Le modèle intersectoriel du Québec. Fonctionnement et applications
Transcription
Le modèle intersectoriel du Québec. Fonctionnement et applications
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Le modèle intersectoriel du Québec Fonctionnement et applications Édition 2016 Pour tout renseignement concernant l’ISQ et les données statistiques dont il dispose, s’adresser à : Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1R 5T4 Téléphone : 418 691-2401 ou Téléphone : 1 800 463-4090 (sans frais d’appel au Canada et aux États-Unis) Site Web : www.stat.gouv.qc.ca Dépôt légal Bibliothèque et Archives Canada Bibliothèque et Archives nationales du Québec 3e trimestre 2016 ISBN 978-2-550-76617-9 (version imprimée) ISBN 978-2-550-76618-6 (en ligne) © Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec, 2011 Toute reproduction autre qu’à des fins de consultation personnelle est interdite sans l’autorisation du gouvernement du Québec. www.stat.gouv.qc.ca/droits_auteur.htm Septembre 2016 INTRODUCTION La volonté des économistes de représenter, sous forme matricielle, le fonctionnement de l’économie ne date pas d’hier. Depuis plus de 300 ans, cet intérêt a favorisé le développement de modèles de schématisation des échanges et des interrelations entre les différents agents économiques. Aux États-Unis, les travaux d’un économiste américain d’origine russe, Wassily Leontief, seront à l’origine du développement des premiers tableaux entrées-sorties de l’économie américaine. Combinés aux nouvelles possibilités qu’apportait l’essor de l’informatique dans les années 1950-1960, ces tableaux allaient, dès lors, favoriser le foisonnement de modèles complexes d’analyse économique. Les idées de Leontief auront des répercussions importantes partout dans le monde. Au Québec, elles seront appliquées par un professeur de l’Université Laval, Tadek Matuszewski. Sous sa direction s’entreprendront les travaux de développement d’un système de comptabilité économique permettant d’estimer l’impact économique de différents projets pour l’économie québécoise. À la fin des années 1960, on assiste déjà aux premières applications du modèle intersectoriel du Québec (MISQ). Quatre décennies après cette première application, le modèle est toujours utilisé tant par le secteur privé que par les intervenants du secteur public. Le MISQ permet de quantifier l’effet de certains changements réels, anticipés ou hypothétiques relatifs à l’économie québécoise. Il permet, entre autres, d’estimer la valeur ajoutée, l’emploi et les importations nécessaires pour répondre à un choc de demande sur l’économie du Québec. Le MISQ permet non seulement d’estimer ces effets, mais aussi de les classer dans la chaîne de production selon qu’ils se retrouvent dans le secteur directement simulé ou chez les fournisseurs de ce dernier. La première partie du présent document vise à familiariser le lecteur avec les différents concepts économiques et méthodologiques afférents au MISQ. Une présentation des tableaux entrées-sorties, base sur laquelle repose le modèle intersectoriel, sera d’abord effectuée. Par la suite, il sera question des résultats obtenus lors d’une simulation réalisée avec le MISQ. La deuxième partie fera objet du modèle et de son fonctionnement. On y verra comment le MISQ répond à un choc de dépenses en respectant un processus de propagation de la demande. Les équations matricielles qui traduisent ce processus seront aussi présentées. Dans un autre ordre d’idées, une analyse d’impact économique requiert non seulement une bonne connaissance du fonctionnement du modèle, mais aussi des limites qui doivent encadrer son utilisation. Le modèle intersectoriel n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi une part importante de ce document sera donc consacrée à présenter les différentes limites et hypothèses qui sous-tendent l’utilisation du modèle intersectoriel. La troisième partie présente trois exemples de simulations réalisées à l’aide du modèle intersectoriel. On appelle simulation le fait de soumettre au MISQ un projet de dépenses pour des fins d’analyse. La première simulation à l’étude porte sur les différentes dépenses liées à la demande finale au Québec pour l’année 2012. En plus de permettre une appréciation de l’efficacité du modèle, cette simulation a pour but de familiariser le lecteur avec les différents résultats estimés par le MISQ. La dépense d’opération d’une tranche de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec pour l’année 2016 fait l’objet de la seconde simulation. Elle permet de présenter les résultats estimés par le modèle intersectoriel de même que certains calculs supplémentaires utiles dans le cadre des analyses d’impact économique. Finalement, la dernière simulation porte sur l’impact d’une tranche de 100 millions de dollars en dépenses personnelles au Québec pour l’année 2016. Cette dernière simulation vise à approfondir l’analyse des résultats du MISQ. Une attention particulière est portée au niveau des taxes indirectes et de l’impact sur les importations de biens et services. Cette publication a été réalisée par : Sébastien Gagnon, économiste Van Phu Nguyen, économiste Institut de la statistique du Québec Avec l’assistance technique de : Gabrielle Tardif et Esther Frève Direction des communications Institut de la statistique du Québec Direction des statistiques économiques : Pierre Cauchon Directeur Pour tout renseignement concernant le contenu de cette publication : Direction des statistiques économiques Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy, 3e étage Québec (Québec) G1R 5T4 Téléphone : 418 691-2411 Télécopieur : 418 643-4129 Courriel : [email protected] REMERCIEMENT L’ISQ tient à remercier les spécialistes qui ont participé à la production du présent document : Danielle Bilodeau, économiste Mario Ringuette, économiste Institut de la statistique du Québec Gérald LeBlanc, professeur titulaire Département d’économique Université Laval SIGNES CONVENTIONNELS – Néant ou zéro ... N’ayant pas lieu de figurer TABLE DES MATIÈRES Historique et développement du modèle intersectoriel du Québec............................... 11 Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012.................................. 15 Le tableau des sorties 2012..................................................................................... 16 Le tableau des entrées 2012.................................................................................... 17 Le tableau de la demande finale 2012..................................................................... 20 Le tableau intersectoriel 2012.................................................................................. 21 Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec......................................................... 25 Les résultats estimés par le modèle...................................................................................... 25 La valeur ajoutée...................................................................................................... 26 L’emploi.................................................................................................................... 27 Les subventions....................................................................................................... 28 Les importations....................................................................................................... 28 Autres productions................................................................................................... 28 Les taxes indirectes................................................................................................. 28 Fiscalité et parafiscalité............................................................................................ 29 Le modèle et son fonctionnement......................................................................................... 30 Le processus de propagation de la demande......................................................... 30 Choc de la demande finale...................................................................................... 31 Choc d’un secteur productif..................................................................................... 33 Équations et fonctionnement matriciel du modèle intersectoriel.......................................... 34 Présentation de la méthode itérative..................................................................................... 35 Les limites et hypothèses du modèle intersectoriel du Québec........................................... 38 Un modèle statique et linéaire.................................................................................. 38 Les effets induits...................................................................................................... 40 Conclusion................................................................................................................ 41 Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec............................................................................................................................ 43 Structure du choc de dépenses initiales............................................................................... 44 Méthode détaillée selon les intrants intermédiaires et les facteurs primaires......... 44 Méthode selon les structures moyennes de dépenses .......................................... 44 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Simulation 1 : Impact économique de la demande finale au Québec pour l’année 2012.................................................................................................... 45 Présentation de l’intrant simulé................................................................................ 45 Impact économique total de la demande finale au Québec en 2012...................... 46 Le ratio de valeur ajoutée (multiplicateur)................................................................ 47 Calibration du modèle.............................................................................................. 48 Simulation 2 : Impact économique de dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec pour l’année 2016................... 49 Présentation de l’intrant simulé................................................................................ 49 Impact économique total de dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec............................................................. 50 Impact sur l’emploi et la valeur ajoutée.................................................................... 51 Ventilation sectorielle de l’impact économique sur l’emploi et la valeur ajoutée................................................................................................... 52 Les ratios d’emplois................................................................................................. 53 Impact sur les revenus des gouvernements et sur les parafiscalités...................... 54 Simulation 3 : Impact économique de dépenses personnelles au Québec pour l’année 2016........................................................................................... 56 Présentation de l’intrant simulé................................................................................ 56 Impact sur les taxes indirectes québécoises et fédérales....................................... 57 Impact sur les importations internationales et interprovinciales.............................. 58 Conclusion........................................................................................................................... 61 Tableaux des résultats........................................................................................................ 63 Simulation 1........................................................................................................................... 65 Simulation 2 .......................................................................................................................... 88 Simulation 3 ........................................................................................................................ 109 Annexe 1 : Lexique............................................................................................................. 131 Références......................................................................................................................... 139 8 Institut de la statistique du Québec Table des matières LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Tableaux d'entrées-sorties, Québec, 2012....................................................... 18 Tableau 2 Tableau intersectoriel pour le Québec, 2012.................................................... 22 Tableau 3 Ventilation de la demande finale au Québec en 2012...................................... 45 Tableau 4Ventilation de l’impact économique de dépenses liées à la demande finale au Québec pour l’année 2012......................................... 46 Tableau 5Comparaison de l'impact économique de dépenses liées à la demande finale au Québec pour l'année 2012......................................... 48 Tableau 6Ventilation de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016........................................ 49 Tableau 7Ventilation de l’impact économique total de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016...................................................................... 50 Tableau 8Impact économique sur l'emploi et la valeur ajoutée de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016.......................................................................................... 51 Tableau 9Impact économique sur l'emploi, les salaires et traitements et la valeur ajoutée totale de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle, par secteur d'activité, au Québec en 2016............ 52 Tableau 10Impact économique sur les revenus des gouvernements et les parafiscalités de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016...................... 54 Tableau 11Ventilation de l’impact économique total de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016................................................ 56 Tableau 12Ventilation de l'impact économique sur les taxes indirectes québécoises et fédérales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016................................................ 57 Tableau 13Ventilation de l'impact économique sur les importations internationales et interprovinciales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016......................................................................... 58 Institut de la statistique du Québec 9 HISTORIQUE ET DÉVELOPPEMENT DU MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC De François Quesnay, physiocrate, premier à construire une matrice de comptabilité sociale, à John Maynard Keynes, père des comptes économiques nationaux, de tout temps, les économistes ont tenté de formaliser le fonctionnement de l’économie. Cette volonté de comprendre et de schématiser les interrelations régissant les systèmes économiques a atteint son point culminant avec les travaux d’un économiste américain d’origine russe, Wassily Leontief. Ce professeur de l’Université de Harvard est à l’origine de la construction des premiers tableaux visant à représenter les relations entre les différents secteurs d’une économie. Combinés aux nouvelles possibilités qu’apportait l’essor de l’informatique dans les années 1950-1960, les tableaux intersectoriels allaient désormais servir d’outils d’analyse économique inégalés pour les gouvernements. Le professeur Leontief a d’ailleurs obtenu, en 1973, le prix Nobel en sciences économiques pour l’ensemble de ses travaux en analyse intersectorielle. Au Québec, les travaux sur le modèle intersectoriel remontent au début des années 1960. C’est à cette époque que le Conseil d’orientation économique se donna pour objectif d’élaborer un outil d’analyse permettant de simuler certains changements relatifs à notre économie. Un comité de trois professeurs reconnus est alors constitué, soit André Raynauld, Marcel Dagenais et Tadek Matuszewki. Ce dernier fut le catalyseur des travaux relatifs à un système de comptabilité économique associant un tableau économique et un modèle économétrique susceptibles de mesurer l’impact économique de divers projets. L’intérêt de M. Matuszewski pour les modèles entrées-sorties n’était pas nouveau. En 1959, il amorce sa collaboration avec l’équipe du Dominion Bureau of Statistic, aujourd’hui Statistique Canada. Les travaux effectués à l’époque le menèrent à la production du premier tableau entrées-sorties de l’économie canadienne pour l’année 1949, tableau comportant 42 secteurs et 42 biens et services. Peu de temps après, Matuszewski viendra s’établir au Québec pour se joindre au corps professoral de l’Université de Montréal et par la suite à celui de l’Université Laval. C’est aussi à cette époque que les développements récents dans le domaine informatique faciliteront le calcul de l’inverse de la matrice des coefficients techniques. Ce développement important permettra non seulement d’obtenir une représentation de la structure de l’économie, mais aussi d’estimer l’impact de certains changements sur cette dernière. Ainsi, « la conjugaison de la seconde génération de modèles intersectoriels et de nouvelles LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS possibilités de traitement des données brutes que permettaient désormais les capacités informatiques rendaient possibles des avancées dans la compréhension du fonctionnement de l’économie1 ». En 1963, on assiste au premier développement d’un modèle intersectoriel de l’économie du Québec basé sur des matrices entrées-sorties. Une innovation majeure sur laquelle Tadek Matuszewki travaillait depuis plusieurs années est alors introduite, soit les matrices rectangulaires à coefficients variables. En effet, une des limites les plus importantes du premier tableau carré était la correspondance biunivoque entre les secteurs d’activité et les biens et services produits. Ainsi, un secteur d’activité ne produisait qu’un seul bien ou service et vice versa. En réalité, un secteur d’activité peut produire plus d’un bien et service. C’est ce que l’introduction des matrices rectangulaires tentait de reproduire. Par ailleurs, l’utilisation de coefficients variables allait introduire la possibilité de modifier tant les structures de dépenses des secteurs du modèle que les différentes marges de ce dernier. Ainsi, grâce aux travaux de Tadek Matuszewki et de ses collaborateurs, le Québec fut la première province canadienne à se doter d’un tel tableau. En 1966, le Laboratoire d’économétrie de l’Université Laval fut créé. La collaboration de ce dernier et du Bureau de la statistique du Québec mena au développent du premier tableau économique du Québec pour l’année 1961. En 1967, le modèle est présenté au ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) en présence de M. Wassily Leontief et de Tadek Matuszewski2. Une des premières applications du modèle fut la simulation de construction d’un barrage d’Hydro Québec sur l’économie du Québec3. L’utilité évidente d’un tel outil n’était alors plus à faire et le tableau fut, dès lors, mis à jour de façon récurrente. « En 1972, une nouvelle version du tableau économique du Québec pour l’année 1966 a été publiée ; une version pour l’année 1973 était disponible en 1978. Par la suite, l’ISQ a produit des tableaux économiques pour les années 1975 et 1978. En 1991, une version pour l’année 1984 est parue sur la base des tableaux d’entrées-sorties produits par Statistique Canada. En 1996, le Bureau de la statistique du Québec (BSQ) a utilisé la version des tableaux de Statistique Canada pour 12 1. Pierre MATUSZEWKI et Jean MATUSZEWKI, Tadek Matuszewki. Un pionnier de la recherche économique au Québec, 2008, p. 40. 2. À cet effet, une série de trois documents fut produite par M. Matuszewski. Ces ouvrages constitueront une suite au document préliminaire d’octobre 1963, intitulé Aide-mémoire concernant le système de comptabilité nationale du Québec. Cette série paraîtra sous le titre général Le système de comptabilité économique du Québec. 3. LEBLANC, Gérald, Bref historique du laboratoire d’économétrie : de sa création jusqu’au départ de son fondateur, 1992. Institut de la statistique du Québec Historique et développement du modèle intersectoriel du Québec l’année 1990 comme base de données. En 2002, l’ISQ a introduit une version des tableaux d’entrées-sorties produits par Statistique Canada, basée sur le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) pour l’année 1997 4. » En 2007, 40 ans après sa création et après plus de 10 000 simulations à son actif, le modèle est toujours d’actualité. Chaque année, l’Institut de la statistique répond aux nombreuses demandes provenant tant des organismes du secteur public que des intervenants du privé. La suite du présent travail vise non seulement à démontrer l’utilité de ce type de modèle comme outil d’analyse, mais aussi de souligner les limites qui doivent encadrer et définir son application. 4. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Les études d’impact économique. Deux exemples. Édition 2009, 2009. Institut de la statistique du Québec 13 LES TABLEAUX ENTRÉES-SORTIES DE L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE DE 2012 Comme nous l’avons vu précédemment, les tableaux entrées-sorties constituent la base sur laquelle repose le modèle intersectoriel du Québec. Ces tableaux sont une représentation comptable du système de production de l’économie québécoise. Ils permettent de retracer les interrelations qui sous-tendent les échanges de biens et services entre les différents secteurs d’activité de l’économie québécoise de même qu’avec l’étranger. « La structure de base rectangulaire des tableaux permet de voir, d’un côté, la production et l’utilisation intermédiaire de plusieurs biens et services dans chacun des secteurs productifs représentant les industries primaires, secondaires et tertiaires et, de l’autre côté, le détail des différents secteurs de la demande finale tels que les ménages, les formations brutes de capital fixe et les différents paliers de gouvernement 5. » Évaluation aux prix à la production Pour faciliter leur équilibrage, les tableaux entrées-sorties sont évalués aux prix à la production, qui correspondent aux prix de vente à la sortie de l’usine. Dans le cas d’une entreprise domestique, ce sont donc les prix de vente nets de toutes taxes et des différentes marges du modèle. Dans le cas des importations, les prix à la production correspondent à la valeur (incluant les assurances et le fret) à la frontière du Québec excluant taxes et marges, mais incluant les droits sur les importations. Le modèle utilise sept types de marges pour convertir les estimations aux prix à la production en évaluation aux prix du marché. Ce sont les marges de taxes, de gros, de détail, de transport, d’entreposage, de gaz et de pipeline. Prenons le cas d’une chaise dont le prix à la production est de 20 $. On y ajoute la marge de transport de 2 $, les taxes de 3 $ et la marge de commerce de détail de 1 $. La chaise est ainsi évaluée à 26 $ aux prix à la consommation. 5. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, « Les résultats d’impact économique du modèle intersectoriel du Québec », L’Écostat, juin 1994. LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Les tableaux entrées-sorties du Québec sont produits annuellement par Statistique Canada. Ils sont compatibles avec le Système des comptes nationaux du Canada (SCNC). Le SCNC est un système de compatibilité basé sur quatre comptes statistiques en interrelation : les comptes d’entrées-sorties, les comptes des revenus et des dépenses, la balance des paiements et les comptes financiers et du patrimoine. C’est à partir de ces comptes que sont calculées, par exemple, les données sur le PIB ou sur les échanges de biens et services avec l’étranger. Les éléments servant à alimenter ces différents comptes proviennent en partie d’enquêtes pertinentes sur différents sujets ainsi que des informations de sources administratives telles les données fiscales. Partie intégrale du SCNC, les tableaux entrées-sorties du Québec peuvent eux-mêmes être subdivisés en trois parties : le tableau des entrées, celui des sorties ainsi que le tableau de la demande finale. Ces tableaux présentent d’une part, la production et l’utilisation intermédiaire des biens et services par les secteurs d’activité et de l’autre, des données sur les secteurs de la demande finale. Sous leur forme la plus détaillée (niveau W), les tableaux entrées-sorties de l’année 2012 sont composés de 447 catégories de biens et services, 184 secteurs productifs, 62 soussecteurs productifs de même que 244 secteurs de la demande finale. Pour les besoins de la présentation, les tableaux sont présentés dans leur forme simplifiée. Le tableau des sorties 2012 La première partie du tableau 1 présente le tableau des sorties 2012, aussi appelé matrice de production. Cette matrice montre, pour chacun des neuf secteurs d’activité (colonnes) la production des onze biens et services (lignes). Les montants inscrits sont exprimés en milliers de dollars. Dans la plupart des cas, les ventes ou les expéditions servent à estimer la valeur de la production d’une industrie. La somme d’une colonne de la matrice des sorties donne la production d’un secteur. La somme d’une ligne, pour sa part, donne la contribution des neuf secteurs d’activité à la production de chacun des onze biens et services de la matrice. Prenons, par exemple, la production du secteur de l’exploitation forestière. La valeur totale de la production de ce secteur est de 2,7 milliards de dollars ventilés de la façon suivante : 2,6 milliards de produits forestiers, 6,5 millions de produits fabriqués et 115,0 millions d’autres services. 16 Institut de la statistique du Québec Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012 Le tableau des entrées 2012 La seconde partie du tableau 1 présente les entrées 2012. Il montre l’utilisation des onze biens et services et des trois facteurs primaires dans le processus de production de chacun des neuf secteurs d’activité. Les facteurs primaires sont constitués de salaires et traitements et de la rémunération des autres facteurs de production (ex. profits, amortissements). Ils incluent aussi les taxes indirectes nettes de subventions. Dans le cas où les subventions reçues par un secteur sont plus élevées que les taxes payées, le montant inscrit au tableau des entrées sera négatif. La somme des trois facteurs primaires donne la valeur ajoutée. Cette dernière permet d’estimer la contribution nette de chaque industrie à l’économie du Québec. Ainsi, en additionnant l’ensemble des déboursés faits aux différents facteurs primaires au cours d’une année donnée, on obtient le PIB selon les revenus. Yr = Valeur ajoutée + Taxes indirectes – Subventions La deuxième colonne de la matrice des entrées montre, tout d’abord, l’utilisation des onze intrants intermédiaires par le secteur de l’exploitation forestière. On peut y voir que ce secteur s’est procuré, entre autres, des produits forestiers (716,9 millions), des autres services (587,8 millions), des produits fabriqués (321,3 millions). En plus de ces achats d’intrants à la production, le secteur a aussi versé 459,8 millions de dollars en salaires à ses employés et 577,4 millions de dollars en rémunération pour les autres facteurs primaires. La somme de la deuxième colonne du tableau des entrées donne le total des dépenses de production du secteur de l’exploitation forestière pour l’année 2012. Le total de la deuxième ligne, pour sa part, donne la demande intermédiaire totale en produits forestiers de la part des neuf secteurs productifs. Ensemble, les tableaux des entrées et des sorties permettent de démontrer la première identité comptable corollaire au modèle intersectoriel selon laquelle les revenus sont égaux aux dépenses pour chaque secteur. Revenus = Dépenses Ainsi, la deuxième colonne de la matrice des entrées est égale à la deuxième colonne de celle des sorties. La valeur de la production du secteur de l’exploitation forestière est donc égale à la somme des dépenses d’exploitation des entreprises de ce secteur. Institut de la statistique du Québec 17 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1 Tableaux d'entrées-sorties, Québec, 2012 Agriculture, Exploitation forestière pêche, chasse Extraction minière Services Construction publics Fabrication Autres services ISBL Administrations publiques Total k$ Sorties Produits agricoles, pêche et chasse 8 912 219 – – – – 91 215 – – – 9 003 434 Produits forestiers 451 028 2 615 541 – – – 18 588 – – 9 763 3 094 920 Produits miniers – – 7 703 125 2 321 78 508 362 563 – – 4 073 8 150 590 Services d’utilité publique – – – 11 613 698 – 185 181 – – 1 219 641 13 018 520 Construction – – – 54 652 733 – – – – 54 652 733 – 138 113 545 812 593 – Produits fabriqués Autres services – – 6 507 18 294 – 72 612 115 026 68 231 970 224 408 076 469 558 139 420 497 9 535 945 282 571 866 2 647 765 13 011 539 309 401 284 Services des ISBL – – – – – – – 861 959 – 861 959 Services des administrations publiques – – – – – – – – 1 388 212 1 388 212 Biens et services fictifs – – – – – – 28 005 861 – – 28 005 861 Financement des services des ISBL et des administrations publiques – – – – – – – 5 844 203 82 997 986 88 842 189 Taxes indirectes nettes produits – – – – – – – – – – Salaires et traitements – – – – – – – – – – – – – – – – – – Autres facteurs primaires Total – – 9 435 859 2 737 074 7 789 650 12 586 243 55 139 317 148 307 037 311 390 320 9 353 927 99 100 772 655 840 199 Entrées (prix production) Produits agricoles, pêche et chasse 1 549 271 46 – – 115 582 6 306 141 311 696 – 1 682 Produits forestiers 517 869 716 851 92 – 15 264 1 514 718 – – 203 913 2 968 707 Produits miniers 135 800 770 514 072 13 724 948 480 17 765 140 656 144 48 288 195 384 20 277 802 Services d’utilité publique 143 016 17 533 188 926 9 543 45 560 3 174 001 2 106 781 371 231 896 838 6 953 429 Construction 176 975 7 901 56 630 224 571 27 137 366 110 5 563 979 16 290 1 545 360 7 984 953 Produits fabriqués 1 975 025 321 311 800 381 90 337 16 298 510 49 648 836 21 859 468 197 414 4 343 730 95 535 012 Autres services 1 128 192 587 812 923 152 1 458 737 12 509 807 18 941 363 96 006 030 2 081 431 23 303 759 156 940 283 – – – – – – – – 141 188 141 188 2 391 846 6 799 3 666 85 562 12 778 285 773 – 540 418 938 233 466 188 224 130 330 056 124 656 548 804 4 808 677 16 631 435 1 381 217 3 490 698 28 005 861 Services des ISBL Services des administrations publiques Biens et services fictifs Financement des services des ISBL et des administrations publiques 18 8 284 418 – – – – – – – – – – Taxes indirectes nettes produits – 429 780 – 177 272 6 291 16 487 213 671 154 012 -370 818 108 303 732 032 252 926 Salaires et traitements 1 033 543 459 772 1 546 328 1 890 744 13 217 714 21 843 182 74 170 648 4 306 253 40 434 004 158 902 188 Autres facteurs primaires 2 737 369 577 374 3 416 923 8 753 778 11 113 226 23 772 079 94 169 184 Total 9 435 859 2 737 074 Institut de la statistique du Québec 7 789 650 12 586 243 843 500 23 271 766 168 655 199 55 139 317 148 307 037 311 390 320 9 353 927 99 100 772 655 840 199 Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012 Tableau 1 Tableaux d’entrées-sorties, Québec, 2012 (suite) FBCF Dépenses Dépenses Dépenses des personnelles courantes courantes des des ISBL des admi- entreprises nistrations ménages publiques FBCF FBCF des des admiISBL nistrations publiques Stocks variations Exportations Importations Autres fuites Total – 77 004 2 071 421 – 3 299 503 – 719 016 – 126 213 k$ Demande finale (prix production) Produits agricoles, pêche et chasse 2 024 102 – – Produits forestiers 222 014 – Produits miniers 112 228 – Services d’utilité publique 5 029 017 Construction Produits fabriqués Autres services – – – – – – – 11 434 357 030 – 464 265 – 651 668 – – 458 156 5 394 327 – 18 743 591 – – – – – – 1 267 148 – 231 074 – 61 886 – – 35 875 308 321 364 10 409 222 45 153 649 – – 10 964 682 75 592 1 647 318 992 112 132 882 805 – – 12 676 402 81 416 4 488 938 89 772 – – 12 127 212 – 6 065 091 – – 46 667 780 93 575 297 – 107 890 572 – 632 593 43 885 485 – 56 461 488 – 52 861 648 – 1 358 172 152 461 001 Services des ISBL 720 771 – – – – – – – – – 720 771 Services des administrations publiques 384 529 – – – – – – 73 911 – 8 461 – 449 979 Biens et services fictifs – – – – – – – – – – – Financement des services des ISBL et des administrations publiques – 5 844 203 82 997 986 – – – – – – – 88 842 189 Taxes indirectes nettes produits 20 552 987 – – 3 049 420 17 549 503 664 – 730 060 845 582 – 25 699 262 Salaires et traitements – – – – – – – – – – – Autres facteurs primaires – – – 530 436 – – – – – – 530 436 Total 207 143 988 5 844 203 82 997 986 63 747 916 495 921 17 049 142 1 474 470 159 930 682 – 182 653 532 – 1 990 765 354 040 011 Sources : Statistique Canada. Institut de la statistique du Québec. 2 égalités comptables Revenus = Dépenses Offre d’un produit = Demande intermédiaire + Demande finale 2 méthodes de calcul du PIB Y=C+G+I+X–M Yr = Valeur ajoutée + Taxes indirectes – Subventions Institut de la statistique du Québec 19 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Le tableau de la demande finale 2012 À l’instar du tableau des entrées qui montre l’utilisation intermédiaire des biens et services faite par les secteurs productifs, le tableau de la demande finale montre l’acquisition de ces mêmes biens et services par les utilisateurs finaux. « Une transaction est pour utilisation finale lorsque le bien ou service est exporté, lorsqu’il est acheté pour consommation finale (c.-à-d. il n’est pas utilisé pour produire d’autres biens et services) ou pour la formation de capital »6. Le caractère « final » d’un bien ou d’un service est donc lié au fait que ce dernier est consommé sans être transformé par le secteur de la demande finale qui en fait l’achat. Par exemple, les dépenses personnelles des ménages sont inscrites dans le tableau de la demande finale, car ces dépenses n’entrent pas dans le processus de production courant d’un secteur d’activité. Les secteurs de la demande finale sont les suivants : les dépenses personnelles des ménages (C), les dépenses en formation brute de capital fixe des gouvernements et des entreprises (I) et les dépenses courantes des administrations publiques (G). À cela s’ajoutent les exportations nettes (X-M) ainsi que la variation des stocks. Les importations sont inscrites en négatifs, car elles constituent une fuite du système de production de l’économie québécoise. La somme des demandes finales effectuées au cours d’une année est égale au produit intérieur brut selon les dépenses (Y). Y=C + G+I+X–M Il est à noter qu’une même entreprise peut à la fois faire des achats finaux et intermédiaires. Les dépenses courantes en électricité d’un établissement du secteur manufacturier seraient, par exemple, inscrites dans le tableau des entrées. Par ailleurs, l’achat d’une machine ou d’un équipement de production non consommé dans l’année en cours devrait être du côté de la demande finale. L’interaction des 3 tableaux présentés précédemment permet de souligner la deuxième identité comptable du modèle intersectoriel et leitmotiv des économistes : la quantité offerte d’un produit est égale la quantité demandée (à l’équilibre)7. Offre d’un produit = Demande intermédiaire 6. 7. 20 + Demande finale STATISTIQUE CANADA, « La structure entrées-sorties de l’économie canadienne, 2005-2006 », 2009, no 15201-X au catalogue (p. 9). Afin d’alléger le texte, on fera référence à l’offre et à la demande d’un produit. Institut de la statistique du Québec Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012 Prenons le cas des produits forestiers. L’offre de ce bien est égale à la demande totale de ce dernier, soit l’addition de la demande finale et de la demande intermédiaire. La deuxième ligne de la matrice des sorties est donc égale à la somme de la deuxième ligne de la matrice des entrées et de la deuxième ligne de la matrice de la demande finale. Ainsi, l’offre de produits forestiers (3,1 milliards) est égale à la somme de la demande intermédiaire (3,0 milliards) et de la demande finale (126,2 millions). Le tableau intersectoriel 2012 Nous venons de voir que les tableaux entrées-sorties donnent l’offre et la demande (intermédiaire et finale) des biens et services et des facteurs primaires en fonction des secteurs d’activité. Ces tableaux sont donc sur une base biens/secteurs. Ensemble, les tableaux des entrées-sorties permettent de dériver le tableau intersectoriel qui est, pour sa part, sur une base secteurs/secteurs. Ce dernier montre « directement, secteur par secteur, l’importance des relations entre les différents secteurs de l’économie québécoise, notamment les secteurs productifs et les secteurs de la demande finale. Il met aussi en relief l’importance des échanges de chaque secteur avec le monde extérieur, sous forme d’importations et d’exportations. »8 En somme, le tableau intersectoriel donne non seulement la valeur des interrelations entre les différents agents économiques de l’économie québécoise, mais aussi de ces derniers avec l’étranger. Comme présentée au tableau 2, chaque ligne du tableau intersectoriel 2012 donne la destination de la production des secteurs productifs vers les autres secteurs productifs et vers ceux de la demande finale. Ainsi, la production du secteur de l’exploitation forestière (2,7 milliards) a, entre autres, pour destination le secteur de la fabrication (1,3 milliard), le secteur de l’exploitation forestière (652,3 millions), le secteur des exportations (282,4 millions) et le secteur des dépenses personnelles des ménages (198,1 millions). Les colonnes du tableau intersectoriel donnent l’origine des biens et services constituant la structure de dépenses des secteurs productifs et de la demande finale. Dans le cas des secteurs productifs, les colonnes représentent la demande d’intrants liée aux charges d’exploitation du secteur. Prenons à nouveau le cas de l’exploitation forestière. Ce secteur a demandé pour 2,7 milliards de dollars d’intrants répartis entre des facteurs intermédiaires (1,9 milliards) et des facteurs primaires (860 millions). 8. Idem 1. Institut de la statistique du Québec 21 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2 Tableau intersectoriel pour le Québec, 2012 Secteurs fournisseurs Secteurs demandeurs Agriculture, pêche, chasse Exploitation forestière Extraction minière Services Construction publics Fabrication Autres services ISBL Administrations publiques Total secteurs productifs k$ Agriculture, pêche, chasse Exploitation forestière Extraction minière 1 725 491 302 46 7 68 374 4 712 787 151 792 61 1 777 6 660 638 1 262 652 336 588 509 21 845 1 319 519 60 692 420 183 762 2 240 934 308 393 225 973 586 523 623 1 084 733 36 668 694 32 492 1 905 470 Services publics 142 539 34 522 188 202 22 670 95 145 2 978 431 2 035 685 263 926 825 194 6 586 314 Construction 177 035 8 280 59 145 225 544 87 539 455 001 5 795 927 34 792 1 590 307 8 433 571 Fabrication 1 483 482 171 037 408 263 181 159 10 050 990 18 909 748 10 736 176 169 660 1 668 430 43 778 945 Autres services 1 311 715 596 266 920 790 1 017 441 9 564 110 16 403 388 86 541 544 3 029 096 1 473 100 140 207 25 749 20 312 ISBL Administrations publiques Importations Stocks retraits Autres fuites Total demande en produits 20 824 817 140 209 166 269 982 9 014 742 690 1 069 667 6 654 573 29 842 29 655 25 265 48 461 346 808 537 504 2 985 341 208 256 2 443 441 1 196 048 378 706 981 689 427 169 9 568 087 55 441 072 34 645 390 378 425 6 339 948 109 356 533 25 531 5 603 10 006 1 482 242 437 531 060 162 107 1 528 10 114 989 867 – – – – – 144 208 0 – – 144 208 2 820 108 1 925 234 6 094 727 1 877 200 Taxes indirectes nettes produits 30 594 706 102 537 764 143 421 306 4 095 871 – 429 780 – 177 272 6 291 16 487 213 671 154 012 Salaires et traitements 1 033 543 459 772 1 546 328 1 890 744 13 217 714 21 843 182 74 170 648 4 306 253 40 434 004 158 902 188 Autres facteurs primaires 2 737 369 577 374 3 416 923 8 753 778 11 113 226 23 772 079 94 169 184 843 500 23 271 766 168 655 199 Total facteurs primaires 3 341 132 859 874 4 969 542 10 661 009 24 544 611 45 769 273 167 969 014 5 258 056 64 437 802 327 810 313 Total demande secteurs productifs 9 435 859 2 737 074 7 789 650 12 586 243 55 139 317 148 307 037 311 390 320 9 353 927 99 100 772 655 840 199 – 370 818 108 303 34 662 970 328 029 886 732 032 252 926 Comme nous venons de le voir, les tableaux entrées-sorties constituent la base sur laquelle repose le modèle intersectoriel de l’économie québécoise. Ces tableaux sont une représentation comptable du système de production de l’économie. Ils montrent, entre autres, les différentes égalités qui sous-tendent le modèle. Ainsi, pour chaque secteur d’activité, les revenus sont égaux aux dépenses et la demande totale de chacun des biens et services est égale à son offre. 22 Institut de la statistique du Québec Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012 Secteurs fournisseurs Secteurs demandeurs Dépenses personnelles des ménages FBCF Dépenses Dépenses des courantes courantes des des ISBL administrations entreprises publiques FBCF FBCF des des administrations ISBL publqiues Stocks Exportations additions Total secteurs demande finale Total offre k$ Agriculture, pêche, chasse 719 440 – – 30 084 – – 101 518 1 924 179 2 775 221 9 435 859 Exploitation forestière 198 067 – – 5 525 1 13 10 095 282 440 496 140 2 737 074 Extraction minière Services publics Construction Fabrication Autres services ISBL Administrations publiques Importations Stocks retraits 7 929 – – 377 822 7 187 205 391 5 292 843 5 884 180 7 789 650 4 510 230 – – 145 733 – – 15 1 343 951 5 999 929 12 586 243 63 149 – – 35 911 387 321 364 10 409 222 2 622 46 705 746 55 139 317 12 948 800 – – 3 884 724 10 967 220 990 1 237 724 86 224 886 104 528 092 148 307 037 108 214 040 – – 8 681 786 29 885 908 165 32 675 53 314 602 171 181 154 311 390 320 2 229 016 5 844 203 – 6 023 558 42 292 – 162 168 8 284 260 9 353 927 82 997 986 99 100 772 4 063 405 – 48 646 42 292 3 208 976 3 656 2 081 237 92 446 199 52 168 655 – – 11 045 608 73 171 1 744 374 3 146 486 5 964 288 74 142 581 183 499 114 214 477 – – 29 189 127 11 093 7 337 2 045 770 2 307 993 3 297 860 1 253 793 – – 1 533 – 165 27 430 563 636 1 846 557 1 990 765 Total demande en produits 186 591 001 5 844 203 Taxes indirectes nettes produits Autres fuites 82 997 986 60 168 060 478 372 16 545 478 4 772 330 159 200 622 516 598 052 844 627 938 20 552 987 – – 3 049 420 17 549 503 664 – 730 060 24 853 680 Salaires et traitements – – – – – – – – – Autres facteurs primaires – – – 530 436 – – – – 530 436 – 3 579 856 17 549 503 664 – 730 060 25 384 116 Total facteurs primaires 20 552 987 – Total demande 207 143 988 5 844 203 82 997 986 63 747 916 495 921 17 049 142 4 772 330 159 930 682 541 982 168 Source : Institut de la statistique du Québec De façon analogue aux tableaux entrées-sorties qui sont sur une base biens/secteurs, le modèle intersectoriel est sur une base secteur/secteur. La construction du tableau intersectoriel permet d’approfondir l’analyse des relations entre les secteurs de l’économie du Québec pour une année donnée. Nous allons maintenant regarder plus en détail les résultats estimés par le modèle ainsi que le fonctionnement de ce dernier. Institut de la statistique du Québec 23 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DE L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC LES RÉSULTATS ESTIMÉS PAR LE MODÈLE Le modèle intersectoriel est un instrument d’analyse permettant de mesurer l’impact économique d’un projet de dépenses dans l’économie québécoise. À partir de différents types de dépenses, aussi appelés chocs, le modèle évalue l’impact sur la main-d’œuvre, la valeur ajoutée, les importations et les autres productions. Il permet aussi d’estimer les revenus des gouvernements sous forme d’impôts et de taxes et les parafiscalités payées par les travailleurs salariés. Le MISQ permet non seulement d’estimer ces impacts, mais aussi de les classer en effets directs et indirects. Ainsi, les résultats du modèle permettent d’apprécier l’impact du choc de dépenses tant dans le secteur directement touché que dans les secteurs fournisseurs de ce dernier. Une des grandes utilités du MISQ est justement cette capacité à ventiler l’impact du choc initial entre les secteurs sollicités directement par la demande et ceux dont les contributions sont indirectes. L’encadré suivant présente une liste complète des différents éléments estimés par le modèle intersectoriel du Québec. Valeur ajoutée Salaires et traitements avant impôts Revenu mixte brut Autres revenus bruts avant impôts Emploi Salariés Autres travailleurs Subventions Sur la production Sur les produits Importations Internationales Interprovinciales Autres productions Stocks Biens usagés Taxes indirectes Taxe de vente québécoise (TVQ) Taxes spécifiques québécoises Taxe sur les produits et services (TPS) Taxes et droits d’accise fédéraux Fiscalité et parafiscalité Impôts provinciaux Impôts fédéraux Régie des rentes du Québec (RRQ) Fonds des services de santé (FSS) Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) Régime d’assurance-emploi LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS La valeur ajoutée Les tableaux entrées-sorties montrent comment la demande effectuée auprès d’un secteur d’activité est égale à l’offre de ce dernier. Ainsi, cette demande se traduit en ventes et livraisons pour le secteur touché. Ces ventes et livraisons correspondent à la production brute d’une industrie nette de la diminution des stocks. La production brute donne une appréciation de l’importance relative d’un secteur d’activité. Cependant, elle ne représente pas la contribution nette du secteur à la production intérieure brute du Québec. La production brute d’une industrie se compose non seulement de facteurs primaires, mais aussi d’intrants intermédiaires produits par d’autres secteurs d’activités. Comme les intrants intermédiaires ne sont pas produits par l’entreprise qui les achète, elle ne peut pas s’attribuer les retombées économiques liées à leur production. Pour estimer l’apport réel d’une industrie dans l’économie, on doit soustraire, de sa production brute, les achats d’intrants intermédiaires réalisés auprès des autres industries. La valeur ajoutée est l’effort que le producteur ajoute à ses intrants intermédiaires pour répondre aux demandes qui lui sont adressées. Dans le modèle intersectoriel, elle est obtenue par la somme des rémunérations des facteurs de production, soit les salaires et traitements avant impôt, le revenu mixte brut et les autres revenus bruts avant impôt. Le concept de retombées économiques est donc étroitement lié à celui de valeur ajoutée et de contribution au PIB. Part importante de la valeur ajoutée, les salaires et traitements avant impôts correspondent à la rémunération brute des salariés. Ils sont estimés avant toutes déductions (impôts et parafiscalités). Production brute = Production nette (Valeur ajoutée) + Achats d’intrants intermédiaires Le revenu mixte brut désigne le revenu des propriétaires des entreprises non incorporées en société (entreprises individuelles). Le terme mixte réfère au fait que le revenu comprend à la fois la rémunération pour le travail effectué par le propriétaire et le revenu du propriétaire à titre d’entrepreneur. Il est l’équivalent du « revenu net des entreprises individuelles » utilisé dans le modèle intersectoriel du Québec. Depuis les tableaux entrées-sorties de l’année 2010 de Statistique Canada, le revenu mixte brut inclut les provisions pour consommation du capital des entreprises individuelles (construction, machines et équipement, logiciel) qui étaient auparavant dans les autres revenus bruts, d’où l’ajout du mot brut. 26 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Finalement, les autres revenus bruts avant impôts, aussi appelés autres excédents d’exploitation, comprennent le revenu des sociétés et des entreprises (sauf celui des entreprises individuelles), la rémunération du capital (amortissement, épuisement et dépréciation du matériel et des bâtiments), les intérêts divers ainsi que les autres frais (charges patronales, avantages sociaux, etc.). Depuis la version de référence de 1997 du modèle intersectoriel, les autres revenus bruts avant impôts incluent aussi les taxes indirectes sur la production et les subventions à la production. La rémunération du capital des entreprises individuelles est transférée dans le revenu mixte brut depuis la version de référence de 2010. Valeur ajoutée aux prix de base + Taxes indirectes – Subventions = Valeur ajoutée aux prix du marché La valeur ajoutée peut être estimée aux prix de base ou aux prix du marché. La valeur ajoutée aux prix de base ne comprend que la somme de la rémunération des facteurs de productions dont nous venons de faire état. L’évaluation de la valeur ajoutée aux prix du marché est égale à la somme de la valeur ajoutée aux prix de base et des taxes indirectes sur les biens et services, moins les subventions sur les biens et services. L’emploi Représente la charge de travail utilisée par les différents secteurs de l’économie du Québec. L’unité de mesure utilisée dans le modèle pour la main-d’œuvre est l’année-personne, qui correspond à la charge de travail que peut accomplir une personne (temps plein et temps partiel) pendant un an dans un secteur donné. Le modèle intersectoriel estime deux types d’emplois : les salariés et les autres travailleurs. Les employés salariés sont ceux qui reçoivent les salaires et traitements tels qu’estimés par le modèle. Ils reçoivent ces salaires à titre de travailleurs réguliers des secteurs d’activité. Les autres travailleurs, quant à eux, correspondent aux entrepreneurs constitués en entreprises individuelles (travailleurs autonomes), comme les avocats et les exploitants agricoles. Ils se partagent les revenus mixtes bruts. Institut de la statistique du Québec 27 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Les subventions Les subventions sont des transferts unilatéraux que font les gouvernements vers les entreprises. Le modèle intersectoriel estime deux types de subventions : les subventions sur la production et les subventions sur les produits. Les subventions sur la production concernent les facteurs primaires et les activités particulières de certains secteurs d’activité. On peut penser ici aux crédits d’impôt sur l’emploi ou aux incitatifs fiscaux visant la diminution de l’émission des gaz à effet de serre. Les autres subventions estimées par le modèle sont celles qui s’appliquent en fonction de l’utilisation ou de la production de certains types de biens et services particuliers, par exemple le transport en commun. Les importations Les importations correspondent aux sommes versées en contrepartie des achats de biens et services provenant de l’étranger. Les résultats produits par le modèle permettent de distinguer les importations internationales de celles qui proviennent des autres provinces canadiennes. Les importations sont considérées comme des fuites, car elles ne génèrent pas d’activité économique au Québec. Autres productions Les autres productions sont de deux types : le retrait des stocks et la vente de biens des secteurs de la demande finale. Elles peuvent, tout comme les importations, être considérées comme des fuites du système de production. Par exemple, l’achat d’un camion provenant d’un stock ne peut pas être considéré dans la production de l’année courante, car l’activité économique requise pour sa fabrication a déjà été comptabilisée. Les taxes indirectes Les taxes indirectes sont des paiements unilatéraux faits par les secteurs productifs et de la demande finale aux différents paliers de gouvernements, et ce, sans contrepartie de la part des administrations publiques. Les taxes indirectes sont de deux types : les taxes sur les produits et les taxes sur la production. Les taxes sur les produits sont des paiements faits par les agents économiques lors de l’achat de biens et services. Elles incluent la taxe de vente québécoise (TVQ), la taxe de vente fédérale (TPS), les droits d’accise fédéraux et les taxes spécifiques québécoises comme la taxe sur l’hébergement ou celle sur le tabac. Les marges de taxes du modèle sont ajustées pour tenir compte des remboursements du coût des intrants que reçoivent les secteurs productifs. Les taxes sur la production sont les taxes sur les facteurs de production que les entreprises utilisent pour leur production : terrains, actifs fixes ou main-d’œuvre. Ce sont les impôts fonciers, les taxes sur la masse salariale, la taxe sur le capital, la taxe professionnelle, etc. Elles sont incluses dans les autres revenus bruts avant impôt depuis la version 1997 des tableaux d’entrées-sorties. 28 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Le modèle traite les taxes comme des fuites du processus de production, car une fois qu’elles sont perçues, elles ne sont pas réinjectées dans l’économie. En réalité, les gouvernements ont différentes options qui s’offrent à eux quant à l’utilisation des taxes prélevées. Par exemple, le gouvernement pourrait destiner ces sommes à des travaux de réfection routière ou les affecter au paiement de la dette publique. Bien sûr, l’impact économique sera plus ou moins différent en fonction de l’option choisie par le gouvernement. Fiscalité et parafiscalité Le modèle intersectoriel calcule l’impôt et les parafiscalités provenant des salaires et traitements versés aux salariés. Pour ce faire, on estime d’abord le nombre d’emplois en divisant les salaires et traitements d’un secteur par le salaire moyen de ce même secteur. On estime, par la suite, un revenu imposable en tenant compte de différentes déductions qui sont créditées à la source. Les tables d’impôts québécoise et fédérale sont par la suite appliquées en tenant compte de certains ajustements comme les crédits d’impôt et les surtaxes. Le modèle permet donc de répartir les revenus fiscaux générés en fonction des deux ordres de gouvernement et en tenant compte de certaines déductions moyennes. Le modèle estime aussi les contributions des salariés et des employeurs aux différents fonds de sécurité sociale. Au Québec, les parafiscalités estimées par le modèle correspondent aux sommes versées à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), au Fonds des services de santé (FSS), au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et à la Régie des rentes du Québec (RRQ). Du côté du gouvernement fédéral, le modèle tient compte des contributions à la caisse d’assurance emploi (AE). La CSST et le FSS sont tous deux payés entièrement par l’employeur : la CSST, en fonction du risque inhérent aux activités du secteur concerné, et le FSS en pourcentage fixe de la masse salariale de ce dernier. Dans le cas de la RRQ, c’est une contribution égale des employeurs et des employés. Pour ce qui est de l’assurance emploi, la contribution de l’employeur équivaut à 1,4 fois celle de l’employé. En somme, le modèle intersectoriel du Québec est un instrument d’analyse qui permet de ventiler directement et indirectement une dépense initiale liée à un choc de demande dans l’économie. Les résultats du modèle permettent d’apprécier la contribution relative des secteurs d’activité québécois et de ceux de l’étranger pour répondre à une demande donnée. Ils permettent aussi d’estimer les revenus que cette demande génèrera, tant pour ces secteurs d’activité que pour les deux paliers de gouvernement. Institut de la statistique du Québec 29 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS LE MODÈLE ET SON FONCTIONNEMENT Les résultats produits par le MISQ font toujours suite à une simulation de dépenses liées à différents types de demandes. Tadek Matuszewski mentionnait lui-même que les modèles intersectoriels sont, en raison du rôle passif de l’offre qui les encadre, « des modèles de propagation de la demande »9. Ainsi, certaines hypothèses du modèle du côté de l’offre font de ce dernier un outil dont les résultats sont essentiellement dictés par le comportement de la demande. Le processus de propagation de la demande Selon le processus de propagation de la demande, toute dépense d’un agent économique constitue une recette perçue par d’autres agents. En contrepartie de cette recette, les secteurs productifs augmentent leur production pour répondre à cette nouvelle demande. Cet accroissement de production se traduit lui-même en une demande supplémentaire de valeur ajoutée et en achats de biens et services intermédiaires. Encore une fois, le processus itératif à la base du modèle transforme cette demande en rondes successives de dépenses et de recettes, et ce, jusqu’à ce que la totalité de la demande initiale soit satisfaite. C’est ce processus itératif à la base du modèle qui permet de ventiler l’impact de la dépense initiale en effets directs et indirects. L’effet direct est senti dans le ou les secteurs immédiatement sollicités par le choc de dépenses alors que l’effet indirect se répercute chez les fournisseurs de ce dernier. Deux types de chocs peuvent être à l’origine de la demande initiale de biens et services : un choc sur la demande finale ou un choc sur les secteurs productifs. Bien que le processus itératif soit le même dans les deux cas, la définition des impacts directs et indirects respectifs à ces deux types de chocs n’est pas la même. 9. 30 André LEMELIN, « Les idées de Tadek Matuszewski à la lumière des développements récents en modélisation des systèmes économiques et particulièrement des modèles d’équilibre général appliqués », L’actualité économique, vol. 69, no 4, 1993, p. 365-374. Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Processus de demande propagation finale de la demande Choc de la Cas d’un secteur de la demande finale Valeur ajoutée Fuites Fuites Taxes indirectes nettes Valeur ajoutée Dépenses autonome (demande finale) Taxes indirectes nettes Fuites Demande de biens et services Recette des secteurs productifs Demande de biens et services Taxes indirectes nettes Recette des secteurs productifs Effets directs Interne au secteur de la demande finale Effets directs Premiers fournisseurs Valeur ajoutée aux prix de base Valeur ajoutée Demande de biens et services SOMME DES ITÉRATIONS SUIVANTES Effets indirects Autres fournisseurs Effets totaux Prenons le cas d’un choc de la demande finale sur les dépenses de consommation des ménages en produits d’alimentation. Comme ces produits alimentaires sont achetés par les ménages pour une consommation finale, aucune valeur ajoutée ne leur est incorporée de façon directe. C’est pourquoi l’effet direct interne au secteur de la demande finale est, sauf exception, habituellement égal à 0. La demande en biens et services alimentaires se traduit en recettes pour les secteurs de l’alimentation, en revenu de taxes pour les gouvernements et en importations provenant du secteur étranger. Une fois les recettes reçues, les secteurs alimentaires augmentent leur production pour satisfaire la demande des ménages. Pour ce faire, ils achètent des intrants intermédiaires et versent des rémunérations aux différents facteurs de production. De leur côté, les salariés font des contributions aux différents paliers de gouvernements sous forme d’impôts et de parafiscalité. L’impact direct sur les premiers fournisseurs est donc constitué de la valeur ajoutée du secteur alimentaire, des revenus perçus par les gouvernements et des fuites d’importations et de stocks. Il est à noter que le MISQ ne calcule pas d’impact subséquent sur les revenus d’impôts et de taxes perçus par les deux paliers de gouvernement. Institut de la statistique du Québec 31 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Une partie des dépenses en intrants intermédiaires des secteurs alimentaires se transforme en recettes pour leurs fournisseurs immédiats. Selon le même processus que décrit précédemment, une partie de ces revenus se transforme à son tour en dépenses. Ce processus de propagation de la demande se poursuit jusqu’à ce que la totalité du choc initial lié à la demande finale soit satisfait. L’impact sur les fournisseurs du secteur alimentaire et les fournisseurs subséquents constitue l’effet indirect estimé par le modèle. La somme des impacts directs et indirects donne l’impact total pour l’économie. La dépense initiale est ventilée entre la contribution au PIB (valeur ajoutée), les revenus de taxes nets de subventions et les différentes fuites. La retombée économique au Québec est donc égale à la somme de la valeur ajoutée totale et des revenus nets des gouvernements. Le ratio de valeur ajoutée/choc initial est donc toujours inférieur à 1 en raison des fuites inhérentes au système. 32 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Processus propagation de la demande Choc d’undesecteur productif Cas d’un secteur productif Fuites Fuites Taxes indirectes nettes Valeur ajoutée Demande de biens et services Taxes indirectes nettes Fuites Recette des secteurs productifs Demande de biens et services Taxes indirectes nettes Recette des secteurs productifs Effets directs Valeur ajoutée aux prix de base Valeur ajoutée Demande de biens et services Effets indirects Premiers fournisseurs SOMME DES ITÉRATIONS SUIVANTES Effets indirects Autres fournisseurs Effets totaux Dans le cas d’un choc sur un secteur productif, le processus de propagation est le même, mais les définitions des effets directs et indirects sont différentes. Comme le choc doit être exogène au modèle, on prend comme hypothèse de base que ce dernier provient d’une augmentation de la demande du secteur des non-résidents, donc une augmentation des exportations du Québec. Par exemple, prenons le cas d’une demande du secteur extérieur de 100 millions de dollars en exportation de minerais de fer du Québec. L’effet direct dans le cas d’un secteur productif correspond à l’impact interne au secteur qui répond à la demande d’exportation initiale. Dans le cas présent, l’impact direct est constitué de la valeur ajoutée du secteur minier et des impôts et parafiscalités perçus par les deux paliers de gouvernement. La première ronde d’effets indirects provient des premiers fournisseurs. Ces premiers effets indirects correspondent à la valeur ajoutée générée chez les premiers fournisseurs du secteur minier, des revenus fiscaux des gouvernements, des fuites et des taxes liées aux dépenses d’intrants du secteur minier. La somme des impacts des itérations subséquentes donnera finalement l’effet indirect sur les autres fournisseurs. La somme des impacts directs et indirects donne l’impact total. Tout comme dans le cas d’un choc sur la demande finale, la dépense initiale est ventilée entre la contribution au PIB (valeur ajoutée) du Québec, les revenus nets du gouvernement et les fuites. Institut de la statistique du Québec 33 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS ÉQUATIONS ET FONCTIONNEMENT MATRICIEL DU MODÈLE INTERSECTORIEL La structure interne du modèle intersectoriel est basée sur quatre types de matrices appelées « matrices des coefficients techniques ». Traditionnellement, ces matrices sont libellées respectivement A, B, R et Q. Nous allons tout d’abord nous attarder au contenu de ces matrices pour ensuite expliquer le processus itératif à la base de la propagation de la demande. Les matrices A et B représentent la structure de dépenses propre à chaque industrie du modèle. La matrice A est construite sur la base des utilisations intermédiaires de biens et services des secteurs productifs. Chaque colonne de A correspond à un secteur productif du modèle. Les éléments d’une colonne représentent les utilisations des facteurs intermédiaires évalués aux prix à la consommation. Associée à la matrice A, la matrice B, pour sa part, présente l’utilisation des facteurs primaires. Elle décrit donc les structures d’intrants des facteurs primaires de chacun des secteurs productifs. Comme les matrices A et B sont associées, la somme des éléments d’une colonne de A et des éléments de la colonne correspondante de B vaut 1. Les matrices R et Q permettent de transformer, en prix à la production, les demandes de biens et services des secteurs productifs (matrice A) évaluées aux prix à la consommation. La matrice Q, la matrice des fuites, correspond aux montants des demandes en biens et services qui ne sont pas dirigés vers les secteurs productifs, en l’occurrence les autres productions (stocks et biens usagés), les taxes indirectes et les importations. Pour sa part, la matrice R, aussi appelée matrice de répartition, présente les parts de marché des secteurs d’activité en fonction de la demande finale qui leur est affectée. Les matrices R et Q sont elles aussi associées. La somme des éléments d’une même colonne de R et Q vaut ainsi 1. Par exemple, le modèle pourrait répartir une demande de biens et services de 1 000 $ en attribuant 700 $ ventilés selon la matrice R des parts de marché et 300 $ de fuites diverses. Dans la banque de données du modèle intersectoriel, il existe plusieurs matrices R et Q pour tenir compte du fait que les coefficients de taxation et de marges peuvent varier selon le secteur. Les demandes en biens et services effectuées auprès des secteurs d’activité sont toujours évaluées aux prix à la consommation. Le rôle des matrices R et Q consiste à exprimer cette demande en prix à la production et à rediriger cette dernière vers les secteurs productifs québécois et les différentes fuites. 34 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Ainsi, à partir d’un vecteur de demande de biens et services nommé y0, nous obtenons les vecteurs u0 et g0 qui représentent respectivement les fuites du système et les niveaux de production des secteurs productifs québécois. Il est à noter que les marges serviront à alimenter les secteurs productifs qui leur correspondent. Ainsi, la marge de commerce de détail alimentera le secteur du commerce de détail et celui du transport, les différents secteurs de transport du modèle. Les importations et les taxes indirectes cependant n’auront pas d’impact sur l’itération suivante. Ces transformations sont décrites par les équations matricielles : u0 = Qy0 g0 = Ry0 Le vecteur g0 des niveaux d’activités étant maintenant déterminé, il est possible d’utiliser les matrices A et B pour obtenir les utilisations de facteurs intermédiaires et primaires respectivement représentées par les vecteurs y1 et z1. y1 = Ag0 z1 = Bg0 Cette nouvelle demande de facteurs de production aura deux effets. D’une part, le modèle estime les impôts perçus sur les facteurs primaires et de l’autre, les demandes d’intrants intermédiaires vont générer une nouvelle demande auprès des secteurs d’activité fournisseurs. On obtient donc un nouveau vecteur de dépenses y2 et z2. Ce nouveau vecteur est lui-même à l’origine d’une deuxième itération. Il est à noter que seule la demande en biens et services intermédiaires a un impact sur cette prochaine itération. Ainsi le modèle ne calcule pas l’impact de la dépense des revenus de production touchés par les facteurs primaires (effets induits). PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE ITÉRATIVE La figure 1 illustre le fonctionnement détaillé du modèle selon la méthode itérative. L’utilisation de cette méthode permet de bien distinguer les différents effets directs et indirects découlant du choc initial de dépenses autonomes (y0, z0). Dans la pratique, le modèle utilise cependant la méthode générale selon laquelle les effets totaux sont d’abord calculés et, par la suite, les effets indirects sont obtenus en soustrayant, aux effets totaux, les effets directs qui constituent le choc initial. Le tableau présente les équations du modèle et il permet entre autres de retracer les flux de demande d’intrants intermédiaires (bleu) qui se répercutent d’itération en itération, les fuites du système (rouge), et la valeur ajoutée avant impôts générée (vert) par le projet de dépenses. Le modèle tient pour acquis que la demande formulée est exogène dans le sens où elle n’est pas déterminée par le modèle. C’est pourquoi on stipule que le choc provient d’une augmentation de la dépense autonome d’un secteur de la demande finale, par exemple les exportations. Institut de la statistique du Québec 35 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS La demande exogène initiale est satisfaite, d’une part, par une hausse de la production des entreprises du Québec (g0) et, d’autre part, par les différentes fuites du système (u0). La demande initiale se traduit donc en une augmentation de la production intérieure, des importations, des taxes indirectes et des contributions aux différentes marges. En augmentant leur niveau de production, les entreprises directement touchées par le choc initial achètent des intrants intermédiaires (y1) et génèrent de la valeur ajoutée (z1). La valeur ajoutée du secteur touché représente l’effet direct d’un projet de dépenses. Par exemple, une demande d’exportation de jeux vidéo produits au Québec génère de l’emploi, des salaires et des profits pour le secteur du multimédia au Québec. Comme nous venons de le voir, l’accroissement de demandes d’intrants intermédiaires des secteurs ayant répondu au choc de demande initiale est à l’origine de nouveaux impacts chez leurs fournisseurs. Analogue à la première itération, cette deuxième vague de dépenses est satisfaite en partie par l’économie québécoise (g1) et en partie par le secteur étranger (u1). Ainsi, les fournisseurs immédiats sollicités par le secteur du multimédia doivent eux aussi augmenter leur production, ce qui se traduit par une nouvelle ronde de dépenses (y2, z2). Ce sont les effets indirects chez les premiers fournisseurs du secteur du multimédia. Tout comme pour l’effet direct, les effets indirects se composent de la valeur ajoutée des secteurs touchés. Cependant, pour des raisons de présentation des résultats, les effets indirects incluent aussi les paiements de taxes et les importations provenant de la demande initiale. Par exemple, les taxes payées et les fuites attribuables aux dépenses du secteur du multimédia sont celles qui figurent dans les effets indirects chez les premiers fournisseurs. À l’instar de chaque nouvelle itération, la demande des premiers fournisseurs est satisfaite en partie par l’économie québécoise (g2) et en partie par le secteur étranger (u2). Le vecteur de dépenses g2 se transforme à son tour en dépenses productives des secteurs sollicités (y3, z3). L’exercice se répète d’itération en itération selon le processus de propagation de la demande. À chaque nouvelle étape, les différentes fuites du système diminuent le montant à l’origine de l’itération suivante. Le choc initial s’épuise peu à peu jusqu’à ce que la totalité de la demande exogène soit complètement satisfaite. Ainsi, les effets indirects chez les autres fournisseurs sont composés de la valeur ajoutée, des taxes et des fuites de tous les autres secteurs touchés par la demande initiale. Il est à noter que ces taxes et ces fuites incluent aussi celles attribuables aux dépenses des premiers fournisseurs. À l’image d’une pierre jetée dans un liquide, l’accroissement initial de la demande provoque une onde de choc dans l’économie. En plus de la « vague » initiale, de multiples autres petites vagues dissipent l’énergie générée jusqu’à ce que le choc de demande soit complètement absorbé par les différents secteurs de l’économie. Une fois l’économie revenue à son état d’équilibre, la somme des effets directs et indirects donne l’impact total du choc initial. 36 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Figure 1 Les équations du modèle selon la méthode itérative Y0 Z0 Biens et services Facteurs primaires u0 = QDFy0 Fuites Niveaux d'activité des secteurs productifs g0 = RDFy0 Dépenses autonomes Itération k Itération 2 Itération 1 Effets directs y1 = Ag0 z1 = Bg0 Biens et services Facteurs primaires u1 = QDIy1 g1 = RDIy1 Fuites Niveaux d'activité des secteurs productifs y2 = Ag1 z2 = Bg1 Biens et services Facteurs primaires u2 = QDIy2 g2 = RDIy2 Fuites Niveaux d'activité des secteurs productifs yk = Agk-1 zk = Bgk-1 Biens et services Facteurs primaires uk = QDIyk Fuites Niveaux d'activité des secteurs productifs gk = RDIyk y = y0 + y1 + y2 + ... + yk + ... Demande en biens et services z = z0 + z1 + z2 + ... + zk + ... Valeur ajoutée aux prix de base g = g0 + g1 + g2 + ... + gk + ... Niveaux d'activité u = u0 + u1 + u2 + ... + uk + ... Fuites Effets indirects chez les premiers fournisseurs Effets indirects chez les autres fournisseurs Effets totaux Institut de la statistique du Québec 37 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Comme nous l’avons vu précédemment, l’impact total d’un choc de dépenses est ventilé en valeur ajoutée brute, en fuites du système et en taxes indirectes nettes. La somme de l’effet total est donc égale au choc initial. Ainsi, pour revenir à notre exemple, l’augmentation du niveau d’eau dans le bassin correspondra toujours au poids du volume de la pierre qui y a été jetée. La somme des impacts d’une demande initiale de 100 millions de dollars donne toujours 100 millions de dollars. Par ailleurs, la somme des impacts pour le Québec (valeur ajoutée aux prix de base + taxes nettes) est toujours plus petite que la dépense initiale. Ceci est dû au fait que les fuites du système ne sont pas captées dans le processus de production québécois. En d’autres mots, une partie des vagues provoquées par le choc a débordé du bassin ou la pierre est jetée. On obtient donc, pour le Québec, un impact moindre que la dépense initiale injectée dans le modèle. Certaines personnes restent perplexes sur le fait que la somme des résultats du modèle est toujours égale à la dépense initiale. Les médias ont souvent tendance à utiliser des multiplicateurs de valeur ajoutée supérieurs à l’unité. On entend souvent des gens mentionner que pour chaque dollar dépensé, un dollar trente sera généré dans l’économie du Québec. Il faut garder à l’esprit que ces multiplicateurs supérieurs à l’unité incluent non seulement les effets directs et indirects du choc de dépenses, mais aussi les effets induits générés dans le processus de production. Le modèle intersectoriel ne calcule pas les effets induits, il faut donc rester prudent lors de l’analyse des résultats. Encore une fois, il est extrêmement important de bien connaître le modèle et ses balises pour en faire une utilisation judicieuse et éclairée. La prochaine partie du présent travail porte sur les limites et les hypothèses qui sous-tendent le modèle. Une partie importante de cette section s’attardera au concept des effets induits. LES LIMITES ET HYPOTHÈSES DU MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC Le modèle intersectoriel est un instrument d’analyse qui produit des résultats très utiles. Il faut cependant rester prudent quant à l’interprétation et à l’utilisation que nous faisons de ces estimations. Une analyse d’impact économique rigoureuse demande non seulement une bonne connaissance du fonctionnement du modèle, mais aussi une capacité d’interpréter les résultats obtenus en fonction des limites et des hypothèses inhérentes au modèle utilisé. Comme tout outil d’analyse d’impact, le modèle intersectoriel du Québec répond à certaines hypothèses de base. Un modèle statique et linéaire Le modèle intersectoriel est basé sur les tableaux entrées-sorties de l’économie du Québec. Ces tableaux sont une représentation comptable des interactions économiques pour une année donnée. Les relations industrielles et les parts de marché sont donc fixes et indépendantes du 38 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec niveau de production des secteurs d’activité. Les relations interindustrielles ne sont modifiées que lors de la mise à jour annuelle des tableaux entrées-sorties. Par ailleurs, le modèle intersectoriel ne produit pas d’estimations régionales. Les résultats ne sont disponibles que pour le Québec. Le modèle ne prend pas en considération la notion de temps. En d’autres mots, c’est comme si on prenait une photo de l’économie à la suite d’un choc de dépenses. C’est un modèle statique qui considère toute injection de dépenses comme se réalisant totalement durant l’année courante. Par exemple, une dépense d’investissement de 10 millions de dollars sur cinq ans est considérée comme si elle se réalisait en une seule année. Par contre, dans l’optique où l’utilisateur connaît le profil et la répartition annuelle du choc initial, il est possible pour ce dernier de répartir la dépense sur plusieurs années et de moduler les simulations effectuées en conséquence. La fonction de production d’un secteur d’activité donné est fixe et il y a absence d’économie d’échelle. La structure d’utilisation des facteurs primaires et des intrants intermédiaires est soumise à une relation de proportionnalité fixe, peu importe le niveau de production. Il n’y a donc pas de phénomène de rareté ni aucun effet de substitution entre les intrants de production. La technologie aussi est fixe et indépendante du niveau de production. Le MISQ est un modèle linéaire. Toute chose étant égale par ailleurs, un choc de 10 millions de dollars d’un secteur productif est égal à 10 chocs de 1 million de dollars du même secteur. En réalité, à long terme, une entreprise qui triple son chiffre d’affaires est incitée à modifier sa structure de production dans l’optique où cette dernière perçoit l’accroissement de la demande à laquelle elle répond comme étant récurrent. Ces modifications ont une influence sur l’impact économique du choc de dépenses. Par exemple, à la suite d’une forte augmentation de la demande à laquelle elle fait face, une entreprise de fabrication de vêtements pourrait décider de moderniser ses installations en achetant de nouveaux équipements plus productifs et en embauchant des travailleurs plus qualifiés. Le modèle ne tient pas compte du phénomène de rareté des ressources. Ce dernier considère que les entreprises québécoises et le secteur étranger ont la capacité de répondre à la demande initiale en biens et services, et ce, sans tenir compte du niveau de cette dernière ou des éventuelles entraves au commerce. Prenons le cas d’une simulation du secteur de la construction non résidentielle. Le nombre d’emplois dans ce secteur n’est pas illimité de sorte que l’ajustement face à une forte demande des travailleurs de ce secteur pourrait se faire par des salaires plus élevés et non par une augmentation des emplois. C’est pourquoi « les résultats sont plus adéquats si l’on simule des changements de dépenses qui représentent des calculs de montants à la marge par rapport à l’importance du secteur étudié »10. 10. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, « Les études d’impact économique. Deux exemples. Édition 2009 », 2009. Institut de la statistique du Québec 39 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Les effets induits Le modèle intersectoriel estime les effets directs et indirects reliés à un choc exogène dans l’économie. En réalité, il s’agit d’une photo initiale prise par le modèle, photo qui ne tient pas compte de la réaction des agents économiques face à l’augmentation de leurs revenus de production. Cette seconde ronde d’impact, appelée effets induits, vient s’ajouter à l’impact initial estimé par le modèle. Le principe soutenant les effets induits est, comme nous allons le voir, étroitement lié au concept de multiplicateur keynésien tel qu’étudié dans les cours d’économie classiques. Un premier type d’effets induits survient quand les travailleurs touchés par le choc initial dépensent les revenus de production reçus comme rémunération. Ainsi les salaires et traitements et les revenus mixtes bruts sont dépensés en biens et services dans l’économie. Ce projet de dépenses est à l’origine d’une nouvelle ronde d’impacts non estimés par le modèle. De nouveaux emplois sont nécessaires pour répondre à ce nouvel accroissement de la demande finale. Les revenus qui sont générés par ce choc sont à leur tour réinjectés dans l’économie sous forme d’achats de biens et services. En raison des impôts sur les salaires et de l’épargne des ménages, chaque nouveau montant injecté est plus petit que le précédent. De façon analogue à l’estimation des effets directs et indirects, le processus continue ainsi jusqu’à ce que toute la nouvelle demande soit satisfaite. L’impact réel provoqué par les effets induits dépend bien sûr de nombreux facteurs qu’il est difficile de reproduire dans un modèle entrées-sorties statique. Par exemple, la structure de dépenses de nouveaux employés est fondamentalement différente de celle d’un travailleur régulier touchant des heures supplémentaires. En plus de la réaction des travailleurs, il est aussi possible que les entreprises réagissent au choc initial de dépenses. Une unité de production pourrait devoir faire des investissements en construction et en machinerie pour répondre à l’accroissement de la demande à laquelle elle fait face. Par ailleurs, les profits générés sont eux aussi à l’origine de nouveaux impacts économiques. Une entreprise pourrait augmenter ses dépenses en recherche et développement ou moderniser ses équipements à partir des profits touchés. La réaction des entreprises est à l’origine de nouveaux impacts plus ou moins grands en fonction du scénario de dépenses choisi. L’estimation des effets induits nécessite, non seulement une très bonne connaissance du projet lui-même, mais aussi de l’environnement économique dans lequel il a lieu. Il faut donc, d’une part, s’assurer de bien déterminer le montant initial de l’impact induit que nous voulons calculer. D’autre part, il faut interpréter les résultats obtenus en considérant les facteurs extérieurs qui pourraient modifier l’impact réel du choc induit. Ces réalités multiples échappent aux modèles entrées-sorties statiques comme le MISQ. Même les modèles fermés sur la consommation des ménages ne peuvent prendre en considération tous les scénarios. Il faut toujours garder à l’esprit que le modèle intersectoriel est un outil statique qui n’est pas construit de façon à tenir compte des effets induits. 40 Institut de la statistique du Québec Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec Conclusion Nous venons de voir les hypothèses qui sous-tendent l’utilisation du modèle intersectoriel du Québec. Ces hypothèses permettent d’établir les limites d’utilisation du modèle tout en déterminant des balises encadrant l’interprétation des résultats produits. En dépit de ces limites, le modèle demeure l’outil par excellence pour produire des estimations marginales de court terme dans le cadre d’une analyse d’impact intersectorielle de l’économie du Québec. Comme pour tout modèle économique, la fiabilité des résultats est en étroite relation avec la qualité de l’information qui alimente le MISQ. C’est pourquoi il est du ressort des utilisateurs de s’assurer de la bonne utilisation du MISQ et de faire une interprétation rigoureuse des résultats. Le modèle intersectoriel est un outil efficace et fiable, mais qui comporte certaines limites qui doivent être prises en considération. Les résultats du modèle ne peuvent pas être négatifs. L’injection de la dépense initiale dans l’économie générera nécessairement un impact économique supérieur à 0. Une analyse sérieuse présenterait, par exemple, différents scénarios de dépenses afin de déterminer la meilleure allocation des ressources dans l’économie (coût d’opportunité). On pourrait aussi intégrer les résultats d’impact dans une analyse coûts-bénéfices qui présenterait, non seulement les impacts économiques, mais aussi les retombées environnementales ou sociales d’un projet. Institut de la statistique du Québec 41 SIMULATIONS D’IMPACT ÉCONOMIQUE RÉALISÉES AVEC LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC Dans cette section, nous analysons trois simulations d’impact économique réalisées à l’aide du modèle intersectoriel. Nous appelons simulations l’exercice de soumettre au modèle intersectoriel un choc de dépenses aux fins d’analyse. Deux types de chocs peuvent ainsi être soumis au modèle : un choc sur les dépenses d’un secteur productif et un choc sur les dépenses d’un secteur de la demande finale. La première simulation étudiée porte sur les différentes dépenses liées à la demande finale au Québec en 2012. Pour ce faire, les données provenant des comptes économiques provinciaux sont utilisées. Cette simulation a pour but de familiariser le lecteur avec les différents résultats du modèle. Elle permet une appréciation de l’efficacité du modèle à estimer, notamment le nombre d’emplois et la valeur ajoutée générée dans l’économie. La dépense d’opération d’une tranche de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 est le sujet de la deuxième simulation. Cette dernière permet, entre autres, de présenter les résultats détaillés estimés par le modèle intersectoriel de même que certains calculs supplémentaires utiles dans le cadre des analyses d’impact économique. La dernière simulation porte sur une tranche de 100 millions de dollars en dépenses personnelles au Québec en 2016. Cette dernière simulation permet pour sa part de présenter des tableaux donnant une information détaillée sur les taxes et les importations. LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS STRUCTURE DU CHOC DE DÉPENSES INITIALES Différents types de dépenses peuvent être simulés par le modèle intersectoriel. Ainsi, la première étape lors de la réalisation d’une simulation est de spécifier le type de choc auquel devra répondre le modèle. Il existe deux façons de spécifier le choc de dépenses : la méthode détaillée par intrants intermédiaires et facteurs primaires et la méthode selon les structures moyennes de dépenses des secteurs et sous-secteurs de la nomenclature du MISQ. Méthode détaillée selon les intrants intermédiaires et les facteurs primaires La méthode détaillée consiste à spécifier le choc de dépenses en fonction des intrants intermédiaires et des facteurs primaires du modèle. Il est ainsi possible de construire sa propre structure de dépenses qui sera soumise au modèle. Cette flexibilité qu’offre le modèle est très utile, car elle permet d’adapter la structure de dépenses en fonction des particularités du choc initial. Par exemple, dans le cadre d’une analyse d’impact des dépenses touristiques, il serait possible d’adapter la structure de dépenses des visiteurs en fonction de leur provenance. La première étape consiste à sélectionner les éléments de la dépense à partir de la liste des 447 biens et services du modèle. Pour chacun des éléments sélectionnés, il faut spécifier le montant à simuler. Il est aussi possible de modifier les marges et les taxes de chacun des biens et services constituant la structure de dépenses. On pourrait ainsi simuler des dépenses nettes des taxes ou spécifier le pourcentage de production québécoise que requièrent ces dépenses, à défaut de quoi les pourcentages moyens contenus dans la banque de données du modèle intersectoriel du Québec s’appliqueront automatiquement. La méthode détaillée permet aussi de spécifier les éléments de la valeur ajoutée inclus dans le choc de dépenses. Dans le cas des dépenses d’un secteur productif, on pourrait par exemple déterminer les salaires et traitements et les emplois du secteur simulé de même que les revenus des entreprises individuelles et les autres revenus bruts avant impôt. Méthode selon les structures moyennes de dépenses La seconde méthode consiste à utiliser les structures moyennes de dépenses des secteurs et sous-secteurs qui composent la nomenclature du MISQ pour construire le choc initial. L’ISQ a alors recours aux structures moyennes de dépenses du modèle intersectoriel afin de compléter l’information manquante. Par exemple, si l’utilisateur ne connaît pas le détail des dépenses de construction d’une usine, l’ISQ utilise alors la ou les structures moyennes de dépenses du modèle pour le type de construction à l’étude. L’utilisateur doit alors accepter les hypothèses et moyennes que fournit le modèle pour pallier le manque d’informations. Les structures moyennes de dépenses sont celles que l’on retrouve dans le tableau intersectoriel, lui-même basé sur les informations des tableaux entrées-sorties. Il est ainsi possible de simuler la structure moyenne de dépenses d’un des 244 secteurs et sous-secteurs productifs de même que des 240 secteurs de la demande finale. 44 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec :: SIMULATION 1 :: IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA DEMANDE FINALE AU QUÉBEC POUR L’ANNÉE 2012 Présentation de l’intrant simulé La première simulation porte sur l’impact économique pour le Québec de dépenses liées à la demande finale pour l’année 2012. La demande finale annuelle correspond aux dépenses de consommation des ménages, à la formation brute de capital fixe des entreprises et des administrations publiques, aux dépenses courantes des gouvernements et aux exportations. Il est à noter que les importations québécoises sont endogènes au modèle intersectoriel et n’apparaissent donc pas dans le tableau suivant. Elles ne sont pas utilisées comme un intrant dans la simulation car elles sont un extrant de cette dernière. Le tableau 3, tiré des « Comptes économiques provinciaux pour l’année 2012 », présente la ventilation de la demande finale au Québec pour l’année 2012 : Tableau 3 Ventilation de la demande finale au Québec en 2012 Description Code MIS Description secteur MIS Dépenses personnelles en biens et services de consommation 723 DP : Total dép. pers., incl dép. voy. Administrations publiques : dépenses courantes 724 DG : Administrations publiques Institutions sans but lucratif : dépenses de fonctionnement 568 DN : Dépenses fonctionnement I.S.B.L. Administrations publiques et ISBL : structure 726 et 616 M$ de 2012 207 144 82 998 5 844 CON : Administrations publiques et CON : ISBL 11 160 Entreprises : bâtiments non résidentiels 725 CON : Construction non résidentielle 16 329 Entreprises : bâtiments résidentiels 576 CON : Construction résidentielle 26 100 Exportations internationales 719 Exportations internationales 85 054 Exportations interprovinciales 721 Exportations interprovinciales 68 861 Administrations publiques et ISBL : machines et matériel Entreprises : machines et matériel 728 et 663 727 Administrations publiques et ISBL : produits de la propriété intellectuelle 730 et 710 Entreprises : produits de la propriété intellectuelle MM : Administrations publiques et MM : ISBL MM : Secteur des entreprises 2 365 13 858 PI : Adminstrations publiques et PI : ISBL 4 020 729 PI : Secteur des entreprises 7 461 Réexportations 720 Réexportations 6 016 Stocks Additions 718 Stocks Additions 4 772 Total demande finale 541 982 Source(s) : Institut de la statistique du Québec, Comptes économiques provinciaux annuels, Tableau 2.2 Produit intérieur brut selon les dépenses, Québec, 2002-2012. Institut de la statistique du Québec 45 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS On peut voir que la plus grande part de la demande finale (207,1 milliards) est attribuable aux dépenses personnelles des Québécois. Une grande partie de cette demande finale sert aussi à alimenter le secteur extérieur sous forme d’exportations internationales (85,1 milliards) et interprovinciales (68,9 milliards). En plus de permettre une appréciation de la composition de la demande finale qui sera simulée, le tableau 3 montre aussi la codification effectuée sur les différents postes de dépenses. L’exercice de codification consiste à faire correspondre une dépense à simuler à un code de secteur de la demande finale tel que défini par la nomenclature du modèle. Par exemple, le modèle utilisera la structure moyenne du secteur de la demande finale « MM : Administrations publiques » pour simuler les dépenses d’investissement en machines et matériel des administrations publiques. Une fois chaque donnée de la demande finale correctement codifiée, il suffit de spécifier au modèle les montants de dépenses afférents à chaque secteur d’activité à simuler pour obtenir les résultats d’impact économique. Impact économique total de la demande finale au Québec en 2012 Le tableau 4 présente la ventilation de l’impact économique de dépenses liées à une demande finale de 542 milliards de dollars au Québec en 2012 : Tableau 4Ventilation de l’impact économique de dépenses liées à la demande finale au Québec pour l’année 2012 Annéespersonnes Main-d’œuvre 3 983 067 Salariés 3 669 970 Autres travailleurs 313 097 M$ de 2012 Valeur ajoutée aux prix de base Salaires et traitements avant impôt Revenu mixte brut Autres revenus bruts avant impôt Taxes indirectes Fuites Importations Autres productions Subventions Total de la dépense initiale Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. 46 Institut de la statistique du Québec 328 087 158 902 37 016 132 169 29 143 188 788 183 499 5 289 – 4 036 541 982 Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec Comme il a été vu précédemment, le produit intérieur brut est égal à la somme de la contribution propre de chaque industrie du Québec pour répondre à l’ensemble de la demande finale pour une année donnée. Ainsi, le modèle permet de déterminer la valeur ajoutée et la charge de travail nécessaire au Québec pour répondre à la demande finale de 542 milliards de dollars. Il estime aussi les différentes fuites, la contribution du secteur extérieur et les revenus de taxes nettes perçus par les deux paliers de gouvernement. La dépense initiale de 542 milliards de dollars génère une valeur ajoutée aux prix de base de 328,1 milliards de dollars composée à près de 50 % de salaires et traitements avant impôts. Pour les deux paliers de gouvernement, un montant de 29,1 milliards est perçu sous forme de taxes indirectes et 4 milliards versés en subventions aux entreprises. Le reste de l’impact économique se résume aux différentes fuites du système qui représentent 188,8 milliards de dollars. Le ratio de valeur ajoutée (multiplicateur) L’addition de chacun des éléments constituant l’impact estimé par le MISQ donne la demande finale initiale. Ainsi, en prenant en considération les différentes fuites du système, le ratio de valeur ajoutée, communément appelé multiplicateur, est nécessairement inférieur à l’unité. On peut donc estimer un multiplicateur de valeur ajoutée aux prix de marché (valeur ajoutée aux prix de base incluant les taxes nettes de subventions) de 0,65. Le ratio de valeur ajoutée aux prix du marché peut être interprété de la façon suivante. La demande finale au Québec sera satisfaite à 65,0 % par le secteur intérieur et à 35,0 % par le secteur extérieur, par les stocks des années précédentes et par la vente de biens usagés. Valeur ajoutée aux prix du marché Dépenses initiales nettes de subventions = 353 194 541 982 = 0,65 Ainsi, moins les fuites seront importantes et plus le multiplicateur sera élevé. Dans le cas hypothétique d’un pays en totale autarcie où il n’y aurait aucune importation, le multiplicateur serait au plus égal à 1. Il faut toujours se rappeler que le ratio de valeur ajoutée réfère au concept de production. En effet, rien n’assure que les revenus perçus par les facteurs de production soient totalement dépensés au Québec ou soient même perçus par des habitants du Québec. En dépit de cette limite, la valeur ajoutée aux prix du marché est souvent utilisée afin d’estimer le « contenu québécois » d’un projet de dépenses. Institut de la statistique du Québec 47 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Calibration du modèle En plus de permettre une appréciation des résultats estimés par le modèle, la simulation de la demande finale permet de calibrer le modèle tout en testant sa fiabilité à estimer la valeur ajoutée (PIB) et les emplois générés. Le tableau 5 présente une comparaison des principaux résultats estimés par le modèle avec les données tirées des statistiques officielles. Le PIB aux prix du marché et les importations proviennent des Comptes économiques trimestriels produits par l’ISQ et les données d’emplois sont tirées de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail de Statistique Canada. Tableau 5Comparaison de l'impact économique de dépenses liées à la demande finale au Québec pour l'année 2012 MISQ Statistique officielles Écart 3 983 067 4 005 600 – 0,6 % Valeur ajoutée aux prix du marché (M$) 353 194 354 040 – 0,2 % Importations (M$) 183 499 182 657 0,5 % Main-d'œuvre (années-personnes) Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Comptes économiques provinciaux annuels, Tableau 2.2 Produit intérieur brut selon les dépenses, Québec, 2012. Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2012. Comme on peut le voir dans le tableau précédent, la divergence statistique entre les données officielles et les estimations du modèle au niveau de la main-d’œuvre est de l’ordre de 0,6 %. Dans le cas de la valeur ajoutée, l’écart est de 0,2 % alors qu’il est de 0,5 % pour les importations. Cette brève comparaison permet d’apprécier, de façon évidente, la capacité du modèle à reproduire la réalité de l’économie du Québec de façon fiable. En conclusion, le modèle intersectoriel permet de reproduire la réalité de l’économie du Québec face à un choc exogène en ventilant la dépense initiale selon les différents résultats estimés. La simulation précédente a donc permis de mieux apprécier et de comprendre les résultats du modèle tout en démontrant sa fiabilité. 48 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec :: SIMULATION 2 :: IMPACT ÉCONOMIQUE DE DÉPENSES D’EXPLOITATION DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION RÉSIDENTIELLE AU QUÉBEC POUR L’ANNÉE 2016 Présentation de l’intrant simulé Maintenant que nous avons abordé de façon générale les résultats d’une simulation, nous pouvons nous attarder sur un exemple d’application concrète du modèle. Afin de réaliser l’exercice, une tranche de 100 millions de dollars en charges d’exploitation du secteur de la construction résidentielle pour l’année 2016 est simulée. Pour ce faire, nous utilisons la structure moyenne de dépenses du secteur « construction résidentielle » de la nomenclature du modèle intersectoriel. L’utilisation de cette structure moyenne n’est pas obligatoire. L’utilisateur peut lui-même créer sa propre structure de dépenses en tenant compte des spécificités de son projet. Par exemple, l’établissement pourrait être construit essentiellement à partir de bois produit au Québec. On pourrait aussi vouloir spécifier au modèle le nombre d’emplois et les salaires et traitements payés par le constructeur réalisant le contrat. Bref, il est important de se rappeler que l’utilisation d’une structure moyenne est optionnelle. Ainsi, plus on a de détails sur le projet de dépenses à l’étude et plus les résultats obtenus seront représentatifs de la réalité économique. Le tableau 6 présente la structure moyenne de dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec pour l’année 2016 : Tableau 6Ventilation de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Construction résidentielle k$ de 2016 Intrants intermédiaires (biens et services) 61 582 Valeur ajoutée aux prix de base 38 537 Salaires et traitements avant impôt 21 955 Revenu mixte brut 8 362 Autres revenus bruts avant impôt 8 220 Subventions Total des dépenses nettes de subventions – 119 100 000 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Institut de la statistique du Québec 49 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Impact économique total de dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec Les dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec peuvent être ventilées entre ses achats d’intrants intermédiaires, la rémunération des facteurs de production qu’il utilise et les subventions qu’il reçoit. La somme des dépenses nettes de subventions du secteur est donc de 100 millions de dollars. Le choc de dépenses étant maintenant spécifié, nous pouvons à présent procéder à l’analyse des résultats d’impact de la simulation. Le tableau 7 présente l’impact économique total de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec : Tableau 7Ventilation de l’impact économique total de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Annéespersonnes Main-d’œuvre 847,2 Salariés 743,9 Autres travailleurs 103,3 k$ de 2016 Valeur ajoutée aux prix de base 67 123 Salaires et traitements avant impôt 37 052 Revenu mixte brut 10 196 Autres revenus bruts avant impôt 19 875 Taxes indirectes Fuites Importations Autres productions Subventions Total de la dépense initiale 848 32 413 31 483 930 – 384 100 000 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. L’impact total sur l’emploi soutient une charge de travail de 743,9 emplois salariés et 103,3 autres travailleurs. La valeur ajoutée aux prix de base générée au Québec est de 67,1 millions de dollars dont plus de la moitié versés en salaires et traitements aux employés salariés. Du côté des revenus mixtes bruts, 10,2 millions de dollars sont versés aux autres travailleurs. Les autres revenus bruts, pour leur part, composent 30 % de la valeur ajoutée pour un montant de 19,9 millions de dollars. Tout comme pour la simulation précédente, l’impact total du secteur de la construction est ventilé de la façon suivante : valeur ajoutée (67,1 %), taxes indirectes (0,8 %), fuites (32,4 %) et subventions (– 0,3 %). 50 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec Impact sur l’emploi et la valeur ajoutée Le tableau 8 présente l’impact économique direct et indirect sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à la suite du choc de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec. L’impact direct correspond à celui du secteur de la construction au Québec. On peut aussi voir que l’impact indirect est composé des effets chez les premiers fournisseurs du secteur de la construction de même que celui chez les fournisseurs subséquents. Tableau 8Impact économique sur l'emploi et la valeur ajoutée de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Effets directs Effets indirects Premiers fournisseurs Autres fournisseurs années-personnes Main-d'œuvre 504,9 170,7 171,6 Salariés 428,3 159,4 156,2 76,6 11,3 15,4 Autres travailleurs k$ de 2016 Valeur ajoutée aux prix de base 38 537 14 713 13 874 21 955 8 047 7 050 Revenu mixte brut 8 362 915 919 Autres revenus bruts avant impôt 8 220 5 751 5 905 Salaires et traitements avant impôt Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Les dépenses de 100 millions de dollars soutiennent une charge de travail correspondant à 504,9 emplois (salariés et autres travailleurs) directement dans le secteur de la construction. Le secteur verse aussi 38,5 millions en valeur ajoutée aux différents facteurs de production. De ce montant, des salaires et traitements de 22 millions sont touchés par 428,3 travailleurs salariés. Du côté des revenus mixtes bruts c’est 8,4 millions qui sont perçus par 76,6 autres travailleurs. En plus d’estimer les effets directs du secteur simulé, le modèle permet d’apprécier l’impact indirect découlant de la dépense en biens et services du secteur de la construction. Ainsi, les dépenses en intrants intermédiaires du secteur de la construction sont à l’origine de la création ou du soutien de 159,4 emplois salariés chez les premiers fournisseurs du secteur de la construction et de 156,2 emplois salariés chez les fournisseurs subséquents. Institut de la statistique du Québec 51 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Ventilation sectorielle de l’impact économique sur l’emploi et la valeur ajoutée Une des principales utilités du modèle est sa capacité à non seulement estimer les effets directs et indirects d’un projet de dépenses, mais aussi à ventiler les résultats obtenus par secteur d’activité. Ainsi, le tableau 9 permet de voir l’impact total, pour les 10 secteurs d’activité les plus touchés, sur l’emploi salarié, la valeur ajoutée et les salaires et traitements avant impôts. Tableau 9Impact économique sur l'emploi, les salaires et traitements et la valeur ajoutée totale de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle, par secteur d'activité, au Québec en 2016 Secteur d'activité Main-d'œuvre salariés années-personnes Construction résidentielle Salaires et traitements avant impôt Valeur ajoutée aux prix de base k$ de 2016 428,3 21 955 38 537 Commerce de détail 36,3 1 007 1 543 Fabrication autres produits en bois 25,1 1 050 1 990 Commerce de gros 21,6 1 257 2 318 Fab. meubles maison, inst. 20,8 815 1 223 Architecture, génie et serv. conn. 17,5 1 211 2 006 Sociétés de portefeuille 12,9 801 958 Fab. de produits en plastique 11,0 510 1 023 Fab. tôles fortes et élém.charpent. 996 11,0 576 Transport par camion 8,9 381 669 Total autres secteurs 151 7 488 15 860 743,9 37 052 67 123 Effets totaux Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Plus de 50 % des 743,9 emplois totaux salariés générés le sont dans le secteur de la construction. En effet, les dépenses du secteur de la construction résidentielle soutiennent une charge de travail de 428,3 emplois salariés pour une masse salariale de 22 millions de dollars. Les charges d’exploitation du secteur de la construction ont aussi d’importantes retombées en termes d’emplois sur le secteur du commerce de détail (36,3 emplois), de la fabrication des autres produits en bois (25,1 emplois) et le commerce de gros (21,6 emplois). 52 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec Les ratios d’emplois Comme pour la valeur ajoutée, il est possible d’estimer des ratios d’emplois à partir des résultats du modèle. Le ratio le plus souvent utilisé est le rapport entre l’emploi total et l’emploi direct. Ainsi, un ratio de 1,74 signifierait que, pour 100 emplois directs dans le secteur simulé, une charge de main-d’œuvre de 74 années-personnes est nécessaire en termes d’emplois indirects. Il faut faire attention à ne pas interpréter le 1,74 comme étant 174 emplois indirects par 100 emplois directs. Afin d’éviter les erreurs d’interprétation, il est plus avisé d’utiliser le ratio de l’emploi indirect sur l’emploi direct. Effets totaux sur la main-d’œuvre salariée = Effets directs sur la main-d’œuvre salariée Effets indirects sur la main-d’œuvre salariée Effets directs sur la main-d’œuvre salariée 743,9 = 1,74 = 0,74 428,3 = 315,6 428,3 Même si l’estimation de ces ratios est très intéressante sur le plan analytique, il est bien important de connaître le cadre d’utilisation de tels multiplicateurs. Plusieurs facteurs peuvent, par exemple, contribuer à l’importance des effets indirects par rapport aux effets directs. Ainsi, plus le total des biens et services achetés par le secteur de la construction est élevé, et à fort contenu québécois, plus les effets indirects et totaux seront élevés. Par ailleurs, il n’y a pas de lien automatique entre les emplois directs et les emplois indirects estimés par le modèle. C’est pourquoi il est plus rigoureux de parler de ratio d’emplois plutôt que d’utiliser le terme multiplicateur. Rien n’assure que l’ajout d’un emploi direct se traduira par un accroissement de la main-d’œuvre indirecte dans les autres secteurs d’activité. Prenons par exemple le cas d’une entreprise qui voit la productivité de ses travailleurs augmenter. Pour chaque million de dollars de production, l’entreprise en question emploie moins de travailleurs, mais achète plus d’intrants intermédiaires. On aurait ainsi un cas ou on observerait une diminution des emplois directs accompagnée d’une augmentation des emplois indirects. En résumé, le ratio d’emploi tient dans la mesure où, toute chose étant égale par ailleurs, la structure de dépenses du secteur d’activité n’est pas modifiée par l’accroissement de la demande à laquelle il répond. Plusieurs autres rapports peuvent aussi être calculés en ce qui a trait aux revenus pour le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral, par exemple les revenus d’impôts sur les salaires ou de taxes indirectes par million de dollars de production du secteur de la construction résidentielle au Québec. Institut de la statistique du Québec 53 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Impact sur les revenus des gouvernements et sur les parafiscalités Le tableau 10 présente l’impact, sur les revenus des gouvernements et sur les parafiscalités, de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec : Tableau 10Impact économique sur les revenus des gouvernements et les parafiscalités de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Effets directs Effets indirects 1ers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 Revenus du gouvernement du Québec 2 056 1 192 878 4 126 Impôts sur salaires et traitements 3 427 2 056 757 614 Taxes de vente … 1 24 25 Taxes spécifiques … 434 240 674 1 224 512 480 2 216 1 224 470 372 2 066 Taxes de vente … 1 45 46 Taxes et droits d'accise … 41 63 104 5 614 1 662 1 386 8 662 4 820 1 394 1 152 7 366 794 268 234 1 296 Revenus du gouvernement fédéral Impôts sur salaires et traitements Parafiscalités québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP) fédérale (Assurance emploi) Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Les dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle soutiennent 428,3 emplois salariés pour des salaires et traitements de 22 millions de dollars. À partir de ces informations, nous pouvons déterminer le salaire annuel moyen brut du secteur. Ces salaires de 51 260 $ par année seront la base à partir de laquelle seront estimés les impôts et les parafiscalités. Après application des tables d’impôts 2016, les dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec sont estimées être à l’origine de 2,1 millions de dollars en revenus d’impôts directs pour le gouvernement du Québec et 1,2 million pour le gouvernement fédéral. Il est à noter que seuls sont comptabilisés les impôts sur les salaires et traitements. Le modèle ne calcule pas les impôts sur les profits des corporations ou les impôts fonciers. Pour ce qui est des parafiscalités, elles ne doivent théoriquement pas être prises en compte dans le calcul des revenus des gouvernements. Les sommes allouées aux parafiscalités sont des contributions à des fonds de sécurité sociale qui sont destinés à des utilisations spécifiques ultérieures. 54 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec Du côté des taxes indirectes, après remboursement du coût des intrants, le secteur de la construction débourse 477 milliers de dollars en taxes pour ses achats d’intrants intermédiaires chez les premiers fournisseurs. Il faut noter que les taxes payées sur l’achat d’intrants du secteur de la construction apparaissent dans la colonne des effets chez les « premiers fournisseurs ». Les taxes payées par l’ensemble des autres secteurs sollicités indirectement par le choc initial sont pour leur part inscrites dans la colonne des « autres fournisseurs ». L’efficacité du modèle intersectoriel à estimer l’emploi, la valeur ajoutée et les revenus gouvernementaux liés à un projet de dépense est reconnue. En plus d’offrir des estimations de qualité comme nous l’a démontré la simulation précédente, le MISQ permet aussi d’obtenir des résultats à un niveau très détaillé. C’est pourquoi le modèle est sollicité de façon récurrente tant par les intervenants du secteur public que par ceux du privé. Institut de la statistique du Québec 55 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS :: SIMULATION 3 :: IMPACT ÉCONOMIQUE DE DÉPENSES PERSONNELLES AU QUÉBEC POUR L’ANNÉE 2016 Présentation de l’intrant simulé Le tableau 11 présente l’impact économique d’une tranche de 100 millions de dollars en dépenses personnelles au Québec. Ces dépenses personnelles des ménages au Québec soutiennent une charge de travail correspondant à 575,7 emplois salariés pour une valeur ajoutée de 54,6 millions de dollars. On peut aussi voir que plus de 35,2 % du choc initial de dépenses est satisfait par le secteur extérieur sous forme d’importations de biens et services. Tableau 11Ventilation de l’impact économique total de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Annéespersonnes Main-d’œuvre 638,4 Salariés 575,7 Autres travailleurs 62,7 k$ de 2016 Valeur ajoutée aux prix de base 54 585 Salaires et traitements avant impôt 21 611 Revenu mixte brut 11 705 Autres revenus bruts avant impôt 21 269 Taxes indirectes 11 376 Fuites 35 221 Autres productions Importations Subventions Total de la dépense initiale 792 34 429 – 1 182 100 000 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Autre information importante, les dépenses personnelles des ménages de 100 millions de dollars génèrent pour 11,4 millions en taxes indirectes nettes pour les deux paliers de gouvernement. Ce montant représente 11,4 % de la dépense initiale injectée dans le système. 56 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec Impact sur les taxes indirectes québécoises et fédérales Le tableau 12 présente l’impact économique sur les taxes indirectes québécoises et fédérales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec pour l’année 2016. Ce dernier montre les 10 biens et services générant le plus de taxes indirectes pour les gouvernements du Québec et du Canada. Le tableau permet, par ailleurs, de distinguer les effets directs des effets indirects. Rappelons que dans le cas de la demande finale, les effets directs sont ceux reliés à la dépense du secteur simulé. Dans le cas présent, l’effet direct correspond donc aux taxes payées par les ménages québécois lors de leurs dépenses de 100 millions. L’effet indirect pour sa part correspond aux taxes payées par les producteurs (premiers et autres fournisseurs) afin de répondre à la demande initiale. Tableau 12 entilation de l'impact économique sur les taxes indirectes V québécoises et fédérales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Biens et services Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets directs Total Effets indirects k$ de 2016 1 088,0 169,3 495,9 61,4 1 814,7 Boissons Produits du pétrole et du charbon 912,7 113,5 254,1 20,4 1 300,6 Matériel de transport 580,3 0,1 301,1 0,0 881,5 Services d'hébergement et de restauration 578,9 0,4 280,2 0,4 859,9 Arts, spectacles et loisirs 692,1 0,5 64,0 0,1 756,8 736,3 Tabac et produits du tabac 397,0 0,0 339,3 0,0 Services financiers, assurances 469,2 129,9 2,9 39,7 641,6 Vêtements, produits en tricot et en cuir 377,0 0,3 189,0 0,0 566,3 Télécommunications 268,0 13,0 134,3 8,3 423,6 Autres services (sauf les administrations publiques et ISBL) 241,4 5,9 121,0 5,0 373,4 Total autres biens et services 1 814,2 120,6 902,2 184,8 3 021,8 Total des biens et services 7 418,8 553,3 3 084,1 320,2 11 376,4 Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Institut de la statistique du Québec 57 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Les dépenses personnelles des ménages génèrent des revenus de taxes indirectes importants pour les deux paliers de gouvernement. En 2016, pour une dépense de 100 millions de dollars, c’est 11,4 millions qui sont perçus en taxes indirectes, soit 8 millions pour le gouvernement provincial et 3,4 millions pour le fédéral. Du côté des biens et services, les cinq produits générant le plus de taxes indirectes sont respectivement les produits du pétrole et du charbon (1,8 million), les boissons (1,3 million), le matériel de transport (882 milliers), les services d’hébergement et de restauration (860 milliers) et les arts spectacles et loisirs (757 milliers). Impact sur les importations internationales et interprovinciales Nous avons vu précédemment que les résultats du modèle permettent non seulement d’apprécier les retombées économiques d’un projet de dépenses, mais aussi d’estimer la contribution du secteur extérieur pour y répondre. Le tableau suivant présente une ventilation des importations internationales et interprovinciales classées selon l’importance des biens et services importés : Tableau 13Ventilation de l'impact économique sur les importations internationales et interprovinciales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Biens et services Importations internationales Effets directs Effets indirects Importations interprovinciales Effets directs Total Effets indirects k$ de 2016 Matériel de transport 4 155,0 214,1 322,7 32,3 4 724,1 478,7 194,6 1 503,3 766,4 2 942,9 Fruits, légumes, aliments pour animaux et divers 1 040,6 281,7 731,7 185,1 2 239,0 10,4 1 865,7 37,0 292,8 2 205,9 435,3 125,1 1 093,2 317,5 1 971,1 1 117,6 482,0 130,6 137,3 1 867,4 21,6 487,4 108,4 1 107,9 1 725,3 1 483,9 32,9 8,1 0,7 1 525,7 0,0 23,9 0,0 1 280,8 1 304,7 293,3 317,4 200,6 172,6 983,9 Total autres biens et services 5 026,3 2 804,5 1 989,2 3 119,5 12 939,5 Total des biens et services 14 062,7 6 829,1 6 124,7 7 412,9 34 429,4 Services financiers, assurances Combustibles minéraux Produits de la viande, du poisson et laitiers Produits chimiques et pharmaceutiques Services professionnels et aux entreprises Vêtements, produits en tricot et en cuir Marge et commissions de commerce de gros Produits du pétrole et du charbon Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. 58 Institut de la statistique du Québec Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec Afin de répondre aux 100 millions de dépenses personnelles des ménages, l’économie québécoise a dû importer pour 34,4 millions de dollars en « contenu étranger ». La notion de « contenu étranger » d’un projet est un des calculs supplémentaires que l’on peut exploiter à partir des tableaux de résultat du modèle. Plus ce contenu est élevé, plus les fuites seront grandes. Dans le cas présent, le contenu étranger lié aux dépenses des ménages serait de 34,4 % de la dépense initiale. Une autre utilité du tableau précédent est qu’il permet de distinguer si le produit importé provient des autres provinces canadiennes ou de l’étranger. Ainsi, pour l’année 2016, des biens et services de l’ordre de 13,5 millions de dollars ont été importés des autres provinces canadiennes. Du côté de l’international, l’importation de biens et services se chiffrait 20,9 millions de dollars. Les principaux produits en provenance des autres pays et des autres provinces canadiennes sont le matériel de transport (4,7 millions), les services financiers et les assurances (3,0 millions), les fruits, légumes et les aliments pour animaux (2,2 millions), les combustibles minéraux (2,2 million) et les produits de la viande, du poisson et laitiers (2 million). L’utilisation du modèle pour estimer les revenus de taxes générés par un choc de dépenses est couramment utilisée, notamment par le secteur touristique. Chaque année, de nombreux promoteurs d’événements touristiques font appel au modèle pour estimer les retombées de taxes associées aux dépenses de leur clientèle. Par ailleurs, la ventilation détaillée des importations offre des éléments d’analyse très utiles pour les décideurs publics. Le gouvernement pourrait décider de maximiser les retombées économiques d’un projet en favorisant l’achat local. Institut de la statistique du Québec 59 CONCLUSION Rares sont les jours où on ne parle pas de retombées économiques dans les médias. On annonce de grands projets à coup de centaines d’emplois créés. On justifie de l’aide financière sur la base des revenus générés pour les gouvernements. On estime des retombées économiques de plusieurs millions de dollars pour l’économie de telle ou telle région. Bref, le modèle intersectoriel du Québec est un outil d’analyse économique rigoureux et fiable permettant d’y voir plus clair. Toutefois, il ne peut répondre à lui-seul aux préoccupations maintes fois soulignées par les utilisateurs. Peut-on calculer les effets induits ? Comment doit-on traiter les dépenses touristiques des festivaliers locaux ou à motif de déplacement secondaire ? Comment tenir compte des doubles comptes lors d’une analyse d’impact économique d’une filière industrielle ? Nous venons de le voir, le fonctionnement du modèle intersectoriel du Québec est somme toute assez simple. Cette simplicité rend d’autant plus important le rôle de l’analyste qui réalise l’étude d’impact économique. Une étude rigoureuse et sérieuse des résultats doit toujours être réalisée dans une perspective d’analyse coûts-bénéfices. Ainsi, il faut toujours s’assurer de calculer l’impact économique net du projet à l’étude. On pourrait ainsi établir différents scénarios de dépenses ou inclure des estimations supplémentaires qui tiendraient compte des externalités environnementales ou sociales du projet à l’étude. Utilisé en complément avec d’autres outils comme l’analyse coûts-avantages, les études de marché, l’analyse de rentabilité, etc., le modèle intersectoriel du Québec s’avère un instrument d’analyse économique rigoureux et efficace. TABLEAUX DES RÉSULTATS SIMULATION 1 Tableau 1 Ventilation de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012 Tableau 2Impact économique pour le Québec de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012 Tableau 3Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à la suite de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012 Tableau 4Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations à la suite de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012 Tableau 5Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions à la suite de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012 SIMULATION 2 Tableau 1Ventilation de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 2Impact économique pour le Québec de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 3Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 4Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 5Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 6Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 7Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu net des entreprises individuelles à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 8Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 9Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 10Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 Tableau 11Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016 SIMULATION 3 Tableau 1 Ventilation de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 2Impact économique pour le Québec de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 3Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 4Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 5Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 6Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 7Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu net des entreprises individuelles à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 8Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 9Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 10Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 Tableau 11Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016 64 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.1 Ventilation de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Code Bien et service Demande finale k$ de 2012 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 bs01 bs02 bs03 bs04 bs05 bs06 bs07 bs08 bs09 bs10 bs11 bs12 bs13 bs14 bs15 bs16 bs17 bs18 bs19 bs20 bs21 bs22 bs23 bs24 bs25 bs26 bs27 bs28 bs29 bs30 bs31 bs32 bs33 bs34 bs35 bs36 bs37 bs38 bs39 bs40 bs41 bs42 bs43 bs44 bs45 bs46 bs47 bs48 bs49 bs50 bs51 bs52 bs53 bs54 bs55 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche Services de soutien à l'agriculture et la foresterie Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Services de soutien à l'extraction minière et à l'extraction de pétrole et de gaz Services d'utilité publique Construction résidentielle Construction non résidentielle Travaux de génie Construction, réparations Produits de la viande, du poisson et laitiers Fruits, légumes, aliments pour animaux et divers Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles Vêtements, produits en tricot et en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon Produits chimiques et pharmaceutiques Produits en caoutchouc et en plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués Machinerie Produits informatiques et électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement Produits manufacturés divers Marge et commissions de commerce de gros Marge et services de commerce de détail Transports et entreposage Marge de transport Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Services liés à l'information et la culture Services financiers, assurances Services immobiliers et location Loyers imputés aux propriétaires occupants Services professionnels et aux entreprises Services d'enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs Services d'hébergement et de restauration Autres services (sauf les administrations publiques et ISBL) Autres services des institutions sans but lucratif au service des ménages Autres services des administrations publiques Fournitures d'exploitation et de bureau 3 835 876 609 773 818 450 572 984 327 879 72 976 402 414 5 912 939 288 281 787 181 6 824 685 22 820 792 10 117 672 16 560 461 71 003 13 858 588 16 308 783 7 213 695 4 013 406 2 402 564 10 614 186 3 034 100 7 859 876 671 558 18 507 606 17 523 762 5 038 588 1 806 486 16 470 931 5 208 755 12 297 143 9 286 090 8 250 958 36 762 910 5 112 427 6 932 137 5 325 088 3 901 352 11 291 794 2 119 647 1 680 439 8 728 170 4 148 715 23 238 209 17 887 729 25 010 327 27 473 510 2 857 737 6 747 325 6 369 011 18 097 194 7 356 166 720 771 458 444 0 Institut de la statistique du Québec 65 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.1 Ventilation de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Code Demande finale Bien et service k$ de 2012 56 57 58 bs56 bs57 bs58 Déplacement, divertissement, publicité et promotion Financement privé des services d'institution sans but lucratif Financement gouvernemental des services du secteur des administrations publiques 0 5 844 203 82 997 986 Total des dépenses en biens et services SAL Salaires et traitements avant impôt RMB Revenu mixte brut ARB Autres revenus bruts avant impöt SUB Subventions 541 451 732 0 0 530 436 Total des dépenses 541 982 168 0 Total des dépenses nettes de subventions 541 982 168 années-personnes de 2012 Main-d'œuvre Salariés Autres travailleurs Demandeur 0,0 0,0 Biens et services SAL+RMB+ARB Subventions k$ de 2012 DN: Institutions sans but lucratif au service des ménages CON: Construction résidentielle Stocks Additions Exportations internationales Réexportations internationales Exportations interprovinciales DP: Total des dépenses personnelles, incluant les dépenses de voyages DG: Secteur des administrations publiques CON: Construction non résidentielle MM: Secteur des entreprises PI: Secteur des entreprises Secteurs confidentiels Source : Institut de la statistique du Québec Référence: 20160712-2-1-2012C-2012C (2012C) 66 Institut de la statistique du Québec 5 844 203 25 732 712 4 772 330 85 053 639 6 016 046 68 860 997 207 143 988 82 997 986 16 166 236 13 858 091 7 460 441 17 545 063 0 367 397 0 0 0 0 0 0 163 039 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Tableaux des résultats Tableau 1.2 Impact économique pour le Québec de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 Effets directs Demande finale Effets indirects Premiers fournisseurs Effets totaux années-personnes de 2012 Main-d'oeuvre Salariés Autres travailleurs - 2 214 441,8 1 455 528,2 3 669 970,0 - 152 236,8 160 860,2 313 097,0 M$ de 2012 530,4 208 283,0 119 274,4 328 087,8 Salaires et traitements avant impôt - 100 121,8 58 780,3 158 902,2 Revenu mixte brut - 24 776,7 12 239,5 37 016,2 530,4 83 384,5 48 254,5 132 169,4 ... 4 154,6 1 134,1 5 288,6 - 2 633,2 - 1 403,0 - 4 036,2 Valeur ajoutée aux prix de base. Autres revenus bruts avant impôt Autres productions (1) Subventions - Taxes indirectes ... 24 853,7 4 289,1 29 142,8 Importations ... 69 075,1 114 424,0 183 499,1 Revenus du gouvernement du Québec Dont : - Impôts sur salaires et traitements - 9 196,0 4 915,8 14 111,8 - Taxes de vente ... 12 109,2 921,0 13 030,2 - Taxes spécifiques ... 5 310,3 2 051,0 7 361,3 Revenus du gouvernement fédéral - Impôts sur salaires et traitements - 6 093,8 3 117,3 9 211,0 - Taxes de vente ... 5 872,5 780,1 6 652,6 - Taxes et droits d'accise ... 1 561,7 537,0 2 098,8 - québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP) - 16 201,1 9 413,0 25 614,1 - fédérale (Assurance-emploi) - 3 106,3 1 876,2 4 982,5 Dont : Parafiscalités (2) 1. Diminution des stocks et vente de biens et services de certains secteurs de la demande finale. 2. La parafiscalité comprend les contributions des employeurs et des employés. ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 67 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.3 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Main d'oeuvre Salariés Autres Salaires et traitements années-personnes de 2012 576 725 801 802 803 804 805 806 807 Revenu mixte brut Valeur ajoutée M$ de 2012 CON:Construction résidentielle CON:Construction non résidentielle - - - - 367 163 Secteurs de la demande finale - - - - 530 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Pêche, chasse et piégeage Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz 27 216,0 7 291,0 883,0 4 928,0 17 189,0 11 998,0 881,0 235,0 518,0 254,0 938 322 37 196 1 546 1 086 92 49 48 9 3 533 808 100 368 4 963 Secteurs primaires 57 507,0 13 886,0 3 040 1 284 9 771 Services publics 19 626,0 39,0 1 891 1 10 645 Services publics 19 626,0 39,0 1 891 1 10 645 Construction 255 688,0 28 954,0 13 218 3 025 24 331 Construction 255 688,0 28 954,0 13 218 3 025 24 331 808 809 810 811 812 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois 56 286,0 8 286,0 6 800,0 13 934,0 25 040,0 1 044,0 66,0 264,0 1 105,0 578,0 2 422 472 281 441 1 102 31 3 22 12 4 992 2 175 513 647 1 883 813 814 815 816 817 Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique 20 155,0 15 197,0 3 272,0 23 742,0 26 794,0 229,0 638,0 16,0 264,0 132,0 1 253 662 239 1 422 1 233 1 12 1 1 2 681 1 197 1 354 3 600 2 393 818 819 820 821 822 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques Fabrication de machines Fab. prod. inform. et électroniq. 13 065,0 26 817,0 41 408,0 30 172,0 16 918,0 352,0 134,0 878,0 350,0 137,0 652 1 694 1 941 1 642 999 1 1 13 2 11 1 477 4 566 3 349 2 825 1 641 823 824 825 826 Fab. mat., appar. et comp. électriq Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes Activités divers de fabrication 12 530,0 53 077,0 22 971,0 16 779,0 149,0 283,0 1 933,0 1 111,0 696 3 155 857 680 2 2 14 19 1 268 6 544 1 302 1 208 Fabrication 433 243,0 9 663,0 21 843 147 45 615 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage 179 667,0 466 758,0 149 523,0 6 055,0 14 647,0 16 725,0 9 241 12 096 6 672 196 996 487 17 040 18 536 12 694 827 828 829 2016-07-12 68 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.3 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Main d'oeuvre Salariés Autres Salaires et traitements années-personnes de 2012 Revenu mixte brut Valeur ajoutée M$ de 2012 830 831 Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances 66 223,0 196 099,0 4 918,0 11 725,0 3 995 10 994 164 469 10 066 20 176 832 833 834 835 836 Services immobiliers et location Propriétaires-occupants de logement Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets Serv. enseignement à but lucratif 48 611,0 186 323,0 156 613,0 12 256,0 16 954,0 44 722,0 33 946,0 6 452,0 1 823 10 839 5 660 327 3 798 15 649 3 573 688 98 14 492 21 185 19 285 9 560 509 837 838 839 840 Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration Autres services 69 775,0 49 993,0 243 697,0 115 697,0 49 128,0 11 374,0 6 160,0 37 749,0 2 557 1 383 5 186 3 397 5 005 396 236 805 9 405 2 571 7 169 5 652 1 941 235,0 260 555,0 74 171 32 559 168 340 ISBL Administrations publiques 138 018,0 824 653,0 - 4 306 40 434 - 5 150 63 706 Secteurs non commerciaux 962 671,0 - 44 740 - 68 856 3 669 970,0 313 097,0 158 902 37 016 328 088 Autres services 841 842 Total de tous les secteurs Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 69 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.4 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Code Bien et service Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 1 2 3 4 5 bs01 bs02 bs03 bs04 bs05 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 6 7 8 9 10 bs06 bs07 bs08 bs09 bs10 11 16 17 18 19 1 085,5 28,2 194,8 3,3 107,6 1 314,3 292,3 103,9 216,3 173,0 2 399,8 320,5 298,7 219,6 280,6 Serv. soutien agricult. et forest. Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Serv. soutien mines, pétrole et gaz 93,4 279,8 28,5 309,3 244,7 14 924,6 2 250,8 477,0 380,2 244,7 15 018,1 2 530,6 505,5 689,4 bs11 bs16 bs17 bs18 bs19 Services utilité publique Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac 104,5 3 190,4 3 786,3 1 526,6 351,1 126,5 1 612,5 2 625,9 603,0 71,3 231,1 4 802,9 6 412,2 2 129,6 422,3 20 21 22 23 24 bs20 bs21 bs22 bs23 bs24 Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition 619,6 3 243,7 56,0 278,3 32,5 946,4 340,0 1 259,8 1 858,5 489,2 1 566,0 3 583,7 1 315,8 2 136,8 521,8 25 26 27 28 29 bs25 bs26 bs27 bs28 bs29 Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires 1 433,3 3 352,4 568,4 264,2 483,3 4 266,4 10 238,5 2 436,7 1 275,4 7 141,9 5 699,7 13 590,9 3 005,1 1 539,5 7 625,2 30 31 32 33 34 bs30 bs31 bs32 bs33 bs34 Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport 874,9 4 811,3 4 961,8 2 064,5 15 940,3 3 505,7 3 514,8 2 152,1 4 197,4 6 204,9 4 380,6 8 326,1 7 113,9 6 261,8 22 145,2 35 36 37 38 39 bs35 bs36 bs37 bs38 bs39 Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gros Marge et services, commerce détail Transports et entreposage 1 267,5 2 204,7 222,3 2 073,4 131,1 1 708,0 5 652,7 2 174,3 4 275,8 1 398,6 3 912,7 5 652,7 2 396,6 6 349,2 40 41 42 43 44 bs40 bs41 bs42 bs43 bs44 Marge, transports Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances 285,5 872,6 281,0 4 095,7 2 004,9 301,6 978,3 2 559,1 4 047,1 2 004,9 587,2 1 850,9 2 840,1 8 142,8 45 47 48 49 50 bs45 bs47 bs48 bs49 bs50 Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 317,2 1 322,4 383,2 321,5 789,3 2 874,1 10 813,9 47,4 162,2 215,9 3 191,4 12 136,3 430,6 483,7 1 005,1 51 52 54 bs51 bs52 bs54 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Aut. serv. administrat. publiques 4 183,8 378,7 2,5 700,9 526,6 6,0 4 884,7 905,3 8,5 2016-07-12 70 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.4 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Code Bien et service Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 Total des biens et services 69 075,1 114 424,0 183 499,1 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 71 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.5 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Code Bien et service Taxes indirectes Québécoises Fédérales Autres productions M$ de 2012 0,6 7,2 42,7 21,1 0,5 3,6 21,3 10,9 0,3 143,6 40,6 18,7 0,2 1,1 Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Services utilité publique Construction résidentielle 78,3 5,8 528,9 1 693,8 25,5 1,1 245,8 760,2 1,8 19,3 31,3 - bs13 bs14 bs15 bs16 bs17 Construction non résidentielle Travaux de génie Construction, réparations Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs 178,1 201,5 83,3 15,8 239,2 56,8 2,5 139,5 7,8 119,7 94,1 158,1 18 19 20 21 22 bs18 bs19 bs20 bs21 bs22 Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois 1 985,5 875,3 104,4 790,2 23,6 593,2 659,9 52,0 390,2 33,0 24,6 178,0 25,6 14,7 331,7 23 24 25 26 27 bs23 bs24 bs25 bs26 bs27 Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique 108,1 10,4 3 171,6 392,3 107,5 54,2 10,0 1 464,9 188,2 47,5 169,3 362,3 230,7 81,3 28 29 30 31 32 bs28 bs29 bs30 bs31 bs32 Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques 59,5 7,7 80,5 96,6 254,9 29,6 3,8 37,8 46,5 130,9 87,9 1 122,6 72,9 123,2 19,5 33 34 35 36 38 bs33 bs34 bs35 bs36 bs38 Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et services, commerce détail 210,4 1 290,6 223,0 351,7 517,4 104,4 663,8 112,4 172,0 185,4 75,2 399,7 4,9 96,8 1 358,2 39 41 42 43 44 bs39 bs41 bs42 bs43 bs44 Transports et entreposage Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances 167,3 62,5 618,2 67,6 1 473,4 157,7 55,9 305,6 49,5 136,2 1,0 - 45 47 48 49 50 bs45 bs47 bs48 bs49 bs50 Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 439,2 417,9 43,2 4,1 1 428,4 259,9 299,2 21,2 1,9 132,7 - 51 bs51 Serv hébergement et restauration 1 195,5 579,0 - 1 2 3 4 5 bs01 bs02 bs03 bs04 bs05 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 7 8 9 11 12 bs07 bs08 bs09 bs11 bs12 13 14 15 16 17 2016-07-12 72 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.5 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Code Bien et service Taxes indirectes Québécoises Fédérales Autres productions M$ de 2012 52 53 54 55 bs52 bs53 bs54 bs55 Aut services, sf admin pub et ISBL Autres services des ISBL Aut. serv. administrat. publiques Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. 543,6 0,1 0,3 70,3 270,6 0,2 22,0 - 56 bs56 Déplacement, divert., pub. et prom. 101,9 85,2 - 20 391,5 8 751,3 5 288,6 Total des biens et services Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 73 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.6 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No secteur Main d'oeuvre: salariés Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Salaires et traitements avant impôt Effets totaux Effets directs Premiers Demande finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 années-personnes de 2012 801 802 803 804 805 ... ... ... ... ... 9 341,2 1 549,1 574,7 331,9 11 490,5 17 874,8 5 741,9 308,3 4 596,1 5 698,5 27 216,0 7 291,0 883,0 4 928,0 17 189,0 ... ... ... ... ... 322,5 68,5 23,8 11,7 1 122,6 615,6 253,8 12,8 184,6 423,7 938,2 322,3 36,6 196,3 1 546,3 Secteurs primaires ... 23 287,5 34 219,5 57 507,0 ... 1 549,1 1 490,5 3 039,6 806 ... 9 017,4 10 608,6 19 626,0 ... 882,0 1 008,7 1 890,7 Services publics ... 9 017,4 10 608,6 19 626,0 ... 882,0 1 008,7 1 890,7 807 ... 211 896,4 43 791,6 255 688,0 ... 11 012,5 2 205,2 13 217,7 Construction ... 211 896,4 43 791,6 255 688,0 ... 11 012,5 2 205,2 13 217,7 808 809 810 811 812 813 814 ... ... ... ... ... ... ... 47 040,1 6 374,6 5 099,0 12 806,1 10 004,9 14 878,7 6 220,3 9 245,9 1 911,4 1 701,0 1 127,9 15 035,1 5 276,3 8 976,7 56 286,0 8 286,0 6 800,0 13 934,0 25 040,0 20 155,0 15 197,0 ... ... ... ... ... ... ... 2 027,3 363,9 210,6 405,2 444,8 937,0 270,8 394,7 108,2 70,3 35,7 656,9 316,1 390,8 2 422,0 472,0 280,8 440,9 1 101,7 1 253,1 661,6 815 816 817 ... ... ... 2 069,0 16 578,4 16 778,8 1 203,0 7 163,6 10 015,2 3 272,0 23 742,0 26 794,0 ... ... ... 151,1 992,8 774,2 87,8 429,6 458,8 238,9 1 422,3 1 233,0 818 819 820 ... ... ... 4 683,8 19 534,0 19 818,7 8 381,2 7 283,0 21 589,3 13 065,0 26 817,0 41 408,0 ... ... ... 229,0 1 240,5 939,5 423,0 453,2 1 001,8 652,0 1 693,7 1 941,3 821 822 823 ... ... ... 24 386,9 14 717,3 9 647,0 5 785,1 2 200,7 2 883,0 30 172,0 16 918,0 12 530,0 ... ... ... 1 336,5 862,8 527,0 305,7 136,6 169,0 1 642,2 999,4 696,0 824 825 ... ... 47 016,5 16 854,5 6 060,5 6 116,5 53 077,0 22 971,0 ... ... 2 796,3 635,6 358,8 221,4 3 155,1 857,0 826 ... 12 144,1 4 634,9 16 779,0 ... 491,7 188,4 680,1 Fabrication ... 306 652,9 126 590,1 433 243,0 ... 15 636,4 6 206,8 21 843,2 827 828 829 830 831 832 834 835 ... ... ... ... ... ... ... ... 44 746,2 31 433,3 54 744,1 38 192,3 90 394,8 26 352,7 73 648,3 47 962,8 134 920,8 435 324,7 94 778,9 28 030,7 105 704,2 22 258,3 112 674,7 108 650,2 179 667,0 466 758,0 149 523,0 66 223,0 196 099,0 48 611,0 186 323,0 156 613,0 ... ... ... ... ... ... ... ... 2 301,5 814,6 2 480,5 2 356,8 5 082,3 1 004,9 4 512,6 1 927,7 6 939,7 11 281,7 4 191,1 1 638,5 5 911,2 818,6 6 326,2 3 732,2 9 241,3 12 096,3 6 671,6 3 995,2 10 993,5 1 823,5 10 838,8 5 659,9 836 837 838 ... ... ... 6 653,8 44 391,7 39 096,2 5 602,2 25 383,3 10 896,8 12 256,0 69 775,0 49 993,0 ... ... ... 177,7 1 543,2 1 101,7 149,6 1 014,2 281,0 327,3 2 557,5 1 382,7 2016-07-12 74 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.6 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No secteur Main d'oeuvre: salariés Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Salaires et traitements avant impôt Effets totaux Effets directs Premiers Demande finale fournisseurs ... ... 196 762,5 70 291,5 46 934,5 45 405,5 Autres services ... 764 670,1 841 842 ... ... 122 046,0 776 871,5 15 972,0 47 781,5 Secteurs non commerciaux ... 898 917,6 63 753,4 Total de tous les secteurs - 2 214 441,8 Effets totaux M$ de 2012 années-personnes de 2012 839 840 Effets indirects 243 697,0 115 697,0 ... ... 4 147,0 1 758,3 1 039,1 1 638,6 5 186,2 3 396,9 1 176 564,9 1 941 235,0 ... 29 208,8 44 961,8 74 170,6 138 018,0 824 653,0 ... ... 3 792,5 38 040,4 513,7 2 393,6 4 306,3 40 434,0 962 671,0 ... 41 833,0 2 907,3 44 740,3 1 455 528,2 3 669 970,0 - 100 121,8 58 780,3 158 902,2 ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 75 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.7 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Main d'oeuvre: autres travailleurs Effets directs Effets indirects Demande Premiers finale fournisseurs Revenu mixte brut Effets totaux Effets indirects Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs années-personnes de 2012 Effets totaux M$ de 2012 801 802 803 804 805 ... ... ... ... ... 3 068,3 187,2 153,0 52,4 111,9 8 929,7 693,8 82,0 465,6 142,1 11 998,0 881,0 235,0 518,0 254,0 ... ... ... ... ... 340,5 19,6 31,7 5,3 5,0 745,5 72,8 17,0 42,4 4,0 1 086,0 92,4 48,7 47,7 9,0 Secteurs primaires ... 3 572,7 10 313,3 13 886,0 ... 402,2 881,7 1 283,8 806 ... 1,4 37,6 39,0 ... 1,0 1,0 Services publics ... 1,4 37,6 39,0 ... 1,0 1,0 807 ... 23 235,5 5 718,5 28 954,0 ... 2 424,2 601,2 3 025,4 Construction ... 23 235,5 5 718,5 28 954,0 ... 2 424,2 601,2 3 025,4 808 809 810 811 812 813 814 ... ... ... ... ... ... ... 884,7 47,0 198,0 1 015,6 208,7 172,8 261,1 159,3 19,0 66,0 89,4 369,3 56,2 376,9 1 044,0 66,0 264,0 1 105,0 578,0 229,0 638,0 ... ... ... ... ... ... ... 23,9 0,2 2,0 19,9 4,1 0,5 4,8 6,8 0,1 0,7 1,8 7,5 0,2 6,9 30,7 0,3 2,6 21,6 11,6 0,7 11,6 815 816 817 818 819 820 821 822 ... ... ... ... ... ... ... ... 10,1 189,6 81,2 156,3 94,7 438,6 283,1 118,1 5,9 74,4 50,8 195,7 39,3 439,4 66,9 18,9 16,0 264,0 132,0 352,0 134,0 878,0 350,0 137,0 ... ... ... ... ... ... ... ... 0,2 0,6 0,7 0,6 0,9 6,6 1,5 9,5 0,1 0,2 0,5 0,6 0,4 6,6 0,3 1,6 0,4 0,8 1,2 1,2 1,2 13,2 1,9 11,2 823 824 825 826 ... ... ... ... 120,3 249,6 1 306,1 809,7 28,7 33,4 626,9 301,3 149,0 283,0 1 933,0 1 111,0 ... ... ... ... 1,2 1,6 10,1 13,7 0,4 0,2 4,4 5,0 1,6 1,8 14,5 18,7 Fabrication ... 6 645,4 3 017,6 9 663,0 ... 102,5 44,3 146,8 827 828 829 830 831 832 833 ... ... ... ... ... ... ... 1 508,0 986,4 6 995,5 2 691,7 4 265,7 10 801,2 - 4 547,0 13 660,6 9 729,5 2 226,3 7 459,3 6 152,8 - 6 055,0 14 647,0 16 725,0 4 918,0 11 725,0 16 954,0 - ... ... ... ... ... ... ... 48,7 67,0 164,8 84,8 177,3 2 284,1 15 649,1 146,8 928,6 321,9 79,7 292,2 1 513,7 - 195,5 995,6 486,7 164,5 469,4 3 797,7 15 649,1 834 835 836 837 838 ... ... ... ... ... 12 141,2 8 174,2 3 502,8 29 010,8 8 312,1 32 580,8 25 771,8 2 949,2 20 117,2 3 061,9 44 722,0 33 946,0 6 452,0 49 128,0 11 374,0 ... ... ... ... ... 840,6 171,9 53,2 1 346,3 287,5 2 732,9 516,0 44,8 3 658,6 108,6 3 573,5 687,9 98,0 5 004,8 396,1 839 ... 5 053,6 1 106,4 6 160,0 ... 187,9 47,7 235,6 - 2016-07-12 76 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.7 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Main d'oeuvre: autres travailleurs Effets directs Effets indirects Demande Premiers finale fournisseurs Revenu mixte brut Effets totaux Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs années-personnes de 2012 Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 840 ... 25 338,7 12 410,3 37 749,0 ... 484,6 320,1 804,8 Autres services ... 118 781,9 141 773,1 260 555,0 ... 21 847,8 10 711,4 32 559,2 Total de tous les secteurs - 152 236,8 160 860,2 313 097,0 - 24 776,7 12 239,5 37 016,2 ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence :20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 77 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.8 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Autres revenus bruts Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Valeur ajoutée aux prix de base Effets indirects Effets totaux Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 576 725 367,4 163,0 ... ... ... ... 367,4 163,0 367,4 163,0 ... ... ... ... 367,4 163,0 Secteurs demande finale 530,4 ... ... 530,4 530,4 ... ... 530,4 801 802 803 804 805 ... ... ... ... ... 532,1 83,5 9,6 8,7 2 636,0 2 337,7 636,0 34,9 341,9 1 199,6 1 508,7 392,9 14,7 123,6 3 408,0 ... ... ... ... ... 1 195,2 171,6 65,1 25,7 3 763,7 2 337,7 636,0 34,9 341,9 1 199,6 3 532,8 807,6 100,0 367,6 4 963,3 Secteurs primaires ... 3 269,9 2 177,9 5 447,8 ... 5 221,2 4 550,1 5 447,8 806 ... 4 111,1 5 651,3 8 752,7 ... 4 993,2 5 651,3 10 644,5 Services publics ... 4 111,1 4 641,6 8 752,7 ... 4 993,2 5 651,3 8 752,7 807 ... 6 675,7 4 218,6 8 087,8 ... 20 112,4 4 218,6 24 330,9 Construction ... 6 675,7 1 412,1 8 087,8 ... 20 112,4 4 218,6 8 087,8 808 809 810 811 812 813 814 ... ... ... ... ... ... ... 2 062,8 1 411,6 171,8 169,8 296,6 1 097,3 214,3 878,5 398,9 128,2 52,4 1 137,2 646,5 706,9 2 539,7 1 702,3 229,1 184,8 769,4 1 427,5 523,4 ... ... ... ... ... ... ... 4 114,0 1 775,7 384,3 594,9 745,4 2 034,7 489,8 878,5 398,9 128,2 52,4 1 137,2 646,5 706,9 4 992,5 2 174,6 512,5 647,3 1 882,6 2 681,3 1 196,7 815 816 817 ... ... ... 705,1 1 486,3 715,9 497,9 1 120,8 901,8 1 115,1 2 177,2 1 158,5 ... ... ... 856,4 2 479,6 1 490,9 497,9 1 120,8 901,8 1 354,4 3 600,4 2 392,7 818 819 820 ... ... ... 256,4 2 069,9 698,2 990,8 1 254,6 1 704,9 823,5 2 871,0 1 394,7 ... ... ... 486,0 3 311,3 1 644,3 990,8 1 254,6 1 704,9 1 476,8 4 565,9 3 349,2 821 822 823 ... ... ... 957,0 546,6 436,5 530,4 222,5 303,0 1 181,3 630,9 570,0 ... ... ... 2 295,0 1 418,9 964,7 530,4 222,5 303,0 2 825,4 1 641,5 1 267,7 824 825 ... ... 2 999,1 323,4 746,6 333,2 3 386,7 430,8 ... ... 5 797,0 969,0 746,6 333,2 6 543,6 1 302,3 826 ... 366,7 336,0 509,3 ... 872,1 336,0 1 208,1 Fabrication ... 16 985,2 6 640,1 23 625,3 ... 32 724,1 12 891,1 23 625,3 827 828 829 ... ... ... 1 893,6 366,6 1 959,5 12 796,2 17 287,5 8 089,3 7 603,2 5 443,8 5 535,9 ... ... ... 4 243,8 1 248,3 4 604,8 12 796,2 17 287,5 8 089,3 17 040,0 18 535,8 12 694,1 2016-07-12 78 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.8 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Valeur ajoutée aux prix de base Autres revenus bruts Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 830 831 832 833 ... ... ... ... 3 579,2 4 696,0 5 071,0 5 535,8 4 045,3 10 220,7 6 131,8 - 5 906,4 8 713,3 8 870,5 5 535,8 ... ... ... ... 6 020,8 9 955,5 8 359,9 21 184,9 4 045,3 10 220,7 6 131,8 - 10 066,1 20 176,2 14 491,8 21 184,9 834 835 836 837 838 ... ... ... ... ... 2 271,1 997,3 45,5 819,4 646,4 11 660,5 6 462,9 232,7 5 696,6 535,1 4 872,6 3 212,1 83,7 1 843,2 791,9 ... ... ... ... ... 7 624,3 3 096,9 276,3 3 708,9 2 035,6 11 660,5 6 462,9 232,7 5 696,6 535,1 19 284,9 9 559,8 509,0 9 405,5 2 570,7 839 840 ... ... 1 335,8 780,5 1 497,9 2 628,9 1 746,9 1 450,7 ... ... 5 670,8 3 023,4 1 497,9 2 628,9 7 168,6 5 652,3 Autres services ... 29 997,7 31 612,3 61 610,0 ... 81 054,3 87 285,5 61 610,0 841 842 ... ... 744,0 21 600,8 613,3 4 064,5 843,5 23 271,8 ... ... 4 536,5 59 641,3 613,3 4 064,5 5 149,8 63 705,8 Secteurs non commerciaux ... 22 344,8 1 770,4 24 115,3 ... 64 177,8 4 677,8 24 115,3 83 384,5 48 254,5 132 169,4 530,4 208 283,0 119 274,4 328 087,8 Total de tous les secteurs 530,4 ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 79 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.9 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Salaires et traitements Impôt salarial québécois fédéral Parafiscalité fédérale québécoise M$ de 2012 801 802 803 804 805 806 807 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Pêche, chasse et piégeage Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz 938,2 322,3 36,6 196,3 1 546,3 63,7 28,4 3,1 15,7 207,3 36,5 17,2 1,8 9,4 164,3 198,8 82,9 8,8 44,3 230,3 33,1 11,4 1,3 6,9 27,8 Secteurs primaires 3 039,6 318,3 229,2 565,0 80,5 Services publics 1 890,7 260,9 208,5 194,7 31,8 Services publics 1 890,7 260,9 208,5 194,7 31,8 Construction 13 217,7 1 320,3 872,4 3 098,6 414,0 Construction 13 217,7 1 320,3 872,4 3 098,6 414,0 808 809 810 811 812 813 814 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien 2 422,0 472,0 280,8 440,9 1 101,7 1 253,1 661,6 210,0 50,4 23,4 26,5 97,4 140,9 57,6 130,9 35,1 14,0 14,6 61,1 102,3 34,8 447,7 72,4 48,3 71,3 234,3 201,7 106,2 81,8 13,4 9,9 15,6 37,2 32,6 23,3 815 816 817 Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique 238,9 1 422,3 1 233,0 28,9 156,5 112,1 22,2 111,9 68,9 32,5 209,7 217,6 5,3 38,4 43,1 818 819 820 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques 652,0 1 693,7 1 941,3 63,4 192,2 179,9 40,9 140,5 112,1 117,0 251,9 355,5 21,2 43,4 65,9 821 822 823 Fabrication de machines Fab. prod. inform. et électroniq. Fab. mat., appar. et comp. électriq 1 642,2 999,4 696,0 170,2 109,0 73,3 116,6 77,4 50,7 271,9 137,7 99,5 48,6 27,4 20,1 824 825 Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes 3 155,1 857,0 346,3 64,2 248,2 37,9 464,7 161,4 85,1 30,2 826 Activités divers de fabrication 680,1 55,7 33,4 132,3 24,0 Fabrication 21 843,2 2 157,9 1 453,5 3 633,4 666,6 827 828 829 830 831 832 834 835 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances Services immobiliers et location Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets 9 241,3 12 096,3 6 671,6 3 995,2 10 993,5 1 823,5 10 838,8 5 659,9 917,0 502,6 600,2 442,6 1 162,6 137,7 1 174,7 415,4 603,2 190,4 381,9 321,2 805,3 81,1 835,3 246,5 1 474,5 1 884,3 1 228,5 542,4 1 541,0 273,4 1 434,7 890,6 290,9 426,8 219,1 104,9 317,6 64,0 297,0 191,7 836 837 838 Serv. enseignement à but lucratif Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs 327,3 2 557,5 1 382,7 14,6 188,4 67,9 6,0 110,4 37,1 46,4 384,6 209,4 11,5 90,2 48,1 2016-07-12 80 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.9 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Salaires et traitements Impôt salarial québécois fédéral Parafiscalité fédérale québécoise M$ de 2012 839 840 841 842 Hébergement et restauration Autres services 5 186,2 3 396,9 92,7 182,1 22,7 97,2 798,7 547,1 183,0 119,8 Autres services 74 170,6 5 898,6 3 738,3 11 255,4 2 364,6 ISBL Administrations publiques 4 306,3 40 434,0 255,8 3 900,0 135,4 2 573,8 642,1 6 224,9 151,9 1 273,0 Secteurs non commerciaux 44 740,3 4 155,8 2 709,2 6 867,0 1 424,9 158 902,2 14 111,8 9 211,0 25 614,1 4 982,5 Total de tous les secteurs Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 81 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.10 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Bien et service Importations internationales Effets directs Effets indirects Importations interprovinciales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 1 2 3 4 5 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 6 7 8 9 10 Serv. soutien agricult. et forest. Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Serv. soutien mines, pétrole et gaz 11 12 13 14 15 Services utilité publique Construction résidentielle Construction non résidentielle Travaux de génie Construction, réparations 16 17 18 19 20 769,9 8,4 81,4 2,2 27,6 565,0 26,2 27,6 150,7 44,4 1 334,8 34,6 109,0 152,9 72,1 315,6 19,8 113,3 1,1 80,0 749,3 266,1 76,3 65,6 128,6 1 064,9 285,9 189,7 66,7 208,5 21,8 38,6 9,8 - 12 900,8 935,8 150,5 18,5 12 922,6 974,4 160,3 18,5 71,6 241,3 18,7 309,3 244,7 2 023,9 1 314,9 326,5 361,6 244,7 2 095,5 1 556,2 345,2 670,9 2,5 - 3,1 - 5,6 - 102,0 - 123,5 - 225,5 - Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles 923,0 2 220,7 842,3 326,8 566,2 446,1 1 586,2 336,1 68,9 843,7 1 369,2 3 806,9 1 178,4 395,7 1 409,9 2 267,3 1 565,6 684,3 24,3 53,4 1 166,4 1 039,7 266,9 2,3 102,7 3 433,7 2 605,3 951,2 26,6 156,1 21 22 23 24 25 Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon 3 225,8 18,9 233,3 12,7 887,6 333,8 526,6 1 138,5 167,2 2 761,4 3 559,6 545,4 1 371,8 179,9 3 649,0 18,0 37,2 45,0 19,8 545,8 6,2 733,3 720,0 322,1 1 504,9 24,1 770,4 765,0 341,9 2 050,7 26 27 28 29 30 Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués 2 974,6 434,4 229,6 321,3 777,1 8 264,4 1 749,8 987,2 5 295,9 2 710,2 11 238,9 2 184,2 1 216,9 5 617,2 3 487,3 377,8 134,0 34,5 162,0 97,7 1 974,1 686,9 288,1 1 846,0 795,5 2 351,9 820,9 322,7 2 008,0 893,2 31 32 33 34 35 Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement 4 381,7 4 847,1 1 960,5 14 688,1 1 081,7 3 192,5 2 076,0 3 891,5 5 526,0 110,2 7 574,2 6 923,1 5 852,1 20 214,1 1 191,9 429,5 114,7 103,9 1 252,2 185,7 322,4 76,1 305,8 678,9 21,0 751,9 190,8 409,8 1 931,2 206,7 36 37 38 39 Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gro Marge et services, commerce détail Transports et entreposage 1 938,4 186,7 1 418,2 1 173,8 190,4 1 155,7 3 112,2 190,4 186,7 2 573,9 266,3 35,6 655,2 534,3 5 462,2 2 174,3 3 120,1 800,5 5 462,2 2 209,9 3 775,3 2016-07-12 82 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.10 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Bien et service Importations internationales Effets directs Effets indirects Importations interprovinciales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux - 2 004,9 2 004,9 M$ de 2012 40 Marge, transports 41 42 43 44 45 Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location 216,5 225,1 103,6 989,2 87,8 225,9 400,5 860,6 823,8 2 026,6 442,4 625,7 964,2 1 813,0 2 114,4 69,0 647,5 177,4 3 106,5 229,5 75,8 577,8 1 698,6 3 223,3 847,5 144,8 1 225,3 1 875,9 6 329,8 1 077,0 46 47 48 49 50 Loyers imp. propriétaires occupants Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 707,6 251,3 73,2 660,8 3 168,8 22,0 26,8 162,2 3 876,4 273,3 100,1 822,9 614,9 131,9 248,3 128,5 7 645,1 25,4 135,3 53,7 8 260,0 157,3 383,6 182,2 51 52 53 54 55 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Autres services des ISBL Aut. serv. administrat. publiques Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. 2 670,0 104,8 2,5 497,4 68,7 6,0 3 167,4 173,5 8,5 1 513,8 273,9 203,5 457,9 1 717,4 731,8 56 57 58 Déplacement, divert., pub. et prom. Fin prive serv secteur ISBL Fin gouv serv secteur admin pub Total des biens et services - - - - - - - - - - - 51 551,4 67 643,9 119 195,4 17 523,6 - - - - 46 780,1 64 303,7 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 83 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.11 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Bien et service Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 1 2 3 4 5 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 7 9 11 12 13 0,6 7,2 42,5 21,1 0,5 0,1 - 0,6 7,2 42,7 21,1 0,5 3,6 21,3 10,9 0,3 - 3,6 21,3 10,9 0,3 Combustibles minéraux Minéraux non métalliques Services utilité publique Construction résidentielle Construction non résidentielle 32,3 2,1 438,9 1 693,8 178,1 46,0 3,6 90,1 - 78,3 5,8 528,9 1 693,8 178,1 14,0 1,1 220,0 760,2 56,8 11,6 25,8 - 25,5 1,1 245,8 760,2 56,8 14 15 16 17 18 Travaux de génie Construction, réparations Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons 201,5 6,1 15,8 239,2 1 728,0 77,2 257,6 201,5 83,3 15,8 239,2 1 985,5 2,5 3,0 7,8 119,7 537,8 136,4 55,4 2,5 139,5 7,8 119,7 593,2 19 20 21 22 23 Tabac et produits du tabac Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes 875,3 103,1 785,1 23,6 107,7 1,3 5,0 0,4 875,3 104,4 790,2 23,6 108,1 659,9 51,7 389,9 33,0 54,0 0,4 0,3 0,2 659,9 52,0 390,2 33,0 54,2 24 25 26 27 28 Impression et édition Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques 9,1 2 055,2 366,9 103,7 58,8 1,3 1 116,4 25,4 3,8 0,6 10,4 3 171,6 392,3 107,5 59,5 4,5 1 033,8 183,5 47,4 29,5 5,5 431,1 4,7 0,1 0,1 10,0 1 464,9 188,2 47,5 29,6 29 30 31 32 33 Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques 7,2 79,1 95,6 254,4 210,2 0,5 1,4 1,0 0,5 0,2 7,7 80,5 96,6 254,9 210,4 3,6 37,6 46,1 130,6 104,3 0,2 0,1 0,4 0,3 0,1 3,8 37,8 46,5 130,9 104,4 34 35 36 38 39 Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et services, commerce détail Transports et entreposage 1 289,6 223,0 348,2 517,4 118,7 1,0 3,5 48,6 1 290,6 223,0 351,7 517,4 167,3 663,6 112,4 169,8 185,4 128,9 0,2 2,1 28,7 663,8 112,4 172,0 185,4 157,7 41 42 43 44 45 Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location 59,8 549,8 57,6 844,7 310,2 2,7 68,4 9,9 628,8 129,0 62,5 618,2 67,6 1 473,4 439,2 54,9 275,6 29,4 5,9 157,2 1,0 30,0 20,1 130,2 102,6 55,9 305,6 49,5 136,2 259,9 47 48 49 50 51 Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs Serv hébergement et restauration 212,0 38,8 3,7 1 420,2 1 187,7 205,9 4,4 0,3 8,2 7,9 417,9 43,2 4,1 1 428,4 1 195,5 107,0 19,5 1,9 131,4 574,8 192,2 1,7 0,1 1,3 4,2 299,2 21,2 1,9 132,7 579,0 52 Aut services, sf admin pub et ISBL 495,2 48,4 543,6 248,2 22,4 270,6 2016-07-12 84 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Bien et service Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 53 54 55 56 Autres services des ISBL Aut. serv. administrat. publiques Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. Déplacement, divert., pub. et prom. Total des biens et services - 0,1 0,3 70,3 101,9 0,1 0,3 70,3 101,9 - 0,2 22,0 85,2 0,2 22,0 85,2 17 419,5 2 972,0 20 391,5 7 434,2 1 317,1 8 751,3 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et du développement durable. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 85 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 1.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 1 960,1 7,5 0,6 0,2 242,5 - 1 960,1 7,5 0,6 0,2 242,5 897,7 6,7 1,9 0,7 158,6 - 897,7 6,7 1,9 0,7 158,6 271,7 14 380,6 3,6 386,6 85,8 - 271,7 14 380,6 3,6 386,6 85,8 57,3 6 172,4 29,2 28,6 65,2 - 57,3 6 172,4 29,2 28,6 65,2 MM:Administrations publiques PI:Secteur des entreprises PI:Administrations publiques 60,8 0,6 19,0 - 60,8 0,6 19,0 5,9 7,2 2,8 - 5,9 7,2 2,8 Secteurs de la demande finale 17 419,5 - 17 419,5 7 434,2 - 7 434,2 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Pêche, chasse et piégeage Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz - 30,5 9,7 1,0 3,8 33,6 30,5 9,7 1,0 3,8 33,6 - 20,6 8,2 1,6 4,3 13,3 20,6 8,2 1,6 4,3 13,3 Secteurs primaires - 78,5 78,5 - 48,1 48,1 Services publics - 22,3 22,3 - 0,4 0,4 Services publics - 22,3 22,3 - 0,4 0,4 Construction - 204,8 204,8 - 33,2 33,2 Construction - 204,8 204,8 - 33,2 33,2 808 809 810 811 812 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois - 16,4 30,4 1,7 1,2 10,8 16,4 30,4 1,7 1,2 10,8 - 3,7 3,8 0,3 0,3 2,3 3,7 3,8 0,3 0,3 2,3 813 814 815 816 817 Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique - 13,8 1,5 5,4 10,6 6,1 13,8 1,5 5,4 10,6 6,1 - 1,0 0,4 0,5 1,8 0,9 1,0 0,4 0,5 1,8 0,9 818 819 820 821 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques Fabrication de machines - 10,3 28,1 10,2 7,6 10,3 28,1 10,2 7,6 - 2,9 1,1 2,3 1,6 2,9 1,1 2,3 1,6 576 616 663 710 719 CON:Construction résidentielle CON: ISBL MM: ISBL PI: ISBL Exportations internationales 721 723 725 726 727 Exportations interprovinciales DP:Total dép. pers., incl dép. voy. CON:Construction non résidentielle CON:Administrations publiques MM:Secteur des entreprises 728 729 730 801 802 803 804 805 806 807 2016-07-12 86 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 1.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012 No Secteur Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux M$ de 2012 822 Fab. prod. inform. et électroniq. - 2,8 2,8 - 0,7 0,7 823 824 825 826 Fab. mat., appar. et comp. électriq Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes Activités divers de fabrication - 2,1 11,9 4,2 2,9 2,1 11,9 4,2 2,9 - 0,5 3,5 1,0 0,6 0,5 3,5 1,0 0,6 Fabrication - 177,8 177,8 - 29,4 29,4 827 828 829 830 831 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances - 157,0 188,2 490,0 38,0 54,1 157,0 188,2 490,0 38,0 54,1 - 42,4 25,6 129,7 9,0 332,5 42,4 25,6 129,7 9,0 332,5 832 833 834 835 836 Services immobiliers et location Propriétaires-occupants de logement Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets Serv. enseignement à but lucratif - 153,3 48,2 54,3 71,0 16,4 153,3 48,2 54,3 71,0 16,4 - 180,4 87,0 17,2 28,5 6,7 180,4 87,0 17,2 28,5 6,7 837 838 839 840 Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration Autres services - 209,6 29,1 249,4 56,5 209,6 29,1 249,4 56,5 - 86,3 16,0 54,9 22,9 86,3 16,0 54,9 22,9 Autres services - 1 815,2 1 815,2 - 1 039,1 1 039,1 ISBL Administrations publiques - 48,0 625,4 48,0 625,4 - 60,3 106,6 60,3 106,6 Secteurs non commerciaux - 673,4 673,4 - 166,9 166,9 17 419,5 2 972,0 20 391,5 1 317,1 8 751,3 841 842 Total de tous les secteurs 7 434,2 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 87 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.1 Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Code Demande intermédiaire Bien et service k$ de 2016 3 4 7 9 11 bs03 bs04 bs07 bs09 bs11 Autres produits agricoles Produits et services forestiers Combustibles minéraux Minéraux non métalliques Services utilité publique 736 9 47 301 75 15 20 21 22 23 bs15 bs20 bs21 bs22 bs23 Construction, réparations Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes 25 26 27 28 29 bs25 bs26 bs27 bs28 bs29 Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires 3 128 1 342 4 870 4 741 355 30 31 32 33 34 bs30 bs31 bs32 bs33 bs34 Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport 6 962 2 424 726 2 435 67 35 36 37 39 42 bs35 bs36 bs37 bs39 bs42 Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gros Transports et entreposage Télécommunications 3 333 184 272 740 262 43 44 45 47 48 bs43 bs44 bs45 bs47 bs48 Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement 58 3 963 1 082 6 510 116 52 54 55 56 bs52 bs54 bs55 bs56 Aut services, sf admin pub et ISBL Aut. serv. administrat. publiques Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. Déplacement, divert., pub. et prom. 69 1 207 10 13 261 367 628 70 612 620 Total des dépenses en biens et services 61 582 SAL Salaires et traitements avant impôt 21 955 RMB Revenu mixte brut ARB Autres revenus bruts avant impôt 8 362 8 220 100 119 Total des dépenses SUB - 119 Subventions 100 000 Total des dépenses nettes de subventions années-personnes de 2016 Main-d'oeuvre Salariés Autres travailleurs Demandeur 428.3 76.6 Biens et services SAL + RMB + ARB Subventions 2016-07-12 88 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.1 (suite) Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 Demandeur Construction résidentielle Biens et services SAL + RMB + ARB 61 582 38 537 Subventions - 119 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 89 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.2 Impact économique pour le Québec de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 Effets directs Effets indirects Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux années-personnes de 2016 Main-d'oeuvre Salariés Autres travailleurs 428,3 159,4 156,2 743,9 76,6 11,3 15,4 103,3 k$ de 2016 Valeur ajoutée aux prix de base. Salaires et traitements avant impôt 38 537 14 712 13 874 67 123 21 955 8 047 7 050 37 052 Revenu mixte brut 8 362 915 919 10 196 Autres revenus bruts avant impôt 8 220 5 751 5 905 19 875 ... 683 247 930 - 119 - 29 - 235 - 384 Taxes indirectes ... 476 371 848 Importations ... 15 912 15 571 31 483 Autres productions (1) Subventions Revenus du gouvernement du Québec Dont : 2 056 757 614 3 427 - Taxes de vente ... 1 24 25 - Taxes spécifiques ... 434 240 674 1 224 470 372 2 066 - Impôts sur salaires et traitements Revenus du gouvernement fédéral Dont : - Impôts sur salaires et traitements - Taxes de vente ... 1 45 45 - Taxes et droits d'accise ... 41 63 104 4 820 1 394 1 152 7 366 794 268 234 1 295 Parafiscalités (2) - québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP) - fédérale (Assurance-emploi) 1. Diminution des stocks et vente de biens et services de certains secteurs de la demande finale. 2. La parafiscalité comprend les contributions des employeurs et des employés. ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 90 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.3 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Main d'oeuvre Salariés Autres Salaires et traitements années-personnes de 2016 801 802 803 804 805 806 807 Revenu mixte brut Valeur ajoutée k$ de 2016 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Pêche, chasse et piégeage Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz 1,4 5,2 1,6 1,2 0,4 0,6 0,1 - 53 248 76 62 54 71 9 1 195 622 1 128 208 Secteurs primaires 9,4 1,2 440 136 1 153 Services publics 1,2 - 117 - 655 Services publics 1,2 - 117 - 655 Construction 430,4 77,0 22 072 8 406 38 811 Construction 430,4 77,0 22 072 8 406 38 811 808 809 810 811 812 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois 0,6 0,3 0,7 0,4 37,6 1,0 30 17 34 17 1 719 1 22 69 69 62 25 3 025 813 814 815 816 817 Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique 1,0 1,4 0,5 1,9 11,5 0,1 0,1 63 63 38 122 531 1 1 124 114 216 346 1 059 818 819 820 821 822 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques Fabrication de machines Fab. prod. inform. et électroniq. 9,1 1,1 17,3 3,7 0,8 0,2 0,3 - 502 80 900 191 52 1 5 1 1 167 196 1 530 336 86 823 824 825 826 Fab. mat., appar. et comp. électriq Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes Activités divers de fabrication 1,5 0,8 21,0 1,0 2,3 0,1 92 47 823 46 17 2 168 95 1 235 80 112,2 4,1 5 367 51 10 002 Fabrication 827 828 829 830 831 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances 21,6 36,3 16,1 3,8 26,7 0,7 1,1 1,7 0,3 0,9 1 257 1 007 777 241 1 652 27 83 64 9 44 2 318 1 543 1 468 598 2 611 832 834 Services immobiliers et location Serv. prof.., scientif. et techniq. 3,9 33,5 1,3 7,3 164 2 131 230 894 973 3 955 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 91 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.3 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Main d'oeuvre Salariés Autres Salaires et traitements années-personnes de 2016 Revenu mixte brut Valeur ajoutée k$ de 2016 835 836 837 Serv. admin.,soutien,gest. déchets Serv. enseignement à but lucratif Soins santé et assistance sociale 13,5 1,3 0,4 2,4 0,7 0,3 502 39 16 53 12 60 882 60 94 838 839 840 Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration Autres services 1,8 6,7 17,2 0,4 0,2 3,7 47 157 666 15 6 106 88 223 1 006 182,9 20,9 8 656 1 603 15 816 ISBL Administrations publiques 1,7 6,2 - 58 342 - 70 616 Secteurs non commerciaux 7,9 - 400 - 686 743,9 103,3 37 052 10 196 67 123 Autres services 841 842 Total de tous les secteurs Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 92 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.4 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 1 2 3 4 5 bs01 bs02 bs03 bs04 bs05 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 6 7 8 9 10 bs06 bs07 bs08 bs09 bs10 11 16 17 18 19 202 1 - 35 1 1 215 4 35 1 203 216 4 Serv. soutien agricult. et forest. Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Serv. soutien mines, pétrole et gaz 21 56 - 53 2 360 42 87 12 53 2 381 42 143 12 bs11 bs16 bs17 bs18 bs19 Services utilité publique Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac 1 - 13 39 60 59 1 14 39 60 59 1 20 21 22 23 24 bs20 bs21 bs22 bs23 bs24 Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition 616 5 2 079 145 - 116 58 780 204 77 732 63 2 860 349 77 25 26 27 28 29 bs25 bs26 bs27 bs28 bs29 Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires 559 625 1 596 1 246 216 413 1 599 470 233 1 146 972 2 224 2 066 1 479 1 362 30 31 32 33 34 bs30 bs31 bs32 bs33 bs34 Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport 2 260 1 436 590 1 524 43 442 365 118 345 255 2 702 1 801 707 1 869 299 35 36 37 38 39 bs35 bs36 bs37 bs38 bs39 Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gros Marge et services, commerce détail Transports et entreposage 244 67 143 111 64 309 1 487 267 576 309 376 1 630 267 687 40 41 42 43 44 bs40 bs41 bs42 bs43 bs44 Marge, transports Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances 47 21 612 851 41 88 254 429 851 41 135 276 1 040 45 47 48 49 50 bs45 bs47 bs48 bs49 bs50 Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 195 1 185 3 - 350 1 062 1 2 10 545 2 247 4 2 10 51 52 54 bs51 bs52 bs54 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Aut. serv. administrat. publiques 61 - 105 64 - 105 125 1 15 912 15 571 31 483 Total des biens et services 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 93 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.4 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 94 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.5 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Taxes indirectes Québécoises Fédérales Autres productions k$ de 2016 1 3 7 9 11 bs01 bs03 bs07 bs09 bs11 Produits de récolte Autres produits agricoles Combustibles minéraux Minéraux non métalliques Services utilité publique 5 5 1 1 17 13 - 15 18 20 22 23 bs15 bs18 bs20 bs22 bs23 Construction, réparations Boissons Produits textiles Produits du bois Papier et produits connexes 1 9 - 3 1 - 5 570 5 25 26 27 28 29 bs25 bs26 bs27 bs28 bs29 Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires 285 1 - 91 - 50 27 37 84 68 30 31 33 34 36 bs30 bs31 bs33 bs34 bs36 Produits métalliques fabriqués Machinerie Matériel et composants electriques Matériel de transport Prod. manufacturés divers - - 23 1 18 1 2 39 42 43 44 45 bs39 bs42 bs43 bs44 bs45 Transports et entreposage Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location 4 361 2 1 1 2 13 4 - 47 52 55 56 bs47 bs52 bs55 bs56 Serv. profession. et entreprises Aut services, sf admin pub et ISBL Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. Déplacement, divert., pub. et prom. 2 2 3 13 11 1 13 - 699 149 930 Total des biens et services Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 95 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.6 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No secteur Main d'oeuvre: salariés Effets directs Effets indirects Premiers Autres fournisseurs fournisseurs Salaires et traitements avant impôt Effets totaux Effets directs Effets indirects Autres Premiers fournisseurs fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 années-personnes de 2016 801 802 804 805 - 1,1 0,6 0,3 5,1 1,6 0,6 1,4 5,2 1,6 1,2 - 42 2 30 11 247 76 32 53 248 76 62 Secteurs primaires - 1,8 7,6 9,4 - 74 366 440 806 - 0,1 1,1 1,2 - 12 104 117 Services publics - 0,1 1,1 1,2 - 12 104 117 807 428,3 0,4 1,7 430,4 21 955 21 96 22 072 Construction 428,3 0,4 1,7 430,4 21 955 21 96 22 072 808 809 810 811 812 813 814 - 0,3 0,1 33,0 0,4 - 0,6 0,3 0,3 0,4 4,6 0,6 1,4 0,6 0,3 0,7 0,4 37,6 1,0 1,4 - 2 2 17 2 1 494 26 1 28 16 17 15 226 37 62 30 17 34 17 1 719 63 63 815 816 817 - 0,4 0,7 9,8 0,1 1,2 1,7 0,5 1,9 11,5 - 28 45 452 10 77 79 38 122 531 818 819 820 - 7,7 0,4 14,8 1,4 0,8 2,5 9,1 1,1 17,3 - 425 22 772 77 57 128 502 80 900 821 822 823 - 2,6 0,2 1,1 1,1 0,5 0,4 3,7 0,8 1,5 - 129 15 65 62 37 28 191 52 92 824 825 - 0,1 20,5 0,7 0,4 0,8 21,0 - 4 805 42 18 47 823 826 - 0,2 0,8 1,0 - 10 36 46 Fabrication - 92,4 19,8 112,2 - 4 315 1 052 5 367 827 828 829 830 831 832 834 835 - 2,3 1,6 4,0 0,6 16,8 1,5 23,8 3,2 19,3 34,7 12,1 3,3 9,9 2,4 9,8 10,3 21,6 36,3 16,1 3,8 26,7 3,9 33,5 13,5 - 134 45 177 39 1 040 69 1 532 123 1 123 961 600 202 613 95 600 379 1 257 1 007 777 241 1 652 164 2 131 502 836 837 838 839 - 1,1 0,1 0,2 0,4 1,8 6,6 1,3 0,4 1,8 6,7 - 32 1 2 7 16 47 154 39 16 47 157 2016-07-12 96 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.6 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No secteur Main d'oeuvre: salariés Effets directs Effets indirects Premiers Autres fournisseurs fournisseurs Salaires et traitements avant impôt Effets totaux Effets directs Effets indirects Autres Premiers fournisseurs fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 années-personnes de 2016 840 - 6,8 10,5 17,2 - 265 402 666 Autres services - 61,7 121,1 182,9 - 3 458 5 199 8 656 841 842 - 0,2 2,9 1,5 3,3 1,7 6,2 - 6 159 52 182 58 342 Secteurs non commerciaux - 3,0 4,8 7,9 - 166 234 400 428,3 159,4 156,2 743,9 21 955 8 047 7 050 37 052 Total de tous les secteurs ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 97 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.7 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Revenu mixte brut Main d'oeuvre: autres travailleurs Effets directs Effets indirects Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux Effets directs années-personnes de 2016 Effets indirects Autres Premiers fournisseurs fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 801 802 804 - 0,3 - 0,1 0,6 0,1 0,4 0,6 0,1 - 42 - 12 71 9 54 71 9 805 - - - - - - - 1 Secteurs primaires - 0,3 0,9 1,2 43 93 136 - 807 76,6 0,1 0,3 77,0 8 362 10 34 8 406 Construction 76,6 0,1 0,3 77,0 8 362 10 34 8 406 811 - - - - - - 1 1 812 814 - 0,9 - 0,1 0,1 1,0 0,1 - 21 - 2 1 22 1 817 818 820 822 825 826 - 0,1 0,2 0,2 2,2 - 0,1 0,1 0,1 0,2 0,3 2,3 0,1 - 1 1 4 17 - 1 1 1 1 5 1 17 2 Fabrication - 3,7 0,5 4,1 44 8 51 827 828 829 830 831 832 834 835 - 0,1 0,1 0,4 0,4 0,9 4,3 0,2 0,6 1,1 1,3 0,2 0,6 0,4 2,9 2,2 0,7 1,1 1,7 0,3 0,9 1,3 7,3 2,4 - 3 4 18 1 17 96 655 5 24 79 46 8 27 134 239 48 27 83 64 9 44 230 894 53 836 837 838 839 840 - 0,6 0,3 0,1 0,3 0,4 0,2 3,4 0,7 0,3 0,4 0,2 3,7 - 10 9 2 60 15 6 97 12 60 15 6 106 Autres services - 7,2 13,8 20,9 818 785 1 603 11,3 15,4 103,3 915 919 10 196 Total de tous les secteurs 76,6 - - 8 362 ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle 2016-07-12 98 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.7 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Main d'oeuvre: autres travailleurs Effets indirects Effets directs Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Revenu mixte brut Effets totaux Effets directs années-personnes de 2016 Effets indirects Autres Premiers fournisseurs fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence :20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 99 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.8 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Valeur ajoutée aux prix de base Autres revenus bruts Effets directs Effets indirects Premiers Autres fournisseurs fournisseurs Effets totaux Effets directs Effets indirects Premiers Autres fournisseurs fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 801 802 803 804 805 - Secteurs primaires - 806 - Services publics - 71 2 75 40 618 1 128 103 88 302 43 145 148 431 578 57 585 538 57 481 538 155 4 105 40 618 1 128 103 195 622 1 128 208 - 265 889 578 70 585 655 70 585 538 - - 807 8 220 26 216 8 332 38 537 58 216 38 811 Construction 8 220 26 86 8 332 38 537 58 216 8 332 808 809 810 811 812 813 814 - 2 4 13 1 1 136 23 1 64 63 31 21 375 75 113 38 51 28 7 1 284 61 50 - 5 6 30 3 2 651 49 2 64 63 31 21 375 75 113 69 69 62 25 3 025 124 114 815 816 817 - 133 106 451 55 196 156 178 224 528 - 161 150 904 55 196 156 216 346 1 059 818 819 820 - 560 28 537 181 146 218 664 116 626 - 986 50 1 312 181 146 218 1 167 196 1 530 821 822 823 - 99 11 54 108 59 49 145 33 76 - 228 27 119 108 59 49 336 86 168 824 825 - 5 386 86 27 48 395 - 9 1 207 86 27 95 1 235 826 - 7 63 32 - 17 63 80 3 556 1 027 4 583 -7 916 2 086 4 583 Fabrication - 827 828 829 830 831 832 834 835 - 110 20 104 94 513 179 685 99 2 071 1 473 1 169 464 1 041 629 1 083 655 1 034 453 626 348 914 579 929 327 - 247 70 299 134 1 570 344 2 872 227 2 071 1 473 1 169 464 1 041 629 1 083 655 2 318 1 543 1 468 598 2 611 973 3 955 882 836 - 8 10 10 - 50 10 60 2016-07-12 100 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.8 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Valeur ajoutée aux prix de base Autres revenus bruts Effets directs Effets indirects Premiers Autres fournisseurs fournisseurs Effets totaux Effets directs Effets indirects Premiers Autres fournisseurs fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 837 838 839 840 Autres services - 1 17 94 87 219 715 17 26 60 234 1 831 3 726 5 557 1 131 63 325 12 274 - 132 154 286 8 220 5 751 5 905 19 875 - 841 842 Secteurs non commerciaux Total de tous les secteurs - - - 38 537 1 3 290 94 87 219 715 94 88 223 1 006 -6 107 9 709 5 557 7 290 63 325 70 616 - 298 388 286 14 712 13 874 67 123 ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 101 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.9 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Salaires et traitements Parafiscalité fédérale québécoise Impôt salarial québécois fédéral k$ de 2016 801 802 804 805 806 807 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz 53 248 76 62 4 22 7 6 2 13 4 4 9 54 17 13 2 9 3 2 Secteurs primaires 440 38 22 93 16 Services publics 117 16 12 13 2 Services publics 117 16 12 13 2 Construction 22 072 2 068 1 231 4 845 798 Construction 22 072 2 068 1 231 4 845 798 30 17 34 17 1 719 63 63 3 2 3 1 149 7 5 2 1 2 1 87 5 3 5 3 6 3 379 10 10 1 1 1 1 61 2 2 808 809 810 811 812 813 814 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien 815 816 817 Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique 38 122 531 5 13 46 3 9 27 5 19 92 1 4 19 818 819 820 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques 502 80 900 50 9 86 31 6 52 95 12 161 17 2 32 821 822 823 Fabrication de machines Fab. prod. inform. et électroniq. Fab. mat., appar. et comp. électriq 191 52 92 18 6 10 11 4 6 33 7 14 7 1 3 824 825 Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes 47 823 5 61 3 34 7 165 1 30 826 Activités divers de fabrication 46 4 2 9 2 Fabrication 5 367 482 289 1 034 187 827 828 829 830 831 832 834 835 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances Services immobiliers et location Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets 1 257 1 007 777 241 1 652 164 2 131 502 130 43 71 26 177 13 233 35 84 14 43 18 118 7 157 19 196 159 147 35 233 25 292 80 40 37 27 7 49 6 61 18 836 837 838 839 Serv. enseignement à but lucratif Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration 39 16 47 157 2 1 2 4 1 1 1 1 6 2 7 25 1 1 2 6 2016-07-12 102 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.9 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Salaires et traitements Impôt salarial québécois fédéral Parafiscalité fédérale québécoise k$ de 2016 840 Autres services 666 49 27 110 24 8 656 786 489 1 317 279 ISBL Administrations publiques 58 342 4 34 2 22 9 55 2 11 Secteurs non commerciaux 400 38 24 64 13 37 052 3 427 2 066 7 366 1 295 Autres services 841 842 Total de tous les secteurs Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 103 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.10 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Importations internationales Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Importations interprovinciales Effets totaux Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 - 19 1 1 74 3 19 1 146 75 3 12 31 - 53 291 25 55 12 53 303 25 87 12 1 2 3 4 5 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 57 1 - 16 1 140 1 16 58 141 1 145 6 7 8 9 10 Serv. soutien agricult. et forest. Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Serv. soutien mines, pétrole et gaz 9 24 - 2 069 18 32 - 2 078 18 56 - 11 12 13 14 15 Services utilité publique Construction résidentielle Construction non résidentielle Travaux de génie Construction, réparations 16 17 18 19 20 - - - 1 13 14 - - - Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles 572 12 35 26 1 103 12 35 26 1 675 44 27 25 33 27 25 33 13 56 21 22 23 24 25 Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon 5 913 113 292 57 382 136 27 227 62 1 295 249 27 519 1 166 31 267 1 398 69 50 186 1 1 565 100 50 453 26 27 28 29 30 Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués 375 1 138 889 164 1 706 1 242 359 182 829 362 1 617 1 497 1 072 993 2 067 249 458 357 52 555 357 112 51 317 81 607 570 408 369 635 31 32 33 34 35 Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement 1 206 567 1 331 43 210 334 114 325 222 59 1 539 681 1 655 265 270 231 23 193 1 34 31 4 20 34 5 262 26 214 34 39 36 37 38 39 40 Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gro Marge et services, commerce détail Transports et entreposage Marge, transports 36 69 151 15 187 84 31 74 44 - 158 - 202 - 67 158 1 472 267 420 851 189 1 546 267 487 851 - 2016-07-12 104 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.10 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Importations internationales Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Importations interprovinciales Effets totaux Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 41 42 43 44 45 Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location 18 5 71 144 30 35 66 86 241 30 53 71 157 385 29 16 541 52 11 53 188 343 109 11 82 205 884 161 46 47 48 49 50 Loyers imp. propriétaires occupants Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 224 3 - 310 1 7 533 4 7 961 - 753 2 3 1 714 2 3 51 52 53 54 55 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Autres services des ISBL Aut. serv. administrat. publiques Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. 3 - 75 9 - 75 13 1 - 58 - 30 55 - 30 113 - 56 57 58 Déplacement, divert., pub. et prom. Fin prive serv secteur ISBL Fin gouv serv secteur admin pub - - - - - - 10 233 8 493 5 679 7 078 Total des biens et services 18 726 12 757 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 105 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.11 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Taxes indirectes québécoises Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Taxes indirectes fédérales Effets totaux Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 7 11 15 Combustibles minéraux Services utilité publique Construction, réparations 18 25 27 - 5 5 1 5 5 1 - 1 1 3 1 1 3 Boissons Produits du pétrole et du charbon Prod. en caoutchouc et plastique 135 1 9 151 - 9 286 1 39 - 2 53 - 2 92 - 39 42 43 44 Transports et entreposage Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances 295 1 4 66 1 4 361 - 1 2 2 14 1 2 2 14 45 47 52 55 Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Aut services, sf admin pub et ISBL Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. - 2 3 2 3 2 3 2 3 - 4 12 1 1 4 12 1 1 56 Déplacement, divert., pub. et prom. Total des biens et services 3 11 13 3 10 13 434 264 699 42 107 149 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et du développement durable. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 106 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 2.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Taxes indirectes québécoises Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Taxes indirectes fédérales Effets totaux Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux k$ de 2016 801 802 804 805 806 807 809 812 815 816 817 818 819 820 821 825 827 828 829 830 831 832 834 835 836 837 838 839 840 841 842 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz - 2 8 2 2 2 8 2 2 - 1 6 2 1 1 6 2 1 Secteurs primaires - 14 14 - 10 10 Services publics - 1 1 - - - Services publics - 1 1 - - - Construction 434 2 436 42 - 42 Construction 434 2 436 42 - 42 Fabrication de boissons et du tabac Fabrication de produits en bois Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques Fabrication de machines Fab. meubles et de prod. connexes - 2 16 1 1 3 9 1 5 1 4 2 16 1 1 3 9 1 5 1 4 - 3 2 1 1 3 2 1 1 Fabrication - 45 45 - 9 9 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances Services immobiliers et location Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets Serv. enseignement à but lucratif Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration Autres services - 23 16 82 2 7 13 15 7 2 1 1 8 13 23 16 82 2 7 13 15 7 2 1 1 8 13 - 6 2 18 34 11 4 2 1 1 1 5 6 2 18 34 11 4 2 1 1 1 5 Autres services - 192 192 - 85 85 ISBL Administrations publiques - 1 8 1 8 - 1 1 1 1 Secteurs non commerciaux - 9 9 - 2 2 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 107 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 2.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Taxes indirectes québécoises Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Taxes indirectes fédérales Effets totaux Premiers fournisseurs Autres fournisseurs Effets totaux 107 149 k$ de 2016 Total de tous les secteurs 434 264 699 42 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 108 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.1 Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Demande finale k$ de 2016 1 2 3 4 5 bs01 bs02 bs03 bs04 bs05 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 1 105 43 326 134 106 7 9 11 15 16 bs07 bs09 bs11 bs15 bs16 Combustibles minéraux Minéraux non métalliques Services utilité publique Construction, réparations Prod. viande, poisson et laitiers 159 13 2 712 35 3 645 17 18 19 20 21 bs17 bs18 bs19 bs20 bs21 Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir 5 140 3 054 1 384 587 4 403 22 23 24 25 26 bs22 bs23 bs24 bs25 bs26 Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques 85 616 51 5 104 3 871 27 28 29 30 31 bs27 bs28 bs29 bs30 bs31 Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués Machinerie 543 335 41 426 460 32 33 34 35 36 bs32 bs33 bs34 bs35 bs36 Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers 1 282 1 178 7 251 1 232 2 202 38 39 41 42 43 bs38 bs39 bs41 bs42 bs43 Marge et services, commerce détail Transports et entreposage Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture 1 528 1 852 599 3 133 289 44 45 46 47 48 bs44 bs45 bs46 bs47 bs48 Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location Loyers imp. propriétaires occupants Serv. profession. et entreprises Services enseignement 8 171 6 078 12 192 1 041 1 218 49 50 51 52 53 bs49 bs50 bs51 bs52 bs53 Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Autres services des ISBL 3 136 2 350 7 118 3 234 351 54 bs54 Aut. serv. administrat. publiques Total des dépenses en biens et services 187 100 000 SAL Salaires et traitements avant impôt - RMB Revenu mixte brut - ARB Autres revenus bruts avant impôt Total des dépenses 100 000 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 109 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.1 (suite) Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Code Demande finale Bien et service k$ de 2016 SUB - Subventions 100 000 Total des dépenses nettes de subventions années-personnes de 2016 Main-d'oeuvre Salariés Autres travailleurs Demandeur DP:Total dép. pers., excl dép. voy. Biens et services SAL + RMB + ARB 100 000 - Subventions - Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 110 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.2 Impact économique pour le Québec de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 Effets directs Demande finale Effets indirects Premiers fournisseurs Effets totaux années-personnes de 2016 Main-d'oeuvre Salariés - 266,1 309,5 575,7 - 36,6 26,0 62,7 - 32 175 22 410 54 585 Salaires et traitements avant impôt - 9 699 11 911 21 611 Revenu mixte brut - 9 863 1 841 11 705 Autres revenus bruts avant impôt - 12 612 8 657 21 269 Autres productions (1) ... 714 77 792 Subventions - - 1 034 - 148 - 1 182 Taxes indirectes ... 10 503 873 11 376 Importations ... 20 187 14 242 34 429 - Impôts sur salaires et traitements - 685 892 1 576 - Taxes de vente ... 4 646 131 4 776 - Taxes spécifiques ... 2 773 422 3 196 - 404 503 908 - Taxes de vente ... 2 349 233 2 581 - Taxes et droits d'accise ... 736 88 823 - 1 501 1 898 3 400 - 328 404 731 Autres travailleurs k$ de 2016 Valeur ajoutée aux prix de base. Revenus du gouvernement du Québec Dont : Revenus du gouvernement fédéral Dont : - Impôts sur salaires et traitements Parafiscalités (2) - québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP) - fédérale (Assurance-emploi) 1. Diminution des stocks et vente de biens et services de certains secteurs de la demande finale. 2. La parafiscalité comprend les contributions des employeurs et des employés. ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 111 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.3 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Main d'oeuvre Salariés Autres Salaires et traitements années-personnes de 2016 801 802 803 804 805 806 807 Revenu mixte brut Valeur ajoutée k$ de 2016 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Pêche, chasse et piégeage Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz 3,4 0,5 0,1 0,4 0,2 1,5 0,1 - 127 24 6 15 10 148 7 8 5 - 479 61 16 29 34 Secteurs primaires 4,6 1,7 182 167 619 Services publics 4,6 - 454 - 2 556 Services publics 4,6 - 454 - 2 556 Construction 11,2 1,4 628 161 1 161 Construction 11,2 1,4 628 161 1 161 808 809 810 811 812 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois 8,5 1,8 0,3 0,7 0,6 0,2 0,1 - 397 114 14 25 28 5 1 - 819 486 25 37 49 813 814 815 816 817 Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique 1,2 2,1 0,4 1,4 1,4 0,1 - 74 92 35 88 63 2 - 149 166 198 210 123 818 819 820 821 822 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques Fabrication de machines Fab. prod. inform. et électroniq. 0,6 0,2 1,3 0,7 0,3 - 32 17 67 39 20 1 - 72 44 114 68 32 823 824 825 826 Fab. mat., appar. et comp. électriq Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes Activités divers de fabrication 0,4 0,8 1,7 1,8 0,2 0,1 22 49 69 84 1 3 41 99 103 146 26,1 0,8 1 329 14 2 981 23,4 172,7 20,5 11,2 46,6 0,8 5,4 2,2 0,7 2,7 1 363 4 785 1 046 709 2 860 29 394 61 25 128 2 514 7 332 1 859 2 135 5 429 10,3 - 2,6 - 391 - 1 229 7 629 4 422 10 327 Fabrication 827 828 829 830 831 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances 832 833 Services immobiliers et location Propriétaires-occupants de logement 2016-07-12 112 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.3 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Main d'oeuvre Salariés Autres Salaires et traitements années-personnes de 2016 Revenu mixte brut Valeur ajoutée k$ de 2016 834 835 836 Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets Serv. enseignement à but lucratif 15,3 22,9 3,7 5,4 6,5 1,9 902 824 106 536 145 32 1 746 1 433 165 837 838 839 840 Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration Autres services 20,1 15,4 91,0 35,5 13,2 2,7 2,4 12,3 753 454 2 031 992 705 95 95 262 1 869 828 2 769 1 696 488,6 58,9 17 215 11 363 44 524 ISBL Administrations publiques 16,0 24,5 - 555 1 247 - 662 2 080 Secteurs non commerciaux 40,5 - 1 802 - 2 742 575,7 62,7 21 611 11 705 54 585 Autres services 841 842 Total de tous les secteurs Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 113 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.4 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 1 2 3 4 5 bs01 bs02 bs03 bs04 bs05 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 6 7 8 9 10 bs06 bs07 bs08 bs09 bs10 11 16 17 18 19 500 13 67 51 205 41 12 6 27 705 54 79 6 78 Serv. soutien agricult. et forest. Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Serv. soutien mines, pétrole et gaz 47 3 - 26 2 159 7 33 2 26 2 206 7 36 2 bs11 bs16 bs17 bs18 bs19 Services utilité publique Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac 49 1 528 1 772 679 138 15 443 467 173 10 64 1 971 2 239 852 147 20 21 22 23 24 bs20 bs21 bs22 bs23 bs24 Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition 225 1 492 11 112 7 78 34 49 203 82 303 1 526 60 315 89 25 26 27 28 29 bs25 bs26 bs27 bs28 bs29 Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires 494 1 248 190 97 5 490 619 250 61 156 984 1 867 440 158 161 30 31 32 33 34 bs30 bs31 bs32 bs33 bs34 Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport 164 211 635 494 4 478 299 259 308 261 245 463 470 943 755 4 723 35 36 37 38 39 bs35 bs36 bs37 bs38 bs39 Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gros Marge et services, commerce détail Transports et entreposage 444 807 73 352 7 161 1 305 885 558 452 969 1 305 959 910 40 41 42 43 44 bs40 bs41 bs42 bs43 bs44 Marge, transports Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances 131 425 39 1 982 354 34 179 493 961 354 165 604 532 2 943 45 47 48 49 50 bs45 bs47 bs48 bs49 bs50 Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 51 130 32 76 42 477 1 595 3 3 30 529 1 725 35 80 72 51 52 54 bs51 bs52 bs54 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Aut. serv. administrat. publiques 765 124 1 102 71 1 867 195 2 20 187 14 242 34 429 Total des biens et services 2016-07-12 114 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.4 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 115 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.5 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Taxes indirectes Québécoises Fédérales Autres productions k$ de 2016 4 21 10 22 2 10 5 10 10 4 4 - Minéraux non métalliques Services utilité publique Construction, réparations Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs 1 223 19 7 116 114 58 4 58 1 13 23 bs18 bs19 bs20 bs21 bs22 Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois 1 026 397 50 377 7 274 339 25 189 3 8 25 1 1 6 23 24 25 26 27 bs23 bs24 bs25 bs26 bs27 Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique 52 4 1 257 180 51 26 4 557 90 23 10 23 5 3 28 29 30 31 32 bs28 bs29 bs30 bs31 bs32 Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués Machinerie Prod. informatiques, électroniques 29 4 36 39 108 14 2 18 19 54 5 6 1 1 - 33 34 35 36 38 bs33 bs34 bs35 bs36 bs38 Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers Marge et services, commerce détail 100 580 105 163 251 50 301 53 82 90 3 3 1 12 611 39 41 42 43 44 bs39 bs41 bs42 bs43 bs44 Transports et entreposage Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances 58 29 281 26 599 53 27 143 18 42 - 45 47 48 49 50 bs45 bs47 bs48 bs49 bs50 Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 60 103 19 1 692 45 95 9 1 64 - 51 52 55 56 bs51 bs52 bs55 bs56 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. Déplacement, divert., pub. et prom. 579 247 12 17 281 126 5 14 - 7 972 3 404 792 1 2 3 4 7 bs01 bs02 bs03 bs04 bs07 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Combustibles minéraux 9 11 15 16 17 bs09 bs11 bs15 bs16 bs17 18 19 20 21 22 Total des biens et services 2016-07-12 116 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.5 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Code Bien et service Taxes indirectes Québécoises Fédérales Autres productions k$ de 2016 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 117 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.6 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No secteur Main d'oeuvre: salariés Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Salaires et traitements avant impôt Effets totaux Effets directs Premiers Demande finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 années-personnes de 2016 801 802 803 804 805 ... ... ... ... ... 1,1 0,3 0,1 - 2,3 0,2 0,4 0,2 3,4 0,5 0,1 0,4 0,2 ... ... ... ... ... 43 14 4 1 85 11 2 15 9 127 24 6 15 10 Secteurs primaires ... 1,5 3,1 4,6 ... 61 121 182 806 ... 3,2 1,4 4,6 ... 322 132 454 Services publics ... 3,2 1,4 4,6 ... 322 132 454 807 ... 0,1 11,1 11,2 ... 8 620 628 Construction ... 0,1 11,1 11,2 ... 8 620 628 808 809 810 811 812 813 814 ... ... ... ... ... ... ... 6,8 1,4 0,2 0,6 0,1 0,5 0,7 1,7 0,4 0,1 0,1 0,5 0,6 1,4 8,5 1,8 0,3 0,7 0,6 1,2 2,1 ... ... ... ... ... ... ... 315 89 8 22 3 34 32 82 25 6 3 25 40 60 397 114 14 25 28 74 92 815 816 817 ... ... ... 0,3 0,8 0,4 0,1 0,5 0,9 0,4 1,4 1,4 ... ... ... 24 52 19 11 35 44 35 88 63 818 819 820 ... ... ... 0,2 0,1 0,4 0,2 1,1 0,6 0,2 1,3 ... ... ... 9 2 7 23 16 59 32 17 67 821 822 823 ... ... ... 0,2 0,1 0,2 0,5 0,2 0,2 0,7 0,3 0,4 ... ... ... 13 5 10 26 14 13 39 20 22 824 825 ... ... 0,3 1,5 0,5 0,2 0,8 1,7 ... ... 17 62 32 7 49 69 826 ... 1,3 0,5 1,8 ... 61 23 84 Fabrication ... 15,8 10,3 26,1 ... 783 546 1 329 827 828 829 830 831 832 834 835 ... ... ... ... ... ... ... ... 0,8 6,3 11,3 6,7 24,2 6,2 2,0 4,9 22,6 166,4 9,1 4,6 22,4 4,1 13,2 18,0 23,4 172,7 20,5 11,2 46,6 10,3 15,3 22,9 ... ... ... ... ... ... ... ... 47 175 599 420 1 486 222 105 170 1 316 4 610 447 289 1 374 169 797 654 1 363 4 785 1 046 709 2 860 391 902 824 836 837 838 ... ... ... 2,9 19,6 13,5 0,8 0,5 1,9 3,7 20,1 15,4 ... ... ... 84 731 403 22 23 51 106 753 454 2016-07-12 118 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.6 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No secteur Main d'oeuvre: salariés Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Salaires et traitements avant impôt Effets totaux Effets directs Premiers Demande finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 années-personnes de 2016 839 840 ... ... 83,6 29,4 7,4 6,1 91,0 35,5 ... ... 1 858 758 173 234 2 031 992 Autres services ... 211,4 277,2 488,6 ... 7 056 10 159 17 215 841 842 ... ... 14,9 19,1 1,1 5,4 16,0 24,5 ... ... 519 951 37 296 555 1 247 Secteurs non commerciaux ... 34,0 6,5 40,5 ... 1 470 333 1 802 Total de tous les secteurs - 266,1 309,5 575,7 - 9 699 11 911 21 611 ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 119 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.7 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Main d'oeuvre: autres travailleurs Effets directs Effets indirects Demande Premiers finale fournisseurs Revenu mixte brut Effets totaux Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs années-personnes de 2016 Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 801 802 803 804 ... ... ... ... 0,4 - 1,2 - 1,5 0,1 - ... ... ... ... 44 4 5 - 103 3 3 5 148 7 8 5 Secteurs primaires ... 0,4 1,2 1,7 ... 53 114 167 807 ... - 1,4 1,4 ... 2 159 161 Construction ... - 1,4 1,4 ... 2 159 161 808 811 814 ... ... ... 0,1 - 0,1 0,2 0,1 0,1 ... ... ... 4 1 1 1 1 5 1 2 820 825 ... ... 0,1 - 0,2 ... ... 1 - 1 1 826 ... 0,1 - 0,1 ... 2 1 3 Fabrication ... 0,5 0,2 0,8 ... 9 5 14 827 828 829 830 831 832 833 ... ... ... ... ... ... ... 0,2 1,1 0,3 1,1 1,2 - 0,8 5,2 1,1 0,3 1,7 1,4 - 0,8 5,4 2,2 0,7 2,7 2,6 - ... ... ... ... ... ... ... 1 14 28 11 51 880 7 629 28 379 33 13 77 348 - 29 394 61 25 128 1 229 7 629 834 835 836 837 838 ... ... ... ... ... 1,0 1,5 1,5 12,8 2,2 4,4 5,1 0,4 0,5 0,5 5,4 6,5 1,9 13,2 2,7 ... ... ... ... ... 115 35 25 631 77 421 110 7 75 18 536 145 32 705 95 839 840 ... ... 2,2 10,7 0,2 1,7 2,4 12,3 ... ... 85 216 10 46 95 262 Autres services ... 35,7 23,2 58,9 ... 9 799 1 564 11 363 - 36,6 26,0 62,7 - 9 863 1 841 11 705 Total de tous les secteurs ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence :20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 120 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.8 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Autres revenus bruts Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Valeur ajoutée aux prix de base Effets indirects Effets totaux Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 801 802 803 804 805 ... ... ... ... ... 71 17 2 2 322 27 5 29 31 205 29 2 10 24 ... ... ... ... ... 158 34 10 3 322 27 5 29 31 479 61 16 29 34 Secteurs primaires ... 91 179 270 ... 205 414 270 806 ... 1 499 736 2 102 ... 1 820 736 2 556 Services publics ... 1 499 603 2 102 ... 1 820 736 2 102 807 ... 5 1 146 372 ... 15 1 146 1 161 Construction ... 5 367 372 ... 15 1 146 372 808 809 810 811 812 813 814 ... ... ... ... ... ... ... 323 304 6 9 2 33 25 177 93 11 5 44 82 109 416 372 11 11 20 74 73 ... ... ... ... ... ... ... 643 393 14 32 5 67 57 177 93 11 5 44 82 109 819 486 25 37 49 149 166 815 816 817 ... ... ... 111 68 17 62 90 87 163 122 59 ... ... ... 135 120 36 62 90 87 198 210 123 818 819 820 ... ... ... 10 3 6 53 40 101 40 27 47 ... ... ... 19 5 13 53 40 101 72 44 114 821 822 823 ... ... ... 10 4 9 45 24 23 29 13 19 ... ... ... 22 9 18 45 24 23 68 32 41 824 825 ... ... 16 29 66 11 50 33 ... ... 33 92 66 11 99 103 826 ... 43 40 60 ... 106 40 146 Fabrication ... 1 028 610 1 638 ... 1 820 1 161 1 638 827 828 829 830 831 832 833 ... ... ... ... ... ... ... 39 79 381 974 1 456 2 011 2 699 2 427 7 064 851 730 2 435 1 310 - 1 122 2 153 752 1 401 2 441 2 803 2 699 ... ... ... ... ... ... ... 86 268 1 008 1 406 2 993 3 113 10 327 2 427 7 064 851 730 2 435 1 310 - 2 514 7 332 1 859 2 135 5 429 4 422 10 327 834 835 ... ... 17 53 1 509 1 175 308 464 ... ... 237 258 1 509 1 175 1 746 1 433 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 121 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.8 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Autres revenus bruts Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Valeur ajoutée aux prix de base Effets indirects Effets totaux Effets directs Demande Premiers finale fournisseurs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 836 837 838 ... ... ... 21 389 252 35 119 96 27 410 279 ... ... ... 130 1 750 732 35 119 96 165 1 869 828 839 840 ... ... 574 346 253 377 644 443 ... ... 2 517 1 319 253 377 2 769 1 696 Autres services ... 9 290 6 656 15 946 ... 26 145 18 379 15 946 841 842 ... ... 100 599 44 530 107 833 ... ... 618 1 550 44 530 662 2 080 Secteurs non commerciaux ... 699 242 940 ... 2 168 574 940 - 12 612 8 657 21 269 - 32 175 22 410 54 585 Total de tous les secteurs ... N'ayant pas lieu de figurer - Valeur nulle Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 122 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.9 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Salaires et traitements Parafiscalité fédérale québécoise Impôt salarial québécois fédéral k$ de 2016 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière Pêche, chasse et piégeage Act. soutien agriculture et forest. Extraction minière, pétrole et gaz 127 24 6 15 10 9 2 1 1 5 1 1 1 25 5 1 3 2 5 1 1 - Secteurs primaires 182 14 8 37 7 Services publics 454 61 45 50 9 Services publics 454 61 45 50 9 Construction 628 63 40 137 21 Construction 628 63 40 137 21 808 809 810 811 812 813 814 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Usines et prod. textiles Fab. vêtements,prod. cuir Fabrication de produits en bois Fabrication du papier Impression et act. conn. de soutien 397 114 14 25 28 74 92 35 12 1 2 2 8 8 21 8 1 1 1 5 4 72 18 2 4 6 12 15 14 3 1 1 1 2 3 815 816 817 Fab. produits pétrole et charbon Fabrication de produits chimiques Fab. prod. caoutchouc et plastique 35 88 63 4 10 6 3 6 3 5 13 11 1 3 2 818 819 820 Fab. prod. minéraux non métalliques Première transformation des métaux Fabrication de produits métalliques 32 17 67 3 2 6 2 1 4 6 2 12 1 2 821 822 823 Fabrication de machines Fab. prod. inform. et électroniq. Fab. mat., appar. et comp. électriq 39 20 22 4 2 2 3 2 1 6 3 3 1 1 1 824 825 Fab. matériel de transport Fab. meubles et de prod. connexes 49 69 5 5 3 3 8 13 1 3 826 Activités divers de fabrication 84 7 4 16 3 Fabrication 1 329 125 78 229 44 827 828 829 830 831 832 834 835 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances Services immobiliers et location Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets 1 363 4 785 1 046 709 2 860 391 902 824 141 203 99 77 305 28 94 55 91 66 61 53 202 15 62 29 213 754 183 98 411 62 127 136 43 175 35 20 86 14 28 30 836 837 838 Serv. enseignement à but lucratif Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs 106 753 454 5 53 22 2 29 12 16 118 71 4 27 16 801 802 803 804 805 806 807 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 123 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.9 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Salaires et traitements Impôt salarial québécois fédéral Parafiscalité fédérale québécoise k$ de 2016 839 840 Hébergement et restauration Autres services 2 031 992 34 43 6 19 314 159 74 36 17 215 1 160 647 2 661 589 ISBL Administrations publiques 555 1 247 35 118 18 72 84 202 20 42 Secteurs non commerciaux 1 802 153 90 287 62 21 611 1 576 908 3 400 731 Autres services 841 842 Total de tous les secteurs Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 124 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.10 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Importations internationales Effets directs Effets indirects Importations interprovinciales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux 110 37 9 2 20 252 46 55 2 58 26 330 4 26 2 k$ de 2016 359 4 21 13 94 4 3 4 7 453 8 24 4 20 141 9 46 10 1 - 1 866 3 8 - 1 876 3 9 - 37 - 26 293 4 25 2 2 48 14 62 - - - 1 2 3 4 5 Produits de récolte Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Produits de la pêche 6 7 8 9 10 Serv. soutien agricult. et forest. Combustibles minéraux Minerais métalliques et concentrés Minéraux non métalliques Serv. soutien mines, pétrole et gaz 11 12 13 14 15 Services utilité publique Construction résidentielle Construction non résidentielle Travaux de génie Construction, réparations 16 17 18 19 20 Prod. viande, poisson et laitiers Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles 435 1 041 359 128 204 125 282 102 10 69 560 1 322 461 138 274 1 093 732 320 10 20 317 185 71 8 1 411 917 392 10 29 21 22 23 24 25 Vêtements, prod. en tricot, en cuir Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon 1 484 5 97 3 293 33 21 131 27 317 1 517 25 228 30 611 8 7 15 5 201 1 28 72 55 173 9 35 87 59 373 26 27 28 29 30 Prod. chimiques et pharmaceutiques Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués 1 118 143 84 2 155 482 179 46 108 240 1 600 321 131 110 395 131 47 12 3 8 137 72 15 49 59 268 119 27 51 68 31 32 33 34 35 Machinerie Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement 196 623 473 4 155 403 236 298 238 214 6 432 921 711 4 369 409 15 12 21 323 41 23 10 23 32 2 38 23 44 355 43 36 37 38 39 40 Prod. manufacturés divers Marge et commissions, commerce gro Marge et services, commerce détail Transports et entreposage Marge, transports 712 61 213 - 115 24 827 24 61 366 96 12 139 - - 46 1 281 885 405 354 142 1 281 897 544 354 1 - - 153 - - 38 2 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 125 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.10 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Importations internationales Effets directs Effets indirects Importations interprovinciales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 99 109 20 479 10 25 73 147 195 350 124 182 167 673 360 32 315 19 1 503 41 9 106 347 766 128 41 421 365 2 270 169 Loyers imp. propriétaires occupants Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social Arts, spectacles et loisirs 22 15 13 36 487 2 1 23 509 18 14 59 108 17 64 6 1 108 1 3 7 1 216 18 67 13 51 52 53 54 55 Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Autres services des ISBL Aut. serv. administrat. publiques Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. 441 21 1 - 71 10 1 - 512 31 2 - 325 103 - 31 62 - 356 164 - 56 57 58 Déplacement, divert., pub. et prom. Fin prive serv secteur ISBL Fin gouv serv secteur admin pub - - - - - - 14 063 6 829 6 125 7 413 41 42 43 44 45 Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location 46 47 48 49 50 Total des biens et services 20 892 13 538 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 126 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.11 Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 2 3 4 7 9 11 15 16 Animaux vivants Autres produits agricoles Produits et services forestiers Combustibles minéraux Minéraux non métalliques Services utilité publique Construction, réparations Prod. viande, poisson et laitiers 4 21 10 16 1 214 3 8 6 9 16 - 4 21 10 22 1 223 19 8 2 10 5 7 1 107 2 4 3 6 57 - 2 10 5 10 1 114 58 4 17 18 19 20 21 Fruits,légumes,alim. anim. et divrs Boissons Tabac et produits du tabac Produits textiles Vêtements, prod. en tricot, en cuir 116 913 397 50 377 113 - 116 1 026 397 50 377 58 254 339 25 189 20 - 58 274 339 25 189 22 23 24 25 26 Produits du bois Papier et produits connexes Impression et édition Produits du pétrole et du charbon Prod. chimiques et pharmaceutiques 7 52 4 1 088 178 169 2 7 52 4 1 257 180 4 26 2 496 89 2 61 1 4 26 4 557 90 27 28 29 30 31 Prod. en caoutchouc et plastique Produits minéraux non métalliques Produits métalliques primaires Produits métalliques fabriqués Machinerie 51 29 4 36 39 - 51 29 4 37 40 23 14 2 18 20 - 23 14 2 18 20 32 33 34 35 36 Prod. informatiques, électroniques Matériel et composants electriques Matériel de transport Meubles et articles d'ameublement Prod. manufacturés divers 107 101 580 105 162 1 108 101 580 105 163 54 51 301 53 81 - 54 51 301 53 82 38 39 41 42 43 Marge et services, commerce détail Transports et entreposage Produits publiés et audiovisuels Télécommunications Aut. serv. information et culture 251 55 29 268 25 3 13 1 251 59 29 281 26 90 48 27 134 12 6 8 6 90 53 27 143 18 44 45 47 48 49 Serv. financiers, assurances Serv. immobiliers., location Serv. profession. et entreprises Services enseignement Soins de santé et assistance social 469 39 75 19 2 130 21 29 1 - 599 60 104 20 2 3 19 38 9 1 40 26 57 1 - 43 46 95 10 1 50 51 52 55 56 Arts, spectacles et loisirs Serv hébergement et restauration Aut services, sf admin pub et ISBL Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur. Déplacement, divert., pub. et prom. 692 579 241 - 6 12 17 693 579 247 12 17 64 280 121 - 5 5 14 64 281 126 5 14 7 419 553 7 972 3 084 320 3 404 Total des biens et services 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 127 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Bien et service Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et du développement durable. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 128 Institut de la statistique du Québec Tableaux des résultats Tableau 3.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 722 801 802 806 807 808 809 813 815 818 827 828 829 830 831 832 833 834 835 836 837 838 839 840 841 842 DP:Total dép. pers., excl dép. voy. 7 419 - 7 419 3 084 - 3 084 Secteurs de la demande finale 7 419 - 7 419 3 084 - 3 084 Cultures agricoles et élevage Foresterie et exploit. forestière - 4 1 4 1 - 3 1 3 1 Secteurs primaires - 6 6 - 4 4 Services publics - 6 6 - - - Services publics - 6 6 - - - Construction - 8 8 - 1 1 Construction - 8 8 - 1 1 Fabrication aliments Fabrication de boissons et du tabac Fabrication du papier Fab. produits pétrole et charbon Fab. prod. minéraux non métalliques - 3 10 1 1 1 3 10 1 1 1 - 1 1 - 1 1 - Fabrication - 19 19 - 3 3 Commerce de gros Commerce de détail Transport et entreposage Ind. information et ind. culturelle Serv. financiers et assurances Services immobiliers et location Propriétaires-occupants de logement Serv. prof.., scientif. et techniq. Serv. admin.,soutien,gest. déchets Serv. enseignement à but lucratif Soins santé et assistance sociale Arts, spectacles et loisirs Hébergement et restauration Autres services - 25 77 61 9 15 42 23 5 16 5 59 10 113 16 25 77 61 9 15 42 23 5 16 5 59 10 113 16 - 6 10 16 2 97 60 42 2 5 2 24 7 21 5 6 10 16 2 97 60 42 2 5 2 24 7 21 5 Autres services - 476 476 - 299 299 ISBL Administrations publiques - 6 32 6 32 - 8 5 8 5 Secteurs non commerciaux - 39 39 - 13 13 7 419 553 7 972 320 3 404 Total de tous les secteurs 3 084 2016-07-12 Institut de la statistique du Québec 129 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Tableau 3.11 (suite) Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016 No Secteur Taxes indirectes québécoises Effets directs Effets indirects Taxes indirectes fédérales Effets totaux Effets directs Effets indirects Effets totaux k$ de 2016 Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total. Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques. Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C) 2016-07-12 130 Institut de la statistique du Québec ANNEXE 1 : LEXIQUE Autres productions Constituées de la diminution des stocks, de la vente de biens d’autres secteurs de la demande finale (par exemple vente des avions usagés, vente des automobiles usagées, vente des déchets de métaux). Comme les autres productions ne font pas partie de la production de l’année courante et qu’elles ne génèrent pas d’effets dans l’économie québécoise, elles sont considérées comme des fuites. Autres revenus bruts avant impôt Comprennent le revenu des sociétés et des entreprises (sauf celui des entreprises individuelles), la rémunération du capital (amortissement, épuisement et dépréciation du matériel et des bâtiments), les intérêts divers ainsi que les autres frais (charges patronales, avantages sociaux, etc.). Depuis la version de référence de 1997 du modèle intersectoriel, ils incluent aussi les taxes indirectes sur la production et les subventions à la production. La rémunération du capital des entreprises individuelles est transférée dans le revenu mixte brut depuis la version de référence de 2010. Demande finale Demande de biens et services achetés par les secteurs de la demande finale dans le but de les consommer sans les transformer. Dans le modèle intersectoriel, la demande de chaque bien ou service est évaluée au prix à la consommation. Le prix à la consommation, ou le prix d’achat, est le prix effectivement payé par l’acheteur. Il est égal au prix à la production, prix chargé par le producteur à la limite de son établissement, plus les marges (transport, distribution de gaz, pipeline, entreposage, commerce de gros, commerce de détail) et les taxes indirectes sur les biens et services, qui pourraient être payées par le consommateur mais non perçues par le producteur. Demande intermédiaire Demande de biens et services achetés et entièrement utilisés par les secteurs productifs dans leur processus de production. Elle est aussi connue sous le nom d’intrants intermédiaires ou entrées intermédiaires. Lorsque les biens sont achetés pour être utilisés sur une longue période, par exemple la machinerie, ils sont alors classés sous la rubrique de la formation brute de capital fixe, c’est-à-dire comme une demande finale. Comme la demande finale, la demande intermédiaire de chaque bien ou service est aussi évaluée au prix à la consommation. LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS Dépenses autonomes Augmentation des dépenses d’un secteur de la demande finale constituant ce qu’il est convenu d’appeler un choc sur l’économie du Québec. Ces dépenses se composent de biens et de services achetés auprès des entreprises, mais elles comportent aussi, souvent, des achats directs de facteurs primaires correspondant à une valeur ajoutée à l’intérieur du secteur même de la demande finale. Lorsque le choc que l’on veut simuler est défini comme une croissance de l’activité d’un secteur productif, on énonce deux hypothèses : premièrement, on suppose que le secteur de la demande finale, qui varie ses dépenses autonomes de façon à permettre l’augmentation d’activité simulée, est le secteur des exportations (les biens et services exportés sont tous produits localement) ; deuxièmement, on présume que les biens et services exportés sont exempts de marges et de taxes indirectes. Ces hypothèses sont nécessaires parce que le modèle intersectoriel ne mesure que les dépenses initiales autonomes et que l’augmentation de la demande est entièrement transmise au secteur productif visé. Effets directs Dans le cas d’un choc sur un secteur de la demande finale, les effets directs sont ceux qui peuvent être observés sous forme d’accroissement de la valeur ajoutée, d’autres productions, des taxes indirectes, des subventions ainsi que des importations. Les effets directs comprennent aussi les effets sur les impôts sur les salaires et la parafiscalité découlant des variations d’activité notées dans le secteur en question. Les effets directs sont calculés sur deux plans : le premier fait référence aux effets internes de la demande finale et le second, aux effets sur les « premiers fournisseurs ». Les effets internes de la demande finale sont enregistrés lorsqu’une partie du choc dans les dépenses provoque directement une demande de facteurs de production comme la main-d’œuvre ou le capital. Quant aux effets sur les « premiers fournisseurs », ils correspondent à l’activité des secteurs productifs qui satisfont directement le secteur de la demande finale. Notons qu’une simulation dans un secteur de la demande finale n’utilisant pas de facteurs primaires montrerait des effets internes nuls, tous les effets directs apparaissant chez les « premiers fournisseurs ». Lorsque le choc porte sur l’activité même du secteur productif, les effets directs sont exclusivement ceux que l’on peut calculer dans ce secteur et qui portent sur des éléments de sa valeur ajoutée, y compris le calcul des impôts et des recettes de parafiscalité qui en découlent. Effets directs internes de la demande finale Effets provenant d’une demande directe de facteurs de production comme la main-d’œuvre ou le capital de la part d’un secteur de la demande finale. 132 Institut de la statistique du Québec Annexe 1 – Lexique Effets indirects Dans le cas d’un choc simulé à partir de la demande finale, les effets indirects correspondent à ceux que l’on observe chez les fournisseurs qui viennent après les « premiers fournisseurs ». Les effets indirects obtenus lors d’une simulation d’une hausse de dépenses dans un secteur productif sont ceux qui ont été enregistrés chez les fournisseurs du secteur simulé et les fournisseurs subséquents. Effets sur les premiers fournisseurs Effets qui correspondent à l’activité des secteurs productifs fournissant directement en biens et services le secteur de la demande finale ou un autre secteur productif simulé. Effets totaux Somme des effets directs et indirects. Facteurs primaires Intrants qui ne sont pas considérés comme des sorties courantes des secteurs productifs. Ils sont aussi connus sous le nom d’entrées primaires ou encore de facteurs de production. Dans le modèle intersectoriel, ils comprennent les salaires et traitements avant impôt, le revenu net des entreprises individuelles, les autres revenus bruts avant impôt, les taxes indirectes sur les biens et services et les subventions sur les biens et services. Ce sont des éléments de la valeur ajoutée aux prix du marché. Fiscalité et parafiscalité Montants calculés par tranche de salaire. L’impôt sur les salaires et traitements est calculé en utilisant les tables d’impôt québécois et fédéral, tout en suivant le cheminement des deux déclarations de revenus applicables au Québec. Ainsi, le revenu imposable (revenu d’emploi moins les déductions) sert à déterminer l’impôt à payer, duquel on soustrait les crédits d’impôt non remboursables et auquel on additionne les surtaxes afin d’obtenir le montant effectif d’impôt. Pour chacun des secteurs, il existe deux coefficients de fiscalité : un pour le Québec et un pour le fédéral. La parafiscalité québécoise, présentée dans les résultats du modèle, comprend les cotisations versées à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), au Fonds des services de santé (FSS), au régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et à la Régie des rentes du Québec (RRQ). L’employeur est le seul à verser des cotisations à la CSST dont le taux, fixé annuellement par cet organisme, varie selon le secteur, car il est déterminé en fonction du risque d’accident dans le milieu de travail. Le Fonds des services de santé (FSS) est alimenté par une prime versée par l’employeur et qui correspond à un pourcentage fixe de la masse salariale du secteur considéré. Depuis 1978, les montants versés par les employés au FSS sont intégrés aux montants versés par les employés en impôt sur les salaires. L’employeur et l’employé contribuent à parts égales au RRQ et la contribution de l’employeur est déterminée par celle de l’employé. La parafiscalité fédérale comprend essentiellement les contributions Institut de la statistique du Québec 133 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS de l’employeur et de l’employé au régime de l’assurance-emploi. L’employé verse un certain pourcentage de son salaire avant impôt jusqu’à un montant maximal. La contribution de l’employeur représente 1,4 fois le montant versé par l’employé. Fuites Secteurs qui fournissent des biens et services ou reçoivent une partie de la demande de biens et services sans générer eux-mêmes une demande additionnelle de biens et services auprès des secteurs productifs de l’économie du Québec. Les fuites comprennent le secteur extérieur (les importations de biens et services), le secteur des autres productions, ainsi que les taxes indirectes sur les biens et services. Importations de biens et services Représentent la contribution du secteur extérieur (international et interprovincial) pour approvisionner les secteurs de l’économie québécoise en biens et services. Le montant des importations comptabilise les importations concurrentielles et non concurrentielles, et les estimations sont au prix à la production, tout comme dans le cas des ventes des secteurs productifs. Les importations non concurrentielles englobent tous les biens qui ne peuvent être produits au Québec pour des raisons climatiques, géologiques ou autres. Les importations sont considérées comme des fuites, parce qu’elles ne génèrent pas d’effet dans l’économie québécoise. La valeur des importations internationales inclut les droits de douane. Main-d’œuvre Représente la charge de travail utilisée par les différents secteurs de l’économie du Québec. L’unité de mesure utilisée dans le modèle pour la main-d’œuvre est l’année-personne, qui correspond à la charge de travail que peut accomplir une personne (temps plein et temps partiel) pendant un an dans un secteur donné. La main-d’œuvre comprend, d’une part, les employés salariés des différents secteurs de l’économie et, d’autre part, les entrepreneurs ayant des entreprises individuelles, comme les propriétaires d’exploitation agricole ou les personnes exerçant à titre indépendant des professions libérales. Processus de propagation de la demande Une fois le choc spécifié sur un secteur de la demande finale ou sur un secteur productif, le modèle évalue l’incidence économique en fonction des rondes successives de revenus et de dépenses du processus appelé propagation de la demande en biens et services. Le principe à la base du fonctionnement du modèle est que toute dépense d’un agent économique constitue un revenu pour un autre agent (ou une autre entité à l’intérieur d’un même groupe d’agents) qui, à son tour, fait des dépenses. Ainsi, toute augmentation des dépenses en biens et services se manifeste par un accroissement équivalent des recettes, soit des gouvernements du Québec et du Canada (taxes indirectes), soit du secteur des 134 Institut de la statistique du Québec Annexe 1 – Lexique non-résidents (importations), soit du groupe « Autres productions », ainsi que par une hausse des niveaux de production des secteurs productifs qui amènent, à leur tour, un accroissement équivalent de leurs dépenses intermédiaires en biens et services et de leur valeur ajoutée. Revenu mixte brut Désigne le revenu des propriétaires des entreprises non incorporées en société (entreprises individuelles). Le terme mixte réfère au fait que le revenu comprend à la fois la rémunération pour le travail effectué par le propriétaire et le revenu du propriétaire à titre d’entrepreneur. Il est l’équivalent du « revenu net des entreprises individuelles » utilisé dans le modèle intersectoriel du Québec. Depuis les tableaux entrées-sorties de l’année 2010 de Statistique Canada, ce revenu inclut les provisions pour consommation du capital des entreprises individuelles (construction, machines et équipement, logiciel) qui étaient dans les autres revenus bruts, d’où l’ajout du mot brut. Revenu net des entreprises individuelles Représente les gains des propriétaires individuels au titre de leur propre entreprise. Il comprend également le revenu net des membres indépendants de professions libérales, tels les médecins, les dentistes, les avocats, les ingénieurs, ainsi que le revenu net de loyer des particuliers (loyers versés ou imputés). Il est remplacé par le revenu mixte brut dans la version de 2010 du modèle intersectoriel du Québec. Salaires et traitements avant impôt Correspondent à la rémunération brute des salariés. Les estimations sont établies avant toute déduction (impôt, assurance-emploi, etc.). Secteurs productifs Secteurs qui contribuent à satisfaire la demande en biens et services des autres secteurs. Les secteurs productifs sont divisés en trois groupes : • les secteurs commerciaux ; • les secteurs non commerciaux ; • les secteurs fictifs. Le premier groupe est l’ensemble des établissements qui offrent leur production sur le marché à un prix économiquement significatif. Il est aussi connu sous le nom de secteur des entreprises. Depuis l’année de référence 1997, ces secteurs sont triés selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN). Les secteurs non commerciaux, auparavant classés dans le groupe des secteurs de la demande finale, sont maintenant inclus dans le groupe des secteurs productifs. Ils offrent la plus grande partie de leurs biens et services gratuitement ou à très bas prix. Ce sont les Institut de la statistique du Québec 135 LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS organismes à but non lucratif au service des ménages (organismes religieux, établissements d’enseignement privés) et les administrations publiques (hôpitaux, écoles publiques primaires et secondaires, services de défense, etc.). Les secteurs fictifs sont au nombre de sept : fournitures d’exploitation, fournitures de bureau, fournitures de cafétéria, fournitures de laboratoire, voyages et divertissements, publicité et promotion et marges de transport. Chaque secteur fictif produit un seul bien fictif correspondant. Ces secteurs et biens fictifs permettent d’enregistrer les dépenses des groupes de biens et services des secteurs productifs dont on ne connaît pas la composition exacte des dépenses pour chaque secteur productif. Secteurs de la demande finale Secteurs dont l’activité n’est pas déterminée par les demandes des autres secteurs. Ils sont exogènes au circuit de production. Il s’agit des dépenses des ménages sous forme de dépenses personnelles en biens et services de consommation, des dépenses des différents paliers de gouvernement, du secteur de l’éducation, des hôpitaux, des secteurs de la formation brute de capital fixe (machinerie et équipement, construction, etc.), de la variation des stocks sous forme d’augmentation des stocks et d’exportations internationales et interprovinciales de biens et services. Subventions Paiements unilatéraux entre deux secteurs, sans la contrepartie d’un échange en biens et services. Elles comprennent principalement des paiements versés par les administrations québécoise et fédérale aux entreprises sur la base de leur production, ou les valeurs ou quantités de biens et services qu’elles produisent ou importent. Elles sont de deux types : subventions sur les produits et subventions à la production. Les subventions sur les produits sont payables par unité de bien ou de service. Le deuxième type est constitué des subventions relatives aux facteurs de production, par exemple les subventions allouées à la création d’emplois et à la formation. Ces subventions font partie des autres revenus bruts avant impôt avec l’introduction de la version 1997 des tableaux d’entrées-sorties. Taxes indirectes Constituent des paiements versés aux administrations fédérale et québécoise à la suite de l’achat en biens et services et de l’utilisation des facteurs primaires des secteurs. Les taxes indirectes sur les biens et services sont composées de la taxe de vente québécoise (TVQ), de la taxe de vente fédérale (TPS), ainsi que de taxes particulières comprenant les taxes et droits d’accise fédéraux et les taxes spécifiques québécoises qui s’appliquent notamment aux carburants, aux boissons alcoolisées et aux produits du tabac. Les taxes de vente des secteurs productifs correspondent aux sommes qu’ils perçoivent sur leur vente de biens et services moins les remboursements de taxes sur leur achat d’entrées intermédiaires. Dans le modèle intersectoriel, les taxes indirectes sont considérées comme des fuites, car leur montant n’est pas réinjecté dans l’économie québécoise. 136 Institut de la statistique du Québec Annexe 1 – Lexique Les taxes sur la production sont les taxes sur les facteurs de production que les entreprises utilisent dans le cadre de leur production : terrains, actifs fixes ou main-d’œuvre. Ce sont les impôts fonciers, les taxes sur la masse salariale, la taxe sur le capital, la taxe d’affaire, etc. Ces taxes sont incluses dans les autres revenus bruts avant impôt depuis la version 1997 des tableaux d’entrées-sorties. Valeur ajoutée au coût des facteurs Représente une mesure de la valeur de la production intérieure brute de l’économie québécoise. Dans le modèle intersectoriel de l’ISQ, la valeur ajoutée au coût des facteurs est obtenue par la somme des rémunérations des facteurs de production, soit les salaires et traitements avant impôt, le revenu net des entreprises individuelles et les autres revenus bruts avant impôt. Cette notion correspond à celle de produit intérieur brut au coût des facteurs qui apparaît dans le système de comptabilité économique du Québec avant l’année de référence 1997. Depuis l’année de référence 1997, la notion de la valeur ajoutée au coût des facteurs est remplacée par celle de la valeur ajoutée aux prix de base. Valeur ajoutée aux prix de base Somme des rémunérations des facteurs de production, soit les salaires et traitements avant impôts, le revenu net des entreprises individuelles et les autres revenus bruts avant impôts dans le modèle intersectoriel. Les taxes sur la production et les subventions à la production sont incluses dans les autres revenus bruts. Avant l’année de référence 1997, elle est obtenue en faisant la somme de la valeur ajoutée au coût des facteurs et des taxes indirectes sur la production, moins les subventions à la production. Depuis l’année de référence de 2010, le revenu mixte brut remplace le revenu net des entreprises individuelles dans la somme. Valeur ajoutée aux prix du marché Depuis l’année de référence 1997, elle est égale à la somme de la valeur ajoutée aux prix de base et des taxes indirectes sur les biens et services, moins les subventions sur les biens et services. Avant l’année de référence 1997, la valeur ajoutée aux prix du marché est la somme de la valeur ajoutée au coût des facteurs et des taxes indirectes moins les subventions. Variation des stocks Correspond à une augmentation ou à une diminution d’inventaire en biens des entreprises. Dans le modèle intersectoriel, on fait une distinction entre une augmentation des stocks et une diminution des stocks. La première est considérée comme une demande finale. La deuxième est une composante de l’offre des biens, mais elle est considérée comme une fuite, parce qu’elle ne provient pas d’une production de l’année courante des secteurs productifs et ne génère pas de demande supplémentaire de biens et services auprès des secteurs productifs. Institut de la statistique du Québec 137 RÉFÉRENCES BUREAU DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ET LABORATOIRE D’ÉCONOMÉTRIE DE L’UNIVERSITÉ LAVAL, Le système de comptabilité économique du Québec. Volume 1. Le système et son fonctionnement, 1967. BUREAU DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ET LABORATOIRE D’ÉCONOMÉTRIE DE L’UNIVERSITÉ LAVAL, Le système de comptabilité économique du Québec. Volume 3. Les utilisations, 1967. BUREAU DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ET LABORATOIRE D’ÉCONOMÉTRIE DE L’UNIVERSITÉ LAVAL, Le système de comptabilité économique du Québec. Volume 4. Les analyses intersectorielles de l’économie du Québec, 1967. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Les études d’impact économique. Deux exemples. Édition 2009, 2009. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, « Les résultats d’impact économique du modèle intersectoriel du Québec », L’Écostat, juin 1994. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Les tableaux d’impact économique du modèle intersectoriel, Édition 2010. LEBLANC, Gérald, Bref historique du laboratoire d’économétrie : de sa création jusqu’au départ de son fondateur, 1992. LEMELIN, André, « Les idées de Tadek Matuszewski à la lumière des développements récents en modélisation des systèmes économiques et particulièrement des modèles d’équilibre général appliqués », L’actualité économique, vol. 69, no 4, 1993, p. 365-374. MATUSZEWKI, Pierre et Jean MATUSZEWKI, Tadek Matuszewki. Un pionnier de la recherche économique au Québec, 2008, p. 40. LEONTIEF, Wassily, The Structure of the American Economy, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, 1941. STATISTIQUE CANADA, La structure entrées-sorties de l’économie canadienne, 2005-2006, 2009, no 15-201-X au catalogue, p. 9. is De s st at ti e qu po u e rl Q s su ué e rl be Q e cd b ué d ec a em i d’h in er d et ’au j d’h our ui