Het nieuwe seizoen staat online ! DOSSIER DE PRESSE 2016-2017

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Het nieuwe seizoen staat online ! DOSSIER DE PRESSE 2016-2017
Halles de Schaerbeek
Rue Royale Sainte-Marie, 22a
1030 Bruxelles
Le Monde Autrement
DOSSIER DE PRESSE
2016-2017
Het nieuwe seizoen
staat online !
2016-2017
CALENDRIER
A TASTE OF HONG KONG
VENDREDI 16 SEPTEMBRE > DIMANCHE 18 SEPTEMBRE
SLOV:MOTION, FOCUS SLOVAQUIE
VENDREDI 30 SEPTEMBRE > DIMANCHE 2 OCTOBRE
DIVADLA ŠTÚDIO TANCA
Roots
Vendredi 30 septembre
20:00
JARO VIŇAESKÝ
Animal Inside
Samedi 1er octobre
17:00
ME-SA
Supernaturals
Vendredi 30 septembre
21:30
LES SLOVAKS
Opening night
Samedi 1er octobre
19:00
JOZEF FRUČEK – ROOTLESSROOT
Endless Composition
Dimanche 2 octobre
13:00
PETER ŠAVEL
Bakkheia
Samedi 1er octobre
21:00
VISIONS (INSTALLATIONS NUMÉRIQUES)
VENDREDI 14 OCTOBRE > SAMEDI 5 NOVEMBRE
ÉRIC ARNALBURTSCHY
JULIEN MAIRE
COLLECTIF ERSATZ
ULF LANGHEINRICH
DANIEL LARRIEU
Deep are the woods
A Thousand segments
Jungle Space in
America
Hemisphere
Flow 612
ARS MUSICA
LUNDI 14 NOVEMBRE > DIMANCHE 27 NOVEMBRE
TOKYO MAGNETIC
Lundi 14 novembre
20:00
PRÉSENCES ÉLECTRONIQUES I
Jeudi 17 novembre
20:00
BANG ON A CAN
Fields Recordings
Samedi 19 novembre
20:00
PIANISPHÈRE
Mardi 15 novembre
20:00
PRÉSENCES ÉLECTRONIQUES II
Vendredi 18 novembre
20:00
CATHERINE DIVERRÈS
Blow the bloody doors off!
Vendredi 25 novembre
20:00
CLÔTURE
Concert dessiné
Dimanche 27 novembre
16:00
CIRQUE EN DÉCEMBRE
ÉCOLE SUPERIEURE DES ARTS DU CIRQUE &
ROBERTO MAGRO
Un Minuto (collectif 2016)
Jeudi 15 décembre > Dimanche 18 décembre
20:00 (sauf dimanche 16 :00)
GROUPE ACROBATIQUE DE TANGER
Halka
Mardi 20 décembre > Jeudi 22 décembre
20:00
2016-2017
CALENDRIER
BRUSSELS DANCE
DEUXIÈME ÉDITION
LOUISE VANNESTE
Gone in a Heartbeat
Mercredi 1er février & jeudi 2 février
20:00
SERGE AIMÉ COULIBALY
Kalakuta Republic
Mercredi 15 > Vendredi 17 février
20:00
SERGE AIMÉ COULIBALY
Nuit blanche à Ouagadougou
Mardi 7 & mercredi 8 février
20:00
KAORI ITO
Je danse parce que je me méfie des mots
Mardi 28 mars > jeudi 30 mars
20:00
CLAUDE SCHMITZ - STAN, DARIUS ET GABRIEL CONTRE LE MONDE MÉCHANT
JEUDI 23 FÉVRIER & VENDREDI 24 FÉVRIER - 20:00
HORS PISTES, 9ÈME ÉDITION
VENDREDI 3 MARS > VENDREDI 24 MARS
CARRÉ CURIEUX
Cabaret des 10 ans
Vendredi 3 mars
20:00
CARRÉ CURIEUX
Le Carré Curieux (création 2009)
Dimanche 5 mars
16:00
PETRI DISH
Driften
Mardi 7 & mercredi 8 mars
20:00
PETRI DISH
Expiry Date
Vendredi 10 mars
20:00
COMPAGNIE CIRCONCENTRIQUE
Respire
Dimanche 12 mars 16:00
Lundi 13 mars 13:30
COMPAGNIE MENTEUSES
À nos fantômes
Mercredi 15 mars
20:00
CHEPTEL ALEIKOUM
Les Princesses
Jeudi 16 & vendredi 17 mars
20:00
CIE DEFRACTO
Flaque
Samedi 18 mars 20:00
Dimanche 19 mars 16:00
PIERGIORGIO MILANO
Pesadilla
Lundi 20 mars
20:00
CRIDA COMPANY
Mama Carnaval / Papa Carnaval
Jeudi 23 & vendredi 24 mars
20:00
REPÈRE DES UTOPIES
AVRIL 2017
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS DU CIRQUE - EXIT 16
MERCREDI 24 MAI > DIMANCHE 28 MAI - 20:00 SAUF DIMANCHE 28 MAI (15:00)
2016-2017
ÉDITO
LE MONDE AUTREMENT
Tout le monde possible – le monde en son entier – le transformer en
sa propre personne, telle est au sens le plus noble : la vie. (Wilhelm von Humboldt, Lettre à Caroline)
Cette saison, les Halles sillonnent le monde, invitent au voyage et s’ouvrent encore davantage à
l’international : Hong Kong, la Slovaquie, le Japon, le Maroc, l’Afrique… Soyons curieux en
ces temps de repli sur soi et de frilosité.
Regarder, imaginer et penser le monde autrement : tel est le fil rouge de septembre à juin.
La programmation 2016/2017 fait la part belle aux créations et reprises des artistes associés
au lieu : Claude Schmitz, Louise Van Neste, Serge Aimé Coulibaly, Éric Arnal Burtschy…
D’autres seront en tournée aux quatre coins de l’Europe. Ce soutien à la production d’artistes de
la Fédération Wallonie-Bruxelles représente un axe majeur de la nouvelle ligne de programmation des Halles développée depuis 4 ans.
Cette saison replace également tout un ensemble de jeunes artistes et collectifs au centre de
ce formidable terrain de jeu que sont Les Halles. Vous les découvrirez au fil des mois dans les
différents temps forts. Ces jeunes artistes ne viennent pas tous des arts de la scène : Élise Péroi
tisse et soude, Lola Meotti développe un travail de plasticienne et de vidéaste, Pierre Mercier
crée des bandes-dessinées, en lien avec le collectif Ersatz qui vient du théâtre mais développera des installations visuelles. Si jeunes soient certains d’entre eux, nous n’hésitons pas à leur
donner des partenaires reconnus, et à les projeter tout de suite dans une première expérience
internationale. En ouverture de saison, ces artistes et quelques autres présenteront aux Halles le
résultat d’un dialogue en cours pendant tout l’été, avec des artistes hongkongais. Et, en janvier,
ils se produiront à Hong Kong même.
Ce soutien à la toute jeune création est d’une importance cruciale pour développer l’image et
l’aura de notre capitale. Bruxelles voit s’installer chaque année davantage de jeunes créateurs
de toute l’Europe, qui y trouvent une qualité de vie que n’offrent plus les autres grandes capitales. Les Halles souhaitent se faire écho de cette vitalité créatrice et la faire découvrir au public,
bruxellois, belge et international.
Cette attention particulière que nous souhaitons porter aux artistes émergents, nous la développons aussi hors du cadre de la programmation. Chaque année, nous associons aux Halles
un jeune graphiste et lui donnons la possibilité de faire avec nous, de manière professionnelle
et rémunérée, ses premières armes. Fraîchement diplômé en juin à l’Ecole supérieure des arts
visuels de La Cambre, Balthazar Delepierre rejoint l’équipe de communication et déploie son
talent pour inventer le graphisme de la saison.
Au printemps, les arts du cirque sont plus que jamais mis en valeur avec une neuvième édition
d’Hors Pistes, avec non moins de dix propositions. En décembre, nous sommes également ravis
d’accueillir pour la troisième fois le Groupe acrobatique de Tanger…Et bien sûr, les deux habituels spectacles de l’Ecole supérieure des Arts du Cirque sont désormais des incontournables de
la saison.
Enfin, last but not least, Les Halles ont invité début 2016 Serge Aimé Coulibaly, molenbeekois d’origine burkinabè et immense danseur, à rejoindre nos artistes associés. La production
commencée avec lui en janvier 2016 aboutira à une première en février 2017, avant une longue
tournée internationale, sur au moins deux saison. Nous l’avons évidemment choisi pour son talent, pour la pertinence de son projet, pour sa générosité formidable et pour l’accroche évidente
et immédiate entre son équipe et celle des Halles. Mais il est difficile aujourd’hui de passer sous
silence le fait que Serge devient ainsi le premier artiste de la diversité formellement associé à
une scène de Bruxelles – voire même d’un périmètre bien plus large…
La diversité est un enjeu de taille. C’est bien de s’emparer de l’enjeu pour en faire des débats,
intellectuels ou de société. Mais ce n’est pas plus mal, également, d’agir très directement et de
lui donner sur nos scènes une place de choix.
Un soutien fort à la jeune création
NOS ARTISTES ASSOCIÉS
2016-2017
Depuis bientôt quatre saisons, les Halles ont à cœur de soutenir une nouvelle génération d’artistes installés à Bruxelles.
Cette volonté s’est traduite par un soutien fort et continu à des projets bousculant les codes.
Nous avons offert à Claudio Stellato des moyens de production et des résidences, ainsi que de
longues séquences de workshop public. Il s’était mis en tête de partir de quatre stères de bois
brutes, et de travailler apprêt. Il en est sorti la poésie brute de la Cosa, aujourd’hui saluée et nominée aux prix de la critique, et partie pour une très longue tournée, en Belgique et à l’étranger.
Quant à Louise Vanneste, nous avons produit et accompagné sur le long terme sa dernière
création. Mais nous l’avons surtout encouragée à aller au bout de son désir : à passer à une pièce
de groupe, et à sortir du format frontal. A partir de quelques consignes et quatre solos, elle a développé en quadrifrontal une danse de meute tout droit sortie des boîtes et des concerts de rock.
En 2017, Gone in a heartbeat sera repris aux Halles presque deux ans après sa création aux
Kunstenfestivaldesarts, et après avoir été programmé dans plusieurs festivals importants !
Claude Schmitz, pour son dernier projet, avait fait le pari de créer à la fois un film et un spectacle incluant ce film. Nous avons coproduit l’un et produit l’autre. Le film, déjà primé, est
assuré d’une carrière publique et, après le franc succès de la création du spectacle en novembre
2015, nous reprendrons Darius, Stan et Gabriel contre le monde méchant aux Halles juste avant
la tournée française.
N’oublions pas enfin les membres du collectif If Human qui – avec Gaia Saitta à leur tête – ont
voulu interroger leurs pratiques si bien établies à travers Fear and Desire, ont développé dans
l’espace public des modules regardés jusqu’au Japon et qui continuent leurs recherches en les
étendant vers les arts plastiques, à partir des workshops interactifs présentés dans chacun de nos
salons.
La saison 2016-2017 marque un élargissement de notre soutien à deux nouveaux artistes : Éric
Arnal Burtschy et Serge Aimé Coulibaly, aux horizons très différents.
Éric Arnal Burtschy a un parcours des plus atypiques. Éric est aujourd’hui, entre autre, officier
de réserve d’État-major en France. Avant d’être formé à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr
et à l’École de guerre à Paris, Éric Arnal Burtschy avait suivi un double cursus universitaire à la
Sorbonne en histoire, philosophie et géopolitique. Puis un jour, il s’est intéressé à la danse. Passioné par les rapports entre la science et l’art, Éric fait aujourd’hui danser la lumière. Coproduit
par les Halles et affiné au cours d’une longue résidence chez nous cet été, Deep are the Woods
sera à découvrir en Petite Halle du 14 octobre au 5 novembre.
Danseur hors-pair, Serge Aimé Coulibaly nous vient du Burkina. Il y une dizaine d’années
qu’il vit à Bruxelles, où il s’est installé comme beaucoup de jeunes artistes, par commodité : il
travaille alors surtout en France tandis que sa compagne habite Amsterdam. Depuis son arrivée
en Europe, Serge a travaillé avec des personnalités comme Alain Platel et Sidi Larbi Cherkaoui.
Il a aussi développé son propre répertoire avec Faso Danse Théâtre, la compagnie qu’il a créé.
La qualité première de Serge, tant en temps qu’interprète que créateur, est sa générosité, son
envie de partage avec le public. Dans sa nouvelle création librement inspirée de la vie et de la
musique de Fela Kuti, Serge interroge l’engagement de l’artiste, cherche à lui donner une actualisation vivante. Il n’hésitera donc pas, dans la deuxième partie de Kalakuta Republic, à mêler
artistes et public, pour dynamiter les cadres. Les 15,16 et 17 février s’annoncent comme de longues et belles soirées en sa compagnie. Produit par les Halles, cette création est déjà soutenue
par des institutions prestigieuses, comme la Maison de la Danse à Lyon, ou le festival Torina
Danza. Et assurée d’une très longue carrière.
Création février 2017
danse
SERGE AIMÉ COULIBALY
KALAKUTA REPUBLIC
Une nécessité. Une urgence, à dire, à être et surtout à faire. Des mots qui se dansent
quand ils ne peuvent se parler. La danse de Serge Aimé Coulibaly est un engagement.
Ses nombreuses collaborations, notamment avec Alain Platel ou Sidi Larbi Cherkaoui, lui
ont offert un espace pour confronter et affermir son identité. Sans jamais perdre une
sensualité qui trouve ses racines dans son pays, le Burkina Faso, il questionne les
réalités, ici, maintenant, et aborde dans ses créations des thèmes qui trouvent un écho
sur tous les continents. Par l’émotion que son art fait naître, il cherche à affûter les
consciences et à amener une réflexion qui mettra durablement en mouvement.
Depuis la création de sa compagnie, Faso Danse Théâtre, en 2002, Serge Aimé construit un
chemin original, tourné vers l’humain, la diversité, la tolérance.
Kalakuta Republic est un projet chorégraphique pour 7 interprètes et un percussionniste-DJ basé
sur la musique de Fela Kuti et librement inspiré de sa vie.
Fela est un artiste tout à fait unique : un immense désir de liberté, une vie sulfureuse, une
conscience politique gravée dans son corps et une musicalité absolument originale, née du
métissage de l’Afrique et de l’Occident. Son engagement politique au Nigeria et la modernité
vivante de son œuvre sont un point de départ idéal pour un questionnement plus vaste qui sera
développé sur scène dans Kalakuta Republic.
Production : Halles de Schaerbeek & Faso Danse Théâtre | Production déléguée : Halles de
Schaerbeek.
Coproduction en cours, dont confirmées : Maison de la Danse (Lyon, France), Le Tarmac La scène internationale francophone (Paris, France), Torinodanza (Turin, Italie), Ankata
(Bobo Dioulasso, Burkina Faso), Les Récréâtrales (Ouagadougou, Burkina Faso), De Grote
Post (Ostende, Belgique), Festival Africologne (Cologne, Allemagne) | Diffusion : Frans
Brood Productions.
Tournée 2017 : Halles de Schaerbeek (Bruxelles - Belgique): 15, 16 et 17 février | De
Grote Post (Ostende - Belgique) : 18 février | Maison de la Danse (Lyon - France) : 10
et 11 mars | Africologne (Cologne - Allemagne) : juin 2017.
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Création automne 2016
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chorégraphie dont l’interprète est la lumière
ÉRIC ARNAL BURTSCHY
DEEP ARE THE WOODS
Éric Arnal Burtschy suit un cursus universitaire à la Sorbonne en histoire, philosophie
et géopolitique avant de s’orienter vers les arts vivants et visuels. Son travail aborde
tant un questionnement sur l’humain que des perspectives plus abstraites liées à une recherche sur l’espace et le mouvement. En 2012, désireux d’explorer une nouvelle relation
au monde et toujours intéressé par les questions diplomatiques et politiques, il devient
officier de réserve d’État-major, poste pour lequel il est formé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et à l’Ecole de guerre à Paris.
Il devient également lauréat de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet et artiste
en résidence à L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création à
Bruxelles. Il achève en 2013 Bouncing Universe in a Bulk, diptyque sur l’Univers et les
notions d’infini créé avec Lyllie Rouvière puis présente Ciguë, un solo créé avec Clara
Furey sur le rapport à la liberté et à la solitude. Il travaille actuellement sur Deep
are the Woods, forme d’écriture de la lumière, ainsi que sur We are the Wind, questionnement sur l’être ensemble à travers une recherche sur l’Univers.
Deep are the Woods propose une connexion à la nature et à l’univers à travers l’expérience d’un
rapport physique à la lumière.
Enveloppé de faisceaux lumineux, le spectateur déambule à l’intérieur de cette toile. En fonction de son point de vue, il s’imagine différentes choses, des couleurs, des sensations. Jamais
agressive, semblant caresser les corps des visiteurs, douce, protectrice, la lumière offre la sensation de nous toucher. Ses mouvements et les ombres provoquées par les différents déplacements
sont comme l’écriture d’une pièce de théâtre et d’une chorégraphie.
Conception, création : Éric Arnal Burtschy | Création sonore : Gérôme Nox | Directeur
technique : Benoît Simon. Coproduction : les Halles de Schaerbeek; festival actOral, L’L
fondation; Arcadi - service arts numériques. Avec le soutien de : Nemo - biennale des
arts numériques; Théâtre de Vanves, CDCl’Atelier de Paris - Carolyn Carlson, le Château
Ephémère, le centre culturel Wolubilis.
En tournée
cirque / danse / performance
CLAUDIO STELLATO
LA COSA
Artiste pluridisciplinaire né à Milan (Italie) en 1977, Claudio Stellato vit et travaille à Bruxelles. Entre 2004 et 2014 il est danseur pour différentes compagnies : Cie
Kdanse, Olivier Py, Roberto Olivan, Cie Arcat, Fré Werbrouck, Karine Pontiès, la Cridacompany et L.O.D entre autres.
Sa première pièce, L’Autre a été créée au Théâtre des Brigittines, à Bruxelles, en mars
2011. Celle-ci a tourné durant plus de quatre ans.
Depuis janvier 2014 il est artiste associé aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles. En
décembre 2015, en compagnie de Nicanor de Elia, il a également mis en scène Bang! - le
spectacle de la promotion de troisième année de l’E.S.A.C. Il collabore actuellement
avec la Cridacompany sur leur nouvelle création Mama et papa carnaval prévue en 2016.
Quatre stères de bois, quatre individus, et quatre haches. En utilisant un langage physique parfois poussé aux limites du corps, les hommes sur le plateau utilisent des bûches pour construire
ou détruire des formes. Entre cirque et performance, enchaînements de jeux et cérémonies précises à respecter, la Cosa traite simplement de la relation entre l’homme et l’élément naturel.
Avec : Julian Blight, Mathieu Delangle, Valentin Pythoud et Claudio Stellato | Lumières
: Florence Richard | Coach : Nicanor De Elia | Installation - Conception : Nathalie
Maufroy | Réalisation : Julian Blight, Renaud Bluy, Valentin Buyse, Mathieu Delangle,
Nathalie Maufroy, Valentin Pythoud, Claudio Stellato.
Coproduction : Les Halles de Schaerbeek, la Maison de la Culture de Tournai, le Manège
de Reims - Scène Nationale, la Villette (Paris), Oerol Festival (Pays-Bas), Theater op
de Markt-Dommelhof (Neerpelt), La Prato - Pôle National des Arts du Cirque (Lille),
L’Échangeur - CDC Picardie.
Tournée 2016 : Festival CirquePlus – Bruges (BE) : 22, 23, 24 juillet | Festival Mimos
– Périgueux (FR) : 26 , 27 juillet | Festival Les Grands Chemins – Ax-Les-Thermes (FR) :
29 juillet | Ny Cirkus Festival – Copenhague (DK) : du 13 au 16 août | Festival Chassepierre – Florenville (BE) : 20, 21 août | Atoll Festival, Tollhaus – Karlsruhe (GER) :
15, 16 septembre | Maison des Jonglages-Scène conventionnée La Courneuve – La Courneuve
(FR) : 24 septembre | Maison de la Culture – Gentilly (FR) : 30 septembre | Circa, Festival du Cirque actuel – Auch (FR) : 21,22 octobre.
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En tournée
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danse
LOUISE VANNESTE
GONE IN A HEARTBEAT
Après une formation en danse classique, Louise Vanneste étudie à l’école P.A.R.T.S. et en
sort diplômée en 2000. Elle poursuit sa formation à la Trisha Brown Company à New-York.
Depuis son retour, elle se produit en Belgique et à l’étranger et collabore avec des
artistes issus de différentes disciplines. En juin 2008, elle monte sa première pièce
de groupe Sie Kommen. HOME et Persona ont suivis, respectivement en 2010 et 2011. Black
Milk, créé en 2013, a reçu le prix de la critique. Une première version de Going West,
une installation vidéo, a été créée en 2013 ; une version définitive a vu le jour en
2014. Artiste en résidence à Charleroi-Danses, Louise Vanneste est accompagnée par le
Grand Studio. Depuis septembre 2013, elle est également artiste associée aux Halles de
Schaerbeek.
À la frontière entre l’écriture chorégraphique et l’instinct, Gone in a heartbeat évolue sous la
forme de quatre solos qui cohabitent dans un espace commun. Entre empathie, puissance, don,
contamination, énergie, les quatre interprètes interagissent et s’influencent inconsciemment. Nourries notamment de la gestuelle de groupes de rock et de danses populaires diverses, les danseuses
donnent naissance à des configurations à la fois imposantes et éphémères…
Fidèle à la démarche de ses précédents spectacles, Louise Vanneste fait coexister la musique, la
danse et la lumière en un espace commun qui se réagence constamment, offrant au public une
expérience perceptive unique.
Conception et direction : Louise Vanneste | Danse : Anja Röttgerkamp, Eleonore Valère,
Eveline Van Bauwel, Anuschka Von Oppen | Musique : Cédric Dambrain | Scénographie &
éclairage : Arnaud Gerniers et Benjamin Van Thiel | Directeur technique: Yorrick Detroy.
Production – Louise Vanneste / Rising Horses | Production déléguée : Les Halles de
Schaerbeek | Coproduction : Kunstenfestivaldesarts, Charleroi Danses, Théâtre de Liège,
Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie, Ballet du Nord – Olivier Dubois - Centre chorégraphique national Roubaix Nord-Pas de Calais et Torino Danza.
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service de la danse.
Tournée 2017 : Les Halles de Schaerbeek (BE) : 1er et 2 février | Charleroi Danses (BE)
: 3 et 4 février.
En tournée
théâtre / cinéma
CLAUDE SCHMITZ/DARIUS,STAN
ET GABRIEL CONTRE LE MONDE MÉCHANT
Diplômé de l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS), Claude Schmitz vit
et travaille à Bruxelles. Depuis ses débuts, Claude Schmitz rassemble des interprètes
singuliers dont le parcours de vie n’est souvent pas lié au monde du théâtre ou du cinéma.
Cette façon de procéder s’est intensifiée au cours des années formant de hasards en rencontres un groupe ouvert et éclectique ayant participé à ses derniers spectacles et films.
Il en va de même pour ce spectacle unissant une distribution qui depuis une première étape
qui fut présentée au Théâtre de la Balsamine en juin 2014 (Les Béatitudes) suivit du tournage du film Le Mali (en Afrique) poursuit l’aventure de ce projet qui trouve ici son aboutissement.
Echoués dans une caverne située dans les tréfonds de la terre, Darius, Stanislas et Gabriel, revisitent de délire en hallucination, l’odyssée burlesque et régressive qui les a conduits dans cette bien
mauvaise posture, alors même qu’ils tentaient de fuir l’Europe en crise... Fantasmagories, réalités
sociales et marivaudages se confondent dans ce rêve éveillé dont chaque fragment constitue à
la fois la métaphore et la critique de ce que Darius, Stan et Gabriel dénoncent comme étant un
monde méchant.
Mise en scène : Claude Schmitz | Avec : Marc Barbé, Lucie Debay, Clément Losson, Patchouli,
Olivier Zanotti, Francis Soetens | Mise en scène : Claude Schmitz | Judith Ribardière Dramaturge | Stagiaire à la mise en scène : Judith De Laubier | Stagiaire à la scénographie
: Jade Hidde | Stagiaire aux accessoires : Camille Chateauminois | Scénographie : Boris
Dambly | Création Sonore et Musique Originale : Thomas Turine | Lumières : Octavie Piéron
| Image : Florian Berutti | Direction technique : Fred Op de Beeck | Construction du décor
: Fred Op de Beeck, Yoris Van de Houte, Alocha Van de Houte, Didier Rodot, Rudy Gérard,
Olivier Zanotti et Jade Hidden | Sculpteur - Peintre : Laurent Liber, Boris Dambly et
Guillaume Molle. Avec la participation amicale de Drissa Kanambaye et Djeumo Sylvain Val.
Production déléguée : Halles de Schaerbeek | Coproduction : Comédie de Caen, Compagnies Paradies. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, service Théâtre. Et le soutien du
théâtre Océan-Nord. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, Service Théâtre.
Tournée 2017 : Les Halles de Schaerbeek (BE) : 23 et 24 février | Théâtre de l’Onde (FR)
: 9 et 10 mars | humain TROP humain (FR) : 21 au 23 mars | Théâtre de L’Union (FR) : 5
et 6 avril.
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En création / étapes de travail
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théâtre / installation
IF HUMAN
LEAVES
IfHuman est un collectif d’artistes international composé de danseurs, performeurs et comédiens. Le collectif est dirigé par Gaia Saitta.
Licenciée en Sciences de la Communication à l’Université LUMSA de Rome, Gaia Saitta se
diplôme en 2003 au Conservatoire National d’Art Dramatique Silvio D’Amico de Rome. Elle
étudie avec Pino Passalacqua, Mario Ferrero, Marisa Fabbri, Luca Ronconi et Lorenzo Salveti. Elle approfondit le travail physique avec Rena Mirecka (Teatr Laboratorium di Jerzy
Grotowski), dont elle devient l’assistante en 2004.En 2009, elle gagne une bourse d’étude
européenne qui lui permet de participer au Master en arts de la scène sur le théâtre d’Anton Tchékhov, dirigé par Anatli Vassiliev.
En Italie, elle travaille avec Giorgio Barberio Corsetti, Luca Ronconi, Paolo Civati, Manuela Cherubini, Andrea Baracco, Marcela Serli. En Belgique, elle collabore avec Olivier
Coyette et Quan Bui Ngoc de la compagnie Les Ballets C de la B. En France, elle est dirigée par Anatoli Vassiliev, au Théâtre de l’Atalante de Paris.
Elle collabore ensuite avec Hervé Guerrisi et Julie Anne Stanzak du Tanztheater de Pina
Baush. C’est à ce moment que nait If Human. Fear and Desire, la première création du collectif, est présenté aux Halles en octobre 2013.
Leaves est un dispositif voyeuriste, qui enquête sur la construction de l’identité. En supposant
que ‘Nous sommes ceux qui nous rencontrons’, Leaves se présente comme lieu générateur,
expositeur, transmetteur de rencontres. Leaves comme feuilles. Comme pages. Leaves comme
quelqu’un qui part. Someone who leaves. Un son très proche à celui de quelqu’un qui, juste, vit.
Someone who lives.
Concept: Marco Giusti, Giuliana Rienzi, Gaia Saitta, Benedetto Sicca | Mise en scène: Gaia
Saitta et Benedetto Sicca | Décors: Giuliana Rienzi | Lumières: Marco Giusti | Son: Tom
Daniels | Vidéo: Valentina Summa | Costumes: Frederick Denis.
Production: Les Halles de Schaerbeek | Coproduction: If Human et Ludwig Officine di linguaggi contemporanei | Management: SeventySeven - Bram Smeyers.
Un soutien fort à la jeune création
LES HALLES SOUTIENNENT
AUSSI
BALTHAZAR DELEPIERRE
En 2015-2016, les Halles faisaient appel à Jeanne Constantin pour leur graphisme. Titulaire d’un
bachelier en communication visuelle et graphique de La Cambre, c’était une première opportunité
pour la jeune femme. Cette année, les Halles feront confiance à un autre jeune : Balthazar Delepierre. Tout fraichainement diplomé, Balthazar est titulaire d’un master en typographie... Et par le
plus grand des hasards, c’est aussi un ami de notre chère Jeanne.
ÉLISE PEROI
Découverte et rencontrée lors de la deuxième édition d’Europe Refresh, Élise vit et travaille à
Bruxelles. Cette jeune designer et plasticienne textile a fait ses études en Belgique. Elle est sortie
lauréate de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. En janvier-février 2016, Élise avait également pris part à la Foire Attraction et à sa préparation avec les Labyrinthe Series.
Partant d’une technique ancestrale ou l’acte de faire a autant de valeur que le produit fini, tisser est
pour elle un moyen de s’exprimer et de s’inclure dans le monde actuel.
Plus d’information : L’art de tisser dans la ville, Sylvia Botella, RTBF.be/culture
LE COLLECTIF ERSATZ
Ersatz est un projet d’expérimentation pluridisplinaire travaillant sur le concept de scénographie vivante. Cinq personnes, ayant chacune, à l’origine, une fonction de prédilection : mise
en scène pour Camille Panza, création lumière pour Léonard Cornevin, création sonore pour
Noam Rzewski, scénographie pour Marie-Laetitia Cianfarani et illustration pour Pierre Mercier,
se sont réunies autour d’une envie commune de déployer un monde onirique et fantastique par
l’entremise du spectacle vivant, de l’installation performative 2D/3D et de la bande-dessinée.
LOLA MEOTTI
Artiste plasticienne basée à Bruxelles, Lola Meotti réalise des installations composées de vidéos,
d’images, de sculptures. La mise en espace et l’agencement de ses éléments font partie intégrante
de sa démarche, et s’adaptent à l’architecture du lieu de l’exposition. Elle travaille essentiellement
à partir d’images existantes, ou de séquences vidéos issues d’archives privées ou institutionnelles.
Vendredi 16 septembre > Dimanche 18 septembre
20:00
D
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CO LLES
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A TASTE OF HONG KONG
A DIALOGUE WITH HONG KONG
DANSE, CIRQUE, ARTS VISUELS : 10 ARTISTES DE HONG KONG
RENCONTRENT 10 ARTISTES DE BRUXELLES
Entre Bruxelles et Hong Kong, rien de commun ? Et pourtant depuis un an, à l’initiative du
prestigieux Hong Kong Arts Centre et des Halles, les villes se découvrent des atomes crochus et
apprennent à marier leurs imaginaires. Et à marier leurs artistes !
Chorégraphes, danseurs, vidéastes, cinéastes, plasticiens, acteurs : dix artistes de Hong Kong et
dix artistes de Bruxelles ont dialogué par paire et se sont réunis pour vous offrir une soirée multiscènes et hors norme. Entrecoupées des ponctuations gastronomiques de la chef George Tang,
ces dix créations vous démontreront qu’à Bruxelles, il y a comme un goût de Hong Kong.
Avec : Mao Wei & Camille Panza, Tracy Wong & Pierre Mercier, Yang Hao & Lola Meotti,
Zcratch & Sabrina Scarlat, Kong Kee & Nicanor de Elia, Jessey Tang & Gaia Saitta, Mui
Cheuk-yin & Élise Péroi, Daniel Yeung & Éric Arnal Burtschy, Frank Tang & Rosa Schmidt,
Chu Pak-him & Piergiorgio Milano.
Chef cuisinière : George Tang.
YANG HAO & LOLA MEOTTI
Artiste plasticienne basée à Bruxelles, Lola Meotti réalise des installations composées de vidéos,
d’images, de sculptures. La mise en espace et l’agencement de ses éléments font partie intégrante
de sa démarche, et s’adaptent à l’architecture du lieu de l’exposition. Elle travaille essentiellement
à partir d’images existantes, ou de séquences vidéos issues d’archives privées ou institutionnelles.
Yang Hao est un danseur contemporain basé à Hong Kong. Après des études à Beijing, il est
venu étudier à la Hong Kong Academy for Performing Arts en 2007. Il a à son actif plusieurs
chorégraphies telles : Autorun (2014), Rush (2013), Outspoken (2014).
MUI CHEUK
YIN & ÉLISE
PEROI
Vendredi
16 septembre
Élise Péroi20:00
vit et travaille à Bruxelles. Cette
jeune designer et plasticienne textile a fait ses
études en Belgique. Elle est sortie lauréate de
son Académie. Partant d’une technique ancestrale ou l’acte de faire a autant de valeur que
le produit fini, tisser est pour elle un moyen de
s’exprimer et de s’inclure dans le monde actuel.
visuels. En 2012, il est lauréat de la fondation
> etDimanche
18 septembre
Marcel Bleustein-Blanchet et artiste en résidence à L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création à Bruxelles.
Depuis, il travaille sur différentes créations,
souvent en collaboration avec d’autres artistes.
A TASTE OF HONG KONG
A DIALOGUE WITH
dacte à l’âge deHONG
29 ans mais il aKONG
rapidement été
Daniel Yeung a commencé la danse en autodi-
récompensé par des bourses pour étudier aux
Pays-Bas et au Royaume-Uni. Il a remporté
Mui Cheuk Yin vit et travaille à Hong Kong.
DANSE,
CIRQUE,
ARTS
VISUELS
:
10 fois
ARTISTES
DE Dance
HONG
KONG
trois
le Hong Kong
Award
et a été
C’est une danseuse confirmée et acclamée
nommé deux fois meilleur chorégraphe de
RENCONTRENT
ARTISTES
DE BRUXELLES
ayant étudié la danse10
classique
à Hong Kong
l’année par le South China Morning Post. Il a
et la moderne à New York. Mui a notamment
également
le prix
meilleur artiste
Entre
Bruxelles
et
Hong-Kong,
rien
de
commun
?
Et pourtantremporté
depuis un
an, àdu
l’initiative
du
dansé en 1998 pour l’anniversaire de Pina
espoir
lors
du
Hong
Kong
Arts
Development
prestigieux
Hong
Kong
Arts
Centre
et
des
Halles,
les
villes
se
découvrent
des
atomes
crochus
et
Bausch, qui deux ans plus tard, l’invitait à préIl a été
apprennent
à marier
leurs imaginaires.
Et à marierCouncil.
leurs artistes
! nommé «The Choreographer
senter son travail
et danser
avec le Wuppertal
to
Look
At»
par
Ballet Tanz un magazine de
le Sacre du Printemps. Elle a été programmée
danse
très
influent
enartistes
Europe.deDaniel
Yeung est
Chorégraphes,
danseurs,
vidéastes,
cinéastes,
plasticiens,
acteurs
:
dix
Hong-Kong
dans les Biennales de Lyon, Tokyo, Séoul,
aujourd’hui
à la fois
professeur
et
dixqu’aux
artistesBrigittines.
de Bruxelles
dialogué
paire et
se sont réunis
pourchorégraphe,
vous offrir une
soirée et
ainsi
Enont
2007,
Hongpar
Kong
critique
d’art.
multiscènes
et
hors
norme.
l’honorait pour l’ensemble de sa carrière et ses
services rendus à la communauté.
Dix créations courtes, entrecoupées des ponctuations gastronomiques de la chef George Tang,
JESSEY
& GAIA SAITTA
vous démontreront qu’à Bruxelles, il y a comme un
goût de TSANG
Hong-Kong.
KONG KEE & PIERGIORGIO MILANO
Avec
Bien que le travail de Piergiorgio Milano soit
Mao Wei & Camille Panza
davantage
axé& sur
la danse,
celui-ci cherche
Tracy
Wong
Pierre
Mercier
l’équilibre
entre
danse, cirque, théâtre.
Yang
Hao &juste
Lola
Meotti
Zcratch
Sabrina
Scarlat
Il cherche&surtout
à laisser
aller son corps au
Kong
Kee
&
Nicanor
de
Elia
cœur d’une puissance, d’un état, d’un personJessey Tang & Gaia Saitta
nage. Piergiorgio a notamment travaillé avec
Mui Cheuk-yin & Elise Péroi
James Thierrée
surEric
TabacArnal
Rouge.
Daniel
Yeung &
Burtschy
Frank Tang & Rosa Schmidt
Chu
& Piergiorgio
KongPak-him
Kee grandit
à Hong KongMilano
dans les
Diplômée du Conservatoire National d’Art
Dramatique de Rome. Gaia Saitta collabore
en Belgique avec Olivier Coyette et Quan Bui
Ngoc de la compagnie Les Ballets C de la B.
En France, elle est dirigée par Anatoli Vassiliev, au Théâtre de l’Atalante de Paris. Elle
collabore ensuite avec Hervé Guerrisi et Julie
Anne Stanzak du Tanztheater de Pina Baush
avec qui elle fonde le collectif If Human.
années 1980. Selon lui, « le monde est un
immense terrain de jeu ». Depuis 2003, il
publie des bande-dessinées comme Imperfect
Shoes, Rice-Gas, Détournements (co. Chihoi),
Pandaman, Ding Ding Penguin, etc. En 2008,
il fonde avec Lawman le Penguin Lab, qui se
focalise sur la production, le développement
et la promotion de bande dessinées, d’animations, et de personnages inédits.
Jessey Tsang est une réalisatrice indépendante
de films et de vidéos. Elle a étudié le design sonore à la Hong Kong Academy of Performing
Arts’s School of Film and Television et à l’Université de Hong Kong. Son second long-métrage Big Blue Lake (2011) a remporté plusieurs
prix à Hong Kong et à l’international.
DANIEL YEUNG & ÉRIC ARNAL BURTSCHY
Cofondateur du Garage 29 et membre du
G. Bistaki, Nicanor de Elia est un jongleur
et danseur argentin basé à Bruxelles.
Son idée : construire des chorégraphies
jonglées et physiquement engagées, des
Chef cuisinière : George Tang
Éric Arnal Burtschy suit un cursus universitaire
à la Sorbonne en histoire, philosophie et géopolitique avant de s’orienter vers les arts vivants
CHU PAK-HIM & NICANOR DE ELIA
enchaînements de routines. Le tout à partir
de l’improvisation individuel et de groupe.
Chaque année, il donne des stages s’adressant aux jongleurs, notamment à la Maison
du Jonglage à Paris, La Centrale du Cirque
à Barcelone ou encore La Grainerie à Toulouse.
Chu Pak Him est un comédien, compositeur et musicien, également membre du
groupe indépendant Juicyning. Il a participé à plus de 80 productions et a collaboré avec de nombreux groupes artistiques
comme Hong Kong Sinfonietta, Actors’
Family, Hong Kong Repertory Theatre,
Kearen Pang Production, WeDraman and
City Contemporary Dance Company.
FRANK TANG & ROSA SCHMIDT
Née en Allemagne, Rosa Schmidt a grandi
au Portugal. Après trois ans d’étude dans
une école de cirque à Lisbonne, Rosa
intègre l’Esac à Bruxelles. L’étudiante se
passionne pour la double corde et en fait sa
spécialité. Elle étudie également la danse,
le théâtre, l’acrobatie, ou des cours plus
théoriques comme l’anatomie, l’histoire
du cirque, l’histoire de l’art, mais aussi des
formations sur la production ou le droit.
Tang Kai Yiu est un artiste basé à Hong
Kong. Ses œuvres d’art se basent sur
des éléments performatifs de la peinture
chinoise. En tant qu’artiste émergent, Tang
a obtenu son Bachelor d’Arts visuels de
l’université Hong Kong Baptist en 2010.
En 2014, il a été choisi pour être artiste
résident à l’Université des Arts de Zurich.
En 2012, il remporte le prix Louis Mak de
la peinture chinoise et obtient une bourse
de la Fondation Muses pour la culture et
l’éducation.
ZCRATCH (HAZE) & SABINA SCARLAT
Sabina Scarlat nait en Roumanie en 1980. Elle
étudie au Conservatoire national de Bucarest.
Arrivée à Bruxelles, elle réoriente ses intérêts
vers la Psychanalyse, se licencie en Sciences
Psychologiques à l’ULB et commence à pratiquer comme socio-thérapeute. En 2007, elle
renoue avec la danse contemporaine et se réoriente une nouvelle fois vers les arts scéniques.
Représenté à Bruxelles par Haze son leader et
fondateur, Zcratch est un groupe créatif multimédia qui travaille sur le divertissement numérique et l’animation. Depuis 2005, l’équipe a
commencé à créer des animations très plébiscitées dans différents medias. Leur travail a largement été exposé localement et mondialement, à
Hong Kong, en Chine, au Japon et en Amérique
du Nord. Ces dernières années, l’équipe a gagné le 16ème Festival de Hong Kong des courts
métrages indépendants et des vidéos dans la
catégorie animation.
TRACY WONG / MAO WEI & CAMILLE
PANZA / PIERRE MERCIER
Camille Panza et Pierre Mergé sont membres
du collectif Ersatz. Diplomé de l’ERG, Pierre
est illustrateur. Camille a étudié au conservatoire d’Art dramatique de Nancy. Elle a travaillé au Grand Théâtre de la ville de Luxembourg et au Centre de recherches théâtrales de
L’L en tant que coordinatrice technique. Elle a
un master en Théâtre et Technique de Communication et production option mise en scène à
l’INSAS.
Tracy Wong et Mao Wei ont tous deux commencé en tant que danseurs contemporains
avant de se tourner vers la chorégraphie. Après
avoir collaboré comme danseurs à Hong Kong
ainsi qu’à l’international, ils ont créé et dansé
ensemble Mapping. Cette œuvre exprime le
besoin de se connaître soi-même avant d’être
aliéné et de se restreindre dans sa recherche du
bonheur.
SLOV:MOTION
FOCUS SLOVAQUIE
LES JOURNÉES DE LA DANSE CONTEMPORAINE SLOVAQUE, UN ÉVÉNEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME D’ACTIVITÉS CULTURELLES DE LA
PRÉSIDENCE SLOVAQUE DU CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE.
AVEC : LES SLOVAKS, PETER SAVEL, STANISLAV DOBÁK & MARTINA HAJDYLA LACOVÁ, JOZEF FRUCEK (ROOTLESSROOTS), JARO VINARSKY & DIVADLA
ŠTÚDIO TANCA.
De la Slovaquie, on ne connait pas grand-chose. On a récemment parlé des dernières élections, et
de la montée de l’extrême droite dans ce pays. On a vu son équipe de football tirer son épingle du
jeu à l’Euro 2016. On voit également son champion du monde de cyclisme sur les routes du tour
de France. Mais on ignore souvent la richesse de sa scène contemporaine.
Originaires de Slovaquie, les danseurs et chorégraphes programmés dans le cadre de ce focus ont
en commun d’être passés par la Belgique – beaucoup à Bruxelles – et d’y avoir dansé pour les plus
grands : d’Anne Teresa de Keersmaeker à Sidi Larbi Cherkaoui ou Wim Wandekeybus en passant et
dansant pour Pierre Droulers, Daniel Linehan, Karine Ponties, David Zambrano et Franco Dragone.
L’objectif de SLOV:motion est de proposer au public bruxellois un aperçu de cette richesse.
Durant trois jours, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre, pas moins de six spectacles
seront ainsi à découvrir aux Halles.
Quand : ouverture et vernissage sur invitation le jeudi du jeudi 29 septembre dès 18h.
Organisateurs principaux : L’Institut de théâtre de Bratislava et Les Halles de Schaerbeek à Bruxelles | Organisations partenaires : La Bellone – Maison du Spectacle, Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des Techniques de Diffusion (INSAS),
Royal Institute for Theatre, Cinema and Sound (RITCS), Wallonie-Bruxelles Théâtre /
Danse (WBT / D).
Vendredi 30 septembre > dimanche 2 octobre
2016
SLOV:VIEW
FOCUS SLOVAQUIE
EXPOSITIONS ET FILMS DE DANSE
- Body danced Body seen
Commissaire de l’exposition: Maja Hriešik et Les Halles.
Cette exposition illustre la multiplicité d’approches du corps et présente les personnalités marquantes de la danse contemporaine slovaque. A côté de photographies, les visiteurs découvriront
l’installation vidéo Dance with me. Celle-ci consiste en une série de témoignages de personnalités
décrivant leurs méthodes de travail et invitant le visiteur à danser avec eux.
- Performing Spaces
Commissaire de l’exposition: Dáša Čiripová et Les Halles.
Cette exposition présente une série de centres culturels indépendants ayant - au cours des dix
dernières années - significativement influencé les pratiques culturelles et contemporaines en
Slovaquie. Au-delà de la pratique culturelle proprement dite, ces centres fonctionnent comme des
pôles de coopération entre les artistes eux-mêmes ainsi qu’entre les régions et comme un pont
entre la Slovaquie et l’étranger.
- Affiches de théâtre
Commissaire de l’exposition: Mária Rišková
et Les Halles.
L’exposition présente une sélection d’affiches originales de la collection de l’Institut de théâtre de
Bratislava. Leurs auteurs sont parmi les designers graphiques slovques les plus marquants.
- Films de danse
Projection d’une sélection de films de danse slovaques et Les Halles.
Vendredi 30 septembre
20:00
DIVADLA ŠTÚDIO TANCA
ROOTS
Nous revenons sans cesse au bercail, pour en repartir à nouveau. Nous aimons les retours même
s’ils cachent la tristesse ou la nostalgie. Nous avons besoin de passer par le grand rituel d’initiation pour réussir la métamorphose de la sortie du cocon.
Né de la collaboration entre la compagnie Divadlo štúdio tanca et la troupe Debris Company,
Roots nous entraîne dans le monde des mythes de la Grèce antique. Un homme parcourt son
chemin, un voyage initiatique rempli de défis.
Chacun d’entre nous mène ce voyage et est libre de décider si cette quête se terminera en cauchemar ou en catharsis, de sortir de sa carapace et d’accepter le défi du changement. Un traitement contemporain du chemin de la vie humaine.
Choreographie : Stanislava Vlčeková | Conception, direction et musique : Jozef Vlk |
Costumes : Katarína Holková | Scénographie : Ján Ptačin | Conception de l’éclairage :
Ján Čief | Ensemble de danse Divadla Štúdio tanca : Tibor Trulik, Lenka Rajchmanová,
Maria Hernando Blasco, Julia Kannewischer, Jakub Jeňo a Ján Ďurica a.h.
Aujourd’hui mondialement reconnue, la compagnie du théâtre Divadlo Studio Tanca s’est
déjà produite en Tchéquie, Pologne, Hongrie, Russie, Allemagne, Italie, Égypte, Japon,
Inde, Belgique et France. Et tout particulièrement en 2013 à Marseille et Košice dans le
cadre de l’année européenne de la culture.
A cette occasion, ce haut lieu de création chorégraphique slovaque a pu célébrer dignement la Semaine de la Culture slovaque au théâtre Toursky de Marseille.
À travers plusieurs chorégraphies, la compagnie nous convie à un voyage au cœur d’un
imaginaire d’une intense poésie.
Vendredi 30 septembre
21:30
ME-SA
SUPERNATURALS
C’est déjà la troisième fois que la chorégraphe Martina Hajdyla Lacová traite le thème des super
héros. Avec le danseur Stano Dobák, elle explore ce qui se passe quand deux individus vivant
côte-à-côte décident de devenir des superhéros.
Leur vie à deux va-t-elle rester « super » ? Pour sa performance dans cette chorégraphie, Martina a obtenu le prix Danseuse de l’année 2015 au festival Česká tanečná platforma. Les deux
danseurs participent avec succès à de nombreux projets internationaux.
Concept, choreographie et interprétation : Martina Hajdyla Lacová & Stano Dobák | Mouvement et director’s cooperation : Peter Šavel | Scénographie : Stano Dobák & Štěpán
Hejzlar.
Production : ME-SA/ Karolína Hejnová | Coproduction : ALT@RT | Supported by : MHMP,
MKČR, Nadace život umělce, ALT@RT | This project was created in frame of Studio ALTA
residential programme.
Martina Hajdyla Lacová a étudié au conservatoire J.L. Bell en Slovaquie et a fini en juin
2010 un masters en pédagogie de la danse à la Faculté de danse, musique et des arts de la
performances de Prague. Durant ses études, elle a collaboré avec le ballet ensemble State
Opera, dansé pour Marta Polakova et Mirka Eliasova. Elle est membre du collectif indépendant ME-SA sous la direction du coréen Ji-Eun Lee. Elle a travaillé avec Ann van den
Broek à l’Hoger Institut de danse d’Anvers et a aussi collaboré avec la compagnie Tchèque
Nanohach. Depuis 2009, elle coopère avec l’ensemble alternatif slovaque elledanse.
Co-fondateur de Memoryhouse Productions, Stanislav Dobák est né en 1987 à Poprad, en
Slovaquie. Stanislav a étudié la danse au Conservatoire J. L. Bellu, en Slovaquie et est
diplômé de P.A.R.T.S. à Bruxelles. Déjà durant ses études chez P.A.R.T.S., il a dansé
la pièce courte Hands de Ultima vez (Wim Vandekeybus), a participé à la création SHOCK
de David Zambrano et à l’événement cirque KDO! de Franco Dragone. Actuellement, il est
engagé dans une collaboration à plus long terme avec Salva Sanchis (ES). Il a interprété
les créations Soleils de Pierre Droulers (FR) et The Sun Came de Daniel Linehan (USA).
Et il a rejoint récemment Rosas pour la reprise de Drumming. A côté des workshops de
danse qu’il donne, Stanislav se consacre aussi à ses propres créations, à travers des
collaborations avec Peter Savel et Jamie Lee, par exemple, et créé ses propres pièces de
danse pour des organisations telles que Passerelle à Courtrai ou ME-SA à Prague.
Samedi 1 octobre
17:00
JARO VIŇARSKÝ
ANIMAL INSIDE
Inspiré du livre éponyme de l’écrivain hongrois László Krasnahorkai et du peintre allemand Max
Neumann, Animalinside nous plonge tout d’abord dans le noir avant de nous emmener vers la
lumière. Tout d’abord allongés sur le sol, nus, les deux danseurs lentement se relèvent. Progressivement se vêtissent. Dépassent leurs limites et se livrent à un combat infatigable entre le langage
et le corps jusqu’à ne former plus qu’un.
Dans cette chorégraphie pour deux danseurs, Jaro Viňarský explore la part d’animalité et de masculinité renfermée dans chacun de nous et interroge notre capacité à saisir nos émotions et nos
instincts.
Concept, chorégraphie et regie : Jaro Viňarský | Interprétation : Jaro Viňarský, Marek
Menšík | Musique : Jan Burian | Costumes: Martin Kratochvíl | Lumières : Tomáš Morávek |
Traduction : Dana Gálová | Voix : Henrietta Rab & Matthew Rogers | Production: SKOK! o.z.
Jaro Viňarský commence à danser à l’âge de cinq ans. Il fait ses débuts en tant que chorégraphe avec le solo Sorton (2001), suivi du solo Tea Never Made (2003). En 2006, pour
l’une de ses créations solos, The Last Step Before, il remporte le Prix du Public de la
compétition « Czech Dance Platform ».
La création suivante de Jaro Vinarsky est Paisyn, performance pour un quartet masculin,
pour une soirée entière, créée en coopération avec l’Institut Grotowski (Pologne). Ensuite, il crée la première partie de la trilogie Buticcula basée sur les idées de « fous
et rois » et intitulée Fool’s Figures (2008–2010). En juillet 2010, il interprète le rôle
principal dans Bastard de Pavel Zuštiak, première partie d’un projet de trilogie, The
Painted Bird, sur le déplacement, l’altérité et la transformation.
Le travail de Jaro a été présenté dans différents festivals en Slovaquie, République
Tchèque, Russie, Croatie, Autriche, Portugal, roumanie, Bulgarie, Danemark et France. Ces
dernières années, Jaro a travaillé de près avec la chorégraphe belge Karine Ponties pour
laquelle il était interprète dans Mi non sabir, Humus vertebra, Holeulone et havran. En
plus des représentations et des créations, il donne régulièrement des ateliers de danse à
destination des danseurs professionnels et non-professionnels. Jaro Viňarský a également
été récompensé par le prestigieux prix Bessie Awards 2014, The New York Dance and Performance Awards.
Samedi 1 octobre
19:00
LES SLOVAKS
OPENING NIGHT
Tous amis, tous actuellement installés en Belgique, ils ont, chacun de leur côté, travaillé avec les
plus grands chorégraphes du moment, d’Anne Teresa de Keersmaeker à Sidi Larbi Cherkaoui ou
Wim Wandekeybus. Et tous ont fini par ressentir l’envie de se retrouver. C’est ainsi que sont nés
Les Slovaks et dans la foulée leur première création : Opening Night.
Spectacle à la fois très physique et ludique, Opening Night mêle l’effort et le jeu, la prouesse et
la facétie. A côté d’une composition musicale jouée en live par un violoniste, les cinq compères
jouent et joutent dans un ballet complice et inventif très loin de toute codification. Avec pour seul
ciment leur talent et leur amitié dansée, les artistes prennent un plaisir visible à partager ce moment et à le faire partager au public.
Choreographie & danse : Milan Herich, Anton Lachky, Milan Tomasik, Peter Jasko, Martin
Kilvady | Composition & musique live : Simon Thierree | Scénographie : Les SlovaKs Dance
Collective | Création lumière : Hans Valcke, Joris De Bolle | Costumes : Mat Voorter,
Pepa Martinez | Directeur technique : Joris De Bolle
Production : PHILEAS PRODUCTIONS - ulti‘mates / ULTIMA VEZ COPRODUCTION Teatre Mercat de
les Flors (Spain), Fondazione Musica per Roma (Italy) PARTNERS DCJ — Dans Centrum Jette
(Belgium), BUDA Kunstencentrum (Belgium).
Composés de Milan Herich, Anton Lachky, Milan Tomasik, Peter Jasko, Martin Kilvady, Les
SlovaKs proposent une danse énergique, « néo-traditionnelle », dont le point de départ
est une danse vivante et libre.
En dansant sans règles, ils découvrent les règles incontournables permettant de donner une place à la singularité de chacun au sein du groupe, ce qui le renforce et donne
lieu à une ligne directrice simple : le danseur peut faire ce qu’il veut, il ne faut pas
qu’il rencontre d’entrave dans le cadre de la danse. Il n’y a ni règles ni restrictions,
voilà pourquoi ils ont baptisé leur danse : « Open Dancing ».
Samedi 1 octobre
21:00
PETER ŠAVEL
BAKKHEIA
Dans cette chorégraphie de Peter Savel - collaborateur régulier de Pierre Droulers et depuis
2014 artiste en résidence à Charleroi Danses, les danseurs jouent avec la frontière fragile entre
le mouvement dirigé et le mouvement spontané.
Les trois interprètes prêtent leurs corps à des transformations qui n’en finissent pas, à des cycles
et des contacts perpétuels. Ils s’efforcent de communiquer pour éloigner la solitude qui emprisonne leur corps.
Concept and choreographie : Peter Šavel | Interprétation : Gyula Cserepes, Soňa
Ferienčíková, Tereza Ondrová | Création Lumière : Ints Plavnieks | Musique : J. S. Bach
& The Knife & Henry Purcell | Video : Richard Chomo & Peter Kotrha & Algis Kaveckis
Production : BOD.Y & SKOK! | Soutien : Ministerstvo kultury Slovenské republiky.
Pour Peter Šavel, collaborateur régulier de Pierre Droulers et depuis 2014 artiste en
résidence à Charleroi Danses, créer c’est jouer : tout est possible ; rien n’est définitif. Une fois les deux cycles de P.A.R.T.S. achevés en 2010, Peter Šavel continue à
créer, à danser et à enseigner. La pièce One for you, two for me, créée et représentée
avec son collègue et ami Stanislav Dobak (generation 8), est sélectionnée dans la liste
2011 des meilleures compagnies établies par le réseau Aerowaves. Cette même année, il
adhère à l’œuvre de Pierre Droulers en ressuscitant la pièce de l’air et du vent (créée
en 1996).
En mars 2012 au CC STUK de Louvain, il travaille à un solo intitulé Could we flie together ? en collaboration avec la metteur en scène allemande Juliane von Crailsheim et
la compagnie Body Talker. En juin 2012, à l’occasion d’une autre collaboration avec S.
Dobak et la compagnie de danse contemporaine MeSa de Prague, il crée la pièce Much more
than nothing, sélectionnée dans la liste 2012 des meilleures compagnies établie par le
réseau Aerowaves ; elle sera donnée au festival Aerowaves de Zurich en mai 2013. En novembre 2012, il crée la pièce Fairy Queens avec la compagnie belge Passerelle.
En
de
le
de
2013, il travaille une nouvellle fois avec Pierre Droulers et participe à la création
Soleils, créée au Kunstenfestivaldesarts 2013 à La Raffinerie. Son solo Shifts, avec
pianiste slovaque Kamil Mihalov, est créé au festival MoveMe en mars 2013, au CC STUK
Louvain.
Dimanche 2 octobre
13:00
JOZEF FRUČEK
(ROOTLESSROOT)
ENDLESS COMPOSITION
PERFORMANCE DURATIONNELLE
Dans cette performance durationnelle de quatre heures, trente traverses de bois construisent et déconstruisent une multitude de structures physiques. Faire, refaire et défaire de manière ininterrompue,
à l’infini.
Cette œuvre insolite du chorégraphe et danseur de Rootlessroot a rencontré un grand succès sur la
scène internationale. Avec Rootlesroot - collectif fondé avec Linda Kapetenea, sa partenaire dans la
vie et sur la scène, ils ne cessent de mettre l’accent sur le physique, l’exploration des possibilités du
corps et le dépassement de soi.
Concept: Rootlessroot Jozef Fruček/Linda Kapetanea | Interprétation : Jozef Fruček | Vidéo et montage : Mike Rafail | Musique : Vassilis Mantzoukis. Co-production : Truc Spheric Zilina et le Ministère slovaque de la Culture.
Duo chorégraphique d’origine slovaque basé à Athènes, Rootlessroot est depuis l’année
2006 composé de Linda Kapetanea et Jozef Fruček. Leur esthétique cristallise une danse
brute et tumultueuse où le corps en fusion, au cœur d’une réflexion sur le réel, serait
le noyau d’une identité en crise. Le duo enseigne entre autre à P.A.R.T.S. et développe
le programme de recherche Fighting Monkey, une méthodologie appliquée d’arts martiaux intégrée à l’éducation des danseurs, acteurs, et praticiens du mouvement.
Linda Kapetanea est diplômée de la State School of Dance à Athènes en Grèce et a collaboré au cours de ses études avec la chorégraphe Irene Hultman. Elle a dansé dans le monde
entier pour diverses compagnies de danse dont la compagnie Ultima Vez avec les spectacles
Blush, Sonic Boom et Pure, où elle oeuvra au coté de Wim Vandekeybus.
En 2002, Jozef Fruček termine sa thèse doctorat à l’Académie de musique et de théâtre
de Bratislava en Slovaquie. De 2002 à 2005, il fait partie de la compagnie Ultima Vez de
Wim Vandekeybus et crée les versions scéniques et cinématographiques de Blush et de Sonic Boom. De 2005 à 2006, il collabore avec le KVS à Bruxelles. Depuis 2012, Fruč-ek est
membre du corps professoral de la University Ludwik Solski State Drama School de Cracovie
en Pologne.
Vendredi 14 octobre >
vendredi 5 novembre 2016
VISIONS
PARCOURS VISIONNAIRE
INSTALLATIONS, SPECTACLES ET LECTURES-PERFORMANCES QUI
TOURNENT AUTOUR DE 1 ET DE 0... EN 2016-2017, LES HALLES
FONT À NOUVEAU LA PART BELLE AUX ARTS NUMÉRIQUES. DU 14
OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE, DANS LE CADRE DE LA SAISON DES
CULTURES NUMÉRIQUES 2016, LES HALLES S’ATTACHENT À RENDRE
PERCEPTIBLE NOTRE FRAGILE ET PRESQUE INSAISISSABLE POUVOIR VISIONNAIRE.
AVEC : ÉRIC ARNAL BURTSCHY, JULIEN MAIRE, ULF LANGHEINRICH, DANIEL LARRIEU & LE COLLECTIF ERSATZ.
« Le beau n’est pas une substance en soi, mais rien qu’un dessin d’ombres, qu’un jeu de clairobscur produit par la juxtaposition de substances diverses (...) Le beau perd son existence si l’on
supprime les effets d’ombre. » (Junichirô Tanizaki, L’Eloge de l’ombre)
Comment saisir le mouvement et la lumière ?
Les représenter ne permet pas de les saisir, mais n’en donne que l’illusion. Pourquoi ne pas les
utiliser alors comme matériaux à part entière ? La lumière autorise la perception des formes, des
limites, des objets et des espaces, elle rend le réel visible. Donner à voir le mouvement, c’est
aussi écrire avec celui-ci, et donner l’occasion au visiteur de venir s’immerger tout entier dans
un monde artistique, un univers aux frontières poreuses. A lui de se projeter, de dépasser le réel,
et de se créer d’autres espaces, par le pouvoir de sa vision. Voir, c’est d’abord imaginer.
Nous ne découvrons jamais directement le réel, nos sens l’interprètent immédiatement. A moins
que cette capacité d’interprétation ne constitue justement le réel le plus profond de la condition
humaine ?
S’intéresser à la lumière, c’est donc évoquer le visible, mais aussi, a contrario l’invisible, l’immatériel et c’est enfin, aujourd’hui, questionner le numérique et les nouvelles technologies.
« Visions » est un parcours à vivre comme une invitation au voyage au cœur des mécanismes de
la vision.
Dans le cadre de ce focus, les Halles proposent également aux élèves du primaire, de la première à la sixième, de venir découvrir et expérimenter les arts numérique à travers quelques
unes de ces installations/spectacles. Nous leur proposons de découvrir : Deep are the Woods et
Flow 612 ainsi que de prendre part l’atelier 1001 pensé et animé par Patrimoine à roulettes.
Du 14 octobre au 5 novembre et d’installation en installation - lumineuse, interactive, géométrique, fantasmagorique, bricolée, hypnotique, numérique, poétique ou mécanique… - les
Halles s’attachent à rendre perceptible notre fragile et presque insaisissable pouvoir visionnaire.
APRÈS-MIDI
- TOUT PUBLIC
Les lundis, mardis, jeudis et vendredis : 15:30 - 18:00
Les mercredis et samedis : 14:00 - 18:00
Congés de Toussaint (Lu 31.10 > sa 05.11) : 14:00 - 17:30
EN SOIRÉE - TOUT PUBLIC
Mardi 18 et mercredi 19 octobre : 20:00 : Open Core de Julien Maire
Mardi 25 et mercredi 26 octobre : 20:00 : To Sublimate de Julien Maire
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DEEP ARE THE WOODS
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ÉRIC ARNAL BURTSCHY
UN SPECTACLE DONT L’INTERPRÈTE EST LA LUMIÈRE
Deep are the Woods propose une connexion à la nature et à l’univers à travers l’expérience d’un
rapport physique à la lumière.
Enveloppé de faisceaux lumineux, le spectateur déambule à l’intérieur de cette toile. En fonction de son point de vue, il s’imagine différentes choses, des couleurs, des sensations. Jamais
agressive, semblant caresser les corps des visiteurs, douce, protectrice, la lumière offre la
sensation de nous toucher, de nous caresser. Ses mouvements et les ombres provoquées par les
différents déplacement sont comme l’écriture d’une pièce de théâtre et d’une chorégraphie.
Conception, création : Éric Arnal Burtschy | Création sonore : Gérôme Nox | Directeur
technique : Benoît Simon. Coproduction : les Halles de Schaerbeek; festival actOral, L’L
fondation; Arcadi - service arts numériques. Avec le soutien de : Nemo - biennale des
arts numériques; Théâtre de Vanves, CDCl’Atelier de Paris - Carolyn Carlson, le Château
Ephémère, le centre culturel Wolubilis.
Éric Arnal Burtschy suit un cursus universitaire à la Sorbonne en histoire, philosophie
et géopolitique avant de s’orienter vers les arts vivants et visuels. Son travail aborde
tant un questionnement sur l’humain que des perspectives plus abstraites liées à une recherche sur l’espace et le mouvement. En 2012, désireux d’explorer une nouvelle relation
au monde et toujours intéressé par les questions diplomatiques et politiques, il devient
officier de réserve d’Etat-major, poste pour lequel il est formé à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et à l’Ecole de guerre à Paris.
Il devient également lauréat de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet et artiste
en résidence à L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création à
Bruxelles. Il achève en 2013 Bouncing Universe in a Bulk, diptyque sur l’Univers et les
notions d’infini créé avec Lyllie Rouvière puis présente Ciguë, un solo créé avec Clara
Furey sur le rapport à la liberté et à la solitude. Il travaille actuellement sur Deep
are the Woods, forme d’écriture de la lumière, ainsi que sur We are the Wind, questionnement sur l’être ensemble à travers une recherche sur l’Univers.
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vendredi 5 novembre 2016
JULIEN MAIRE
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A THOUSAND SEGMENTS
INSTALLATION BINAIRE
A l’heure de la haute résolution, A Thousand Segments présente un écran minimal composé
de lignes qui basculent mécaniquement du noir au blanc. Chacun de ces segments construit et
déconstruit des perspectives et dessine des espaces polymorphes.
La perspective isométrique ne suit pas les règles de la perspective occidentale, elle ignore les
déformations optiques et se développe selon une trame contraignante et prédéfinie. Cet écran
minimal, en dépit de la rigueur de sa trame, se déploie librement dans l’espace et se subdivise
tel un rhizome qui tente inexorablement d’échapper à sa stricte ontologie. Par ses dérèglements
et son impermanence, A Thousand Segments défie sa propre logique.
Julien Maire
Metz, auteur
Demi-Pas. Il
plines comme
performances
est un artiste nouveaux médias, diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de
d’oeuvres impressionnantes telles que Exploding Camera, Low Res Cinema,
travaille depuis le milieu des années 90 au croisement de plusieurs discila performance, l’installation média et le cinéma produisant des oeuvreslive, hybrides tant dans les genres que dans les médias.
Ses installations et performances ont été présentées internationalement et à de nombreuses occasions dans
prestigieux tels que Ars Electronica, Digital Art
3,4 (des
1,7lieux
)
Festival, European Media Art Festival, Film Festival Rotterdam, Sonar, Transmediale,
ZKM, etc. Julien a été le lauréat du NTAA award (Biennale Update_2) en 2008. Julien est
régulièrement invité à l’iMAL (en 2004, 2010 et 2012).
LECTURES-PERFORMANCES
Mardi 18 et mercredi 19 octobre : 20:00 : Open Core.
Mardi 25 et mercredi 26 octobre : 20:00 : To Sublimate.
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COLLECTIF ERSATZ
JUNGLE SPACE IN AMERICA
UN ÎLOT ONIRIQUE
Jungle Space in America est une création originale inspirée d’une nouvelle de H.P Lovecraft, La
quête onirique de Kadath l’Inconnue. Il s’agit d’un projet en trois volets intrinsèquement liés :
un spectacle, une installation/performative et une bande-dessinée.
Nous vous proposons d’entrer dans l’univers Jungle Space in America avec une installation
interactive d’”ilôts oniriques”, de dessins et de vidéos où vous pourrez explorer les mondes du
rêve en notre compagnie.
Une plongée immersive dans un univers onirique et fantastique pour vous laisser le temps et
l’espace de rêver. Il s’agit d’un événement festif et convivial pensé pour vous propulser dans
votre imaginaire, dans ce flou qui délimite le monde tangible et le monde intérieur.
Création protéiforme librement inspirée de La quête onirique de Kadath l’Inconnue de H.P.Lovecraft. De et avec : Camille Panza, Léonard Cornevin, MarieLaetitia Cianfarani, Noam Rzewski, Pierre Mercier.
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vendredi 5 novembre 2016
ULF LANGHEINRICH
HEMISPHERE
INSTALLATION PERCEPTUELLE ET IMMERSIVE
HEMISPHERE est une oeuvre perceptuelle et immersive qui offre le spectacle d’une lente
transformation d’effets visuels et sonores générés par des algorythmes fractals et par des systèmes de particules. L’expérience est contrastée - à l’occasion - par des effets stroboscopiques
qui gardent les sens et l’esprit en éveil.
L’œuvre invite les spectateurs dans un espace sans dimension, se transformant à l’infini ; elle
agit ainsi comme un antidote à la multitude de stimulations du quotidien et permet une recalibration du système perceptif.
Concept, image, son, composition, environnement : Ulf Langheinrich | Additional compositing: Silvio Canazei, Gerhard Daurer, Wolfgang Schwarzenbrunner, Tanja Tomic, Brandon
Tray | Projet inspiré par la Cupola de Jeffrey Shaw | Montage, compositing, production
du contenu numérique et génératif : Wolfgang Schwarzenbrunner | Logiciel de diffusion :
Dirk Langheinrich | Conception technique du dôme : Dietmar Lupfer
Coproduction : Muffatwerk Munich et Epidemic | Avec le soutien de la Kulturstiftung des
Bundes | Créé en ouverture du Festival RomaEuropa, dans le cadre de l’exposition Sensi
Sotto Sopra à Rome (Italie), en septembre / octobre 2006 | Coproduction : Muffatwerk
Munich et Epidemic avec le soutien de la Kulturstiftung des Bundes.
Ulf Langheinrich est un compositeur de musique électronique et un artiste visuel internationalement reconnu dans le domaine des technologies avancées. Il est l’auteur d’une
œuvre immersive, qui offre le spectacle d’une lente transformation d’effets visuels et
sonores et qui suscite une dérive subtile de la perception. Il vit et travaille à Dresde
et Hong Kong.
Entre 2003 et 2010, il enseigne également au département nouveaux médias de l’Université HGB (Université de Design graphique) à Leipzig et au département multimédia de la FH
Salzburg où il donne aussi des conférences. Il est invité comme artiste conférencier en
résidence au RMIT à Melbourne et à l’Université Nationale d’Art de Hangzhou. Il est professeur invité au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing (France).
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vendredi 5 novembre 2016
DANIEL LARRIEU
FLOW 612
UNE INSTALLATION À DANSER POUR LES ENFANTS
Flow 612 est une expérience musicale, chorégraphique et cinétique, écrite pour les enfants de 6 à
12 ans. Dans un décor végétal de feuilles et de fleurs d’une jungle imaginaire, le son et la lumière
évoluent pendant une période d’une vingtaine de minutes.
Les mouvements et la présence des enfants produisent la diffusion d’une partie de la musique grâce
à 48 capteurs au sol, ce qui fait de cette expérience un véritable objet multimédia. Les enfants sont
invités à observer les changements de couleur de la lumière sur une grande toile imprimée.
Conception artistique : Daniel Larrieu | Scénographie : Apolline Couverchel, Benjamin
Favrat | Musique : Antoine Herniotte | Processus numérique, lumière : Gauthier Haziza |
Réalisation, installation, régie : Franck Jamin, Christophe Poux | Transmission à la médiation : Jérôme Andrieu, Agnès Coutard, Anne Laurent | Impression toile : Scanachrome.
Production : Compagnie Astrakan sur une invitation de l’École Pierre Budin avec le
soutien d’Agnès b, la Mairie du 18ème arrondissement de Paris, la Circonscription de
l’Éducation Nationale de la Goutte d’Or | Coproductions : CDC Picardie, CDC Toulouse, Le
Centre des arts d’Enghien-les-Bains, LUX à Valence, Le Grand R à La Roche-sur-Yon, KLAP
à Marseille, le Studio Scène 44 à Marseille | Ce projet a reçu le soutien du DICRéAM, La
compagnie Astrakan reçoit le soutien de la DRAC Ile-de-France.
Chorégraphe, danseur, horticulteur et pionnier de la Nouvelle danse française, Daniel
Larrieu a exploré en profondeur la danse contemporaine. Figure marquante de la danse
contemporaine française, nommé en 1994 directeur du Centre Chorégraphique de Tours, il
poursuit, depuis 2004, son travail de création au sein de la compagnie Astrakan. Multipliant les expériences chorégraphiques avec notamment Marche, danses de verdure (2004),
Never Mind (2006), Lux (2010). En 2010, il part danser sur des plaques de glace à la
dérive au Groenland et créé Ice Dream, installation plastique. En 2011, il crée Big
Little B et En Piste avec Pascale Houbin et Dominique Boivin. Il est artiste associé au
Manège de Reims et à l’Echangeur de Fère-en-Tardenois. Début 2012, il crée au Théâtre
de l’Athénée avec Gloria Paris, Divine, variation théâtrale chorégraphiée à partir de
Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet.
Vendredi 14 octobre > vendredi 28 octobre 2016
Uniquement lors des matinées scolaires
PATRIMOINE À ROULETTES
1001
ATELIER CRÉATIF DE L’ÈRE BINAIRE
Le numérique, qu’est-ce que c’est ?
Un langage où la succession des 1 et des 0, des oui/non, blanc/noir provoquent une réaction ?
Cet atelier veut faire découvrir aux élèves le numérique, du binaire à la robotique, à travers
différentes expériences et manipulations simples et concrètes : numérisation d’une image (code
binaire), assemblage d’un ordinateur et programmation d’un robot.
En compagnie des animateurs de Patrimoine à roulettes, les élèves seront invités à plonger et
découvrir la genèse du langage binaire à travers une activité artistique.
MATINÉES - ÉCOLES PRIMAIRES
SEMAINE 1
Ve 14.10 | 09:00 - 11:30 > accueil de 2 classes/jour (max 25 élèves par classe)
SEMAINE 2
Lu 17.10-Ve 21.10 | 09:00 - 11:30 > accueil de 2 classes/jour (max 25 élèves par classe)
SEMAINE 3
Lu 24.10-Ve 28.10 | 09:00 - 11:30 > accueil de 2 classes/jour (max 25 élèves par classe)
Lundi 14 novembre >
dimanche 27 novembre 2016
ARS MUSICA
LE PAYS DU SONORE LEVANT
Les Halles développent leur complicité avec Ars Musica, autour d’évènements taillés sur mesure. Après Hong Kong et la Slovaquie, c’est le Japon qui sera à l’honneur en novembre.
Le Japon fascine et façonne les esprits. De la mythologie ancestrale, présentée dans le Kojiki,
au manga de science-fiction, du Gagaku aux avant-gardismes débridés, la culture japonaise
s’est inscrite dans l’imaginaire occidental. Pour sa biennale, Ars Musica jettera des ponts entre
les rives orientales et occidentales, rendant hommage aux compositeurs « historiques » comme
Toru Takemistu ou Maki Ishii mais également à la jeune création incarnée par Daï Fujikura,
Kenji Sakai, Tomoko Sauvage, Reison Kuroda. Ars Musica naviguera entre ces différents courants, ces résurgences du passé qui façonnent la modernité.
Cette nouvelle édition sera également l’occasion de mettre en avant les compositeurs belges,
américains et européens notamment avec des rencontres inédites en résonnance avec la tradition
musicale japonaise. Ainsi de l’imagination vagabonde de Claude Ledoux naitra un « concerto
pour Shakuhashi et orchestre », de la plume de Stéphane Colin un conte musical inspiré d’une
légende japonaise, du cinéma d’Oshima, une fresque improvisée de Michel Portal, du manga un
concert dessiné. L’édition 2016 d’Ars Musica sera curieuse de découvertes et d’innovations, de
festivités sonores et de réflexions musicales.
INSTALLATIONS TRANSCULTURE DANS LE CADRE D’ARS MUSICA
Les installations Transculture visibles aux Halles dans le cadre d’Ars Musica sont accessibles au public les soirs de représentation, une heure avant et après le spectacle.
Soit le 14/11, le 15/11, le 17/11, le 18/11, le 19/11, le 25/11 et le 27/11.
Lundi 14 novembre >
dimanche 27 novembre 2016
ARS MUSICA
(INSTALLATIONS)
CITY SONIC @ ARS MUSICA
DREAM AWAY
Un haïku est un petit poème qui célèbre l’évanescence des choses de la vie. Il se compose
traditionnellement de mores, un découpage
des sons plus fin que les syllabes. Le digital
permet de créer une synchronisation organique
entre le son et l’image, donnant l’illusion que
chaque sonorité porte en elle sa représentation,
comme dans un haïku. Dream Away présente
l’oscillation d’une ligne de lumière intelligente
qui devient de plus en plus organique, jusqu’à
l’apparition d’un être ou d’une chose fantastique.
La musique de Paradise Now, elle, engendre des
liaisons et des ruptures de rythmes inattendues
qui provoquent autant d’événements étonnants.
Une installation de Régis Cotentin sur une
musique de Paradise Now.
FLOWER BED
Un tapis de fleurs artificielles rejoue la partition musicale d’une prairie estivale riche en
insectes… Semant la confusion sur l’origine
et la nature des sons, les sources mélangent
de véritables enregistrements acoustiques de
l’entomofauna à des sons d’insectes virtuels
électroniquement générés. Ces « fleurs hautparleurs » composées de petits transducteurs
campés sur leurs tiges métalliques sont disposés de manière faussement désorganisée avec
de maigres bouquets épars. L’auditeur peut en
faire le tour et s’approcher de chaque « fleur
haut-parleur » pour entendre le détail des voix
isolées, ici les stridulations d’un orthoptère, là
l’oscillation d’un générateur basse fréquence.
Une installation composée de Rodolphe
Alexis | Production : Transcultures-City
Sonic/Park in Progress.
EPHÉMÈRES
Larve longtemps, sublimago quelques heures
et imago pour la reproduction, non doté pour
son alimentation, cet être fugace évoque la
survivance des lucioles exprimée par Pier
Paolo Pasolini. Citant Philippe Jaccottet, Yuki
Kawamura juxtapose temps et mouvement
sans craindre l’instant immobile.
Ephémères / Image, son et montage : Yuki
Kawamura. Production : Melia Films Gilles
Chanial.
Lundi 14 novembre >
dimanche 27 novembre 2016
ARS MUSICA
(INSTALLATIONS)
CITY SONIC @ ARS MUSICA
LET THERE BE LIGHT
Plusieurs bougies sonorisées entourent une
ampoule qui les surplombe. Différents événements séquencés dans le temps sont amenés à les perturber. Parmi ceux-ci on trouve
tout d’abord l’ampoule que l’on voit posée
au zénith. Quand celle-ci entame son cycle
progressif d’allumage, les bougies suivent
en chœur montant crescendo vers les aigus.
L’ampoule électrique contrairement à une bougie, dispense une lumière continue, stable. Sa
constance permet un court moment de mettre
au diapason les bougies disposées à ses pieds.
Les bougies quant à elles sont sujettes aux
variations directes de leur milieu. Un simple
changement de pression dans l’air (courant
d’air) et celles-ci se mettent à vaciller. Le
timbre donné aux bougies a été retenu pour
sa proximité avec celui de la voix humaine.
L’idée est de produire l’effet d’une « chorale
lumineuse » attendant la venue d’un événement cyclique d’une intensité supérieure.
Une installation composée de plusieurs
bougies sonorisées d’Olivier Gain | Production : Transcultures-City Sonic/Park in
Progress.
PAYSAGE DE LA CATASTROPHE :
FUKUSHIMA
Un paysage sans reste d’humanité se crée de
manière continue. Il est un reflet poétique
d’une terre dont nulle conscience n’est plus
témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est
Fukushima. Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’actualités
en rapport avec la catastrophe nucléaire de
Fukushima. Par l’analyse des mots, la composition se fait en temps réel. Elle se donne
comme une symphonie de la fin du monde.
Ce paysage est post-historique. Il n’écrit
plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où
l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus
que les traces sous la forme des archives. Pour
cette première présentation, Philippe Boisnard
s’associe à Jacques Urbanska pour générer le
paysage médiatique de la catastrophe qui s’est
produite en 2011. La son générée en temps
réel est créée à partir des agencements audio
réalisés par Philippe Franck.
Une installation composée de Rodolphe
Alexis | Production : Transcultures-City
Sonic/Park in Progress.
Lundi 14 novembre
20:00
ARS MUSICA
TOKYO MAGNETIC
AVEC : DUADUEDUIDUO, EVA RISSER, LUCA NOSTRO, JAVIER MORENO
SANCHEZ, HUBERT ZEMLER, CHRISTOPHE RIEGER & STÉPHANIE CROIBIEN.
Tokyo Magnetic est un projet mettant en musique et en image une vision singulière de la mégalopole japonaise.
L’ensemble acoustique Duadueduiduo (saxophones et clarinettes) est encadré par les « résonances électriques » de quatre musiciens européens et imagé par l’artiste visuelle Stéphanie
Croibien. Cette dernière créant en direct un dispositif visuel élaboré à partir de live compositing,
apportant ainsi à la création Tokyo Magnétic une dimension visuelle forte.
En jouant sur le rapport à l’illusion, le spectateur est invité à se laisser entrainer dans cet univers
singulier, imaginé comme une visite virtuelle d’un Tokyo fantasmé.
Avec : Eve Risser / Fender rhodes, Luca Nostro / Electric guitar, Javier Moreno Sanchez / Electric bass, Hubert Zemler / Drums, Christophe Rieger / Tenor saxophone, Jean
Louis Marchand / Bass clarinet, Stéphanie croibien / Live video.
Au-delà d’un jazz débridé qui soliloquerait avec lui-même, c’est à une exploration
d’écritures nouvelles que se livre le Duadueduiduo par-delà les frontières esthétiques.
De Steve Reich à Thierry de Mey, de Régis Campo à Fred Frith, Jean-Louis Marchand
et Christophe Rieger (qui forment ce duo) ont expérimenté avec brio les dialogues du
souffle.
Vidéaste, Stéphanie Croibien met en dialogue ou confronte ses propres images à un important corpus de photos et de mots – images de presse et passages de films – collectés
et archivés. Son travail vidéo expérimente avec les textures sonores, les associations
visuelles et la matérialité de l’image, une recherche qui tend à engendrer une réalité
nouvelle dotée d’une qualité singulière, d’un rythme et d’un langage propres.
Mardi 15 novembre
20:00
ARS MUSICA
PIANISPHERE
AVEC : STÉPHANE GINSBURGH, FABIAN COOMANS, GABI SULTANA & JEANNOËL REMICHE.
Comme une sorte de planisphère pianistique, Pianisphère plonge l’auditeur dans un large
répertoire contemporain, aux facettes multiples. Ainsi dans cette immersion sonore, les musiciens explorent un langage musical où les syntaxes et les temps se chevauchent. Des Territoires
de l’oubli de Tristan Murail, aux mots de Kafka devenus sons dans Kafka’s Notebooks de Yuji
Takahashi, du Soir d’automne de Marcel Cominotto au Piano Space de Toshi Ichiyanagi, on
perçoit ce cisèlement qui fait de chaque œuvre une unicité.
Les quatre pianistes cartographient ainsi de nouveaux territoires, comme un planisphère en suspension, comme une sphère timbrique.
STÉPHANE GINSBURGH
Frederic Rzewski et Yuji Takahashi, deux vieux amis, immenses pianistes et compositeurs,
sont mis en abîme avec cette question en suspend : « qui est le rêve de l’autre ? » C’est à cette
question que Frederic Rzewski tente de répondre avec Dreams dans lequel il explore un procédé de composition inspiré par le film éponyme du réalisateur japonais Akira Kurosawa. Dans
Kafka’s Notebooks, Yuji Takahashi, dans le dédale des huit carnets in-octavo composés de textes
infimes, visite les fragments de la voix kafkaïenne comme dans un rêve.
Frederic Rzewski, Dreams (2012) | Yuji Takahashi, Kafka’s Notebooks, recited and mimed
with piano (2011) | Frederic Rzewski, Fireflies (2014).
Membre de l’ensemble Ictus formé au Conservatoire de Bruxelles, Stéphane Ginsburgh est
avant tout un pianiste dont le jeu à la fois sensible et engagé lui a valu de se produire dans le monde entier, et de réaliser de nombreux enregistrements pour les labels
Cyprès ou Sub Rosa notamment. Stéphane Ginsburgh a collaboré avec les chorégraphes Johanne Saunier, Anne Teresa De Keersmaeker, Claudio Bernardo et Barbara Mavro.
FABIAN COOMANS
En réaction à une écriture percussive du piano, courante à l’époque, Territoires de l’oubli renoue avec une certaine conception «lisztienne» de la virtuosité. Le piano y est considéré avant
tout comme un ensemble de cordes résonantes - la percussion des marteaux n’est que l’indispensable inconvénient qui permet de les mettre en vibration, directement ou par sympathie. Les
sons vibrent jusqu’à extinction naturelle, leur résonance décrit des territoires successifs, délimités par l’oubli des fréquences qui s’éteignent.
Tristan Musrail, Territoires de l’oubli (1977).
Fabian Coomans a étudié au Vonservatoir Royal d’Anvers se consacrant principalement à la
musique contemporaine. Co-fondateur de l’ensemble BESIDES, il collabore régulièrement avec
des ensembles comme Ictus, Spectra, Sturm und Klang, Nadar, ensemble 21, l’Orchestre Philharmonique de Liège ainsi qu’avec le Brussels Philharmonic.
GABI SULTANA
C’est dans l’univers de Karel Goeyvaerts, Benjamin Van Esser et Toshi Ichiyanagi que Gabi
Sultana esquisse un chemin curieux de sonorités nouvelles. Alors que le premier élabore dans
Stuk pour piano et bande, un dialogue entre le piano et des sons fixés, le second utilise, dans
Coalesce, divers effets connus plutôt dans la culture pop contemporaine, tels que des boucles,
«gel» et «glitch», pour créer une pièce qui alterne agrégats complexes et sons éthérés. En poussant plus loin son voyage, la pianiste pénètre avec passion Piano Space, de Toshi Ichiyanagi.
Karel Goeyvaerts, Stuk pour piano et bande (1964) | Benjamin Van Esser, Coalesce (20132014) | Toshi Ichiyanagi, Piano Space (2001).
JEAN-NOËL REMICHE
Rien d’autre aujourd’hui - Que d’aller dans le printemps - Rien de plus ; Oh ! Refuge où ondins Ondines font l’amour - Lune d’été ; Soir d’automne - Il est un bonheur aussi - Dans la solitude ;
Au cœur de l’hiver - Moines économes et officiants - Se délassent au vieux jardin.
Michel Lysight, Claude Ledoux, Jean-Philippe Collard-Neven et Marcel Cominotto nous proposent
quatre créations mondiales, quatre haïkus dédiés aux quatre saisons. Four seasons in Japan est un
voyage envoûtant et coloré à travers l’œuvre du grand maître classique japonais Yosa Buson.
Ayant à son actif plus de trois cent concerts en Belgique et à l’étranger tant en récital
qu’en musique de chambre, Jean-Noël Remiche est, depuis 2009, sous-directeur de l’académie
de musique d’Uccle.
Jeudi 17 novembre
20:00
ARS MUSICA
PRÉSENCES ÉLECTRONIQUES I
PART I : TODOR TODOROFF, ATAU TANAKA, LOUP MORMONT, FRANCK VIGROUX & MIKA VAINIO.
La seconde édition de Présences Électroniques Bruxelles est l’occasion d’une plongée en apnée
dans la musique électronique expérimentale autour de l’Acousmonium, formidable orchestre de
haut-parleurs, dont la vocation première réside dans la spatialisation du son.
Créé à Paris en 2004, Présences Électroniques présente depuis plusieurs années, une étonnante
diversité des propositions musicales. Instruments acoustiques ou électroniques, platines, laptops, magnétophones, prototypes de circonstance sont autant de sources et de ressources pour
exprimer notre époque à tous les niveaux.
TODOR TODOROFF, DIFFERENT RITES
Cette pièce s’inspire des sons des taikos japonais, du kuchi-shōga, système phonétique qui
associe une syllabe à chacun des sons de l’instrument, et des formes musicales associées. Elle
transpose les codes et explore, à travers plusieurs mouvements, les points de rencontre avec les
synthétiseurs analogiques modulaires historiques du GRM, les séquences-jeu, le montage, le
geste et les traitements numériques interactifs spatialisés.
Après une formation d’ingénieur à l’Université Libre de Bruxelles, Todor Todoroff
étudie la composition électroacoustique aux Conservatoires de Bruxelles et de Mons.
D’abord chercheur à l’ULB, il a dirigé pendant cinq ans la recherche en informatique musicale à la Faculté Polytechnique et au Conservatoire de Mons. Il est actuellement chercheur sur le programme Numediart à l’UMons et professeur à l’ESAPV.
Depuis 1993, il développe en parallèle des systèmes interactifs dans le cadre d’ARTeM. Ses compositions montrent un intérêt particulier pour la multiphonie et la gestion de l’espace sonore ainsi que pour la recherche et l’expérimentation de nouvelles
méthodes de transformation du son contrôlées de manière gestuelle. Passionné par le
dialogue avec d’autres formes artistiques, il a composé pour la vidéo, le théâtre, la
danse contemporaine, notamment pour onze spectacles avec Michèle Noiret depuis 1997.
ATAU TANAKA, LE LOUP, LIFTING, MYOGRAM
Ces trois œuvres reposent sur un processus développé par Atau Tanaka depuis de nombreuses
années ; des capteurs placés sur les bras du musicien permettent à un logiciel d’analyser la
tension musculaire et de transformer ces informations en sons et séquences musicales. Le propre
corps de l’interprète devient alors instrument, lui permettant d’articuler le son par le geste. Naturels et synthétiques, les timbralités exploitent également le son du corps.
Atau Tanaka rapproche la musique expérimentale et la recherche scientifique dans l’interaction incarnée par l’homme et l’ordinateur. Il a travaillé à l’IRCAM et est chercheur au Sony Computer Science Laboratory à Paris. Il crée des instruments de musique sensoriels et est connu pour son travail avec des interfaces aux biosignals.
Dans les années ‘90 il a fondé Sensorband avec Zbigniew Karkowski et Edwin van der
Heide. A présent il est professeur de Media et d’Informatique et membre du Embodied Audiovisual Interaction Research Unit à l’université Goldsmiths à Londres.
LOUP MORMONT
Dans le roman Le Convoi de l’Eau d’Akira Yoshimura, K44 est le nom d’un barrage construit
dans un Japon sauvage et inexploré. Avec cette pièce, Loup Mormont a composé des espaces
hybrides et y a tracé des frontières pour mieux en jouer. Ainsi, les clivages entre comportement
mécanique et état sauvage, entre rythmes et masses, entre notes et bruits, se déplacent, se précisent ou s’évanouissent. De ces territoires mouvants, on peut voir surgir des créatures sonores,
débris robotiques ou résonances fantomatiques, qui se croisent et se métamorphosent.
Né en 1981, Loup Mormont a étudié la composition électroacoustique au Conservatoire
Royal de Mons. Depuis, ses pièces ont été jouées à plusieurs reprises à Bruxelles ainsi
qu’ailleurs en Europe. Il a également participé à la composition de musiques et au design sonore de plusieurs films, installations, films de danse ou encore pièces de théâtre.
Il enseigne depuis plusieurs années au Conservatoire Royal de Mons.
FRANCK VIGROUX & MIKA VAINIO
La collaboration entre le Finlandais Mika Vainio, co-fondateur de Pan-Sonic et le Français
Franck Vigroux remonte à 2012 autour d’un projet discographique baptisé : Peau Froide, Léger
Soleil. Au regard de leur itinéraire respectif, il était naturel que les points de fusions furent multiples et riches. Ambient, texture, couleur et qualité intrinsèque du son, donnent à ce projet une
singularité que certains n’hésitent pas à classer sous le terme « d’harmonie chaotique ».
Vendredi 18 novembre
20:00
ARS MUSICA
PRÉSENCES ÉLECTRONIQUES II
PART II : IKUE MORI, GAUTHIER KEYAERTS, MAKIKO GOTO, MAYU HIRANO & KOJI ASANO
La seconde édition de Présences Électronique Bruxelles est l’occasion d’une plongée en apnée
dans la musique électronique expérimentale autour de l’Acousmonium, formidable orchestre de
haut-parleurs, dont la vocation première réside dans la spatialisation du son.
Créé à Paris en 2004, Présences Électronique présente depuis plusieurs années, une étonnante
diversité des propositions musicales. Instruments acoustiques ou électroniques, platines, laptops, magnétophones, prototypes de circonstance sont autant de sources et de ressources pour
exprimer notre époque à tous les niveaux.
IKUE MORI
Pour ce concert exceptionnel, Ikue Mori s’est inspiré des écrits d’Izumi Kyoka, rom
ancier, dramaturge et poète japonais qui chevaucha les 19e et 20e siècles. Ses premières œuvres
sont souvent des fantaisies gothiques, emplies de superstitions, d’évènements surnaturels inexplicables et de fantômes en rupture avec la littérature de cette époque qui se tournait plutôt vers
l’industrialisation et les sciences occidentales cartésiennes.
Ikue Mori expérimente la narration sans mots, en esquissant un catalogue timbrique inspiré par
la nature notamment, donnant naissance à une atmosphère sonore aux facettes plurielles. Cet
univers est fait de rêve pour le rêve, emmenant l’auditeur dans des mondes gothiques impalpables.
MAYU HIRANO
Pour cette œuvre, Mayu Hirano s’est penchée sur le phénomène de « la mémoire à court terme
ou mémoire de travail ». Cette facette singulière de la mémoire permet à une personne de disposer d’un espace de travail mental qui maintient des informations pendant plusieurs secondes. La
compositrice a élaboré une œuvre, se référant à ce phénomène, s’appuyant sur une chronologie
qui joue sur la répétition et la permutation des éléments sonores. Tout comme un mot décomposé et combiné différemment, ce montage trouble la mémoire. Cette forme ne se limite pas à une
simple permutation chronologique ; elle est construite comme un grand plan musical découpé et
remonté en fragments, mais aussi sur une évolution de la temporalité.
KOJI ASANO
Koji Asano fait des sons du quotidien son instrumentarium. Air conditionné, verres, plats,
distributeur d’eau, bouilloire, cuisson d’aliments, machines à café, tout est prétexte à enrichir sa
palette sonore. Pour Asano, le rôle du compositeur est de mettre en relation les sons entre eux,
de les faire vibrer les uns avec les autres, de polir un espace pour créer une musique différente.
Si le compositeur pose la question de la naissance du son, il évoque aussi son extinction, sa disparition. Depuis que des scientifiques suédois ont réussi, pour la première fois, à capturer le son
d’un atome, se pose la question d’un étrange phénomène de physique quantique où les vagues
sonores se comportent comme de la lumière. Koji Asano cultive cette recherche et se pose la
question de la vie et de la « mort » d’un son. Celui-ci n’est-il fnalement éternel ?
OTOMO YOSHIHIDE
Libre de tout schéma prévisible, Otomo Yoshihide esquisse une expression musicale qui ne
cesse de surprendre l’auditeur par ses formes inattendues. Des platines au piano, en passant par
la guitare, instrument de prédilection du musicien japonais ; les outils que Yoshihide ne sont
que le médium d’une pensée musicale structurée, qui a fait de l’improvisation un terrain d’expérimentation en tout genre. Bousculant les codes, anamorphosant les classements et les genres,
ce musicien-activiste, en phase avec son environnement direct, « improvise » sur le moment de
manière magistrale, et fait de chaque concert un évènement en soi, un moment unique.
GAUTHIER KEYAERTS
MAKIKO GOTO
Samedi 19 novembre
20:00
ARS MUSICA / BANG ON A CAN
FIELD RECORDINGS
Field Recordings est un nouveau projet multimédia de l’ensemble new-yorkais Bang on a Can
All-Stars, qui trouve sa source dans l’expérimentation « collaborative ». Des compositeurs de
différentes parties du monde ont collecté un enregistrement : une voix, un son, une mélodie
désuète… De cette collecte sont nées des œuvres nouvelles, comme des liens entre le passé et le
présent.
De Brice Dessner à David Lang, de Julia Wolfe à Christian Marclay, de Mira Calix à Michael
Gordon et Steve Reich, douze compositeurs se sont immergés dans cet étonnant projet, fruit du
dialogue entre le présent et les traces du passé.
Avec : Ashley Bathgate - violoncelle, Robert Black - contrebasse, Vicky Chow - piano and
claviers, David Cossin – batterie et percussions, Mark Stewart - guitares, Ken Thomson clarinettes.
Répertoire : Wolfe Julia, Reeling | Ghys Florent, An Open Cage | Gordon Michael, Gene
Takes a Drink with film by Bill Morrison | Marclay Christian, Distorting Melody | Braxton
Tyondai , Casino Trem | Jóhannsson Jóhann, Hz with film | Reynolds Todd, Seven Sundays |
Reich Steve, The Cave of Machpelah | Dessner Bryce, Letter 27 with film | Clyne Anna, A
Wonderful Day.
Un festival, un ensemble, un label, Bang on a Can est une entité protéiforme créée par
Michael Gordon, Julia Wolfe et David Lang, dans le but de promouvoir une musique contemporaine débridée.
En 1987, Michael Gordon, David Lang et Julia Wolfe décident d’organiser un marathon
musical de 12 heures au cours duquel sont jouées leurs compositions et celles de Phill
Niblock, Steve Reich, Louis Andriessen, Iannis Xénakis, Pauline Oliveros, John Zorn,
Milton Babbit... Est ainsi créé le Bang on a Can Festival.
Dans la foulée du festival Michael Gordon, David Lang et Julia Wolfe lancent le Bang on
a Can All Stars, «un ensemble de virtuoses guerriers de la New Music», dans le but de
capturer l’esprit du festival et de pouvoir le restituer en tournée.
Vendredi 25 novembre
20:00
ARS MUSICA / C. DIVERRÈS
BLOW THE BLOODY DOORS OFF!
CRÉATION 2016 POUR 8 DANSEURS ET 7 MUSICIENS
Laisser surgir les illuminations, comme l’archer zen laisse surgir les vols de la flèche, ou comme
Rimbaud fait concert d’un dérèglement raisonné de tous les sens, pour sentir, ressentir, de toutes
les manières possibles, retourner à l’enfance du mouvement, à sa parade sauvage… C’est cet
espace-temps où l’on peut créer et écouter nos voies intérieures, ce moment de fragilité que se
propose d’être Blow the bloody doors off!
Catherine Diverrès, ses danseurs, ses complices musiciens et l’ensemble Dedalus œuvrent en
live à ce grand saut vers la pleine ouverture de la sensation, la pleine explosion de ses saveurs…
Une explosion dont il ne faut pas s’abriter, même si they were only supposed to blow the bloody
door off !
Chorégraphie Catherine Diverrès | Collaboration artistique et scénographie : Laurent
Peduzzi | Création musicale : Jean-Luc Guionnet | Interprétation : Ensemble Dedalus |
Danseurs : Alexandre Bachelard, Lee Davern, Nathan Freyermuth, Harris Gkekas, Rafael
Pardillo, Emilio Ubina, Pilar Andres Contreras et Capucine Goust.
Production : Compagnie Catherine Diverrès / Association d’Octobre | Coproduction :
Théâtre Anne de Bretagne – Vannes, Halles de Schaerbeck avec Ars Musica – Bruxelles, Les
Quinconces- Le Mans, Le Volcan – Scène nationale – Le Havre, Pôle Sud – Centre de développement chorégraphique- Strasbourg, |Accueil studio – Ballet de l’Opéra national du
Rhin – Mulhouse | Fondation Beaumarchais – SACD.
Étrange météore qui fait son apparition dans le paysage de la danse contemporaine au
milieu des années 80, d’emblée Catherine Diverrès se démarque, tournant le dos aux
conceptions de la danse postmoderne américaine qui domine, et du vocabulaire classique à
la base de sa formation. Le parcours de Catherine Diverrès est jalonné de pièces aux visions fulgurantes, aux partis pris polémiques. Il y a dans son travail un quelque chose
qui s’approche de «l’infini turbulent» dont traite le poète Henri Michaux. Mélancolie,
sentiment tragique, approche du vide, abstraction, la chorégraphe avance sur des chemins
escarpés.
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Dimanche 27 novembre
16:00
ARS MUSICA
CONCERT DESSINÉ
CONCERT DE CLÔTURE
Et si la musique contemporaine se dessinait ?
Ce concert, un peu particulier, propose à trois compositeurs, Michel Fourgon, Denis Levaillant
et Mathias Delplanque d’imaginer des fresques musicales d’après trois contes traditionnels
japonais.
De part et d’autre de l’espace scénique, deux grandes tables de dessin se font face, et, dans la
pénombre, deux dessinateurs : Kan Takahama, auteur notamment de Yellowbacks et Two expressos et Vincent Fortemps, concepteur de l’étonnant cinémécanique donnent naissance à des
images inédites projetées sur un écran géant.
L’ensemble Musiques Nouvelles, sous la direction de Jean-Paul Dessy est l’écrin de ce projet
hors norme, un rendez-vous pour tous les publics en quête de sensations artistiques nouvelles.
Avec : l’ensemble Musiques Nouvelles, Vincent Fortemps et Kan Takahama
Jeudi 15 décembre > dimanche 18 décembre
20:00 sauf dimanche à 16:00
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS
DU CIRQUE / UN MINUTO
COLLECTIF 2016 MIS EN SCÈNE PAR ROBERTO MAGRO
Inspiré par l’idée de « moment unique et heureux » tel que l’évoque le poète Mario Benedetti,
Roberto Magro propose aux étudiants de l’ESAC de se focaliser sur l’instant et son importance... Joie, bonheur, harmonie: pour faire goûter ce moment parfait, il faut chercher l’extraordinaire dans le quotidien, arracher nos vêtements (et nos identités) de tous les jours, et donner
parfois à l’instant scénique la valeur d’une vie entière.
Plusieurs pistes pour cette recherche : un travail de duo à la recherche du neutre ; des situations
intimes formant respirations scéniques; l’expression de sentiments collectifs à travers le mouvement du groupe ; et la création de scènes ultra-brèves. Comme point commun, le rapport entre
l’artiste de cirque et l’objet ; et pour élargir encore l’imaginaire des corps, la présence en live du
compositeur contemporain Simon Thierrée, au violon et au piano.
Mise en scène : Roberto Magro | Avec : Jaimee-Elizabeth Allen, Rosa-Maria Autio, Léon
Börgens, Nahuel Fernando Broin, Vincent Bruyninckx, Julio Calero Ferre, Andreu Casadella
I Oller, Mikayla Dinsdale, Daniel Esteban Lorenzo, Iara Gueller, Anna-Katharina Herkt,
Carlos Landaeta Meneses, Hedda Liukkala, Ward Mortier, Gianna Sutterlet, Jeromy Zwick,
Hanan Vandenberghe.
L’Ecole Supérieure des Arts du Cirque (ESAC) est une école reconnue par la Fédération
Wallonie-Bruxelles depuis septembre 2003. Ce qui en fait la 17ème institution de l’Enseignement supérieur artistique. Les cours dispensés par l’ESAC se donnent sur 3 années.
Les arts du cirque y sont enseignés dans l’esprit du cirque contemporain et toutes les
spécialités sont proposées : la voltige, la jonglerie - manipulation, l’aérien, l’acrobatie et l’équilibre. Les disciplines de base sont : l’acrobatie dynamique, l’acrobatie
statique, le trampoline, la préparation physique spécifique, la formation corporelle et
gestuelle et l’interprétation. Le projet personnel donne à l’étudiant l’occasion d’expérimenter par lui-même un processus de création qui aboutira à la fin de chaque année à
une présentation.
Mardi 20 décembre >
jeudi 22 décembre
20:00
GROUPE ACROBATIQUE DE
TANGER / HALKA
(CRÉATION)
« L’ACROBATIE MAROCAINE EST UN JOYAU, PAS UNE PRATIQUE
SPECTACULAIRE MAIS UN MODE DE VIE » AURÉLIEN BORY.
Quatorze artistes sur scènes, douze acrobates dont deux femmes et deux musiciens, le tout mis
en scène par Abdel. Tous se disent être des « enfants » de Sidi Ahmed ou Moussa, un Saint soufi
du quinzième siècle, protecteurs des acrobates marocains.
Dans Halka, les artistes du Groupe Acrobatique de Tanger questionnent avec leurs corps les
mémoires d’un art qui a façonné leur rapport au monde. Avec leurs prouesses acrobatiques,
puissantes et singulières, ils explorent les contradictions de leur monde tiraillé entre sacré et
profane, goût pour le spectaculaire et présence de l’invisible, authenticité et emprunts. Cette
acrobatie est aussi musique. Ils nous partagent la leur, faite de poésie déclamée, de cris, de
chants et de percussions.
Création Collective / Groupe Acrobatique de Tanger : Lamiae El Alaoui, Amal Hammich,
Mohammed Hammich, Mustapha Aït Ouarakmane, Adel Châaban, Mohammed Achraf Châaban, Mhand
Hamdan, Najib El Maïmouni Idrissi, Abdelaziz El Haddad, Samir Lâaroussi, Younes Yemlahi,
Ouahib Hammich, Hamza Naceri, Hammad Benjkiri.
Collaborations artistiques : Abdeliazide Senhadji, Airelle Caen, Boutaina el Fekkak | Collaborations
acrobatiques : Abdeliazide Senhadji, Airelle Caen, Nordine Allal | Collaboration en acrobatie marocaine
: Mohammed Hammich (le père) | Création lumière : Laure Andurand | Création musicale : Xavier Collet |
Costumes : Ayda Diouri | Production & diffusion : Jean-François Pyka | Administration & développement :
Roselyne Burger | Direction du Groupe Acrobatique de Tanger : Sanae El Kamouni | Production de l’association Halka (Paris - France) en coproduction avec l’association Scènes du Maroc (Tanger - Maroc).
Le Groupe Acrobatique de Tanger place la culture populaire au cœur de son projet, une
culture militante et démocratique, accessible à tous. Questionner, conserver et valoriser l’acrobatie marocaine sont ses priorités. Il fonde sa démarche sur la recherche permanente des liens entre un art ancestral et la création contemporaine, un territoire et
sa population. Comme si le geste n’allait pas sans la voix et si l’énergie du mouvement
se puisait d’abord dans le souffle choral, les acrobates accompagnent leurs mouvements de
chant et de musique. Née d’une tradition guerrière, cette acrobatie est résolument un
art de cirque plus que de théâtre, combinant pyramides humaines, roues et sauts.
Mercredi 1er février >
jeudi 30 mars 2017
BRUSSELS DANCE
DEUXIÈME ÉDITION
Pour la deuxième édition consécutive, une douzaine de partenaires bruxellois* se rassemblent
pour mettre en lumière la dynamique de la création à Bruxelles.
Brussels Dance ! est une initiative directe et concertée de cette douzaine d’équipes culturelles
pour booster l’image de Bruxelles et pousser les décideurs politiques à prendre enfin les initiatives qui s’imposent si l’on veut bouger les lignes : un bassin de jeunes créateurs et un réseau
culturel d’une diversité sans équivalent donnent à cette ville des atouts qu’elle ne doit pas tarder
à saisir.
Cette union sacrée, décidée par la base, est un événement à lui seul. Evénement bicommunautaire, puisqu’y participent des salles flamandes et francophones. Au-delà de cette réunion
bicommunautaire, si naturelle à Bruxelles, il faut souligner la grande diversité des opérateurs
qui participent tous à cette manifestation sur un principe d’égalité. Les grands plateaux de
Bruxelles côtoient des lieux alternatifs, encore non institutionnels. Des lieux dédiés à la danse et
aux arts du mouvement côtoient des lieux dévolus davantage au théâtre ou des centres culturels
pluridisciplinaires : toutes ces structures se mêlent sans distinction de statut ni de préséance ou
de territoire communal…
Le terrain a, sur les politiques, quelques longueurs d’avance et il n’a plus envie d’attendre…
Car la jeunesse et l’effervescence créatrice n’ont pas attendu et Bruxelles aujourd’hui a une
identité à affirmer, de toute urgence.
* Le Kaaitheater, L’L, Les Brigittines, La Raffinerie, Les Halles de Schaerbeek, Le
Théâtre 140, La Balsamine, Le Garage 29, Beursschouwburg, Le BRASS
BRUSSELS DANCE AUX HALLES
Mercredi 1er & jeudi 2 février : Louise Vanneste - Gone in a Heartbeat
Mardi 7 et mercredi 8 février : Serge Aimé Coulibaly / Faso Danse
Théâtre - Nuit blanche à Ouagadougou
Mercredi 15 au Vendredi 17 février : Serge Aimé Coulibaly / Faso Danse
Théâtre - Kalakuta Republic
Mardi 28 mars au jeudi 30 mars : Kaori Ito - Je danse parce que je me
méfie des mots
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Mercredi 1er février & jeudi 2 février
20:00
LOUISE VANNESTE
GONE IN A HEARTBEAT
UNE DANSE DE MEUTE
À la frontière entre l’écriture chorégraphique et l’instinct, Gone in a heartbeat évolue sous la
forme de quatre solos qui cohabitent dans un espace commun. Entre empathie, puissance, don,
contamination, énergie, les quatre interprètes interagissent et s’influencent inconsciemment. Nourries notamment de la gestuelle de groupes de rock et de danses populaires diverses, les danseuses
donnent naissance à des configurations à la fois imposantes et éphémères…
Fidèle à la démarche de ses précédents spectacles, Louise Vanneste fait coexister la musique, la
danse et la lumière en un espace commun qui se réagence constamment, offrant au public une
expérience perceptive unique.
Conception et direction : Louise Vanneste | Danse : Anja Röttgerkamp, Eleonore Valère,
Eveline Van Bauwel, Anuschka Von Oppen | Musique : Cédric Dambrain | Scénographie &
éclairage : Arnaud Gerniers et Benjamin Van Thiel | Directeur technique: Yorrick Detroy.
Production – Louise Vanneste / Rising Horses | Production déléguée : Les Halles de
Schaerbeek | Coproduction : Kunstenfestivaldesarts, Charleroi Danses, Théâtre de Liège,
Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie, Ballet du Nord – Olivier Dubois - Centre chorégraphique national Roubaix Nord-Pas de Calais et Torino Danza.
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service de la danse.
Après une formation en danse classique, Louise Vanneste étudie à l’école P.A.R.T.S. et en
sort diplômée en 2000. Elle poursuit sa formation à la Trisha Brown Company à New-York.
Depuis son retour, elle se produit en Belgique et à l’étranger et collabore avec des
artistes issus de différentes disciplines. En juin 2008, elle monte sa première pièce
de groupe Sie Kommen. HOME et Persona ont suivis, respectivement en 2010 et 2011. Black
Milk, créé en 2013, a reçu le prix de la critique. Une première version de Going West,
une installation vidéo, a été créée en 2013 ; une version définitive a vu le jour en
2014. Artiste en résidence à Charleroi-Danses, le centre chorégraphique de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, Louise Vanneste est accompagnée par le Grand Studio. Depuis septembre 2013, elle est également artiste associée aux Halles de Schaerbeek.
Mardi 7 février & mercredi 8 février 2017
20:00
SERGE AIMÉ COULIBALY
NUIT BLANCHE À OUGADOUGOU
ENTRE DANSE ET SLAM : UN CRI POUR LA LIBERTÉ
Une chorégraphie généreuse et nourrie de multiples influences, qui navigue entre l’Afrique et
l’Occident, comme un pont miraculeux entre les cultures. Inspirée initialement de l’atmosphère
des quatre villes africaines qui l’accueillaient en résidence et du désir de collaborer avec un
rappeur-slameur burkinabé très engagé, Nuit blanche à Ouagadougou a comme préfiguré cette
nuit d’insurrection du 31 octobre 2014 à Ouagadougou où les citoyens ont imposé le départ de
leur dirigeant tricheur.
Ainsi la pièce est un enchaînement de tableaux, entrées et sorties, qui racontent avec les corps
le sentiment d’urgence qui règne parfois la nuit dans une ville. Une atmosphère entre tension
et suspense qui souffle aussi une énergie vitale puissante. On y ressent mieux qu’en plein jour
l’urgente nécessité de jouir de la vie, de savoir saisir le moment présent, si éphémère.
Le geste emprunte au hip-hop, à la danse africaine, à la danse contemporaine tandis que la voix
de Smockey, ses mots sans concession, disent la nécessaire révolte et la fierté d’être partie prenante de son destin.
Conception et chorégraphie : Serge Aimé Coulibaly / Cie Faso Danse Théâtre | Textes et
musiques : Smockey Bambara | Dramaturgie : Sara Vanderieck | Assistant à la chorégraphie
: Sigué Sayouba | Interprètes : Marion Alzieu, Smockey Bambara, Serge Aimé Coulibaly,
Adonis Nébié, Sigué Sayouba | Scénographie et costumes : Marie Szersnovicz | Décors :
Peter De Blieck et Ruth Baute | Lumières : Hermann Coulibaly | Son : Sam Serruys.
Production : Faso Danse Théâtre accompagné par Poisson Pilote Production, Delphine Boudon et Laure Louvat | Coproduction : Studios Kabako en partenariat avec l’Association
1er Temps, dans le cadre du programme Pamoja soutenu par le Programme ACP-UE d’appui au
secteur culturel ACP financé par l’Union européenne et avec : Les Récréâtrales (Burkina
Faso) – le TARMAC, la scène internationale francophone Paris – le CC De Grote Post Ostende – Pôle Sud – Centre de Développement Chorégraphique en préfiguration, Strasbourg.
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Mercredi 15 février > vendredi 17 février 2017
20:00
SERGE AIMÉ COULIBALY
KALAKUTA REPUBLIC
(CRÉATION)
QUE NOUS INSPIRE FELA KUTI AUJOURD’HUI ?
Kalakuta Republic est un projet chorégraphique pour 7 interprètes et un percussionniste-DJ basé
sur la musique de Fela Kuti et librement inspiré de sa vie. Fela est un artiste tout à fait unique :
un immense désir de liberté, une vie sulfureuse, une conscience politique gravée dans son corps
et une musicalité absolument originale, née du métissage de l’Afrique et de l’Occident. Son
engagement politique au Nigeria et la modernité vivante de son œuvre sont un point de départ
idéal pour un questionnement plus vaste qui sera développé sur scène dans Kalakuta Republic.
Concept & Chorégraphie : Serge Aimé Coulibaly | Création & Interprétation : Antonia
Naouele, Marion Alzieu, Adonis Nébié, Sayouba Sigué, Serge Aimé Coulibaly, Ahmed Soura, Ida
Faho | Dramaturgie : Sara Vanderieck | DJ & Musicien : Yvan Talbot | Assistant à la chorégraphie : Sayouba Sigué | Scénographie & costumes : En cours | Création lumière : Hermann
Coulibaly | Création son & musique additionnelle : Sam Serruys | Vidéo : Eve Martin.
Production : Halles de Schaerbeek & Faso Danse Théâtre | Production déléguée : Halles
de Schaerbeek | Coproduction : Maison de la Danse (Lyon, France), Le Tarmac - La scène
internationale francophone (Paris, France), Torinodanza (Turin, Italie), Ankata (Bobo
Dioulasso, Burkina Faso), Les Récréâtrales (Ouagadougou, Burkina Faso), De Grote Post (Ostende, Belgique), Festival Africologne (Cologne, Allemagne).
Une nécessité. Une urgence, à dire, à être et surtout à faire. Un sursaut qui veut se
propager loin, en onde de choc pour réveiller, secouer, ébranler. Des mots qui se dansent
quand ils ne peuvent se parler, quand ils doivent s’étouffer au fond des gorges ; qui se
libèrent aussi et accompagnent le corps dans une révolte d’espoir. La danse de Serge Aimé
Coulibaly est un engagement. Ses nombreuses collaborations, notamment avec Alain Platel ou
Sidi Larbi Cherkaoui, lui ont offert un espace pour confronter et affermir son identité.
Sans jamais perdre une sensualité qui trouve ses racines dans son pays, le Burkina Faso,
il questionne les réalités, ici, maintenant, et aborde dans ses créations des thèmes qui
trouvent un écho sur tous les continents. Par l’émotion que son art fait naître, il cherche
à affûter les consciences et à amener une réflexion qui mettra durablement en mouvement.
Depuis la création de sa compagnie, Faso Danse Théâtre, en 2002, Serge Aimé construit un
chemin original, tourné vers l’humain, la diversité, la tolérance, et propose, par la puissance de son art, de trouver cet élan libérateur qui permet d’aller de l’avant.
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Jeudi 23 février et vendredi 24 février 2017
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CLAUDE SCHMITZ / DARIUS,STAN
ET GABRIEL CONTRE LE MONDE MÉCHANT
ENTRE THÉÂTRE ET CINÉMA, UNE FABLE SATIRIQUE ET POLITIQUE NARRANT LES MÉSAVENTURES D’UN TRIO DE MARGINAUX
Echoués dans une caverne située dans les tréfonds de la terre, Darius, Stanislas et Gabriel, revisitent de délire en hallucination, l’odyssée burlesque et régressive qui les a conduits dans cette bien
mauvaise posture, alors même qu’ils tentaient de fuir l’Europe en crise... Fantasmagories, réalités
sociales et marivaudages se confondent dans ce rêve éveillé dont chaque fragment constitue à
la fois la métaphore et la critique de ce que Darius, Stan et Gabriel dénoncent comme étant un
monde méchant.
Mise en scène : Claude Schmitz | Avec : Marc Barbé, Lucie Debay, Clément Losson, Patchouli,
Olivier Zanotti, Francis Soetens | Mise en scène : Claude Schmitz | Judith Ribardière Dramaturge | Stagiaire à la mise en scène : Judith De Laubier | Stagiaire à la scénographie
: Jade Hidde | Stagiaire aux accessoires : Camille Chateauminois | Scénographie : Boris
Dambly | Création Sonore et Musique Originale : Thomas Turine | Lumières : Octavie Piéron
| Image : Florian Berutti | Direction technique : Fred Op de Beeck | Construction du décor
: Fred Op de Beeck, Yoris Van de Houte, Alocha Van de Houte, Didier Rodot, Rudy Gérard,
Olivier Zanotti et Jade Hidden | Sculpteur - Peintre : Laurent Liber, Boris Dambly et
Guillaume Molle. Avec la participation amicale de Drissa Kanambaye et Djeumo Sylvain Val.
Production déléguée : Halles de Schaerbeek | Coproduction : Comédie de Caen, Compagnies Paradies. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, service Théâtre. Et le soutien du
théâtre Océan-Nord. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, Service Théâtre.
Diplômé de l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS), Claude Schmitz vit
et travaille à Bruxelles. Depuis ses débuts, Claude Schmitz rassemble des interprètes
singuliers dont le parcours de vie n’est souvent pas lié au monde du théâtre ou du cinéma.
Cette façon de procéder s’est intensifiée au cours des années formant de hasards en rencontres un groupe ouvert et éclectique ayant participé à ses derniers spectacles et films.
Il en va de même pour ce spectacle unissant une distribution qui depuis une première étape
qui fut présentée au Théâtre de la Balsamine en juin 2014 (Les Béatitudes) suivit du tournage du film Le Mali (en Afrique) poursuit l’aventure de ce projet qui trouve ici son aboutissement.
Vendredi 3 mars >
vendredi 24 mars 2017
HORS PISTES
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(FESTIVAL)
10 RENDEZ-VOUS AVEC LA CRÉATION CIRCASSIENNE CONTEMPORAINE
Hors Pistes, c’est le festival de cirque par excellence, le rendez-vous bruxellois avec la création
circassienne contemporaine.
Hors Pistes 2017 sera rythmé par les dix ans de Carré Curieux, les propositions de jeunes compagnies belges d’artistes issus de l’ESAC et celles de compagnies françaises au regard singulier,
émergent, innovant.
Les Halles, Hors Pistes, miroir des nouvelles scènes de cirque à Bruxelles.
Vendredi 3 mars : Carré Curieux - Cabaret des 10 ans
Dimanche 5 mars : Carré Curieux -
Le Carré Curieux (création 2009)
Mardi 7 et mercredi 8 mars : Petri Dish - Driften
Vendredi 10 mars : Petri Dish - Expiry Date
Dimanche 12 et lundi 13 mars : Compagnie Circoncentrique - Respire
Mercredi 15 mars : Compagnie Menteuses - À nos fantômes
Jeudi 16 et vendredi 17 mars :
Cheptel Aleikoum - Les Princesses
Samedi 18 et dimanche 19 mars : Cie Defracto - Flaque
Lundi 20 mars : Piergiorgio Milano - Pesadilla
Jeudi 23 et vendredi 24 mars : Cridacompany - Mama Carnaval /Papa Carnaval
Vendredi 3 mars
20:00
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CARRÉ CURIEUX
CABARET CURIEUX
LES 10 ANS DE CARRÉ CURIEUX
L’histoire du Carré Curieux, c’est celle de quatre jeunes artistes, de quatre ‘gars’, venus d’horizons totalement différents qui se retrouvent dans la même promotion de l’Ecole Supérieure des
Arts du Cirque (ESAC) à Bruxelles, en 2004. Très vite, ils ressentent des connivences dans leurs
énergies. Le projet d’allier leur univers respectifs naît alors.
Le Carré Curieux, c’est un laboratoire d’expériences improbables, où ils explorent de nouveaux
chemins grâce à des relations complices, taquines. Quatre vies qui s’expriment chacune à leur
manière, mais toute dans la même direction : combattre la stabilité, l’ennui. User de dérision
face à la folie comme au génie humain. Savourer la légèreté des échanges. Pas de mots, des objets insolites et des corps curieux. Pas besoin d’arriver, mais la nécessité de chercher ensemble.
Luca Aeschlimann excelle au jonglage de balles, Vladimir Couprie au diabolo, Gert de Cooman
au tissu aérien et au mât chinois, Kenzo Tokuoka au monocycle et en acrobatie... Le vendredi 3
mars, entourés de leurs amis, ils fêteront leurs 10 ans !
Avec : Luca Aeschlimann, Vladimir Couprie, Gert De Cooman, Kenzo Tokuoka et leurs invités (Violaine Bishop au trapèze volant, Philippe Van de Weghe, etc...)
Fondée en 2007 par quatre jeunes artistes sortis de l’École Supérieure des Arts du
Cirque (E.S.A.C) de Bruxelles (Belgique), la compagnie a atteint aujourd’hui une renommée internationale et tourne dans le monde entier (Europe, Canada, Chine, Russie, Pérou,
Chili, Japon, Ile de la Réunion...).
Son mot d’ordre : « Lorsque je travaille, je suis sérieux comme un enfant qui joue.»
(Picasso) Le Carré Curieux ressent un besoin profond de créer des formes circassiennes
proposant une vision alternative de nos modes de vie, de communication, par le biais de
disciplines réinventées. Ses spectacles sont peuplés d’illusions féeriques et d’apparitions insolites tout en restant très attachés à une certaine simplicité, une proximité
avec le public... Et toujours teintés d’une ironie insatiable !
Dimanche 5 mars
16:00
CARRÉ CURIEUX
LE CARRÉ CURIEUX
UNE BULLE DE FRAÎCHEUR CIRCASSIENNE
Ce qui frappe avant tout dans leur premier spectacle, c’est la joyeuse complicité qui les unit et la
singularité de l’univers.
Dans un décor évoquant un grenier magique, avec ses cabanes improvisées et ses multiples
objets prêts à être détournés, l’espace s’emplit peu à peu d’illusions féeriques et d’apparitions
insolites. Les balles jonglées semblent d’elles-mêmes défier les lois de la pesanteur, le mât à escalader fuit la verticale… même les humains ne sont plus ce que l’on croyait. La scène devient
un formidable espace de jeu où la performance côtoie la poésie. C’est tendre, ironique, plein de
facéties et d’une joie sacrément communicative… Carrément curieux !
Créateurs et interprètes / co-auteurs : Luca Aeschlimann, Vladimir Couprie, Gert De
Cooman, Kenzo Tokuoka | Mise en scène / co-auteurs : Philippe Van de Weghe | Création et
régie lumière / co-auteurs : Nicolas Diaz | Création musicale / co-auteurs : Mark Dehoux
et Sofiane Remadna | Régie son : Alexis Dansin | Scénographie et costumes : Benoît Escarmelle et Aline Breucker | Chargés de production : Vladimir Couprie et Kenzo Tokuoka
Chargée de diffusion : Véronique Delwart.
Production : Compagnie Carré Curieux, Cirque Vivant ! / Hajimé Asbl-Vzw # Jakkedoe vzw
| Co-productions : Maison de la Culture de Tournai / CIRCULONS !, Theater op de Markt
/ Dommelhof, Espace Catastrophe, Banquine asbl | Réalisé avec l’aide de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, Direction générale de la Culture, Service général des Arts de le
Scène, Service du Cirque, des Arts Forains et de la Rue et De Vlaamse Gemeenschap |
Partenaires et soutiens : La Maison du Cirque La Cascade (Maison des Arts du Clown et du
Cirque), le CAR (Le Centre des Arts de la Rue), Latitude 50°, E.S.A.C. (Ecole Supérieure des Arts du Cirque), Halles de Schaerbeek, W.B.T.D. (Wallonie-Bruxelles/ théâtre/
danse), la Maison de la Culture Famenne-Ardenne, Théâtre de la Roseraie, le C.A.S.
(Centre des Arts Scéniques), W.B.I. (Wallonie-Bruxelles/international), Théâtre de Namur
/ Centre Dramatique, Midi-Pyrénées fait son cirque en Avignon.
L’oeuvre «Le Carré Curieux» est protégée par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (S.A.C.D.).
Mardi 7 mars & mercredi 8 mars
20:00
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PETRI DISH
DRIFTEN
Combinant de façon subtile et organique le cirque, la danse et le théâtre, Driften nous fait découvrir cinq personnages, écrasés par le poids des conventions sociales qui les ont mués en tout
autre chose qu’eux-mêmes. Ils se réunissent le temps d’une nuit, celle de l’équinoxe d’automne.
Interrogeant la définition à attribuer à l’Humanité, est-elle rire, argent, amour, intelligence, et ne
trouvant aucune réponse réconfortante, ils décrètent de lâcher prise. Ils vont commettre quelque
chose pour ne pas mourir sans se débattre, pour ne pas faire semblant de vivre sa vie, pour
déposer le témoignage d’avoir vécu en ce temps-là, et de cette manière-là. Cette nuit sera leur
combat, humanité contre nature, société contre identité, et aussi contre eux-mêmes. Ensemble,
ils décident d’accomplir une fête, une célébration du début du déclin, du début de l’automne : le
nôtre..
Interprétation : Viola Baroncelli, Nilda Martinez, Carlo Massari, Anna Nilsson, Jef
Stevens | Concept et direction artistique : Anna Nilsson, Sara Lemaire | Dramaturgie :
Sara Lemaire | Conseiller chorégraphique : HunMok Jung | Concept scénographique : Sara
Lemaire, Anna Nilsson, Hugues Girard, Janne Nilsson | Création lumière : Rémy Urbain
| Direction technique : Hugues Girard | Technicien son et plateau : Tonin Bruneton |
Constructeurs décors : Shann Perradin, Marco Colabucci, ASBL Devenirs – Latitude 50°,
Hugues Girard, Anna Nilsson, Sara Lemaire.
Production : Babafish vzw / I.S.E. asbl avec le soutien de la Fédération WallonieBruxelles / Service du Cirque, des Arts Forains et de la Rue | Coproduction : Halles de
Schaerbeek, Centre des Arts Scéniques, Dommelhof/Neerpelt Partenaires Circuscentrum,
Le Columban, Destelheide-Vormingcentrum, Espace Catastrophe – Centre International de
Création des Arts du Cirque, la Fabrique de Théâtre, KVS, Théâtre La Balsamine, Théâtre
Marni, Wolubilis Culture. Zomer Van Antwerpen | Décor réalisé (en partie) par l’ATELIER,
une formation à la réalisation de décors (devenirs.be – latitude50.be) Avec l’aide la
SACD, La Chaufferie-Acte 1 et Latitude 50 – pôle des arts du cirque et de la rue.
Anke Bucher, Michela Henle et Anna Nilsson, toutes trois diplômées de l’Ecole Supérieure
des Arts du Cirque de Bruxelles, créent la Compagnie BabaFish en 2009. Aujourd’hui rebaptisée Petri Dish, la compagnie s’est élargie à d’autres artistes.
->
Vendredi 10 mars
20:00
PETRI DISH
EXPIRY DATE
Jeune garde féminine de la scène théâtrale belge, Petri Dish (anciennement BabaFish) présente
Expiry Date, seconde production de la compagnie.
Expiry Date débute sur un dernier souffle, celui de la dernière heure. Un homme âgé se tient tranquillement prêt à quitter ce monde ; pourtant, en lui, sa mémoire virevolte comme les objets autour
de lui : rien ne semble décidé à en finir. C’est l’heure de l’écriture et de la danse d’un véritable «
conte à rebours ». La compagnie BabaFish tresse subtilement théâtre physique, arts circassiens
et manipulation d’objets, pour flouter la fragile lisière entre le passé et le présent. Oscillant entre
nostalgie, bonheur et désespoir, les passions délavées ressurgissent et donnent à voir l’émouvante
rétrospective d’une vie emplie de luttes et de beauté. Emportés par ce courant virtuose, objets et
éléments – dominos, sablier, flammes, arbre-aquarium – voient s’écouler les minutes autant qu’ils
les retiennent, nous rappelant qu’aucun souvenir n’est à l’abri de l’oubli et qu’il est primordial de
savourer l’éphémère avant que l’interrupteur ne se coupe.
Conception et interprétation Anna Nilsson, Thomas Hoeltzel, Laura Laboureur, Jef Stevens | Mise en scène Sara Lemaire, Anna Nilsson | Conseil chorégraphique Hun-Mok Jung
| Lumières Philippe Baste | Concept scénographique Jan Nilsson, Anna Nilsson | Sons et
scénographie Raimon Comas Franch | Construction l’ATELIER (ASBL Devenirs) | Conseil dramaturgique Bauke Lievens.
Production BabaFish | Coproduction Humorologie, Theater op de Markt/Dommelhof | Résidences de création Theater op de Markt/Dommelhof, La Balsamine, Circuscentrum, Latitude 50, Humorologie, Espace Catas-trophe, Centre International de Création des Arts du
Cirque, La Roseraie, Vor-mingsCentrum Destelheide, CIRKO Center for New Circus, Subtopia.
->
En novembre 2011 déjà, Anke, Michela et Anna présentaient aux Halles I, Mistress
& Wife - leur première création.
Depuis, ces trois jeunes circassiennes ne cessent de combiner l’acrobatie, le cirque,
la danse, la musique et le cinéma dans un mélange singulier de perspectives qui souligne
la part aérienne du temps et de l’espace tout en offrant des images fortes. Leur démarche crée ainsi un monde féminin imaginaire fait de complexité et de contrastes.
Dimanche 12 mars | 16:00
Lundi 13 mars | 13:30 (scolaire)
CIE CIRCONCENTRIQUE
RESPIRE
DEUX CIRCASSIENS ET UN MUSICIEN POUR UNE BONNE BOUFFÉE D’AIR
Respire est une aventure toute en rondeurs menée tambour battant par deux acrobates qui défient
les lois de la gravité. En guise de fil rouge subtil et fragile leur respiration, qui les relie au public et
transmet leurs émotions.
Comme l’inspiration laisse sa place à l’expiration, ils interagissent et se répondent dans un mouvement cyclique perpétuel placé sous le signe de la rondeur. Le cadre de la roue Cyr les entraîne
en d’envoûtantes rotations. En toute légèreté les balles sautent, s’immobilisent et puis rebondissent
dans les mains du jongleur à la fois créateur et victime de leur mouvement.
Une boule, douce et ronde les emporte dans une jonglerie inversée, poétique et pleine d’humour,
où l’acrobate est lancé, porté, roulé par son propre objet, à la recherche d’une impossible stabilité…
Avec : De & Avec : Alessandro Maida & Maxime Pythoud | Musique originale : Lea Petrasso | Mise en scène : Cie Circoncentrique | Partenaires de création : Culture Diffusion
des Arts de la Scène, l’Elastique Citrique (Nyon, Suisse).
La Cie Circoncentrique est une compagnie de cirque. Elle aime à penser que le corps
est le terrain de jeu du possible. Techniques de cirque, humour, danse, jeu, …et leurs
énergies les emmènent dans des imaginaires peu probables et des recherches qui tournent
rond. Ce qui compte pour eux, c’est l’expression du corps, la prouesse technique, la
surprise perpétuelle et le rythme, le tout ponctué de grands éclats de rire.
Alessandro Maida et Maxime Pythoud (que l’on a pu voir dans la dernière création du
Cirque Plume), les deux acolytes de la compagnie, se sont rencontrés à l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles (ESAC). Durant trois ans, Alessandro et Maxime
se sont entraînés côte à côte créant ainsi des liens humains, artistiques et poétiques
uniques. De là, la Compagnie Circoncentrique est créée lors d’un premier spectacle de
quarante minutes intitulé Les Voisins.
Mercredi 15 mars
20:00
CIE MENTEUSES
À NOS FANTÔMES
UNE PIÈCE AÉRIENNE ET SURRÉALISTE
Gloria est une célèbre chanteuse suédoise, une championne de patinage artistique, une actrice
de théâtre, une boxeuse hors pair, une sirène. Gloria est une femme obsédée à l’idée d’assouvir
sa soif d’idéal. Elle se lance dans une quête acharnée à vivre et revivre les fantasmes, images et
souvenirs qui la hantent. Puis, il y a cette autre Gloria, qui existe à l’intérieur et qu’on ne voit
pas, comme une présence fantomatique et qui jamais ne la quitte.
Toutes deux acrobates, Sarah et Célia se sont associées avec le réalisateur Tom Boccara pour
développer ce projet à la croisée du cirque et du cinéma. Dans ce duo sur corde lisse et volante,
nos deux acrobates rendent extraordinaires les moments les plus anodins et furtifs qui rythment
notre vie. Une succession de tableaux-séquences laissent place aux fantasmes qui les hantent,
les font rêver et les inspirent. Un ballet surréaliste se crée !
De et par : Célia Casagrande-Pouchet & Sarah Devaux | Mise en scène : Tom Boccara | Regard extérieur : Mélissa Von Vépy.
Une production de Menteuses Cie | Coproduction : Espace Catastrophe - Centre International de Création des Arts du Cirque, Centre des Arts Scéniques, Maison de la Culture de
Tournai. Soutiens : CCBW - Centre Culturel du Brabant Wallon, Latitude 50, CAR - Centre
des Arts de la Rue, Ecole de Cirque de Bruxelles, La Central del Circ.
Sarah Devaux et Célia Casagrande-Pouchet se sont connues à l’ESAC en 2011. L’ une fait
de la corde lisse et l’autre de la corde volante. En 2012, elles participent à une Masterclass intitulée « Cirque et Cinéma ». Cette expérience renforce ce désir de collaboration. Elles y découvrent des pistes d’écriture et de recherche passionnantes par
rapport à cet art qu’est le cinéma, et qui les anime depuis longtemps déjà.
Pour le projet À Nos Fantômes, elles en font une réelle démarche artistique et s’entourent d’un jeune réalisateur : Tom Boccara. Sa sensibilité, son point de vue et ses
connaissances dans ce domaine apportent un tournant au projet. Ils cherchent ensemble à
inventer un langage singulier, à la croisée de leurs disciplines respectives.
Jeudi 16 mars & vendredi 17 mar
20:00
CHEPTEL ALEIKOUM
LES PRINCESSES
DU CIRQUE AÉRIEN ET CHANTÉ DE PROXIMITÉ
Comment vieillir en échappant au regret et à la frustration ? Que faut-il emporter dans ce voyage,
que faut-il laisser derrière soi ? Restons-nous des princesses, oui ou non ? Spectacle sur l’intime,
sur notre part fragile que l’on donne à voir, à partager, Les princesses donne à voir - au cœur d’un
écrin - le temps qui passe et nos corps qui évoluent.
Sur fond de paillettes, de chansonnettes, d’amour et d’honneur, Les princesses combine savamment proximité et spectaculaire, presque corps à corps avec le public et voltige aériennes.
Avec : Marie Jolet, Marjolaine Karlin, Marc Pareti, Carine Nunes | Régie générale :
Matthieu ‘Emile’ Duval | Régie : Julien Michenaud | Equipe de création | Composition
musicale : Marjolaine Karlin | Mise en scène : Christian Lucas.
Production : Cheptel Aleïkoum – compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture
et de la Communication – DRAC du Centre – compagnie soutenue par la Région Centre |
Accueil en résidence et coproduction : manège, scène nationale-reims, L’Hectare - Scène
conventionnée de Vendôme, CADHAME - Halle Verrière de Meisenthal | Coproduction : manège, scène nationale-reims, Maison de la Culture de Tournai/PLÔT, Espace Lino Ventura,
Ville de Garges-lès-Gonesses, CREAC – La citéCirque de Bègles | Accueil en résidence :
Le 37 Parallèle à Tours, CIRCa, Pole National des Arts du Cirque | Soutiens : L’ENACR,
Ecole Nationale des arts du cirque de Rosny sous bois, Latitude 50, Pole Arts du Cirque
et de la rue de Marchin, Avec le soutien du Fonds SACD Musique de Scène.
Le Cheptel Aleïkoum est un collectif artistique circassien et musical dont les caractéristiques principales sont la générosité et l’ouverture d’esprit. On se souvient d’ailleurs
de leur venue aux Halles avec Le Repas et La Fanfarie Nationale. Le collectif est né de la
quinzième promotion du Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne.
Au noyau de départ - les 17 élèves de cette promotion - sont venus s’ajouter d’autres
artistes circassiens issus des promotions précédentes et suivantes, mais aussi un musicien-compositeur, un graphiste-vidéaste, une costumière, un constructeur d’agrès, tous
issus de formations artistiques supérieures. Le Cheptel Aleïkoum comprend aujourd’hui une
vingtaine de membres, dont Marie Jolet - Schaerbeekoise d’origine ayant usé ses fonds de
culotte aux Halles lorsqu’elle était toute petite.
Samedi 18 mars | 20:00
Dimanche 19 mars | 16:00
CIE DEFRACTO
FLAQUE
DE LA JONGLE COMME VOUS N’EN AVEZ JAMAIS VUE!
Flaque, c’est du jonglage comme on en a rarement (jamais ?) vu. Car les balles proposées par
Éric Longequel et Guillaume Martinet ne sont pas que virtuoses… elles sont pleines de surprises, parfois inconvenantes et souvent très drôles !
Bien décidés à chahuter les codes du jonglage, les deux artistes ont imaginé un jeu de balles
et de gestes peu banal, sur le bitume et au rythme de la nuit qui tombe. Sur fond de boucles
électro-minimalistes jouées en direct, deux zigotos aux corps élastiques enchaînent des mouvements répétitifs aux trajectoires improbables.
Ratés fantastiques, chutes et plongeons spectaculaires, situations burlesques, voici de la jonglerie comme on aime : moderne et réjouissante, pleine de spontanéité et de bonnes idées !
Écriture : Éric Longequel, David Maillard, Guillaume Martinet | Jonglage : Éric Longequel, Guillaume Martinet | Régie plateau et création musicale : David Maillard | Mise
en scène : Johan Swartvagher | Regard extérieur jonglage : Jay Gilligan | Création
Lumière : David Carney.
Soutiens et subventions : Théâtre Bretigny, Théâtres départementaux de la Réunion, CND,
La Maison des Jonglages, Coopérative 2R2C, L’Essaim de Julie, Le 104, Espace Périphérique,
Domaine d’O, Provinciaal Domein Dommelhof, La Grainerie, La Fabrik.
Créée en 2008 par David Maillard, Guillaume Martinet, Minh Tam Kaplan et Laure Caillat, la
compagnie n’a de cesse de développer un langage vivant corporel et jonglé. La volonté de
questionner la relation du corps à l’objet dans le temps et l’espace s’exprime à travers
la passion de la jonglerie, incitant les membres de la compagnie à créer leur propre langage, afin de le faire partager au public comme une manière d’être au monde.
De nombreux prix ont été attribués à la compagnie pour leurs spectacles - tel le prix
spécial du jury du festival mondial de cirque de demain pour Toc et le prix du meilleur
spectacle de cirque au festival international de Valladolid pour Flaque. La compagnie a
également été lauréate de Jeunes Talents Cirque en 2010 avec Flaque.
Lundi 20 mars
20:00
PIERGIORGIO MILANO
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PESADILLA
DANSE ACROBATIQUE SOMNAMBULE
Un homme commun, perdu dans ses rêves, dans l’insuccès constant de ses tentatives de rester
éveillé. Une victime dont le quotidien narcoleptique ne peut que basculer dans un univers absurde.
Aux croisements du burlesque et de l’étrange, Pesadilla associe humour noir et mélancolie en racontant la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés.
Mise en Scène/Chorographie/Concept : Piergiorgio Milano | Interprétation : Piergiorgio Milano, Nicola Cisternino | Aide a la Dramaturgie : Elsa Dourdet/Florent Hamon | Création lumière : Simone Fini | Création Sonore : Florent Hamon | Régie son et lumière : Luca Carbone
| Production: Giovanna Milano | Diffusion : Estelle Saintagne.
Spectacle lauréat du prix Equilibrio 2015, Auditorium parco della Musica Rome | Première
de la version longue en mars 2017 aux Halles de Schaerbeek | Production : Auditorium Parco
della Musica di Roma | Coproduction : Les Halles du Schaerbeek - Bruxelles | Avec le
soutien de : Wallonie-Bruxelles International, Festival Torino Danza (Torino / Italie),
Espace Périphérique Parc de la Villette (Paris) pour la résidence, Centre International
de création des arts du Cirque Espace Catastrophe (Bruxelles) – résidence, Le Garage 29
(Bruxelles) – résidence, ERT- Fondation Emilia Romagna Théâtre (Modena / Italie), Progetto Corpi eVisioni - Théâtre Asioli di Correggio (Reggio Emilia), Teatro della Caduta
(Torino), Kilowatt Festival San Sepolcro (Arezzo), Anghiari dance Hub Anghiari(Arezzo),
Fabbrica Europa - Centre du production (Firenze) | Remerciements à : Elena Burani, Lucia
Ferina, Claudio Stellato, Nicanor Tati D’elia, Florencia Demestri, Samuel Lefeuvre, Julien
Vitecoq, Boris Gibe, Sabina Scarlat, Le Garage29, Michele Meneghini.
Piergiorgio Milano a toujours voulu alterner le travail d’interprète avec celui de
créateur. Ces deux dernières années ont été particulièrement importantes pour lui. Sa
participation à la tournée mondiale de la pièce Tabac Rouge de James Thierrée a été un
point charnière dans son parcours. Piergiorgio est depuis toujours attiré par l’écriture
plurielle. Il n’a pas de parcours défini dans une catégorie, mais a plutôt emprunté un
chemin entre différents domaines de l’art et du mouvement. Depuis son expérience avec
James Thierrée, cet élan, cette direction, cette conviction en sont sortis renforcés.
Bien que le travail de Piergiorgio soit davantage axé sur la danse, celui-ci cherche
l’équilibre juste entre danse, cirque, théâtre.
Jeudi 23 mars et vendredi 24 mars
20:00
CRIDACOMPANY
MAMA CARNAVAL / PAPA CARNAVAL
Difficile de trouver une troupe plus carnavalesque que Cridacompany. Espiègles à souhait, toujours prêts à détourner les conventions, ils semblent être les égarés d’un monde qui ne jure que
par la ligne droite.
Dans ce spectacle, comme dans un vrai carnaval, personne ne sait par quoi et vers où il se
laissera emporter... bien qu’il s’agisse bien de jouer avec les arts du cirque et la musique, de
se travestir pour changer de personnage, de danser, de créer des situations bizarres... Un vrai
carnaval !
Un spectacle de et avec Jur Domingo & Marta Torrents, Claudio Stellato & Julien Vittecoq | Mise en scène - Julien Vittecoq | Regard extérieur – Henri Devier | Création
lumière – Éric Fassa, Martin Barré | Régie son – Julien Bordais.
Production – Cridacompany | Chargés de production - Flore Vitel, Laurent Ballay | Coproduction : L’Agora, Pole National des Arts du Cirque de Boulazac-Aquitaine, CIRCa,
Pôle National des arts du Cirque – Auch, Gers, Midi-Pyrénées, La Villette, Paris, La
Brèche, Pôle National des Arts du Cirque de Basse-Normandie – Cherbourg Octeville, La
Verrerie d’Alès, Pôle National Cirque Languedoc Roussillon, La Cascade, Maison des Arts
du clown et du Cirque, MA scène nationale – pays de Montbéliard, Le Melkior Théâtre /
La Gare Mondiale, Bergerac, Mix’Art Myrys, Toulouse (résidences – association) | Aides
à la résidence : Compagnie 111 – Aurélien Bory / La nouvelle Digue, Toulouse, L’Usine,
Centre national des arts de la rue (Tournefeuille / Toulouse Métropole), L’Espace Appia,
Anglars-Juillac, Association L’été de Vaour/Théâtre de la Commanderie, Théâtre Europe,
Pôle Cirque Méditerranée.
Cridacompany est une compagnie franco-catalane implantée à Toulouse, née en 2006 de la
rencontre au Lido (centre des arts du cirque de Toulouse) de Jur Domingo Escofet et Julien Vittecoq.
Ils développent ensemble des propositions étranges et percutantes, où la virtuosité
côtoie l’invention d’un nouveau langage entre cirque et danse, chant et performance.
Utilisant le corps comme moyen d’expression essentiel, ils travaillent sur l’empêchement, l’obstacle et la déformation, faisant émerger des situations et des personnages
empreints d’un humour déroutant.
Mardi 28 mars > jeudi 30 mars
20:00
KAORI ITO / JE
DANSE PARCE
QUE JE ME MÉFIE DES MOTS
UN DUO INTIME ET DÉLICAT ENTRE UN PÈRE ET SA FILLE
Dans ce portrait intimiste, Kaori Ito explore ses racines, au travers d’une rencontre artistique et
humaine avec son père. Pour mettre en scène ces retrouvailles, elle invente un langage étrange, qui
leur ressemble, à l’intersection des mots et de la danse. Par des questions brutes, incisives, profondes ou futiles, elle brise la glace et joue avec les silences de ce père, chargé de secrets...
Fille et chorégraphe à la fois, elle le regarde évoluer sur scène – léger, appliqué et heureux, comme un
enfant. Puis elle coupe court aux mots, s’abandonne à l’espace, pour tenter à son tour d’exprimer par
le corps ce qui ne peut se dire. Faire bouger l’espace par sa danse comme le lui enseignait son père. Et,
peut-être, danser ensemble, pour reconstruire dans l’art, ces liens de sang – invisibles et fascinants.
Texte, mise en scène et chorégraphie : Kaori Ito | Dansé et créé par Kaori Ito (fille),
Hiroshi Ito (père) | Assistant à la chorégraphie : Gabriel Wong | Dramaturgie et Soutien à
l’écriture : Julien Mages | Scénographie : Hiroshi Ito | Lumière : Arno Veyrat | Musique
: Joan Cambon/ Alexis Gfeller | Regard extérieur : Erhard Stiefel | Coaching acteur :
Jean-Yves Ruf | Costumes : Duc Siegenthlaler (Haute École d’Art et de Design de Genève).
Production et diffusion : Améla Alihodzic / Playtime et Thierry Tordjman / T&T Productions | Production : Association Himé | Coproduction : Le Théâtre Garonne scène européenne – Toulouse, Le Théâtre
de Saint-Quentin-en-Yvelines – Scène nationale, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, La Ménagerie
de verre – Paris, l’ADC de Genève – Suisse, Le Lieu Unique – Nantes, Le Klap Maison pour la danse –
Marseille, L’Avant-Scène Cognac – Scène conventionnée, Le Channel – scène nationale de Calais et La
Filature – Scène nationale de Mulhouse | Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication, La Ville de Genève, La Fondation Sasakawa, Arcadi Île-de-France, la SSA – société suisse des auteurs, Pro Helvetia, La Loterie
Romande et La Fondation Ernst Gohner. L’Association Himé reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas
pour l’ensemble de ses projets.
Kaori Ito est née à Tokyo, elle étudie le ballet classique dès l’âge de 5 ans. A 18 ans,
elle est reconnue comme meilleure jeune danseuse et chorégraphe par le critique Ryouiti
Enomoto. En 2006, elle danse dans Au revoir Parapluie de James Thierrée et continue sa
collaboration avec lui sur Raoul et Tabac Rouge. Après avoir dansé et collaboré avec Alain
Platel sur le spectacle Out of Context, Kaori Ito écrit ASOBI, produite par Les Ballets C
de la B.
Avril 2017
REPÈRE DES UTOPIES
N
I
K
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WO OPR SS
E
R
G
Mercredi 24 mai > Dimanche 28 mai
20:00 sauf dimanche (15:00)
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS
DU CIRQUE / EXIT 16
DU CIRQUE TOUT NEUF DÉJÀ AU TOP
Plaque tournante du cirque contemporain, la Belgique abrite ce qui se fait de plus pointu sur la
piste. Cette position avantageuse sur l’échiquier mondial, notre petit pays le doit en grande partie
à la réputation grandissante de l’Ecole supérieure des arts du cirque (Esac) qui accueille les jeunes
circassiens de demain venus des quatre coins de la planète.
Et là où vous avez vraiment de la chance, c’est que l’Esac invite chaque année le tout public à son
spectacle Exit, compilation de numéros de ses étudiants sortants, juste avant que ceux-ci ne fassent
le grand saut dans la vie professionnelle. Du cirque tout neuf, forcément, mais déjà au top.
Après trois ans d’intense formation, Exit marque tout à la fois la sortie de l’école et l’entrée dans la
vie professionnelle. C’est donc à la naissance de jeunes artistes déjà remarquables que l’Exit vous
propose d’assister.
Avec : Jaimee-Elizabeth Allen, Rosa-Maria Autio, Léon Börgens, Nahuel Fernando Broin,
Vincent Bruyninckx, Julio Calero Ferre, Andreu Casadella I Oller, Mikayla Dinsdale, Daniel Esteban Lorenzo, Iara Gueller, Anna-Katharina Herkt, Carlos Landaeta Meneses, Hedda
Liukkala, Ward Mortier, Gianna Sutterlet, Jeromy Zwick, Hanan Vandenberghe.
MENTIONS
Les Halles sont partenaires d’Article 27.
Les Halles sont membres du Réseau des Arts.
Les Halles reçoivent le soutien de la Fédération Wallonie / Bruxelles, de WallonieBruxelles International, de la Loterie Nationale, de la Région de Bruxelles-Capitale.
La Commission communautaire française soutient la production chorégraphique des Halles
via le dispositif Scènes chorégraphiques, ainsi que le travail de proximité mené en
cours de saison. Les Halles bénéficient du label « Diversité » et reçoivent également
le soutien des Tournées Art et Vie.
Les Halles reçoivent le soutien du journal Le Soir, du Magazine BRUZZ, de La Première,
de Musiq’3 et de VivaBruxelles.
SLOV:motion is an official part of the cultural program of the Slovak Presidency of the
Council of the European Union.
Halka bénéficie du soutien de l’ONDA.
CONTACT PRESSE
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+32 2 226 40 07
TARIFS
Slov:motion : tarif unique : 8 €/spectacle / PASS 3 JOURS 29 €
Visions : tarif unique : 5 € (sauf les lectures-performances de Julien Maire : 10
€)
Tarif J-30 : lorsqu’un spectacteur réserve et paye sa place plus de 30 jours avant la
date de représentaiton, il bénéficie d’un tarif très avantageux. Celui-ci est de 12 €
(tarif plein) ou de 10 € (tarif réduit). Rendez-vous, sur notre billetterie en ligne.
Tarif J-3 : lorsqu’un spectacteur réserve et paye sa place plus de 3 jours avant la
date de représentaiton, il bénéficie du tarif prévente. Celui-ci est de dorénavant de 16€
(tarif plein) ou de 12€ (tarif réduit).
Tarif last minute : le tarif plein est désormais de 20€ (plein sans réduction) ou 16€
(réduit).
+3, la nouvelle carte : à partir du moment où un spectacteur réserve et paye trois spectacles ou plus, il bénéficie du tarif le plus bas. Celui-ci est de 10€/ticket (plein) et
de 8€ /ticket (réduit). Notre formule +3 n’est accessible que par téléphone au 02/218 21
07 ou par email [email protected].
BILLETTERIE
22a Rue Royale Ste Marie, 1030 Schaerbeek.
+32 (0)2 218 21 07 | [email protected]
A partir de septembre, notre billetterie située au 22a rue Royale Sainte-Marie, sera ouverte de 12h00 à 13h00 & de 14h00 à 18h00 du mardi au vendredi ainsi que les samedis de
spectacle.
La billetterie est joignable par téléphone au 02/218 21 07 et par courriel à reservation@
halles.be.