BSV n°7 ZNA du 17 juin - Chambre Régionale d`Agriculture de
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RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016 LORRAINE BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL Edition LORRAINE ZONES NON AGRICOLE N°7 EDITION DU 17 JUIN 2016 RETROUVEZ LE BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL SUR LE WEB : site internet de la CRAL - www.cra-lorraine.fr site de la DRAAF Lorraine- http://draaf.alsace-champagn,e-ardenne-lorraine.agriculture.gouv.fr/ site internet de la FREDON – www.fredon-lorraine.com Réglementation Une instruction technique référence DGAL/SDQPV/2016-413 du 18 mai 2016 éditée par la Direction Générale de l’Alimentation précise les modalités de mise en œuvre de la surveillance de la bactérie fastidiosa sur le territoire RetrouvezXylella le Bulletin de santé du végétal sur le Webnationale. La note technique est disponible à l’adresse suivante : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/historique/26-05-2016 site internet de la CRAL - www.cra-lorraine.fr est notamment demandé de signaler au Service Régionale de l’Alimentation site de la IlDRAAF Lorraine- http://draaf.alsace-champagn,e-ardenne-lorraine.agriculture.gouv.fr/ de chaque région la détection de dépérissements anormaux de végétaux spécifiés sensibles à X. fastidiosa. La liste des site internet de la FREDON – www.fredon-lorraine.com végétaux hôtes et spécifiées est disponible à partir de la Décision d’Exécution (UE) 2015/789 de la Comission Européenne du 18 mai 2015, à l’adresse suivante : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32015D0789&from=FR Plantes herbacées Couple ravageur/plante : coccinelle à 24 points ou coccinelle des Fabacées (Subcoccinella vigintiquatuorpunctata) sur Caryophyllacées. Stade de développement observé : larves et adultes. Éléments de biologie : les œufs sont jaunes, déposés par 4 à 5 sous les feuilles de Fabacées principalement. Larves blanches-grises de 5 à 6 mm de long sont pourvues de longues soies sur le corps. Leur régime est exclusivement phytophage y compris l’imago (Chénopodiacées, Caryophyllacées, Malvacées, Solanacées, Astéracées). Les adultes se nourrissent de la face supérieure des feuilles traçant un sillon sur le limbe. Les stades larvaires se succèdent sur 3 à 8 semaines en fonction des températures. Imago de Subcoccinella vigintiquatuorpunctata. Source : P. CHAUVET — Jardin botanique du Haut-Chitelet. BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 1|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 L’imago est une petite coccinelle brune- rouge de 3 à 4 mm de long qui possède 12 tâches sur chaque élytre, bien que des individus sans tâches existent. On compte jusqu’à 3 générations par an. Les imagos de la dernière génération hivernent au sol et dans les débris de végétaux. Seuils indicatifs de risque : non définit. Dégâts observés — incidences : défoliations sévères par les stades larvaires sur Caryophyllacées. Secteur d’observation : massif vosgien. Prophylaxie — lutte biologique : pas de méthode biologique connue. La destruction manuelle des individus permet de réguler les populations dans une certaine mesure. Arbres et arbustes d’ornement Couple ravageur/plante : oïdium sur rosiers (Podosphaera pannosa) et érables (Uncinula sp.). Stade de développement observé : atteintes des parties végétales. Éléments de biologie : Photo de gauche : oïdium sur pétales et pédoncule floral de rosier. Photo de droite : taches provoquées par l’oïdium sur pétales de Les oïdiums ou maladies du blanc sont rosier. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. provoqués par de nombreux champignons Ascomycètes qui provoquent tous des symptômes semblables sur de très nombreux végétaux (développement d’un feutrage blanc, crispation des feuilles et nécrose du limbe pour certains végétaux). Chaque champignon est spécifique à une famille ou à un groupe de plantes. La plage de température optimale s’étend de 10 °C à 25 °C selon les espèces d’oïdium et une hygrométrie relative comprise Développement d’oïdium à la surface entre 70 % et 90 %. Certains oïdiums et notamment ceux du genre d’une feuille d’érable plane. Source : C. SOMMER — FREDON Podosphaera spp sont des parasites stricts qui ne survivent que sur Lorraine. des tissus de végétaux vivants. L’oïdium de l’érable, Uncinula sp est spécifique au genre Acer sp et affecte particulièrement les érables planes, sycomores et champêtres. Dégâts observés — incidences : Sur rosiers : développement du blanc sur boutons et pédoncules floraux, décolorations sur pétales. Sur érables planes : développement du blanc sur le centre des feuilles basses en zones ombragées. Cette maladie s’observe généralement en fin d’été et en automne sur érables. BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 2|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 Secteurs d’observation : Nancy. Facteurs de risques : températures supérieures à 20 °C et forte humidité. L’eau directe sur les parties végétales et la forte luminosité diminue la germination des spores et la croissance du mycélium. Prophylaxie — lutte biologique : Ramasser et éliminer régulièrement les parties végétales tombées au sol et les parties atteintes. Sur rosier, il est possible, en période de végétation, dès les premiers symptômes, de réaliser des pulvérisations à base d’Ampelomyces quisqualis, un champignon ascomycète hyperparasite de certains oïdiums (Erysiphacées). Couple ravageur/plante : mineuse du marronnier (Cameraria ohridella, lépidoptère) sur marronnier d’Inde. Stade de développement observé : émergence des larves de seconde génération, stade L2 à L5 + chrysalide visible à l’œil. Éléments de biologie : C. ohridella hiverne au sol (et résiste jusqu’à des températures de – 21 °C) sous forme de chrysalide jusqu’au moment du débourrement des feuilles de marronnier. À ce moment les imagos s’accouplent puis la femelle pond de minuscules œufs à la surface supérieure des feuilles. Au moment de l’éclosion, les chenilles pénètrent dans le parenchyme du limbe des folioles et commencent à Larves de Cameraria ohridella. s’alimenter sur 4 stades larvaires. À partir du stade n° 5, la chenille Source : C. SOMMER — FREDON forme un cocon dans la feuille pour la nymphose. Lorsque la nymphose Lorraine. est terminée, la pupe traverse l’épiderme de la feuille et le nouvel imago émerge. Les chrysalides ont la capacité d’entrer en diapause sur 2 à 3 ans. On compte 6 à 11 semaines pour un cycle complet et généralement 3 générations successives par an, une première émergence mi-juin, la seconde début août et la troisième fin septembre, octobre. Seuil indicatif de risque : pas de seuil défini. Il n’a jamais été observé de cas de dépérissement de marronnier dû uniquement à la présence de C. ohridella. L’arbre compense la perte de surface photosynthétique par une augmentation des flux de sève dans l’arbre qui de ce fait ne semble pas affaiblir sa croissance. Dégâts observés — incidences : mines sur feuille provoquant la nécrose du limbe limité à 5 % à 10 % de la surface foliaire selon les sites. Secteurs d’observation : l’ensemble de la Lorraine. Facteurs de risques : sites fortement contaminés les années précédentes. Marronniers d’Inde plantés en groupe sur sol perméable couvert de végétation. On sait que les adultes de mineuse sont sensibles à des BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 3|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 pluies abondantes. Les larves sont limitées par la compétition qui s’opère sur la surface foliaire par d’autres ravageurs du marronnier tel que le black-rot. Prophylaxie — lutte biologique : Ramasser et éliminer les feuilles tombées au sol à l’automne. Pose de pièges à phéromone au moment du débourrement des feuilles à raison d’un piège par arbre en isolé ou 1 piège pour 3 à 5 arbres en groupe ou alignement. Veiller à remplacer la capsule à phéromones toutes les 6 semaines. Couple ravageur/plante : psylle du buis (Psylla buxi) et cylindrocladiose (Cylindrocldium buxicola). Éléments de biologie : Psylla buxi, voir BSV ZNA n° 5 du 19 mai 2016. Seuil indicatif de risque : pas de seuil défini pour Psylla buxi. Dès présence pour Cylindrocladium buxicola. Dégâts observés — incidences : Psylla buxi : piqûres de nutrition recourbant les feuilles sur les jeunes feuilles. Cylindrocladium buxicola : dépérissement sur buis bordure essentiellement. Secteurs d’observation : secteurs précédemment touchés par Psylla buxi. Secteurs de Nancy et de Thiaucourt concernant la cylindrocladiose. Facteurs de risques : Cylindrocladium buxicola : Sensibilité spécifique et variétale selon Henricot et al., 2008 (du moins sensible vers le plus sensible) : Buxus balearica, B. riparia, B. microphylla ‘Faulkner’, B. bodineri, B. microphylla var. Japonica, B. glomerata ‘Green Gem’, B. sempervirens, B. harlandii, B. macowanii, B. sempervirens ‘Suffruticosa’, B. sinica var.insularis. Conditions climatiques : températures comprises entre 5 °C et 30 °C avec un optimum à 25 ° C. Humidité à la surface des feuilles durant quelques heures. Prophylaxie — lutte biologique : les pluies abondantes perturbent le développement de Psylla buxi. Photo en haut : déformation des feuilles en forme de cuillère due à P. buxi. Photo ci-contre : feuilles de buis nécrosées bordure par un développement récent de C. buxicola. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. Concernant Cylindrocladium buxicola, la mise en place d’un paillage fin au pied des buis permet de limiter les projections de terre sur les feuilles et réduit ainsi BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 4|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 le risque de contamination. Éviter l’arrosage par aspersion. Éviter une taille trop contraignante des buis qui les stresse et les rend plus sensibles. Insectes auxiliaires et pollinisateurs Cette période de l’année est propice à l’observation de nombreux insectes auxiliaires et pollinisateurs dans les espaces verts. Savoir les reconnaitre permet de les protéger, voire de favoriser leur installation dans ces espaces afin qu’ils protègent naturellement les végétaux, limitant ainsi le recours aux produits phytosanitaires de synthèse. Parmi les plus connus et facilement identifiables, on peut citer : – Les coccinelles (coléoptères) : Selon les espèces, elles peuvent être des prédateurs de pucerons, d’acariens, de cochenilles, d’aleurodes ou peuvent être mycophages et consommer de l’oïdium par exemple. Il existe aussi quelques espèces phytophages comme vu précédemment. Les coccinelles peuvent également être parasitées à leurs dépens par des hyménoptères. Certaines espèces ont une apparence assez éloignée des espèces communes. Photo de gauche : Harmonia axiridis, la coccinelle asiatique adulte (grande variabilité dans la couleur et le nombre de points sur les élytres) Photo de droite : pupe d’une coccinelle en nymphose. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. Un document édité par le laboratoire en phytoprotection du Québéc permet d’identifier quelques espèces aussi présentent en Europe : https://www.agrireseau.net/lab/documents/Coccinelles.pdf Un site Internet de l’INRA développe la connaissance sur plusieurs espèces : https://www6.inra.fr/encyclopedie-pucerons/Especes/Predateurs-insectes/Coleoptera-Coccinellidae – Les syrphes (diptères = « mouches »), Episyrphus balteatus sur rosier à fleurs simples. Source : C. SOMMER — On dénombre près de 500 espèces de syrphes en France. Cet insecte de l’ordre des mouches est un prédateur de puceron sous forme larvaire et est florifage sous forme d’imago. L’adulte est facilement identifiable à son vol stationnaire et à déplacement latéral vif. Les adultes consomment du pollen, du nectar, de miellats d’hémiptères. FREDON Lorraine. BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 5|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 Episyrphus balteatus, une des espèces les plus communes, serait capable au cours de ces stades larvaires de consommer jusqu’à 1 200 pucerons parmi 38 espèces différentes. Les syrphes affectionnent particulièrement les fleurs de Bracicassées, d’Apiacées, de Rosacées à fleurs simples. Plus d’information sur : http://www.rmt-biodiversiteagriculture.fr/moodle/pluginfile.php/343/mod_resource/content/2/les%20syrphes%20vd.pdf http://www.agriculture-durable.org/wp-content/uploads/2014/03/syrphebiodivgc.pdf Reconnaitre des pucerons momifiés : Les exosquelettes blanchâtres de pucerons aussi appelés momies sont la conséquence des parasites qui s’attaquent aux pucerons. Ces parasites relèvent généralement d’autres insectes de l’ordre des hyménoptères (= « guêpes »). Ces hyménoptères parasitent des pucerons et de très nombreux autres insectes vivants. Les parasitoïdes sont très divers et souvent de très petites tailles. Les exosquelettes sont les restes non digérés par les parasitoïdes. Exosquelettes de pucerons du groseillier, Cryptomyszus ribis. Mues de pucerons aux stades larvaires. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. Des pollinisateurs et cas particuliers : Syrphes Cétoine dorée, Cetonia aurata. Cétoine grise, Oxythyrea funesta sur fleur de rosier. Fleur d’Apiacées. Bourdon. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 6|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 Les cétoines doivent être considérées comme des insectes auxiliaires dans les espaces verts et les jardins, car leurs larves morphologiquement proches de celles des hannetons (vers blancs, mais qui ne se déplacent pas grâce à leurs pattes) fragmentent et transforment la matière organique dans le sol. Les adultes sont florifages et pollinisateurs par l’occasion. Concernant le pentatome rayé, il s’agit d’une punaise arlequin phytophage (mais d’incidence faible) qui lorsqu’elle est présente (généralement en petit groupe) montre un écosystème à « biodiversité satisfaisante ». Ce pentatome apprécie les ombelles des Apiacées. Les formes larvaires ne possèdent pas cette coloration et sont de fait plus discrètes. Le cycle de vie complet s’effectue sur environ 36 jours. Les pentatomes sont des punaises à bouclier et sont, toutes phytophages. Pentatome rayé ou scutellaire rayée, Graphosoma italicum. Source : C. SOMMER — FREDON Lorraine. Pelouses d’ornement et parcours de golf et terrains de sport en gazon naturel De nombreuses pelouses d’ornement et sportives sont touchées par la maladie du fil rouge suite aux pluies abondantes qui ont tendance à lessiver l’azote dans le sol. Sur les parcours de golf, on note plusieurs maladies souvent en complexe et notamment des retours de fusariose ainsi que du dollar spot (Sclerotinia homeocarpa) sur green et avant-green essentiellement suite à la hausse des températures la semaine dernière. Les pluies répétées rendent les opérations d’entretien (tonte, aération) complexes et cela va impacter prochainement les gazons où l’entretien est le plus intensif. L’engorgement des sols en eau engendre le développement de mousses et d’algues qui dégradent la surface de jeu et entraine l’asphyxie du gazon. Sur terrain de football, notamment, il est nécessaire de limiter le jeu sur les sols gorgés d’eau. Autres problèmes sanitaires des gazons : Deux individus de plathelminthes ont été retrouvés sur une surface sportive des Vosges (cf. https://sites.google.com/site/jljjustine/plathelminthe-terrestre-invasif). Cette espèce animale est d’origine exotique, considérée comme invasive. Les vers plats ne nuisent pas directement aux végétaux, mais impactent le milieu dans lequel ils se développent. BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 7|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 Plantes invasives La berce du Caucase, Heracleum mantegazzianum (Apiacées, bisannuelle) est actuellement en floraison. Cette plante très allergisante (toxine photosensible) possède une capacité de reproduction germinative importante. Il est nécessaire d’enrayer et de limiter sa propagation. Elle diffère de sa proche parente indigène, la berce commune, Heracleum sphondylium (vivace) par une dimension (1,5 m contre plus de 2 m pour la berce du Caucase) et une toxicité moindres. L’arrache de la berce du Caucase nécessite impérativement l’utilisation d’équipements de protection individuelle appropriés. Les renouées d’origines asiatiques sont actuellement bien développées. Sur les lieux nouvellement colonisés, il est nécessaire d’éviter leurs développements et surtout leurs propagations. L’élimination des renouées est complexe et longue. Ces plantes ont une capacité végétative très forte et un fragment de racine ou de tige de quelques centimètres permet sa multiplication. Ainsi, il faut absolument éviter le broyage de ces plantes. Les plantes doivent être coupées net à la base de la tige. Les résidus de taille ne doivent pas faire l’objet d’un compostage. Photo de gauche : Renouée asiatique mêlée à un pied de berce du Caucase. Photo de droite : berce du Caucase mesurant plus de 2 m. Ces deux espèces de plantes affectionnent particulièrement les sols frais à humides. Source : A. DESCHASEAU — FREDON Lorraine. BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 8|9 BULLETIN N°7 - EDITION DU 17 JUIN 2016 Situation globale en ZNA : Ce tableau présente une synthèse générale du niveau de risque observé vis-à-vis des maladies et ravageurs. Il est actualisé dans chaque bulletin afin de vous permettre de suivre l’évolution du risque d’une semaine à l’autre. Situation Ravageurs, maladies Acariens Précisions Anthracnoses Sur platane, la maladie n’a pas induit des chancres sur le rameau de l’année, pour le moment. Sur noyer on observe quelques tâches foliaires. Black-rot Les symptômes observés et mentionnés dans le BSV ZNA n° 5 du 24 mai 2016 n’étaient pas dus à Guignardia aesculi, mais à un autre champignon non identifié. Il apparaît que la coloration des symptômes ne correspond pas au démosyndrome (marge jaune et tissus nécrosés) Légende Dégâts nuls Dégâts faibles Dégâts modérés Dégâts importants Botrytis Chenilles processionnaires du chêne Chenilles (autres espèces) Chrysomélidés/Altises Cochenilles Corvidés Hannetons Herbes indésirables Conditions optimales de développement des liserons, notamment du liseron des champs (petites fleurs roses). Limaces, escargots Maladie de la tache noire de l’érable Maladie de la tache noire du rosier Atteintes variables des feuilles de rosiers selon les variétés notamment lorsque les températures atteignent 25 °C. Maladies cryptogamiques des buis Cylindrocladiose du buis : risque de développement élevé. Maladies des gazons Moniliose Mineuses du marronnier La maladie du fil rouge se généralise. Présence variable d’autres maladies plus impactantes selon les terrains et parcours. Feuilles atteintes, mais progression quasi nulle. Premières mines sur feuilles. Oïdiums Pucerons Populations globalement en stabilisation ou en baisse en fonction des végétaux touchés. Rouilles Quelques développements sur rosiers limités par les pluies. Scolytes Quelques cas localisés sur des arbres sur la région. Taupes, campagnols Tigres du platane Tipules Présence d’imago dans les espaces verts. Tenthrède Vers de terre Asphyxie des vers par les pluies dans les sols. Bulletin édité sous la responsabilité de la Ch ambre d’Agriculture ACAL . Rédaction : FREDON Lorraine Avec la participation, de gestionnaires de parcs publics et privés, de serres municipales, de golf, de professionnels du paysage, de l’Arexhor Grand Est et le Sral ACAL (DRAAF). Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles d’un réseau de parcelles suivies par ces partenaires : il donne une tendance de la situation sanitaire dans la région, mais celle -ci ne peut être transposée telle quelle. La Chambre Régionale d’Agriculture ACAL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les professionnels de la filière pour le protection de leurs végétaux. Pour tous renseignements, contacter : Charlie SOMMER – Animateur Fili ère Zone Non Agricoles – FREDON Lorraine – 03.83.33.86.70 François-Xavier SCHOTT – Animateur Inter-Filières – Chambre Régionale d’ Agriculture ACAL - 03.83.96.85.02 BSV Zones non agricoles Lorraine - Page 9|9
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