dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
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Liu Bolin, un des artistes présenté en plein air au Festival Images 2012
Table des matières
Le Festival Images, Vevey (Suisse).................................................... 2
Le mot du directeur………………………………………………………. 3
1/ En extérieur, ………………………………………………………....... 4
Des images plein la rue !............................................................ 4
Thème 2012 : « changement de décor » - sélection.…………… 5
2/ En intérieur……………………………………………………………...
L’Ex-EPA – 5'000 m2 de musée éphèmère……………………...
Ex-EPA – sélection.………………………………………………...
En intérieur, de nombreuses collaborations……………………...
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3/ Grands Prix Internationaux…………………………………………… 9
8e Grand Prix international de photographie de Vevey………... 9
6e Grand Prix européen des premiers films…………………….. 10
4/ Evénements parallèles……………………………………………….. 11
Propositions de thématiques médias………………………………….. 12
Publications du Festival Images 2012………………………………… 12
La programmation complète………………………………………… 13
En plein air……………………………………………………….. 13
Expositions intérieures……………………………………….... 21
Les concours internationaux………………………………….. 29
Evénements parallèles………………………………………….. 33
Sponsors et partenaires……………………………..………………….. 38
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Festival Images, Vevey, Suisse, 08-30 sept. 2012
** Vernissage le samedi 08 sept.**
Le Festival d'arts visuels Images est le premier festival de photographie en plein air de Suisse. Il
produit tous les deux ans des expositions de photographie monumentale inédites dans les rues
de Vevey; il propose aussi de nombreuses expositions dans divers lieux de la région dédiés à l'image
et présente les lauréats de deux concours qu'il organise: le Grand Prix international de
photographie de Vevey et le Grand prix européen des premiers films.
Entièrement gratuit, le Festival Images est à la fois un véritable musée à ciel ouvert et une plateforme
de qualité pour les artistes suisses et internationaux. Pour l'édition de 2012 il propose plus de 60
expositions et événements.
L’édition 2012 en quelques chiffres :
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5 000 m² de musée éphémère (Ex-EPA)
Plus de 60 projets dont plus d’un tiers sont des productions exclusives du Festival Images
(Vevey)
20 pays représentés
500 m² de bâche pour une œuvre de Liu Bolin sur la façade d’un château
un parcours d’une dizaine d’images monumentales de Liu Bolin dans les rues de Vevey
plus de 500 tirages réalisés pour le Festival
Le Festival Images se distingue d’autres manifestations du même type sur plusieurs points. Tout
d’abord, plutôt que de présenter uniquement des séries existantes, il collabore avec les artistes pour
présenter des projets exclusifs produits par et pour le Festival. Dans le même esprit, il réfléchit
également à des manières de réinterpréter des œuvres existantes et de les présenter dans
l’espace public, en format souvent monumental. Enfin, le Festival Images est aussi éditeur et coéditeur de plusieurs publications lors de chacune de ses éditions.
Edition 2010 : Li Wei, une installation de plus de 400m2
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Le mot du directeur
La tête dans les images !
« Vevey, ville d'images », voici le slogan
qu'une petite ville suisse sur les bords du
lac Léman s'est donné au début des
années 90. Une école de photographie de
réputation internationale fondée par
Gertrud Fehr, des hôtes réputés comme
Charlie Chaplin, le musée suisse de
l'appareil photographique sont quelquesuns des fondements de cette appellation.
Le Festival Images en représente le volet
événementiel: il prend ce slogan au pied
de la lettre et transforme toute la ville de
Vevey en véritable « ville d'images » tous
les deux ans, en septembre. Au fil des
éditions il se spécialise dans la
photographie monumentale en plein air,
en proposant des manières inédites de
présenter les travaux. Que ce soit en
extérieur ou en intérieur, le Festival
Images propose de nombreuses
exclusivités, en produisant l'essentiel de
ses projets "sur-mesure", en étroite
collaboration avec les artistes.
Cette approche permet au Festival Images
de repousser toujours plus loin la notion
de photographie en direction des arts
visuels en général. Ainsi, au fil des
dernières éditions, nous avons pu
présenter des projets de l'américain David
Lynch, du belge Hans Op de Beeck, du
chinois Li Wei, du français Jean-Jacques
Lebel, du suisse René Burri ou encore du
très international JR.
Sous le parrainage de René Burri et de JR, l'édition 2012 réserve aussi son lot de surprises
internationales, que ce soit autour des collaborations avec Liu Bolin, Christian Marclay, Andres
Serrano, Dieter Meier, Roman Signer, ou encore Nadav Kander. Ce seront plus de 60 projets avec
des artistes originaires de plus de 20 pays qui changeront le décor de la ville de Vevey dans
quelques semaines.
Alors je vous y attends, avec le plaisir de vous mettre des images plein la rue!
Stefano Stoll, directeur du Festival Images
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1/ EN EXTERIEUR
Des images plein la rue !
Par une série d’installations photographiques monumentales conçues sur mesure dans les rues et
sur les façades des bâtiments, le Festival Images investi tous les deux ans l’espace public et
transforme la ville de Vevey (Suisse) en un véritable musée à ciel ouvert.
Edition 2010 : Le minaret de JR, une pièce monumentale de plus de 40m, 2010, © JR / © Lehnert & Landrock
Thème 2012 : « Changement de décor »
En 2012, les artistes exposés en extérieur ont un point commun : une certaine utilisation du décor en
photographie par un jeu entre le premier et le deuxième plan, entre le sujet d’une image et sa toile de
fond. Ce fil rouge reflète également la volonté du Festival dans son ensemble : surprendre en
investissant des lieux insolites, en construisant des installations inédites et en réinventant la ville.
En septembre, Vevey change de décor et se transforme en studio photo géant !
Ainsi, l’artiste chinois Liu Bolin, en véritable caméléon, se fond littéralement dans ses images, le
coréen Myoung Ho Lee, place des fonds monumentaux derrière des arbres pour mieux leur tirer le
portrait, le ghanéen Philip Kwamé Apagya reproduit sur des fonds de studio des décors inspirés de
la société de consommation occidentale, Irina Werning remet en scène à l’identique des photos
souvenir 10, 20, 30 ans plus tard en reconstituant le contexte de l’époque alors que le projet « Dear
Photograph » de Taylor Jones propose aux internautes de replacer leurs photographies d’enfance
sur les lieux où elles ont été prises.
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« Changement de décor » - une sélection
LIU BOLIN (Chine)
Hiding in the City
Cet artiste caméléon qui se fond dans le décor de ses
photographies investit les rues veveysanes avec une quinzaine
d’images au format monumental tirées de sa série Hiding in the
City. Jouant de son corps comme d’une sculpture vivante, il se fait
recouvrir de peinture des couleurs du contexte dans lequel il décide
de s’insérer.
Les Journées photographies de Bienne exposent d’autres images de cette même
série, onze tirages originaux de performances de Liu Bolin réalisées en Chine
MYOUNG HO LEE (Corée du Sud)
Trees
La série Tree offre une vision de la nature empreinte de poésie qui
questionne les représentations de la réalité, de l’art et de la Nature.
Par un procédé conceptuel simple inspiré de la photographie de
studio, il nous fait voir des arbres dans leur environnement naturel
tout en les séparant artificiellement du fond sur lequel ils sont situés.
PHILIP KWAME APAGYA (Ghana)
No Place like Home
S’inscrivant dans la grande tradition des « studiotistes » Philip
Kwame Apagya propose des fonds peints originaux permettant à sa
clientèle de se faire photographier dans le décor de leur rêve. Par le
truchement de ces toiles de fond, la série No Place Like Home met
en scène, non sans ironie, le désir d’accès à un mode de vie
occidental basé sur la surconsommation de biens matériels.
ALAIN DELORME (France)
Totems
Alain Delorme plonge au cœur de la Chine contemporaine et dresse
le portrait de travailleurs venus des campagnes juchés sur leurs
vélos contenant des charges colossales. L’artiste, qui joue de la
manière dont on se représente l’Empire du milieu, donne à voir une
version virtuellement « augmentée » du miracle chinois.
ALAIN DECLERCQ ET JEANNE SUSPLUGAS (France)
Jeanne Susplugas et Alain Declerc proposent une nouvelle réflexion
sur l’art de la dissimulation en s’attaquant au théâtre municipal de
Vevey : ils décident de recouvrir cet édifice par des photographies
de divers châteaux français. Son architecture et sa façade
apparaissent sous un nouveau jour, comme un décor sorti de scène
qui prolonge le spectacle dans les rues de la ville.
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2/ EN INTERIEUR
L’Ex-EPA - 5 000 m2 de musée éphémère
Les cinq étages d’une ancienne enseigne commerciale de la ville (EPA – Uniprix) seront investis
pour la seconde fois. 5 000 m2 de béton brut transformé en espace d’exposition pendant les trois
semaines du Festival, qui accueillera certains des plus grands noms de la photographie
contemporaine.
« Echafaudages », une nouvelle zone d’accueil proposée par l’ECAL
A l’occasion de l’édition 2012, le Festival
Images et l'ECAL/Ecole cantonale d'art de
Lausanne ont proposé aux étudiants de
troisième année bachelor en Design industriel
de concevoir la scénographie de la zone
d’accueil du bâtiment de l’Ex-EPA.
Le projet Echafaudages de Mathieu Girel, Clara
Peyrot et Lucien Gumy (encadrés par le
designer Adrien Rovero, professeur à l’ECAL) a
été retenu pour ses qualités en matière
d’exploitation et d’innovation. Le trio a décidé
d’utiliser des échafaudages afin de faire
référence aux futures rénovations du bâtiment
qui débuteront dès la fin du Festival Images.
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L’Ex-EPA - une sélection
SHOOT ! La photographie existentielle
Dans cette exposition consacrée au tir photographique, c’est le
coup de feu qui crée l’œuvre. Le point de départ est le
vocabulaire commun entre tir et photographie : recharger, viser,
shooter. Production des Rencontres d’Arles 2010, le Festival
Images en présente une version augmentée avec des œuvres
de, entre autres : Christian Marclay, Rudolph Steiner, Nikki de
Saint-Phalle Andres Serrano, Alain Declercq et Roman
Signer
ANDRES SERRANO – Objects of Desire
Soigneusement composées, les images de cette série se
concentrent sur certaines parties des révolvers afin d’en faire
ressortir la forme et l’éclat, d’abord par le cadrage, puis par la
présence de zones floues. Avec cette mise en joue magnifiée du
spectateur, Serrano semble questionner, par une approche
frontale, la fétichisation des armes à feu aux Etats-Unis.
SOHEI NISHINO – Diorama Maps
Avec la série Diorama Maps – présentée pour la première fois en
intégralité – le japonais Sohei Nishino s’est penché sur 12
mégapoles, de Tokyo à Rio de Janeiro avant de se consacrer à
Berne. Chaque création implique plusieurs milliers de
photographies argentiques prises sur site, puis un important
travail en studio pour faire apparaître des cartes exprimant la
subjectivité de l’artiste face à l’espace visité. Par leurs
approximations et une interprétation libre, ces paysages urbains
mi-réels mi-utopiques, révèlent des éléments inattendus et
évoquent les gravures des plans des cités du Moyen-âge.
JR – Inside Out
Suite au succès du projet Unframed présenté au Festival Images
en 2010 en coproduction avec le Musée de l’Elysée de
Lausanne, JR revient à Vevey. Une cabine photographique sera
installée à l’Ex-EPA les spectateurs pourront ainsi se faire tirer le
portrait et voir celui-ci tomber lentement du troisième étage du
bâtiment. Ils seront ensuite invités à le coller dans l’espace
public veveysan afin qu’au fil du Festival, les murs de la ville
deviennent un support d’expression pour tout un chacun.
RENE BURRI – Révolution à vendre
La photo du « Che » de René Burri se retrouve sur une quantité
d’objets tels que des T-shirts, des casquettes et autres bouteilles
de vin. Bien que cette image soit protégée par un copyright, la
prolifération d’objets en faisant usage empêche tout contrôle,
privant ainsi l’auteur de tout revenu. L’exposition Révolution à
vendre, une production du Festival Images, illustre cette perte
de contrôle du photographe sur son image.
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EN INTERIEUR
De nombreuses collaborations
Le Festival collabore avec plusieurs institutions de la ville de Vevey en lien avec l’image : le Musée
suisse de l’appareil photographique, le Musée historique, le Musée Jenisch, le CEPV (Ecole de
photographie), l’Espace Quai1, etc.
En intérieur
Highlights
NADAV KANDER (Israel)
Bodies
Espace Quai1
Peints en blanc, corps nus, leurs visages détournés de l’objectif, c’est ainsi
son photographiés les modèles de la série Bodies. Les accessoires sont
rares, l'esthétique est réduite, mais l'agencement du corps le plus
voluptueux apparaît néanmoins baroque. L’absence de contact du regard
et le maquillage blanc agissent comme une barrière, et le caractère massif
des membres présentés rappellent des œuvres de Hans Bellmer et Lucian
Freud, qui comme l’oeuvre de Kander, propose des simulacres de la
sensualité et interroge notre conception de la beauté.
PETER OLPE (Suisse)
Out of Focus
Musée Suisse de l’appareil photographique
Dans Out of focus, les appareils présentés, véritables modèles réduits
d’architecture, dont certains sont équipés de plusieurs sténopés, ont été
conçus pour une intention bien précise, voire pour la lumière d’un lieu
choisi. S’ajoutent aux images de Peter Olpe, celles de plus d'une trentaine
d’autres artistes photographes de Suisse et d'ailleurs à qui le Bâlois a
confié ses boîtes à capter la lumière en échange d'images pour l'exposition
et la publication qui l'accompagne.
EVA LEITOLF (Allemagne) et les étudiants du CEPV
Payday
CEPV – Ecole de photographie de Vevey
L’exposition Payday aborde un sujet qui nous concerne tous: l’argent.
Dans un contexte économique marqué par le consumérisme et la
performance, sur fond de crise financière, les étudiants ont développé des
projets individuels afin de mettre en perspective cette thématique d’un
point de vue global. Certains travaux adoptent une approche
documentaire, alors que d’autres donnent à voir la beauté formelle qui peut
émaner de l’accumulation des déchets ou la variété étonnante des grigris
secrets de joueurs de loto.
Cette exposition est le résultat du workshop donné à Vevey par la
photographe allemande Eva Leitolf.
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3/ GRAND PRIX INTERNATIONAUX PHOTO ET CINEMA
8e Grand Prix international de Photographie de Vevey, 2011-2012
Tous les deux ans, la Fondation Vevey ville d’images octroie des bourses d’aide à la création pour un
montant total de plus de 100 000 CHF (environ 80 000 €) dans les domaines de la photographie et du
cinéma; le Grand Prix international de photographie de Vevey attire plus de 1 000 candidats du
monde entier lors de chaque édition. Les travaux réalisés grâce à ces bourses sont exposés lors du
Festival Images.
Jury du 8e Grand prix international de
photographie de Vevey:
Andres Serrano, Président du Jury,
photographe, New York;
Clément Chéroux, conservateur, Cabinet de
la photographie, Centre Pompidou, Paris;
Marloes Krijnen, directrice du musée de
photographie FOAM, Amsterdam;
Christian Lutz, photographe, co-lauréat du
Grand prix de photographie de Vevey 20092010, Genève;
James Reid, directeur photo, Wallpaper*
magazine, Londres.
Lauréates du Grand Prix de Photographie
2011-2012
YASMINE EID-SABAGGH & ROZENN QUERE
(Liban/Allemagne, France)
Vies possibles et imaginaires
Ce travail donne une vision poétique de la vie de quatre
sœurs Palestino-Libanaises exilées aux quatre coins du
monde. En articulant photographies de famille, entretiens
sonores et photomontages, les deux artistes dépeignent
avec ironie et tendresse le décalage entre réalité et
existence fantasmée.
Ainsi que :
FERNANDO MOLERES (Espagne)
Juveniles behind bars
Mention reportage Leica
ANNE GOLAZ (Suisse)
From the Woods
Mention lumière Broncolor
FREDERIK VIDAL (Allemagne)
Entropia
Prix spécial
CHRISTIAN RIIS RUGGABER (Suisse)
Prix Nestlé Festival Images
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6e Grand Prix européen des premiers films
Depuis 2000, le Festival Images remet tous les deux ans trois bourses d'aide à la création à des
jeunes cinéastes pour réaliser un premier projet cinématographique. Ces prix sont soutenus par la
ville de Vevey, l'Etat de Vaud et la société SSR SRG.
Ouvert aux cinéastes diplômés des écoles européennes depuis trois ans ou moins et sur la base d'un
dossier de présentation, les lauréats choisis reçoivent la somme de 10'000 EUR chacun pour lancer
leur projet. L'objectif de ce prix est de permettre à de jeunes réalisateurs d'avoir un soutien de départ
pour le développement de leur projet et la mise en place d'une recherche de fonds efficace.
Les projets primés doivent être réalisés (en partie ou totalement) durant l'année pour être
présentés lors du Festival Images l'année suivante.
Lauréat du Grand Prix européen des premiers films 2011-2012
DENES NAGUY
(Diplômé de l'Université de théâtre et film de Budapest, Hongrie, 2009)
Soft Rain
DIDIER CREPEY
(Diplômé de la HEAD, Genève, 2009)
Après moi le déluge
MARIE-ELSA SGUALDO
(Diplômée de la HEAD, Genève, 2010)
Man kann nicht auf einmal alles tun, aber man kann auf einmal alles lassen
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4/ EVENEMENTS PARALLELES
En plus des projets présentés par l’équipe de programmation, le Festival offre également à son public
- toujours dans sa volonté d’investir la ville - des évènements parallèles proposé par les autres
acteurs qui font de Vevey une « ville d’images » en permanence : galeries, musées, ateliers,
commerçants et collectifs d’artistes.
On peut citer, entre autres :
 Une exposition des photogrammes de Monique Jacot,
 Les 10 ans du collectif POC (Charles Fréger, Petros Efstathiadis, Charlott Markus, Mathieu
Bernard-Raymond)
 Les 10 ans de Riverboom (Paolo Woods, Claude Baechtold, Gabriele Galimberti, …)
 Un film réalisé à Nollywood co-produit par le Festival Images
 La transformation d’un ancien restaurant en atelier d’artistes scénographié par le collectif
RATS,
 Une performance de danse en images par la compagnie Prototype status
 Plusieurs librairies éphémères spécialisées,
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Propositions de thématiques médias
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La photographie en plein air et l’investissement de l’espace public. Une politique culturelle
inspirée par le label « Vevey, ville d’images »
Changement de décor, la ville comme fond de studio géant avec Liu Bolin, Myoung Ho Lee,
Philip Kwamé Apagya, Ella & Pitr ainsi que la plupart des artistes exposés en extérieur
Les droits d’auteur à l’heure d’Internet et de la merchandisation des images : « Révolution à
vendre » une exposition autour de la photographie de Che Guevara de René Burri
Le tir photographique : Shoot ! Roman Signer, Andres Serrano, Christian Marclay
La mise en abîme des photographies souvenir ou historique (Dear Photograph de Taylor
Jones, Gea Casolaro, Fred Lebain, Andrea Galvani et Jason Powell)
La photographie participative : projet Inside Out de JR, Taylor Jones
Photographie et performance : Jean-Daniel Berclaz, VHILS, Roman Signer, Liu Bolin,
Acroyd & Harvey
Photographie et musique : Yello, Christian Marclay
Le service de presse du Festival se tient à votre disposition pour tout complément d’information sur
ces différentes thématiques ainsi que sur la programmation.
Contact : [email protected]
Publications
En 2012 le Festival Images publie les ouvrages suivants :
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Vies possibles et imaginaires de Yasmine Eid-Sabbagh et Rozenne Quéré, gagnantes du
Grand Prix international de photographies de Vevey 2011-2012 avec les éditions
Photosynthèses, Arles
Metsästä (From the Woods) d’Anne Golaz, mention Lumière – Broncolor du Grand Prix
international de photographies de Vevey 2011-2012 avec les éditions Kehrer (Heidelberg
Berlin)
Le catalogue d’exposition du Festival Images 2012
Revue d’Images, un album photo en forme de journal retrançant les moments forts de
l’édition 2010
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La programmation
EN PLEIN AIR
Les projets marqués d’un
Festival Images
sont des productions ou des coproductions exclusives pour le
N°1 Philip Kwame Apagya
No Place Like Home
Lieu : Quai Perdonnet, en face de l’Alimentarium
Philip Kwame Apagya propose des fonds peints originaux
permettant de se faire photographier dans un décor idéalisé.
Ces toiles aux couleurs vives, d’une naïveté affichée, donnent à
voir des intérieurs richement meublés, des avions sur un tarmac
ou les jardins de luxueuses villas. Elles permettent au sujet de
faire partie intégrante de l’illusion le temps de la séance photo.
Cette série exprime ainsi, non sans ironie, le désir d’accès des
populations d’Afrique de l’Ouest à un mode de vie occidental
basé sur la surconsommation de biens matériels.
Une série de reproduction de fonds peints originaux est exposée au
niveau -1 de l’Ex-EPA
N°2 Jean-Daniel Berclaz
Vernissage du point de vue n°80
Lieu : Grande Place
Ce projet suit toujours le même rituel : pour chaque ville, l’artiste
choisit deux endroits qu’il photographie en noir et blanc au
format panoramique, le plus souvent des non-lieux. Ces images
qui servent de carton d’invitation au vernissage du point de vue
sont complétées par une autre photographie prise sur site, en
présence cette fois-ci des personnes assistant à l’évènement. Le
public est attendu le 13 septembre à quelques centaines de
mètres de la place du Marché, pour un vernissage-anniversaire,
celui du 80e point de vue de l’artiste.
Vernissage du point de vue n°80 : Plage, Quai Maria-Belgia 18, 13
septembre 2012, 19h30
N°3 Liu Bolin
Hiding in the City
Lieu : Façades en ville
Liu Bolin, artiste caméléon qui se fond dans le décor de ses
photographies investit les rues veveysanes avec une dizaine
d’images au format monumental tirées de sa série Hiding in the
City. Avec ce travail de camouflage, il cherche à rendre visible
l’invisible et à faire prendre conscience à l’opinion publique de
certains mécanismes sociaux tels l’oppression visuelle produite
par la publicité ou la propagande politique. Peut-être l’artiste se
fondra-t-il dans les paysages de cartes postales de la Riviera
durant le Festival. Ouvrez l’œil !
Les Journées photographiques de Bienne exposent d'autres images de
cette même série, onze tirages originaux de performances de Liu Bolin
réalisées en Chine www.jouph.ch
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N°4 Kurt Caviezel
Animals
Lieu : Jardins du Rivage
Pour Kurt Caviezel, nul besoin d’un appareil photo, ni même de
se déplacer à la rencontre d’un sujet ou d’un paysage. Assis
devant son ordinateur, il explore la toile effectuant des captures
d’écran au gré des images qui défilent. Pour la série Animals,
Caviezel sollicite des objectifs fixés en plein air et attend qu’un
animal anime l’image pour déclencher la capture d’écran. Il en
résulte une série surprenante, drôle, voire inquiétante lorsqu’un
essaim de mouches est agglutiné sur l’objectif.
N°5 Frédéric Cordier
Tertial
Lieu : Salle d’attente Gare CFF et Débarcadère CGN
A la demande du Festival Images, Frédéric Cordier a créé un
papier peint à caractère photographique. Il s’est servi de son
scanner à la manière d’un appareil photo et de sa lampe de
bureau comme source lumineuse. Le résultat suggère
l’ensemble des images composant les poses d’un film regroupé
sur une planche-contact. Forme de photographie minimale, le
travail de l’artiste questionne la nature même de cet art et en
élargit son champ.
N°6 Gohar Dashti
Today’s Life and War
Lieu : Place de l’Hôtel de Ville
Dans cette série, Gohar Dashti présente des photographies
décrivant la relation complexe de la réalité quotidienne avec les
expériences psychiques. Elle montre des instants ordinaires de
la vie d’un couple sur fond de guerre, avec pour décor un tank,
un bunker ou des fils barbelés. Alors que les protagonistes
n’expriment pas vraiment d’émotion, on peut lire dans leur
attitude une force de persévérance, de détermination et de
volonté. Dashti offre ainsi également une perspective nouvelle
sur l’Iran contemporain, loin des images traditionnellement
véhiculées par les médias.
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N°7 Alain Delorme
Totems
Lieu : Gare CFF, Parking vélos, voie 1
Alain Delorme plonge au cœur de la Chine contemporaine et de
son effervescence. Sur chacune des images, au premier plan,
des travailleurs venus des campagnes juchés sur leurs vélos
contenant des charges colossales et passant devant des
palissades derrière lesquelles apparaît une société en pleine
mutation. Avec ces mises en scène exposées devant le parking
à vélos de la gare de Vevey, l’artiste joue de la manière dont on
se représente l’empire du Milieu et donne à voir une version
virtuellement « augmentée » du miracle chinois.
N°8 Ella & Pitr
Là
Lieu : Façades place Scanavin, Eglise Sainte-Claire et en ville
Un des collages d’Ella & Pitr représente un cadre de tableau
devant lequel les passants sont encouragés à se photographier.
Plus de 2000 de ces rencontres aléatoires sont visibles sur le
site internet du duo. Avec leur nouveau projet de cadres
disséminés dans le centre-ville intitulé Là, le public a un rôle à
tenir : d’une part le décor ne devient opérationnel que lorsqu’un
sujet s’y insère, d’autre part c’est grâce à la participation des
passants qu’une galerie de portraits photo s’enrichira au fil du
Festival.
N°9 Gabriele Galimberti
Delicatessen with Love
Lieu : Jardins de l’Alimentarium
Gabriele Galimberti profite d’un tour du monde dans le cadre de
sa série sur le couchsurfing pour réaliser Delicatessen with
Love. L’artiste rend ici hommage à toutes les grand-mères du
monde, ces figures que l’on imagine toujours soucieuses de
l’estomac de leur progéniture, et demande à toutes celles qu’il
rencontre en chemin de lui préparer leur plat de prédilection. Il
documente chaque rencontre gastronomique en trois temps: un
portrait en présence des ingrédients nécessaires, une prise de
vue du repas cuisiné et une description de la recette.
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N°10 Noémie Goudal
Chamber / Vestibule / Cascade
Lieu : Passage rue du Conseil – rue du Lac et Hôtel des Trois Couronnes
Pour le Festival Images, Noémie Goudal conçoit une installation
en plein cœur de Vevey, dans un passage en forme d’arche qui
relie la rue du Conseil et la rue du Lac. En se servant de
grandes photographies sur papier et de bâches qu’elle utilise
pour barrer l’accès à cet espace, elle crée deux trompe-l’œil qui
se fondent dans l’architecture du passage, ouvrant sur d’autres
mondes. Sur la façade de l’hôtel des Trois Couronnes, Noémie
Goudal présente également Cascade : un cliché monumental
qui crée un espace poétique, entre rêve et réalité.
N° 11 Svetlana Khachaturova
Paysages intérieurs
Lieu : Vitrines du Rivage
De l’expérience de sa chambre d’étudiante tapissée de papiers
peints représentant un paysage, Svetlana Khachaturova tire
Paysages intérieurs, série réalisée dans des appartements
russes. Ces intérieurs invitant à la contemplation jouent de la
perception du spectateur : la nature devient illusoire alors que
les meubles et autres objets familiers servent d’ancrage au réel.
Le Festival Images a choisi d’exposer cette série en plein air
pour jouer de ces va-et-vient entre intérieur et extérieur, illusion
et réalité.
N° 12 Myoung Ho Lee
Trees
Lieu : Théâtre de Verdure et Quai Perdonnet
A l’instar des photographes studio qui utilisent un fond clair pour
réaliser des portraits permettant de mettre en valeur les visages,
Myoung Ho Lee applique ce principe de manière surprenante
dans son travail. Il donne à voir des arbres dans leur
environnement naturel tout en les séparant artificiellement du
fond sur lequel ils sont situés en installant des textiles
monumentaux derrière le sujet choisi. Cette série qui questionne
notre rapport à l’environnement est présentée en extérieur dans
un cadre naturel, pour prolonger le jeu de mise en scène de ce
travail.
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N° 13 Christian Marclay
Street Music 2002-2012, Shuffle et SHOOT ! – La photographie existentielle
Lieu : Sous-voies CFF est
L’installation Street Music, 2002-2012 montre divers étuis
d’instruments contenant de la petite monnaie. L’instrument
absent figure la musique en train de se jouer et les piécettes
suggèrent un tintement de monnaie: ainsi le son est omniprésent
dans ces images silencieuses.
Shuffle est un jeu de 75 cartes montrant des objets sur lesquels
sont représentées des notes de musique de manière
décorative. Ce travail invite les musiciens à composer des suites
d’images, puis à les interpréter. Il fera l’objet d’une performance
unique de l’ensemBle baBel en cours de Festival.
Dans le cadre de l’exposition SHOOT – La photographie
existentielle, le Festival Images présente l’installation Crossfire
qui cerne le spectateur entre quatre écrans. Celui-ci doit alors
affronter une succession de scènes de tir frontal.
N°14 Mentalgassi
Surprise
Lieu : en ville
Pour ce collectif berlinois, la transformation d’un lieu public banal
est toujours le point de départ de l’intervention. A l’image des
enfants qui cherchent à voir des dragons ou des visages dans
les compositions des nuages ou des souches d’arbres, ils
transforment régulièrement le mobilier des villes en personnages
fantastiques. Pour le Festival Images, les artistes ont parcouru la
ville pour réaliser une installation Surprise qu’il faudra découvrir
comme eux lorsqu’ils s’imaginent une tête quand le passant ne
voit qu’un container.
N°15 Sohei Nishino
Diorama Map
Lieu : Place Scanavin
Après Hiroshima, Berlin ou Shanghai, Sohei Nishino a pris plus
de 6000 photographies de la ville de Berne, de mi-février à mimars 2012. La cartographie de la capitale helvétique, produite
spécialement par le Festival Images, devient ainsi la treizième
pièce de la série Diorama Map. Pour l’artiste, « une carte
Diaorama est loin d’être une carte réaliste, elle est une trace de
mon cheminement, une incarnation de ma conscience, un
microcosme de la vie et de l’énergie comprises dans la ville. »
Dans la section « expositions intérieures », le Festival
Images présente pour la première fois en intégralité les
treize pièces de la série Diorama Map
- 17 -
N°16 Orilo
Saludante
Lieu : en ville
Si Orilo n’est pas directement photographe, il recourt à cette
pratique dans la série Alter, où il crée des figurines à taille réelle
de lui-même dans diverses positions et situations. Il installe ces
clones photographiques au sommet des arbres de la ville ou
dans d’autres lieux en hauteur. Ces personnages en posture
incongrue évoquent la fragilité des moments vécus, mais jouent
aussi sur le sentiment d’étrangeté qui frappe le passant lorsqu’il
perçoit ces figures. A travers ces mises en situation
improbables, Orilo pointe avec humour la banalité de nos
comportements quotidiens.
N°17 Passé recomposé
Avec Gea Casolaro, Fred Lebain, Jason E. Powell et Andrea Galvani
Lieu : Parc du Panorama
Cette exposition collective est née de la volonté du Festival
Images de regrouper quatre artistes – Gea Casolaro (Italie),
Andrea Galvani (Italie), Fred Lebain (France), Jason E. Powell
(Etats-Unis) – dont le travail consiste, chacun à sa manière, à
réinsérer des images existantes dans leur contexte d’origine,
puis de photographier cette mise en abîme. Ce principe
photographique a récemment été largement popularisé via
internet par le projet participatif de Taylor Jones intitulé Dear
Photograph, lui aussi présenté au Festival.
Dans la section « expositions intérieures », le Festival Images
(Vevey) présente Dear Photograph de Taylor Jones
N°18 Kent Rogowski
Love=Love
Lieu : Place de la Gare
Pour cette série, Kent Rogowski utilise les pièces de plus de 60
puzzles différents pour créer des paysages hybrides. Les
manufactures d’une même marque de puzzle utilisent toujours
les mêmes formes de découpage permettant ainsi à l’artiste de
combiner les motifs de ces casse-tête esthétiques. En
recomposant ces clichés, la nature idyllique des images initiales
s’estompe et cède la place à un sentiment d’étrangeté. Le
spectateur découvre un univers visuel inconnu, dans lequel la
distinction entre premier et deuxième plan a disparu à la faveur
d’une composition devenue abstraite.
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N°19 Kourtney Roy
The Ideal Woman
Lieu : Panneaux publicitaires en ville
Kourtney Roy utilise son corps pour interroger la manière
de représenter les femmes dans la photographie. Elle
incarne ici divers stéréotypes féminins provenant des
publicités et du cinéma des années 1950 et 1960. Ces
« femmes idéales » sont toutes figées devant le même
fond photographique, ce qui permet de mettre l'accent sur
ces modèles traditionnels de la féminité. Présentée de
manière aléatoire sur les panneaux d’affichage, cette série
offre un contre-pied à l’utilisation de l’image de la femme
dans la publicité d’aujourd’hui.
N° 20 Cindy Sherman
Untitle Film Still #21
Lieu : Façade de la BCV
Réalisée entre 1977 et 1980, Untitled Film Stills est la
série inaugurale de l’œuvre de Cindy Sherman. Elle
compte 69 autoportraits soigneusement composés à la
manière des films de Série B des années 1950. L’artiste y
interprète de multiples personnages féminins qui sont
autant d’héroïnes solitaires de films jamais réalisés. Le
Festival Images présente Untitled Film Still #21 qui donne
à voir une femme au visage familier, regardant hors
champ, comme égarée dans le décor d’une grande ville.
N°21 Julie Sorrel
Les Baigneurs et Le Lierre
Lieu : Grand Hôtel du Lac et Ex-EPA
Les Baigneurs de Julie Sorrel sont des images de
personnages en maillots de bain exposées à échelle
humaine, allongés sur le ventre et photographiés depuis le
haut. Présentées sur des bâches posées au sol, ces
images imitent le réel autant qu’elles le mettent à distance.
Le cadre dans lequel elles sont montrées, les alentours de
la piscine du Grand Hôtel du Lac, participe à une mise à
distance par l’humour. Fragment de poésie quotidienne,
cette série est également une représentation hyperréaliste
d’une humanité familière, opérant, par l’ironie, une critique
d’une certaine idée de la culture de masse.
Le Lierre, une plante grimpante photographique composée
de post-il est, quant à elle, installée dans la cage
d’escaliers de l’Ex-EPA.
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N°22 Jeanne Susplugas & Alain Declerq
Castle / R.I.P (Portraits)
Lieu : Théâtre de Vevey et Ex-EPA
Après Pill Boxes (2012), un film sur les bunkers intégrés au
paysage des montagnes suisses, Jeanne Susplugas et Alain
Declercq proposent une nouvelle réflexion sur l’art de la
dissimulation : ils décident de recouvrir le Théâtre de Vevey par
des photographies de divers châteaux français. Ainsi, le théâtre
qui en son sein s’emploie à représenter le réel devient lui-même
illusion. Son architecture et sa façade apparaissent sous un
nouveau jour, comme un décor sorti de scène qui prolonge le
spectacle dans les rues de la ville.
Dans le cadre de SHOOT ! – la photographie existentielle (lien),
le Festival Images présente le portrait de Silvio Berlusconi de la
série R.I.P (Portraits), qu’Alain Declercq façonne par l’impact
de plusieurs milliers de balles tirées avec une carabine. Le film
Pill Boxes est projeté dans la Black Maria.
N°23 VHILS
Scratching the Surface
Lieu : Jardins du Rivage et Ex-EPA
Pour incruster les murs des villes – avec le projet intitulé
Scratching the Surface – l’artiste VHILS commence par
projeter une image sur un mur, dont il trace les contours. Puis, à
l’aide d’un burin, d’acide, d’un marteau pneumatique, d’explosifs
ou d’autres outils de ce type, il détruit les couches successives
des parois afin de faire naître des visages. Spécialement pour le
Festival Images, VHILS s’attaque aux murs veveysans et
propose, à l’Ex-EPA et en extérieur, deux portraits marqués
dans la pierre de manière irréversible.
N°24 Tereza Vlčková
A Perfect Day, Elise…
Lieu : La Grenette
Tereza Vlčková donne à voir des jeunes filles éthérées flottant
dans les paysages montagneux de son enfance en République
tchèque. Habillées de belles robes et de chaussettes blanches,
elles incarnent une certaine pureté, dont se dégage néanmoins
un sentiment d’étrangeté, voire d’inquiétude. Avec des lumières
fortes et l’arrangement surprenant des jeunes filles dans un
espace photographique unique, l’artiste laisse planer le doute
sur la nature de ses prises de vue : fond studio ou décor
naturel ? Sans dévoiler ses secrets, l’artiste assure qu’elles sont
prises in situ…
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N°25 Irina Werning
Back to the Future
Lieu : Passage rue du Collège – rue d’Italie
Ce travail est né de la curiosité de la photographe face à des
photos souvenirs découvertes chez des connaissances : à quoi
ressemblerait le protagoniste de l'image aujourd’hui si on le
remettait en scène de manière à reproduire à l’identique son
cliché de jeunesse ? Le résultat est nostalgique, parfois
cocasse, et surprenant de précisions. La reproduction fidèle des
décors, où seuls les visages vieillis par le temps changent, crée
une faille dans le continuum espace temps et offre l’illusion d’un
retour en enfance ou d’une projection dans le futur.
LES EXPOSITIONS INTERIEURES
N°26 Ackroyd & Harvey
Testament / Un-tittled 2012
Lieu : Eglise Sainte-Claire et Ex-EPA
Ackroyd & Harvey associent photographie et végétaux. La
photosynthèse remplace le processus chimique de
développement argentique et révèle des portraits dont les
nuances varient du jaune au vert en fonction de l’intensité de
l’exposition. Présentées en intérieur afin de préserver au mieux
ces fragiles apparitions, le travail des artistes se détériore au fil
du Festival Images mettant ainsi en lumière l’impact du temps
sur notre environnement et nos images.
N°27 René Burri
Révolution à vendre
Lieu : Ex-EPA
Le portrait du Che Guevara au cigare est l’une des
photographies les plus célèbres de René Burri, qu’il réalise en
1963 à la Havane. Ce cliché se retrouve sur une quantité
d’objets tels que des T-shirts, des casquettes et même des
bouteilles de vin. Bien que cette image soit protégée par un
copyright, la prolifération d’objets en faisant usage sur les cinq
continents empêche tout contrôle, privant ainsi l’auteur de tout
revenu. L’exposition Révolution à vendre illustre cette perte de
contrôle du photographe sur son image.
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N°28 Le Cowboy Noir
A la pousuite de Diamond Jo
Lieu : Cinéma Astor et Ex-EPA
A la poursuite de Diamond Jo est le premier film écrit, réalisé
et produit par le Cowboy Noir. Il raconte la folle aventure d’un vol
de diamants à Lagos, capitale du Nigeria. Ce film, coproduit par
Riverboom, le Festival Images, le Service culturel de la Ville de
Vevey et des partenaires privés, a été entièrement tourné par le
Cowboy Noir en une quinzaine de jours, usant des possibilités
offertes à ce titre par Nollywood.
Réalisation : Le Cowboy Noir
Première mondiale : cinéma Astor, le 9 septembre, 18h30
Dès le 10 septembre, le film sera projeté dans la Black Maria, au
niveau -1 de l’Ex-EPA
N°29 Echafaudages (zone d’accueil)
ECAL
Lieu : Ex-EPA
A l’occasion de l’édition 2012, le Festival Images et
l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne ont proposé aux
étudiants de troisième année bachelor en Design industriel de
concevoir la scénographie de la zone d’accueil du bâtiment de
l’Ex-EPA. Echafaudages a été retenu pour ses qualités en
matière d’exploitation et d’innovation. Le trio a décidé d’utiliser
des échafaudages afin de faire référence aux futures
rénovations du bâtiment qui débuteront dès la fin du Festival
Images et dont les préparatifs ont déjà commencé.
Mathieu Girel, Clara Peyrot et Lucien Gumy (encadrés par le
designer Adrien Rovero, professeur à l’ECAL)
N°30 Ecole de photographie de Vevey
Payday
Lieu : CEPV
L’exposition Payday aborde un sujet qui nous concerne tous :
l’argent. Dans un contexte économique marqué par le
consumérisme et la performance, quatorze étudiants ont
développé des projets individuels afin de mettre en perspective
cette thématique d’un point de vue global. Certains travaux
adoptent une approche documentaire, alors que d’autres
donnent à voir notamment la beauté formelle qui peut émaner de
l’accumulation des déchets. Cette série dépeint également
certaines réalités propres au monde du travail et s’attaque à la
notion de pouvoir économique.
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N°31 Jean-Luc Godard & Anne-Marie Mieville
Liberté et Patrie
Lieu : Musée historique
Liberté et Patrie est une commande réalisée pour l’Exposition
nationale suisse en 2002, dans le cadre d’une exposition
produite par l’Arteplage mobile du Jura (AMJ). Sous la forme
d’une adaptation libre du roman Aimé Pache peintre vaudois de
Ramuz, ce film est à la fois une réflexion sur la représentation et
une évocation autobiographique. Oscillant entre fable et réalité,
ce court-métrage d’une vingtaine de minutes a été peu diffusé
en salle ; Jean-Luc Godard a accepté qu’il soit présenté dans le
cadre du Festival Images dix ans après sa création.
N°32 Cyril Hatt
Escalator
Lieu : Ex-EPA
Cyril Hatt envisage la photographie comme un matériau. Il
photographie sous tous ses angles un objet – le plus souvent de
consommation – avant de rassembler les tirages de format
10x15 à l’aide d’agrafes et de pliages, de manière à recréer le
volume à l’échelle. Sur commande du Festival Images, il réalise
Escalator, une reconstitution des escaliers roulants de l’ancien
centre commercial ; clin d’œil au temps où ce grand magasin
était indispensable aux habitants de Vevey et à la vie de ce
quartier.
N°33 The Hidden Mother
Lieu : Confrérie des Vignerons
A partir de 1850, le photographe élargit sa clientèle à l’ensemble
des familles. Le temps de pose est long, et dans le cas des
enfants, les artisans photographes ont l’idée de les immobiliser
sur les genoux de la mère le temps de la prise de vue. Des
schémas pour cacher cette dernière se mettent en place, mais
celle-ci ne sort pas du cadre et se recouvre de draps, de
tentures qui se fondent, ou pas, avec la toile peinte du studio. La
plupart des encadrements ont disparut et laissent place
aujourd’hui à des images étranges, connues des collectionneurs
sous le nom de Hidden Mother.
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N°34 Taylor Jones
Dear Photograph
Lieu : Ex-EPA
Dear Photograph est un projet participatif dont l’idée est simple :
choisir un cliché du passé qui nous est cher, le tenir à bout de
bras pour le réinsérer parfaitement dans le décor auquel il
appartenait, le photographier et l’envoyer sur le blog du projet.
Alors que le principe de l’image dans l’image n’est pas nouveau,
Taylor Jones ajoute la dimension textuelle au procédé
permettant aux contributeurs de raconter une histoire
personnelle sous leur montage photo fait main. Malgré la
multiplicité des contributions se dégage un corpus d’une grande
cohérence esthétique dont sourd une certaine nostalgie. Le
Festival Images prolongera cette exposition avec un projet
participatif autour de la Suisse. Dans la section « photographies
en plein air » le Festival Images présente l’exposition collective
intitulée Passé recomposé
N°35 JR
Inside Out
Lieu : Ex-EPA
Inside Out est un projet international dont l’idée de base est de
permettre à chaque contributeur, n’importe où dans le monde,
de pouvoir passer un message de façon artistique. Les
spectateurs pourront se faire tirer le portrait dans l’une des
cabines photographiques au sous-sol de l’Ex-EPA, et voir celuici tomber lentement du troisième étage du bâtiment. Ils seront
ensuite invités à le coller dans l’espace public veveysan afin
qu’au fil du Festival, les murs de la ville deviennent un support
d’expression pour tout un chacun.
N°36 Nadav Kander
Bodies. 6 Women, 1 Man
Lieu : Espace Quai1
Avec cette série, Nadav Kander s’attèle à un genre
photographique aujourd’hui un peu délaissé : le nu. La pâleur
morbide des corps, leur agencement précis ainsi que l’absence
de contact visuel agissent comme une barrière à tout érotisme et
interrogent notre conception de la beauté corporelle. Ce travail
sera montré en première mondiale à l’Espace Quai1, vitrine
permanente du Festival Images qui propose cinq expositions par
année de photographes ayant participé au Grand Prix
international de photographie de Vevey.
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N°37 Dieter Meier
As Time Goes By
Lieu : Ex-EPA
Dans cette série, Dieter Meier se glisse dans la peau de treize
personnages fictifs. Pour chacun d’entre eux, une biographie est
accompagnée de deux photographies de l’artiste incarnant le
personnage en 1974 puis en 2005, créant une galerie fantasque
d’autoportraits. Ces multiples identités ne sont pas sans rappeler
le parcours disparate de l’artiste lui-même qui est, ou a
notamment été, golfeur, musicien, acteur, restaurateur ou
entrepreneur. Dans cette même section, le Festival Images
présente Videology, une exposition des vidéo-clips du groupe
Yello (lien), ainsi que Touch Yello, un concert virtuel (lien)
N°38 Sohei Nishino
Diorama Map
Lieu : Ex-EPA
Avec la série Diorama Map – présentée pour la première fois en
intégralité – Sohei Nishino s’est penché sur douze mégapoles,
de Tokyo à Rio de Janeiro avant de se consacrer à Berne.
Chaque création implique plusieurs milliers de photographies
argentique prises sur site, puis un important travail en studio
pour faire apparaître des cartes exprimant les caractéristiques
topographiques de la ville aux moments vécus par l’artiste. Par
leurs approximations et une interprétation libre, ces paysages
urbains mi-réels mi-utopiques, révèlent des éléments inattendus
et évoquent les gravures des plans des cités de la fin du Moyen
Age.
La série Diorama Map est composée des cartes des villes de :
Osaka, Kyoto, Hiroshima, Tokyo, Shangai, New York, Paris,
Hong Kong, Londres, Istanbul, Rio de Janeiro, Berlin et Berne.
L’exposition présente aussi A Record, un film de Yohei Cogy,
qui a suivi Sohei Nishino lors de ses multiples voyages urbains.
Dans la section « photographies en plein air », le Festival
Images présente la carte Diorama de la ville de Berne
N°39 Peter Olpe
Out of focus - les appareils à sténopé de Peter Olpe
Lieu : Musée suisse de l’appareil photographique
L’appareil à sténopé est une boîte équipée d'un trou minuscule
qui laisse entrer la lumière, projetant ainsi sur la surface
opposée à l’ouverture une image inversée de la réalité
extérieure. Dans Out of focus, les appareils présentés ont été
conçus pour une intention bien précise, voire pour la lumière
d’un lieu choisi. S’ajoutent aux images de Peter Olpe, celles de
plus d'une trentaine d’autres artistes photographes à qui le
Bâlois a confié ses boîtes à capter la lumière en échange
d'images pour l'exposition et la publication qui l'accompagne.
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N°40 Simon Rimaz
Julie ou la Nouvelle Héloïse
Lieu : Conférie des Vignerons
Pour fêter le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques
Rousseau, le Festival Images, en coproduction avec le Service
culturel de la Ville de Vevey, a organisé un concours destiné aux
élèves du CEPV pour permettre au gagnant de réaliser un projet
en lien avec le philosophe. Simon Rimaz est parti du constat que
les écrits de Rousseau ont largement contribué au formidable
essor touristique que connut la Riviera au début de la Belle
Epoque. Il explore dès lors la confrontation entre l’idée
romantique du paysage et son utilisation touristique dans une
perspective de profit.
N°41 Chuck Samuels
Before Photography
Lieu : Ex-EPA
Dans l’exposition Before Photography, photographies et vidéos
se côtoient, selon une réflexion faite par Chuck Samuels sur la
relation qui le liait à son père et sur leur pratique commune de la
photographie. Puisant dans ses souvenirs, l’artiste présente du
matériel datant d’une période antérieure à sa propre initiation à
la photographie (1967), afin de découvrir ce qui avait poussé son
père à s’intéresser à cet art qu’il détourne avec humour. Ce
travail autobiographique découle sur une remise en question
critique de la nature et du fonctionnement de la photographie et
des images en général.
N°42 Andres Serrano
Objects of Desire
Lieu : Ex-EPA
Présentée dans le cadre de l’exposition SHOOT ! – la
photographie existentielle, cette série donne à voir différents
modèles d’armes à feu présentés tels des objets d’art.
Soigneusement composées, les images de cette série se
concentrent sur certaines parties des révolvers afin d’en
souligner la forme et l’éclat, d’abord par le cadrage, puis par la
présence de zones floues. Une focalisation sur la bouche du
canon est par exemple un élément récurrent au sein de la série.
Faisant presque oublier le résultat de l’utilisation de tels objets,
l’artiste questionne ici la fétichisation des armes à feu aux EtatsUnis. Cette série est exposée dans le cadre de SHOOT ! – la
photographie existentielle.
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N°43 SHOOT ! – La photographie existentielle
Lieu : Ex-EPA
Avec comme point de départ un vocabulaire commun entre tir et photographie – recharger, viser, shooter – le
commissaire de l’exposition met en évidence comment cette pratique « offre l’étonnante possibilité de
s’incarner photographiquement tout en s’anéantissant symboliquement ». L’exposition retrace l’histoire de ce
phénomène en présentant clichés d'anonymes ou de célébrités pris dans des foires et travaux d'artistes qui se
réapproprient ce type d’images ou le dispositif lui-même. La reconstitution d’un stand de tir permettra aux
visiteurs de se mettre personnellement en joue et de peut-être repartir avec son propre portrait.
Artistes de la version de SHOOT ! - la photographie existentielle présentée par le Festival Images :
Sylvia Ballhause, Shooting himself - Shooting myself - Shooting range / Alain Declercq, R.I.P (Portraits) – Silvio
Berlusconi / Agnès Geoffray La Tireuse / Erik Kessels, in almost every picture #7 / Jean-François Lecourt, Tirs /
Christian Marclay Crossfire / Emilie Pitoiset, Just because / Niki de Saint Phalle Feu à volonté / Andres
Serrano, Objects of Desire / Roman Signer, Schusslinie, Figur, Schiessbuden am Jahrmarkt / Rudolf Steiner
Pictures of me, shooting myself into a picture / Patrick Zachmann The last shot / Collection Hegi, Musée de
l’Elysée, Lausanne.
Le stand de tir a été conçu et réalisé par Martin Becka et Maximilien Roy avec le soutien de Olympus.
Commissariat: Clément Chéroux
Exposition coproduite par les Rencontres d’Arles et le Museum für Photographie, Braunschweig.
La version augmentée pour l’exposition de Vevey a été organisée par le Festival Images.
L’exposition SHOOT ! – la photographie existentielle fait l’objet d’un catalogue en vente à la librairie du Festival
Images.
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N°44 Roman Signer
Schützenstube
Lieu : Ex-EPA
Spécialement conçue pour le Festival Images, la toute nouvelle
œuvre de Roman Signer consiste en une cabine rectangulaire
dont l’ensemble des parois est recouvert de lignées de cibles de
tir. Ironiquement intitulée Schützenstube, cette installation
plonge le spectateur dans un espace hypnotisant, sans repères
spatiaux, et toujours dans ligne de mire de tireurs potentiels. Elle
fera l’objet d’une action-performance de l’artiste en cours de
Festival.
-
Dans le cadre de l’exposition SHOOT ! – la photographie
existentielle, le Festival présente dix-neuf polaroïds originaux de
Roman Signer pris sur un stand de tir à la Foire suisse de
l’agriculture, puis l’installation Schusslinie qui montre sur deux
écrans face à face l’artiste en train de tirer et un ballon rouge qui
explose. Enfin, cinq stills retracent la performance Figur, dans
laquelle Signer fait exploser de la peinture noire dont les jets
dessinent sa silhouette sur une planche.
N°45 Ante Timmermans
Le Gardien de l’ennui
Lieu : Musée Jenisch
Une carte blanche a été donnée à Ante Timmermans pour
investir l’espace atypique et féérique des combles du Musée
Jenisch, habituellement inaccessibles au public. Timmermans y
propose un projet fondé sur les notions d’intériorité et de rareté
ainsi que sur ses archives personnelles. L’exposition révèle aux
visiteurs le monde secret de l’artiste, faisant découvrir ses
dessins, vidéos, installations, archives ou lectures. Dans
l’espace médian, il imagine avec un musicien belge une pièce
visuelle et sonore qui s’accompagne d’une performance mariant
sons de feux d’artifices et de trompette.
En marge de cette exposition, le Musée Jenisch présente
Before, After, the Last, 2012, une vidéo-performance d’Anne
Rochat, captation de Jean Otth. Lancement le jeudi 13
septembre à 19h, en présence de l’artiste, de Michel Layaz et de
Dominique Radrizzani
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N°46 Yello
Videology
Lieu : Ex-EPA
Les clips de Yello, réalisés par Dieter Meier, marquent de
manière durable les années 1980, période où avant-garde
artistique, humour fantasque et succès mondial commercial
n’étaient pas inconciliables. Ces courts films expérimentaux ont
permis à Yello d’accéder à une notoriété internationale aux
débuts de la chaîne de télévision musicale MTV et même défini,
d’une certaine manière, cette nouvelle utilisation de la vidéo. La
simplicité des moyens utilisés aboutit pourtant à un résultat
plastique d’une grande homogénéité.
Touch Yello, le concert virtuel de Yello est projeté dans la Black
Maria au niveau -1 de l’Ex-EPA.
Dans la section « expositions intérieures » le Festival Images
présente As Time Goes By (1974/2005) – Thirteen Biographies
Impersonated by Dieter Meier
LES CONCOURS INTERNATIONAUX
N°47 Yasmine Eid-Sabbagh & Rozenn Quéré
Vies possibles et imaginaires
Lieu : Ex-EPA
Gagnantes du Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012
Vies possibles et imaginaires propose la relecture d’une archive
photographique familiale sous l’angle de ses possibilités
narratives et poétiques. Les deux artistes se basent sur l’histoire
de quatre sœurs palestino-libanaises qui ont traversé l’histoire
du XXe siècle, exilées aux quatre coins du monde. Entre
documentaire et fiction, cette série n’expose pas l’histoire de ces
femmes, mais écrit au présent, de la façon la plus vivante
possible, ce que serait leur mythe.
Dans le cadre de cette exposition, les éditions Photosynthèses
(Arles) et le Festival Images co-éditent une publication faisant
partie intégrante de ce travail
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N°48 Fernando Moleres
Juveniles in Prisons
Lieu : Ex-EPA
Mention Reportage – Leica au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012
Fernando Moleres photographie depuis plus de vingt ans
l’actualité en lien avec les droits humains. Dans la série
Juveniles in Prisons, il s’intéresse aux enfants des prisons de
Sierra Leone. Après une guerre civile dévastatrice, de nombreux
orphelins sont laissés à eux-mêmes dans les rues du pays.
Nombre d’entre eux se retrouvent en milieu carcéral où ils
croupissent des années durant, souvent avant même d’être
jugés. Cette série décrit au travers d'une photographie classique
et forte, la violence et la promiscuité de ces prisons surpeuplées.
Le documentaire Juveniles in Prisons est projeté dans la Black
Maria au niveau -1 de l’Ex-EPA .
N°49 Anne Golaz
Metsätä (From the Woods)
Lieu : Ex-EPA
Mention Lumière – Broncolor au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012
Anne Golaz s’est plongée au cœur de la culture finlandaise pour
explorer la relation des habitants à la forêt. Dans la série
Metsätä (From the Woods), l'utilisation de la lumière artificielle
contribue à la théâtralisation des compositions, et renforce leur
atmosphère mystérieuse et dramatique tout en faisant émerger
le sujet principal de la pénombre. De là naît un questionnement
autour de notre désir d'authenticité et de retour aux sources vers
une nature sauvage et idéalisée.
Dans le cadre de cette exposition, les éditions Kehrer
(Heidelberg) et le Festival Images co-éditent une publication
portant le nom de la série
N°50 Frederik Vidal
Entropia
Lieu : Ex-EPA
Prix spécial du jury au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012
Frederick Vidal s'intéresse aux objets, surfaces et compositions
qui s'accumulent en marge de la réalité urbaine. Ce
photographe allemand explore décharges, abattoirs ou stations
d'épuration et donne à voir les désastres écologiques engendrés
par notre société en créant des parallèles entre images
microscopiques et photographies de paysages. Entropia oscille
entre photographie documentaire et abstraction, laissant libre
court à plusieurs niveaux d'interprétations.
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N°51 Christian Riis-Ruggaber
Contemplatio – The Act of Noting and Recording / Chapter II
Lieu : Ex-EPA
Lauréat du Projet Nestlé au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012
Cette nouvelle série de Christian Riis Ruggaber prend comme
sujet la constitution de l’eau, ressource élémentaire qui
représente aujourd’hui un enjeu socio-économique et
géopolitique majeur. L’artiste explore la relation particulière entre
lumière et surface en suivant une ligne de partage des eaux
dans les paysages des Highlands, au nord de l’Ecosse. Ce
territoire traversé par de nombreuses rivières et ruisseaux a
constitué un laboratoire idéal pour mener ce travail qui invite le
spectateur à la contemplation. La Bourse du projet Nestlé est un
laboratoire de création entre le Festival Images, la multinationale
veveysanne et un artiste, dans lequel se confrontent les logiques
événementielle, économique et artistique.
N°52 Anciens lauréats – photographie
Lieu : Ex-EPA
Lauréats du Grand prix international de photographie de Vevey :
2010 G.M.B Akash (Bengladesh) et Christian Lutz (Suisse)
2008 Geert Goiris (Belgique)
2006 Claude Baechtold (Suisse)
2004 Aglaia Konrad (Autriche)
2000 Wolfgang Stahr (Allemagne)
1998 Bogdan Konopka (Pologne)
1995 Paulo Nozolino (Portugal)
Depuis ses débuts, les différents prix organisés par la Fondation Vevey ville d’images ont également
permis de distinguer les photographies de :
Masayuki Akiyoshi (DE), Claude Baechtold (CH), Kai Bornhöft (DE), Katharine Bosse (DE), Matias
Costa (ES), Marina Cox (BE), Ole Christiansen (DK), Denis Dailleux (FR), Hien Lam Duc (FR/LA),
Fiorio (IT), Andreas Gefeller (DE), Alberto Giuliani (IT), Alexander Glyadelov (UA), Geert Goiris (NL),
Yann Gross (CH), Stefan Habermann (DE), Raphaël Hefti (CH), Jean-François Joly (FR), Martin
Kollar (SK), Bogdan Konopka (PL), Aglaïa Konrad (AT), Bronek Kozka (AU), Ingar Krauss (DE),
Anders Kristensson (SE), Wun Lambert (LU), Eva Läuterlein (CH), Arnaud Lesage (FR), Armin Linke
(IT),Vincent Lebrun (FR), Edgar Lissel (DE), Lucie et Simon (FR), Valery Miloserdov (UA), Boris
Missirkov (BG), Paulo Nozolino (PT), Gérard Pétremand (CH), Libuse Rudinska (CZ), Gerco de
Ruijter (NL), Hans-Christian Schink (DE), Maria Sewcz (DE), Wolfgang Stahr (DE), Marie Taillefer
(FR), Ulrike Thiel (DE), Nina Schmitz (CH), Oliver Mauelshagen (DE), Katja Eydel (DE), Pawel Zak
(PL), Thomas Zika (DE).
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N°53 Grand Prix européen des premiers films
Lieu : Ex-EPA
Dénes Nagy
Soft Rain
Prix de la Fondation Vevey, ville d’images
Dans un village de l’est de la Hongrie, Zoli, un adolescent ayant
grandi dans un orphelinat, tombe amoureux de Julie. Il essaie de
se rapprocher de la jeune fille, mais ses tentatives restent lettre
morte. Il se construit alors un personnage très sûrde lui et
provocateur. Bien qu’attirée par les avances du garçon, Julie
n’est pas entièrement conquise. Ne comprenant pas les règles
de l’amour, Zoli décide de prouver son amour par un acte
radical.
Didier Crepey
Après moi le déluge
Prix SSR SRG
Synopsis
Dans une ancienne usine de fabrication de bières artisanales,
de nouvelles normes viennent bouleverser les habitudes de
travail de la direction et des ouvriers. Un cabinet de consultants
aux méthodes de management contemporaines est mandaté
afin de mieux faire comprendre l'intérêt de ces changements et
d'assurer leur mise en place.
Marie-Elsa Sgualdo
Man kann nicht auf einmal alles tun, aber man kann auf einmal
alles lassen
Prix de l’Etat de Vaud
Il y a des spectres d’histoires qui naviguent parmi nous et
auxquels on attache de l’importance sans le savoir. Ainsi,
l’année dernière, Marie-Elsa Sgualdo a découvert le travail du
réalisateur espagnol José-Luis Guerin qui lui a aussitôt donné
envie d’entrer en contact avec lui. « J’ai alors pensé à lui
adresser une lettre, sous la forme d’une autofiction, pour tenter
de saisir ce qui m’avait émue dans ses films. […] J’ai entrepris
de donner vie à ce que j’appellerais des rumeurs, sans m’obliger
à toujours dire la vérité. »
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EVENEMENTS PARALLELES
N°54 Rob Brodman
A trous et à travers
Lieu : Mario’s Piercing Experience
Avec cette série, Robert Brodmann s’immisce au cœur de la
culture piercing, pratique qui a aujourd’hui quitté la clandestinité
pour devenir un phénomène de mode. Il s’invite chez Mario en
plein centre de Vevey et part à la rencontre d’hommes et de
femmes qui se percent le corps. Il utilise, comme à son
habitude, le noir-blanc pour saisir les codes esthétiques de cet
univers et choisit un rendu sombre pour souligner l’aspect
intimiste du phénomène.
N°55 Olivier Christinat
Paysage
Lieu : galerie davel14, Cully
La galerie davel 14 regroupe sous l'intitulé Paysage deux séries
d’Olivier Christinat afin d’évoquer cette notion en tant
qu’expérience vue et vécue. Des photographies de villes
nippones sont confrontées aux paysages de montagne que l’on
peut observer depuis la Riviera vaudoise : dans la commune de
Bourg-en-Lavaux, les murs se garnissent de portraits géants de
femmes japonaises, créant un face à face inattendu avec
l’image intrusive de l’Autre qui regarde ici.
N°56 Monique Jacot
Pas de caméra
Lieu : galerie Arts et Lettres
Monique Jacot recourt aux photogrammes dans la série Pas de
caméra, qui donne à voir un monde tout en légèreté. Cette
technique permet de reproduire un objet plat ou tridimensionnel
sur une couche sensible sous l’effet de la lumière. Ici, les
matériaux choisis sont renouvelables : plumes, mues, fleurs
déstructurées, crins de cheval. « Rien n’est programmé, c’est
l’inspiration de l’instant, des formes qui se présentent », explique
la photographe.
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N°57 POC
POC Street
Lieu : Hôtel des Trois Couronnes
Le collectif Piece Of Cake fête ses dix ans en collaboration avec
le Festival Images et le Local d'Art Contemporain (LAC). Pour ce
projet intitulé POC Street, ses membres aménagent le LAC
comme une maison d'habitation confortable. A l'intérieur, divers
éléments diffusent des informations sur la nature et le
fonctionnement du collectif et sur son actualité. Plusieurs
installations (au sous-sol, dans la rue et sur la devanture), des
discussions thématiques, des séances de travail, une
bibliothèque, une vente d’objets et de livres ainsi qu’une vente
aux enchères font également partie de ce projet.
N°58 RATS
Lieu : Grand Café les Mouettes
Le collectif veveysan RATS invite de jeunes artistes suisses et
européens à investir le Grand Café Les Mouettes. Menant une
démarche artistique tournée vers l’expérimentation dans des
lieux inédits, ces artistes proposent dans cet ancien café des
créations innovantes durant toute la durée du Festival. Une
scénographie composée d’éléments constitués de matériaux
hétéroclites servira de point de départ et de support à la
proposition artistique des invités. Un espace dédié aux
publications et un bar complètent ce projet et permettent aux
visiteurs d’interagir avec les invités.
N°59 Riverboom
Lieu : L.A.C. Local d’Art Contemporains
Après une décennie de voyages au long cours, Riverboom vous
invite dans son salon de coiffure transformé en cabinet de
curiosité pour l’occasion. Images, films, anecdotes, mobilier,
sons, papiers peints, objets insolites et autres trophées ramenés
des confins du pôle Nord aux champs de batailles des déserts
irakiens, de la muraille de Chine aux tavernes du Texas, des
champs pétrolifères de Sibérie orientale aux communautés
d’immigrés chinois d’Afrique centrale : plongée dans l’univers
merveilleux de Riverboom rase de près.
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N°60 Sébastien Secchi
Collection1
Lieu : Ateliers 20 et place Robin
La notion de camouflage s’applique très bien au travail de
Sébastien Secchi. Ses images – qui donnent à voir des jungles
impénétrables ou urbaines – dissimulent autant qu’elles ne
montrent. Pour ce projet, Les Ateliers 20 ont proposé à Secchi
de camoufler leur lieu de travail. L’artiste a alors tapissé les
larges vitrines de photographies revêtant une dimension
naturelle et exotique, voire paradisiaque. Ces vitrines qui se
voient de loin surprennent. L'exposition Collection#1 est
également l'occasion de découvrir la dernière publication de
l’artiste.
N°61 Maurice Schobinger
Passages
Lieu : bus VMCV, ligne 201
Lors de ses séjours à l’Est, Maurice Schobinger s’est intéressé
aux passagers des bus, constituant une série inédite présentée
au Festival Images. Avec Passages, il transforme un bus
veveysan en support d’exposition itinérant : empruntant les
techniques de présentation publicitaire, il y affiche des clichés de
passagers voyageant sur le réseau urbain de Krasnoyarsk
(Sibérie). Et peut-être se reconnaîtra-t-on parmi ces lointains
anonymes qui, comme nous, empruntent quotidiennement les
transports publics.
N°62 This is a Picture…
Lieu : Gabarit
La photographie ne se réduit pas à des images. Elle rassemble
aussi des histoires que l'on raconte à travers un ensemble
d'épreuves, de textes et de livres. L’exposition This is a Picture…
se déroule en trois temps. D’abord une partie réunissant des
images collectées par Erik Kessels, des textes de Michael Murphy
et des anciennes photographies avec leur légende de Michael
Chylinski. Un autre espace réservé à PiY (Publish it Yourself)
propose une sélection de livres issus de l’auto-édition. Finalement,
les visiteurs ont l’opportunité de consulter et acheter des livres
d’éditeurs indépendants et auto-édités durant la durée du Festival.
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N°63 Vevey, ville de tournage
Lieu : Cinéma Rex
« Vevey, ville de tournage » est un rendez-vous qui vise à mettre
en lumière la production cinématographique locale, tous genres
confondus. Pour l’édition 2012, la soirée regroupera quelquesuns des teasers produits entre 2010 et 2012 dans l’idée de
promouvoir des événements culturels veveysans.
N°64 Vitr’in Vevey
Lieu : vitrines des commerçants du centre ville
Vitr’in Vevey présente les travaux de fin de formation et de
diplôme de la section Décoration dans les vitrines des
commerçants du centre ville de Vevey. Les élèves ont eu pour
mission de mettre en scène des projets conçus avec des
partenaires de la section Photographie. Pour chacune des
vitrines, le regard affûté du photographe s’est ainsi conjugué au
talent de conception et de mise en scène du décorateur autour
des préoccupations promotionnelles d’un commerçant.
Rendez-vous le 8 septembre à Vevey (Suisse) pour
l’ouverture du Festival Images
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www.images.ch
Vevey, Suisse
Vernissage le 8 septembre 2012, 18h00
Photos de presse disponibles en téléchargement sur :
http://www.images.ch/, rubrique presse
Contact presse
Charlotte Terrapon
[email protected]
Tél. : +41 21 922 48 54
Mob. : +41 79 354 47 98
Contact presse française
Catherine Philippot
[email protected]
Tél. : + 33 1 40 47 63 42
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