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DOSSIER DE PRESSE _____________________________________________ Liu Bolin, un des artistes présenté en plein air au Festival Images 2012 Table des matières Le Festival Images, Vevey (Suisse).................................................... 2 Le mot du directeur………………………………………………………. 3 1/ En extérieur, ………………………………………………………....... 4 Des images plein la rue !............................................................ 4 Thème 2012 : « changement de décor » - sélection.…………… 5 2/ En intérieur……………………………………………………………... L’Ex-EPA – 5'000 m2 de musée éphèmère……………………... Ex-EPA – sélection.………………………………………………... En intérieur, de nombreuses collaborations……………………... 6 6 7 8 3/ Grands Prix Internationaux…………………………………………… 9 8e Grand Prix international de photographie de Vevey………... 9 6e Grand Prix européen des premiers films…………………….. 10 4/ Evénements parallèles……………………………………………….. 11 Propositions de thématiques médias………………………………….. 12 Publications du Festival Images 2012………………………………… 12 La programmation complète………………………………………… 13 En plein air……………………………………………………….. 13 Expositions intérieures……………………………………….... 21 Les concours internationaux………………………………….. 29 Evénements parallèles………………………………………….. 33 Sponsors et partenaires……………………………..………………….. 38 -1- Festival Images, Vevey, Suisse, 08-30 sept. 2012 ** Vernissage le samedi 08 sept.** Le Festival d'arts visuels Images est le premier festival de photographie en plein air de Suisse. Il produit tous les deux ans des expositions de photographie monumentale inédites dans les rues de Vevey; il propose aussi de nombreuses expositions dans divers lieux de la région dédiés à l'image et présente les lauréats de deux concours qu'il organise: le Grand Prix international de photographie de Vevey et le Grand prix européen des premiers films. Entièrement gratuit, le Festival Images est à la fois un véritable musée à ciel ouvert et une plateforme de qualité pour les artistes suisses et internationaux. Pour l'édition de 2012 il propose plus de 60 expositions et événements. L’édition 2012 en quelques chiffres : 5 000 m² de musée éphémère (Ex-EPA) Plus de 60 projets dont plus d’un tiers sont des productions exclusives du Festival Images (Vevey) 20 pays représentés 500 m² de bâche pour une œuvre de Liu Bolin sur la façade d’un château un parcours d’une dizaine d’images monumentales de Liu Bolin dans les rues de Vevey plus de 500 tirages réalisés pour le Festival Le Festival Images se distingue d’autres manifestations du même type sur plusieurs points. Tout d’abord, plutôt que de présenter uniquement des séries existantes, il collabore avec les artistes pour présenter des projets exclusifs produits par et pour le Festival. Dans le même esprit, il réfléchit également à des manières de réinterpréter des œuvres existantes et de les présenter dans l’espace public, en format souvent monumental. Enfin, le Festival Images est aussi éditeur et coéditeur de plusieurs publications lors de chacune de ses éditions. Edition 2010 : Li Wei, une installation de plus de 400m2 -2- Le mot du directeur La tête dans les images ! « Vevey, ville d'images », voici le slogan qu'une petite ville suisse sur les bords du lac Léman s'est donné au début des années 90. Une école de photographie de réputation internationale fondée par Gertrud Fehr, des hôtes réputés comme Charlie Chaplin, le musée suisse de l'appareil photographique sont quelquesuns des fondements de cette appellation. Le Festival Images en représente le volet événementiel: il prend ce slogan au pied de la lettre et transforme toute la ville de Vevey en véritable « ville d'images » tous les deux ans, en septembre. Au fil des éditions il se spécialise dans la photographie monumentale en plein air, en proposant des manières inédites de présenter les travaux. Que ce soit en extérieur ou en intérieur, le Festival Images propose de nombreuses exclusivités, en produisant l'essentiel de ses projets "sur-mesure", en étroite collaboration avec les artistes. Cette approche permet au Festival Images de repousser toujours plus loin la notion de photographie en direction des arts visuels en général. Ainsi, au fil des dernières éditions, nous avons pu présenter des projets de l'américain David Lynch, du belge Hans Op de Beeck, du chinois Li Wei, du français Jean-Jacques Lebel, du suisse René Burri ou encore du très international JR. Sous le parrainage de René Burri et de JR, l'édition 2012 réserve aussi son lot de surprises internationales, que ce soit autour des collaborations avec Liu Bolin, Christian Marclay, Andres Serrano, Dieter Meier, Roman Signer, ou encore Nadav Kander. Ce seront plus de 60 projets avec des artistes originaires de plus de 20 pays qui changeront le décor de la ville de Vevey dans quelques semaines. Alors je vous y attends, avec le plaisir de vous mettre des images plein la rue! Stefano Stoll, directeur du Festival Images -3- 1/ EN EXTERIEUR Des images plein la rue ! Par une série d’installations photographiques monumentales conçues sur mesure dans les rues et sur les façades des bâtiments, le Festival Images investi tous les deux ans l’espace public et transforme la ville de Vevey (Suisse) en un véritable musée à ciel ouvert. Edition 2010 : Le minaret de JR, une pièce monumentale de plus de 40m, 2010, © JR / © Lehnert & Landrock Thème 2012 : « Changement de décor » En 2012, les artistes exposés en extérieur ont un point commun : une certaine utilisation du décor en photographie par un jeu entre le premier et le deuxième plan, entre le sujet d’une image et sa toile de fond. Ce fil rouge reflète également la volonté du Festival dans son ensemble : surprendre en investissant des lieux insolites, en construisant des installations inédites et en réinventant la ville. En septembre, Vevey change de décor et se transforme en studio photo géant ! Ainsi, l’artiste chinois Liu Bolin, en véritable caméléon, se fond littéralement dans ses images, le coréen Myoung Ho Lee, place des fonds monumentaux derrière des arbres pour mieux leur tirer le portrait, le ghanéen Philip Kwamé Apagya reproduit sur des fonds de studio des décors inspirés de la société de consommation occidentale, Irina Werning remet en scène à l’identique des photos souvenir 10, 20, 30 ans plus tard en reconstituant le contexte de l’époque alors que le projet « Dear Photograph » de Taylor Jones propose aux internautes de replacer leurs photographies d’enfance sur les lieux où elles ont été prises. -4- « Changement de décor » - une sélection LIU BOLIN (Chine) Hiding in the City Cet artiste caméléon qui se fond dans le décor de ses photographies investit les rues veveysanes avec une quinzaine d’images au format monumental tirées de sa série Hiding in the City. Jouant de son corps comme d’une sculpture vivante, il se fait recouvrir de peinture des couleurs du contexte dans lequel il décide de s’insérer. Les Journées photographies de Bienne exposent d’autres images de cette même série, onze tirages originaux de performances de Liu Bolin réalisées en Chine MYOUNG HO LEE (Corée du Sud) Trees La série Tree offre une vision de la nature empreinte de poésie qui questionne les représentations de la réalité, de l’art et de la Nature. Par un procédé conceptuel simple inspiré de la photographie de studio, il nous fait voir des arbres dans leur environnement naturel tout en les séparant artificiellement du fond sur lequel ils sont situés. PHILIP KWAME APAGYA (Ghana) No Place like Home S’inscrivant dans la grande tradition des « studiotistes » Philip Kwame Apagya propose des fonds peints originaux permettant à sa clientèle de se faire photographier dans le décor de leur rêve. Par le truchement de ces toiles de fond, la série No Place Like Home met en scène, non sans ironie, le désir d’accès à un mode de vie occidental basé sur la surconsommation de biens matériels. ALAIN DELORME (France) Totems Alain Delorme plonge au cœur de la Chine contemporaine et dresse le portrait de travailleurs venus des campagnes juchés sur leurs vélos contenant des charges colossales. L’artiste, qui joue de la manière dont on se représente l’Empire du milieu, donne à voir une version virtuellement « augmentée » du miracle chinois. ALAIN DECLERCQ ET JEANNE SUSPLUGAS (France) Jeanne Susplugas et Alain Declerc proposent une nouvelle réflexion sur l’art de la dissimulation en s’attaquant au théâtre municipal de Vevey : ils décident de recouvrir cet édifice par des photographies de divers châteaux français. Son architecture et sa façade apparaissent sous un nouveau jour, comme un décor sorti de scène qui prolonge le spectacle dans les rues de la ville. -5- 2/ EN INTERIEUR L’Ex-EPA - 5 000 m2 de musée éphémère Les cinq étages d’une ancienne enseigne commerciale de la ville (EPA – Uniprix) seront investis pour la seconde fois. 5 000 m2 de béton brut transformé en espace d’exposition pendant les trois semaines du Festival, qui accueillera certains des plus grands noms de la photographie contemporaine. « Echafaudages », une nouvelle zone d’accueil proposée par l’ECAL A l’occasion de l’édition 2012, le Festival Images et l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne ont proposé aux étudiants de troisième année bachelor en Design industriel de concevoir la scénographie de la zone d’accueil du bâtiment de l’Ex-EPA. Le projet Echafaudages de Mathieu Girel, Clara Peyrot et Lucien Gumy (encadrés par le designer Adrien Rovero, professeur à l’ECAL) a été retenu pour ses qualités en matière d’exploitation et d’innovation. Le trio a décidé d’utiliser des échafaudages afin de faire référence aux futures rénovations du bâtiment qui débuteront dès la fin du Festival Images. -6- L’Ex-EPA - une sélection SHOOT ! La photographie existentielle Dans cette exposition consacrée au tir photographique, c’est le coup de feu qui crée l’œuvre. Le point de départ est le vocabulaire commun entre tir et photographie : recharger, viser, shooter. Production des Rencontres d’Arles 2010, le Festival Images en présente une version augmentée avec des œuvres de, entre autres : Christian Marclay, Rudolph Steiner, Nikki de Saint-Phalle Andres Serrano, Alain Declercq et Roman Signer ANDRES SERRANO – Objects of Desire Soigneusement composées, les images de cette série se concentrent sur certaines parties des révolvers afin d’en faire ressortir la forme et l’éclat, d’abord par le cadrage, puis par la présence de zones floues. Avec cette mise en joue magnifiée du spectateur, Serrano semble questionner, par une approche frontale, la fétichisation des armes à feu aux Etats-Unis. SOHEI NISHINO – Diorama Maps Avec la série Diorama Maps – présentée pour la première fois en intégralité – le japonais Sohei Nishino s’est penché sur 12 mégapoles, de Tokyo à Rio de Janeiro avant de se consacrer à Berne. Chaque création implique plusieurs milliers de photographies argentiques prises sur site, puis un important travail en studio pour faire apparaître des cartes exprimant la subjectivité de l’artiste face à l’espace visité. Par leurs approximations et une interprétation libre, ces paysages urbains mi-réels mi-utopiques, révèlent des éléments inattendus et évoquent les gravures des plans des cités du Moyen-âge. JR – Inside Out Suite au succès du projet Unframed présenté au Festival Images en 2010 en coproduction avec le Musée de l’Elysée de Lausanne, JR revient à Vevey. Une cabine photographique sera installée à l’Ex-EPA les spectateurs pourront ainsi se faire tirer le portrait et voir celui-ci tomber lentement du troisième étage du bâtiment. Ils seront ensuite invités à le coller dans l’espace public veveysan afin qu’au fil du Festival, les murs de la ville deviennent un support d’expression pour tout un chacun. RENE BURRI – Révolution à vendre La photo du « Che » de René Burri se retrouve sur une quantité d’objets tels que des T-shirts, des casquettes et autres bouteilles de vin. Bien que cette image soit protégée par un copyright, la prolifération d’objets en faisant usage empêche tout contrôle, privant ainsi l’auteur de tout revenu. L’exposition Révolution à vendre, une production du Festival Images, illustre cette perte de contrôle du photographe sur son image. -7- EN INTERIEUR De nombreuses collaborations Le Festival collabore avec plusieurs institutions de la ville de Vevey en lien avec l’image : le Musée suisse de l’appareil photographique, le Musée historique, le Musée Jenisch, le CEPV (Ecole de photographie), l’Espace Quai1, etc. En intérieur Highlights NADAV KANDER (Israel) Bodies Espace Quai1 Peints en blanc, corps nus, leurs visages détournés de l’objectif, c’est ainsi son photographiés les modèles de la série Bodies. Les accessoires sont rares, l'esthétique est réduite, mais l'agencement du corps le plus voluptueux apparaît néanmoins baroque. L’absence de contact du regard et le maquillage blanc agissent comme une barrière, et le caractère massif des membres présentés rappellent des œuvres de Hans Bellmer et Lucian Freud, qui comme l’oeuvre de Kander, propose des simulacres de la sensualité et interroge notre conception de la beauté. PETER OLPE (Suisse) Out of Focus Musée Suisse de l’appareil photographique Dans Out of focus, les appareils présentés, véritables modèles réduits d’architecture, dont certains sont équipés de plusieurs sténopés, ont été conçus pour une intention bien précise, voire pour la lumière d’un lieu choisi. S’ajoutent aux images de Peter Olpe, celles de plus d'une trentaine d’autres artistes photographes de Suisse et d'ailleurs à qui le Bâlois a confié ses boîtes à capter la lumière en échange d'images pour l'exposition et la publication qui l'accompagne. EVA LEITOLF (Allemagne) et les étudiants du CEPV Payday CEPV – Ecole de photographie de Vevey L’exposition Payday aborde un sujet qui nous concerne tous: l’argent. Dans un contexte économique marqué par le consumérisme et la performance, sur fond de crise financière, les étudiants ont développé des projets individuels afin de mettre en perspective cette thématique d’un point de vue global. Certains travaux adoptent une approche documentaire, alors que d’autres donnent à voir la beauté formelle qui peut émaner de l’accumulation des déchets ou la variété étonnante des grigris secrets de joueurs de loto. Cette exposition est le résultat du workshop donné à Vevey par la photographe allemande Eva Leitolf. -8- 3/ GRAND PRIX INTERNATIONAUX PHOTO ET CINEMA 8e Grand Prix international de Photographie de Vevey, 2011-2012 Tous les deux ans, la Fondation Vevey ville d’images octroie des bourses d’aide à la création pour un montant total de plus de 100 000 CHF (environ 80 000 €) dans les domaines de la photographie et du cinéma; le Grand Prix international de photographie de Vevey attire plus de 1 000 candidats du monde entier lors de chaque édition. Les travaux réalisés grâce à ces bourses sont exposés lors du Festival Images. Jury du 8e Grand prix international de photographie de Vevey: Andres Serrano, Président du Jury, photographe, New York; Clément Chéroux, conservateur, Cabinet de la photographie, Centre Pompidou, Paris; Marloes Krijnen, directrice du musée de photographie FOAM, Amsterdam; Christian Lutz, photographe, co-lauréat du Grand prix de photographie de Vevey 20092010, Genève; James Reid, directeur photo, Wallpaper* magazine, Londres. Lauréates du Grand Prix de Photographie 2011-2012 YASMINE EID-SABAGGH & ROZENN QUERE (Liban/Allemagne, France) Vies possibles et imaginaires Ce travail donne une vision poétique de la vie de quatre sœurs Palestino-Libanaises exilées aux quatre coins du monde. En articulant photographies de famille, entretiens sonores et photomontages, les deux artistes dépeignent avec ironie et tendresse le décalage entre réalité et existence fantasmée. Ainsi que : FERNANDO MOLERES (Espagne) Juveniles behind bars Mention reportage Leica ANNE GOLAZ (Suisse) From the Woods Mention lumière Broncolor FREDERIK VIDAL (Allemagne) Entropia Prix spécial CHRISTIAN RIIS RUGGABER (Suisse) Prix Nestlé Festival Images -9- 6e Grand Prix européen des premiers films Depuis 2000, le Festival Images remet tous les deux ans trois bourses d'aide à la création à des jeunes cinéastes pour réaliser un premier projet cinématographique. Ces prix sont soutenus par la ville de Vevey, l'Etat de Vaud et la société SSR SRG. Ouvert aux cinéastes diplômés des écoles européennes depuis trois ans ou moins et sur la base d'un dossier de présentation, les lauréats choisis reçoivent la somme de 10'000 EUR chacun pour lancer leur projet. L'objectif de ce prix est de permettre à de jeunes réalisateurs d'avoir un soutien de départ pour le développement de leur projet et la mise en place d'une recherche de fonds efficace. Les projets primés doivent être réalisés (en partie ou totalement) durant l'année pour être présentés lors du Festival Images l'année suivante. Lauréat du Grand Prix européen des premiers films 2011-2012 DENES NAGUY (Diplômé de l'Université de théâtre et film de Budapest, Hongrie, 2009) Soft Rain DIDIER CREPEY (Diplômé de la HEAD, Genève, 2009) Après moi le déluge MARIE-ELSA SGUALDO (Diplômée de la HEAD, Genève, 2010) Man kann nicht auf einmal alles tun, aber man kann auf einmal alles lassen - 10 - 4/ EVENEMENTS PARALLELES En plus des projets présentés par l’équipe de programmation, le Festival offre également à son public - toujours dans sa volonté d’investir la ville - des évènements parallèles proposé par les autres acteurs qui font de Vevey une « ville d’images » en permanence : galeries, musées, ateliers, commerçants et collectifs d’artistes. On peut citer, entre autres : Une exposition des photogrammes de Monique Jacot, Les 10 ans du collectif POC (Charles Fréger, Petros Efstathiadis, Charlott Markus, Mathieu Bernard-Raymond) Les 10 ans de Riverboom (Paolo Woods, Claude Baechtold, Gabriele Galimberti, …) Un film réalisé à Nollywood co-produit par le Festival Images La transformation d’un ancien restaurant en atelier d’artistes scénographié par le collectif RATS, Une performance de danse en images par la compagnie Prototype status Plusieurs librairies éphémères spécialisées, - 11 - Propositions de thématiques médias La photographie en plein air et l’investissement de l’espace public. Une politique culturelle inspirée par le label « Vevey, ville d’images » Changement de décor, la ville comme fond de studio géant avec Liu Bolin, Myoung Ho Lee, Philip Kwamé Apagya, Ella & Pitr ainsi que la plupart des artistes exposés en extérieur Les droits d’auteur à l’heure d’Internet et de la merchandisation des images : « Révolution à vendre » une exposition autour de la photographie de Che Guevara de René Burri Le tir photographique : Shoot ! Roman Signer, Andres Serrano, Christian Marclay La mise en abîme des photographies souvenir ou historique (Dear Photograph de Taylor Jones, Gea Casolaro, Fred Lebain, Andrea Galvani et Jason Powell) La photographie participative : projet Inside Out de JR, Taylor Jones Photographie et performance : Jean-Daniel Berclaz, VHILS, Roman Signer, Liu Bolin, Acroyd & Harvey Photographie et musique : Yello, Christian Marclay Le service de presse du Festival se tient à votre disposition pour tout complément d’information sur ces différentes thématiques ainsi que sur la programmation. Contact : [email protected] Publications En 2012 le Festival Images publie les ouvrages suivants : Vies possibles et imaginaires de Yasmine Eid-Sabbagh et Rozenne Quéré, gagnantes du Grand Prix international de photographies de Vevey 2011-2012 avec les éditions Photosynthèses, Arles Metsästä (From the Woods) d’Anne Golaz, mention Lumière – Broncolor du Grand Prix international de photographies de Vevey 2011-2012 avec les éditions Kehrer (Heidelberg Berlin) Le catalogue d’exposition du Festival Images 2012 Revue d’Images, un album photo en forme de journal retrançant les moments forts de l’édition 2010 - 12 - La programmation EN PLEIN AIR Les projets marqués d’un Festival Images sont des productions ou des coproductions exclusives pour le N°1 Philip Kwame Apagya No Place Like Home Lieu : Quai Perdonnet, en face de l’Alimentarium Philip Kwame Apagya propose des fonds peints originaux permettant de se faire photographier dans un décor idéalisé. Ces toiles aux couleurs vives, d’une naïveté affichée, donnent à voir des intérieurs richement meublés, des avions sur un tarmac ou les jardins de luxueuses villas. Elles permettent au sujet de faire partie intégrante de l’illusion le temps de la séance photo. Cette série exprime ainsi, non sans ironie, le désir d’accès des populations d’Afrique de l’Ouest à un mode de vie occidental basé sur la surconsommation de biens matériels. Une série de reproduction de fonds peints originaux est exposée au niveau -1 de l’Ex-EPA N°2 Jean-Daniel Berclaz Vernissage du point de vue n°80 Lieu : Grande Place Ce projet suit toujours le même rituel : pour chaque ville, l’artiste choisit deux endroits qu’il photographie en noir et blanc au format panoramique, le plus souvent des non-lieux. Ces images qui servent de carton d’invitation au vernissage du point de vue sont complétées par une autre photographie prise sur site, en présence cette fois-ci des personnes assistant à l’évènement. Le public est attendu le 13 septembre à quelques centaines de mètres de la place du Marché, pour un vernissage-anniversaire, celui du 80e point de vue de l’artiste. Vernissage du point de vue n°80 : Plage, Quai Maria-Belgia 18, 13 septembre 2012, 19h30 N°3 Liu Bolin Hiding in the City Lieu : Façades en ville Liu Bolin, artiste caméléon qui se fond dans le décor de ses photographies investit les rues veveysanes avec une dizaine d’images au format monumental tirées de sa série Hiding in the City. Avec ce travail de camouflage, il cherche à rendre visible l’invisible et à faire prendre conscience à l’opinion publique de certains mécanismes sociaux tels l’oppression visuelle produite par la publicité ou la propagande politique. Peut-être l’artiste se fondra-t-il dans les paysages de cartes postales de la Riviera durant le Festival. Ouvrez l’œil ! Les Journées photographiques de Bienne exposent d'autres images de cette même série, onze tirages originaux de performances de Liu Bolin réalisées en Chine www.jouph.ch - 13 - N°4 Kurt Caviezel Animals Lieu : Jardins du Rivage Pour Kurt Caviezel, nul besoin d’un appareil photo, ni même de se déplacer à la rencontre d’un sujet ou d’un paysage. Assis devant son ordinateur, il explore la toile effectuant des captures d’écran au gré des images qui défilent. Pour la série Animals, Caviezel sollicite des objectifs fixés en plein air et attend qu’un animal anime l’image pour déclencher la capture d’écran. Il en résulte une série surprenante, drôle, voire inquiétante lorsqu’un essaim de mouches est agglutiné sur l’objectif. N°5 Frédéric Cordier Tertial Lieu : Salle d’attente Gare CFF et Débarcadère CGN A la demande du Festival Images, Frédéric Cordier a créé un papier peint à caractère photographique. Il s’est servi de son scanner à la manière d’un appareil photo et de sa lampe de bureau comme source lumineuse. Le résultat suggère l’ensemble des images composant les poses d’un film regroupé sur une planche-contact. Forme de photographie minimale, le travail de l’artiste questionne la nature même de cet art et en élargit son champ. N°6 Gohar Dashti Today’s Life and War Lieu : Place de l’Hôtel de Ville Dans cette série, Gohar Dashti présente des photographies décrivant la relation complexe de la réalité quotidienne avec les expériences psychiques. Elle montre des instants ordinaires de la vie d’un couple sur fond de guerre, avec pour décor un tank, un bunker ou des fils barbelés. Alors que les protagonistes n’expriment pas vraiment d’émotion, on peut lire dans leur attitude une force de persévérance, de détermination et de volonté. Dashti offre ainsi également une perspective nouvelle sur l’Iran contemporain, loin des images traditionnellement véhiculées par les médias. - 14 - N°7 Alain Delorme Totems Lieu : Gare CFF, Parking vélos, voie 1 Alain Delorme plonge au cœur de la Chine contemporaine et de son effervescence. Sur chacune des images, au premier plan, des travailleurs venus des campagnes juchés sur leurs vélos contenant des charges colossales et passant devant des palissades derrière lesquelles apparaît une société en pleine mutation. Avec ces mises en scène exposées devant le parking à vélos de la gare de Vevey, l’artiste joue de la manière dont on se représente l’empire du Milieu et donne à voir une version virtuellement « augmentée » du miracle chinois. N°8 Ella & Pitr Là Lieu : Façades place Scanavin, Eglise Sainte-Claire et en ville Un des collages d’Ella & Pitr représente un cadre de tableau devant lequel les passants sont encouragés à se photographier. Plus de 2000 de ces rencontres aléatoires sont visibles sur le site internet du duo. Avec leur nouveau projet de cadres disséminés dans le centre-ville intitulé Là, le public a un rôle à tenir : d’une part le décor ne devient opérationnel que lorsqu’un sujet s’y insère, d’autre part c’est grâce à la participation des passants qu’une galerie de portraits photo s’enrichira au fil du Festival. N°9 Gabriele Galimberti Delicatessen with Love Lieu : Jardins de l’Alimentarium Gabriele Galimberti profite d’un tour du monde dans le cadre de sa série sur le couchsurfing pour réaliser Delicatessen with Love. L’artiste rend ici hommage à toutes les grand-mères du monde, ces figures que l’on imagine toujours soucieuses de l’estomac de leur progéniture, et demande à toutes celles qu’il rencontre en chemin de lui préparer leur plat de prédilection. Il documente chaque rencontre gastronomique en trois temps: un portrait en présence des ingrédients nécessaires, une prise de vue du repas cuisiné et une description de la recette. - 15 - N°10 Noémie Goudal Chamber / Vestibule / Cascade Lieu : Passage rue du Conseil – rue du Lac et Hôtel des Trois Couronnes Pour le Festival Images, Noémie Goudal conçoit une installation en plein cœur de Vevey, dans un passage en forme d’arche qui relie la rue du Conseil et la rue du Lac. En se servant de grandes photographies sur papier et de bâches qu’elle utilise pour barrer l’accès à cet espace, elle crée deux trompe-l’œil qui se fondent dans l’architecture du passage, ouvrant sur d’autres mondes. Sur la façade de l’hôtel des Trois Couronnes, Noémie Goudal présente également Cascade : un cliché monumental qui crée un espace poétique, entre rêve et réalité. N° 11 Svetlana Khachaturova Paysages intérieurs Lieu : Vitrines du Rivage De l’expérience de sa chambre d’étudiante tapissée de papiers peints représentant un paysage, Svetlana Khachaturova tire Paysages intérieurs, série réalisée dans des appartements russes. Ces intérieurs invitant à la contemplation jouent de la perception du spectateur : la nature devient illusoire alors que les meubles et autres objets familiers servent d’ancrage au réel. Le Festival Images a choisi d’exposer cette série en plein air pour jouer de ces va-et-vient entre intérieur et extérieur, illusion et réalité. N° 12 Myoung Ho Lee Trees Lieu : Théâtre de Verdure et Quai Perdonnet A l’instar des photographes studio qui utilisent un fond clair pour réaliser des portraits permettant de mettre en valeur les visages, Myoung Ho Lee applique ce principe de manière surprenante dans son travail. Il donne à voir des arbres dans leur environnement naturel tout en les séparant artificiellement du fond sur lequel ils sont situés en installant des textiles monumentaux derrière le sujet choisi. Cette série qui questionne notre rapport à l’environnement est présentée en extérieur dans un cadre naturel, pour prolonger le jeu de mise en scène de ce travail. - 16 - N° 13 Christian Marclay Street Music 2002-2012, Shuffle et SHOOT ! – La photographie existentielle Lieu : Sous-voies CFF est L’installation Street Music, 2002-2012 montre divers étuis d’instruments contenant de la petite monnaie. L’instrument absent figure la musique en train de se jouer et les piécettes suggèrent un tintement de monnaie: ainsi le son est omniprésent dans ces images silencieuses. Shuffle est un jeu de 75 cartes montrant des objets sur lesquels sont représentées des notes de musique de manière décorative. Ce travail invite les musiciens à composer des suites d’images, puis à les interpréter. Il fera l’objet d’une performance unique de l’ensemBle baBel en cours de Festival. Dans le cadre de l’exposition SHOOT – La photographie existentielle, le Festival Images présente l’installation Crossfire qui cerne le spectateur entre quatre écrans. Celui-ci doit alors affronter une succession de scènes de tir frontal. N°14 Mentalgassi Surprise Lieu : en ville Pour ce collectif berlinois, la transformation d’un lieu public banal est toujours le point de départ de l’intervention. A l’image des enfants qui cherchent à voir des dragons ou des visages dans les compositions des nuages ou des souches d’arbres, ils transforment régulièrement le mobilier des villes en personnages fantastiques. Pour le Festival Images, les artistes ont parcouru la ville pour réaliser une installation Surprise qu’il faudra découvrir comme eux lorsqu’ils s’imaginent une tête quand le passant ne voit qu’un container. N°15 Sohei Nishino Diorama Map Lieu : Place Scanavin Après Hiroshima, Berlin ou Shanghai, Sohei Nishino a pris plus de 6000 photographies de la ville de Berne, de mi-février à mimars 2012. La cartographie de la capitale helvétique, produite spécialement par le Festival Images, devient ainsi la treizième pièce de la série Diorama Map. Pour l’artiste, « une carte Diaorama est loin d’être une carte réaliste, elle est une trace de mon cheminement, une incarnation de ma conscience, un microcosme de la vie et de l’énergie comprises dans la ville. » Dans la section « expositions intérieures », le Festival Images présente pour la première fois en intégralité les treize pièces de la série Diorama Map - 17 - N°16 Orilo Saludante Lieu : en ville Si Orilo n’est pas directement photographe, il recourt à cette pratique dans la série Alter, où il crée des figurines à taille réelle de lui-même dans diverses positions et situations. Il installe ces clones photographiques au sommet des arbres de la ville ou dans d’autres lieux en hauteur. Ces personnages en posture incongrue évoquent la fragilité des moments vécus, mais jouent aussi sur le sentiment d’étrangeté qui frappe le passant lorsqu’il perçoit ces figures. A travers ces mises en situation improbables, Orilo pointe avec humour la banalité de nos comportements quotidiens. N°17 Passé recomposé Avec Gea Casolaro, Fred Lebain, Jason E. Powell et Andrea Galvani Lieu : Parc du Panorama Cette exposition collective est née de la volonté du Festival Images de regrouper quatre artistes – Gea Casolaro (Italie), Andrea Galvani (Italie), Fred Lebain (France), Jason E. Powell (Etats-Unis) – dont le travail consiste, chacun à sa manière, à réinsérer des images existantes dans leur contexte d’origine, puis de photographier cette mise en abîme. Ce principe photographique a récemment été largement popularisé via internet par le projet participatif de Taylor Jones intitulé Dear Photograph, lui aussi présenté au Festival. Dans la section « expositions intérieures », le Festival Images (Vevey) présente Dear Photograph de Taylor Jones N°18 Kent Rogowski Love=Love Lieu : Place de la Gare Pour cette série, Kent Rogowski utilise les pièces de plus de 60 puzzles différents pour créer des paysages hybrides. Les manufactures d’une même marque de puzzle utilisent toujours les mêmes formes de découpage permettant ainsi à l’artiste de combiner les motifs de ces casse-tête esthétiques. En recomposant ces clichés, la nature idyllique des images initiales s’estompe et cède la place à un sentiment d’étrangeté. Le spectateur découvre un univers visuel inconnu, dans lequel la distinction entre premier et deuxième plan a disparu à la faveur d’une composition devenue abstraite. - 18 - N°19 Kourtney Roy The Ideal Woman Lieu : Panneaux publicitaires en ville Kourtney Roy utilise son corps pour interroger la manière de représenter les femmes dans la photographie. Elle incarne ici divers stéréotypes féminins provenant des publicités et du cinéma des années 1950 et 1960. Ces « femmes idéales » sont toutes figées devant le même fond photographique, ce qui permet de mettre l'accent sur ces modèles traditionnels de la féminité. Présentée de manière aléatoire sur les panneaux d’affichage, cette série offre un contre-pied à l’utilisation de l’image de la femme dans la publicité d’aujourd’hui. N° 20 Cindy Sherman Untitle Film Still #21 Lieu : Façade de la BCV Réalisée entre 1977 et 1980, Untitled Film Stills est la série inaugurale de l’œuvre de Cindy Sherman. Elle compte 69 autoportraits soigneusement composés à la manière des films de Série B des années 1950. L’artiste y interprète de multiples personnages féminins qui sont autant d’héroïnes solitaires de films jamais réalisés. Le Festival Images présente Untitled Film Still #21 qui donne à voir une femme au visage familier, regardant hors champ, comme égarée dans le décor d’une grande ville. N°21 Julie Sorrel Les Baigneurs et Le Lierre Lieu : Grand Hôtel du Lac et Ex-EPA Les Baigneurs de Julie Sorrel sont des images de personnages en maillots de bain exposées à échelle humaine, allongés sur le ventre et photographiés depuis le haut. Présentées sur des bâches posées au sol, ces images imitent le réel autant qu’elles le mettent à distance. Le cadre dans lequel elles sont montrées, les alentours de la piscine du Grand Hôtel du Lac, participe à une mise à distance par l’humour. Fragment de poésie quotidienne, cette série est également une représentation hyperréaliste d’une humanité familière, opérant, par l’ironie, une critique d’une certaine idée de la culture de masse. Le Lierre, une plante grimpante photographique composée de post-il est, quant à elle, installée dans la cage d’escaliers de l’Ex-EPA. - 19 - N°22 Jeanne Susplugas & Alain Declerq Castle / R.I.P (Portraits) Lieu : Théâtre de Vevey et Ex-EPA Après Pill Boxes (2012), un film sur les bunkers intégrés au paysage des montagnes suisses, Jeanne Susplugas et Alain Declercq proposent une nouvelle réflexion sur l’art de la dissimulation : ils décident de recouvrir le Théâtre de Vevey par des photographies de divers châteaux français. Ainsi, le théâtre qui en son sein s’emploie à représenter le réel devient lui-même illusion. Son architecture et sa façade apparaissent sous un nouveau jour, comme un décor sorti de scène qui prolonge le spectacle dans les rues de la ville. Dans le cadre de SHOOT ! – la photographie existentielle (lien), le Festival Images présente le portrait de Silvio Berlusconi de la série R.I.P (Portraits), qu’Alain Declercq façonne par l’impact de plusieurs milliers de balles tirées avec une carabine. Le film Pill Boxes est projeté dans la Black Maria. N°23 VHILS Scratching the Surface Lieu : Jardins du Rivage et Ex-EPA Pour incruster les murs des villes – avec le projet intitulé Scratching the Surface – l’artiste VHILS commence par projeter une image sur un mur, dont il trace les contours. Puis, à l’aide d’un burin, d’acide, d’un marteau pneumatique, d’explosifs ou d’autres outils de ce type, il détruit les couches successives des parois afin de faire naître des visages. Spécialement pour le Festival Images, VHILS s’attaque aux murs veveysans et propose, à l’Ex-EPA et en extérieur, deux portraits marqués dans la pierre de manière irréversible. N°24 Tereza Vlčková A Perfect Day, Elise… Lieu : La Grenette Tereza Vlčková donne à voir des jeunes filles éthérées flottant dans les paysages montagneux de son enfance en République tchèque. Habillées de belles robes et de chaussettes blanches, elles incarnent une certaine pureté, dont se dégage néanmoins un sentiment d’étrangeté, voire d’inquiétude. Avec des lumières fortes et l’arrangement surprenant des jeunes filles dans un espace photographique unique, l’artiste laisse planer le doute sur la nature de ses prises de vue : fond studio ou décor naturel ? Sans dévoiler ses secrets, l’artiste assure qu’elles sont prises in situ… - 20 - N°25 Irina Werning Back to the Future Lieu : Passage rue du Collège – rue d’Italie Ce travail est né de la curiosité de la photographe face à des photos souvenirs découvertes chez des connaissances : à quoi ressemblerait le protagoniste de l'image aujourd’hui si on le remettait en scène de manière à reproduire à l’identique son cliché de jeunesse ? Le résultat est nostalgique, parfois cocasse, et surprenant de précisions. La reproduction fidèle des décors, où seuls les visages vieillis par le temps changent, crée une faille dans le continuum espace temps et offre l’illusion d’un retour en enfance ou d’une projection dans le futur. LES EXPOSITIONS INTERIEURES N°26 Ackroyd & Harvey Testament / Un-tittled 2012 Lieu : Eglise Sainte-Claire et Ex-EPA Ackroyd & Harvey associent photographie et végétaux. La photosynthèse remplace le processus chimique de développement argentique et révèle des portraits dont les nuances varient du jaune au vert en fonction de l’intensité de l’exposition. Présentées en intérieur afin de préserver au mieux ces fragiles apparitions, le travail des artistes se détériore au fil du Festival Images mettant ainsi en lumière l’impact du temps sur notre environnement et nos images. N°27 René Burri Révolution à vendre Lieu : Ex-EPA Le portrait du Che Guevara au cigare est l’une des photographies les plus célèbres de René Burri, qu’il réalise en 1963 à la Havane. Ce cliché se retrouve sur une quantité d’objets tels que des T-shirts, des casquettes et même des bouteilles de vin. Bien que cette image soit protégée par un copyright, la prolifération d’objets en faisant usage sur les cinq continents empêche tout contrôle, privant ainsi l’auteur de tout revenu. L’exposition Révolution à vendre illustre cette perte de contrôle du photographe sur son image. - 21 - N°28 Le Cowboy Noir A la pousuite de Diamond Jo Lieu : Cinéma Astor et Ex-EPA A la poursuite de Diamond Jo est le premier film écrit, réalisé et produit par le Cowboy Noir. Il raconte la folle aventure d’un vol de diamants à Lagos, capitale du Nigeria. Ce film, coproduit par Riverboom, le Festival Images, le Service culturel de la Ville de Vevey et des partenaires privés, a été entièrement tourné par le Cowboy Noir en une quinzaine de jours, usant des possibilités offertes à ce titre par Nollywood. Réalisation : Le Cowboy Noir Première mondiale : cinéma Astor, le 9 septembre, 18h30 Dès le 10 septembre, le film sera projeté dans la Black Maria, au niveau -1 de l’Ex-EPA N°29 Echafaudages (zone d’accueil) ECAL Lieu : Ex-EPA A l’occasion de l’édition 2012, le Festival Images et l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne ont proposé aux étudiants de troisième année bachelor en Design industriel de concevoir la scénographie de la zone d’accueil du bâtiment de l’Ex-EPA. Echafaudages a été retenu pour ses qualités en matière d’exploitation et d’innovation. Le trio a décidé d’utiliser des échafaudages afin de faire référence aux futures rénovations du bâtiment qui débuteront dès la fin du Festival Images et dont les préparatifs ont déjà commencé. Mathieu Girel, Clara Peyrot et Lucien Gumy (encadrés par le designer Adrien Rovero, professeur à l’ECAL) N°30 Ecole de photographie de Vevey Payday Lieu : CEPV L’exposition Payday aborde un sujet qui nous concerne tous : l’argent. Dans un contexte économique marqué par le consumérisme et la performance, quatorze étudiants ont développé des projets individuels afin de mettre en perspective cette thématique d’un point de vue global. Certains travaux adoptent une approche documentaire, alors que d’autres donnent à voir notamment la beauté formelle qui peut émaner de l’accumulation des déchets. Cette série dépeint également certaines réalités propres au monde du travail et s’attaque à la notion de pouvoir économique. - 22 - N°31 Jean-Luc Godard & Anne-Marie Mieville Liberté et Patrie Lieu : Musée historique Liberté et Patrie est une commande réalisée pour l’Exposition nationale suisse en 2002, dans le cadre d’une exposition produite par l’Arteplage mobile du Jura (AMJ). Sous la forme d’une adaptation libre du roman Aimé Pache peintre vaudois de Ramuz, ce film est à la fois une réflexion sur la représentation et une évocation autobiographique. Oscillant entre fable et réalité, ce court-métrage d’une vingtaine de minutes a été peu diffusé en salle ; Jean-Luc Godard a accepté qu’il soit présenté dans le cadre du Festival Images dix ans après sa création. N°32 Cyril Hatt Escalator Lieu : Ex-EPA Cyril Hatt envisage la photographie comme un matériau. Il photographie sous tous ses angles un objet – le plus souvent de consommation – avant de rassembler les tirages de format 10x15 à l’aide d’agrafes et de pliages, de manière à recréer le volume à l’échelle. Sur commande du Festival Images, il réalise Escalator, une reconstitution des escaliers roulants de l’ancien centre commercial ; clin d’œil au temps où ce grand magasin était indispensable aux habitants de Vevey et à la vie de ce quartier. N°33 The Hidden Mother Lieu : Confrérie des Vignerons A partir de 1850, le photographe élargit sa clientèle à l’ensemble des familles. Le temps de pose est long, et dans le cas des enfants, les artisans photographes ont l’idée de les immobiliser sur les genoux de la mère le temps de la prise de vue. Des schémas pour cacher cette dernière se mettent en place, mais celle-ci ne sort pas du cadre et se recouvre de draps, de tentures qui se fondent, ou pas, avec la toile peinte du studio. La plupart des encadrements ont disparut et laissent place aujourd’hui à des images étranges, connues des collectionneurs sous le nom de Hidden Mother. - 23 - N°34 Taylor Jones Dear Photograph Lieu : Ex-EPA Dear Photograph est un projet participatif dont l’idée est simple : choisir un cliché du passé qui nous est cher, le tenir à bout de bras pour le réinsérer parfaitement dans le décor auquel il appartenait, le photographier et l’envoyer sur le blog du projet. Alors que le principe de l’image dans l’image n’est pas nouveau, Taylor Jones ajoute la dimension textuelle au procédé permettant aux contributeurs de raconter une histoire personnelle sous leur montage photo fait main. Malgré la multiplicité des contributions se dégage un corpus d’une grande cohérence esthétique dont sourd une certaine nostalgie. Le Festival Images prolongera cette exposition avec un projet participatif autour de la Suisse. Dans la section « photographies en plein air » le Festival Images présente l’exposition collective intitulée Passé recomposé N°35 JR Inside Out Lieu : Ex-EPA Inside Out est un projet international dont l’idée de base est de permettre à chaque contributeur, n’importe où dans le monde, de pouvoir passer un message de façon artistique. Les spectateurs pourront se faire tirer le portrait dans l’une des cabines photographiques au sous-sol de l’Ex-EPA, et voir celuici tomber lentement du troisième étage du bâtiment. Ils seront ensuite invités à le coller dans l’espace public veveysan afin qu’au fil du Festival, les murs de la ville deviennent un support d’expression pour tout un chacun. N°36 Nadav Kander Bodies. 6 Women, 1 Man Lieu : Espace Quai1 Avec cette série, Nadav Kander s’attèle à un genre photographique aujourd’hui un peu délaissé : le nu. La pâleur morbide des corps, leur agencement précis ainsi que l’absence de contact visuel agissent comme une barrière à tout érotisme et interrogent notre conception de la beauté corporelle. Ce travail sera montré en première mondiale à l’Espace Quai1, vitrine permanente du Festival Images qui propose cinq expositions par année de photographes ayant participé au Grand Prix international de photographie de Vevey. - 24 - N°37 Dieter Meier As Time Goes By Lieu : Ex-EPA Dans cette série, Dieter Meier se glisse dans la peau de treize personnages fictifs. Pour chacun d’entre eux, une biographie est accompagnée de deux photographies de l’artiste incarnant le personnage en 1974 puis en 2005, créant une galerie fantasque d’autoportraits. Ces multiples identités ne sont pas sans rappeler le parcours disparate de l’artiste lui-même qui est, ou a notamment été, golfeur, musicien, acteur, restaurateur ou entrepreneur. Dans cette même section, le Festival Images présente Videology, une exposition des vidéo-clips du groupe Yello (lien), ainsi que Touch Yello, un concert virtuel (lien) N°38 Sohei Nishino Diorama Map Lieu : Ex-EPA Avec la série Diorama Map – présentée pour la première fois en intégralité – Sohei Nishino s’est penché sur douze mégapoles, de Tokyo à Rio de Janeiro avant de se consacrer à Berne. Chaque création implique plusieurs milliers de photographies argentique prises sur site, puis un important travail en studio pour faire apparaître des cartes exprimant les caractéristiques topographiques de la ville aux moments vécus par l’artiste. Par leurs approximations et une interprétation libre, ces paysages urbains mi-réels mi-utopiques, révèlent des éléments inattendus et évoquent les gravures des plans des cités de la fin du Moyen Age. La série Diorama Map est composée des cartes des villes de : Osaka, Kyoto, Hiroshima, Tokyo, Shangai, New York, Paris, Hong Kong, Londres, Istanbul, Rio de Janeiro, Berlin et Berne. L’exposition présente aussi A Record, un film de Yohei Cogy, qui a suivi Sohei Nishino lors de ses multiples voyages urbains. Dans la section « photographies en plein air », le Festival Images présente la carte Diorama de la ville de Berne N°39 Peter Olpe Out of focus - les appareils à sténopé de Peter Olpe Lieu : Musée suisse de l’appareil photographique L’appareil à sténopé est une boîte équipée d'un trou minuscule qui laisse entrer la lumière, projetant ainsi sur la surface opposée à l’ouverture une image inversée de la réalité extérieure. Dans Out of focus, les appareils présentés ont été conçus pour une intention bien précise, voire pour la lumière d’un lieu choisi. S’ajoutent aux images de Peter Olpe, celles de plus d'une trentaine d’autres artistes photographes à qui le Bâlois a confié ses boîtes à capter la lumière en échange d'images pour l'exposition et la publication qui l'accompagne. - 25 - N°40 Simon Rimaz Julie ou la Nouvelle Héloïse Lieu : Conférie des Vignerons Pour fêter le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, le Festival Images, en coproduction avec le Service culturel de la Ville de Vevey, a organisé un concours destiné aux élèves du CEPV pour permettre au gagnant de réaliser un projet en lien avec le philosophe. Simon Rimaz est parti du constat que les écrits de Rousseau ont largement contribué au formidable essor touristique que connut la Riviera au début de la Belle Epoque. Il explore dès lors la confrontation entre l’idée romantique du paysage et son utilisation touristique dans une perspective de profit. N°41 Chuck Samuels Before Photography Lieu : Ex-EPA Dans l’exposition Before Photography, photographies et vidéos se côtoient, selon une réflexion faite par Chuck Samuels sur la relation qui le liait à son père et sur leur pratique commune de la photographie. Puisant dans ses souvenirs, l’artiste présente du matériel datant d’une période antérieure à sa propre initiation à la photographie (1967), afin de découvrir ce qui avait poussé son père à s’intéresser à cet art qu’il détourne avec humour. Ce travail autobiographique découle sur une remise en question critique de la nature et du fonctionnement de la photographie et des images en général. N°42 Andres Serrano Objects of Desire Lieu : Ex-EPA Présentée dans le cadre de l’exposition SHOOT ! – la photographie existentielle, cette série donne à voir différents modèles d’armes à feu présentés tels des objets d’art. Soigneusement composées, les images de cette série se concentrent sur certaines parties des révolvers afin d’en souligner la forme et l’éclat, d’abord par le cadrage, puis par la présence de zones floues. Une focalisation sur la bouche du canon est par exemple un élément récurrent au sein de la série. Faisant presque oublier le résultat de l’utilisation de tels objets, l’artiste questionne ici la fétichisation des armes à feu aux EtatsUnis. Cette série est exposée dans le cadre de SHOOT ! – la photographie existentielle. - 26 - N°43 SHOOT ! – La photographie existentielle Lieu : Ex-EPA Avec comme point de départ un vocabulaire commun entre tir et photographie – recharger, viser, shooter – le commissaire de l’exposition met en évidence comment cette pratique « offre l’étonnante possibilité de s’incarner photographiquement tout en s’anéantissant symboliquement ». L’exposition retrace l’histoire de ce phénomène en présentant clichés d'anonymes ou de célébrités pris dans des foires et travaux d'artistes qui se réapproprient ce type d’images ou le dispositif lui-même. La reconstitution d’un stand de tir permettra aux visiteurs de se mettre personnellement en joue et de peut-être repartir avec son propre portrait. Artistes de la version de SHOOT ! - la photographie existentielle présentée par le Festival Images : Sylvia Ballhause, Shooting himself - Shooting myself - Shooting range / Alain Declercq, R.I.P (Portraits) – Silvio Berlusconi / Agnès Geoffray La Tireuse / Erik Kessels, in almost every picture #7 / Jean-François Lecourt, Tirs / Christian Marclay Crossfire / Emilie Pitoiset, Just because / Niki de Saint Phalle Feu à volonté / Andres Serrano, Objects of Desire / Roman Signer, Schusslinie, Figur, Schiessbuden am Jahrmarkt / Rudolf Steiner Pictures of me, shooting myself into a picture / Patrick Zachmann The last shot / Collection Hegi, Musée de l’Elysée, Lausanne. Le stand de tir a été conçu et réalisé par Martin Becka et Maximilien Roy avec le soutien de Olympus. Commissariat: Clément Chéroux Exposition coproduite par les Rencontres d’Arles et le Museum für Photographie, Braunschweig. La version augmentée pour l’exposition de Vevey a été organisée par le Festival Images. L’exposition SHOOT ! – la photographie existentielle fait l’objet d’un catalogue en vente à la librairie du Festival Images. - 27 - N°44 Roman Signer Schützenstube Lieu : Ex-EPA Spécialement conçue pour le Festival Images, la toute nouvelle œuvre de Roman Signer consiste en une cabine rectangulaire dont l’ensemble des parois est recouvert de lignées de cibles de tir. Ironiquement intitulée Schützenstube, cette installation plonge le spectateur dans un espace hypnotisant, sans repères spatiaux, et toujours dans ligne de mire de tireurs potentiels. Elle fera l’objet d’une action-performance de l’artiste en cours de Festival. - Dans le cadre de l’exposition SHOOT ! – la photographie existentielle, le Festival présente dix-neuf polaroïds originaux de Roman Signer pris sur un stand de tir à la Foire suisse de l’agriculture, puis l’installation Schusslinie qui montre sur deux écrans face à face l’artiste en train de tirer et un ballon rouge qui explose. Enfin, cinq stills retracent la performance Figur, dans laquelle Signer fait exploser de la peinture noire dont les jets dessinent sa silhouette sur une planche. N°45 Ante Timmermans Le Gardien de l’ennui Lieu : Musée Jenisch Une carte blanche a été donnée à Ante Timmermans pour investir l’espace atypique et féérique des combles du Musée Jenisch, habituellement inaccessibles au public. Timmermans y propose un projet fondé sur les notions d’intériorité et de rareté ainsi que sur ses archives personnelles. L’exposition révèle aux visiteurs le monde secret de l’artiste, faisant découvrir ses dessins, vidéos, installations, archives ou lectures. Dans l’espace médian, il imagine avec un musicien belge une pièce visuelle et sonore qui s’accompagne d’une performance mariant sons de feux d’artifices et de trompette. En marge de cette exposition, le Musée Jenisch présente Before, After, the Last, 2012, une vidéo-performance d’Anne Rochat, captation de Jean Otth. Lancement le jeudi 13 septembre à 19h, en présence de l’artiste, de Michel Layaz et de Dominique Radrizzani - 28 - N°46 Yello Videology Lieu : Ex-EPA Les clips de Yello, réalisés par Dieter Meier, marquent de manière durable les années 1980, période où avant-garde artistique, humour fantasque et succès mondial commercial n’étaient pas inconciliables. Ces courts films expérimentaux ont permis à Yello d’accéder à une notoriété internationale aux débuts de la chaîne de télévision musicale MTV et même défini, d’une certaine manière, cette nouvelle utilisation de la vidéo. La simplicité des moyens utilisés aboutit pourtant à un résultat plastique d’une grande homogénéité. Touch Yello, le concert virtuel de Yello est projeté dans la Black Maria au niveau -1 de l’Ex-EPA. Dans la section « expositions intérieures » le Festival Images présente As Time Goes By (1974/2005) – Thirteen Biographies Impersonated by Dieter Meier LES CONCOURS INTERNATIONAUX N°47 Yasmine Eid-Sabbagh & Rozenn Quéré Vies possibles et imaginaires Lieu : Ex-EPA Gagnantes du Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012 Vies possibles et imaginaires propose la relecture d’une archive photographique familiale sous l’angle de ses possibilités narratives et poétiques. Les deux artistes se basent sur l’histoire de quatre sœurs palestino-libanaises qui ont traversé l’histoire du XXe siècle, exilées aux quatre coins du monde. Entre documentaire et fiction, cette série n’expose pas l’histoire de ces femmes, mais écrit au présent, de la façon la plus vivante possible, ce que serait leur mythe. Dans le cadre de cette exposition, les éditions Photosynthèses (Arles) et le Festival Images co-éditent une publication faisant partie intégrante de ce travail - 29 - N°48 Fernando Moleres Juveniles in Prisons Lieu : Ex-EPA Mention Reportage – Leica au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012 Fernando Moleres photographie depuis plus de vingt ans l’actualité en lien avec les droits humains. Dans la série Juveniles in Prisons, il s’intéresse aux enfants des prisons de Sierra Leone. Après une guerre civile dévastatrice, de nombreux orphelins sont laissés à eux-mêmes dans les rues du pays. Nombre d’entre eux se retrouvent en milieu carcéral où ils croupissent des années durant, souvent avant même d’être jugés. Cette série décrit au travers d'une photographie classique et forte, la violence et la promiscuité de ces prisons surpeuplées. Le documentaire Juveniles in Prisons est projeté dans la Black Maria au niveau -1 de l’Ex-EPA . N°49 Anne Golaz Metsätä (From the Woods) Lieu : Ex-EPA Mention Lumière – Broncolor au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012 Anne Golaz s’est plongée au cœur de la culture finlandaise pour explorer la relation des habitants à la forêt. Dans la série Metsätä (From the Woods), l'utilisation de la lumière artificielle contribue à la théâtralisation des compositions, et renforce leur atmosphère mystérieuse et dramatique tout en faisant émerger le sujet principal de la pénombre. De là naît un questionnement autour de notre désir d'authenticité et de retour aux sources vers une nature sauvage et idéalisée. Dans le cadre de cette exposition, les éditions Kehrer (Heidelberg) et le Festival Images co-éditent une publication portant le nom de la série N°50 Frederik Vidal Entropia Lieu : Ex-EPA Prix spécial du jury au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012 Frederick Vidal s'intéresse aux objets, surfaces et compositions qui s'accumulent en marge de la réalité urbaine. Ce photographe allemand explore décharges, abattoirs ou stations d'épuration et donne à voir les désastres écologiques engendrés par notre société en créant des parallèles entre images microscopiques et photographies de paysages. Entropia oscille entre photographie documentaire et abstraction, laissant libre court à plusieurs niveaux d'interprétations. - 30 - N°51 Christian Riis-Ruggaber Contemplatio – The Act of Noting and Recording / Chapter II Lieu : Ex-EPA Lauréat du Projet Nestlé au Grand Prix international de photographie de Vevey 2011/2012 Cette nouvelle série de Christian Riis Ruggaber prend comme sujet la constitution de l’eau, ressource élémentaire qui représente aujourd’hui un enjeu socio-économique et géopolitique majeur. L’artiste explore la relation particulière entre lumière et surface en suivant une ligne de partage des eaux dans les paysages des Highlands, au nord de l’Ecosse. Ce territoire traversé par de nombreuses rivières et ruisseaux a constitué un laboratoire idéal pour mener ce travail qui invite le spectateur à la contemplation. La Bourse du projet Nestlé est un laboratoire de création entre le Festival Images, la multinationale veveysanne et un artiste, dans lequel se confrontent les logiques événementielle, économique et artistique. N°52 Anciens lauréats – photographie Lieu : Ex-EPA Lauréats du Grand prix international de photographie de Vevey : 2010 G.M.B Akash (Bengladesh) et Christian Lutz (Suisse) 2008 Geert Goiris (Belgique) 2006 Claude Baechtold (Suisse) 2004 Aglaia Konrad (Autriche) 2000 Wolfgang Stahr (Allemagne) 1998 Bogdan Konopka (Pologne) 1995 Paulo Nozolino (Portugal) Depuis ses débuts, les différents prix organisés par la Fondation Vevey ville d’images ont également permis de distinguer les photographies de : Masayuki Akiyoshi (DE), Claude Baechtold (CH), Kai Bornhöft (DE), Katharine Bosse (DE), Matias Costa (ES), Marina Cox (BE), Ole Christiansen (DK), Denis Dailleux (FR), Hien Lam Duc (FR/LA), Fiorio (IT), Andreas Gefeller (DE), Alberto Giuliani (IT), Alexander Glyadelov (UA), Geert Goiris (NL), Yann Gross (CH), Stefan Habermann (DE), Raphaël Hefti (CH), Jean-François Joly (FR), Martin Kollar (SK), Bogdan Konopka (PL), Aglaïa Konrad (AT), Bronek Kozka (AU), Ingar Krauss (DE), Anders Kristensson (SE), Wun Lambert (LU), Eva Läuterlein (CH), Arnaud Lesage (FR), Armin Linke (IT),Vincent Lebrun (FR), Edgar Lissel (DE), Lucie et Simon (FR), Valery Miloserdov (UA), Boris Missirkov (BG), Paulo Nozolino (PT), Gérard Pétremand (CH), Libuse Rudinska (CZ), Gerco de Ruijter (NL), Hans-Christian Schink (DE), Maria Sewcz (DE), Wolfgang Stahr (DE), Marie Taillefer (FR), Ulrike Thiel (DE), Nina Schmitz (CH), Oliver Mauelshagen (DE), Katja Eydel (DE), Pawel Zak (PL), Thomas Zika (DE). - 31 - N°53 Grand Prix européen des premiers films Lieu : Ex-EPA Dénes Nagy Soft Rain Prix de la Fondation Vevey, ville d’images Dans un village de l’est de la Hongrie, Zoli, un adolescent ayant grandi dans un orphelinat, tombe amoureux de Julie. Il essaie de se rapprocher de la jeune fille, mais ses tentatives restent lettre morte. Il se construit alors un personnage très sûrde lui et provocateur. Bien qu’attirée par les avances du garçon, Julie n’est pas entièrement conquise. Ne comprenant pas les règles de l’amour, Zoli décide de prouver son amour par un acte radical. Didier Crepey Après moi le déluge Prix SSR SRG Synopsis Dans une ancienne usine de fabrication de bières artisanales, de nouvelles normes viennent bouleverser les habitudes de travail de la direction et des ouvriers. Un cabinet de consultants aux méthodes de management contemporaines est mandaté afin de mieux faire comprendre l'intérêt de ces changements et d'assurer leur mise en place. Marie-Elsa Sgualdo Man kann nicht auf einmal alles tun, aber man kann auf einmal alles lassen Prix de l’Etat de Vaud Il y a des spectres d’histoires qui naviguent parmi nous et auxquels on attache de l’importance sans le savoir. Ainsi, l’année dernière, Marie-Elsa Sgualdo a découvert le travail du réalisateur espagnol José-Luis Guerin qui lui a aussitôt donné envie d’entrer en contact avec lui. « J’ai alors pensé à lui adresser une lettre, sous la forme d’une autofiction, pour tenter de saisir ce qui m’avait émue dans ses films. […] J’ai entrepris de donner vie à ce que j’appellerais des rumeurs, sans m’obliger à toujours dire la vérité. » - 32 - EVENEMENTS PARALLELES N°54 Rob Brodman A trous et à travers Lieu : Mario’s Piercing Experience Avec cette série, Robert Brodmann s’immisce au cœur de la culture piercing, pratique qui a aujourd’hui quitté la clandestinité pour devenir un phénomène de mode. Il s’invite chez Mario en plein centre de Vevey et part à la rencontre d’hommes et de femmes qui se percent le corps. Il utilise, comme à son habitude, le noir-blanc pour saisir les codes esthétiques de cet univers et choisit un rendu sombre pour souligner l’aspect intimiste du phénomène. N°55 Olivier Christinat Paysage Lieu : galerie davel14, Cully La galerie davel 14 regroupe sous l'intitulé Paysage deux séries d’Olivier Christinat afin d’évoquer cette notion en tant qu’expérience vue et vécue. Des photographies de villes nippones sont confrontées aux paysages de montagne que l’on peut observer depuis la Riviera vaudoise : dans la commune de Bourg-en-Lavaux, les murs se garnissent de portraits géants de femmes japonaises, créant un face à face inattendu avec l’image intrusive de l’Autre qui regarde ici. N°56 Monique Jacot Pas de caméra Lieu : galerie Arts et Lettres Monique Jacot recourt aux photogrammes dans la série Pas de caméra, qui donne à voir un monde tout en légèreté. Cette technique permet de reproduire un objet plat ou tridimensionnel sur une couche sensible sous l’effet de la lumière. Ici, les matériaux choisis sont renouvelables : plumes, mues, fleurs déstructurées, crins de cheval. « Rien n’est programmé, c’est l’inspiration de l’instant, des formes qui se présentent », explique la photographe. - 33 - N°57 POC POC Street Lieu : Hôtel des Trois Couronnes Le collectif Piece Of Cake fête ses dix ans en collaboration avec le Festival Images et le Local d'Art Contemporain (LAC). Pour ce projet intitulé POC Street, ses membres aménagent le LAC comme une maison d'habitation confortable. A l'intérieur, divers éléments diffusent des informations sur la nature et le fonctionnement du collectif et sur son actualité. Plusieurs installations (au sous-sol, dans la rue et sur la devanture), des discussions thématiques, des séances de travail, une bibliothèque, une vente d’objets et de livres ainsi qu’une vente aux enchères font également partie de ce projet. N°58 RATS Lieu : Grand Café les Mouettes Le collectif veveysan RATS invite de jeunes artistes suisses et européens à investir le Grand Café Les Mouettes. Menant une démarche artistique tournée vers l’expérimentation dans des lieux inédits, ces artistes proposent dans cet ancien café des créations innovantes durant toute la durée du Festival. Une scénographie composée d’éléments constitués de matériaux hétéroclites servira de point de départ et de support à la proposition artistique des invités. Un espace dédié aux publications et un bar complètent ce projet et permettent aux visiteurs d’interagir avec les invités. N°59 Riverboom Lieu : L.A.C. Local d’Art Contemporains Après une décennie de voyages au long cours, Riverboom vous invite dans son salon de coiffure transformé en cabinet de curiosité pour l’occasion. Images, films, anecdotes, mobilier, sons, papiers peints, objets insolites et autres trophées ramenés des confins du pôle Nord aux champs de batailles des déserts irakiens, de la muraille de Chine aux tavernes du Texas, des champs pétrolifères de Sibérie orientale aux communautés d’immigrés chinois d’Afrique centrale : plongée dans l’univers merveilleux de Riverboom rase de près. - 34 - N°60 Sébastien Secchi Collection1 Lieu : Ateliers 20 et place Robin La notion de camouflage s’applique très bien au travail de Sébastien Secchi. Ses images – qui donnent à voir des jungles impénétrables ou urbaines – dissimulent autant qu’elles ne montrent. Pour ce projet, Les Ateliers 20 ont proposé à Secchi de camoufler leur lieu de travail. L’artiste a alors tapissé les larges vitrines de photographies revêtant une dimension naturelle et exotique, voire paradisiaque. Ces vitrines qui se voient de loin surprennent. L'exposition Collection#1 est également l'occasion de découvrir la dernière publication de l’artiste. N°61 Maurice Schobinger Passages Lieu : bus VMCV, ligne 201 Lors de ses séjours à l’Est, Maurice Schobinger s’est intéressé aux passagers des bus, constituant une série inédite présentée au Festival Images. Avec Passages, il transforme un bus veveysan en support d’exposition itinérant : empruntant les techniques de présentation publicitaire, il y affiche des clichés de passagers voyageant sur le réseau urbain de Krasnoyarsk (Sibérie). Et peut-être se reconnaîtra-t-on parmi ces lointains anonymes qui, comme nous, empruntent quotidiennement les transports publics. N°62 This is a Picture… Lieu : Gabarit La photographie ne se réduit pas à des images. Elle rassemble aussi des histoires que l'on raconte à travers un ensemble d'épreuves, de textes et de livres. L’exposition This is a Picture… se déroule en trois temps. D’abord une partie réunissant des images collectées par Erik Kessels, des textes de Michael Murphy et des anciennes photographies avec leur légende de Michael Chylinski. Un autre espace réservé à PiY (Publish it Yourself) propose une sélection de livres issus de l’auto-édition. Finalement, les visiteurs ont l’opportunité de consulter et acheter des livres d’éditeurs indépendants et auto-édités durant la durée du Festival. - 35 - N°63 Vevey, ville de tournage Lieu : Cinéma Rex « Vevey, ville de tournage » est un rendez-vous qui vise à mettre en lumière la production cinématographique locale, tous genres confondus. Pour l’édition 2012, la soirée regroupera quelquesuns des teasers produits entre 2010 et 2012 dans l’idée de promouvoir des événements culturels veveysans. N°64 Vitr’in Vevey Lieu : vitrines des commerçants du centre ville Vitr’in Vevey présente les travaux de fin de formation et de diplôme de la section Décoration dans les vitrines des commerçants du centre ville de Vevey. Les élèves ont eu pour mission de mettre en scène des projets conçus avec des partenaires de la section Photographie. Pour chacune des vitrines, le regard affûté du photographe s’est ainsi conjugué au talent de conception et de mise en scène du décorateur autour des préoccupations promotionnelles d’un commerçant. Rendez-vous le 8 septembre à Vevey (Suisse) pour l’ouverture du Festival Images - 36 - - 37 - www.images.ch Vevey, Suisse Vernissage le 8 septembre 2012, 18h00 Photos de presse disponibles en téléchargement sur : http://www.images.ch/, rubrique presse Contact presse Charlotte Terrapon [email protected] Tél. : +41 21 922 48 54 Mob. : +41 79 354 47 98 Contact presse française Catherine Philippot [email protected] Tél. : + 33 1 40 47 63 42 - 38 -