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Guide du bébé - Edition 2016-2017
Guidedu
Bébé
1000 et 1 facettes pratiques
ou le guide du bien-être
Les prestations familiales
La grossesse
La naissance
Droits, services et avantages
pour la famille
Les accidents
domestiques :
tout ce que vous
devez savoir !
Edition 2016-2017
1, 2, 3… c’est parti !
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Les prestations garanties en Belgique sont opérées par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., entreprise soumise au droit belge, dont le siège social est établi en Belgique,
à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA. En cas de plainte, vous pouvez vous adresser par
courrier à Touring, Service Plaintes, 44 rue de la Loi, 1040 Bruxelles, Belgique ou par email à l’adresse [email protected]
éditorial
Sommaire
LES PRESTATIONS FAMILIALES
LA GROSSESSE LA NAISSANCE DROITS, SERVICES ET AVANTAGES
POUR LA FAMILLE LES ADRESSES UTILES
GuiDe de la prévention
des accidents domestiques Nous vivons à l’heure du numérique et avons facilement
accès à de nombreuses sources d’information.
Pourtant, certaines familles ne connaissent parfois pas
les informations de base sur la grossesse, la garde des
enfants, la nutrition, la sécurité, la santé, les écoles,
les diverses allocations ou encore la prime d’adoption.
C’est pourquoi Group S s’implique chaque année dans
cette publication, qui combine informations pratiques
et conseils utiles pour chaque famille où grandissent
des enfants.
Rédaction et collaboration
rédactionnelle :
Group S - Allocations Familiales - XL Communication
Coordination Technique :
XL Communication
Europole, drève Gustave Fache, 3
7700 MOUSCRON
Gonzales Stubbe,
Administrateur délégué de Group S
Allocations Familiales
5.indd 1
Publicité :
XL Communication
Europole - Drève Gustave Fache, 3
7700 MOUSCRON
Tél : 056 84 72 82 - Fax : 056 84 50 94
E-mail : [email protected]
Imprimé en Belgique
Le «guide du bébé»
est une édition XL Communication.
Tous droits de reproduction,
même partielle sont interdits,
sauf autorisation écrite de l’éditeur.
Les erreurs ou omissions ne peuvent
être imputées à l’éditeur.
Réf. : 78080
Partenaire
communication
institutionnelle
de la
UCCLE
UKKEL
2013
Centre de Repos
du Tournaisis
Agenda Communal
Gemeentelijke Agenda
Maison de Repos - Résidence - Services
Chaussée de Douai, 5 - 7500 Tournai
Tél.: 069/84 15 15
Fax : 069/84 00 59
Mobile : 0032(0)477/59 26 28
AGENDA 2013
Portes ouvertes le samedi xx mars 2014
Lycée Technique pour Professions de Santé / Siège
27, rue Barblé • L-1210 Luxembourg
Tél. : 44 11 37 46 - 44 11 37 36 • Fax : 44 11 67 36
Lycée Technique pour Professions de Santé
Val Saint André • 2, place Thomas Edison • L-1483 Strassen
Tél.: 26 44 541 • Fax : 26 44 54 61
Lycée Technique pour Professions de Santé
79, rue de Welscheid • L-9090 Warken
Tél. : 81 73 81 201 • Fax : 81 73 81 230
Lycée Technique pour Professions de Santé
13, rue de l’Église • L-4922 Bascharage
Tél. : 54 64 74 202 • Fax : 54 64 93
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ÉDITION
française du
luxembourg
42
Edition 2016-2017
Editeur responsable : Roberto CANINI
Group S - Allocations Familiales
av. Fonsny, 40
1060 BRUXELLES
Les annonceurs et XL Communication ont permis de
rendre ce guide gratuit. De cette façon, tous les parents,
sans distinction, pourront en bénéficier.
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L-1511 Luxembourg
Tél.: 46 37 72 1 - Fax : 46 05 01
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25
40
Guide du bébé
Ce guide, qui survole tous les thèmes relatifs aux
enfants, répondra aux questions les plus fréquentes
des parents. Sur notre site www.groups.be, vous
retrouverez également de nombreuses informations sur
notre caisse d’allocations familiales et ses différents
services.
Belgique - FRANCe - luxemBouRg
SIèGE SOCIAL : Europole
Ecole
Drève Gustave Fache, 3
B7700 MOUSCRON
Tél.: +32(0) 56 39 24 60
Fax : +32(0)56 84 50 94
Email : [email protected]
3
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18
Edition mise à jour au 10/2016.
Pour toutes modifications ultérieures, consultez le site
internet : www.groups.be
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Group S - Allocations familiales 2
Les prestations familiales
Le mot “prestations familiales “ est utilisé pour définir toutes
les indemnités prévues dans la sécurité sociale, en faveur des
enfants de travailleurs salariés et indépendants.
Ces indemnités sont :
La prime de naissance : une prime unique,
accordée lors de la naissance d’un enfant;
La prime d’adoption : une prime unique,
accordée lors de l’adoption d’un enfant;
Les allocations familiales : une
indemnité mensuelle pour chaque enfant bénéficiaire;
Le supplément d’âge : un complément
mensuel d’allocations familiales quand l’enfant atteint
l’âge de 6, 12 et 18 ans;
Le supplément d’âge annuel : un
complément octroyé annuellement avec les allocations
familiales du mois de juillet, pour tous les enfants bénéficiaires de 0 à 25 ans;
Le supplément pour enfants atteints
d’une affection : indemnité en faveur de chaque
enfant bénéficiaire qui présente une incapacité ou une
affection; celle-ci est octroyée en plus des allocations
familiales ordinaires;
Les suppléments sociaux : une indemnité complémentaire pour les enfants de malades, de
chômeurs de longue durée ou de pensionnés, ayant des
revenus modestes. Si ces attributaires reprennent le
travail, ils peuvent maintenir leur droit au supplément
pendant maximum 2 ans si les revenus de la famille ne
dépassent pas la limite autorisée.
Le supplément pour familles
m o n o pa r e n ta l e s : u n e i n d e m n i t é
complémentaire pour les enfants de familles
monoparentales ayant des revenus modestes;
Les allocations d’orphelins : une
allocation mensuelle plus élevée, accordée après le décès
d’un des parents (travailleurs salariés);
Comment et quand
obtenir la prime de
naissance ?
L’allocation de naissance peut être demandée à partir du
6e mois de grossesse.
Elle pourra être payée anticipativement deux mois avant
la date probable de la naissance.
Elle peut également être demandée après la naissance.
L’attributaire et/ou l’allocataire disposent d’ailleurs d’un
délai de cinq ans qui suit la période concernée pour
réclamer les prestations familiales.
L’allocation de naissance est également due pour un
enfant mort-né, à condition qu’il s’agisse d’un enfant
pour lequel un acte de déclaration d’enfant présenté sans
vie a été établi par l’officier de l’état civil.
Qui peut demander la prime de naissance?
Où faut- il introduire la demande ?
Quels formulaires faut-il envoyer ?
En principe, il suffit de remettre auprès de la caisse
d’allocations familiales une attestation du médecin ou de
l’infirmier(ère) accoucheur(seuse) stipulant la date à laquelle
la future maman atteint le 6e mois de grossesse ainsi que la
date à laquelle la naissance est prévue.
Afin de réclamer le paiement anticipé lors de la naissance d’un
premier enfant, il est préférable d’introduire l’attestation
médicale, accompagnée d’un formulaire de demande
«modèle E- demande de prime de naissance»,
pour permettre à la caisse d’établir un dossier complet.
Vous trouverez ce document sur notre site web
www.groups.be.
La demande peut être introduite soit via l’employeur du futur
papa (ou celui de la future maman). Après la naissance, la
caisse, qui a reçu la demande, examinera quel organisme est
compétent pour assurer le suivi du dossier.
Si la famille possède déjà un dossier auprès d’une caisse
d’allocations familiales, le paiement anticipé peut être réclamé,
auprès de cette caisse qui paie les allocations pour les autres
enfants du ménage, en envoyant simplement l’attestation
médicale. Il est inutile de joindre un formulaire de demande.
Allocation forfaitaire : une allocation
forfaitaire mensuelle est attribuée au dernier allocataire
avant le placement chez particulier, cette allocation
est accordée durant toute la période du placement de
l’enfant.
3
À combien s’élève la prime de naissance ?
Si une allocation de naissance a déjà été allouée pour cet enfant
à l’épouse de l’adoptant ou à la personne avec laquelle il forme
un ménage de fait, la prime d’adoption n’est pas due, sauf si
une prime de naissance a été payée sur base d’une naissance
suivante. Si l’enfant est par la suite adopté par l’autre parent,
la différence entre le montant de la prime pour une naissance
suivante et le montant de la prime d’adoption est octroyée.
• 1.247,58€ pour une 1er naissance (du père ou de la
mère) ;
• 938,66€ pour une 2e naissance et suivantes ;
• 1.247,58€ pour chacun des enfants (jumeaux,
triplés, etc.) peu importe le rang de naissance
Q uel est le montant de l a prime à
l’adoption ?
La prime d’adoption s’élève à 1.247,58€ par enfant adopté.
Ce montant est tributaire de la date de dépôt de la requête
ou à défaut de celle-ci, de la signature de l’acte et de la date
d’arrivée de l’enfant dans le ménage.
Comment et quand
peut-on obtenir la
prime d’adoption ?
Quelles sont les allocations familiales de base
allouées mensuellement ?
La prime d’adoption peut être demandée et payée à condition
de respecter les dispositions suivantes :
1. l’enfant doit résider dans le ménage de l’adoptant;
2.une requête doit avoir été déposée devant le tribunal
compétent (pour une adoption en Belgique) ou, à défaut,
un acte d’adoption doit être signé (c’est souvent le
cas lorsqu’il s’agit d’une adoption internationale). Ces
documents expriment la volonté de l’attributaire ou de son
conjoint d’adopter un enfant (s’il s’agit d’une adoption d’un
enfant mineur à l’étranger, l’adoptant doit avoir obtenu du
tribunal de la jeunesse, le jugement d’aptitude à adopter);
3. l’adoptant ou son conjoint remplit les conditions
pour ouvrir le droit aux allocations familiales (c.à.d. avoir
la qualité de travailleur salarié ou se trouver dans une
situation assimilée à celle-ci);
4.l’âge de l’enfant adopté n’a pas d’importance, mais il
doit obligatoirement satisfaire aux conditions pour
avoir droit aux allocations familiales. Le droit est
«inconditionnel» pour les enfants de moins de 18 ans. Si
l’enfant est majeur lors de l’adoption, il doit avoir la qualité
d’étudiant, d’apprenti, de demandeur d’emploi, ou être
atteint d’une incapacité.
Il y a trois montants ; cet ordre des rangs est déterminé
suivant la chronologie des naissances de tous les enfants
concernés: l’aîné perçoit le 1er rang.
• 1er enfant • 2e enfant
• À partir du 3e enfant
Afin de déterminer le montant précis, il est tenu compte de
tous les enfants pour lesquels l’allocataire reçoit des allocations familiales. Sous certaines conditions, il est également
tenu compte des enfants d’autres allocataires présents dans
le ménage.
Le montant qui est attribué à un enfant dans un groupe n’est
donc pas fixe mais peut varier suivant la composition de ce
groupe.
Si l’enfant fait déjà partie du ménage de l’adoptant, les
conditions visées aux points 3 et 4 ci-dessus doivent être
remplies à la date du dépôt de la requête, ou à défaut de
celle-ci, à la date de la signature de l’acte.
Si l’enfant ne fait pas (encore) partie du ménage de l’adoptant
à la date à laquelle la requête a été déposée, ou à défaut de
celle-ci, à la date de la signature de l’acte, la condition visée
sous 3 doit être remplie à la date du jugement découlant de
la requête, ou, à défaut de celle-ci, à la date de la passation
de l’acte (à l’étranger); de plus, au moment où l’enfant fait
effectivement partie du ménage de l’adoptant, les conditions
reprises sous 3 et 4, doivent également être remplies.
Group S - Allocations familiales 92,09€
170,39€
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Comment le supplément
d’âge est-il attribué ?
Les suppléments d’âge sont alloués lorsque l’enfant atteint
6 ans, 12 ans ou 18 ans. Ils prennent cours le mois qui suit
l’anniversaire, même si l’enfant est né le premier jour d’un
mois.
4
Le supplément d’âge annuel
En 2016 un supplément sera accordé pour les bénéficiaires
suivants, ayant droit aux allocations familiales pour le mois
de juillet. Le montant est accordé suivant la situation socioprofessionnelle du ménage.
Les enfants qui bénéficient du supplément social, du supplément
mono-parental, des allocations d’orphelins au taux majoré ou
du supplément pour enfants atteints d’une affection recoivent
le montant majoré :
• Enfants de 0 à 5 ans max. dans l’année de paiement :
28,16€
• Enfants de 6 à 11 ans max. dans l’année de paiement :
59,76€
• Enfants de 12 à 17 ans max. dans l’année de paiement :
83,66€
• Enfants de 18 à 24 ans max.dans l’année de paiement :
112,62€
Les assurés sociaux qui perçoivent des allocations familiales
ordinaires :
• Enfants de 0 à 5 ans max. dans l’année de paiement : 20,40€
• Enfants de 6 à 11 ans max. dans l’année de paiement : 43,86€
• Enfants de 12 à 17 ans max. dans l’année de paiement :
61,20€
• Enfants de 18 à 24 ans max.dans l’année de paiement :
81,60€
Le supplément pour
enfant atteint d’une
affection - les conditions
et les montants :
La procédure mesure les conséquences de l’affection de
l’enfant, non seulement pour l’enfant même mais également
pour son entourage familial.
Cette évaluation est effectuée par le médecin du Service Public
Fédéral - Affaires Sociales.
Les conséquences de l’affection se composent des trois piliers
suivants:
• L’incapacité physique ou mentale de l’enfant (pilier 1);
• Le degré d’activité et de participation de l’enfant
(pilier 2);
• Les conséquences de l’affection pour l’entourage familial
de l’enfant (pilier 3).
Le résultat final s’obtient par l’addition des points totalisés pour
chaque pilier et ce résultat détermine le montant de l’allocation
à payer.
• moins de 6 points dans les 3 piliers et 4 points dans le
pilier 1 : 80,75€
• 6 à 8 points dans les 3 piliers et moins de 4 points
dans le pilier 1 : 107,55€
• 6 à 8 points dans les 3 piliers et 4 points dans le pilier 1 :
414,28€
• 9 à 11 points dans les 3 piliers et moins de 4 points
dans le pilier 1 : 250,97€
• 9 à 11 points dans les 3 piliers et 4 points dans le
pilier 1 : 414,28€
• 12 à 14 points dans les 3 piliers : 414,28€
• 15 à 17 points dans les 3 piliers : 471,07€
• 18 à 20 points dans les 3 piliers : 504,71€
• Plus de 20 points dans les 3 piliers : 538,36€
A côté de cela, certains enfants reçoivent encore les allocations
familiales sur base de l’ancienne législation. L’enfant perçoit alors un
supplément pour enfant handicapé lorsqu’il est atteint d’un handicap,
physique ou mental de 66% au moins.
Un médecin du Service Public Fédéral - Affaires Sociales
procède à la constatation de l’incapacité de l’enfant, à son
degré d’autonomie et détermine la période durant laquelle cette
incapacité débute et prend fin.
Le montant du supplément est déterminé par le pourcentage du
handicap et le degré d’autonomie
• Incapacité de 66% et un degré d’autonomie de 0 à 3
points : 414,28€ ;
• Incapacité de 66% et un degré d’autonomie de 4 à 6
points : 453,49€ ;
• Incapacité de 66% et un degré d’autonomie de 7 à 9
points : 484,78€.
La caisse d’allocations familiales envoi votre demande, via la banque
carrefour, directement au S.P.F. Ils vous envoient les formulaires
nécessaires à compléter par le médecin. Après visite chez leur
médecin, le S.P.F. nous envoie la décision, via la banque carrefour,
et nous payons, si nécessaire, le complément en fonction de cette
décision.
Dispositions générales :
Lorsque l’enfant handicapé travaille, perçoit une indemnité sociale
ou est apprenti sous contrat dont le salaire est supérieur au montant
maximum autorisé (suivant l’index), le droit aux allocations familiales
reste établi au taux simple jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de
21 ans, tant que l’enfant reste reconnu comme étant handicapé ou
atteint d’une affection (ancienne ou nouvelle législation).
Le supplément par contre est seulement octroyé :
• inconditionnellement jusqu’au 31 août de l’année au cours de
laquelle l’enfant atteint l’âge de 18 ans,
• lorsque l’enfant est sous contrat d’apprentissage et perçoit une
indemnité mensuelle brute qui est inférieure au montant maximum
autorisé (suivant l’index),
5
• lorsque l’enfant suit des cours, ou poursuit une formation pour
lesquels des crédits sont attribués dans le système Bachelor-Master
et pour lesquels aucun cours ne doit être suivi, et travaille en même
temps durant moins de 240 heures par trimestre,
• lorsque l’enfant prépare un mémoire de fin d’études à la fin de ses
études supérieures et exerce en même temps une activité durant
moins de 240 heures par trimestre,
• lorsque l’enfant est demandeur d’emploi en stage d’insertion
professionnelle et exerce une activité ou perçoit une indemnité
sociale dont le montant mensuel brut est inférieur au montant
maximum autorisé (suivant l’index),
• lorsque l’enfant travaille dans un atelier protégé ou perçoit une
indemnité sociale qui découle de cette occupation,
• lorsque l’enfant exerce une activité qui n’est pas soumise à un
assujettissement obligatoire (ONSS) ou perçoit une indemnité
sociale qui découle de cette activité.
La caisse d’allocations familiales informe le S.P.F. lorsque l’enfant
entame une occupation ou qu’il perçoit des indemnités sociales.
Le S.P.F. détermine alors si ces informations sont suffisamment
importantes pour demander une révision.
Qu’entend-on par
suppléments sociaux ?
Si un attributaire atteint le 7e mois de maladie ou de chômage ou s’il
est pensionné, des suppléments sociaux peuvent être attribués sur
base des critères suivants :
- Si les enfants sont élevés par l’attributaire et son épouse ou
son partenaire, le montant global des revenus mensuels bruts
de l’attributaire et de son conjoint ou de l’attributaire et de son
partenaire ne peuvent dépasser le montant de 2.462,77€ ;
- Si l’attributaire vit seul avec les enfants, ses revenus mensuels
bruts ne peuvent dépasser le montant de 2.385,18€ ;
- Au cas où les enfants de l’attributaire, chômeur ou malade de longue
durée ou pensionné, sont élevés par l’allocataire vivant seul(e), qui
est l’(ex)épouse ou l’autre parent des enfants, les revenus mensuels
bruts de l’allocataire ne peuvent dépasser un montant mensuel brut
qui s’élève à 2.385,18€. Le droit au supplément social n’est plus dû si
cet allocataire se (re)marie ou forme un ménage de fait.
La caisse vérifie quotidiennement la situation des familles pour
l’obtention d’une telle allocation. En 2017, les revenus des ménages
qui entrent en ligne de compte seront vérifiés via les données
fiscales (revenus 2015).
Si les conditions sont remplies, les suppléments sociaux sont
alloués :
• l’attributaire est chômeur complet de plus de 6 mois ou pensionné ou bénéficie d’une assurance sociale en cas de faillite :
46,88€
1er enfant 29,06€
2e enfant 5,10€
3e enfant et les suivants
3e enfant et les suivants qui vivent dans
une famille monoparentale
23,43€
Group S - Allocations familiales • l’attributaire est malade depuis plus de 6 mois (ou a eu un accident de travail il y a plus de 6 mois) :
100,86€
1er enfant 29,06€
2e enfant 5,10€
3e enfant et les suivants
3e enfant et les suivants qui vivent dans une famille monoparentale
23,43€
PROLONGATION du droit possible à un supplément social !
L’attributaire qui est chômeur ou malade de plus de six mois et qui
reprend le travail, pourra être assimilé à un chômeur ou malade
de longue durée durant une période de deux ans maximum, afin de
maintenir le droit au supplément social pour chômeur ou malade de
longue durée.
Pour bénéficier de cette protection de taux, deux conditions doivent
être simultanément remplies :
• Entre la fin de la maladie ou du chômage de longue durée et le
début de l’occupation, il ne peut exister un intervalle de plus de 27
jours civils consécutifs ;
• Pour le mois durant lequel l’attributaire commence à travailler, le
supplément doit être effectivement payé.
Afin de bénéficier du supplément social durant la période assimilée,
les conditions à remplir au niveau de la composition de famille et des
revenus sont identiques à celles mentionnées ci-dessus.
Supplément pour les
familles monoparentales
Un supplément est accordé aux enfants, bénéficiaires d’allocations
familiales ordinaires, qui sont élevés dans une famille monoparentale.
1er enfant 46,88€
2e enfant 29,06€
3e enfant et les suivants 23,43€
Les revenus mensuels bruts de l’allocataire dans cette famille
monoparentale ne peuvent dépasser le plafond mensuel de
2.385,18€.
Que signifient «les allocations d’orphelins» ?
Au décès d’un des parents d’un enfant bénéficiaire, un droit éventuel
aux allocations «d’orphelins» existe. Cela signifie que les allocations
familiales de base (1er, 2e, 3e rang) sont remplacées, pour chacun
des orphelins, par un seul montant de 353,76€, majoré, le cas
échéant, par un supplément d’âge et/ou par un supplément pour
enfant atteint d’une affection.
Le droit aux allocations familiales d’orphelins est prioritairement
établi via le travail du parent décédé ou à défaut du chef du parent
survivant.
Si aucun des parents ne remplit les conditions d’octroi, le droit aux
allocations d’orphelins peut être établi du chef de la personne qui
ouvre un droit (virtuel) pour l’orphelin au moment du décès du parent.
6
Si le parent survivant est engagé dans les liens d’un nouveau mariage
ou forme un ménage de fait avec une personne autre qu’un parent ou
allié jusqu’au 3e degré inclusivement, les allocations majorées sont
remplacées par les allocations familiales de base (1er, 2e ou 3e rang).
Dès que le parent, établi en ménage ou remarié, ne forme
officiellement plus un ménage avec son nouveau partenaire ou
époux(se), le droit au taux majoré d’orphelins est rétabli.
QUI OBTIENT LE DROIT
AUX PRESTATIONS FAMILIALES ?
QUELS SONT LES ENFANTS
BÉNÉFICIAIRES ?
À QUI ET COMMENT LES
PRESTATIONS FAMILIALES
SERONT-ELLES PAYÉES ?
L’attributaire
L’attributaire est la personne qui, par son travail ou par une situation
assimilée au travail, ou sur base d’un statut spécial, obtient le droit
aux allocations familiales.
En plus, cet attributaire doit présenter un “lien” avec les enfants pour
lesquels les prestations familiales sont dues. Ce lien peut provenir
d’une parenté ou d’une alliance, ou dans certains cas résulter du fait
que l’enfant fait partie du ménage de l’attributaire.
Si différents travailleurs salariés ont tous un lien avec l’enfant et
peuvent revendiquer le droit en faveur de ce dernier, la loi prévoit un
ordre de priorité :
1° le père,
2° la mère,
3° le beau-père,
4° la belle-mère,
5° la plus âgée des personnes suivantes:
- le/la partenaire de la mère/du père,
- un des grands-parents de l’enfant (s’il fait partie du ménage),
- un oncle ou une tante de l’enfant (s’ils font partie du ménage),
6° un (demi-)frère ou une (demi-)sœur de l’enfant.
Cet attributaire prioritaire peut, dans l’intérêt de l’enfant, céder son
droit prioritaire au père, à la mère, au beau-père, à la belle-mère de
l’enfant ou à la personne avec laquelle le père ou la mère forme un
ménage de fait à condition que cette personne fasse partie du ménage
où l’enfant est élevé.
Si la caisse d’allocations familiales constate qu’une cession de droit
peut procurer des avantages financiers pour la famille, la priorité
sera modifiée automatiquement, aussi longtemps que cet avantage
financier pourra être accordé (uniquement sur base de l’activité du
(beau)père, (belle)mère ou de la personne avec laquelle le père ou la
mère forme un ménage de fait).
L’allocataire
L’allocataire est la personne à qui les prestations familiales sont
effectivement payées.
Généralement, les paiements sont effectués à la mère des enfants. A
défaut, le paiement est effectué à la personne qui élève effectivement
ces derniers.
Définition du mot «élever»:
Ce qui est nécessaire à la personne pour son existence matérielle,
son habillement, son hébergement, et ses besoins aux plans moral
et intellectuel.
La prime de naissance est exclusivement payable à la mère de l’enfant.
La prime d’adoption est payée à l’adoptant.
Lorsque les parents ne vivent pas ensemble et exercent conjointement
l’autorité parentale sur leurs enfants qui sont élevés chez l’un d’entre
eux, les allocations familiales continuent à être versées à la mère.
Si les enfants sont domiciliés chez le père, celui-ci peut, sur simple
demande, devenir l’allocataire.
Dans certains cas, les allocations sont payables à l’enfant même :
• s’il est marié,
• s’il perçoit les allocations familiales pour son propre enfant,
• s’il vit seul, et qu’il est émancipé ou qu’il a atteint l’âge de 16 ans et à
condition d’être domicilié à une autre résidence principale que la mère
ou que toute autre personne qui est censée l’élever ; le cas échéant,
un document officiel sera accepté, prouvant que l’enfant ne vit pas à
l’adresse ou chez la personne, mentionnée au Registre national.
Dans son intérêt, l’enfant allocataire peut désigner son (beau)père ou
sa (belle)mère afin de percevoir les prestations familiales qui lui sont
dues (ex. pour maintenir les “rangs” ou un supplément social).
A quel moment et de quelle manière le paiement
des allocations s’effectue-t-il ?
Les allocations familiales sont payées mensuellement vers le 8 du
mois qui suit le mois qui génère le paiement.
Ex. les allocations familiales pour les enfants ayant droit pour le mois
d’août sont payées aux environs du 8 septembre.
Les allocations sont payables par un versement sur le compte bancaire
de l’allocataire, ou exceptionnellement par un chèque circulaire
destiné à l’allocataire légal.
Les allocations ne sont donc jamais payables à une tierce personne
ou par son intermédiaire, sauf si celle-ci a été officiellement désignée
pour gérer les revenus de l’allocataire (ex. : un médiateur de dettes).
Le paiement par chèque circulaire pose régulièrement des problèmes
(vol, destruction, perte, etc.). Nous vous conseillons donc
vivement de vous conformer aux dispositions légales qui prévoient
le mode de paiement par virement bancaire.
Si ce n’est pas encore votre cas, téléphonez ou écrivez au gestionnaire
de votre dossier, qui vous fera parvenir les documents nécessaires à
cet effet. Ce formulaire «modèle W Febelfin» est également disponible
sur notre site (www.groups.be/onlinedocumenten).
7
Mode de paiement exceptionnel :
Un mode de paiement exceptionnel est appliqué si un enfant est
placé dans une institution par l’intermédiaire ou à charge d’une
institution publique (p.ex. ordonné par le juge de la jeunesse):
• les 2/3 des allocations familiales sont accordés à l’institution, ou à
la Communauté qui prend le placement en charge,
• le 1/3 des allocations familiales est payé à la personne qui a
élevé l’enfant immédiatement avant le placement. Si le placement
a été ordonné par le juge de la jeunesse, le tribunal décide de la
destination à donner à ce tiers.
Le juge précité décide fréquemment de verser ce montant sur un livret
d’épargne ouvert au nom de l’enfant. A la majorité de l’enfant placé, ce
dernier peut disposer des sommes versées sur son livret d’épargne.
Pour un enfant, placé en famille d’accueil, ce type de paiement n’est
pas appliqué, la totalité des allocations familiales est payée à la
famille d’accueil.
La personne qui percevait les allocations familiales avant le
placement en famille d’accueil, reçoit une allocation forfaitaire
mensuelle pendant toute la durée du placement.
Pour l’allocataire qui ne peut pas
prouver son identité :
Lorsque l’allocataire légale est dans l’impossibilité matérielle de
percevoir les prestations familiales qui lui sont dues, du fait qu’elle
ne peut prouver son identité, celles-ci sont payées, pour son compte,
entre les mains de l’attributaire du dossier.
L’attributaire et l’allocataire doivent compléter et remettre des
déclarations à la caisse d’allocations familiales.
Dès que l’allocataire est en mesure de prouver son identité, elle doit
notifier par écrit sa volonté de percevoir dorénavant directement
ces prestations.
L’enfant bénéficiaire
L’enfant bénéficiaire est l’enfant pour lequel les allocations familiales
sont octroyées.
Les allocations familiales sont payées sans condition dès le mois
qui suit la naissance, et ce jusqu’au 31 août de l’année civile durant
laquelle l’enfant atteint l’âge de 18 ans.
Passé ce délai, l’enfant doit satisfaire à une des conditions suivantes
pour que les allocations familiales continuent à être payées jusqu’à
ses 25 ans maximum :
• suivre régulièrement des cours dans un établissement
d’enseignement non supérieur durant au moins 17 heures par
semaine, les stages obligatoires sont pris en compte dans le calcul du
nombre d’heure de cours. Cela vaut également pour les formations
pratiques et les cours dans le cadre de la formation permanente des
classes moyennes, au stade de la formation de chef d’entreprise,
dans un ou plusieurs centres de formation ;
• suivre, soit un des types d’enseignement secondaire à horaire
réduit, ordinaire ou spécial, tels qu’organisés aux conditions fixées
par les Communautés, soit une formation reconnue (autre qu’un
contrat d’apprentissage et quelque soit l’horaire) ;
• être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou
universitaire pour y suivre un programme qui comporte au minimum
Group S - Allocations familiales 8
27 crédits (système BAMA). Si l’établissement d’enseignement
supérieur ou l’université n’applique pas encore la structure BAMA,
des dispositions transitoires permettent l’octroi des allocations
familiales, c.à.d. si l’étudiant est inscrit pour suivre les cours d’un
programme complet et de plein exercice, ou si avec l’autorisation de
l’autorité académique, il s’est inscrit pour au moins 13 heures de
cours par semaine ;
• effectuer un stage qui constitue une condition à la nomination à
une charge publique ;
• préparer un mémoire de fin d’études supérieures (durée de un an
maximum) ;
• être occupé dans les liens d’un contrat d’apprentissage ou d’un
engagement d’apprentissage agréé et reconnu ;
• être inscrit en tant que demandeur d’emploi après avoir terminé ou
interrompu des cours, une formation ou un contrat d’apprentissage,
ou après avoir déposé son mémoire de fin d’études supérieures.
Les allocations familiales sont accordées pendant une période
maximale de 360 jours civils.
• lorsque l’enfant peut bénéficier d’une deuxième session prolongée,
ceci donne droit aux allocations familiales au cours de l’année
scolaire suivante, jusqu’au 31 janvier maximum, à condition que pour
l’année académique précédente, pour laquelle il était inscrit, un total
de 41 crédits au moins ait été atteint.
Le droit prend fin au passage du dernier examen.
Restriction du droit aux allocations familiales.
Le droit aux allocations familiales est principalement suspendu par
l’activité lucrative de l’enfant ou par les indemnités sociales qui
découlent de ces activités.
Pour les étudiants (y compris ceux qui préparent un mémoire de
fin d’études ou qui suivent un stage pour être nommé à une charge
dans la fonction publique) et excepté ceux qui suivent les cours
dans l’enseignement à horaire réduit, les restrictions suivantes sont
d’application :
• Un étudiant perd le droit aux allocations familiales pour le 1er, le 2e
ou le 4e trimestre civil, s’il a exercé une activité lucrative de plus de
240 heures durant ce trimestre.
• Si l’enfant ne reprend plus les cours, la limite de 240 heures est
également d’application durant le 3e trimestre. Il est donc très
important de prévenir la caisse d’allocations familiales dès que
l’enfant, trouve du travail. Si l’enfant reprend les cours après les
vacances scolaires, il peut travailler au cours du 3e trimestre (le
volume de travail n’a pas d’importance).
• Un étudiant qui perçoit une allocation d’interruption de carrière ou
une indemnité provenant de la réglementation belge ou étrangère
du chômage aussi minime soit-elle, n’a aucun droit aux allocations
familiales pour chaque mois au cours duquel cette indemnité lui est
accordée.
• Si l’étudiant perçoit une indemnité sociale (maladie, accident du
travail), qui trouve son origine dans une occupation de plus de 240
heures par trimestre, il perd son droit aux allocations familiales pour
chacun des mois au cours duquel cette indemnité, aussi minime
soit-elle, lui est accordée.
• Un étudiant qui effectue un stage obligatoire, dans le cadre de ses
études (ex. infirmière) ou qui effectue un stage dans le cadre de la
formation comme chef d’entreprise dans les classes moyennes, perd
son droit aux allocations familiales pour chacun des mois au cours
duquel il perçoit une indemnité de stage, qui est supérieur à 530,49€.
• Un étudiant qui suit les cours dans l’enseignement à horaire réduit
ou une formation reconnue perd le droit aux allocations familiales
pour chacun des mois au cours duquel son salaire mensuel brut est
supérieur à 530,49€, ou s’il perçoit une indemnité sociale ou une
indemnité de chômage mensuelle brute de plus de 530,49€.
• Un(e) apprenti(e) perd le droit aux allocations familiales pour
chacun des mois au cours duquel son indemnité mensuelle brute
comme apprenti(e) est supérieur à 530,49€, mais également pour
un mois durant lequel sa rémunération brute, sa prestation sociale
ou les deux ensemble dépasse(nt) cette limite.
• L’enfant qui est inscrit comme demandeur d’emploi perd le droit
aux allocations familiales pour chacun des mois au cours duquel il
exerce une activité dont le salaire mensuel brut et/ou les indemnités
sociales, autres que le chômage, dépassent le montant de 530,49€.
Le droit du jeune demandeur d’emploi se prolonge :
- s’il est malade, à condition qu’il se réinscrive comme demandeur
d’emploi dans les 5 jours civils qui suivent la fin de la maladie. Le
stage d’attente sera prolongé de la durée de la maladie (jusqu’à
maximum 360 jours).
- lorsqu’il n’a pas encore obtenu 2 évaluations positives auprès
du FOREM, VDAB, ADG ou FOREM. Le jeune doit spontanément
communiquer les évaluations à la caisse d’allocations familiales.
Le volume d’une activité professionnelle (240 heures par trimestre)
est calculé sur base des déclarations (DMFA), établies par
le(s)’employeur(s)del’enfantconcerné.Lesdéclarationsdel’employeur
à l’ONSS sont automatiquement transférées aux caisses d’allocations
familiales par le biais de la Banque carrefour de la sécurité sociale.
Pour déterminer le total de 240 heures, aucune distinction n’est faite,
selon qu’il s’agisse d’un emploi fixe, d’un contrat d’intérimaire ou d’un
travail d’étudiant!
Afin d’éviter des remboursements, nous vous conseillons donc
vivement de prévenir la caisse d’allocations familiales lorsque
l’enfant étudiant entame une activité professionnelle à mi-temps.
(240 heures par trimestre correspond à une occupation à mi-temps).
L’existence d’un stage, d’un contrat d’apprentissage ou d’une
formation dans le cadre de la formation permanente des classes
moyennes est également signalée aux caisses d’allocations
familiales par le biais de la Banque Carrefour.
Afin de connaître le montant des revenus mensuels bruts d’un
étudiant qui suit les cours dans l’enseignement à horaire réduit, d’un
enfant inscrit comme demandeur d’emploi ou d’un(e) apprenti(e),
la caisse examine les déclarations des parents et/ou du maître
d’apprentissage, et réclamera, le cas échéant, le contrat de travail.
Qui paie les allocations
familiales ?
La situation professionnelle de l’attributaire est le facteur
déterminant pour désigner l’organisme où la demande d’allocations
familiales doit être introduite et quelle sera la caisse qui allouera les
allocations familiales.
En Belgique, le droit aux allocations familiales est principalement
établi et payé par les caisses d’allocations familiales.
Chaque employeur qui cotise à la sécurité sociale pour travailleurs
salariés a l’obligation de s’affilier auprès d’une caisse d’allocations
familiales qu’il choisit librement.
L’agence Fédérale pour les Allocations Familiales (FAMIFED) est
chargée de coordonner le régime des allocations familiales et fournit
aux différentes caisses, l’argent provenant de la sécurité sociale qui
permet de payer les prestations familiales. En sa qualité d’organisme
de tutelle, FAMIFED veille à l’application correcte de la législation
relative aux prestations familiales.
La caisse d’allocations familiales, subventionnée par la sécurité
sociale, paie à son tour les prestations familiales en faveur des
enfants du personnel ou de l’ex-personnel (malades, chômeurs,
pensionnés) des firmes qui sont affiliées chez elle.
Elle paye également les allocations familiales pour les enfants
d’indépendants qui sont affiliés à leur Caisse d’Assurances Sociales.
FAMIFED est également une caisse d’allocations familiales, qui
gère les dossiers des attributaires travaillant chez des employeurs
n’ayant pas choisi leur propre caisse, les dossiers de travailleurs ou
des attributaires de catégories spéciales ainsi que des prestations
familiales garanties.
Un autre Office national, DIBISS, gère les dossiers du personnel
«attributaire» des provinces, communes ou intercommunales.
Dans certains cas, FAMIFED gère les dossiers pour le compte de
certains services Fédéraux, Communautaires ou régionaux (ex. le
personnel du département «Enseignement»). FAMIFED a également
la charge des dossiers de l’ex-personnel des services publics
fédéraux ou des parastataux (pensionnés, orphelins, invalides).
QUE FAIRE POUR OBTENIR
LES ALLOCATIONS
FAMILIALES ?
Un premier droit s’ouvre en faveur d’un enfant (ex. première
naissance, un enfant venant de l’étranger, un grand-parent recueille
son petit-enfant dans son ménage, etc.)
Nous disposons de 3 formulaires standardisés pour introduire une
demande de prestations familiales: le formulaire “E” pour une
allocation de naissance, «E-ter» pour une prime à l’adoption et “AA”
pour les allocations familiales.
L’introduction d’une demande peut également suivant la loi,
s’effectuer par lettre, fax ou document électronique. Pour
interrompre la prescription, toute demande de prestations familiales
doit être introduite dans un délai de cinq ans après la période à
laquelle elle se rapporte.
Bien que ces formulaires ne soient pas obligatoires pour une
demande valable, ils garantissent, à condition d’être dûment
complétés et signés, un maximum d’informations à la caisse
compétente. Si votre situation est complexe, nous vous conseillons
de joindre une lettre, explicative, afin que votre demande puisse être
examinée minutieusement.
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Si la caisse compétente n’est pas connue ou s’il n’y a plus de lien
avec le (dernier) employeur (ex. en cas de maladie ou de chômage),
les mutualités ou les syndicats peuvent aider à l’introduction de la
demande auprès de la caisse compétente.
Le service “Médiation” de FAMIFED, rue de Trèves 9, 1000 Bruxelles
peut également intervenir pour diriger la demande auprès de
l’organisme compétent.
Comment la continuité du droit
est-elle assurée ?
Les organismes d’allocations familiales ont l’obligation d’aider leur
clientèle, afin d’éviter dans la mesure du possible, toute interruption
de paiement des allocations familiales.
Les données relatives au dossier allocations familiales sont
impérativement introduites dans le «cadastre des allocations
familiales». Toute information nécessaire pour garantir le paiement
des allocations familiales est maintenant directement envoyée à la
caisse «active», par le biais de la Banque Carrefour de la sécurité
sociale et le cadastre précité. La caisse reçoit ainsi chaque trimestre
un relevé des jours de travail effectués par son attributaire au
courant du trimestre précédent, et elle est informée de toute
modification se rapportant aux occupations de son attributaire
qui influence le droit aux allocations familiales (entrée en service,
sortie de service, modifications dans le volume de travail, type
d’occupation, etc…).
La Banque Carrefour envoie également aux caisses toutes les
informations relatives aux périodes de maladie, d’accident de
travail, de chômage, d’interruption de carrière….
En plus, la Banque Carrefour est l’organisme de liaison pour tous
les messages provenant du Registre National. Ainsi les caisses sont
informées chaque fois que la situation d’un des acteurs du dossier a
été modifiée (ex. changement d’adresse, décès, mariage ou divorce
de l’attributaire, de l’allocataire ou des enfants….).
Un changement dans la situation professionnelle implique souvent
un changement de caisse d’allocations familiales, du fait que chaque
employeur est affilié à la caisse de son choix. Toute information est
suivie par la caisse actuellement compétente dans la gestion du
dossier. Dès que l’information provenant de la Banque carrefour
confirme la compétence d’une nouvelle caisse, le dossier complet
est transmis à la caisse suivante, de manière à ne pas provoquer de
suspension dans les paiements.
De la même manière, un dossier sera automatiquement transféré
si la situation familiale ou professionnelle de l’attributaire ou de
l’enfant provoque la compétence prioritaire d’un autre attributaire.
Comment
l’a t t r i b u t a i r e ,
l’alloc ataire ou même l’enfant
peut-il intervenir dans son dossier
allocations familiales ?
Dès qu’un dossier est ouvert auprès d’une caisse ou que le droit
y est établi, les bénéficiaires en sont formellement informés.
Ainsi, toutes informations ou compléments d’informations peuvent
être demandés au gestionnaire du dossier (ex. la possibilité
d’introduire une demande pour le supplément d’handicapé, une
demande de prime de naissance pour un 2e enfant ou suivant, etc.).
Formulaires à compléter, attestations à délivrer : votre gestionnaire
de dossiers dispose d’outils les plus modernes pour tout gérer.
Dans l’intérêt du «client», le gestionnaire a pour tâche d’examiner
toutes les informations reçues et d’avertir ce dernier de l’impact
positif ou négatif que cela implique sur les allocations familiales qui
lui sont octroyées.
Si la caisse constate qu’un attributaire peut bénéficier d’un taux
plus avantageux, elle informe directement l’attributaire afin qu’il
obtienne un supplément d’allocations familiales.
Si le « lien » avec la caisse d’allocations familiales prend fin (ex :
fin de contrat de travail), le gestionnaire s’assure que toutes les
solutions possibles ont été examinées afin d’éviter la suspension
des paiements.
Toutefois, la caisse peut procéder à cette suspension, dans les
seuls cas où l’attributaire, l’allocataire et/ou l’enfant concerné
refusent de coopérer ou négligent de transmettre en temps voulu
les formulaires requis ou les informations demandées.
®
Group S - Allocations familiales 10
La grossesse
Un bébé bientôt ? Vous envisagez une grossesse ?
Avez-vous pensé à consulter votre médecin pour vérifier votre
état de santé et savoir si vous êtes bien immunisée contre des
maladies comme la rubéole, la toxoplasmose... ?
Savez-vous que la prise de vitamines de grossesse comprenant
un supplément d’acide folique, à partir du mois qui précède une
éventuelle conception, diminue de manière appréciable le risque
de certaines malformations ?
Enceinte, c’est sûr :
Vous aurez la certitude d’être enceinte par une visite chez votre
médecin qui vous examinera et fera un test de grossesse au
moyen d’une prise de sang. Des tests de grossesse pratiqués
dans les urines sont également vendus en pharmacie. Cependant,
ils ne sont pas remboursés par la mutuelle. Pour être sûre du
résultat, il vaut mieux avoir un retard de 4 à 5 jours avant de le
faire.
Combien de temps dure
une grossesse normale ?
Autour de 40 semaines à partir du début des dernières règles : la
conception a lieu environ 2 semaines après le début des règles.
La grossesse dure donc 38 semaines après la conception. Une
échographie réalisée avant trois mois de grossesse permettra
de confirmer l’âge du bébé et la date prévue de l’accouchement.
Quand devez-vous consulter
d’urgence votre médecin ?
Si vous avez :
• Des pertes de sang ;
• Une perte de liquide amniotique ;
• Des douleurs importantes dans le bas-ventre ou dans le
dos comme pendant les règles (contraction de l’utérus) ;
• Une diminution de la perception des mouvements
fœtaux ;
• De la fièvre ;
• Des ganglions au niveau du cou ;
• Une éruption sur le corps ;
• Un accident, une chute.
Dès que possible si vous avez :
• Des brûlures en urinant ;
• Des pertes vaginales plus abondantes, plus colorées ou
plus irritantes ;
• Les pieds ou les jambes qui gonflent ;
• Une prise de poids trop rapide.
Petits désagréments de
la grossesse :
Les seins lourds : Un bon soutien-gorge porté le
jour et la nuit peut vous soulager.
La fatigue : Autorisez-vous une sieste les après-midi ou,
du moins les week-ends si vous travaillez. La soirée doit rester
un temps privilégié pour le couple. Et puis, dormir au moins huit
heures par nuit, quoi de plus normal !
Les nausées et vomissements : Mangez
un fruit, un biscuit sec, un yaourt avant de vous lever, fractionnez
les repas. Votre médecin vous proposera éventuellement des
médicaments adaptés.
La constipation : Une alimentation riche en fibre et
en fruits diminue ce désagrément, de même que boire régulièrement de l’eau en quantité suffisante et aller aux toilettes à heures
fixes. Faire de l’exercice physique. Attention de ne jamais prendre
de laxatifs sans avis médical.
Les saignements de gencives : Ce n’est pas
grave, mais il est fortement conseillé de consulter un dentiste en
début de grossesse.
Les jambes lourdes, les varices :
L’exercice physique, les douches froides sur les jambes favorisent
la circulation. Ne pas rester trop longtemps debout sans bouger.
Surélever les jambes en position assise ou couchée, évitez les
bains trop chauds et l’exposition des jambes au soleil.
Les brûlures d’estomac : Pour combattre les
remontées de l’acidité de l’estomac vers l’œsophage, consommez
modérément café, épices, chocolat, aliments riches en graisses
et boissons gazeuses. Evitez tabac et alcool. Fractionnez votre
alimentation en petites portions sur toute la journée. Ne vous
allongez pas après un repas. Choisissez la position semi-assise
pour dormir.
Les crampes : S’il s’agit d’un problème de circulation,
des exercices de gymnastique prénatale peuvent être très utiles.
Un supplément de vitamines, de calcium ou de magnésium est
souvent efficace.
Le mal de dos : C’est souvent un signe de fatigue.
Essayer de trouver le temps de vous allonger quelques instants
pendant la journée. La gymnastique prénatale peut aussi vous
aider. Les chaussures à talons plats et certaines positions diminuent le mal de dos.
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Une respiration difficile : Respirez profon-
dément et effectuez lentement les efforts physiques. Dormir sur
le côté avec un coussin sous les jambes facilite le sommeil et la
respiration.
Les pertes blanches plus abondantes : C’est tout à fait normal pendant la grossesse. Par
contre, consultez votre médecin si elles deviennent plus jaunes et
qu’elles provoquent des brûlures et des démangeaisons.
Les vergetures : Il s’agit de petites lignes rouges ou
violacées survenant sur les seins et le ventre. Elles deviennent
ensuite blanches mais ne disparaissent pas tout à fait. Vous pouvez vous masser avec des crèmes ou de l’huile d’amande douce.
Ne pas grossir trop rapidement diminue les risques.
Qui choisir pour se faire
suivre ?
Les professionnels de la grossesse sont très nombreux et aux
compétences diverses.
A vous de choisir.
Le médecin généraliste, votre médecin de
famille, peut accepter, s’il en a l’expérience, l’encadrement
médical de votre grossesse. Quitte à se référer, lorsque c’est
nécessaire, à l’obstétricien, au gynécologue ou au pédiatre.
L’accoucheuse est plus qu’une infirmière. Sa spécialisation lui permet de prendre la coordination médicale de votre
grossesse. Elle assure également un accompagnement postnatal.
Le gynécologue est formé pour faire face à toutes
les éventualités liées à l’attente d’un enfant. Il y a aussi le
gynécologue obstétricien spécialisé. La surveillance de la femme
enceinte, la pratique du diagnostic prénatal et les accouchements
en tous genres sont ses compétences.
Certains kinésithérapeutes ne se limitent
pas à la seule préparation prénatale : formés à la sophrologie ou à
l’haptonomie, ils peuvent vous accompagner depuis la conception
jusqu’à la salle d’accouchement et même après.
D’autres structures offrent leurs compétences et leurs services.
Des consultations prénatales gratuites sont accessibles. Organisées par l’O.N.E., elles
Combien de kilos vais-je
prendre ?
Une des principales craintes des futures mamans est la prise de
poids. Il est normal de grossir régulièrement et le bon rythme de
prise de poids doit être progressif.
Pour éviter de devoir faire face aux difficultés à retrouver sa
silhouette antérieure après l’accouchement, il faut contrôler sa
prise de poids. Neuf à douze kilos supplémentaires sont autorisés,
au-delà vous risquez un développement exagéré de cellulite.
Pendant les six premiers mois de votre grossesse, vous êtes
dans la période capitale pour votre bébé. Votre appétit s’accroît
avec l’évolution du fœtus, mais il ne faut pas pour autant vouloir
manger pour deux.
Les féculents : Les répartir aux trois repas et aux
collations. Pain gris, complet, biscottes, pâtes, riz, semoule,
légumes secs, pommes de terre.
Les légumes : A volonté, nous n’en mangeons jamais
assez. Cuits, crus (bien lavés), en potage.
Les fruits : Au moins un fruit par jour (lavé, épluché).
Eventuellement du jus de fruit sans sucre ajouté.
Les produits laitiers : Au moins 1/2 litre de
lait demi-écrémé. Si vous n’aimez pas le lait, du fromage blanc
demi-gras, du yaourt, du fromage. Evitez le lait cru et les fromages
au lait cru.
La viande : 100g de viande ou 100gr de poisson ou 2 œufs
suffisent pour la journée. Essayez de manger au moins deux fois
par semaine du poisson. Il vaut mieux éviter les viandes crues, les
crustacés et les mollusques. Les charcuteries sont trop grasses,
trop salées et ne font pas partie des aliments indispensables.
Les graisses : Avec modération ! Sur le
pain : margarine, margarine allégée. Pour la cuisson : margarine
à cuire et rôtir, huile d’arachide. Pour les vinaigrettes : huile
d’olive, de soja, de tournesol.
Les Boissons : De l’eau, au moins 1,5L par jour, plus en
cas de constipation. Café et thé légers, en petite quantité. En effet,
ce sont des excitants.
impliquent des consultations gynécologiques et la disponibilité
des travailleuses médico-sociales de l’O.N.E. Des visites à domicile sont également proposées.
Les épices et aromates : Comme d’habitude !
Les plannings familiaux offrent
également un suivi à multiples
facettes : le gynécologue y collabore avec des travailleurs
Le sel : Tout le monde a intérêt à consommer moins de sel.
sociaux et des psychologues.
Voir page des adresses utiles pour les coordonnées des
structures proposant leurs services.
Group S - Allocations familiales 12
Les arômes passent dans le liquide amniotique. Le bébé sera ainsi
déjà familiarisé avec les saveurs de votre alimentation.
Vous pouvez remplacer le sel ordinaire par du sel iodé pendant
la grossesse. En effet, en Belgique, nous consommons trop peu
d’iode, ce qui peut avoir des inconvénients pour le bébé.
Les sucreries, pâtisseries, chocolats, sodas... : Ne sont pas intéressants pour la santé.
L’immunité : est un ensemble de mécanismes de défense
de l’organisme qui le protège contre une agression infectieuse.
L’alcool : A proscrire !... L’alcool bu par la mère passe
La fausse-couche : Faire une fausse couche, c’est
perdre son bébé avant qu’il ne soit viable. Le premier signe est
l’hémorragie.
Essayez de les éviter.
directement dans le sang de l’enfant. Interdisez-vous toutes
boissons alcoolisées.
Ce qu’il faut savoir sur
la grossesse !
L’embryon et le fœtus : L’enfant est embryon
les huit premières semaines, ensuite dès qu’il a l’allure d’un bébé
miniature, il devient fœtus.
Le monitoring : est réalisé après 7 mois de gros-
sesse. Il enregistre le battement du cœur de l’enfant ainsi que
les contractions utérines. C’est un test de bonne santé du bébé.
Evolution moyenne du
fœtus pendant la
grossesse
Taille :
L’échographie : est pratiquée à trois reprises pendant
2e sem
la grossesse. Elle permet de suivre le développement de l’enfant,
de connaître son sexe (sans garantie), de révéler les grossesses
multiples, de dépister certaines malformations.
Poids :
1,5 mm
4e sem
5 mm
-d’1 gr
8e sem
3 à 4 cm
-de 8 gr
3 mois
10 cm
10 gr
Bébé et liquide sont contenus dans une poche amniotique. Perdre
les eaux signifie que cette poche est rompue.
5 mois
20 cm
500 gr
6 mois
30 cm
-d’1 kg
Le placenta : Organe collé contre la paroi de l’utérus,
8 mois
46 cm
2,5 kg
9 mois
52 cm
3,2kg
La poche des eaux ou poche amniotique : Le fœtus baigne dans un liquide appelé amniotique.
relié au fœtus par le cordon ombilical. Il nourrit le fœtus en
prélevant dans le sang de la mère les substances nécessaires à
son développement.
Le prénom de votre enfant :
Prématuré : Un bébé prématuré est un enfant né entre
Si le patronyme indique notre appartenance à une lignée, une
région ou une nation, on ne souligne jamais assez l’importance et
le poids de notre prénom.
Césarienne : Cette intervention est effectuée si le
Le prénom n’appartient qu’à l’individu et le distingue de tous ceux
qui portent le même nom de famille. C’est lui que vont utiliser les
parents, les amis, et bien souvent les collègues de travail.
6 et 8 mois de grossesse. La survie de ces bébés nécessite parfois
une surveillance médicale et des soins importants.
bassin est trop étroit, si les contractions ne sont pas suffisantes,
si l’accouchement devient excessivement long ou si le bébé
manifeste de la souffrance. Le gynécologue pratique alors une
ouverture dans la paroi abdominale de la maman et extrait
l’enfant.
Haptonomie : Ou «l’art du toucher». Cette méthode
vise à établir, déjà pendant la grossesse, des liens de tendresse
entre le bébé, son père et sa mère. Lors des accouchements
haptonomiques, une participation active est réservée au père.
L’amniocentèse : Il s’agit de prélever un peu de
liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus. Praticable dès
16 semaines de grossesse, cet examen permet de connaître
avec certitude le sexe de l’enfant et de vérifier s’il est atteint
de certaines maladies chromosomiques, héréditaires ou autres.
Le prénom est un peu une marque indélébile que nous recevons
à la naissance et qui nous accompagne durant toute notre vie. Il
n’est pas neutre. Chacun d’eux porte une charge de sens liée à ses
racines linguistiques.
C’est pourquoi le choix d’un prénom doit relever d’une réflexion
des plus sérieuses. C’est un choix parfois difficile. On le souhaiterait un peu original, mais pas trop difficile à porter. Si vous êtes en
manque d’inspiration, il existe des ouvrages spécialisés qui vous
donneront de bonnes idées.
Faites attention aux deux écueils qui sont :
• l’effet de mode ;
• la différence à tout prix.
Le choix est large, il ne reste plus qu’à se mettre d’accord !
13
Se préparer et s’organiser.
Neuf mois de grossesse ne sont pas trop longs pour se préparer
psychologiquement à la venue d’un bébé et pour lui aménager une
place dans sa vie.
Préparer un coin pour bébé, choisir le matériel et les vêtements,
aménager la maison....
Aménager l’espace : Profitez de votre congé mater-
nité pour aménager le coin de votre bébé.
La chambre : Choisissez des revêtements de murs et
de sol lavables et faciles à entretenir. L’éclairage idéal est une
lampe dont on peut régler l’intensité lumineuse. Vous pourrez la
régler au minimum lorsque vous viendrez voir votre bébé la nuit, et
davantage pour retrouver sa tétine... Si la fenêtre n’a pas de volet,
prévoyez des doubles rideaux pour obscurcir la pièce.
S’équiper : La quantité d’objets, meubles et accessoires
que vous devez vous procurer est impressionnante. Certains ne
peuvent s’improviser, et doivent être choisis parmi les modèles
respectant les normes de sécurité. N’oubliez pas que votre pharmacien peut vous louer du matériel qui est souvent intéressant.
Le matériel : Pour les grosses pièces, vous gagnerez à
choisir du matériel de «premier âge» de bonne qualité, surtout si
vous envisagez qu’il serve pour plusieurs enfants. Pour ce qui est
moins urgent, vous pouvez faire circuler une «liste de naissance» à
déposer dans le magasin de puériculture de votre choix.
Le matériel à la maison :
• La table à langer avec matelas rembourré ;
• Un berceau, un couffin ou un landau ;
• Un transat ;
• Une baignoire en plastique.
Les meubles : doivent être solides, recouverts de peinture
non toxique, pratiques et faciles à nettoyer. Arrondissez les coins des
meubles à hauteur d’enfant. Le lit de bébé sera de préférence placé
près de la porte et à l’abri des courants d’air. Prévoyez beaucoup
d’espaces pour le rangement (tiroirs et étagères). Pour les petits
jouets, les bacs en plastique de couleurs vives montés sur roulettes
conviennent parfaitement.
Le matériel pour la balade :
Le coin du change :
Le petit matériel :
il vous faudra encore acquérir :
pensez à avoir à portée de mains :
• étagères en hauteur pour ranger les produits de toilette ;
• une corbeille qui ferme pour jeter
les sales ;
• des tiroirs pour les couches propres,
les serviettes,...;
• un dévidoir de papier absorbant ;
• un mobile ou des affiches pour distraire bébé ;
• des crochets au mur pour suspendre gant, serviette,
pyjama ;
• un robinet et un lavabo sont très pratiques.
• Un landau-poussette transformable ;
• Une poussette va vite se révéler indispensable, solide,
évolutive, munie d’une capote et de roues pivotantes ;
• Facultatif : le porte-bébé
• Le lit-auto ou le siège-baquet «dos à la route»
• Des biberons premier âge avec leurs tétines (2 si vous
allaitez, 6 si vous n’allaitez pas) ;
• Un système de stérilisation à chaud ou à froid ;
• Un chauffe-biberon ;
• Un stock de couches premier âge.
Par la suite, il vous faudra compléter votre équipement d’une
chaise haute, un siège-auto, un parc, et un lit de bébé à barreaux.
Se préparer pour la maternité :
On ne connaît jamais précisément la date de l’accouchement, aussi
le trousseau doit être près dès le huitième mois.
Conseils de sécurité :
• Ne jamais placer sous la fenêtre des meubles que l’enfant
pourra un jour escalader ;
• Fixer bien au mur les étagères et les meubles hauts ;
• Si vous mettez un tapis, prévoyez un système antidérapant ;
• Attention au système électrique : pas de rallonge ; des
cache-prises ou des prises de sécurité partout ;
• N’utilisez que des lampes qui respectent les normes de
très basse tension (< 24W).
Group S - Allocations familiales 14
Exposition permanente : 45 chambres bébé et ados
Les vêtements pour le bébé :
La valise pour la maman :
• 4 brassières en coton ;
• 3 brassières plus chaudes ;
• 6 culottes en coton ;
• 6 grenouillères en tissu éponge ;
• 2 gilets ;
• 6 paires de chaussettes ;
• 1 paire de moufles en coton ;
• 1 nid d’ange molletonné ;
• 1 bonnet ;
• 6 bavoirs ;
• 6 couches de coton ;
• 2 alèses pour le matelas ;
• 1 couverture légère et douce ;
• 4 petits draps ou draps-housses.
• 2 chemises de nuit ouvertes ;
• 1 paire de chaussons ;
• 1 trousse de toilette garnie ;
• 2 serviettes de toilette et 2 gants ;
• 1 sèche-cheveux ;
• 2 soutiens-gorge d’allaitement ;
• Des slips jetables ;
• Le livret de famille ;
• Votre carnet d’adresses ;
• De quoi écrire.
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15
- CR 23 -
BIEN MANGER AVANT SA
GROSSESSE
Reconstituer ses réserves en fer :
Bien manger est essentiel pour préserver sa santé,
et c’est particulièrement vrai si l’on veut tomber
enceinte. Quel est le poids de forme pour tomber
enceinte ? Comment éviter les carences alimentaires
? Quelles vitamines et minéraux sont indispensables
pour débuter une grossesse.
Dès les premiers jours de la grossesse, le fœtus va puiser
l’énergie et les nutriments nécessaires à son développement.
Or il faut parfois plusieurs mois à une femme pour se constituer des réserves satisfaisantes en minéraux et en vitamines
satisfaisantes. Pour mener à bien ces neufs prochains mois,
mieux vaut partir sur des bases saines et surveiller les apports
en acide folique, en fer et en iode. Ces trois nutriments qui font
régulièrement défaut dans l’alimentation féminine et dont les
besoins sont augmentés chez la femme enceinte sont à «checker»
en priorité. Le plus sage est d’en parler avec votre médecin : il
pourra détecter d’éventuelles carences avant la grossesse et
vous donner les conseils nécessaires pour y pallier.
L’indispensable vitamine B9 :
La grossesse alimentation La vitamine B9 est particulièrement
importante car sa carence a de sérieuses incidences sur le
bon développement du bébé : en France, environ 800 enfants
par an naissent avec des malformations neurologiques liées
à des apports insuffisants en folates. De nombreux médecins
proposent une supplémentation dès que la grossesse est connue.
Malheureusement, c’est souvent trop tard. Il faut compter 4
mois environ, pour restaurer les réserves en vitamine B9. Or
c’est dès les premières semaines que le fœtus a besoin de ces
folates. C’est donc au moment où l’on décide d’avoir un bébé
qu’il faut veiller à ses apports en vitamine B9 et continuer sa
vigilance au fil de la grossesse. Enceinte, les besoins passent
à 400 microgrammes par jour. Ce sont les salades, les légumes
verts (notamment à feuilles), les fromages bleus, les œufs qui
apportent le plus de folates. Pour éviter les carences lors de la
grossesse, la supplémentation en folates est systématique dès le
désir d’enfant, et jusqu’à la fin du premier trimestre.
Plus de 23 % des femmes en âge de procréer n’ont aucune
réserve en fer. Des apports insuffisants en ce minéral n’ont pas
d’incidence sur le bébé mais peuvent sérieusement altérer le
bien-être de sa maman. La nature étant bien faite : elle sert
d’abord le bébé et ensuite, si les stocks est suffisant, sa maman.
Si celle-ci n’a pas suffisamment de réserves en fer, elle risque
l’anémie. Cette condition se traduit par un affaiblissement général, une chute des défenses immunitaires et une grosse fatigue.
Bonne nouvelle : dès que les apports en fer sont normalisés, tout
rentre dans l’ordre. Pendant la grossesse, le fer bénéficie d’une
meilleur biodisponibilité. Il est 3 à 9 fois mieux absorbé qu’en
période normale. Or les besoins sont parfois doublés ! Le fer le
plus absorbable vient de la viande rouge (foie notamment), mais
il est également présent dans les légumes (secs et frais) et les
céréales. Pour optimiser son assimilation, il faut l’associer à la
vitamine C.
L’iode et les produits de la «mère» :
Environ 12 à 25 % des femmes ont des apports en iode en dessous
des recommandations faites par l’Organisation Mondiale pour
la santé. Cela peut se traduire par des problèmes thyroïdiens,
avec notamment le développement d’un petit goitre. Chez les
femmes enceintes, la carence en iode provoque des retards
dans le développement intellectuel du bébé. Les cas les plus
graves ont heureusement disparu : les nouveau-nés souffraient
de crétinisme, une atteinte cérébrale irréversible proche de la
débilité mentale.
Les besoins en iode augmentent pendant la grossesse : ils
passent de 150 à 200 microgrammes par jour. Les fruits de
mer (huîtres, moules) concentrent de fortes quantités d’iode.
Par exemple, 150 g d’huîtres couvrent la totalité des besoins
journaliers d’une femme enceinte. L’iode se niche également dans
des produits beaucoup plus courants. Ainsi le lait, les yaourts et
les œufs constituent une excellente source. Comme l’iode favorise
la croissance, il est utilisé sous forme de complément nutritionnel
par les éleveurs de poules et de vaches, ce qui explique qu’on le
retrouve dans les aliments issus de ces animaux. Concernant les
laits bio, la teneur en iode est plus faible car le recours aux compléments nutritionnels est normalement restreint voir supprimé
dans ce type d’agriculture. Cependant tous les matériels de traite
sont désinfectés à l’iode, ce qui permet aux lait bio de contribuer
légèrement aux apports en iode. Enfin l’usage de sels de table
enrichis en iode permet de compléter les apports.
Alors futures mamans, n’oubliez pas : si un bébé est
prévu, adaptez vos menus !
Group S - Allocations familiales 16
Les envies de femmes
enceintes
Ah, ces fameuses envies de fraises à 3h du matin qui
font tout le charme de la grossesse… Loin de n’être
qu’un mythe, les envies bien particulières des femmes
enceintes les accompagnent durant les premiers mois.
Les fringales de la femme enceinte :
Les fringales des femmes enceintes sont-elles de purs mythes?
Cette inlassable envie de manger du matin au soir pendant la
grossesse est pourtant bien réelle. Mais il est essentiel pour les
futures mamans d’éviter ces grignotages afin de limiter leur prise
de poids.
Vous êtes enceinte et vous avez faim tout le temps, après le repas,
la nuit, le jour… Vous devez donc être aux prises avec ce que l’on
appelle communément des fringales. Evidemment, ce n’est pas
sur une assiette d’haricots verts que vous jetez votre dévolu, mais
sur tout ce qui vous tombe sous la main. Il est pourtant essentiel
pour les futures mamans de diminuer ces grignotages compulsifs
afin de limiter leur prise de poids, ses conséquences sur leur
santé et celle de leur bébé.
Limiter la sensation de faim :
Le plus souvent, les femmes enceintes ont tendance à se jeter
plus volontiers sur des aliments sucrés. Selon les diététistes, «le
sucré procure une sensation de plaisir immédiat car le glucose est
très vite absorbé par l’organisme». Malheureusement, ces sucres
rapides sont à éviter. Ils font s’effondrer le taux d’insuline dans le
sang et relancent en moins de deux les envies de sucre.
Ainsi, les aliments capables de couper l’appétit (céréales,
bananes, pommes de terre, légumes riches en fibres) sont à
privilégier puisqu’ils permettent d’atténuer les fluctuations de
l’insuline.
La question est de savoir comment, à défaut d’échapper, aux
fringales, y céder intelligemment ? Tout d’abord, il est vivement
conseillé par les médecins de manger à sa faim lors des repas,
tout en reportant son dessert de midi à plus tard dans la journée.
Enfin, il ne faut pas hésiter à goûter et à prendre des collations
équilibrées.
Des idées de goûters et de collations :
Goûters :
• 1/6 de baguette et une portion de fromage autorisé
+ 1 verre d’eau ou
• 1 fromage blanc 20% + 1 banane et un verre d’eau ou
• 1 pot de semoule ou de riz au lait + un verre d’eau ou
• 4 petits beurres et 1 verre de lait
Collations :
• 1 banane et 1 produit laitier ou
• 1 petit pain aux noix ou aux olives ou
• 1 pain au lait et une brique individuelle de lait ou
• 1 yaourt et une barre de céréales
Il serait pour autant dommage de s’interdire de petits plaisirs
occasionnels. Tout réside donc dans la mesure, et c’est là, comme
nous venons de le voir, que l’exercice se révèle le plus périlleux.
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17
La naissance
L’accouchement :
L’accouchement comprend trois périodes :
• La période de dilatation ou de travail ;
• La période d’expulsion, qui est celle de la naissance
proprement dite de l’enfant ;
• La période de la délivrance qui est celle de l’expulsion du
placenta et des membranes.
La dilatation et le travail : Le «travail»
est l’ouverture progressive du col de l’utérus, sous l’effet des
contractions utérines, pour laisser passer l’enfant. L’ouverture
est mesurée en centimètres, à l’occasion des examens progressifs, jusqu’à dilatation complète (10cm). Toute cette période est
relativement longue et éprouvante pour la future mère, surtout si
les contractions utérines sont intenses, car pour le moment il n’y
a rien d’autre à faire qu’à attendre.
L’expulsion : Lorsque la dilatation est complète et que
l’enfant est suffisamment descendu, la mère ressent l’envie de
pousser, qui va marquer le début de la période active ou période
de l’expulsion. Il faudra bien se laisser guider par l’accoucheur ou
par la sage-femme qui indiquera à quel moment il faut pousser. Au
dernier instant, alors que le besoin de pousser sera le plus violent,
il faudra au contraire cesser de pousser lorsque l’accoucheur
le dira, pour que l’enfant sorte le plus lentement possible, afin
d’éviter une déchirure des tissus. La tête étant sortie, le reste
du corps s’expulse facilement ; on place souvent l’enfant sur le
ventre de la mère, le temps de couper le cordon.
La délivrance : Après la sortie de l’enfant, s’installe
une période de calme pendant quelques minutes ; puis les contractions reviennent, moins intenses, le placenta s’est progressivement décollé de l’utérus et est extrait par l’accoucheur. La
mère et l’enfant sont gardés pendant environ deux heures en salle
d’accouchement afin de mieux assurer la prévention du principal
accident de cette période : l’hémorragie.
Le séjour à la maternité :
Le séjour à la maternité dure, en général, 4 à 5 jours. Il permet
d’assurer votre surveillance médicale et celle de votre bébé.
Il sera examiné par le pédiatre, pesé tous les jours. Vous allez
pouvoir prendre le temps de découvrir votre enfant.
Déjà, durant votre grossesse, vous vous êtes apprivoisés :
il connaît votre odeur, le son de votre voix et celle de son père.
Si vous le désirez, les infirmières, les puéricultrices vous familiariseront aux soins à lui donner, à la manière de le nourrir...
Essayez, dans la mesure du possible, de vous reposer durant cette
période : un accouchement, c’est fatiguant ! Le retour à la maison
avec le bébé aussi. Les visites à la maternité sont à la fois un
grand plaisir mais aussi source de fatigue, essayez de les planifier.
Dans beaucoup de maternités, une infirmière de l’O.N.E viendra
Group S - Allocations familiales 18
vous rendre visite et vous renseignera sur les consultations de
nourrissons
proches de votre domicile.
Un contrecoup très fréquent :
le baby-blues.
Les jeunes mamans doivent savoir qu’il est très habituel que,
quelques jours après l’accouchement, elles se sentent désemparées et quelque peu dépressives, pleurant sans raison malgré la
joie qu’elles ont eue d’avoir un bébé.
Cela peut être le fait d’un rééquilibrage hormonal consécutif à la
grossesse et d’un changement de rythme de vie avec la crainte de
ne pouvoir assumer de nouvelles tâches. Cet état, dont il ne faut
pas s’inquiéter, ne dure en général que quelques jours.
A quoi ressemble votre bébé :
La tête d’un bébé paraît grosse, proportionnellement à la taille
de son corps. Elle prendra sa forme bien ronde progressivement.
Certains bébés naissent chauves, d’autres avec beaucoup de
cheveux et de poils qui tomberont rapidement.
Tous les bébés naissent avec les yeux bleu-foncé. Ils prendront
leur couleur définitive au cours des prochains mois. Les larmes ne
jailliront que dans 4 ou 5 mois. Il faut en général quelques jours
pour que la peau du bébé prenne sa teinte rose. Les éventuelles
marques de naissance mettront entre 6 et 18 mois à disparaître.
Les capacités de votre bébé :
On sait maintenant avec certitude qu’un nouveau-né entend, voit
et réagit aux caresses. Il reconnaît l’odeur et la voix de sa maman,
puis de son père.
Il est sensible aux voix et paroles prononcées. Il cherche le regard
et le fixe. Il imite les mimiques faciales. Le nouveau-né cherche à
communiquer avec d’autres êtres humains.
Le retour à la maison :
Vous rentrez chez vous avec votre bébé endormi dans son couffin et vous savez que plus rien ne sera jamais comme avant.
A la maison, les premiers jours peuvent être déroutants. Bien
connaître les besoins de son bébé. Savoir à quoi s’attendre. Vivre
en douceur.
Quelques conseils importants :
• De jour comme de nuit, dormez ou reposez-vous lorsque
bébé dort.
• Tenez une feuille de rythme avec ses heures de sommeil
et de repas pour vous aider à vous y retrouver.
• Branchez un répondeur téléphonique quand vous vous
reposez.
• Ne restez pas seule, occupez-vous de vous, faites-vous
aider.
Le sommeil de votre bébé : La propreté de votre bébé  :
C’est pendant son sommeil que votre bébé développera son corps,
c’est pourquoi il est essentiel pour sa croissance de bien manger
et bien dormir.
Il y a des bébés gros dormeurs et des bébés qui restent éveillés, il
faut respecter leur rythme. Au cours du premier mois, votre bébé
dort entre 16 et 20 heures par 24 heures et se réveille quand il a
faim. Il a besoin de vous 6 à 8 fois pour se
nourrir.
La meilleure façon de le coucher pour éviter les risques d’étouffement est sur le dos ou le côté.
Le temps de sommeil quotidien d’un enfant est en
moyenne de :
• 16 à 20 h à la naissance
• 15h à 6 mois
• 14h à 12 mois
• 13h à 18 mois
• 12h de 3 à 6 ans.
La sieste :
Jusqu’à 3 ou 4 ans, les enfants ont besoin de faire une sieste
l’après-midi. Ce petit repos comporte en grande partie du sommeil lent et profond qui leur est très profitable pour leur force
physique. La sieste est excellente pour la croissance et ne les
empêche pas de s’endormir le soir. Bien au contraire, elle est le
garant d’une nuit réussie.
En faisant cette pause dans la journée, votre petit recharge ses
batteries pour l’après-midi.
Comment dormir en toute
sécurité ?
Pour un nourrisson de moins d’un an, certaines règles de sécurité
sont à respecter :
• faire dormir le nourrisson sur le dos sauf avis médical
contraire ;
• maintenir la température de la chambre entre 18 et 20°C ;
• ne pas fumer durant la grossesse ni en présence de
l’enfant ;
• assurer la sécurité dans le lit ou le berceau du bébé :
- le matelas est ferme et sans oreiller ;
- la couverture ne recouvre pas la tête du bébé et ne le
serre pas ;
- le matelas ne laisse pas d’espace libre avec le bord du
lit ;
- les barreaux du lit ne permettent pas le passage de la
tête ;
- l’enfant ne dort pas avec une chaînette autour du cou ;
- une feuille de plastique n’est pas à proximité de son
visage ;
• interdire la chambre aux animaux ;
• éviter d’administrer des calmants à un nourrisson ;
• placez le lit de bébé loin d’une prise de courant, de la
fenêtre et du radiateur ;
• pas de téléviseur, ni ordinateur dans la chambre ;
• branchez une veilleuse pour mieux vous repérer la nuit
dans sa chambre.
Il est important d’avoir un bébé toujours propre, pour cela il faut
lui donner un bain quotidiennement et le changer régulièrement.
En général, un bébé se salit après chaque tétée, il faut donc prévoir au minimum un change par repas. Toutefois si vous changez
votre bébé après sa tétée, faites-le avec douceur pour ne pas
perturber sa digestion et risquer de provoquer des vomissements.
Avec le temps, il vous fera comprendre qu’il est sale.
Si votre bébé a tendance à s’endormir pendant la tétée, profitezen pour le changer à ce moment. Si vous lui lavez le siège, faites-le
à l’eau tiède avec un peu de savon doux en insistant entre les plis.
Rincez-le et séchez-le méticuleusement. Ainsi vous éviterez les
risques d’irritation, de rougeurs et d’éventuelles infections.
La toilette de votre bébé :
La toilette de bébé est la condition essentielle d’une bonne santé.
L’heure du bain est selon votre disponibilité, le matin ou le soir. Le
bain du soir a l’avantage de calmer votre bébé et le préparer à une
bonne nuit. Toutefois, attendez au moins 20 minutes de digestion
si vous lui donnez le bain après son repas.
Les premiers bains durent en général cinq minutes. Au delà, votre
bébé risque de se refroidir.
Faites chauffer la salle de bains au moins à 21°, faites couler
l’eau du bain à une température de 37°. Vérifiez toujours la
température de l’eau avant d’y plonger votre bébé. Préparez tout
le matériel à portée de main pour ne pas devoir vous écarter de
votre bébé. Savonnez-le délicatement à mains nues ou avec une
éponge douce. Bébé appréciera le massage à mains nues avec de
la crème ou de l’huile d’amande douce. Rincez-le dans l’eau du
bain en lui soutenant la tête, en le sortant, séchez-le en pensant
aux petits plis.
Au cours du premier mois, ne videz pas la baignoire avec votre
bébé encore dans l’eau, certains petits s’effraient du bruit de
l’eau qui
s’écoule.
Conseils sécurité :
• Un bébé peut se noyer dans 10cm d’eau.Faites attention
de ne jamais laisser votre bébé seul dans son bain ou sur
la table à langer.
• Lorsque vous rajoutez de l’eau avec bébé dans le bain,
commencez par l’eau froide pour éviter tout risque de
brûlures.
• Ne jamais placer la baignoire en équilibre, posez-la de
façon stable.
• Ne jamais laisser les produits de toilette à portée des
menottes.
• Vérifiez l’aération de la salle de bains pour éviter tous
risques d’asphyxies.
19
MENUS POUR BEBES
DE 0 A 12 MOIS
Pendant les premiers mois de sa vie, le nourrisson
reçoit de sa mère le sein ou le biberon. Pour le très
jeune enfant, manger représente un grand plaisir. Le
bébé repère très rapidement aux bruits et aux odeurs,
que l’heure du repas approche. Vers 2 mois, il apprend
l’existence de la cuillère lorsque sa mère lui donne un
peu de fruits. Vers le 6 e mois, le passage à l’alimentation solide est progressivement effectué (jamais avant
4 mois). La mère donne à la cuillère la soupe ou la
purée de légumes avec un petit peu de viande ou de
poisson mixés.
Ces premiers essais de purée à la cuillère se font dans les bras puis
rapidement l’enfant est installé en position assise face à l’adulte.
La mère doit éviter d’utiliser des cuillères trop larges. Les cuillères
spéciales à manche courbe sont certes pittoresques mais n’ont pas
d’intérêt majeur. Les cuillères à cuilleron pivotant ont la prétention
d’éviter la chute du contenu lors des gestes malhabiles de l’enfant.
L’idéal est de disposer de deux cuillères : une dont l’enfant essaie
de se servir et une pour que la mère puisse agir efficacement !
Menu d’un nourrisson au biberon
de 0 à 3 mois :
Il est constitué de 6 repas de 120 à 150 g de lait (4 à 5 mesures
de poudre) et d’un biberon de nuit (souvent réclamé jusqu’à 2 ou
3 mois). Les horaires sont, à titre d’exemple : 6 h - 9 h - 12 h 15 h - 18 h - 21 h (et 3 h du matin...).
Modèle de menu pour débuter la
diversification alimentaire :
Le menu est constitué de 5 repas de 150 g (les horaires
sont donnés à titre d’exemple) :
• 6H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait en poudre 1er âge ou
lait liquide en brique
• 10H00 : 150 g de bouillon de légumes + 5 mesures de lait ou
150 g d’eau + 5 mesures de lait + 2 ou 3 cuillères de légumes
mixés
• 14H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait puis 1 ou 2 cuillères
à café de petit pot de fruits homogénéisés directement dans la
bouche avec une cuillère
• 18H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait
Group S - Allocations familiales 20
• 22H00 : 150 g d’eau + 5 mesures de lait (+ si besoin 1 ou 2
cuillères à café de farine diase 1er âge sans gluten) Vitamine D :
600 U.I./j - Fluor : 0,25 mg/j - Jus de fruits le matin : 10 à 30 g/j
Modèle de menu à 4 repas pour un
nourrisson après diversification
alimentaire :
Le menu est constitué de 4 repas de 180 g. Les horaires
sont à décliner selon les habitudes de chaque famille.
• Petit déjeuner : 180 g d’eau + 6 mesures de lait
• Déjeuner :
• 120 à 150 g de légumes frais mixés et cuits (carottes, pommes
de terre, petits pois, haricots verts, navets, poireaux, persil,
salade, citrouille, courgettes, artichauts, céleri, fenouil...) ;
• 20 g de viande grillée (boeuf, poulet, veau, cheval, agneau...)
sans matière grasse puis mixée et mélangée aux légumes ou 20 g
de poisson maigre (colin, limande, sole, daurade, merlan, truite...)
frais, surgelés ou en petits pots
Ou plat-maison cuisiné selon les recettes ci-dessous :
Ou, en cas de manque de temps, un petit pot de légumes-viande
ou légumes-poisson de 120 à 200 g, ou purée industrielle en
sachets ou légumes déshydratés ou potage en briques ;
Un dessert : yaourt, petit-suisse, compote, petit pot de fruits, fruit
mûr écrasé, etc.
• Goûter : Un biberon de 180 g de lait de suite ou un biberon
de 120 g de lait avec un petit-suisse, un yaourt, un fruit écrasé.
• Dîner : Potage de légumes (fait maison ou sachets industriels
pour bébés), les légumes pouvant être cuits dans un mélange eau
+ lait ; Ou un biberon de 180 g de lait de suite (avec éventuellement une farine une ou deux fois par semaine). Un dessert : fruit.
Vitamine D, fluor et jus de fruits.
Modèle de menu pour un enfant
de 10 mois pesant 8 kg :
La ration théorique sera de 4 repas de 250 g. :
• Petit déjeuner : Un biberon de 240 g de lait :
Lait de suite : 240 g d’eau et 8 mesures ou lait liquide en brique,
ou lait de croissance, ou lait stérilisé UHT demi-écrémé (une fois
ouvert, le berlingot se conserve 24 heures au réfrigérateur). Une
petite quantité de farine peut être ajoutée une ou deux fois par
semaine de manière facultative pour faire une bouillie.
• Déjeuner : Purée de légumes variés, ou pommes de terre
vapeur, ou petites pâtes, etc.
Bœuf haché ou poisson maigre, foie grillé, cervelle, œuf à la
coque, etc. Ou une des recettes détaillées plus bas ;
Un dessert : petit-suisse, yaourt, compote ou fruit écrasé, entremet etc.
• Goûter : Banane pochée et sucrée ou compote de fruits
variés ou un biberon de lait, ou un yaourt ou un petit suisse ou un
entremet, ou un petit biscuit, etc.
• Dîner : Potage de légumes à l’eau ou purée de légumes au lait
ou Riz au lait ou potage au lait (avec des flocons d’avoine, de la
maïzena ou du tapioca etc) ; Un dessert : petit-suisse, fruits au
sirop, pomme râpée etc.
La remise en forme de la
maman :
Vous venez d’accoucher, votre bébé est
enfin là !
Après les neuf mois de grossesse, vous avez pris soin de votre
bébé et aussi un peu de vous. Mais votre corps a été mis à rude
épreuve et il est grand temps de retrouver une forme et une
énergie indispensable à votre bien-être.
Tout d’abord, accordez-vous du repos réparateur pour récupérer
de l’énergie et faire face à votre nouveau rythme de vie, les réveils
la nuit, votre stress légitime devant ce petit être qui ne vous
ménage pas.
Dans tous les cas, donnez-vous quelques mois pour récupérer
de la fatigue physique et psychologique de votre grossesse et de
l’accouchement.
Organisez votre retour à la maison depuis la maternité, planifiez
les tâches inévitables comme les courses, pour consacrer votre
temps à votre bébé et ne vous laissez pas envahir par les amis
qui voudront montrer leur amitié en vous rendant visite, faites un
planning des visites et n’hésitez pas à utiliser votre répondeur.
Déléguez le plus possible auprès du papa, de vos parents et
beaux-parents.
Retrouver sa ligne et ses formes :
Il est nécessaire de récupérer une bonne énergie avant d’envisager de perdre du poids. D’autant que si vous allaitez, votre
surcharge pondérale sera utile à votre organisme pour donner à
votre bébé une alimentation équilibrée.
Dès que vous donnerez le biberon, vous perdrez naturellement
des kilos superflus.
Buvez beaucoup d’eau et mangez léger, évitez les grignotages et
en principe il ne sera pas nécessaire de faire des régimes épuisants pour votre organisme, pour retrouver votre ligne d’avant. A
ce régime-là, la perte de poids moyenne est de plus ou moins 2
kilos par mois.
Au bout de deux mois, faites de la gymnastique contrôlée par
kinésithérapeute ou dans un institut de remise en forme pour vous
refaire une musculation. Votre médecin spécialisé peut vous prescrire quelques séances remboursables par votre mutuelle. Trois à
quatre mois après l’accouchement, vous pouvez également suivre
une cure thermale postnatale ou de thalassothérapie, en effet
l’eau est l’élément essentiel pour tonifier votre corps : séances de
fitness, remodelage du corps par la rééducation musculaire et une
alimentation saine proposée par des diététicien(ne)s.
Le yoga pré et postnatal :
D’autres types de solutions de remise en forme sont possibles,
comme la pratique du yoga, dont une des conséquences est
de libérer les tensions, de restituer l’énergie au corps et de
combattre la constipation, la migraine et de soulager la sciatique
et les varices. Le yoga prénatal est une technique gymnique de
relaxation qui ne demande pas de performance physique particulière, les postures choisies sont à la portée d’une femme enceinte.
Des nouvelles techniques comme le «sculpturing massage»
utilisent à bon escient les cycles menstruels de la femme pour
l’élimination de la cellulite et le remodelage de son corps après la
révolution hormonale de la grossesse.
La sophrologie :
Est une technique de relaxation et de suggestion destinée
à apporter la maîtrise de soi et de son corps et à évacuer les
angoisses. La préparation s’effectue par une dizaine de séances
planifiées, mais implique une vingtaine de minutes d’entraînement
quotidien. La jeune mère apprend progressivement à sentir son
corps de l’intérieur par des exercices de relaxation guidés par
la voix.
La natation :
Grâce à la sensation d’apesanteur dans le bain et de la chaleur
de l’eau, apporte une détente totale et une relaxation à la jeune
maman. Elle favorise la circulation sanguine et le contrôle respiratoire.
Beauté et soin du visage :
Se laver et se démaquiller le visage au moins deux fois par jour
s’imposent pour éliminer toutes les impuretés. Il faut compenser
la sécheresse de votre peau en l’hydratant chaque jour. Vous trouverez dans le commerce ou en pharmacie des crèmes hydratantes
et forcément adaptées à vos besoins.
Votre peau :
Lorsqu’on leur pose la question sur les modifications physiologiques et esthétiques inhérentes à la grossesse, les grands
instituts de beauté sont unanimes : Masque de grossesse et
vergetures.
Le masque de grossesse disparaît comme il est venu au bout
d’environ 3 mois.
Quant aux vergetures, on peut les atténuer par des massages
successifs avec des crèmes spécifiques. Une bonne crème de
peau donnera tonicité et élasticité tout en luttant contre la déshydratation avec un lait approprié.
Si la déshydratation date d’avant la grossesse, il est urgent d’en
parler à un dermatologue : il s’agit d’un mal plus profond qui
demande prescription.
21
Vos cheveux :
Le cuir chevelu est une partie du corps extrêmement sensible aux
variations hormonales. Or, elles sont nombreuses au cours de la
grossesse. Le fait que ces variations soient normales n’implique
pas qu’il ne faille pas s’en occuper. Au contraire, les soins que
vous leur apporterez seront garants de votre nouvelle chevelure, quelques mois après votre accouchement. Evitez pendant
quelques temps tout ce qui peut agresser vos cheveux. Pour leur
donner plus de vigueur, rien de tel qu’une bonne coupe qui redonnera style et volume à votre chevelure. Pendant le shampoing,
massez votre cuir chevelu et rincez longuement afin d’éliminer les
résidus de produit.
Vos seins :
Des moyens très naturels : avant et après, tenez-vous droite, si
vous allaitez, vos seins sont pleins, en vous tenant bien droite,
vous rentrez automatiquement le ventre et étirez le dos. Mettez
des soutiens-gorge qui soutiennent vraiment. Les douches froides
(courage !) et le lait hydratant sont efficaces, de même que le dos
crawlé en natation.
Group S - Allocations familiales 22
Cellulite et amas graisseux :
Pendant la grossesse, il n’y a pas grand chose à faire : d’abord
parce que leur apparition est le fait de changements hormonaux
profonds et nécessaires ; ensuite parce qu’il est difficile de pratiquer drainage lymphatique, et jet lorsqu’on ne peut se mettre sur
un ventre qui s’arrondit de semaine en semaine.
Les jambes lourdes :
Là encore pas de traitement intempestif pendant les 9 mois :
par contre, la marche, la natation, la relaxation et les massages
seront les bienvenus et seront les seuls moyens efficaces contre
ce symptôme. Le massage combat la cellulite en stimulant la
circulation sanguine.
« On est ce que l’on mange », entend-on souvent. Mais pour les tout-petits, le dicton va même plus loin : « on devient ce que l’on mange ». Ce
que nous faisons et mangeons depuis notre conception jusqu’à notre
deuxième anniversaire est déterminant pour notre santé future. Cette
affirmation est supportée par de plus en plus de preuves scientifiques.
ne enquête de Nutricia
montre cependant qu’il
existe encore un
manque de connaissance
chez les jeunes mères à ce
sujet. 44% des mères
interrogées pensent à tort
qu’une femme désireuse de
tomber enceinte ne doit pas
adapter ses habitudes
alimentaires.
44% des mères
interrogées pensent
à tort qu’une femme
désireuse de tomber
enceinte ne doit pas
adapter ses
habitudes
alimentaires.
Les 1.000 premiers jours sont
en fait cruciaux puisque
durant cette période,
l’enfant connaît un pic de
croissance et de développement unique : sa taille
double, son poids quintuple
et son cerveau gagne un
gramme par jour. Il est donc
très important de savoir
quelles substances nutritives
sont importantes pour lui, et
à quel moment pendant et
après la grossesse.
Spécialiste en aliments
pour bébés et enfants,
Nutricia désire que les
nouveaux et jeunes
parents soient sensibilisés à
l’importance d’une
alimentation saine lors des
1.000 premiers jours.
Nutricia souhaite
également informer et
soutenir le plus possible les
parents. Ils peuvent poser
toutes leurs questions au
sujet de l’alimentation
pendant la grossesse et la
petite enfance à une
équipe professionnelle de
diététiciens et de nutritionnistes du service alimentation bébé de Nutricia.
Chaque année, ce dernier
reçoit plus de 17.000
questions en Belgique via
le numéro gratuit 0800 16
685. En outre, de nombreuses informations au
sujet de l’allaitement, du
développement du bébé
durant la grossesse et du
rôle de l’alimentation
durant cette période sont
disponibles sur le site
www.nutriciababy.be.
Mesurer la température
n’a jamais été si facile
• Sans contact
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Validé
SILENCIEUX
3 ANS
Group S - Allocations familiales cliniquement
ISO 80601-2-56
24
Droits, services et
avantages pour la famille
FAMILLE ET REVENU
Depuis le 1er janvier 2005, les conditions relatives à la déduction
de garde d‘enfants (en dehors des heures normales de classe
durant lesquelles l’enfant suit l’enseignement) ont été élargies
à celles :
Pour être considéré comme étant fiscalement à
charge, il faut réunir les conditions suivantes:
• l’enfant doit faire partie du ménage du contribuable au 1er
janvier de l’exercice d’imposition ;
• l’enfant ne doit pas avoir bénéficié personnellement en
2015 de ressources d’un montant net supérieur à 3120€.
Le montant maximum des ressources nettes s’élève à
4500€ pour les enfants à charge d’un isolé et à 5720€
pour les enfants handicapés à charge d’un isolé.
• effectuées pour les enfants qui n’ont pas atteint 12 ans (ou
18 ans si l’enfant présente un handicap lourd) ;
• payées à des écoles maternelles ou primaires.
Pour pouvoir revendiquer la déduction des dépenses pour garde
d’enfants, les contribuables intéressés doivent répondre aux
deux conditions suivantes durant la période pendant laquelle les
dépenses ont été payées :
1° bénéficier de revenus professionnels ;
2° avoir à leur charge un ou plusieurs enfants âgés de moins
de 12 ans (ou 18 ans si l’enfant présente un handicap
lourd).
Les enfants pour lesquels le contribuable peut revendiquer la
déduction des dépenses payées pour leur garde, doivent répondre
aux deux conditions suivantes :
• être à charge du contribuable ;
• être âgés de moins de 12 ans (ou 18 ans si l’enfant
présente un handicap lourd).
Les dépenses payées pour la garde de l’enfant gravement handicapé sont donc déductibles fiscalement jusqu’à la veille de son
18e anniversaire, à condition que l’enfant bénéficie des allocations
familiales majorées sur base de l’un des critères suivants :
• soit un total de 15 points au moins, établi selon l’échelle
médico-sociale au sens de la réglementation des
allocations familiales ;
• soit plus de 80 % d’incapacité physique ou mentale avec 7
à 9 points de degré d’autonomie.
Par enfant à charge, il faut entendre:
Les frais de garde doivent être payés à des institutions d’accueil
reconnues, subsidiées ou contrôlées par l’Office de la Naissance –
crèches, maisons communales d’accueil de l’enfance,… - ou à des
gardien(nes) à domicile ou encadré(e)s, ou à des milieux d’accueil
en collectivité placés sous la surveillance des organismes précités.
Les frais de garde à temps plein ou temps partiel, de jour et de nuit
et réellement payés, sont déductibles à 100% pour autant que
le montant déboursé ne dépasse pas 11,20€ par jour de garde.
La réalité des dépenses doit être prouvée au moyen d’une attestation fiscale délivrée par l’institution d’accueil.
Le contribuable qui a des enfants de moins de 3 ans (à charge
au 1er janvier de l’exercice d’imposition), et qui ne désire pas la
réduction de frais de garde, bénéficie d’une majoration du revenu
exempté d’impôt de 570€ (ex. d’imposition 2017).
FAMILLE ET LOGEMENT
LOGEMENT EN WALLONIE
SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
La direction assure l´instruction des demandes, les contacts avec
les demandeurs et les tiers (administrations communales, SPF
Finances, Caisses d´allocations familiales, ...) et, bien sûr, la mise
en liquidation des primes et allocations octroyées.
• Primes à l´acquisition de logements appartenant à des
personnes de droit public (logements sociaux par exemple).
Tél.: 081/ 33.22.31
• Primes à la rénovation en faveur des propriétaires.
Tél.: 081/33.22.55/56
• Assurance gratuite aux particuliers contre le risque de
perte involontaire de revenus, résultant d’une perte
d’emploi ou d’une incapacité de travail.
Tél.: 081/ 33.22.38
• les descendants du contribuable (enfants ou enfants
d’adoption, petits-enfants et arrière-petits-enfants du
contribuable isolé, des deux conjoints ou l’un d’eux) ;
• les enfants dont le contribuable assume la charge exclusive ou principale (par ex. enfants dont les parents sont
déchus de l’autorité parentale, enfants autres que ses
propres enfants, même s’ils ne sont pas orphelins).
25
Infos conseils logement
Rue des Brigades d’Irlande, 1 5100 NAMUR
Tél. : 081/33.23.10
http://logement.wallonie.be
Fonds du Logement des Familles Nombreuses de
Wallonie
Le Fonds du Logement des Familles Nombreuses de Wallonie
accorde des prêts en respectant certaines conditions sur la
famille, les revenus et l’immeuble.
Vous avez au moins 3 enfants à charge, domiciliés ou résidant
chez vous de manière périodique, en garde alternée par exemple?
Pas facile de se loger décemment dans un espace adapté au
budget de la famille …
Vous aimeriez devenir propriétaire ? Ou effectuer des travaux de
rénovation dans votre habitation ?
Des formules, souples et compatibles, vous garantissent des
solutions sur mesure pour :
• l’achat, la construction, la rénovation ou la transformation d’un
logement ;
• la réalisation de travaux visés par le rénopack ou l’écopack ;
• la création d’un logement de proximité destiné à accueillir un
parent âgé ;
• le remboursement d’un emprunt déjà contracté pour une
habitation pour peu que la dette soit onéreuse.
Siège administratif :
Quai Arthur Rimbaud, 1
6000 Charleroi
Tel : 071/207.711
Fax : 071/207.756
Courriel : [email protected]
La Société Wallonne du Crédit
Social
La SWCS est un organisme d’intérêt public rendant possible
l’accès à la propriété d’un logement et sa rénovation dans une
perspective d’efficacité énergétique.
Ces offres se retrouvent en 3 packs.
Ces 3 packs sont :
• l’Accesspack : prêt hypothécaire pour financer l’achat ou la
construction de votre habitation ;
• le Rénopack : prêt à tempérament à 0 % pour réaliser vos
travaux de rénovation avec préfinancement des primes ;
• l’Écopack : prêt à tempérament à 0 % pour réaliser vos travaux
économiseurs d’énergie avec préfinancement des primes.
Qu’est-ce qu’un guichet du crédit social ?
Il existe 22 guichets agréés par la Région wallonne qui peuvent
vous recevoir sur rendez-vous pour réaliser une simulation de
prêt, vous renseigner et vous accompagner dans la constitution
de votre dossier de prêt.
Pour plus d’informations, consulter le site internet suivant :
http://www.swcs.be
LOGEMENT A BRUXELLES
• Provinces du Brabant wallon, de Namur et de Luxembourg
Rue Saint Nicolas, 67 à 5000 Namur
Tel : 081/ 42 03 40 Fax : 081/ 42 03 79
Courriel : [email protected]
Points d’accueil à Nivelles, Tubize, Wavre
et à Arlon, Bastogne, Ciney ,Dinant, Libramont, Marche-enFamenne et Philippeville.
•Province de Liège
Rue Jonfosse, 62 à 4000 Liège
Tel : 04/220 88 62 - Fax : 04/220 88 63
Courriel : [email protected]
Points d’accueil à Eupen, Huy et Verviers.
•Province de Hainaut
Bureau régional de Mons
Square Roosevelt, 10 à 7000 Mons
Tel : 065/39 97 70 - Fax : 065/39 97 89
Courriel : [email protected]
Points d’accueil à Ath, Mouscron, Soignies et Tournai.
Group S - Allocations familiales • Antenne régionale de Charleroi
Quai Arthur Rimbaud, 17/1 à 6000 CHARLEROI
Tel : 071/207.760 - Fax : 071/207.761
Courriel : [email protected]
Point d’accueil à La Louvière
http://www.flw.be
26
Obligation de résidence
Toute personne physique qui se constitue demandeur doit, à la
date de référence, résider en permanence en Belgique.
Les revenus ne peuvent excéder les montants suivants :
- Lorsque le demandeur, au moment de la conclusion du contrat
de crédit, est une personne seule qui déclare qu’elle n’a pas
l’intention d’occuper l’habitation avec d’autres personnes, les
revenus ne peuvent pas excéder le montant de 45.000 euros ;
- Lorsque le demandeur déclare, au moment de la conclusion du
crédit, faire partie d’un ménage composé de deux personnes ou
plus, les revenus ne peuvent excéder 55.000 euros si une seule
personne du ménage dispose de revenus ;
- Lorsque le demandeur déclare, au moment de la conclusion du
crédit, faire partie d’un ménage composé de deux personnes ou
plus, les revenus ne peuvent excéder 70.000 euros si au moins
deux personnes du ménage disposent de revenus.
Les montants visés aux 2e et 3e tirets sont majorés de 5.000 euros
par personne à charge, avec un maximum de quatre majorations.
Les montants ci-avant sont indexés annuellement et figurent dans
tableau repris sur le site internet ci-après.
Détention d’un droit réel sur un autre
immeuble
Si le demandeur détient un droit réel sur un bien immobilier autre
que l’habitation ou l’immeuble destiné exclusivement à l’exercice
de sa profession, le Fonds peut, dans les conditions qu’il détermine, subordonner l’octroi du crédit.
Obligation d’information
Le demandeur doit transmettre au Fonds toutes les informations
nécessaires ainsi que toutes les attestations requises.
Cette obligation doit permettre au Fonds de pouvoir répondre
en connaissance de cause à toute demande qui lui est adressée.
Obligations relatives à l’habitation
L’emprunteur doit être plein propriétaire de son habitation ou
titulaire d’un droit réel portant sur la totalité de l’habitation et
de ses accessoires, lui permettant d’occuper cette habitation
entièrement pendant ou moins la durée du crédit.
Pendant toute la durée du crédit, l’habitation doit réunir, le cas
échéant après la réalisation des travaux :
les conditions d’habitabilité compte tenu de la composition du
ménage de l’emprunteur;
les conditions de sécurité et de salubrité.
telles que définies par les dispositions légales en vigueur ou à
défaut de pareilles dispositions, telles qu’appréciées par le Fonds.
L’emprunteur et les personnes faisant partie de son ménage
doivent occuper entièrement l’habitation. Ils doivent, en outre, s’y
domicilier dans un délai maximum de six mois après la conclusion
du crédit ou de l’achèvement des travaux.
Bruxelles Développement Urbain
Rue du Progrès 80/1, 1035 Bruxelles
Tél.: +32(0)2/204.17.68/69
http://developpement-urbain.irisnet.be
Location d’un Logement Social
L’attribution d’un logement social en Région bruxelloise est
soumise à des conditions de propriété et de revenus.
Pour être pris en considération, le candidat ou l’un des membres
de son ménage ne peuvent être ni plein propriétaire, ni usufruitier
ou en emphytéose d’un bien immobilier.
Les revenus globalisés de tous les membres du ménage du candidat ne peuvent dépasser les plafonds de revenus.
Du loyer réel, il faut déduire un montant équivalent à 5% du loyer
de base pour un enfant à charge, 10% pour 2, 20% pour 3, 30%
pour 4, … (1 enfant handicapé compte pour 2 à charge).
Une réduction du loyer réel égale à 20% du loyer de base est
accordée pour chaque adulte handicapé qui est membre du
ménage.
Le candidat locataire se fait inscrire dans le registre des candidatures d’une ou de plusieurs sociétés immobilières de service
public.
SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-capitale)
Rue Jourdan 45-55
1060 Bruxelles
Tél. : +32 (0)2/ 533.19.00
www.slrb.irisnet.be
Valeur maximale de l’habitation
La valeur vénale de l’habitation le cas échéant après la réalisation
des travaux, ne peut excéder 303.391,00€. Lorsque le ménage
du demandeur comporte plus de deux personnes, ce montant est
majoré de 10 % par personne supplémentaire, avec un maximum
de 50 %.
Les montants ci-avant sont indexés annuellement et figurent dans
tableau repris sur le site.
Ministère de la Région de Bruxelles Capitale
Le(s) (co)propriétaire(s) ou le(s) locataire(s) d’un logement
insalubre mais améliorable peuvent, sous certaines conditions,
demander des primes de rénovation jusqu’à 80% des travaux
acceptés, en fonction de la qualité et de la situation du logement.
La Région de Bruxelles - Capitale accorde sous certaines
conditions une aide financière pour encourager les particuliers à
nettoyer et entretenir les façades qui bordent les espaces publics.
Les personnes qui quittent leur logement insalubre à cause
de surpopulation ou parce qu’il est insalubre de nature, pour
s’installer dans un logement salubre, peuvent entrer en ligne de
compte pour bénéficier d’une subvention pour déménagement,
location et installation.
Par ailleurs, la Région de Bruxelles - Capitale accorde aussi des
primes pour la construction ou l’achat d’un logement.
FAMILLE ET BIEN-ÊTRE
SERVICES AUX FAMILLES
L’Office de la Naissance et de l’Enfance
L’O.N.E. est un organisme d’intérêt public doté de la personnalité
juridique placé sous la tutelle du Gouvernement de la Communauté française de Belgique. L’O.N.E. poursuit 2 missions de base :
• l’accompagnement de l’enfant dans et en relation avec le
milieu familial et son environnement social ;
• l’accueil de l’enfant en dehors du milieu familial.
Les services qu’il met en place sont gratuits.
Les consultations prénatales
Le but des consultations prénatales est de surveiller le bon
déroulement de la grossesse, de préparer physiquement et
psychologiquement la future mère à l’accouchement et enfin de
guider, en cas de besoin, le couple dans son rôle de parents.
Des examens de santé préventifs sont effectués aux sièges de
consultations prénatales et pour enfants, agréées par l’Office. Ces
consultations sont disséminées sur l’ensemble du territoire de la
Communauté française.
La politique de prévention de la santé de l’O.N.E. s’adresse à
toutes les futures mères et à tous les jeunes enfants de moins
de 7 ans.
27
Les consultations pour enfants
de 0 à 6 ans
Comme les consultations prénatales, ce sont des lieux chaleureux,
ouverts à tous les parents et destinés aux enfants de la naissance
jusqu’à 6 ans.
Si votre enfant fréquente un milieu d’accueil (crèche,
accueillante…), il pourra également être examiné régulièrement
par un médecin. Ce service est évidemment gratuit.
Le médecin, quant à lui, est un pédiatre ou un médecin généraliste
recyclé, c’est-à-dire qui a suivi une formation en pédiatrie.
Les consultations pour enfants de l’O.N.E. ne sont pas uniquement
consacrées au bien-être physique de votre enfant. Ce sont aussi
des lieux où l’on réalise une série d’activités pour les petits :
coins-jeux, coins-lecture, éveil musical, initiation au massage pour
bébés, exercices de psychomotricité, etc.
Les milieux d’accueil
Même si nous conseillons vivement d’inscrire votre enfant en
crèche ou chez l’accueillante dès votre quatrième mois de grossesse, c’est maintenant qu’il est né qu’il faudra envisager tout
doucement de l’y emmener et de lui faire découvrir le nouveau lieu
de vie où il pourra socialiser bientôt avec d’autres bébés sous la
garde attentive d’un personnel encadrant ou d’Agents Conseil qui
viennent régulièrement s’assurer que les lieux et les activités sont
bient conformes au « code de qualité », c’est-à-dire à la législation.
L’accueil spécialisé
Chaque enfant a le droit de pouvoir bénéficier d’un milieu éducatif
complémentaire à son environnement familial.
Quels que soient ses besoins, tout enfant est donc le bienvenu dans
un milieu d’accueil, à la condition que ce dernier s’organise pour
qu’il puisse tirer profit d’un séjour dans une collectivité d’enfants
ou que ses soins ne demandent pas de dispositifs médicaux qu’un
milieu d’accueil ne peut assurer.
Pour savoir si le milieu d’accueil développera les moyens
nécessaires à la prise en charge de votre enfant, une rencontre
préalable avec les responsable de la structure est indispensable.
Les études et les recherches
Afin de mieux comprendre les nouveaux besoins des familles, de
lancer des expériences novatrices et d’évaluer des situations complexes, l’O.N.E. développe de nombreuses activités de recherches
et de collectes de données.
L’ONE Adoption A.S.B.L a pour objectif de réaliser ou de favoriser la
réalisation, dans les meilleures conditions possibles, d’adoptions
nationales et internationales.
SIEGE SOCIAL – Administration Centrale
Office de la Naissance et de l’Enfance
Tél : 02/ 542.12.11
www.one.be
[email protected]
Group S - Allocations familiales Comité Subrégional Brabant Wallon
Tél: (02) 656.08.81/90
[email protected]
Comité Subrégional Bruxelles
Tél : (02) 511.47.51
[email protected]
Comité Subrégional Hainaut
Tél: (065) 39.96.60
[email protected]
Comité Subrégional Liège
Tél: (04) 344.94.94
[email protected]
Comité Subrégional Luxembourg
Tél: (061) 23.99.60
[email protected]
Comité Subrégional Namur
Tél: (081) 72.36.00/02
[email protected]
La Ligue des Familles
La Ligue des familles est l’association pluraliste qui représente et
défend les intérêts des familles en Wallonie et à Bruxelles tant au
niveau local que régional et fédéral.
Des publications truffées de conseils !
Le Ligueur et mon bébé vous accompagne de la maternité à la
maternelle et partage avec vous des conseils et des témoignages.
Le Ligueur des parents vous propose, deux fois par mois, de l’information futée et pertinente sur des sujets d’actualité, d’éducation,
de vie en société, de culture...
Le site web, leligueur.be vous livre nos bons plans, l’actu du jour,
nos jeux concours, nos archives thématiques classées par âge.
La Ligue des familles offre une panoplie de services
et d’avantages. Ils facilitent le quotidien de ses membres et
allègent leur budget : baby-sitting, bourses aux vêtements, aux
jouets aux vélos..., carte famille nombreuse, loisirs à prix avantageux, conseils juridiques gratuits, achats groupés d’énergie…
La Ligue des familles revendique.
Par ses études et son action publique, notre département Études
et Action politique vous représente et défend vos intérêts de
parents. Il formule des propositions concrètes afin que les politiques de soutien à la parentalité soient renforcées, modernisées
et adaptées aux nouvelles réalités des familles.
La Ligue de familles s’inscrit dans une approche
d’éducation permanente.
Nous organisons des activités près de chez vous, des moments
de partage d’expériences, d’information et de formation, lieux
de rencontre, prix de littérature jeunesse ... où chacun peut faire
entendre sa voix.
Ligue des familles
Avenue E. de Beco 109 - 1050 Bruxelles
Tél. : 02/507.72.11
[email protected] - www.liguedesfamilles.be
28
Plannings Familiaux
Un accueil, une écoute, une aide dans tous les domaines de la vie,
relationnelle, affective et sexuelle.
La Fédération Laïque de Centres de Planning et Familial (FLCPF)
regroupe tous les centres, agréés et subventionnés par la Région
wallonne.
Siège bruxellois :
Rue de la Tulipe 34
1050 IXELLES
Siège wallon :
Rue Lelièvre 5
5000 NAMUR
Tél. : 02 502 82 03
e-mail : [email protected]
Site : www.planningfamilial.net
Vivre avec un handicap
Le Guide de la personne handicapée est un document qui regroupe
dans un langage compréhensible, les réglementations (fédérale,
communautaire et régionale) concernant les personnes atteintes
d’un handicap et les avantages qui leur sont octroyés.
Pour plus d’informations, surfez à l’adresse suivante :
http://socialsecurity.belgium.be/fr/publications/allocations-etautres-mesures
QUEL TYPE DE MILIEU
D’ACCUEIL CHOISIR?
Pour trouver la formule d’accueil qui correspond le mieux à vos
besoins et attentes ainsi qu’à ceux de votre enfant, l’Office National
de l’Enfance met tout en oeuvre pour permettre ce choix aux parents.
Les milieux d’accueil habituels contrôlés et subsidiés par l’O.N.E. sont
les crèches, les prégardiennats, les Maisons Communales d’Accueil de
l’Enfance et les accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s.
La crèche
est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et
en externat des enfants âgés de zéro à trente-six mois avec du
personnel qualifié. Sa capacité d’accueil est de dix -huit places au
moins et de quarante-huit places au plus.
La participation financière des parents (PFP) est proportionnelle
aux revenus du ménage et déductible fiscalement.
La crèche est ouverte au minimum 10h par jour, 5 jours par
semaine, 220 jours par an.
Son pouvoir organisateur peut être un pouvoir public (Commune,
C.P.A.S., ...) ou une A.S.B.L. Le personnel minimum requis est d’une
puéricultrice par tranche de 7 places, d’une infirmière par tranche
de 48 places et d’une infirmière ou assistante sociale à mi-temps
par tranches de 48 places.
Le prégardiennat
est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en
externat des enfants âgés de dix-huit à trente-six mois avec du
personnel qualifié.
Sa capacité d’accueil est de dix-huit places au moins et de quarante-huit places au plus.
La participation financière des parents (PFP) est proportionnelle
aux revenus du ménage et déductible fiscalement.
Le prégardiennat est ouvert au minimum 10h par jour, 5 jours par
semaine, 220 jours par an.
Son pouvoir organisateur peut être un pouvoir public (Commune,
C.P.A.S., ...) ou une A.S.B.L.
Le personnel minimum requis est d’une puéricultrice par tranche
de 9 places, d’une infirmière par tranche de 48 places et d’une
infirmière ou assistante sociale à mi-temps par tranches de 48
places.
La Maison Communale d’Accueil de
l’Enfance
est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en
externat des enfants âgés de zéro à six ans avec du personnel
qualifié. Sa capacité d’accueil est de douze places au moins et de
vingt-quatre places au plus.
La maison communale d’accueil de l’enfance est ouverte au
minimum 10h par jour, 5 jours par semaine, 220 jours par an.
Son pouvoir organisateur peut être un pouvoir public (Commune,
C.P.A.S., ...) ou une A.S.B.L. ayant une convention avec la commune.
Le personnel minimum requis est de 2,5 puéricultrices par tranche
de 12 enfants et d’un infirmière ou assistante sociale ¼ temps par
tranche de 12 enfants.
La crèche parentale
est un milieu d’accueil conçu pour accueillir en collectivité et en
externat des enfants de zéro à trente-six mois encadré en partie
par du personnel qualifié et en partie par des parents. Sa capacité
d’accueil est de quatorze places.
Le service d’accueillant(e)s d’enfants
conventionné(e)s
est un service chargé d’organiser l’accueil des enfants âgés de
zéro à six ans chez des accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s
auprès dudit service.
Ce service peut être une crèche ou une maison communale
d’accueil de l’enfance.
Le service d’accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s rattaché
à une crèche ou une maison communale d’accueil de l’enfance
comprend au moins cinq accueillant(e)s d’enfants. Les autres
services d’accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s ont une
capacité qui ne peut être inférieure à dix accueillant(e)s d’enfants.
Le personnel minimum requis est d’une infirmière (ou assistante)
sociale par tranche de 20 accueillant(e)s d’enfants.
L’accueillant(e) d’enfants
est une personne qui assure, de jour ou de nuit, à l’endroit où il
(elle) réside habituellement, l’accueil des enfants âgés de zéro à
six ans. L’accueillant(e) d’enfants peut être soit conventionné(e)
auprès d’un service tel que défini ci-dessus, soit autonome.
L’accueillant(e) d’enfants a une capacité d’accueil de un à quatre
enfants équivalents temps plein. Cette capacité d’accueil est fixée
en tenant notamment compte des enfants de moins de trois ans
de l’accueillant(e) d’enfants.
Source : www.one.be
29
Quelques exemples de
questions à poser
N’hésitez pas à les poser, il y va de votre enfant.
N’hésitez pas non plus à demander le règlement d’ordre intérieur
qui contient les droits et obligations de chacun.
• Le milieu d’accueil est-il vraiment contrôlé par l’O.N.E ?
•Quel est son projet d’accueil, comment et pourquoi ?
•Quels sont les objectifs pédagogiques poursuivis par son
projet éducatif ?
• Comment se passe la journée de l’enfant ?
•Quelles sont les activités prévues ?
• Les enfants sont-ils réunis par âge ou tous âges confondus ?
•Quelle est la personne qui s’occupera de votre enfant ?
Quelles sont ses qualifications ? Pouvez-vous la rencontrer
avant l’entrée de votre enfant dans le milieu d’accueil ?
•Quelles sont les heures d’ouverture ?
•Quelles sont les périodes de congé annuel ?
• Comment et quand faut-il inscrire son enfant ?
•Quel est le prix demandé ? Que couvre t-il ? Demande t-on
le versement d’une provision ?
•Quand et comment faut-il payer ?
faut-il fournir les langes ? et la nourriture ?
les régimes spéciaux sont-ils respectés ?
•Que devez-vous faire si un enfant tombe malade ? Des
solutions de rechange sont-elles prévues ?
• Si votre enfant demande des soins particuliers, comment
seront-ils pris en compte ?
•Quelles sont les mesures d’hygiène et de sécurité prises ?
• Que se passe t-il si votre enfant est absent (malade, en vacances...) Quand faut-il prévenir ? Quel est l’impact financier ?
TRANSPORT PUBLIC
National
Femmes enceintes
Maxi confort dans les trains pour les femmes qui attendent un
bébé.
Surclassement gratuit.
A partir de 5 mois de grossesse.
La réduction pour les femmes enceintes est sans supplément,
avec votre titre de transport de 2e classe, vous voyagez confortablement en 1re classe, durant les 4 derniers mois de votre
grossesse et avec un certificat médical avec la date présumée de
l’accouchement.
Vous avez moins de 26 ans?
Go Pass 1 !
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investir dans un pass ? Achète le Go Pass 1 !
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dans le pays en 2e classe.
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et tes amis de -26 ans. Pour 5,10€ tu voyages vers où tu veux dans
le pays tout au long de l’année.
Wallonie (TEC)
Les enfants âgés de moins de 6 ans voyagent gratuitement sur
tout le réseau TEC, sans formalité ni titre de transport.
Bon à savoir : les poussettes sont acceptées gratuitement dans
les transports du réseau TEC (mais doivent être pliées en cas
d’affluence).
Les enfants âgés de 6 à 11 ans voyagent gratuitement sur tout le
réseau TEC à condition d’être munis de l’abonnement Horizon+.
La SNCB octroie des avantages importants pour des enfants, des
personnes et des familles, dans des cas bien précis.
Réduction pour famille nombreuse
Réduction Enfants accompagnés : c’est Free 4 Kids !
Avec votre titre de transport, vous pouvez emmener gratuitement
jusque 4 enfants :
Par voyageur (+12ans), 4 enfants de -12 ans (dès le 5e, billet
Enfant).
Pas de billet, votre titre de transport vaut pour les enfants.
Possible pour les 2 classes de voyage.
Pour plus d’informations, consultez le site : www.infotec.be
Familles Nombreuses
Tous les membres d’une famille nombreuse peuvent bénéficier
d’un tarif réduit à 50% ou 100%, sur présentation de la carte de
réduction.
Gratuit pour les -12 ans.
Réduction de 50% pour les enfants + 12 ans.
Les parents ayant 3 enfants (enfants en propre : enfants issus
d’un mariage, d’une cohabitation légale, adoptés légalement,
reconnus, en filiation d’office ou par jugement) de moins de 25
ans à charge peuvent demander la carte de réduction pour euxmêmes et leurs enfants de moins de 25 ans.
Group S - Allocations familiales 30
Avec la carte Famille nombreuse, tous les membres d’une famille
comptant au moins 3 enfants bénéficient d’un tarif réduit pour
leur abonnement TEC ainsi que pour les titres Multi 8 et Multiflex.
Pour obtenir la carte de réduction Famille nombreuse :
Rendez-vous au guichet d’une gare SNCB ou renseignez-vous
auprès de la ligue des Familles.
Bruxelles
MIVB/STIB
Les enfants de moins de 6 ans voyagent gratuitement pour autant
qu’ils soient accompagnés d’un majeur en possession d’un titre de
transport valable et que cet adulte ne soit pas accompagné de plus
de 4 enfants de moins de six ans. Le prix d’un titre de transport d’un
voyage devra être acquitté pour tout enfant supplémentaire.
Les enfants entre 6 et 12ans
Abonnement J :
Tarif : Gratuit
• Valable sur tout le réseau de la STIB (sauf sur le tronçon
Bourget-Brussels Airport) ;
• Nombre de voyages : nombre illimité, pouvant être effectués à dater de la souscription de l’abonnement jusqu’au
plus tard la veille du 12e anniversaire de l’enfant concerné,
date à laquelle l’abonnement vient automatiquement à
expiration ;
• Support : Carte MOBIB (coût = 5€) ;
• Public : Enfant de 6 à 11 ans inclus.
15/16 ans et comporte au maximum sept années d’enseignement
primaire et au moins les deux premières années de l’enseignement secondaire de plein exercice. Ce n’est que si le jeune n’a pas
suivi les deux premières années de l’enseignement secondaire
à 15 ans qu’il est obligé de rester dans l’enseignement à temps
plein jusqu’à 16 ans. S’il a terminé (même sans l’avoir réussie) sa
deuxième année de l’enseignement secondaire de plein exercice,
l’élève de 15 ans n’est plus soumis à l’obligation scolaire à temps
plein. En aucun cas l’obligation à temps plein ne se prolonge
au-delà de 16 ans.
L’étudiant de moins de 25 ans
http://www.wallonie-bruxelles-enseignement.be
Abonnement scolaire STIB
Vous êtes étudiant, âgé de 12 à 24 ans et vous suivez des cours
en enseignement du jour ou enseignement de soir (3 jours au
minimum par semaine) ?
Pour les +18 ans, une attestation de fréquentation scolaire
originale délivrée par un établissement scolaire belge et datée de
l’année scolaire/académique en cours doit être envoyée à la STIB.
Un tarif préférentiel est accordé aux familles de 2 enfants et
plus, suivant le nombre d’enfants qui souhaitent bénéficier
d’un abonnement scolaire. Cet abonnement vous offre un accès
illimité sur tout le réseau de la STIB ainsi que sur notre réseau
de nuit Noctis pendant 1 an, même le weekend et les périodes de
vacances scolaires.
LES CENTRES PMS
1er abonnement : 50,00€
2e abonnement : 50,00€
3e abonnement et suivant : gratuit
Abonnement Scolaire MTB
En plus de l’abonnement scolaire donnant accès au réseau de
la STIB, l’abonnement MTB Scolaire vous permet d’emprunter
indifféremment les réseaux urbains bruxellois de la STIB *, les
Tec et la SNCB à Bruxelles.
*Sauf sur le tronçon Bourget-Brussels Airport (ligne 12 et 21)
Tarifs :
1er abonnement: 90,00€
2e abonnement: 90,00€
3e abonnement ou plus : 40,00€
FAMILLE ET
ENSEIGNEMENT
L’OBLIGATION SCOLAIRE
La loi du 29 juin 1983 réglemente l’obligation scolaire. Le mineur
est soumis à l’obligation scolaire pendant une période qui commence avec l’année scolaire qui prend cours dans l’année civile où
il atteint l’âge de 6 ans et qui se termine à la date anniversaire de
ses 18 ans (majorité civile). Elle est à temps plein jusque l’âge de
La fréquentation de l’école maternelle n’est pas obligatoire.
Les centres PMS sont indépendants de l’école, mais travaillent en
étroite collaboration avec elle et avec la famille. Par leur action
conjuguée et convergente avec tous les partenaires du milieu
éducatif, ils contribuent au développement et à la réalisation de
soi des enfants et des adolescents.
Les centres assurent les tâches de guidance au profit des
élèves des enseignements maternel, primaire, secondaire et des
enseignements spéciaux de plein exercice et de l’enseignement
à horaire réduit.
Leurs services sont gratuits, consultatifs et soumis au secret
professionnel. Tout jeune bénéficie en toute liberté du droit à
l’orientation scolaire et à la guidance.
Les Centres contribuent à rendre optimales les conditions de
vie psychologiques, pédagogiques, médicales, paramédicales et
sociales de l’élève lui-même et de son entourage éducatif immédiat afin de lui offrir les meilleures chances de développement
harmonieux de sa personnalité et de lui procurer un bien-être
individuel et social.
L’équipe PMS est compétente dans des domaines d’activités
qui s’interpénètrent dans la pratique quotidienne: domaine
psychopédagogique; information - orientation; épanouissement
psycho-social et relationnel; promotion de la santé.
http://www.enseignement.be
LES ALLOCATIONS D’ETUDES
ET LES PRETS D’ETUDES
Attention ! De nouvelles dispositions
concernant l’année scolaire 2016-2017
entreront prochainement en vigueur.
Les allocations d’études
L’allocation d’études, plus communément appelée “bourse
d’études”, est une aide financière octroyée par la Communauté
française aux élèves de condition peu aisée. Dans la plupart des
cas, elle n’est pas remboursable mais il existe des exceptions.
31
Etudes secondaires
Conditions pédagogiques:
En général, l’élève doit :
• fréquenter un enseignement de plein exercice ;
• être élève régulier(ère) durant l’année scolaire concernée ;
• ne pas répéter une année d’études ou ne pas suivre
une année de niveau égal ou inférieur à une année déjà
accomplie auparavant (une seule dérogation est possible
au cours des études secondaires).
Conditions financières :
Le droit à une allocation d’études est déterminé par :
• les revenus (*) des personnes de qui l’élève est fiscalement à charge ;
• les revenus (*) de l’élève s’il (si elle) pourvoit seul(e) à son
entretien.
(*) Par revenus maxima, on entend les revenus imposables
(globalement + distinctivement) de l’année 2013 – exercice
d’imposition 2014 – à partir desquels aucune allocation d’études
n’est accordée.
Où envoyer votre demande ?
Au Service des allocations d’études secondaires de la province où
se situe l’école que vous fréquenterez.
Si vous étudiez à l’étranger, renvoyez votre demande au Service
des allocations d’études secondaires de Bruxelles et Brabant
Wallon.
Etudes supérieures
Conditions pédagogiques.
En général, l’étudiant(e) doit :
• être inscrit(e) régulièrement durant l’année scolaire
concernée, dans un établissement d’enseignement de
plein exercice;
• ne pas répéter une année d’études (bisser) ou ne pas
suivre une année de niveau égal ou inférieur à une année
déjà accomplie auparavant.
Une seule dérogation est possible et uniquement la première fois
qu’on répète une des années d’un bachelier.
Après un échec ou une réorientation dans une année d’études
de même niveau, il faut une réussite dans ce même niveau pour
retrouver le droit à l’allocation d’études.
Conditions d’âge.
En général, l’étudiant(e) doit :
• ne pas avoir atteint l’âge de 35 ans au 31 décembre 2014,
de sa première année d’études supérieures.
Conditions financières.
Le droit à une allocation d’études est déterminé par :
• les revenus (*) des personnes de qui l’étudiant(e) est à
charge ;
• les revenus (*) de l’étudiant(e) s’il (si elle) pourvoit seul(e)
à son entretien.
Group S - Allocations familiales 32
(*) Par revenus maxima, on entend les revenus imposables
(globalement + distinctivement) de l’année 2013 – exercice
d’imposition 2014 – à partir desquels aucune allocation d’études
n’est accordée.
Important : Dans une même famille, chaque étudiante(e),
autre que le (la) candidat(e) à l’allocation d’études, qui poursuivit
également des études supérieures (plein exercice) en 2011-2012,
équivaut à deux personnes à charge.
Où envoyer votre demande ?
Au service des Allocations d’Études supérieures de la province où
se situe l’établissement d’enseignement que vous fréquenterez.
Pour les études à l’étranger ou en région flamande (en langue
française), renvoyez votre demande au Service des allocations
d’études supérieures de Bruxelles et Brabant Wallon.
Bureau régional de Bruxelles et Brabant Wallon
Rue du Meiboom 16-18
1000 Bruxelles
Tél.: 02/413.37.39
Bureau régional du Hainaut
Place du Parc, 27
7000 Mons
Tél.: 065/55.54.10
Bureau régional de Liège
Rue d’Ougrée, 65 boîte 209 (2e étage)
4031 Angleur
Tél.: 04/361.52.90
Bureau régional de Namur
Rue Van Opré, 89
5100 Jambes
Tél.: 081/72.50.85
Bureau régional de LUXEMBOURG
Rue de Sesselich, 57
6700 ARLON
Tél.: 063/23.22.02/04
Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft
Dienst für Studienbeihilfen
Hostert 15
4700 Eupen
Tél.: 087/59.63.00
http://www.allocations-etudes.cfwb.be
Le prêt d’études
Le prêt d’études est une aide financière, remboursable avec
intérêts, octroyée aux parents (ou responsables) de l’élève ou
l’étudiant, par la Communauté française.
L’octroi des prêts d’études est soumis à des conditions financières
mais également, entre autres, à des conditions pédagogiques.
Un prêt sera octroyé à une famille si elle compte au moins 3
enfants fiscalement à charge
Si l’étudiant(e) entame sa première année d’études supérieures,
il(elle) ne peut avoir atteint plus de 35 ans.
www.allocations-etudes.cfwb.be
Où envoyer votre demande ?
Au Bureau régional d’études déterminé par la province ou se
situe l’établissement fréquenté.
www.enseignements.cfwb.be
Bien choisir sa mutuelle
Votre mutuelle, est le partenaire de votre grossesse et de votre
famille.
En plus des prestations liées à l’assurance maladie-invalidité
belge, la mutuelle accompagne les « jeunes » parents en proposant des services et des avantages adaptés.
Bien entendu, celle-ci sera responsable du remboursement légal
des consultations chez le gynécologue, le pédiatre, le médecin,
etc. et vous indemnisera lors de votre congé de maternité. Mais
son rôle ne s’arrête pas là !
Les avantages de l’assurance dite « complémentaire » varient
d’une mutuelle à une autre. Il est donc important de bien se
renseigner afin de faire les bons choix avant l’inscription de votre
enfant.
La Mutualité Neutre
Symbio aux côtés des
« jeunes » parents
A la Mutualité Neutre Symbio, nous avons à cœur d’accompagner
le mieux possible nos affiliés avant, pendant et après la grossesse.
Non seulement nous proposons des avantages intéressants et
adaptés à chaque situation, mais nous offrons également un
ensemble de services vraiment utiles pour les enfants et leurs
parents.
Nous simplifions au maximum les démarches administratives
et mettons à disposition des jeunes parents un « infocenter »
gratuit et riche en informations. Le site internet www.symbio.
be vous permet d’avoir un aperçu rapide des remboursements
et des services de l’assurance complémentaire. Celui-ci permet
également de télécharger une foule de documents utiles et de
garder un œil sur votre situation grâce au guichet en ligne « My
Symbio ». L’adresse e-mail [email protected] vous permet de poser
vos questions à nos conseillers sans vous déplacer et vous assure
une réponse dans les meilleurs délais.
Travail d’étudiant
Les étudiants qui peuvent conclure un contrat de travail d’étudiant,
sont des jeunes de 15 ans ou plus et qui ne sont plus soumis à
l’obligation scolaire à temps plein.
Le contrat écrit est obligatoire. Il s’agit d’un contrat à durée déterminée et peut comprendre une période d’essai.
Le contrat d’étudiant peut être conclu tant durant les vacances
scolaires que durant l’année scolaire.
En droit à la sécurité sociale, il existe des limites en terme de jours
(50 actuellement) pour pouvoir bénéficier de cotisations de solidarité.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site internet
suivant : www.mysocialsecurity.be
Une large gamme d’avantages tels que : prime de
naissance, langues, lait
infantile, vaccins, etc.
A la conception :
D’une participation sur les tickets modérateurs de la femme
enceinte, au remboursement pour la fécondation in vitro, en
passant par la médecine alternative et les médicaments homéopathiques, l’assurance complémentaire de la Mutualité Neutre
Symbio intervient déjà avant l’accouchement.
Naissance et petite enfance :
Ensuite, elle vous permet d’économiser plus de 800 €
en bénéficiant d’avantages sur mesure tels que la prime de
naissance, une intervention dans les frais d’achat de langes et
de lait infantile jusqu’au troisième anniversaire de l’enfant, un
remboursement intégral du dépistage néonatal de surdité réalisé
à la maternité, de remboursements dans les frais de garde enfant
malade, de logopédie, de stages et loisirs pour jeunes, etc. *
Notre service de vente et de prêt de matériel sanitaire vous permet de disposer d’un tire-lait, d’un aérosol ou d’une balance,
par exemple.
Soins 100% gratuits jusqu’au 18e
anniversaire :
Enfin, Symbio accorde une prise en charge du ticket modérateur
pour les soins médicaux et paramédicaux de l’enfant, de sa naissance jusqu’à son 18e anniversaire, de quoi soulager les parents
et que les soins des enfants ne plombent pas le budget.
Pour des informations sur les services et les avantages de la
Mutualité Neutre Symbio, surfez sans plus tarder sur
www.symbio.be ou contactez-nous à :
[email protected] ou au 02/733.97.40.
*Montants et conditions d’octroi : selon les statuts en
vigueur au 01/01/2015 – sous réserve d’approbation
de l’OCM.
33
“Étant salariée avec activité indépendante complémentaire
et ayant bénéficié d’un écartement, j’ai pu compter sur l’aide
efficace des conseillers Symbio pour constituer mon dossier.»
Marie D.
Symbio, Mutualité Neutre, à vos côtés avant la naissance :
• Intervention unique et maximale de € 250 dans les frais d’une fécondation in vitro
• Intervention de € 50 dans le remboursement des tickets modérateurs des consultations
de la femme enceinte effectuées chez le gynécologue au cours de la grossesse
«Grâce à la prime reçue de Symbio
à l’occasion de la naissance de ma
fille, nous avons pu nous offrir un
chouette petit week-end en famille
pour profiter de notre nouvelle vie
à trois.» Sarah B.
Symbio, Mutualité Neutre, à vos côtés à l’arrivée du bébé :
• Prime de naissance/d’adoption de € 350
• Remboursement intégral du dépistage néonatal de la surdité réalisé à la maternité
• Intervention dans les frais de langes et de lait infantile jusqu’à son 3ème anniversaire
• Location et vente de matériel médical à prix attractifs (tire-lait, pèse-bébé, etc.)
Être parents : une merveilleuse aventure commence
«La très grande variété des offres de stage
proposée par Symbio nous a permis d’inscrire
tous nos enfants et de bénéficier de réductions
très intéressantes.» Frédéric D.
Symbio, Mutualité Neutre, à vos côtés pour mieux grandir :
• Prise en charge des tickets modérateurs pour les soins (para)médicaux de l’enfant de la
naissance jusqu’à son 18ème anniversaire
• Contribution annuelle jusqu’à € 100 par enfant pour la participation à des stages sportifs,
des camps de vacances/scolaires ou des plaines
• Vaste programme d’activités à prix très attractifs
• Remboursement annuel de € 40 pour la pratique d’une activité sportive
• Garde d’enfants malades (maximum 15 jours par an)
• Intervention dans les frais de logopédie (avec un maximum de € 375 par an)
• Remboursement dans les frais d’optique (verres, lentilles, monture)
• Intervention dans les frais d’orthodontie
Devenir membre Symbio? Rien de plus simple !
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vis-à-vis de votre mutualité actuelle et nous vous garantissons une
couverture de soins complète sans perte de droit et sans stage.
Votre affiliation prendra cours au premier jour d’un trimestre.
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CONGE ET PROTECTION
DE MATERNITé
EXAMENS DE GROSSESSE PENDANT
LES HEURES DE TRAVAIL
avec maintien du salaire normal à charge de l’employeur.
Conditions :
• la travailleuse doit préalablement avertir l’employeur;
• l’examen ne peut être effectué en dehors des heures de
travail ;
• la travailleuse doit produire un certificat médical si
une C.C.T. ou le règlement de travail le prescrit ou si
l’employeur l’y invite.
CONGE DE MATERNITé
Octroi à la travailleuse enceinte d’un congé de maternité d’une
durée de 15 semaines (17 semaines en cas de grossesse multiple
c’est-à-dire en cas de naissance de 2 ou plus de 2 enfants).
Ce congé se compose de 2 périodes : repos prénatal et repos
postnatal.
Repos prénatal
• Au plus tôt, six semaines (8 semaines en cas de grossesse
multiple) avant la date présumée de l’accouchement ;
• Prolongation du congé jusqu’à la date réelle de l’accouchement si celui-ci a lieu après la date prévue ;
• Interdiction de travailler à partir du septième jour avant
la date présumée de l’accouchement.
Repos postnatal
• Interdiction de travailler pendant une période de neuf
semaines prenant cours le jour de l’accouchement ;
• Prolongation, à la demande de la travailleuse, pour une
période égale à la durée de la période pendant laquelle
elle a continué à travailler à partir de la sixième semaine
(ou de la huitième semaine quand la travailleuse attend
plusieurs enfants) précédant la date exacte de l’accouchement (réduite, en cas de naissance prématurée, du
nombre de jours prestés au cours de la période de sept
jours précédant l’accouchement) ;
• En cas de prolongation du repos postnatal d’au moins
2 semaines, il peut être transformé en jours de congé
de repos postnatal, à prendre dans les 8 semaines qui
suivent la reprise du travail. Au plus tard 4 semaines
avant la fin de la période obligatoire du repos postnatal, la
travailleuse doit en informer son employeur par écrit ainsi
que son planning ;
• Prolongation, à la demande de la travailleuse, du congé
postnatal de maximum 2 semaines dans le cas d’une
naissance multiple ;
• Une prolongation est possible lorsque l’enfant doit rester
à l’hôpital après les sept premiers jours à partir de sa
naissance (jour de la naissance compris) ;
Group S - Allocations familiales 36
Possibilité de prolonger d’une période qui est aussi
longue que celle au cours de laquelle l’enfant doit rester à
l’hôpital après ces sept premiers jours, avec un maximum
de 24 semaines.La période de prolongation doit suivre
immédiatement le congé de maternité, sans interruption.
• En cas de décès ou hospitalisation de la mère, le père ou
le co-parent peut à la place de celle-ci épuiser le solde du
repos postnatal. (cf. chapitre « Congé de paternité ») ;
• Prolongation, à la demande de la travailleuse, du congé
postnatal d’une semaine si elle n’a pas pu effectuer son
travail pour cause de maladie ou d’accident durant toute
la période allant de la sixième semaine précédent la date
effective de l’accouchement, ou de la huitième semaine
lorsqu’une naissance multiple est prévue, jusqu’à l’accouchement.
Protection contre le licenciement
Travailleuses enceintes ou en congé de maternité
La travailleuse ne peut être licenciée en raison de sa grossesse.
Si la travailleuse lui en fait la demande, l’employeur doit l’informer par écrit du motif du licenciement.
La protection des Travailleuses enceintes ou en congé de
maternité commence dès l’instant où l’employeur est informé
de la grossesse et cesse un mois après la fin du repos d’accouchement, y compris la période de 8 semaines pendant laquelle la
travailleuse a éventuellement pris des jours de congé de repos
postnatal.
En cas de licenciement irrégulier, l’employeur doit payer une
indemnité de protection correspondant à six mois de salaire.
Cette indemnité peut être cumulée avec l’indemnité de rupture et
n’est pas soumise à l’O.N.S.S. mais elle est imposable.
Travailleuses bénéficiant de pauses d’allaitement
L’employeur ne peut pas licencier la travailleuse pour des motifs
liés à l’état physique résultant de l’allaitement ou du tirage de
lait. Si la travailleuse lui en fait la demande, l’employeur doit
l’informer par écrit du motif du licenciement.
La période de protection débute le jour où la travailleuse informe
son employeur de son intention d’exercer son droit aux pauses
d’allaitement.
La période de protection cesse un mois après l’expiration de la
dernière attestation d’un centre de consultation de nourrissons
(O.N.E. ou Kind en Gezin) ou du dernier certificat médical que la
travailleuse doit remettre chaque mois à la date d’anniversaire
de l’exercice du droit aux pauses d’allaitement.
L’indemnité de protection est égale à 6 mois de rémunération
brute.
Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture mais pas avec
l’indemnité de protection de la femme enceinte ou en repos de
maternité.
Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable.
OBLIGATIONS ADMINISTRATIVES
Certificat médical
• Remise d’un certificat médical attestant la date présumée
de l’accouchement au plus tard 7 semaines (9 semaines
en cas de grossesse multiple) avant cette date, à
l’employeur ;
• au début du congé de maternité, remise d’un certificat
médical attestant que l’accouchement doit normalement
se produire au plus tard 6 semaines (ou 8 semaines en
cas de grossesse multiple) après le début du congé, à
l’organisme assureur (mutuelle), sauf le cas où seuls les
7 jours obligatoires de repos prénatal sont pris.
Feuille de renseignement
Sur demande de l’organisme assureur, production d’une feuille de
renseignements et d’une attestation de l’employeur établissant
que la travailleuse remplit les conditions d’assurance.
Attestation de reprise du travail
Dans les 8 jours de la fin du congé de maternité, production à
l’organisme assureur d’une attestation de reprise du travail.
ASSURANCE MATERNITé ALLOCATIONS
La mutuelle intervient pendant toute la période de congé de
maternité (repos prénatal et postnatal).
Bénéficiaires
• les travailleuses sous contrat de travail (ou couvertes par
une indemnité de rupture) ;
• les femmes en chômage complet contrôlé ;
• les autres travailleuses non engagées dans les liens d’un
contrat mais considérées comme bénéficiaires par la
réglementation relative à l’A.M.I. pour les indemnités
d’incapacité de travail.
Note : en cas de décès ou d’hospitalisation de la mère après
l’accouchement, le père ou le coparent peut prendre le solde
du repos postnatal et percevoir une indemnité (voir « congé de
paternité »).
Conditions
Les mêmes que pour l’assurance maladie-invalidité, section
indemnités d’incapacité de travail (affiliation à la mutuelle, stage
à accomplir, valeur minimale des documents de cotisation).
Montants des allocations
Le bénéficiaire reçoit pour chaque jour de travail presté pendant
le repos de maternité et pour chaque jour de repos de maternité
assimilé à un jour de travail une indemnité de maternité, dont
les montants et les pourcentages sont repris dans le tableau
ci-dessous.
(1) La rémunération brute normale qui entre en considération
pour le calcul des indemnités A.M.I. : depuis le 1er juin 2016 :
– 163,096€ par jour dans le régime des 5 jours/semaine ;
– 135,913€ par jour dans le régime des 6 jours/semaine.
(2) Le montant de cette indemnité ne peut être supérieur à l’allocation de chômage à laquelle la bénéficiaire aurait eu droit si elle
n’avait pas été en congé de maternité. Cette limitation n’est plus
applicable lorsque six mois se sont écoulés compte tenu d’une
incapacité de travail qui aurait éventuellement précédé le repos
de maternité.
Catégories de
bénéficiaires
PéRIODES
30 premiers jours
A partir du 31e jour
Bénéficiaires sous contrat
82% de la rémunération brute non
plafonnée
75% de la rémunération brute normale
ne dépassant pas le montant entrant en
considération pour les indemnités A.M.I (1)
Bénéficiaires en chômage
contrôlé
Indemnité de base:
60% de la rémunération brute normale
ne dépassant pas le montant entrant en
considération pour les indemnités A.M.I.
(1) (2)
Indemnité de base:
Comme pour les 30 premiers jours (1) (2)
Indemnité complémentaire:
19,5% de cette même rémunération brute
plafonnée (1)
Indemnité complémentaire:
15% de cette même rémunération brute
plafonnée (1)
79,5% de la rémunération brute normale,
ne dépassant
pas le montant entrant en considération
pour les indemnités A.M.I. (1)
75% de la rémunération brute normale,
ne dépassant pas le montant entrant en
considération pour les indemnités A.M.I.
Autres bénéficiaires
37
QUELQUES POINTS EN BREF
Protection de la santé de la mère et de l’enfant :
congé prophylactique
L’employeur est tenu de prendre des mesures de protection pour
toutes les activités au cours desquelles la travailleuse enceinte
risque d’être exposée à des agents, procédés ou des conditions
de travail susceptibles de nuire à sa sécurité ou à sa santé ou à
celle de l’enfant.
Les dispositions relatives aux mesures de protection s’appliquent
à la travailleuse enceinte dès qu’elle a informé l’employeur de
son état.
Congé de paternité en lieu et place du congé
de maternité
En cas de décès ou d’hospitalisation de la mère après l’accouchement, le père de l’enfant peut prendre un congé de paternité afin
d’assurer l’accueil du nouveau-né. Le travailleur doit informer
son employeur de la conversion du congé de maternité en congé
de paternité.
Il bénéficie alors d’une protection spéciale contre le licenciement
(sauf pour des motifs étrangers au congé de paternité) qui cesse
un mois après la cessation du congé. L’indemnité de protection
est égale à 6 mois de rémunération brute. Elle peut être cumulée
avec l’indemnité de rupture.
Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable.
Pendant le congé de paternité, le père percevra une indemnité à
charge de sa mutuelle.
Pendant le congé de paternité, la mère conserve, en cas d’hospitalisation, l’allocation normale d’assurance de maternité.
CONGE DE PATERNITÉ et congé pour le
co-parent
Le travailleur a le droit de s’absenter pendant 10 jours à l’occasion de la naissance d’un enfant. Le travailleur masculin ne doit
pas nécessairement être marié avec la mère de l’enfant, mais il
doit pouvoir prouver sa paternité.
En cas de naissance multiple, on n’a droit qu’une seule fois au
congé de paternité.
Le congé de paternité dure maximum 10 jours calendrier à
prendre dans une période de quatre mois suivant le jour de la
naissance. Ainsi, le travailleur peut prendre ces jours après que
la mère ait épuisé son repos de maternité.
Le congé de paternité ne doit pas nécessairement être pris de
manière continue et le travailleur n’est donc pas tenu de prendre
le congé dans son ensemble.
Les travailleurs à temps partiel ont également droit à un congé
de paternité de 10 jours calendrier. Ils choisiront leur absence
lors de jours qui coïncident avec des jours où ils devraient
normalement travailler.
Le travailleur bénéficie d’une protection contre le licenciement
dès qu’il a renseigné son employeur par écrit pendant une
période de trois mois suivant cette notification.
Group S - Allocations familiales 38
L’indemnité de protection est égale à 3 mois de rémunération
brute. Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture.
Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable.
Pendant les trois premiers jours, le travailleur bénéficie du
maintien de sa rémunération normale. Elle lui est payée par
l’employeur.
Au cours des sept jours suivants, le travailleur reçoit une allocation qui lui est versée dans le cadre de la loi AMI. L’allocation
s’élève à 82% de la rémunération brute plafonnée. Depuis le 1er
juin 2016, la rémunération plafonnée s’élève à :
• 135,913€ dans un régime de six jours/semaine ;
• 163,096€ dans un régime de cinq jours/semaine.
Congé de naissance du partenaire à l’égard duquel
l’affilliation n’est pas établie (co-parents)
Depuis le 20 mai 2011 le co-parent (qui n’a pas de lien de filiation
avec l’enfant de son partenaire) peut également sous certaines
conditions, de la même manière qu’un père ordinaire, avoir droit
à 10 jours de congé lorsque sa partenaire accouche.
Pour en bénéficier, il faut, dans l’ordre de priorité suivant :
- soit être marié à la personne dont la filiation est établie (prouvé
par l’acte de mariage) ;
- soit cohabiter légalement avec le partenaire dont la filiation
est établie et auprès duquel se situe la résidence principale de
l’enfant (prouvé par l’attestation de cohabitation légale) ;
- soit vivre ensemble d’une manière permanente et effective
depuis une période ininterrompue de trois ans précédant la naissance. Les preuves de cohabitation et de résidence principale
sont apportées par les extraits du registre de la population.
Le co-parent a également droit à la conversion du congé de
maternité en cas de décés ou d’hospitalisation de la mère.
CONGE D’ADOPTION
Le travailleur qui accueille un enfant dans son ménage dans le
cadre d’une adoption a droit à un congé d’adoption.
Les deux adoptants ont droit au congé d’adoption, donc aussi
bien l’homme que la femme.
L’adoption simultanée de plus d’un enfant ne donne qu’une seule fois
droit au congé d’adoption.
La durée du congé d’adoption est de maximum six semaines si
l’enfant n’est pas encore âgé de trois ans au début du congé et
de maximum quatre semaines si l’enfant est âgé d’au moins trois
ans au début du congé.
Le congé d’adoption peut être doublé à douze ou huit semaines si
l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66%
au moins ou d’une affection qui a pour conséquence qu’au moins
4 points sont octroyés dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale
au sens de la réglementation relative aux allocations familiales.
Il est automatiquement mis un terme au congé au moment où
l’enfant atteint l’âge de huit ans.
Le congé doit être pris pendant une période ininterrompue. Il n’y
a jamais obligation d’épuiser le congé dans sa totalité. En tout
cas, le congé doit durer au moins une semaine et doit être pris
par multiples d’une semaine.
Le congé doit prendre cours dans les deux mois qui suivent
l’inscription de l’enfant comme faisant partie du ménage du
travailleur dans le registre de la population ou dans le registre
des étrangers de sa commune de résidence.
Au plus tard au moment où le congé prend cours, le travailleur
doit fournir les documents attestant la naissance ou l’adoption de
l’enfant. Si le travailleur n’a pas ces 12 mois d’ancienneté, il peut
prendre un congé parental si l’employeur est d’accord.
Ces dispositions sont d’application aux inscriptions dans le
registre de la population ou dans le registre des étrangers depuis
le 25 juillet 2004.
Travailleurs bénéficiaires: les travailleurs qui sont liés par un
contrat de travail ou qui, autrement qu’en vertu d’un contrat
de travail, fournissent des prestations de travail sous l’autorité
d’une autre personne.
La durée
Elle varie selon les modalités du congé parental (de 3 mois à
15 mois ou de 4 mois à 20 mois lorsque l’enfant est né ou a été
adopté à partir du 8 mars 2012).
Prise de cours : Le congé prend cours à la date prévue dans
l’avertissement.
Le remplacement
Il n’y a pas d’obligation de remplacer le travailleur qui exerce son
droit au congé parental.
La protection contre le licenciement : L’employeur ne
peut licencier le travailleur à partir de l’avertissement écrit et ce
jusqu’à 3 mois après la fin de ce congé
Le travailleur bénéficie d’une protection spéciale contre le licenciement qui débute deux mois avant la prise du congé et finit un
mois après la fin de celui-ci.
L’indemnité de protection est égale à 3 mois de rémunération
brute. Elle peut être cumulée avec l’indemnité de rupture.
Elle n’est pas soumise à l’ONSS mais elle est imposable.
Pendant les trois premiers jours, le travailleur bénéficie du
maintien de sa rémunération normale. Elle lui est payée par
l’employeur.
Au cours des jours suivants, le travailleur reçoit une allocation qui
lui est versée dans le cadre de la loi AMI. Depuis le 1er juin 2016,
la rémunération plafonnée s’élève à :
- 135,913€ dans un régime de six jours/semaine ;
- 163,096€ dans un régime de cinq jours/semaine
CONGÉ PARENTAL
Afin d’assurer une meilleure conciliation entre les exigences de
la vie professionnelle et celles de la vie familiale, le législateur a
introduit en 1985 le système de l’interruption de carrière, dont
fait partie le congé parental.
Le travailleur (la travailleuse) a le droit d’interrompre sa carrière
professionnelle pour prendre soin de son enfant en bas âge sous
certaines conditions :
Conditions dans le chef de l’enfant
Le droit au congé parental est accordé pour :
• la naissance d’un enfant, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 12
ans ;
• l’adoption d’un enfant, pendant une période qui court à partir de
l’inscription de l’enfant comme membre de la famille, au registre
de la population ou au registre des étrangers de la commune
où le travailleur a sa résidence et, au plus tard jusqu’à ce que
l’enfant atteigne ses 12 ans.
N.B.: Lorsque l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou
mentale de 66% au moins au sens de la réglementation relative
aux allocations familiales, le droit au congé est accordé au plus
tard jusqu’à ce que l’enfant atteigne ses 21 ans.
Conditions dans le chef du travailleur
Le travailleur doit être au service de l’employeur pendant 12 des
15 mois qui précèdent la date à laquelle il avertit l’employeur de
sa volonté de faire usage de ce droit ;
Montants mensuels nets :
Formalités :
Avertissement de l’employeur
Au plus tard 2 mois et au plus tôt 3 mois avant le début de
l’exercice du congé parental, avec communication de la durée et
de la prise de cours de l’interruption. Ce délai peut être réduit de
commun accord.
Dans le mois qui suit l’avertissement, l’employeur peut éventuellement notifier un report de l’exercice du droit au congé parental.
En tout état de cause, le droit au congé parental devra prendre
cours au plus tard 6 mois après le mois où a été opéré le report
motivé.
Demande d’allocation d’interruption à l’Onem
Elle doit être introduite par le travailleur auprès du bureau du
chômage de l’ONEm dans le ressort duquel il réside.
Cette demande doit être faite par lettre recommandée et est
censée être reçue le 3e jour ouvrable après son dépôt à la poste.
Elle devra être faite au moyen du formulaire C61FS, disponible
auprès des bureaux de chômage de l’O.N.Em ou peut être
téléchargé sur le site de l’O.N.Em. (www.onem.be)
A la demande d’allocation doit être joint un extrait de l’acte
de naissance ou une copie de l’arrêt ayant homologué l’acte
d’adoption et un certificat de la caisse d’allocations familiales en
cas de demande d’allocations majorées.
Montants des allocations
d’interruption (au 1er juin 2016)
Les montants des allocations d’interruption sont indexés
en fonction de l’évolution sur base de l’indice des prix à la
consommation.
Moins de 50
50 et +
Interruption complète
721,23 €
721,23 €
Réduction de 1/2
332,44 €
563,90 €
Réduction 1/5
112,78 € - 151,67 € (1)
225,56 €
(1) Si le travailleur cohabite exclusivement avec un ou plusieurs enfants dont au moins un est à charge.
39
Adresses utiles
Ligue des Familles :
Avenue E. de Beco 109
1050 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.507.72.11
O.N.E (Office de la Naissance et de l’Enfance) :
Chaussée de Charleroi, 95
1060 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.542.12.11
O.N.E Bruxelles :
Bd. Louis Schmit, 87
1040 ETTERBEEK . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.511.47.51
O.N.E Brabant Wallon :
Avenue de la Reine 1
1310 LA HULPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.656.08.90
O.N.E Hainaut :
Domaine du Bois d’Anchin
5, Route d’Erbisoeul
7011 GHLIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 065.39.96.60
O.N.E Liège :
Place Delcour 16
4020 LIEGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04.344.94.94
O.N.E Luxembourg :
2, rue Fleurie, bte 8
6800 LIBRAMONT . . . . . . . . . . . . . . . 061.23.99.60
O.N.E Namur :
16, rue de Coquelet 134
5000 NAMUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 081.72.36.00
Centres de planning familial :
Pour obtenir l’adresse la plus proche de chez vous,
contactez :
Fédération des centres
pluralistes familiaux : . . . . . . . . . . . . 02.514.61.03
Fédération laïque de centres
de planning familial : . . . . . . . . . . . . . . 02.502.82.03
Fédération des centres de planning
familial et de consultation : . . . . . . . . 064.26.73.50
Fédération des centres de planning familial des
femmes prévoyantes socialistes : . . . 02.515.17.68
Ecole des Parents et des Educateurs de Belgique :
96, rue de Stalle
1180 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.733.95.50
Télé-parents :
Bruxelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 070.233.757
Centrale des accoucheuses :
Accompagnement et soins à domicile avant et
après la naissance :
85, rue Marconi
1190 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.344.27.40
Group S - Allocations familiales 40
Union professionnelle des accoucheuses belges : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 064.22.36.83
Permanence telephonique : . . . . . . . . . 081.51.28.53
Maison de la naissance : . . . . . . . . . . . 02.662.13.46
Association pour la préparation affective
à la naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 065.31.82.13
Allaitement au Sein :
- Infor-allaitement : . . . . . . . . . . . . . . 02.242.99.33
- Allaitement-Infos : . . . . . . . . . . . . . . 071.31.61.16
- Leche League Belgique : . . . . . . . . . . 02.660.77.67
Naissances Multiples :
Permanence telephonique . . . . . . . . 0472.20.39.84
Jumeaux-Jumelles :
4420 MONTEGNEE . . . . . . . . . . . . . . . . 04.234.40.95
Infor-Femmes :
Avenue Clémenceau 23
1070 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.511.47.06
Fédération des centrales de services à domicile :
Place Saint-Jean 1
1000 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.515.02.08
Fédération de l’aide et des soins à domicile (ASD)
69-71/7, Av. Adolphe Lacomblé
1030 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . 02.735.24.24
Association des maisons d’accueil :
Rue des Champs Elysées, 13
1070 BRUXELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.513.62.25
Enfance en danger :
n° vert « Ecoute enfant » 24h/24 : . . . . . . . . . . . 103
S.O.S Enfants : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.542.14.10
Délégué général des droits de l’enfant :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.233.36.99
Childfocus : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116000
La qualité de l’eau
est essentielle pour vous et votre bébé.
Pendant votre grossesse, il
est conseillé d’augmenter
votre consommation d’eau
totale1.
Pendant l’allaitement, votre
corps produit chaque jour
750mL de lait maternel en
moyenne.
Composé d’environ 87% d’eau,
il est fabriqué en partie avec
l’eau que vous buvez2.
Choisissez une eau pure
comme evian® et limitez les jus
ou sodas extrêmement sucrés.
Le contenu en eau de votre Evitez également les boissons
corps de femme enceinte doit caféinées, en excès.
donc augmenter car l'eau
participe à la formation et à la Essayez d’adopter le rythme
régénération du liquide amnio- de votre bébé, en vous reposant
tique qui protège votre bébé. au maximum quand il dort.
En effet, votre fœtus est
composé de 90% à 70% (à
terme) d'eau, et il évolue dans
un environnement liquide
(liquide amniotique).
Jusqu’à l’âge de 6 mois, le
corps de votre bébé est
composé d’environ 75% d’eau
qui se renouvelle toutes les
deux semaines.
Les enfants se déshydratent ainsi plus vite que
les adultes. Veillez donc à
bien hydrater votre enfant3.
Les bonnes habitudes
d’hydratation se prennent dès
le plus jeune âge. Donnez à
votre enfant tôt le «goût de
l’eau», pour favoriser son
bien-être général.
C
M
Y
CM
MY
Et n’oubliez pas que votre bébé a besoin d’une maman
en pleine forme : buvez, bougez et prenez le temps de revivre !
CY
CMY
K
Le saviez-vous ?
Toutes les eaux ne sont pas les mêmes :
Eau minérale
naturelle
Eau
de source
Eau
du robinet
Provient exclusivement
de nappes souterraines
protégées
Provient exclusivement
de nappes souterraines
protégées
Provient de
différentes
origines
Traitement
chimique
Ne peut subir
aucun traitement
chimique
Ne peut subir
aucun traitement
chimique
Souvent traitée
chimiquement pour
être rendue potable
Composition
minérale
Stable et unique
Pas nécessairement
stable
Variable
Origine
L’EFSA (European Food Safety Authority) recommande pour les femmes enceintes de boire 300ml d’eau par jour en plus, soit 2,3 litres d’eau par jour
(dont 70 à 80% proviennent des boissons et le reste de l’alimentation). 2 L’EFSA (European Food Safety Authority) recommande pour les femmes qui
allaitent de boire 700ml d’eau par jour en plus, soit 2,7 litres d’eau par jour (dont 70 à 80% proviennent des boissons et le reste de l’alimentation).
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evian® soutient les recommandations de l’OMS pour la promotion de l’allaitement maternel pendant les 6 premiers mois.
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Les accidents domestiques
Tout ce que vous devez savoir
La maison de tous
les dangers !
43
Les piqûres
69
Les brûlures
45
Les corps étrangers
70
L’electrocution et
l’electrisation
47
Les fuites de gaz et les
incendies
72
Les blessures
de la main
50
Les risques du soleil
73
L’asphyxie alimentaire
52
Quelques risques
domestiques identifiés
74
Les intoxications
55
Les symboles européens
des produits dangereux
76
Les noyades
62
L’armoire à pharmacie
idéale
78
Les chutes et
traumatismes
64
Les numéros utiles
80
Les morsures
66
Group S - Allocations familiales 42
LA maison de tous les dangers !
Chutes, brûlures, intoxications, asphyxies… votre maison est un vrai champ de mines pour les
enfants. Quelques précautions simples permettent d’éviter l’accident.
La cuisine :
risques puissance 10 !
Elle se dispute avec la salle de bain la place de pièce la plus dangereuse de la maison. Pour vos enfants, c’est une vraie caverne
d’Ali Baba… qu’il vous faut absolument sécuriser.
Tout d’abord la cuisinière. Rien n’est plus tentant que de s’amuser
avec ses boutons. Si vous avez le choix, préférez l’électricité, si
elle est à gaz testez les boutons. Si vous devez appuyer dessus et
les tourner pour laisser s’échapper le gaz, votre petit aura plus
de mal à les manipuler. Attention à la porte du four brûlante, il en
existe avec des portes froides, certes un peu plus chères.
Lorsque vous faites la cuisine, bébé peut aller dans sa chaise
haute pour vous admirer. De cette façon, vous ne risquerez pas
de le bousculer par mégarde avec une casserole d’eau bouillante.
Surtout, faites attention à ne pas laisser dépasser la queue de
la casserole du bord de la cuisinière, mais le conseil est aussi
valable pour la tasse de café bouillant que vous laissez refroidir et
qui intrigue tant votre enfant ou des aliments préparés au microonde, froid en surface, brûlant quand on les goûte.
Avant de lui donner son biberon, testez-en la température. Adoptez la technique du jet de lait sur le dos de votre main. Chaque
année, de nombreux enfants sont hospitalisés à cause d’une
brûlure.
Avis de tempête
dans la salle de bain
Les risques de brûlures ne sont pas réservés à la cuisine. Lorsque
vous faites couler le bain de bébé, commencez par tester la température de l’eau avec la main ou le coude. Une fois dans son
bain ne le quittez plus des yeux, même un instant. La sonnerie du
téléphone retentit ? Laissez sonner ! Si c’est important, on vous
rappellera plus tard ! Rappelez-vous que 10 cm d’eau suffisent
pour qu’il se noie. S’il est plus grand, il pourrait être tenté de vous
rejoindre et alors de glisser dans la baignoire ou sur le carrelage.
Vous avez installé partout dans la maison des cache-prises pour
qu’il ne mette pas ses doigts dedans, mais ne négligez pas le
sèche-cheveux, le rasoir électrique ou la radio posés à proximité
de la baignoire. Les risques d’électrocution sont multipliés en
présence de l’eau.
De la même façon, vous avez pensé à ranger les produits d’entretien (conservés dans leur emballage d’origine) dans un placard
fermé à clef ou avec un système de fermeture adapté, mais quid
des cosmétiques et produits d’hygiène ? Ils peuvent être très
toxiques s’ils sont avalés. N’oubliez jamais de les ranger ou de
les mettre en hauteur.
LA CHAMBRE : UN LIEU DE VIE
Même dans sa chambre votre enfant n’est pas à l’abri. Les chutes
de la table à langer sont plus fréquentes qu’on ne pourrait le
penser, parce que vous vous êtes éloignés une demi-seconde
pour attraper une couche, parce que vous vous êtes penchés
pour prendre son body. Un conseil : garder toujours une main sur
son ventre ou prenez-le dans vos bras si vous devez chercher
quelque chose.
Les risques ne manquent pas : barreaux de son lit suffisamment
espacés pour qu’il passe la tête, cordons des rideaux, couvercles
des coffres à jouets. Ne laissez jamais votre animal domestique
entrer dans sa chambre, ils pourraient prendre le lit de bébé pour
son panier et les risques d’étouffement ne sont pas négligeables.
De même, enlever les grosses peluches qui décorent son lit.
Si sa chambre est à l’étage, équipez l’escalier d’une barrière de
sécurité.
LE SALON, LIEU CONVIVIAL
MAIS PLEIN DE TENTATIONS
Vous pensez spontanément à mettre sous clef les produits ménagers dont les bouteilles aux couleurs chamarrées ressemblent à
des jouets, faites de même pour les médicaments. N’oubliez pas
non plus les plantes dont les feuilles ou les petits fruits peuvent
être toxiques.
Le salon est la pièce à vivre de la maison où se retrouve toute la
famille et les amis. Vous prenez l’apéritif ensemble et personne
ne fait attention aux enfants qui lorgnent avec envie sur les
amuse-bouches. Olives, tomates cerise, cacahuètes, pistaches
ont un air de petite dînette.
Mais le danger guette : en règle générale les enfants avalent tout
rond ce qui leur tombe sous la main. Ils n’apprennent à mâcher
que petit à petit. Gare alors, si l’aliment prend le chemin de la
trachée, il faut tout de suite pratiquer la méthode de Heimlich
pour expulser le corps étranger.
43
LA maison de tous les dangers !
L’alcool est associé à la convivialité et précède souvent un déjeuner ou un dîner entre amis. Au moment de passer à table chacun
laisse ses fonds de verre en se disant qu’on débarrassera plus
tard. Ils ne sont pas perdus pour tout le monde, le petit passant
derrière vous pour terminer les restes, risquant dans le pire des
cas un coma éthylique, et au minimum de multiplier ses risques
de chute et donc de plaies. A l’heure du café et du thé, faites
attention au thé ou au café qui peut ébouillanter votre enfant.
LE JARDIN ET LA PISCINE
Avec l’été, viennent les travaux de jardinage et les barbecues.
Or, l’apprentissage des enfants se fait beaucoup par imitation. Aussi lorsqu’il verra son père ou sa mère manier avec
dextérité cisailles, tondeuse et allumettes pour commencer à
faire de belles grillades, il y a fort à parier qu’il voudra vous
épater à son tour. Avouons aussi que petits et grands sont
fascinés par le feu. Autant dire que vous ne devez pas quitter
votre enfant des yeux et lui expliquer les dangers de brûlures.
La pédagogie étant dans la répétition, il ne faut pas hésiter
à renouveler ces explications aussi souvent que nécessaire.
Coté piscine, sachez que la noyade est la première cause de
mort accidentelle des moins de 5 ans. La surveillance doit
être sans relâche. Convenez avec votre conjoint de «tours de
garde», cela évitera à chacun se reposer à tort sur la vigilance
de l’autre. Si vous disposez d’une piscine privée, n’hésitez
pas à mettre à votre enfant des brassards gonflables. Inutile
de lui enlever après le bain, il s’y habituera très vite et cela
vous évitera de nombreuses frayeurs. Laissez une perche ou
une bouée à proximité du bassin et conservez à portée de
main un téléphone. L’installation de barrières fixes d’1,20 m
tout autour du bassin, et de détecteur de chute dans l’eau
réduiront les risques pour votre enfant.
Plutôt que d’interdire à votre enfant d’évoluer dans votre maison qui est aussi la sienne, expliquez-lui où sont les dangers.
Rien n’est plus tentant pour un enfant que de transgresser un
interdit pur et simple.
Les dangers de la chambre de bébé
➜ Les fenêtres
• Attention aux meubles, aux chaises et aux étagères qui peuvent se tranformer en échelle et entraîner des chutes.
• Equipez les chambres de grilles ou d’un système de protection empêchant l’enfant d’ouvrir les fenêtres. Des centaines d’enfants meurent tous les ans en se défenestrant...
• On trouve également pour les vitres, des films plastique transparents et invisibles à coller sur chaque carreau. Ils
retiennent les morceaux de verre en cas de casse provoquée par un jouet projectile par exemple.
➜ Les jouets
• Vérifiez régulièrement l’état des jouets pour vous assurer
qu’il n’y ait pas de petits morceaux qui pourraient se détacher et étouffer l’enfant
• Changez les piles usagées.
• Ne laissez pas les piles dans un jouet que l’enfant n’utilise plus, elles risqueraient de couler et deviendraient très toxiques.
➜ Les étagères
• Toute étagère ou armoire doit être fixée au mur pour
éviter qu’elle ne bascule si l’enfant grimpe dessus (ce qu’il fera certainement un jour...).
➜ Les ampoules
• Les lampes de chevet doivent êtres équipées d’ampoules basse tension.
➜ Le lit
• Les barreaux du lit de l’enfant ne doivent en aucun cas être espacés de plus de 8 cm (l’enfant ne doit pas pouvoir y passer la tête).
• Préférez une gigoteuse plutôt que des draps, des couvertures ou une couette.
• Attention aussi à la table à langer : les chutes sont plus fréquentes qu’on ne le pense. Conservez donc toujours
une main sur son ventre lorsque vous attrapez une couche ou cherchez ses vêtements.
Si un accident survenait, ne perdez pas de temps. Ayez
toujours les numéros de téléphone des secours à portée
de main. Dans la panique, vous pourriez oublier ceux que
vous connaissez en temps normal par coeur.
Group S - Allocations familiales 44
les brûlures
Pièces à risque :
la cuisine, la
salle de bains , le
garage, la cour
et le jardin.
Les chiffres sont accablants: les accidents domestiques représentent
70% des brûlures chez l’enfant.
La brûlure de l’enfant n’est pas une maladie mais la conséquence
d’un manque de vigilances. Souvent causées par «ébouillantement»,
elles atteignent particulièrement les plus petits jusqu’à 5 ans. La
prévention est pourtant possible, et d’autant plus nécessaire si l’on
considère les répercussions sociales, scolaires, professionnelles et
médicales auxquelles se heurtent les grands brûlés.
Il y a différentes sources de brûlures : par flamme, par solides
chauds, par liquides chauds, électriques (voir chapitre électrocution), par produits caustiques et par le soleil.
La peau est un organe essentiel et sa destruction peut être fatale
quand la profondeur de la brûlure et son étendue dépasse 25 %
de la surface corporelle. Dès que la brûlure a une surface égale
ou supérieure à la paume de la main de la victime, elle nécessite
une visite médicale immédiate. Une brûlure profonde peut être
grave même si elle n’est pas très étendue. La peau quand elle est
totalement détruite, ne peut plus se reconstituer normalement.
La surface de la peau grandit avec l’enfant. S’il est gravement
brûlé, il devra subir de nombreuses greffes de peau et des soins
intensifs pendant toute sa croissance.
Une tasse de café brûlant suffit à le brûler gravement, de même
que le contenu des casseroles sur la cuisinière.
➜ Une brûlure au premier degré :
la peau est rouge et douloureuse.
➜ Une brûlure au second degré :
formation de cloques.
➜ Une brûlure au troisième degré :
le derme et l’épiderme sont détruits.
Pour constater une brûlure au troisième degré il faut une immersion de :
• 15 minutes dans de l’eau à 48°C.
• 1 minute 30 secondes dans de l’eau à
50°C.
• 3 secondes dans de l’eau à 60°C.
Les pouvoirs publics étudient l’abaissement de la température de
l’eau chaude sanitaire. Le problème n’est pas simple, car en dessous de 50 °C, des bactéries dangereuses pour notre organisme
apparaissent.
La plupart du temps, c’est l’évolution même de la pathologie
qui permet de trancher définitivement entre les brûlures intermédiaires et les brûlures graves. Cependant, en attendant des
gestes spécialisés, quelques gestes salutaires peuvent être
accomplis sur le lieu de l’accident, voire à l’officine si la blessure
le permet. Le pharmacien, qui connaît bien le traitement compressif des cicatrices, doit pouvoir aider l’entourage de la victime à
assurer la suite du traitement à domicile.
CONSEILS AUX PARENTS :
➜ Tourner le manche des casseroles vers le fond de la
cuisinière.
➜ Empêcher l’accès à la porte du four brûlante .
➜ Lorsque brûle un feu dans la cheminée, protéger celle-ci
par une plaque qui n’emmagasine pas la chaleur.
➜ Ne pas manger ni boire des boissons chaudes avec un
enfant sur les genoux.
➜ Vérifier systématiquement la température du bain en y
plongeant le coude ou un thermomètre avant d’y installer
l’enfant.
➜ Vérifier la température du lait du biberon en versant
quelques gouttes sur le dos de la main, surtout s’il a été
chauffé au micro-ondes.
➜ Ne pas utiliser de fer à repasser à proximité d’un enfant.
➜ Ne jamais laisser de rallonge électrique branchée.
➜ Ne jamais verser d’alcool à brûler ou d’essence sur un
barbecue.
45
les brûlures
NE PAS AGGRAVER LES LÉSIONS
Le pharmacien doit sensibiliser les jeunes parents à certaines
erreurs qui risquent d’aggraver les conséquences des brûlures. Ainsi, il est fortement déconseillé d’appliquer :
➜ un glaçon : cela aggrave les lésions ;
➜ un antiseptique (alcool ou eau oxygénée) : il risque
d’endommager les tissus sous-jacents ;
➜ des produits colorés (mercurochrome, éosine): ils
rendent impossible le diagnostic de profondeur ;
➜ les remèdes «maison» (beurre, huile, pomme de terre, blanc
d’œuf, yaourt, dentifrice...): inutiles, ils peuvent de plus
provoquer des infections.
En dialoguant avec des parents de petites victimes, on
constate que la responsabilité leur incombe trop souvent.
Par imprudence, manque de surveillance ou simplement
ignorance, ils ne voient pas le danger. Dans les milieux
les plus défavorisés, les familles nombreuses manquent
de place et de confort: elles sont d’autant plus exposées
aux accidents. Il s’agit d’un véritable problème de santé
publique que seules la prévention et l’éducation à domicile
pourront enrayer.
Gestes salutaires pouvant être accomplis sur le lieu de
l’accident en attendant l’arrivée des services d’urgence :
ans tous les cas, il faut enlen peut utiliser de l’eau du
es conseils conviennent aux
D
ver les vêtements souillés. Orobinet ou de la douche ; Cbrûlures du premier et du
Lorsque la brûlure concerne une elle doit être froide mais non gla- deuxième degré. Néanmoins,
zone du corps non recouverte
par des vêtements, il faut laver
abondamment, pendant 10 à
15 minutes, la zone touchée y
compris s’il s’agit de l’œil (les
brûlures oculaires sont presque
toujours d’origine chimique) afin
de refroidir la brûlure.
Group S - Allocations familiales cée. Cela freine la propagation
de 1,3 chaleur en profondeur et
diminue la sévérité des lésions.
Si la brûlure est superficielle
(premier degré), appliquer de
la Biafine. Recouvrir la brûlure
avec un linge propre, humide,
non pelucheux. Si la brûlure est
un peu plus profonde (deuxième
degré), on peut percer les
cloques éventuelles avec des
ciseaux propres. Tulle gras et
compressent sont recommandés. On peut calmer la douleur
avec du Doliprane.
46
même en cas de brûlures
légères, le pharmacien peut
recommander de consulter le
médecin traitant, d’autant plus
que l’enfant est très jeune. Les
brûlures plus graves nécessitent
le recours à l’hospitalisation
d’urgence dans un service spécialisé. Dans ce cas-là, ne rien
donner à boire ni à manger. La
vaccination anti-tétanique est
systématiquement vérifiée.
L’electrocution et l’électrisation
Pièces à risque :
la cuisine, la
salle de bains,
les chambres
des enfants, le
garage, la cour
et le jardin.
Chaque année de nombreux enfants sont victimes d’électrisation.
Les brûlures ainsi causées entraînent souvent des handicaps à long
terme et des séquelles inesthétiques à la main et à la bouche. Le
corps humain, composé de 70% d’eau, est conducteur d’électricité.
Un circuit électrique comporte 2 fils conducteurs l’un aller et l’autre
retour. Si l’on touche les 2 fils, le courant passe dans le corps. Même
en ne touchant qu’un seul fil, le sol fait office de deuxième fil, et le
courant passe quand même par le corps.
Les prises électriques attirent les enfants, car elles ont « deux
petits yeux », comme un être vivant.
Entre 6 mois et 3 ans, le principal mode d’exploration de l’enfant
est de porter tout ce qu’il trouve à sa bouche. La rallonge non
débranchée du secteur entraîne des brûlures très graves à la
bouche. Ce type de brûlure est très difficile à soigner.
L’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. Tout appareil
électrique branché dans une pièce d’eau et accessible à l’enfant
est un danger permanent, même si l’installation électrique est
conforme. Très souvent, c’est le détournement de l’usage initial
de l’appareil qui est en cause : le sèche-cheveux laissé branché
dans la salle de bain que l’enfant essaye de mettre en marche, le
petit poste de radio posé sur le bord de la baignoire et branché au
secteur, le chauffage d’appoint, l’interrupteur mal isolé alors que
le carrelage est mouillé ...
L’alternance de la lumière et de l’obscurité fascine tous les
enfants. Pour le bébé qui ne sait pas encore marcher, l’interrupteur est un objet magique au pouvoir extraordinaire. Mais même
quand l’installation est conforme, le risque subsiste.
Il suffit à titre d’exemple d’une vieille lampe achetée à la
brocante : pied non isolé, abat-jour non fixé, cordon tressé non
isolant, interrupteur dévissable, cet objet réunit toutes les conditions pour que l’électrisation se produise.
Conseils aux parents
➜Débranchez la rallonge avant de débrancher l’appareil
électrique ;
➜Rangez la rallonge après chaque utilisation ;
➜ Faites poser un nombre suffisant de prises à éclipses
dans chaque pièce : vous limiterez ainsi l’utilisation du
prolongateur à des situations exceptionnelles ;
➜Plutôt qu’un prolongateur normal, choisissez un bloc rallonge
comportant des prises à éclipses, certains sont munis d’un
bouton d’arrêt général ;
➜Pas de prises multiples ! Trop souvent surchargées et mal
conçues, elles chauffent et sont à l’origine d’incendies.
Si vous sentez des picotements en touchant un appareil
électroménager, débranchez-le ou coupez le courant au
compteur et appelez de suite un électricien : c’est
une urgence !
Une installation saine est nécessaire mais pas suffisante pour
écarter tous les dangers dus à l’électricité. Les appareils vétustes
et mal entretenus sont également à l’origine de très nombreux
accidents :
➜Changez les cordons et les interrupteurs de vos lampes
anciennes ;
➜Remplacez les vieux appareils par du matériel électrique
aux normes ;
➜Débranchez toujours vos appareils avant de les nettoyer ;
➜Ne débranchez jamais un appareil en tirant sur le fil ;
➜Débranchez vos appareils électriques en cas d’orage ou de
tempête.
Électrocution : Le courant passe par le cœur et c’est l’arrêt cardiaque.
Électrisation : Le courant provoque des lésions graves sur son passage dans le corps, entre les points d’entrée et de
sortie du courant, pouvant causer la perte d’un doigt, d’une main ou d’un bras.
47
L’electrocution et l’électrisation
Apprenez les bonnes habitudes à vos
enfants
Le danger de l’électricité est très particulier : il s’agit d’une
énergie qui ne se voit pas, qui ne s’entend pas et qui n’a pas
d’odeur. Les enfants ne peuvent comprendre par eux-mêmes les
dangers de l’électricité. Ils doivent être capables de reconnaître
tous les appareils électriques présents dans une maison et
apprendre à les utiliser correctement. Cela est d’autant plus
nécessaire que la plupart des jeux d’aujourd’hui utilisent cette
énergie : console de jeux, ordinateur, circuit, train électrique,
etc.
➜On ne touche pas un appareil électrique ni les cordons
d’alimentation avec des doigts mouillés
➜On ne pose pas son verre sur la TV, ou à proximité de sa
console de jeux
LES ACCESSOIRES de protection
AVERTISSEMENT : L’ensemble des accessoires que nous
présentons dans cette rubrique ont pour rôle de limiter le
risque d’électrisation. Les produits que nous présentons
ne peuvent en aucun cas remplacer une mise en sécurité
de votre installation électrique mais complètent une installation saine.
La mise en sécurité comprend obligatoirement :
➜un disjoncteur différentiel à haute sensibilité
➜des appareillages encastrés et non dévissables
(interrupteurs, prises de courants, boutons poussoirs ...)
➜une installation vraiment reliée à la terre
➜On ne laisse pas le cordon amovible branché dans la
prise mais on le range avec le jeu après chaque usage :
attention aux plus petits qui observent !
➜des prises de terre dans toutes les pièces d’eau
➜On ne branche pas son circuit ou son train électrique
directement sur la prise mais on utilise le transformateur
d’isolement.
Les accessoires
➜Le protège bloc multiprises
Ce capuchon fort bien étudié empêche le tout-petit de jouer
avec les fils et d’accéder aux prises.
Prenez l’habitude de vous sécher les cheveux et ceux de vos
enfants dans une autre pièce que la salle de bains. Cette précaution est valable pour l’ensemble des petits appareils électriques que vous utilisez quotidiennement : fer à friser, matériel
pour épiler, etc. La meilleure solution est d’utiliser des appareils
fonctionnant avec des piles. La salle de bain est un lieu à haut
risque vis à vis du danger électrique : elle doit être parfaitement
isolée. Demandez conseil à un électricien professionnel.
Le danger peut aussi être en dehors de la maison
➜On ne ramasse jamais un fil électrique qui est parterre dans le
jardin. Après une tempête ou un orage violent, faites le tour
du jardin et des alentours et vérifiez qu’aucune ligne haute
tension n’a été touchée par un arbre ou sectionnée avant de
laisser sortir les enfants.
➜Pas de jeux de cerf-volant ou de pêche à la ligne dans un lieu
traversé par une ligne à haute tension.
Des
jouets sans danger pour faire comme les
grands
Entre 2 ans et 5 ans, le besoin d’imiter l’adulte est très important : les petites filles veulent faire le ménage, la vaisselle et
sécher les cheveux de leur poupée ! Offrez à votre petite fille
un sèche-cheveux jouet et des panoplies de petite ménagère
qui lui permettront de jouer en toute sécurité. Garçons ou filles,
la présence d’un disjoncteur différentiel à haute
sensibilité coupant l’électricité au moindre contact
supposé humain est indispensable.
Group S - Allocations familiales 48
➜des prises à éclipses dans chaque pièce.
➜La prise à éclipse
Son système est à la fois simple et ingénieux : deux
rondelles reliées entre elles par un trapèze masquent les
entrées de la prise. Pour pouvoir être enfoncées, elles
doivent subir une pression égale de part et d’autre. Un
enfant qui cherche à pénétrer une seule alvéole ne peut
repousser la rondelle.
➜La rallonge à bloc de prises à éclipse
Les modèles préférés : ceux qui comportent un voyant
lumineux et un bouton d’arrêt général. Ils vous permettent
d’éteindreplusieurs appareils à la fois au moment du
coucher.
➜Les veilleuses
La veilleuse automatique s’allume dans l’obscurité et
s’éteint le jour. Non seulement elle est rassurante pour le
tout-petit qui a peur du noir, mais posée dans le couloir, elle
le guidera lorsqu’il se lèvera la nuit pour aller aux toilettes.
Il existe aussi d’autres petites veilleuses de nuit dont la
veilleuse à clef qui peut également être utilisée comme
cache-prise et la veilleuse standard qui permet de repérer
facilement les interrupteurs la nuit.
➜Le cache-prise
C’est une bonne sécurité sur une prise conforme mais non
munie d’un système à éclipse. Aucun cache-prise n’est
efficace sur une prise électrique non conforme. Choisissez
un modèle qui permet d’utiliser la prise sans avoir à enlever
le cache-prise.
L’electrocution et l’électrisation
➜L’applique murale protégée pour chambre d’enfant
Ne vous laissez pas tenter par une applique à tête de
personnage enfantin vendue dans la catégorie jouets des
grands magasins. Elles sont souvent dangereuses parce
que non normalisées. Leurs ampoules accessibles à l’enfant
peuvent le brûler gravement ou déclencher un incendie. Leur
socle, mal isolé, peut être à l’origine d’une électrisation.
Choisissez une applique murale dont l’ampoule ne peut
être ni touchée par l’enfant, ni accessible par un jouet jeté
dessus.
Que
faire en cas d’urgence
Ne touchez pas votre enfant,
vous risquez d’être électrocuté aussi.
Coupez immédiatement
l’électricité au disjoncteur.
Si vous ne pouvez pas couper
le courant :
➜Couvrez-vous les mains
d’un tissus sec
➜Isolez-vous du sol en
montant sur une planche,
un tabouret, un carton
➜Ecartez le fil électrique de
l’enfant avec un manche
en bois ou en plastique.
?
Votre enfant est
conscient :
➜Conduisez-le immédiatement aux urgences de
votre hôpital : il faut le
plus rapidement soigner
ses brûlures et savoir
quels sont les organes
internes qui sont blessés.
➜Si votre enfant souffre et
présente des brûlures :
appelez le 100 en expliquant bien la situation.
Faites exactement ce
qu’ils vous disent de
faire. Ne raccrochez le
téléphone que lorsqu’on
vous dit de le faire.
49
Votre enfant est
inconscient :
➜Vérifiez qu’il respire
S’il respire
➜Placez-le en position
latérale de sécurité ;
➜couvrez-le ;
➜appelez le 100 ;
➜surveillez votre enfant en
attendant les secours.
S’il ne respire pas :
➜pratiquez la respiration
artificielle
➜vérifiez que son cœur
bat : s’il ne bat pas,
pratiquez le massage
cardiaque.
Les blessures de la main
Pièces à risque : la
cuisine, la salle à
manger, la salle de
bains, la chambre des
parents, les chambres
des enfants, le
garage, la cour et le
jardin.
Les blessures de la main constituent un véritable fléau
en raison du nombre de victimes restant handicapées
à vie. La main, qui est la base de toutes les activités
humaines, est un organe très complexe : les os de
la main représentent 28 % de notre squelette, une
multitude de tendons, d’articulations, de muscles et
de nerfs. La main est aussi un récepteur sensoriel très
élaboré, grâce aux milliers de capteurs concentrés aux
bouts de nos doigts.
La main est chez le bébé un premier moyen
d’exploration de son environnement. Elle sera nécessaire pour toucher, puis plus tard pour écrire et travailler. Bien
que les blessures de la main ne soient pas un risque vital,
le défaut de fonctionnement de l’un de ses éléments est très
traumatisant, physiquement et psychiquement. Un tendon
abîmé et c’est un futur métier ou un passe-temps demandant
une grande habilité des doigts qui est impossible (jouer d’un
instrument de musique).
80 % des accidents de la main consécutifs à un pincement ou
une compression arrivent chez les enfants de moins de 5 ans.
Apprendre à fermer une porte ou un tiroir demande un temps
très long. Les portes qui restent en position ouvertes sans
être bloquées, les portes coulissantes, les lourdes portes
d’immeubles, les tiroirs, sont autant de pièges pour leurs
petits doigts. C’est surtout du côté charnières de porte que la
compression est la plus grave.
Que faire en cas de plaie franche ?
D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner
au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement (ou à
défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. Prendre
contact et gagner un centre d’urgence.
Que faire en cas d’amputation complète ?
Ne jamais mettre les fragments sectionnes directement en
contact avec la glace.
Suivre scrupuleusement les conseils ci-contre :
1 Rassembler tous les fragments sectionnés dans une
compresse et les placer dans un sac en plastique
étanche.
Que
faire en cas d’amputation incomplète
?
➜Envelopper la partie blessée dans un pansement
compressif.
➜Poser un sac plastique étanche contenant de l’eau et de la
glace autour de la main.
➜Soulager la main en l’immobilisant sur une attelle.
➜Contacter le service d’urgence le plus rapidement
possible.
2 Fermer le sac et le poser dans une boîte contenant de la
glace non synthétique. Le sac fermé doit flotter sur l’eau
glacée comme une bouée.
Que faire en cas de très probable fracture ?
➜Immobiliser la main ou le segment fracturé sur un support
rigide sans contraintes.
Ex : poser le poignet sur un morceau de carton rigide et
mettre un tour de bande peu serrée.
3 Envelopper l’extrémité amputée dans un pansement
compressif. Surélever la main. Ne pas poser de garrot.
➜Garder la main ou le membre supérieur en position
surélevée.
4 Ne jamais jeter un fragment qui paraît détruit. Le chirurgien peut utiliser certains composants, (nerf, os, tendon)
qui sont intacts ; c’est le principe du « doigt-banque ».
➜Faire rapidement une radiographie et prendre contact
avec le service de garde.
Group S - Allocations familiales 50
Les blessures de la
main
Que
faire, ou ne pas faire, particulièrement
chez le jeune enfant
?
➜Ne pas lui donner à boire ou a manger.
➜D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner
au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement
(ou à défaut une serviette propre) et garder la main en
l’air. Prendre contact et gagner un centre d’urgence.
➜S’il soufre beaucoup, lui administrer du paracétamol.
À
chaque âge correspondent des
risques particuliers.
➜ Chez les petits enfants :
• Les doigts dans la porte ;
• Les morsures animales.
➜ Chez les grands enfants :
• Les fractures du poignet et de l’avant-
bras, en roller ou en sautant de lieux élevés.
➜ Chez les adolescents et les jeunes adultes :
• Les accidents de la voie publique en
scooter, vélomoteur ou motos
responsables de fractures du poignet à haute énergie;
• Les entorses graves du poignet ou des
luxations du carpe ;
• Les plaies délabrées et les lésions des
fléchisseurs.
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L’asphyxie alimentaire
L’asphyxie alimentaire représente la première cause de décès par accident chez les enfants
de moins de 1 an et la quatrième cause de mort accidentelle chez les moins de 5 ans. Les
aliments les plus susceptibles de causer l’étouffement sont généralement ronds, petits, durs
ou croustillants.
On suggère donc d’éviter :
➜ Avant 4 ans : maïs soufflé, croustilles, noix, arachides
et beurre d’arachide croquant, graines, raisins et fruits
secs (à moins de les faire tremper au moins 1 heure dans
l’eau avant de les servir), rondelles de saucisses et de
carottes crues, bonbons durs et gomme à mâcher.
➜ Avant 2 ans (à éviter, en plus des aliments à éviter
avant 4 ans) : fruits durs, légumes crus (carottes ou
céleri), biscuits étouffants et mie de pain fraîche qui
risque de former une boule dans la gorge. L’enfant peut
manger la pomme entière sans pelure et les petits fruits
entiers.
Conseils importants
➜Couper les aliments en petits morceaux: raisins coupés en
2 ou en 4 et épépinés, saucisses coupées dans le sens de
la longueur.
➜Enlever les petits os de la viande, du poisson et du poulet.
➜Retirer les pépins des fruits.
➜Servir les légumes coupés en fines languettes ou les faire
cuire légèrement lorsqu’il s’agit de légumes très durs
(brocoli, carottes, chou-fleur ou navet).
➜Tartiner le beurre d’arachide non croquant sur du pain
grillé afin qu’il fonde un peu.
➜Apprendre aux enfants à mâcher lentement et à bien
mastiquer.
➜Les jeunes enfants sont exposés à des risques plus
importants étant donné qu’ils aiment placer les objets
dans leur bouche. Ils n’ont pas toutes leurs dents et ne
peuvent mastiquer les gros morceaux d’aliments.
➜Enseignez à votre enfant à s’asseoir et à rester calme
pendant qu’il mange. Il sera moins susceptible de
s’étouffer avec ses aliments.
➜Vérifiez les jouets et les articles pour enfants (par
exemple le berceau) pour vous assurer qu’il n’y a pas de
petites pièces détachables.
Risques d’asphyxie :
Rappel de quelques objets avec lesquels les enfants peuvent
s’étouffer :
• gros morceaux d’aliments ;
• Morceaux de saucisse à hot-dog ;
• Fruits et légumes ;
• Os ;
• Bonbons ;
• Gomme à mâcher ;
• Noix ;
• Petits articles (boucles d’oreilles, piles, clés, boutons)
• Pièces de monnaie ;
• Pièces de jouets.
Les ballons gonflables
Les ballons en latex ne doivent pas servir de jouet. Les ballons
ou les morceaux de caoutchouc provenant des ballons éclatés
peuvent asphyxier les enfants. Utilisez plutôt des ballons de
papier aluminisé.
Si vous laissez votre enfant jouer avec des ballons, surveillezle étroitement. Ne laissez pas votre enfant placer un ballon ou
un morceau de ballon dans sa bouche.
➜Ne pas bousculer les repas.
➜Limiter les distractions durant le repas.
➜Insister pour que l’enfant soit bien assis et tranquille
durant les repas.
➜Le surveiller de près pendant les repas. Ne jamais le
laisser seul.
Prévenir les étouffements demande une
vigilance constante. Ayez donc l’œil vigilant
et faites preuve de rigueur dans la sur veillance de vos tout-petits.
➜Râpez les fruits et les légumes pour éviter que votre
enfant ne s’étouffe.
Saviez-vous
➜Les bébés et les jeunes enfants peuvent souvent suffoquer
si des aliments ou de petits objets se coincent dans leur
gorge et les empêchent de respirer.
Group S - Allocations familiales ➜Les bébés peuvent suffoquer parce que leurs voies
aériennes et les muscles de leur gorge sont peu
développés.
52
que…
Lorsqu’un jouet comporte une étiquette indiquant que «
ce jouet ne convient pas aux enfants de moins de trois
ans », cela signifie qu’il peut y avoir de petites pièces
susceptibles de provoquer une asphyxie. Même si vous
pensez que l’enfant est prêt à utiliser ce jouet, ne le lui
donnez pas avant qu’il ait au moins trois ans.
L’asphyxie alimentaire
Les enfants plus âgés peuvent collaborer
Enseignez aux enfants plus vieux à ne pas donner de petits
jouets ou des pièces de jouets aux jeunes enfants.
Que faire en cas d’urgence ?
Apprenez à administrer les premiers soins pour venir en aide
à un bébé ou un enfant qui s’étouffe.
Sucettes
Vérifiez souvent les sucettes. Assurez-vous que la tétine est
bien fixée à la poignée. Sinon, elle pourrait se détacher et
asphyxier votre bébé.
Lorsque la tétine commence à se désagréger ou qu’elle
devient collante, jetez la sucette.
Quand votre bébé commencera à faire ses dents, ne le laissez
pas mâcher ses sucettes.
Donnez-lui plutôt un anneau de dentition.
Évitez d’attacher un cordon à la sucette.
AVERTISSEMENT 
: Les informations données cidessus ne remplacent en aucun cas les soins et les
conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut
recommander des variations au traitement tenant
compte de la situation et de l’état de votre enfant.
Les produits alimentaires
susceptibles d’être contaminés
Lait et fromage non pasteurisés
Les enfants ne doivent pas boire de lait non pasteurisé ou
consommer des fromages mous non pasteurisés (le fromage
qui subit un processus de maturation pendant au moins 60
jours est sécuritaire).
Jus non pasteurisés
Les enfants ne doivent boire que du jus pasteurisé, à moins
que le fruit ne soit lavé et fraîchement pressé (ex : jus
d’orange) immédiatement avant sa consommation.
Fruits et légumes frais
Tous les fruits et les légumes doivent être nettoyés avant
d’être consommés.
Poisson cru et crustacés
De nombreux spécialistes recommandent que les enfants ne
mangent pas d’huîtres crues. Certains émettent des avertissements quant à la consommation de poisson cru.
Miel
Les enfants de moins d’un an doivent éviter le miel, à moins que le
produit soit certifié comme dépourvu de spores du C botulinum.
LES FACTEURS
ENVIRONNEMENTAUX
Les consommateurs ont délaissé le régime traditionnel :
viande et pommes de terre, et mangent plus de fruits et
de légumes frais, de salades et de céréales (des aliments
considérés comme les éléments d’un régime plus sain). La
demande de produits frais tout au long de l’année a favorisé la
consommation de produits importés de pays où les méthodes
de production ne sont pas aussi bien contrôlées qu’en Belgique. Il faut prendre des précautions lorsque vient le moment
de laver ou de peler le produit avant de le consommer cru. De
plus, les consommateurs mangent plus souvent des aliments
préparés (à la maison et à l’extérieur) et achètent fréquemment des repas prêt-à-manger au restaurant ou au comptoir
de charcuterie des épiceries. La production de masse et le
commerce international croissant des aliments représentent
aussi des facteurs qui contribuent au problème de la salubrité
des aliments.
Les consommateurs se préoccupent de plus en plus de la
salubrité des aliments, mais ils ne connaissent pas les modes
de préparation des aliments à la maison qui ne posent aucun
danger. La plupart pensent que les maladies d’origine alimentaire sont contractées à l’extérieur du domicile, tandis qu’en
réalité, la plupart sont acquises à la maison.
Œufs
Les enfants ne doivent pas consommer d’œufs crus ou peu cuits,
de poudre d’œufs non pasteurisée ou de produits contenant de
l’œuf cru.
Viande crue ou peu cuite
Les enfants ne doivent pas manger de viande ou de produits
de la viande crus ou peu cuits.
Luzerne
Les enfants doivent éviter de manger de la luzerne.
53
L’asphyxie alimentaire
Conseils :
5 Entreposez bien les aliments cuits.
Conseils pratiques pour que les aliments servis à la maison
comportent le moins de risques possible :
1 Choisissez les aliments les plus sûrs possible.
Le lait non pasteurisé et les jus de fruits non pasteurisés
(à moins qu’ils ne soient fraîchement pressés immédiatement avant la consommation) comportent fondamentalement un risque, et ils n’offrent pas une valeur
nutritionnelle supplémentaire perceptible. Les fruits et les
légumes frais peuvent également être contaminés. Il est
essentiel de les laver soigneusement, surtout s’ils doivent
être mangés crus.
2 Cuisez bien les aliments.
La viande crue, et surtout la volaille, est souvent contaminée par des microorganismes pathogènes. La cuisson
de ces aliments jusqu’à ce qu’ils soient brûlants garantit
la destruction de la plupart des microorganismes contaminateurs. Il est particulièrement important de bien cuire
la viande hachée (jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rouge
à l’intérieur et que les jus de cuisson soient clairs). Les
œufs doivent être bien cuits, car les œufs crus ou peu cuits
peuvent transmettre la salmonelle.
3 Mangez les aliments peu après leur cuisson.
6 Réchauffez bien les aliments cuits.
Des aliments précuits qu’il faut réchauffer avant de les
consommer doivent atteindre une température suffisante
pour détruire toute croissance bactérienne qui s’est
produite pendant l’entreposage. Si vous utilisez un four à
micro-ondes, assurez-vous que tout le mets a atteint une
température suffisante.
7 Lavez-vous souvent les mains.
Lavez-les méticuleusement à l’eau savonneuse avant
de préparer des aliments. De plus, lavez-les après avoir
manipulé des aliments crus, surtout s’il s’agit de viande
ou de poulet. Il faut aussi les laver après être allé aux
cabinets, avoir changé une couche ou avoir touché à un
animal domestique.
8 Conservez la cuisine d’une propreté impeccable.
Les aliments cuits devraient être consommés dès qu’ils
sont prêts. Le fait de les mettre de côté pour qu’ils
atteignent la température ambiante entraîne un risque
de prolifération de microorganismes résiduels. Si les aliments cuits doivent être entreposés pour être consommés
plus tard, ils devraient être rapidement refroidis à une
température (environ 4 °C) défavorable à la croissance
bactérienne (voir la recommandation 5).
4Évitez le contact entre les aliments crus et cuits.
Parmi les exemples, soulignons le contact entre de la
viande crue et cuite et entre de la viande crue et des
aliments qui seront consommés crus comme les fruits et
les légumes. Les aliments cuits peuvent être contaminés
même par simple contact avec des aliments crus. L’inter
contamination peut être directe ou indirecte (par les
ustensiles de coupe et les planches à découper contaminés ainsi que par des mains non lavées). Ainsi, le lavage
des mains, des ustensiles, des planches à découper et
des surfaces de travail s’impose après la manipulation
d’aliments crus.
Group S - Allocations familiales Les aliments cuits doivent être conservés à une température de 60 °C ou être rapidement refroidis et entreposés
à une température de 4 °C, pour éviter la prolifération de
microorganismes résiduels. Des modes d’entreposage
sûrs revêtent une importance particulière chez les personnes susceptibles, comme chez les nourrissons, les
tout-petits et les personnes immunocompromises.
54
Les débris d’aliments peuvent favoriser la prolifération
microbienne.
9 Protégez les aliments des insectes, des rongeurs et
d’autres animaux (y compris les animaux domestiques) qui
peuvent être porteurs de microorganismes pathogènes.
Entreposez les aliments non périssables à un endroit
sécuritaire.
LES INTOXICATIONS
De nombreux appels pour intoxications sont enregistrés quotidiennement par les centres de
secours. 4% de ces appels concernent des nourrissons de moins d’un an, 34% des enfants de 1
à 4 ans , 6% des enfants de 5 à 9 ans. Il existe plusieurs risques d’intoxication : les intoxications
au monoxyde de carbone : CO, les intoxications aux produits domestiques et aux plantes.
Intoxication au monoxyde de
carbone : CO
Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz très toxique. On ne
le voit pas, on ne le sent pas…il faut donc y penser avant qu’il
ne soit trop tard !
Mis à part les appareils électriques, tous les appareils de
chauffage et de production d’eau chaude peuvent dégager du
CO.
Pour éviter un accident, il est indispensable d’avoir des appareils correctement installés et bien entretenus. Il faut aussi
veiller à une bonne ventilation des locaux et s’assurer que la
cheminée fonctionne bien.
Une
Mais comme le CO est un gaz inodore, incolore et sans goût, ce
sont souvent les premiers symptômes (nausées, maux de tête,
vertiges..) qui doivent donner l’alerte.
Pourquoi
le
CO
est-il dangereux
?
Le CO est dangereux parce qu’il se lie à l’hémoglobine du sang.
L’hémoglobine est le pigment qui donne sa couleur rouge au
sang. Son rôle est d’acheminer l’oxygène depuis les poumons
jusqu’à nos cellules. S’il y a moins d’oxygène organisme,
surtout au niveau du cerveau et du cœur.
intoxication grave et fréquente
L’intoxication au CO est la première cause de mort toxique
accidentelle en Belgique. Chaque année, une cinquantaine de
personnes décèdent des suites d’une intoxication au CO et
près de 2.000 sont hospitalisées. La plupart des victimes ont
moins de 30 ans.
Beaucoup d’accidents se produisent dans une salle de bains
suite au mauvais fonctionnement d’un chauffe-eau ou d’un
chauffe-bains.
Les accidents sont plus fréquents lorsqu’il fait froid mais il
faut également prendre garde aux périodes de redoux : un
radoucissement brutal de la température (le plus souvent en
automne et au printemps) perturbe le tirage des cheminées
et peut occasionner un refoulement des fumées dans l’habitation. Dans ces cas, depuis 1995, l’Institut Royal Météorologique ajoute un avertissement « CO » aux bulletin du temps
(www.meteo.be)
Qu’est-ce
que le
CO ?
Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz inodore, incolore
et plus léger que l’air. Il se dégage lorsque l’on brûle du gaz,
du pétrole, du mazout, du charbon, du bois ou tout autre
combustible à base de carbone (C) - un appareil électrique ne
produit pas de CO - en l’absence d’une quantité suffisante
d’oxygène (O²).
La quantité de CO produite augmente très rapidement :
dans le cas du gaz naturel, on remarque que la flamme
devient jaune au lieu d’être bleue. Trop de buée dans une
pièce (condensation) ou des picotements au niveau des yeux
peuvent également être des signes d’alarme.
Quels
sont les signes d’intoxication
?
En cas d’intoxication aiguë, les premiers symptômes sont des
maux de tête, des vertiges. La victime se sent faible, elle peut
avoir des nausées, vomir et même perdre connaissance. A ce
stade, si personne ne vient la secourir, elle risque de tomber
dans un coma profond pouvant entraîner la mort.
Il peut arriver que la quantité de CO dans l’air augmente si vite
que la victime sombre dans un coma sans se rendre compte
que quelque chose ne va pas.
Parfois l’intoxication est chronique, c’est-à-dire répétée dans
le temps. Les symptômes sont trompeurs : maux de tête, lourdeur d’estomac, faiblesse musculaire, difficultés de concentration, modification de l’humeur, trouble de la mémoire … Le
lien avec une intoxication au CO n’est pas évident. On pensera
à une intoxication au CO lorsque ces signes apparaissent dans
certaines circonstances (en prenant sa douche p.ex.) ou à
certains moments (quand on allume le poêle).
55
LES INTOXICATIONS
Que
faire en cas d’accident
Les causes les plus fréquentes
d’accident
?
La première règle avant d’intervenir auprès d’une
personne victime d’intoxication au CO est d’éviter de
s’intoxiquer soi-même. Il faut donc :
➜Aérer le local : ouvrir la fenêtre, la porte
➜Arrêter l’appareil si possible : un appareil au
charbon sera difficile à arrêter
➜Evacuer la personne de la pièce etl’installer
couchée sur le côté pour éviter qu’elle ne
s’étouffe dans ses vomissements
➜Appeler un médecin ou le service 100 en
signalant qu’il s’agit d’une intoxication au CO. Si
la personne est inconsciente ne pas oublier de le
signaler.
Pendant le transport vers l’hôpital, la victime recevra
de l’oxygène au masque.
A l’hôpital
L’oxygène est le traitement de base de l’intoxication au CO.
A l’hôpital, les victimes recevront de l’oxygène. Une prise de
sang permettra de préciser le taux de carboxyhémoglobine ce
qui donnera une idée de la gravité de l’intoxication, bien que la
gravité soit avant tout déterminée par les symptômes.
En fonction de ceux-ci, un certain nombre de victimes devront
être traitées au caisson par oxygénothérapie hyperbare
(l’oxygène est administré sous haute pression) ce qui accélère
l’élimination du CO.
Une intoxication au CO peut entraîner des complications et
laisser des séquelles :
Les complications immédiates (dans les heures qui suivent
l’intoxication) sont la crise cardiaque (nécrose myocardique)
et l’atteinte des nerfs périphériques.
On peut aussi avoir des séquelles définitives sous formes de
troubles neurologiques (diminution intellectuelle et démence,
Parkinson, surdité, syndrome de Ménière …), ou psychologiques (troubles du sommeil, de la mémoire et de l’humeur
…).
Un contrôle médical après un mois est indispensable pour
détecter d’éventuelles séquelles.
Group S - Allocations familiales 56
Chauffe-eau – Chauffe-bain
1. les chauffe-eau non raccordés à une cheminée
Le chauffe-eau au gaz 5L/min est encore toléré dans les
anciennes installations pour autant qu’il soit muni d’un contrôle
d’atmosphère (CDA)* Ce dispositif interrompt le fonctionnement
de l’appareil quand il y a trop de produits de combustion (CO)
dans l’air ambiant. (Type Aas)
Le chauffe-eau de 5L ne peut servir qu’à alimenter un évier ou
un lavabo On ne peut l’utiliser que pour faire la vaisselle ou faire
sa toilette, et maximum une dizaine de minutes par demi-heure.
Comme cet appareil n’est pas raccordé à une cheminée,
les fumées (et le CO) produites par la combustion du gaz se
répandent dans la pièce. Il faut savoir que pour brûler 1 m³ de
gaz il faut 10 m³ d’air. Si la pièce est petite, si elle est n’est pas
suffisamment aérée, la concentration de CO peut augmenter très
rapidement : cela se remarque par le fait que la flamme bleue du
brûleur devient jaune orange et/ou que les vitres, les murs du
local se couvrent de buée.
Si la concentration de CO atteint un niveau trop élevé, le dispositif
de contrôle d’atmosphère va éteindre l’appareil.
La norme NBN 005 n’autorisait le placement d’un chauffe-eau de
5L que dans le cadre du remplacement d’un appareil pour une
installation datant d’avant 1989 si aucune solution technique ne
pouvait être proposée et uniquement si :
1. Le local a un volume de minimum 12 m³
2. Il y a une ventilation basse de 150 cm² c’est-à-dire une grille
de ventilation au bas de la porte
3. Il y a une ventilation haute de 150 cm² pour permettre
l’évacuation des gaz brûlés.
La nouvelle norme prévoit toutefois l’interdiction pure et simple
de ce type d’appareil.
Pour savoir si votre installation est en ordre, pour effectuer
l’entretien de votre chauffe-eau, contactez de préférence un
installateur habilité dont la liste figure sur le site de l’Association
Royale des Gaziers belges
(http://www.gasinfo.be)
2. Le chauffe-bain raccordé à une cheminée (Type B)
Pour alimenter une douche, il faut un chauffe-bain ayant une
puissance de minimum 10 Litres/minutes. Pour une baignoire,
il faut placer un chauffe-bain de 13 Litres/minutes. Lorsque le
chauffe-bain doit alimenter différents points de puisage (évier,
lavabo, douche, baignoire..), il vaut mieux prévoir un appareil à
puissance variable.
Le chauffe-bain doit être raccordé obligatoirement à une cheminée. Cette cheminée doit assurer un tirage suffisant.
LES INTOXICATIONS
Depuis le 1er janvier 1996, tous les chauffe-bains vendus en Belgique, doivent être équipés d’un système de sécurité anti-refoulement (Thermische Terugslag Beveiliging – TTB) qui interrompt
automatiquement le fonctionnement de l’appareil si les gaz de
combustions refoulent dans le local.
Pour vérifier la qualité de tirage de la cheminée avec un appareil plus ancien, on place un miroir au niveau du coupe-tirage.
Si après 5 minutes de fonctionnement, le miroir s’embue,
il y a refoulement. Si c’est le cas, il ne faut plus employer
l’appareil et consulter un professionnel, de préférence un
installateur habilité dont la liste figure sur le site de l’Association Royale des Gaziers Belges (http://www.gasinfo.be).
1. Le poêle au charbon
La plupart des intoxications dues à l’utilisation d’un poêle à
charbon surviennent au printemps ou en automne. Lors d’un
radoucissement soudain de la température, les utilisateurs
ralentissent l’allure du poêle, en réduisant les entrées d’air. Cela
a pour effet d’augmenter la production de CO et de réduire la
température des fumées à la sortie du poêle, d’où risque de
refoulement de CO.
Pour éviter ce problème, il est important d’acquérir un appareil
dont la puissance est adaptée au local dans lequel il sera placé.
Un professionnel peut calculer la puissance nécessaire en tenant
compte du volume du local à chauffer, de la surface des fenêtres,
de la présence des pièces adjacentes, de l’exposition au Nord,
et des températures extérieures moyennes enregistrées dans la
région.
La ventilation de la pièce est également très importante : un
poêle ayant une puissance de 5000 Kcal/h a besoin de 5 m³ d’air
par heure pour fonctionner correctement.
Il faut aussi le bon combustible. Le poêle est adapté à un type de
combustible : une trémie placée en position 20/30 ne peut pas
assurer une combustion correcte quand un poêle est chargé avec
du charbon calibre 6/12. Il est important de suivre les conseils du
fabricant à cet égard.
Un décendrage quotidien et un entretien régulier doivent être
effectués : Il faut vider tous les jours le cendrier du poêle car
l’accumulation de cendres ralentit la combustion et favorise la
production de CO.
2. Le poêle au mazout
Les précautions à suivre sont les mêmes que pour les poêles
au charbon. Il faut savoir que les fumées venant d’un chauffage
au mazout abîment plus vite la cheminée : un ramonage et une
vérification annuels sont donc tout à fait indiqués. S’il s’agit d’une
chaudière, le ramonage annuel est une obligation légale (voir « la
cheminée »).
3. Les appareils étanches (Type C)
Un « appareil étanche » est un appareil qui prélève hors du local
dans lequel il se trouve l’air indispensable à son fonctionnement.
Pratiquement, tous ces appareils sont munis d’une ventouse qui,
à la fois, prélève l’air frais et renvoie les gaz brûlés à l’extérieur.
Les
poêles
Les poêles et les appareils de chauffage mobile (non raccordés à
une cheminée) peuvent également être la source d’intoxication au
CO lorsque les précautions nécessaires ne sont pas respectées.
Les appareils de chauffage mobile (non raccordés) : poêle à
pétrole, poêle à gaz
Les appareils de chauffage mobile posent les mêmes problèmes
que les chauffe-eau de 5L non raccordés : les produits de gaz et
de pétrole brûlés restent dans le local. Pour les utiliser en toute
sécurité cela nécessite une bonne ventilation et une utilisation
limitée dans le temps. Il est exclu d’utiliser ces appareils en
continu comme moyen de chauffage principal.
3. Le poêle à bois
Les précautions à suivre sont les mêmes que pour les poêles
au charbon. La formation des suies dépend de la qualité du bois
brûlé : les bois résineux (sapin) génèrent beaucoup de suies.
En fonction de la fréquence d’utilisation du poêle, il peut être
nécessaire de faire deux ramonages par an.
4. La cheminée
Le tirage de la cheminée joue un rôle prépondérant dans la prévention des intoxications au CO. La cheminée doit évacuer vers
l’extérieur toutes les fumées résultant de la combustion. Ces
fumées contiennent toujours une certaine quantité de CO.
Pour avoir un bon tirage, il faut:
➜Que le diamètre intérieur du conduit de cheminée soit adapté
à la puissance de l’appareil.
➜Que la hauteur de la cheminée soit suffisante (elle doit
dépasser le faîte du toit et/ou des obstacles environnants,
ou équipée d’aspirateur statique)
57
LES INTOXICATIONS
➜Que le conduit soit le plus rectiligne possible. Il faut éviter
les coudes. Les parois intérieures doivent être le plus lisses
possibles.
➜Que le conduit de cheminée soit bien isolé. Tout refroidissement prématuré des gaz de combustion ralentit l’ascension
des fumées et augmente ainsi le refoulement dans le local.
➜Que l’ensemble appareil-cheminée soit être étanche : les
fumées ne peuvent en aucun cas filtrer au travers des
raccordements, des tampons de ramonage ou des joints
maçonnés du corps de cheminée.
Il faut savoir qu’actuellement, aucune législation ne réglemente
l’accès à la profession de ramoneur. (la notion de ramoneur
juré renvoie simplement au fait que les ramoneurs allaient jurer
devant l’autorité communale qu’ils avaient acquis les compétences nécessaires!).
Seul un ramonage effectué avec une brosse adéquate garantit
que la cheminée a été nettoyée sur toute sa longueur. L’utilisation
d’un aspirateur sans brossage est insuffisante. La vérification de
l’étanchéité et de la vacuité du conduit doit être faite à chaque
entretien.
Peut-on mesurer le CO à
domicile ?
La mesure du CO à domicile peut-être effectuée par les pompiers, par un service communal ou un organisme de contrôle
agréé selon le lieu où vous habitez.
On considère actuellement que 25 ppm de CO, ce qui correspond à la TLV (threshold limit value) c’est-à-dire la concentration maximum de CO dans l’air ambiant qui soit acceptable
pour un travailleur en bonne santé huit heures par jour et cinq
jour par semaine est une concentration qui ne présente pas
de danger.
La valeur IDLH (immediately dangerous for health and life),
c’est à dire la concentration dans l’air qui est rapidement
mortelle, est de 1.200 ppm.
Les
L’entretien de la cheminée est aussi très important. En ce qui
concerne les chaudières au mazout et à charbon, l’entretien des
cheminées est obligatoire dans le cadre de l’arrêté Royal A.R.
06/01/1978 qui tend à prévenir la pollution atmosphérique.
Cet arrêté comporte les obligations suivantes:
• ramonage de la cheminée
• nettoyage des conduits et vérification de l’étanchéité des
divers joints de la chaudière
• un contrôle de la combustion
Ceci doit obligatoirement être effectué par un technicien agréé
par les Régions. Ces professionnels sont tenus de se recycler
tous les cinq ans, pour renouveler leur certificat d’aptitude.
Dans les autres cas, c’est le règlement communal qui régit les
modalités de ramonage. Ces modalités peuvent varier d’une
commune à l’autre.
En pratique, on considère qu’un ramonage annuel est indispensable sauf pour les installations au gaz où, seule, une vérification
périodique de l’étanchéité et de la vacuité est nécessaire mais
le ramonage peut être fait tous les deux ans (le gaz ne produit
pas de suie).
Group S - Allocations familiales 58
détecteurs de
CO
Actuellement, aucun appareil à usage domestique
proposé pour la détection du CO n’offre suffisamment de garantie pour pouvoir être recommandé
comme moyen efficace de prévention.
La prévention d’une intoxication au CO passe par une installation conforme aux normes et un entretien régulier par un
professionnel reconnu (liste des professionnels habilités pour
les appareils à gaz : www.gasinfo.be, pour le mazout :
www.informazout.be) .
Les appareils de chauffage et de production d’eau chaude
munis d’un dispositif qui interrompt le fonctionnement en cas
de mauvaise combustion offrent toutes les garanties de sécurité. Le remplacement d’un ancien appareil est probablement
la meilleure prévention d’un accident !
Toutefois, si vous souhaitez quand même acquérir un détecteur de CO, sachez que pour protéger efficacement un logement, il est indispensable de placer un détecteur de CO dans
chacune des pièces de l’habitation où fonctionne un appareil
à combustion et dans celles où passe un conduit de cheminée.
LES INTOXICATIONS
Les intoxications par produits
domestiques
La grande majorité des produits que nous utilisons quotidiennement, y compris les cosmétiques, contiennent des substances
dangereuses pour l’homme, si elles sont avalées, respirées, en
contact avec la peau, les yeux ou la bouche. Ces produits peuvent
avoir un effet très rapide sur les fonctions vitales de l’enfant : perte
de connaissance pouvant aller jusqu’au coma, arrêt cardiaque,
troubles et lésions respiratoires graves, hémorragies internes, etc.
Dans la plupart des cas, l’enfant est accidenté en cherchant à imiter
l’adulte. Mais il arrive qu’il confonde des produits dangereux avec
des produits comestibles : médicament ou boule antimite pris pour
des bonbons.
➜Equipez de fermeture de sécurité les tiroirs et portes de
meubles dans lesquels vous rangez vos médicaments et
produits de ménage.
➜Demandez à votre pharmacien que les médicaments,
même ceux délivrés sans ordonnance, vous soient fournis
sous blister ; l’enfant aura plus de mal à les ouvrir. Idem
pour les sirops, demandez ceux équipés d’un système
d’ouverture à l’épreuve des enfants. Ne stockez pas les
médicaments, portez-les à votre pharmacien dès la fin du
traitement. Il jettera ceux qui ne sont plus utilisables et
confiera les autres aux organismes d’entraide qui en ont
le plus grand besoin.
➜Moins on stocke les produits de bricolage ou de ménage,
plus on réduit le risque d’intoxication, comme celui de
l’incendie.
➜Achetez-les quand vous en avez besoin, et pour la quantité
dont vous avez besoin.
➜Profitez des périodes de sieste de l’enfant pour utiliser les
produits très dangereux à respirer, à condition qu’il n’y
ait pas de ventilation entre la pièce où vous utilisez les
produits et la chambre de l’enfant.
➜Ne mettez pas votre enfant dans son parc ou dans son
relax dans la pièce où vous travaillez. Veillez à fermer
la porte de la pièce où vous utilisez les produits, fenêtre
grande ouverte. Prenez la précaution d’interdire à
l’enfant d’entrer dans cette pièce tant qu’il y a la moindre
odeur.
➜Préférez, pour bricoler ou pour les grands nettoyages,
qu’un voisin, parent, ou ami prenne chez lui votre enfant
en charge.
➜Eau de Javel, lessive lave-vaisselle, nettoyant pour four,
déboucheur, ammoniac, trichloréthylène, peinture et
dérivés, désodorisant, antimites, etc... : stockez-les si
possible hors cuisine, salle de bains, toilettes... dans un
endroit fermé à clé et en hauteur, inaccessible à l’enfant.
➜Lorsque vous utilisez des produits caustiques : jusqu’à
8 ans, éloignez l’enfant de la pièce tant que le produit
stagne et rincez bien ensuite le sanitaire.
➜N’entreposez jamais les produits de ménage avec les
produits alimentaires. Gardez-les dans le conditionnement d’origine. Préférez des flacons munis d’un système
spécial de fermeture. Ne stockez jamais des produits
ménagers dans des bouteilles ou récipients alimentaires.
Utilisez des flacons spécifiques.
➜Dans la salle de bains, mettez hors de portée les vernis à
ongles, les teintures pour cheveux, les parfums et eaux
de toilette, les shampooings, gels douches ou bains. Pas
de bains moussants avant 3 ans.
➜L’eau de Javel est un désinfectant, pas un produit de
nettoyage. Il faut donc la laisser agir quelque temps, pour
qu’elle puisse tuer microbes et bactéries.
➜Ne mélangez jamais d’eau de Javel à un autre produit
ménager car vous risquez des émanations de gaz chlore
très toxiques. Les déboucheurs de canalisations, l’eau
de Javel concentrée ou les sels de lave-vaisselle sont
responsables d’accidents très graves. Une toute petite
quantité absorbée suffit à brûler profondément. C’est
très souvent au moment de leur utilisation par les
adultes que les accidents arrivent. Dans 60 % des cas
d’intoxications à l’eau de Javel, le berlingot avait été
versé dans un récipient alimentaire.
➜Tous les aérosols sont dangereux dans la main d’un
enfant, mais ceux qui contiennent de la soude caustique,
comme les décapants de four, le sont encore plus tant
pour la peau que pour les poumons. La publicité à la
télévision lui fournit de nombreux scénarii pour imiter
l’adulte : entre la « fée de la propreté » et le « magicien
du tout propre » sans parler du « prince du sans effort
». Quel enfant n’aurait pas envie de les imiter, pour que
maman ait une cuisine qui brille avec des étoiles.
➜Les produits industriels à usage domestique représentent
5 % des intoxications chez les enfants de 1 à 5 ans. Les
plus souvent incriminés sont le white-spirit, l’acétone, les
produits pour vitres les cires, les produits WC, etc.
➜Ne laissez pas traîner les outils de jardin ; préférez
tondre, mettre des engrais ou herbicides en fin d’aprèsmidi quand les enfants ne sont plus dans le jardin.
➜Placez les verrous des toilettes et de la salle de bains hors
de portée des enfants.
➜Attention aux pièges à fourmis, limaces, etc. Choisissez
bien les emplacements entre l’efficacité et le danger.
59
LES INTOXICATIONS
Que
INTOXICATION PAR LES PLANTES
Les intoxications par plantes sont rares au regard de
l’ensemble des intoxications, et rarement graves, mais on
dénombre quand même chaque année des décès imputables
aux plantes. Les substances vénéneuses de certains végétaux
peuvent avoir un effet très rapide sur les fonctions vitales de
l’enfant qui les a avalées.
Nombres de plantes sont à la fois toxiques et caustiques (qui
attaquent la peau).
C’est le cas du diffenbacchia picta : toucher ces larges
feuilles et se frotter les yeux ensuite, provoque une réaction
inflammatoire très importante des yeux et des paupières. Si
l’enfant met ses doigts dans sa bouche ou mord dans une
feuille, il peut développer un oedème de la gorge et de la
langue qui peut entraîner une asphyxie. Le ficus provoque
les mêmes effets. Si cela arrive, faites sucer des glaces ou
des glaçons à votre enfant pour réduire l’inflammation, et
téléphonez au 100 ou au centre antipoison : 070.245.245.
L’asparagus peut être à l’origine d’une intoxication généralisée. D’autres plantes, telle que le rhododendron ou le laurier
rose provoquent des troubles cardiaques ou digestifs, un
lavage d’estomac doit être fait à l’hôpital.
Le fruit du muguet, une petite boule verte qui devient orange
puis rouge, peut provoquer un arrêt cardiaque chez l’enfant
qui les mange. Les baies de sureau, d’arum, d’if, de chèvrefeuille, de houx, de belladone, de la vigne vierge ou du
lierre sont facilement confondues par les jeunes enfants avec
des fruits comestibles et donnent des intoxications sévères.
Souvent leur mauvais goût limite la quantité absorbée.
Group S - Allocations familiales 60
faire en cas d’absorption
?
➜Ne faites pas vomir : la paroi intérieure de l’oesophage
a déjà été brûlée lors du premier passage, elle est
plus fragile que celle de l’estomac, cela brûlera une
deuxième fois.
➜Ne donnez rien par la bouche : l’eau risque de faire
mousser le produit ou de l’entraîner plus loin, la paroi
intérieure de l’estomac est moins fragile que celle des
intestins.
➜Ne donnez pas de lait.
➜Téléphonez au centre antipoison : 070 245 245 ou faites
le 100, et suivez bien les conseils du médecin après
avoir répondu de façon précise à ses questions : quel
produit, combien en a-t-il pris, et depuis combien de
temps, quels symptômes présentent l’enfant ? Etesvous sûr de vos réponses ou est-ce une supposition ?
Si vous devez faire le bouche-à-bouche, n’oubliez pas de
nettoyer la bouche de la victime avec un linge propre, afin
de ne pas vous intoxiquer vous-même.
Couchez l’enfant sur le côté afin que les régurgitations ne
passent pas dans les poumons, s’il vomit spontanément.
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LES noyades
Pièces à risque : la
salle de bains , la
piscine, la cour et
le jardin
Que
Pensez avant tout à sortir l’enfant de l’eau avant d’appeler les
secours. Les noyades en piscine arrivent souvent quand il fait
mauvais temps, car la surveillance est relâchée, l’hiver la neige
cache tout les dangers du jardin, la piscine du voisin est aussi
dangereuse. Interdire l’accès de la piscine ne sert à rien, l’enfant
se baigne souvent sans permission.
faire en cas de noyade
?
1 Sortez la victime de l’eau
et alertez ou faites alerter les secours :
Sortez immédiatement la victime de l’eau. Prévenez ou faites
prévenir les secours : appelez le 100 ou les maîtres nageurs les
plus proches.
2 Traitez la victime :
➜ Si la victime est restée
consciente et si elle respire
normalement :
Séchez-la et couvrez-la pour la
réchauffer. Mettez la en position
demi-assise* et surveillez son
état général jusqu’à l’arrivée des
secours (* C’est une position dans
laquelle la victime est assise et
adossée par exemple à un mur.
Cette position permet à la victime
de se décontracter tout en libérant
ses voies aériennes).
Veillez particulièrement à ce qu’elle
ne fasse pas une hypothermie.
Group S - Allocations familiales Si elle se met à tousser ou à cracher
de l’eau par le nez ou la bouche,
placez-la en position latérale de
sécurité, pour faciliter l’évacuation
du fluide.
➜ Si la victime a perdu connais
sance et si elle ne respire
plus, ou si sa respiration est
irrégulière :
Placez au plus vite la victime face
contre terre en lui poussant la
mâchoire inférieure vers l’avant.
Soulevez ensuite le bassin de
façon à ce qu’il soit surélevé par
62
rapport à la tête et au thorax. Tapez
fortement sur le dos pour évacuer
l’eau de la trachée et des bronches.
L’ensemble de cette manœuvre
ne doit pas durer plus de 30 à 40
secondes.Cette manoeuvre, trop
souvent négligée, est fondamentale,
car si vous pratiquez d’emblée
le bouche-à-bouche, vous allez
repousser l’eau dans les alvéoles
pulmonaires, ce qui risque d’être
fatal. Replacez ensuite le sujet sur
le dos et pratiquez un bouche à
bouche et, en cas d’arrêt cardiaque,
un massage cardiaque.
LES noyades
Dans tous les cas et même si la victime est restée
consciente, il faut absolument qu’elle soit conduite à
l’hôpital pour un examen et une mise en observation
minimale d’une journée (l’eau qu’elle a avalée ou
inhalée peut en effet provoquer un œdème pulmonaire ou une infection grave).
Quelques
précautions élémentaires :
➜ Ne laissez Jamais des enfants sans surveillance
quand ils sont dans une baignoire ou à proximité
d’une piscine, d’un bassin ou d’une mare. Un jeune
enfant peut se noyer dans 20 cm d’eau. La majorité
des décès par noyade concerne des enfants laissés
sans surveillance pendant quelques minutes.
➜ Evitez de vous baigner dans les zones dangereuses
ou réputées comme telles.
➜ Baignez-vous de préférence dans des zones
surveillées.
➜ Equipez les enfants de gilets de sauvetage lors de
promenades en mer et équipez vous en vous-même,
surtout si vous n’êtes pas bon nageur.
➜ Posez des grilles de protection autours des piscines
privées.
➜ Mettez des tapis antidérapants dans les baignoires.
➜ Ne tentez pas de sauvetage au-delà de vos capacités.
Ne laissez jamais votre enfant seul près d’une surface d’eau,
qu’il s’agisse de la piscine ou du bain. Dans la baignoire
quelques centimètres d’eau suffisent pour que le bébé, laissé
seul, se noie. S’il l’on vous jette de l’eau à la figure, la surprise
vous fait ouvrir la bouche en aspirant, il en est de même pour
nos enfants. Le petit est, de plus, dans l’incapacité de relever
la tête.
Les piscines à domicile doivent être entourées d’une clôture
dont la porte se ferme et se bloque d’elle-même à l’aide d’un
loquet intérieur. Ce loquet doit se trouver hors de la portée des
enfants et être verrouillé lorsque la piscine n’est pas utilisée.
Dans la maison ou le jardin les seaux, cuvettes, lessiveuses,
tonneaux de récupération d’eau sont autant de dangers même
si vous n’êtes pas loin. Le plus souvent, il s’agit de jouets que
l’enfant a laissé tomber dans l’eau et qu’il veut récupérer.
AVERTISSEMENT : les conseils ci-dessus ne remplacent
pas une formation au secourisme dispensée par un
organisme agréé ou une association habilitée (Croix
Rouge, Protection Civile...).
Seule une telle formation vous permettra de pratiquer le
secourisme avec un maximum d’efficacité et de sécurité.
63
les chutes et traumatisme
Pièces à risque : la cuisine,
les escaliers, la salle-àmanger, le séjour, la salle
de bains, la chambre des
parents, les chambres des
enfants, le garage, la cour
et le jardin.
La
chute depuis une hauteur
La
chute de plain-pied
C’est l’accident le plus fréquent, mais pas le
plus banal. Les chutes peuvent provoquer des
lésions importantes à la tête et au cerveau.
Découvrez quelques conseils pour protéger
vos enfants du danger !
60% des chutes chez les bébés de moins d’un an sont des
chutes depuis une hauteur.
Les conséquences des chutes d’une hauteur peuvent aller de
la simple bosse, jusqu’à la fracture du crâne et à la lésion du
cerveau.
La chute la plus fréquente est celle des bras d’un adulte, due
souvent aux mouvements brusques du bébé.
Jusqu’à 3-4 ans, l’enfant a sa tête trop lourde par rapport
au reste de son corps. Quelle que soit la façon de laquelle il
tombe, et d’où qu’il tombe c’est toujours la tête qui touche le
sol en premier. Notre squelette et notre crâne ont une résistance suffisante pour supporter une chute égale à la vitesse
de la marche, mais pas au-delà. Plus la hauteur de la chute est
élevée, plus la vitesse est grande. Même en tombant de son
lit, l’enfant peut être gravement blessé s’il tombe sur un angle
ou un objet pointu.
Un accident sur deux, entre 1 et 5 ans, est une chute de plainpied : l’enfant tombe de sa propre hauteur. 15% de ces chutes
sont à l’origine de blessures graves, parce que l’enfant tombe
mal ou sur un objet qui le blesse.
Contrairement au poulain capable de se tenir debout en
quelques heures après sa naissance, le petit de l’homme met
plusieurs années à apprendre à se tenir debout, à marcher
sans perdre l’équilibre et à courir sans chuter. Se protéger
en tombant fait partie de l’apprentissage de la station debout
et du déplacement autonome. Un enfant ne sait vraiment
marcher que lorsqu’il est capable de se freiner dans sa chute.
Des situations aggravantes sont souvent causées par les
sucettes ou crayons que l’enfant met à la bouche, ou les
ciseaux, fourchette ou verre qu’il porte à la main.
Group S - Allocations familiales 64
les chutes et traumatisme
Conseils aux parents
Les
Les
Attention, chaque année, des enfants de 6 mois à 2-3 ans se blessent en
tombant d’une chaise haute ou en se glissant sous le plateau. Pour éviter
ce genre d’accidents :
➜Vérifiez la stabilité de la chaise en vous assurant que l’assise au
sol est suffisamment large ;
Escalier, fenêtres, lits superposés, chaises hautes, balançoires… dans
près de la moitié des cas, il s’agit d’enfant laissé seul à la maison. Le fait
que les enfants tombent souvent sur la tête, explique en partie la gravité
des conséquences des chutes chez les plus jeunes.
escaliers
C’est sans doute le lieu de prédilection des chutes, quel que soit
l’âge. Pour prévenir ces accidents, quelques conseils à suivre :
➜Assurez que des barrières de sécurité sont installées en haut
et en bas des escaliers ;
➜Prévoyez un bon éclairage ;
➜Ne laissez pas de jouets ou d’autres objets encombrer les
marches ou les paliers ;
➜Recouvrez les marches de moquette ou de tapis antidérapants ;
➜Veillez à ce que l’enfant ne puisse pas passer sa tête entre deux
barres de rampes ;
➜Disposez au bas de l’escalier d’un tapis pour amortir une
éventuelle culbute.
Les
lits superposés
Pratiques et ludiques pour les enfants, ces lits peuvent néanmoins
occasionner des chutes parfois sérieuses. Pour éviter autant que possible
ces risques :
➜Assurez-vous que le lit répond aux exigences des normes de
sécurité européennes ;
➜Vérifiez la stabilité du lit, de l’échelle et de la barrière de
sécurité ;
➜Les enfants de moins de 6 ans ne doivent pas être au-dessus ;
➜Evitez de disposer des meubles aux coins trop saillants près
du lit et préférez un tapis épais ou une moquette épaisse pour
atténuer une mauvaise chute.
Les
lits d’enfants et la table à langer
Une fois dans son lit, bébé a l’air à l’abri. Il le sera sans doute à
condition de respecter quelques règles de sécurité :
➜Les lits doivent être conformes aux normes de sécurité (taille
des barreaux, espacements, etc.) ;
chaises hautes
➜Utilisez la courroie de sécurité pour éviter que bébé ne
devienne un cascadeur ;
➜La sangle d’entrejambes évite au bébé de glisser sous le
plateau ;
➜Vérifiez que l’enfant ne peut pas se coincer les bras ou les
jambes ;
➜Ne lui permettez pas de se tenir debout ou d’escalader la chaise
haute ;
➜Eloigner cette chaise des autres meubles, miroir, fenêtres, etc. ;
➜Ne laissez jamais votre enfant seul.
Les
fenêtres
Un camion de poubelles, une sirène de pompiers… rien n’est plus attirant
pour un enfant. Et pour satisfaire sa curiosité, il faut réussir à regarder par
la fenêtre. Chaque année, près de 200 à 250 enfants sont concernés par
une défenestration. Ce chiffre est assez faible mais la gravité est généralement extrême : décès (20 %) souvent immédiats, enfants définitivement
et gravement handicapés (25 %) :
➜Ne laissez jamais un enfant seul dans une pièce où la fenêtre
est ouverte. Ou alors optez pour des entre-bailleurs qui peuvent
limiter l’ouverture de celle-ci ;
➜Ne laissez près des fenêtres ni objet, ni meuble, ni jouet qui
pourraient être utilisés par l’enfant pour se défenestrer ;
➜Expliquez leur clairement les dangers qu’ils encourent. Vous
pouvez même lancer avec eux une tomate par dessus la
rambarde de votre balcon et descendre leur faire constater
dans quel état elle est à l’arrivée. Mais attention à ce qu’ils n’en
profitent pour jeter à leur tour ce qui leur passe sous la main…
➜Evitez les oreillers, les matelas trop mous, les couettes qui sont
autant de risque d’étouffements ;
➜Ne laissez jamais un enfant seul sur la table à langer.
65
les morsures
L’âge moyen des victimes de morsures de chiens est de 5 ans.
Dans 70 % des cas, les chiens responsables de la morsure sont des bergers,
dobermans, teckels, bassets et caniches. Dans 70 % des cas, l’animal vit au
domicile de l’enfant ou dans son entourage proche. Seules 10% des morsures
sont le fait de chiens errants.
Une fois sur 2, l’enfant est mordu au visage ou au cou, mais les
mains et les mollets ne sont pas non plus épargnés. Dans 50 %
des cas, l’hospitalisation est nécessaire. 20 % des morsures
nécessitent une intervention chirurgicale et sont à l’origine de
séquelles esthétiques et parfois invalidantes.
Le traumatisme psychologique met souvent des années pour
s’évacuer. Toutes morsures ou griffures doivent
être prises au sérieux et surveillées de près en
raison du risque d’infection que peuvent produire la
multitude de germes présents dans la gueule des animaux.
Toute morsure profonde est grave, parce que les crocs de
l’animal déchirent les tissus et infectent en profondeur.
Pour le tout-petit, un chat qui se cache est un chat qui joue à
cache-cache. Il apprend souvent à ses dépends que généralement un chat se réfugie sous un meuble pour échapper à
ses élans taquins. Le chat mord rarement, mais une simple
griffure peut transmettre le tétanos, la rage et la maladie
du chat. Cette dernière se manifeste par une élévation de
la température et une poussée ganglionnaire importante. La
griffure au visage et aux yeux est fréquente à cause de la taille
de l’enfant.
Group S - Allocations familiales 66
Que
faire en cas de morsure
?
1 Nettoyez la plaie
Laissez saigner la plaie un instant puis lavez la
soigneusement à l’eau et au savon. Appliquez ensuite
un désinfectant puis protégez-la avec un pansement.
Les morsures occasionnées par un être humain sont
aussi dangereuses que les autres !
2 Consultez obligatoirement un medecin
Celui-ci va vérifier la vaccination antitétanique de la
victime. Chez l’enfant la vaccination antitétanique est
généralement associée à la polio et à la diphtérie,
ou à la polio, la diphtérie et la coqueluche. Cette
vaccination comporte 3 primo injections (à 3 mois, 4
mois et 5 mois) puis des rappels (entre 12 et 18 mois,
à 6 ans, à 11 ans, puis tous les dix ans).
les morsures
En milieu hospitalier une prévention infectieuse doit être systématiquement mise en place :
➜ Rage : si l’animal n’est pas vacciné contre la rage, il faut 15
jours de surveillance vétérinaire et si on est en zone endémique,
abattre le chien. Si l’animal est reconnu enragé, l’enfant mordu
sera traité par sérovaccination antirabique. Dans tous les cas
suspects, la prévention est débutée puis arrêtée si le diagnostic
de rage n’est pas retenu.
➜ Tétanos : le risque est lié à l’état des vaccinations. Sérothérapie pour les non vaccinés et début de la vaccination, rappel pour
vaccinés (si dernier rappel supérieur à 5 ans chez les enfants).
➜ Infections locales : non traitées elles sont systématiques à
germes banaux (streptocoques, staphylocoques, leptospires,
anaérobies) ou spécifiques (pasteurellose). Une antibiothérapie
par voie IV (pénicillines A + acide clavulanique ou tétracyclines
si intolérance) sera conduite pendant 48h en milieu hospitalier
avec relais per os durant une dizaine de jours. L’association
avec un antalgique parentéral est souvent nécessaire.
➜Le bilan lésionnel doit être fait en milieu chirurgical : exploration
fonctionnelle de la plaie et bilan paraclinique si nécessaire. La
plaie ne sera jamais suturée dans les 24 premières heures.
➜Le traitement de la plaie est toujours différé (24 heures) et
consiste en un parage préférentiellement sous anesthésie
générale et suture non étanche.
➜La surveillance doit être renforcée pendant 10 jours pour détecter tout signe d’infection locale.
Recommandations
➜Même si vous avez toute confiance dans votre animal
de compagnie, ne laissez jamais votre tout-petit seul à
proximité.
➜Toute plaie par morsure de chien doit être vue par un
médecin et doit être considérée comme une urgence ;
➜L’exploration, le bilan et le traitement doivent toujours
être faits en milieu chirurgical (hospitalisation).
La sécurité avec un animal de
compagnie
Conseils
pour accueillir en toute sécurité un
animal dans votre maison
Les animaux peuvent procurer beaucoup de plaisir. Ils apportent de la joie et enseignent aux enfants des valeurs et des
aptitudes sociales. Bien que la majorité des interactions entre
les humains et les animaux soient heureuses et agréables, il
faut tenir compte d’aspects importants pour assurer la santé
et la sécurité de votre famille lorsque vous intégrez un animal
à votre famille.
Comment
vous assurer que votre animal est
en bonne santé
?
➜ Obtenez votre animal d’une source fiable (demandez des
suggestions à un vétérinaire).
➜ Assurez-vous que votre animal ait des visites régulières
chez le vétérinaire et reçoive tous les vaccins nécessaires.
➜ Surveillez de près les contacts de votre animal avec
d’autres animaux susceptibles d’être porteurs de
maladies.
➜ Assurez-vous que vos enfants et vous-même vous lavez
toujours les mains à l’eau savonneuse après avoir
manipulé un animal et prenez l’habitude de nettoyer
soigneusement derrière votre animal.
➜ Obtenez des soins immédiats auprès d’un vétérinaire
lorsque votre animal est malade.
AVERTISSEMENT : les informations données ci-contre
ne remplacent en aucun cas les soins et les conseils
médicaux de votre médecin. Ce dernier peut
recommander des variations au traitement tenant
compte de la situation et de l’état de votre enfant.
Les
choses dont il faut se souvenir pour
accueillir un animal
➜Apprenez à vos enfants à traiter votre animal avec
douceur et respect pour que l’animal profite de leur
compagnie.
➜Faites participer vos enfants aux soins de l’animal, afin qu’ils
acquièrent un sentiment de responsabilité.
➜Ne laissez jamais un jeune enfant seul avec un animal. Des
accidents se produisent souvent lorsqu’un enfant agace
l’animal ou le touche de manière dérangeante. C’est
particulièrement important dans le cas des jeunes enfants.
➜Assurez-vous que votre animal possède un lieu calme et
confortable. Vous ne devriez pas permettre à votre animal de
dormir avec vos enfants.
➜N’oubliez pas de faire castrer votre chat ou votre chien. Votre
animal aura moins envie de traîner dans les rues.
➜Ne permettez pas à votre animal de se promener dans la
chambre de votre bébé sans surveillance.
➜Ne permettez pas à votre chien de lécher le visage, les
égratignures ou les coupures de votre enfant.
➜Vous déciderez peut-être de remettre en question la présence
d’un animal dans votre maison si votre enfant souffre
d’allergies ou s’il fait de l’asthme. Si l’état de votre enfant
s’aggrave après l’arrivée de l’animal, il est souvent difficile de
trouver une nouvelle famille pour votre animal. Si votre enfant
présente des symptômes d’allergies, demandez conseil à
votre médecin.
67
les morsures
L’arrivée d’un
➜Les animaux ne font pas de bons cadeaux, surtout pendant
la période des fêtes. Bien des familles sont trop occupées
pendant cette période pour offrir à l’animal les soins et
l’attention dont il a besoin.
L’arrivée d’un
chien dans votre maison
➜Cherchez un animal au caractère doux. Les chiens plus âgés
ne conviennent que s’ils ont déjà été exposés à des enfants.
Les chiots peuvent procurer beaucoup de plaisir, mais ils
ont tendance à être exubérants et fringants en présence
d’enfants. Ils ont également besoin de beaucoup de temps et
de patience pour être bien dressés. Faites participer toute la
famille au dressage pour que la discipline et les commandes
utilisées soient constantes et claires pour le chien.
➜Dans la mesure du possible, ne laissez pas votre chien seul
dans la maison pendant de longues périodes. Si votre maison
est souvent vide, un chien n’est peut-être pas l’animal qui
convient à votre famille.
➜Maintenez votre chien dans un environnement que vous
connaissez, pour qu’il soit en sécurité.
➜Socialisez votre chien en lui faisant côtoyer divers types
d’humains et de situations.
➜Les chiens, comme les humains, ont besoin de faire beaucoup
d’exercice. Encouragez vos enfants à vous accompagner
lorsque vous promenez votre chien. Lorsqu’ils sont assez
vieux, faites-les incorporer les promenades avec le chien dans
leur routine, dans leurs activités physiques quotidiennes.
Group S - Allocations familiales 68
chat dans votre maison
➜Conservez votre chat à l’intérieur pour le protéger des
blessures et pour vous assurer qu’il n’entre pas en contact
avec d’autres animaux porteurs de maladies.
➜Maintenez la litière propre. Portez toujours des gants lorsque
vous la nettoyez, et lavez-vous les mains lorsque vous avez
terminé.
Si un chien ou un chat ne convient pas à votre maison, d’autres
animaux pourraient vous plaire. Consultez un vétérinaire pour
obtenir d’autres suggestions et des conseils sur leurs soins.
Un animal est un ajout amusant et bienvenu dans une maison, si
la famille est prête à assumer les responsabilités qui y sont associées. Il est important de comprendre que bien des animaux ne
conviennent pas, à moins que votre famille soit vraiment prête à se
consacrer à leurs soins lorsqu’ils grandiront. Les animaux exigent
un grand engagement. Réfléchissez donc bien avant de décider
d’en intégrer un à votre maison.
Souvenez-vous qu’à la fois vos enfants et votre animal seront plus
heureux s’ils connaissent et comprennent les règles. Prenez le
temps de vous préparer et de comprendre les réalités qui s’associent à la propriété d’un animal afin d’éviter les problèmes et les
cœurs brisés plus tard.
LES piqûres
Endroits à risque :
la cour, le jardin,
la plage.
Piqûres
d’insectes
Le risque le plus important est la piqûre
dans la bouche ou
dans la gorge. L’enfant avale l’insecte qui est posé sur sa tartine ou son fruit ou
à l’intérieur du fruit. Il s’agit d’une urgence vitale, un oedème
peut se former rapidement et asphyxier l’enfant. Appelez le
100 et donnez des glaces ou glaçons à sucer pour éviter la
formation de l’œdème.
S’approcher d’un essaim d’abeilles ou d’un nid de guêpes
ou de frelons fait courir le risque d’une attaque de toute la
colonie, surtout par temps d’orage. De plus, ces insectes ont
horreur des cris stridents, les grands gestes désordonnés de
nos enfants sont pris pour une agression.
Les piqûres de guêpes ne laissent pas de dard dans la peau,
désinfecter simplement. Pour les piqûres d’abeilles, il faut
enlever le dard avec une pince à épiler ou une aiguille stérilisée, ensuite désinfecter.
Apprenez à vos enfants à regarder ce qu’ils mangent et évitez
de les faire manger en plein soleil. Ne laissez pas ouvertes
les bouteilles, fermez-les et couvrez les verres de sirop ou de
jus de fruit après chaque usage. Apprenez à vos enfants à ne
pas crier ni de faire de grands gestes en présence d’insectes.
Piqûres d’aiguille
Quels
sont les risques d’infection
?
Votre enfant vient de se piquer avec une aiguille abandonnée,
et vous craignez le risque d’infection. Lorsqu’un médecin, une
infirmière ou un autre dispensateur de soins subit une telle
blessure, on retrace la personne qui a utilisé l’aiguille pour
vérifier si elle souffre d’une infection pouvant être transmise
par le sang. Ces infections incluent l’hépatite B, l’hépatite C et
le virus d’immunodéficience humaine (VIH), responsable du
sida. Malheureusement, lorsqu’une personne se blesse avec
une aiguille que quelqu’un a abandonnée dans un lieu public,
on ne sait pas si le propriétaire de l’aiguille était infecté. Le
risque que votre enfant soit infecté par la piqûre dépend de
plusieurs facteurs :
➜ Du nombre de personnes infectées qui se servent
d’aiguilles dans votre quartier ;
➜ Du temps que l’aiguille a passé sur le sol ;
➜ S’il s’agit d’une blessure profonde ou d’une égratignure ;
➜ Du fait qu’une seringue était fixée à l’aiguille et que du
sang a été injecté ;
➜ De l’état vaccinal antérieur de votre enfant contre
l’infection.
Que faire ?
L’hépatite B
L’hépatite B est l’infection que votre enfant risque le plus de
contracter par suite d’une piqûre d’aiguille. S’il a déjà reçu le
vaccin contre l’hépatite B, le médecin ou l’infirmière vérifiera s’il
est bien protégé au moyen d’une analyse sanguine. S’il n’a pas
reçu le vaccin ou qu’il n’est pas protégé malgré la vaccination,
votre enfant peut recevoir une injection d’immunoglobuline pour
prévenir l’infection. L’immunoglobuline contient des anticorps
qui le protégeront jusqu’à ce que son corps produise ses propres
anticorps en réaction au vaccin. On peut également le vacciner
contre l’hépatite B afin de prévenir le risque futur d’infection.
La première dose du vaccin est administrée immédiatement, en
même temps que l’immunoglobuline. Votre médecin prendra des
dispositions pour que votre enfant reçoive le reste de la série de
vaccins au cours des quelques mois suivant la piqûre d’aiguille.
L’hépatite C
Malheureusement, il n’existe ni vaccin ni médicament pour
prévenir l’hépatite C, mais le risque que votre enfant contracte
l’hépatite C par suite de cette blessure est très faible. La plupart
des parents se sentent pourtant rassurés de savoir que leur
enfant n’a pas été infecté par ce virus. En général, le médecin
procède donc à une analyse sanguine à la première évaluation,
puis trois mois et six mois après la blessure afin de confirmer
l’absence d’infection.
Le VIH
À moins qu’il ne se soit injecté du sang contenu dans une
seringue fixée à l’aiguille, votre enfant ne risque à peu près pas
de contracter le VIH par suite de cette blessure. Cependant,
votre médecin discutera avec vous de la possibilité d’un test de
dépistage du VIH et d’un traitement médicamenteux.
Comment
prévenir les blessures
?
➜Informez vos enfants du risque de manipuler des
aiguilles et des seringues.
➜Apprenez aux enfants à ne pas toucher aux aiguilles.
S’ils en voient une, ils doivent en informer un adulte
en qui ils ont confiance : parent, professeur, policier.
➜Les adultes qui trouvent des aiguilles abandonnées
doivent prendre des dispositions pour les jeter dans
un contenant fermé et étanche (exemple : un pot de
verre muni d’un couvercle).
➜Les collectivités doivent s’assurer que les parcs et
cours d’école soient bien nettoyées.
69
les corps étrangers
Il s’agit le plus souvent de petits objets inhalés, survenant dans 80% des cas
chez des enfants de 1 à 4 ans, c’est un accident domestique fréquent. Il peut
également s’agir de corps étrangers dans l’oeil, dans le nez ou dans l’oreille.
Corps étrangers inhalés
Un jouet ou un élément de petite taille (cacahuète) est parfois
introduit dans la bouche en jouant et inhalé secondairement.
Lors de l’apéritif, les enfants avalent une poignée de ce dont
ils raffolent, cacahuètes, amandes, divers biscuits. A l’occasion d’un rire, de pleurs, d’une poursuite, ils inhalent ce qu’ils
ont dans la bouche. Les petits garçons sont le plus exposés
à ce type d’accident entre 1 et 4 ans. Avant 1 an, le corps
étranger peut être introduit par un aîné. L’inhalation d’un
corps étranger se traduit par un étouffement.
➜Ce
qu’il faut faire
L’enfant tousse violemment et devient tout rouge, il
n’est pas en danger, il respire normalement. On peut
encourager ses efforts de toux, qui feront évacuer l’objet.
Si l’enfant ne respire plus, ne tousse pas et devient bleu :
urgence immédiate. Suivant l’âge, il faut pratiquer la
manoeuvre de Mofenson ou de Heimlich
➜Ce
qu’il ne faut pas faire
Si l’enfant respire, ne faire aucun geste, ne pas le faire
vomir, ne pas le faire boire, ne pas le pendre par les
pieds.
En cas d’asphyxie, il ne faut pas essayer de retirer le
corps étranger à l’aveugle, au risque de l’enclaver plus
profondément.
➜Quand
faut-il s’inquiéter
?
qu’il faut faire
Rien, sauf si une extrémité est disponible mais dans tous
les cas il existe des risques de lésions du conduit auditif
externe.
S’il s’agit d’un insecte on peut essayer le lavage d’oreille
en versant doucement de l’eau tiède afin de déloger
l’intrus, sinon il faut aller aux urgences.
Consulter un oto-rhino-laryngologiste (ORL).
➜Ce
qu’il ne faut pas faire
Il ne faut pas essayer à tout prix d’extraire ce corps
étranger qui ne fera que de l’enclaver plus profondément.
Ces manœuvres peuvent et doivent être renouvelées
sans limites, jusqu’à ce que l’enfant expulse le corps
étranger et reprenne sa respiration.
Ces manœuvres peuvent aussi entraîner des vomissements, attention aux fausses routes.
La reprise de conscience est rapide si la manœuvre est
entreprise sans retard.
On se saurait que trop vous encourager à apprendre ces
manœuvres auprès de secouristes diplômés.
Corps étrangers dans
l’oreille
Corps étrangers dans le
nez
Accident fréquent chez les jeunes enfants qui s’enfoncent des
petits objets dans leurs narines. Ceux-ci provoquent une obstruction nasale puis une infection. Des lésions de la muqueuse
nasale se produisent en cas de corps étrangers irréguliers,
avec des arêtes.
➜Ce
Un petit objet coincé dans l’oreille peut être facteur de
surdité, d’infection, ou être découvert fortuitement lors
d’une visite systématique chez le pédiatre.
Group S - Allocations familiales ➜Ce
70
qu’il faut faire
Si une extrémité est extérieure aux fosses nasales, on
peut tenter avec prudence de l’extraire à l’aide d’une
pince.
Sinon, consulter en urgence
les corps étrangers
➜Ce
qu’il ne faut pas faire
➜Ce
En cas de difficultés, il ne faut surtout pas s’acharner
à essayer de l’extraire, au risque de le repousser, et
le corps étranger peut alors passer dans les voies
aériennes.
➜Quand
faut-il s’inquiéter
?
Lorsque l’accident est passé inaperçu et que l’enfant
présente des difficultés respiratoires ou un écoulement
purulent.
Corps étrangers dans l’Œil
Ne pas tenter d’extraire un élément enclavé, planté dans
l’oeil.
➜Quand
faut-il s’inquiéter
?
Si l’objet est planté dans la cornée.
Si l’objet est invisible et l’oeil rouge.
En cas de larmoiement, de photophobie (intolérance à la
lumière).
Les corps étrangers dans l’oeil sont fréquents. Parfois, ils
nécessitent l’intervention d’un spécialiste, parfois un simple
geste peut être efficace.
➜Ce
qu’il ne faut pas faire
Ne jamais utiliser de coton pour des soins oculaires
(car pouvant laisser des fibres dans les culs-de-sac
conjonctivaux et provoquer de nouveaux corps étrangers)
qu’il faut faire
Utiliser le coin d’un mouchoir ou une compresse en
écartant délicatement la paupière. On peut retourner
la paupière supérieure à l’aide d’une allumette, en
demandant à l’enfant de regarder à l’opposé.
En cas d’objets coincés, plantés dans la cornée : ne rien
faire et aller consulter Lavage au sérum physiologique.
71
les fuites de gaz et les incendies
LES BONS GESTES FACE A LA FUITE
DE GAZ
Méfiez-vous de l’enfant qui, pour vous imiter, ferme le bouton
du gaz allumé, puis qui l’ouvre de nouveau. Attention, le gaz
naturel n’est pas toxique, mais il devient explosif lorsqu’il se
mélange à l’air dans une proportion de 5 à 15%.
➜A ne jamais faire en cas de fuite de gaz :
•
•
•
•
•
Craquer une allumette ;
Allumer la lumière ou une lampe de poche ;
Téléphoner de chez soi, même avec un portable ;
Appuyer sur le bouton de l’ascenseur ;
Sonner chez le voisin.
•
•
•
•
Rester dans l’obscurité si nécessaire ;
Téléphoner toujours de l’extérieur de chez soi ;
Frapper à la porte ;
Prendre les escaliers.
➜A
faire obligatoirement en cas de fuite
de gaz :
L’INCENDIE
L’incendie d’habitation est la seconde cause de décès par accident
domestique chez les enfants de moins de 15 ans, après la noyade.
L’incendie d’habitation est un accident très grave. Il concerne
toutes les personnes présentes sur le lieu et le voisinage. On peut
en être victime alors qu’il ne s’est pas déclaré chez soi.
Un incendie d’habitation est très rapide, on n’a que 3 minutes
pour agir lorsque le feu débute.
Il est très toxique : les fumées perturbent les fonctions motrices
et sensorielles des victimes qui ne peuvent plus fuir .
Il est très chaud, l’air peut atteindre 600 degrés en 5 minutes.
Il est très sombre à cause des fumées.
Group S - Allocations familiales 72
Avant 10 ans, les enfants sont incapables d’agir correctement face à un début d’incendie. Jusqu’à 6 ans, ils se
réfugient sous les lits ou se cachent dans les placards.
Les pompiers ont souvent du mal à les retrouver. Les
tout-petits sont plus gravement atteints par les fumées,
ils respirent plus vite et leur capacité respiratoire est plus
faible.L’incendie de nuit est le plus meurtrier. Le feu se déclenche
pendant que tout le monde dort. Le feu couve pendant plusieurs
heures avant que les flammes n’apparaissent. Pendant ce
temps, les fumées très toxiques se propagent et asphyxient les
victimes endormies. Si les parents se réveillent, les fumées et
les flammes les empêchent de secourir leurs enfants. Ils doivent
fuir en les laissant, pour ne pas périr eux-mêmes.La défaillance
de l’installation électrique ou d’un appareil fonctionnant à
l’électricité cause un tiers des incendies d’habitation. Cela va
très vite si le feu se déclare à proximité d’un rideau. Ce type
d’incendie, particulièrement grave, se produit souvent dans une
chambre d’enfant, prise surchargée, ampoule halogène non
protégée qui éclate parce que l’enfant envoie un objet dessus,
ou le petit chauffage radiant sur lequel on a posé un vêtement.
Les jeux d’enfants avec briquets, allumettes et pétards sont
responsables de nombreux incendies. Mais la solitude et la peur
du noir le sont aussi. L’enfant qui a peur prend un risque pour
en éliminer un autre : il préfère la peur du feu qui éclaire à la
peur du noir. Il jette trop souvent les allumettes sans les éteindre.
LE MONOXYDE DE CARBONE
Sur l’ensemble des victimes d’une intoxication aiguë ou chronique
au monoxyde de carbone qui sont hospitalisées dans un état
grave, nombreuses sont celles qui en gardent des séquelles irréversibles. Les enfants représentent environ un tiers des victimes.
➜ Voir chapitre les intoxications.
LES risques du soleil
L’EXPOSITION AU SOLEIL
Le soleil chaud de l’été peut être très dangereux pour l’enfant.
Les enfants risquent davantage que les adultes de perdre des
liquides organiques et de se déshydrater.
La peau des enfants peut être brûlée par le soleil ou par un
contact avec des surfaces chaudes, comme l’asphalte, les glissoires de métal ou les portes de voiture.
Des coups de soleil graves et une trop grande période passée au
soleil sans protection sont reliés à un risque plus élevé de cancer
de la peau à long terme.
Ce
AVERTISSEMENT : Les informations données ci-dessus
ne remplacent en aucun cas les soins et les conseils
médicaux de votre médecin. Ce dernier peut recommander des variations au traitement tenant compte de la
situation et de l’état de votre enfant.
que peuvent faire les parents :
Dans la mesure du possible, demeurer à l’intérieur ou à l’ombre
pendant les heures les plus chaudes de la journée (entre 10 h
et 14 h).
Éviter les longues expositions au soleil au début du printemps et
de l’été. Habituer les enfants au soleil en augmentant graduellement, sur plusieurs jours, la période qu’ils passent à l’extérieur.
Empêcher
les coups de soleil
➜ S’assurer que les aires de jeux à l’extérieur
sont en partie à l’ombre.
➜Mettre un chapeau ou une visière, lunettes de soleil et
des t-shirts de coton amples à l’enfant pour protéger sa
peau des rayons du soleil.
➜Appliquer une crème solaire au FPS (facteur de protection
solaire) d’au moins 30 sur toutes les parties du corps de
l’enfant qui seront exposées au soleil.
➜On ne recommande pas cette mesure aux enfants de
moins de six mois, qui peuvent se frotter les yeux ou
manger de la crème solaire. Protéger toujours les bébés
du soleil.
➜Réappliquer de la crème solaire après que l’enfant a joué
dans l’eau.
➜Encourager l’enfant à boire beaucoup d’eau pour
remplacer les liquides organiques évaporés par la
chaleur.
Les
yeux des enfants craignent le soleil
!
Avant 12 ans, les yeux des enfants sont particulièrement
fragiles et sensibles au soleil. Il faut les habituer au port de
lunettes de soleil. Cette habitude est d’autant plus importante
que ce sont les rayons ultraviolets (UV) qui sont dangereux.
Soyez vigilants sur la qualité des verres. Les verres sombres
sans filtration UV ne protègent pas. Bien au contraire, ils
augmentent les dégâts pouvant provoquer des dommages
irréversibles pour les yeux des petits enfants.
73
QUELQUES RISQUES DOMESTIQUEs
Les portes de garage
automatiques
Les portes de garage automatiques ne sont pas des matériaux
récents, mais les grands enfants ont découvert, il y a quelques
années, qu’elles pouvaient être de parfaits instruments de jeu.
Les accidents se sont alors multipliés. En 1987, quelques responsables d’unités pédiatriques de soins intensifs s’en inquiétèrent.
La gravité de ces accidents était due au fait que les enfants sont
écrasés au niveau du tronc, de la tête ou du cou le plus souvent,
le corps de l’enfant bloquant le mouvement de fermeture ou
d’ouverture de la porte. Les services de secours ne parviennent
que difficilement à dégager ces enfants devant l’absence d’un
système de sécurité pouvant être actionné à la main.
Ces accidents sont, pour la plupart, la conséquence de jeux d’adolescents qui se suspendent à la porte automatique lors de sa
montée pour lâcher prise au dernier moment ou qui franchissent
la porte in extremis lors de sa fermeture, qu’il s’agisse d’une
porte coulissante ou basculante. Une mauvaise appréciation de
la situation, de la vitesse de la porte ou une glissade malencontreuse peuvent entraîner un écrasement de l’enfant entre la porte
et la structure du bâtiment, soit au niveau du plafond, soit au
niveau du sol ou encore latéralement entre la porte et le mur.
Dans quelques cas, il s’agissait de très jeunes enfants âgés de
2 à 4 ans qui, jouant trop près de la porte et très absorbés par
leurs jeux, se retrouvaient écrasés au moment de la fermeture
de celle-ci alors qu’elle ne disposait pas de système de sécurité
automatique.
Pour réduire ce risque, il a été demandé aux propriétaires
d’immeubles d’avertir les utilisateurs de ces portes de leurs
risques en apposant une affichette autocollante.
Group S - Allocations familiales 74
Poudres de machine à laver la
vaisselle
Les poudres de machine à laver la vaisselle sont très caustiques
par leur pH aux environs de 13. Elles provoquent les mêmes
lésions bucco-pharyngo-laryngées et œoesophago-gastriques
que la soude caustique, sans en être.
L’intoxication survient le plus souvent lors de l’utilisation du
produit de lavage par l’adulte et le remplissage de la machine
à laver. Le conditionnement est ouvert lors de la manœuvre, la
mesurette-doseur est bien tentante pour les petites mains exploratrices, comme la poudre d’ailleurs, dans laquelle on plonge les
doigts.
Malgré les recommandations et les précautions d’utilisation
portées sur l’emballage, muni d’une bande rouge d’alerte pour le
consommateur, malgré l’information que nous tentons de diffuser
largement à propos de ces produits, ce type d’intoxication augmente régulièrement en fonction du taux d’accroissement annuel
de l’équipement des ménages en machine à laver la vaisselle. Les
fabricants ont introduit des systèmes de fermeture à l’épreuve
des jeunes enfants de moins de 4 ans, pour les poudres, gels et
tablettes de produits de lavage pour lave-vaisselle, sans attendre
l’obligation réglementaire pour tous les produits caustiques ou
très dangereux (directive européenne).
QUELQUES RISQUES DOMESTIQUEs
Fours à micro-ondes
Il faut certes vivre avec son temps, mais l’utilisation de certains
équipements électroménagers, quelle que soit leur taille, permet
de mettre en lumière des accidents pervers aux dépens d’enfants,
qui en sont les victimes innocentes. Les fours à micro-ondes font
partie de cette catégorie. La méconnaissance par le public de
la méthode de chauffage des aliments explique la survenue de
graves brûlures oropharyngées et de la bouche œsophagienne
chez les nourrissons.
Presque toujours, il s’agit de « fin » de biberon qu’on met à
réchauffer au four à micro-ondes.
Quand après réchauffement on prend le biberon à sa partie
supérieure, en contact avec l’air qu’il renferme, on ne peut avoir
une sensation de très chaud, ni bien sûr de la température du peu
de lait qu’il contient, brûlant le plus souvent.
Si on ne pense pas à agiter le contenu du biberon et
à contrôler la température du lait sur le revers de sa
main, l’enfant sera brûlé atrocement, prélude à des
séquelles épouvantables et peu modifiables par la
chirurgie réparatrice et plastique.
LA MORTS SUBITE DU NOURRISSON
Quelques conseils simples permettent de réduire au
maximum les risques de mort subite du nourrisson :
➜ Couchez votre bébé seul, dans son propre lit rigide et
profond, sur un matelas ferme, dans une « turbulette » ou «
gigoteuse » adaptée à sa taille.
➜ Couchez votre bébé sur le dos, jamais sur le ventre, ni sur
le côté.
➜ N’utilisez pas d’oreiller, de couverture ou de couette.
➜ La température de la chambre doit être de 19°C.
➜ Ne fumez jamais en présence de votre bébé. Le tabac est
dangereux.
ATTENTION :
➜ Ne donnez jamais à votre bébé de médicaments pour
dormir.
➜ Ne l’habituez pas à s’endormir avec son biberon.
LE SYNDROME DU BEBE SECOUE
Si votre enfant ne pleure pas comme d’habitude,
que rien ne le console, appelez votre médecin.
Que ce soit pour le calmer ou pour jouer avec lui, il ne faut
jamais secouer votre bébé.
Cela peut le laisser handicapé à vie.
Lorsqu’un enfant pleure ou fait un malaise, il ne faut jamais
le secouer.
Que
faire en cas d’intoxication
?
Ne rien donner à boire, ne pas faire vomir,
appeler le 100 pour avis, ou le centre anti-poisons
070.245.245.
75
Les symboles européens des produits
dangereux
La plupart des produits d’entretien, de bricolage ou de jardinage que nous
utilisons tous les jours comportent des substances chimiques qui peuvent
être à l’origine d’accidents graves si ils sont mal utilisés.
Ces substances peuvent provoquer un accident :
➜ Par projection : Dans les yeux, au visage, sur la peau.
➜ Par respiration : Les vapeurs toxiques de solvants pour
peinture, vernis, dégrippants, etc. peuvent provoquer des
lésions irréversibles au cerveau.
➜ Par ingestion : Avaler une petite quantité de produit
corrosif suffit à détruire le tube digestif d’un jeune enfant !
➜ Par contact : Certains produits traversent facilement la
barrière protectrice de la peau. Véhiculés par le sang,
leurs composants chimiques peuvent attaquer certains
organes : les reins, le foi, les poumons, le cerveau.
Ces produits qui contiennent des substances particulièrement
dangereuses sont identifiables grâce aux pictogrammes de
danger qui sont obligatoirement présents sur leur emballage.
Plusieurs pictogrammes de danger peuvent être présents sur
un même produit : dans ce cas ce produit peut être à l’origine
de plusieurs types d’accidents.
L’absence de pictogramme de danger sur le produit ne signifie
pas que ce produit ne comporte pas de risque s’il est mal
utilisé.
Les pictogrammes de danger européens
Chaque pictogramme est toujours accompagné d’une légende qui précise le danger
Exemple « C - CORROSIF ».
O - Ça
fait flamber
Produit qui peuvent provoquer un incendie par simple contact avec une autre substance tel que le
bois, le papier, le carton, etc. Exemples : les pastilles d’Eau de Javel effervescentes,
l’oxygène, le Chlorate de sodium.
C- Ça
ronge
Produit qui peut brûler et détruire les tissus vivants par simple contact : le risque est d’autant plus
grand que la peau est humide ou mouillée. Exemples : soude caustique, déboucheur de
canalisation, détartrant , Eau de Javel.
F+ - Ça
flambe bien
Produit pouvant s’enflammer facilement ou très facilement en présence d’une flamme, d’une étincelle ou
d’une source de chaleur. Exemples : acétone, alcool à brûler, White Spirit, Trichloréthylène.
Les produits « extrêmement inflammables « peuvent s’enflammer même lorsque la
température ambiante est inférieure à 0°C.
Group S - Allocations familiales 76
Les symboles européens des produits
dangereux
F - Ça
flambe
E - Ça
explose
Produit pouvant s’enflammer facilement ou très facilement en présence d’une flamme, d’une
étincelle ou d’une source de chaleur. Exemples : acétone, alcool à brûler, White Spirit,
Trichloréthylène.
Produit qui peut exploser sous l’effet d’un choc, du feu, de la chaleur ou d’un simple frottement
ou lorsque leur concentration dans l’air produit un mélange explosif. Exemples : gaz butane,
propane, gaz naturel, acide picrique, TNT.
Xi - Ça
pique
Produit non corrosif qui, par contact immédiat, prolongé ou répété avec la peau, les yeux, les
muqueuses, peut provoquer une réaction inflammatoire. Exemples : Eau de Javel diluée,
produit détergent pour lave- aisselle, lave-vitre à base de méthanol.
Xn - Ça
empoisonne
Produit qui par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée peut causer une intoxication. Un produit
nocif peut être très dangereux si la dose reçue est importante ! Exemples : essence de térébenthine, pesticide, antimite, Eau de Javel en pastille effervescente.
T - Ça
tue
Produit qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée peut entraîner des accidents extrêmement graves, aigus ou chroniques et même mortels. Exemples : Méthanol pur, certains
herbicides, antirouille contenant des fluorures, naphtaline.
Ça
nuit à l’environnement
Ça
nuit au vivant
Produit dangereux pour l’environnement s’il est rejeté dans l’air, dans l’eau ou dans le sol.
Produit biologique dangereux. Il concerne les produits ou déchets biologiques pouvant infecter les
organismes vivants par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée.
77
L’ARMOIRE à PHARMACIE IDéALE
C’est toujours lorsque l’on en a besoin que l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas ce
qu’il faut. Voici donc une liste de ce que vous devez toujours avoir dans votre
armoire à pharmacie pour parer au plus pressé...
Les règles d’or
➜ Un paquet de tulle gras,
➜ L’armoire à pharmacie se trouve traditionnellement
dans notre salle-de-bain. Ce n’est pourtant pas l’endroit
idéal. Les médicaments et autres produits qui s’y
trouvent craignent l’humidité plus que tout. Choisissez
un placard que vous pourrez fermer à clé, hors de portée
des enfants, dans un endroit sombre, sec, à l’abri de la
chaleur et de la lumière.
➜ Un sirop antitussif,
➜ Un flacon de gouttes nasales,
➜ Un médicament contre les états grippaux.
➜ Ne laissez pas traîner de médicaments sur vos tables de
nuit, sur le bord d’un lavabo ou à la portée des enfants.
➜ Une fois par an, faites le tri parmi tous vos médicaments
et débarrassez-vous des produits périmés.
➜ Conservez l’emballage d’origine et les notices de tous vos
médicaments.
➜ N’associez jamais deux médicaments sans avis
médical. L’association de certaines molécules peut être
dangereuse pour votre santé et celle de vos enfants.
Pour compléter
➜ Des mouchoirs jetables,
➜ Ne réutilisez jamais un médicament sans un nouvel avis
médical.
➜ Une paire de ciseaux à bouts ronds,
➜ Pour éviter toute erreur, prévoyez trois compartiments :
Le premier pour les médicaments de vos enfants, le
deuxième pour les adultes, et un troisième pour les
accessoires. Cela vous évitera de les chercher partout
lorsque vous en aurez besoin.
➜ Du coton,
➜ Un thermomètre électronique (pour éviter les pleurs),
➜ Une pince à épiler,
➜ Des épingles à nourrice,
➜ Des bandelettes de suture adhésives,
Il faut avoir absolument
➜ Une écharpe en triangle.
➜ Un thermomètre médical,
➜ Un flacon d’alcool à 70° et d’eau oxygénée à 10 volumes,
➜ Un antiseptique qui ne pique pas (les enfants n’aiment
pas ça du tout),
➜ Une crème contre les ecchymoses,
Pour
vos enfants
Il est recommandé de prévoir dans votre armoire à
pharmacie un compartiment distinct pour les médicaments
des tout-petits de moins de 30 mois. Il faudra y trouver...
➜ Un antivomitif en suppositoires ou en
➜ Une crème contre les démangeaisons,
➜ De l’arnica,
gouttes (uniquement sur ordonnance),
➜ Des sachets de réhydratation,
➜ Du coton hydrophile,
➜ Des comprimés contre le mal des transports,
➜ Des compresses accélérant la coagulation,
➜ Une solution d’eau de mer pour le lavage du nez,
➜ Une crème contre les brûlures,
➜ De l’huile d’amande douce pour les
➜ Des compresses stériles,
➜ Des compresses extensibles de 5 à 10 cm de large,
croûtes de lait,
➜ Une crème contre les fesses rouges,
➜ Un gel contre les piqûres d’insectes,
➜ Du sirop contre les toux grasses,
➜ Du sparadrap,
➜ Des suppositoires contre les toux sèches,
➜ Un antidiarrhéique,
Group S - Allocations familiales ➜ Des pansements de toutes tailles,
➜ Du sérum physiologique pour nettoyer les yeux de bébé.
78
Pour Enfants
Ibuprofène
Soulage la fièvre
pendant 8 heures
GOÛT FRAISE
GOÛT ORANGE
Nurofen pour Enfants Sans Sucre et Nurofen pour Enfants Rouge 2% Suspension buvable est un médicament à base
d’ibuprofène pour enfants à partir de 3 mois / 6 kg. Pas d’utilisation plus de 24 heures (3 à 5 mois) ou de 3 jours (à partir
de 6 mois) sans avis médical. Lisez attentivement la notice. Ne pas utiliser pendant la grossesse, ni en cas d’ulcère
gastrique ou intestinal, d’allergie à l’acide acétylsalicylique ou à d’autres anti-inflammatoires. Demandez conseil à
votre pharmacien.
Reckitt Benckiser Healthcare (Belgium) SA. • 16NFC025
les numéros utiles
Urgences Médicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Urgences Européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Centre antipoison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 070.245.245 . . . . . . www.poisoncentre.be
Enfance en danger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 . . . . . . . . . . . . . www.enfance-en-danger.org
SOS Enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.535.34.25 . . . . . www.sos-enfants.org
Croix Rouge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 . . . . . . . . . . . . . www.croix-rouge.be
Centre de prévention du suicide . . . . . . . . . . . . . . . . . 080.032.123 . . . . . . www.preventionsuicide.be
Child Focus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 . . . . . . . . . . . . . www.childfocus.be
Alcooliques anonymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.513.23.36 . . . . . www.alcooliquesanonymes.be
Cancerphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0800.15.801 . . . . . . www.cancer.be
Tabac stop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0800.111.00
Ligue des Familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.507.72.11 . . . . . www.liguedesfamilles.be
O.N.E Office de la Naissance et de l’Enfance . . . . . . . 02.542.12.11 . . . . . www.one.be
Télé-parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02.736.60.60 . . . . . www.ecoledesparents.be
Délégué général des droits de l’enfant . . . . . . . . . . . 02.233.36.99
Quelques gestes qui sauvent si
vous êtes témoin d’un accident
En présence d’un accident, si les secours sont déjà organisés,
mieux vaut ne pas vous arrêter.
En revanche, si l’accident vient d’avoir lieu, vous devez
absolument vous arrêter et porter assistance aux
victimes.
Alerter en priorité les urgences : faites le 100 ou
le 112 avec votre GSM.
➜ Décrivez la situation
Premiers comportements, face à un blessé :
➜ Ne pas déplacer le blessé (sauf en cas de risque
d’incendie ou d’explosion)
➜ Comprimer toute hémorragie
➜ Lutter contre le froid
➜ Desserrer les vêtements
➜ Ne jamais retirer le casque mais favoriser la ventilation
en déliant l’attache
➜ Eventuellement détacher la ceinture de sécurité
➜ Ne pas donner à boire
➜ Prévenir si danger persistant
➜ Le nombre de blessés
Vous
êtes témoin, évitez les risques d’un
autre accident :
➜ La gravité apparente des victimes
➜ Garez votre véhicule correctement avec feux de détresse
➜ Les premiers gestes effectués
➜ Balisez efficacement dans les deux sens (100 pas)
➜ Localisez précisément l’événement
Ecoutez attentivement les conseils avant de raccrocher. Ne
raccrochez qu’à la demande du service de secours concerné.
Group S - Allocations familiales 80
➜ Si possible, coupez la contact et débranchez la batterie du
véhicule accidenté
➜ Ne fumez pas
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