concours de poesie 2013 - Vins de Saint Saturnin

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concours de poesie 2013 - Vins de Saint Saturnin
CONCOURS DE POESIE 2013
« Le Sentier des poètes »
Édition du concours : Association « Pierre & Soleil »
et « Les Vins de Saint Saturnin»
INDEX
P. 3
Lettre de présentation
P. 4
Réflexions sur le sujet
P. 5
Anthologie
P.19
Bibliographie
P.22
Comment participer ?
P.23
Règlement du concours
P.26
Déclaration sur l'honneur
2
Bonjour à tous,
L’association « Pierre et Soleil » en partenariat avec les Vins de Saint Saturnin, organise
depuis 2010 un concours de poésie intitulé : « Le Sentier des Poètes » destiné à tous
dès l’âge de 6 ans.
Cette année, encore, nous vous proposons de laisser courir votre plume pour composer
un texte en vers libres ou en prose sur le thème proposé :
« Chemins d’exil, terres d’accueil »
Votre participation sera le gage de la pérennisation de ce Concours.
Nous espérons pouvoir vous lire très bientôt,
Poétiquement votre,
Bernadette GAZEL
Présidente des "Vins de Saint Saturnin"
Présidente de l'Association "Pierre et Soleil"
5, Avenue Noël CALMEL
34725 Saint Saturnin de Lucian
04 67 96 61 52
06 11 05 05 54
[email protected]
www..vins-saint-saturnin.com
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REFLEXIONS SUR LE SUJET
Le concours de poésie du Sentier du Vin des Poètes vous invite à explorer un thème
vaste et riche, celui des « Chemins d’exil, Terres d’accueil ». Nous vous livrons quelquesunes de nos réflexions autour de ce thème.
Exil : dans l’ancienne langue avait le sens de ravage, destruction, plus souvent que celui
de bannissement.
L’exil a pour sens commun l’expulsion hors de la patrie. Par extension on parle d’exil
pour tout séjour hors du lieu où l’on voudrait être.
Dans le langage mystique, la Terre est un lieu d’exil. Adam et Eve chassés du paradis
originel peuvent ainsi être considérés comme les premiers exilés du Monde !
L’exil volontaire, pour des raisons politiques, économiques… C’est le désir de vivre qui
pousse à l’exil. L’homme cherche à sauver sa vie, à trouver des conditions de vie
meilleures.
Les chemins de l’exil peuvent prendre des allures de routes initiatiques qui vont
pousser l’homme à changer, à accepter son destin, à comprendre le sens de sa vie…
L’exil, c’est une forme de deuil, la perte des racines, il est souvent vécu
douloureusement.
Mais l’exil n’est pas nécessairement sombre, il peut participer à un chemin d’évolution.
Il peut y avoir de la nostalgie, de la tristesse, mais aussi de l’espoir, de la joie, le rêve de
trouver une terre d’accueil.
Parcourir ces chemins ne se fait pas sans difficulté. Il faut cette énergie de vie propre à
l’homme pour s’accrocher et poursuivre sa route.
Il n’y a pas d’exil sans Terres d’accueil. D’abord notre Terre, planète accueillante, puis
les terres qui la composent, si diverses.
La Terre, les Terres, images de la mère, nourricière, protectrice, accueillante. Il y a le
souvenir de la terre d’origine, parfois idéalisée et il y a la reconnaissance envers la
terre d’accueil. Plusieurs terres sur une même Terre.
L’homme infiniment petit dans un monde infiniment grand ne fait que traverser sa vie à
l’image de cet extrait d’un poème D’Antonio Machado dont une partie est gravée sur le
Sentier :
«Voyageur, le chemin, ce sont les traces de tes pas, c’est tout; voyageur, il n’y a pas de
chemin, le chemin se fait en marchant.»
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ANTHOLOGIE
Le Palmier
Un palmier m'apparut bien seul à Rusâfa
En occident, très loin du pays des palmiers
Je lui dis : Tu es semblable à moi par l'exil
Et par absence des enfants et des parents
Tu as grandi dans une terre étrangère
Et comme moi tu es banni, expatrié
Que les blancs nuages du matin t'arrosent
Eux qui puisent leur eau dans les étoiles
'Abd Al-Rahman Al-Dâkhil (- 788)
Réfugié
Je suis tout seul
dans une chambre étranger
dans un pays étranger
en train de parler à un nounours
qui ne comprend pas
ce que je dis.
Adrian Henri (1932-2000)
Le globe
Offrons le globe aux enfants, au moins pour une journée.
Donnons-leur afin qu’ils en jouent comme d’un ballon multicolore
Pour qu’ils jouent en chantant parmi les étoiles.
Offrons le globe aux enfants,
Donnons-leur comme une pomme énorme,
Comme une boule de pain toute chaude,
Qu’une journée au moins, ils puissent manger à leur faim.
Offrons le globe aux enfants,
Qu’une journée au moins le globe apprenne la camaraderie.
Les enfants prendront de nos mains le globe
Ils y planteront des arbres immortels.
Nazim Hikmet (1902-1963)
Le grand départ
Lyli Belle parle :
Vers une lointaine planète
Un jour nous serons partis.
Mais cette pauvre Terre
Déserte je penserai à elle.
Qu'elle ait été notre maison
Et qu'y viennent d'autres gens !
Sauront-ils au moins de ceux-là
Où se trouvent les choses ?
La place des bols, des poêles
Des balais, du fil à coudre ?
Chacun de nous aura laissé
Tout en ordre derrière lui.
Prendront-ils soin de cela,
Du reste et du jardin aussi ?
Mohammed Dib (1920 - 2003)
5
Né quelque part
On choisit pas ses parents,
on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Etre né quelque part
Etre né quelque part
Pour celui qui est né
C'est toujours un hasard
Nom'inqwando yes qxag iqwahasa {2x}
Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage
Ils savent où sont leurs nids, quand ils rentrent de voyage
Ou qu'ils restent chez eux
Ils savent où sont leurs œufs
Etre né quelque part
Etre né quelque part
C'est partir quand on veut,
Revenir quand on part
Est-ce que les gens naissent
Egaux en droits
A l'endroit
Où ils naissent
Nom'inqwando yes qxag iqwahasa
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
A l'endroit
Où ils naissent
Que les gens naissent
Pareils ou pas
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Je suis né quelque part
Je suis né quelque part
Laissez moi ce repère
Ou je perds la mémoire
Nom'inqwando yes qxag iqwaha.sa
Est-ce que les gens naissent...
Maxime Le Forestier (1949)
6
La ballade des gens qui sont nés quelque part
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq ils s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on n'y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
George Brassens (1921 - 1981)
7
Je suis d'Auvergne
Je suis d'Auvergne et de France et du monde,
mais je sais bien que je suis d'autre part.
Un dit l'Europe, un autre l'Occident
et l'on agite une absurde oriflamme.
Moi, citoyen du chêne et de la rose
ou patriote au coeur des primevères,
j'habite aussi des étoiles lointaines,
en Utopie où j'ai mille demeures,
l'igloo, la case, et la mer et la plaine,
pampas, toundras et neiges éternelles
car je suis né dans chacun de mes mots.
Robert Sabatier (1923)
Le ventre de ma mère
C'était mon premier domicile
Il était tout arrondi
Bien souvent je m'imagine
Ce que je pouvais bien être
Les
Les
Les
Qui
pieds sur ton cœur maman
genoux tout contre ton foie
mains crispées au canal
aboutissait à ton ventre
Le dos tordu en spirale
Les oreilles pleines les yeux vides
Tout recroquevillé tendu
La tête presque hors de ton corps
Mon crâne à ton orifice
Je jouis de ta santé
De la chaleur de ton sang
Des étreintes de papa
Bien souvent un feu hybride
Électrisait mes ténèbres
Un choc au crâne me détendait
Et je ruais sur ton cœur
Le grand muscle de ton vagin
Se resserrait alors durement
Je me laissais douloureusement faire
Et tu m'inondais de ton sang
Mon front est encore bosselé
De ces bourrades de mon père
Pourquoi faut-il se laisser faire
Ainsi à moitié étranglé ?
Si j'avais pu ouvrir la bouche
Je t'aurais mordu
si j'avais pu déjà parler
J'aurais dit:
Merde, je ne veux pas vivre !
[...]
Blaise Cendrars (1887 – 1961)
8
L'enfant
Il a une grosse tignasse rousse
comme ceux qui sont arrivés ici,
il y a vingt mille ans,
portant du feu dans des paniers.
Il a sept ans. A l'école
on lui apprend à n'être
de nulle part ; et il y court.
Plan, arrière-plan, perspective,
c'est sa leçon de ce matin.
Sur le livre on montre une place
de Paris où jamais
sans les « événements »
son père ne serait jamais allé
et donc hier soir il n'aurait pas parlé.
- Au premier plan, dit l'enfant,
c'est la bergerie de Paloc.
Au second plan, c'est la Cavalerie.
A l'arrière-plan ce sont les collines du camp.
En perspective ...En perspective...
En perspective, il n'ya que lui
qui court.
Le monde vieux n'est pas capable
de l'attraper.
Yves Rougette (1936)
Avant de naître, j'avais peur qu'on m'abandonne,
Je suis parti loin devant moi.
J'ai pris le premier train.
Ma mère m'attendait dans la salle aux pas perdus.
Dans le ventre de ma mère, j'ai exploré la nuit.
Je me suis longtemps promené dans la salle
aux pas perdus de ma mère.
Je n'ai plus peur à présent.
Elle me sourit,
et quand il fait nuit, je m'éloigne en écoutant battre ses oreilles.
Ses bras sont comme les ailes d'un voilier.
Je crois bien que je vais naître à nouveau à présent.
Dominique Cagnard (1950)
Si tu es
trop près de moi
je ne te vois pas
Nancy Huston (1953)
Quand tu ne sais pas où tu vas,
regarde d'où tu viens.
Proverbe africain
9
Etat de marche – Etape 0
On peut être assis,
on peut être debout.
On peut rester sur place,
on peut être en mouvement.
On peut rester sur place en étant assis
ou rester sur place en étant debout.
On peut être en mouvement pour avancer,
ou être en mouvement pour bouger sur place.
On peut avancer en étant assis,
on peut avancer en étant debout.
On peut avancer assis lentement,
on peut avancer assis à très grande vitesse.
On peut avancer debout sans bouger les pieds,
on peut avancer debout en marchant.
Tout homme véritable respire par les talons,
a dit Tchouang Tseu.
On peut marcher vite,
on peut marcher doucement.
On peut marcher avec des chaussures ou sans
chaussures,
à l'intérieur ou à l'extérieur,
tout nu ou habillé.
On peut marcher avec un sac à dos un sac à main ou sans sac.
On peut marcher seul ou accompagné, avec un but ou sans
but, avec un domicile fixe ou sans domicile fixe, avec des
papiers ou sans papiers, avec une carte ou sans carte, en
étant joignable avec un portable ou sans être joignable sans
portable.
On peut marcher en prenant le chemin le plus court entre
deux points ou en prenant le chemin le plus long entre deux
points.
On peut marcher pour flâner
on peut marcher pour rêver
on peut marcher pour rire
on peut marcher pour pleurer
on peut marcher pour prier
on peut marcher pour marcher
on peut marcher pour rien.
Quand je suis morte je ne marche pas.
Quand je marche je ne suis pas morte.
[...]
Laurence Vielle (1968)
Parce que je suis né gitan,
de la tête aux pieds,
le monde est ma maison,
le ciel est mon toit,
la terre est mon sol;
parce que je suis né gitan,
j'ai de quoi parler
Pedro Amaya
10
Iles
Iles
Iles
Iles où l'on ne prendra jamais terre
Iles ou l'on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais
bien aller jusqu'à vous
Blaise Cendrars (1887-1961)
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.
Joachim du Bellay (1522-1560)
J'ai quitté une terre qui n'était pas la mienne,
pour une autre qui, non plus, ne l'est pas.
Je me suis réfugié dans un vocable d'encre,
ayant le livre pour espace;
parole de nulle part, étant celle obscure du
désert.
Je ne me suis pas couvert la nuit.
Je ne me suis point protégé du soleil.
J'ai marché nu.
D'où je venais plus de sens.
Où j'allais n'inquiétait personne.
Du vent, vous dis-je, du vent.
Et un peu de sable dans le vent.
Edmond Jabés (1912-1991)
C’est dans
ce très vieux pull que
je me sens le mieux il a l’odeur
de mon enfance et quand je
le mets il me porte chance.
Kévin Martin 11 ans
11
L'invitation au voyage
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Baudelaire (1821-1867)
L'espace
I - Etant donné un mur, que se passe-t-il derrière ?
II - Quel est le plus long chemin d'un point à un autre ?
III - Etant donné deux points, A et B, situés à égale distance l'un de l'autre, comment
faire pour déplacer B, sans que A s'en aperçoive ?
IV - Quand vous parlez de l'Infini, jusqu'à combien de kilomètres pouvez-vous aller sans
vous fatiguer ?
V - Prolongez une ligne droite à l'infini : qu'est-ce que vous trouverez au bout ?
Jean Tardieu (1903-1995)
12
je suis là sans toi
dans un monde sans toi
les insectes volent a l'envers
les caribous écrivent en latin
et tu persistes
et tu insistes
et tu ne fais rien
pour que tout rentre dans l'ordre
Armand le poète (1957)
Les têtards
Un têtard
Au fond de l’eau
File, file
Au grand galop ;
Puis deux, trois,
Quatre se ruent,
Et bientôt
C’est la cohue :
L’un déjà
Bouge ses pattes ;
L’autre encore
Est cul-de-jatte ;
On s’écrase,
On se bouscule,
On tourne
On vire
On circule
On zigzague,
On déménage…
Que n’importe où l'on nage !
On se hâte,
On s’écrabouille,
On veut
Devenir
Grenouilles !
Boris Zakhoder (1918-2000)
Ma dernière épigramme
J'achève ici-bas ma route.
C'était un vrai casse-cou.
J'y vis clair, je n'y vis goutte;
J'y fus sage, j'y fus fou.
Pas à pas j'arrive au trou
Que n'échappe fou ni sage,
Pour aller je ne sais où.
Adieu, Piron, bon voyage !
Alexis Piron (1689-1773)
13
Partant de Paumanok
Partant de Paumanock à forme de poisson, où je suis né
Même bien né, élevé par les soins d'une mère parfaite,
Après avoir couru de nombreuses cités en amoureux des pavés populaires,
En habitant de ma cité de Manhattan, des savanes du sud,
Ou en soldat de campement, porteur d'un sac à dos et d'un fusil ou en mineur
californien,
Ou en homme rude dans ma maison des bois du Dakota, régime carné et eau de source,
Ou retiré pour musarder ou méditer dans quelques endroit secret,
Loin du cliquettement des foules passent par intervalles, ravies, heureuses,
Ayant la connaissance du frais, du libre bienfaiteur qu'est le fleuve Missouri, du puissant
Niagara,
Des troupeaux de bisons paissant les plaines, du taureau au poitrail imposant velu,
De la terre, des rochers, des fleurs du cinquième mois, des étoiles, de la pluie, de la
neige, mon émerveillement,
M'étant instruit des notes de l'oiseau qui se moque et du vol du faucon des montagnes,
puis ayant entendu l'incomparable à l'aube, la grive ermite des cèdres du marais,
Solitaire, chantant dans l'Ouest, j'affronte un Nouveau Monde.
Walt Whitman (1819–1892)
Des milliers de maisons sur la terre
Et seulement une étoile brillante au dessus du ciel.
Julien Combani 6 ans
Quand ils sont venus chercher..., je n’ai rien dit !
Quand ils sont venus
chercher les communistes,
je n’ai rien dit :
je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus
chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit :
je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus
chercher les juifs,
je n’ai rien dit :
je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus
chercher les catholiques,
je n’ai rien dit :
je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
et il ne restait plus personne
pour protester.
Martin Niemöller (1892–1984)
Impose ta chance, serre ton bonheur
et va vers ton risque.
A te regarder, ils s'habitueront.
René Char (1907–1988)
14
Il y a des jours où je voudrais me mettre au lit
et dans l'ombre à n'importe quelle heure
me cacher la tête et me tenir entre mes bras
- entre de sommeil et la vie,
entre mon âme et mon corps et frémir d'être MOI.
Paul Valéry (1871–1945)
Western
Certains ont peur de leur ombre.
Moi, mon ombre a peur de moi !
D'ailleurs, elle a peur de tout :
Des chiens et des revolvers,
Des professeurs et des rats,
Des hôpitaux et des fous...
Elle est toujours en train de fuir
Devant l'amour, devant la vie,
Les chats trop doux, les gants de cuir,
Les oiseaux aux yeux de rubis...
Je suis le seul homme dont l'ombre
Se tire plus vite que lui !
Christian Poslaniec (1944)
[...]
Qui interroger sur ce que
je suis venu faire en ce monde ?
Pourquoi me mouvoir malgré moi,
pourquoi ne puis-je être immobile ?
Pourquoi rouler ainsi sans roues
et voler sans ailes ni plumes,
et qui m'a poussé vers ailleurs
si mes os vivent au Chili ?
[...]
Pablo Neruda (1904–1973)
Même si je lance une pomme très loin, elle
finira par retomber.
n
Nathalie Quintane (1964)
15
N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.
Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.
Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.
Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit.
Rage, enrage contre la mort de la lumière.
Dylan Thomas (1914–1953)
Quand rien
ne chante pour toi
Chante-toi
Toi-même
Guillevic (1907–1997)
Au loin
J’ai regardé au loin
J’ai vu quelque chose qui bougeait
Je me suis approché
J’ai vu un animal
Je me suis encore approché
J’ai vu un homme
Je me suis encore approché
J’ai vu que c’était mon frère.
Proverbe Tibétain
Etranges étrangers
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays loin
cobayes des colonies
Doux petits musiciens
soleils adolescents de la porte d’Italie
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
embauchés débauchés
manœuvres désœuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers
Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
pêcheurs des Baléares ou bien du Finisterre
rescapés de Franco
16
et déportés de France et de Navarre
pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
la liberté des autres
Esclaves noirs de Fréjus
tiraillés et parqués
au bord d’une petite mer
où peu vous vous baignez
Esclaves noirs de Fréjus
qui évoquez chaque soir
dans les locaux disciplinaires
avec une vieille boîte à cigares
et quelques bouts de fil de fer
tous les échos de vos villages
tous les oiseaux de vos forêts
et ne venez dans la capitale
que pour fêter au pas cadencé
la prise de la Bastille le quatorze juillet
Enfants du Sénégal
dépatriés expatriés et naturalisés
Enfants indochinois
jongleurs aux innocents couteaux
qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
de jolis dragons d’or faits de papier plié
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
qui dormez aujourd’hui de retour au pays
le visage dans la terre
et des bombes incendiaires labourant vos rizières
On vous a renvoyé
la monnaie de vos papiers dorés
on vous a retourné
vos petits couteaux dans le dos
Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
vous êtes de sa vie
même si mal en vivez
même si vous en mourez.
Jacques Prévert (1900–1977)
A vous
Etranger, si vous me croisez sur la route et désirez me
Parler, pourquoi ne me parleriez-vous pas ?
Pourquoi ne vous parlerais-je-pas ?
Whalt Whitman (1819–1899)
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
17
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda (1904–1973)
Le feu grégeois ( Lo fuòc gregau )
Qu'est-ce qui aurait pu être imaginé par ces hommes des îles de lumière, des ports, des
bateaux et des barques tirées au sec, des nuits chaudes, des musiques sonnant dans les
ruelles, qu'est-ce qui aurait pu être plus étranger, plus différent, que cette maison
solitaire avec un port de veuve hautaine au-dessus des arbres, que ce silence des forêts,
que cette angoisse que font naître le ciel gelé, souvent brumeux, et les collines sèches.
Dans la mare, en dessous du jardin, ces feuilles mortes sur une eau triste où se mirait le
ciel gris. Là peut-être, plus que partout ailleurs, les prenait au ventre le sentiment d'être
pour toujours séparés de la patrie. Et l'ennui, le long, le terrible ennui, qui allait au-delà
de tout, les jours sans fin à rien faire d'autre qu'à observer sur le mur le stylet du cadran
solaire. Doigt impérieux, sec, noir, cruel, montrant la terre et non le ciel, comme la
volonté d'un juge. Les jours à guetter les vols d'oiseaux de l'automne, quand ils
descendent en devinant venir le froid. Et ils se disaient qu'au printemps, quand les
oiseaux remonteraient vers le Nord, eux seraient encore là, ignorés de tous, à attendre
l'automne pour les voir à nouveau traverser le ciel. Et s'en aller vers des pays où le soleil
chante avec le rythme de la mer. Pays étrange et étranger, pays obscurément ennemi.
Couleurs sombres, terre avare, vent mauvais.
Les soirs de vent marin, ils sentaient l'exil plus que jamais. Rien qui les rattachât à leur
terre, à leur vie, à leur mer qui là-bas baigne tout. Cette mer qu'ils sentaient, pas
tellement lointaine mais qu'on ne pouvait jamais voir, cachée qu'elle était par la masse
sombre des collines. Au début, ils avaient bien essayé de la voir en escaladant la crête.
Ils avaient essayé de visiter le pays alentour. Mais ils s'étaient vite lassés de traîner entre
les ronces et les bruyères. Lassés de ne rien voir d'autre quelque chemin qu'ils fissent,
que des bois de chênes sans fin....
Max Rouquette (1908-2005)
18
BIBLIOGRAPHIE
Une bibliographie sélective
Apollinaire, Guillaume. Alcools, - Gallimard (NRF-Poésie)
recueil poésies
Lycée
Becker-Ho, Alice. Paroles de Gitans, - Albin Michel (Carnets de Sagesse).
Anthologie
Troisième cycle, collège et lycée
Epuisé
Césaire, Aimé. Cahier d'un retour au pays natal, - Présence Africaine
poésies
adultes
Demetrian, Serge. Le Râmâyana, - Albin Michel
épopée mythologique
collège et lycée
Darwich, Mahmoud. Comme des fleurs d'amandier ou plus loin, - Actes Sud
poésies
collège et lycée
Elitis, Odysseus et Lalou, Frank. Belle et étrange patrie, - Grandir.
Texte présenté en calligraphie grecque et français.
Collège et lycée
Henry Jean-Marie et Vautier Mirielle. Tour de terre en poésie, anthologie multilingue
de poèmes du monde, - Rue du monde. (La Poésie).
Anthologie de poésie multilingue.
Tout âge
Henry, Jean-Marie. - La cour couleurs, - la rue du monde. (la Poésie).
Anthologie
Tout âge
Hikmet, Nazim. - Le Globe, - Rue du monde (petits géants du monde).
Un poème en album
Tout âge
Homère. L'odyssée, - Librairie Générale Française – classiques de poche
épopée
Collège et lycée
Joquel, Patrick et Piquemal, Michel. Trésors de voyages, - Milan jeunesse
poèmes et citations
tout âge
La terre est un seul pays, - Passage piétons.- (Lieu commun).
Anthologie
Collage de textes avec citations et photos.
Tout âge
Lettres de jeunes résistants. - Mango jeunesse (album Dada; Il suffit de passer le pont)
Anthologie
Collège et lycée
19
Loti, Pierre. Galerie Régine Lussan.
Dessins. Récits de voyage
Lycée
Mille ans de contes tsiganes, - Milan Jeunesse
contes
tout âge
Poètes en exil, - Mango jeunesse (album Dada; Il suffit de passer le pont)
Anthologie
Collège et lycée
Rouquette, Max. Vert Paradis II, 1974 Songe du paradis perdu, du jardin qu’on doit quitter.
Collège et lycée
Ruillier, Jérôme. - ici c'est chez moi, - Autrement.
Album sans texte
Tout âge
de Saint Exupéry, Antoine. Le Petit Prince, - Gallimard
conte poétique
tout âge
Siméon, Jean-Pierre et Mellinette, Martine. Sans frontières fixes, - Cheyne (poèmes
pour grandir).
Troisième cycle, collège et lycée
T'es pas une fille, tu as les cheveux court, - Passage piétons.- (Lieu commun).
Anthologie
Collage de textes avec citations et photos.
Tout âge
Vautier, Maguy. - Paroles de touaregs, - Albin Michel (Carnets de Sagesse)
Paroles poétiques.
collège et lycée
VALISE THEMATIQUE
Les ouvrages de cette valise peuvent être empruntés par les abonnés des bibliothèques
membres du réseau intercommunal des bibliothèques de la CCVH.
Contact : Chantal Macias-Adiceom, Bibliothèques de Jonquières - 04 67 88 76 01 /
[email protected]
Apollinaire, Guillaume. Alcools, - Gallimard (NRF-Poésie)
recueil poésies
Lycée
Becker-Ho, Alice. Paroles de Gitans, - Albin Michel (Carnets de Sagesse).
Anthologie
Troisième cycle, collège et lycée
Epuisé
Césaire, Aimé. Cahier d'un retour au pays natal, - Présence Africaine
poésies
adultes
Demetrian, Serge. Le Râmâyana, - Albin Michel
épopée mythologique
collège et lycée
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Darwich, Mahmoud. Comme des fleurs d'amandier ou plus loin, - Actes Sud
poésies
collège et lycée
Henry Jean-Marie et Vautier Mirielle. Tour de terre en poésie, anthologie multilingue
de poèmes du monde, - Rue du monde. (La Poésie).
Anthologie de poésie multilingue.
Tout âge
Homère. L'odyssée, - Librairie Générale Française – classiques de poche
épopée
Collège et lycée
Joquel, Patrick et Piquemal, Michel. Trésors de voyages, - Milan jeunesse
poèmes et citations
tout âge
Loti, Pierre. Galerie Régine Lussan.
Dessins. Récits de voyage
Lycée
Mille ans de contes tsiganes, - Milan Jeunesse
contes
tout âge
Poètes en exil, - Mango jeunesse (album Dada; Il suffit de passer le pont)
Collège et lycée
de Saint Exupéry, Antoine. Le Petit Prince, - Gallimard
conte poétique
tout âge
Vautier, Maguy. - Paroles de touaregs, - Albin Michel (Carnets de Sagesse)
Paroles poétiques.
collège et lycée
Cette liste n'étant pas exhaustive, d'autres ouvrages seront à disposition au
cours de l'année 2013.
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COMMENT PARTICIPER ?
Toute personne âgée d’au moins six ans peut participer au concours d’écriture organisé
par l’Association Pierre et Soleil.
Il lui suffit d’écrire un ou deux textes poétiques inédits, dans la langue de son choix (une
traduction en français doit toutefois être fournie) en respectant le thème de l’édition
2013 « Chemins d’exil, Terres d’accueil ».
Les poèmes sont classés en trois catégories :



Charles Perrault pour les 6 - 11 ans ; 2 prix
Jean de la Fontaine pour les 12 - 17 ans ; 2 prix
Max Rouquette pour les plus de 18 ans ; 2 prix
Et le grand prix « Pierre et Soleil »
Cinq poèmes au maximum seront sélectionnés pour chacune des catégories. Les poèmes
non primés seront aussi récompensés.
Le grand prix Pierre et Soleil recevra une œuvre originale de Charly Kruse et sera gravé
(en entier ou en partie) sur le Sentier du Vin des Poètes et édité sur les étiquettes de la
cuvée du Sentier du Vin des Poètes de l’année.
Les poèmes, accompagnés de la déclaration sur l’honneur (page 6), doivent être envoyés
sous format Word ou Open Office, au plus tard le 30 avril 2013, de préférence par
courrier électronique à : [email protected]
A défaut, par voie postale à :
Association Pierre et Soleil
Concours de poésie « Le Sentier des Poètes »
5 avenue Noël Calmel
34 725 SAINT SATURNIN DE LUCIAN
La remise des prix aura lieu le samedi 22 juin 2013 à Saint Saturnin au cours d’une
journée festive.
Pour plus d’informations rendez-vous sur le site: www.vins.saint.saturnin.com
ou tél : 04 67 96 61 52
22
CONCOURS DE POESIE « Le SENTIER des POETES»
Règlement du concours
Article 1
Les textes poétiques, limités à 2 par personne, doivent être transmis par courriel, de
préférence sur fichier WORD ou OPEN OFFICE, à l'adresse suivante :
[email protected]
et en joignant la déclaration sur l’honneur, ci-annexée, dûment complétée.
En cas de problème, prendre contact avec
Association « Pierre & Soleil »
Concours de Poésie « Le SENTIER des POETES »
5, avenue Noël CALMEL
34725 Saint Saturnin de Lucian
Ou mail : [email protected]
Chaque candidat par son envoi garantit l'authenticité de son texte.
La date limite de clôture des envois, est le 30 Avril 2013
Article 2
Il s’agit de composer individuellement un poème inédit écrit en une seule langue. Toutes
les langues sont possibles mais les poèmes non-francophones devront être accompagnés
d'une traduction en Français.
Article 3
Le thème retenu cette année est : «Chemins d’exil, Terres d’accueil».
Article 4
La forme poétique choisie est laissée à l’appréciation des auteurs, depuis la versification
traditionnelle jusqu'aux vers libres.
Article 5
Le concours est ouvert à toute personne à partir de 6 ans.
Il y a trois catégories :



Prix Charles PERRAULT : de 6 à 11 ans ; 2 prix
Prix Jean DE LA FONTAINE : de 12 à 17 ans ; 2 prix
Prix Max ROUQUETTE : à partir de 18 ans ; 2 prix
et le Grand Prix « PIERRE & SOLEIL » hors catégories.
Cinq poèmes au maximum seront sélectionnés pour chacune des catégories. Les poèmes
non primés seront aussi récompensés.
Le grand prix Pierre et Soleil recevra une œuvre originale de Charly Kruse et sera gravé
(en entier ou en partie) sur le Sentier du Vin des Poètes et édité sur les étiquettes de la
cuvée du Sentier du Vin des Poètes de l’année.
Article 6
Le jury est constitué d'au moins six membres.
Depuis 2011, 8 membres composent le jury :
Louis VILLARET, Vice-président du Conseil Général de l'Hérault,
Dorien HEYN-PAPOUSEK, chargée de la jeunesse au Théâtre de Clermont l'Hérault,
Delphine MANTAROPOULOS, Directrice de l'école de Saint Saturnin,
Jean-Guilhem ROUQUETTE, fils de l'écrivain Max ROUQUETTE,
Jean-Paul CREISSAC, poète et éditeur Occitan de Montpeyroux,
23
Chantal MACIAS-ADICEOM, représentante du Réseau Intercommunal des Bibliothèques
de la Vallée de l'Hérault,
Jacques BALP, journaliste et écrivain, membre de la Société des Gens de Lettres et de
l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
Bernadette GAZEL, Présidente de l'association “Pierre et Soleil“ ainsi que de la cave des
« Vins de Saint Saturnin
Leurs décisions seront sans appel.
Article 7
Lors de la remise des prix, au cours d'une journée artistique et musicale, prévue chaque
année, à Saint Saturnin de Lucian, au mois de Juin, seront conviés tous les participants.
La date de remise des prix du quatrième palmarès du concours de poésie est fixée, le
Samedi 22 Juin 2013.
Les textes des lauréats seront lus et exposés.
Ils pourront, également, par la suite :
 Être publiés et exposés dans des revues, salles d'expositions et sites Internet des
partenaires au concours,
 Permettre aux écrivains de participer aux manifestations autour du projet
(enregistrement “bande sonore“, lectures de poèmes, festivités …),
 Le prix « Pierre & Soleil », seul, sera gravé sur le “Sentier du Vin des Poètes“, (en
entier ou en partie) et inscrit sur les étiquettes de la cuvée du “Sentier du Vin des
Poètes» de l'année.
Article 8
La participation implique l'acceptation de ce règlement.
Article 9
Les résultats et toutes indications sur le concours figureront sur le site des « Vins de
Saint-Saturnin » au : www.vins.saint.saturnin.com
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DECLARATION SUR L’HONNEUR
◊ Catégorie Charles PERRAULT : de 6 à 11 ans
◊ Catégorie Jean DE LA FONTAINE : de 12 à 17 ans
◊ Catégorie Max ROUQUETTTE : Plus de 18 ans
Nom
Prénom
Age
Adresse précise
Ville
Département
Adresse mail
Téléphone
Fax
Nom et coordonnées éventuelles de l’enseignant
Langue choisie
Nom et coordonnées du/des traducteurs
ATTESTATION
Je déclare sur l'honneur que le poème que j'adresse à l'association
« Pierre et Soleil » dans le cadre du concours de poésie 2013 est une œuvre originale
inédite dont je suis le véritable auteur.
De plus, je m'engage à en accepter les utilisations décrites dans le règlement du
concours.
TOUT BULLETIN DE PARTICIPATION INCOMPLET ANNULERA LA PARTICIPATION
Date ; Signature(*) :
(*) Pour les mineurs, signature du représentant légal
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