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I UN O N L’ AC T UA L I T É D U G O U VE R N E M E N T E GA B IQU ON TI CE RE P BL SE AI U S TRA I L J U VA G A B O N A I S Août 2015 - N°05 COMMÉMORATION DU 55ème ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DU GABON UNITÉ NATIONALE ET SYMBOLES DE LA RÉPUBLIQUE P.6 LE PREMIER MINISTRE, Pr DANIEL ONA ONDO À PRECIOUS WOODS P.13 LE GABON INDUSTRIEL, UN MODÈLE POUR LA RDC P.22 Votre émission “Faire Savoir“ en diffusion tous les mercredis sur Gabon Télévision à partir 21h. Une émission d’information gouvernementale qui reçoit les membres du Gouvernement pour expliquer la mise en œuvre des politiques publiques. “Faire Savoir“ N°13 : M. Gabriel TCHANGO, Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services “Faire Savoir“ N°17: M. Alexandre TAPOYO, Ministre des Droits Humains, de l’Egalité des Chances et des Gabonais de l’Etranger “Faire Savoir“ N°20: M. Guy Bertrand MAPANGOU, Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique de l’Immigration et de la Décentralisation RETROUVEZ VOTRE ÉMISSION UNE ÉMISSION RADIOTÉLÉVISÉE D’INFORMATION GOUVERNEMENTALE Une émission pour décrypter, analyser et vulgariser les décisions et les mesures gouvernementales. Elles est diffusée les lundi, mercredi et vendredi dès 7 “Faire Savoir“ N°10: M. Simon NTOUTOUME EMANE, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle heures 30. Fréquences : 88.7 et 96.5 Canal sat: 232 SOMMAIRE ÉDITORIAL p.4 UNITÉ NATIONALE ET SYMBOLES DE LA P.6 RÉPUBLIQUE P.8 UNE DIPLOMATIE TOUJOURS AGISSANTE 5 P. ACTIVITÉS PRÉSIDENTIELLES ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE 10 LES T.I.C: VECTEUR DE L’ÉMERGENCE AU P.11 GABON LE PREMIER MINISTRE, DANIEL ONA ONDO À P.13 PRECIOUS WOODS GABON UN PROTOCOLE D’ACCORD SIGNÉ AU P.14 CABINET DU PREMIER MINISTRE P. ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES 16 MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES DE LA FRANCOPHONIE, DE L’INTÉGRATION RÉGIONALE 17 MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX p. p. 19 p. MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT 20 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ÉLEVAGE, DE LA PÊCHE ET DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE 21 MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DE L’IMMIGRATION ET DE LA DÉCENTRALISATION 22 MINISTÈRE DES MINES, DE L’INDUSTRIE ET DU TOURISME 24 MINISTÈRE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES; DE L’ARTISANAT ET DU DÉVELOPPEMENT DES SERVICES p. p. p. p. 25 MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, DE L’HABITAT ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE 27 MINISTÈRE DE LA FORÊT, DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA PROTECTION DES RESSOURCES NATURELLES p. p. 28 MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 29 MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL 30 MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE ET DE LA POSTE 32 MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE 34 MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES 36 MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS 37 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 38 MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DES HYDROCARBURES 39 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE 41 MINISTÈRE DES DROITS HUMAINS, DE L’EGALITÉ DES CHANCES ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER 42 MINISTÈRE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DE L’ÉDUCATION CIVIQUE p. p. p. p. p. p. p. p. p. p. p. P. 3 QUESTIONS À... P. 44 47 VALEURS CULTURELLES BON À SAVOIR P. 46 AU FIL DE L’HISTOIRE P. 48 P. 49 PERLE DU MOIS Aoûtt 2015 Page 3 La bonne marche E n 55 ans d’accession à la souveraineté internationale, le Gabon peut se féliciter de jouer sa partition dans le concert des Nations. En pleine mutation depuis près de 6 ans, le pays connaît une croissance économique accrue atteignant ainsi des indicateurs socio-économiques enviables, dans une économie globalisée en proie à des crises multiples. Bien que marquée par la chute brutale du prix du baril du pétrole, 2015 est l’année de « l’accélération de la cadence ». Les principaux chantiers initiés par le Chef de L’Etat, Son Août 2015 Page 4 Excellence le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA continue de prendre progressivement forme. En décembre 2014, lors de son discours de vœux de nouvel an à la nation alors que partenaires sociaux, patronat et Gouvernement se réunissaient à Agondjé dans le cadre du dialogue social, Ali Bongo Ondimba a instruit l’équipe Gouvernementale du Pr Daniel ONA ONDO de matérialiser dans les plus brefs délais la réforme administrative des agents publics de l’Etat, de mettre sur pied un Nouveau Système de Rémunération (NSR) et une valorisation des pensions retraites. Tout ceci dans le but de rendre attrayante la Fonction publique, de réduire les écarts de salaire entre les agents et de permettre aux retraités de bénéficier d’une retraite conséquente. Sept mois plus tard, le 23 Juillet 2015 précisément, pari gagné. Mission accomplie ! Les agents publics de l’Etat constatent et observent une augmentation de leur salaire. En homme de parole, le Président de la République a tenu parole : « je fais ce que je dis et je dis ce que je fais ». Comment ne pas exprimer au Chef de l’Etat toute notre reconnaissance et déferente gratitude en cette période festive de l’histoire de notre pays ? La célébration du 17 Août 2015 nécessite des réjouissances toutes particulières. Plus que jamais l’unité nationale et la cohésion sociale sont mises en avant pour UN GABON FORT ET PROSPERE. Bonne Fête de l’Indépendance ! Le Secrétaire Général du Gouvernement Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE Directeur de la Rédaction ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Aoûtt 2015 Page 5 ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JOURNÉE NATIONALE DU DRAPEAU UNITÉ NATIONALE ET SYMBOLES DE LA RÉPUBLIQUE Initiée dans le but de cultiver et renforcer l’esprit patriotique des Gabonaises, la Journée nationale du drapeau a été célébrée le 9 août 2015 à Libreville, en présence du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA. C omme à l’accoutumée, depuis cinq ans maintenant, la Journée nationale du drapeau a été célébrée le 9 août 2015 sur toute l’étendue du territoire national sous le thème «Unité nationale et symboles de la République ». Quatre temps forts ont marqué la célébration de cette sixième édition à Libreville en présence du Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA : l’accueil du Président de la République par le Gouverneur militaire de Libreville, l’allégeance au drapeau par les membres du Gouvernement et certains Août 2015 Page 6 hauts responsables de l’administration gabonaise, l’allocution du Ministre de la Culture et une parade des éléments du Prytanée militaire. Le Ministre de la Culture a notamment rappelé le rôle crucial du département en charge de l’Education civique : renforcer l’appropriation par les citoyens des symboles de la République, en vue de consolider l’unité nationale ; rappeler que les six symboles de la République sont l’hymne nationale, la devise, le sceau de la République, les trois pouvoirs républicains, les armoiries présidentielles et le drapeau. LA CULTURE DES VALEURS CITOYENNES Car, a souligné Rufin Martial Moussavou, « les Etats modernes, dès leur création, ont tous recouru aux mythes et aux symboles pour se donner une légitimité», avant de dégager les valeurs dont chacun de ces symboles est porteur. Le Ministre de la Culture a rappelé que son département ministériel, sous les hautes instructions du Chef de l’Etat, s’est engagé dans un vaste chantier consistant à amener les populations à se réapproprier les fondements d’une Nation unie et prospère. «En effet, face à la crise des valeurs citoyennes et des comportements inciviques qui en découlent, il nous revient de promouvoir une citoyenneté, véritable rampe de lancement ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE pour la construction d’une Nation forte», a-t-il décliné, remerciant les plus hautes autorités du pays d’avoir eu cette «lumineuse vision d’instruire le Gouvernement sur la nécessité de consacrer à notre emblème national, une journée de célébration officielle et d’allégeance solennelle». Il y a eu ensuite la phase de l’allégeance au drapeau, un rituel auquel se sont prêtés une dizaine de hauts cadres de l’administration. En tête desquels les secrétaires généraux adjoints 1 et 2 de la Présidence de la République et les membres du Gouvernement. La cérémonie a été enjolivée par la parade du Prytanée militaire autour des figures de l’étoile, symbolisant le rayonnement du Gabon; le lotus bourgeonnant qui renvoie à la jeunesse sacrée symbolisée, entre autres, par les élèves du Prytanée militaire de Libreville. Avant cette partie protocolaire, les manifestations ont démarré en matinée par un défilé civil sur le boulevard Omar Bongo. L’on a également relevé une communication en rapport avec le thème de l’édition, une visite de stands d’objets d’art et de produits agricoles sur l’esplanade de l’Assemblée nationale. Mais aussi des manifestations culturelles assurées par des groupes folkloriques et des artistes gabonais. Pour rappel, cette journée a été instituée le 2 décembre 2009 par le Chef de l’Etat, dans le but de cultiver et de renforcer l’esprit patriotique des Gabonaises mais aussi le sentiment d’appartenance à une communauté de destin. Aoûtt 2015 Page 7 ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE UNE DIPLOMATIE TOUJOURS AGISSANTE Souvent Invité par ses pairs ou par des grandes figures du monde, Ali BONGO ONDIMBA a montré au cours de ses déplacements à l’étranger que la diplomatie est un véritable levier de développement. En témoignent, ses derniers déplacements à Milan, en Italie et au Caire en Egypte. L ’exposition universelle de Milan, à laquelle prend part notre pays, a consacré la journée du 30 juillet 2015 au Gabon. C’est à ce titre que le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, a tenu à être en terre italienne. « A Milan, le pavillon gabonais rayonne aux couleurs de notre pays. Plus que tout, il porte à la connaissance des visiteurs du monde entier notre engagement inaltérable en faveur d’un développement Août 2015 Page 8 responsable et durable », loue Ali BONGO ONDIMBA. « Je souhaite rendre hommage à tous les acteurs qui participent chaque jour à conduire le Gabon dans cette voie, qui est aussi celle de l’Emergence. A ceux qui œuvrent chaque jour au Gabon et ailleurs à faire avancer notre pays, à ceux qui portent nos valeurs au pavillon gabonais de l’Exposition Universelle de Milan, je veux les assurer de ma reconnaissance et de ma plus grande fierté », a affirmé le Chef de l’Etat. Le pavillon gabonais illustre deux pôles de croissances majeures du pays. D’une part, le “Gabon vert”, qui tend à une exploitation plus rationnelle et valorisante de la forêt gabonaise et promeut une modernisation de l’agriculture, à travers, notamment, le projet “GRAINE”. Ce projet vise à augmenter la contribution de l’agriculture dans la part des richesses nationales, à créer des emplois ainsi qu’à atteindre l’autosuffisance alimentaire. D’autre part, le “Gabon bleu”, lui, concrétise la prise de conscience des autorités de protéger le littoral et les fonds marins mais aussi de donner plus de valeur ajoutée aux produits de la pêche par leur transformation sur place. Précédé d’une parade culturelle animé par la troupe de Vickos Ekondo, le Chef de l’Etat a visité le pavillon italien où il a signé la charte où le Gabon s’engage dans le combat pour une alimentation saine. Avant d’être reçu par les responsables des pavillons ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE du Kazakhstan et des Emirats Arabes Unis, respectivement hôte de l’exposition internationale organisée autour de l’énergie et de la durabilité. Au cluster cacao où il a visité le pavillon Gabon, le Chef de l’Etat s’est aussi rendu dans les pavillons des pays producteurs de cacao. Ainsi a-t-il pris connaissance du potentiel du Ghana, de Sao-Tomé et Principe, et de la Côte d’Ivoire, pre- mière pays producteur de cacao. C’était une manière de consolider les liens économiques au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) que préside Ali BONGO ONDIMBA depuis le mois de mai 2015 d’une part, et d’autre part, de saluer la coopération sud-sud en rendant un hommage présidentiel aux pays africains qui investissent dans la filière cacao, malgré la conjoncture. Autre voyage d’importance, celui du Caire. En Egypte, Ali BONGO ONDIMBA a répondu à l’invitation de son homologue Egyptien, le Président Abdel Fattah Al-Sissi. C’était à l’occasion de l’inauguration de la deuxième phase du canal de Suez. La présence du Chef de l’Etat gabonais aux bords du Nil témoignage de l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre Libreville et Le Caire. Il est à noté dans le secteur de la santé que plusieurs médecins égyptiens exercent au Gabon. Une coopération sanitaire matérialisée par la présence d’un hôpital de coopération Egypto-gabonaise à Libreville. Aoûtt 2015 Page 9 I UN O N E GA B IQU ON TI CE RE P BL SE AI U S TRA I L J U VA ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE Août 2015 Page 10 BL I UN O N LE PREMIER MINISTRE AU FORUM FORBES AFRIQUE DE BRAZZAVILLE E GA B IQU ON S TRA I L J U VA LES T.I.C : VECTEUR DE L’ÉMERGENCE AU GABON Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Pr Daniel Ona Ondo Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Professeur Daniel ONA ONDO, qui représentait le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, à Brazzaville, a fait une communication axée sur ‘’ Les T.I.C: vecteurs de l’émergence du Gabon’’ à l’occasion du « Forum Forbes Afrique » du 21 juillet 2015. La journée d’échanges et de réflexion autour du thème de la révolution numérique en Afrique a été l’occasion pour l’émissaire du Président de la République, d’aborder cette thématique en mettant l’accent sur son impact dans l’économie gabonaise. L e Chef du Gouvernement est arrivé à l’aéroport de MayaMaya le 20 juillet 2015 où il a été accueilli par le Ministre congolais du Tourisme, Rodrigue Ngouonimba. Le Professeur Daniel Ona Ondo a ensuite activement participé à la 4ème édition du Forum économique international initié par Forbes avec pour thème « La révolution numérique : accélérateur de croissance africaine». Les travaux ont été ouverts par le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso devant plusieurs hôtes de marque, notamment : le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et son homologue du Ghana, John Dramani Mahama, le prix Nobel de la paix et ancien président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, le prix Nobel d’économie 2008, Paul Krugman et l’ancien président de la commission européenne, José Manuel Barroso. Pour le Chef de l’Etat congolais, « grâce à l’internet et à la croissance du téléphone mobile, l’Afrique vit sa révolution numérique. Pour que cette révolution soit le moteur d’une croissance durable sur le continent, il faut que nous développions les infrastructures de télécommunication ». A la suite, de nombreux experts de renom ont évo- qué les grands défis à relever par l’Afrique afin de s’arrimer au décollage digital. Tous ont parlé d’une même voix pour souligner que le boom du numérique que connaît actuellement le continent noir doit contribuer à une révolution numérique dont les retombées économiques, sociales et politiques permettront aux Etats africains de parvenir à un développement durable et inclusif. Aoûtt 2015 Page 11 TI CE RE P U SE AI ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE I UN O N E GA B IQU ON ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE TI CE RE P BL SE AI U S TRA I L J U VA ...les Présidents, Allassane Ouattarra (C)... Le PM, Pr Daniel Ona Ondo (G)... En effet, avec plus de 700 millions d’abonnés, un taux de connexion qui explose et des revenus issus d’internet qui représentent déjà 3,7% du PIB du continent, en plus des prévisions qui tablent sur une contribution d’internet au PIB africain de 300 milliards de dollars en 2025, l’économie numérique est une opportunité formidable qui promet un impact considérable pour l’Afrique. Représentant le Chef de l’Etat, Son excellence Ali Bongo Ondimba, aux travaux du Forum Forbes Afrique, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo a, dans son adresse, présenté l’impact des Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C) dans le processus d’émergence du Gabon. A cette occasion, il a soutenu que le Gabon et ses dirigeants ont pris la Août 2015 Page 12 et Denis Sassou Nguesso (D) Le Pr Daniel Ona Ondo pendant son discours pleine mesure de l’enjeu que représentent les TIC pour soutenir son développement, sa prospérité et son émergence. Le Chef du Gouvernement a fortement salué l’initiative du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, de doter notre pays d’un « Plan Sectoriel Gabon Numérique ». Et de soutenir que l’objectif recherché est de disposer d’une économie numérique dynamique et innovante pour faire du Gabon un pôle régional des services reposant sur une infrastructure numérique de rang mondial susceptible de permette le développement d’une large gamme d’e-services. Le Pr Daniel ONA ONDO a notamment vanté les potentiels et mérites du Gabon. En effet, notre pays est classé dans le top 10 africain des pays les plus développés dans les T.I.C par l’Union Internationale des Télécommunications (I.U.T), et disposant d’une technologie 4G disponible sur le territoire, en plus d’un taux de pénétration de 76% pour l’internet et 96% pour la téléphonie mobile, le Gabon fait figure de pionnier dans le domaine du numérique en Afrique. Cette position encourage le Gouvernement gabonais, a indiqué le Premier Ministre, Daniel Ona Ondo, à poursuivre sa politique et les investissements engagés dans ce domaine porteur d’avenir. Notamment avec la mise en service récente du visa d’entrée électronique (e-visa) par la Direction générale de la documentation et de l’immigration. Ce sont autant d’actions qui vont dans le sens de conforter le leadership de notre pays en la matière, a conclu le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Les travaux se sont achevés sur une note d’espoir en envisageant que la jeunesse africaine s’approprie pleinement les TIC. L’avenir du continent noir en dépend. BL I UN O N INDUSTRIALISATION DE LA FILIÈRE BOIS E GA B IQU ON S TRA I L J U VA LE PREMIER MINISTRE, DANIEL ONA ONDO À PRECIOUS WOODS GABON Le Pr Daniel Ona Ondo écoutant les explications d’un des responsables de la société La présence du Chef du Gouvernement, les 27 et 28 juillet 2015 sur le site de cette société de transformation de bois a eu pour finalité de soutenir la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA. A savoir doter le Gabon d’une économie où l’industrialisation de la filière bois joue un rôle déterminant. L a transformation poussée du bois, ainsi que l’industrialisation de la filière nécessite la réunion de nombre de facteurs parmi lesquels : l’énergie et les équipements pour le séchage du bois, le parc à bois, du matériel lourd de transport et de manutention. La présence du Premier ministre, Daniel Ona Ondo à Bam- bidi, à une trentaine de Km de Lastoursville dans l’Ogooué Lolo traduit la volonté d’impulser en acte concret, la matérialisation de la politique du Chef de l’Etat de doter le Gabon d’une économie forte, soutenue par l’industrialisation de la filière bois. Precious Woods Gabon, société économique et citoyenne, est en phase avec Le Pr Daniel Ona Ondo les orientations contenues dans le plan sectoriel forêt-bois du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Accompagné des Ministres Blaise Louembé des Sports, de Pacôme Moubélé Boubeya de l’Enseignement supérieur et de Basile Mboumba, Ministre délégué à l’Economie forestière, le Premier ministre a pu constater l’investissement consentie par cette société aux plans industriel, social et environnemental. Avec un département production de grumes et deux unités transformation du bois de 2200 m3, dont une scierie de bois divers de 1300 m3, Précious Woods Gabon dispose d’une unité de séchage d’une capacité de 1100 m3, l’entreprise emploie une forte main d’œuvre gabonaise. Elle transforme localement la totalité de ses produits et répond aux exigences de la législation gabonaise et aux normes de protection environnementales internationales. Certifiée FSC, Precious Woods Gabon développe un axe environnemental rigoureux. Elle dispose d’une pépinière d’arbres naturels servant à reboiser la forêt, après les coupes. Aoûtt 2015 Page 13 TI CE RE P U SE AI ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE I UN O N E GA B IQU ON TI CE RE P BL SE AI U S TRA I L J U VA ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE ALLIANCE TNT ENTRE LE GABON ET LA SOCIÉTÉ CHINOISE STARTIMES UN PROTOCOLE D’ACCORD SIGNÉ AU CABINET DU PREMIER MINISTRE Poignée de main et échange de document entre les deux personnalités , M.Xun Gu (G) et le Pr Daniel Ona Ondo (D) M Signature de la convention... ...en présence des Membres du Gouvernement Août 2015 Page 14 ardi 12 aout 2015, les paraphes qui trônent sur la table du Premier Ministre, Chef du Gouvernement augurent d’une avancée certaine dans le secteur des nouvelles technologies. Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Pr Daniel Ona Ondo, assisté de plusieurs membres de son Gouvernement, a signé avec la société Chinoise Startimes, représentée par son vice-président, M. Xun Gu, une convention et des contrats d’exploitation, de commercialisation, de maintenance du réseau TNT. Autre préoccupation au centre de cette convention cadre, la composition de l’actionnariat destiné à relancer et à permettre l’aboutissement de l’installation de la Télévision Numérique de Terre (TNT) au Gabon. Cette signature rentre dans le cadre du basculement du Gabon à la Télévision Numérique de Terre (TNT). Le Gabon s’est, en effet, doté d’un plan d’action stratégique visant à développer des infrastructures numériques. Et ce, en tenant compte du prolongement du processus annoncé lors de la Conférence régionale des radiocommunications tenue à Genève, en Suisse, en 2006. Laquelle conférence fixait la date butoir de mise en œuvre de la télévision numérique de terre au 17 juin 2015. I UN O N E GA B IQU ON TI CE RE P BL SE AI U S TRA I L J U VA ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES Aoûtt 2015 Page 15 Ministère des Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale AFFAIRES ÉTRANGÈRES /DIPLOMATIE LES AMBASSADEURS DE LA CEEAC CHEZ LE MINISTRE EMMANUEL ISSOZE NGONDET L’intégration sous régionale au centre des discussions avec le patron de la diplomatie gabonaise. L e Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régionale, Emmanuel ISSOZE NGONDET, en sa qualité de président du Conseil des Ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a présidé, à son cabinet, une séance de travail regroupant l’ensemble du corps diplomatique de la sous-région accrédité au Gabon, le but étant de nouer le contact de manière officielle. Le Ministre ISSOZE NGONDET a particulièrement axé son propos sur les priorités de la Présidence gabonaise de la CEEAC qui s’articulent autour de l’accélération de la réforme de l’Institution communautaire, des Le Ministre des Affaires Etrangères (C) et les ambassadeurs de la CEEAC questions de paix et de sécurité, la recrudescence du terrorisme dans l’espace sous-régional, l’intégration physique et économique, notamment pour ce qui est de l’accélération des projets en cours dans différents domaines prioritaires, tels que les routes, le processus d’intégration, la libre circulation, etc., les questions d’environnement (Fonds vert, prépa- Plusieurs questions au centre, notamment l’intégration sous-régionale Août 2015 Page 16 ration de la COP 21) et les accords de partenariat économique. Il a également été question de la relance et la redynamisation du Comité des Ambassadeurs de la CEEAC, ainsi que de la périodicité de leurs réunions qui sera désormais mensuelle. Les questions politiques et sécuritaires n’étaient pas non plus en reste au cours de ces entretiens fructueux. Les diplomates ont également été informés de l’ouverture à Libreville, le 28 août 2015, en marge du New York Forum Africa, d’un sommet extraordinaire de la CEEAC dont la thématique portera sur les changements climatiques. Pour ce qui est du processus de l’intégration régionale, le doyen du Corps diplomatique de la CEEAC, l’Ambassadeur du Cameroun, Samuel MVONDO AYOLO, s’est déclaré confiant quant à son aboutissement, l’ensemble des pays membres étant en phase sur la question. Ministère de la Justice, Garde des Sceaux JUSTICE ET MÉDIAS UNE SYNERGIE D’ENSEMBLE Un séminaire, véritable cycle d’échanges entre le domaine du journalisme et celui du judiciaire en vue de renforcer l’état de droit. D u 13 au 15 mai 2015 un séminaire sous le thème ‘’Justice et médias, éthique et déontologie au cœur du journalisme’’ était organisé à Libreville, à l’Ecole nationale de la Magistrature. Une rencontre placée sous le haut parrainage du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Ali BONGO ONDIMBA. Le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, M. Séraphin Moundounga, a pris la parole devant sa collègue de la communication Me Denise Mekamne, entre autres, pour souligner l’objectif ainsi visé de populariser la vision du Chef de l’Etat qui veut consolider l’Etat de droit, promouvoir les droits de l’homme et affermir la démocratie au Gabon. Selon M. MOUNDOUNGA, le thème choisi a permis aux communicateurs de saisir les notions de promotion des libertés fondamentales ainsi que des questions de présomption d’innocence, de secrets des enquêtes et Le Ministre de la Justice, Séraphin MOUNDOUNGA (cravate bleue) lors de l’emission d’information gouvernementale Faire savoir avec les journalistes de l’instruction. De même, va-t-il ajouter, les législations internationales (Déclaration universelle des droits de l’homme) et nationales encadrent la liberté d’expression qui peut être limitée et sanctionnée pour des raisons d’intérêt général, d’ordre public, de paix, de sécurité et de préservation de la dignité humaine. En revanche, le juge et les pouvoirs publics ne peuvent porter atteinte à la liberté de la presse. Le Procureur de la République, Mme Sidonie Flore Ouwé, a, quant à elle, relevé un malentendu permanent entre la justice et les médias. L’un travaille dans le secret et la durée, et les autres veulent tout savoir et tout publier aussitôt, a-t-elle expliqué. Elle a ensuite rappelé l’indépendance de la justice à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif. Dans l’esprit du thème du séminaire, des questionnements ont été soulevés sur le ‘’rôle des médias dans l’information relative à l’activité de la justice’’, la transparence de la justice, du droit du public à l’information, de l’autorégulation, le rapprochement de la justice avec les médias démocratiques, le rapprochement des magistrats avec les journalistes et le passage de la défiance à la confiance entre justice et médias. Le Ministre a enfin estimé qu’entre les deux corps, une meilleure connaissance de contraintes et exigences de l’autre peut apaiser leurs relations. Ce séminaire a permis aux journalistes de pénétrer le monde de la justice et de taire le débat lié à la publication des informations personnelles. Les hommes de média pour une justice équitable au Gabon Aoûtt 2015 Page 17 Ministère de la Justice, Garde des Sceaux LA PERPÉTUITÉ POUR LES CRIMES DE SANG C’est un signal fort contre la criminalité que celui lancé par le Conseil des Ministres qui, en sa session du 11 août 2015, a adopté la peine à perpétuité pour les crimes de sang, les prélèvements d’organes, les mutilations et autres actes sordides portant atteinte à la vie humaine pour des raisons rituelles. A u regard de l’ampleur de la criminalité au Gabon, le Gouvernement a décidé de frapper fort contre les criminels en tout genre. Réuni le 11 août 2015 à Libreville, le Conseil des Ministres a notamment adopté trois projets d’ordonnance concernant l’organisation et le fonctionnement de la Justice, le Code pénal et le Code de procédures pénales. Ainsi, l’organisation de la procédure pénale abroge, entre autres, un tribunal spécial et une cour d’appel spéciale, chargée de la répression de la délinquance financière et économique ainsi que des grands trafics; des nouvelles formes de criminalités et des crimes de sang aggravés des prélèvements d’organes et autres La perpétuité pour les crimes de sang Août 2015 Page 18 La Loi doit s’appliquer. Le Ministre Seraphin Moundounga mutilations de victimes ou tout autre acte de barbarie moyenâgeuse. Dans le même sens, «les crimes de gagé, en commençant par les textes règlementaires. Le département en charge de la Justice indique égale- Aucune circonstance atténuante pour les criminels sang avec prélèvement d’organes et autres mutilations des victimes sont désormais condamnés à la perpétuité et sont imprescriptibles», selon le nouveau Code pénal. Le Gouvernement s’est résolu à passer à l’acte conformément à la déclaration du Chef de l’Etat en 2013 : «Il n’est pas admissible de voir croupir en prison des voleurs de poules tandis que les vrais délinquants et criminels jouissent cyniquement de leur liberté». Le Gouvernement est en- ment que les viols et toutes formes d’agressions sexuelles aggravées sur mineurs et même sur des adultes sont dorénavant passibles de réclusion criminelle. Concernant les viols et autres agressions sexuelles, le délai de prescription de ces délits passe à l’âge de la majorité et non plus à la date de la commission de l’acte. Ces mesures marquent une avancée notoire dans l’histoire d’un pays où certains criminels profitaient d’un vide juridique. Ministère de la de la Communication, des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-parole du Gouvernement CHANTIERS, DÉFIS ET MODERNISATION Sur plusieurs fronts le Ministre Denise MEKAMNE s’attaque à des dossiers plus ou moins complexes avec détermination. L es recommandations issues des états généraux de la communication de décembre 2014 guident toujours l’agenda du Ministre de la Communication Denise MEKAMNE. Face aux difficultés rencontrées par les organes sous tutelle, Gabon Télévision, Radio Gabon, Agence Gabonaise de Presse, Gabon Matin, le ministre MEKAMNE n’a cessé de multiplier des contacts et réunions avec les responsables desdites entités. Objectifs visés, arrimer ces organes de presse à la nouvelle donne mondiale qui privilégie la performance et l’efficacité. Des nouveaux responsables ont été nommés à Gabon Télévision et à Radio Gabon, un PCA se trouve à la tête de Gabon Matin. Après dix mois d’inactivité, le quotidien Gabon Matin a repris ses parutions à la grande satisfaction des lecteurs. Le ministère de la Communication poursuit progressivement le redressement de la Radio Africa n°1 et son repositionnement sur la scène continentale et internationale dans la perspective du départ des Libyens, actionnaires majoritaires. Les enjeux de l’heure imposent à cette maison un nouveau mode de management à visage professionnel suite à la traversée de désert qu’a connu cette grande radio par la faute d’une gestion approximative. Sur tout un autre plan, le Ministère des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-parole du Le Premier Ministre, Pr Daniel Ona Ondo (G) et le Ministre de s relations avec les Institutions Constitutionnelles lors de la première session du CND Gouvernement, a réussi à organiser cette année l’Assemblée plénière du Conseil National de la Démocratie (CND) reconfiguré sur instruction du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, conformément aux dispositions règlementaires (article 15 du règlement intérieur du CND). Et du 29 juillet au 6 août 2015, le CND a tenu sa première session plénière à Libreville. Dans un climat de respect mutuel et de franche convivialité, la cinquantaine des partis politiques à travers les trois commissions mises en place ont réfléchis et fait des suggestions découlant des trois thématiques à savoir : • L’élaboration d’un code de bonne conduite et son applicabilité et le traitement du règlement intérieur. • • Proposition de mesure de renforcement du processus démocratique. Les cérémonies d’ouverture et clôture de cette session plénière se sont déroulées en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Pr Daniel ONA ONDO ainsi que des représentants des organisations internationales. Autre fait, non des moindres, le Ministre de la Communication a fait adopter lors du Conseil des Ministre du 11 août dernier le projet d’ordonnance relatif à l’exercice de la liberté de la communication en République Gabonaise. L’établissement des procédures et le mode de règlement des conflits entre les acteurs politiques. Plusieurs officiels ont pris part à cette session consacrée au CND Aoûtt 2015 Page 19 Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité Alimantaire 4ème RÉUNION DES MINISTRES EN CHARGE DE LA PÊCHE DES PAYS ACP LE GABON PRÉSENTE SES AVANCÉES Prenant part à la 4ème réunion des Ministres ACP en charge de la Pêche et de l’Aquaculture en Juillet dernier à Bruxelles en Belgique, le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de la Sécurité Alimentaire, M. Luc Oyoubi a présenté à ses pairs les avancées du Gabon dans le secteur de la pêche, de la sécurité alimentaire, du développement de l’aquaculture et de la protection de l’environnement. L es Ministres des pays d’Afrique, des Caraïbes, et du Pacifique en charge de la pêche et de l’aquaculture ont pris part du 22 au 24 Juillet 2015 à la 4ème Réunion qui leur est consacrée à Bruxelles, en Belgique. Cette rencontre de haut niveau à laquelle a pris part le Gabon a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan stratégique relatif à la pêche à l’aquaculture adopté aux Iles FIDJI en 2012. Luc OYOUBI, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité Alimantaire Le Ministre gabonais de la pêche, Luc OYOUBI, a présenté à ses pairs les actions entreprises par le Gabon dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique pour la pêche et l’aquaculture 2012- 2016 reparti en six axes comprenant la gestion des pêches. Et ce, en créant un Conseil national de la mer et la réorganisation de la direction générale des pêches et de l’aquaculture. La création de l’Agence Nationale des Pêches et de l’Aquaculture, l’opti- misation de la rentabilité de la pêche, la sécurité alimentaire, le développement de l’aquaculture, la protection de l’environnement, l’articulation des différents plans stratégiques entre eux et la synergie entre les projets d’envergure. Lors de ce conclave, les Ministres ACP se sont accordés sur la voie à suivre pour assurer la durabilité des ressources aquatiques dans une perspective de développement durable et la création des richesses dans les pays ACP. La 4ème Réunion des Ministres ACP en charge de la pêche et de l’Aquaculture à Bruxelles s’est soldée par l’adoption d’une feuille de route pour relancer les économies des ACP à travers une gestion durable. Plus de 60 Etats ACP exportent du poisson et des produits aquacoles vers les marchés régionaux et internationaux, même si ces exportations ne représentent que 3% de la valeur du commerce mondial de poissons qui se chiffre à 150 milliards de dollars US par an (75 000 milliards de francs CFA). Une vue des vendeurs des produits de la pêche au Gabon Août 2015 Page 20 Ministère de l’Intérieur de la Sécurité Publique de l’Immigration et de la Décentralisation LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION CLANDESTINE AU GABON 460 IMMIGRÉS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE RECONDUITS Dans le cadre de la politique de lutte contre l’immigration clandestine dont le seuil est largement dépassé, le Gabon a procédé le lundi 3 août 2015 à la reconduite aux frontières de 460 immigrés en situation irrégulière sur son sol. A près un premier contingent de 500 immigrés reconduits à la frontière au mois de juillet, ce sont : 130 Maliens, 84 Burkinabés, 60 Sénégalais, 40 Togolais, 38 Nigériens, 35 Guinéens, 35 Nigérians, 20 Béninois, 8 Ghanéens et 3 Gambiens qui ont quitté Libreville le 03 août 2015 aux frais du contribuable gabonais. Les 10 ressortissants Ivoiriens concernés par cette opération ont été rapatriés par avion aux frais de leur gouvernement via l’ambassade de Côte d’Ivoire à Libreville. Ces immigrés clandestins ont été rejoints par 30 anciens prisonniers ayant purgé leur peine. Tout en reconnaissant que le Gabon qui, à bien des égards est un havre de paix sous-tendu par sa stabilité politique et une certaine réussite économique, reste un pays attractif aux yeux de nombreux immigrés. Ce qui ne le met donc pas à l’abri de l’immigration clandestine et ses corollaires. Le Gabon dans le strict respect des Conventions internationales, est résolu à concilier le besoin d’être un pays ouvert au monde et celui de protéger les personnes et les biens sur l’ensemble de son territoire. Au moment où notre sous-région est exposée aux menaces de toutes sortes, le Gabon avec les moyens La reconduction des immigré... dont il dispose, va renforcer cette lutte par des actions vigoureuses à l’intérieur de son territoire comme aux frontières afin de réduire l’ampleur du phénomène dans le respect des normes internationales et instruments internationaux en la matière. Rappelons que l’immigration au Gabon repose sur la loi numéro 5/86 relative à l’admission et au séjour des étrangers en République gabonaise et au Décret 407, portant réorganisation de la Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI). Comme dans tous les pays au monde, pour rentrer au Gabon, il faut un visa ou, le cas échéant, une autorisation d’entrée ou de sortie délivrée par l’autorité compétente. Pour y séjourner, il faut un titre de séjour. En marge de cette information et en prélude à la célébration de la fête de l’Indépendance du Gabon, le Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique de l’Immigration et de la Décentralisation a élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre National du Mérite Gabonais, MM. Sani MEGWAZEB Gouverneur de la province de la Nyanga et Félix BEFEN BIBANG Gouverneur de la province ...sous l’œil des diplomates (Sénégal, Burkina-Faso) de l’Ogooué-lolo. Cette distinction honorifique pour ces représentants du Président de la République et du Gouvernement récemment rentrés en fonction, leur confère la capacité et l’aptitude de décorer d’autres citoyens. Décoration du Gouverneur Félix BEFENBIBANG Aoûtt 2015 Page 21 Ministère des Mines, de l’Industrie et du Tourisme INDUSTRIALISATION ET ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES LE GABON, UN MODÈLE POUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO De l’entretien que le Ministre gabonais en charge de l’Industrie, Christophe AKAGHA-MBA, a eu le mercredi 5 août 2015 avec son homologue Germain KAMBINGA KATOMBA, il ressort que notre pays a une longueur d’avance en matière de mise en œuvre de la politique d’industrialisation. L e Gabon s’est doté d’une Stratégie nationale d’industrialisation en phase avec le pilier ‘‘Gabon industriel’’ du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Comme l’a expliqué Christophe AKAGHA-MBA à son hôte, le pilier ‘‘Gabon industriel’’ repose sur une plus grande valorisation locale des richesses du sol et du sous-sol gabonais, afin d’en tirer plus de revenus et de retombées pour l’économie nationale. D’où, par exemple, la mise en place progressive des zones économiques Le Ministre de l’Industrie du Gabon, Christophe AKAGHA-MBA (G) et... Les échanges à la ZES de NKOK ont porté sur l’industrialisation avancée des deux pays Août 2015 Page 22 spéciales (ZES) qui sont, en fait, des pôles économiques dotés d’un certain nombre d’avantages sur le plan fiscal par exemple pour attirer les investisseurs. A l’instar de celle de Nkok, aujourd’hui opérationnelle. Les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) veulent, ainsi, s’inspirer de l’expérience gabonaise pour développer ce type de projets dans leur pays. «La RDC, sous le leadership du président Jo- seph KABILA KABANGE, s’est lancé dans un vaste programme dénommé ‘‘Révolution de la modernité’’. Ce programme a pour objectif d’atteindre l’émergence à l’horizon 2030. Un des axes majeurs de cette politique est l’industrialisation du pays. Laquelle passe par la mise en place des zones économiques spéciales. En l’occurrence, la zone de Nkok peut nous servir d’exemple, et l’expérience gabonaise nous intéresse à plus d’un titre», a expliqué le Ministre congolais de l’Industrie. Après une visite à Nkok, le vendredi 7 août 2015, Germain KAMBINGA KATOMBA a indiqué que son pays se situe dans une phase de mise en œuvre de ce type de projets. Si cela se fait en partenariat avec la Banque mondiale, il reste que ‘‘ la recette définitive viendra de ce que nous aurons appris des expériences des pays voisins’’, va-t-il souligner, d’autant que la Chine se positionne comme un partenaire sérieux. Le projet se situerait à Maluku, dans la périphérie de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Il compterait 240 hectares mis à la disposition des investisseurs étrangers et nationaux. « L’essentiel ...Germain KAMBINGA KATOMBA (D), Ministre de l’Industrie RDC pour la RDC est de créer un pôle économique au cœur du pays, avec des droits spécifiques, des infrastructures particulières et des perspectives très importantes en termes de revenus pour les investisseurs qui y viendront ». La République Démocratique du Congo affiche une croissance économique oscillant entre 5 et 7%. Mais la contribution du secteur industriel est encore faible. Les états généraux sur l’industrialisation de 2014, organisé autour du thème « le développement industriel inclusif et durable», a permis à la RDC de nourrir plus d’ambitions pour ce secteur, à travers l’enrichissement du Plan directeur d’industrialisation. Le Gabon constitue un modèle d’industrialisation pour plusieurs pays au sud du Sahara Aoûtt 2015 Page 23 Ministère du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services LE MINISTÈRE DU COMMERCE « RESPIRE AGOA » Cette loi permet aux pays éligibles de vendre sur le territoire américain, sans payer le moindre frais de douane et inversement. D u 24 au 27 aout 2015, le Gabon va abriter le 14ème forum de l’African Growth Opportunity Act (AGOA) au stade d’Angondjé à Akanda. Plus d’un millier de délégués sont attendus. Ils viennent non seulement des Etats Unies d’Amérique, mais également des pays éligibles à cette loi qui date de l’année 2000. Loi instaurée sous l’impulsion du Président Bill CLINTON et qui a été prolongé de 10 ans, à compter de septembre 2015, par le Président Barak OBAMA et le Congrès américain. Cette loi permet aux pays éligibles de vendre sur le territoire américain, sans payer le moindre frais de douane et inversement. Le Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services, Gabriel TCHANGO, par ail- Échanges entre le Ministre du Commerce et l’Ambassadrice des USA, Cynthia Akuetteh leurs Président des Ministres Africains du Commerce, pilote avec la partie américaine l’organisation du 14eme Forum de l’AGOA, dans une approche positive de diplomatie offensive à l’égard des pays éligibles pour la réussite de cet évènement majeur qui doit booster les économies africaines. Particulièrement, celle du Gabon initialement basée, en grande partie, sur l’exportation des matières premières et qui tend, depuis 2010 vers une diversification accélérée. Une diversification voulue par les plus hautes autorités. Pour le Ministre TCHANGO les préparatifs sont à plus de 80 % à ce jour, les sous-comités s’atèlent à atteindre les 100 %. C’est le cas du sous–comité communication-presse qui est prêt à couvrir ledit forum. Rappelons que l’AGOA accepte plus 6500 produits éligibles et que le Gabon trouve dans cette loi des opportunités d’affaires pour l’exportation de ces productions. Lesquelles opportunités cadrent parfaitement avec le PSGE. Photo de famille entre les représentants du Gabon et une des représentante des USA pour le forum AGOA Août 2015 Page 24 Ministère des Infrastructures, de l’habitat et de l’aménagement du territoire RAPPORT NATIONAL HABITAT III OBSTACLES ET LES CONDITIONS D’UN HABITAT DÉCENT Le Ministre Délégué en charge de l’Habitat, Serge ENAME NSOLET, a ouvert le 29 juin dernier au stade de l’Amitié d’Angondjé, l’atelier de lancement des travaux d’élaboration du rapport national Habitat III. V oila deux jours qui marqueront peut-être un tournant pour la politique nationale de l’habitat au Gabon. Du 29 au 30 juin 2015, au stade de l’Amitié d’Angondjé de Libreville, les experts du Ministère de l’Habitat et les autres parties prenantes impliqués dans la thématique de l’Habitat ont échangé sur les questions liées au développement urbain, à l’aménagement du territoire, aux logements, aux infrastructures de base, à l’assainissement et à la bonne gouvernance. Au terme des travaux, le Ministre Délégué chargé de l’Habitat, Serge ENAME NSOLET a rappelé et restitué les enjeux : « le rapport que vous avez produit bien que provisoire, augure par sa rigueur scientifique de Le Ministre de l’Habitat, Magloire NGAMBIA ce que sera le rapport définitif que nous ferons fort de faire adopter par le Gouvernement, avant de le transmettre aux autorités internationales compétentes, en vue de la prise en compte des préoccupations de notre pays dans le nouvel agenda urbain mondial ». Les réflexions, véritable autopsie du contexte national, ont fait ressortir tous les besoins des populations inhérents à un cadre de vie sain et sécurisé ; à travers la promotion d’un habitat décent, durable et accessible au plus grand nombre des compa- triotes. Il est à rappeler que cet atelier d’élaboration du rapport national Habitat III entre dans le cadre des préparatifs de la 3ème Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement consacrée au logement et au développement urbain durable, Habitat III , prévue en octobre 2016, à Quito en Équateur. En effet, dans sa résolution 27/216, l’Assemblée Générale de l’ONU a engagé tous les États-membres à contribuer concrètement et à participer activement à toutes les activités préparatoires et à la conférence ellemême. Cette participation est conditionnée par la rédaction d’un rapport national sur l’habitat. Lequel rapport doit évaluer les progrès accomplis et les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre des programmes découlant des recommandations issues de la conférence Habitat II qui, elle, s’est tenue à Istanbul en 1996. Pour plus d’efficacité, l’élaboration et la diffusion de ce rapport est confié au comité national de l’Habitat. Le Ministre délégué de l’Habitat, Serge ENAME NSOLET Aoûtt 2015 Page 25 Photo de famille entre Ministres et différents experts CLIN D’ŒIL SUR LES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT NATIONAL HABITAT III A l’issue de l’atelier de lancement des travaux d’élaboration du rapport national Habitat III, les experts ont recommandé, entre autres, le renforcement de la sûreté et de la sécurité dans les villes, le renforcement des capacités opérationnelles des services spécialisés et des collectivités locales dans le domaine de la gestion urbaine. Ils ont aussi appelé à l’instauration des politiques de fixité des populations à travers la mise en place des relais de développement ruraux, la vulgarisation des techniques agricoles modernes et la promotion de l’utilisation des semences améliorées, l’amélioration des politiques de création d’emplois et de la formation professionnelle adéquate. Les experts ont également suggéré l’élaboration et la mise en œuvre des plans de prévention des risques, la mise en place d’un plan de déplacement et d’assainissement urbain en collaboration avec les municipalités . Enfin , ils ont indiqué la piste de subventionnement des ONG et associations, de l’enquête quantitative et qualitative en vue de déterminer les besoins en logement par année afin de définir des stratégies de résorption du déficit, du suivi et de l’évaluation de la production de logements, du renforcement du cadre législatif et réglementaire de la prise en charge des populations par la CNAMGS. Des recommandations fortes pour une politique de l’habitat Août 2015 Page 26 Ministère de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des Ressources Naturelles PARTENARIAT GABON-CAD-FUND UN ACCORD CADRE POUR FINANCER LES ACTIVITÉS FORESTIÈRES la cérémonie du 5 Août 2015 marquant la signature de l’accord-cadre de partenariat entre le Fonds de Développement sino-africain (CADFUND) et le Fonds Forestier National du Gabon (FFN). E n paraphant l’accord, le Directeur général du Fonds de développement sino-africain, Jim GUANDZE engage le Fonds à soutenir les projets d’investissement au Gabon. Le CAD FUND détient depuis 2014, une société forestière avec des unités de transformation, exploite une concession forestière dont elle promet d’accroitre la production d’ici la fin 2015. Pour le Premier Ministre, Pr Daniel Ona Ondo, cette démarche intégrée cadre avec l’ambition du Gabon d’accélérer son processus d’industrialisation. Un de ces moyens est de poursuivre la capitalisation du Fonds Forestier National soutenue notamment par des partenariats financiers comme celui unissant le CAD FUND et le FFN. Pour sa part, le Ministre Noël Nelson MESSONE s’est réjoui de ce que l’accord permettra de rechercher les opportunités d’investissements, de financement, de garantie et de participation dans des projets. Et pour cause, le Fonds de Développement Sino-africain est actuellement le fonds de capital-investissement le plus important et le premier fonds d’investissements par actions qui se voue aux investissements pour L’accord permettra de rechercher les opportunités d’investissement l’Afrique, porté à ce jour 5 milliards $ US (2500 milliards de francs CFA). Grâce au nouveau partenariat, le Fonds Sino-Africain va aider un plus grand nombre d’entreprises chinoises du secteur à investir au Gabon afin de moderniser l’industrialisation de la filière et de garantir ainsi le développement durable dans la filière forestière au Gabon. Le Directeur Général du FFN, Jean François YANDA l’autre signataire de l’accord garantit que cette entente produira une amélioration de l’offre de produits financiers aux PME : en aidant les banques à mieux répondre aux besoins de financement ; à accroître la capacité desdites banques à évaluer les PME en fournissant une assistance technique et des stratégies visant à développer leur participation. L’industrialisation du secteur forêt-bois est une orientation stratégique imprimée par le Président de la République, S.E Ali BONGO ONDI- MBA, et contenue dans le Plan Stratégique Gabon Emergent que le Ministère s’emploie à implémenter. Les apports financiers privés et publics internationaux que produira cet accord vont dans le sens des objectifs qui ont été assignés au FFN. Créé en 2007, le Fonds de Développement Sino-Africain a investi pour 23 milliards de Dollars US (11 500 milliards de franca CFA) dans les projets. Les pays africains bénéficiaires ont pu accroître leurs exportations annuelles et leurs recettes fiscales en moyenne de 15 milliards de Dollars (7500 milliards de francs CFA). Une annonce saluée par le Ministre du Budget, M. Christian MAGNAGNA qui a pris part à la cérémonie de signature de l’accord. Les investissements du CAD-FUND bénéficient dans une large part aux populations. C’est tout le sens que le Ministre Messone veut donner à cet accord. Aoûtt 2015 Page 27 Ministère de Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique CAMES LE GABON ENREGISTRE UN TAUX DE RÉUSSITE DE 95 % Un succès qui est le fruit du travail présenté par les différents candidats lors de cette 37è session du CAMES. L ibreville a abrité du 13 au 22 juillet 2015, la 37ème session du Conseil africain et Malgache de l’Enseignement supérieur. Placé sur le thème « Sous le signe du progrès de la science ». Ce rendez-vous de la capitale gabonaise a vu l’examen de 1 386 dossiers, dont 86 candidatures présentées par le Gabon aux différents grades de l’enseignant supérieur. Le résultat a donné un taux de réussite de 95 % pour notre pays. Une réussite qui a donné satisfaction Le Ministre Pacôme Moubelet BOUBEYA s’adressant aux enseignants et chercheurs pairs. La recherche, convient-t-il de rappeler, est au centre des préoccupations des plus hautes autorités et de la vie scientifique. La mise en œuvre de cette action vise trois principaux objectifs : améliorer le finan- Photo de famille entre les admis aux différents grades universitaires au Ministre de l’Enseignement supérieur, Pacôme MOUBELET-BOUBEYA. La problématique aujourd’hui se pose en termes de qualité, d’efficacité, de pertinence, d’efficience, d’attractivité, de compétitivité, de croissance et de développement. Le grade, dira le membre du Gouvernement, est une reconnaissance des compétences et un respect de l’ordre établi par les Août 2015 Page 28 du Gabon. La présence lors de ces travaux (ouverture et clôture) du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo, marque l’intérêt de l’Exécutif sur les questions inhérentes à la recherche scientifique. D’ailleurs, le Plan stratégique Gabon émergent consacre une orientation, en termes de qualité de la recherche cement de la recherche; stimuler les publications académiques et promouvoir l’innovation et la recherche appliquée. Ces objectifs seront atteints notamment grâce à la création d’un fonds recherche destiné à promouvoir et à financer de façon compétitive des programmes de recherche pertinents. Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et Professionnelle RÉSULTATS DES EXAMENS ET CONSTRUCTION DES ÉCOLES Donner beaucoup plus de crédibilité dans l’organisation des examens de fin d’année, réfectionner ou construire des écoles à Libreville et à l’intérieur du pays ainsi que la suppression du CEP et du BEPC, respectivement comme conditions de passage en 6ème et en 2nde sont, entre autres, les activités phares du ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et Professionnel. L ’organisation des examens dans un contexte de grèves perlées dès la rentrée des classes, est incontestablement un succès pour le Gouvernement qui a su se mettre à l’écoute des partenaires sociaux. Les Ministres en charge du secteur éducatif ont fait le point de cette année académique, non sans énumérer les avancées de nombreux chantiers visant soit la construction des écoles, soit leur réhabilitation. Pour ce qui est du Certificat d’études primaires, 48.723 candidats ont été présentés, 16.262 sont admis, soit un taux de réussite de 34,62 %. Pour le Brevet d’études du premier cycle, sur 33.494 candidats présentés, 14.615 ont réussi, soit un taux de 45,93 %. Pour le Baccalauréat général, au moment où nous mettions sous presse, la compilation des données n’étaient pas encore disponibles. Le Ministre de l’Education Nationale, Ida RETENO ASSONOUET, a donc été claire « Au-delà des taux de réussite qui peuvent différer avec ceux de l’année dernière, cette année l’objectif recherché sur instruc- Le Ministre Ida RETENO (G) et son délégué Calixte Isidore NSIE EDANG (D) tion des plus hautes autorités et finalement atteint, était la crédibilité des examens » S’agissant de la suppression de l’obtention du CEP comme condition de passage en classe de 6ème, de l’obtention du BEPC comme condition de passage en classe de 2nde et de la suppression d’une première partie du Baccalauréat en classe de 1ère, la tutelle a organisé une campagne nationale de sensibilisation sur les nouvelles modalités d’organisation des examens. INFRASTRUCTURES. Au plan des infrastructures, en plus de trois nouvelles écoles construites à Franceville, Mouila et Libreville dans le cadre de la coopération sino-gabonaise, le ministère a fait réhabiliter les écoles de Kinguélé, Sibang, Sotega, Agondje ainsi que les écoles du Quartier Sud et de la Nouvelle balise à Port-Gentil, ceci pour un coût global de 2 061 488 359 FCFA. Plusieurs autres établissements secondaires de Libreville et de l’intérieur du pays ont été réfectionnés, certains pour accueillir les apprenants dans de meilleures conditions et les candidats au baccalauréat. La régularisation des situations administratives dans le cadre du dialogue avec les syndicats ne sont pas en marge des réformes perceptibles dans ce secteur. En effet, 453 professeurs recrutés sont en solde depuis avril 2015, 136 sont actuellement en attente ; 445 Instituteurs recrutés et en solde depuis décembre 2014, 317 autres perçoivent des présalaires depuis avril 2015. A cela s’ajoutent 758 enseignants du pré-primaire passés en solde depuis avril 2015. Un total de 1271 autres postes budgétaires sont en cours d’attribution et 617 dernières fiches bleues signées ont été transmises au ministère de la Fonction publique le 11 Août 2015. Décidée sur instruction du Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, la mise sur bons de caisse des agents a permis d’arrêter la grève et d’identifier les agents fantômes ou titulaires de deux numéros matricules, notamment les coopérants retraités et ceux ayant quitté le Gabon mais continuant de percevoir les salaires ! Aoûtt 2015 Page 29 Ministère de l’Economie Numérique et de la poste FIBRE OPTIQUE LA PRINCIPAUTÉ D’ANDORRE EN APPUI AU GABON Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Pastor Ngoua N’Neme a récemment séjourné à Andorre en vue d’un partenariat destiné à renforcer la mise en place de la fibre optique au Gabon. L e Gabon a l’ambition de propulser son incubateur des projets du secteur TIC au rang mondial. Une ambition numérique inscrite au Plan Stratégique Gabon Emergent. Un programme qui vise à faire du Gabon un pays disposant d’une infrastructure numérique sur l’ensemble de son territoire d’ici à 2016. Ce vaste projet en cours de réalisation nécessite des partenaires mieux lotis. Accroître la capacité internationale en haut débit du Gabon, renforcer le déploiement du réseau de fibre optique sur toute l’étendue du territoire national, s’inspirer d’Andorre et bénéficier de son savoir-faire permettront au Gabon de couvrir à 100 % son territoire en fibre optique. Les deux potentiels partenaires se sont donnés rendez-vous en septembre 2015 pour une signature de partenariat. Lors de ce séjour andorran, le Mi- Le ministre Ngoua N’Neme posant pour la postérité avec les représentants du conseil parlementaire d’Andorre et ses collaborateurs nistre de l’Economie Numérique a été reçu par son homologue et le Ministre des Affaires étrangères, le projet de fibre optique au Gabon a meublé les échanges. Face au Chef du Gouvernement de cette Principauté, Pastor Ngoua N’neme a décliné les ambitions du Président de la République, Chef de l’Etat dans le domaine numérique. S’en est suivie une visite d’Andorra Telecom. A cette occasion, le chef du projet fibre optique de l’Aninf a également présenté l’avancement du projet sur le territoire gabonais. La Principauté d’Andorre constitue un bel exemple en matière de TIC grâce Séance de travail de la partie gabonaise dans les services du Premier ministre andorran Août 2015 Page 30 au déploiement du réseau FTTH à 100 % des foyers ainsi qu’une couverture TNT de 100%, et, 45 % de part de marché IPTV. Andorra Télécom, principal opérateur en matière de télécommunication dans la principauté déploie sur tout le territoire andorran un réseau d’accès universel en fibre optique. Pour mémoire, la Principauté d’Andorre est située entre la France et l’Espagne sur une superficie de 468 km2 et compte 70.000 habitants, avec 8 millions de visiteurs par an. Ce pays dépasse annuellement des destinations touristiques de premier niveau comme Barcelone, Monaco ou Chamonix. Le Ministre de l’économie numérique (C), son homologue et le Premier ministre de la principauté Le Gouvernement sur la Toile PORTAIL OFFICIEL DU GOUVERNEMENT GABONAIS www.gouvernement.ga Ministère de la Communication, des ReMinistère des Affaires Etrangères de la lations avec les Institutions Constitution- Francophonie, de l’intégration régionale Ministère de la Justice, Garde des Sceaux nelles, Porte-parole du Gouvernement www.diplomatie.gouv.ga www.justice.gouv.ga www.relations-institutions.gouv.ga Ministère de l’Intérieur de la Sécurité PuMinistère de l’Agriculture, de l’Élevage, de blique de l’Immigration et de la DécentraMinistère de la Jeunesse et des Sports la Pêche et de la Sécurité Alimentaire lisation www.jeunesse-sports.gouv.ga www.agriculture.gouv.ga www.interieur.gouv.ga Ministère du Commerce, des Petites et Ministère des Mines, de l’Industrie et du Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et Tourisme du Développement des Services Ministère des Transports www.mines.gouv.ga www.pme.gouv.ga www.transports.gouv.ga Ministère de la Forêt, de l’Environnement Ministère des infrastructures, de l’habitat et de la Protection des Ressources Natu- Ministère de l’Enseignement Supérieur et et de l’aménagement du territoire relles de la Recherche Scientifique www.infrastructures.gouv.ga www.eaux-forets.gouv.ga www.enseignement-superieur.gouv.ga Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Technique et Profession- Ministère de l’Économie Numérique, de nel la Communication et de la Poste Ministère de la Défense Nationale www.education-nationale.gouv.ga www.economie-numerique.gouv.ga www.defense-nationale.gouv.ga Ministère de l’Économie, de la Promotion Ministère du Pétrole et des Hydrocar- Ministère de l’Énergie et des Ressources des Investissements et de la Prospective bures Hydrauliques www.economie.gouv.ga www.petrole.gouv.ga www.energie.gouv.ga Ministère du Budget et des Comptes pu- Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Ministère de la Santé et de la Prévoyance blics Formation Professionnelle Sociale www.budget.gouv.ga www.travail.gouv.ga www.sante.gouv.ga Ministère des Droits Humains, de l’Égalité des Chances et des Gabonais de l’Étran- Ministère de la Culture, des Arts et de Ministère de la Fonction Publique et de la ger l’Éducation Civique Réforme Administrative www.droits-humains.gouv.ga www.culture.gouv.ga www.fonction-publique.gouv.ga Aoûtt 2015 Page 31 Ministère de la Défense Nationale LES DÉFIS SÉCURITAIRES : UN ENJEU MAJEUR À RELEVER Dans un monde caractérisé par des menaces multiformes et diffuses, le Gabon, à l’instar d’autres pays africains, a pris acte de la nécessité de relever les défis sécuritaires en renforçant sa coopération militaire avec l’extérieur. G râce à la volonté clairement exprimée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, Ali BONGO ONDIMBA et, à l’implication personnelle du Ministre de la Défense Nationale, Ernest MPOUHO EPIGAT, Libreville a été le théâtre, au mois de Mai 2015, de deux évènements majeurs de portée internationale. Il s’est agi de l’Exercice Central Accord 2015 et de la 3ème édition du Salon international de la Défense et de la Sécurité intérieure en Afrique, Shield Africa Dans les coulisses du SHIELD AFRICA Août 2015 Page 32 Le Ministre de la Défense et les chefs d’État Major des Armées américain et... 2015. En effet, après Port-Gentil où se sont déroulés successivement les exercices ‘’Obangame’’ et ‘’Africa Partenership Station’’, axés respectivement sur la communication et les techniques de sécurité des Forces navales dans le Golfe de Guinée et la formation sur la sécurité et la sûreté maritime, Libreville a abrité du 3 au 23 mai dernier, l’exercice Central Accord 2015 qui est une concrétisation de la coopération avec les Etats-Unis d’Amérique dans le domaine militaire. Au total 13 pays ont pris part à cette manœuvre militaire dont l’objectif Les c principal a été le renforcement des capacités d’actions des armées africaines en générale et gabonaise en particulier. Autre évènement phare, Shield Africa, premier rendez-vous du genre en Afrique subsaharienne, a été l’occasion pour les participants venus du monde entier, d’échanger du 19 au 21 mai 2015, sur les questions liées à l’amélioration du bien être des citoyens du continent et de l’environ- ...Africains couleurs nationales à l’honneur Drapeaux des différents pays ayant pris part aux manœuvres nement des affaires. Conçu comme un élément de réponse à un double enjeu géopolitique et économique, Shield Africa se veut l’outil privilégié pour donner les réponses pertinentes recherchées par les responsables de la Défense et de la Sécurité intérieure des Etats africains. « Cyberguerre » et « Cybersécuri- té » ont été aussi deux sujets majeurs autours desquels le Ministre MPOUHO EPIGAT et son collègue de l’Intérieur, Guy Bertrand MAPANGOU, les spécialistes de renommée mondiale à la matière et des exposants venus de divers horizons ont pu échanger leurs expériences et leurs expertises. Aoûtt 2015 Page 33 Ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques ENERGIE / CONSTRUCTION DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE DU WOLEU-NTEM VILLES ET VILLAGES DU SEPTENTRION BIENTÔT INTERCONNECTÉS L’évaluation des travaux a fait l’objet d’une rencontre entre le Ministre Désiré Guedon, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques et le DG de Bouygues Energie & Services Gabon, Michel Chinchilla L e Gabon s’est fixé un objectif de relier l’ensemble des villes et des villages par un réseau électrique, le réseau national de transport d’électricité (RNTE), la rencontre du 4 août 2015 entre le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Désiré Guedon et le directeur général de Bouygues Energie & Services Gabon, Michel CHINCHILLA a porté sur la poursuite des travaux de construction du réseau interconnecté au Woleu-Ntem. Les travaux, indique le membre du gouvernement, seront livrés dans un délai de moins de cinq mois. En effet, le Gabon s’est doté des plans directeurs provinciaux pour l’électrification rurale. Une approche globale, favorisant la cohérence d’ensemble, l’optimisation des coûts et la prise en compte de l’ensemble des techniques d’électrification rurale afin de fournir à tous les Gabonais une électricité à des tarifs accessibles. Cette action qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du RNTE a commencé au Woleu-Ntem à travers le réseau interconnecté du Woleu-Ntem (RIC Nord). Il s’agit principalement de l’élagage des emprises des lignes électriques, de la réparaAoût 2015 Page 34 Des installations electriques pour l’interconnexion tion des équipements endommagés, de la construction de la ligne HTA entre la centrale SEEG Oyem- base Bouygues sur un linéaire de 5 Km d’une part; et de la construction de la ligne Haute Tension à partir du poste transformateur HTB de Mitzic, pour la centrale SEEG de Mitzic également sur un linéaire de 5 Km d’autre part. Tous ces ouvrages, en cours de réalisation, devront être mis en service a insisté le Ministre GUEDON, d’ici la fin de l’année 2015 en attendant le démarrage des travaux de construction du barrage hydroélectrique de 36 mégawatts (MW) sur le fleuve Okano, à Mitzic. L’objectif de ces travaux est d’alimenter les axes routiers Oyem – Alen Meboum (vers Mitzic) et Oyem –Assock Medzeng (frontière Guinée Equatoriale) à partir de la centrale thermique d’Oyem où il est prévu la fourniture et l’installation d’un groupe thermique de 2500kVA d’une part et d’autre part d’alimenter l’axe Mitzic – Alen Meboum, à partir de la centrale thermique de Mitzic dont les travaux d’extension et de renforcement de capacité de production devront se dérouler dans les prochaines semaines. Par ailleurs, le directoire de BOUYGUES Energie & Services Gabon a informé le membre du Gouvernement de l’achèvement des travaux des lignes électriques basse tension ainsi que les alimentations des différents villages traversés par ce réseau électrique. A travers cette démarche, le Gouvernement entend optimiser les capacités de production et de sécuriser la fourniture d’énergie électrique à l’échelle nationale grâce à la mutualisation des centrales conformément aux orientations contenues dans le volet énergie du Plan stratégique Gabon Emergent (PSGE). La ligne en cours de réalisation dans le Woleu-Ntem permettra de créer le réseau interconnecté de cette province. D’autres travaux, de même nature, sont prévus dans les huit autres provinces du pays. A l’horizon 2020, l’ensemble du territoire national sera interconnecté par le RNTE. Ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques ENERGIE ET INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES DESIRE GUEDON EN VISITE DE TRAVAIL EN CHINE Le Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Désiré GUEDON qu’accompagnaient quelques techniciens de son département vient de séjourner en Chine. Il a au cours de cette tournée, à l’invitation de la Société China Gezhouba Groupe Corporation (CGGC), visité le siège pékenois et les réalisations de ce Groupe adjudicataire du marché de construction des centrales hydroélectriques de Fe2 à Mitzic (36 MW) et des L a délégation gabonaise, a voulu s’enquérir de l’expertise et de la capacité de cette entreprise à réaliser ces ouvrages pour le compte de la République Gabonaise. Il faut dire que l’entreprise CGGC est celle qui a réalisé le plus grand barrage actuellement en service dans le monde, le barrage des Trois Gorges, d’une puissance totale de 22.400 MW. Le séjour chinois du Ministre de l’Energie a également permis à la délégation gabonaise de boucler les discussions avec la société CGGC sur le démarrage effectif des travaux du site Fe2 à Mitzic et les Chutes de l’Impératrice Eugénie de Fougamou. Toutes ces étapes devront donc conduire l’entreprise chinoise à démarrer incessamment les travaux de ces deux ouvrages. Désiré GUEDON a par ailleurs signé avec la CGGC, un protocole d’accord sur la construction des lignes de transport d’énergie et des ouvrages associés pour La signature de cet accord marque le début des travaux de ces 2 chantiers Chutes de l’Impératrice Eugénie de Fougamou (88 MW) dans le cadre d’un emprunt de l’Etat. l’évacuation d’énergie de Fougamou vers la capitale, en passant par les principales villes du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire. Rappelons que, soucieux de sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique du pays, le Ministère en charge de l’Énergie avait signé en 2010 un contrat de Partenariat Public-Privé, sous forme d’une concession avec la Compagnie de Développement des Energies Renouvelables (CODER), en vue de valoriser le potentiel hydroélectrique des chutes Fe 2 sur l’Okano à Mitzic et l’Impératrice Eugénie dans la Ngounié. d’offres public au troisième trimestre 2013 et c’est le groupe CGGC qui a remporté le marché sur la base d’une expertise avérée. L’aménagement hydroélectrique de l’Impératrice sert à alimenter en énergie propre tous les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville. Cette énergie propre se substituera à celle des centrales thermiques fonctionnant au gazole dans les localités précitées. Mais quelques années plus tard, ce contrat a été interrompu et résilié par la partie gabonaise compte tenu du non-respect par la CODER des obligations contractuelles notamment le retard dans le démarrage effectif des travaux. En vue donc de tenir ses engagements d’augmentation de l’offre énergétique à l’horizon 2020, la République Gabonaise a lancé un appel Le Groupe CGGC est une multinationale chinoise spécialisée notamment dans la conception, l’achat, l’exécution et l’investissement des projets ayant trait aux ouvrages hydrauliques, hydroélectriques, mais aussi dans l’électricité thermique, l’électricité nucléaire, l’électricité éolienne, l’installation électromécanique, le transport et la distribution d’électricité. Aoûtt 2015 Page 35 Ministère du Budget et des Comptes Publiques ÉLABORATION DU PROJET DE LOI DE FINANCE 2016 CAN 2017 ET LE VOLET SOCIAL COMME PRIORITÉS Les conférences de répartition des crédits ouvertes du mardi 28 juillet au 14 Août 2015 à Libreville ont été axées sur les propositions de répartition des crédits et des emplois par mission et par programme en fonction des plafonds budgétaires arrêtés. L’organisation de la Can 2017 et le volet social figurent en bonne place dans les allocations budgétaires. Le Ministre du Budget et des Comptes Publics, Christian MAGNAGNA L e Ministre du Budget et des Comptes publics, M. Christian MAGNAGNA a, lors de ces travaux, souligné que le projet de loi de finance 2016 se prépare dans un contexte budgétaire contraignant, malgré l’embellie observée sur le plan international, qui laisse envisager une croissance de 3,8 % en 2016, contre 3,5 en 2015. Par ailleurs, M. Christian Magnagna a relevé la place de choix que devrait occuper l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017, le volet social et les échéances électorales de 2016 dans les allocations budgétaires. Soucieux de la soutenabilité des finances publiques, le membre du Gouvernement a invité les uns et les autres à programmer la bonne dépense en prenant en compte la contrainte financière du moment, afin qu’une fois engagée, celle-ci soit effectivement payée. Poursuivant et réitérant la volonté du Gouvernement à maitriser les dépenses budgétaires et à procéder à l’élargissement des marges de mobilisation des ressources, Christian MAGNAGNA a mis chacun des Août 2015 Page 36 gestionnaires devant sa responsabilité, notamment sur le contentieux qui coûte cher à l’Etat. Il s’agit par exemple d’un responsable de programme (RPROG) qui décide d’annuler un engagement contracté par un opérateur économique pour engager une autre dépense. Ce préjudice causé à cet opérateur économique donne lieu à un contentieux qui provoque des dépenses imprévues à l’Etat. Désormais cette dépense supplémentaire sera ponctionnée sur la ligne budgétaire de l’administration fautive. En bouclant son intervention, le Ministre du Budget et des Comptes publics a invité les participants à veiller à ce que les principales recommandations des parlementaires ne restent pas sans suite. Il s’agit notamment des risques d’un retour à un endettement excessif, la nécessaire maitrise de l’évolution de la masse salariale, la mise en œuvre effective de la décentralisation après la promulgation de la nouvelle loi, la poursuite et la finalisation des chantiers entamés, notamment ceux issus des décisions des Conseils des Ministres délocali- sés et le recours nécessaire aux partenaires privés (PPP) pour le financement des infrastructures lourdes. Invité à participer à cette cérémonie d’ouverture des conférences de répartition des crédits, le Ministre de la Fonction publique, Jean Marie Ogandaga, a mis l’accent sur la ressource humaine tout en indiquant que pour que la BOP réussisse, il importe désormais de bien gérer l’agent public, en le mettant dans des dispositions de compétences. Ces assises interviennent quelques mois après celles tenues les 19 mai et 04 juin 2015. Lesquelles portaient sur les économies structurelles, la performance et la budgétisation et qui devraient consolider les acquis post-basculement en mode Budgétisation par objectifs de programme (BOP) de notre système de gestion budgétaire et financière. Non sans suggérer que le budget de l’Etat puisse rester un véritable instrument de croissance et de développement à la disposition du Gouvernement. Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle DIALOGUE SOCIAL AFFERMISSEMENT DES MŒURS ET PRATIQUES POUR UN DIALOGUE SOCIAL PRIVILÉGIÉ Cet atelier de formation des formateurs permet de faire du dialogue, un instrument privilégié de la démarche entre les acteurs du monde en vue d’une gouvernance sociale. Le Ministre du Travail, de l’emploi et de la Formation Professionnelle L e ministre délégué du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Louis Philippe Mve Nkoghe a affirmé, le 29 Juillet 2015, à Libreville que l’exigence recommande de clarifier le décor, pour la mise en exergue de la légalité afin d’affermir les mœurs et pratiques du dialogue social, de gestion de crises et de négociations, à l’ouverture d’un atelier de formation des formateurs. M. Mve Nkoghe a, à cet effet, souligné que la mise en œuvre des stratégies qui permettent le développement du pays, nécessite l’instauration des relations génératrices d’un échange franc, sincère et permanent entre les mandats tripartites de l’organisation internationale du travail (BIT) à savoir les employeurs, les travailleurs et le Gouvernement. Il a poursuivi que cette exigence ne pourra produire des effets positifs qu’à travers la détermination démocratique de la représentativité syndicale dans le paysage syndical. Cette exigence se compose, entre autres, de quatre organisations professionnelles, de dix-sept centrales syndicales des travailleurs, d’une dizaine de syndicats autonomes et de mouvements sociaux. Il a précisé Le Ministre délégué que l’opportunité du présent atelier est de revisiter la problématique de la représentativité dans le pluralisme syndical au Gabon. Car, l’accélération du processus de la mondialisation et son extension aux domaines des activités humaines recommande que le nouvel ordre juridique soit mis en place. Intervenant à l’ouverture de cet atelier, le représentant du Bureau International du Travail (BIT), Faustin Amoussou a estimé que la représentativité était un processus qui permet de clarifier le paysage syndical en y insérant une dynamique d’émulation et d’alternance. Elle autorise une rationalisation dans toutes les démarches de négociations et de concertation. Ce processus exige, en effet, la formation et le renforcement des capacités entre les employeurs, les travailleurs et le Gouvernement. «Cette attitude participe au dynamisme de la coopération technique qui caractérise les relations fructueuses entre le Gouvernement gabonais et le Bureau International du Travail (BIT)», a-t-il conclu. L’atelier de formation des formateurs qui a débuté, le 29 Juillet 2015, à Libreville et a eu pour thème «la représentativité syndicale pour un dialogue social efficace», a été organisée par le BIT, à la demande du Gouvernement gabonais. Il permettra aux différents participants des centrales syndicales gabonaises d’être édifiés sur certaines questions d’ombre. Photo de famille au sortir de l’atelier du BIT Aoûtt 2015 Page 37 Ministère du Pétrole et des Hydrocarbures FORUM SUR LE CONTENU LOCAL DANS LE SECTEUR DES HYDROCARBURES L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SERVICE DE LA PROMOTION DES RESSOURCES LOCALES Le Forum organisé du 6 au 8 juillet 2015 a permis à l’administration et aux sociétés pétrolières de dégager une feuille de route pouvant servir à redéfinir une politique gouvernementale globale dans le secteur des hydrocarbures. D epuis 2010, le Gouvernement Gabonais a entrepris un programme de réformes en vue d’améliorer la gouvernance du secteur des hydrocarbures et de promouvoir le bassin sédimentaire gabonais. Dans cette optique, l’année 2014 va marquer une étape décisive, avec l’organisation à Libreville du premier forum national sur la sous-traitance pétrolière. Un évènement qui a eu pour mérite d’aborder, avec les différentes parties prenantes, les opportunités que renferme ce secteur, dans un contexte parfois marqué par des revendications des peuples autochtones. A ce titre, l’organisation du forum sur le contenu local, tenu du 6 au 08 juillet 2015, donne l’occasion au secteur des hydrocarbures de s’ouvrir de manière à construire un pont avec l’économie nationale afin de participer à la réalisation de la stratégie d’investissement humain telle que voulue par le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA. Dans ce sens, le Gabon accorde une large part à ce qui est aujourd’hui appelé « contenu local ». Les articles 187 à 192 de la loi N° 011/2014 du 28 août 2014 portant réglementation du secteur des Août 2015 Page 38 Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures pour insuffler une synergie de développement hydrocarbures au Gabon spécifient les orientations générales de la politique du contenu local à mettre en place. Cette politique vise à accroître la part de la valeur ajoutée produite et/ou consommée au Gabon par l’industrie pétrolière ou gazière. Au travers de l’élévation du niveau d’expertise du personnel ressortissant gabonais, l’incitation à la consommation et à l’utilisation des biens et services locaux, la formation du personnel ressortissant gabonais aux métiers de l’industrie des hydrocarbures, la promotion des projets communautaires, la promotion des projets structurants à fort impact social. nationale visant à encourager la production d’une valeur ajoutée additionnelle pour le secteur des hydrocarbures, et, à partir du secteur des hydrocarbures, insuffler une synergie de développement à d’autres secteurs économiques. Elle englobe donc la formation des locaux, la mise en place des projets structurants et communautaires, l’encouragement de la sous-traitance locale et le transfert des technologies. De ce point de vue, la politique de contenu local peut être considérée comme un instrument de mise en œuvre de la stratégie d’investissement humain et un outil saillant de la réalisation du Plan Stratégique Gabon Émergent. Il s’agit donc d’une stratégie globale Plusieurs experts nationaux et internationaux ont pris part aux travaux Ministère de la Santé et Prévoyance Sociale ÉVÈNEMENTS MARQUANTS À MIS PARCOURS EN 2015 Plusieurs activités ont été menées au cours de cette période. La sensibilisation des responsables des structures sanitaires privées, l’affaire du docteur Max Fylla et l’installation des responsables de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon (SIHG) P lusieurs sujets d’actualités ont été évoqués au sein du département ministériel de la Santé et de la Prévoyance Social, dirigé par M. Jean-Pierre OYIBA pendant ces trois derniers mois. Parmi les différentes activités menées, on notera, la convocation le mercredi 1er avril 2015 à l’immeuble ARAMBO des responsables de l’ensemble des structures sanitaires privées. L’objectif visé était de rappeler ces derniers à l’ordre face aux nombreux dérapages et autres manquements. Si le membre du Gouvernement s’est inscrit dans la droite ligne des plus hautes autorités du pays dont le but est de voir les populations gabonaises bénéficier des soins de santé de qualité, Jean-Pierre OYIBA n’a pas manqué non seulement de rendre hommage à la contribution des uns dans la prise en compte des soins médicaux mais surtout de les exhorter à mener leur activité selon les normes et standards de l’Organisation Mondiale de la Santé. Occasion de leur informer que tout exercice de la médecine privée au Gabon devra être notifié par une autorisation délivrée au préalable par le ministère de tutelle. Le Ministre Jean-Pierre OYIBA Toujours concernant la santé, on ne pourrait parler de l’affaire du Dr max fylla, ce médecin détenteur d’une structure sanitaire privée, gardé en prison pendant près de quatre mois pour avoir pratiqué une césarienne d’une grossesse jumelaire sur une de ses patientes. Elle rendra l’âme quelques jours après des suites d’une complication liées à une hypertension artérielle sévère .Ce qui avait amené ses collègues médecins à observer une grève illimitée paralysant ainsi, l’ensemble des structures sanitaires privées comme publiques. Le calme et la reprise du travail dans les différentes structures sanitaires aujourd’hui par les médecins est dû aux efforts et à l’implication personnel à tous les niveaux du Ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale Jean-Pierre OYIBA, considérant que la santé est un secteur vital pour le Chef de l’État. Tout en reconnaissant aux professionnels de la santé que certaines revendications sont légitimes et qu’en tant que leur premier responsable il se doit de les protéger et de les défendre mais qu’en retour, ils ne prennent pas la vie des populations en otage avec des grèves intempestives car la volonté qui anime les autorités de notre pays c’est d’améliorer les conditions de vie et d’existence de tout un chacun. Par ailleurs, la volonté et les instructions du Chef de l’État en matière de médecine de proximité est de restaurer la pyramide sanitaire, c’est à dire la case de santé, le dispensaire, le centre de santé, le centre médical, le centre hospitalier régional, le centre hospitalier universitaire. Le constat est que nous avons des centres de santé universitaire de 3eme génération les mieux dotés de la sous-région, 7 hôpitaux régionaux opérationnels. Cependant, pour une meilleure prise en charge des patients, la poursuite de la construction et de la réhabilitation de ses structures et la disponibilité des médicaments sont nécessaires. C’est pourquoi M Jean-Pierre OYIBA, accompagné du Ministre Délégué chargé de la Santé, Dr Youssouf SIDIBE NZENGUE A KASSA, a fait une tournée pour s’enquérir de la prise en charge globale des malades dans les neuf provinces du Gabon. Aoûtt 2015 Page 39 Ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale EVÈNEMENTS MARQUANT À MIS PARCOURS EN 2015. (SUITE) La rencontre avec les médecins rentrés en grève pour la cause du Dr Max Fylla et la discussion sur plusieurs points relatifs au cadre de travail a débouché sur la levée de la grève O utre le pan de la santé, au niveau du ministère de la Santé et de la Prévoyance So- ce nouveau processus de développement à savoir : Gouvernement, collectivités locales, les partenaires La capitale de la province du HautOgooué, Franceville a constitué la dernière étape de ces installations ; une étape qui aura permis aux deux membres du Gouvernement d’inviter les déférents acteurs à s’approprier la SIHG et ses grandes orientations, Le Ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, Jean-Pierre OYIBA en sa qualité de vice- président du comité national de pilotage de la stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG)a appelé à l’implication de tous dans la mise en œuvre de cet instrument qui permettra de matérialiser le troisième principe du triptyque :Paix, Développement et Partage prôné par le Chef de l’Etat. Le Ministre délégué en mission dans la province de la Nyanga ciale, un accent a été mis sur le volet prévoyance sociale, pilier essentiel du plan stratégique Gabon émergent du projet de société du Président de la République Chef de l’État, son excellence Ali BONGO ONDIMBA. De ce plan, découle le pacte social qui n’est autre que l’expression de la volonté du Chef de l’État de livrer un combat contre les inégalités, la précarité et la pauvreté. Le pacte social s’appuie sur la mise en œuvre de la stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG) qui implique l’intervention de tous les acteurs concernés dans Août 2015 Page 40 au développement, les acteurs non étatiques, les ONG et les citoyens. Pendant près de deux mois (avrilmai 2015) le Ministre de la santé et de la prévoyance sociale Jean-Pierre OYIBA accompagné de son déléguée chargée de la prévoyance sociale Marie Françoise DIKOUMBA ont sillonné les neuf provinces du Gabon pour procéder aux installations des comités provinciaux de la stratégie d’investissement humain du Gabon, dont les comités sont dirigés par les gouverneurs de provinces. Pour la réussite de la (SIHG) et pour la réduction du nombre de gabonais économiquement faible; reste plus qu’une seule chose : agir parce que la détresse sociale n’attend pas, parce que l’urgence sociale n’attend pas, dira le membre du Gouvernement, le ministre délégué en charge de la prévoyance sociale procédant à l’installation du responsable du SIGH du Haut-Ogooué Ministère des Droits humains, de l’Egalité des Chances et Gabonais de l’Etranger ALEXANDRE DÉSIRÉ TAPOYO AU CONTACT DES PEUPLES AUTOCHTONES Le ministre des Droits humains, de l’Egalite des Chances et des Gabonais de l’Etranger, Alexandre Désiré Tapoyo a sillonné, du 27 juillet au 6 août 2015, les provinces de la Ngounié, du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo où il est allé s’enquérir des conditions de vie des peuples autochtones originaires de ces localités. L a tournée du membre du Gouvernement dans ces trois provinces s’inscrivait dans le cadre d’une caravane nationale de sensibilisation sur l’égalité des chances. Cette tournée, la deuxième du genre, après celle du district d’Ikobe, dans le département de Tsamba Magotsi dans la Ngounié (sud), a pour objectif de prendre la mesure des problèmes auxquels sont confrontés les peuples autochtones qui demeurent, jusqu’à présent vulnérables. Le Ministre des Droits Humains et sa délégation se sont d’abord rendus dans la Ngounié, précisément dans les départements de la Douya-Onoye (canton Dibadi), dans la Louétsi-Wano, au village Matsamatsengue, dans le district de Nzenzele au village Foungui. Les villages sillonnés dans la province de la Ngounié sont habités par les peuples autochtones, appelés dans cette partie du sud, « Babongos ». Après la Ngounié, le Ministre Tapoyo a pris la route du Nord pour se rendre à Minvoul dans le département du Photo de famille du Ministre Alenxandre Désiré TAPOYO avec les peuples autochtones Haut-Ntem. Cette étape a permis au membre du Gouvernement de discuter aux villages Doumassi et Ellarmitang-Esseng avec les « Bakas », un des peuples autochtones que l’on trouve au Gabon, au Cameroun et en Centrafrique. Enfin, la délégation ministérielle s’est dirigée dans l’Ogooué-Ivindo. Dans cette partie du Gabon, M. Tapoyo et sa délégation ont rencontré les peuples autochtones vivant dans les départements de la Zadié, précisément dans les villages Itoumbi, Zoula, Ibea, Imbong et Etakangaye, du canton Djouah. Après ces villages, le cortège s’est rendu dans le chef lieu du département de la Zadié (Mékambo) précisément dans les quartiers “QG’’ et Djigui, avant d’aller s’enquérir des conditions de vie des peuples autochtones des villages Ekata et Mbeza dans le canton Loué. Dans les localités de ces trois provinces visitées, la délégation du département ministériel en charge de l’Égalité des chances, en recensant les peuples autochtones, ont été édifiés sur les difficultés éprouvées au quotidien par ces peuples, premiers habitants du Gabon. Au nombre de ces problèmes, il y a l’absence des pièces d’état-civil et administratifs : carte nationale d’identité, acte de naissance, assurance maladie. Sans compter le manque de structures de base comme les dispensaires, l’eau potable, l’électricité. Il y a aussi l’éloignement des écoles et l’état déplorable de la route. Estimés en 2011 à 18 000 personnes au Gabon, les peuples autochtones peinent encore à s’intégrer dans la société gabonaise faute d’état-civil et d’instructions ! Aoûtt 2015 Page 41 Ministère de la Culture, des Arts, de l’Education Civique NOUVEAUX CHANTIERS, NOUVEAUX DÉFIS Nombreux chantiers sont mis à la table de ce département ministériel. De nouvelles émissions civiques destinées à la citoyenneté et la mise en œuvre des industries culturelles sont autant de défis qui seront bientôt effectifs L ’Education Civique est le chantier de la ‘’renaissance’’. L’incivisme et les déviances de toutes sortes sont constatés au quotidien. Une des actions majeures jusque-là conduite est la Journée Nationale du Drapeau que le Gabon vient de célébrer le 09 août 2015 sur le thème : « Unité nationale et symboles de la République ». A cette occasion, Martial-Rufin MOUSSAVOU, le Ministre en charge de l’Education Civique a notamment rappelé le but de celle-ci : « l’appropriation du drapeau et des emblèmes de la République, l’acceptation des différences et de la diversité culturelle ». L’hymne national constitue un symbole de la République qui n’est plus enseigné. Pour y remédier, des supports de communication reprenant ce chant patriotique en huit langues du pays ont été produits. Le Ministre Martial-Rufin MOUSSAVOU à cet effet, un excellent chantier au bénéfice des créateurs d’œuvres de l’esprit, des acteurs et opérateurs culturels. Le Conseil d’administration du Bureau Gabonais du droit d’auteur et des droits voisins est constitué. La collecte de la redevance sera lancée pour sa répartition aux ayants droit. Les industries culturelles et créatives représentent une source réelle d’emplois et d’économie pour le Gabon. A titre d’exemple, en 2011, pour Port-Gentil et Libreville, on enregistre 2491 emplois et un chiffre d’affaires de deux milliards deux cent soixanteseize millions (2 276 000 000) FCFA pour 288 structures recensées. Le secteur privé est donc interpellé dans le financement de la culture. Le soutien apporté par Total Gabon, SINO PEC, Addax Petrolum et Shell Gabon a été remarquable. L’exposition « Rites et Croyances » du Musée National des Arts et Traditions présente les identités et la diversité culturelles, tout comme le Ballet National et le Théâtre National. Les Technologies de l’Information et de la Communication sont un outil à mettre à contribution dans la promotion du patrimoine culturel. Le Carnet de voyage, le Livre interactif et le Musée virtuel des arts et traditions, visibles sur internet sont des très bons exemples de son utilisation. Dès septembre prochain, de nouvelles émissions civiques verront le jour à l’instar de « L’instant citoyen » qui rappellera à chacun les comportements à adopter. S’agissant de l’action culturelle, elle s’inspire du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et vise à faire de la culture une ressource importante. La promotion de la créativité constitue Août 2015 Page 42 Le Ministrère de la Culture, le temple du patrimoine du Gabon NOS RUBRIQUES Aoûtt 2015 Page 43 TROIS QUESTIONS À... ….. PASCAL YAMA LENDOYE (PYL), PRÉSIDENT DU COMITÉ NATIONAL DES FÊTES DE L’INDÉPENDANCE, PAR AILLEURS SECRÉTAIRE PERMANENT DE GABON INDÉPENDANCE Dans un bref entretien accordé à la rédaction du Journal du Gouvernement, Pascal Yama Lendoye livre ici le déroulement de la célébration de la fête de l’indépendance dont les festivités a démarré dès le 16 Août 2015 avant de se poursuivre ce 17 août 2015. Monsieur le Secrétaire Permanent de Gabon Indépendance, Où en eston avec l’organisation des festivités du 55ème anniversaire de l’indépendance du Gabon ? Merci pour cette question. Pour vous édifier sur l’organisation de la fête de l’indépendance an 55 du Gabon, permettez-moi de vous présenter brièvement le comité national des fêtes. En effet, ce comité a débuté les préparatifs depuis le 1er avril 2015, les commissions se sont constituées conformément au décret 0225/PR/ MISPID du 24 janvier 2013. Vous avez donc au total dix (10) sous-comités avec les protocoles, l’hébergement, la restauration, la communication, les activités sportives, les animations culturelles, l’énergie, le budget, le sous-comité sécurité. A la tête de chaque sous-comité se trouve un président, avec tous ses membres. Le comité National des fêtes de l’indépendance est donc appelé dans Août 2015 Page 44 Pascal Yama Lendoye, Secrétaire permanent de Gabon Indépendance le cadre de l’organisation de l’édition 2015 et les préparatifs vont bon train. Pour qu’une organisation soit parfaite, cela nécessite des moyens notamment pour la parade culturelle qui est une activité phare. Pour que les groupes fassent une bonne prestation, il faudrait au préalable qu’ils s’entrainent. une soixantaine, cette année il y en aura plus car de nombreux autres groupes se sont inscrits. Le sous-comité animation culturelle a la charge de faire à nouveau vibrer nos compatriotes aux rythmes des danses du terroir. Combien de groupes folkloriques participeront à cette édition ? A quoi doivent s’attendre les Gabonais qui viendront prendre part aux festivités en sus de tout ce que vous avez déjà énuméré ? En 2013, nous avons enregistré 52 groupes, en 2014, nous en avons J’invite tout le public Librevillois à se rendre à l’esplanade du Sénat pour Un instantané de la remise du trophée du vainqueur de la coupe du Gabon par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba en 2013 pour la parade culturelle, au bord de mer pour le défilé c’est-à-dire la parade militaire et ensuite la finale de coupe de l’indépendance au stade Monedang. Une compétition qui opposera le FC Mounana et Manga Sport. Un grand concert aura lieu du côté du bord de mer face à la Présidence de la République. A cela s’ajoutent les manifestations dans différents arrondissements de la capitale et capitales provinciales. La parade culturelle fait partie des temps forts de la fête de l’Indépendance La fête de l’indépendance est une fête nationale, mêmes les ressortissants des pays alliés doivent se rendre dans les différents lieux où se dérouleront les festivités puisque nous avons, encore une fois, invité les chefs des communautés de ces pays alliés. J’invite également les présidents de ces associations à mobiliser leurs ressortissants à se rendre massivement dans ces lieux. Le défilé militaire, hommes et troupes motorisées marquent la souveraineté du Gabon à l’Indépendance Aoûtt 2015 Page 45 AU FIL DE L’HISTOIRE LUBIN MARTIAL NTOUTOUME OBAME Président de la Délégation Spéciale Chargée d’assurer la vacance à la mort du Président Léon Mba 1967 – 1968. L ubin Martial NTOUTOUME OBAME est né le 5 juin 1931 à Libreville (Estuaire). Il a fait toute sa formation primaire et secondaire à Libreville avant de s’envoler pour la France à l’Institut normal des sciences commerciales de Paris dont il sort diplômé en 1954. Il a commencé sa carrière dans le secteur privé comme agent commercial de la Compagnie commerciale du Août 2015 Page 46 Gabon (CCDG) entre 1958 et 1960. Il s’engage dans le monde politique dès 1961. Il est député entre 1961 et 1963. Le Président Léon Mba fait de lui son Ministre des Finances en 1963, puis son Ministre des Travaux publics en 1964, des Postes et des Télécommunications (PTT) en 1965 et Ministre d’Etat, Ministre des Travaux publics de 1966 à 1967. Il sort du Gouvernement à cette époque et commence une carrière diplomatique qui va le conduire dans plusieurs pays et organisations internationales comme ambassadeur: Japon, Italie, Espagne, Canada et ONU. En avril 1977, Lubin Martial NTOUTOUME OBAME est nommé Maire de Libreville. Il décèdera à Paris en 1988. VALEURS CULTURELLES HISTOIRE DES PEUPLES OU GROUPEMENTS ETHNIQUES DU GABON Ce 17 août 2015 le Gabon commémore son accession à la souveraineté internationale. Voici donc 55 ans que le pays est indépendant. Son histoire reste marquée par le passage aux commandes de trois chefs d’Etat. Léon MBA, Omar Bongo Ondimba, Ali Bongo Ondimba. Quelles sont les origines de ce peuple? Quel héritage lègue-t-il désormais aux générations futures? C’est à cela que valeurs culturelles se propose de vous apporter. Bonne lecture. A lors que de nombreuses transformations se sont opérées au fil des décennies, et que les générations nouvelles tournées vers l’Occident tendent à perdre leur repère, il convient de revenir sur les origines du fondement de la République gabonaise. Les Pygmées sont les premiers habitants connus de la forêt gabonaise. Ils s’y installèrent 5000 ans avant J-C., vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Puis débutèrent, il y a 750 ans, les phases migratoires des principales ethnies qui vont occuper leur espace actuel au Gabon. Le peuple Bantou est initialement la grande vague migratoire formant le cocon de la première population gabonaise. Issus d’un petit noyau né dans le nord de l’Afrique, les Bantous ne désignent pas une origine ethnique, mais une famille linguistique. Quittant la zone sahélienne vers 5000 ans avant J-C., ils descendent lentement vers le sud et se métissent avec les peuples qu’ils rencontrent. Arrivant dans la région de l’Estuaire au XIe siècle, les M’Pongwé de la branche Myéné s’y installent progressivement. A partir du XVIe siècle, des groupes ethniques très variés commencent à arriver au Gabon, d’abord par la vallée de l’Ivindo (Bakwélé, Simba, Mitsogho, Okandé, Bakota), puis par le sud (Eshira, Bapunu, Balumbu puis M’Bédé, Bandjabi, Batsangui, Aduma, etc.). Les Fang arrivent quant à eux au XIXe siècle. Le Gabon actuel compte une quarantaine de peuples, qui trouvent pour la plupart une origine commune dans la langue Bantou. L’arrivée des Européens Les Portugais sont les premiers européens à accoster au Gabon, à la fin du XVème siècle. Le pays tient d’ailleurs son nom du portugais «gabão», Les Français arrivent au Gabon en 1515. En 1839, la signature d’un traité entre le Roi Denis, de son vrai nom «Antchouwé Kowé Rapontchombo», et le Capitaine de vaisseau français Bouët-Willaumez étend l’influence de la France au Gabon. En 1910, le Gabon devint une colonie de l’Afrique Equatoriale Française, puis un territoire français d’outremer en 1946. En 1958, le Gabon devient une République autonome. La mise en place des nouvelles institutions fut difficile. Le 17 août 1960, le Gabon proclame son indépendance, c’est la douzième colonie française à s’émanciper depuis le début de l’année, la huitième au cours de ce seul mois d’août et la dernière de l’ancienne fédération d’Afrique Equatoriale. À Libreville la capitale, Léon M’Ba est investi Chef de l’État, en présence d’André Malraux, l’envoyé spécial du Général de Gaulle. Plus que dans les autres colonies encore, le processus d’émancipation a été étroitement contrôlé par Paris : il s’agit de préserver les intérêts de la France dans un pays qui s’annonce riche en pétrole et en uranium. Au regard de tout ce qui précède, il est clair que le lègue des Pères de la Nation aux générations futures reste celui de l’acceptation de l’autre. Le Gabon, terre d’accueil est riche de sa diversité, de ce fait ses enfants doivent garder et préserver ses valeurs, de Tolérance, de Dialogue et de Paix. Valeurs qui ont su traverser le temps jusqu’ici et semblent bien trempées pour continuer le voyage dans l’histoire du pays. Aoûtt 2015 Page 47 PERLE DU MOIS BUSSINE, NOUVEL ESPOIR DE LA MUSIQUE GABONAISE Partie en Afrique du Sud, il y a 5 ans, suivre ses études de psychologie, le destin de Bussine, richesse en langue punu, s’est vite transformé. Passionnée de musique depuis l’âge de 4 ans Bussine est allée vivre son art dans ce pays. A sa naissance au Gabon, il y a 25 ans, Bussine ne savait pas encore ce que la destinée lui réservait. Cette fille de pasteur se démarque dès l’âge de 4 ans. La musique devient à partir de cet instant, grâce à sa mère artiste gospel, le chemin à suivre. Sans se démarquer de ses études, Bussine fait des sorties au sein des différentes chorales et apparait dans divers clip vidéo accompagnée de sa mère. C’est le point de départ d’une carrière qui, au fil des ans, devient un espoir pour un pays dans un domaine exigeant de la musique. Ces expériences accumulées, Bussine peut désormais voler de ses propres ailes. En 2010 alors qu’elle bénéficie d’une inscription en Afrique du Sud, la jeune artiste voit une ouverture vers des nouveaux horizons. Août 2015 Page 48 Le pays arc-en- ciel lui offre une diversité culturelle riche en enseignement pour la suite de sa carrière musicale. Ainsi lors de la finale du concours de chant dénommé ‘’ The wow factor’’, organisé par le producteur sud-africain de théâtre musical, Richard Loring. Le déclic prend une autre dimension, l’histoire de son premier album, Bussine fait la connaissance de Gabi Le Roux, un des juges producteur et producteur entre autres, de Brenda Fassie, de Lebo Mathosa, de Danny K, d’Yvonne Chaka Chaka, de Mandoza . La rencontre, en janvier 2014, aboutit à l’obtention d’un contrat d’enregistrement, fruit de sa prestation lors de cette finale où elle remporte le prix et Gabi le Roux devient son premier producteur. Chantées en plusieurs langues en français, en anglais et même en langue vernaculaire du Gabon, le fang, Bussine nous entraîne dans un univers mélancolique et émotionnelle. ‘’Hero’’ et ‘’ Mon petit être’’ ‘’ believe’’ AllAfrikan Party» et «Je Parle d’Amour», une injection Jazz RnB groove moderne «Tu Me fais Voler» sont autant d’album qui ne laisse insensible ses nombreux mélomanes. La tournée africaine ‘’ Musiq tour’’ qui débutera en novembre 2015 à Cap Town, en Afrique du Sud pour s’achever à Libreville au Gabon avec un concert populaire en juin 2016, mettra en lumière ses nombreuses sonorités. Au demeurant, Bussine, un rêve devenu réalité vient de rentrer dans l’univers musical gabonais. BON À SAVOIR PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES ADOPTÉS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 11 AOÛT 2015 MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret instituant l’avance sur solde pour investissement. L’avance sur solde pour investissement est une facilité financière qui peut être consentie aux agents publics permanents, de nationalité gabonaise, en position d’activité ou de mise à disposition, dans le but de faire face à certaines dépenses d’investissement. Sont éligibles à cette facilité : • les fonctionnaires intégrés ; • les contractuels sous statut local engagés et de nationalité gabonaise ; • les personnels des forces de défense et de sécurité ; • les agents de la sécurité pénitentiaire ; • les parlementaires ayant la qualité d’agent public ; • les parlementaires n’ayant pas la qualité d’agent public, mais justifiant d’une ancienneté au poste de plus de douze mois. Ce texte fixe, entre autres, le plafond du montant de l’avance sur solde et la durée maximale de remboursement. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE Le Conseil des Ministres a approuvé trois (3) projets d’Ordonnances : • portant modification et suppression de certaines dispositions de l’ordonnance n° 007/PR/2010 du 25 février 2010 portant statut particulier des militaires ; • portant modification et suppression de certaines dispositions de l’ordonnance n° 13/PR/2010 du 25 Février2010 portant statut particulier des personnels des Forces de Police Nationale ; • portant modification de l’article 35 de la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat. En ce qui concerne le premier projet d’Ordonnance, l’intitulé du chapitre 7 du titre III et l’article 82 de l’ordonnance n° 007/PR/2010 du 25 février 2010 portant statut particulier des militaires sont modifiés et les articles 83 à 90 et 94 de l’ordonnance susvisée sont supprimés. Le deuxième projet d’ordonnance modifie l’intitulé du chapitre 8 du titre III ainsi que l’article 111 de l’ordonnance n° 13/PR/2010 du 25 février 2010 portant statut particulier des militaires et supprime les articles 112 à 121 et 132 de l’ordonnance susvisée. Enfin, le troisième projet d’ordonnance, modifie les dispositions de l’article 35 de la loi n° 20/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat. Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres. Aoûtt 2015 Page 49 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Premier Ministre, Chef du Gouvernement Pr. Daniel Ona Ondo DIRECTEUR DE LA RÉDACTION: Ali Akbar Onanga Y’Obégué RÉDACTEUR EN CHEF: Camélia Ntoutoume Leclercq RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT: Moussa NZIENGUI RÉDACTION: Valérie EZEME Aimé Sancère NZENGUI Innocent M’BADOUMA Nadège MBANDA COLLABORATIONS: Conseillers en Communication et attachés de presse des différents ministères CORRECTIONS: Camélia Ntoutoume Leclercq, Valérie EZEME, Aimé Sancère NZENGUI, ISSA IBRAHIM P.A.O: Philippe ASSOUA DISTRIBUTION : Institutions, Ministères, Administrations, Ambassades. ADRESSES : Sécrétariat Général du GouvernementDirection de l’Information Gouvernementale BP 91 AV DU COLONEL PARENT LBV GABON FIXE: (+241) 01 72 86 07 MOBILE: (+241) 02 75 75 75 E-MAIL: [email protected] SITE WEB: www.gouvernement.ga FACEBOOK : Secrétariat Général SGG Faire Savoir DEPOT LEGAL : 2381 Août 2015 Page 50 L’ACTION EN LIBRE TÉLÉCHARGEMENT SUR LE PORTAIL DU GOUVERNEMENT LE SAVOIR FAIRE www.gouvernement.ga Le Premier Ministre, Pr Daniel Ona Ondo et l’ensemble des membres du Gouvernement vous souhaitent une bonne fête de L’INDÉPENDANCE PRIMATURE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT DIRECTION DE L’INFORMATION GOUVERNEMENTALE
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Les accords signés concernent :
√√ un protocole de coopération relatif au recrutement d’enseignants coopérants pour l’enseignement au Gabon ;
√√ une convention de coopération dans le domaine de l’e...