L`industrie canadienne de la transformation des viandes accueille

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L`industrie canadienne de la transformation des viandes accueille
L’industrie canadienne de la transformation des viandes accueille
favorablement la confirmation que des mesures de contrôle de la
salubrité des aliments sont adoptées efficacement et uniformément
chez XL Lakeside à Brooks (Alberta)
OTTAWA, le 23 octobre 2012 – Le Conseil d’administration du Conseil des Viandes du
Canada accueille favorablement la confirmation que l’examen des procédures
d’hygiène, de manutention et d’assainissement des viandes chez XL Lakeside à Brooks
(Alberta) a été achevé et que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)
s’est assurée que des mesures de contrôle de la salubrité des aliments sont adoptées
efficacement et uniformément. L’annonce a été faite plus tôt aujourd’hui par l’Agence
canadienne d’inspection des aliments. Comme l’ont indiqué XL Foods et JBS USA le
17 octobre, l’installation de XL Lakeside sera gérée par JBS lorsqu’elle rependra ses
activités.
L’industrie canadienne des viandes collabore avec l’Agence canadienne d’inspection
des aliments pour mener l’examen des incidents touchant la salubrité des aliments et
les enquêtes permettant d’obtenir des intuitions sur les causes et de déterminer et
d’adopter des mesures pour prévenir les récurrences. À cette fin, les transformateurs de
viandes ont créé un groupe de travail sur l’E. coli chargé d’examiner les leçons tirées du
rapport initial de l’ACIA sur le rappel chez XL Lakeside, ainsi que d’évaluer les
nouveaux outils potentiels qui aideraient à faire en sorte que les produits carnés
canadiens demeurent parmi les plus salubres du monde. De plus, les transformateurs
de viandes du Canada appuient pleinement et contribuent activement à l’examen
annoncé récemment par Santé Canada de la science portant sur la manutention et la
cuisson sans danger des produits du bœuf attendri mécaniquement. En outre, le
Conseil des Viandes du Canada organisera des ateliers éducatifs ouverts aux membres
ainsi qu’aux non membres en matière de pratiques de gestion optimales et d’outils des
plus efficaces pour le contrôle de la bactérie E. coli. De plus amples initiatives de la part
de l’industrie pourraient suivre après que l’ACIA aura achevé et diffusé son rapport final
sur les circonstances qui ont mené au rappel de produits chez XL Lakeside.
Les normes canadiennes de salubrité des viandes et le rendement connexe sont
toujours à la hausse
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« Le système d’inspection des viandes canadien est parmi les plus rigoureux du monde
et les transformateurs de viandes de ce pays travaillent en collaboration avec Santé
Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour s’assurer du maintien
de normes de salubrité des aliments les plus élevées qui soient », a affirmé le président
du Conseil des Viandes du Canada Ray Price. « Dans le cas de la bactérie E. coli
0157:H7, l’industrie s’est engagée à prévenir la contamination des produits du bœuf
grâce à de vastes systèmes de gestion de la salubrité des aliments dans les
établissements d’abattage et de transformation du bœuf », a ajouté M. Price. Selon
l’Agence de la santé publique du Canada, le taux d’infection à E. coli 0157 de toutes
provenances, y compris le bœuf mal cuit, est passé de 2,99 par 100 000 Canadiens en
2006 à 1,39 par 100 000 en 2011.
Les systèmes de gestion de la salubrité des aliments comprennent une série de «
barrières » au processus de transformation. Chaque barrière contribue à une diminution
du nombre de bactéries, et la probabilité que des pathogènes pénètrent dans
l’approvisionnement en aliments est ainsi grandement réduite. La pasteurisation à l’eau
chaude et à la vapeur des carcasses de bœufs sont parmi les barrières les plus
efficaces actuellement disponibles. Avant leur application, les agents antibactériens
qu’on utilise ont été évalués sur le plan de l’innocuité et de l’efficacité et approuvés par
Santé Canada.
Chaque lot de produits du bœuf destinés à la fabrication de bœuf haché doit être testé
au moyen d’une méthode rigoureuse d’échantillonnage et de dépistage en laboratoire
pour déceler la présence potentielle de la bactérie E. coli O157:H7. Le but visé par ces
épreuves : 1) vérifier l’efficacité de tout le processus, y compris les diverses applications
touchant les carcasses; et 2) assurer la réaffectation de tout lot comprenant des
niveaux décelables de pathogène soit vers la cuisson à une température qui tue les
bactéries ou vers la destruction. Les épreuves en laboratoire vérifient également
l’efficacité des programmes sanitaires.
Le système de salubrité des aliments du Canada et le rendement connexe sont
bien perçus
Les rappels de viandes sont des évènements rares au Canada et la population
canadienne devrait avoir confiance dans le système de salubrité des aliments du
Canada.
Le Canada a reçu une cote « supérieure » à la fois en 2008 et en 2010 par le
Classement mondial des rendements en salubrité des aliments de l’École supérieure
Johnson-Shoyama de politiques publiques parmi 17 principaux pays de l’Organisation
de coopération et de développement économiques (OCDE), soit l’Australie, l’Autriche,
la Belgique, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Irlande,
l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les
États-Unis.
Chaque année, le Canada exporte des produits du bœuf et du porc à destination de
plus de 120 pays étrangers. Les organismes de salubrité des aliments de ces pays
importent seulement des viandes de pays dont ils ont confiance dans le système de
salubrité des aliments.
Avis aux consommateurs
Tous les produits carnés crus doivent être manutentionnés avec soin pour prévenir la
contamination croisée des surfaces de cuisson et des autres aliments.
Dans le cas des coupes de muscle entier intactes (non attendries mécaniquement), tels
que les steaks et les rôtis, les bactéries ne sont décelées que sur la surface de ces
aliments. Cuire les produits détruit toute bactérie présente à l’extérieur de ces coupes
de viandes. Cependant, lorsque la viande est hachée, toute bactérie présente sur la
surface peut être distribuée à tout le produit haché. Voilà pourquoi il est si important de
s’assurer que le bœuf haché soit cuit à fond à une température centrale de 71 oC. Une
excellente source de renseignements aux consommateurs sur l’alimentation et
l’innocuité du bœuf se trouvent à www.canadabeef.ca.
À propos de l’industrie des viandes canadienne
L’industrie des viandes canadienne est le plus important de nos secteurs de
transformation des aliments, avec près de 70 000 employés et des ventes annuelles
brutes de porc, de bœuf, de veau, d’agneau et de volaille dépassant les 24,1 milliards
de dollars. L’an dernier, le Canada a exporté au-delà de 1,3 milliard de dollars de bœuf
et au-delà de 3,2 milliards de dollars de porc vers plus de 125 pays partout dans le
monde. Le Conseil des Viandes du Canada et ses membres se consacrent à la sécurité
des consommateurs et continueront de travailler directement avec l’ACIA et les
organismes de santé publique pour demeurer vigilants et proactifs, afin d’offrir aux
Canadiens et à nos marchés internationaux prisés le niveau le plus élevé qui soit de
salubrité et de qualité des aliments.
Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec :
Ron Davidson,
directeur des Relations avec le gouvernement et avec les médias,
au 613-729-3911 (poste 26).
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