Rénovation énergétique - L`ADEME en Poitou

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Rénovation énergétique - L`ADEME en Poitou
EXPOSITION
RÉNOVATION
PERFORMANTE
DES SOLUTIONS
POUR VIVRE MIEUX
ET DÉPENSER MOINS
photos Défi Energie 17
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
photo CAUE du Doubs
photos CAUE de la Charente
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
Conception et réalisation :
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Quels travaux
engager pour
une meilleure
performance ?
Quels
équipements
choisir ?
RÉNOVEZ
VOTRE LOGEMENT
POUR VIVRE MIEUX
& DÉPENSER MOINS
Pour obtenir
un confort meilleur
Pour diminuer
les consommations
d’énergie et donc
les factures
Quels
investissements
sont prioritaires ?
L’info en +
Quel sera
l’impact sur
l’environnement ?
La basse consommation d’énergie
L’objectif est d’atteindre une consommation
d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude,
la ventilation et l’éclairage inférieure à :
• 50 Whep/m².an dans le neuf
• 80 Whep/m².an en rénovation
comparer au 400 Whep/m².an d’une maison
des ann es 0 non isol e
our un lo ement de 100m² r nov , la consommation
annuelle d’énergie cumulée de ces 4 postes
repr sente environ 800 litres de oul
ou 6 stères de bois.
POUR RÉNOVER EFFICACEMENT ET POUR LONGTEMPS VOTRE
LOGEMENT, FAITES LE CHOIX DE LA RÉNOVATION BASSE
CONSOMMATION D’ÉNERGIE ET CIBLEZ VOS ACTIONS.
1
Définissez votre projet. Faites-vous
accompagner par des professionnels
expérimentés.
photo AJENA
2
Diminuez les besoins en énergie de votre
logement : améliorez son enveloppe
grâce à une isolation très performante
et une étanchéité à l’air parfaite.
photo CAUE du Doubs
3
Assurez une ventilation efficace pour
renouveler l’air et évacuer l’humidité
et les polluants.
photo ADERA
4
Pour chacune
de ces étapes,
vous pouvez faire appel
à votre conseiller
Info Energie.
Tel : 0 820 200 141
Equipez votre logement de systèmes
performants et bien dimensionnés
pour le chauffage et la production
d’eau chaude, si possible en utilisant
des énergies renouvelables (le bois,
le solaire, la géothermie...).
photo CAUE de la Charente
5
Adoptez des comportements économes qui vous permettront d’accomplir pleinement votre rénovation basse
consommation d’énergie.
photo ADEME
photos CAUE de la Charente
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photo Thermi Conseil
photo CAUE de la Charente
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
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Conception et réalisation :
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RÉNOVATION
PERFORMANTE
LES BONNES
RAISONS D’AGIR...
POUR TOUS !
DEUX DÉFIS MAJEURS À RELEVER MAINTENANT
LA TERRE SE RÉCHAUFFE ET LE CLIMAT SE MODIFIE
L’info en +
Certains gaz sont responsables de l’effet de serre – phénomène
naturel qui permet de maintenir une température moyenne
de 15°C à la surface de la Terre.
L’augmentation des gaz à effet de serre émis par les activités
humaines (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote,
gaz fluorés) depuis le début de l’ère industrielle est la cause
du réchauffement global de la Terre. La rapidité et l’ampleur
du phénomène sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Impact su
rl
Im
Niveau
des océans
p ac
t sur l’ag
ric
e
tur
ul
Diminution des rendements
Besoins accrus en irrigation
Température
côtes
Impact
su
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forêts
les
u
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n
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re
l
Disparition
d’espèces
et de biotopes
es
l
r
t sur la
s
e
il
sm
p ac
m
I
té
Surmortalité
Dégradation
de la qualité
de l’air
Selon les hypothèses des experts
du GIEC (le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution
du climat , la temp rature mo enne
de la terre pourrait atteindre,
à la n du si cle,
de plus
que les moyennes actuelles
soit plus que la différence de
température qui nous sépare
des périodes glaciaires !
Précipitations
Imp
ac
Submersion
et érosion
Coûts de protection
ur
s
t
Modification
de la composition
et de la répartition
Diminution
de la productivité
l’eau
Diminution des ressources
Dégradation de la qualité
Les activités humaines - transports, bâtiment, industrie,
agriculture, production d’énergie... - émettent des gaz
à effet de serre dont le CO² est le principal.
65% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de la combustion
des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon)
Près de 50% des émissions de CO² proviennent du transport routier
et du bâtiment
LES RESSOURCES NATURELLES S’ÉPUISENT ET LEUR COÛT FLAMBE
Répartition de la consommation
d’énergie dans le monde
La consommation d’énergie dont les ¾ sont d’origine
fossile (gaz, pétrole, charbon) ou fissile (uranium) a été
multipliée par 10 en 100 ans. La part des énergies
renouvelables, malgré un développement accéléré,
reste faible.
Réserves prouvées d’énergie
dans le monde
Les sources dont nous sommes dépendants sont
menacées d’épuisement à court ou moyen terme.
Leur raréfaction engendre de fortes tensions
et une augmentation importante des coûts dans
un avenir proche.
photo Francis Latreille - Septième Continent
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photo Philippe Hallé - pack shot
photo ADEME
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
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RÉNOVATION
PERFORMANTE
LES BONNES
RAISONS D’AGIR...
POUR TOUS !
L’IMPACT DE NOS LOGEMENTS SUR L’ENERGIE
ET L’EFFET DE SERRE
Le bâtiment est un gisement énorme d’économie d’énergie.
Avec l’envolée des prix des énergies et la fin de l’ère du pétrole bon marché,
réduire notre facture est une évidence économique et sociale.
Cette ambition peut être atteinte en utilisant 3 leviers :
sobriété
efficacité
recours aux énergies renouvelables.
(Source : association Negawatt)
www.negawatt.org
Le parc de logements français est ancien, gourmand en énergie et émetteur de CO²
Le secteur du bâtiment absorbe plus de 40% de l’énergie consommée
en France.
Les consommations
en
énergie
finale
(kWhef)
correspondent à la somme des
énergies réellement utilisées par le
bâtiment et donc facturées : électricité
disponible à la prise, stère de bois, fioul
livré dans la cuve…
Les consommations en énergie primaire
(kWhep) correspondent à la quantité d’énergie
(uranium, gaz, pétrole, etc.) nécessaire pour
produire cette énergie finale. Elles tiennent
compte des pertes liées à la production,
à la transformation, au transport et au
stockage de cette énergie.
Sur 31 millions de logements en France, 19 millions datent d’avant 1975
alors qu’il n’existait pas de réglementation thermique fixant des impératifs
d’isolation et de performances des équipements de chauffage.
Ces logements anciens sont responsables de 71 % des émissions de CO²
des logements.
Par convention 1 kWhef = 1 kWhep
sauf pour l’électricité où 1 kWhef = 2,58
kWhep. Dans la présente exposition
l’énergie finale est notée kWh
et l’énergie primaire kWhep.
L’objectif
Économiser l’énergie et
diviser par 4 les émissions
de gaz à effet de serre
dans les logements
d’ici à 2050.
Maison des années 60.
Consommation de chauffage
300 kWh/m².an
Maison basse consommation d’énergie.
30 litres / m²
Consommation de chauffage
50 kWh/m².an
5 litres / m²
DES CONSÉQUENCES POSITIVES POUR LA PLANÈTE
diminution des émissions de gaz à effet de serre,
en particulier de CO² ;
diminution de la consommation d’énergies ;
limitation des rejets polluants.
Les besoins d’énergie
d’un logement rénové
en basse consommation
d’énergie sont divisés par 4
à 6, à surface égale.
photo AJENA
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photo AJENA
photo CAUE du Doubs
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RÉNOVATION
PERFORMANTE
NOS PROPRES
RAISONS D’AGIR...
RÉDUIRE NOS CONSOMMATIONS ET NOS FACTURES
Selon les perspectives d’évolution des coûts de l’énergie, notre
facture aura triplé en 2025.
Cette facture énergétique sera-t-elle encore supportable?
Un logement économe en énergie limitera notre facture énergétique.
Aucune rénovation
Coût annuel de chauffage
dans 20 ans : 7 625 €/an
Soit une dépense cumulée
en 20 ans de 119 185 €**
Maison de 120 m², années 60.
Consommation de chauffage
300 kWh/m².an
30 litres/m²
Consommation de chauffage
300 kWh/m².an
30 litres/m²
Coût actuel de chauffage* : 2 520 €/an
* prix du litre de fioul 0.9€ (soit 0.09€/kWh)
Rénovation basse
consommation d’énergie
Coût estimé des travaux
50 à 60 000 €.
Coût annuel de chauffage
dans 20 ans : 2 035 €/an
Soit une dépense cumulée
en 20 ans de 31 785 €**
Consommation de chauffage
50 kWh/m².an
5 litres/m²

** Hypothèse : hausse du prix de l’énergie de 6 % par an.
Aujourd’hui
Dans 20 ans
AMÉLIORER NOTRE CONFORT
Avec une rénovation basse consommation d’énergie menée dans les règles de l’art :
les phénomènes de « paroi froide » disparaissent grâce à une isolation très efficace : inutile de surchauffer pour avoir une impression globale de chaleur ;
l’air du logement n’est ni trop sec, ni trop humide grâce à une ventilation adaptée et à l’usage de matériaux bien choisis ;
les mouvements d’air désagréables disparaissent car les entrées d’air parasites sont supprimées.
ANTICIPER DES RÉGLEMENTATIONS QUI ÉVOLUENT
Depuis 2007, la réglementation thermique dans l’existant encadre les travaux que les particuliers entreprennent dans leur logement.
La réglementation thermique fixe les performances à respecter. Les exigences seront renforcées dans les années à venir.
Pour éviter de multiplier les coûts en réalisant plusieurs fois le même type de travaux au cours des prochaines années, cherchons
à atteindre dès maintenant le niveau basse consommation.
ACCROÎTRE NOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE
L’approvisionnement en énergies fossiles est dépendant de situations géopolitiques.
La rénovation basse consommation d’énergie permet de diminuer les besoins et de nous rendre beaucoup plus indépendants
des incertitudes liées au marché de l’énergie, d’autant plus si nous recourons à des énergies renouvelables et locales (solaire, bois) !
AMÉLIORER LA VALEUR MARCHANDE DE VOTRE LOGEMENT
Une faible consommation d’énergie va devenir un argument convaincant lors de la vente d’un logement : en Suisse, les logements
performants labellisés Minergie se vendent 10 à 12 % plus
chers qu’un logement de même surface non labellisé.
Pour en savoir plus,
contactez votre
Espace Info Énergie
Tel : 0 820 200 141
Le
diagnostic
de performance énergétique
(DPE), devenu obligatoire en France
depuis 2007 pour l’achat ou la location
de logement, permet de comparer leur
consommation d’énergie.
Les résultats du DPE doivent être
affichés sur les annonces de location
ou de vente.
serre
ffet de serre
Gaz à effet
A
B
C
D
E
F
G
photo AJENA
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photo AJENA
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BÂTISSEZ
VOTRE PROJET
PAS À PAS POUR
COMPOSER AVEC
L’EXISTANT
Lorsque l’on rénove un logement, la réglementation thermique impose des
minima au niveau de la performance énergétique. Rien ne vous empêche d’aller plus
loin, vers une rénovation à basse consommation d’énergie.
Se lancer dans une rénovation énergétique performante ne s’improvise pas,
il faut composer avec l’existant (orientation des baies, du toit, nature des matériaux
de construction ...). Chaque cas devient alors un cas particulier.
Atteindre la basse consommation d’énergie est parfaitement réalisable.
Les techniques, matériaux et équipements existent déjà et sont bien maîtrisés.
COMMENT EN SAVOIR PLUS SUR L’ÉTAT ÉNERGÉTIQUE
DE VOTRE LOGEMENT ?
VOTRE PREMIER INTERLOCUTEUR : L’ESPACE INFO ÉNERGIE
Les conseillers Info Énergie dispensent des conseils indépendants et gratuits sur la maîtrise
de l’énergie et les énergies renouvelables.
Ils vous aident à définir votre projet : identifier les travaux prioritaires en tenant compte de
votre budget pour mettre en oeuvre une rénovation performante, éventuellement par des outils de simulation.
Ils peuvent également vous orienter vers les professionnels reconnus compétents et les aides
financières mobilisables.
Consultez l’Espace
Info Énergie le plus
proche de chez vous
Tel : 0 820 200 141
À TITRE INDICATIF,
LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (DPE)
Il est fourni lors de l’achat ou de la location d’un logement (obligation législative) et donne des indications
sur ses consommations énergétiques et émissions de gaz à effet de serre.
Il donne également des pistes sur les travaux de rénovation prioritaires. Elles ne sont pas suffisamment
précises ni complètes pour engager une rénovation basse consommation d’énergie.
POUR UN DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE PRÉCIS,
CONTACTEZ UN BUREAU D’ÉTUDES SPÉCIALISÉ
L’info en +
Les atouts de l’habitat ancien
L’habitat ancien (jusqu’à la première moitié du XXe siècle) a souvent des
propriétés thermiques plus intéressantes que des constructions plus récentes
dans lesquelles les soucis d’implantation et les techniques de construction
traditionnelles ne sont plus appliquées.
photo Jacques Le Goff / ADEME
Ainsi, en milieu rural, l’implantation et l’organisation intérieure d’un bâtiment
ancien répondent souvent à des exigences proches de celles de l’habitat bioclimatique
moderne : exposition, abri des vents dominants, pièces à vivre au sud, espaces
tampons ou zones fraîches relégués à l’arrière du bâtiment...
Ces bâtiments, à structure lourde, ont souvent une grande inertie thermique qui garantit un bon confort d’été et un comportement thermique satisfaisant en hiver. Les ponts
thermiques sont souvent moins importants que dans des constructions plus récentes
car les liaisons entre les façades et les planchers sont en général discontinues.
Il réalisera une étude chiffrée qui identifiera les
atouts et les défaillances énergétiques de
votre logement.
Cette étude indiquera les travaux
à effectuer et leur ordre de priorité ainsi
que les économies d’énergie que vous
pouvez espérer.
Lors d’une rénovation, il faut veiller à ne pas dégrader ces qualités.
photo AJENA
photo CAUE du Doubs
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photo AJENA
photo AJENA
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COMMENT
DÉTERMINER
VOS MARGES
DE MANOEUVRE ?
BIEN CHOISIR VOTRE LOGEMENT
CHOISISSEZ-LE DE FAÇON À CE QU’IL RÉDUISE VOS FUTURES DÉPENSES D’ÉNERGIE
Sa localisation peut limiter vos déplacements
Un logement proche de votre travail, d’une école, des magasins ou d’une desserte pratique
par les transports en commun, c’est moins de consommation de carburant et moins de frais de
transports. Faites le calcul en estimant le coût annuel de vos déplacements, selon l’endroit où vous habitez !
Son implantation peut le rendre moins gourmand en chauffage
s’il utilise bien les dispositions du terrain (relief…) ;
s’il valorise les apports gratuits du soleil (orientation) ;
s’il est protégé des vents dominants ;
si son environnement végétal est bien réparti
(feuillus au sud, qui ne gêneront pas l’ensoleillement en hiver,
persistants au nord qui protégeront des vents froids) ;
s’il se situe dans une maison mitoyenne ou en collectif :
l’organisation collective ou semi-collective des logements
économise de l’espace et de l’énergie.
Un bâtiment bien orienté, protégé du vent par des arbres à feuillage persistant
et sans ombres portées sur la façade sud en hiver consommera moins de chauffage.
Son organisation peut réduire vos besoins en énergie et favoriser votre confort
Pour une même surface habitable, les surfaces de déperditions
peuvent être différentes.
En cas
de projet entraînant
la modification de l’aspect
extérieur du bâtiment (création
d’ouvertures, changement de volets,
réfection de toiture), pensez à :
- consulter votre architecte conseil*,
- déclarer ces travaux en mairie
s’il est compact, (moins de surface
de contact avec l’extérieur, moins de
déperditions thermiques) ;
s’il dispose au nord d’espaces
« tampons » entre l’extérieur et les pièces
chauffées (garage, dégagements, placards,
escalier, etc.) ;
s’il dispose au sud d’espaces de vie
(séjour, cuisine, etc.). Ceux-ci profitent au
maximum des apports gratuits du soleil. Des
pièces intermédiaires, moins chauffées ou
chauffées par intermittence (chambres, salle
de bain), peuvent servir de transition.
VOUS VENEZ D’ACHETER
ET/OU VOUS ENVISAGEZ UNE RÉNOVATION LOURDE
1
Étudiez tout d’abord une réorganisation de l’espace et des
ouvertures de votre logement. Les conseils d’un architecte s’avèrent souvent
utiles et font au final économiser du temps et de l’argent.
Faites appel
2 Investissez ensuite dans une isolation performante et étanche à l’air (toit, murs, plancher,
à des professionnels
fenêtres), réalisée avec des matériaux de qualité. Ce sont des dépenses efficaces pour
obtenir un logement économe en chauffage.
expérimentés ayant une
vision globale des travaux que
3 Pensez à la ventilation : il est indispensable de renouveler l’air et d’évacuer
l’humidité de votre logement pour votre confort, votre santé et la durabilité du logement.
les différents corps de métier
devront mener en concertation.
4 Vous pouvez maintenant investir dans le chauffage. L’équipement choisi
doit être performant, qu’il utilise des énergies renouvelables ou fossiles. Il sera peu
puissant puisque le logement, très bien isolé, aura peu de besoins.
Une rénovation pour obtenir
un bâtiment basse consommation
5 Enfin, l’eau chaude : Économisez-la et, si c’est possible, pensez à un
chauffe-eau solaire individuel.
d’énergie doit être conçue
de façon globale, et réalisée
de façon ordonnée.
L’info en +
*Les architectes conseil
A votre écoute, ils vous conseillent gratuitement de manière personnalisée pour votre projet.
Ils peuvent aussi bien vous donner des
idées
judicieuses
que
répondre
à
vos
interrogations sur les aspects réglementaires ou techniques. Consultez les le plus en amont possible,
même si cela peut être utile à tout stade du projet.
Pour la Charente, la Charente Maritime et les Deux Sèvres,
adressez vous au CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement).
Certaines communes proposent également ce service.
photo CAUE de la Charente
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VOUS HABITEZ DÉJÀ LE LOGEMENT
ET/OU VOUS N’ENVISAGEZ PAS UNE RÉNOVATION LOURDE
Si l’organisation de votre logement vous convient, envisagez une rénovation plus
légère étape par étape. L’important est de prioriser les étapes en fonction de votre
logement :
Ne changez pas vos fenêtres ou votre chaudière si l’isolation de votre toit
ou de vos murs est défaillante !
photo CAUE de la Charente
photo Pays Rochefortais
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Conception et réalisation :
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LE SOLEIL :
PROFITEZ DE
SES AVANTAGES
EN HIVER, TIREZ PARTI DE LA CHALEUR ET DE LA LUMIÈRE DU SOLEIL
Créez des ouvertures suffisamment grandes, orientées au sud et limitez au maximum les ouvertures au nord.
Prévoyez de les équiper de vitrages à isolation renforcée (VIR) pour limiter les déperditions de chaleur.
66° S
c
olsti
té
e d’é
44
°E
21° SOls
qu
in
ox
es
tice d’hiv
er
EN ÉTÉ, PROTÉGEZ-VOUS DES SURCHAUFFES
mi-saison
Prévoyez des protections solaires
(stores extérieurs, brise-soleil, casquettes)
qui ombreront baies vitrées, verrières et
fenêtres.
Limitez le nombre et la taille
de certaines ouvertures : fenêtres de toit,
ouvertures à l’est et à l’ouest. Ne faites pas
vitrer le toit de votre véranda.
Utilisez la végétation : plantez des
arbres à feuilles caduques ou installez une
pergola pour ombrager les façades sud et
ouest, la terrasse… Attention cependant à ne
pas créer d’ombrage sur des capteurs solaires
lors de la croissance de cette végétation !
été
hiver
Casquette solaire.
Store extérieur.
Arbre à feuilles caduques.
ORGANISEZ VOTRE ESPACE INTÉRIEUR :
LE ZONAGE ET LES ESPACES TAMPONS
Même en rénovation, il est possible de réorganiser un espace intérieur. Planifiez un zonage des pièces :
Au nord :
les pièces de service, non chauffées.
Ces espaces tampons
vont protéger du froid le reste
du logement.
En position intermédiaire :
les pièces de nuit,
qui peuvent être chauffées
de façon modérée ou
par intermittence.
Au sud :
les pièces de vie,
dont les besoins de chauffage
et de lumière sont les plus
importants.
photo CAUE de la Charente
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photo Olivier Perrenoud/ADEME
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Conception et réalisation :
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ISOLATION,
ÉTANCHÉITÉ À L’AIR,
VENTILATION :
S’ORIENTER VERS
UNE RÉNOVATION
BASSE CONSOMMATION
D’ÉNERGIE
La priorité absolue en rénovation basse
consommation d’énergie est de limiter
les besoins de chauffage du logement,
car l’énergie la moins chère est celle
que vous ne consommez pas.
La solution
• isolez plus que ce que
la réglementation thermique impose ;
• supprimez les entrées d’air parasites ;
• ventilez efficacement.
L’ISOLATION, LA PRIORITÉ
ISOLEZ DANS LE BON SENS
Un audit énergétique réalisé par un bureau d’études permettra de connaître les points faibles du logement et de prioriser vos travaux.
A défaut d’un audit complet, prenez rendez-vous avec votre conseiller info-énergie.
Déperditions moyennes pour une maison
d’avant 1975 non isolée
Toutes les parties de
l’enveloppe de votre logement doivent être traitées.
Une isolation thermique performante peut réduire votre
consommation d’énergie
de 60 % ou plus.
Ventilation et fuites d’air
20 à 25%
Toit
25 à 30%
Fenêtres
10 à 15%
Murs
20 à 25%
Plancher bas
7 à 10%
Ponts
thermiques
5 à 10%
ET VOTRE CONFORT ?
Il est fonction :
de la température de l’air : idéalement comprise entre 19 et 20 °C.
Pour une bonne sensation de confort, elle doit être homogène du plancher
au plafond ;
de la température des parois : si les parois du logement sont froides,
la température ressentie est plus faible que celle affichée par
le thermomètre. Pour compenser, il faut en général surchauffer ;
de l’humidité relative de l’air : si l’air est trop sec, les muqueuses
s’assèchent. S’il est trop humide, la vapeur d’eau condense
sur les murs et les vitres (risque de moisissures, dégradation
du logement, etc.) ;
des mouvements de l’air : une enveloppe non étanche
à l’air, des parois froides, des ponts thermiques ne sont
pas très gênants en été, mais génèrent des mouvements
d’air désagréables qui, en hiver, donnent une impression
de froid.
photo AJENA
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photo CAUE du Doubs
photo ADERA
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1
Conception et réalisation :
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ISOLATION,
LA PRIORITÉ
UNE BONNE ISOLATION, C’EST :
Un isolant dense et durable
Surchauffe dans vos combles ?
Un bon isolant doit être rigide et/ou dense (au moins
30-40 kg/m3) pour ne pas se tasser et avoir ainsi
une bonne tenue dans le temps.
Les isolants ont en général de bonnes
performances en hiver, plus rarement en été.
Les combles sont une partie de l’habitation
particulièrement exposée. Pour ne pas avoir
de surchauffe, il faut une grande épaisseur
Une épaisseur suffisante
d’un isolant dense pour assurer une
et une mise en œuvre adéquate
bonne protection estivale, par exemple
Cette isolation performante est caractérisée par une résistance
la fibre de bois, la ouate de cellulose...
thermique (notée R) élevée. Elle s’obtient en mettant en œuvre une
et éviter les isolants légers
épaisseur importante d’un bon isolant. Il doit contenir beaucoup d’air
et de faible densité !
immobile, piégé par exemple dans une texture fibreuse ou alvéolaire.
L’info en +
45 cm de pierre calcaire isolent autant que... 2 cm d’isolant standard :
ils ont la même résistance thermique R (0,5 m².K/W)
Pour une isolation basse consommation,
il faut viser une résistance thermique
proche de :
• R = 7 à 8 m².K / W dans les combles,
soit environ 35 à 40 cm d’isolant ;
• R = 3,5 à 4 m².K / W pour les murs, soit
environ 12 à 15 cm d’isolant standard ;
• R = 3,5 à 4 m².K / W pour le plancher,
soit environ 12 à 15 cm d’isolant
standard ou 10 cm d’isolant
dense performant.
La résistance thermique de l’isolant figure sur l’étiquette CE ou sur les emballages
des produits marqués « CE » ou certifiés (Avis technique, CSTBat, NF, Keymark).
Les informations figurant sur les produits certifiés sont objectives et vérifiées.
la conductivité thermique
Ce coefficient détermine la capacité de l’isolant à conduire la chaleur.
Plus il est petit, plus l’isolant est performant.
la résistance thermique R
Elle traduit la résistance de l’isolant au passage de la chaleur, pour une épaisseur donnée.
Plus elle est grande, plus le matériau est isolant.
R=
e
épaisseur (en mètre)
conductivité thermique (en W/m.K)
DES POINTS IMPORTANTS, À NE PAS NÉGLIGER !
Choisir les bons matériaux ne suffit pas. L’efficacité de l’isolation et votre confort dépendent aussi d’autres facteurs.
Réduisez les ponts thermiques
Ce sont des zones de moindre résistance thermique dans l’enveloppe d’un bâtiment. En général situés aux points de raccord entre les
différentes parties de la construction, ils sont le lieu de pertes de chaleur et de risques de condensation en hiver.
Non traités, les ponts thermiques peuvent représenter jusqu’à 20 % des pertes de chaleur d’un logement. Lorsque le bâtiment s’y prète,
l’isolation par l’extérieur est efficace pour les réduire. En isolation intérieure, il faudra les atténuer ou compenser leur absence de traitement
par des choix plus poussés par ailleurs.
Soignez la mise en œuvre des matériaux et ventilez efficacement
Pour des conseils,
contactez votre
Espace Info Energie.
Tel : 0 820 200 141
photo AJENA
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
Pour en savoir plus, consultez les panneaux 9 et 10 de ce thème consacrés à l’étanchéité à l’air
et à la ventilation.
L’isolation doit être continue
entre les différentes parois (murs, toit, plancher).
Vous traiterez ainsi efficacement une partie des ponts thermiques. Attention en particulier
à la liaison mur-toiture : les infiltrations d’air sont fréquentes à ce niveau.
photo SOCOTEC
photo AJENA
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
2
Conception et réalisation :
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ISOLATION,
LES MATÉRIAUX
DISPONIBLES
La gamme des isolants existants est large. Le choix dépendra
de plusieurs propriétés : conditionnement (vrac, rouleaux, panneaux),
résistance thermique, densité, nature de matériau, coût.
Vous pourrez privilégier des matériaux :
recyclés et/ou recyclables (fibres textiles recyclées…) ;
issus de produits renouvelables (fibre de bois…) ;
locaux qui n’exigent pas de longs transports pour vous parvenir (chanvre…) ;
peu gourmands en énergie lors de leur fabrication (ouate de cellulose…) ;
et qui durent longtemps !
Un même matériau isolant pourra se présenter en vrac, en rouleaux ou en panneaux. Ces différents conditionnements se prêteront
à un domaine d’emploi adapté :
rouleaux ou panneaux pour pose verticale, au sol ou en plafonds,
vrac pour épandage manuel,
soufflage ou projection dans des vides sanitaires ou sur planchers,
incorporation à des bétons légers.
Que penser des produits
minces réfléchissants ?
LES FAMILLES DE MATÉRIAUX
Isolants minéraux
Posés seuls, leurs performances thermiques
sont insuffisantes. Ils ne peuvent remplacer
seuls les isolants classiques et peuvent
éventuellement
être
employés
comme
compléments d’isolation, ou pour un usage
ponctuel (isoler une porte de garage par
exemple). L’utilisation en écran sous
toiture est à proscrire, compte tenu
d’une forte étanchéité du produit
à la vapeur d’eau.
Isolants synthétiques
issus de la transformation
d’hydrocarbures
Laine de verre / de roche
Polystyrène
expansé
Perlite
Polystyrène
extrudé
Argile expansée
photo CAUE du Doubs
LES FORMES ET CONDITIONNEMENTS
Pouzzolane
Polyuréthane
Isolants végétaux
Vermiculite
Fibre de bois
Isolants d’origine animale
Laine de mouton
Plumes
de canard
Chanvre
Isolants issus du recyclage
Textile
recyclé
Liège
Paille
Ouate
de polyéthylène
Ouate de cellulose
Lin
Le cycle de vie d’un produit isolant
6
Fin de vie
5
L’info en +
Les déchets du chantier :
Tout chantier génère des déchets, calculez
les justes quantités pour limiter les pertes.
Déposez les déchets dans des filières adaptées
(renseignez vous auprès de votre commune).
Et l’outillage ?
La plupart des outils de bricolage ne servent
que quelques minutes par an. Pourquoi
ne pas les louer ou les emprunter
à votre voisin ?
1
Extraction
de la matière première
Collecte
en déchèterie
2
3
4
Mise en oeuvre
sur chantier
et vie du produit
Fabrication
du produit
Transport depuis
le site de production
jusqu’au chantier
Y’A-T-IL DES MATERIAUX «ECOLOGIQUES» ?
Un matériau issu de ressources naturelles renouvelables ne sera
pas nécessairement « écologique » : certains pourront nécessiter de grandes
quantités d’eau pour leur production, des distances de transport très importantes,
ou des traitements faisant intervenir des produits chimiques toxiques.
Les impacts environnementaux et sanitaires des isolants tout au long du cycle de vie sont
difficiles à évaluer et à comparer. Néanmoins, on peut retenir que les produits d’origine
végétale présentent un bilan carbone positif, puisqu’ils stockent le CO² pendant leur
croissance, et que les produits peu transformés ont un meilleur bilan en « énergie grise »
(l’énergie nécessaire à leur fabrication) que les matériaux très élaborés.
Toutefois, les impacts principaux que générera un bâtiment seront liés à sa
consommation d’énergie. Ainsi, une isolation doit avant tout être performante
(R élevé, absence de ponts thermiques, bonne étanchéité à l’air), et pérenne dans
le temps, donc résistante au vieillissement et aux diverses agressions.
photo AJENA
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
photo CAUE du Doubs
photo Pays Thouarsais
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et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
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Conception et réalisation :
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ISOLATION,
LES MURS
L’ISOLATION PAR L’EXTÉRIEUR
Cette technique permet de :
Supprimer les ponts thermiques au niveau des planchers et des refends,
Continuer à profiter de l’inertie thermique des murs,
Eviter les réductions de surface habitable, les déménagements et les modifications des réseaux hydrauliques
et électriques.
Elle peut consister soit à insérer un isolant entre ossature bois et à le protéger par un bardage, soit à fixer un isolant de forte
densité recouvert d’un crépi.
Mur d’origine
Mur d’origine
Isolant
Isolation
Enduit
extérieur
Bardage
Les façades anciennes
présentent souvent des éléments
d’architecture extérieure à préserver
(encadrement en pierre de taille,
corniches etc.). L’isolation par l’extérieur
n’est alors pas adaptée.
L’ISOLATION PAR L’INTÉRIEUR
Cette technique est souvent perçue comme moins lourde à mettre en œuvre que l’isolation extérieure, mais présente quelques inconvénients :
Réduction de la surface habitable,
Perte de l’inertie thermique des murs,
Création de ponts thermiques au niveau des refends et des planchers,
Intervention sur la plomberie et les réseaux électriques.
Plusieurs mises en oeuvres sont possibles :
Mur extérieur
Mur pierre
Isolant
en vrac
Isolant
en vrac
Régulateur
de vapeur
Mur extérieur
Isolant
Mur
Isolant
Montant
Produit
vertical
façade
Tige
Profilé horizontal
Liteaux
pour espace
technique
Parement
intérieur
Plots de
colle
Parement
placo
Cloison
Carreaux de
platre ou briques
Isolation derrière une contrecloison. Recommandée lorsque
les murs sont très irréguliers.
Elle permet de conserver une
certaine inertie mais nécessite de la
surface disponible et des planchers
pouvant supporter la charge.
Isolation en panneaux semi-rigides, en rouleaux ou en
vrac dans une ossature en bois ou métallique avec fixation
du parement sur l’ossature.
Pour couper le pont thermique dû à l’ossature, il sera préférable
de croiser deux couches (donc avec une ossature secondaire
perpendiculaire à la première), ou d’ajouter une faible épaisseur
d’isolant rigide entre l’ossature et le parement.
Panneaux rigides collés.
A réserver aux constructions récentes.
A déconseiller en règle
générale en raison des
transmissions
d’humidité
localisées
aux
points
de colle.
Dans chacun des cas, il faudra bien veiller à :
Ne pas créer de ponts thermiques (ossature métallique
traversant l’isolant, refends, embrasures de fenêtres…)
Assurer l’étanchéité à l’air avec soit :
- Le film régulateur de vapeur : le placer côté intérieur
avec adhésif sur les raccords de lés ainsi qu’aux
jonctions avec les plafonds, les planchers
et les fenêtres.
- Le parement (plaque de plâtre ou de
Corriger l’effet de paroi froide
gypse, panneau de bois) : ruban de
colle continu à ces mêmes
Quand il n’est pas possible de réaliser
points de jonctions.
L’info en +
un doublage intérieur ou extérieur, un
compromis consiste à enduire sur quelques
centimètres d’épaisseur les murs avec un
enduit isolant type chaux-chanvre. Bien
que mince, cette couche isolante apporte
un gain de confort significatif tout en
conservant l’inertie et la régulation
hygrothermique des murs.
photo AJENA
photo CAUE de la Charente
photo CAUE de la Charente
Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban
pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante
(www.terrevivante.org).
Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente.
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Conception et réalisation :
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ISOLATION,
LES MURS ANCIENS
ET L’HUMIDITÉ
Les murs en pierre doivent faire l’objet de précautions particulières
lors de leur isolation : une mise en œuvre inadaptée est susceptible
de confiner de l’eau dans le mur (condensation, remontées capillaires)
et de créer des dégâts.
L’imperméabilisation des sols favorise les remontées capillaires.
Pour éviter ce problème ou y remédier il faut drainer en pied de murs à l’extérieur et à l’intérieur dans la mesure du possible.
A minima, il faudrait rétablir une surface non imperméable sur quelques dizaines de cm à l’extérieur.
Ce qu’il faut éviter :
Ce qu’il vaut mieux faire :
Enduit Perméable
Enduit hydrofuge
Sol bétonné
ou asphalté
Parement
Chape
Isolant
Film Polyane
Parement
Chape
Isolant
Dalle
Enduit
hydrofuge
Géotextile
Dalle
EAU
Hérisson
Aération
du hérisson
EAU
Vapeur d’eau
L’usage de matériaux étanches à la vapeur d’eau (ciment, isolant avec pare-vapeur, isolants synthétiques) peut avoir
pour conséquences la concentration de la vapeur d’eau en certains points et le risque de condensation au sein du mur.
Il est donc conseillé de favoriser le transit de la vapeur d’eau vers l’extérieur par une perméabilité croissante des matériaux
et par une continuité capillaire.
Cette stratégie nécessite l’utilisation des matériaux ne perdant pas leurs capacités en présence de vapeur d’eau (laine de bois,
de chanvre, ouate de cellulose) et protégés par un régulateur de vapeur (ou frein vapeur) côté intérieur chauffé.
Ce qu’il faut éviter :
Ce qu’il vaut mieux faire :
Enduit perméable
Enduit hydrofuge
Complexe isolant
étanche à la vapeur
d’eau
Perméabilité à la vapeur d’eau
Il est admis que, pour prévenir les
problèmes de condensation dans
les parois, la résistance à la vapeur
d’eau (Sd) du parement intérieur doit
être au moins 5 fois supérieure à celle
du revêtement extérieur.
Isolant perméable
à la vapeur d’eau avec
régulateur de vapeur
Vapeur d’eau
EAU
Vapeur d’eau
Zone de
condensation
Plus Sd est grand, plus l’élément
de paroi est résistant à la vapeur d’eau.
La résistance d’un matériau à la vapeur
d’eau s’exprime par :
Le coefficient µ (mu). :
coefficient de résistance à la
diffusion de la vapeur d’eau. Plus
µ est grand, plus il est résistant
à la vapeur d’eau
Sd = µ x e
(e étant l’épaisseur du
matériau en mètre).
L’info en +
Ce qu’il faut éviter :
Pare-vapeur ou régulateur de vapeur ?
Enduit comblant
les irrégularités
Lame d’air
Le pare-vapeur est utilisé en isolation conventionnelle
avec pour fonction de faire barrage aux transferts
d’humidité et ainsi éviter les problèmes de condensation.
Malheureusement cette stratégie n’est valable que si le
pare-vapeur est parfaitement continu, ce qui n’est jamais
observé, surtout en rénovation. On concentre alors les
risques dans les zones de discontinuité (Cf schéma cidessus).
Le régulateur de vapeur (ou frein vapeur) permet quant
à lui un passage de cette vapeur d’eau réparti sur
l’ensemble de la surface isolée, et limité à ce que la
paroi est en mesure de supporter sans perte de
pouvoir isolant. Il évite ainsi les risques localisés
et permet en outre un déchargement de la
vapeur d’eau en sens inverse (murespace habité).
photo CAUE de la Charente
Ce qu’il vaut mieux faire :
Isolant
Panneau
Isolant
Frein vapeur
Parement
Condensation
Parement
Parement
Frein vapeur
Isolant en vrac
Continuité capillaire
L’isolant doit être en contact
avec
le
mur.
Des
zones
de vide risqueraient d’entrainer
la formation de condensation
à la surface du mur
ou de l’isolant.
photo Vienne Habitat
photo CAUE de la Charente
Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban
pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante
(www.terrevivante.org).
Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente.
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Conception et réalisation :
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ISOLATION,
LA TOITURE
C’est en toiture que se produisent les pertes de chaleur les plus importantes dans une maison non isolée.
L’aménagement des combles augmente votre surface habitable. Mais les surchauffes d’été sont difficiles à éviter
et vous augmentez la surface à chauffer. Il vaut mieux renoncer à ces travaux s’ils ne sont pas indispensables :
les combles perdus ménagent entre votre logement et l’extérieur un espace tampon très utile.
Pour des combles, habitables ou non, l’épaisseur d’isolant minimale
à poser pour une isolation à basse consommation d’énergie est
d’environ 30 cm (R > 7 m².K/W pour un λ de 0,04 W/m.K).
COMBLES PERDUS
Isolants en vrac
Isolants en rouleaux
2ème épaisseur
isolant sans pare-vapeur
ou pare-vapeur lacéré
Couvrent uniformément
le plancher
Possibilité d’insufler
l’isolant en faux plafond
Fermette
Attention
à
ce
que
la ventilation du comble ne
soit pas excessive au risque
de dégarnir certaines zones
sous l’effet du vent.
Isolant
en vrac
Plafond
pare-vapeur
1ère épaisseur
isolant avec pare-vapeur
La mise en œuvre devra
être soignée :
jonction entre les
rouleaux adjacents,
traitement des
zones difficilement
accessibles
2 couches croisées,
dont la seconde sans
pare-vapeur
Dans tous les cas il faudra maintenir ou rétablir une ventilation naturelle du comble et prévoir des chemins de passage pour ne pas piétiner
l’isolant après pose, voire un plancher technique par-dessus l’isolant.
COMBLES AMÉNAGÉS
Isolation sous la charpente
Isolation par dessus la charpente ou sarking
Couverture tuile
sur liteaux
Contre-lattage
Pare-pluie
Couverture tuile
CANAL
Couche d’isolant
avec régulateur
Isolant
Chevrons
et contre-chevrons
Régulateur de vapeur
Contre-lattage
Couche d’isolant
sans régulateur
Pare-pluie
Panneaux isolants
et parement
Isolant dense
Chevron
Contre-liteaux
Liteaux
Régulateur de vapeur
Panneau
de finition
Parement intérieur
Chevrons
Parement
extérieur
Panne
Fausse languette
Attention à la gestion des différents points
de jonction (faitage, murs, fenêtres de toit)
en ce qui concerne la continuité de l’isolant
et l’étanchéité à l’air.
Cette technique ne nécessitant pas la réfection
de la toiture est couramment pratiquée.
Parement
intérieur
Isolant
Garde la hauteur sous plafond
Réduit voire supprime les ponts thermiques
Entraîne des modifications architecturales (surélévation du plan de la couverture).
Ces techniques peuvent être
envisagées en cas de réfection
complète de couverture
et de reprise de charpente.
Quelque soit le type
de comble à isoler et la
technique utilisée, il est préconisé
d’utiliser un frein vapeur ou un parevapeur sur la face de l’isolant en
contact avec l’espace chauffé
et un film pare-pluie sous
toiture.
TOITURE TERRASSE
Gravier
Membrane
d’étanchéité
Panneaux isolants
Membrane
Pare-vapeur
Pour des conseils,
contactez votre
Espace Info Energie.
Tel : 0 820 200 141
photo CAUE de la Charente
Dalle béton
Plafond existant
Une toiture terrasse doit nécessairement être isolée par l’extérieur (isolant placé entre la dalle
et l’étanchéité) afin d’éviter les chocs thermiques pouvant créer des fissures dans la structure.
photo ADEME
photo AJENA
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Conception et réalisation :
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ISOLATION,
LE PLANCHER
INFÉRIEUR
Souvent négligés, les planchers bas sur terre plein, cave ou vide sanitaire risquent, s’ils ne sont pas traités, de représenter
la principale source de déperditions de votre maison si celle-ci est bien isolée par ailleurs.
L’épaisseur d’isolant minimale à poser pour une isolation à basse
consommation d’énergie est de 8 cm pour un isolant dense, et de 20 cm
pour une dalle isolante de béton allégé (R ≥ 3 m².K/W)
PLANCHER BOIS OU HOURDIS
SUR CAVE OU VIDE SANITAIRE
Ce type de configuration permet une isolation en sous-face relativement aisée. Il faudra adapter la technique à la régularité du support (possibilité
de coller des panneaux), à sa rigidité (possibilité de flocage) et à la présence de solives et/ou de réseaux auxquels l’isolant devra s’adapter.
En cas de dépose totale du plancher existant, il sera possible soit de créer un hourdis isolé, soit de refaire une structure bois (avec isolation entre
poutres en I), ce qui permettra de réduire nettement les ponts thermiques périphériques.
Isolation en sous face
Réfection totale du plancher
Sol existant
Plancher
Chape
Terre cuite
Film
de désolidarisation
Isolant
Isolant
en rouleaux
Chevrons
croisés
Panneaux de bois
Parement
Solives
Sur vide sanitaire ou cave
Panneau de bois
bouveté
Isolant
en vrac
Solive Poutre en I
Plaques de plâtre
DALLE SUR TERRE-PLEIN
Réfection totale du plancher
Isolation rapportée par-dessus
la dalle existante
Dans le cas de maisons en pierre il est recommandé de créer une dalle
sur hérisson ventilé (permettant d’atténuer les remontées capillaires
par les murs décrites au panneau n° 5).
Dans ce cas une surélévation des seuils sera nécessaire.
Il sera nécessaire d’excaver sur une certaine hauteur (minimum 15 cm).
Revêtement
carrelage ou parquet
Chape
Chape
Terre cuite
Isolant dense
Isolant
Dalle
Chape de propreté
ou lit de sable
Ragréage
Ancien
carrelage
Dalle béton
Géotextile
Hérisson ventilé
Dalle existante
Sol d’origine
compact
sol d’origine
Isolant en vrac
entre lambourdes
Plancher
Lambourdes
passage de gaines
Isolant dense
Chape
de propreté
Dalle
Géotextile
Hérisson ventilé
Sol d’origine
compact
Dans les deux cas, l’isolation peut-être réalisée soit avec un isolant déversé entre lambourde soit avec un isolant dense résistant
à la compression.
Attention à l’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité
réduite en cas de surélèvation du sol.
photo Pays Rochefortais
photo CAUE de la Charente
photo AJENA
Les schémas des panneaux 4 à 7 sont inspirés des illustrations de Sylvain Huiban
pour L’isolation thermique écologique, de J.P.Oliva et S. Courgey, éd. Terre Vivante
(www.terrevivante.org).
Ils ont été repris et adaptés par Philippe Grassart, architecte conseil au CAUE de la Charente.
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
7
Conception et réalisation :
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10/01/2012 17:19:16
ISOLATION,
LES VITRAGES
Bien que ne représentant en général pas le poste de déperditions le plus important, l’isolation des parois vitrées
améliore sensiblement le confort (thermique et acoustique) et la maîtrise de la ventilation d’un logement.
Pour une rénovation basse consommation d’énergie, choisissez
des fenêtres (vitrage + menuiserie) affichant un coefficient de
transmission thermique Uw inférieur à 1,6 W/m².K.
Cela implique de recourir à un double vitrage performant, souvent dénommé «vitrage
à isolation renforcée (VIR) » (principe ci-contre). Trois éléments permettent de parvenir à ce niveau
de performance : la présence d’une couche de faible émissivité, d’un gaz rare (type argon)
et d’intercalaires isolants (type Warm Edge, TPS …). Mais cela nécessite également le recours
à une menuiserie performante, étanche à l’air et à l’eau, et présentant une bonne résistance
thermique. Les menuiseries en aluminium, même à rupteurs de ponts thermiques, atteindront
plus difficilement ces exigences, tout comme les ouvertures coulissantes.
Deux certifications existent pour garantir les niveaux
d’isolations acoustique et thermique
ACOTHERM s’applique à l’ensemble
de la fenêtre
* Th5 à Th17 pour la qualité thermique
* AC1 à AC4 pour la qualité acoustique
CEKAL s’applique uniquement au vitrage
* TR1 à TR14 pour la thermique renforcée
* AR1 à AR6 pour l’acoustique renforcée
Plus l’indice est élevé meilleure est la qualité.
Le coefficient
de transmission thermique U
caractérise la quantité de chaleur
qui traverse une paroi.
• Ug (« g » comme « glass ») désigne
la transmission thermique du vitrage seul.
• Uw (« w » pour « window »)
celle de la fenêtre (vitrage
+ menuiserie).
REMPLACEMENT DES FENÊTRES EXISTANTES
Pour donner satisfaction, un remplacement de fenêtre implique :
Une pose très soignée avec un joint périphérique compressible (pour éviter les infiltrations d’air au niveau de l’encadrement).
Une gestion des ponts thermiques au niveau des embrasures de fenêtres :
- retour d’isolation d’une épaisseur permise par la largeur du dormant,
- ou fenêtre posée au droit du nu du mur.
Ce qu’il faut éviter :
Ce qu’il vaut mieux faire :
L’info en +
Le respect de l’aspect extérieur
du bâtiment est important, en
particulier pour des bâtiments anciens :
en cas de remplacement d’huisseries,
on veillera à conserver les proportions
entre les largeurs de montants et les
parties vitrées, à maintenir la présence
de petits bois éventuels, à préférer
le bois au PVC, celui-ci se mariant
difficilement avec le bâti ancien.
Retour d’isolation
Tour de fenêtre non isolé
POSE DE DOUBLES-FENÊTRES
Souvent oubliée, cette solution offre
l’avantage de pouvoir conserver des
menuiseries existantes en bon état, et
de recourir à des fenêtres qui n’auront
qu’une fonction thermique (et acoustique)
et non esthétique, donc moins coûteuses
qu’en cas de remplacement à l’identique.
De plus, la problématique du pont
thermique des tableaux est résolue.
Fenêtre au nu du mur
Attention
Si vous avez le projet
de créer de nouvelles ouvertures,
soyez
vigilants
à
ce
qu’elles
ne dénaturent pas le bâtiment (consultez
un
architecte
conseil
dans
votre
département), et à ce qu’elles ne créent pas
des sources de déperditions supplémentaires
(au nord) ou de risques d’inconfort estival
(à l’est et à l’ouest). Si le besoin en
éclairage les rendent nécessaires, adaptez
leurs
dimensions
aux
proportions
du bâtiment et à leur orientation (petites
au nord, raisonnables à l’est et à
l’ouest, plutôt grandes au sud, tout
en veillant aux protections
solaires estivales).
SURVITRAGE : DOUBLE VITRAGE DE RÉNOVATION
Sans pouvoir être considérés comme des solutions
d’isolation performante des parois vitrées, ces
moyens temporaires permettent d’améliorer
partiellement le bilan. Attention toutefois
au poids supplémentaire qui reposera sur
les charnières : assurez vous qu’elles
le supporteront. De plus, on n’agit pas sur
l’étanchéité de l’huisserie, qui doit donc
être traitée parallèlement.
photo CAUE de la Charente
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
photo CAUE de la Charente
Pensez à la ventilation :
les fenêtres neuves doivent être
dotées (sauf en cas de VMC double flux)
d’arrivées d’air calibrées en fonction du volume
et de l’usage de la pièce. Choisissez plutôt
des bouches hygro-réglables (qui laisseront
davantage entrer d’air en cas de présence dans
la pièce). Sachez également, si la façade est
exposée aux bruits extérieurs, qu’il existe
des entrées d’air avec pièges à bruit.
photo ADEME
photo Pays Rochefortais
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
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Conception et réalisation :
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L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR,
UN LOGEMENT SAIN
ET SANS COURANTS D’AIR
L’AIR PASSE PAR TOUS LES TROUS
L’air peut s’infiltrer :
dans toutes les zones d’interruption de la maçonnerie :
liaison murs-toiture et murs-plancher, chambranles de portes et
de fenêtres, pourtour des coffres de volets roulants, etc. ;
au niveau des jonctions entre éléments d’isolation
ou de maçonnerie : joints des frein vapeur ou des panneaux d’isolant,
fissures dans un mur, etc. ;
au niveau des seuils de portes, des gaines et des prises électriques
et de téléphone, etc. ;
au niveau des trappes d’accès et des éléments traversant les parois.
L’info en +
Etanchéité à l’air n’est pas
étanchéité à la vapeur d’eau !
Un bâtiment peut parfaitement être «étanche»
à l’air sans être étanche à la vapeur d’eau.
Les molécules d’eau peuvent transiter à travers
une paroi, selon les principes exposés sur
le panneau 5, sans que l’air ne passe par des
«trous» dans l’enveloppe dus à une mauvaise mise
en oeuvre, ce qui engendre des pertes thermiques
importantes et des risques de dégradation
des parois. Ces deux principes (étanchéité
à l’air - perméabilité à la vapeur d’eau)
ne sont donc pas concurrents mais
complémentaires.
Toutes ces petites entrées d’air cumulées peuvent être
assimilées à une ouverture permanente sur l’air extérieur
de la taille d’une pochette de CD, voire dans certains cas
d’une feuille A4 !
Éviter ces défauts demande un grand soin dans la mise en
œuvre des travaux d’isolation, d’installations électriques,
de pose des portes et fenêtres.
Pour cela des moyens spécifiques existent comme par
exemple des bandes adhésives spéciales pour réaliser les
jonctions des régulateurs de vapeur, des boîtiers électriques
étanches, des joints périphériques de fenêtres ...
UNE CONDITION INDISPENSABLE À UNE ISOLATION TRÈS PERFORMANTE
Les fuites d’air au niveau des jonctions
sont visibles sur ces photos infrarouges
Réaliser une isolation de haute qualité sans faire la chasse
aux entrées d’air parasites est une perte de temps
et d’argent : elles peuvent augmenter très sensiblement
la facture de chauffage, être une source d’inconfort
et remettre en cause l’utilité des travaux d’isolation et
le bon fonctionnement de la ventilation.
Coffre de volet roulant
et menuiserie
Toiture / mur
Attention aux jonctions
entre les rouleaux d’isolant.
Plancher / mur ext.
Prises électriques
Une fente de 1mm sur
1m² d’isolant réduit
de près de 5 fois son
pouvoir isolant.
Fenêtre de toit
Trappe d’accès
photo Aactime, guide Effinergie
L’info en +
Un logement étanche à l’air
n’est pas un logement mal aéré !
La ventilation (abordée au panneau suivant) doit être
contrôlée : on doit en maîtriser le débit ainsi que les points
d’entrée d’air neuf.
L’étanchéité à l’air s’attache aux points de passage d’air
non volontaires, où l’air peut s’engouffrer en perturbant
la ventilation (pièces mal ventilées par rapport à d’autres,
surventilées) et en se chargeant éventuellement
de substances présentes dans les parois. Un logement
dont on maîtrise la perméabilité à l’air est donc
un logement plus sain !
photo CAUE du Doubs
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
photo AJENA
photo ADEME
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
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Conception et réalisation :
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LA VENTILATION :
UN COMPLÉMENT
INDISPENSABLE
ÉVACUEZ LES POLLUANTS ET L’HUMIDITÉ EN EXCÈS
Une ventilation est indispensable pour
évacuer les polluants et l’humidité
en excès.
Il faut donc installer un système de ventilation
mécanique contrôlée (VMC). Mais attention :
il doit être conçu pour renouveler votre air
sans rejeter trop de calories à l’extérieur, ce qui
pourrait augmenter sensiblement votre facture
de chauffage !
L’info en +
Vous n’avez pas de VMC ?
Dans les logements anciens, l’aération
permanente, incontrôlée, se fait par les conduits
de cheminée et les défauts d’étanchéité
de la construction.
S’y est substituée la ventilation naturelle à l’aide
de grilles d’aération basses et hautes.
Elle est fondée sur le tirage naturel et dépend
du vent qui exerce une pression sur les façades,
et de la différence de température entre intérieur
et extérieur. Les débits d’air et les pertes
de chaleur sont alors mal contrôlés.
CONCILIEZ EFFICACITÉ, CONFORT ET ÉCONOMIES D’ÉNERGIE
Il existe des systèmes qui améliorent votre confort en conciliant les exigences d’une bonne ventilation et une limitation des gaspillages
de chaleur : ce sont les seuls à conseiller dans le cas d’une rénovation basse consommation d’énergie. Ils doivent toujours être conçus,
dimensionnés et posés par des professionnels qualifiés.
La VMC hygro B, un système facile à mettre
en œuvre dans une rénovation
Elle est à simple flux : l’air neuf balaie le logement et est
évacué des pièces de service par un groupe d’extraction
muni d’un ventilateur.
Son débit s’adapte aux besoins d’évacuation. Grâce à des
bouches d’aération (entrées et sorties d’air) hygroréglables, ce débit
varie en fonction de l’humidité
de l’air du logement :
s’il est très humide, le
débit augmente et
Toutes les VMC sont
l’évacuation de l’air
équipées de ventilateurs
est plus rapide. Cette
dont la consommation
ventilation limite les
électrique peut largement
gaspillages d’énergie.
varier selon les modèles.
Renseignez-vous
au moment
de l’achat !
Schéma de principe d’une VMC simple flux.
La VMC double flux avec récupération de chaleur,
un système qui permet des économies de chauffage
C’est un système plus coûteux que la VMC hygro B et plus difficile à
installer en rénovation. Il permet des économies de chauffage importantes :
les systèmes très performants récupèrent jusqu’à 90 % de la chaleur
contenue dans l’air extrait.
La récupération de chaleur par la VMC est particulièrement
intéressante dans une maison très bien isolée qui nécessite peu
de chauffage : une VMC double flux peut permettre de diminuer
les besoins de chauffage de 10 à 15 %.
Attention : ce type de VMC demande un entretien régulier pour
assurer sa performance et la qualité de l’air insufflé, elle doit être
facilement accessible. D’autre part, des condensats se formeront
et il faut prévoir leur évacuation à l’égout. Enfin, il faut considérer le
bruit des deux ventilateurs de la VMC et la placer plutôt dans une
pièce de service.
Schéma de principe d’une VMC double flux
avec récupération de chaleur.
PÉRENNISEZ LES PERFORMANCES
DE VOTRE VMC EN L’ENTRETENANT
Vous pouvez intervenir vous-même en nettoyant régulièrement les entrées d’air, les bouches d’extraction
des pièces de service, ainsi que les filtres et les conduits d’insufflation pour une VMC double flux.
Pour en savoir plus,
contactez votre
Espace Info Energie.
Tel : 0 820 200 141
photo CAUE du Doubs
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
Laissez à un spécialiste le soin de réaliser un entretien complet, tous les 3 ans environ.
photo Olivier Perrenoud / ADEME
photo CAUE du Doubs
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
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Conception et réalisation :
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POUR RÉSUMER,
UNE SOLUTION BASSE
CONSOMMATION
D’ÉNERGIE
POUR L’ISOLATION DE VOTRE LOGEMENT
dans les combles ou la toiture : au moins 30 cm d’isolant ;
sur les murs : 15 à 20 cm d’isolant. L’isolation par l’extérieur est la plus efficace mais n’est pas réalisable dans tous les cas ;
au niveau des planchers au-dessus de locaux non chauffés : au moins 15 cm d’isolant ;
pour les ouvertures : fenêtres équipées de double vitrages peu émissifs (châssis bois, bois-aluminium ou PVC ou fenêtres
avec Uw inférieur à 1,6 W/m².K) voire de triple vitrage (Uw inférieur à 1 W/m².K).
POUR L’ENSEMBLE DU BÂTIMENT
associer une ventilation du logement à l’isolation ;
supprimer le plus de ponts thermiques possible ;
préserver ou améliorer l’inertie pour un bon confort d’été ;
soigner la mise en œuvre et l’étanchéité à l’air.
Vous pouvez imaginer d’étaler les travaux sur plusieurs années, cela s’appelle la basse consommation d’énergie par étapes.
Chaque fois que vous ferez des travaux, vous les ferez bien pour obtenir au final un bâtiment basse consommation d’énergie !
EXEMPLES DE RÉNOVATION BASSE CONSOMMATION
Murs
Avant :
Moëllons 45cm
+ plâtre et enduit
R = 0,5 m².K/W
Après :
Murs est, nord,
ouest : isolation
intérieure fibre de
bois 10 cm + laine
minérale 7,5 cm
R = 4,4 m².K/W
Mur sud : isolation
extérieure fibre de
bois 10 cm sous
bardage
R=3,1 m².K/W
Toiture
Maison années 50
Angoulême
Avant :
laine de verre
de 5 cm
R= 1,4 m².K/W
Menuiseries
extérieures
Avant :
Simple vitrage
Uw = 4,5 W/m².K
Plancher
Avant :
plancher sur
sous-sol non isolé
R = 0,1 m².K/W Après :
Double vitrage
Uw = 1,5 W/m².K ;
fenêtres transformées
en portes-fenêtres au
sud
Après :
laine de chanvre
15 cm (18 cm sur
une partie)
R = 3,9 m².K/W
Chauffage et eau chaude
Chaudière gaz condensation
Après :
fibre de bois
22 cm + laine
minérale 8 cm
R = 7,7 m².K/W
Budget isolation, huisseries, chauffage,
eau chaude sanitaire : 30 000 €
Chauffe-eau solaire appoint gaz
Projet ultérieur de poêle à bois
Ventilation
Double flux avec soin apporté
à l’étanchéité à l’air
Toiture
Avant :
Hourdis béton + laine
de roche + laine de verre
R = 8,1 m².K/W
RÉNOVÉ
AVANT TRAVAUX
375 kWhep/m².an (F)
62 kWhep/m².an (B)
Facture énergétique
pour 116 m² :
2 810 euros TTC/an
43 000 kWh
de gaz naturel
Facture énergétique
pour 116 m² :
450 euros TTC/an
4350 kWh
de gaz naturel
photos CAUE Charente
Maison années 70
Niort
Murs
Avant :
parpaing + vide d’air
+ briques + plâtre
R= 0,55 m².K/W
Après :
Isolation extérieure
R=2.8 m².K/W
Plancher
Avant :
hourdis +plaque
de polystyrène
R = 0,72 m².K/W
Après :
Isolation non
réalisée pour
cause de
contraintes
techniques
Chauffage et eau chaude
Avant :
Chaudière murale gaz de 1975
avec régulation
Après : Chaudière murale gaz
condensation
photo Thermi conseil
Budget isolation, huisseries, chauffage,
eau chaude sanitaire, ventilation : 20 000 €
AVANT TRAVAUX
Ventilation
Avant :
Naturelle
Après :
VMC simple flux
hygroréglable B
Menuiseries
extérieures
Avant :
Simple vitrage bois
Uw = 4,95 W/m².K
Après :
Double vitrage bois
Uw = 1,6 W/m².K
RÉNOVÉ
189 kWhep/m².an (D)
88 kWhep/m².an (B)
Facture énergétique
pour 70,5 m² :
1 520 euros TTC/an
21 800 kWh
de gaz naturel
Facture énergétique
pour 70,5 m² :
770 euros TTC/an
9 506 kWh
de gaz naturel
E
ome
t écon
men
Loge
≤ 50
51 à
90
91 à
150
0
à 23
151
0
1 à 33
23
331
>
0
à 45
450
givore
t éner
men
Loge
B
ome
t écon
men
Loge
≤ 50
51 à
90
91 à
150
0
à 23
151
0
1 à 33
23
331
>
0
à 45
450
givore
t éner
men
Loge
Etude thermique réalisée par
photo CAUE du Doubs
photo CAUE du Doubs
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0.09 EUR TTC/MN
photo CAUE du Doubs
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Conception et réalisation :
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Votre logement
est très bien isolé,
bien ventilé et le confort
d’été est assuré…
C’est le moment de vous
équiper
de
matériels
performants pour parfaire
votre confort en limitant
votre consommation
d’énergie.
CHAUFFAGE
ET EAU CHAUDE :
PRIVILÉGIEZ
LES SOLUTIONS
EFFICACES ET
CONFORTABLES
DES ÉQUIPEMENTS TRÈS PERFORMANTS
QUELLE QUE SOIT L’ÉNERGIE
Dans une habitation basse consommation
d’énergie, la puissance nécessaire du mode
de chauffage (exprimée en kW) est faible.
Le recours aux énergies
renouvelables, solaire ou
bois, est vivement recommandé.
Si le bâtiment est compact et la surface à chauffer inférieure à 150 m², un poêle
à bois, un insert ou un poêle de masse peuvent
être suffisants pour chauffer l’ensemble (combustible bûches ou granulés de bois). C’est
le cas si l’équipement est installé au milieu de
l’espace à chauffer et que les volumes sont
ouverts (grande pièce à vivre, cage d’escalier
à proximité, mezzanine, etc.).
Si vous optez pour un chauffage central, faites
poser des émetteurs à basse température plus
économes et plus confortables (plancher chauffant,
murs chauffants, radiateurs basse température).
photos Olivier Sebart / ADEME et ADEME
LES ÉNERGIES RENOUVELABLES
Faites entretenir
chaque année votre
matériel, vous diminuerez
les risques de panne et
vous consommerez moins
de combustible.
Elles sont à privilégier dans la rénovation basse consommation d’énergie : économiques
à l’usage, elles ne contribuent pas à amplifier l’effet de serre et sont inépuisables.
LE BOIS ÉNERGIE
C’est une énergie économique : jusqu’à six fois moins chère que le fioul ou le gaz.
C’est une ressource locale. La disponibilité des plaquettes forestières ou des granulés
de bois est maintenant assurée.
Équipez-vous d’un poêle ou d’une chaudière à bûches dont le rendement est supérieur
à 75 % : la combustion du bois y sera complète. Les chaudières à combustion inversée
et à tirage forcé sont les plus performantes.
L’info en +
L’hydroaccumulation
Une chaudière à bûches à hydroaccumulation
est couplée à un grand ballon de stockage
(1000 à 2000 litres d’eau). La chaleur non utilisée
immédiatement pour le chauffage est stockée
dans ce ballon puis est restituée doucement
en fonction des besoins. Ce système permet
à la chaudière de ne fonctionner qu’à pleine
puissance : ainsi, elle s’encrasse moins et
reste en bon état plus longtemps.
Elle atteint un rendement de 85 % et une
autonomie de chauffage de
plusieurs jours en demi-saison.
photo Nicolas Liebault - CPIE Moyenne Montagne Vosgienne
Vous pouvez vous fier au label « Flamme Verte »
qui signale les équipements de qualité répondant aux normes
françaises et européennes.
Pour une installation de qualité, adressez-vous aux professionnels affichant la qualification Qualibois.
photo A.Waille
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
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0.09 EUR TTC/MN
photo B. Baudoux
photo AJENA
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et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
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Conception et réalisation :
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LES ÉNERGIES RENOUVELABLES
LE SOLAIRE THERMIQUE POUR LE CHAUFFAGE
Des émetteurs basse température sont indispensables
(plancher chauffant ou radiateurs à basse température)
L’installation est possible, même en rénovation, dès lors que vous disposez d’une surface suffisante (10 à 12 m2 de capteurs
pour une maison de 100 m2) pour installer les capteurs en exposition sud et inclinés entre 40° et 60°. Pour une installation
de qualité, adressez-vous à des professionnels signataires de la charte Qualisol Combi.
Avec un chauffage solaire, le soleil peut couvrir gratuitement jusqu’à 40 %* de vos besoins annuels de chauffage et d’eau
chaude sanitaire. Une énergie d’appoint complètera le chauffage. Préférez un appoint bois, vous aurez recours aux énergies
renouvelables à 100 %.
* dans des conditions optimales d’inclinaison des capteurs
et de basse température de diffusion.
Exemple d’installation sur extension
(garage-atelier) en Charente.
photo CAUE de la Charente
AVEC LES AUTRES ÉNERGIES : DES SYSTÈMES PERFORMANTS
LES CHAUDIÈRES À CONDENSATION
Si vous devez recourir à une énergie fossile,
choisissez une chaudière à condensation,
ce sont les plus performantes, associées
à des émetteurs basse température.
Quand il est disponible, préférez le gaz de ville
(plus économe et moins polluant) au fioul.
Le gain de consommation d’une chaudière à condensation actuelle
par rapport à un appareil des années 80 peut atteindre 40 %.
LES POMPES À CHALEUR
La pompe à chaleur (PAC) récupère les calories stockées dans notre environnement (sol, air ou nappes phréatiques) pour chauffer le logement.
Les pompes à chaleur fonctionnent à l’électricité.
Dans un logement basse consommation d’énergie, privilégiez les pompes
à chaleur les plus performantes. Elles se signalent par un coefficient
de performance annuel supérieur à 3,5.
Il existe des PAC géothermiques, qui puisent les calories dans le
sol ou l’eau des nappes phréatiques et des PAC aérothermiques qui
les puisent dans l’air environnant. Les PAC aérothermiques sont
plus simples et moins chères à mettre en oeuvre mais leur
efficacité est moins bonne pendant les périodes très froides.
Des émetteurs basse température sont indispensables.
Pour s’assurer de la bonne installation d’une pompe
à chaleur, choisissez du matériel certifié (marquage
Eurovent, marque NF PAC, avis technique du CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) mis
en oeuvre par des professionnels compétents
(adhérents Qualipac par exemple).
photo Pays Rochefortais
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
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0.09 EUR TTC/MN
Le COP
nominal et
le COP annuel
Le coefficient de performance (COP) traduit
l’efficacité de la pompe à chaleur en fonction de l’électricité qu’elle consomme. Un COP
de 3,5 signifie que la pompe à chaleur consomme
1 kWh d’électricité pour restituer 3,5 kWh
de chaleur. Le COP nominal, mesuré par le fabricant, est valable pour des températures d’essai données. Si la température réelle est plus
basse que la température d’essai, le COP réel
devient inférieur au COP annoncé. Pour
pouvoir prendre en compte les variations
climatiques sur l’année et ainsi estimer
réellement vos consommations,
demandez le COP annuel.
photo AJENA
photo CAUE de la Charente
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et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
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Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
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Conception et réalisation :
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LE PILOTAGE DU CHAUFFAGE :
RÉGULATION ET PROGRAMMATION
La régulation et la programmation permettent de fournir la température qu’il faut, quand il faut et où il faut.
Elles améliorent votre confort et diminuent la consommation d’énergie de 10 à 15 % quand elles sont
bien employées. Ce sont des équipements indispensables pour que votre chauffage fonctionne au meilleur
coût et sans gaspillage.
Robinet thermostatique.
La régulation maintient la température ambiante à une valeur
choisie en agissant sur l’installation de chauffage grâce à un thermostat
d’ambiance et/ou une sonde extérieure.
La régulation du chauffage peut être complétée par la pose de robinets
thermostatiques sur les radiateurs de certaines pièces : ils permettent d’y
choisir la température ambiante en fonction de l’usage (chambre, bureau…)
et de prendre en compte des apports gratuits de chaleur.
photo Joël Jaffre / ADEME
Thermostat d’ambiance programmable.
La programmation complète la régulation : elle permet de faire varier
la température en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence)
ou de la semaine (jour ouvrable/week-end). La programmation et la régulation
peuvent être pilotées conjointement grâce à un thermostat d’ambiance programmable
ou horloge de programmation.
photo ADEME
L’EAU CHAUDE : UN ÉLÉMENT-CLEF DU BIEN ÊTRE
Robinet avec mousseur.
Sachez l’économiser sans diminuer votre confort :
Prévoyez une installation compacte où la production d’eau chaude et les points de puisage
sont proches, avec un ballon de stockage très bien calorifugé et des canalisations courtes
et bien isolées.
photo Olivier Sebart / ADEME
Canalisation isolée.
Réglez la température du ballon d’eau chaude sanitaire à 60 °C, voire 55 °C : c’est assez
chaud pour éviter la prolifération de micro-organismes, cela réduira votre consommation
d’énergie et l’entartrage du ballon.
photo Olivier Sebart / ADEME
PRODUISEZ VOTRE EAU CHAUDE SANITAIRE SOLAIRE
C’est possible si vous disposez d’une surface suffisante (environ 4 m2, pour une famille de 4 personnes, selon l’importance
de sa consommation en eau chaude) exposée au sud.
Le soleil apportera environ 70 % de vos besoins annuels en eau chaude, et sans facture d’énergie !
Le reste des besoins est couvert par une énergie complémentaire : bois, électricité, gaz ou fioul.
Choisissez des capteurs certifiés (CSTBat ou Solar Keymark) et, pour l’installation, adressez-vous à des professionnels signataires
de la charte Qualisol.
Le soleil chauffe le
liquide caloporteur du circuit
primaire au niveau du capteur,
sur le toit. Ce liquide cède ses calories
à l’eau du ballon et, refroidi, repart vers
le capteur. Quand il n’y a pas assez
de soleil, l’eau est chauffée par
un dispositif d’appoint, soit
une résistance électrique
située dans le ballon, soit
un échangeur relié à une
L’implantation des capteurs solaires
chaudière.
Quelques grands principes doivent être
photo Laurent Cheviet / ADEME - Région Franche-Comté
respectés pour arriver à une composition
architecturale équilibrée :
Aligner les panneaux avec les ouvertures
Suivre la pente et l’orientation du toit
Si l’eau chaude sanitaire solaire n’est pas envisageable,
Intégrer les panneaux dans le plan
il existe des systèmes offrant des performances intéressantes
de la toiture, éviter les surimpositions
(ex : chauffe-eau thermodynamique).
Implanter les panneaux en bandeau,
en crête ou en bas de toiture
L’info en +
photos CAUE de la Charente
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
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0.09 EUR TTC/MN
photo Alexis Montpeyroux / ADEME
photo CAUE de la Charente
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
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Conception et réalisation :
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QUELS GESTES
ÉCONOMES
AU QUOTIDIEN ?
Votre logement rénové,
est très confortable,
consomme moins d’énergie,
vous coûte moins cher dans la durée,
émet moins de gaz à effet de serre.
Cette habitation,
dotée de matériels performants, sera d’autant
plus économe en énergie
que vous utiliserez bien les
équipements et ferez les
« petits gestes » qu’il faut,
quand il faut : une affaire
de comportement et
d’organisation…
DES RÈGLES DE « BONNE CONDUITE » !
Pour les pièces à vivre,
19 °C dans la journée et
16 °C la nuit ou quand
elles sont inoccupées, sont
suffisants : 1 °C de moins,
c’est 7 % de consommation en moins, voire
15 % dans un logement
économe.
Remplacer les ampoules énergivores
(à incandescence, halogènes) par
des lampes basse consommation
qui consomment 5 fois moins,
et durent plus longtemps.
S’équiper de multi-prises
électriques à interrupteur
permet de supprimer
les veilles inutiles.
Éteindre les appareils électriques
non utilisés et déconnecter les veilles
inutiles limite le gaspillage d’énergie.
Les veilles peuvent consommer
de 300 à 500 kWh par an, c’est-àdire autant qu’un réfrigérateur.
Fermer les volets quand il le faut :
la nuit, quand il fait froid, pour
limiter les pertes de chaleur ;
le jour, en période chaude,
pour éviter les surchauffes.
Profiter au maximum
de l’éclairage naturel
limite l’allumage des lampes.
Ne pas laisser de robinet ouvert
inutilement et surveiller les fuites évite
les gaspillages et allège la facture d’eau.
Fermer le robinet quand on se lave
les dents économise 10 000 litres
d’eau par an et par personne.
Les fuites peuvent représenter
20 % de la consommation
annuelle d’eau.
Éloigner le réfrigérateur
et le congélateur
des sources de chaleur
diminue leur consommation.
L’idéal est de les installer
dans une pièce non chauffée.
Installer des réducteurs de débit,
mais aussi une chasse d’eau à double
débit diminue la consommation :
économie de 30 à 40 m3 par an
pour une famille de 4 personnes.
S’équiper d’appareils
électroménagers performants
(classe A+ ou A++) permet
des économies conséquentes.
Faire entretenir régulièrement
les systèmes de chauffage et
de ventilation améliore leurs
performances et votre sécurité.
photo Joël Jaffre / ADEME
Le programme de votre région sur :
www.infoenergie.org
0 820 200 141
0.09 EUR TTC/MN
Éviter de couvrir
les radiateurs pour
optimiser leur efficacité.
photo Roland Bourguet / ADEME
photo ADEME
Cette exposition a été réalisée par la direction régionale Franche-Comté de l’ADEME
et la région Franche-Comté avec le concours technique des associations
CAUE du Doubs, AJENA, ADERA et Gaïa Energies.
Elle a été adaptée par le réseau régional Espace Info-énergie Poitou-Charentes,
avec le soutien financier de l’ADEME et de la Région Poitou-Charentes.
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Conception et réalisation :
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