Rénovation énergétique - L`ADEME en Poitou
Transcription
Rénovation énergétique - L`ADEME en Poitou
EXPOSITION RÉNOVATION PERFORMANTE DES SOLUTIONS POUR VIVRE MIEUX ET DÉPENSER MOINS photos Défi Energie 17 Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo CAUE du Doubs photos CAUE de la Charente Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. Conception et réalisation : Theme 0.indd 1 10/01/2012 10:41:58 Quels travaux engager pour une meilleure performance ? Quels équipements choisir ? RÉNOVEZ VOTRE LOGEMENT POUR VIVRE MIEUX & DÉPENSER MOINS Pour obtenir un confort meilleur Pour diminuer les consommations d’énergie et donc les factures Quels investissements sont prioritaires ? L’info en + Quel sera l’impact sur l’environnement ? La basse consommation d’énergie L’objectif est d’atteindre une consommation d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude, la ventilation et l’éclairage inférieure à : • 50 Whep/m².an dans le neuf • 80 Whep/m².an en rénovation comparer au 400 Whep/m².an d’une maison des ann es 0 non isol e our un lo ement de 100m² r nov , la consommation annuelle d’énergie cumulée de ces 4 postes repr sente environ 800 litres de oul ou 6 stères de bois. POUR RÉNOVER EFFICACEMENT ET POUR LONGTEMPS VOTRE LOGEMENT, FAITES LE CHOIX DE LA RÉNOVATION BASSE CONSOMMATION D’ÉNERGIE ET CIBLEZ VOS ACTIONS. 1 Définissez votre projet. Faites-vous accompagner par des professionnels expérimentés. photo AJENA 2 Diminuez les besoins en énergie de votre logement : améliorez son enveloppe grâce à une isolation très performante et une étanchéité à l’air parfaite. photo CAUE du Doubs 3 Assurez une ventilation efficace pour renouveler l’air et évacuer l’humidité et les polluants. photo ADERA 4 Pour chacune de ces étapes, vous pouvez faire appel à votre conseiller Info Energie. Tel : 0 820 200 141 Equipez votre logement de systèmes performants et bien dimensionnés pour le chauffage et la production d’eau chaude, si possible en utilisant des énergies renouvelables (le bois, le solaire, la géothermie...). photo CAUE de la Charente 5 Adoptez des comportements économes qui vous permettront d’accomplir pleinement votre rénovation basse consommation d’énergie. photo ADEME photos CAUE de la Charente Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo Thermi Conseil photo CAUE de la Charente Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 1 Conception et réalisation : Theme 1.indd 1 10/01/2012 16:54:54 RÉNOVATION PERFORMANTE LES BONNES RAISONS D’AGIR... POUR TOUS ! DEUX DÉFIS MAJEURS À RELEVER MAINTENANT LA TERRE SE RÉCHAUFFE ET LE CLIMAT SE MODIFIE L’info en + Certains gaz sont responsables de l’effet de serre – phénomène naturel qui permet de maintenir une température moyenne de 15°C à la surface de la Terre. L’augmentation des gaz à effet de serre émis par les activités humaines (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote, gaz fluorés) depuis le début de l’ère industrielle est la cause du réchauffement global de la Terre. La rapidité et l’ampleur du phénomène sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Impact su rl Im Niveau des océans p ac t sur l’ag ric e tur ul Diminution des rendements Besoins accrus en irrigation Température côtes Impact su r Impac ts forêts les u sa n ieux natu re l Disparition d’espèces et de biotopes es l r t sur la s e il sm p ac m I té Surmortalité Dégradation de la qualité de l’air Selon les hypothèses des experts du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat , la temp rature mo enne de la terre pourrait atteindre, à la n du si cle, de plus que les moyennes actuelles soit plus que la différence de température qui nous sépare des périodes glaciaires ! Précipitations Imp ac Submersion et érosion Coûts de protection ur s t Modification de la composition et de la répartition Diminution de la productivité l’eau Diminution des ressources Dégradation de la qualité Les activités humaines - transports, bâtiment, industrie, agriculture, production d’énergie... - émettent des gaz à effet de serre dont le CO² est le principal. 65% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) Près de 50% des émissions de CO² proviennent du transport routier et du bâtiment LES RESSOURCES NATURELLES S’ÉPUISENT ET LEUR COÛT FLAMBE Répartition de la consommation d’énergie dans le monde La consommation d’énergie dont les ¾ sont d’origine fossile (gaz, pétrole, charbon) ou fissile (uranium) a été multipliée par 10 en 100 ans. La part des énergies renouvelables, malgré un développement accéléré, reste faible. Réserves prouvées d’énergie dans le monde Les sources dont nous sommes dépendants sont menacées d’épuisement à court ou moyen terme. Leur raréfaction engendre de fortes tensions et une augmentation importante des coûts dans un avenir proche. photo Francis Latreille - Septième Continent Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo Philippe Hallé - pack shot photo ADEME Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 2 Conception et réalisation : Theme 1.indd 2 10/01/2012 16:55:44 RÉNOVATION PERFORMANTE LES BONNES RAISONS D’AGIR... POUR TOUS ! L’IMPACT DE NOS LOGEMENTS SUR L’ENERGIE ET L’EFFET DE SERRE Le bâtiment est un gisement énorme d’économie d’énergie. Avec l’envolée des prix des énergies et la fin de l’ère du pétrole bon marché, réduire notre facture est une évidence économique et sociale. Cette ambition peut être atteinte en utilisant 3 leviers : sobriété efficacité recours aux énergies renouvelables. (Source : association Negawatt) www.negawatt.org Le parc de logements français est ancien, gourmand en énergie et émetteur de CO² Le secteur du bâtiment absorbe plus de 40% de l’énergie consommée en France. Les consommations en énergie finale (kWhef) correspondent à la somme des énergies réellement utilisées par le bâtiment et donc facturées : électricité disponible à la prise, stère de bois, fioul livré dans la cuve… Les consommations en énergie primaire (kWhep) correspondent à la quantité d’énergie (uranium, gaz, pétrole, etc.) nécessaire pour produire cette énergie finale. Elles tiennent compte des pertes liées à la production, à la transformation, au transport et au stockage de cette énergie. Sur 31 millions de logements en France, 19 millions datent d’avant 1975 alors qu’il n’existait pas de réglementation thermique fixant des impératifs d’isolation et de performances des équipements de chauffage. Ces logements anciens sont responsables de 71 % des émissions de CO² des logements. Par convention 1 kWhef = 1 kWhep sauf pour l’électricité où 1 kWhef = 2,58 kWhep. Dans la présente exposition l’énergie finale est notée kWh et l’énergie primaire kWhep. L’objectif Économiser l’énergie et diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre dans les logements d’ici à 2050. Maison des années 60. Consommation de chauffage 300 kWh/m².an Maison basse consommation d’énergie. 30 litres / m² Consommation de chauffage 50 kWh/m².an 5 litres / m² DES CONSÉQUENCES POSITIVES POUR LA PLANÈTE diminution des émissions de gaz à effet de serre, en particulier de CO² ; diminution de la consommation d’énergies ; limitation des rejets polluants. Les besoins d’énergie d’un logement rénové en basse consommation d’énergie sont divisés par 4 à 6, à surface égale. photo AJENA Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo AJENA photo CAUE du Doubs Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 3 Conception et réalisation : Theme 1.indd 3 10/01/2012 16:56:02 RÉNOVATION PERFORMANTE NOS PROPRES RAISONS D’AGIR... RÉDUIRE NOS CONSOMMATIONS ET NOS FACTURES Selon les perspectives d’évolution des coûts de l’énergie, notre facture aura triplé en 2025. Cette facture énergétique sera-t-elle encore supportable? Un logement économe en énergie limitera notre facture énergétique. Aucune rénovation Coût annuel de chauffage dans 20 ans : 7 625 €/an Soit une dépense cumulée en 20 ans de 119 185 €** Maison de 120 m², années 60. Consommation de chauffage 300 kWh/m².an 30 litres/m² Consommation de chauffage 300 kWh/m².an 30 litres/m² Coût actuel de chauffage* : 2 520 €/an * prix du litre de fioul 0.9€ (soit 0.09€/kWh) Rénovation basse consommation d’énergie Coût estimé des travaux 50 à 60 000 €. Coût annuel de chauffage dans 20 ans : 2 035 €/an Soit une dépense cumulée en 20 ans de 31 785 €** Consommation de chauffage 50 kWh/m².an 5 litres/m² ** Hypothèse : hausse du prix de l’énergie de 6 % par an. Aujourd’hui Dans 20 ans AMÉLIORER NOTRE CONFORT Avec une rénovation basse consommation d’énergie menée dans les règles de l’art : les phénomènes de « paroi froide » disparaissent grâce à une isolation très efficace : inutile de surchauffer pour avoir une impression globale de chaleur ; l’air du logement n’est ni trop sec, ni trop humide grâce à une ventilation adaptée et à l’usage de matériaux bien choisis ; les mouvements d’air désagréables disparaissent car les entrées d’air parasites sont supprimées. ANTICIPER DES RÉGLEMENTATIONS QUI ÉVOLUENT Depuis 2007, la réglementation thermique dans l’existant encadre les travaux que les particuliers entreprennent dans leur logement. La réglementation thermique fixe les performances à respecter. Les exigences seront renforcées dans les années à venir. Pour éviter de multiplier les coûts en réalisant plusieurs fois le même type de travaux au cours des prochaines années, cherchons à atteindre dès maintenant le niveau basse consommation. ACCROÎTRE NOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE L’approvisionnement en énergies fossiles est dépendant de situations géopolitiques. La rénovation basse consommation d’énergie permet de diminuer les besoins et de nous rendre beaucoup plus indépendants des incertitudes liées au marché de l’énergie, d’autant plus si nous recourons à des énergies renouvelables et locales (solaire, bois) ! AMÉLIORER LA VALEUR MARCHANDE DE VOTRE LOGEMENT Une faible consommation d’énergie va devenir un argument convaincant lors de la vente d’un logement : en Suisse, les logements performants labellisés Minergie se vendent 10 à 12 % plus chers qu’un logement de même surface non labellisé. Pour en savoir plus, contactez votre Espace Info Énergie Tel : 0 820 200 141 Le diagnostic de performance énergétique (DPE), devenu obligatoire en France depuis 2007 pour l’achat ou la location de logement, permet de comparer leur consommation d’énergie. Les résultats du DPE doivent être affichés sur les annonces de location ou de vente. serre ffet de serre Gaz à effet A B C D E F G photo AJENA Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo AJENA photo AJENA Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 4 Conception et réalisation : Theme 1.indd 4 10/01/2012 16:56:17 BÂTISSEZ VOTRE PROJET PAS À PAS POUR COMPOSER AVEC L’EXISTANT Lorsque l’on rénove un logement, la réglementation thermique impose des minima au niveau de la performance énergétique. Rien ne vous empêche d’aller plus loin, vers une rénovation à basse consommation d’énergie. Se lancer dans une rénovation énergétique performante ne s’improvise pas, il faut composer avec l’existant (orientation des baies, du toit, nature des matériaux de construction ...). Chaque cas devient alors un cas particulier. Atteindre la basse consommation d’énergie est parfaitement réalisable. Les techniques, matériaux et équipements existent déjà et sont bien maîtrisés. COMMENT EN SAVOIR PLUS SUR L’ÉTAT ÉNERGÉTIQUE DE VOTRE LOGEMENT ? VOTRE PREMIER INTERLOCUTEUR : L’ESPACE INFO ÉNERGIE Les conseillers Info Énergie dispensent des conseils indépendants et gratuits sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables. Ils vous aident à définir votre projet : identifier les travaux prioritaires en tenant compte de votre budget pour mettre en oeuvre une rénovation performante, éventuellement par des outils de simulation. Ils peuvent également vous orienter vers les professionnels reconnus compétents et les aides financières mobilisables. Consultez l’Espace Info Énergie le plus proche de chez vous Tel : 0 820 200 141 À TITRE INDICATIF, LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (DPE) Il est fourni lors de l’achat ou de la location d’un logement (obligation législative) et donne des indications sur ses consommations énergétiques et émissions de gaz à effet de serre. Il donne également des pistes sur les travaux de rénovation prioritaires. Elles ne sont pas suffisamment précises ni complètes pour engager une rénovation basse consommation d’énergie. POUR UN DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE PRÉCIS, CONTACTEZ UN BUREAU D’ÉTUDES SPÉCIALISÉ L’info en + Les atouts de l’habitat ancien L’habitat ancien (jusqu’à la première moitié du XXe siècle) a souvent des propriétés thermiques plus intéressantes que des constructions plus récentes dans lesquelles les soucis d’implantation et les techniques de construction traditionnelles ne sont plus appliquées. photo Jacques Le Goff / ADEME Ainsi, en milieu rural, l’implantation et l’organisation intérieure d’un bâtiment ancien répondent souvent à des exigences proches de celles de l’habitat bioclimatique moderne : exposition, abri des vents dominants, pièces à vivre au sud, espaces tampons ou zones fraîches relégués à l’arrière du bâtiment... Ces bâtiments, à structure lourde, ont souvent une grande inertie thermique qui garantit un bon confort d’été et un comportement thermique satisfaisant en hiver. Les ponts thermiques sont souvent moins importants que dans des constructions plus récentes car les liaisons entre les façades et les planchers sont en général discontinues. Il réalisera une étude chiffrée qui identifiera les atouts et les défaillances énergétiques de votre logement. Cette étude indiquera les travaux à effectuer et leur ordre de priorité ainsi que les économies d’énergie que vous pouvez espérer. Lors d’une rénovation, il faut veiller à ne pas dégrader ces qualités. photo AJENA photo CAUE du Doubs Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo AJENA photo AJENA Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 1 Conception et réalisation : Theme2.indd 1 10/01/2012 16:59:30 COMMENT DÉTERMINER VOS MARGES DE MANOEUVRE ? BIEN CHOISIR VOTRE LOGEMENT CHOISISSEZ-LE DE FAÇON À CE QU’IL RÉDUISE VOS FUTURES DÉPENSES D’ÉNERGIE Sa localisation peut limiter vos déplacements Un logement proche de votre travail, d’une école, des magasins ou d’une desserte pratique par les transports en commun, c’est moins de consommation de carburant et moins de frais de transports. Faites le calcul en estimant le coût annuel de vos déplacements, selon l’endroit où vous habitez ! Son implantation peut le rendre moins gourmand en chauffage s’il utilise bien les dispositions du terrain (relief…) ; s’il valorise les apports gratuits du soleil (orientation) ; s’il est protégé des vents dominants ; si son environnement végétal est bien réparti (feuillus au sud, qui ne gêneront pas l’ensoleillement en hiver, persistants au nord qui protégeront des vents froids) ; s’il se situe dans une maison mitoyenne ou en collectif : l’organisation collective ou semi-collective des logements économise de l’espace et de l’énergie. Un bâtiment bien orienté, protégé du vent par des arbres à feuillage persistant et sans ombres portées sur la façade sud en hiver consommera moins de chauffage. Son organisation peut réduire vos besoins en énergie et favoriser votre confort Pour une même surface habitable, les surfaces de déperditions peuvent être différentes. En cas de projet entraînant la modification de l’aspect extérieur du bâtiment (création d’ouvertures, changement de volets, réfection de toiture), pensez à : - consulter votre architecte conseil*, - déclarer ces travaux en mairie s’il est compact, (moins de surface de contact avec l’extérieur, moins de déperditions thermiques) ; s’il dispose au nord d’espaces « tampons » entre l’extérieur et les pièces chauffées (garage, dégagements, placards, escalier, etc.) ; s’il dispose au sud d’espaces de vie (séjour, cuisine, etc.). Ceux-ci profitent au maximum des apports gratuits du soleil. Des pièces intermédiaires, moins chauffées ou chauffées par intermittence (chambres, salle de bain), peuvent servir de transition. VOUS VENEZ D’ACHETER ET/OU VOUS ENVISAGEZ UNE RÉNOVATION LOURDE 1 Étudiez tout d’abord une réorganisation de l’espace et des ouvertures de votre logement. Les conseils d’un architecte s’avèrent souvent utiles et font au final économiser du temps et de l’argent. Faites appel 2 Investissez ensuite dans une isolation performante et étanche à l’air (toit, murs, plancher, à des professionnels fenêtres), réalisée avec des matériaux de qualité. Ce sont des dépenses efficaces pour obtenir un logement économe en chauffage. expérimentés ayant une vision globale des travaux que 3 Pensez à la ventilation : il est indispensable de renouveler l’air et d’évacuer l’humidité de votre logement pour votre confort, votre santé et la durabilité du logement. les différents corps de métier devront mener en concertation. 4 Vous pouvez maintenant investir dans le chauffage. L’équipement choisi doit être performant, qu’il utilise des énergies renouvelables ou fossiles. Il sera peu puissant puisque le logement, très bien isolé, aura peu de besoins. Une rénovation pour obtenir un bâtiment basse consommation 5 Enfin, l’eau chaude : Économisez-la et, si c’est possible, pensez à un chauffe-eau solaire individuel. d’énergie doit être conçue de façon globale, et réalisée de façon ordonnée. L’info en + *Les architectes conseil A votre écoute, ils vous conseillent gratuitement de manière personnalisée pour votre projet. Ils peuvent aussi bien vous donner des idées judicieuses que répondre à vos interrogations sur les aspects réglementaires ou techniques. Consultez les le plus en amont possible, même si cela peut être utile à tout stade du projet. Pour la Charente, la Charente Maritime et les Deux Sèvres, adressez vous au CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement). Certaines communes proposent également ce service. photo CAUE de la Charente Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN VOUS HABITEZ DÉJÀ LE LOGEMENT ET/OU VOUS N’ENVISAGEZ PAS UNE RÉNOVATION LOURDE Si l’organisation de votre logement vous convient, envisagez une rénovation plus légère étape par étape. L’important est de prioriser les étapes en fonction de votre logement : Ne changez pas vos fenêtres ou votre chaudière si l’isolation de votre toit ou de vos murs est défaillante ! photo CAUE de la Charente photo Pays Rochefortais Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 2 Conception et réalisation : Theme2.indd 2 10/01/2012 17:00:16 LE SOLEIL : PROFITEZ DE SES AVANTAGES EN HIVER, TIREZ PARTI DE LA CHALEUR ET DE LA LUMIÈRE DU SOLEIL Créez des ouvertures suffisamment grandes, orientées au sud et limitez au maximum les ouvertures au nord. Prévoyez de les équiper de vitrages à isolation renforcée (VIR) pour limiter les déperditions de chaleur. 66° S c olsti té e d’é 44 °E 21° SOls qu in ox es tice d’hiv er EN ÉTÉ, PROTÉGEZ-VOUS DES SURCHAUFFES mi-saison Prévoyez des protections solaires (stores extérieurs, brise-soleil, casquettes) qui ombreront baies vitrées, verrières et fenêtres. Limitez le nombre et la taille de certaines ouvertures : fenêtres de toit, ouvertures à l’est et à l’ouest. Ne faites pas vitrer le toit de votre véranda. Utilisez la végétation : plantez des arbres à feuilles caduques ou installez une pergola pour ombrager les façades sud et ouest, la terrasse… Attention cependant à ne pas créer d’ombrage sur des capteurs solaires lors de la croissance de cette végétation ! été hiver Casquette solaire. Store extérieur. Arbre à feuilles caduques. ORGANISEZ VOTRE ESPACE INTÉRIEUR : LE ZONAGE ET LES ESPACES TAMPONS Même en rénovation, il est possible de réorganiser un espace intérieur. Planifiez un zonage des pièces : Au nord : les pièces de service, non chauffées. Ces espaces tampons vont protéger du froid le reste du logement. En position intermédiaire : les pièces de nuit, qui peuvent être chauffées de façon modérée ou par intermittence. Au sud : les pièces de vie, dont les besoins de chauffage et de lumière sont les plus importants. photo CAUE de la Charente Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo Olivier Perrenoud/ADEME photo Défi Energie 17 Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 3 Conception et réalisation : Theme2.indd 3 10/01/2012 17:01:55 ISOLATION, ÉTANCHÉITÉ À L’AIR, VENTILATION : S’ORIENTER VERS UNE RÉNOVATION BASSE CONSOMMATION D’ÉNERGIE La priorité absolue en rénovation basse consommation d’énergie est de limiter les besoins de chauffage du logement, car l’énergie la moins chère est celle que vous ne consommez pas. La solution • isolez plus que ce que la réglementation thermique impose ; • supprimez les entrées d’air parasites ; • ventilez efficacement. L’ISOLATION, LA PRIORITÉ ISOLEZ DANS LE BON SENS Un audit énergétique réalisé par un bureau d’études permettra de connaître les points faibles du logement et de prioriser vos travaux. A défaut d’un audit complet, prenez rendez-vous avec votre conseiller info-énergie. Déperditions moyennes pour une maison d’avant 1975 non isolée Toutes les parties de l’enveloppe de votre logement doivent être traitées. Une isolation thermique performante peut réduire votre consommation d’énergie de 60 % ou plus. Ventilation et fuites d’air 20 à 25% Toit 25 à 30% Fenêtres 10 à 15% Murs 20 à 25% Plancher bas 7 à 10% Ponts thermiques 5 à 10% ET VOTRE CONFORT ? Il est fonction : de la température de l’air : idéalement comprise entre 19 et 20 °C. Pour une bonne sensation de confort, elle doit être homogène du plancher au plafond ; de la température des parois : si les parois du logement sont froides, la température ressentie est plus faible que celle affichée par le thermomètre. Pour compenser, il faut en général surchauffer ; de l’humidité relative de l’air : si l’air est trop sec, les muqueuses s’assèchent. S’il est trop humide, la vapeur d’eau condense sur les murs et les vitres (risque de moisissures, dégradation du logement, etc.) ; des mouvements de l’air : une enveloppe non étanche à l’air, des parois froides, des ponts thermiques ne sont pas très gênants en été, mais génèrent des mouvements d’air désagréables qui, en hiver, donnent une impression de froid. photo AJENA Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo CAUE du Doubs photo ADERA Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 1 Conception et réalisation : theme3isolation1.indd 1 10/01/2012 17:10:48 ISOLATION, LA PRIORITÉ UNE BONNE ISOLATION, C’EST : Un isolant dense et durable Surchauffe dans vos combles ? Un bon isolant doit être rigide et/ou dense (au moins 30-40 kg/m3) pour ne pas se tasser et avoir ainsi une bonne tenue dans le temps. Les isolants ont en général de bonnes performances en hiver, plus rarement en été. Les combles sont une partie de l’habitation particulièrement exposée. Pour ne pas avoir de surchauffe, il faut une grande épaisseur Une épaisseur suffisante d’un isolant dense pour assurer une et une mise en œuvre adéquate bonne protection estivale, par exemple Cette isolation performante est caractérisée par une résistance la fibre de bois, la ouate de cellulose... thermique (notée R) élevée. Elle s’obtient en mettant en œuvre une et éviter les isolants légers épaisseur importante d’un bon isolant. Il doit contenir beaucoup d’air et de faible densité ! immobile, piégé par exemple dans une texture fibreuse ou alvéolaire. L’info en + 45 cm de pierre calcaire isolent autant que... 2 cm d’isolant standard : ils ont la même résistance thermique R (0,5 m².K/W) Pour une isolation basse consommation, il faut viser une résistance thermique proche de : • R = 7 à 8 m².K / W dans les combles, soit environ 35 à 40 cm d’isolant ; • R = 3,5 à 4 m².K / W pour les murs, soit environ 12 à 15 cm d’isolant standard ; • R = 3,5 à 4 m².K / W pour le plancher, soit environ 12 à 15 cm d’isolant standard ou 10 cm d’isolant dense performant. La résistance thermique de l’isolant figure sur l’étiquette CE ou sur les emballages des produits marqués « CE » ou certifiés (Avis technique, CSTBat, NF, Keymark). Les informations figurant sur les produits certifiés sont objectives et vérifiées. la conductivité thermique Ce coefficient détermine la capacité de l’isolant à conduire la chaleur. Plus il est petit, plus l’isolant est performant. la résistance thermique R Elle traduit la résistance de l’isolant au passage de la chaleur, pour une épaisseur donnée. Plus elle est grande, plus le matériau est isolant. R= e épaisseur (en mètre) conductivité thermique (en W/m.K) DES POINTS IMPORTANTS, À NE PAS NÉGLIGER ! Choisir les bons matériaux ne suffit pas. L’efficacité de l’isolation et votre confort dépendent aussi d’autres facteurs. Réduisez les ponts thermiques Ce sont des zones de moindre résistance thermique dans l’enveloppe d’un bâtiment. En général situés aux points de raccord entre les différentes parties de la construction, ils sont le lieu de pertes de chaleur et de risques de condensation en hiver. Non traités, les ponts thermiques peuvent représenter jusqu’à 20 % des pertes de chaleur d’un logement. Lorsque le bâtiment s’y prète, l’isolation par l’extérieur est efficace pour les réduire. En isolation intérieure, il faudra les atténuer ou compenser leur absence de traitement par des choix plus poussés par ailleurs. Soignez la mise en œuvre des matériaux et ventilez efficacement Pour des conseils, contactez votre Espace Info Energie. Tel : 0 820 200 141 photo AJENA Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Pour en savoir plus, consultez les panneaux 9 et 10 de ce thème consacrés à l’étanchéité à l’air et à la ventilation. L’isolation doit être continue entre les différentes parois (murs, toit, plancher). Vous traiterez ainsi efficacement une partie des ponts thermiques. Attention en particulier à la liaison mur-toiture : les infiltrations d’air sont fréquentes à ce niveau. photo SOCOTEC photo AJENA Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 2 Conception et réalisation : theme3isolation1.indd 2 10/01/2012 17:11:20 ISOLATION, LES MATÉRIAUX DISPONIBLES La gamme des isolants existants est large. Le choix dépendra de plusieurs propriétés : conditionnement (vrac, rouleaux, panneaux), résistance thermique, densité, nature de matériau, coût. Vous pourrez privilégier des matériaux : recyclés et/ou recyclables (fibres textiles recyclées…) ; issus de produits renouvelables (fibre de bois…) ; locaux qui n’exigent pas de longs transports pour vous parvenir (chanvre…) ; peu gourmands en énergie lors de leur fabrication (ouate de cellulose…) ; et qui durent longtemps ! Un même matériau isolant pourra se présenter en vrac, en rouleaux ou en panneaux. Ces différents conditionnements se prêteront à un domaine d’emploi adapté : rouleaux ou panneaux pour pose verticale, au sol ou en plafonds, vrac pour épandage manuel, soufflage ou projection dans des vides sanitaires ou sur planchers, incorporation à des bétons légers. Que penser des produits minces réfléchissants ? LES FAMILLES DE MATÉRIAUX Isolants minéraux Posés seuls, leurs performances thermiques sont insuffisantes. Ils ne peuvent remplacer seuls les isolants classiques et peuvent éventuellement être employés comme compléments d’isolation, ou pour un usage ponctuel (isoler une porte de garage par exemple). L’utilisation en écran sous toiture est à proscrire, compte tenu d’une forte étanchéité du produit à la vapeur d’eau. Isolants synthétiques issus de la transformation d’hydrocarbures Laine de verre / de roche Polystyrène expansé Perlite Polystyrène extrudé Argile expansée photo CAUE du Doubs LES FORMES ET CONDITIONNEMENTS Pouzzolane Polyuréthane Isolants végétaux Vermiculite Fibre de bois Isolants d’origine animale Laine de mouton Plumes de canard Chanvre Isolants issus du recyclage Textile recyclé Liège Paille Ouate de polyéthylène Ouate de cellulose Lin Le cycle de vie d’un produit isolant 6 Fin de vie 5 L’info en + Les déchets du chantier : Tout chantier génère des déchets, calculez les justes quantités pour limiter les pertes. Déposez les déchets dans des filières adaptées (renseignez vous auprès de votre commune). Et l’outillage ? La plupart des outils de bricolage ne servent que quelques minutes par an. Pourquoi ne pas les louer ou les emprunter à votre voisin ? 1 Extraction de la matière première Collecte en déchèterie 2 3 4 Mise en oeuvre sur chantier et vie du produit Fabrication du produit Transport depuis le site de production jusqu’au chantier Y’A-T-IL DES MATERIAUX «ECOLOGIQUES» ? Un matériau issu de ressources naturelles renouvelables ne sera pas nécessairement « écologique » : certains pourront nécessiter de grandes quantités d’eau pour leur production, des distances de transport très importantes, ou des traitements faisant intervenir des produits chimiques toxiques. Les impacts environnementaux et sanitaires des isolants tout au long du cycle de vie sont difficiles à évaluer et à comparer. Néanmoins, on peut retenir que les produits d’origine végétale présentent un bilan carbone positif, puisqu’ils stockent le CO² pendant leur croissance, et que les produits peu transformés ont un meilleur bilan en « énergie grise » (l’énergie nécessaire à leur fabrication) que les matériaux très élaborés. Toutefois, les impacts principaux que générera un bâtiment seront liés à sa consommation d’énergie. Ainsi, une isolation doit avant tout être performante (R élevé, absence de ponts thermiques, bonne étanchéité à l’air), et pérenne dans le temps, donc résistante au vieillissement et aux diverses agressions. photo AJENA Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo CAUE du Doubs photo Pays Thouarsais Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 3 Conception et réalisation : theme3isolation1.indd 3 10/01/2012 17:12:34 ISOLATION, LES MURS L’ISOLATION PAR L’EXTÉRIEUR Cette technique permet de : Supprimer les ponts thermiques au niveau des planchers et des refends, Continuer à profiter de l’inertie thermique des murs, Eviter les réductions de surface habitable, les déménagements et les modifications des réseaux hydrauliques et électriques. Elle peut consister soit à insérer un isolant entre ossature bois et à le protéger par un bardage, soit à fixer un isolant de forte densité recouvert d’un crépi. Mur d’origine Mur d’origine Isolant Isolation Enduit extérieur Bardage Les façades anciennes présentent souvent des éléments d’architecture extérieure à préserver (encadrement en pierre de taille, corniches etc.). L’isolation par l’extérieur n’est alors pas adaptée. L’ISOLATION PAR L’INTÉRIEUR Cette technique est souvent perçue comme moins lourde à mettre en œuvre que l’isolation extérieure, mais présente quelques inconvénients : Réduction de la surface habitable, Perte de l’inertie thermique des murs, Création de ponts thermiques au niveau des refends et des planchers, Intervention sur la plomberie et les réseaux électriques. Plusieurs mises en oeuvres sont possibles : Mur extérieur Mur pierre Isolant en vrac Isolant en vrac Régulateur de vapeur Mur extérieur Isolant Mur Isolant Montant Produit vertical façade Tige Profilé horizontal Liteaux pour espace technique Parement intérieur Plots de colle Parement placo Cloison Carreaux de platre ou briques Isolation derrière une contrecloison. Recommandée lorsque les murs sont très irréguliers. Elle permet de conserver une certaine inertie mais nécessite de la surface disponible et des planchers pouvant supporter la charge. Isolation en panneaux semi-rigides, en rouleaux ou en vrac dans une ossature en bois ou métallique avec fixation du parement sur l’ossature. Pour couper le pont thermique dû à l’ossature, il sera préférable de croiser deux couches (donc avec une ossature secondaire perpendiculaire à la première), ou d’ajouter une faible épaisseur d’isolant rigide entre l’ossature et le parement. Panneaux rigides collés. A réserver aux constructions récentes. A déconseiller en règle générale en raison des transmissions d’humidité localisées aux points de colle. Dans chacun des cas, il faudra bien veiller à : Ne pas créer de ponts thermiques (ossature métallique traversant l’isolant, refends, embrasures de fenêtres…) Assurer l’étanchéité à l’air avec soit : - Le film régulateur de vapeur : le placer côté intérieur avec adhésif sur les raccords de lés ainsi qu’aux jonctions avec les plafonds, les planchers et les fenêtres. - Le parement (plaque de plâtre ou de Corriger l’effet de paroi froide gypse, panneau de bois) : ruban de colle continu à ces mêmes Quand il n’est pas possible de réaliser points de jonctions. L’info en + un doublage intérieur ou extérieur, un compromis consiste à enduire sur quelques centimètres d’épaisseur les murs avec un enduit isolant type chaux-chanvre. Bien que mince, cette couche isolante apporte un gain de confort significatif tout en conservant l’inertie et la régulation hygrothermique des murs. photo AJENA photo CAUE de la Charente photo CAUE de la Charente Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante (www.terrevivante.org). Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente. Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 4 Conception et réalisation : theme3isolation1.indd 4 10/01/2012 17:13:13 ISOLATION, LES MURS ANCIENS ET L’HUMIDITÉ Les murs en pierre doivent faire l’objet de précautions particulières lors de leur isolation : une mise en œuvre inadaptée est susceptible de confiner de l’eau dans le mur (condensation, remontées capillaires) et de créer des dégâts. L’imperméabilisation des sols favorise les remontées capillaires. Pour éviter ce problème ou y remédier il faut drainer en pied de murs à l’extérieur et à l’intérieur dans la mesure du possible. A minima, il faudrait rétablir une surface non imperméable sur quelques dizaines de cm à l’extérieur. Ce qu’il faut éviter : Ce qu’il vaut mieux faire : Enduit Perméable Enduit hydrofuge Sol bétonné ou asphalté Parement Chape Isolant Film Polyane Parement Chape Isolant Dalle Enduit hydrofuge Géotextile Dalle EAU Hérisson Aération du hérisson EAU Vapeur d’eau L’usage de matériaux étanches à la vapeur d’eau (ciment, isolant avec pare-vapeur, isolants synthétiques) peut avoir pour conséquences la concentration de la vapeur d’eau en certains points et le risque de condensation au sein du mur. Il est donc conseillé de favoriser le transit de la vapeur d’eau vers l’extérieur par une perméabilité croissante des matériaux et par une continuité capillaire. Cette stratégie nécessite l’utilisation des matériaux ne perdant pas leurs capacités en présence de vapeur d’eau (laine de bois, de chanvre, ouate de cellulose) et protégés par un régulateur de vapeur (ou frein vapeur) côté intérieur chauffé. Ce qu’il faut éviter : Ce qu’il vaut mieux faire : Enduit perméable Enduit hydrofuge Complexe isolant étanche à la vapeur d’eau Perméabilité à la vapeur d’eau Il est admis que, pour prévenir les problèmes de condensation dans les parois, la résistance à la vapeur d’eau (Sd) du parement intérieur doit être au moins 5 fois supérieure à celle du revêtement extérieur. Isolant perméable à la vapeur d’eau avec régulateur de vapeur Vapeur d’eau EAU Vapeur d’eau Zone de condensation Plus Sd est grand, plus l’élément de paroi est résistant à la vapeur d’eau. La résistance d’un matériau à la vapeur d’eau s’exprime par : Le coefficient µ (mu). : coefficient de résistance à la diffusion de la vapeur d’eau. Plus µ est grand, plus il est résistant à la vapeur d’eau Sd = µ x e (e étant l’épaisseur du matériau en mètre). L’info en + Ce qu’il faut éviter : Pare-vapeur ou régulateur de vapeur ? Enduit comblant les irrégularités Lame d’air Le pare-vapeur est utilisé en isolation conventionnelle avec pour fonction de faire barrage aux transferts d’humidité et ainsi éviter les problèmes de condensation. Malheureusement cette stratégie n’est valable que si le pare-vapeur est parfaitement continu, ce qui n’est jamais observé, surtout en rénovation. On concentre alors les risques dans les zones de discontinuité (Cf schéma cidessus). Le régulateur de vapeur (ou frein vapeur) permet quant à lui un passage de cette vapeur d’eau réparti sur l’ensemble de la surface isolée, et limité à ce que la paroi est en mesure de supporter sans perte de pouvoir isolant. Il évite ainsi les risques localisés et permet en outre un déchargement de la vapeur d’eau en sens inverse (murespace habité). photo CAUE de la Charente Ce qu’il vaut mieux faire : Isolant Panneau Isolant Frein vapeur Parement Condensation Parement Parement Frein vapeur Isolant en vrac Continuité capillaire L’isolant doit être en contact avec le mur. Des zones de vide risqueraient d’entrainer la formation de condensation à la surface du mur ou de l’isolant. photo Vienne Habitat photo CAUE de la Charente Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante (www.terrevivante.org). Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente. Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 5 Conception et réalisation : theme3isolation2.indd 1 10/01/2012 17:18:22 ISOLATION, LA TOITURE C’est en toiture que se produisent les pertes de chaleur les plus importantes dans une maison non isolée. L’aménagement des combles augmente votre surface habitable. Mais les surchauffes d’été sont difficiles à éviter et vous augmentez la surface à chauffer. Il vaut mieux renoncer à ces travaux s’ils ne sont pas indispensables : les combles perdus ménagent entre votre logement et l’extérieur un espace tampon très utile. Pour des combles, habitables ou non, l’épaisseur d’isolant minimale à poser pour une isolation à basse consommation d’énergie est d’environ 30 cm (R > 7 m².K/W pour un λ de 0,04 W/m.K). COMBLES PERDUS Isolants en vrac Isolants en rouleaux 2ème épaisseur isolant sans pare-vapeur ou pare-vapeur lacéré Couvrent uniformément le plancher Possibilité d’insufler l’isolant en faux plafond Fermette Attention à ce que la ventilation du comble ne soit pas excessive au risque de dégarnir certaines zones sous l’effet du vent. Isolant en vrac Plafond pare-vapeur 1ère épaisseur isolant avec pare-vapeur La mise en œuvre devra être soignée : jonction entre les rouleaux adjacents, traitement des zones difficilement accessibles 2 couches croisées, dont la seconde sans pare-vapeur Dans tous les cas il faudra maintenir ou rétablir une ventilation naturelle du comble et prévoir des chemins de passage pour ne pas piétiner l’isolant après pose, voire un plancher technique par-dessus l’isolant. COMBLES AMÉNAGÉS Isolation sous la charpente Isolation par dessus la charpente ou sarking Couverture tuile sur liteaux Contre-lattage Pare-pluie Couverture tuile CANAL Couche d’isolant avec régulateur Isolant Chevrons et contre-chevrons Régulateur de vapeur Contre-lattage Couche d’isolant sans régulateur Pare-pluie Panneaux isolants et parement Isolant dense Chevron Contre-liteaux Liteaux Régulateur de vapeur Panneau de finition Parement intérieur Chevrons Parement extérieur Panne Fausse languette Attention à la gestion des différents points de jonction (faitage, murs, fenêtres de toit) en ce qui concerne la continuité de l’isolant et l’étanchéité à l’air. Cette technique ne nécessitant pas la réfection de la toiture est couramment pratiquée. Parement intérieur Isolant Garde la hauteur sous plafond Réduit voire supprime les ponts thermiques Entraîne des modifications architecturales (surélévation du plan de la couverture). Ces techniques peuvent être envisagées en cas de réfection complète de couverture et de reprise de charpente. Quelque soit le type de comble à isoler et la technique utilisée, il est préconisé d’utiliser un frein vapeur ou un parevapeur sur la face de l’isolant en contact avec l’espace chauffé et un film pare-pluie sous toiture. TOITURE TERRASSE Gravier Membrane d’étanchéité Panneaux isolants Membrane Pare-vapeur Pour des conseils, contactez votre Espace Info Energie. Tel : 0 820 200 141 photo CAUE de la Charente Dalle béton Plafond existant Une toiture terrasse doit nécessairement être isolée par l’extérieur (isolant placé entre la dalle et l’étanchéité) afin d’éviter les chocs thermiques pouvant créer des fissures dans la structure. photo ADEME photo AJENA Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante (www.terrevivante.org). Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente. Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 6 Conception et réalisation : theme3isolation2.indd 2 10/01/2012 17:18:57 ISOLATION, LE PLANCHER INFÉRIEUR Souvent négligés, les planchers bas sur terre plein, cave ou vide sanitaire risquent, s’ils ne sont pas traités, de représenter la principale source de déperditions de votre maison si celle-ci est bien isolée par ailleurs. L’épaisseur d’isolant minimale à poser pour une isolation à basse consommation d’énergie est de 8 cm pour un isolant dense, et de 20 cm pour une dalle isolante de béton allégé (R ≥ 3 m².K/W) PLANCHER BOIS OU HOURDIS SUR CAVE OU VIDE SANITAIRE Ce type de configuration permet une isolation en sous-face relativement aisée. Il faudra adapter la technique à la régularité du support (possibilité de coller des panneaux), à sa rigidité (possibilité de flocage) et à la présence de solives et/ou de réseaux auxquels l’isolant devra s’adapter. En cas de dépose totale du plancher existant, il sera possible soit de créer un hourdis isolé, soit de refaire une structure bois (avec isolation entre poutres en I), ce qui permettra de réduire nettement les ponts thermiques périphériques. Isolation en sous face Réfection totale du plancher Sol existant Plancher Chape Terre cuite Film de désolidarisation Isolant Isolant en rouleaux Chevrons croisés Panneaux de bois Parement Solives Sur vide sanitaire ou cave Panneau de bois bouveté Isolant en vrac Solive Poutre en I Plaques de plâtre DALLE SUR TERRE-PLEIN Réfection totale du plancher Isolation rapportée par-dessus la dalle existante Dans le cas de maisons en pierre il est recommandé de créer une dalle sur hérisson ventilé (permettant d’atténuer les remontées capillaires par les murs décrites au panneau n° 5). Dans ce cas une surélévation des seuils sera nécessaire. Il sera nécessaire d’excaver sur une certaine hauteur (minimum 15 cm). Revêtement carrelage ou parquet Chape Chape Terre cuite Isolant dense Isolant Dalle Chape de propreté ou lit de sable Ragréage Ancien carrelage Dalle béton Géotextile Hérisson ventilé Dalle existante Sol d’origine compact sol d’origine Isolant en vrac entre lambourdes Plancher Lambourdes passage de gaines Isolant dense Chape de propreté Dalle Géotextile Hérisson ventilé Sol d’origine compact Dans les deux cas, l’isolation peut-être réalisée soit avec un isolant déversé entre lambourde soit avec un isolant dense résistant à la compression. Attention à l’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité réduite en cas de surélèvation du sol. photo Pays Rochefortais photo CAUE de la Charente photo AJENA Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante (www.terrevivante.org). Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente. Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 7 Conception et réalisation : theme3isolation2.indd 3 10/01/2012 17:19:16 ISOLATION, LES VITRAGES Bien que ne représentant en général pas le poste de déperditions le plus important, l’isolation des parois vitrées améliore sensiblement le confort (thermique et acoustique) et la maîtrise de la ventilation d’un logement. Pour une rénovation basse consommation d’énergie, choisissez des fenêtres (vitrage + menuiserie) affichant un coefficient de transmission thermique Uw inférieur à 1,6 W/m².K. Cela implique de recourir à un double vitrage performant, souvent dénommé «vitrage à isolation renforcée (VIR) » (principe ci-contre). Trois éléments permettent de parvenir à ce niveau de performance : la présence d’une couche de faible émissivité, d’un gaz rare (type argon) et d’intercalaires isolants (type Warm Edge, TPS …). Mais cela nécessite également le recours à une menuiserie performante, étanche à l’air et à l’eau, et présentant une bonne résistance thermique. Les menuiseries en aluminium, même à rupteurs de ponts thermiques, atteindront plus difficilement ces exigences, tout comme les ouvertures coulissantes. Deux certifications existent pour garantir les niveaux d’isolations acoustique et thermique ACOTHERM s’applique à l’ensemble de la fenêtre * Th5 à Th17 pour la qualité thermique * AC1 à AC4 pour la qualité acoustique CEKAL s’applique uniquement au vitrage * TR1 à TR14 pour la thermique renforcée * AR1 à AR6 pour l’acoustique renforcée Plus l’indice est élevé meilleure est la qualité. Le coefficient de transmission thermique U caractérise la quantité de chaleur qui traverse une paroi. • Ug (« g » comme « glass ») désigne la transmission thermique du vitrage seul. • Uw (« w » pour « window ») celle de la fenêtre (vitrage + menuiserie). REMPLACEMENT DES FENÊTRES EXISTANTES Pour donner satisfaction, un remplacement de fenêtre implique : Une pose très soignée avec un joint périphérique compressible (pour éviter les infiltrations d’air au niveau de l’encadrement). Une gestion des ponts thermiques au niveau des embrasures de fenêtres : - retour d’isolation d’une épaisseur permise par la largeur du dormant, - ou fenêtre posée au droit du nu du mur. Ce qu’il faut éviter : Ce qu’il vaut mieux faire : L’info en + Le respect de l’aspect extérieur du bâtiment est important, en particulier pour des bâtiments anciens : en cas de remplacement d’huisseries, on veillera à conserver les proportions entre les largeurs de montants et les parties vitrées, à maintenir la présence de petits bois éventuels, à préférer le bois au PVC, celui-ci se mariant difficilement avec le bâti ancien. Retour d’isolation Tour de fenêtre non isolé POSE DE DOUBLES-FENÊTRES Souvent oubliée, cette solution offre l’avantage de pouvoir conserver des menuiseries existantes en bon état, et de recourir à des fenêtres qui n’auront qu’une fonction thermique (et acoustique) et non esthétique, donc moins coûteuses qu’en cas de remplacement à l’identique. De plus, la problématique du pont thermique des tableaux est résolue. Fenêtre au nu du mur Attention Si vous avez le projet de créer de nouvelles ouvertures, soyez vigilants à ce qu’elles ne dénaturent pas le bâtiment (consultez un architecte conseil dans votre département), et à ce qu’elles ne créent pas des sources de déperditions supplémentaires (au nord) ou de risques d’inconfort estival (à l’est et à l’ouest). Si le besoin en éclairage les rendent nécessaires, adaptez leurs dimensions aux proportions du bâtiment et à leur orientation (petites au nord, raisonnables à l’est et à l’ouest, plutôt grandes au sud, tout en veillant aux protections solaires estivales). SURVITRAGE : DOUBLE VITRAGE DE RÉNOVATION Sans pouvoir être considérés comme des solutions d’isolation performante des parois vitrées, ces moyens temporaires permettent d’améliorer partiellement le bilan. Attention toutefois au poids supplémentaire qui reposera sur les charnières : assurez vous qu’elles le supporteront. De plus, on n’agit pas sur l’étanchéité de l’huisserie, qui doit donc être traitée parallèlement. photo CAUE de la Charente Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo CAUE de la Charente Pensez à la ventilation : les fenêtres neuves doivent être dotées (sauf en cas de VMC double flux) d’arrivées d’air calibrées en fonction du volume et de l’usage de la pièce. Choisissez plutôt des bouches hygro-réglables (qui laisseront davantage entrer d’air en cas de présence dans la pièce). Sachez également, si la façade est exposée aux bruits extérieurs, qu’il existe des entrées d’air avec pièges à bruit. photo ADEME photo Pays Rochefortais Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 8 Conception et réalisation : theme3isolation2.indd 4 10/01/2012 17:19:38 L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR, UN LOGEMENT SAIN ET SANS COURANTS D’AIR L’AIR PASSE PAR TOUS LES TROUS L’air peut s’infiltrer : dans toutes les zones d’interruption de la maçonnerie : liaison murs-toiture et murs-plancher, chambranles de portes et de fenêtres, pourtour des coffres de volets roulants, etc. ; au niveau des jonctions entre éléments d’isolation ou de maçonnerie : joints des frein vapeur ou des panneaux d’isolant, fissures dans un mur, etc. ; au niveau des seuils de portes, des gaines et des prises électriques et de téléphone, etc. ; au niveau des trappes d’accès et des éléments traversant les parois. L’info en + Etanchéité à l’air n’est pas étanchéité à la vapeur d’eau ! Un bâtiment peut parfaitement être «étanche» à l’air sans être étanche à la vapeur d’eau. Les molécules d’eau peuvent transiter à travers une paroi, selon les principes exposés sur le panneau 5, sans que l’air ne passe par des «trous» dans l’enveloppe dus à une mauvaise mise en oeuvre, ce qui engendre des pertes thermiques importantes et des risques de dégradation des parois. Ces deux principes (étanchéité à l’air - perméabilité à la vapeur d’eau) ne sont donc pas concurrents mais complémentaires. Toutes ces petites entrées d’air cumulées peuvent être assimilées à une ouverture permanente sur l’air extérieur de la taille d’une pochette de CD, voire dans certains cas d’une feuille A4 ! Éviter ces défauts demande un grand soin dans la mise en œuvre des travaux d’isolation, d’installations électriques, de pose des portes et fenêtres. Pour cela des moyens spécifiques existent comme par exemple des bandes adhésives spéciales pour réaliser les jonctions des régulateurs de vapeur, des boîtiers électriques étanches, des joints périphériques de fenêtres ... UNE CONDITION INDISPENSABLE À UNE ISOLATION TRÈS PERFORMANTE Les fuites d’air au niveau des jonctions sont visibles sur ces photos infrarouges Réaliser une isolation de haute qualité sans faire la chasse aux entrées d’air parasites est une perte de temps et d’argent : elles peuvent augmenter très sensiblement la facture de chauffage, être une source d’inconfort et remettre en cause l’utilité des travaux d’isolation et le bon fonctionnement de la ventilation. Coffre de volet roulant et menuiserie Toiture / mur Attention aux jonctions entre les rouleaux d’isolant. Plancher / mur ext. Prises électriques Une fente de 1mm sur 1m² d’isolant réduit de près de 5 fois son pouvoir isolant. Fenêtre de toit Trappe d’accès photo Aactime, guide Effinergie L’info en + Un logement étanche à l’air n’est pas un logement mal aéré ! La ventilation (abordée au panneau suivant) doit être contrôlée : on doit en maîtriser le débit ainsi que les points d’entrée d’air neuf. L’étanchéité à l’air s’attache aux points de passage d’air non volontaires, où l’air peut s’engouffrer en perturbant la ventilation (pièces mal ventilées par rapport à d’autres, surventilées) et en se chargeant éventuellement de substances présentes dans les parois. Un logement dont on maîtrise la perméabilité à l’air est donc un logement plus sain ! photo CAUE du Doubs Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo AJENA photo ADEME Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 9 Conception et réalisation : theme3isolation3.indd 1 10/01/2012 17:23:02 LA VENTILATION : UN COMPLÉMENT INDISPENSABLE ÉVACUEZ LES POLLUANTS ET L’HUMIDITÉ EN EXCÈS Une ventilation est indispensable pour évacuer les polluants et l’humidité en excès. Il faut donc installer un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC). Mais attention : il doit être conçu pour renouveler votre air sans rejeter trop de calories à l’extérieur, ce qui pourrait augmenter sensiblement votre facture de chauffage ! L’info en + Vous n’avez pas de VMC ? Dans les logements anciens, l’aération permanente, incontrôlée, se fait par les conduits de cheminée et les défauts d’étanchéité de la construction. S’y est substituée la ventilation naturelle à l’aide de grilles d’aération basses et hautes. Elle est fondée sur le tirage naturel et dépend du vent qui exerce une pression sur les façades, et de la différence de température entre intérieur et extérieur. Les débits d’air et les pertes de chaleur sont alors mal contrôlés. CONCILIEZ EFFICACITÉ, CONFORT ET ÉCONOMIES D’ÉNERGIE Il existe des systèmes qui améliorent votre confort en conciliant les exigences d’une bonne ventilation et une limitation des gaspillages de chaleur : ce sont les seuls à conseiller dans le cas d’une rénovation basse consommation d’énergie. Ils doivent toujours être conçus, dimensionnés et posés par des professionnels qualifiés. La VMC hygro B, un système facile à mettre en œuvre dans une rénovation Elle est à simple flux : l’air neuf balaie le logement et est évacué des pièces de service par un groupe d’extraction muni d’un ventilateur. Son débit s’adapte aux besoins d’évacuation. Grâce à des bouches d’aération (entrées et sorties d’air) hygroréglables, ce débit varie en fonction de l’humidité de l’air du logement : s’il est très humide, le débit augmente et Toutes les VMC sont l’évacuation de l’air équipées de ventilateurs est plus rapide. Cette dont la consommation ventilation limite les électrique peut largement gaspillages d’énergie. varier selon les modèles. Renseignez-vous au moment de l’achat ! Schéma de principe d’une VMC simple flux. La VMC double flux avec récupération de chaleur, un système qui permet des économies de chauffage C’est un système plus coûteux que la VMC hygro B et plus difficile à installer en rénovation. Il permet des économies de chauffage importantes : les systèmes très performants récupèrent jusqu’à 90 % de la chaleur contenue dans l’air extrait. La récupération de chaleur par la VMC est particulièrement intéressante dans une maison très bien isolée qui nécessite peu de chauffage : une VMC double flux peut permettre de diminuer les besoins de chauffage de 10 à 15 %. Attention : ce type de VMC demande un entretien régulier pour assurer sa performance et la qualité de l’air insufflé, elle doit être facilement accessible. D’autre part, des condensats se formeront et il faut prévoir leur évacuation à l’égout. Enfin, il faut considérer le bruit des deux ventilateurs de la VMC et la placer plutôt dans une pièce de service. Schéma de principe d’une VMC double flux avec récupération de chaleur. PÉRENNISEZ LES PERFORMANCES DE VOTRE VMC EN L’ENTRETENANT Vous pouvez intervenir vous-même en nettoyant régulièrement les entrées d’air, les bouches d’extraction des pièces de service, ainsi que les filtres et les conduits d’insufflation pour une VMC double flux. Pour en savoir plus, contactez votre Espace Info Energie. Tel : 0 820 200 141 photo CAUE du Doubs Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Laissez à un spécialiste le soin de réaliser un entretien complet, tous les 3 ans environ. photo Olivier Perrenoud / ADEME photo CAUE du Doubs Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 10 Conception et réalisation : theme3isolation3.indd 2 10/01/2012 17:23:25 POUR RÉSUMER, UNE SOLUTION BASSE CONSOMMATION D’ÉNERGIE POUR L’ISOLATION DE VOTRE LOGEMENT dans les combles ou la toiture : au moins 30 cm d’isolant ; sur les murs : 15 à 20 cm d’isolant. L’isolation par l’extérieur est la plus efficace mais n’est pas réalisable dans tous les cas ; au niveau des planchers au-dessus de locaux non chauffés : au moins 15 cm d’isolant ; pour les ouvertures : fenêtres équipées de double vitrages peu émissifs (châssis bois, bois-aluminium ou PVC ou fenêtres avec Uw inférieur à 1,6 W/m².K) voire de triple vitrage (Uw inférieur à 1 W/m².K). POUR L’ENSEMBLE DU BÂTIMENT associer une ventilation du logement à l’isolation ; supprimer le plus de ponts thermiques possible ; préserver ou améliorer l’inertie pour un bon confort d’été ; soigner la mise en œuvre et l’étanchéité à l’air. Vous pouvez imaginer d’étaler les travaux sur plusieurs années, cela s’appelle la basse consommation d’énergie par étapes. Chaque fois que vous ferez des travaux, vous les ferez bien pour obtenir au final un bâtiment basse consommation d’énergie ! EXEMPLES DE RÉNOVATION BASSE CONSOMMATION Murs Avant : Moëllons 45cm + plâtre et enduit R = 0,5 m².K/W Après : Murs est, nord, ouest : isolation intérieure fibre de bois 10 cm + laine minérale 7,5 cm R = 4,4 m².K/W Mur sud : isolation extérieure fibre de bois 10 cm sous bardage R=3,1 m².K/W Toiture Maison années 50 Angoulême Avant : laine de verre de 5 cm R= 1,4 m².K/W Menuiseries extérieures Avant : Simple vitrage Uw = 4,5 W/m².K Plancher Avant : plancher sur sous-sol non isolé R = 0,1 m².K/W Après : Double vitrage Uw = 1,5 W/m².K ; fenêtres transformées en portes-fenêtres au sud Après : laine de chanvre 15 cm (18 cm sur une partie) R = 3,9 m².K/W Chauffage et eau chaude Chaudière gaz condensation Après : fibre de bois 22 cm + laine minérale 8 cm R = 7,7 m².K/W Budget isolation, huisseries, chauffage, eau chaude sanitaire : 30 000 € Chauffe-eau solaire appoint gaz Projet ultérieur de poêle à bois Ventilation Double flux avec soin apporté à l’étanchéité à l’air Toiture Avant : Hourdis béton + laine de roche + laine de verre R = 8,1 m².K/W RÉNOVÉ AVANT TRAVAUX 375 kWhep/m².an (F) 62 kWhep/m².an (B) Facture énergétique pour 116 m² : 2 810 euros TTC/an 43 000 kWh de gaz naturel Facture énergétique pour 116 m² : 450 euros TTC/an 4350 kWh de gaz naturel photos CAUE Charente Maison années 70 Niort Murs Avant : parpaing + vide d’air + briques + plâtre R= 0,55 m².K/W Après : Isolation extérieure R=2.8 m².K/W Plancher Avant : hourdis +plaque de polystyrène R = 0,72 m².K/W Après : Isolation non réalisée pour cause de contraintes techniques Chauffage et eau chaude Avant : Chaudière murale gaz de 1975 avec régulation Après : Chaudière murale gaz condensation photo Thermi conseil Budget isolation, huisseries, chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation : 20 000 € AVANT TRAVAUX Ventilation Avant : Naturelle Après : VMC simple flux hygroréglable B Menuiseries extérieures Avant : Simple vitrage bois Uw = 4,95 W/m².K Après : Double vitrage bois Uw = 1,6 W/m².K RÉNOVÉ 189 kWhep/m².an (D) 88 kWhep/m².an (B) Facture énergétique pour 70,5 m² : 1 520 euros TTC/an 21 800 kWh de gaz naturel Facture énergétique pour 70,5 m² : 770 euros TTC/an 9 506 kWh de gaz naturel E ome t écon men Loge ≤ 50 51 à 90 91 à 150 0 à 23 151 0 1 à 33 23 331 > 0 à 45 450 givore t éner men Loge B ome t écon men Loge ≤ 50 51 à 90 91 à 150 0 à 23 151 0 1 à 33 23 331 > 0 à 45 450 givore t éner men Loge Etude thermique réalisée par photo CAUE du Doubs photo CAUE du Doubs Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo CAUE du Doubs Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 11 Conception et réalisation : theme3isolation3.indd 3 10/01/2012 17:24:11 Votre logement est très bien isolé, bien ventilé et le confort d’été est assuré… C’est le moment de vous équiper de matériels performants pour parfaire votre confort en limitant votre consommation d’énergie. CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE : PRIVILÉGIEZ LES SOLUTIONS EFFICACES ET CONFORTABLES DES ÉQUIPEMENTS TRÈS PERFORMANTS QUELLE QUE SOIT L’ÉNERGIE Dans une habitation basse consommation d’énergie, la puissance nécessaire du mode de chauffage (exprimée en kW) est faible. Le recours aux énergies renouvelables, solaire ou bois, est vivement recommandé. Si le bâtiment est compact et la surface à chauffer inférieure à 150 m², un poêle à bois, un insert ou un poêle de masse peuvent être suffisants pour chauffer l’ensemble (combustible bûches ou granulés de bois). C’est le cas si l’équipement est installé au milieu de l’espace à chauffer et que les volumes sont ouverts (grande pièce à vivre, cage d’escalier à proximité, mezzanine, etc.). Si vous optez pour un chauffage central, faites poser des émetteurs à basse température plus économes et plus confortables (plancher chauffant, murs chauffants, radiateurs basse température). photos Olivier Sebart / ADEME et ADEME LES ÉNERGIES RENOUVELABLES Faites entretenir chaque année votre matériel, vous diminuerez les risques de panne et vous consommerez moins de combustible. Elles sont à privilégier dans la rénovation basse consommation d’énergie : économiques à l’usage, elles ne contribuent pas à amplifier l’effet de serre et sont inépuisables. LE BOIS ÉNERGIE C’est une énergie économique : jusqu’à six fois moins chère que le fioul ou le gaz. C’est une ressource locale. La disponibilité des plaquettes forestières ou des granulés de bois est maintenant assurée. Équipez-vous d’un poêle ou d’une chaudière à bûches dont le rendement est supérieur à 75 % : la combustion du bois y sera complète. Les chaudières à combustion inversée et à tirage forcé sont les plus performantes. L’info en + L’hydroaccumulation Une chaudière à bûches à hydroaccumulation est couplée à un grand ballon de stockage (1000 à 2000 litres d’eau). La chaleur non utilisée immédiatement pour le chauffage est stockée dans ce ballon puis est restituée doucement en fonction des besoins. Ce système permet à la chaudière de ne fonctionner qu’à pleine puissance : ainsi, elle s’encrasse moins et reste en bon état plus longtemps. Elle atteint un rendement de 85 % et une autonomie de chauffage de plusieurs jours en demi-saison. photo Nicolas Liebault - CPIE Moyenne Montagne Vosgienne Vous pouvez vous fier au label « Flamme Verte » qui signale les équipements de qualité répondant aux normes françaises et européennes. Pour une installation de qualité, adressez-vous aux professionnels affichant la qualification Qualibois. photo A.Waille Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo B. Baudoux photo AJENA Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 1 Conception et réalisation : Theme4.indd 1 10/01/2012 17:27:18 LES ÉNERGIES RENOUVELABLES LE SOLAIRE THERMIQUE POUR LE CHAUFFAGE Des émetteurs basse température sont indispensables (plancher chauffant ou radiateurs à basse température) L’installation est possible, même en rénovation, dès lors que vous disposez d’une surface suffisante (10 à 12 m2 de capteurs pour une maison de 100 m2) pour installer les capteurs en exposition sud et inclinés entre 40° et 60°. Pour une installation de qualité, adressez-vous à des professionnels signataires de la charte Qualisol Combi. Avec un chauffage solaire, le soleil peut couvrir gratuitement jusqu’à 40 %* de vos besoins annuels de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Une énergie d’appoint complètera le chauffage. Préférez un appoint bois, vous aurez recours aux énergies renouvelables à 100 %. * dans des conditions optimales d’inclinaison des capteurs et de basse température de diffusion. Exemple d’installation sur extension (garage-atelier) en Charente. photo CAUE de la Charente AVEC LES AUTRES ÉNERGIES : DES SYSTÈMES PERFORMANTS LES CHAUDIÈRES À CONDENSATION Si vous devez recourir à une énergie fossile, choisissez une chaudière à condensation, ce sont les plus performantes, associées à des émetteurs basse température. Quand il est disponible, préférez le gaz de ville (plus économe et moins polluant) au fioul. Le gain de consommation d’une chaudière à condensation actuelle par rapport à un appareil des années 80 peut atteindre 40 %. LES POMPES À CHALEUR La pompe à chaleur (PAC) récupère les calories stockées dans notre environnement (sol, air ou nappes phréatiques) pour chauffer le logement. Les pompes à chaleur fonctionnent à l’électricité. Dans un logement basse consommation d’énergie, privilégiez les pompes à chaleur les plus performantes. Elles se signalent par un coefficient de performance annuel supérieur à 3,5. Il existe des PAC géothermiques, qui puisent les calories dans le sol ou l’eau des nappes phréatiques et des PAC aérothermiques qui les puisent dans l’air environnant. Les PAC aérothermiques sont plus simples et moins chères à mettre en oeuvre mais leur efficacité est moins bonne pendant les périodes très froides. Des émetteurs basse température sont indispensables. Pour s’assurer de la bonne installation d’une pompe à chaleur, choisissez du matériel certifié (marquage Eurovent, marque NF PAC, avis technique du CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) mis en oeuvre par des professionnels compétents (adhérents Qualipac par exemple). photo Pays Rochefortais Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Le COP nominal et le COP annuel Le coefficient de performance (COP) traduit l’efficacité de la pompe à chaleur en fonction de l’électricité qu’elle consomme. Un COP de 3,5 signifie que la pompe à chaleur consomme 1 kWh d’électricité pour restituer 3,5 kWh de chaleur. Le COP nominal, mesuré par le fabricant, est valable pour des températures d’essai données. Si la température réelle est plus basse que la température d’essai, le COP réel devient inférieur au COP annoncé. Pour pouvoir prendre en compte les variations climatiques sur l’année et ainsi estimer réellement vos consommations, demandez le COP annuel. photo AJENA photo CAUE de la Charente Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 2 Conception et réalisation : Theme4.indd 2 10/01/2012 17:27:38 LE PILOTAGE DU CHAUFFAGE : RÉGULATION ET PROGRAMMATION La régulation et la programmation permettent de fournir la température qu’il faut, quand il faut et où il faut. Elles améliorent votre confort et diminuent la consommation d’énergie de 10 à 15 % quand elles sont bien employées. Ce sont des équipements indispensables pour que votre chauffage fonctionne au meilleur coût et sans gaspillage. Robinet thermostatique. La régulation maintient la température ambiante à une valeur choisie en agissant sur l’installation de chauffage grâce à un thermostat d’ambiance et/ou une sonde extérieure. La régulation du chauffage peut être complétée par la pose de robinets thermostatiques sur les radiateurs de certaines pièces : ils permettent d’y choisir la température ambiante en fonction de l’usage (chambre, bureau…) et de prendre en compte des apports gratuits de chaleur. photo Joël Jaffre / ADEME Thermostat d’ambiance programmable. La programmation complète la régulation : elle permet de faire varier la température en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence) ou de la semaine (jour ouvrable/week-end). La programmation et la régulation peuvent être pilotées conjointement grâce à un thermostat d’ambiance programmable ou horloge de programmation. photo ADEME L’EAU CHAUDE : UN ÉLÉMENT-CLEF DU BIEN ÊTRE Robinet avec mousseur. Sachez l’économiser sans diminuer votre confort : Prévoyez une installation compacte où la production d’eau chaude et les points de puisage sont proches, avec un ballon de stockage très bien calorifugé et des canalisations courtes et bien isolées. photo Olivier Sebart / ADEME Canalisation isolée. Réglez la température du ballon d’eau chaude sanitaire à 60 °C, voire 55 °C : c’est assez chaud pour éviter la prolifération de micro-organismes, cela réduira votre consommation d’énergie et l’entartrage du ballon. photo Olivier Sebart / ADEME PRODUISEZ VOTRE EAU CHAUDE SANITAIRE SOLAIRE C’est possible si vous disposez d’une surface suffisante (environ 4 m2, pour une famille de 4 personnes, selon l’importance de sa consommation en eau chaude) exposée au sud. Le soleil apportera environ 70 % de vos besoins annuels en eau chaude, et sans facture d’énergie ! Le reste des besoins est couvert par une énergie complémentaire : bois, électricité, gaz ou fioul. Choisissez des capteurs certifiés (CSTBat ou Solar Keymark) et, pour l’installation, adressez-vous à des professionnels signataires de la charte Qualisol. Le soleil chauffe le liquide caloporteur du circuit primaire au niveau du capteur, sur le toit. Ce liquide cède ses calories à l’eau du ballon et, refroidi, repart vers le capteur. Quand il n’y a pas assez de soleil, l’eau est chauffée par un dispositif d’appoint, soit une résistance électrique située dans le ballon, soit un échangeur relié à une L’implantation des capteurs solaires chaudière. Quelques grands principes doivent être photo Laurent Cheviet / ADEME - Région Franche-Comté respectés pour arriver à une composition architecturale équilibrée : Aligner les panneaux avec les ouvertures Suivre la pente et l’orientation du toit Si l’eau chaude sanitaire solaire n’est pas envisageable, Intégrer les panneaux dans le plan il existe des systèmes offrant des performances intéressantes de la toiture, éviter les surimpositions (ex : chauffe-eau thermodynamique). Implanter les panneaux en bandeau, en crête ou en bas de toiture L’info en + photos CAUE de la Charente Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN photo Alexis Montpeyroux / ADEME photo CAUE de la Charente Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 3 Conception et réalisation : Theme4.indd 3 10/01/2012 17:27:59 QUELS GESTES ÉCONOMES AU QUOTIDIEN ? Votre logement rénové, est très confortable, consomme moins d’énergie, vous coûte moins cher dans la durée, émet moins de gaz à effet de serre. Cette habitation, dotée de matériels performants, sera d’autant plus économe en énergie que vous utiliserez bien les équipements et ferez les « petits gestes » qu’il faut, quand il faut : une affaire de comportement et d’organisation… DES RÈGLES DE « BONNE CONDUITE » ! Pour les pièces à vivre, 19 °C dans la journée et 16 °C la nuit ou quand elles sont inoccupées, sont suffisants : 1 °C de moins, c’est 7 % de consommation en moins, voire 15 % dans un logement économe. Remplacer les ampoules énergivores (à incandescence, halogènes) par des lampes basse consommation qui consomment 5 fois moins, et durent plus longtemps. S’équiper de multi-prises électriques à interrupteur permet de supprimer les veilles inutiles. Éteindre les appareils électriques non utilisés et déconnecter les veilles inutiles limite le gaspillage d’énergie. Les veilles peuvent consommer de 300 à 500 kWh par an, c’est-àdire autant qu’un réfrigérateur. Fermer les volets quand il le faut : la nuit, quand il fait froid, pour limiter les pertes de chaleur ; le jour, en période chaude, pour éviter les surchauffes. Profiter au maximum de l’éclairage naturel limite l’allumage des lampes. Ne pas laisser de robinet ouvert inutilement et surveiller les fuites évite les gaspillages et allège la facture d’eau. Fermer le robinet quand on se lave les dents économise 10 000 litres d’eau par an et par personne. Les fuites peuvent représenter 20 % de la consommation annuelle d’eau. Éloigner le réfrigérateur et le congélateur des sources de chaleur diminue leur consommation. L’idéal est de les installer dans une pièce non chauffée. Installer des réducteurs de débit, mais aussi une chasse d’eau à double débit diminue la consommation : économie de 30 à 40 m3 par an pour une famille de 4 personnes. S’équiper d’appareils électroménagers performants (classe A+ ou A++) permet des économies conséquentes. Faire entretenir régulièrement les systèmes de chauffage et de ventilation améliore leurs performances et votre sécurité. photo Joël Jaffre / ADEME Le programme de votre région sur : www.infoenergie.org 0 820 200 141 0.09 EUR TTC/MN Éviter de couvrir les radiateurs pour optimiser leur efficacité. photo Roland Bourguet / ADEME photo ADEME Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies. Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes, avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes. 1 Conception et réalisation : Theme5.indd 1 10/01/2012 11:09:30