur de surdité, d’infection, ou être découvert fortuitement lors d’une visite systématique chez le pédiatre. Group S - Allocations familiales ➜Ce 70 qu’il faut faire Si une extrémité est extérieure aux fosses nasales, on peut tenter avec prudence de l’extraire à l’aide d’une pince. Sinon, consulter en urgence les corps étrangers ➜Ce qu’il ne faut pas faire ➜Ce En cas de difficultés, il ne faut surtout pas s’acharner à essayer de l’extraire, au risque de le repousser, et le corps étranger peut alors passer dans les voies aériennes. ➜Quand faut-il s’inquiéter ? Lorsque l’accident est passé inaperçu et que l’enfant présente des difficultés respiratoires ou un écoulement purulent. Corps étrangers dans l’Œil Ne pas tenter d’extraire un élément enclavé, planté dans l’oeil. ➜Quand faut-il s’inquiéter ? Si l’objet est planté dans la cornée. Si l’objet est invisible et l’oeil rouge. En cas de larmoiement, de photophobie (intolérance à la lumière). Les corps étrangers dans l’oeil sont fréquents. Parfois, ils nécessitent l’intervention d’un spécialiste, parfois un simple geste peut être efficace. ➜Ce qu’il ne faut pas faire Ne jamais utiliser de coton pour des soins oculaires (car pouvant laisser des fibres dans les culs-de-sac conjonctivaux et provoquer de nouveaux corps étrangers) qu’il faut faire Utiliser le coin d’un mouchoir ou une compresse en écartant délicatement la paupière. On peut retourner la paupière supérieure à l’aide d’une allumette, en demandant à l’enfant de regarder à l’opposé. En cas d’objets coincés, plantés dans la cornée : ne rien faire et aller consulter Lavage au sérum physiologique. 71 les fuites de gaz et les incendies LES BONS GESTES FACE A LA FUITE DE GAZ Méfiez-vous de l’enfant qui, pour vous imiter, ferme le bouton du gaz allumé, puis qui l’ouvre de nouveau. Attention, le gaz naturel n’est pas toxique, mais il devient explosif lorsqu’il se mélange à l’air dans une proportion de 5 à 15%. ➜A ne jamais faire en cas de fuite de gaz : • • • • • Craquer une allumette ; Allumer la lumière ou une lampe de poche ; Téléphoner de chez soi, même avec un portable ; Appuyer sur le bouton de l’ascenseur ; Sonner chez le voisin. • • • • Rester dans l’obscurité si nécessaire ; Téléphoner toujours de l’extérieur de chez soi ; Frapper à la porte ; Prendre les escaliers. ➜A faire obligatoirement en cas de fuite de gaz : L’INCENDIE L’incendie d’habitation est la seconde cause de décès par accident domestique chez les enfants de moins de 15 ans, après la noyade. L’incendie d’habitation est un accident très grave. Il concerne toutes les personnes présentes sur le lieu et le voisinage. On peut en être victime alors qu’il ne s’est pas déclaré chez soi. Un incendie d’habitation est très rapide, on n’a que 3 minutes pour agir lorsque le feu débute. Il est très toxique : les fumées perturbent les fonctions motrices et sensorielles des victimes qui ne peuvent plus fuir . Il est très chaud, l’air peut atteindre 600 degrés en 5 minutes. Il est très sombre à cause des fumées. Group S - Allocations familiales 72 Avant 10 ans, les enfants sont incapables d’agir correctement face à un début d’incendie. Jusqu’à 6 ans, ils se réfugient sous les lits ou se cachent dans les placards. Les pompiers ont souvent du mal à les retrouver. Les tout-petits sont plus gravement atteints par les fumées, ils respirent plus vite et leur capacité respiratoire est plus faible.L’incendie de nuit est le plus meurtrier. Le feu se déclenche pendant que tout le monde dort. Le feu couve pendant plusieurs heures avant que les flammes n’apparaissent. Pendant ce temps, les fumées très toxiques se propagent et asphyxient les victimes endormies. Si les parents se réveillent, les fumées et les flammes les empêchent de secourir leurs enfants. Ils doivent fuir en les laissant, pour ne pas périr eux-mêmes.La défaillance de l’installation électrique ou d’un appareil fonctionnant à l’électricité cause un tiers des incendies d’habitation. Cela va très vite si le feu se déclare à proximité d’un rideau. Ce type d’incendie, particulièrement grave, se produit souvent dans une chambre d’enfant, prise surchargée, ampoule halogène non protégée qui éclate parce que l’enfant envoie un objet dessus, ou le petit chauffage radiant sur lequel on a posé un vêtement. Les jeux d’enfants avec briquets, allumettes et pétards sont responsables de nombreux incendies. Mais la solitude et la peur du noir le sont aussi. L’enfant qui a peur prend un risque pour en éliminer un autre : il préfère la peur du feu qui éclaire à la peur du noir. Il jette trop souvent les allumettes sans les éteindre. LE MONOXYDE DE CARBONE Sur l’ensemble des victimes d’une intoxication aiguë ou chronique au monoxyde de carbone qui sont hospitalisées dans un état grave, nombreuses sont celles qui en gardent des séquelles irréversibles. Les enfants représentent environ un tiers des victimes. ➜ Voir chapitre les intoxications. LES risques du soleil L’EXPOSITION AU SOLEIL Le soleil chaud de l’été peut être très dangereux pour l’enfant. Les enfants risquent davantage que les adultes de perdre des liquides organiques et de se déshydrater. La peau des enfants peut être brûlée par le soleil ou par un contact avec des surfaces chaudes, comme l’asphalte, les glissoires de métal ou les portes de voiture. Des coups de soleil graves et une trop grande période passée au soleil sans protection sont reliés à un risque plus élevé de cancer de la peau à long terme. Ce AVERTISSEMENT : Les informations données ci-dessus ne remplacent en aucun cas les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l’état de votre enfant. que peuvent faire les parents : Dans la mesure du possible, demeurer à l’intérieur ou à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la journée (entre 10 h et 14 h). Éviter les longues expositions au soleil au début du printemps et de l’été. Habituer les enfants au soleil en augmentant graduellement, sur plusieurs jours, la période qu’ils passent à l’extérieur. Empêcher les coups de soleil ➜ S’assurer que les aires de jeux à l’extérieur sont en partie à l’ombre. ➜Mettre un chapeau ou une visière, lunettes de soleil et des t-shirts de coton amples à l’enfant pour protéger sa peau des rayons du soleil. ➜Appliquer une crème solaire au FPS (facteur de protection solaire) d’au moins 30 sur toutes les parties du corps de l’enfant qui seront exposées au soleil. ➜On ne recommande pas cette mesure aux enfants de moins de six mois, qui peuvent se frotter les yeux ou manger de la crème solaire. Protéger toujours les bébés du soleil. ➜Réappliquer de la crème solaire après que l’enfant a joué dans l’eau. ➜Encourager l’enfant à boire beaucoup d’eau pour remplacer les liquides organiques évaporés par la chaleur. Les yeux des enfants craignent le soleil ! Avant 12 ans, les yeux des enfants sont particulièrement fragiles et sensibles au soleil. Il faut les habituer au port de lunettes de soleil. Cette habitude est d’autant plus importante que ce sont les rayons ultraviolets (UV) qui sont dangereux. Soyez vigilants sur la qualité des verres. Les verres sombres sans filtration UV ne protègent pas. Bien au contraire, ils augmentent les dégâts pouvant provoquer des dommages irréversibles pour les yeux des petits enfants. 73 QUELQUES RISQUES DOMESTIQUEs Les portes de garage automatiques Les portes de garage automatiques ne sont pas des matériaux récents, mais les grands enfants ont découvert, il y a quelques années, qu’elles pouvaient être de parfaits instruments de jeu. Les accidents se sont alors multipliés. En 1987, quelques responsables d’unités pédiatriques de soins intensifs s’en inquiétèrent. La gravité de ces accidents était due au fait que les enfants sont écrasés au niveau du tronc, de la tête ou du cou le plus souvent, le corps de l’enfant bloquant le mouvement de fermeture ou d’ouverture de la porte. Les services de secours ne parviennent que difficilement à dégager ces enfants devant l’absence d’un système de sécurité pouvant être actionné à la main. Ces accidents sont, pour la plupart, la conséquence de jeux d’adolescents qui se suspendent à la porte automatique lors de sa montée pour lâcher prise au dernier moment ou qui franchissent la porte in extremis lors de sa fermeture, qu’il s’agisse d’une porte coulissante ou basculante. Une mauvaise appréciation de la situation, de la vitesse de la porte ou une glissade malencontreuse peuvent entraîner un écrasement de l’enfant entre la porte et la structure du bâtiment, soit au niveau du plafond, soit au niveau du sol ou encore latéralement entre la porte et le mur. Dans quelques cas, il s’agissait de très jeunes enfants âgés de 2 à 4 ans qui, jouant trop près de la porte et très absorbés par leurs jeux, se retrouvaient écrasés au moment de la fermeture de celle-ci alors qu’elle ne disposait pas de système de sécurité automatique. Pour réduire ce risque, il a été demandé aux propriétaires d’immeubles d’avertir les utilisateurs de ces portes de leurs risques en apposant une affichette autocollante. Group S - Allocations familiales 74 Poudres de machine à laver la vaisselle Les poudres de machine à laver la vaisselle sont très caustiques par leur pH aux environs de 13. Elles provoquent les mêmes lésions bucco-pharyngo-laryngées et œoesophago-gastriques que la soude caustique, sans en être. L’intoxication survient le plus souvent lors de l’utilisation du produit de lavage par l’adulte et le remplissage de la machine à laver. Le conditionnement est ouvert lors de la manœuvre, la mesurette-doseur est bien tentante pour les petites mains exploratrices, comme la poudre d’ailleurs, dans laquelle on plonge les doigts. Malgré les recommandations et les précautions d’utilisation portées sur l’emballage, muni d’une bande rouge d’alerte pour le consommateur, malgré l’information que nous tentons de diffuser largement à propos de ces produits, ce type d’intoxication augmente régulièrement en fonction du taux d’accroissement annuel de l’équipement des ménages en machine à laver la vaisselle. Les fabricants ont introduit des systèmes de fermeture à l’épreuve des jeunes enfants de moins de 4 ans, pour les poudres, gels et tablettes de produits de lavage pour lave-vaisselle, sans attendre l’obligation réglementaire pour tous les produits caustiques ou très dangereux (directive européenne). QUELQUES RISQUES DOMESTIQUEs Fours à micro-ondes Il faut certes vivre avec son temps, mais l’utilisation de certains équipements électroménagers, quelle que soit leur taille, permet de mettre en lumière des accidents pervers aux dépens d’enfants, qui en sont les victimes innocentes. Les fours à micro-ondes font partie de cette catégorie. La méconnaissance par le public de la méthode de chauffage des aliments explique la survenue de graves brûlures oropharyngées et de la bouche œsophagienne chez les nourrissons. Presque toujours, il s’agit de « fin » de biberon qu’on met à réchauffer au four à micro-ondes. Quand après réchauffement on prend le biberon à sa partie supérieure, en contact avec l’air qu’il renferme, on ne peut avoir une sensation de très chaud, ni bien sûr de la température du peu de lait qu’il contient, brûlant le plus souvent. Si on ne pense pas à agiter le contenu du biberon et à contrôler la température du lait sur le revers de sa main, l’enfant sera brûlé atrocement, prélude à des séquelles épouvantables et peu modifiables par la chirurgie réparatrice et plastique. LA MORTS SUBITE DU NOURRISSON Quelques conseils simples permettent de réduire au maximum les risques de mort subite du nourrisson : ➜ Couchez votre bébé seul, dans son propre lit rigide et profond, sur un matelas ferme, dans une « turbulette » ou « gigoteuse » adaptée à sa taille. ➜ Couchez votre bébé sur le dos, jamais sur le ventre, ni sur le côté. ➜ N’utilisez pas d’oreiller, de couverture ou de couette. ➜ La température de la chambre doit être de 19°C. ➜ Ne fumez jamais en présence de votre bébé. Le tabac est dangereux. ATTENTION : ➜ Ne donnez jamais à votre bébé de médicaments pour dormir. ➜ Ne l’habituez pas à s’endormir avec son biberon. LE SYNDROME DU BEBE SECOUE Si votre enfant ne pleure pas comme d’habitude, que rien ne le console, appelez votre médecin. Que ce soit pour le calmer ou pour jouer avec lui, il ne faut jamais secouer votre bébé. Cela peut le laisser handicapé à vie. Lorsqu’un enfant pleure ou fait un malaise, il ne faut jamais le secouer. Que faire en cas d’intoxication ? Ne rien donner à boire, ne pas faire vomir, appeler le 100 pour avis, ou le centre anti-poisons 070.245.245. 75 Les symboles européens des produits dangereux La plupart des produits d’entretien, de bricolage ou de jardinage que nous utilisons tous les jours comportent des substances chimiques qui peuvent être à l’origine d’accidents graves si ils sont mal utilisés. Ces substances peuvent provoquer un accident : ➜ Par projection : Dans les yeux, au visage, sur la peau. ➜ Par respiration : Les vapeurs toxiques de solvants pour peinture, vernis, dégrippants, etc. peuvent provoquer des lésions irréversibles au cerveau. ➜ Par ingestion : Avaler une petite quantité de produit corrosif suffit à détruire le tube digestif d’un jeune enfant ! ➜ Par contact : Certains produits traversent facilement la barrière protectrice de la peau. Véhiculés par le sang, leurs composants chimiques peuvent attaquer certains organes : les reins, le foi, les poumons, le cerveau. Ces produits qui contiennent des substances particulièrement dangereuses sont identifiables grâce aux pictogrammes de danger qui sont obligatoirement présents sur leur emballage. Plusieurs pictogrammes de danger peuvent être présents sur un même produit : dans ce cas ce produit peut être à l’origine de plusieurs types d’accidents. L’absence de pictogramme de danger sur le produit ne signifie pas que ce produit ne comporte pas de risque s’il est mal utilisé. Les pictogrammes de danger européens Chaque pictogramme est toujours accompagné d’une légende qui précise le danger Exemple « C - CORROSIF ». O - Ça fait flamber Produit qui peuvent provoquer un incendie par simple contact avec une autre substance tel que le bois, le papier, le carton, etc. Exemples : les pastilles d’Eau de Javel effervescentes, l’oxygène, le Chlorate de sodium. C- Ça ronge Produit qui peut brûler et détruire les tissus vivants par simple contact : le risque est d’autant plus grand que la peau est humide ou mouillée. Exemples : soude caustique, déboucheur de canalisation, détartrant , Eau de Javel. F+ - Ça flambe bien Produit pouvant s’enflammer facilement ou très facilement en présence d’une flamme, d’une étincelle ou d’une source de chaleur. Exemples : acétone, alcool à brûler, White Spirit, Trichloréthylène. Les produits « extrêmement inflammables « peuvent s’enflammer même lorsque la température ambiante est inférieure à 0°C. Group S - Allocations familiales 76 Les symboles européens des produits dangereux F - Ça flambe E - Ça explose Produit pouvant s’enflammer facilement ou très facilement en présence d’une flamme, d’une étincelle ou d’une source de chaleur. Exemples : acétone, alcool à brûler, White Spirit, Trichloréthylène. Produit qui peut exploser sous l’effet d’un choc, du feu, de la chaleur ou d’un simple frottement ou lorsque leur concentration dans l’air produit un mélange explosif. Exemples : gaz butane, propane, gaz naturel, acide picrique, TNT. Xi - Ça pique Produit non corrosif qui, par contact immédiat, prolongé ou répété avec la peau, les yeux, les muqueuses, peut provoquer une réaction inflammatoire. Exemples : Eau de Javel diluée, produit détergent pour lave- aisselle, lave-vitre à base de méthanol. Xn - Ça empoisonne Produit qui par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée peut causer une intoxication. Un produit nocif peut être très dangereux si la dose reçue est importante ! Exemples : essence de térébenthine, pesticide, antimite, Eau de Javel en pastille effervescente. T - Ça tue Produit qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée peut entraîner des accidents extrêmement graves, aigus ou chroniques et même mortels. Exemples : Méthanol pur, certains herbicides, antirouille contenant des fluorures, naphtaline. Ça nuit à l’environnement Ça nuit au vivant Produit dangereux pour l’environnement s’il est rejeté dans l’air, dans l’eau ou dans le sol. Produit biologique dangereux. Il concerne les produits ou déchets biologiques pouvant infecter les organismes vivants par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée. 77 L’ARMOIRE à PHARMACIE IDéALE C’est toujours lorsque l’on en a besoin que l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas ce qu’il faut. Voici donc une liste de ce que vous devez toujours avoir dans votre armoire à pharmacie pour parer au plus pressé... Les règles d’or ➜ Un paquet de tulle gras, ➜ L’armoire à pharmacie se trouve traditionnellement dans notre salle-de-bain. Ce n’est pourtant pas l’endroit idéal. Les médicaments et autres produits qui s’y trouvent craignent l’humidité plus que tout. Choisissez un placard que vous pourrez fermer à clé, hors de portée des enfants, dans un endroit sombre, sec, à l’abri de la chaleur et de la lumière. ➜ Un sirop antitussif, ➜ Un flacon de gouttes nasales, ➜ Un médicament contre les états grippaux. ➜ Ne laissez pas traîner de médicaments sur vos tables de nuit, sur le bord d’un lavabo ou à la portée des enfants. ➜ Une fois par an, faites le tri parmi tous vos médicaments et débarrassez-vous des produits périmés. ➜ Conservez l’emballage d’origine et les notices de tous vos médicaments. ➜ N’associez jamais deux médicaments sans avis médical. L’association de certaines molécules peut être dangereuse pour votre santé et celle de vos enfants. Pour compléter ➜ Des mouchoirs jetables, ➜ Ne réutilisez jamais un médicament sans un nouvel avis médical. ➜ Une paire de ciseaux à bouts ronds, ➜ Pour éviter toute erreur, prévoyez trois compartiments : Le premier pour les médicaments de vos enfants, le deuxième pour les adultes, et un troisième pour les accessoires. Cela vous évitera de les chercher partout lorsque vous en aurez besoin. ➜ Du coton, ➜ Un thermomètre électronique (pour éviter les pleurs), ➜ Une pince à épiler, ➜ Des épingles à nourrice, ➜ Des bandelettes de suture adhésives, Il faut avoir absolument ➜ Une écharpe en triangle. ➜ Un thermomètre médical, ➜ Un flacon d’alcool à 70° et d’eau oxygénée à 10 volumes, ➜ Un antiseptique qui ne pique pas (les enfants n’aiment pas ça du tout), ➜ Une crème contre les ecchymoses, Pour vos enfants Il est recommandé de prévoir dans votre armoire à pharmacie un compartiment distinct pour les médicaments des tout-petits de moins de 30 mois. Il faudra y trouver... ➜ Un antivomitif en suppositoires ou en ➜ Une crème contre les démangeaisons, ➜ De l’arnica, gouttes (uniquement sur ordonnance), ➜ Des sachets de réhydratation, ➜ Du coton hydrophile, ➜ Des comprimés contre le mal des transports, ➜ Des compresses accélérant la coagulation, ➜ Une solution d’eau de mer pour le lavage du nez, ➜ Une crème contre les brûlures, ➜ De l’huile d’amande douce pour les ➜ Des compresses stériles, ➜ Des compresses extensibles de 5 à 10 cm de large, croûtes de lait, ➜ Une crème contre les fesses rouges, ➜ Un gel contre les piqûres d’insectes, ➜ Du sirop contre les toux grasses, ➜ Du sparadrap, ➜ Des suppositoires contre les toux sèches, ➜ Un antidiarrhéique, Group S - Allocations familiales ➜ Des pansements de toutes tailles, ➜ Du sérum physiologique pour nettoyer les yeux de bébé. 78 Pour Enfants Ibuprofène Soulage la fièvre pendant 8 heures GOÛT FRAISE GOÛT ORANGE Nurofen pour Enfants Sans Sucre et Nurofen pour Enfants Rouge 2% Suspension buvable est un médicament à base d’ibuprofène pour enfants à partir de 3 mois / 6 kg. Pas d’utilisation plus de 24 heures (3 à 5 mois) ou de 3 jours (à partir de 6 mois) sans avis médical. Lisez attentivement la notice. Ne pas utiliser pendant la grossesse, ni en cas d’ulcère gastrique ou intestinal, d’allergie à l’acide acétylsalicylique ou à d’autres anti-inflammatoires. Demandez conseil à votre pharmacien. Reckitt Benckiser Healthcare (Belgium) SA. • 16NFC025 les numéros utiles Urgences Médicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Urgences Européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 Centre antipoison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 070.245.245 . . . . . . www.poisoncentre.be Enfance en danger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 . . . . . . . . . . . . . www.enfance-en-danger.org SOS Enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.535.34.25 . . . . . www.sos-enfants.org Croix Rouge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 . . . . . . . . . . . . . www.croix-rouge.be Centre de prévention du suicide . . . . . . . . . . . . . . . . . 080.032.123 . . . . . . www.preventionsuicide.be Child Focus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 . . . . . . . . . . . . . www.childfocus.be Alcooliques anonymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.513.23.36 . . . . . www.alcooliquesanonymes.be Cancerphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0800.15.801 . . . . . . www.cancer.be Tabac stop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0800.111.00 Ligue des Familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.507.72.11 . . . . . www.liguedesfamilles.be O.N.E Office de la Naissance et de l’Enfance . . . . . . . 02.542.12.11 . . . . . www.one.be Télé-parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.736.60.60 . . . . . www.ecoledesparents.be Délégué général des droits de l’enfant . . . . . . . . . . . 02.233.36.99 Quelques gestes qui sauvent si vous êtes témoin d’un accident En présence d’un accident, si les secours sont déjà organisés, mieux vaut ne pas vous arrêter. En revanche, si l’accident vient d’avoir lieu, vous devez absolument vous arrêter et porter assistance aux victimes. Alerter en priorité les urgences : faites le 100 ou le 112 avec votre GSM. ➜ Décrivez la situation Premiers comportements, face à un blessé : ➜ Ne pas déplacer le blessé (sauf en cas de risque d’incendie ou d’explosion) ➜ Comprimer toute hémorragie ➜ Lutter contre le froid ➜ Desserrer les vêtements ➜ Ne jamais retirer le casque mais favoriser la ventilation en déliant l’attache ➜ Eventuellement détacher la ceinture de sécurité ➜ Ne pas donner à boire ➜ Prévenir si danger persistant ➜ Le nombre de blessés Vous êtes témoin, évitez les risques d’un autre accident : ➜ La gravité apparente des victimes ➜ Garez votre véhicule correctement avec feux de détresse ➜ Les premiers gestes effectués ➜ Balisez efficacement dans les deux sens (100 pas) ➜ Localisez précisément l’événement Ecoutez attentivement les conseils avant de raccrocher. Ne raccrochez qu’à la demande du service de secours concerné. Group S - Allocations familiales 80 ➜ Si possible, coupez la contact et débranchez la batterie du véhicule accidenté ➜ Ne fumez pas Découvrez toutes nos collections ! fille • garçon • bébé • future maman chaussures • déco • linge de lit • bain ment Spéciale s! pour vou 25 % de remise sur votre 1ère commande avec le code : 8538 Paiement sécurisé Retours gratuits Retrouvez-nous vite sur Livraison en 3 jours Commandez depuis votre smartphone ! Spa souhaite la bienvenue à votre bout de chou ! Les bambins méritent le plus chaleureux des accueils pour leur venue au monde. C’est pourquoi, Spa leur réserve d’adorables actions et de tendres avantages. Vous voulez en faire profiter votre bébé ? Inscrivez-vous vite au programme Spa Maman Bébé & Kids. Gagnez elle une séance photo professionn s, de votre petit chou. Chaque moi un nouveau modèle sous les projecteurs ! 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