Après réception de 24 offres fermes à la reprise de Mobilier
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Après réception de 24 offres fermes à la reprise de Mobilier
Communiqué de presse Après réception de 24 offres fermes à la reprise de Mobilier Européen, les candidats ont jusqu’au 24 octobre pour préciser et améliorer leur projet Mulhouse, le 10 octobre 2014 Dans la lignée des manifestations d’intérêts informelles reçues à la mi-septembre, les candidats repreneurs avaient jusqu’au 7 octobre pour déposer leurs offres fermes auprès des administrateurs judiciaires du Groupe Mobilier Européen. Alors que 12 manifestations d’intérêts avaient été reçues le 17 septembre, ce sont finalement 24 offres fermes qui ont été déposées le 7 octobre — nombre qui a rendu nécessaire un délai d’établissement de leur synthèse avant présentation aux CE, au siège du groupe, ce vendredi 10 octobre. Contrairement aux manifestations d’intérêt du 17 septembre qui étaient informelles et non engageantes, les offres fermes reçues le 7 octobre sont publiques et engageantes. Cette publicité des projets va permettre aux différents candidats d’avoir accès aux offres concurrentes et ainsi de préciser et d’améliorer la leur jusqu’au 24 octobre au soir. Quoique le dépôt de ces offres constitue un temps intermédiaire de la procédure (entre le moment informel du 17 septembre, et le moment des offres finales du 24 octobre), le caractère déjà ferme des offres fait apparaître plusieurs perspectives certaines : L’intérêt pour les actifs du groupe Mobilier Européen se confirme, avec 24 offres reçues. Concernant les 95 magasins détenus en direct par le Groupe, 53 au moins font l’objet d’une offre ferme de reprise. Par ailleurs les trois réseaux de franchise Fly (48 magasins franchisés), Crozatier (28) et Atlas (15) font l'objet d'offres fermes de reprise de l'ensemble des contrats de franchise. Sur le volet social, fondamental aux yeux de la direction du Groupe, les précisions d’ores et déjà reçues des candidats repreneurs font apparaître un niveau de sauvegarde de l’emploi qui atteint, au 7 octobre, 921 emplois sur un total de 1820 si on considère les magasins détenus en direct, et environ 2521 emplois sur un total d'environ 3420 emplois si on considère les magasins détenus en direct avec les magasins franchisés. Si on considère le siège, les magasins détenus en direct et les magasins franchisés, le niveau de sauvegarde atteint à ce stade est d'environ 2571 sur 3742. Le niveau de sauvegarde de l’emploi déjà sécurisé ne change rien aux efforts de la direction et des administrateurs judiciaires d’ici au 24 octobre pour améliorer le nombre d’emplois préservés — c’est la priorité de tous les acteurs. Pour Philippe Rapp, co-président du Groupe, "En tant que dirigeant du Groupe, tout emploi qui n'est pas sauvé constitue un échec. Tout le long d’octobre, je continuerai avec toute l'équipe de direction, avec l'aide des administrateurs judiciaires et de toutes les parties prenantes solidaires à travailler pour améliorer le nombre d’emplois préservés, et pour construire le meilleur PSE possible pour ceux des salariés qui en dépit de tous les efforts perdront leur emploi. Les salariés de Mobilier Européen ont souvent une longue histoire avec ce groupe, il y a beaucoup de fidélité humaine et notre priorité absolue est tournée vers nos salariés". Pour ceux des emplois qui ne seraient pas sauvegardés, les discussions ont avancé de façon constructive entre la direction et les Comités d’Entreprise pour travailler sur les modalités du PSE. La constitution d’une enveloppe d’environ 20 millions d’euros pour financer le PSE est en bonne voie, afin de garantir des indemnités aux personnes qui perdraient leur emploi. Un projet de reprise se détache par son ampleur, déposé par M. Nicolas Finck et ses partenaires, concernant à lui seul 41 magasins Fly et 748 emplois. Rappelons que M. Finck est actuellement salarié du Groupe Mobilier Européen, dont il est directeur financier. Le Groupe Mobilier Européen communiquera à nouveau quelques jours après le 24 octobre pour faire le point sur les offres définitives de reprise. Il reviendra ensuite, début novembre, au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse de se prononcer. C’est à l’issue de ce jugement que l’on connaîtra la situation de chaque enseigne et de chaque magasin. Depuis sa décision volontaire de demander sa mise sous sauvegarde en juin dernier, le Groupe Mobilier Européen a souhaité anticiper et préparer chacune des étapes afin de maximiser le nombre d’emplois repris, et d’assurer à ses employés, franchisés, fournisseurs, la plus grande continuité possible. * A propos de Mobilier Européen – Le Groupe Mobilier Européen a été créé en 1959 à Mulhouse, en Alsace. C’est une entreprise aux racines françaises et alsaciennes. Le Groupe emploie actuellement 2142 salariés et ses franchisés emploient aux alentours de 1600 salariés, soit 3742 personnes au total. Le Groupe rassemble trois enseignes dans le monde de l’ameublement : Atlas, ouvert en 1973, qui propose des meubles moyenne gamme. CA de 224 M d’euros. Fly, ouvert en 1978, positionné sur le marché du jeune habitat. CA de 450 M euros Crozatier, repris en 1978 mais créé en 1904, qui est une enseigne de mobilier moyenne - haut de gamme, présente dans les centres villes. CA de 70 M euros. Chaque marque possède sa propre identité : Fly le jeune habitat ; Crozatier le style entre modernité et tradition ; Atlas la qualité et le confort accessibles. 30 % des meubles vendus dans les trois enseignes sont produites en France, 60 % en Europe. Contact presse : Mathieu Slama, [email protected] 2