dossier butterfly
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Répétition Générale Vendredi 15 Novembre 2013 à 20h00 Durée 2h45 MADAMA BUTTERFLY Drame lyrique en trois actes Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa d’après la pièce de David Belasco basée sur une nouvelle de John Luther Long Musique de Giacomo Puccini (Editions musicales Salabert - Ricordi) Créé le 17 février 1904 au Teatro alla Scala Dernières représentations à l’Opéra Grand Avignon les 25 et 27 février 2005 Production de l’Opéra Grand Avignon Banque Chaix et Rail Concept « Mécènes de l’Opéra Grand Avignon » DISTRIBUTION Direction musicale Direction des Chœurs Etudes musicales ALAIN GUINGAL AURORE MARCHAND HÉLÈNE BLANIC Mise en scène Assistant à la mise en scène Décors Costumes Lumières MIREILLE LARROCHE ALAIN PATIẺS GUY-CLAUDE FRANÇOIS DANIÈLE BARRAUD PHILIPPE GROSPERRIN Cio-Cio-San ERMONELA JAHO Suzuki Kate Pinkerton La cugina La zia La madre DELPHINE HAIDAN LUDIVINE GOMBERT AUDREY KESSEDJIAN VANINA MERINIS ISABELLE GUILLAUME Pinkerton Sharpless Goro Yamadori Il Bonzo Il Commissario Imperiale L’Officiale del registro Yakuside l’Enfant SÉBASTIEN GUẺZE MARC BARRARD RAPHAËL BRÉMARD OLIVIER DEJEAN LUC BERTIN-HUGAULT PIERRICK BOISSEAU JEAN-FRANCOIS BARON XAVIER SEINCE VIOLETTE FAUCHE ORCHESTRE REGIONAL AVIGNON-PROVENCE Directeur général : Philippe Grison CHOEUR DE L’OPERA GRAND AVIGNON Direction : Aurore Marchand Directeur de l’Opéra Grand Avignon PIERRE GUIRAL Directeur technique Directeur de production et de la scène Régisseur général Régisseurs de scène Chef Costumière Coiffeuse-perruquière Maquilleuse Surtitrage VINCENT PAYEN PHILIPPE TURCHI PATRICE BLANCKE NATHALIE BRUNO - MICHELE SORO SOPHIE CHATEAU SANDRINE DEGIOANNI LAURENCE LABROUSSE PIERRE-LUC LANDAIS Les perruques sont fournies par la Maison Patrick Buteux (Rouen) et les chaussures par la Maison Calzature Epoca (Milan). Les décors ont été réalisés par les Ateliers Artefact (Courthézon) et les costumes par l’Atelier de costumes de l’Opéra Grand Avignon L’Opéra Grand Avignon remercie le Festival d’Avignon pour sa collaboration technique. GIACOMO PUCCINI (1858-1924) Issu d'une lignée de musiciens et de compositeurs, Giacomo Puccini fréquente le séminaire avant d’entrer à quinze ans à l’Institut Musical de Lucques. Son professeur, Angeloni, l’initie à la musique de Verdi. Il assiste en 1876, à Pise, à la représentation d’Aida. Subjugué, il décide de devenir compositeur et entre au Conservatoire de Milan. Grâce à une bourse d’études obtenue par sa mère auprès de la Reine Marguerite, et au soutien de son oncle, il poursuit ses études musicales sous la direction de Bazzini et de Ponchielli. Il écrit sa première œuvre orchestrale à l’âge de dix-huit ans, Prélude Symphonique, et compose la Messa di Gloria en1880. En 1883, il quitte le Conservatoire. Ponchielli l’encourage alors à tenter une carrière lyrique. Puccini écrit son premier opéra, Le Villi (1884), qui n’obtient pas un grand succès. Remanié par Boito, librettiste de Verdi, l’oeuvre recueille un triomphe lors de sa première représentation. Puccini signe alors un contrat avec Giulio Ricordi, l’éditeur de Verdi : c’est le début d’une longue collaboration. La mort de sa mère, en 1884, l’affecte profondément. Peu après, il séduit la femme de l’un de ses amis ; l’affaire fait grand bruit dans la ville de Lucques. Il ne se mariera avec Elvira qu’en 1904. Sa seconde composition, Edgar, est jouée en avril 1889, n’obtenant aucun succès. En 1893, Puccini s’inspire du roman de l’Abbé Prévost et compose alors Manon Lescaut. L’opéra est créé presque en même temps que Falstaff de Verdi, et remporte un succès international, permettant ainsi au compositeur d’être perçu comme le successeur de Verdi. Ce statut sera confirmé avec La Boheme, résultat de trois années de travail avec les librettistes Illica et Giacosa. Le trio fonctionnera jusqu’à la mort de Giacosa, en 1906. En 1889, Puccini assiste à la nouvelle pièce de Victorien Sardou, La Tosca, dans laquelle Sarah Bernhardt le subjugue. Il compose alors son opéra qui est à nouveau un triomphe, même si la violence qui s’en dégage suscite des critiques en France. Commence ensuite pour Puccini une période moins heureuse : il essuie son premier échec avec Madama Butterfly, sifflée le soir de sa création à la Scala de Milan. L’opéra ne triomphera qu’après que Puccini l’eût révisé. La Fanciulla del West, créée à New-York et dirigée par Toscanini présente une richesse orchestrale et harmonique sans égales dans l’œuvre de Puccini ; quant à La Rondine, composée pour le Carl Theater de Vienne, ce sera un échec. Il crée ensuite Le Triptyque (1918) composé de Il Tabarro, Suor Angelica et une farce ou comédie Gianni Schicchi, trois opéras en un acte aux sujets contrastés. Le succès est mitigé, même si le troisième ouvrage, Gianni Schicchi, est porté aux nues. Puccini connaît alors de sérieux ennuis de santé, car apparaissent les premiers symptômes d’une tumeur à la gorge. Il se met cependant à écrire Turandot (1924) qui restera inachevé. Il meurt le 29 novembre 1924 à Bruxelles de suites cardiaques, dues à son cancer de la gorge, sans pouvoir terminer son opéra, qui le sera par Franco Alfano. Puccini a influencé nombre de compositeurs : à une époque où les milieux musicaux français le traitaient de populaire, Ravel analysait pour ses rares disciples Tosca, qu’il tenait pour un chef-d’œuvre, comme le raconte dans ses souvenirs le chef d’orchestre et compositeur Manuel Rosenthal. NOTE DE MISE EN SCENE Monter Butterfly aujourd'hui pour une femme metteur en scène, est particulièrement émouvant. D'abord parce que dans cet ouvrage, la liberté, l'identité, la sensibilité de la femme y sont tour à tour abordées, avec pour point d'orgue le thème de la maternité. Que veux dire aimer pour une adolescente? qu'est-ce que la fidélité pour une femme? qu'est-ce qu'être mère? quel est le lien à la fois vital est mortifère qui unit la femme et l'amour, la mère et l'enfant ? Ici, la musique de Puccini touche à notre intimité de femme, la plus profonde, et pourtant, et pourtant, par sa dimension de chef-d’œuvre, elle atteint l'universel. Mais au delà de cet aspect très personnel qui tout au long des répétitions accompagne mon travail, les récents événements religieux qui enflamme les communautés, les incidents de plus en plus violents, perpétrés quotidiennement un peu partout dans le monde à l'égard des femmes, rattrapent dangereusement la fiction de Madama Butterfly. Il n'y a rien à ajouter au livret, rien à retirer, rien à changer à la partition de Puccini, tout y est dit. Cette femme qui refuse de se soumettre à des traditions et à une religion contraignantes, dépassées et sectaires, cette femme qui choisit la démocratie envers et contre tous les interdits religieux de son pays, cette femme qui renonce à sa culture, ses coutumes, pour choisir les valeurs du pays de la "liberté" et tombe amoureuse d'un de ses représentant les plus officiels: un officier des armées des "united States of America", cette femme bafouée, trahie, saccagée, sacrifiée, abandonnée, violentée par un impérialisme occidental sauvage et aveugle, cette femme nous rappelle tant d'autres femmes qui, aujourd'hui, se battent au quotidien, souffrent, pleurent et meurent dans les mêmes tragédies. La mise en scène est volontairement épurée, sobre, charnelle. Elle se contente de transmettre l'œuvre le plus justement possible. Et pourtant... La violence des propos de la partition, le poids exercé par les institutions militaires, politiques et religieuses, la façon dont l'adolescente et la mère sont traitées, violentées, insultées par les deux bords... tout ceci renvoie à l'actualité. Quand une société se replie sur elle-même, incapable de faire évoluer ses schémas de pensée et de structures sociales, quand une civilisation arrive aux limites de ses fonctionnements, les intégrismes les plus fous apparaissent, les comportements les plus réactionnaires et passéistes font surface et toujours, toujours, ce sont les femmes qui subissent les outrages les plus violents. Combien de temps encore pourrons-nous monter Madama Butterfly sans être censurés? Je ne sais pas. Et cela m'inquiète, me révolte et me bouleverse Mireille Larroche A PROPOS DE PUCCINI et de MADAMA BUTTERFLY Novateur, à l’écoute de ses contemporains, Puccini a su créer un langage théâtral original, introduisant de nombreuses innovations harmoniques et dramatiques dans ses opéras. Avec Madama Butterfly, Puccini s’attendait à un accueil favorable du public, il n’en sera rien. L’ouvrage créé le 17 février 1904 à la Scala de Milan essuiera un échec cuisant. La réaction du public est violente et Puccini parle même de lynchage. Durant sa carrière, le compositeur remaniera trois de ses opéras : Le Villi (1884), Edgar (1891) et Madama Butterfly. Quant il écrit cet ouvrage, c’est déjà un maître reconnu, de stature internationale, dont les opéras sont joués dans le monde entier tels Manon Lescaut qui fera un triomphe en 1893, La Boheme en 1896 et Tosca en 1900. Confronté au fiasco de la première de Madama Butterfly, Puccini effectuera alors quelques changements dans les actes, afin de mieux équilibrer la partition, qui sera redonnée à Brescia le 28 mai 1904, et ne cessera d’apporter de nouvelles modifications à son opéra jusqu’en 1920. L’idée de Madama Butterfly naît à Londres en 1900, où Puccini dirige Tosca à Covent Garden. Il est alors à la recherche d’un sujet nouveau, pour son prochain opéra, et assiste, par hasard, au Duke of Yorks Theater, à une représentation de Madame Butterfly, pièce en un acte, d’un dramaturge américain, David Belasco. L’originalité de cette pièce, d’abord jouée à New-York, elle-même tirée d’une nouvelle d’un autre américain John Luther Long, tient en premier lieu à une large utilisation de jeux de lumières, très nouveaux à l’époque, venant souligner le silence des personnages et surtout les thèmes de l’attente et du suicide du personnage central. Puccini ne comprenait, ni ne parlait l’anglais, cependant il saisira parfaitement cette force dramatique de la mise en scène très moderne à l’époque, bien éloignée de ce qui se pratiquait en Italie. Complètement enthousiasmé par la pièce, il se précipitera vers l’auteur à la fin de la représentation pour lui en acheter les droits et après négociation, demandera à ses librettistes Luigi Illica et Giuseppe Giacosa d’en écrire la partition. Madama Butterfly, sera après Manon Lescaut, Tosca, Suor Angelica et Turandot, une œuvre placée sous le signe de la femme et plus tard, Puccini fera de nouveau appel à David Belasco pour sa Fanciulla del West qui sera créée en 1910, au Metropolitan Opera de New-York. DAVID BELASCO AUTEUR DE LA PIECE DE THEATRE MADAME BUTTERFLY David Belasco, dramaturge, directeur et acteur de théâtre est né à San Francisco en 1853 et décèdera en 1931, à New-York. Son père, juif séfarade, clown de profession et sa mère catholique avaient quitté Londres pendant la grande période des chercheurs d’or. Il débutera sa carrière dans un théâtre de San Francisco. Auteur doué, il se fait rapidement remarquer en écrivant de nombreuses pièces pour le Madison Theater de New-York en 1882, faisant de lui, une des figures les plus singulières du théâtre américain. A partir de 1895, il est célèbre et son talent de dramaturge sera mis au service de stars de l’époque , tels que Leslie Carter avec Zaza en 1899, ou encore Blanche Bates, David Warfield et Frances Starr. Il écrira la pièce Madame Butterfly, d’après la nouvelle de John Luther Long, qui sera présentée le 5 mars 1900, au Herald Square Theater,et créera aussi The Darling of the Gods (1902) et La Fille du Far West ,en 1905, pour la comédienne Blanche Bates. Pendant sa longue carrière, il écrira, dirigera et produira plus d’une centaine de pièces de théâtre à Broadway, devenant ainsi, la personnalité la plus influente du monde théâtral. Mary Pickford, de son vrai nom Gladys Louise Smith, lui doit son nom de scène choisi lors de sa participation à la pièce The Warrens of Virginia en 1907. LES INFLUENCES LITTERAIRES ET LE COURANT ORIENTALISTE Avec l’ouverture du commerce entre le Japon et le monde occidental en 1854, l’art et la culture japonaise en particulier, commencent à exercer une influence importante sur l’Europe. Les Expositions Universelles de Londres en 1862 et de Paris en 1867, où était présenté un ensemble d’art japonais, déclencheront une véritable vogue. Le Monde des Artistes trouvera là, de nouvelles sources inspirantes au travers de cette culture orientale. Pierre Loti (1850-1923) officier de Marine, fonction qu’il exerça durant quarante ans et qui le conduira à parcourir le monde de Tahiti à l’Extrême-Orient, en passant par l’Afrique du Nord et la Turquie, écrira également des romans, dont tous les pays visités l’inspireront plus tard pour la rédaction de son œuvre. Ainsi, s’affirmera-t-il comme « le plus grand écrivain exotique » et écrira en 1887, Madame Chrysanthème, lointaine trame de Madama Butterfly. Dans le sillage de Pierre Loti, de nombreux artistes romantiques ivres de liberté et d’espaces nouveaux, diversifieront leurs modèles d’inspirations, rompant avec les conventions artistiques de l’époque, en s’ouvrant vers d’autres contrées imaginaires, sources de nouvelles créations. Un nouveau courant littéraire et artistique, occidental, fera son apparition au XIXème siècle, bousculant ainsi l’art conventionnel pratiqué à l’époque. L’orientalisme notamment, présent dans la littérature et la peinture, verra le jour. Un orientalisme fantasmé, imaginé par des artistes occidentaux, tels Eugène Delacroix, Théodore Gudin ou encore Horace Vernet et Ingres. Ainsi rêve-t-on de paysages lointains, de femmes lascives au Harem ou encore de lumières roses de soleils couchants. Mais cet attrait pour l’Orient et les interrogations pour ce monde mal connu se faisait déjà sentir dès 1721, lorsque Montesquieu publie son ouvrage Les Lettres persanes. Cet orientalisme se développera au fil de l’expansion coloniale et s’élargira dès 1850, vers l’Asie Orientale, puis vers la Chine et le Japon. Lakmé (1883), opéra-comique de Léo Delibes sera composé d’après une nouvelle de Pierre Loti, Rarahu ou le mariage de Loti (1880) et Padmâvatî (1887) par Albert Roussel, qui fera son premier voyage en Orient, pendant son service militaire dans la Marine. Il choisira un sujet qui l’avait séduit durant son voyage, l’ Inde, et fera appel à l’orientaliste français Louis Laloy. De nombreux ouvrages seront publiés en Europe sur l’Orient. Souvent même, les auteurs n’y seront jamais allés, mais écriront cependant des textes remarquables tels ceux de Victor Hugo avec Les Orientales (1829),de Lamartine avec ses Souvenirs pendant un voyage en Orient (1833), de Théophile Gautier et son Roman de la Momie (1857), ou encore Gustave Flaubert avec Salammbô en 1862, Paul Claudel avec Connaissance de l’Est en 1900 et LOiseau noir dans le Soleil Levant en 1929 ; Chateaubriand, et le poète britannique Shelley avec son poème Ozymandias. L’EXOTISME MUSICAL AUTOUR DE L’ŒUVRE DE PUCCINI Le Japon a vécu isolé du reste du monde, durant des millénaires, et jusqu’à la moitié du XIXème siècle, selon ses traditions féodales, et les frontières du Pays du Soleil Levant, resteront fermées aux étrangers. Le Japon était alors gouverné par la famille Tokugawa qui maintiendra un isolement total du pays en préservant ses structures féodales, imposant la place du Japon en Asie, et l’Empereur n’aura qu’une fonction hautement symbolique. Au moment où Puccini écrit Madama Butterfly, les japonais ont bien assimilé les leçons occidentales. Ils ont conquis Formose et les Iles Pescadores que la Chine occupait. La politique d’isolement prendra fin en 1854, grâce à la convention de Kanagawa. Dans Madama Butterfly, les couleurs du Japon sont inscrites dans la partition. Puccini sans jamais être allé au Japon, se renseignera sur les caractéristiques de la musique nipponne, travaillera les transcriptions des mélodies japonaises et surtout s’appuiera sur les précieux conseils de son amie, Madame Oyama, épouse de l’Ambassadeur du Japon, à Rome, en Italie. Ainsi Puccini trouvera-t-il, avec un grand réalisme, toute l’atmosphère des cerisiers en fleurs et les odeurs de la ville de Nagasaki, comme écrin, pour les soubresauts psychologiques de cette femme malmenée, tel un navire en détresse, par des flots de sentiments contradictoires, illustrant bien l’égarement et le désordre intérieur de la malheureuse Cio-Cio-San. Pour être le plus réaliste possible, non seulement il utilise des airs japonais connus, mais orchestrera sa partition en utilisant des instruments qui « sonnent » japonais, en particulier les Bois et beaucoup de cloches et Gongs. Il utilisera également le leitmotiv, mélodique ou rythmique, associé à un personnage ou à une idée, soulignant ainsi l’existence de deux cultures différentes. Il donne une couleur orientale à ses accords en partant d’une échelle dite pentatonique, la base de la création des musiques japonaises et chinoises. A cette époque, tout le monde a le goût de l’exotisme et Puccini très méticuleusement, se documente sur les rites, les coutumes, l’architecture, la musique authentiquement japonaise telle celle de « l’hymne de l’Empereur ». La cérémonie du Thé au Japon possède un caractère spirituel fondamental dans le pays célébrant l’harmonie intérieure. Le thé est préparé par le Maître du Thé et cela inclut les kimonos, la danse, les fleurs, le chant, la poésie, la calligraphie et l’art de l’encens. Ceux qui pratiquent cette cérémonie la suivent tout au long de leur existence et doivent respecter les quatre grands principes dictés par Rikyû : L’Harmonie qui doit régner entre celui qui prépare le thé, ses invités et la Nature, le Respect de l’homme et la Nature, La Pureté, symbole d’abandon des préoccupations matérielles de la vie quotidienne et enfin la Sérénité qui naît des trois autres principes de cette Cérémonie du Thé proposant ainsi de trouver la beauté, dans les choses simples et éphémères de la vie. LE ROLE DE LA GEISHA AU JAPON, ARTISTE ACCOMPLIE, QUI INSPIRERA PUCCINI Une Geisha est une dame de compagnie raffinée, dédiant sa vie à la pratique des arts traditionnels japonais. Le mot Geisha peut s’interpréter également comme « personne d’arts » ou encore « femme qui excelle dans le métier de l’art ». Les Geishas étaient nombreuses déjà au XVIIIème et au XIXème siècles et leur art perdure encore de nos jours, dans le joli quartier des geishas de Kanazawa où l’on peut toujours les croiser, visage fardé, chignon parfait, sanglées dans de précieux kimonos , échancrés dans le cou, découvrant largement la nuque, trottinant sur leurs socques. Elles sont pour les japonais, l’incarnation de la perfection. Dès le XVIIIème siècle, apparaît au Japon la Geisha, jeune femme artiste complète, n’étant pas comme on le pense souvent, une courtisane, mais qui incarne la manifestation la plus esthétique du divertissement La Gei (art) sha (personne), choisie pour sa grande beauté, est éduquée à divertir les bourgeois nippons en proposant de petits spectacles où elle joue d’instruments de musique, déclame, raconte des histoires, maîtrise l’art de la conversation, et surtout sert le thé selon un rituel très strict, en kimono se soie, visage blanc et tatami pour s’agenouiller. ET AUTRE TRADITION JAPONAISE… Autre tradition japonaise pratiquée par le Samouraï, se faire hara-kiri. Cette pratique, Hara-Kiri (Seppuku) est le suicide rituel du Samouraï, guerrier héroïque obéissant au code du Bushido. Ce code d’honneur du militaire japonais représentait la loyauté, la justice et l’honneur. Le Bushido est très complexe. Bu signifiant l’ensemble des techniques japonaises, Shi représentant le guerrier et Do le centre, l’accès qui permet à la maîtrise de soi par le travail du corps et de l’esprit. Le Budo est inspiré de la philosophie du shintoïsme, du confucianisme et du bouddhisme. Il est utilisé pour exprimer ses fautes ou se racheter. Selon un rituel précis, on s’ouvre le ventre pour libérer son âme, le ventre étant, en Asie, le centre du courage, des émotions et de la volonté. Cio Cio San, très jeune encore a perdu son père, contraint de se faire Hara-Kiri, sur l’ordre du Mikado. Cette disparition l’a contrainte à devenir Geisha, ce dont elle souffrira beaucoup, car elle vivait auparavant dans l’aisance et l’insouciance, son père étant un haut dignitaire nippon. Butterfly terminera la funeste partition, avec ce cri déchirant : « un tel métier conduit au déshonneur - Plus jamais danser - Plutôt me tuer ! »… Charlyne Blaise ARGUMENT Une maison, sur une colline, près de Nagasaki Acte I L’entremetteur Goro fait visiter au Lieutenant de Marine américain Pinkerton la maison qu’il va habiter avec une jeune geisha, Cio-Cio-San, surnommée Madame Butterfly, qui sera épousée pour la circonstance à la mode japonaise. Goro, le Nakodo ou marieur, présente également les domestiques de la maison, dont Suzuki, fidèle servante de Cio-Cio-San. Pinkerton est bientôt rejoint par son ami Sharpless, consul américain à Nagasaki, qui arrive essoufflé, en haut de la colline. Tout en buvant, Pinkerton expose à Sharpless sa conception insouciante de la vie. Sharpless met en garde son ami car l’amour de la jeune fille peut être sincère. Cet entretien est interrompu par l’arrivée de Cio-Cio-San et de ses compagnes. Cio-Cio-San révèle à Sharpless les malheurs familiaux qui l’ont contrainte à devenir geisha, à savoir la mort de son père dès son plus jeune âge. Goro annonce l’arrivée des officiers qui doivent procéder au mariage, et des membres de la famille de Cio-Cio-San. Sharpless essaie une fois encore, mais en vain, de raisonner Pinkerton. Ce dernier fait les honneurs de la demeure à Butterfly qui apporta divers objets auxquels elle tient, notamment un sabre de samouraï avec lequel son père s’est fait hara kiri. Butterfly confie à Pinkerton qu’elle a renié la religion de ses ancêtres et s’est convertie à celle de son futur époux. Après la cérémonie de mariage, les officiels et Sharpless se retirent. La fête est brusquement troublée par l’arrivée d’un bonze, oncle de Butterfly, qui maudit celle qui a trahi la foi de ses pères. Exaspéré, Pinkerton chasse tout le monde et s’efforce de consoler Butterfly au cours d’un long duo d’amour : Viene la sera… (Que vienne le soir…). Acte II Trois ans ont passé depuis le départ de Pinkerton. Après avoir prié, Suzuki dresse un bilan sceptique de la situation. Mais Butterfly reste persuadée du proche retour de Pinkerton et évoque le jour où un blanc navire ramènera le bien-aimé : Un bel di, vedremo… (Un beau jour, nous verrons…) Sharpless ne tarde pas à arriver, porteur d’un message dans lequel Pinkerton annonce qu’il revient à Nagasaki, accompagné de son épouse américaine. La joie de Butterfly est tellement grande que Sharpless est incapable de lire la lettre. Goro survient, accompagné d’un riche prétendant, le Prince Yamadori, tout prêt à devenir protecteur de Butterfly. Cette dernière refuse cette proposition, se considérant toujours l’épouse légitime de Pinkerton. Après le départ de Yamadori, Sharpless essaie de révéler la vérité à Butterfly et lui conseille d’accepter les offres de Yamadori : Ora a noi… (Maintenant enfin…). Butterfly va chercher le fils qu’elle a eu de Pinkerton et le présente au Consul. Elle chante au petit garçon : Sai cos’ebbe cuore ?... (Sais-tu ce que l’on dit ?...). A la vie déshonorante de geisha, elle préfère la mort. Très ému, Sharpless prend congé, en promettant de révéler à Pinkerton l’existence de son fils. Suzuki entre alors, traînant Goro qui a répandu des propose calomnieux sur Butterfly. Menacé par cette dernière, Goro prend la fuite. Un coup de canon retentit, annonçant l’entrée d’un navire dans la rade. Il s’agit du vaisseau de Pinkerton. Dans une grande exaltation, Butterfly se prépare à recevoir l’époux si longtemps attendu. Acte III Le jour se lève. Butterfly qui a passé la nuit à veiller, attend toujours Pinkerton. Suzuki persuade sa maîtresse d’aller se reposer. Buttrerfly prend l’enfant dans ses bras et l’emporter lentement en chantant une berceuse. Pinkerton et Sharpless ne tardent pas à faire leur apparition et révèlent à Suzuki, consternée, la véritable situation. Pinkerton est venu, accompagné de son épouse américaine, demander à Butterfly de lui laisser emmener son fils aux Etats-Unis. Tandis que Suzuki sort à la rencontre de la jeune américaine, Pinkerton s’enfuit, ne pouvant plus supporter la vue de cette maison, où il connut le bonheur (« Addio, fiorito asil… »). Kate Pinkerton et Suzuki rentrent du jardin. Butterfly paraît et apprend la terrible vérité. Elle annonce qu’elle remettra son fils, uniquement à Pinkerton, dans une demi-heure. Restée seule, elle s’empare du sabre de son père, en baise la lame, lit les mots qui y sont gravés : Con onor muore chi non puo serbar vita con onore…, et s’apprête à se frapper mortellement. Suzuki fait alors pénétrer son fils dans la pièce, et l’invite à jouer avec elle au jeu de colinmaillard. Butterfly laisse tomber le sabre, caresse l’enfant et lui bande les yeux. Elle reprend alors le sabre et se donne la mort, tandis que retentit au dehors la voix de Pinkerton criant son nom : « Butterfly, Butterfly ! ». André Segond L’Equipe Artistique ALAIN GUINGAL Direction musicale Alain Guingal a été chef d’orchestre permanent à l’Opéra Grand Avignon de 1975 à 1981, avant de commencer une carrière internationale dans les prestigieux théâtres d’Europe, tels que ceux de Florence, Bologne, Turin, Parme, Barcelone, Vienne, Berlin, Munich ou encore Paris. A Vienne, il dirige Werther avec Alfredo Kraus et Iphigénie en Aulide avec Thomas Moser. A Munich, il dirige L’Italiana in Algéri et à Paris, à l’Opéra Garnier, Rigoletto. Aux Chorégies d’Orange, il a dirigé Otello, à Liège, Werther, au Welsh National Opera de Cardiff, La Traviata et à l’Opéra de Madrid (Roméo et Juliette, Les Contes d’Hoffmann, La Fille du régiment. Ces ouvrages ont été repris à Barcelone, toujours avec Alfredo Kraus, ainsi que Werther avec Renata Scotto. Il a été invité pour Carmen à Taormina et à Macerata avec Neil Shicoff pour Manon avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France et pour Esclarmonde et La Forza del Destino au Teatro Regio de Turin,. Pour l’ouverture du Comunale de Florence, il dirige Don Quichotte, pour le Mai Musical, La Voix Humaine avec Renata Scotto, qui l’invite à Bergamo pour son concert en hommage à Gavazzeni, suivra une tournée avec elle en Italie. Au cours de ces années, il s’est produit également en France, à Marseille, Nantes, Rouen, Saint-Etienne, Monte-Carlo et à la Halle aux Grains de Toulouse. Il a dirigé également Don Quichotte à l’Opéra de Rome avec Ruggiero Raimondi, et à Cagliari un concert avec Andrea Bocelli ; Samson et Dalila à Turin, Roberto Devereux au San Carlo de Naples et Manon, ainsi que Dialogues des Carmélites à Trieste. A Berlin, il dirige le dernier Werther en concert d’Alfredo Kraus. Il a été invité à Côme pour Colombe de Gounod, reprend Carmen à Macerata avec AnnaCaterina Antonacci ; à Rome, Roméo et Juliette de Berlioz et La Traviata à Naples. A Tokyo, il dirige La Traviata avec Mariella Devia et Don Quichotte avec Ruggiero Raimondi, à Madrid, un concert au Teatro Real avec Sabbatini et Roméo et Juliette à Parme avec Mariella Devia. Pour la réouverture du Massimo de Palerme il dirige Faust, puis Don Quichotte à Washington, Manon à Tokyo et Ernani à l’Opéra Royal de Wallonie ; La Straniera au Teatro Bellini de Catane, Werther à Tokyo, Faust à Madrid, l’Elisir d’Amore à Parme, et Lucia di Lammermoor à Macerata avec M. Devia, Carmen à Bilbao, Werther à Lisbonne, Manon à Berlin, Simone Boccanegra à Liège ainsi que La Forza del Destino et Attila. Il est invité pour Werther à Turin avec Roberto Alagna et Kate Aldrich, à Ovied pour Madama Butterfly et Werther, à Las Palmas et à Tokyo pour Madama Butterfly, à Bilbao pour Les Contes d’Hoffmann (DVD). En 2006, il est invité pour La Traviata à Marseille, Aïda à Liège ; en 2007 pour Don Quichotte à Tokyo avec R. Scandiuzzi (DVD) et au Festival d’Oviedo, il dirige Thaïs. En 2008, il est invité à Monte-Carlo pour La Forza del Destino et pour Werther en concert à l’Opéra de Gênes, suivront de Lakmé à Nice, Werther et Lucia di Lammermoor à Reggio di Calabria. A Tokyo, il dirige Dialogues des Carmélites, à Santiago du Chili, Les Pêcheurs de Perles ; Don Quichotte à Palerme et Carmen à Naples. En 2011 - 2012, il dirige Roberto Devereux à Marseille, ainsi que Poliuto et donne des Concerts avec Mariella Devia. En 2013, il est invité à Bari pour la Muette de Portici et au Mai Musical de Florence pour Maria Stuarda avec Mariella Devia. Au fil de sa carrière, il a dirigé des artistes tels que Kraus, Bruscantini, Berini, Verret, Valentin-Terrani, Bartolini, Milo Renato Bruson, Dimitrova, Giaotti, Larin, Milo, Coni, Scandiuzzi, Antonacci, Sabbatini, Alagna, Ciofi, Raimondi, Gulin, Freni, Scotto, Hendricks, Furlanetto, Devia, Giordani, Ghiuselev, Chiara, Atlantov, Mula, Peter Meven, Cortez, Fisichella, Sardinero, Kasarova, Vargas, Vandamme, Cura, Aragall, Schicoff, Zancanaro, Grayves, Bacquier, Pertusi, Rissov, Filianotti, Ganassi, Burchulatze, Rancatore, Grigolo, Anderson, Fondary,Vaduva, Ballo, Salvadori, Uria Monzon, Baltsa, Lima, Dupuy, Kunde, Chernov. Il a enregistré en CD, un récital avec William Matteuzzi, en DVD, Henri VIII de Saint Saëns, Faust et Les Contes d’Hoffmann avec Kraus (Parme) ; Roberto Devereux avec Sabatini au San Carlo de Naples, et Don Quichotte à Tokyo (DVD disponible uniquement au Japon), ainsi que Les Contes d’Hoffmann, mis en scène par Giancarlo del Monaco. Parmi ses projets pour 2014, notons Lucia di Lammermoor à Marseille, Manon à Mexico et Carmen au Festival d’Avranches avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et Béatrice UriaMonzon. L’Opéra Grand Avigon l’a accueilli de nombreuses fois notamment en mai 2013 pour Roméo et Juliette. AURORE MARCHAND Direction des chœurs Aurore Marchand débute la musique au Conservatoire National de Musique d’Orléans, où elle étudie le violoncelle puis le chant. Elle acquiert également au cours de ces années des expériences de musique de chambre instrumentale, vocale et d’orchestre symphonique. En 1983 elle se tourne définitivement vers le chant et intègre le chœur professionnel de l’Opéra de Tours, participe à toutes les productions en qualité de soprano et se voit attribuer des petits rôles dans divers opéras et opérettes. En septembre 2002, elle est nommée Chef des Chœurs de l’Opéra de Tours et prépare pour les différentes saisons lyriques, entre autres, Jenufa (Janacek), Le Mikado, (Sullivan), La Belle Hélène (Offenbach), Il Ballo in Maschera, Don Carlo (Verdi)… En 2001, elle participe aux Chorégies d’Orange pour Aida et Rigoletto, et sera réinvitée en 2003 pour Otello. En septembre 2007, Aurore Marchand prend la direction des Chœurs de l’Opéra Grand Avignon. En 2010, elle dirige le spectacle le Petit Prince à l’Opéra Grand Avignon, au Grand Théâtre de Reims et au Théâtre Impérial de Compiègne. HÉLẺNE BLANIC Etudes musicales Premier prix de piano, de solfège et de lecture à vue au Conservatoire d’Orléans, Hélène Blanic est engagée comme pianiste accompagnatrice au CNIPAL de Marseille (Centre National d’Insertion Professionnelle d’Artistes Lyriques), puis comme chef de chant à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, à Monte-Carlo et Nice. Depuis 1992, elle travaille régulièrement à Radio-France avec des chefs d’orchestre tels que Marek Janowski, Charles Dutoit, Jeffrey Tate ou encore Kent Nagano… Elle est régulièrement invitée en qualité de chef de chant dans de nombreux théâtres et festivals lyriques français (Chorégies d’Orange, Académie du Festival d’Aix-en-Provence). Elle est également pianiste lors de master classes d’artistes de réputation internationale, tels que Régine Crespin, Gabriel Bacquier, Yvonne Minton, Elisabeth Vidal ; elle est par ailleurs sollicitée par ces solistes pour les accompagner lors de récitals. Elle prête également son talent à de nombreux jeunes artistes lyriques français. En 2006, Hélène Blanic a assuré les études musicales d’Aida aux Chorégies d’Orange, de Don Giovanni au Festival de Saint-Céré et s’est produite en concert, à Radio France. L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie de 1988 à 1990, en qualité de pianiste répétitrice aux côtés de Serge Gandolfi, alors chef des chœurs ; en 2003 pour Tosca, et Tremplin Jeunes Chanteurs, en 2005 pour Madama Butterfly et la Fête de la Musique, en 2006 à nouveau pour Tosca et un concert lyrique donné dans le cadre de la Fête de la Musique, ainsi que pour le Requiem de Mozart ; pour les fêtes de fin d’année 2006/2007 pour Die Zauberflöte, en 2008 pour La Boheme, et Orphée aux Enfers, en 2011 pour Thaïs et en 2012 pour Faust et la retrouvera en mai 2014 pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci. MIREILLE LARROCHE Mise en scène Après des études de philosophie et une licence de français, elle achève sa formation aux côtés d'Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. Elle est, pendant sept ans, metteur en scène de théâtre dans une compagnie dont elle assure la direction avec Jean Paul Farré ; elle y monte les auteurs du XXème siècle : Beckett, Dubillard, Brecht… En 1982, elle crée la Péniche Opéra, Compagnie lyrique nationale depuis 1998. De 1998 à 2007, la compagnie est en résidence à l’Opéra-Comique. En 2005, Mireille Larroche est appelée à Toulon aux côtés de Claude Henri Bonnet, pour la création de l’établissement public Opéra-Toulon-Provence-Côte d’Azur. La compagnie est en résidence à Toulon de 2005 à 2009. En 2009, commence une résidence à Fontainebleau : au Théâtre, au Château et dans vingt-huit communes du Sud Seine-et-Marne. En 2012, un compagnonnage avec le théâtre Jean Vilar de Vitry est initié à la demande de Gérard Astor, son directeur. Elle monte dans le cadre de la Compagnie Nationale Péniche Opéra, des spectacles atypiques, originaux, inventifs, toujours différents. Prey, Dusapin, Aperghis, Finzi, Cavanna, Campo, Markéas, Jolas, Reverdy, Bouchot y seront créés … mais aussi le répertoire de musique ancienne et baroque : notamment Banchieri, Monteverdi, Campra, Boesset, Charpentier, Grétry ; le répertoire français du XIXème : Adam, Lecocq, Bizet, Hervé, Rossini, Berlioz, Donizetti, Gluck ; et le répertoire du XXème : Arnold Schönberg, Franck Martin, Kurt Weill, Benjamin Britten, Honegger, Chostakovitch, Henze, Kagel, Hindemith. Les spectacles de la Péniche Opéra tournent en France, en Europe et en Asie (Japon et Taïwan). Parallèlement à son travail à la Péniche Opéra, Mireille Larroche met en scène, entre autres : La Périchole au Théâtre d'Ajaccio, Les Noces de Figaro à l'Opéra de Nice, Le Xème anniversaire des Arts Florissants à l'Opéra-Comique, Sémiramis de Cesti au Festival d'Innsbruck, Le Mariage Forcé de Charpentier à Versailles, La Boheme de Puccini à l'Opéra-Comique, aux Opéras de Montpellier, Liège, Tours, Marseille et Avignon, Werther de Massenet aux Opéras de Tours, Toulon et Avignon, Les divertissements de Versailles avec les Arts Florissants au Théâtre des Champs-Elysées et un peu partout en Europe, L’Enfant et les Sortilèges et L’Heure Espagnole de Ravel à Limoges, et Lucia di Lammermoor de Donizetti à Liège et Toulon ; Madama Butterfly de Puccini à l'Opéra Grand Avignon, puis aux Chorégies d’Orange en 2008 ; Cosi fan tutte au Festival de Châteauvallon, Planets de Holts avec l'Orchestre de Paris au Théâtre Mogador, Lucia di Lammermoor à Tours et Liège ; Wozzeck de Berg aux Opéras d’Avignon, Rouen, Limoges et Reims. En 2010-2011 : réalisation d’un film documentaire, Paroles et regards des gens sur l’eau et en 2012 : réalisation d’un film documentaire et musical, Je chante du soir au matin. Mireille Larroche s'est toujours intéressée à la pédagogie : elle est professeur de la classe d'art lyrique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, de 1991 à 1993. Depuis 2000, elle est professeur d'art lyrique à l’Ecole Normale de Musique de Paris, salle Cortot. Elle y anime des stages et master classes, tant en France qu'à l'étranger. Parmi ses projets pour 2014, elle montera Ariadne auf Naxos de Richard Strauss à l'Opéra de Toulon, et une création contemporaine, Chantier Woyzeck d’Aurélien Dumont, avec l’Ensemble 2E2M au Théâtre Jean Vilar de Vitry et à l’Opéra de Calais. L’Opéra Grand Avignon l’a invitée de nombreuses fois notamment en 2005 pour Madama Butterfly et en 2013 pour Wozzeck. GUY-CLAUDE FRANÇOIS Décors Après des études à l’Ecole du Louvre et à l’Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre (rue Blanche – sections Régie et Décors), Guy-Claude François participe à l’aventure du Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine. C’est au Théâtre du Soleil qu’il prend goût à l’architecture. Cela le conduit à concevoir, en collaboration avec des architectes, des espaces aussi différents que le POPB de Bercy, l’aménagement des deux Cours d’honneur du Palais des Papes pour le Festival d’Avignon, l’Ircam au Centre Pompidou, la Grande Halle de la Villette, et près de 300 salles de spectacles au sein de la Société Scène, qu’il a fondée et anime avec Jean-Hugues Manoury. C’est aussi au Théâtre du Soleil qu’il découvre le cinéma en concevant les décors de Molière d’Ariane Mnouchkine. Cette attirance l’entrainera à collaborer avec des metteurs en scène comme Bertrand Tavernier ou encore James Ivory. La scénographie étant sollicitée dans de nombreux domaines, il l’exerce aussi dans ceux de la muséographie, de la musique ou « d’évènements » comme ceux qu’ont été les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques d’Hiver d’Albertville (mise en scène de Philippe Decouflé), et, actuellement, le Muséoparc d’Alesia qui sera inauguré en mars 2022. Il a été, par ailleurs, enseignant dans le secteur scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris pendant quinze ans. Il a reçu un César pour le film Molière, le Prix Spécial du Jury du Festival de San Sebastian pour la direction artistique de Capitaine Conan, un Molière pour les décors du PasseMuraille, un autre pour le décor du Tambour sur la digue, et plusieurs autres nominations aux César et Molière. Il a été promu en 2005 Chevalier de l’Ordre du Mérite au titre du Ministère de la Culture. L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli de nombreuses fois notamment en 2005 pour Madama Butterfly. DANIÈLE BARRAUD Costumes Danièle Barraud s’engage dès l’adolescence dans le monde du spectacle, et c’est en suivant un parcours atypique qu’elle va devenir costumière. Elle est d’abord jeune comédienne, puis Relations Publiques au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, avant de créer aux côtés d’Erik Krüger une compagnie lyrique : Opéra-Tréteaux. C’est en gérant les productions d’Opéra-Tréteaux qu’elle développe son goût des formes, des couleurs et des matières, jusqu’à se charger complètement de la création des costumes. Elle se dégage alors peu à peu de l’administration et des relations publiques pour se consacrer exclusivement à son métier de costumière. Elle a, depuis, créé les costumes de très nombreuses productions lyriques, théâtrales et chorégraphiques, travaillant aussi bien pour de jeunes compagnies que pour de grandes maisons d’opéra. Elle collabore régulièrement avec Mireille Larroche à la Péniche Opéra pour des ouvrages de petites formes, en création, (dernièrement Mare Nostrum de Mauricio Kagel et La Veuve et le Grillon), ou pour des ouvrages du grand répertoire comme Ubu Opéra à l’Opéra-Comique, Lucia di Lammermoor, Cosi fan Tutte, Ariane auf Naxos ou encore Tchériomouchki quartier des Cerises (Chostakovitch) à l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée, et Madama Butterfly à l’Opéra Grand Avignon et aux Chorégies d’Orange. En 2010, elle a signé les costumes de deux opéras de Hindemith, Aller-retour et Une longue nuit de Noël à l’Opéra de Metz. Plus récemment elle a été invitée à Montpellier pour Rigoletto avec René Koering, puis au Festival d’Eté, au Château de Suscinio, pour Die Zauberflöte, dans la mise en scène d’Erik Krüger. En 2012, elle a réalisé les costumes de Traviata (mise en scène Claire Servais), pour les Opéras de Rouen et Versailles. Elle a travaillé de nombreuses fois avec le metteur en scène Nadine Duffaut, notamment pour Les Pêcheurs de Perles, production qui sera reprise la saison prochaine à l’Opéra de Massy, et pour Thaïs (co-production des Opéras de Tours et d’Avignon). Elle a collaboré plusieurs fois avec le Ballet de l’Opéra Grand Avignon, notamment pour Cendrillon, La Belle au bois dormant et Roméo et Juliette, et elle prépare pour la prochaine saison La Fille mal gardée. Sa dernière production à Avignon était Wozzeck (Berg), mise en scène de Mireille Larroche, repris ensuite à Reims, Limoges et Rouen Haute-Normandie. Parmi ses projets, notons Katia Kabanova (Janacek) à l’Opéra de Toulon, et Le Château de Barbe-Bleue (Bartók) au Festival d’Eté au Château de Suscinio. L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie de nombreuses fois notamment en 2005 pour Madama Butterfly et la retrouvera en janvier 2014 pour La Belle au Bois Dormant et en juin pour La Fille Mal Gardée. PHILIPPE GROSPERRIN Lumières Depuis quelques années, Philippe Grosperrin s’est spécialisé dans la mise en lumière de spectacles. Il a débuté sa carrière dans différents théâtres, en particulier avec Philippe Avron. Il a également abordé la mise en lumière de ballets avec la Compagnie Anne Dreyfus qui a fait diverses fois appel à ses services. Concernant l’opéra, il a fait ses débuts avec Robert Fortune pour Hänsel und Gretel d’Humperdinck et Cendrillon de Massenet. Avec Jean-Claude Auvray, il a éclairé La Traviata et La Dame Blanche à l’Opéra de Nantes. Philippe Grosperrin a assuré avec Jean-Claude Auvray les éclairages de La Forza del Destino pour les Chorégies d’Orange en 1996, ceux de Der Prinz Von Homburg en 1997 au Théâtre du Capitole de Toulouse. Il a également éclairé pour le Théâtre de l’Eldorado à Paris La Surprise de l’Amour. En 1998, il a assuré les éclairages de Cendrillon (Massenet) au Grand Théâtre de Genève, dans une mise en scène de Robert Fortune. Après avoir éclairé Marouf à Marseille, Philippe Grosperrin a été réinvité pour Die Schweigsame Frau de Richard Strauss et Don Pasquale de Donizetti. Il a créé en 2002, au Théâtre National de Taïwan, les éclairages de La Neige en Août, un opéra contemporain écrit et mis en scène par Gao Xinjang (Prix Nobel de Littérature). En 2004/2005, il a réalisé pour le Théâtre du Capitole de Toulouse les lumières de La Vie Parisienne, (mise en scène par Nadine Duffaut), et celles de La Traviata à l’Opéra de Marseille. Les Chorégies d’Orange l’ont invité en 2006 pour Madama Butterfly et le retrouvera en 2014 pour Otello. Après avoir éclairé Salammbô de Reyer (mise en scène Yves Coudray) à l’Opéra de Marseille, il a éclairé Attila de Verdi en 2010, mais aussi Pas sur la bouche (Maurice Yvain) ce qui lui a permis de retrouver Jacques Duparc au Grand Théâtre de Tours. L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli de nombreuses fois, notamment en 2001 pour La Traviata, en 2003 pour La Belle Hélène, Tosca, La Veuve Joyeuse, en 2004/2005 pour Un Ballo in Maschera, La Belle au Bois Dormant, Madama Butterfly, Carmen ; pour les fêtes de fin d’année 2005/2006 pour La Vie Parisienne, en 2006 pour Cendrillon, Tosca, La Poule Noire et le Rayon des Soieries, en 2007 pour Fidelio, en 2009 pour I Capuleti e i Montecchi, pour les fêtes de fin d’année 2010-2011 pour La Vie Parisienne, pour Die Zauberflöte, pour Thaïs, en 2012 pour Tosca et pour une soirée de ballets et le retrouvera en 2014 pour Le Dernier jour d’un condamné et La Fille Mal Gardée. Les Interprètes ERMONELA JAHO Cio-cio-san Ermonela Jaho est née en Albanie et suit ses premières cours de musique à l’âge de six ans. Après avoir terminé ses études musicales à Tirana, elle commence à gagner des premiers prix aux concours de chant : Concours Puccini en 1997, Ancona en 1998, Rovereto en 1999, Wexford en 2000. Elle se perfectionne ensuite à l’Académie de Santa Cecilia à Rome. Son interprétation de Violetta (La Traviata) est accueillie avec enthousiasme. Depuis, Ermonela Jaho se produit au Royal Opera House Covent Garden de Londres, au Metropolitan Opera de New York, à la Scala de Milan, au Staatsoper de Berlin, au Staatsoper de Vienne, à l’Opéra National de Paris, au Théâtre des Champs-Elysées de Paris, au NHK Opera au Japon, au Theatre Liceu de Barcelone, au Grand Théâtre de Genève, au Bayerische Staatsoper de Munich, aux Arènes de Vérone, à La Monnaie de Bruxelles ou encore au Bolchoï de Moscou. Son répertoire comprend notamment les rôles de : Cio-Cio San, Suor Angelica, Anna Bolena, Manon Lescaut, Maria Stuarda, Mireille, Amina, Mimì, Giulietta. Suor Angelica au Royal Opera House de Londres (2012) a été élu meilleur DVD en 2013. Elle vient d’interpréter La Vestale, au Théâtre des Champs-Elysées. Parmi ses projets, notons Mimi (La Boheme), Manon, Madama Butterfly, Suor Angelica (au Royal Opera House), Le Villi (au Théâtre des Champs-Elysées), Violetta (La Traviata) au Staatsoper Vienne, à Munich, à Paris et à Hambourg, Cio-Cio San (Madama Butterfly) au Theatre Liceu, à Hambourg et à Berlin ; Mathilde (Guillaume Tell) à La Monnaie de Bruxelles, Amelia (Un Ballo in Maschera) à l’Opéra National de Lyon et Anna Bolena à Toulon. L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie en 2009 pour La Clemenza di Tito et pour I Capuleti e i Montecchi, dans la mise en scène de Nadine Duffaut. DELPHINE HAIDAN Suzuki Titulaire d’une maîtrise de musicologie à la Sorbonne, d’un prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, et de nombreux prix de concours internationaux, Delphine Haidan poursuit sa formation à l’Ecole de Chant de l’Opéra National de Paris. Sa carrière se développe autant à l’étranger (Festival de Glyndebourne, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Maestranza de Séville, Dresde, Grenade, Santander, Tel-Aviv, Lisbonne, Barcelone, Royal Albert Hall de Londres, Gand, Anvers, Bruxelles, Rotterdam, Edimbourg, Glasgow, Moscou, Tokyo, Bogota) qu’en France (Opéra National de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Opéra-Comique, Théâtre du Châtelet, Capitole de Toulouse, Grand Théâtre de Bordeaux, Metz…). Elle a travaillé avec des chefs tels que Michel Plasson, James Conlon, Neeme Jarvi, John Nelson, Ivor Bolton, Myung-Whun Chung, Kent Nagano, Jesus Lopez Cobos, Emmanuel Krivine, Vladimir Fedosseiev, Edo de Waart, Christophe Rousset, Emmanuelle Haim, William Christie, Charles Dutoit, Alain Lombard, Nikolaus Harnoncourt... Delphine Haidan a participé à de nombreuses productions de l’Opéra National de Paris, parmi lesquelles on peut citer Carmen (Mercédès), Les Contes d’Hoffmann (la Muse, Nicklausse), Don Giovanni (Zerlina), L’Enfant et les Sortilèges (la Chatte, l’Ecureuil). Sa discographie comprend entre autres l’enregistrement de Lakmé chez Emi et Carmen (Mercédès) chez Decca (Myung-Whun Chung), Aucassin et Nicolette (la Récitante) de Paul Le Flem chez Timpani et, récemment, Une Fête baroque avec Emmanuelle Haim et le Concert d’Astrée. Parmi ses récentes prestations, citons Marguerite (La Damnation de Faust) à Moscou (Fedosseiev), Pelléas et Mélisande à Tokyo, la Nourrice (Ariane et Barbe-Bleue) à la Salle Pleyel avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, L’Enfance du Christ avec l’Orchestre National des Pays de la Loire et dernièrement Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann) à Zurich, Mélisande (Pelléas et Mélisande) en Russie ; Les Nuits d’été (Berlioz) au Festival de l’Epau, la Troisième Symphonie (Mahler) à Bogota, la Nourrice (Ariane et Barbe-Bleue) à l’Auditorium de Dijon et Die Dritte Zofe (Der Zwerg) à l’Opéra National de Paris. Parmi ses projets, notons les rôles de Meg Page (Falstaff) à l’Opéra de Tours et Métella (La Vie Parisienne) à l’Opéra National du Rhin, ainsi que la IXème Symphonie de Beethoven à Montpellier. LUDIVINE GOMBERT Kate Pinkerton La jeune soprano française Ludivine Gombert est finaliste du Concours de la ville de Béziers, Premier Prix du Concours Muses de Nice, Premier Prix du Concours Lyrique de Crest et Prix Jeune Espoir au Concours International de Marmande. Durant la saison 2010/2011, Ludivine Gombert chante le rôle d’Amour dans Pygmalion de Cherubini au Festival de Musique Ancienne d’Avignon, Micaëla (Carmen) à L'Opéra de Reims, Barberine (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra Grand Avignon, la Sacerdotessa (Aida) aux Chorégies d’Orange. A l’Opéra Grand Avignon, elle a chanté la Sacerdotessa (Aida), Ida (Die Flerdermaüs) de J. Strauss, Malou dans l’opérette Un de la Canebière de Vincent Scotto et avec la Maitrise de l’Opéra Grand Avignon le rôle de Rowan (Le Petit Ramoneur) de Benjamin Britten. En 2012-2013, à l’Opéra de Massy, elle était Susanna (Le Nozze di Figaro) de Mozart, rôle qu'elle reprend dans une mise en scène de Jean-Paul Scarpitta en septembre et octobre 2012. La même année, elle est Inès (Il Trovatore), Annina (La Traviata) et pour les dernières fêtes de fin d'année, Nadia Popoff dans La Veuve Joyeuse. Elle participe également au Concert du Nouvel An dirigé par R.Tuohy au Corum de Montpellier en Janvier 2013. Cette même année, elle est aussi Barena (Jenufa) de Janacek, et reprend le rôle de la Sacerdotessa à l’Opéra de Marseille. Ludivine Gombert est aussi fréquemment invitée à chanter le répertoire sacré comme le Requiem de Schumann, le Stabat Mater de Pergolèse, la Petite Messe Solennelle et le Stabat Mater de Rossini, les Vêpres Solennelles d’un Confesseur et Thamos de Mozart ainsi que les Bachianas Brasileiras de Villa-Lobos dans le cadre des Rencontres de Violoncelle de l'Islesur-la-Sorgue. Elle poursuit parallèlement une activité de récitaliste qui l’a vue se produire à de nombreuses reprises dans la région Provence Alpes Côtes d’Azur (Nîmes, Orange, Avignon...) mais aussi à l’Opéra National de Montpellier, aux côtés d’artistes comme Françoise Garner, Philippe Do et Alain Fondary. A l’étranger elle a donné des récitals dans les villes de Wolfsburg (Autostadt) en Allemagne, Londres et Liverpool (European Center) au Royaume Uni. Ludivine Gombert a commencé très tôt ses études de chant et s’est formée en cours particuliers auprès de Claude Poulain de la Fontaine. Elle a par ailleurs, travaillé en master-classes avec la soprano Italienne Luisa Maragliano et poursuit actuellement sa formation à Berlin auprès d' Abbie Furmansky. Début dans le rôle. AUDREY KESSEDJIAN La cugina Audrey Kessedjian commence ses études de chant à Paris à l'âge de 14 ans. Après l'obtention de ses diplômes en musicologie et en chant, elle chante régulièrement dans les choeurs de l'Opéra-Comique et de l'Opéra National de Paris pendant trois ans. Elle obtient ensuite un diplôme au Royal College of Music de Londres dans la section International Opera School. Son répertoire comprend les rôles de Cherubino (Le Nozze di Figaro, Mozart), la Périchole et la Troisième cousine (La Périchole, Offenbach), Zweite Dame (Die Zauberflöte, Mozart), Dorinda (Il Pastor fido, Haendel) et Ruggiero (Alcina, Haendel). En tant que soliste, elle est invitée à se produire dans un concert autour de Gershwin au Festival d'Avranches et dans la Petite Messe Solennelle de Rossini à Paris aux côtés de Susan Manoff. Elle participe en outre aux concerts des Demoiselles de Saint-Cyr dirigés par Emmanuel Mandrin aux Festivals d'Ambronay et Saint-Michel-en-Thiérache ainsi qu'à l'enregistrement du CD Ténèbres du premier jour. Elle participe aussi à la master-classe et au concert dirigés par José Cura à l'Opéra National de Lorraine et partage la scène avec Rolando Villazon pour un concert à Copenhague dirigé par Marco Zambelli. Audrey Kessedjian s'est également produite à Londres à St Martin-in-the-fields dans le Gloria de Vivaldi, à St John Smith's Square dans des Cantates de Bach, au Victoria and Albert Museum aux côtés de Sir Thomas Allen et à Vernon Ellis' House pour le concert des lauréats de la compétition des Azuriales. Elle participe également à une émission et à un concert avec Jean-François Zygel au Théâtre du Châtelet à Paris. En septembre 2010, Audrey Kessedjian entre à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth dans la section Opéra studio sous la direction de José Van Dam, ce qui lui a donné l'occasion de chanter pour le concert Une Note pour chacun au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, ainsi qu'à une croisière musicale avec José Van Dam et June Anderson. A La Monnaie de Bruxelles, elle chante le Cinquième esprit et la Troisième jeune fille dans Cendrillon de Massenet, le madrigal dans Manon Lescaut de Puccini et le mezzo solo de A Midsummer Night's Dream de Mendelssohn, dirigé par Jérémy Rhorer. Avant d'intégrer les choeurs de l'Opéra Grand Avignon, Audrey Kessedjian participe aux Contes d'Hoffmann d'Offenbach à la salle Pleyel à Paris avec l'ensemble Aedes, sous la direction de Marc Minkowski, à Don Giovanni de Mozart au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, sous la direction de Jérémy Rhorer et à Giulio Cesare de Haendel à l'Opéra Garnier, sous la direction d'Emmanuelle Haim. VANINA MERINIS La zia Vanina Merinis est artiste des chœurs depuis plus de vingt ans. Sa fonction lui a permis d’aborder les plus grands ouvrages du répertoire lyrique. L’Opéra Grand Avignon est heureux de la compter parmi les membres du Chœur permanent et lui confie souvent des rôles de solistes dans divers ouvrages lyriques de la saison. ISABELLE GUILLAUME La madre Flûtiste depuis l’âge de huit ans et membre pendant plusieurs années d’un ensemble de musique ancienne, Isabelle Guillaume a été l'élève de Micaëla Etcheverry au Conservatoire National de Musique de Région de Poitiers, avant de prendre des cours de chant à l’Ecole Nationale de Musique d'Avignon où elle obtient, à l’unanimité du jury, deux médailles d'or, l'une pour le chant, l'autre pour l'art lyrique. Depuis lors, cette artiste avignonnaise se partage entre l’opérette (La Grande Duchesse de Gerolstein, La Périchole, La Vie Parisienne, Valses de Vienne, La Poule Noire, Véronique) et l’opéra (Dialogues des Carmélites, Norma, The Rake’s Progress, Lakmé, Carmen, La Sonnambula ou encore La Forza del Destino). Elle interprète régulièrement des œuvres de musique sacrée, telles que le Requiem de Mozart, le Gloria de Vivaldi, la Messe en ut de Beethoven et la Nelson Messe de Haydn. Isabelle Guillaume participe à de nombreux concerts, notamment sous la direction de Nadine Duffaut. En 2002, on a pu l'applaudir dans la reprise de l’œuvre contemporaine Victor Hugo, le Visionnaire avec l'Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence. Entre 2003 et 2005 elle a été invitée par le Festival de Musique Sacrée d’Avignon pour une série de concerts en Provence. Dans le cadre du Festival Off d’Avignon 2003-2004, elle s’est produite dans Les Saisons et Coup de foudre, et a mis en scène et interprété en 2004-2005, Y-a-t-il un Prince Charmant dans la salle ?. Elle sera à nouveau au Festival d’Avignon off en 2011 pour La Belle et la Bête, création sur des musiques des XVIIème et XVIIIème siècles. L'Opéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse l'a accueillie pour les fêtes de fin d'année 1997 dans La Vie Parisienne, en 1999 pour Dialogues des Carmélites et pour Valses de Vienne, pour les Fêtes de fin d'Année 2000-2001 pour La Grande Duchesse de Gerolstein, en 2001 pour Norma, Der Fledermaüs et La Périchole, en 2002 pour The Rake’s Progress, en 2003 pour L’Auberge du Cheval Blanc, et La Donna del Lago, en 2004 pour Ciboulette et La Sonnambula, en 2006 pour La Forza del Destino et en 2011 pour Dialogues des Carmélites. SÉBASTIEN GUÈZE Pinkerton Né à Lyon et originaire d'Ardèche, Sébastien Guèze a étudié le chant au Conservatoire de Nîmes, poursuivant en parallèle ses études universitaires à Montpellier, où il a obtenu une Maîtrise de Commerce International. Le futur ténor décide alors de se consacrer exclusivement à la musique en intégrant le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il remporte différents prix dans des compétitions internationales : NATS Competition aux Etats-Unis, Tournoi des Voix d’Or à Metz, Concours Européen d’Arles, il est nommé Révélation Artiste Lyrique 2006 par l’ADAMI, avant d’achever son cursus au Conservatoire National, Premier nommé avec les «Félicitations du Jury», et d’être sacré Prix du public et Second prix du Concours Placido Domingo - Opéralia. En 2009, il est nommé aux Victoires de la Musique Classique dans la catégorie Révélation Artiste lyrique de l’année. Remarqué pour son jeu d’acteur pour son premier Rodolfo (La Boheme) à l’Opéra d’Athènes sous la direction de Graham Vick, puis pour son interprétation du Duc de Mantoue (Rigoletto) réalisé par Marco Bellocchio, très rapidement Sébastien Guèze chante sur les principales scènes lyriques mondiales des rôles tels que: Rodolfo (La Boheme) à La Fenice de Venise, à La Monnaie de Bruxelles, à Helsinki, Liège, Cologne, Austin aux USA, Athènes, Dessau... Roméo (Roméo et Juliette) au Concertgebouw d'Amsterdam et au Miami Florida Grand Opera ; Nemorino (L'Elisir d'Amore) à São Paolo au Brésil ; Alfredo (La Traviata) au Théâtre National Wielki de Varsovie et à Louisville aux Etats-Unis ; Le Duc de Mantoue (Rigoletto) à Mantoue aux côtés de Placido Domingo ; le rôle-titre de Faust à Toulon, Reims et Pampelune ; Pinkerton (Madama Butterfly) au Festival Musiques au Coeur d'Eve Ruggieri ; le rôle-titre de Pelléas et Mélisande à l'Opéra de Nice ; Lensky (Eugène Oneguine) à La Cité de la Musique à Paris ; Fritz (La Grande Duchesse de Gerolstein) à Lausanne avec Béatrice UriaMonzon ; L'Amante (Amelia al Ballo) au Festival de Spoleto ainsi qu'au Palau de Les Arts à Valencia sous la direction de Placido Domingo. Il participe également à la redécouverte du répertoire français en interprétant tout récemment le rôle de Fabrice del Dongo dans La Chartreuse de Parme (Sauguet / Stendhal) à l'Opéra de Marseille. Les saisons passées, il a chanté le rôle de Pyrrhus dans Andromaque (Grétry / CD Glossa) au Festival de Schwetzingen, de Nuremberg, au Festival de Radio France de Montpellier et au Théâtre des Champs-Elysées à Paris ; Mylio dans Le Roi d'Ys (Lalo / DVD Dynamic) à Liège ; Le rôle-titre de Marius et Fanny (Cosma) ; Shahabarim dans Salammbô (Reyer) ou encore Vincent (Mireille) à l'Opéra de Marseille ; Haroun dans Djamileh (Bizet) ; Floreski dans Lodoïska (Cherubini / CD Naïve) à L’Académie Santa Cecilia de Rome, La Fenice de Venise et au Théâtre des Champs- Elysées à Paris. Partageant la scène avec des artistes tels que Nino Machaidze, Sophie Koch, Sandrine Piau, Annick Massis, Aleksandra Kurzak, Kate Aldrich, Placido Domingo, Ruggero Raimondi, Willard White... il chante également aux Chorégies d'Orange, à la Salle Pleyel, au Festival International des Arts d’Harare (Zimbabwe), au Festival des Alizés au Maroc, au Oji Hall de Tokyo, au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles... Il est mis en scène notamment par Graham Vick, Andrea Breth, Garnett Bruce, Mariusz Trelinski, Andreas Homoki, Georges Lavaudant, René Koering, Francesco Micheli... et dirigé par des chefs tels que Adam Fischer, Zubin Metha, Carlo Rizzi, Philippe Auguin, Antony Hermus ou Alain Altinoglu. Tout récemment, Sébastien Guèze a interprété le rôle d'Alfredo (La Traviata) au Semperoper de Dresde et au Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles, Mylio (Le Roi d'Ys) à l'OpéraComique de Paris et au Corum de Montpellier, et enfin Nadir (Les Pêcheurs de Perles) à l'Opéra National du Rhin de Strasbourg. Parmi ses projets, notons Dialogues des Carmélites à Lyon, La Boheme à Leeds, ou il effectuera sa prise de rôle du Chevalier Des Grieux dans Manon en 2015. L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli pour les Fêtes de fin d’année 2009-2010 dans Marius et Fanny de Kosma. MARC BARRARD Sharpless Marc Barrard évoque irrésistiblement la figure du grand Gabriel Bacquier. De ce maître, avec lequel il travailla durant ses années de formation, ce baryton nîmois a appris l’art si pur du Chant Français dont il est l’un des plus éminents représentants. Et sa jovialité toute méridionale que rehausse - à la ville seulement !- un accent ensoleillé, ne doivent pas masquer un rare talent dont témoigne, si besoin est, une carrière construite avec autant de justesse que de diversité. Auréolé de très nombreux premiers prix dès sa sortie du Conservatoire de Nîmes, il est engagé immédiatement en 1986 aux Chorégies d’Orange pour Macbeth, puis pour Hérodiade et Lucia di Lammermoor. Lancé, suivi avec fidélité, par Raymond Duffaut qui préside aux destinées lyriques d’Orange, le voilà invité par les plus grandes scènes de l’Hexagone et internationales (Fenice de Venise, Carlo Felice de Gênes, Teatro Giuseppe Verdi de Trieste, Teatro Comunale de Bologne, Regio de Turin, Scala de Milan, Opéras de Las Palmas, Lausanne, Helsinki, Monte-Carlo, Deutsche Oper de Berlin, Opéra Royal de Wallonie, Concertgebouw d’Amsterdam, New Israeli Opera de Tel Aviv, Teatro Colon de Buenos-Aires, Houston Grand Opera, Opéra de Los Angeles ou encore le Washington National Opera). A Paris, dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra-Comique, son Golaud de haut lignage, à l’exceptionnelle noblesse, marquera les esprits. Le répertoire français qu’il sert dans la plus belle tradition, occupe naturellement dans sa carrière, une place prépondérante, avec des rôles tels que Ourrias (Mireille), Valentin (Faust), Nevers (Les Huguenots de Meyerbeer, enregistré à Montpellier en intégrale), Zurga (Les Pêcheurs de perles), Lescaut (Manon) ou encore Albert (Werther), qui mettent en valeur la pureté de sa ligne mélodique et de son articulation parfaite. Si sa faconde naturelle s’accommode à merveille de caractères tels que ceux de Figaro (Il Barbiere di Siviglia) ou encore Mercutio (Roméo et Juliette), Marc Barrard excelle dans les rôles nobles dont il élargit l’éventail à chaque saison. Ainsi a-t-on pu l’entendre dans Raimbaud (Le Comte Ory), Germont (La Traviata), Athanaël (Thaïs), Capulet (Roméo et Juliette), Le Comte (Le Nozze di Figaro) qu’il vient d’aborder à l’Opéra de Monte-Carlo. On a aussi pu l’entendre en Marquis de la Force (Dialogues des Carmélites) à Oviedo, dans le rôle d’Albert (Werther) à Strasbourg sous la direction de Michel Plasson, et à Montpellier dans Lakmé. Plus récemment il a chanté dans La Boheme à Marseille, Les Huguenots à Strasbourg, Turandot à Orange, Werther à Oviedo, Lakmé à Montpellier, le rôle de Flambeau dans L’Aiglon à Lausanne et Tours (lui qui, il y a quelques années, fut dans cette même œuvre un Metternich maléfique et magnifique). Parmi ses projets, citons Mireille à Avignon, Lucia di Lammermoor, La Traviata et L’Aiglon à Marseille, Samson et Dalila à Orange, Cendrillon à Barcelone, Ariane et Barbe-bleue à Strasbourg, Manon (Le Comte des Grieux) à Monte Carlo… En concert, il interprète notamment Carmina Burana, Montségur (Landowski), l’Oratorio de Noël (Bach), L’Heure Espagnole, Die Schöpfung (Haydn) le Requiem de Fauré ou encore Ein Deutsches Requiem de Brahms. L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli en 1995 pour Don Pasquale, en 1997 pour Il Barbiere di Siviglia, en 1998 pour I Puritani, en 2002 pour Manon, en 2003 pour Faust , en 2009 à nouveau pour Manon, pour les fêtes de fin d’Année pour Marius et Fanny, en 2011 pour La Légende de Sainte-Elisabeth (Liszt), et en 2012 pour La Traviata. Début dans le rôle. RAPHAËL BRÉMARD Goro Raphaël Brémard commence sa formation musicale auprès de Marie-Paule Nounou et travaille sa technique vocale avec le ténor Gilles Ragon. Raphaël Brémard sera pensionnaire au CNIPAL (Centre National d’Artistes Lyriques) pour la saison 2004-2005. Au sein de cette structure, il tient le rôle d’Oberon dans The Fairy Queen de Purcell à Marseille et Aix-en-Provence, ainsi que ceux de Piquillo (La Périchole), Don Ramiro (La Cenerentola) et Orphée (Orphée aux Enfers) à l'Opéra de Marseille. Le Forum franco-allemand des Jeunes Artistes l'invite pour Spärlich (Die Lustigen Weiber von Windsor de Nicolaï) en 2005, au Stadthalle de Bayreuth ; un enregistrement pour la Radio-Télévision Bavaroise sera programmé durant les représentations. Il chante ensuite Ardimedon (Phi-Phi) à Toulon, Monostatos (Die Zauberflöte), Goro (Madama Butterfly) et Almaviva (Il Barbiere di Siviglia) à Besançon. Il est également invité à l'Opéra National de Montpellier pour Basilio (Le Nozze di Figaro) et Normanno ( Lucia di Lammermoor) ; d’une création de Peres Ramirez Rimbaud, Pâris (La Belle Hélène) à Toulouse et Arles avec OpéraEclaté, un Concert Offenbach à Séville avec la Real Orquesta de Séville, Florès ( L’Auberge du Cheval Blanc) à Toulon, Carmina Burana à Limoges, Badal (Padmavati) au Festival de Spoleto, le rôle-titre (Bastien und Bastienne) et il interprète le Comte Almaviva (Il Barbiere di Siviglia) en tournée avec Opéra-Eclaté. A l’automne 2008 et au cours de la saison 2008/2009, il est invité par le Glyndebourne Opera Tour pour chanter le Remendado (Carmen), avant de participer, la saison dernière, à Der Rosenkavalier (Majordome de la Maréchale/Aubergiste) à l’Opéra de Marseille, Carmen (Le Remendado) à l’Opéra de Lille, Carmina Burana à Limoges, Valses de Vienne à Reims. En 2010/2011, il a été invité pour une nouvelle production de Die Zauberflöte de Peter Brook au Théâtre des Bouffes du Nord et en tournée mondiale, et s’est produit dans Carmen à Massy, Die Zauberflöte à Marseille, La Belle Hélène et Die Zauberflöte au Festival de SaintCéré et en tournée en France. Parmi ses projets, notons Madama Butterfly et Wozzeck à Rouen et Rennes. L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli pour les fêtes de fin d’année 2007/2008 pour L’Auberge du Cheval Blanc, en 2009 pour Les Contes d’Hoffmann, en 2010 pour Valses de Vienne, en 2011 pour Carmen, le retrouvera pour les Fêtes de fin d’année dans My Fair Lady et en février 2014 pour Monsieur Choufleuri restera chez lui et Pomme d’Api. OLIVIER DEJEAN Yamadori Après avoir réalisé des études de sciences à l'Université de Montpellier, Olivier Déjean intègre la classe de chant au Conservatoire de Montpellier, successivement dans les classes de Francis Dudziak, Andréa Guiot, puis Françoise Pollet. Il y chante notamment Énée (Dido and Aeneas de Purcell), sous la direction d’Ivan Reperan, ainsi que l’un des trois étudiants (Der Jasager de Kurt Weill) à l’Opéra de Montpellier. En 2004, Olivier Déjean entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Françoise Pollet, où il participe régulièrement aux master classes d'Udo Reinemann, Alain Garichot, et François Le Roux. Il se produit dans le rôle du Baron dans L’Amour masqué de Messager, et celui de John Sorel dans The Consul de Menotti. En 2008, après avoir obtenu son prix avec mention au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, il intègre l’Opéra-Studio de l’Opéra National du Rhin. Il participe durant deux ans aux nombreux spectacles et récitals ; il est notamment : Figaro, Leporello et Guglielmo dans le spectacle Une nuit avec Mozart, composé de larges extraits des trois derniers opéras de Mozart (mise en scène de François de Carpentries et Karine Van Hercke); Brackenburry et Rattcliff dans Richard III de Battistelli (mise en scène de Robert Carsen); le Génie de la lampe dans Aladin et la lampe merveilleuse de Nino Rota, Ein Lakai dans Ariadne auf Naxos de Strauss; et le Comte Robinson dans Il Matrimonio Segreto de Cimarosa (direction de Roland Böer). En 2009, il est aussi le Fauteuil et l’Arbre dans L’Enfant et les Sortilèges aux Dominicains d’Alsace. En 2011, il chante le rôle d'Ajax II dans La Belle Hélène d'Offenbach à Strasbourg (mise en scène de Marianne Clément) puis à Bordeaux. Cette même année, il remporte le Prix Homme du 11ème Forum lyrique international d'Arles. Puis il chante le rôle de Polyphemus (Acis and Galatea) de Haendel avec les musiciens du Parlement de Musique. En 2012, il chante notamment Le Devin (Le Devin du village) de Rousseau, Antonio dans Le Nozze di Figaro (à Massy), la Basse solo (La Petite Messe solennelle) de Rossini, ainsi que la Basse solo (The Messiah) de Haendel. De janvier à juin 2013, il fait partie de la première académie de l'Opéra-Comique. Il a chanté dans les spectacles de : Ciboulette (mise en scène de Michel Fau), Cendrillon de Pauline Viardot, Marouf (direction d'Alain Altinoglu), ainsi qu'à tous les récitals «Rumeurs» de mélodies, d'opérettes et d'opéras comiques. En juin de cette même année, il interprète l'Orateur/l'Homme d'arme (Die Zauberflöte) au Fort du Vert Galand (mise en scène d'Yves Coudray). Olivier Déjean a participé à de nombreux stages de chant, avec notamment Andrea Guiot, Udo Reinemann, et Valérie Millot, avec qui il se perfectionne encore aujourd'hui. Il a dernièrement participé à deux formations à la Fondation Royaumont : un stage de perfectionnement sur le lied (Winterreise) avec Ruben Lifschitz, puis une formation sur La Resurrezione de Haendel (rôle de Lucifer), qui donnera lieu à un concert, accompagné par l'ensemble La Risonanza. Ses goûts éclectiques l'amènent à chanter un vaste répertoire allant de la musique baroque à la musique contemporaine, de la musique de chambre au grand opéra romantique. Olivier Dejean est tout particulièrement apprécié dans le récital de lieder (Dichterliebe, Liederkreis, Rückert-lieder,...), et de mélodies françaises (Don Quichotte à Dulcinée, Chansons gaillardes, L'horizon chimérique,...). L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli pour les fêtes de fin d’année 2011-2012 dans Le Nozze di Figaro, puis l'année suivante dans La Veuve Joyeuse. Parmi ses projets notons le rôle de Pâris (Roméo et Juliette) à l'Opéra de Massy en novembre 2014. LUC BERTIN-HUGAULT Il bonzo Originaire de Lyon, Luc Betrin-Hugault devient clarinettiste à 18 ans, après quelques années de violon. Titulaire d’une maîtrise et d’un Capes de lettres classiques, il enseignera trois ans dans l’Education Nationale avant d’intégrer le Conservatoire National de Musique de Région de Paris dans la classe de chant de Fusako Kondo. Il entre alors dans la classe de Glenn Chambers au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris puis dans celle de Malcom Walker et participe à plusieurs master-classes notamment avec Teresa Berganza, Margreet Hönig, Philippe Huttenlocher, Christopher Underwood, Nathalie Stutzmann et Roger Vignoles. Ces dernières années, il a interprété l’ogre (Le Petit Poucet d’Isabelle Aboulker) avec l’Ensemble Orchestral de Paris (direction Toby Purser) et un député flamand (Don Carlo de Verdi) à l’Opéra National de Paris ; Don Ruy Gomez (Tres para una d’Augustin d’Assignies et Louis de Mieulles), le rôle d’Aymar (Rodolphe d’André David), Collatinus (The Rape of Lucretia de Britten), Masetto (Don Giovanni de Mozart) au Festival Escales lyriques de l’Ile d’Yeu ; Don Quichotte aux Théâtres de Chaumont et de Besançon, Sarastro (Die Zauberflöte de Mozart) au Festival Not’en Bulles, le Curé et le Blaireau (La Petite Renarde Rusée de Janacek) aux Opéras de Rouen, Reims et Liège ; le Commandeur (Don Giovanni) aux Opéras de Besançon et Limoges ; le rôle de Rocco (Fidelio de Beethoven) à Limoges. Il s’est produit dans A Child of our time (Michael Tippett) au Mans, dans le rôle de Betto (Gianni Schicchi de Puccini) au Festival Not’en Bulles à Auray, dans le rôle du Medecin (Pelléas et Mélisandre de Debussy) à l’Opéra-Comique sous la direction de Sir John Eliot Gardiner. Il a chanté Sarastro (Une Flûte Enchantée) dans la mise en scène de Peter Brook, au Théâtre des Bouffes du Nord, puis en tournée mondiale, l’Ermite (Der Freischütz de Carl Maria von Weber) à l’Opéra-Comique et avec the BBC Proms (direction Sir John Eliot Gardiner) ; Brander (Les Huit scènes de Faust de Berlioz) dans le cadre du Festival Berlioz et avec l’Orchestre Philharmonique de Dresde ; le Docteur Grenvil (Traviata) à l’Opéra Grand Avignon et s’est produit durant l’été 2012, dans Le Mandarin (Turandot de Puccini) à l’invitation des Chorégies d’Orange. Luc Bertin-Hugault a interprété également plusieurs Symphonies, oratorios et messes ainsi at-on pu l’entendre dans la IX eme Symphonie (Beethoven) avec l’Ensemble Orchestral de Paris (direction Sean Edwards), le Magnificat (Bach) avec Chorus 14 sous la direction de Dominique Sourisse, le Requiem (Mozart), L’Enfance du Christ (Berlioz), The Messiah (Haendel) avec l’Ensemble Cantabile, Lauda Sion (Mendelssohn), La Lyre et la Harpe (Saint Saëns), St John Passion (Bach) et le Stabat Mater (Haydn) ou encore la Messe en fa (Bach) et les Cantates 62 et 21 de Bach. On peut également l’entendre dans des récitals de mélodies et lieder (Brahms notamment) et de musique de chambre. Avec le duo piano-chant qu’il forme avec sa sœur Anne, ils désirent vivement faire découvrir au public, les merveilles du répertoire mélodique dédié aux voix de basse. 2013 l’a vu interpréter Don Pedro (Béatrice et Bénédicte) au Festival Berlioz, la Basse dans Manfred de Schumann à l’Opéra-Comique, et la Basse dans la Messie di Gloria (Puccini) au Festival d’Annecy. Parmi ses projets en 2014, notons les rôles d’Ahmed (Mârouf de Rabaud) à l’Opéra-Comique, du Médecin (Pelléas et Mélisande) dans une reprise à l’Opéra-Comique sous la direction de Louis Langrée, et du Bourreau (Le Dernier jour d’un condamné) à l’Opéra Grand Avignon. Début dans le rôle. PIERRICK BOISSEAU Il Commissario imperial Pierrick Boisseau a étudié au Royal College of Music, au London Royal School Opera et au Centre de Musique Baroque de Versailles. Il se produit dans de nombreux oratorios, notamment sous la direction de Peter Schreier, Christophe Coin, Sir David Willcocks et Thomas Hengelbrock. Il chante aussi sur scène en France et à l'étranger : Gaudenzio (Il Signor Bruschino de Rossini) à Londres, Lotario (Flavio) pour le London Haendel Festival, Pasquale (Olivo e Pasquale de Donizetti) dirigé par Alberto Zedda à Royaumont, Alcindoro (La Boheme) en tournée avec le Centre de Formation Lyrique de l'Opéra National de Paris, Morales (Carmen) au Festival International de Baalbek. En 2004, il rejoint le Nouveau Studio de l'Opéra National de Lyon où il interprète Apollo (L'Orfeo de Monteverdi), dirigé par Philip Pickett. Il a depuis interprété Nardo (La Finta Giardiniera de Anfossi) avec La Capella dei Turchini dirigée par Antonio Florio, l'Instituteur (Der Jasager de Kurt Weill) pour l'Opéra National de Lyon dirigé par Jérémie Rhorer. Il chante Osmano (L'Ormindo de Cavalli) avec Les Paladins et Jérôme Corréas, Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra de Rennes ; le Médecin (Jeremy Fisher d'Isabelle Aboulker), une création pour l'Opéra National de Lyon avec le Quatuor Debussy, Adraste (Renaud de Sacchini) à l’Opéra Royal de Versailles avec les Talens Lyriques, dirigé par Christophe Rousset, le Berger (Pelléas et Mélisande) à l’Opéra-Comique dirigé par Sir John Eliot Gardiner. Il chante régulièrement avec Opera Fuoco dirigé par David Stern : Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra Royal de Versailles, Eneas (Dido and Aeneas de Purcell) au Festival de Saint Gall en Suisse ; Orphée (L’Orpheus de Telemann) au Magdeburger Telemann Festtage ; Mustafa (Zanaïda) de Johann Christian Bach au Bachfest de Leipzig, au Festival Baroque de Malte et au Konzerthaus de Vienne. Il se produit en concert au Concertgebouw d’Amsterdam et au Zurich Tonhalle avec le Balthazar Neumann Ensemble ; à la Salle Pleyel avec l’Orchestre National de Radio France, et à Hong Kong avec l’Orchestre Philharmonique de Hong Kong. Plus récemment, il a interprèté Don Alfonso (Cosi fan Tutte) à Saint-Quentin-en-Yvelines, Paris (Roméo et Juliette) à Avignon, Alquif et l’Ombre d’Ardan (Amadis de Lulli) au Festival de Beaune. Parmi ses projets, notons Mercutio (Roméo et Juliette) à Massy et Don Alfonso dans la création de Cosi Fanciulli de Nicolas Bacri au Théâtre des Champs-Elysées. JEAN-FRANÇOIS BARON L’Officiale del registro Il suit ses études musicales au sein du Conservatoire National de Région de Marseille de 2000 à 2008 en tant que baryton. En 2007 il obtient un prix d’Art Lyrique dans la classe de Jean-Marie Sevolker et en 2008 un prix de chant dans celle de Tibère Raffalli. Au cours de sa formation, il a eu l’occasion de participer à une master-classe autour du chant baroque dirigée par le haute-contre Gérard Lesne. Elizabeth Cooper, chef de chant, l’invite à deux reprises lors de master-classes dans le cadre du festival « Plaisir de Musiques » à Annecy. En 2006, il est Papageno (Die Zauberflöte) et en 2008, le Baron (La Vie Parisienne), le Général Boum (La Grande Duchesse de Gerolstein), Jupiter (Orphée aux Enfers). Le Théâtre de l’Odéon à Marseille l’a accueilli dans de nombreuses opérettes (La Belle Hélène, La Vie Parisienne, Le Pays du Sourire, La Veuve Joyeuse, La Mascotte, La Fille de Madame Angot). En 2007, il chante dans les Chœurs de l’Opéra de Marseille La Damnation de Faust (Berlioz) dirigée par Philippe Auguin. Il interprète en 2008 le rôle du Baron de Gondremark dans une libre adaptation de La Vie Parisienne, mise en scène par Jean-Marie Sevolker et dirigée par Philip Bride à la tête de l’Orchestre du Conservatoire National de Région de Marseille. Lors du Festival International d’Art Lyrique d’Aix en Provence 2008, il fait parti du Chœur dans l’opéra Cosi fan Tutte de Mozart sous la direction de Christophe Rousset et mis en scène par Abbas Kiarostami. Depuis septembre 2008, l’Opéra Grand Avignon est heureux de le compter parmi les membres du Chœur permanent et lui confie souvent des rôles de soliste dans divers ouvrages lyriques : Le notaire (Marius et Fanny), Donmayer (Valses de Vienne), Bogdanovitch (La Veuve Joyeuse) Prochainement, il interprètera le rôle d’Harry (My Fair Lady) et celui de Petermann (Monsieur Choufleuri restera chez lui). XAVIER SEINCE Yakuside Né à Orange, Xavier Seince, baryton, passionné de musique travaille sa voix avec Gines Sirera. Puis il étudie le chant et l’art lyrique au Conservatoire de Musique d’Avignon. C’est Raymond Duffaut qui le découvre et lui confie certains rôles dont le Baron des Aubrais (La Chaste Suzanne), le Général Boum (La Grande-Duchesse de Gerolstein), le Sacristain (Tosca), le Patron du Restaurant (Sapho), l’Hôtelier (Manon), le Juge (Un Ballo in Maschera), le Médecin et l’Officier (Dialogues des Carmélites), l’Officier (Il Barbiere di Siviglia), et le Douanier (La Boheme). Il participe pendant plusieurs saisons au Festival Lyrique du Château de Sédières (Corrèze) dans des rôles comme le Dancaïre (Carmen), Benoit et Alcindoro (La Boheme)… C’est au Festival de Gigondas qu’il interprètera, à l’invitation de l’Opéra de Nice, le Notaire et le Médecin dans le Tryptique de Puccini. Il a l’honneur de se voir confier régulièrement des rôles aux Chorégies d’Orange, et a d’ailleurs été le Juge dans Un Ballo in Maschera (Verdi) durant l’été 2013. Ainsi s’est-il produit sur différentes scènes en France, comme l’Opéra Grand Avignon, et les Opéras de Reims, Vichy, Massy et Tourcoing. Il a chanté aux côtés de noms prestigieux comme Alain Fondary, Inva Mula, Patrizia Ciofi, Leonard Pezzino, Manon Feubel, Roberto Alagna, ou encore Sylvie Brunet. On peut considérer que son registre de voix le situe comme un baryton « bouffe ».