Partie II Version : MAC / Excel 2011

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Partie II Version : MAC / Excel 2011
Formation Microsoft Excel pour rédaction de rapports de laboratoire en sciences
Partie II
Version : MAC
/ Excel 2011
Ce document a pour but de vous faire manipuler
toutes les fonctions d’Excel susceptibles de vous
servir dans la réalisation de rapports d’expériences en
sciences. Excel sera utilisé régulièrement pour
produire des tableaux et des graphiques avec une
présentation de qualité et des possibilités d’analyse
sophistiquées. Également, ce document présente et
utilise le vocabulaire précis concernant les items et
les fonctions du logiciel.
Les manipulations présentées dans ce document vous
permettront de vous familiariser avec les fonctions
les plus simples aux plus sophistiquées ou les plus
ignorées. Certaines de ces fonctions vous serviront à
chaque utilisation d’Excel et vous rendront plus
rapide et plus efficace, alors que d’autres ne vous
serviront qu’à l’occasion mais vous rendront alors de
grands services.
Appliquez chacune des manipulations suivantes dans
l’ordre, en respectant également le choix des cases
pour l’entrée des données, et en n’appliquant à
mesure que ce qui est indiqué. Les passages en
caractères gras représentent une manipulation à faire.
Le fichier produit devrait donc être absolument
identique pour tous, et sera vérifié par votre
professeur lorsque vous l’aurez complété. Notez que
certaines manipulations vous feront faire des erreurs
ou des choses à défaire ou annuler, et c’est
volontaire. Le but de ce document n’est pas de vous
amener le plus rapidement au résultat final, mais
plutôt à vous présenter à la fois plusieurs manières de
faire une même chose et aussi plusieurs manières de
corriger les erreurs qu’on fait immanquablement
durant chaque travail.
Production et analyse de graphiques
Ouvrez le fichier que vous avez produit en
complétant la partie 1.
En physique, les phénomènes étudiés sont
habituellement liés à des équations théoriques
simples et les séries de données mesurées serviront
souvent à produire des graphiques importants pour
l’analyse de vos résultats.
1. Réalisons un premier graphique, de la vitesse en
fonction du temps. Sélectionnez d’un bloc les
valeurs appartenant aux colonnes Temps et
Vitesse en omettant volontairement la ligne (0, 0)
(voir image qui suit).
Ensuite, via l’onglet « Graphiques », vous pouvez
sélectionner un type de graphique. Sélectionnez
systématiquement le type de graphique « Nuage
de points » « Avec marques », sans courbe, à
moins d’avis contraire (image qui suit).
Dans vos cours de sciences, les données mises en
graphique se comportent habituellement comme
des paires de coordonnées dont l’ordre n’a pas
d’importance. Également parce que les
phénomènes étudiés obéissent à des équations
simples, vous ajouterez ultimement à vos
graphiques des courbes de tendance précises,
différentes des lignes brisées ou courbes lissées
qu’Excel peut faire passer automatiquement par
vos points. Pour cette raison, vous devrez presque
toujours travailler avec le type nuage de points,
SANS COURBE.
Un graphique apparaîtra immédiatement, pardessus votre tableau de valeurs. Plusieurs
manipulations de mise en forme sont nécessaires
à ce stade, pour tout graphique que vous ferez
tracer par Excel. Essayez de sélectionner chaque
élément qui peut l’être : les points, les valeurs des
axes, les graduations des axes, la légende, les
lignes de quadrillage, la surface du graphique, et
même le cadre qui contient ce graphique. Chacun
de ces éléments peut être modifié selon vos
préférences et les normes de présentation.
1
2. Lorsqu’un élément du graphique est sélectionné,
un nouveau groupe d’onglets et de menus sont
disponibles parmi les menus du haut.
Dans le menu « Graphique » du haut de l’écran,
sélectionnez « Déplacer le graphique… » (image
qui suit) et choisissez de le faire afficher sur une
nouvelles feuille que vous nommerez v(t).
PRODUISEZ TOUJOURS VOS GRAPHIQUES
SUR UNE NOUVELLE FEUILLE! Si vous les
placez par-dessus vos feuilles de calcul, la taille
du graphique, des titres, et l’emplacement devront
sans cesse être ajustés en vue de l’impression
pour vos rapports de laboratoire. En étant placés
sur une feuille distincte, la taille des polices sera
par défaut la meilleure et l’espace exploité par le
graphique sur la page sera optimal. Vous pourrez
vous concentrer sur l’analyse scientifique plutôt
que la mise en page. Appuyez sur « OK ».
3. Votre graphique étant maintenant sur une pleine
page, sélectionnez l’onglet « Disposition » pour
terminer la mise en forme (onglet disponible
lorsqu’un élément quelconque du graphique est
sélectionné. Sélectionnez « Titre du graphique »
et choisissez « Titre au-dessus du graphique ».
Vous pouvez maintenant choisir un titre :
« Vitesse d'une balle en chute libre dans l'air
en fonction du temps » en l’écrivant au clavier
dès que l’objet titre est ajouté (il est sélectionnée
par défaut lors de sa création).
4. Cliquez ensuite sur « Titre des axes », dans la
même section, et nommez vos axes, ainsi que
leurs unités « Temps (s) » et « Vitesse (m/s) ».
Pour le titre de l’axe vertical et à moins
d’exigence contraire de votre professeur,
choisissez un titre « pivoté », puisqu’il permet
de ne pas amincir le graphique inutilement
5. En général, vous produirez des graphiques ne
comportant qu’une seule série de données. Dans
ce cas, la légende du graphique n’a aucune utilité.
Le titre du graphique suffit à décrire les
informations qui s’y trouvent. Par surcroît, le nom
« Série 1 » ne désigne rien de pertinent pour le
lecteur de votre rapport. La légende n’a donc
d’utilité que lorsque plusieurs séries de données
(i.e. plusieurs courbes) se trouvent sur un même
graphique. Il faudrait alors les nommer
officiellement pour que la légende soit claire.
2
À titre d’exemple, faites un clic-droit dans une
zone vierge de votre graphique, et choisissez
« Sélectionner des données… ». Vous accédez
alors à une boîte de dialogue vous montrant à
gauche une liste des séries de données, où il n’y a
que la Série1. Alors qu’elle est sélectionnée
(image qui suit), vous pouvez lui donner un nom,
soit le nom « v(t) ». Aussi, observez que vous
avez la possibilité de consulter ou modifier les
données servant à tracer cette série. Par exemple,
vous voyez en x « =Données!$C$10:$C$19 »;
cela indique que les données de la plage C10 à
C19 de la feuille Données représentent les
coordonnées en x des points du graphique. Les
données D10 à D19 sont les valeurs en y.
Appuyez sur OK.
De retour au graphique, votre légende affiche
maintenant un nom adéquat pour la série de point
illustrée. Cependant, comme mentionné
précédemment, cette légende est inutile sur un
graphique ne comportant qu’une seule courbe.
Cliquez donc sur cette légende (simple clic) et
appuyez sur « Supprimer » pour l’éliminer.
Votre graphique sera donc étiré vers la droite au
maximum pour exploiter l’espace disponible.
6. Contemplez maintenant votre graphique.
Regardez tous les points pour voir s’ils ont l’air
ordonnés de façon régulière. Observez le titre des
axes et assurez-vous que c’est bien ce que vous
vouliez faire, ce qui était demandé, et que les
valeurs de l’axe vertical sont bien celles de la
vitesse et celles du temps à l’horizontale, en vous
référant à votre tableau de données.
7. Nous allons maintenant ajouter une « Courbe de
tendance » à cette série de points pour obtenir une
équation de la vitesse. Par un clique-droit sur
l’un des points de la série, choisissez « Ajouter
une courbe de tendance… ». Une fenêtre de
dialogue apparaît, vous permettant de choisir le
type de courbe à ajouter.
8. La quantité et la disposition des points que
possède votre série de données permet la création
de certains types de courbes, alors que d’autres
types sont parfois mathématiquement impossibles
à tracer. Les types « Linéaire » et « Polynomial »
seront toutefois toujours disponibles. Ce sont
ceux que vous utiliserez le plus souvent.
9. Déplacez légèrement la fenêtre de dialogue
pour apercevoir en temps réel la courbe de
tendance, alors que vous modifierez ses
paramètres. Vous pourrez alors valider les
paramètres avant de les accepter.
Ici, il est évident que le type linéaire ne s’applique
pas aux points. Voyons si un arc de parabole peut
relier ces points efficacement, en sélectionnant
« Polynomial » et en fixant à 2 « l’ordre » de
l’équation de la courbe à créer (équation d’une
parabole).
10. Avant de quitter la boîte de dialogue, modifiez
certains paramètres de la courbe à ajouter.
L’onglet « Options » de la même boîte de
dialogue vous permet de demander l’affichage de
son équation (image ci-haut). Cochez la case
correspondante et faites OK.
Vous voyez alors une branche de parabole tentant
de relier les points. Aussi une équation d’ordre 2
s’affiche; c’est l’équation de la parabole à
laquelle appartient cette courbe.
Visiblement, une parabole n’est pas la meilleure
courbe pour s’ajuster aux points de cette
expérience. La chute libre dans l’air est un
phénomène relativement complexe, et nous allons
tenter de trouver une meilleure courbe pour
décrire l’évolution de la vitesse. Par un clic-droit
sur la courbe de tendance elle-même (et non sur
un point), sélectionnez « Format de la courbe de
tendance… » (ou double-clic directement sur la
courbe). Vous pouvez à nouveau modifier les
paramètres de la courbe. Dans l’onglet « Type »,
choisissez un ordre 3 pour la courbe polynomiale
et faites OK.
11. Vous constatez que la nouvelle courbe correspond
mieux aux points. Remarquez aussi que
l’équation de la courbe s’est modifiée
automatiquement pour une équation du 3e degré.
Notez que vous avez la possibilité de modifier le
texte de l’équation une fois qu’elle est affichée.
Cependant, vous devez savoir que lorsque le texte
de l’équation a été modifié, les coefficients
cesseront de s’ajuster si vous modifiez
subséquemment les coordonnées des points. Ne
modifiez donc le texte de l’équation que lors de la
mise en forme finale, et ce uniquement si votre
professeur l’exige.
12. À cette étape, il convient de vérifier si l’un des
points semble s’écarter particulièrement de la
courbe. En effet, un point arrive sous la courbe de
façon marquée. Sans cliquer, placez le curseur
de la souris au-dessus de ce point pour savoir de
quel point il s’agit (voir image qui suit); c’est le
point (4 s; 24,6 m/s).
13. La chose à faire en telle situation est de vérifier
vos données originales, et refaire si possible les
mesures premières ayant mené à cette valeur
suspecte. Pour cette raison, il est souhaitable de
produire des graphiques sommaires avant même
de quitter le laboratoire, tant que possible, pour
pouvoir corriger facilement ce genre d’erreur.
Après une vérification hypothétique, retournez
dans votre tableau de valeurs pour changer la
valeur 24,6 par 26,1 dans la cellule D13.
Retournez voir votre graphique pour constater la
correction. Effectivement, le point s’est placé
exactement sur la courbe de tendance. Aussi,
sachez que l’équation de la courbe s’est ajustée
automatiquement, même si vous n’aviez pas noté
les valeurs précédentes (la courbe a été modifiée
car avant la correction elle devait tenir compte du
point écarté en déviant légèrement de sa forme
actuelle).
Notez également que si les vitesses avaient été
calculées manuellement, il faudrait en plus refaire
ce calcul et les calculs subséquents, d’où l’utilité
des calculs automatiques dans Excel.
14. Dans certains cas, l’équation apparaîtra en
notation scientifique, et ses coefficients pourraient
n’avoir qu’un ou deux chiffres significatifs. Ne
vous contentez pas de cette précision insuffisante!
Par un clic-droit sur l’équation de la courbe,
sélectionnez « Format des étiquettes de la
courbe de tendance… ». Dans l’onglet
« Nombre », vous pouvez changer le format des
coefficients de l’équation, et surtout contrôler le
nombre de décimales (i.e. chiffres significatifs)
via les catégories Nombre ou Scientifique. Ici,
activez la catégorie « scientifique » et
sélectionnez 2 décimales (faites toujours afficher
au moins 3 chiffres significatifs aux valeurs).
Faites OK.
3
Contrôle des propriétés des graphiques
15. Pour explorer d’autres fonctions, nous allons
créer maintenant un second graphique, de
l’accélération en fonction du temps. Retournez
sur la feuille « Données » et sélectionnez une
plage de valeurs allant de la colonne C à la
colonne E (sélection des 3 colonnes, sans inclure
les lignes d’entêtes, donc C9 à E18).
Attention! Lorsque vous faites cette opération,
assurez-vous que les 2 colonnes qui vous
intéressent ont le même nombre de valeurs. Étant
donné ici que la cellule E19 est vide, vous devez
arrêter votre sélection à la ligne 18!
16. Demandez la création du graphique de la même
façon que précédemment, via l’onglet Graphique,
et placez-le sur une nouvelle feuille « a(t) » (via
l’option « Déplacer… » du menu Graphique), et
allez ensuite modifier ses données (clic-droit +
sélectionner des données).
Vous voyez sur le nouveau graphique qu’il y a 2
séries de points, alors qu’on n’en désire qu’une.
La Séries1 est sélectionnée par défaut et vous
pouvez alors constater que cette série de points est
composée en y des valeurs de la colonne D, en
fonction des valeurs de la colonne C, en x (image
qui suit).
La colonne D contient les vitesses et ce ne sont
pas les données qui nous intéressent pour ce 2e
graphique. On veut donc la supprimer de ce
graphique. Supprimez la Série1 via le bouton
« Supprimer » (alors que la Série1 est
sélectionnée dans la liste).
17. Vous pourriez ensuite confirmer que la Série2 est
composée des valeurs de la colonne E en fonction
de la colonne C. C’est bien ce que nous voulons.
Cliquez sur « OK ». À cette étape, via l’onglet
« Disposition du graphique », donnez à votre
graphique et aux axes les titres suivants :
Accélération d’une balle en chute libre en
fonction du temps
Temps (s)
Accélération (m/s2)
Inscrivez
volontairement un « 2 » pleine grandeur aux
unités de l’accélération.
Remarque : Le titre d’un graphique doit toujours
détailler les données qu’on y trouve sur les deux
axes (l’une étant fonction de l’autre). Les unités
des grandeurs ne doivent pas y être indiquées, et
4
les grandeurs doivent être écrites en mots entiers
plutôt qu’en symboles ou variables. Le titre peut
aussi préciser le contexte des mesures, surtout si
plusieurs graphiques du même type sont produits.
Désactivez encore une fois la légende (un bouton
permet aussi de le faire dans l’onglet
« Disposition du graphique »).
18. Après l’apparition des titres du graphique, nous
devons corriger la mise en forme du titre de l’axe
vertical pour corriger le symbole « ² ». Comme
vous aurez parfois aussi des indices à inscrire
dans les titres de graphique ou d’axes, sachez que
vous pouvez sélectionner une partie du texte
(sélectionnez le 2 uniquement, directement sur
le titre de l’axe) et faire un clic-droit sur cette
sélection pour aller changer sa mise en forme via
le choix « Police… ». Faites-le de cette manière
ici, en allant cocher la case « Exposant » pour ce
« 2 » sélectionné.
19. Toujours au sujet de la mise en forme, un autre
détail (quoique non critique) peut être contrôlé.
Les graduations de l’axe vertical sont affichées
par défaut avec 2 décimales. En fait, le nombre de
décimales s’est ajusté à celui des valeurs
d’accélération dans le tableau de données. Dans
un graphique, cependant, le fait d’afficher ces
décimales est superflu puisque les graduations
coïncident évidemment avec des valeurs
parfaitement exactes. Pour enlever ces décimales
superflues, faites un clique-droit sur l’une des
valeurs de cet axe pour le sélectionner et
choisissez « Format de l’axe… ». Dans la fenêtre
de dialogue, allez dans l’onglet « Nombre ».
Vous apercevrez alors une liste de catégories que
l’on peut assigner à des données de cellule
comme à toute valeur sur le graphique. Dans
l’onglet Nombre, vous avez ensuite la possibilité
de fixer le nombre de décimales à afficher avec
ces nombres, après avoir désactivé la case « Lier à
la source » (image qui suit).
Réduisez le nombre de décimales à « 0 » et
cliquez sur OK. Les valeurs sur votre axe sont
maintenant sans décimales.
20. Ajoutez ensuite une courbe de tendance de type
polynomial (ordre 2) à la série de points (cliquedroit sur l’un des points, etc…), en prenant soin
immédiatement de faire afficher l’équation sur le
graphique.
21. Lors de l’apparition de la courbe, on peut voir à
nouveau qu’elle ne passe pas précisément sur les
points. Aussi, l’équation apparaît parfois pardessus la courbe elle-même ou par-dessus les
lignes du quadrillage ou des points. Déplacez-la
librement par un simple clique « glisserdéplacer » pour éviter ces imperfections.
22. Revenez maintenant au premier graphique
(graphique v(t) ) pour manipuler certains autres
paramètres.
L’équation de la courbe affichée est déjà inscrite
sur le graphique. Il s’agit d’une équation du 3e
degré, dont le dernier terme est une constante.
C’est une ordonnée à l’origine (même s’il ne
s’agit pas d’une droite), la courbe ne passe donc
pas par l’origine. Dans le cas de certains
phénomènes, ou lorsque votre professeur
l’indiquera, il faudra forcer le passage de la
courbe (parfois une droite) par l’origine. Et alors,
la chose à faire n’est absolument pas d’ajouter un
point de coordonnées (0, 0). Cela pourrait
déplacer légèrement la courbe, mais pas de
manière à la ramener à l’origine. Par contre, une
fonction existe dans les propriétés de la courbe de
tendance. Par un clic-droit sur la courbe de
tendance, accédez à ses propriétés. Vous avez
déjà utilisé la case faisant afficher l’équation de la
courbe sur le graphique. Juste au-dessus de cette
case, une autre case permet de choisir la valeur de
l’ordonnée à l’origine (il est indiqué « Définir
l’interception »). On peut choisir zéro, ou
n’importe quelle autre valeur arbitraire. Cochez
cette case et faites OK. L’équation de la courbe
ne montre maintenant plus de terme constant.
Remarque : cette modification n’a pas pour effet
de prolonger le traçage de la courbe, mais
simplement d’ajuster la partie visible de la courbe
et son équation, donc modifier son parcours sur le
même domaine de valeurs (soit à l’horizontale du
premier au dernier point).
23. À l’occasion, vous voudrez prolonger le traçage
de la courbe, sans modifier les paramètres. Cela
sera courant lorsque vos données n’incluent pas
un point dont la coordonnée x est nulle. Excel
limite par défaut le traçage de la courbe au
domaine sur lequel des points sont connus. Il
s’agit donc de faire une extrapolation à gauche
et/ou à droite. Excel nomme ces extrapolations
« Prévision » et permet d’en choisir l’entendue.
Retournez dans les propriétés de la courbe de
tendance, et localisez la zone « Prévision » de
l’onglet « Options » pour y entrer des valeurs.
Pour un prolongement vers la gauche, utilisez la
case « Reculer », et la valeur à inscrire est la
longueur du prolongement désiré, à gauche du
premier point, dans les unités de l’axe horizontal
(en l’occurrence, des secondes). Inscrivez « 3 »
dans cette case et quittez la fenêtre de dialogue
pour constater l’effet de cette modification sur le
graphique. Vous apercevez dorénavant le
prolongement de la même courbe, dans le
domaine négatif en x.
24. Supposons ici que vous vous intéressez au traçage
de la courbe seulement à partir de t = -1 s. Non
seulement Excel la trace présentement à partir de
t = -2 s, mais l’axe horizontal se rend même
jusqu’à -4 s, pour la qualité du coup d’œil. Mais
ce n’est pas nécessairement votre souhait, et vous
pouvez faire en sorte que le graphique lui-même
soit tronqué à la valeur de votre choix. Par un
clic-droit sur l’une des valeurs de l’axe
horizontal, sélectionnez « Format de l’axe... ».
Dans la fenêtre de dialogue du format de l’axe,
allez dans l’onglet « Échelle ».
Vous pouvez ici sélectionner un minimum et un
maximum fixe aux valeurs de l’axe horizontal,
plutôt que laisser Excel choisir automatiquement
ce domaine. Modifiez la valeur « Minimum » en
inscrivant « -1 », ce qui désactivera la case «
Automatique ». Cliquez sur OK.
Remarque : Dans les fenêtres de dialogue, le
bouton décimal du clavier numérique produira un
point et non une virgule, et les fenêtres de
dialogue comme celle où vous vous trouvez
n’acceptent toujours que les virgules pour les
valeurs non entières. Vous devrez alors utiliser la
touche « , » du clavier principal.
Dans le cas de ce graphique, l’extrapolation à
gauche n’a pas de signification pertinente puisque
la vitesse avant le début de la chute était
inexistante, et surtout parce que le prolongement
d’une courbe d’ordre 3 ne la décrirait en aucun
temps. Néanmoins, vous savez maintenant
comment contrôler le traçage de la courbe en aval
ou en amont, et vous savez aussi comment limiter
le traçage du graphique lui-même, via les valeurs
minimales et maximales des axes.
Insertion du tableau dans un document Word
Votre tableau est maintenant prêt à remettre. Notez
cependant que la meilleure façon d’inclure votre
tableau dans votre rapport n’est pas d’imprimer cette
feuille Excel, mais plutôt de l’inclure dans le
document Word de votre rapport, via l’une des
quelques méthodes possibles. En voici deux
couramment efficaces, selon de vos besoins.
5
25. Ouvrez un nouveau document Word, et inscrivezy le titre de ce tableau : Tableau 1 : Données
relatives à la chute libre d’un corps dans l’air.
Ajoutez deux retours de ligne, et insérez le
tableau de données ici. Deux méthodes sont
utiles, selon le contexte…
Méthode rapide : Sélectionnez la plage C7 à F21,
et copiez-la (cmd-C). Allez ensuite dans votre
document Word et collez votre sélection (cmdV) à l’endroit de votre choix (sur une nouvelle
ligne). Cette méthode est très rapide, mais
certains aspects avancés de la mise en forme
peuvent être altérés par ce transfert (comme les
cellules fusionnées ou l’alignement des virgules,
dans notre cas). Annulez le collage de ce tableau
(cmd-Z) et insérez-le plutôt selon la méthode
sophistiquée qui suit…
26. Méthode sophistiquée : Dans Word, préparez
l’endroit où vous voulez insérer le tableau en
plaçant le curseur à cet endroit (sur une ligne
vierge). Retournez dans Excel et sauvegardez
votre fichier Excel dans son état complété actuel,
sur le bureau en l’occurrence. Allez ensuite sur le
bureau (ou à l’endroit où vous l’avez sauvegardé,
via l’explorateur de fichiers), et par un cliquerdéplacer, sélectionnez l’icône de votre fichier et
glissez-le vers Word dans la barre des tâches
Windows en maintenant la sélection. Maintenez
la sélection quelques secondes, jusqu’à ce que
l’application Word apparaisse en avant plan, et
placez le curseur à l’endroit destiné pour le
tableau, comme si vous vouliez déposer l’icône
du fichier à cet endroit. Acceptez la mise en garde
éventuelle, et identifiez dans la boîte de dialogue
présentée la plage de cellules à insérer ici (par
défaut l’ensemble des cellules utilisées, ce qui est
correct ici).
En quelques secondes, Word importera le tableau.
Remarques :
-Vous pourriez maintenant corriger la mise en
forme de certains éléments (largeurs de colonnes,
l’exposant 2 mal reproduit, etc.).
-Sur MAC, la seconde méthode donne
absolument le même résultat que la première.
Mais sur PC la seconde méthode pourra
éventuellement vous servir, alors vous la
connaissez maintenant.
-Les graphiques ne peuvent pas être importés
ainsi, alors qu’ils peuvent l’être de l’autre
méthode. Mais ne les importez pas dans Word.
Leur mise en page sera modifiée inutilement.
Plutôt, imprimez-les directement via Excel, et
vous obtiendrez des impressions pleine page à
insérer à votre rapport.
6
Ajouter une incertitude aux points du graphique
Revenez à Excel et à la feuille Données. Lorsque les
valeurs mises en graphique ont une incertitude, il
vous sera parfois demandé de les inclure dans vos
graphiques. Vous avez alors plusieurs options pour
ajouter des incertitudes aux coordonnées x ou y des
points. Aussi, il est possible de déterminer une valeur
d’incertitude commune à chaque point, ou de
désigner une série de valeurs à associer aux points
respectifs. Pour expérimenter ces fonctions, ajoutons
des incertitudes hypothétiques aux valeurs de notre
tableau.
27. Supposons que le temps présente une incertitude
commune à toutes les valeurs. La valeur peut
alors être ajoutée en tête de colonne, sur une ligne
consacrée aux incertitudes. Ajoutez une ligne
entre les actuelles lignes 8 et 9 par un clic-droit
sur le titre de ligne 9 et
en sélectionnant
« Insertion ». Dans la
nouvelle case C9 encore
vierge, inscrivez
« ± 0,05 » (le symbole
« ± » est obtenu par
« alt+Shift+9 »). Pour
être cohérents avec les
règles sur l’incertitude,
ajoutez rapidement deux
décimales aux valeurs de
temps.
28. Supposons également que les valeurs de vitesse
ont une incertitude propre à chaque valeur. Il faut
alors ajouter une colonne entre les actuelles
colonnes D et E. Faites-le par un clic-droit sur le
titre de colonne E et en sélectionnant
« Insertion ». Dans les nouvelles cases E10 à E20
encore vierges, inscrivez les valeurs suivantes :
0 0,2 0,4 0,5 0,7 0,7 0,8 0,8 0,9 0,9 0,9.
29. Allez maintenant sur la feuille du graphique v(t).
D’abord, rajoutons le point (0, 0) omis
volontairement. Faites apparaître la fenêtre
« Sélectionner des données… » et faites en sorte
que les valeurs x
et y commencent à
la ligne 10, en
modifiant le texte
comme sur
l’image ci-contre.
Ensuite, pour faire apparaître les incertitudes,
sélectionnez un élément quelconque du graphique
(préférablement l’un des points de la série, cachés
sous la courbe de tendance). Les onglets d’outils
de graphique apparaissent alors en haut de
l’écran. Sélectionnez « Disposition du
graphique ». Vers la droite de l’écran, vous avez
alors un bouton déroulant « Barres d’erreur »
dans lequel vous sélectionnerez « Options de
barres d’erreur… » (les autres choix offerts
concernent davantage des travaux en statistiques).
30. Vous accédez alors au contrôle des propriétés des
barres d’erreur verticales, soit celles de la vitesse.
Ce que vous aurez couramment à manipuler ici
sera la « Marge d’Erreur ». Choisissez le type
« Personnalisé », pour allez désigner les valeurs
inscrites au tableau. En cliquant « Spécifier une
valeur », une boîte de dialogue supplémentaire
apparaît, avec deux champs de saisie
accompagnés d’un bouton (image qui suit).
Cliquez sur le bouton liée à l’erreur positive
pour allez sélectionner sur la page « Données »
les cases E10 à E20 contenant les incertitudes des
11 valeurs de vitesse. Vous pouvez valider la
sélection en appuyant sur « ENTER » ou en
appuyant à nouveau sur le même bouton. Si vous
sélectionnez le même nombre d’incertitudes que
de valeurs, Excel associera correctement les
valeurs et les incertitudes.
Sélectionnez « Barres d’erreur X » et cliquez
sur le bouton « Mise en forme de la sélection »,
juste en dessous du menu déroulant. Une fenêtre
de dialogue apparaît pour l’incertitude en x.
32. Dans la zone « Marge d’erreur », on pourrait
laisser sélectionné le type « Valeur fixe » et
inscrire la bonne valeur d’incertitude, mais il est
plus sage de lier directement la valeur à celle
inscrite au tableau. Sélectionnez le type
« Personnalisé » et « Spécifiez une valeur » à
nouveau. De la même manière que tout à l’heure,
allez sélectionner la case C9 de la feuille Données
pour fixer les erreurs positive et négative. Faites
OK et OK à nouveau.
33. Vous ne devriez pas apercevoir de barres d’erreur
horizontales comme attendu. Vous avez été
induits en erreur dans l’inscription de la case C9.
Le symbole « ± » fait en sorte que la valeur
contenue n’est pas reconnue comme un nombre.
Mais vous avez vu dans un point antérieur (dans
la partie I) comment faire apparaître un symbole
dans une cellule tout en permettant à Excel de
reconnaître le nombre contenu (à l’aide des
guillemets et du format personnalisé). Faites-le
pour le symbole « ± » de la case C9 et allez
effacer le symbole « ± » réellement inscrit dans la
cellule, et retournez au graphique constater
l’apparition des barres d’erreur horizontales.
Faites la même chose pour l’erreur négative
(puisque l’incertitude considérée sera
habituellement la même de part et d’autre de la
valeur centrale). Cliquez sur OK et fermez la
boîte de dialogue de l’incertitude en cliquant sur
OK.
Vous apercevez alors des barres d’incertitude
horizontales et verticales, les barres d’erreur
horizontales étant trop grandes et n’ayant pas été
définies encore. Notez que dès qu’on désire
ajouter des barres d’incertitude personnalisées,
Excel choisit étrangement de fixer à 1 unité la
valeur des incertitudes et nous présente d’abord le
menu des incertitudes verticales. Il faut alors
retourner effacer ou corriger les incertitudes
horizontales.
31. Pour corriger les barres d’incertitude horizontales,
allez dans l’onglet « Disposition du
graphique », et observez le menu déroulant en
haut à gauche (voir image qui suit). Maintenant
que des incertitudes ont été ajoutées, le menu
contient les items « Barres d’erreur » X et Y.
34. Vous trouverez sans doute que les barres
d’incertitude sont difficilement visible, presque
cachées par les points. Cela se produit parfois, et
la chose à faire est de réduire la taille des points,
car Excel assigne par défaut aux points une taille
inutilement trop grosse. Par un clic-droit sur l’un
des points, choisissez « Format de la série de
données… » (si vous avez de la difficulté à
sélectionner un point plutôt que les barres
d’incertitude ou la courbe, sélectionnez-les plutôt
par le menu déroulant en haut à gauche « Série
″v(t)″ »). Allez dans l’onglet « Style de marque »
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et choisissez une forme de points quelconque
pour réduire sa taille au minimum. Faites OK.
35. Finalement, le fait d’avoir ajouté une ligne et une
colonne a dérangé la mise en forme du tableau.
Dans le cas de la ligne, la correction est simple.
Faites en sorte que l’incertitude en tête de colonne
soit séparée des valeurs avec les autres titres.
Sélectionnez la ligne C9 à G9 et faites
disparaître toute bordure d’abord, pour rajouter
ensuite une « Bordure double (bas) », et
sélectionnez ensuite le tableau entier pour
refaire une bordure épaisse partout.
Pour la variable où l’incertitude se trouve sur une
colonne distincte, soyez plus minutieux. Ne
produisez pas de titres supplémentaires pour la
nouvelle colonne. Fusionnez plutôt certaines
cellules pour que les titres soient centrés, et faites
afficher un symbole « ± » par la méthode du point
#33.
Aussi, pour rendre clair le regroupement de
certaines colonnes, il peut être pertinent d’ajouter
des bordures verticales aux colonnes du tableau
(voir image qui suit).
Vous avez maintenant complété la seconde partie de
l’introduction à Excel. Vous avez maintenant utilisé
la plupart les fonctions à connaître pour produire des
tableaux et rapport rapidement tout en respectant les
plus hautes normes de présentation en vigueur durant
vos études.
Enregistrez votre travail et remettez-le à votre
professeur de la manière indiquée si c’est demandé.
N’oubliez pas de remettre votre cahier en terminant.
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