Elaboration d`une cartographie des risques opérationnels liés à la
Transcription
Elaboration d`une cartographie des risques opérationnels liés à la
Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion Master Professionnel en Comptabilité et Gestion Financière (MPCGF) Institut Supérieur de Comptabilité, de Banque et de Finance (ISCBF) ES C AG Promotion 6 (2011-2013) IB -B Mémoire de fin d’études THEME TH O LI Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la Banque Régionale de Marchés (BRM) E U EQ Présenté par : Dirigé par : Aïcha SANDWIDI M. Mohamed Lamine BAMBA Auditeur interne- Enseignant Associé au CESAG Avril 2013 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Dédicaces ES C AG Nous dédions ce travail à toute notre famille pour l’amour et le soutien qu’elle n’a cessé de nous apporter jusqu'à ce jour. TH O LI IB -B E U EQ Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion i Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Remerciements Nombreux sont ceux qui, d'une manière ou d'une autre, nous ont apporté leurs précieux concours pour la réalisation de ce travail. A tous, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude. Nous remercions particulièrement : • M. Mohamed Lamine BAMBA, Enseignant au CESAG, pour avoir accepté de diriger ce travail et consacré son temps malgré ses multiples occupations. • M. Moussa YAZI, Directeur de l’Institut Supérieur de Comptabilité Banque et • ES C Finance(ISCBF), pour l’encadrement mais aussi pour sa rigueur dans le travail. M. Alioune CAMARA et M. Raymond FAYE, respectivement Directeur Général et AG Directeur Général Adjoint de la BRM, qui ont bien voulu nous accepter dans leur établissement pour le stage et pour avoir utilisé la banque comme cadre d'étude. -B M. Adama SECK, Chef du service des Operations, pour ses conseils et sa disponibilité. • M. Fayçal YOUNOUSSOU, Opérateur de Marchés à la BRM pour ses conseils. • L'ensemble du personnel de la BRM pour sa franche collaboration, en particulier celui Le corps professoral de I'ISCBF, pour les enseignements qu'il nous a dispensés ainsi que EQ • TH des opérations. O LI IB • l'ensemble du personnel du CESAG, en particulier celui de l'ISCBF. E U • Les camarades de la promotion 2011-2013 du Master Comptabilité et Gestion Financière du CESAG, pour l'entraide et la bonne ambiance qui ont prévalues tout le long de nos études. • Tous ceux qui ont contribué à la réussite de nos études. Qu'ils trouvent ici l'expression de notre sincère reconnaissance. • Tous ceux qui nous ont témoigné, sans réserve, leur amitié et leur solidarité sincères quelles que soient les circonstances. • Enfin, les membres du jury qui voudront bien apprécier ce travail. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion ii Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Liste des abréviations AMRAE: Association pour le Management des Risques et des Assurances de l'Entreprise BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest BRM : Banque Régionale de Marchés CESAG : Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion CIP : Centrale des Incidents de Paiement ES C COSO: Committee Of Sponsoring Of the read way Commission CREPMF: Conseil Régional de l’Epargne Public et des Marchés Financiers AG DG : Directeur Général -B ERB : Etat de rapprochement bancaire IB FCFA: Franc de la Communauté Financière Africaine LI TH O IFACI : Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes ISCBF : Institut Supérieur de Comptabilité, de Banque et de Finance QCI : Questionnaire du Contrôle Interne E U PCB : Plan Comptable Bancaire EQ ISO : International Organization for Standardization RTGS : Real Time Gross Settlement SICA: Système Interbancaire de Compensation Automatisée STAR: Système de Transfert Automatisé et de Règlement SWIFT: Society for Worldwilde Interbank Financial Telecommunication UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion iii Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Liste des figures Figure 1: Matrice d’évaluation des risques ................................................................................... 42 Figure 2 : Notre modèle d’analyse ................................................................................................ 47 Figure 3: Matrice des risques ........................................................................................................ 96 AG ES C TH O LI IB -B E U EQ Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion iv Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Liste des tableaux Tableau 1: Les étapes de l’approche Top-down selon l’IFACI .................................................... 30 Tableau 2: Les étapes de l’approche bottom-up selon l’IFACI .................................................... 31 Tableau 3 : La méthode de Jiménez............................................................................................. 33 Tableau 4 : La méthode de Bernard ............................................................................................. 33 Tableau 5 : La méthode de Jokung Ngeuna .................................................................................. 34 Tableau 6: La méthode de Maders &Masselin ............................................................................. 34 ES C Tableau 7: La méthode de Renard ................................................................................................ 35 Tableau 8: Synthèse des méthodes retenues ................................................................................. 36 AG Tableau 9 : Liste des comités de la BRM ..................................................................................... 60 Tableau 10 : Risques liés à la compensation interbancaire de façon générale ............................. 73 -B Tableau 11 : Risques liés à la préparation de la phase « aller »................................................... 74 IB Tableau 12 : Risques liés à la Phase « aller » ............................................................................... 75 LI TH O Tableau 13 : Risques liés à la phase compensation ...................................................................... 76 Tableau 14 : Risques liés à la phase « retour » ............................................................................. 76 EQ Tableau 15 : Risques liés à la phase règlement............................................................................. 78 Tableau 16 : Risques liés à la phase rejet et gestion des impayés ................................................ 79 E U Tableau 17: Risques liés à la comptabilisation ............................................................................. 80 Tableau 18: Risques liés au classement ........................................................................................ 81 Tableau 19 : Echelle de probabilité .............................................................................................. 82 Tableau 20 : Evaluation de la probabilité de survenance des risques ........................................... 83 Tableau 21 : Echelle de gravité ..................................................................................................... 86 Tableau 22: Evaluation de la gravité des risques .......................................................................... 87 Tableau 23: Hiérarchisation des risques en fonction de la probabilité de leur survenance .......... 89 Tableau 24: Hiérarchisation des risques en fonction de la gravité ............................................... 91 Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion v Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 25: Hiérarchisation des risques en fonction de leur criticité ........................................... 92 Tableau 26 : Proposition de plan d'actions contre les risques....................................................... 97 AG ES C TH O LI IB -B E U EQ Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion vi Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Liste des annexes Annexe 1: La liste des personnes rencontrées à la BRM et leurs fonctions ............................... 105 Annexe 2 : Le questionnaire pour enquête adressé au chargé de la compense.......................... 106 Annexe 3 : La grille de séparation des tâches ............................................................................. 107 Annexe 4: Les questionnaires de contrôle interne ...................................................................... 108 Annexe 5: La matrice des évaluateurs ........................................................................................ 116 AG ES C TH O LI IB -B E U EQ Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion vii Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Table des matières Dédicaces ....................................................................................................................................................... i Remerciements.............................................................................................................................................. ii Liste des abréviations ................................................................................................................................... iii Liste des figures ........................................................................................................................................... iv Liste des tableaux.......................................................................................................................................... v C ES Table des matières...................................................................................................................................... viii INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................................. 1 AG PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE D’ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES -B RISQUES OPERATIONNELS LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE ............................... 7 LI IB INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 8 CHAPITRE 1: RISQUES OPERATIONNELS LIES AU PROCESSUS DE COMPENSATION TH O INTERBANCAIRE DE LA BANQUE ........................................................................................................ 9 1.1 COMPENSATION INTERBANCAIRE ............................................................................................ 9 EQ 1.1.1. La compensation interbancaire à travers le monde .................................................................... 9 E U 1.1.2. Les objectifs de la compensation interbancaire automatisée dans l’UEMOA.......................... 12 1.1.3. Organisation et support du processus de compensation interbancaire .................................... 13 1.1.4. Les grandes étapes du traitement des valeurs échangées ......................................................... 15 1.2. RISQUES OPERATIONNELS DANS LA PRATIQUE DE LA COMPENSATION INTERBANCAIRE ................................................................................................................................ 19 1.2.1. Risques financiers ..................................................................................................................... 20 1.2.2. Risques opérationnels spécifiques au processus de compensation interbancaire .................... 21 1.3. DISPOSITIF A METTRE EN PLACE POUR UNE GESTION DES RISQUES LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE DANS LA BANQUE ............................................................ 23 Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion viii Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.3.1. Les dispositifs de contrôle pour la phase « aller » ................................................................... 24 1.3.2. Les dispositifs de contrôle pour la phase compensation ........................................................... 24 1.3.3. Les dispositifs de contrôle pour la phase « retour » ................................................................. 25 1.3.4. Les dispositifs de contrôle pour la phase règlement ................................................................. 25 1.3.5. Les dispositifs de contrôle pour la phase de traitement des rejets et impayés......................... 26 CHAPITRE 2 : ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES RISQUES OPERATIONNELS ...... 27 2.1. CADRE CONCEPTUEL RELATIF A LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES............................ 27 C 2.1.1. Définition de la cartographie des risques ................................................................................ 27 ES 2.1.2. Les objectifs de l’établissement de la cartographie des risques ............................................... 27 AG 2.1.3. Les motivations de l’établissement d’une cartographie des risques ......................................... 28 2.1.4. Les facteurs clés de succès d’une cartographie des risques ..................................................... 28 -B 2.1.5. Les différents types de cartographie des risques ...................................................................... 29 IB LI 2.2. DIFFERENTES APPROCHES DE L’ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES RISQUES ................................................................................................................................................ 30 TH O 2.2.1. Approche top-down ................................................................................................................... 30 2.2.2. Approche bottom-up.................................................................................................................. 31 EQ 2.2.3. Approche combinée ................................................................................................................... 31 E U 2.2.4. Approche par le benchmarking ................................................................................................. 32 2.2.6. Approche par analyse et synthèse rationnelle des risques........................................................ 32 2.2.7. Les points d’entrée .................................................................................................................... 32 2.2.8. La macro cartographie ............................................................................................................. 32 2.2.9. La méthode de Jiménez (2008 : 64) .......................................................................................... 32 2.2.10. La méthode de Fréderic Bernard (2010 :76) ......................................................................... 33 2.2.11. La méthode de Jokung Nguena (2008 : 134-137) ................................................................... 34 2.2.12. La méthode de Maders &Masselin (2009 :20) ....................................................................... 34 2.2.13. La méthode de Renard (2012 ; 157) ....................................................................................... 34 Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion ix Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2.3. QUELQUES METHODES D’ELABORATION DE CARTOGRAPHIE DES RISQUES ............ 35 2.3.1. Synthèse de différentes méthodes de cartographie des risques................................................. 35 2.3.2. Analyse des différentes étapes................................................................................................... 37 CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE L’ETUDE ................................................................................... 46 3.1. MODELE D’ANALYSE ................................................................................................................. 46 3.2. EXPOSE DES METHODES ........................................................................................................... 48 3.2.1. Outils de collecte et d’analyse des données .............................................................................. 48 C 3.2.2. Outils d’évaluation.................................................................................................................... 50 ES CONCLUSION ........................................................................................................................................... 52 AG DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE D’ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES RISQUES OPERATIONNELS LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE AU SEIN DE -B LA BRM ..................................................................................................................................................... 53 LI IB INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 54 CHAPITRE 4 : PRESENTATION DE LA BRM ....................................................................................... 55 O TH 4.1. HISTORIQUE ET MISSIONS ........................................................................................................ 55 EQ 4.2. ACTIVITES ..................................................................................................................................... 56 4.2.1. Le financement .......................................................................................................................... 56 E U 4.2.2. L’ingénierie financière et recherche ......................................................................................... 56 4.2.3. Le placement ............................................................................................................................. 57 4.3. ORGANISATION GENERALE ..................................................................................................... 57 4.3.1. L’Assemblée Générale .............................................................................................................. 57 4.3.2. Le Conseil d’Administration ..................................................................................................... 57 4.3.3. La Direction Générale .............................................................................................................. 58 CHAPITRE 5 : PRATIQUE DE LA COMPENSATION INTERBANCAIRE AU SEIN DE LA BRM .. 62 5.1. LES OBJECTIFS ET L’ORGANISATION DU PROCESSUS ...................................................... 62 Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion x Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 5.1.1. Les objectifs du processus de compensation interbancaire à la BRM ...................................... 62 5.1.2. Les activités du service Opération Back-office à la BRM......................................................... 62 5.2. LES ETAPES DU PROCESSUS ET PROCEDURES .................................................................... 63 5.2.1. La phase de préparation pour la compense aller ..................................................................... 63 5.2.2. La phase « aller »...................................................................................................................... 65 5.2.3. La séances de compensation ..................................................................................................... 66 5.2.4. La phase « retour » ................................................................................................................... 66 5.2.5. La phase règlement ................................................................................................................... 68 C ES 5.2.6. La Phase gestion des rejets et des impayés............................................................................... 69 AG 5.2.7. La comptabilisation................................................................................................................... 69 5.2.8. Le classement ............................................................................................................................ 71 -B CHAPITRE 6 : ELABORATION DE LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES AFFERENT AU IB PROCESSUS DE COMPENSATION A LA BRM ................................................................................... 72 O LI 6.1. TRAVAUX PREPARATOIRES ..................................................................................................... 72 TH 6.2. IDENTIFICATION ET ANALYSE DES RISQUES LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE A LA BRM ............................................................................................................ 72 EQ 6.2.1. Les risques liés à la compensation interbancaire de façon générale ....................................... 73 6.2.2. Les risques liés à la préparation de la phase « aller » ............................................................ 74 E U 6.2.4. Les risques liés à la phase compensation ................................................................................ 76 6.2.5. Les risques liés à la phase « retour »........................................................................................ 76 6.2.6. Les risques liés à la phase règlement........................................................................................ 77 6.2.7. Les risques liés à la phase rejet et gestion des impayés............................................................ 78 6.2.8. Les risques liés à la comptabilisation ....................................................................................... 79 6.2.9. Les risques liés au classement .................................................................................................. 81 6.3. EVALUATION DES RISQUES .................................................................................................... 81 6.3.1. Évaluation de la probabilité d’occurrence (fréquence) ............................................................ 82 Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion xi Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 6.3.2. Evaluation de l’impact des risques (gravite) ............................................................................ 85 6.4. HIERARCHISATION DES RISQUES ........................................................................................... 89 6.4.1. Hiérarchisation des risques en fonction de la probabilité de leur survenance......................... 89 6.4.2. Hiérarchisation des risques en fonction de leur impact ........................................................... 90 6.4.3. Hiérarchisation des risques en fonction de leur criticité .......................................................... 92 3.5. MATRICE DES RISQUES ............................................................................................................. 94 6.5. L’élaboration de la matrice des risques....................................................................................... 94 6.5.2. Présentation de la matrice des risques ..................................................................................... 94 C ES 6.6. PLAN D’ACTIONS DE MAITRISE DES RISQUES .................................................................... 97 AG 6.7. RECOMMANDATIONS................................................................................................................. 98 6. 7.1. Recommandations relatives au management de la BRM ......................................................... 98 -B 6.7.2. Recommandations relatives au processus compense interbancaire à la BRM ........................ 98 LI IB CONCLUSION ......................................................................................................................................... 100 CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 101 O TH ANNEXES ................................................................................................................................................ 103 E U EQ BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 118 Aïcha SANDWIDI - MPCGF2 - CESAG - 6e promotion xii Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM AG ES C IB -B INTRODUCTION GENERALE O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 1 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Au cours de l’histoire, la monnaie a revêtu différentes formes physiques mais la nature de la monnaie s’affirme clairement avec l’apparition des billets de banque. Avec la mondialisation, le développement des technologies de l’information mais aussi pour des objectifs de traçabilité, les banquiers ont instauré dans le secteur bancaire, plusieurs moyens de paiement. Il s’agit essentiellement des chèques, des effets de commerce, des virements, des cartes bancaires, etc. Ainsi, la monnaie autrefois sous forme de pièces et de billets de banque se transforme progressivement en une série d’ordres par lesquels le titulaire demande à son banquier de transférer tout ou partie de son crédit en compte pour exécuter ses obligations ou recouvrer ses créances. Aujourd’hui, pour le client d’une banque donnée, déposer un chèque, un virement ou un effet émis par son collaborateur d’une autre banque et attendre le crédit de son compte semble être une des plus simples opérations mais cet acte enclenche tout un C ES mécanisme bancaire d’une complexité variable. AG Vu sous cet angle le paiement perd son caractère instantané direct. Il se transforme alors en un processus avec plusieurs intermédiaires souvent étrangers à l’opération de base, c’est la IB -B compensation interbancaire. La compensation interbancaire peut être définie comme un mécanisme permettant aux O LI banques et aux institutions financières membres de la chambre de compensation, de régler les montants dus et de recevoir les actifs correspondants aux transactions qu’elles ont effectuées a toujours un débiteur et un créditeur. EQ TH sur les marchés. La transaction est marquée par l’achat d’une part et la vente d’autre part, il y La multiplication des intermédiaires financiers, la dispersion géographique, la variété des U instruments utilisés conjuguées à la complexité de l’opération confronte souvent les parties E prenantes à des risques majeurs. La Banque Régionale de Marchés (BRM) qui est une banque basée à Dakar, a commencé ses activités en 2007. Comme toutes les autres banques, elle est exposée à des risques inhérents à son processus de compensation interbancaire. Ces risques sont entre autres des risques de liquidité, risques de contrepartie, risques opérationnels. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 2 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Dans le cadre de cette étude, l’intérêt serait porté sur les risques opérationnels. Selon le Comité de BALE, le risque opérationnel est un risque provenant de procédures internes inadéquates ou défaillantes, de personnes et systèmes ou d’événements externes. La compensation interbancaire est une des activités clés de la BRM, mais cet établissement pourrait ne pas avoir un très bon dispositif de maîtrise des risques liés à cette activité. Ces manquements liés au dispositif de maitrise des risques trouveront leurs fondements dans : l’absence d’un manuel de procédures actualisé ; l’absence d’une grille de séparation de tâches et de fonctions. ES C De nos jours, le dispositif de gestion de risques opérationnels liés à la compensation AG interbancaire mis en place par la BRM semble pertinent. Mais dans le cadre d’une projection de croissance de ses activités, le dispositif présent pourra se révéler limité. L’absence d’un IB -B dispositif adapté va causer les insuffisances suivantes : la défaillance du système informatique dont le rôle sera sensible du fait de la masse O LI des opérations et de leurs complexités ; la négligence ou l’erreur de la part de l’agent de saisie ; les pertes de valeurs à compenser ; le paiement de valeurs non autorisées. E Les conséquences pour l’organisation seront nombreuses : U EQ TH la responsabilité de la banque pourra être invoquée en cas de négligence et l’insuffisance d’efficacité ; les insuffisances de célérité dans les encaissements qui peuvent entrainer des pertes financières ou un manque à gagner important ; les pertes consécutives liées à des paiements non autorisés par les clients ; la perte de clientèle dus au retard de présentation des valeurs. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 3 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Pour faire face à ces insuffisances et pour éviter des désagréments, des solutions suivantes pourraient être envisagées : la mise en place d’un manuel de procédures actualisé ; la vulgarisation d’une culture de risque dans la banque ; l’organisation fréquente de formations pour le personnel notamment les agents de saisie, les informaticiens et les auditeurs internes sur les risques liés à la compensation interbancaire ; l’élaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire. ES C Ce sont autant de solutions qui peuvent permettre à l’entreprise de diminuer ses risques. La AG cartographie des risques liés à la compensation interbancaire semble la plus pertinente car elle permet d’identifier, d’analyser, d’évaluer et de hiérarchiser les risques liés à cette pratique. En IB -B outre, elle propose des solutions pratiques qui pourraient servir pour l’élaboration d’un manuel de procédures par approche risque. O LI Compte tenu de la solution adoptée, la question principale de cette analyse sera la suivante : quel sera le profil des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire de la BRM ? TH De cette question principale découlent les questions spécifiques ci-après : EQ comment se déroule le processus de compensation interbancaire? U quels sont les risques opérationnels associés à la compensation interbancaire ? quels outils permettent de maîtriser les risques liés à la compensation interbancaire ? comment identifier les risques majeurs liés à la de compensation interbancaire au sein E de la BRM ? comment faut-il les analyser, les évaluer et les hiérarchiser ? quelles peuvent être les solutions à proposer et qui seront capables de transformer les risques inhérents en risques résiduels ou en risques cibles ? La recherche des réponses à nos questions est la base du choix de notre thème qui s’intitule : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 4 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM « Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM ». A travers cette étude, l’objectif est d’aboutir à l’élaboration de la cartographie des risques liés à la compensation interbancaire de la BRM, sur la base de la revue de littérature, de notre modèle d’analyse et des informations internes qui seront recueillies. De manière spécifique, il s’agira : de comprendre le processus de compensation interbancaire à la BRM ; d’identifier les risques susceptibles d’entraver l’atteinte des objectifs de la banque ; d’évaluer les risques en mesurant leurs fréquences et leurs impacts sur la banque ; de hiérarchiser ces risques à travers une carte en fonction de leurs fréquences et AG ES C leurs impacts sur la banque ; de faire des recommandations pour une meilleure gestion de ces risques. IB -B L’intérêt de ce travail se ressent à plusieurs niveaux : O LI pour la banque, il s'agira de disposer d’un outil indispensable à la gestion de risques opérationnels liés à la compensation interbancaire et de servir de modèle pour élaborer TH les autres cartographies afin d’aboutir à la cartographie générale de la BRM dans un pour les lecteurs, ce travail permettra d’approfondir leurs connaissances en matières de U EQ avenir proche ; E compensation interbancaire, de risques liés à la compensation interbancaire et d’élaboration d’une cartographie de risque ; pour l’auteur, c'est l'occasion de faire notre preuve dans l'élaboration de la cartographie des risques opérationnels. La démarche pour l’étude de ce thème consiste à rassembler les données a travers une revue de littérature sur le thème et des échanges avec des professionnels des services de compensation des banques de la place de Dakar. Ce qui nous permet d’avoir une démarche d’élaboration de la cartographie des risques. Ensuite nous collecterons, analyserons et traiterons les informations au sein de la BRM dans le but d’établir une cartographie des risques liés à la compensation interbancaire. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 5 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Notre travail s’articulera autour de deux grandes parties : la première partie est consacrée à la synthèse de la revue de littérature, elle comprend trois chapitres, le premier traitant de la compensation interbancaire, le deuxième des risques bancaires et le troisième sur la démarche méthodologique d’élaboration de la cartographie des risques ; la deuxième partie est relative au cadre pratique de l’élaboration de la cartographie des risques, contient également trois chapitres. Le premier permettra de mieux connaître la BRM, le deuxième traitera de la description relative au processus de compensation interbancaire à la BRM et le troisième de la cartographie des risques liés à la compensation interbancaire au sein de la BRM. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 6 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM PREMIERE PARTIE : CADRE ES C THEORIQUE D’ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES AG RISQUES OPERATIONNELS LIES A IB -B LA COMPENSATION O LI INTERBANCAIRE E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 7 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM INTRODUCTION Le risque est l’essence même du métier bancaire et la justification de sa rémunération, ainsi les banques doivent faire face aux risques généraux et spécifiques qui menacent très souvent la création de valeurs. Pour survivre, ces dernières ont pour principal défi d'avoir à tout instant la capacité de déterminer le profil du risque acceptable afin d'optimiser leur processus de création de valeur. Face à ces nombreuses incertitudes qui peuvent porter atteinte à la stabilité et aux performances tant recherchées, les banques se doivent de chercher à renforcer ou à instaurer certains instruments de mesure et de contrôle des risques pour assurer la continuité de leurs activités. C C’est dans ce cadre que cette première partie s'intéressera aux théories d'élaboration de ES cartographie des risques opérationnels liés au processus de compensation interbancaire, selon les points de vue de quelques auteurs. Le premier chapitre concernera la compensation AG interbancaire, le deuxième aura trait à la démarche d'élaboration de la cartographie des risques et le dernier portera sur la méthodologie de l'étude. IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 8 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CHAPITRE 1: RISQUES OPERATIONNELS LIES AU PROCESSUS DE COMPENSATION INTERBANCAIRE DE LA BANQUE Introduction Le terme risque est employé un peu partout de nos jours. Comme toute autre activité, la compensation interbancaire est source de risques importants dont les conséquences peuvent porter atteinte à la continuité de l’activité d’une banque due à la perte de capital que cela peut engendrer. De ce fait, chaque étape du processus de la compensation interbancaire doit faire l’objet d’une étude afin de dégager les différents risques dans les buts de les éliminer ou de les maîtriser. Ainsi, pour mieux cerner les risques liés à la compensation interbancaire, nous allons dans un C premier temps présenter le processus de la compensation interbancaire, dans un deuxième ES temps relever les différents risques liés à ce processus et dans un troisième temps présenter les AG dispositifs de maitrise de ces risques. 1.1 COMPENSATION INTERBANCAIRE IB -B Il existe plusieurs définitions de la compensation interbancaire mais celle de SARDI (2002 : 937) a retenu notre attention. Pour lui, « c’est tout d’abord un moyen pour les banques de O LI connaître en détails et en valeurs les ordres passés par leurs clients d’une banque à l’autre, afin de porter à leurs comptes respectifs les transactions correspondantes. Ces ordres sont TH donnés à l’aide d’un support tel que le chèque, la carte de crédit, l’effet de commerce, l’ordre EQ de virement ou de prélèvement ». Cette définition peut être complété par celle de OGIEN (2008 : 16), pour qui « la compensation interbancaire consiste à solder quotidiennement les U dettes et créances réciproques des établissements de crédit. Après compensation, les banques E se retrouvent excédentaires ou déficitaires. Le règlement se fait en « monnaie Banque centrale » sous forme de billets ou d’avoirs en compte courant auprès de la Banque Centrale ». Pour réduire les risques de confusion et ne pas trop s’éloigner de la réalité Ouest Africaine, notre revue de littérature insistera sur la pratique de la compensation en zone UEMOA. 1.1.1. La compensation interbancaire à travers le monde Le système de compensation autrefois manuel s’est automatisé à travers le monde grâce au développement des technologies de l’information et de la communication. Ce développement s’est traduit par la mise en place de plusieurs systèmes de compensation notamment aux Etats Unis, en Angleterre, en France. L’Union Economique et Monétaire Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 9 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Ouest Africaine (UEMOA) n’est pas restée en marge de cette évolution. Nous présenterons de façon brève les différents systèmes à travers le monde avant de nous concentrer sur celui de l’UEMOA. Aux Etats Unis Il existe deux systèmes de compensation de grandes valeurs aux États-Unis. Le premier, le système FedWire, exploité par la Réserve Fédérale des Etats Unis d'Amérique qui traite les paiements électroniques qui servent habituellement pour les paiements de grandes valeurs ou pour ceux qui exigent une certitude. Les paiements sont effectués le même jour et sont finals et irrévocables, ce qui fournit à ceux qui les encaissent l’assurance que le virement à leur compte ne sera pas annulé par la suite. ES C Le Système CHIPS (Clearing House Interbank Payments System) est le deuxième système de AG paiements de grandes valeurs. Il est exploité par la Clearing House, une entreprise privée appartenant à dix-neuf (19) institutions financières d’envergure mondiale et issue en 2004 de IB -B la fusion de plusieurs entreprises de traitement des paiements. CHIPS traite les paiements de grandes valeurs liés à des opérations internationales, comme le règlement d’opérations en devises et en eurodollars. O LI Les paiements de faibles valeurs sont souvent effectués par chèque ou par voie électronique TH par l’intermédiaire de la chambre de compensation automatisée ACH (Automated Clearing House). L’ACH est exploitée par la National Automated Clearing House Association U EQ (NACHA) (Enclopedie libre ; 2012 :1). Les paiements par l’entremise de l’ACH peuvent être au départ débiteurs ou créditeurs et sont E les plus souvent utilisés pour le dépôt ou le paiement direct de fonds (paie, paiement de l’impôt fédéral et paiement de factures courantes). Au Royaume-Uni Le système anglais comprend un système RTGS (Real Time Gross Settlement) pour les paiements interbancaires des gros montants nécessitant un règlement rapide, (clearing house automated payement system) CHAPS, et deux systèmes pour les paiements interbancaires de petits montants (Bankers Automated Clearing Services et la chambre de compensation des chèques et des virements). Ces trois systèmes sont couverts par un organisme commun appelé APAC (Association of Payement Clearing services), (RAMBURE 2005 :156). Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 10 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM En France Selon OGIEN (2008: 453-454), depuis le 18 février 2008, les trois systèmes interbancaires de paiement de la place de Paris sont : • Le système de montant élevé, TARGET (Trans -European Automated Real-time Gross settlement Express Transfer system) 2-Banque de France, qui est une composante du système européen TARGET2. Ce système permet aux banques de l'Union Européenne de transférer des fonds en temps réel au-delà de leurs frontières. • Le système de paiement de détail, SIT (Système Interbancaire de Télé compensation) dans lequel les échanges des moyens de paiement scripturaux entre les banques sont ES C compensés. Les paiements de détail (ou de masse) représentent 90 % des volumes des moyens de paiement échangés en France pour 10 % des montants échangés. AG • La compensation d’instruments financiers en France est effectuée par le London Clearing House Limited and Clearnet (LCH. Clearnet) SA, qui est un établissement de IB -B crédit de droit français issu du rapprochement entre les chambres de compensation de Paris et de Londres. O LI Dans la zone UEMOA TH Le système bancaire de l’UEMOA est régi par un certain nombre de règles édictées par la EQ Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Selon le document intitulé « La réforme des systèmes de paiement dans l'espace UEMOA » publié en 2007 par la BCEAO, il E U existe trois systèmes d’échanges interbancaires dans la zone UEMOA : Système Interbancaire de Compensation Automatisée-UEMOA (SICA-UEMOA) qui est un système d’échange d’opération de paiement automatisé qui assure la compensation multilatérale des transactions entre les participants sur fichier numérique. C’est un système de paiement de masse ; Système de Transfert Automatisé et de Règlement-UEMOA (STAR-UEMOA) qui est un système de règlement brut en temps réel basé sur la transmission des instructions de paiement au format SWIFT (Society for Worldwilde Interbank Financial Telecommunication). Ces transactions sont irrévocables et se traitent par priorité et par ordre d'arrivée. C’est un système de paiement de gros montants ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 11 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Système Interbancaire Régional de Paiement par Carte (SIPC-UEMOA ou MONETIQUE) qui est un système d’échange des opérations effectuées par carte bancaire. Il est réalisé par le Groupement Interbancaire Monétique (GIM) et le Centre de Traitement Monétique Interbancaire (CTMI). L’UEMOA étant notre zone d’application, elle fera l’objet d’une étude minutieuse. Il est important de souligner qu’il n’existe pas assez d’ouvrages qui traitent de la question. Ce travail se base sur les différentes publications de la BCEAO en s’inspirant des systèmes de compensation internationaux précités. Nous nous limiterons l’étude aux deux premiers systèmes présentés ci-dessus au sein de l’UEMOA. C 1.1.2. Les objectifs de la compensation interbancaire automatisée dans l’UEMOA ES L’objectif ultime de la compensation interbancaire est de permettre aux banques de débiter le compte du payeur et de créditer le compte du bénéficiaire. Les objectifs de la compensation AG interbancaire automatisé dans l’UEMOA se résument à ceux des différents systèmes mis en place et précités. IB -B Selon la réforme des systèmes de paiement dans l'espace UEMOA, les objectifs que vise SICA-UEMOA sont : O LI la réduction des délais de règlements ; la réduction des coûts d’échanges interbancaires ; l’automatisation des échanges interbancaires ; la maîtrise de risques inhérents aux flux financiers ; la célérité et la fluidité des transactions. E U EQ TH Le règlement n° 15/2002/CM/UEMOA relatif aux systèmes de paiement dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a mis en place les bases juridiques pour permettre la compensation multilatérale a travers SICA en espace UEMOA qui était jusque-là bilatérale. Il est à noter que la BCEAO a retenu un démarrage progressif de SICA-UEMOA en fonction de l'état de préparation de chaque pays. Ainsi, après le Mali en 2005, le démarrage est intervenu au Sénégal le 19 Janvier 2006, au Burkina le 29 Juin 2006, en Côte d'Ivoire le 03 Août 2006, au Bénin le 09 Novembre 2006 ainsi que dans les Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 12 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM trois derniers pays restants, à savoir, en Guinée Bissau le 08 Février 2007, au Togo le 15 Mars 2007 et au Niger le 28 Juin 2007. Le SICA-UEMOA est structuré en réseau et fonctionne à travers la présentation de tout type d’opérations admises dans tous les points d’accès. Elle permet le calcul et le règlement des soldes multilatéraux issus de la confrontation des créances nées de la détention, par chaque participant à la chambre de compensation, de valeurs payables chez les autres adhérents. Ainsi, au terme du cycle de compensation, les règlements effectifs sont faits sur une base nette c'est-à-dire, pour chaque participant, sur la différence entre les créances et les sommes dues. ES C Selon la réforme des systèmes de paiement dans l'espace UEMOA, les objectifs visés par STAR-UEMOA sont : le traitement rapide des opérations ; la réduction des risques liés aux paiements ; la facilitation de la gestion monétaire et le fonctionnement du marché financier ; de faire des échanges au niveau sous régional. AG IB -B O LI TH Avant la mise en place de STAR-UEMOA, les instructions de paiement entre deux pays de l’UEMOA transitaient par le circuit des comptes courants de la BCEAO à travers les mises à EQ disposition de fonds d’une Direction Nationale de la BCEAO à une autre. Le traitement de la U mise à disposition de fonds permettait une imputation le lendemain (j+ 1) en cas de validation E immédiate de l’ordre, deux (2) jours après l’émission de l’ordre (J+2) ou cinq (5) jours après l’émission de l’ordre (J+5) en cas de défaillance dans la transmission de l’ordre. Avec la mise en production de STAR- UEMOA, une nette réduction du délai de traitement des opérations est observée. Ainsi, au cours de l’année 2009, le délai moyen de dénouement des paiements s’est établi à 41 secondes. 1.1.3. Organisation et support du processus de compensation interbancaire La compensation interbancaire en zone UEMOA est organisée par la BCEAO qui édicte les règles. Dans ce point, nous développerons les conditions de participation, les acteurs concernés, les moyens de paiement concernés. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 13 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.1.3.1. Condition de participation Le Système Interbancaire de Compensation Automatisé de l’UEMOA (SICA-UEMOA) est un outil automatisé d’échange et de règlement des opérations de paiement de masse c’est à dire de petits montants, sous forme de virements, de chèques ou d’effets de commerce, entre établissements participants aux niveaux national et régional. SICA-UEMOA se compose de neuf systèmes de compensation, un système national pour chacun des Etats membres de l’UMOA et un système de compensation régional. Les participants à SICA-UEMOA sont les banques, la BCEAO, la Poste et le Trésor. 1.1.3.2. Les acteurs concernés C ES Selon la convention SICA-UEMOA, seuls peuvent être agréés comme établissements participants à la compensation, la BCEAO, les banques, le Trésor public et les services AG financiers de la poste. . La participation à SICA-UEMOA requiert le strict respect des engagements ci-après contenus IB -B dans la convention de compensation et ses annexes : être titulaire d’un compte de règlement ouvert dans les livres de la BCEAO ; se conformer aux règles interbancaires d’échange des chèques et autres effets de respecter le format, les règles d’échange et les normes techniques de SICA- EQ TH commerce ; O LI UEMOA, décrits dans les manuels techniques ; U accepter le support électronique comme fondement du règlement. E 1.1.3.3. Les moyens de payement concernés Selon la convention SICA-UEMOA, seuls les instruments scripturaux de paiement en vigueur dans les Etats membres de l’UEMOA (actuellement les chèques, lettres de change, billets à ordre, ordres de virement, et avis de prélèvement), libellés en FCFA, sont admis en compensation. Un montant maximum de cinquante (50) millions de FCFA est fixé pour les virements présentés à SICA-UEMOA. Au-delà de ce montant, le participant est tenu d’utiliser STAR-UEMOA. En ce qui concerne les chèques ou les effets, aucun plafond n’est prévu. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 14 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Les valeurs nationales sur place ou déplacées peuvent être présentées à tous les point d’accès à la compensation. Quant aux valeurs régionales, elles peuvent être uniquement présentées à la compensation en Agence Principale. 1.1.4. Les grandes étapes du traitement des valeurs échangées La BCEAO, pour plusieurs raisons, a procédé assez tôt à des réformes pour automatiser le système de compensation interbancaire. Mais notons que cet objectif d’automatiser intégralement le processus de compensation interbancaire tarde à se réaliser. Ainsi, de nos jours, la compensation au sein de l’UEMOA est une cohabitation entre compensation manuelle et compensation automatisée. Ceci est essentiellement dû à quelques difficultés de normalisation et standardisation de certaines valeurs comme les effets de commerces. Les C étapes décrites ci-dessous concernent la compensation au niveau du Sénégal. ES Nous n’avons pas trouvé d’écrits officiels qui retracent de façon exhaustive les différentes AG étapes de la compensation au sein de l’UEMOA, nous allons nous inspirer du travail de SIRUGUET (2002), OGIEN (2008) ainsi que les différentes publications de la BCEAO pour IB -B traiter ce point. Selon SIRUGUET (2002 :439), le traitement des opérations des moyens de payement ou O LI compensation comprend généralement quatre phases : la phase « aller », la phase TH compensation, la phase « retour » et la phase traitement des impayés. Pour des besoins de compréhension, nous proposons de diviser ce processus en cinq (5) étapes. Il s’agira pour EQ nous d’ajouter la phase règlement aux différentes phases précitées, vu la complexité de cette E U dernière. 1.1.4.1. La phase « aller » C’est le processus de transmission, vérification et, dans certains cas, confirmation des ordres de paiement ou des transferts de valeurs mobilières préalable au règlement. Elle correspond à la réception des moyens de paiement, leur enregistrement en comptabilité générale et auxiliaire, le traitement approprié de ces moyens de paiement et des données correspondantes, leur envoi aux circuits d’échanges adéquats. Durant cette phase les valeurs reçues par la banque sont destinées à créditer son client du montant du moyen de paiement. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 15 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.1.4.2. La phase compensation C’est la méthode permettant d’annuler ou de neutraliser des engagements ou des créances réciproques (ou de s’acquitter d’engagements réciproques à concurrence du montant le plus faible). La compensation s’exerce dans le cadre de dispositions légales ou contractuelles. Durant cette phase, les différents remettants se retrouvent et compensent leurs remises et en assurant les règlements correspondants. Selon la convention SICA-UEMOA, la chambre de compensation fonctionne comme suite : tous les jours ouvrés, les différents acteurs de la chambre de compensation que sont la BCEAO, le Trésor, la Poste et les banques commerciales se retrouvent dans les locaux de la Banque Centrale à 11(onze) heures. Les calendriers d’horaire d’échange sont identiques dans C ES tous les pays de l’UEMOA. Après ouverture de la séance de compensation, les enveloppes contenant les valeurs sont transmises par les banques remettantes aux banques tirées. Les AG séances sont dirigées par deux agents de la BCEAO, un qui représente également le Trésor Public et un autre chargé de faire le rapprochement des totaux des valeurs à encaisser. IB -B Les retards des représentants sont sanctionnés d’amendes collectées par la BCEAO et versées en fin d’exercice à des œuvres sociales. O LI A l’heure de l’arrêté comptable de chaque séance, le système de compensation transmet aux les fichiers des remises numériques validés, contenant les opérations unitaires présentés par les autres participants ; U les fichiers contenant les images scannées des remises de chèque et des écritures des E EQ TH participants les fichiers numériques suivant : effets de commerce s’ils existent, présenté sur elle par les autres banques ; les fichiers d’erreurs, le cas échéant, contenant les enregistrements rejetés par le système pour des raisons techniques ; le solde national de compensation, communiqué au siège du participant. 1.1.4.3. La phase « retour » La phase retour correspond au traitement des opérations reçues directement des circuits d’échange et leurs imputations, les rapprochements des données issues des traitements avec les totaux de contrôle, ainsi que les éléments de traitement en suspens, rejetés ou retournés. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 16 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Durant cette phase, les valeurs reçues par la banque sont destinées à débiter le client du montant du moyen de paiement. 1.1.4.4. La phase règlement Le règlement peut être défini comme un acte par lequel s’éteint une obligation liée à un transfert de fonds ou de titres entre deux ou plusieurs parties. Le règlement des soldes de compensation s’effectue par STAR-UEMOA. STAR-UEMOA est un système central auquel les participants directs sont connectés via les réseaux SWIFT ou privés de la BCEAO. ES C Les participants éligibles au système sont : la BCEAO, les banques et établissements financiers, le Dépositaire Central / Banque de Règlement de la Bourse Régionale des Valeurs AG Mobilières (BRVM), le Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA) et la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD). IB -B La participation à STAR-UEMOA nécessite, le strict respect des règles de fonctionnement du système. O LI Il existe deux modes de participation au système : la participation directe, où le participant est raccordé au système depuis une plate- TH forme installée dans ses locaux et gère lui-même l’émission de ses ordres dans le la participation indirecte, où le participant accède au système via un service bureau U EQ système et le suivi de sa position ; E installé dans les locaux de l’Agence Principale de la BCEAO. La date de règlement de chaque opération de paiement validée est calculée de manière continue par le système de compensation. Le délai de règlement, exprimé en jours ouvrés, est défini pour chaque type d’opération de paiement : Virement, le même jour (J) ; Autres opérations, le lendemain (J+1). Ces soldes sont notifiés aux participants dès la fin de la période d’échanges. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 17 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Dès la notification des soldes de compensation aux participants, le système central de compensation communique les dits soldes au système de règlement STAR-UEMOA (Système de Transfert Automatisé et de Règlement) en vue de l’imputation des soldes de compensation dans les comptes de règlement des participants. Chaque banque dispose dans les livres de la BCEAO d’un compte dont elle doit maintenir la provision suffisante pour couvrir son solde de compensation. Un délai est accordé aux établissements participants entre la transmission des soldes à régler et l’heure désignée pour leur règlement effectif afin de leur permettre d’apporter, en cas de besoin, les liquidités nécessaires à leur compte de règlement dans STAR-UEMOA. ES C Pour ce faire, ils ont la possibilité d’apporter des liquidités par leurs moyens propres, par emprunt sur le marché interbancaire, par demande de refinancement adressée à la direction AG nationale de la BCEAO qui peut l’accepter ou la refuser, ou faire appel à un fonds interbancaire de garantie du règlement des soldes de compensation (en cours de création). IB -B 1.1.4.5. La phase de traitement des rejets et impayées Éventuellement sont à opérer les traitements des impayés ainsi que les différentes déclarations O LI aux fichiers de la CIP-UEMOA (Centrale des Incidents de Paiement de l’UEMOA) pour les opérations liées aux chèques impayés et à l’envoi des lettres réglementaires aux clients TH émetteurs de ces chèques impayés. La CIP-UEMOA est une base de données régionale mise EQ en place par la BCEAO, qui permet de centraliser et de diffuser des informations sur les incidents qui surviennent à l'occasion des paiements par chèques, cartes bancaires, billets à U ordre et lettres de change, dans les Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest E Africaine (UEMOA). Les objectifs visés sont : restaurer la confiance du public à l’ endroit de la monnaie scripturale ; conforter la crédibilité de la fonction d’intermédiaire financier, assuré par les établissements de crédit, le trésor public et les services de chèque postaux ; assurer un environnement propice à l’assainissement des transactions courantes et commerciales ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 18 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM moderniser et d’uniformiser les moyens de paiement ainsi que la législation en la matière, condition nécessaire au développement de la bancarisation et des échanges interbancaires. La CIP-UEMOA contient la liste des personnes physiques et morales qui sont frappées de l'interdiction d'émettre des chèques ordinaires et d'utiliser des cartes de paiement interbancaires. Cette interdiction découle notamment de l'émission d'un chèque sans provision ou de sanction prononcée par le Tribunal à la suite de la commission d'autres infractions telles que l'usage d'un chèque volé, la contrefaçon ou la falsification d'instruments de paiement. 1.1.4.6. La comptabilisation ES C Elle ne peut pas être développée comme une phase à part entière parce qu’elle est transversale et intervient dans toute partie du processus. La comptabilisation des opérations de AG compensation s’effectue en respectant le Plan Comptable Bancaire (PCB). Selon SIRUGUET (2002 :439), il est conseillé deux grandes séries de comptes : IB -B les comptes enregistrant les opérations de la phase « aller » ; les comptes enregistrant les opérations de la phase « retour ». O LI 1.2. RISQUES OPERATIONNELS DANS LA PRATIQUE DE LA COMPENSATION EQ TH INTERBANCAIRE La notion de risque est vaste et complexe. Selon le dictionnaire le nouveau Robert, le mot risque provient du latin « resecare » qui signifie couper. Ainsi, dans son acception courante, U E le risque est la survenance d’un événement négatif, voire d’un danger, qui vient « couper, perturber le déroulement normal d’une activité, d’un processus. Techniquement, pour les professionnels de la gestion des risques, le risque est : « l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs » guide ISO 73 (2009 :1). Le risques opérationnelles quant a lui est défini par Vernimen (2009 :1) comme étant des risques de perte qui proviennent des erreurs du personnel au sens large, des systèmes ou processus ou des événements externes. L’exécution des tâches du processus de compensation interbancaire peut aussi engendrer des risques qui proviennent des erreurs internes ou externes. Pour limiter les risques auquel l’entreprise est confronte, il convient de mettre en place des dispositifs de maitrise. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 19 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Nous allons dans un premier temps procéder à l’inventaire des risques financiers et opérationnels liés aux opérations de compensation interbancaire avant procéder à l’exposé des dispositifs qui peuvent être mis en place pour maitriser ces risques. 1.2.1. Risques financiers Selon SIRUGUET (2002 :491), les risques financiers qui découlent du processus de compensation sont essentiellement de quatre types. 1.2.1.1. Risque de perte en capital C’est le risque de perte qui découle de la disposition d’un bien, par exemple une action, un immeuble, ou un terrain, à un prix moindre que son coût d’achat, (dictionnaire L’autorité, ES C 2012 : 1). Il peut être causé par : perte de valeur ou de mauvaise prise en compte de la valeur du chèque ; en cas de non rejet ou de rejet tardif ; en cas de non détection de la valeur à rejeter ; en cas de double émission dans le circuit interbancaire ; en cas de paiement de chèque sans provision ; paiement non autorisé. AG IB -B O LI U EQ TH 1.2.1.2. Risque de perte en trésorerie C’est une perte qui découle d’un retard dans l’envoi des valeurs à l’encaissement ou de E l’affectation de date de valeur non conforme sur les comptes de clientèle. Selon Benaiem et al. (2005 : 19), «la défaillance d'un client important de 1' entreprise peut entraîner une rupture de trésorerie et même parfois la défaillance du fournisseur». 1.2.1.3. Risque de perte en commission C’est le risque qui provient de la non-application des conditions tarifaires à la clientèle ou d’une erreur dans la détermination de la commission (SIRUGUET, 2002 :491). Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 20 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.2.1.4. Risque de perte en pénalité Selon SIRUGUET (2002 : 537), c’est le risque qui découle de l’absence perception de frais de rejets ou de prise en compte d’éventuelles pénalités prévues dans le contrat. 1.2.2. Risques opérationnels spécifiques au processus de compensation interbancaire Ce sont des risques généraux de défaillance des procédures et des contrôles liés aux traitements administratifs, au règlement et à l’enregistrement comptable des opérations. Ces risques se matérialisent généralement suite à des défaillances humaines internes (négligences, fraude) ou de défaillances des sous-traitants. Ils peuvent provenir également de défaillances techniques (« bug informatique », pannes etc.) C Concernant les différentes étapes ci-dessus, se présentent comme suit : ES 1.2.2.1. Les risques opérationnels liés à la phase « aller » AG Ils sont nombreux et variés et peuvent être causés par (BCEAO, 2006 : 18-20 ; OGIEN, IB -B 2008 : 464 ; SIRUGUET, 2002 : 488) : non-traitement de la réception de la valeur des opérations effectuées avec retard (respect des délais, remise tardive en TH compensation, etc.) ; O LI non enregistrement des remises « aller » dans le circuit d’échange ; non enregistrement des flux relatifs ; erreur dans la mise en enveloppe des valeurs des banques ; erreur d’encodage entrainant une prise en compte erroné de la valeur du moyen de E U EQ paiement ; erreur de totalisation dans la confection du fichier de remise ; non-respect des endos ; falsification du nom du bénéficiaire ; falsification du montant du moyen de paiement. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 21 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.2.2.2. Les risques opérationnels liés à la phase compensation Ils peuvent être causés par (BCEAO, 2006 : 22 ; OGIEN, 2008 : 464) : retard à la séance de compensation ; remise de valeur à une banque autre que la banque destinatrice ; non sécurisation lors du déplacement des valeurs pour la chambre de compensation ; perte en vie humaine ou perte de valeur en cas d’agression. 1.2.2.3. Les risques opérationnels liés à la phase retour non-respect des règles d’opposition sur chèque : acceptation d’un rejet pour un motif AG ES 489) : C Ils peuvent être causés par (BCEAO, 2006 : 34 ; OGIEN, 2008 : 463 ; SIRUGUET, 2002 : autre que perte ou vol ; IB -B acceptations de paiement sans autorisation ; réception d’un chèque tiré sur une banque inexistante ; non détection des impayés ; non remise dans les temps de l’exhaustivité des valeurs reçues aux circuits O LI EQ TH d’échanges ; non rejet ou rejet tardif des impayés et autres valeurs à rejeter ; non enregistrement des flux relatifs aux imputations des comptes clients ; crédit au compte d’un client un moyen de paiement dont il n’est pas le bénéficiaire ; fichier reçu concernant une autre banque ; débits aux comptes client n’ayant pas en contrepartie une provision suffisante ou ne E U faisant pas l’objet de découverts autorisé ; forçage non justifié de dates de valeur appliquées aux comptes client ; non enregistrement des flux relatifs ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 22 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM acceptation d’un moyen de paiement (débit client) non préalablement autorisé par le client. 1.2.2.4. Les risques opérationnels liés à la phase règlement Ils peuvent être causés par (BCEAO, 2006 : 27 ; OGIEN, 2008 : 464) : erreur dans le calcul des soldes des opérations à payer par STAR UEMOA ; absence de vérification des comptes d’instance de STAR UEMOA en fin de journée ; absence de vérification du montant du règlement STAR UEMOA par la BCEAO ; erreur dans la facturation des commissions sur STAR UEMOA ; etc. ES C payement AG 1.2.2.5. Les risques opérationnels liés à la phase gestion des incidences de IB -B Ils peuvent être causés par (BCEAO, 2006 : 34 ; OGIEN, 2008 : 464, SIRUGUET, 2002 : 489): O LI non déclarations des incidents de payement à la centrale des incidents de payement TH de la BCEAO ; non information des autorités judiciaire en cas de falsification d’un chèque ; non enregistrement des flux relatifs ; remise de frais et commissions en dehors des délégations octroyées ; erreur sur les enregistrements. E U EQ 1.3. DISPOSITIF A METTRE EN PLACE POUR UNE GESTION DES RISQUES LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE DANS LA BANQUE Il s’agit d’exposer les dispositifs spécifiques aux différents risques liés à la compensation interbancaire qui sont reliés sous forme d’étapes analysées plus haut. Ces contrôles réguliers devant être effectués par les services opérationnels. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 23 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.3.1. Les dispositifs de contrôle pour la phase « aller » Les contrôles liés à la phase « aller » sont (SIRUGUET, 2002 : 494) : s’assurer que toute les valeurs sont reçues et bien envoyées en chambre de compensation ; s’assurer que toutes les valeurs reçues sont bien imputées aux comptes des clients à leur date d’échéance en tenant compte des délais prescrits par SICA-UEMOA ; s’assurer que tous les chèques envoyés en chambre de compensation sont bien réglés et ce en tenant compte de la date de valeur (le compte d’instance de la compense doit être égale à zéro) ; C s’assurer que toutes les valeurs à rejeter sont effectivement retournées dans le temps ES aux circuits d’échange ; AG vérifier que les comptes clients indisponibles sont bien soldés par les comptes client au IB -B règlement des valeurs portés sur ce compte ; vérifier que les envois ne font pas l’objet de doublons. O LI Ces dispositifs émanent généralement du service compense et est sous le contrôle du service de contrôle interne. TH Les contrôles liés à la phase compensation sont : U s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour permettre à l’agent de compensation d’arriver à l’heure ; E EQ 1.3.2. Les dispositifs de contrôle pour la phase compensation s’assurer que les valeurs sont suffisamment protégées contre les risques de perte et de vol ; s’assurer de la réalité de l’état remis à l’agent de la BCEAO ; s’assurer que les enveloppes sont remises à la bonne personne. Ce dispositif émane du service compense et est sous le contrôle du service de contrôle interne. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 24 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.3.3. Les dispositifs de contrôle pour la phase « retour » Les contrôles liés à la phase « retour » sont (SIRUGUET, 2002 : 494): s’assurer que toutes les valeurs de SICA-UEMOA sont bien traitées dans le temps ; s’assurer que les procédures relatives à la détection des impayées et des valeurs à rejeter sont bien respectées ; s’assurer du rejet effectif, dans les délais prescrits, des valeurs à rejeter ; s’assurer du traitement au plus vite des rejets reçus et des opérations pouvant générer un risque de clientèle ; s’assurer que les effets échus non payés ont été retournés au correspondant ou au C vérifier que les effets reçus en compensation et devant être rejetés, le sont bien AG ES client remettant ; dans les délais règlementaires ; IB -B s’assurer que toutes les valeurs sont reçues ; s’assurer que les mentions obligatoires sont correctement renseignées ; s’assurer de la régularité de la valeur physique. O LI TH Ce dispositif émane du service compense et est sous le contrôle du service du contrôle interne. EQ 1.3.4. Les dispositifs de contrôle pour la phase règlement E U Les contrôles liés à la phase règlement sont : s’assurer le correct calcul des soldes des opérations à payer par STAR UEMOA ; vérifier que le solde des comptes d’instance de STAR UEMOA est bien à zéro en fin de journée ; vérifier le montant du règlement STAR UEMOA par la BCEAO ; vérifier le montant et la date d’imputation des commissions facturées. Ce dispositif émane du service compense et est sous le contrôle du service de contrôle interne. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 25 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 1.3.5. Les dispositifs de contrôle pour la phase de traitement des rejets et impayés Les contrôles liés à la phase traitement des rejets et impayés sont : s’assurer de la provision (ou le montant du découvert autorisé) est suffisante pour accepter les chèques tirés sur les clients ; pour les chèques impayés s’assurer que les opérations déclaratives ont été bien effectuées (lettre d’injonction, certificat de non-paiement, déclaration à la CIPUEMOA) ; s’assurer du paiement des timbres amendes par les clients ; tenir une comptabilité ou un suivi matière pour les timbres amendes ; s’assurer de l’exactitude des informations sur la CIP-UEMOA. ES C Ce dispositif émane du service compense et du service clientèle et est sous le contrôle du service du contrôle interne. AG Conclusion Dans ce chapitre nous avons présenté la compensation interbancaire à travers le monde et IB -B dans l’UEMOA et subdivisé le processus de compensation en cinq (5) phases distincts. Nous avons aussi mentionné les différents risques liés à la compensation interbancaire ainsi que les dispositifs pour leur contrôle. La gestion des risques opérationnels se rapportant à ce O LI processus devient un défi majeur pour toute entreprise qui cherche à garantir l'atteinte de ses objectifs. La cartographie des risques peut constituer le moyen qui leur permettra de parvenir EQ TH à cette fin. Notre chapitre suivant traitera de la démarche d'élaboration de cette cartographie des risques. E U Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 26 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CHAPITRE 2 : ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES RISQUES OPERATIONNELS Introduction Les risques opérationnels, pour leurs maîtrises, exigent la mise en place de dispositifs adéquats. Ces derniers constituent une solution capable d’atteindre les objectifs permanents du contrôle interne. L’élaboration d’une cartographie des risques est un outil qui occupe une place importante dans la gestion des risques. Dans ce chapitre, nous exposerons les notions fondamentales relatives à la cartographie des risques, les différentes approches de son élaboration, la synthèse des différentes méthodes. Nous procéderons à analyse des différentes étapes d’élaboration d’une cartographie des C risques issue de la synthèse, en vue de la construction d’un modèle d’analyse. ES 2.1. CADRE CONCEPTUEL RELATIF A LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES AG Cette section sera consacrée à une prise de connaissance globale sur la notion de cartographie IB -B des risques. 2.1.1. Définition de la cartographie des risques O LI Toutes les définitions de la cartographie des risques convergent vers un même objectif qui est la représentation matricielle des risques en vue de leurs maitrises. Selon Jiménez et TH al (2008 :63), « la cartographie de risques consiste donc à associer aux processus modélisés EQ les événements de risques qui peuvent entrainer une perte en donnant pour chaque couple ainsi recensé une vision des impacts possibles et les degrés de maîtrise estimé ». Cette E U définition peut être complétée par celle de Bernard et al (2010 :74) « la cartographie des risques est une composante du processus de gestion des risques. Il s’agit d’une démarche complexe visant à relever à chaque niveau opérationnel et décisionnel, pour chaque entité et pour chaque processus clé : une série de risques identifiés, leurs causes, leurs impacts, les leviers d’actions possibles, les retours d’expérience sur les sinistres antérieurs ». La cartographie des risques nous permet ainsi défini d’avoir une bonne vision des risques auxquels est soumis l’établissement et par conséquent sa capacité à y faire face. 2.1.2. Les objectifs de l’établissement de la cartographie des risques L'objectif final visé à travers la cartographie est 1' établissement du plan d'audit qui conduit à celui des plans d'actions. De façon spécifique, elle permet d'atteindre les objectifs ci-après Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 27 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM (Bernard & al, 2010 :75 ; Renard, 2010 : 157) : inventorier, évaluer et classer les risques de l'organisation ; informer les responsables afin qu'ils puissent adapter le management de ses activités ; intégrer l’analyse approfondie des processus et capitaliser l’expertise professionnelle ; permettre à la hiérarchie d'élaborer une politique de risque qui va s’imposer à tous ; établir un plan d'audit et un plan d'action ; répondre aux dispositions réglementaires ; créer un référentiel commun, connu et compris ; promouvoir le contrôle interne ; et enfin, communiquer sur les résultats. AG ES C IB -B 2.1.3. Les motivations de l’établissement d’une cartographie des risques Plusieurs raisons peuvent motiver une entreprise à envisager l’élaboration d’une cartographie O LI des risques. Selon De Mareschal (2003), les motivations d'une cartographie varient selon le type que TH l'entité veut mettre en place. En effet, la motivation principale d'un projet de cartographie EQ globale est souvent la mise en place d'un pilotage intégré des risques et la diffusion d'un langage, commun sur les risques au sein de l'organisation. Il existe d'autres motivations U E connexes, notamment l'amélioration de la communication sur les risques au sein de l'organisation, la réponse à des demandes/contraintes extérieures (réglementation, marchés financiers), l'optimisation de l'allocation des ressources entre les actions correctives du risque et l'achat d'assurance et enfin, l'optimisation de l'achat d'assurance. Elle permet aussi d'avoir une vision synthétique mais précise des différents domaines de risque pour un thème déterminé. 2.1.4. Les facteurs clés de succès d’une cartographie des risques Les facteurs de réussite sont essentiellement: la désignation d'un responsable, l'appui actif par la direction générale et l'implication de cette dernière en définissant et en diffusant les objectifs clairs pour tous ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 28 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM la définition précise du périmètre des risques pertinents ; les ressources suffisantes pour un bouclage rapide du projet ; l'adhésion des unités opérationnelles ; la capacité à mobiliser les interlocuteurs sur une période relativement restreinte ; la reconnaissance par chaque membre de l'organisation de la validité de l'analyse ; le caractère opérationnel et concret du projet ; la création d'un climat de confiance au sein de l'équipe. C Compte tenu du fait qu'un certain nombre de facteurs exercent une influence sur les critères ES de réussite d'une cartographie de risques (Belluz, 2002 : 4), chaque entreprise doit tenir AG compte du type de cartographie qui lui correspond. Ce qui conduit à la présentation des différents types de cartographie des risques. IB -B 2.1.5. Les différents types de cartographie des risques Les types de cartographie à mettre en place dans une organisation est fonction du risque O LI étudié. Selon De Mareschal (2006 : 8), deux types de cartographie des risques sont à distinguer : la cartographie globale et la cartographie thématique. EQ TH 2.1.5.1. Cartographie globale La cartographie globale vise à recenser 1'ensemble des risques qui menacent une organisation gouvernance (De Mareschal, 2006 :7- 8). E U concernée, les hiérarchiser et les comparer les uns aux autres, dans une perspective de bonne 2.1.5.2. Cartographie thématique Selon De Mareschal (2006 :7), la cartographie thématique permet de recenser et d’hiérarchiser les risques spécifiques à un domaine bien particulier ou un thème bien précis, pouvant constituer un premier jalon vers une cartographie globale de l'entité. Ce type de cartographie est celui choisi dans le cadre de notre mémoire car il permet d’avoir une meilleure vue sur chaque processus mais aussi une étude approfondie des risques liés à chaque activité, à chaque tâche du processus. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 29 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2.2. DIFFERENTES APPROCHES DE L’ELABORATION D’UNE CARTOGRAPHIE DES RISQUES L’approche de l’élaboration de la cartographie des risques varie en fonction de l’objectif visé. Renard (2002: 100), distingue trois approches d'élaboration de cartographie des risques, à savoir le top-down, le bottom-up et leur combinaison. D’autres auteurs comme AMARE (2002 :4), propose en plus de ces trois méthodes précitées cinq (5) autres. Il s’agit de l’approche par le benchmarking, approche par l’auto-évaluation, approche par analyse et synthèse rationnelle des risques, les points d’entrée, la macro cartographie. 2.2.1. Approche top-down C'est une technique dite descendante, c'est-à-dire que la détection des risques relève de la C hiérarchie qui les soumet aux opérationnels pour avis. Elle se caractérise par des processus ES dans ses grandes lignes pour aller aux détails de plus en plus fins. Elle permet d'avoir une vue AG globale du projet et de donner une estimation rapide de sa complexité et de son coût. Elle est très recommandée à cet effet (IFACI, 2003 : 32-37). IB -B Tableau 1: Les étapes de l’approche Top-down selon l’IFACI O LI Etapes Activités Déterminer les risques majeurs par partie prenante 2 Pondérer les risques majeurs pour ne garder que les plus importants 3 Rattacher les processus clés de l’entreprise aux risques opérationnels et risques majeurs 4 Hiérarchiser les risques 5 Établir une cartographie des risques (entretiens avec les principaux dirigeants) 6 Valider les risques (par les principaux dirigeants) 7 Alimenter le plan d’audit E U EQ TH 1 Source : nous même à partir de l’IFACI (2003 : 32-37) Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 30 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2.2.2. Approche bottom-up Selon Yacin & al. (2004 : 53), cette technique dite ascendante est plus détaillée que la précédente mais plus coûteuse et demande une étude détaillée du projet, un organigramme de tâches plus complexe et des avis des experts à chaque niveau afin d'affecter à chaque tâche un coût prévisionnel. Elle implique davantage les opérationnels dans le processus d'identification des risques. Tableau 2: Les étapes de l’approche bottom-up selon l’IFACI Etapes Activités Modélisation des processus de l’entreprise (avec les opérationnels) 2 Identification des risques inhérents (avec les opérationnels) 3 Évaluation des risques résiduels et identification des risques majeurs (opérationnels) 4 Identification des risques liés à la stratégie (avec le directeur de la stratégie) 5 Mixage des risques majeurs et des risques stratégiques (DG et principaux dirigeants) 6 Gestion du portefeuille des risques et des opportunités 7 Pilotage et communication AG ES C 1 IB -B O LI EQ TH Source : nous même à partir de l’IFACI (2003 : 27-31) U Les deux approches ont certes leur propre démarche pour élaborer la cartographie des risques E mais elles sont complémentaires d'où une troisième approche dite approche combinée. 2.2.3. Approche combinée L'approche combinée regroupe les caractéristiques pertinentes des deux approches les plus utilisées (top-down et bottom-up). En plus, elle permet d'apprécier les probabilités résiduelles. En effet, d'après IFACI (2005 : 6), le processus d'évaluation des gravités est de type « topdown » et celui d'évaluation des probabilités est de type « bottom-up ». La combinaison de ces deux processus permet d'estimer l'intensité résiduelle du risque. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 31 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2.2.4. Approche par le benchmarking Selon BRILMAN & al (2006 :336), le benchmarking est le processus qui consiste à identifier, analyser et adopter, en les adaptant, les pratiques des organisations les plus performantes dans le monde en vue d’améliorer les performances de sa propre organisation. L’approche par le benchemarking consiste donc à faire la collecte des meilleurs pratiques en matière d’identification et de gestion des risques dans les entreprises du même secteur. Elle nous donne ainsi un référentiel dans la gestion des risques basé sur le vécu des autres. 2.2.5. Approche par l’auto-évaluation Dans cette approche la responsabilité du contrôle interne est confiée par le management aux C opérationnels. C’est l’approche qui permet aux opérationnels de s’approprier la démarche du ES contrôle interne. Cette méthode permet d’éviter une fonction d’audit interne lourde et souvent AG très mal perçue par les opérationnels (COLATRELLA, 2006 :7). 2.2.6. Approche par analyse et synthèse rationnelle des risques IB -B Cette approche consiste à faire une comparaison entre l’existant, les données chiffrées et un référentiel de données de bonnes pratiques recueillies sous forme de benchmarking (ERNST TH 2.2.7. Les points d’entrée O LI &YOUNG, 2004 : 4) Cette méthode consiste à l’analyse des objectifs de l’entreprise, des pôles de valeurs et des E U 2.2.8. La macro cartographie EQ différents processus (Dhers & al, 2004 :11). Cette méthode permet d’identifier et de quantifier l’ensemble des risques au sein d’une organisation. A coté de ces différentes approches classiques et en l’absence d’une méthode standardisée plusieurs auteurs ont eu à proposer, des méthodes d’élaboration de la cartographie des risques nous en retiendrons cinq (5) en vue d’une synthèse. 2.2.9. La méthode de Jiménez (2008 : 64) Jiménez préconise les étapes suivantes : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 32 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 3 : La méthode de Jiménez Etapes Activités 1 Définir les couples processus/risque à évaluer 2 Identifier et évaluer les risques nets existants (prise en compte de l’existant) 3 Apprécier le dispositif de maitrise de risques 4 Assurer un contrôle de cohérence avec les risques bruts. 5 Classifier et hiérarchiser les risques selon les différents angles d’analyse possible (risque net, risque brut, impact image…). ES C Source : nous même à partir de Jiménez (2008 : 64) AG 2.2.10. La méthode de Fréderic Bernard (2010 :76) Cette méthode est compose de trois (3) phases. IB -B Tableau 4 : La méthode de Bernard Activités 1 Initialisation, construction du cadre de référence et sensibilisation des O LI Etapes Construction de la cartographie des risques l’identification - le recensement du dispositif de maitrise - l’évaluation - le reporting. E - U 3 EQ 2 TH opérationnels Renforcement de la culture de « risques » et partage des bonnes pratiques. Source : nous même à partir de Bernard (2010 :76) Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 33 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2.2.11. La méthode de Jokung Nguena (2008 : 134-137) Il est important de souligner que l’auteur n’a pas décomposé cette méthode en différentes étapes, mais à la lecture, les grands points abordés peuvent être découpés comme suit : Tableau 5 : La méthode de Jokung Ngeuna Etapes Activités 1 Identification des risques 2 Analyse des risques 3 Évaluation des risques Traitement des risques AG 6 Classification des risques ES 5 C 4 Politique de suivi et plan d’action IB -B Source : nous même à partir de Jokung Ngeuna (2008 : 134-137) O LI 2.2.12. La méthode de Maders &Masselin (2009 :20) Cette méthode est composée de cinq (5) étapes : EQ TH Tableau 6: La méthode de Maders &Masselin Activités 1 Identification des risques 2 Évaluation de la criticité des risques 3 Evaluation de l’efficacité du Dispositif de Maîtrise des Risques 4 Détermination des plans d’action en vue de renforcer le Dispositif de Maîtrise des E U Etapes Risques 5 Suivi du portefeuille de risques Source : nous même à partir de Maders et Masselin (2009 :20) 2.2.13. La méthode de Renard (2012 ; 157) Cette méthode comprend cinq (5) étapes décrites comme suit : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 34 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 7: La méthode de Renard Etapes Activités 1 L’élaboration de la nomenclature des risques 2 Identification de chaque processus/ fonction/ activité devant faire l’objet d’une estimation 3 Estimation des risques pour chacune des fonctions/activités 4 Appréciation globale de chaque risque dans chaque activité 5 C Calcul du risque spécifique de chaque activité /fonction ES Source : nous même à partir de Renard (2012 ; 157) AG IB -B Il propose aussi, un traitement du risque, des activités de contrôle, une information et une communication et enfin un pilotage, qui selon l’auteur relève de la direction générale. O LI 2.3. QUELQUES METHODES D’ELABORATION DE CARTOGRAPHIE DES RISQUES TH De prime abord, il y a lieu de préciser, comme le souligne Renard (2002: 212), qu'il n'existe pas de méthode idéale, unique et rigoureuse, adaptable à toutes les entreprises. Chaque EQ méthode à sa valeur suivant des situations bien définies. Ainsi, compte tenu de l'existence de plusieurs méthodes d'élaboration de la cartographie des risques, nous tenterons, dans un U E premier paragraphe, de synthétiser quelques-unes que nous avons retenues afin d'aboutir, dans le second paragraphe, à l'analyse des différentes étapes issues de notre synthèse. 2.3.1. Synthèse de différentes méthodes de cartographie des risques Nous avons relevé une multitude d’approches méthodologiques relatives à l'élaboration de cartographie des risques opérationnels. A ce titre, le tableau suivant montre la synthèse de ces approches. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 35 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 8: Synthèse des méthodes retenues Phase Etapes \ Approches Préparation Analyse du contexte et fixation des objectifs ES C Identification de chaque processus/ fonction/ activité devant faire l’objet d’une estimation Identification et analyse des risques TOPDOWN * * AG Identification et évaluation du dispositif de maitrise des risques Hiérarchisation des risques Formalisation de la cartographie (Matrice de risques) * * Reporting Reporting sur les risques résiduels * Suivi et évaluation Vérification de l’efficacité du plan d’action Actualisation Amélioration et mise à jour de la démarche * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Source : nous même Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion * * * MADERS& MASSELI RENARD * * E Traitement des risques Mise en place des plans d’actions * JOKUNG NGUENA U EQ Action * TH O * BERNARD JIMENEZ &AL * LI Evaluation des risques * IB -B Construction de la cartographie des risques BOTTUMUP Page 36 * * * * Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2.3.2. Analyse des différentes étapes Les différentes étapes analysées trouvent leurs sources dans la synthèse des différents travaux des auteurs retenus. 2.3.2.1. Analyse du contexte et fixation des objectifs Toute cartographie des risques nécessite une préparation rigoureuse qui suit certains principes. L’élément principal de cette définition est l’analyse du contexte de l’étude car elle met en exergue, d'une part, les forces et les faiblesses de l'entreprise et, d'autre part, les menaces et les opportunités de 1'environnement. Elle doit être réalisée auprès d’un échantillon de personnes suffisamment représentatif tout en prenant en compte de facteurs comme le coût et le temps. C Ainsi, pour Ernst & Young (2003 : 50), « la cartographie des risques doit, avant son ES élaboration, prendre en compte le contexte culturel de l'organisation». AG C'est cette étape qui définit le niveau d'acceptabilité du risque, du seuil de tolérance au risque de l'entité et du niveau de risque cible visé par cette dernière. Ensuite il sera question de la IB -B définition d’un langage spécifique à la gestion des risques nécessaire pour la réalisation d’une cartographie aboutie et précise. Il faut définir une terminologie commune avec des référentiels processus communs pour ne pas amplifier les différences de perception entre les entités qui O LI vont participer à l’élaboration de la cartographie. TH 2.3.2.2. Identification de chaque processus/ fonction/ activité EQ Cette étape permet d’obtenir un découpage cohérent de l’entreprise et de ses fonctions. L’intérêt de la description du processus étudié est de bien identifier toutes les activités qui le U E compose afin de n’oublier aucune. Elle permet de mieux comprendre le processus, d’identifier les principales zones à risques. Ceci facilite la construction du questionnaire de contrôle interne (Renard, 2009 :195). 2.3.2.3. Identification et analyse des risques Après avoir décomposé les processus en différentes activités ou tâches élémentaires, il s’agit dans cette étape d’identifier tous les événements à risque qui peuvent se produire lors d’un processus et qui pourraient avoir des conséquences sur son déroulement (Jiménez & al 2008 :61). Pour Barthelemy & Courreges (2004 :47), il n’existe pas de méthode sans faille, seule l’expérience et l’humilité des dirigeants sont garanties pour l’identification des risques. A ce sujet, les techniques d’identification des risques sont les suivantes : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 37 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM identification basée sur les actifs créateurs de valeurs qui vise au sein d’une organisation les actifs constitutifs de valeurs ou actifs vulnérables et à mettre en évidence les risques qui constituent un obstacle, selon Baspt (2003 :2) et Barthélemy et Courreges (2004 : 73) ; identification basée sur l’atteinte des objectifs, pour Maders & al (2006 : 47), il est judicieux de subdiviser les objectifs de contrôle interne en trois catégories à savoir : les objectifs de fiabilité comptable, les objectifs de sécurité et de régularité et enfin les objectifs de performance ; identification basée sur les check-lists qui s’inspire des check-lists établies à l’avance dans lesquelles on retrouve l’ensemble des risques possibles en rapport avec l’activité et les processus d’après Ohanessian (2004 : 27) et Maders & al (2006 : 50) ; ES C identification par l’analyse des activités (tâches élémentaires) qui consiste à subdiviser AG l’activité, la fonction, le processus en tâches élémentaires facilement observables. Par la suite, chaque tâche non effectuée ou mal effectuée sera rattachée à ses risques. Renard IB -B (2006 :220-222) ; identification par l’analyse historique qui consiste à déterminer les lignes des opérations O LI touchées par un événement défavorable dans le passé et d'évaluer l'occurrence d'un tel événement Barroin et al (2002 : 2). Pour cela, il faut établir un récapitulatif des différents TH risques qui ont touché les processus de l'entreprise et qui ont occasionné des pertes. Toutefois cette méthode présente des limites compte tenue de la variation des risques tant U EQ en interne qu’en externe ; identification basée sur les scénarii qui est une technique qui part d’événements primaire, E pour établir un scenario d’événements redoutés générateurs de risques d’après Ellenberger (2004 :26). Ainsi, la première étape décrit chacune des tâches qui composent l’activité. La seconde imagine collectivement les menaces qui vont permettre de détecter les risques qui vont se réaliser (Bernard et al, 2006 : 75-76) ; identification basée sur l’analyse de l’environnement qui propose de déterminer les risques en fonction des variations que subit l’environnement de l’entreprise. Comme le note Barthélemy (2004 : 62), « pour être exhaustive, la recherche des risques doit être effectuée par domaine de risques, en se basant sur des méthodes diverses mais complémentaires». Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 38 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Selon le COSO (Bertin ; 2007 :73), il est nécessaire de procéder à une analyse des risques une fois que ceux-ci ont été identifiés, à la fois au niveau de l’entreprise et de chaque activité. Le processus d’analyse se décompose généralement de la façon suivante : évaluation de l’importance du risque ; évaluation de la probabilité (ou fréquence) de survenance du risque ; prise en compte de la façon dont le risque doit être géré, c’est-à-dire évaluation des mesures qu’il convient de prendre. 2.3.2.4. Identification et évaluation du dispositif de maitrise des risques C ES Selon Jiménez et al (2008 : 67), « le risque brut sera déterminé de manière réaliste à partir du risque net et de la nature des mesures de prévention ou de transfert des risques. On cherchera AG à déterminer quel serait l'impact maximum en cas de sinistre, en considérant qu'il n'y a pas de dispositif de prévention ». L'influence du contrôle interne existant est très déterminante par IB -B l'établissement de la cartographie initiale. En effet l’analyse du système de contrôle interne permet d’apprécier les points forts et les points faibles et de déterminer la nature, l’étendue et O LI le calendrier des travaux. Des tests de conformité permettent de valider les procédures applicables dans la banque. Des tests de permanence permettent de s’assurer que les points TH forts sont appliqués. d'aboutir à une appréciation des risques résiduels. E U 2.3.2.5. Evaluation des risques EQ La combinaison de 1'évaluation des risques inhérents et des contrôles internes permettra L’évaluation des risques sélectionnés peut être effectuée selon plusieurs critères qui varient en fonctions des spécificités de l’organisation et de la problématique traitée. C’est une étape centrale dans l’élaboration de la cartographie des risques, le résultat de ce travail déterminera les grandes orientations du management des risques. Chaque risque pourrait être évalué en fonction de son impact et de sa probabilité d’occurrence. L’appréciation de la probabilité est une estimation très fine des facteurs qui rendent favorable l’apparition du risque. Il peut s’agir de facteurs internes ou externes. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 39 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM L’appréciation de la gravité, quant à elle, est une estimation très fine des impacts supposés de la survenance du risque sur la réalisation des objectifs de l’organisation. Selon l’IFACI (COSOII, 2006 :78), la méthodologie d’évaluation des risques d’une entité s’appui sur un ensemble de techniques quantitatives et qualitatives. Selon l’IFACI (COSOII, 2006 :78), Les techniques quantitative sont habituellement les plus précises et sont utilisées dans les activités les plus complexes afin d’apporter un complément aux techniques qualitatives. Cette méthode traite de la probabilité de survenance d’un événement et les conséquences de cet événement. Si elles sont quantifiables, on peut mesurer l’exposition au risque qui est alors le produit de la probabilité par la conséquence qui donne la perte « attendue ». ES C Lorsque les risques ne sont pas quantifiables, il est possible de les estimer suivant une AG méthodologie objectives en fonction de deux variables : la probabilité de survenance et la gravité de l’événement en cas de survenance qui, a défaut de quantification, peut se voir IB -B attribuer des valeurs relatives. Pour la réussite de cette méthode, ces mesures ou estimations doivent être réalisés en collaboration avec les acteurs impliqués dans le processus. O LI Plusieurs approches de mesure quantitative et qualitative peuvent être utilisées pour une évaluation. Le comite Bâle II (OGIEN ; 2009 : 417- 418) propose trois méthodes de calcul TH des exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel par ordre croissant de complexité et de sensibilité au risque, il s’agit de l’approche de l’indicateur de base (Basic EQ Indicator Approach ou BIA), de l’approche standard (The Standardised Approach ou TSA) et E U de l’approche mesure avancée (Advanced Measurement Approaches ou AMA). L’évaluation des risques peut être effectuée de différentes manières, lors d’entretiens individuels ou lors de revue générales (Fréderic, 2008 : 78). Selon Jiménez (2008 : 66), il est recommandé d’utiliser une échelle à quatre intervalles puisque inconsciemment, la plupart des acteurs tendent à évaluer les risques dans leur valeur moyenne. Choisir une échelle à chiffre pair permet d’éviter cet écueil. Cela incite donc à prendre position, quitte à légèrement sous-estimer ou surestimer un risque ainsi la probabilité peut être mesuré comme « rare, possible, probable, quasi-certain », et l’impact « faible, modéré, élevé, critique ». Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 40 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM L'évaluation des risques ainsi effectuée conduit à la hiérarchisation des risques inhérents par la définition d'une échelle cohérente de quantification. 2.3.2.6. Hiérarchisation des risques Selon Jokung (2008 :71-72), la hiérarchisation des risques s’effectuera suivant la valeur des paramètres de l’évaluation. Trois cas pourront être présentés : survenance et gravité sont élevées, ce type de risque est qualifié de majeur, il remet en cause les objectifs de l’entreprise ; survenance et gravité sont faibles, le risque est qualifié de mineur, il ne remet pas en cause les objectifs de l’entreprise ; ES C les deux paramètres ne sont pas simultanément faibles ou simultanément élevés, le risque AG est qualifié d’intermédiaire. Il peut remettre en cause les objectifs de l’entreprise. Au sein des risques intermédiaires, on distingue des risques de fréquence, des risques de gravité et IB -B des risques moyens. La classe des risques majeurs, risques mineurs et intermédiaires forment une partition de O LI l’ensemble des critiques identifié. La hiérarchisation des risques permet de déterminer la priorité de traitement des risques à TH opérer en matière de plans d'action à mettre en œuvre dont l'objectif est de ramener si EQ nécessaire les risques nets à un niveau acceptable (Jiménez & al, 2008 : 68). E U 2.3.2.7. Formalisation de la cartographie (Matrice des risques) L'élaboration de la matrice des risques consiste à présenter les risques identifiés de l'entreprise à un moment donné, en fonction de leur priorité, suivant des zones à risques, en vue de leur gestion. Selon Jiménez (2008 : 68) et Bapst (2003 : 6), après les travaux d'identification, d'évaluation, de classement et de hiérarchisation des risques, les risques susceptibles d'impacter l'atteinte des objectifs sont présentés dans un tableau suivant deux axes: impact et probabilité de survenance du risque. La matrice de risque peut être présentée sur la base d’une échelle de trois (3) a dix (10) intervalles en fonction de ce que l’entité veut mette en place, du temps allouer pour l’élaboration et de la complexité du processus étudié. La figure ci-dessous présente une matrice d’évaluation à quatre intervalles (4X4) : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 41 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Figure 1: Matrice d’évaluation des risques AG ES C Source : Bonnal & al (2006 : 6) IB -B L'établissement de la matrice des risques permet ainsi une orientation de prise des décisions. O LI 2.3.2.8. Traitement des risques TH Après avoir identifié, évalué et hiérarchisé, tous les risques qu’encoure l’entreprise feront EQ l’objet d’un traitement. U Quelque soit la méthode utilisée, la démarche logique implique une étape supplémentaire 2012 :160). E avant la définition des moyens à mettre en œuvre : c’est la réponse au risque (Renard, Parmi les deux composantes du risque qui sont l’impact et la probabilité, il faut pour chaque risque choisir une stratégie : minimiser l’impact en développant une politique de protection ; minimiser la fréquence en développant une politique de prévention. Ce choix va dépendre largement de deux facteurs : la nature du risque ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 42 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM le cout évalué et ou le manque à gagner, le rapport cout/bénéfice. Il est important de préciser qu’un risque avec un impact important doit toujours être pris en considération même si sa fréquence est très faible. L’attitude ne sera pas la même si inversement la fréquence est élevée avec un impact faible. Selon Renard (2012 : 160) cette observation cloue au pilori les schémas trop souvent rencontrés qui, découpant l’espace en quatre zone qualifient de « risque moyen », l’association d’une fréquence faible avec un impact élevé. Ainsi, lorsque l’impact est fort, le risque est toujours important. Pour développer chacune de ces politiques, on doit choisir entre quatre solutions possibles. ES C L’acceptation AG On ne fait rien c’est dire on accepte de courir le risque. Choix opportun s’il correspond à la stratégie et aux limites de tolérance définies par celle-ci. Mais choix catastrophique s’il n’est Le partage IB -B le résultat du hasard ou du manque d’information. O LI Partager le risque c’est le réduire en souscrivant une assurance ou en mettant au point un joint-venture avec les tiers. Là également on perçoit l’exigence préalable d’une définition des On fait disparaître le risque en cessant l’activité qui le fait naître. E U EQ L’évitement TH limites de tolérance. La réduction On prend les mesures nécessaires pour réduire la probabilité ou l’impact. C'est-à-dire que l’on améliore le contrôle interne. Faire intervenir les auditeurs internes, c’est choisir cette solution. On peut observer que le partage est de même nature. Il peut d’ailleurs résulter d’une recommandation de l’audit interne. 2.3.2.9. Mise en place des plans d’actions L’évaluation des risques a permis d’identifier les moyens de préventions existant et ceux qui restent à prévoir, d’où la nécessité d’agir pour l’atteinte des objectifs de maîtrise des risques. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 43 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Ceci passe par l’établissement d’un plan d’action pratique et efficace. Le but du plan d’action est de pouvoir agir sur les différents éléments identifiés et quantifiés afin de modifier le profil de risques de la société tout au moins sa sensibilité en cas de survenance d’événements non souhaités (Jiménez & al, 2008 :127). Selon Curaba & al (2009 :150), le plan d’actions doit être structuré en deux parties distinctes. Tout d’abord le référencement qui permet de comprendre l’origine et le contenu de l’action. Puis la partie pilotage de l’action qui permet d’identifier « qui fait quoi ? » et « quel suivi ». 2.3.2.10. Reporting sur les risques résiduels Cette phase permet de rendre régulièrement disponibles les informations sur les failles ES C relatives au dispositif de gestion des risques afin d'aider les dirigeants pour une meilleure mesure de la performance. Elle consiste à communiquer les informations internes et externes, AG à la fois fiables et pertinentes, en temps réel, aux différents collaborateurs pour qu'ils puissent concevoir un dispositif de contrôle interne efficace et contribuer efficacement à la gestion des IB -B risques. Comme le dit Renard (2007 : 145), « la transparence doit être de règle ». Ainsi, la direction O LI examinera les résultats obtenus, communiquera en toute transparence sur ceux-ci, et décidera d'un nouveau plan d'action (Barthélemy et al, 2004: 6). TH 2.3.2.11. Vérification de l’efficacité du plan d’action EQ Elle permet de s’assurer de l’efficacité et de l’efficience des objectifs attribués au plan U d’action. Ainsi que de faire des comparaisons entre les résultats réels et ceux attendus. E Toutefois, elle permet de se focaliser sur les dysfonctionnements dans le but de révolutionner les actions de progrès suivant Maders et Masselin (2009 : 229). 2.3.2.12. Amélioration et mise à jour de la démarche La cartographie des risques étant une photographie des risques de l’entreprise à un moment donné, sa mise à jour s'impose compte tenu de l'évolution rapide de 1 'environnement afin de prendre en considération non seulement 1'avènement des nouveaux facteurs de risques mais aussi de tenir compte des meilleures pratiques dans le domaine d'activité et des nouveautés issues des recherches. En fait, il s'agit de suivre l'évolution du profil de risque de l'entité à travers ses indicateurs et les dispositifs du contrôle interne mis en place grâce aux indicateurs de performance, pour une meilleure gestion des risques. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 44 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Conclusion La cartographie est un outil de communication entre les différents responsables d’une entité sur les risques pouvant impacter de façon significative l'atteinte de leurs objectifs, un excellent outil de dialogue permettant d'apprécier l'adéquation entre les moyens mis en œuvre et les résultats attendus mais aussi de situer également les responsabilités. De ce fait, il importe de l'élaborer selon une démarche claire et rigoureuse, basée sur un modèle bien conçu et une approche appropriée à la nature de l'organisation. Notre prochain chapitre sera consacré au modèle d'analyse. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 45 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE L’ETUDE Introduction Dans le cadre de l’élaboration d’une cartographie des risques, le choix du modèle d’analyse ainsi celui des outils de collecte et d’analyse des données constitue une des étapes les plus importantes, elle doit effectuée de façon claire et rigoureuse. Selon CIGREF (2008 :30) « toute cartographie des risques nécessite une préparation rigoureuse qui suit certains principes. Elle doit être réalisée auprès d’un échantillon de personnes suffisamment représentatives tout en prenant en compte de facteurs comme le coût et le temps ». Ce chapitre est consacré à la présentation du modèle d’analyse et à l’exposé des méthodes et C ES des outils de collecte de données. AG 3.1. MODELE D’ANALYSE Notre modèle d’analyse est compose de neuf (9) étapes. Pour chacune d’entre elle, nous IB -B rattacherons les outils correspondants. O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 46 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Figure 2 : Notre modèle d’analyse Phase Etapes Outils Analyse du contexte et fixation des objectifs Préparation Identification de chaque processus/ fonction/ activité devant faire l’objet d’une estimation AG ES C Identification et analyse des risques Identification et évaluation du dispositif de maîtrise des risques O LI Grille de cotation des risques U EQ TH Matrice d’impact et de probabilité E Formalisation de la cartographie des risques (Matrice des risques) Renforcement de la culture des risques et partage des bonnes pratiques Grille d’analyse des risques QCI Evaluation des risques Hiérarchisation des risques QCI, grille de séparation des taches et fonction et grille d’analyse des taches et fonctions Test d’existence de permanence et test d’efficacité IB -B Construction de la cartographie des risques Analyse documentaire interview observation Mise en place des plans d’action Plan d’actions Bonnes pratiques Amélioration et mise à jour de la démarche Recommandations Source : nous même Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 47 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 3.2. EXPOSE DES METHODES Le choix de méthode et des outils de collecte de données tient compte des caractéristiques propres à notre thème. Nous exposerons les outils techniques d'investigation. 3.2.1. Outils de collecte et d’analyse des données Pour la collecte des données les outils utilisés sont l’analyse documentaire, l'entretien, l'observation, le questionnaire du contrôle interne, la grille de séparation et d'analyse des tâches et fonction, la grille d'analyse des risques, la grille de cotation des risques, la matrice d'impact et de probabilité, le plan d'action et la méthode combinée. 3.2.1.1. Analyse documentaire C L’analyse documentaire consiste à l’exploitation des documents internes et externe de ES l’organisation dans le but d’en tirer des informations utiles à la prise de décision. AG Durant notre étude, nous allons tout d’abord analyser les dossiers de présentation de IB -B l’organisation de la BRM et ses activités et ensuite les dossiers relatifs à la compensation interbancaire. A chaque étape du processus, il existe des types de documents particuliers. Ces documents nous serviront de base pour effectuer nos différents tests (existence, permanence et TH 3.2.1.2. L’interview O LI efficacité). EQ L’entretien a pour but de collecter des données en vue de les analyser. En audit, l’entretien n’est pas une discussion, il doit être organisé et centré sur les objectifs à atteindre qui sont E U l’obtention d’un nombre d’informations. Pour l’étude nous nous entretenons avec les différents acteurs de la compensation au sein de la BRM mais aussi avec des agents chargés de la compensation interbancaire des différentes banques de Dakar. Ce qui nous donnera un effectif de huit personnes à interviewer au sein de la BRM (annexe1 et 2, page 105 & 106). Cette démarche nous permettra de comprendre les différentes étapes du processus. 3.2.1.3. L’observation L’observation concernera l’exécution des tâches liées à la compensation interbancaire, elle nous permet de valider les affirmations des différents responsables. A cet effet, nous effectuerons des observations tant directes qu'indirectes. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 48 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 3.2.1.4. Questionnaire du Contrôle Interne Pour Maders et al (2006 : 57), «Le QCI a pour objectif de passer " à la moulinette" un domaine pour en déterminer les forces et les faiblesses apparentes». Dans notre cas, le QCI (annexes 4 ; page 108) permet de prendre connaissance du dispositif des opérations de compensation interbancaire, d'apprécier le niveau de contrôle, de relever les dysfonctionnements, les risques et d'en déterminer les causes. Toute réponse négative est une faiblesse apparente et toute réponse positive constitue un point fort apparent du contrôle interne. Les différents questionnaires que nous aurons à administrer nous permettrons de nous prononcer sur le niveau du dispositif mis en place par la BRM et d'identifier les différents risques opérationnels. C ES 3.2.1.5. Grille de séparation et d’analyse des tâches et fonctions AG La grille d’analyse de tâches est un outil que l’auditeur utilise pour identifier les forces et les faiblesses du système étudié. Il s’agit d’un tableau à double entrées qui permet de décomposer (Ahouangasi, 2006 :226). IB -B la procédure en différentes opérations assumées par les agents ou les services de l’entreprise O LI Cette grille révèle les doubles emplois et les cumuls de fonctions incompatibles et nous a permis d’apprécier les séparations de fonctions nécessaires au sein de la BRM (annexe3, page EQ 3.2.1.6. Grille d’analyse des risques TH 107). U Elle permet d’identifier les risques. Elle permet de découper l’activité en différentes tâches E élémentaires et à associer à chaque tâche les risques susceptibles de se produire. Nous allons faire le tableau d’identification des risques au niveau de chaque sous processus et tâches. Ceci nous permettra d’identifier, d’analyser et d’évaluer les risques au regard des dispositifs de contrôle interne existants. 3.2.1.7. Grille de cotation des risques La grille de cotation des risques nous servira à donner une côte aux risques que nous aurons identifiés et hiérarchisés suivant leur degré de nuisance et leur probabilité de survenance (annexe5, page 116). Nous aboutirons à la détermination de leur criticité. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 49 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 3.2.1.8. Matrice d’impact et de probabilité La matrice d'impact et de probabilité sera utilisée pour positionner les différents nuages de risques en fonction de leur degré de nuisance et de leur probabilité de survenance. L'accent sera mis particulièrement sur les zones de risques non acceptables. 3.2.1.9. Plan d’actions Nous élaborerons un plan d’actions à court terme qui permettra à la BRM, de faire face efficacement aux risques qui seront dû à l’accroissement de ses activités. 3.2.2. Outils d’évaluation C Une fois les données collectées nous utiliserons des outils d’évaluation afin de vérifier que les ES pratiques sont en adéquation avec les procédures mais aussi la pertinence des forces décelés dans le dispositif de contrôle interne. AG 3.2.2.1. Test d’existence IB -B Le test d'existence s'appuie sur un document final ou sur le résultat d'une opération et permet de remonter à la source en passant par toutes les phases intermédiaires Maders & al (2006 O LI :62). Ainsi, il permet de confirmer ou infirmer ce que nous avons constaté (forces et faiblesses apparentes) lors du QCI (annexe 4, page 108). EQ TH 3.2.2. 2.Test de permanence Le test de permanence vise à s'assurer que les opérations sont bien traitées dans la réalité E U conformément à ce qui a été décrit lors des entretiens Maders & al (2006 : 63). Le test se fait à l'aide de sondage. Autrement dit, il permet de confirmer ou infirmer ce que nous avons constaté (forces et faiblesses apparentes) lors du QCI. 3.2.2. 3.Test d’efficacité Le test d’efficacité a pour but d’apprécier l’efficacité du dispositif de contrôle interne. Il consiste pour l’auditeur, de s’assurer à travers des tests de survenance et de fréquence que les dispositifs mis en place permettent effectivement de maîtriser les risques identifiés au préalable. Les tests de survenance et de fréquence permettent de confirmer ou d’infirmer la confiance accorde au dispositif de contrôle interne. Il consiste à faire une revue historique de la survenance des événements à risques et à la fréquence avec laquelle ils sont survenus. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 50 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Conclusion Ce chapitre nous a permis de modéliser les méthodes d’élaboration d’une cartographie des risques liés à la compensation interbancaire et aussi présenter les outils de collecte et d’analyse de données ainsi que les outils d’évaluation. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 51 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CONCLUSION Au terme de cette première partie qui est essentiellement théorique, nous avons constaté que les opérations relatives à la compensation interbancaire comprennent des phases et les procédures y relatives entraînant des risques de deux sortes : financiers et opérationnels. Ces derniers engendrent des conséquences néfastes sur les objectifs que se fixe l'entreprise. En vue de pallier ces méfaits aux entreprises, l'élaboration d'une cartographie des risques constitue, de nos jours, un moyen efficace. Nous avons, à travers l’étude, relevé une multitude de méthodes d’élaboration. Leurs synthèse est à la base de la conception du modèle qui sera mis à 1'épreuve, dans la seconde partie de notre étude, à travers la BRM. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 52 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM AG ES C DEUXIEME PARTIE : CADRE IB -B PRATIQUE D’ELABORATION D’UNE O LI CARTOGRAPHIE DES RISQUES EQ TH OPERATIONNELS LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE AU Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion E U SEIN DE LA BRM Page 53 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM INTRODUCTION Face aux scandales économiques et financiers qui ne cessent de bouleverser le monde des affaires, les organisations sont à la recherche de nouveaux instruments performants de gestion qui sont à même de leur donner une meilleure visibilité sur leurs activités et les chaînes de traitement de l'information qui s'y rapportent. A ce titre, la cartographie des risques apparaît comme un excellent outil pour atteindre cet objectif et instaurer aussi une culture vivante et avérée de risques. A l'instar des autres banques, la BRM est exposée à des risques opérationnels liés à son processus de compensation interbancaire. La première partie de notre étude nous a permis de comprendre les aspects relatifs à la C gestion de la compensation interbancaire, les risques opérationnels qui y sont liés ainsi que ES l'élaboration d'une cartographie des risques, ce qui a conduit à la construction de notre propre modèle que nous mettrons à l'épreuve à travers la BRM. AG Pour y parvenir, nous allons tout d'abord prendre connaissance de la banque, à travers son organisation, son mode de fonctionnement et ses objectifs de gestion. Ensuite, effectuer la IB -B description des processus de compensation à la BRM et enfin élaborer une cartographie des risques liés à la compensation interbancaire. O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 54 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CHAPITRE 4 : PRESENTATION DE LA BRM Introduction Le paysage bancaire du Sénégal comporte environ vingt (20) banques. La BRM est première banque dans l’UEMOA spécialisé dans l’intermédiation financière par les titres et fait parti des dernières à intégrer le secteur. Malgré son jeune âge, la BRM apparait comme cinquième banque la plus profitable avec un résultat net de 1,428 milliards selon le classement du magazine réussir (2011 : 13). Dans ce chapitre, il sera question de présenter la Banque Régionale des Marchés (BRM), de situer la place de l’organisation de la compensation bancaire dans les opérations bancaires. 4.1. HISTORIQUE ET MISSIONS C ES La Banque Régionale de Marchés est une société anonyme créée en tant que société le 17decembre 2005. Cette société a obtenu l’agrément bancaire en octobre 2006 mais ce n’est AG qu’en Mai 2007 qu’elle procèdera au démarrage de ses activités en tant que banque. Elle est basée à Dakar au Sénégal, immeuble la rotonde Rue Dr Thèze x Assane Ndoye. Son capital IB -B est de cinq milliards neuf cent millions de Francs CFA. Son actionnariat est dominé par des institutions parmi lesquels on compte des institutions financières de développement, les physiques. O LI personnes morales du secteur privé régional et international ainsi que des personnes TH La BRM est la première banque en zone UEMOA spécialisée dans les activités de banque EQ d’affaire et de marchés. A l’instar des autres banques du même type dans les pays développés, la BRM a pour ambition de participer activement à l’accroissement de la liquidité et de U E l’efficience du marché des capitaux de l’UEMOA dans leur ensemble. C’est dans ce cadre qu’elle a obtenu en août 2008 l’agrément pour être teneur de compte/conservateur, agrément auprès du Conseil Régional de l’Epargne Public et des Marchés Financiers (CREPMF) pour la création d’une société de gestion BRM Asset Management, mais aussi l’agrément des Fonds Communs de Placement (BRM dynamique et BRM Obligataire). La BRM se distingue de par son ascension fulgurante mais également de par ses innovations dans le milieu bancaire. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 55 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 4.2. ACTIVITES La BRM offre des solutions à forte valeur ajoutée qui s’adresse à une clientèle ciblée élargie comprenant à 90% les grandes entreprises industrielles et commerciales et à 10% les Etats, les collectivités locales, les banques, les établissements financiers, les personnes physiques et professions libérales. Le modèle d’affaire de la BRM est celui d’une banque de financement et d’investissement. A ce titre, la banque accompagne ses clients dans trois principaux domaines qui son le financement, ingénierie financière et recherche et enfin le placement. 4.2.1. Le financement Elle offre plusieurs solutions de financement adaptées pour répondre aux besoins d’investissement, de fonds de roulement et de restructuration qui sont : C l’émission de billet de trésorerie ; • l’émission de bons d’institutions financières pour les établissements financiers ; • l’émission de certificats de dépôts pour les banques ; • l’émission d’obligations ; • la syndicalisation de prêts pour le financement des acquisitions ; • l’expansion et restructuration. AG ES • IB -B O LI EQ TH 4.2.2. L’ingénierie financière et recherche La BRM offre une panoplie de services d’ingénierie financière, de conseil et de recherches U destiné à aider sa clientèle dans la gestion de trésorerie, la couverture des risques de change et E de taux évaluation de sociétés, fusion, acquisition, titrisation etc. Ces services sont : • l’analyse financière et recherche fondamentale des valeurs de la BRVM et des sociétés non cotées, au Sénégal et dans la zone UEMOA ; • l’analyse opérationnelle de tendances lourdes, projection de marché et revue de taille du secteur ; • la valorisation basée sur l’actualisation des flux de trésorerie, dividende, évaluation coopérative ; • etc. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 56 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 4.2.3. Le placement En matière de placement, la banque offre le choix entre plusieurs solutions permettant de couvrir de façon différencié les besoins de placement sous forme de dépôts en compte, de titres négociables ou de produits hybrides assurant une rémunération nette. Ces servies sont : dépôts à terme (DAT) ; • certificats de dépôts ; • billets de trésorerie ; • bons et obligations du trésor ; • Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières OPCVM (Fonds Communs ES C • de Placement(FCP), Sociétés d’Investissement à Capital Variable(SICAV)) ; etc. AG • IB -B 4.3. ORGANISATION GENERALE Il s’agit de présenter le cadre organisationnel de la banque à travers ses organes de direction, TH 4.3.1. L’Assemblée Générale O LI de gestion et de son mode de fonctionnement. Selon l’objet, l’Assemblée Générale est qualifier d’ordinaire ou d’extraordinaire. EQ L’Assemblée Générale ordinaire se réunit au moins une fois par an dans les six (6) mois U suivant la clôture de l’exercice, sur convocation du conseil d’administration. E L’assemblée Générale extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle est également compétente pour autoriser les fusions, scissions, transformations, apports partiels d’actifs, le transfert du siège social sur le territoire d’un autre Etat, la dissolution par anticipation ou la prorogation de la durée de la société. 4.3.2. Le Conseil d’Administration Conformément à ses statuts, la BRM est administrée par un Conseil d’Administration, dont les compétences portent notamment sur : la définition des objectifs et l’orientation stratégique de la banque ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 57 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM le contrôle de la gestion courante assuré par le Directeur Général ; l’arrêté des comptes de la société et de façon générale tous les actes d’administration et même des dispositions qui ne sont pas expressément réservés à l’assemblée générale par la loi et les statuts de la société. afin d’exercer efficacement son rôle et d’aller plus en profondeur dans l’étude de certaines questions, le conseil a créé en son sein des comités permanents à qui il a délégué certaines attributions. Il s’agit du comité risque et investissement et du comité ressources humaines, audit et gouvernance. 4.3.3. La Direction Générale C Le Conseil d’Administration nomme parmi ses membres ou en dehors un Directeur Général ES qui est obligatoirement une personne physique. AG Le Directeur Général assure la direction de la banque et représente celle-ci dans ses rapports avec les tiers. Pour l’exercice de ses fonctions, il est investi des pouvoirs les plus étendus qu’il IB -B exerce dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux expressément attribués aux Assemblées Générales ou spécialement réservés au Conseil d’Administration par des O LI dispositions légales ou statutaires. TH Sur proposition du Directeur Générale, le Conseil d’Administration peut désigner une ou plusieurs personnes physiques pour assister le Directeur Général en qualité de Directeur EQ Générale Adjoint, dans les conditions prévues par l’article 471 à 476 de l’Acte Uniforme. E U Le Directeur Général est assisté de : un Directeur Général Adjoint ; un Administrateur Adjoint de BRM Assets Management (BRM-AM) ; cinq (5) Directeurs ; o Directeur de la Trésorerie ; o Directeur des Financements Structurés et Origination (FSO) ; o Directeur du Contrôle Interne ; o Directeur des Risques de Crédit ; Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 58 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM o Directeur du Contrôle de Gestion ; six (6) Responsables ; o Responsable Relation Clientèle ; o Responsable Ingénierie Financière ; o Responsable Technologie et Informatique ; o Responsable Juridique ; o Responsable Ressources Humaines ; ES C o Responsable Opération/Back-office. La direction générale s’appuie sur un certain nombre de comités internes pour traiter en AG profondeur des questions essentielles à la banque. IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 59 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 9 : Liste des comités de la BRM Comités Attributions Coordonnateur Comité de direction Coordination et revue Directeur général des objectifs Comité Actif/Passif Gestion Actif/passif- Direction Trésorerie (ALCO) et Gestion Risques de Stratégies Marchés Marchés Comité de Revue Revue multicritère du Direction Risque Risque de Crédit portefeuille Participants Tous départements et service Fréquence Bimensuelle Tous départements Bimensuelle Direction Générale, Relation Mensuelle Clientèle, financement structure et origination, trésorerie Evaluation et test de sensibilité du portefeuille C Revue des produits Administration d’Asset Tous départements existants – Management (AM), développement de Directeur Financements nouveaux produits Structurés et Origination (FSO), Responsable Relation Clientèle Semestrielle AG ES Comité Produits IB -B O LI E U EQ TH Comité Stratégie et Gestion rentabilité/risque Directeur du Contrôle de Direction Générale et centres de Mensuelle profits et de responsabilités Evaluation des stratégies Gestion Performance et des performances des centres de profits Comité Audit et Gestion des risques Directeur du Contrôle Direction générale, service des Bimestrielle Conformité opératoires Interne Opérations, département Contrôle de Gestion, département Risque de crédit Revue des procédures Evaluation du dispositif anti-blanchiment et Responsable Comité Technologie Evaluation Direction générale, service des Trimestrielle automatisation des Technologie et Opérations, département Contrôle processus Informatique de Gestion, département Risque de crédit Centres de profits au cas par cas Source : nous même sur la base de document RH de la BRM. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 60 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Conclusion La structure organisationnelle de la BRM ainsi présentée semble être bien élaborée. Cependant, il importe de souligner qu’une bonne structure organisationnelle ne veut pas dire efficacité. Ce qui nous amène à poser les questions suivantes : comment les procédures sontelles décrites, vulgarisées et appliquées à la BRM ? Quels sont les dispositifs mis en place pour minimiser les risques opérationnels et financiers liés à la compensation interbancaire ? Les réponses à ces questions feront l’objet de notre prochain chapitre intitule « pratique de la compensation interbancaire au sein de la BRM ». AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 61 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CHAPITRE 5 : PRATIQUE DE LA COMPENSATION INTERBANCAIRE AU SEIN DE LA BRM Introduction Le système de la compensation interbancaire de la BRM, consiste à un échange de deux principaux flux. Le premier est un flux entrant qui se traduit par l’encaissement des valeurs reçues par la clientèle. Le deuxième est un flux sortant qui consiste à la liquidation des engagements des clients sous forme de moyens de paiements présentés par les confrères. 5.1. LES OBJECTIFS ET L’ORGANISATION DU PROCESSUS 5.1.1. Les objectifs du processus de compensation interbancaire à la BRM ES C La compensation interbancaire est la méthode d’encaissement des chèques, effets de commerce, virements entre les banques locales, et ceci se fait sous la supervision de la AG BCEAO, Agence Nationale de Dakar. Elle consiste à échanger les valeurs lors d’une séance de chambre de compensation, IB -B regroupant toutes les banques de la place, le solde issues entre les valeurs données et reçues, sera débiter ou créditer (selon le solde) du compte courant de la BRM dans les livres de la O LI BCEAO. La compensation interbancaire au niveau de la BRM, vise à s’assurer que les valeurs remises TH par les clients de la banque pour créditer leurs compte ont été effectivement encaissées à EQ temps et que les valeurs émises par leurs clients au profit d’un collaborateur d’une autre banque ont été effectivement payées à temps par le débit du compte du client si et seulement E U si ces derniers disposent de provisions suffisantes pour le payement. 5.1.2. Les activités du service Opération Back-office à la BRM En tant que banque, la BRM est soumise aux règles de gestion bancaire notamment l’exécution des ordres des clients, facturation des services et l’enregistrement des opérations passés avec la clientèle. Les principaux produits et opérations traités par le back office à la BRM : la gestion courante des comptes à vue et comptes d'épargne, des comptes de particuliers, de professionnels ou d'entreprise, des prélèvements, des moyens de Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 62 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM paiement chèques, des effets de commerce/lettre de change, des virements, espèces, des règlements interbancaires ; des crédits sous forme d’engagements par caisse et engagements par contrat ; des opérations avec l'étranger sous forme de crédits documentaires, garanties internationales ; des titres sous forme d’obligations, bons du trésor, billets de trésorerie, certificats de dépôts ; la gestion de documents comme la numérisation, l’indexation, l’archivage, la personnalisation des chèques. ES C La responsabilité des agents à tout moment du processus n’étant pas clairement définie. Nous AG allons nous baser sur le manuel de traitement de la compensation pour identifier les différentes étapes de la compensation interbancaire (aller, compensation, retour, gestion des IB -B impayés) ainsi que les procédures y relatives. 5.2. LES ETAPES DU PROCESSUS ET PROCEDURES O LI Le processus de compensation interbancaire est un processus complexe, répétitif et entre-lié. Pour les besoins de l’étude, nous allons considérer que la BRM participe à sa première séance TH de compensation ce qui nous permettra de distinguer les différentes phases citées dans le EQ premier chapitre de la première partie. Afin de réduire au maximum les risques de confusion, la présentation du processus s’effectuera en sept (7) étapes au lieu de cinq (5) initialement E U prévue dans la revue de littérature. Dans la description du processus nous allons citer le stagiaire qui, bien que temporaire, est un acteur dans le processus de compensation interbancaire au sein de la BRM. 5.2.1. La phase de préparation pour la compense aller Cette phase consiste à la réception, à la vérification et à la transmission des valeurs au service compensation. 5.2.1.1. Réception des valeurs à compenser Les valeurs à envoyer à la compensation sont reçues la veille après la séance de compensation de la journée précédente et au cours de la journée de compensation, et ce avant de 9h pour permettre un traitement adéquat. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 63 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM a) L’agent de la clientèle reçoit les clients en possession de valeurs confrères pour encaissement. b) L’agent de la clientèle remet un bordereau à remplir par le client. Sur le bordereau le client mentionne si la valeur est à l’encaissement ou l’escompte ou si le bordereau a été rempli sur place ou hors place. c) Le client mentionne la date, le numéro de compte du bénéficiaire, le nom du compte, le nom du déposant et les références des chèques déposés et le montant total. d) Le client signe le bordereau et le remet à l’agent de la réception. e) L’agent de la réception vérifie la conformité des mentions et détache un exemplaire qu’il ES C remet au client. AG f) L’agent renseigne les données présentes sur le bordereau sur un état Excel. g) En fin de journée, l’agent de la réception envoi toutes remises et l’état Excel au service des IB -B opérations. h) Les effets et ordres de virement suivent le même processus. O LI i) L’agent compense effectue la saisie les effets dans "Gestraite" dès leur réception. comptabilisation de ces dernières. U EQ 5.2.1.2. Transmission aux opérations TH "Gestraite" est un logiciel interne qui permet de gérer l’échéance des traites ainsi que la E a) Le stagiaire de l’unité compense fait un rapprochement entre l’état Excel imprimé et les remises envoyées. b) Si les montants concordent, le stagiaire de l’unité compense signe le bordereau et le renvoi à l’agent de la réception pour classement. c) Pour les effets, l’agent compense les classe par ordre d’échéance dans le coffre-fort de l’entreprise et ne les sort que la veille de leur échéance pour la saisie dans ‘AWI-compense’. 5.2.1.3. Vérification de la conformité des valeurs et endos du cachet Compense. a) Le stagiaire après réception procède aux vérifications d’usage selon le Manuel de Procédures Interne : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 64 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM concordance des montants en chiffres et en lettres ; exactitude des détails du bénéficiaire, intitulé et numéro de compte sur bordereau ; régularité des endos ; b) Le stagiaire endosse avec le cachet ‘COMPENSE-BRM’ avec date sur chaque valeur à compenser. 5.2.2. La phase « aller » Cette phase consiste à la numérisation et envoi des valeurs à l’UAP, tri des valeurs physiques pour envoi à la chambre de compensation. ES C 5.2.2.1. La numérisation et l’envoi des valeurs a) Le lendemain à 8h, le stagiaire saisi et scanne les chèques dans image-chèques. AG b) Une fois la saisie de tous les chèques à envoyer en compense effectuée, le stagiaire procède à une exportation des écritures dans le logiciel interne de transition ‘ AWI-compense’. IB -B c) Le stagiaire remet les valeurs (effets saisis la veille et chèques) à l’agent de l’unité de compense ou agent compense. O LI d) L’agent compense procède au contrôle de la conformité des valeurs saisies et procède à une TH double exportation : une exportation vers l’UAP par l’agent compense pour la participation à la compense ; une exportation vers ‘FLEXCUBE’ pour comptabilisation des écritures liées à la compense « aller ». E U EQ e) L’agent compense appelle l’informaticien pour lui faire savoir qu’il a exporté des écritures compensation vers l’UAP en mentionnant le nombre et la qualité de chaque écritures (chèques, effet de commerce ou virement). f) L’informaticien vérifie la présence des valeurs sur la plateforme UAP, et l’envoi à la BCEAO. g) L’agent compense génère les images des chèques dans l’UAP. A la différence des chèques et effets de commerce qui sont envoyés pour encaissement, les virements pour la compensation « aller » correspond au débit du compte du client et doivent Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 65 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM être inférieur à un montant de cinquante (50) millions au-delà de ce montant l’ordre sera exécuté via STAR-UEMOA. 5.2.2.2. Le tri des valeurs a) Pendant ce temps, l’agent compense remet les valeurs et un état récapitulatif des valeurs présentées par nature et par banque au stagiaire. b) Le stagiaire détache les bordereaux et tri, classe les valeurs par banque, les agrafes aux états récapitulatifs par banque et les mets dans différentes enveloppes. c) L’agent compense imprime un état qui mentionne, la date, le nom de la banque, le nombre de valeurs, le montant totale des valeurs transmit à SICA-UEMOA et à envoyer physiquement pour encaissement. C ES d) A10h30, le stagiaire ferme les enveloppes et les joint à l’état, les mets dans une mallette pour les envoyer à l’Agence Principale de la BCEAO de Dakar. AG 5.2.3. La séances de compensation manette. IB -B a) A 11H, le stagiaire de la BRM se présente en chambre de compensation muni de sa BCEAO. O LI b) Une fois en chambre de compensation, le stagiaire remet l’état au représentant de la TH c) Le représentant vérifie la concordance des montants que la banque prévoit encaisser et le EQ montant des écritures effectivement reçues par la BCEAO. E U d) Si les montants concordent, le stagiaire est autorisé à distribuer les enveloppes contenant les valeurs à encaisser aux représentants des différentes banques qui font de même. e) Si les montants ne concordent pas, le stagiaire devra justifier l’origine de l’écart. f) A la fin de la séance, le stagiaire retourne à la banque. Il est important de préciser que la banque ne connaitra le sort des valeurs présentées que le lendemain après la séance de compensation. 5.2.4. La phase « retour » Le retour compensation comprend aussi deux (2) modes de traitement qui se font de façon simultanée, il s’agit du mode manuel et automatisé. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 66 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 5.2.4.1. La réception des valeurs a) A la fin de la compensation, la BCEAO transmet à la banque par UAP l’état des différentes valeurs destinées à la BRM. b) L’informaticien récupère l’état sur l’UAP et le transfère dans AWI Compense. c) L’agent compense récupère les données sur « AWI Compense » et les diffuse dans « FLEXCUBE » et « image-chèques ». d) L’agent compense imprime l’état, et le remet au stagiaire. e) Pendant ce temps, le stagiaire procède au dépouillement des valeurs. C ES f) Le stagiaire effectue un pointage pour voir si toutes les valeurs du système sont reçues physiquement et s’assure que les numéros de chèque et montants saisis par ses confrères sont AG exacts. Toute erreur dans la saisie sera sanctionnée par un rejet automatique. IB -B g) Le stagiaire confectionne un état provisoire de compensation et l’envoi au trésorier, cet état comprend le total des valeurs envoyées pour encaissement et le total des valeurs reçues pour décaissement dans la même journée. Cet état permettra au trésorier de la banque de faire ses O LI prévisions d’encaissement ou de décaissement selon la nature du solde. TH h) Le stagiaire vérifie la conformité des valeurs par rapport aux normes bancaires. EQ 5.2.4.2. Les vérifications d’usage et les enregistrements. sont correct, les endos et les effets, le timbre de 1000F obligatoire. E U a) Le stagiaire vérifie la signature, la concordance des montants en chiffre et montant en lettre b) S’il y'a une omission ou une erreur la banque procédera au rejet de la valeur, avec mention de la cause pour laquelle l’opération n’est pas valide. c) Par principe de prudence on enregistre les décaissements probables et non les encaissements probables, l’agent compense procède à la comptabilisation des écritures par un uploade dans « FLEXCUBE » qui permet de débiter tous les clients du montant des chèques présentés pour paiement. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 67 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 5.2.4.3. Envoi de mail de dépassement a) En fin de journée, et après comptabilisation, l’agent compense vérifie la provision pour chaque client. b) L’agent compense, envoi un mail de dépassement au comité de crédit pour connaitre le sort des clients qui après comptabilisation se retrouveront avec un solde débiteur. Le comité de crédit est composé des membres de la direction générale. c) Si le comité est favorable au dépassement, l’agent de la compense n’effectue aucun traitement supplémentaire. d) Si le comité n’est pas favorable pour effectuer le paiement, l’agent de la compense C ES procédera au rejet de la valeur pour provision ou insuffisance de provision. AG e) Le stagiaire envoi les valeurs rejetées à la séance de compensation suivante et les retransmet à la banque remettante avec un coupon rejet. Dans ce coupon, il sera question de IB -B remplir les éléments relatifs au moyen de payement et le motif du rejet. f) L’agent de la compense impute les frais de rejets et impayés au client. O LI 5.2.5. La phase règlement compensation. EQ TH Le règlement du solde de la compense s’effectue le lendemain (J+ 1) de la séance de a) A J+1, la BCEAO calcule le solde de la compensation, l’impute au compte de la banque et E U envoie un message SWIFT. b) L’agent récupère le message SWIFT qui confirme le solde de la séance. On aura un message SWIFT 910 pour un solde créditeur et SWIFT 900 pour un solde débiteur. Le calcul du solde de la compensation s’effectue comme suit : (Total des valeurs compense aller - Total des valeurs retours)+ (rejet retour - rejets aller) + (virement retour – virement aller). c) L’agent compense constate le débit ou crédit du compte de la BRM dans les livre de la BCEAO par l’intermédiaire de STAR-UEMOA. d) L’agent vérifie la réalité du montant débité ou crédité. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 68 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM e) L’agent compense solde le compte d’attente si les montants correspondent. 5.2.6. La Phase gestion des rejets et des impayés Les valeurs rejetées sont de deux ordres : a) Les valeurs rejetées en compense « aller » sont appelées des impayés. L’agent compense ou le chargé clientèle (réception) stock les impayés en attendant la venue de l’émetteur. b) Pour les rejets « retour », le stagiaire les retourne à la banque remettante dans le délai de 24h par l’intermédiaire de la chambre de compensation. c) Le chargé clientèle (réception) signale l’impayés à la CIP-UEMOA, par un enregistrement ES C des cordonnées de l’émetteur sur la plateforme. 5.2.7. La comptabilisation AG Comme dans toute autre banque, la comptabilisation des écritures s’effectue sur la base du Plan Comptable Bancaire (PCB). La compensation au niveau de la BRM s’effectue comme Pour la phase « aller » (J) O LI 372000 IB -B suit pour les chèques: x x 25 371200 Au lendemain de la séance de compensation J+1 Comptes de contrepartie des comptes de recouvrement 372000 Comptes de recouvrement Extourne des écritures d'envoi a la compense E 371310 x x U 373000 J Compte clientèle 379155 Comptes d'attente - actif Frais de télé compense EQ TH le jour la séance de compensation J Comptes de recouvrement 373000 Comptes de contrepartie des comptes de recouvrement Constatation de envoi du chèque Si le chèque a été paye J+1 Comptes de valeurs à imputer à la compense 25 Compte clientèle Encaissement du chèque Si le chèque a été rejeté J+1 Valeurs à rejeter 371310 Comptes de valeurs à imputer à la compense Valeur à rejeter x x x x x x J+1 25 Compte clientèle 371200 x Valeurs à rejeter x Frais de rejet Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 69 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Pour la phase « retour » (J) J 25 Compte clientèle 371310 371310 x Comptes de valeurs à imputer à la compense Constatation du paiement si le client n'a pas assez de provision J+1 Comptes de valeurs à imputer à la compense 25 Compte clientèle Extourne de l'écriture constatant le paiement x x x Si le client a de la provision ou si le comité de crédit a accepter le forçage J+1 Aucune écriture supplémentaire n'est passée C Phase de règlement (J+1) Si le solde compense est débiteur J+1 Comptes de valeurs à imputer a la compense 111000 Banques centrales Paiement du solde débiteur de la compense x AG x IB -B 111000 ES 371310 Si le solde compense est créditeur J+1 Banques centrales 371310 Comptes de valeurs à imputer a la compense Paiement du solde créditeur de la compense x x O LI TH Les effets suivent le même cheminement à l’exception de quelques différences près. EQ Pour les virements le règlement s’effectuant à J, la phase « aller » est marquée par le débit du U compte client par le crédit du compte compense et la phase « retour » par le débit du compte E compense par le crédit compte client. Des contrôles quotidiens sont exécutés par l’unité en charge de la compensation. Il s’agit de justifier les comptes 371 310 (valeur à imputer compense). Le Contrôle Interne de la BRM effectue un contrôle quotidien en effectuant un état de rapprochement du Compte Règlement BCEAO. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 70 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 5.2.8. Le classement a) A la fin de la journée, l’agent compense range dans la chemise de la journée comptable des opérations et les documents suivants : la situation individuelle de la journée ; les chèques payés ; le listing des retours compensation ; les bordereaux de compensation chèques ; les états récapitulatifs des valeurs à présenter en compensation ; C ES le double des bordereaux de chèques rejetés ; AG la photocopie des effets payés ; la photocopie des effets rejetés ; IB -B l’original des virements interbancaires VIB rejetés et payés ; O LI les VIB reçus de la compense. Le classement des pièces de la compensation et autres documents des opérations est effectué EQ TH une fois par semaine environ. b) L’agent compense appose un cachet « payés » sur les chèques de chaque journée et met E U dans des enveloppes. c) L’agent compense classe le reste des pièces dans un classeur compense en respectant l’ordre des journées comptables et les range dans le placard des opérations. Conclusion Les procédures ainsi décrites permettent de relever quelques anomalies liées au traitement de la compensation interbancaire à la BRM qui sont source de risques. L’identification, l’évaluation et la hiérarchisation de ces risques nous permettra de déterminer leurs natures et ainsi aboutir à une cartographie des risques. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 71 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CHAPITRE 6 : ELABORATION DE LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES AFFERENT AU PROCESSUS DE COMPENSATION A LA BRM Introduction La gestion du risque est un facteur déterminant pour la conduite des organisations. Dans le domaine bancaire, la gestion du risque constitue l’essence même du secteur. Il importe donc aux dirigeants d’avoir à chaque moment une vue sur les risques encourus. Pour se faire la banque devrait se doter d’un dispositif d’identification, d’évaluation et de hiérarchisation des risques afin de les maitriser et assurer la continuité de ses activités. L’élaboration de la cartographie des risques opérationnels liés au processus de compensation interbancaire à la BRM s'inscrit dans cette logique. Pour se faire, nous procéderons à risques opérationnels à partir des tâches de chaque phase de la ES C l’identification des compensation interbancaire, à l’évaluation des risques sur la base de l’évaluation du contrôle AG interne, à la hiérarchisation et à leur formalisation dans une cartographie. 6.1. TRAVAUX PREPARATOIRES IB -B C’est la première foi, que l’on élabore une cartographie des risques liés à la compensation interbancaire au sein de la BRM. La principale difficulté réside donc dans l’absence de O LI données historiques sur la question. TH Notre démarche a consisté à prendre contact avec les différents services et les différents responsables intervenant dans le processus de la compensation interbancaire afin de nous EQ renseigner sur la société et de son mode de fonctionnement. E U Par la suite, nous avons exploité les différents documents qui ont été mis à notre disposition. Sur la base des renseignements recueillis, nous avons élaboré un guide d'entretien, une grille de séparation des tâches et des fonctions, des évaluations préliminaires des risques liés à l'environnement du contrôle interne et ceux liés au processus de compensation interbancaire et des questionnaires de contrôle interne. 6.2. IDENTIFICATION ET ANALYSE DES RISQUES LIES A LA COMPENSATION INTERBANCAIRE A LA BRM Il s'agit de faire ressortir tous les risques inhérents aux opérations de compensation interbancaire. La méthodologie que nous avons retenue est celle de l’identification par l’analyse des activités qui consiste à repérer les sous processus, à les subdiviser en activités et ensuite en tâches élémentaires pour aboutir à la révélation des différents risques. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 72 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 6.2.1. Les risques liés à la compensation interbancaire de façon générale Les risques opérationnels globalement liés à la compensation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Tableau 10 : Risques liés à la compensation interbancaire de façon générale Composantes Risques Conséquences opérationnels 1. panne du Pertes système d’informations informatique Système d’informatique ES 2. Cumul des Mauvaise tâches exécution activités incompatibles AG Manuel des procédure actualisé de Non Grille séparation tâches fonctions Manuel procédure de Non des et IB -B O LI Organisation du Mise en place d'une stratégie Oui de « reprise et de continuité » C Unité compense Dispositif de Existence maitrise dispositif Entretien du Oui matériel informatique de Oui TH 3. Absence de Fonctionnement définition claire des tâches et des liens hiérarchiques E U EQ Grille de Non séparation des tâches et fonctions Ressources 4. Effectif du Sous réalisation Recrutement du Oui humaines personnel et fatigue du personnel adapté insuffisant en personnel en quantité et en quantité et en qualité qualité Supervision 5. Mauvaise Laisser-aller Instauration Oui exécution des d’un climat tâches favorable au contrôle Source : nous même A partir de ce tableau, nous pouvons conclure que la BRM a mis en place les dispositifs nécessaires pour maîtriser au mieux le processus de la compensation interbancaire de façon générale. L’actualisation du manuel de procédure et l’élaboration de la grille de séparation des tâches reste des éléments en mettre en place. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 73 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 6.2.2. Les risques liés à la préparation de la phase « aller » Le tableau ci-dessous présente les risques opérationnels liés à la préparation de la phase « aller » : Tableau 11 : Risques liés à la préparation de la phase « aller » Tâches Risques Source du Conséquences opérationnels risque Réception des valeurs 6. Absence de Personnes signature sur le bordereau Procédures ou personnes 9. Non réception de toutes les valeurs 10. Absence de bordereaux de remise 11. Perte ou vol de valeurs Personnes Retard et Autocontrôle insatisfaction de la clientèle Fraude Absence de Autocontrôle justificatif AG ES C 7. Absence de numéro de compte sur le bordereau 8. Chèque inexistant Personnes Non Non Retard et Autocontrôle Oui insatisfaction de la clientèle Fraudes Registre de Oui décharge IB -B Personnes O LI Réception des valeurs aux opérations Dispositif de Dispositif maitrise maitrisé ? Mise en place Oui d’un système adapte Existence Oui d’un coffrefort Autocontrôle Oui E U EQ 13. Absence Personnes de cachet compense TH Procédures et personnes Vérification 12. Non- Personnes de la conformité conformité des valeurs des valeurs aux normes de la BCEAO Absence de pièces justificatives Perte d’image Litige avec le client Perte d’image face aux autres banques Rejet pour Autocontrôle absence de cachet Perte de temps Oui Source : nous même Nous remarquons que l’absence de signature sur le bordereau, l’absence de numéro de compte sur le bordereau sont des risques qui ne sont pas complètement maitrisés par la BRM. Ces risques semblent modérés en présence de chèques et d’effets de commerce, mais en présence d’ordre de virement cela peut se révéler critique. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 74 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 6.2.3. Les risques liés à la Phase « «aller » Les risques opérationnels liés à la phase « aller » sont présentés dans le tableau ci-dessous : Tableau 12 : Risques liés à la Phase « aller » Tâches Risques opérationnels Source du Conséquences risque AG ES C Saisi des 14. erreur dans la Personnes valeurs et saisie envoi dans le système 15. Image Système partiellement scannée 16. Non envoi de Système tous les chèques vers le SIB Dispositif de Dispositif maitrise maitrisé ? Rejet et perte de Autocontrôle temps Non Rejet et perte de Autocontrôle temps Oui Insuffisance du Vérification Oui système par le service d’information informatique Insuffisance du Contrôle par Non système la machine d’information 18. Donnes faciales Système invalides Insuffisance du Autocontrôle système d’information Rejet et perte de Autocontrôle temps IB -B 17. Non envoi des Système images chèques vers la BCEAO O LI EQ Oui 20. Application Personnes d’une mauvaise date de valeur Litige avec le Autocontrôle client 21. Non-respect de Personnes délais de traitement Litiges avec le Autocontrôle client et perte de clientèle Litiges avec le Autocontrôle client et perte de clientèle Oui Perte de temps Oui 23. Erreur ou Système omission dans l’établissement du bordereau BCEAO Source : nous même Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion E 22. Perte de valeurs Personnes auprès des confrères Oui U Tri des valeurs à envoyer à la compensatio n Etablissemen t du bordereau TH 19. Montant saisi Personnes différent du montant chèque Oui Contrôle par la machine Non Page 75 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM D’après le tableau ci-dessus, se tromper dans la saisie, le non envoi des images chèques vers la BCEAO et la perte de valeurs auprès de confrère sont des risques non encore maîtrisés par la BRM dans le cadre de la compensation interbancaire. 6.2.4. Les risques liés à la phase compensation Le tableau ci-dessous présente les risques opérationnels liés à la phase compensation : Tableau 13 : Risques liés à la phase compensation Tâches AG ES C Risques Source opérationnels Déplacement 24. Non Logistique vers la sécurisation chambre de des valeurs compensation 25. Accident Personnes et logistique IB -B Sur le site de 26. Retard à la Personnes la chambre de séance de compensation compensation 27. Remise Personnes des valeurs à une autre banque Source : nous même Conséquences Dispositif de maitrise Pertes Assure la financières sécurité du déplacement des valeurs Perte en vie Assurer la humaine sécurité du déplacement du personnel Perte d’image Diligence dans le traitement Pertes Autocontrôle financières Dispositif maitrisé ? Oui Oui Non Oui O LI TH un risque non encore maitrisé par la BRM. 6.2.5. Les risques liés à la phase « retour » E U EQ A travers le tableau ci-dessus, nous remarquons que le retard à la séance de compensation est Les risques opérationnels liés à la phase « retour » sont présentés dans le tableau ci-dessous : Tableau 14 : Risques liés à la phase « retour » Tâches Risques opérationnels Réception 28. Non des valeurs réception de retour toutes les valeurs physiques 29. Montant saisi différent de montant Sources Conséquences Dispositif de Dispositif maitrise maitrisé ? Système et Pertes Pointage de Oui personnes financières toutes les valeurs reçues Personnes Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Litiges avec le Pointage des Oui client montants saisi Page 76 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM chèque Vérification des conformités Personnes Procédures Pertes et financières personnes Perte de temps Oui 32. Absence d’endos 33. Montant chiffre différents du montant lettre 34. Signature du tiré non autorisé ou conforme 35. Opposition de payement suite à vol ou perte 36. Rejet tardif Personnes Non Litiges avec le Vérification des Oui client signatures Vérification des délégations, mises à jour de la base Payement non Vérification de autorisée l’endos Confusion Prendre en Perte de temps compte la réglementation sur les chèques Litiges avec le Rapprochement client entre signature du tirée et cheque ou effet Pertes Rapprochement financières entre liste opposition du tirée et chèque Personnes Personnes AG ES C 30. Absence signature du tiré 31. Absence de spécimen signature Personnes Oui Oui Oui IB -B Personnes Perte de temps O LI Mettre les Oui dispositions en place pour permettre un rejet a temps Litige avec le Contrôle par la Oui client et pertes machine financières E U EQ 37. Payer Système alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme 38. Payer un Système ordre alors que le numéro de compte n’existe pas Source : nous même TH Payement Pertes Contrôle par la Oui financières et machine perte d’image Pour ce qui est de la compense retour, l’absence d’endos sur les valeurs reçues est un risque non encore maîtrisés. 6.2.6. Les risques liés à la phase règlement Le tableau ci-dessous présente les risques opérationnels liés à la phase règlement : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 77 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 15 : Risques liés à la phase règlement Conséquences Dispositif de Dispositif maîtrise maîtrisé ? Calcul des 39. Erreur dans Système soldes des le calcul opérations a payé dans STARUEMOA Perte financières Contrôle du Oui bon calcul des soldes par la BCEAO Vérification 40. Erreur sur Système des comptes les comptes d’instance par d’instances STAR UEMOA en fin de journée Pertes financières Contrôle des Oui instances Vérification 41. Erreur sur le Système du montant montant comptabilise comptabilise par STARUEMOA Pertes financières Compte miroir BCEAO Tâches Risques opérationnels Source AG ES C IB -B 42. Erreur dans Personnes Pertes la ou financières comptabilisation Système des commissions O LI Source : nous même Vérification Oui du montant des factures EQ TH Facturation des commissions par STARUEMOA Oui Le tableau ci-dessus nous renseigne que la BRM a mis en place tous les dispositifs qui E U permettent pour maitriser les risques liés au règlement. 6.2.7. Les risques liés à la phase rejet et gestion des impayés Les risques opérationnels liés à la phase rejet et gestion des impayés sont présentés dans le tableau ci-dessous : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 78 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 16 : Risques liés à la phase rejet et gestion des impayés Tâches Risques opérationnels Déclaration 43. Non des incidents déclaration de payement des incidents de payements Source Conséquences Personnes Sanctions Et réglementaires système 44. Non Personnes Sanctions information judiciaires des autorités judiciaires Personnes Perte d’image AG ES C 45. collusion IB -B Remise de 46. Non prise Personnes Pertes frais et en compte financières commissions des frais O LI Source : nous même Dispositif de maitrise S’assurer que toutes les déclarations ont été effectuées S’assurer que les autorités judiciaires sont informées des infractions des clients S’assurer que la personne qui reçoit les clients n’est celle qui déclare les incidents S’assurer que les frais sont bien comptabilisés Dispositif Maitrisé ? Oui Oui Non Oui TH Ce tableau nous renseigne que la BRM ne maîtrise pas le risque de collusion dans le cadre de U 6.2.8. Les risques liés à la comptabilisation EQ la gestion de la compensation interbancaire. E Le tableau ci-dessous présente les risques opérationnels liés à la comptabilisation : Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 79 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 17: Risques liés à la comptabilisation Risques opérationnels Tâches Comptabilisation compense aller Sources 47. Erreur dans Personnes le crédit d’un ou système compte Comptabilisation 48. Erreur dans Personnes de la compense le débit d’un ou système retour compte C Pertes financières litige avec clientèle Pertes financières litige avec client IB -B Non- Système des de Oui Contrôle Non ou par la la machine Dispositif Oui ou de le Vérification des dates de valeur Pertes Affecte une Oui personne à financières cette tache O LI E U EQ Contrôle du 52. Absence de Personnes du compte compense contrôle compte TH 51. respect dates valeurs Maitrisé ? Litiges avec la Vérification Non des comptes clientèle à débiter Perte de clientèle 50. Comptabilisati on de doublon Personnes ou système Dispositif Dispositif Oui de vérification des comptes Pertes Autocontrôl financières ou e litige avec le client AG Comptabilisation Pertes financières Dispositif de maitrise 49. Erreur dans Personnes la ou comptabilisatio système n des rejets ES Comptabilisation des rejets Conséquences Contrôle du 53. Personnes compte OPS actif Insuffisance de contrôle du compte OPS actif Perte ressource de Contrôle Oui par une autre personne Etat de 54. Absence ou Personnes rapprochement insuffisances compte de de contrôle règlement BCEAO Non fiabilité Contrôle Oui hebdomadai de données re et justification des comptes Source : nous même Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 80 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Le tableau ci-dessus nous renseigne que la BRM ne maitrise pas les risques liés aux erreurs débit d’un compte et aussi à la détection des doublons de comptabilisation 6.2.9. Les risques liés au classement Les risques opérationnels liés au classement sont présentés dans le tableau ci-dessous : Tableau 18: Risques liés au classement Tâches Risques Source opérationnels Classement 55. Absence Personnes des pièces de classement compense Conséquences AG ES C Dispositif de Dispositif maitrise maitrisé ? Perte de temps Affecter une Oui dans la personne au recherche de classement pièces justificatives 56. de Affecter une Non Personnes Pertes Classement pièces personne mal effectué justificatives qualifie 57. Fraudes Personnes Perte de S’assurer de Non sur les pièces fiabilité des la sécurité justificatives données ou des pièces litiges avec classées client Source : nous même IB -B O LI Le tableau ci-dessus nous renseigne que la BRM n’a pas encore mis en place les outils TH nécessaires pour maitriser les risques liés au classement. EQ A travers cette étape nous avons identifié le risque afférent à la compensation depuis la réception des valeurs jusqu’au classement et nous avons identifié et evalué les dispositifs de E U contrôle interne mis en place pour leur maitrise. 6.3. EVALUATION DES RISQUES Après avoir identifié et analysé les risques, il convient de les évaluer afin de juger de l'opportunité soit de les accepter en l'état, soit de les traiter par la mise en place des dispositifs adéquats permettant de les modifier. L'évaluation du risque se fait sur la base de sa probabilité de survenance (ou fréquence) et de son impact (ou gravité). La quantification de ces différents risques identifiés à travers les différentes évaluations du personnel concerné par le processus au sein de la BRM (voir annexe5, page116) qui constitue 50% de la cotation et notre évaluation, sur la base des différents outils de collecte et d’analyse des données, constitue les 50% restant. En règle générale, l’évaluation des risques se fait sur une échelle impaire mais Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 81 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM pour poursuivre la logique de notre revue de littérature, nous utiliserons une échelle à quatre intervalles. De ce fait, chaque risque sera évalué selon une échelle à quatre (4) niveaux, cotée de 1 à 4. Pour avoir un nombre acceptable des risques, nous procéderons au regroupement des risques soit par famille et/ou par nature, et certains numéros vont disparaître au détriment de ceux retenus. 6.3.1. Évaluation de la probabilité d’occurrence (fréquence) L'évaluation de la probabilité de survenance des risques sera faite de façon qualitative compte tenu des difficultés d'obtention des statistiques fiables permettant de faire des calculs C scientifiques exacts. Cette évaluation repose sur la base de la qualité et de l'efficacité des ES dispositifs mis en place pour maîtriser les risques (dispositifs ayant trait à l'environnement du contrôle, à l'organisation de l'entreprise, aux procédures et systèmes d'information adoptés AG avec pour objectif primordial de satisfaire aux exigence de sincérité, de régularité, de disponibilité et de pertinence de l'information financière et comptable) qui peuvent impacter IB -B les états financiers, la préservation des actifs significatifs et l'optimisation des opérations et l'utilisation des ressources. O LI Notre évaluation sera faite sur la base de la convention de mesure de la probabilité TH d'occurrence établie ci-dessous. EQ Tableau 19 : Echelle de probabilité Possible Score 1 2 Intervalle de probabilité Moins 5% Entre 30% Occurrence par période 1foi Probable 3 5 E Rare U Echelle de probabilité Quasi-certain 4 et Entre 30 et Plus de 60% 60% par Une fois par Une fois par 1 fois par jour siècle an mois Sources : nous même Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 82 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Etant donné que tous les risques opérationnels identifiés ne sont pas de même nature, en fonction du besoin présent nous serons amenés à mesurer sa probabilité soit par intervalle de probabilité, soit par période. Tableau 20 : Evaluation de la probabilité de survenance des risques Risques 1. Panne du système informatique AG ES C Cote Probabilité Commentaires 1 Rare Mise en place d'une stratégie de « reprise et de continuité » 2. Cumul des tâches incompatibles 2 Possible Manuel de procédure actualisé 3. Absence de définition claire des 2 Possible Flow-chart tâches et des liens hiérarchiques 4. Effectif du personnel insuffisant 2 Possible Recrutement du personnel adapté en en quantité et en qualité quantité et en qualité 5. Mauvaise exécution des tâches 2 Possible Instauration d’un climat favorable au contrôle 6. Absence de signature sur le 2 Possible Insuffisance de contrôle bordereau 7. Absence de numéro de compte 2 Possible Insuffisance de contrôle sur le bordereau 8. Cheque inexistant ou cheque 1 Rare Insuffisance de contrôle compensable hors UEMOA 9. Non réception de toutes les 2 Possible Système de suivi peu performant valeurs à compenser 10. Absence de bordereaux de 1 Rare Manque de contrôle remise 11. Perte ou vol de valeurs « aller » 2 Possible Manque de contrôle IB -B O LI EQ TH 2 Possible 2 Possible Manque de contrôle 2 2 2 Possible Possible Possible Insuffisance de contrôle Défaillance du matériel informatique Insuffisance de contrôle 2 Possible Défaillance du système d’information 2 Possible Insuffisance de contrôle 1 Rare Insuffisance de contrôle 1 Rare Manque de supervision E Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Insuffisance de contrôle U 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 13. Absence de cachet compense « aller » 14. Se tromper dans la saisie 15. Image partiellement scannée 16. Non envoi de toutes les écritures vers le SIB 17. Non envoi des images chèques vers la BCEAO 18. Montant saisi différents du montant de la valeur 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement Page 83 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2 Possible Insuffisance de contrôle 2 Possible Manque de contrôle 2 2 2 Possible Possible Possible Non-respect de procédure Insuffisance de contrôle Manque d’organisation 3 Probable Manque de contrôle 2 Possible Manque de contrôle 2 1 3 3 Possible Rare Probable Probable Manque de contrôle Insuffisance dans les procédures Manque de contrôle Manque de contrôle 2 Possible Manque de contrôle 43. Erreur dans le débit d’un compte AG ES C 21. Perte de valeurs auprès des confrères 22. Erreur ou omission dans l’établissement du bordereau BCEAO 23. Non sécurisation des valeurs 24. Accident de circulation 25. Retard à la séance de compensation 26. Non réception de toutes les valeurs physiques 27. Montant saisi différent de montant chèque 28. Absence signature du tiré 29. Absence de spécimen signature 30. Absence d’endos 31. Montant chiffre différents du montant lettre 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou fermé 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 36. Rejets tardifs 37. Erreur sur le montant comptabilisé par STAR-UEMOA 38. Erreur dans la comptabilisation des commissions 39. Non déclaration des incidents de payements 40. Non information des autorités judicaires 41. Non prise en compte des frais de rejet 42. Erreur dans le crédit d’un compte IB -B 2 Possible Manque de contrôle 1 Rare Mauvais paramétrage du logiciel 1 O LI 2 2 Possible Possible 1 Rare 2 Possible 2 Possible 2 Possible 2 Possible Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité 2 Possible 44. Erreur dans la comptabilisation 2 des rejets Possible Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Insuffisance de contrôle Mauvais paramétrage du logiciel TH Procédures Insuffisance de contrôle EQ Insuffisance de contrôle E U Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Rare Non-respect des réglementaires Non-respect des réglementaires Insuffisance de contrôle obligations obligations Page 84 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Possible Absence données 46. Insuffisances de contrôle 2 Possible 47. Absence de classement 48. Classement mal effectué 1 3 Rare Probable 49. Fraudes sur les pièces justificatives 50. doublon lors de l’envoi des valeurs compense aller 51. Doublon lors de la réception des valeurs de la compense retour 52. Doublon lors de la comptabilisation des valeurs 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent de la réception Source : nous même 2 Possible 2 Possible 2 Possible 2 Possible 2 Possible Insuffisance de rapprochement des données Absence du système de classement Défaillance du système de classement et d’archivage Défaillance du système de classement et d’archivage Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Mise en place d’une procédure adaptée de rapprochement AG ES C 45. Absence de contrôle du compte 2 compense IB -B Au bout de cette évaluation, les risques qui ont plus de chance de se produire est l’absence d’endos, le classement mal effectué, montant chiffres différents du montant lettre et la non réception de toutes les valeurs physiques du retour compense. O LI 6.3.2. Evaluation de l’impact des risques (gravite) TH La quantification de l’impact du risque sera également effectuée par l’approche qualitative sur E U EQ la base du tableau ci-dessous. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 85 des Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 21 : Echelle de gravité Échelle de gravité Faible Modérée Élevée Critique Score 1 2 3 4 Poursuites judiciaires / Entente à Saisine du l’amiable tribunal Condamnation Condamnation au au civil pénal contentieux Détérioration l'image De la banque de Limité à Impact chez un quelques Ou personnes AG ES Alerte sans Blessure avec IB -B presse locale médias nationaux / arrêt travail de arrêt de travail internationaux Invalidité Décès d'un permanente d'un employé d'un O LI sur les Ressources Humaines Impact dans les Plusieurs clients / fournisseurs C Impact physique Impact dans la employé TH tiers Interruption Prolongée du service E U EQ Impact efficacité / Altération Altération visible Interruption qualité, impact sur légère de la de la qualité momentanée la qualité des qualité du service données dans le SI ou Sources : nous même sur la base de différents auteurs cités dans le mémoire Cette échelle nous servira de base de notation pour la gravité des risques en fonction de leurs de leur nature. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 86 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 22: Evaluation de la gravité des risques Risques Cote Gravité 1. Panne informatique 4 2. Cumul des tâches incompatibles 3 Commentaires Critique Mise en place d'une stratégie de « reprise et de continuité » Elevé Manuel de procédure actualise Modéré Flow-chart Modéré 6. Absence de signature sur le bordereau 7. Absence de numéro de compte sur le bordereau 8. Cheque inexistant ou cheque compensable hors UEMOA 9. Non réception de toutes les valeurs à compenser 10. Absence de bordereaux de remise 11. Perte ou vol de valeurs « aller » 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 13. Absence de cachet compense « aller » 14. Se tromper dans la saisie 15. Image partiellement scannée 2 Modéré Recrutement du personnel adapté en quantité et en qualité Instauration d’un climat favorable au contrôle Insuffisance de contrôle 2 Modéré Insuffisance de contrôle 2 Modéré Insuffisance de contrôle 3 Elevé Système de suivi peu performant 16. Non envoi de toutes les écritures vers le SIB 17. Non envoi des images chèques à la BCEAO 18. Montant saisi différents du montant de la valeur 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement AG ES C 3. Absence de définition claire des 2 tâches et des liens hiérarchiques 4. Effectif du personnel insuffisant en 2 quantité et en qualité 5. Mauvaise exécution des tâches 3 Elevé IB -B 2 4 3 Modéré Manque de contrôle Critique Insuffisance de contrôle Elevé Insuffisance de contrôle 2 O LI 3 2 Elevé Modéré 3 Elevé 2 Modéré 2 Modéré Défaillance du d’information Insuffisance de contrôle 3 Elevé Insuffisance de contrôle 3 Elevé Manque de supervision 21. Perte de valeurs auprès des 3 confrères 22. Erreur ou omission dans 2 l’établissement du bordereau BCEAO 23. non sécurisation des valeurs 3 Elevé Insuffisance de contrôle Modéré Manque de contrôle Elevé Non-respect de procédure 24. Accident de circulation 3 25. Retard à la séance de compensation 2 Elevé Modéré Insuffisance de contrôle Manque d’organisation Manque de contrôle TH Insuffisance de contrôle Défaillance du informatique Insuffisance de contrôle matériel E U EQ Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Modéré système Page 87 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Modéré Manque de contrôle 27. Montant saisi différent de montant 2 cheque 28. Absence signature du tiré 2 Modéré Manque de contrôle Modéré Manque de contrôle 29. Absence de spécimen signature 2 Modéré Insuffisance dans les procédures 30. Absence d’endos 1 Faible Manque de contrôle 31. Montant chiffre différent du montant lettre 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 36. Rejets tardifs 2 Modéré Manque de contrôle 3 Elevé Manque de contrôle 3 Elevé Manque de contrôle 4 Critique Mauvais paramétrage du logiciel 3 Elevé 2 Modéré 37. Erreur sur le montant comptabilisé par STAR-UEMOA 38. Erreur dans la comptabilisation des commissions 39. Non déclaration des incidents de payements 40. Non information des autorités judicaires 41. Non prise en compte des frais de rejet 42. Erreur dans le crédit d’un compte 2 Modéré 43. Erreur dans le débit d’un compte AG ES C 26. Non réception de toutes les valeurs 2 physiques Mauvais paramétrage du logiciel Procédure Insuffisance de contrôle IB -B Modéré Insuffisance de contrôle 3 Elevé Non-respect des obligations réglementaires Non-respect des obligations réglementaires Insuffisance de contrôle 3 O LI 2 2 Modéré 3 Elevé 3 Elevé Elevé 3 Elevé 48. Classement mal effectué 3 Elevé 49. Fraudes sur les pièces justificatives 3 Elevé 50. Doublon lors de l’envoi des valeurs 2 compense aller Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Elevé Modéré E 47. Absence de classement Elevé U Modéré EQ TH 44. Erreur dans la comptabilisation des 2 rejets 45. Absence de contrôle du compte 3 compense 46. Insuffisances de contrôle 3 Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Insuffisance de contrôle Absence de rapprochement des données Insuffisance de rapprochement des données Absence du système de classement Défaillance du système de classement et d’archivage Défaillance du système de classement et d’archivage Mauvais paramétrage du logiciel Page 88 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 51. Doublon lors de la réception des 3 valeurs de la compense retour 52. Doublon lors de la 4 comptabilisation des valeurs 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent 3 de la réception Source : nous même Elevé Mauvais paramétrage du logiciel Critique Mauvais paramétrage du logiciel de comptabilité Elevé Mise en place d’une procédure adaptée 6.4. HIERARCHISATION DES RISQUES Une fois les risques évalués, il est important de les hiérarchiser afin de pouvoir fixer les priorités de leurs traitements en fonction de leur fréquence et des impacts qu'auront ces risques sur les actifs les plus vulnérables, et d'éviter à ce que leur couverture par le dispositif de maîtrise des risques ne soit pas disproportionnée. ES C 6.4.1. Hiérarchisation des risques en fonction de la probabilité de leur survenance probabilité. AG Le tableau ci-dessous présente le tableau des risques hiérarchisés en fonction de leur IB -B Tableau 23: Hiérarchisation des risques en fonction de la probabilité de leur survenance O LI Risques Cote 26. Non réception de toutes les valeurs physiques 3 30. Absence d’endos 3 31. Montant chiffre différents du montant lettre 3 48. Classement mal effectué 3 2. Cumul des tâches incompatibles 2 3. Absence de définition claire des tâches et des liens 2 hiérarchiques 4. Effectif du personnel insuffisant en quantité et en qualité 2 5. Mauvaise exécution des tâches 2 6. Absence de signature sur le bordereau 2 7. Absence de numéro de compte sur le bordereau 2 9. Non réception de toutes les valeurs à compenser 2 11. Perte ou vol de valeurs « aller » 2 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 2 13. Absence de cachet compense « aller » 2 14. Se tromper dans la saisie 2 15. Image partiellement scannée 2 16. Non envoi de toutes les écritures vers le SIB 2 17. Non envoi des images chèques à la BCEAO 2 18. Montant saisi différents du montant de la valeur 2 21. Perte de valeurs auprès des confrères 2 22. Erreur ou omission dans l’établissement du bordereau 2 E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Probabilité Probable Probable Probable Probable Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Page 89 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM AG ES C BCEAO 23. Non sécurisation des valeurs 24. Accident de circulation 25. Retard à la séance de compensation 27. Montant saisi différent de montant cheque 28. Absence signature du tiré 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 36. Rejet tardifs 37. Erreur sur le montant comptabilise par STAR-UEMOA 39. Non déclaration des incidents de payements 40. Non information des autorités judicaires 41. Non prise en compte des frais de rejet 42. Erreur dans le crédit d’un compte 43. Erreur dans le débit d’un compte 44. Erreur dans la comptabilisation des rejets 45. Absence de contrôle du compte compense 46. Insuffisances de contrôle 49. Fraudes sur les pièces justificatives 50. Doublon lors de l’envoi des valeurs compense aller 51. Doublon lors de la réception des valeurs de la compense retour 52. Doublon lors de la comptabilisation des valeurs 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent de la réception 1. Panne du système informatique 8. Chèque inexistant ou cheque compensable hors UEMOA 10. Absence de bordereaux de remise 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement 29. Absence de spécimen signature 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 38. Erreur dans la comptabilisation des commissions 47. Absence de classement Source : nous même IB -B O LI Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible Possible 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 Possible Possible Rare Rare Rare Rare Rare Rare Rare Rare 1 1 Rare Rare E U EQ TH 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 6.4.2. Hiérarchisation des risques en fonction de leur impact Le tableau ci-dessous présente la hiérarchisation des risques en fonction de leurs impacts. Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 90 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Tableau 24: Hiérarchisation des risques en fonction de la gravité Cote Gravité 1. Panne informatique 4 Critique 11. Perte ou vol de valeurs « aller » 4 Critique 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme 4 Critique 52. Doublon lors de la comptabilisation des valeurs 4 Critique 2. Cumul des tâches incompatibles 5. Mauvaise exécution des tâches 3 3 Elevé Elevé 9. Non réception de toutes les valeurs à compenser 3 Elevé 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 3 Elevé 14. Se tromper dans la saisie 3 Elevé 16. Non envoi de toutes les écritures vers le SIB 3 Elevé 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement 3 3 Elevé Elevé 21. Perte de valeurs auprès des confrères 3 Elevé 23. Non sécurisation des valeurs 3 Elevé 24. Accident de circulation 3 Elevé 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 3 Elevé 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 3 3 Elevé Elevé 39. Non déclaration des incidents de payements 3 Elevé 40. Non information des autorités judicaires 3 Elevé 3 Elevé 3 Elevé 3 3 Elevé Elevé 3 Elevé 48. Classement mal effectué 3 Elevé 49. Fraudes sur les pièces justificatives 3 Elevé 51. Doublon lors de la réception des valeurs de la compense retour 3 Elevé AG ES C Risques IB -B O LI 47. Absence de classement E U 45. Absence de contrôle du compte compense 46. Insuffisances de contrôle EQ 43. Erreur dans le débit d’un compte TH 42. Erreur dans le crédit d’un compte 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent de la réception 3 3. Absence de définition claire des tâches et des liens hiérarchiques 2 Elevé Modéré 4. Effectif du personnel insuffisant en quantité et en qualité 2 Modéré 6. Absence de signature sur le bordereau 2 Modéré 7. Absence de numéro de compte sur le bordereau 2 Modéré 8. Cheque inexistant ou cheque compensable hors UEMOA 2 Modéré 10. Absence de bordereaux de remise 2 Modéré Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 91 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 2 2 Modéré Modéré 17. Non envoi des images chèques à la BCEAO 2 Modéré 18. Montant saisi différents du montant de la valeur 2 Modéré 22. Erreur ou omission dans l’établissement du bordereau BCEAO 2 Modéré 25. Retard à la séance de compensation 2 Modéré 26. Non réception de toutes les valeurs physiques 27. Montant saisi différent de montant cheque 2 2 Modéré Modéré 28. Absence signature du tiré 2 Modéré 29. Absence de spécimen signature 2 Modéré 31. Montant chiffre différents du montant lettre 2 Modéré 36. Rejets tardifs 2 Modéré 37. Erreur sur le montant comptabilisé par STAR-UEMOA 38. Erreur dans la comptabilisation des commissions 2 2 Modéré Modéré 41. Non prise en compte des frais de rejet 2 Modéré 44. Erreur dans la comptabilisation des rejets 2 Modéré 50. Doublon lors de l’envoi des valeurs compense aller 2 Modéré 1 Faible AG ES C 13. Absence de cachet compense « aller » 15. Image partiellement scannée Source : nous même IB -B 30. Absence d’endos O LI 6.4.3. Hiérarchisation des risques en fonction de leur criticité Le tableau ci-dessous présente la hiérarchisation des risques en fonction de leur criticité. La TH criticité qui est le croisement entre la probabilité et l’impact. EQ Tableau 25: Hiérarchisation des risques en fonction de leur criticité Probabilité 3 2 2 2 2 2 2 Gravité 3 4 4 3 3 3 3 Criticité 9 8 8 6 6 6 6 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 6 6 6 6 6 E Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion U Risques 48. Classement mal effectué 11. Perte ou vol de valeurs « aller » 52. Doublon lors de la comptabilisation des valeurs 2. Cumul des tâches incompatibles 5. Mauvaise exécution des tâches 9. Non réception de toutes les valeurs à compenser 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 14. Se tromper dans la saisie 16. Non envoi de toutes les écritures vers le SIB 21. Perte de valeurs auprès des confrères 23. Non sécurisation des valeurs 24. Accident de circulation Page 92 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM AG ES C 26. Non réception de toutes les valeurs physiques 31. Montant chiffre différents du montant lettre 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 39. Non déclaration des incidents de payements 40. Non information des autorités judicaires 42. Erreur dans le crédit d’un compte 43. Erreur dans le débit d’un compte 45. Absence de contrôle du compte compense 46. Insuffisances de contrôle 49. Fraudes sur les pièces justificatives 51. Doublon lors de la réception des valeurs de la compense retour 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent de la réception 3. Absence de définition claire des tâches et des liens hiérarchiques 4. Effectif du personnel insuffisant en quantité et en qualité 6. Absence de signature sur le bordereau 7. Absence de numéro de compte sur le bordereau 13. Absence de cachet compense « aller » 15. Image partiellement scannée 17. Non envoi des images chèques à la BCEAO 18. Montant saisi différents du montant de la valeur 22. Erreur ou omission dans l’établissement du bordereau BCEAO 25. Retard à la séance de compensation 27. Montant saisi différent de montant cheque 28. Absence signature du tiré 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme 1. panne du système informatique 36. Rejet tardifs 37. Erreur sur le montant comptabilise par STARUEMOA 41. Non prise en compte des frais de rejet 44. Erreur dans la comptabilisation des rejets 50. Doublon lors de l’envoi des valeurs compense aller 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement 30. Absence d’endos 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 47. Absence de classement IB -B O LI 2 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 2 2 3 2 6 4 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 4 4 4 4 4 4 4 2 2 2 4 4 4 4 4 TH 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 E Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion 1 2 2 U EQ 2 2 2 1 4 2 2 4 4 4 2 2 2 2 2 2 4 4 4 1 1 3 1 3 3 1 3 3 3 3 3 1 3 3 Page 93 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 8. Chèque inexistant ou cheque compensable hors UEMOA 10. Absence de bordereaux de remise 29. Absence de spécimen signature 38. Erreur dans la comptabilisation des commissions Source : nous même. 1 2 2 1 1 1 2 2 2 2 2 2 3.5. MATRICE DES RISQUES Après avoir identifié, évalué et hiérarchisé les risques opérationnels liés au processus de compense de la BRM, nous allons élaborer et présenter la matrice des risques. 6.5. L’élaboration de la matrice des risques C L'élaboration de la cartographie des risques tient compte de la probabilité de survenance des ES risques, de l'impact des risques lorsqu'ils se concrétisent et du dispositif de maîtrise des risques mis en place par la BRM. Nous allons déterminer le niveau de risques que nous AG jugeons souhaitable et possible d'atteindre compte tenu des mesures prises par cette dernière. IB -B 6.5.2. Présentation de la matrice des risques Pour présenter la matrice des risques, nous plaçons sur l'axe des abscisses le niveau d’impact probabilités d’occurrence. O LI des risques sur l'atteinte des objectifs les plus pertinents et sur celle des ordonnées leurs EQ TH Elle comporte cinq groupes : le premier groupe (en rouge) comprend les risques dont le niveau est élevé avec U une probabilité forte. Ces risques sont qualifiés de majeurs et des mesures E urgentes sont nécessaires pour leur maîtrise car les mesures prises sont faibles ou inexistantes; le deuxième groupe (en vert) est composé des risques qualifiés de mineur qui ont un impact faible avec une probabilité d'occurrence faible. Les mesures prises à leur encontre sont déjà suffisantes. Cependant, un suivi régulier s'impose ; le troisième groupe (en jaune) est composé des risques à probabilité faible mais les impacts sont élevés. On les qualifie de risques de gravité. Une attention particulière à leur égard s'impose car leur survenance peut être très fatale pour la BRM; le quatrième groupe (en orange) comprend des risques à forte probabilité mais aux impacts faibles ou modérés. On les qualifie de risques de fréquence. Une Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 94 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM revue permanente des actions de mesure les concernant s'impose bien que leurs impacts ne les rendent pas prioritaires; le cinquième groupe (violet) est composé des risques dits moyens qui ont un impact moyen avec une probabilité d'occurrence moyenne. Un suivi régulier s'impose. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI - MPCGF2- CESAG- 6e Promotion Page 95 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Figure 3: Matrice des risques Quasi-certain 30. Absence d’endos 31. Montant chiffre différents du montant lettre 26. Non réception de toutes les valeurs physiques 48. Classement mal effectué Possible 28. Absence signature du tiré 3. Absence de définition claire des tâches et des liens hiérarchiques 4. Effectif du personnel insuffisant en quantité et en qualité 6. Absence de signature sur le bordereau 7. Absence de numéro de compte sur le bordereau 13. Absence de cachet compense (aller) 15. Image partiellement scannée 17. Non envoi des images chèques vers la BCEAO 18. Montant saisi différents du montant de la valeur 22. Erreur ou omission dans l’établissement du bordereau BCEAO 25. Retard à la séance de compensation 27. Montant saisi différent de montant cheque 28. Absence signature du tiré 36. rejet tardif 37. Erreur sur le montant comptabilise par STAR-UEMOA 41. Non prise en compte des frais de rejet 44. Erreur dans la comptabilisation des rejets 50. doublon lors de l’envoi des valeurs compense aller 24. Accident de circulation 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent de la réception 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 14. Se tromper dans la saisie 16. Non envoi de toutes les écritures vers le SIB 23. non sécurisation des valeurs 40. Non information des autorités judiciaires 43. Erreur dans le débit d’un compte 5. Mauvaise exécution des taches 45. Absence de contrôle du compte compense 46. Insuffisances de contrôle 49. Fraudes sur les pièces justificatives 51. doublon lors de la réception des valeurs de la compense retour 9. Non réception de toutes les valeurs à compenser 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 2. Cumul des taches incompatibles 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 39. Non déclaration des incidents de payements 42. Erreur dans le crédit d’un compte 21. Perte de valeurs auprès des confrères 11. Perte ou vol de valeurs « aller » 52. Doublon lors de la comptabilisation des valeurs 8. Cheque inexistant ou cheque compensable hors UEMOA 10. Absence de bordereaux de remise 29. Absence de spécimen signature 38. Erreur dans la comptabilisation des commissions 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 47. Absence de classement 1. Panne du système informatique 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme Modéré Elevé Critique AG ES C Probable E U EQ TH O Faible LI IB -B Rare Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 96 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM La cartographie que nous venons de représenter est une photographie des risques opérationnels liés au processus de la compensation interbancaire de la BRM. Nous l'analyserons en vue de formuler des recommandations pertinentes pour une meilleure gestion de ces risques. Au terme de notre analyse, nous présenterons un plan d'action qui permettra, s'il est correctement mis en œuvre, de pallier les méfaits des risques importants tout en améliorant les dispositifs de leur maîtrise. 6.6. PLAN D’ACTIONS DE MAITRISE DES RISQUES Le plan d'actions que nous proposons permettra de maîtriser les risques prioritaires que nous ES C avons relevés. Nous le présentons dans le tableau qui suit. Tableau 26 : Proposition de plan d'actions contre les risques AG Risques opérationnelles Actions à mener Moyen déployer IB -B Scanner pour 1mois les valeurs Le S.O O LI 11. Perte ou vol de Instaurer un système valeurs « aller » de numérisation et comptabilisation des valeurs dès leur réception auprès du chargé clientèle. 52. Doublon lors S’assurer que les bons de la comptes sont compte comptabilisation créditer des valeurs 48. Classement Mettre en place un mal effectué système d’archivage adéquat à Temps de Responsabilité mise en œuvre Le S.O Le SO et la DG E U EQ 53. Conflit d’intérêt auprès de l’agent de la réception Source : nous même TH 24. Accident de circulation Renforcement 1semaine de la supervision et du contrôle. Manuel de procédure Salle d’archivage Archiviste 1 mois Assurer de la sécurité Souscrire à une 1 mois l’agent qui se déplace assurance pour la compensation S’assurer que le Actualisation du 1mois traitement de la manuel de compense suit un procédure circuit linéaire Le SO, le SRH et la DG Le SCI et la DG Légende : SO (service des Operations), SRH (Service des ressources Humaines), SCI (Service du Contrôle Interne), DG (la Direction Générale). Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 97 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 6.7. RECOMMANDATIONS A l'issue de notre étude, nous formulons deux groupes de recommandations à l'intention des managers de la BRM: le premier est relatif au management et le second concerne les processus de compense et relativement à la maîtrise des risques majeurs relevés. 6. 7.1. Recommandations relatives au management de la BRM Nous avons constaté que les risques qui menacent la gestion efficace de la compensation interbancaire à la BRM sont essentiellement dus à l'absence des procédures actualisées. Pour y remédier, nous formulons les recommandations ci-après qui sont des préalables pour lancer la base d'une gestion efficace et efficiente : actualiser le manuel de procédure au service des opérations ; faire suivre le manuel de procédures des opérations par un manuel opérationnel ES C propre à la gestion de la compense de la banque ; AG produire des fiches de poste et profil et de grille de séparation des tâches IB -B incompatibles; élaborer d’autres cartographies des risques afin d'aboutir à la cartographie générale de la banque et à la gestion permanente des risques liés à la banque. O LI 6.7.2. Recommandations relatives au processus compense interbancaire à la BRM TH Nous faisons les recommandations spécifiques à la gestion de la compensation interbancaire EQ 6.7.2.1. Recommandation relative à la Phase « aller » réglementaires des valeurs avant leurs envois en compensation. E U Il s’agit à ce niveau de renforcer le contrôle en veillant aux respects de toutes les exigences 6.7.2.2. Recommandation relative à la phase compensation Le service compense et les Services Généraux doivent renforcer la sécurité de l’agent qui se déplace pour la compensation et mettre tous les moyens à sa disposition pour assurer sa ponctualité. 6.7.2.3. Recommandation relative à la phase « retour » Le Service des opérations et le Service de Contrôle Interne doivent veiller au renforcement du contrôle lié à la phase « retour » notamment en cas de doublon de valeurs reçu dans le système. Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 98 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 6.7.2.4. Phase règlement Le Service de Contrôle Interne et l’unité compense doivent mettre en place les moyens qui permettent de vérifier les commissions facturées par SICA-UEMOA et STAR-UEMOA. 6.7.2.5. Phase gestion des rejets et impayées Il s’agira pour le Service du Contrôle Interne de mettre en place un système qui permet l’enregistrement régulier de tous les impayées dans la CIP-UEMOA. 6.7.2.6. Recommandation relative à la comptabilisation et contrôle Il s’agira pour le charge de la compense de renforcer la vérification de la bonne imputation ES C des écritures par le système et de mettre en place un système qui permet au contrôle interne de vérifier de façon indépendante l’exactitude des informations fournies par la section compense. AG 6.7.2.7. Recommandations relatives au classement des pièces comptables compensation interbancaire. O LI Conclusion IB -B Il s’agira d’instaurer un système efficace de classement des pièces comptables liées à la L’identification et l’évaluation des risques liés à la compensation interbancaire nous a permis TH de visualiser les principaux risques dont la BRM doit faire face dans le cadre de la gestion de vue de réduire leurs degrés de nuisance. E U EQ ce processus. Par la suite, nous avons proposé des plans d’actions et des recommandations en Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 99 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM CONCLUSION Cette seconde partie nous a permis d'avoir une compréhension et une connaissance suffisante du fonctionnement, de l'organisation et des activités de la BRM, et surtout du degré d'efficacité de son processus de compensation interbancaire au regard des vulnérabilités auxquelles elle est confrontée. Sur la base des dysfonctionnements constatés et de notre modèle d'analyse conçu à travers la revue de littérature, nous avons élaboré une cartographie des risques opérationnels liés à ce processus. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 100 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM C AG ES CONCLUSION GENERALE IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 101 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM La cartographie des risques est un outil par excellence au service du risk manager et des autres dirigeants de l'entreprise dans leur recherche de maîtrise des risques opérationnels et d'optimisation de leurs ressources afin de créer plus de la valeur. L'objectif principal de notre étude était d'élaborer la cartographie des risques opérationnels liés au processus de la compensation interbancaire de la BRM. Nos travaux nous ont permis, de mieux appréhender le processus de la compensation interbancaire et à travers notre modèle d'analyse, d'indiquer la démarche à suivre pour concevoir l'outil. Elle a aussi consisté à mettre en exergue les différentes méthodes d'identification, d'évaluation, de classement et de hiérarchisation des risques selon leur probabilité de survenance et leur impact, et leur représentation dans une cartographie. C ES L’application de ces méthodes à la BRM nous a permis d'évaluer les dispositifs de maîtrise des risques, d'identifier les risques inhérents à la compensation interbancaire et de relever AG leur degré de nuisance ainsi que leur niveau de survenance. et aux opérationnels. IB -B Nous avons également proposé des plans d'actions et des recommandations au management O LI Les limites liées à notre étude résident principalement dans l’insuffisance de la documentation concernant la compensation interbancaire en zone UEMOA, la difficulté pour l’accès à TH certains documents au sein de la banque. EQ Au terme de cette étude, nous pensons avoir apporté notre modeste contribution à la BRM dans sa démarche de maîtrise des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire et U espérons que ce travail puisse aussi servir de socle pour l'élaboration des cartographies des Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 E risques des autres processus des opérations de la banque. Page 102 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM AG ES C ANNEXES IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 103 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Les annexes sont les suivantes : Annexe 1 : Liste des personnes rencontrées Annexe 2 : Questionnaire pour enquête adressé au charge de la compense Annexe 3 : Grille de séparation des tâches et des fonctions Annexe 4: les Questionnaires de contrôle interne Annexe 5 : Matrice des évaluateurs AG ES C IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 104 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Annexe 1: La liste des personnes rencontrées à la BRM et leurs fonctions Effectif du service Service Opération (Compense) 07 Service audit interne 03 ES C Service informatique 02 Nombre de personnes rencontrées Chef de service opérations 1 Agent compense 1 1 Agent compense 2 1 Stagiaire longue dure 1 Chef de service 1 Auditeur 1 Chef de service informatique 1 Agent clientèle (réception) 1 1 IB -B Sources : nous même AG Service clientèle (réception) 03 Responsabilité O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 105 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Annexe 2 : Le questionnaire pour enquête adressé au chargé de la compense QUESTIONNAIRE POUR ENQUETE Entité : BRM Folio : 1/1 AUDITEUR : SA DATE : 02/2013 Exercice : 02/2013 Nos questions Réponses 1. Quels sont les missions et objectifs fixés à la gestion de la compense ? Présenter les chèques par banque à temps et éviter les erreurs C Pas claire 3. Quels moyens avez-vous pour gérer la compense ? 1agent et 1stagiaire 4. Ces moyens vous semblent-ils suffisants ? Oui AG ES 2. Les missions et objectifs ont-ils été clairement indiqués par vos supérieurs hiérarchiques ? IB -B 5. Disposez-vous de logiciel de gestion compense ? AWI-compense, Flexcube, Imagecheque. 6. De quels moyens supplémentaires avez-vous besoin ? Excel pour le calcul du solde 8. Comment s'exerce le contrôle hiérarchique? O LI 7. Quel est l'effectif de votre section ? Non défini TH 9. Existe-t-il des rapports d'activité périodiques ? 2agent et 1 stagiaire EQ Rapport semestriel sur les valeurs de la compense Oui 11. Quels sont les contrôles effectués au niveau des comptes ? Provision, montant et l’exactitude du compte 12. Est-il possible d'avoir à tout moment la situation des comptes? Oui 14. Depuis combien de temps exercez-vous votre fonction au sein de l'entreprise? 4ans 15. Existe-t-il un manuel de procédures propre à la gestion de la compense? Oui 16. Décrivez le déroulement quotidien de vos activités. Description effectuée E U 10. Existe-t-il une procédure de traitement du processus ? Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 106 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Annexe 3 : La grille de séparation des tâches Entité : BRM Folio : AUDITEUR : SA DATE : 02/2013 Rubrique : Grille de Exercice : séparation des tâches 02/2013 GRILLE DE SEPARATION DES TACHES ET DES FONCTIONS Objectifs de contrôle: S'assurer qu'il n'y a pas un cumul de fonctions incompatibles Personnes concernées Taches Nature de la CCR AC AC2 DG CD SI tache 1 C Réception des valeurs Ex X Ex X Transmission des valeurs aux opérations Vérification de la conformité des C X valeurs Saisi et scan des valeurs En ES C Envoi des valeurs au service informatique Envoi des valeurs numérique sur la plate forma BCEAO Tri des valeurs physiques à envoyer à la compensation Etablissement du bordereau Ex SCI STG X X X Ex X X Ex X Déplacement vers la chambre de Ex compensation X AG Ex Ex En En C X X X X C X Ex Au Vérification de la facturation des commissions par STARUEMOA Déclaration des incidents de payement C En Etat de rapprochement compte C de règlement BCEAO Classement des pièces compense Ex X X X E Autorisation du dépassement X U En X EQ Comptabilisation des crédits de la veille Comptabilisation des débits Solde du compte compense Vérification des comptes d’instance par STAR -UEMOA Vérification du montant comptabilise par STARUEMOA Envoi de mail de dépassement X TH Ex X O LI Réception ces valeur physiques retour Vérification des conformités des valeurs physiques C X IB -B Réception des valeurs numériques retour DDO X X X X Source : nous même Légende :CCR(charge clientèle réception), AC1(Agent compense1), AC2(Agent compense2),DG(Direction Générale),CDC(Contrôle de Gestion), SI(Service Informatique), SCI(Service Contrôle Interne),STG(Stagiaire),CSO(Chef de Service des Operations), CCC( charge Compte Clientèle). Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 107 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Annexe 4: Les questionnaires de contrôle interne QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Entité : BRM Folio : 1/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Rubrique : phase préparatoire de la compense Exercice : 02/2013 Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la préparatoire de la compense Questions Réponses ES C Oui ou N/A Tous les bordereaux sont-ils toujours signe par les clients ? AG Le numéro de compte du client est-il toujours inscrit sur le bordereau ? IB -B Les valeurs envoyées au service compense s’accompagnent-elles toujours d’un registre de déchargé Non Commentaire ou observation X X X O LI Toutes les valeurs sont-elles toujours accompagne de bordereaux de remise ? X Les chèques effets et ordre de virement respectentelles toujours les normes BCEAO dans la forme ? X E -montant chiffre et lettre U EQ TH Toutes les valeurs sont-elles toujours présentes ? X Parfois, il arrive que ce ne soit pas le cas, parce que le traitement se fait en fin de journée. -signature -Endos Le cachet compense est-il toujours appose sur les valeurs à envoyer à la compense ? X Le traitement de fait en fin de journée Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 108 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Entité : BRM Folio : 2/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Exercice : 02/2013 Rubrique : phase compense aller Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la phase aller Questions Réponses ES C Oui ou N/A X Les montants saisi corresponde- t-ils toujours au montant du chèque ? X Les valeurs sont toujours bien saisies ? en respectant les exigences ? AG IB -B X Les chèques saisis sont-ils régulièrement envoyer vers le SIB ? X Les écritures sont-elles régulièrement envoyées dans l’UAP ? X O LI Les chèques scannés sont-ils régulièrement bien scannés ? Non Commentaire ou observation EQ TH Les images des chèques sont-elles régulièrement envoyées à la BCEAO ? X Les dates sont-elles toujours correctement renseignées ? X Les délais de traitement sont-ils toujours respectés ? X Pas toujours E X U Les écritures sont-elle toujours envoyées une foi ? Les valeurs sont-elles toujours remises à la bonne banque ? X Les bordereaux BCEAO sont-ils toujours bien renseignés ? X Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 109 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE Entité : BRM CONTROLE INTERNE Folio : 3/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Rubrique : phase compensation Exercice : 02/2013 Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la phase compensation Questions Réponses Commentaire ou ES C Oui ou observation AG N/A Les valeurs envoyées en compense sont-elles IB -B toujours sécurisées ? Non La sécurité de l’agent compense lors du X X Pas toujours O LI déplacement à la chambre de compensation estelle toujours assurée? TH l’agent compense est –il toujours ponctuelle a la X E bonne personne X U EQ séance de compensation ? Les valeurs sont t’elles régulièrement remisent à la Pas toujours Pas toujours Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 110 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Entité : BRM Folio : 4/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Exercice : 02/2013 Rubrique : phase retour Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la phase Questions Réponses Oui ou N/A X ES C S’assure-t-on que toutes les valeurs physiques retour compense sont reçu ? Non Commentaire ou observation X S’assure-t-on que le chèque reçu a été signe par le tiré ? X S’assure-t-on que le montant saisi dans l’UAP correspond à celui de la valeur ? AG IB -B X S’assure-t-on que le chèque a été endossé ? X O LI S’assure-t-on que la signature reçu correspond à celle du tiré ? X Pas toujours Pas toujours E U S’assure-t-on que la valeur ne fait pas l’objet d’une opposition ? X EQ S’assure-t-on que le tiré n’a pas fait de délégation de signature sur la période ? X TH S’assure-t-on que le montant chiffre correspond au montant en lettre sur le chèque ? Les payements peut-il s’effectuer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme ? X Le payement peut-il s’effectuer alors que le compte du tiré n’existe pas ? X Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 111 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE Entité : BRM CONTROLE INTERNE Auditeur : S.A Folio : 6/8 Date : 15/02/ 2013 Rubrique : phase de gestion des rejets et impayées Exercice : 02/2013 Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la phase Questions Commentaire ou observation Réponses ES C Oui ou N/A X Toutes les informations concernant les défaillances des clients sont-elles toujours fournies ? X Les frais liés au rejet des valeurs sont-ils toujours prélevé ? X AG Les déclarations des incident de payement sontils toujours effectue ? IB -B Pas toujours O LI E U EQ TH Source : nous même Non Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 112 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Entité : BRM Folio : 5/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Exercice : 02/2013 Rubrique : phase de règlement Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la phase de règlement Questions Réponses Oui ou N/A Le solde compense est-il toujours bien calculé ? C AG ES Les comptes d’instance STAR-UEMOA sont-ils toujours vérifier en fin de journée ? Les montant des soldes impute sont-ils toujours exact ? X X X Pas toujours IB -B Le montant des commissions facturées par STARUEMOA est-il régulièrement vérifié ? Source : nous même Non Commentaire ou observation X O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 113 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Entité : BRM Folio : 7/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Rubrique : comptabilisation et gestion des comptes. Exercice : 02/2013 Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne exécution de la comptabilisation des écritures et de la gestion des comptes compense Questions Réponses Oui ou N/A Non S’assure-t-on régulièrement que les bons comptes X sont débités ? ES C Pas toujours AG S’assure-t-on régulièrement que les bons comptes X sont crédités ? X Existe-t-il des contrôle des comptes compense ? X S’assure-t-on de la non-existence de doublon d’écriture ? X S’assure-t-on toujours de la bonne date de valeur des écritures comptables? X IB -B S’assure-t-on que les rejets sont effectivement comptabilisés ? Commentaire ou observation Pas toujours O LI X E U X EQ Les états de rapprochement entre comptes compense et compte BCEAO sont-ils effectue ? TH Les compte compense sont-ils régulièrement contrôle ? Source : nous même Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 114 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Entité : BRM Folio : 8/8 Auditeur : S.A Date : 15/02/ 2013 Rubrique : gestion du classement des pièces comptable Exercice : 02/2013 Objectif de contrôle : s’assurer de la bonne conservation des pièces comptables lié à la compense Questions Commentaire ou observation Réponses Oui ou N/A X Le classement est-il effectue par des personnes compétentes ? X Pas toujours AG ES C Le classement des pièces comptable est-il effectue ? Existe-il une salle d’archive pour la conservation des données ? X IB -B les pièces liées à la compense sont-elle facilement accessibles ? X O LI Source : nous même Non E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 115 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Annexe 5: La matrice des évaluateurs ============================= =====================Risques ES C 1. Panne informatique 2. Cumul de taches incompatibles 3. Absence de définition claire des tâches et des liens et des liens hiérarchiques 4. effectif du personnel insuffisant en qualité et en quantité 5. mauvaise exécution des tâches 6. Absence de signature sur le bordereau AG 7. Absence de numéro de compte sur les bordereaux 8. Cheque inexistant ou cheque compensable hors UEMOA 9. Non réception de toutes les valeurs à compenser 10. Absence de bordereaux de remise Chef des opérat ions Char ge de la comp ense P G P G - - - - - - - G P G P G P G - - 1 4 1 4 - - 2 3 2 3 - - 2 2 2 2 - - - - - - 2 2 2 2 2 1 1 1 - - 2 1 2 2 3 2 2 2 3 2 1 1 1 1 - - 1 1 1 2 1 2 1 1 1 2 - - 1 2 1 2 1 2 2 2 1 3 - - 2 3 2 3 2 3 1 2 1 2 - - 1 2 1 2 1 2 4 3 - - 1 2 4 3 2 2 4 3 2 2 4 3 2 2 2 2 2 1 3 2 3 2 2 2 2 2 2 2 3 2 3 2 2 2 2 2 2 2 3 2 3 2 4 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 1 2 1 - 3 - 2 - 3 2 2 2 2 2 1 1 3 1 1 1 3 - 2 2 2 2 3 1 1 1 1 1 2 2 2 3 2 1 2 1 1 1 2 2 2 E U 1 1 1 1 1 EQ 1 1 TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Moye nne - O LI 19. Application d’une mauvaise date de valeur 20. Non-respect de délais de traitement 21. Perte de valeurs auprès des confrères 22. Erreur ou omission dans l’établissement du bordereau 23. non sécurisation des valeurs 24. Accident de circulation 25. retard à la séance de compensation 26. Non réception de toutes les valeurs physiques P - Notre évalu ation - IB -B 11. Perte ou vol de valeurs 12. Non-conformité des valeurs aux normes de la BCEAO 13. Absence de cachet compense 14. Se tromper dans la saisie 15. Image partiellement scannée 16. Non envoi des écritures vers le SIB 17. Non envoi des images chèques vers la BCEAO 18. Montant saisi différents du montant de la valeur Audit Sous eur Moye inter nne ne 2 2 2 2 2 2 1 2 1 3 1 3 3 2 2 3 1 2 2 - - 2 2 2 3 3 2 2 2 2 3 3 2 2 2 2 3 3 2 4 3 3 3 2 1 2 1 3 2 - - 2 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 3 3 2 3 2 2 2 2 4 3 2 3 - Page 116 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM AG ES C 1 2 1 3 1 3 1 2 2 3 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 1 3 1 1 2 1 3 3 1 1 1 1 2 1 3 1 2 2 2 3 2 1 3 3 2 2 1 2 2 1 3 3 2 2 2 2 1 3 1 3 3 1 2 3 2 3 2 3 2 2 1 3 1 3 2 3 2 3 2 3 1 3 1 4 1 3 1 4 1 4 1 4 1 3 1 4 1 1 1 3 1 3 1 3 1 1 2 2 1 1 2 3 1 1 2 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 1 3 2 1 2 2 1 2 1 2 2 3 1 3 2 1 2 3 2 3 2 3 1 3 1 3 2 1 2 3 2 3 2 3 2 1 1 2 1 1 2 2 2 2 2 2 1 1 1 4 - 4 - 3 1 1 1 1 1 2 3 2 2 2 2 3 3 2 2 2 2 3 3 1 2 2 3 2 3 3 3 2 3 2 2 1 3 2 2 3 3 3 3 2 2 1 3 2 2 3 3 3 3 2 IB -B 2 2 2 2 1 2 1 EQ O LI 2 1 1 2 1 1 2 2 2 3 2 1 1 2 1 1 3 2 3 1 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 1 2 1 3 2 1 2 2 2 3 2 3 1 2 1 3 1 1 1 2 2 4 2 4 1 3 1 3 1 3 1 3 2 3 2 3 3 2 1 2 3 2 3 1 E U Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 1 1 1 TH 27. Montant saisi différent de montant cheque 28. Absence signature du tiré 29. Absence de spécimen signature 30. Absence d’endos 31. Montant chiffre différents du montant lettre 32. Signature du tiré non autorise ou conforme 33. Opposition de payement suite à vol ou perte 34. Payer alors que le compte du tiré est bloqué ou ferme 35. Payer un ordre alors que le numéro de compte n’existe pas 36. Rejet tardifs 37. Erreur sur le montant comptabilisé par STAR-UEMOA 38. Erreur sur la comptabilisation des commissions 39. Non déclaration des incidents de payements 40. Non information des autorités judicaires 41. Non prise en compte des frais de rejet 42. Erreur dans le crédit d’un compte 43. Erreur dans le débit d’un compte 44. Erreur dans la comptabilisation des rejets 45. Absence de contrôle du compte compense 46. Absence ou insuffisances de contrôle 47. Absence de classement 48. Classement mal effectué 49. Fraudes sur les pièces justificatives 50. doublon lors de l’envoi des valeurs compense aller 51. doublon lors de la réception des valeurs de la compense retour 52. Doublon lors de la comptabilisation des valeurs 53. Conflit d’intérêt de l’agent réception Source : nous même Page 117 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM ES C AG BIBLIOGRAPHIE IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 118 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM Ouvrages 1. AHOUANGANSI Evariste (2006), Audit et révision des comptes : aspects internationaux et espace OHADA, Edition Mondexperts, Abidjan, 729 pages. 2. BARTHELEMY Bernard et COURREGES Philippe, (2004), Gestion des risques, 2ème Édition, Editions d'Organisation, Paris, 471 pages. 3. BCEAO (2002), Règlement n°15/2002/CM/UEMOA relatif aux Systèmes de Payement dans l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, Edition BCEAO, 57 pages. 4. BCEAO (2005), Rapport sur les systèmes de payement dans l’Union Economique et ES C Monétaire Ouest Africaine, Edition BCEAO, 40 pages. 5. BCEAO (2006), Rapport sur les systèmes de payement dans l’Union Economique et AG Monétaire Ouest Africaine, Edition BCEAO, 44 pages. 6. BCEAO(2006), Convention SICA-UEMOA, Edition BCEAO, 50 pages. IB -B 7. BCEAO (2007), Réforme des systèmes de paiement de la BCEAO et enjeux de la bancarisation et de l'utilisation des moyens de paiement scripturaux, Edition BCEAO, 71 O LI pages. TH 8. BERNARD Fréderic, GAYRAUD Remi et ROUSSEAU Laurent (2010), Contrôle interne EQ : concepts et aspects réglementaires, gestion des risques, guide d'audit de la fraude, mise en place d'un dispositif de contrôle permanent, référentiels, questionnaires, bonnes pratiques..., E U Editions, Paris, 325 pages. 9. BERTIN Elisabeth(2007), Audit interne : enjeux et pratique a l’international, Edition d’Organisation Groupe Eyrolles, Paris, 320 pages. BRILMAN jean, HÉRARD Jacques (2006), Les meilleures pratiques de management, 6e édition, Edition d’organisation, Paris, 609 pages. 10. CURABA Sandra, JAURLAUD Yannick et CURABA Salvatore (2009), Evaluation des risques, comment élaborer son document unique, Edition Afnor, Paris, 324 pages. 11. CIGREF (2008), Analyse et Gestion des Risques dans les Grandes Entreprises, Impact & Rôle pour la DSI, Paris, 55 pages. Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 119 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 12. DE MARESCHAL Gilbert, (2003), La cartographie des risques, Edition AFNOR, Paris, 50 pages. 13. DE MARESCHAL Gilbert (2006), La Cartographie des Risques, AFNOR, France, 25 pages. 14. IFACI (2005), Cartographie des risques, immobilier locatif, Edition d’organisation, Paris, 161 pages. 15. JIMENEZ Christian, MERLIER Patrick et CHELLY Dan (2008), Risques opérationnels : de la mise en place du dispositif à son audit, Revue banque Edition, Paris, 270 pages. ES C 16. JOKUNG NGUENA Octave (2008), Management des risques, Edition, Paris, 188 pages. 17. MADERS Henri-Pierre et MASSELIN Jean-Luc (2009), Piloter les risques d’un projet : AG mettre en œuvre les dispositifs de maitrise des risques, Editions d’Organisation, 287 pages IB -B 18. MADERS, Henri-Pierre et MASSELIN, Jean-Luc (2006), Contrôle interne des risques, 2ème édition, Editions d'Organisation Groupe Eyrolles, Paris, 261 pages. O LI 19. PricewaterhouseCoopers, IFACI (2005), Le Management des Risques de l'Entreprise, Cadre de référence-Techniques d'application, COSO II REPORT, Editions d'Organisation, EQ TH Paris, 339 pages. 20. RAMBURE Dominique (2005), Les systèmes de paiement, Edition Economica, Paris, 288 E U pages. 21. RENARD Jacques (2003), L’audit interne qui fait débat, 1e édition, Edition MAXIMA, Paris, 267 pages. 22. RENARD Jacques, (2012), Théorie et pratique de l'audit interne, 7ème édition, Editions d'Organisation, Paris, 469 pages. 23. SARDI Antoine (2005), Audit & Contrôle Interne Bancaire, Edition Afges, Paris, 1093 pages. Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 120 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 24. SIRUGUET Jean-Luc (2001), Le contrôle comptable bancaire : un dispositif de maitrise des risques. Tome II, Pratique du contrôle comptable des opérations de banque classiques, Editions revue banque, Paris, 561 pages. 25. OGIEN Dov (2008), Comptabilité et Audit bancaire, 2e édition, Edition Dunod, Paris, 532 pages. Articles des revues 26. AMRAE (2007), Faire une Cartographie des Risques: Pourquoi, Pour qui, Comment ?, Atelier 8, Nantes, 24-25-26 Mars 2007, 1-37 pages. 27. BAPST Pierre-Alexander Associé, Ernst & Young (2003), Business Risk Services, C ES Cartographie des Risques: Point de Départ d'une Gestion Globale des Risques, article, Risque N°55/ Septembre 2003,50-57 pages. AG 28. ELLENBERG Eytan (2004), Management des risques : une approche organisationnelle, IB -B gestion hospitalières, n432 :26-28 pages. 29. ERNST & YOUNG (2004), Cartographie des Risques: Convaincre et Faire Participer sa O LI Direction Générale à cet exercice de management, article: 1-22 pages 30. IFACI (2003), Etude du Processus de Management et de Cartographie des Risques : TH Conception, mise en place et évaluation, article : 27-37 pages. EQ 31. OHANESSIAN (2004), Libéralisation des systèmes financiers et croissance économique E article économie n 85, 14-15 pages. U dans les pays du Maghreb : une étude exploratoire, techniques financières et développement, 32. YACINE Mahieddine et RAMI Feghani (juin 2004), quel dispositif de pilotage du risque opérationnel, banque magazine, N° 659 : 52-53pages. Sources internet 33. BARROIN Laurence et MOURAD Ben Salem, (2002), vers un risque opérationnel mieux géré et mieux contrôlé, www.lgb-finance.com/images/article/2002/barroin 0102. PDF. 34. BELLUZ Diana Del Bel, (2002), Gestion moderne des risques, www.camagazine.com/index.cfrnlci-idll 0738/a-id/2.htm. Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 121 Elaboration d’une cartographie des risques opérationnels liés à la compensation interbancaire : cas de la BRM 35. BONNAL Pierre, POOLE John, ROY Ghislain et MYERS Steve (2006), directive / plan guide marche à suivre pour la conduite d’analyses de risques, www. espace.cern.ch/hiradmat-sps/785548_v0.1_AdR.doc 36. IFACI, (2010), les normes d'audit, www.ifaci.com. 37. ISO(2009), Guide ISO 73 : Management du risque – vocabulaire, www.iso.org 38. COLALTRELLA Thierry(2006), le comité d’audit devra être vigilant sur le contrôle interne, www.crefige.daufine.fr 39. www.bceao.int du 26 décembre 2012 40. http://www.lerobert.com du 26 décembre 2012 41. www.vernimmen.net du 12 février 2013 ES C 42. Wikipédia, l'encyclopédie libre, Risque-Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Système de_transferts_express_automatise) du 26 décembre 2012 AG 43. http://www.lautorite.qc.ca/fr/p-fr-conso.htlm du 12fevrier 2013 IB -B O LI E U EQ TH Aïcha SANDWIDI-MPCGF2- CESAG-2012-2013 Page 122