L`informatique cours de techno

Transcription

L`informatique cours de techno
Informatique
&
Montage Virtuel
A / LE MONTAGE VIRTUEL
Apparition du montage virtuel grâce à la convergence et
à l ’évolution des technologies :
! de l ’informatique
! du traitement du signal numérique
! des supports de transmission
! des supports de stockage
"
Passage du montage linéaire au montage
virtuel
A1 / DEFINITION DU MONTAGE VIRTUEL
Les plans (image & son) présents sur les disques sont lus dans
l ’ordre défini par le monteur à l ’aide du time code, mais ne sont
pas recopiés, déplacés sur les disques.
Le visionnage du montage ne nécessite donc pas de recopie
préliminaire des plans sélectionnés (cas du montage linéaire),
d’où l’appellation de montage virtuel.
On le nomme aussi :
! Montage non-linéaire (NLE : Non Linear Editing).
! Montage sur disque assisté par ordinateur.
Montage Virtuel
Lecture (visionnage) des plans
dans l'ordre défini par le monteur
C
B
E
A
Disques durs
comportant les rushes
D
B E
A
D
C
Accès aléatoire aux plans (A, B, C, D, E)
Montage linéaire
AB
Copie des plans dans
l'ordre défini par le monteur
C
BE A D C
DE
Cassettes
comportant les rushes
Accès séquentiel aux plans (A, B, C, D, E)
Visionnage
A2 / AVANTAGES DU MONTAGE VIRTUEL
Accès aléatoire et instantané aux séquences (séquentiel en
montage linéaire).
Possibilité
montage.
d’effectuer
rapidement
plusieurs
Qualité audio supérieure à l ’analogique.
Gestion de plusieurs pistes audio (8 à 24).
Possibilité de travailler en Off-Line ou On-Line.
Possibilité de travailler en temps réel.
Évolutivité des systèmes de montage
versions
du
A3 / INCONVENIENTS DU MONTAGE
VIRTUEL
Adéquation :
Capacité de stockage
Quantité de rushes
#
$
Résolution de l ’image
(compression plus ou moins importante)
Affectation rigide des systèmes :
→
→
changement de poste en cours de montage.
système (magnétoscope) de numérisation et de
report sur chaque poste.
Complexité des processus informatiques.
Temps de numérisation.
Temps de calcul des effets.
Interopérabilité : multiplicité des supports de transmission
entre
la
source
(magnétoscope)
et
le
système
informatique.
Ces 3 derniers points tendent actuellement à disparaître
avec l ’augmentation de la puissance des processeurs et
la normalisation des supports de transmission numérique
(SDI, SDTI, IEEE-1394, HD-SDTI…etc)
A4 / CONSTITUTION D ’UN SYSTEME
VIRTUEL
La base est un système informatique qui
assure :
! la gestion des fichiers
(Informatique, vidéo,
audio).
! l ’acquisition, le traitement, la restitution des
images et des sons.
STRUCTURE
HARDWARE
- unité centrale (Intergraph, Compaq, sgi, IBM, Apple)
- cartes d ’acquisition et de numérisation
(compression MJPEG / MPEG-2)
- ensemble de disques durs (stockage)
- moniteurs vidéo et informatique
- clavier, souris, télécommande dédiée
- monitoring audio
SOFTWARE
-
système d ’exploitation (MacOS, NT, Unix, BeOs)
-
logiciel de montage
Autre élément
- Scope piloté par la station de montage
(acquisition et restitution image et son)
A5 / SYNOPTIQUE D ’UN SYSTEME VIRTUEL
Moniteur
Vidéo
Moniteur
Informatique
Moniteur
Informatique
Unité Centrale
CODEC
Vidéo
Magnétoscope
Carte
vidéo
Carte
contrôleur
Disque
Dur
Audio
Contrôle
CPU
Clavier/Souris
Remote
Mémoire
vive
Disque
Dur
Disque
Dur
La Structure des
Systèmes
Informatiques
A / L’Unité Centrale (Carte mère)
Processeur (CPU)
Mémoire centrale
(mémoire vive: RAM)
Unité de
Commande
Instructions
Commandes
Unité de
Calcul
Données
Données
Sortie
Unité d’échange
(Carte graphique,
contrôleur, audio..etc)
Données
Entrée
Périphériques
(écran ,clavier, disque dur,
CDRom, scanner..etc)
A1 / Les fonctions de l’Unité Centrale
L’unité centrale, établie autour du processeur,
assure 3 fonctions fondamentales :
• une fonction entrée : le système doit acquérir
des informations.
! La fonction « entrée » est assurée par les unités
d’échange (interfaces) qui permettent d’acquérir les
informations provenant de périphériques (clavier,
lecteur
de
disquette,
disque
dur,
magnétoscope….etc).
• une fonction traitement : les informations sont
traitées (calculs, conversion….etc.) par le
processeur.
! La fonction traitement est assurée par un ensemble
matériel (processeur, chipset, cache….etc) capable
d’exécuter de façon autonome une suite d’instructions
représentant un traitement d’informations.
• une fonction sortie : le système restitue les
informations traitées
commande…etc.).
(résultats
de
calculs,
! La fonction « sortie » est assurée par les unités
d’échange (interfaces) qui restituent l’information traitée
vers les périphériques (écran, unité de stockage,
imprimante , magnétoscope…..etc).
Définition du terme « Interface »
Une interface permet la jonction entre 2 éléments
d’un système (informatique).
! Une interface peut être logiciel (ex : Interfaceutilisateur Graphique).
! Une interface peut être matériel (ex : carte
interface SCSI, réseau..etc)
A2 / Les Éléments de l’Unité Centrale
L’ensemble des éléments qui constitue en partie l’unité
centrale est situé sur une seule carte électronique
appelée carte mère. Ces éléments sont :
! Le processeur
! La mémoire centrale
! La mémoire cache de niveau I et II
! La mémoire morte (flash) et la mémoire C-MOS
! Le chipset
Ces éléments sont reliés entre eux par des bus
(liaisons filaires) qui transportent les données, les
instructions et les commandes.
Cette carte comporte aussi des connecteurs (slots)
qui permettent la connexion de cartes interfaces
supplémentaires (cartes filles) telles que des cartes
graphiques, d’acquisition, audio, modem.….etc.
A2.1 / Les Processeurs
Un processeur, micro-processeur ou CPU (Central
Process Unit) est un composant électronique qui traite
des données à partir d’instructions (programme,
logiciel) et qui est cadencé par une horloge.
Les processeurs peuvent être classés en
fonction de leur architecture :
RISC : Reduced Instruction Set Computer.
(processeurs Alpha, Power PC…)
CISC : Complex Instruction Set Computer.
(processeurs Pentium, Atlhon, Cyrix…)
DSP : Digital Signal Processeur
(processeurs dédiés au traitement du signal)
Les processeurs actuels
Pentium III
Athlon
(Coppermine)
(Thunderbird)
Power* PC
G4
Architecture
CISC
RISC
RISC
Fréquence (max)
1.13 GHz
1.1 GHz
500 MHz
Cache L1
32 Ko
128 Ko
64 Ko
Cache L2
256 Ko (on die)
256 Ko (on die)
1 Mo
Application
PC
PC
MacIntosh
Constructeurs
Intel
Multiprocessing
oui
Évolution
Pentium 4
(Itanium 64 bits)
AMD
(Advanced Micro Device)
IBM, Motorola
non
oui
Mustang
-
* Performance Optimization With Enhanced RISC
Autres Processeurs
Il existe d’autres processeurs, moins connus, dédiés à
des systèmes informatiques « haut de gamme » ou
d’applications particulières.
! Processeurs MIPS de la société MIPS Technology
(filiale de Silicon graphics).
Processeur
Ex. stations
Architecture
Gamme
Applications
RISC
R10000
R12000
R14000
Station Graphique 3 D
Console de jeu
Set-Top Box
Station Graphique SGI Onyx2 / Serveur SGI Origin 2000
Processeurs Alpha (Société DEC)
Architecture Ex. de Référence
Processeur
Ex. station
RISC
(64 bits)
21164/EV6
21264A/EV67
Applications
Station Graphique
Serveur
AlphaStation ou AlphaServer DS20E (Compaq)
Processeurs SPARC (Société Sun Microsystems)
Architecture Ex. de Référence
Processeur
Ex. station
RISC
(64 bits)
UltraSPARC-Iii
UltraSPARC-III
Applications
Station Graphique
Serveur
Sun Ultra - U10 UltraSparc System (Marner)
A2.2 / Les différentes mémoires de la
carte mère
Chipset
BIOS
Mémoire Flash
(256 Koctets)
Mémoire
C-MOS
(256 à 512 octets)
CARTE MERE
Processeur
Mémoire
Cache L1
Mémoire
Cache L2
Mémoire
Centrale
A2.2.1 / La mémoire centrale
La mémoire centrale est constituée de mémoires
volatiles (type RAM : Random Access Memory) qui
conservent l’information tant qu’elles sont alimentées.
Barrette
mémoire
Le processeur y charge les données issues du disque
dur, où sont stockés les logiciels, et vient ensuite lire /
écrire dans la mémoire afin de travailler.
Sa capacité, sur les cartes mères, est actuellement comprise
entre 64 Mo et 1.5Go
Les principales caractéristiques
des mémoires vives :
SDRam
Mémoire
PC100
PC133
Fréquence
100 MHz
133 MHz
Débit
800 Mo/s
1.06 Go/s
Support
DIMM
(64bits)
DIMM
(64 bits)
Types de mémoire les plus courantes
actuellement.
Remarques
Elles seront remplacées dans les prochains
mois par la SDRAM et DRDRam.
Mémoire
RDRam
(Direct Rambus)
SDRam DDR
Réf.
PC600
PC700
PC800
DDR 200
DDR 266
Fréquence
(MHz)
300 MHz
350 MHz
400 MHz
200 MHz
266 MHz
Débit
1.2 Go/s
1.6 Go/s
1.6 Go/s*
1.6 Go/s
2.1 Go/s
Support
RIMM
(64 bits)
RIMM
(64 bits)
RIMM
(64 bits)
-
-
Évolution
mémoire QRSL
(Quad Rambus Signaling Level)
mémoire DDR II
•3.2 Go/s avec le chipset I840
•La carte mère comporte en général 4 slots qui reçoivent chacun une
barrette mémoire dont la capacité varie de 32 à 512 Mo.
A2.2.2 / La mémoire cache
La mémoire cache a pour fonction d’accélérer la
communication entre le processeur et la mémoire centrale en
conservant les données et instructions les plus fréquemment
utilisées.
Cela revient à compenser l’écart entre la fréquence du
processeur et la fréquence du bus externe.
300 MHz / 128 bits
133 MHz / 64 bits
2.4 Go/s
1.06 Go
Processeur
Mémoire
cache
Bus
externe
Mémoire
Centrale
! Les mémoires cache sont généralement au nombre de
2 ; parfois 3 sur certains systèmes haut de gamme
(Sun, HP, IBM, Alpha).
! La mémoire cache de niveau 1 (L1) est intégrée au
processeur ; ainsi que celle de niveau 2 (L2) avec les
dernières générations de processeurs.
Processeur (600 MHz)
Mémoire
cache L1
Mémoire
cache L2
(On die)
9.6 Go/s
(600 MHz / 256 bits)
133 MHz / 64 bits
1.06 Go/s
Mémoire
Centrale
Mémoire Cache de niveau I (L1) :
! mémoire vive de type SRAM intégrée au processeur.
! temps
d’accès proche du cycle de base (période
d’horloge) du processeur.
! faible capacité (8 à 128 Ko).
! coût élevé.
Remarque : les processeurs intègrent deux mémoires caches
L1, une pour les instructions et une pour les données (ex: 128 K
= 64 Ko pour les données et 64 Ko pour les instructions).
Mémoire Cache de niveau II (L2) :
! mémoire vive de type SRAM placée auparavant à
proximité du processeur. Les dernières générations
de processeurs intègrent ces mémoire cache (on
die).
! fonction identique à celle de la mémoire cache L1.
! temps d’accès plus élevé.
! capacité plus importante (64 Ko à 512 Ko).
! coût plus faible.
A2.2.3 / Les mémoires mortes
Mémoire PROM (Programmable Read Only Memory) :
! mémoire pré-programmée, ne peut être que lue.
! comporte le BIOS (Basic Input Output System) qui est un
programme nécessaire au démarrage de l’ordinateur (PC).
! actuellement remplacée par une mémoire Flash qui peut être
reprogrammée par l’utilisateur (flashage du BIOS).
Mémoire C-MOS (Complementary - Metal Oxyde Silicium) :
contient des informations telles que la date, l’heure…Elle est
alimentée en permanence par une pile au lithium.
Récapitulatif des mémoires
MEMOIRES
MORTES
ROM
PROM
EPROM
EEPROM
FLASH
VIVES
DYNAMIQUE
STATIQUE
SRAM
SYNCHRONE
ASYNCHRONE
FPM
EDO
Vidéo
SDRAM
DDR-RAM
RD-RAM
VRAM
SGRAM
WRAM
A3 / Le Chipset
Le chipset est un circuit qui assure le
fonctionnement de la carte mère. Il définit :
! Type et fréquence du bus « externe ».
! Capacité maximale de la mémoire vive.
! Capacité du bus graphique AGP.
! Norme de contrôle du disque dur (ex : ATA).
! Nombre de prises USB …etc
Les principales caractéristiques des chipsets (PC) :
INTEL
VIA
Chipset
i815E
i440Bx
KT133
Processeur
Pentium III EB
Pentium III E
Athlon / Duron
Slot 1
Socket A
Processeur Socket 370 / Slot 1
Bus ext.
ATA
USB
AGP
66/100/133
33/66/100
4
1 (4x)
66/100
33
2
1 (2x)
66/100/133
33/66/100
4
1 (4x)
Mémoire
(max.)
SDRAM
512 Mo PC133
SDRAM
1 Go PC100
SDRAM
1.5 Go PC133
Remarques
Chip graphique,
sonore & réseau
-
Chip sonore
A4 / Les bus
Un bus est une liaison (largeur 8, 16 ou 32 bits) qui
permet l’échange d’informations. Il existe deux types
de bus :
! Le bus « interne » ou « processeur » qui assure la
transmission
des
données,
commandes
et
instructions entre les différentes unités constituant le
processeur (arithmétique et logique, unité de
commande…etc.)
! Le bus « externe », contrôlé par le chipset, qui
assure la transmission d’informations
processeur, la mémoire centrale et
interfaces.
entre le
les bus
A4.1 / Le bus externe
Le bus externe (FSB : Front Side Bus) est une
liaison parallèle qui assure le transfert des
informations entre les différents circuits de la carte
mère. Il est caractérisé par :
! sa largeur : 64 bits.
! sa fréquence : 66 MHz, 100 MHz, 133 MHz, ou 200
MHz.
! Son débit : 528 Mo/s, 800 Mo/s ou 1.06 Go/s
Le bus externe, sous le contrôle du chipset, reçoit et
transmet des informations aux périphériques par
l’intermédiaire de bus interfaces. Ces derniers comportent
des connecteurs (slots) afin de recevoir les cartes
interfaces (carte graphique, modem, audio, SCSI…..).
Ces bus spécialisés ou interfaces sont :
! Le bus ISA
! L’interface SCSI
! Le bus PCI
! L’interface E-IDE
! Le bus AGP
! L’interface IEEE-1394
!
! L’interface USB
Le bus ISA (Industry Standard Architecture) :
! Ce bus comporte généralement 1 connecteur (slots).
! Ce bus n’est pas indispensable, mais Il permet de connecter
d’anciennes cartes d’extension (audio, modem).
! Il devrait disparaître au profil des bus AGP et PCI.
Bus ISA
Largeur
Fréquence
Débit max.
16 bits
8 MHz
5.5 Mo/s
Le bus NUBUS (Macintosh) : comme pour le bus ISA, celui-ci est
remplacé par le bus PCI.
Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect) :
! Ce bus gère au maximum 6 connecteurs (slots).
! Il permet de connecter des cartes d’extension telles que des
cartes modem, graphique, audio….
! Bus synchrone.
! Plug and Play.
Largeur
Fréquence
Débit
PCI
32 bits
33 MHz
132 Mo/s
PCI 2
32 bits
66 MHz
264 Mo/s
PCI 2.2
64 bits
66 MHz
528 Mo/s
Le bus AGP (Accelerated Graphic Port) :
! Ce bus est dédié aux cartes graphiques 2D/3D.
Largeur
Fréquence
Débit
AGP x1
32 bits
66 MHz
264 Mo/s
AGP x2
32 bits
66 MHz
528 Mo/s
AGP x4
32 bits
133 MHz
1066 Mo/s
! Evolution : AGP x8 (2.1 Go/s)
L’interface USB* (Universal Serial Bus) :
Liaison
- 1 paire torsadée blindée ou non
- 2 conducteurs pour l’alim.
Nombre max. de périphériques
127
Distance max. entre équipements
5m
Débit
1.5 / 12 Mbit/s
(évolution USB 2.0 : 480 Mbits/s)
Transfert
Asynchrone
Isochrone
Topologie
En étoile
Périphériques
« bas débit » (clavier, souris,
scanner…etc)
*Pris en charge par le chipset
- Plug and Play – Hot swapping
Il existe deux types de connecteur USB :
! Type A : utilisés sur le PC et également sur des appareils
dont le câble externe est fixe, comme les câbles souris ou
claviers.
! Type B : sert à des applications exigeant un câble externe
amovible comme les imprimantes, les scanners et les
modems.
Type A
Type B
Un câble de Type A/B sert à connecter ces appareils à un hub,
et à relier directement le hub au PC.
L’interface IEEE-1394* (FireWire ou I-link)) :
Liaison
- 2 paires torsadées blindées
- 2 conducteurs pour l’alim.
Nombre max. de périphériques
63
Distance max. entre équipements
4.5 m
Débit
100 / 200 / 400 Mbit/s
(évolution : 800 Mbits/s)
Transfert
Asynchrone (informatique)
Isochrone (flux vidéo)
Topologie
En étoile
Périphériques
« fort débit » (Disques durs ,
acquisition vidéo ..…etc)
*Port non pris en charge actuellement par le chipset sur les PC.
Pris en charge par les Mac G4.
- Plug and Play – Hot swapping
Synoptique Bus Carte Mère
Mémoire
Centrale
Bus Externe
(FSB)
A : NorthBridge
B : SouthBridge
Processeur
Chipset 1A
Bus AGP
(Pont principal)
Bus PCI
Port IDE
(ATA)
Chipset 2B
(contrôleur E/S &
pont PCI/ISA)
Bus ISA
Carte graphique
Carte SCSI, réseau,
d’acquisition, …etc
Port USB
Carte Modem
A4.2 / Port Parallèle (LPT1 et LPT2)
Les données qui circulent sur ce port (LPT : Line
Printer) sont transmises en parallèle.
Port utilisé pour connecter une imprimante, un scanner,
une unité de sauvegarde (ex : zip)
son débit est de 8 Ko/s.
Les connecteurs utilisés comportent 25 broches et sont
dénommés SUB-D25.
Il est appelé à disparaître au profit du port USB.
A4.3 / Port Série COM 1 & 2 – PS/2
Les données qui circulent sur les ports COM 1 & 2 sont
transmises en série (Interface RS232C).
Port utilisé pour connecter une souris, un modem.
son débit est d’environ 14 Kbit/s.
Les connecteurs utilisés comportent 9 ou 25 broches et
sont dénommés SUB-D9 ou SUB-D25.
PS/2 : port série pour clavier ou souris comportant un
connecteur Mini-Din (6 broches).
A5 / Récapitulatif « Carte mère » (PC)
Ports IDE (2)
Port AGP (1)
Mémoire centrale
(4 Slots DIMM)
Chipset
Port
ISA
(1)
Processeur
Port
PS2
Port
USB
Ports parallèle
& série
Ports PCI (6)
A5.1 / Carte mère « ABIT KT7 »
B / L’interface SCSI
L’interface SCSI (Small Computer System Interface) :
! Bus d’interface parallèle* qui est relié à l’unité centrale par
l’intermédiaire d’une carte interface spécialisée (adaptateur).
! Accepte jusqu’à 8 périphériques (disque dur, lecteur & graveur
cd, lecteur DVD..etc) et 16 en version Wide.
! Les périphériques SCSI sont identifiés par une adresse ID.
! Nécessite une terminaison (bouchon) en fin de liaison.
* La norme SCSI-3 permet l’emploi en natif de l’IEEE1394 (FireWire), de
FC-AL (Fibre Channel-Arbitred Loop), de SSA (Serial Storage
Architecture), donc une transmission série des données.
B1 / L’architecture SCSI
Carte Interface
SCSI
Vers Slot PCI
carte mère
Terminaison
Liaison SCSI
Périphériques
ID7
ID1
ID0 HD interne
B1.1 / Caractéristiques des interfaces
SCSI
Largeur du bus Débit max. Nombre de
(bits)
(Mo/s)
périphériques
Wide Ultra2 SCSI
8
8
8
8
16
8
16
5
10
10
20
40
40
80
8
8
8
8
16
8
16
Ultra3 SCSI (Ultra160)
16
160
16
SCSI-1
Fast SCSI
Fast Wide SCSI
Ultra SCSI
Wide Ultra SCSI (1)
Ultra2 SCSI (1)
1 : les plus utilisées
C / L’interface Ultra DMA
L’interface Ultra DMA (Direct Access Memory) :
!L’Ultra DMA (ou ATA) est un contrôleur électronique
intégré à la carte mère qui gère les disques durs.
!L’Ultra DMA est une évolution de l’interface E-IDE
(Enhanced - Integrated Drive Electronic) qui est encore
utilisée par les lecteurs de CD-ROM, de DVD-ROM,
graveur…etc.
C1 / L’architecture IDE (Ultra DMA)
Slot IDE
secondaire
Esclave
Maître
Esclave
Slot IDE
primaire
Maître
C.1.1 / Caractéristiques des interfaces
ULTRA-DMA (ou ATA)
E-IDE
(ATA-2)
ATA/33
ATA/66
ATA/100
Capacité
max.
8.4 Go
> 8.4 Go
> 8.4 Go
128 Go
Débit (Mo/s)
16.6
33
66
100
bus
16 bits
16 bits
16 bits
16 bits
Nombre de
périphériques
2 par contrôleur IDE
Évolution
Serial ATA (187.5 Mo/s), puis Serial ATA 2x & 4x
Comparatif Liaisons
UDMA
SCSI
USB
IEEE 1394
Liaison
Parallèle
Parallèle
Série
Série
Débits max.
33 / 66 / 100
Mo/s
40 / 80 /
160 Mo/s
12 Mbit/s
(1.5 Mo/s)
400 Mbit/s
(50 Mo/s)
Nombre de
périphériques
2 par chaîne
7 à 15
par chaîne
127
63
Type de
connexion
Interne
Interne &
externe
Externe
Externe
Remarque
Convient à la
connexion de
HD internes. Ne
prend pas en
charge les
périphériques
externes.
Prend en
charge
beaucoup de
périphériques
(CD, HD,
scanners,
stockage
amovible..)
Idéale pour les
périphériques à
faible bande
passante
(clavier, souris,
scanner..)
Idem liaison
USB, mais avec
un débit plus
élevé. Peu de
périphériques
actuellement.
D / Les Mémoires de Masse
Les mémoires de masse sont des unités de
stockage :
! non volatiles.
! de capacité importante.
! de faible coût.
! de temps d’accès élevé.
! de fort encombrement.
D.1 / Les Disques Durs
Le disque dur (HDD : Hard Disk Drive) est une mémoire
de masse qui est constituée de disques (en aluminium ou
verre) sur lesquels sont déposés une couche magnétique.
Des têtes se déplaçant à la surface des disques en
rotation permettent l’inscription et la lecture des données.
Disques
magnétiques
Têtes
D.1.1 / Caractéristiques des Disques
Durs
La capacité (en Giga-octets).
La vitesse de rotation (en RPM : Rotate Per Minute).
Le débit ou taux de transfert (en Méga-Octet/s).
Le temps d’accès (en milli-seconde).
Le buffer ou cache disque (en Méga-Octets).
L’interface (ATA, SCSI, Fibre Channel ou IEEE-1394).
Constructeur
Référence
Maxtor
IBM
Seagate
Diamond Max80 Ultrastar 36LZX Cheetah 73HH
Capacité
81.9 Go
36.9 Go
73.4 Go
Vitesse de
rotation
5400 tr/min
10000 tr/min
10000 tr/min
Temps d’accès
(seek time)
9 ms
6.9 ms
6 ms
Buffer
2 Mo
4 Mo
16 Mo
Débit
interne
373 Mbits/s
172 à 289
Mbits/s
280 à 427
Mbits/s
Ultra DMA 100
W. Ultra2 SCSI
/ Ultra160
Ultra160 /
Fibre Channel
Interface
D1.2 / Connecteur d’un Disque dur
Le connecteur sert à relier le disque dur au contrôleur de disque
par l´intermédiaire d´un câble appelé « nappe ».
Les cavaliers d’un disque IDE servent à définir si le disque sera
considéré principal (master) ou disque secondaire (slave).
Vue arrière d’un disque dur (ATA)
Pour un contrôleur SCSI, des cavaliers ou des microcommutateurs permettent de spécifier le numéro d´identification
du disque.
D1.3 / Formatage des disques
Formatage : Opération qui consiste à préparer le disque avant sa
première utilisation. Il y a 2 types de formatage :
! le formatage physique (ou de bas niveau) qui divise le disque en
éléments physiques de base (pistes, secteurs, cylindres). Ce
formatage est réalisé par le constructeur.
Cylindre
Pistes
(ensemble des pistes situées à
la même distance du centre et
de chaque coté du disque)
Secteurs
(qq milliers)
2
1
0
N° des pistes
Le formatage logique (ou de haut niveau) consiste à créer un
système (organisation) de fichiers qui va permettre au système
d’exploitation d’utiliser l’espace disponible pour stocker et
récupérer des fichiers (applicatifs ou utilisateurs).
!
Les fonctions d’un système de fichiers sont :
%
Gestion de l’espace alloué et libre.
%
Gestion de répertoires et des noms de fichiers.
%
Gestion de l’emplacement dans lequel les différentes
parties de chaque fichier sont physiquement stockées sur
le disque.
Différents systèmes de fichiers existent et peuvent être utilisés.
Toutefois certains systèmes d’exploitation ne reconnaissent qu’un
seul système de fichiers.
1.3.1 / Le Système de Fichiers
FAT 16 & 321 (File Allocation Table) :
! Utilise une table d’allocation de fichiers et des clusters qui sont les
plus petites unités de stockage de données.
! Une entrée de répertoire FAT comporte : le nom et la taille d’un
fichier, la date et l’heure de la dernière modification, le numéro de
cluster du début du fichier, et les attributs du fichier (système,
caché..etc).
Système d’exploitation associé
Taille max.
cluster
Partition
max.
FAT16
DOS / Win3.x / Win95 / Win NT
32 Ko
2 Go
FAT32
Win95 / Win98 / Win2000
32 Ko
2 To
1 : « 16 » & « 32 » signifie que l’adresse d’un cluster est respectivement définie sur 2 et
4 octets. Mais en réalité « 26 bits » en FAT32.
NTFS (New Technologie File System) : systèmes de
fichiers utilisé par le système d’exploitation Windows NT.
! Utilise une table d’allocation de fichiers et des clusters (comme
la FAT).
! Le nombre de clusters par partition n’est pas limité.
Capacité des volumes
Taille des clusters par défaut* (Ko)
0 à 512 Mo
0.5 Ko (512 octets)
513 Mo à 1 Go
1 Ko
1 Go à 2 Go
2 Ko
> 2 Go
4 Ko
* La taille des clusters peut être ajustée manuellement à 8, 16, 32 ou 64
Ko
HFS & HFS Plus (Hierarchic File System ou Mac Os
Extended Format) : système de fichiers utilisé par les
systèmes d’exploitation Mac Os.
! Utilise un catalogue de fichiers et des blocs qui sont les plus
petites unités de stockage de données.
! En HFS, le nombre de blocs est limité et par conséquent leur
capacité varie avec la taille de la partition.
de fichiers
Système d’exploitation
associé
Taille max.
cluster
Taille max.
partition
HFS
Mac OS
32 Ko
2 Go
HFS Plus
Mac OS
4 Ko
2 To
Système
Taille des Clusters
Partition
FAT 16
FAT 32
NTFS
HFS
32 Mo
2 Ko
-
-
128 Mo
2 Ko
-
-
256 Mo
4 Ko
-
-
0.5 Ko
512 Mo
8 Ko
4 Ko
0.5 Ko
1 Ko
1 Go
16 Ko
4 Ko
1 Ko
16 Ko
2 Ko
2 Go
32 Ko
4 Ko
2 Ko
32 Ko
4 Ko
3 Go – 7 Go
-
4 Ko
4 Ko
4 Ko
8 Go – 16 Go
-
8 Ko
4 Ko
4 Ko
16 Go – 32 Go
-
16 Ko
4 Ko
4 Ko
> 32 Go
-
32 Ko
4 Ko
4 Ko
Partition Max.
2 Go
2 To
2 To
2 Go
HFS+
2 To
Tableau récapitulatif des systèmes de
fichiers / Systèmes d’Exploitation
Système d’exploitation
Système de fichiers
Windows 98
FAT16 / FAT32
Windows 2000
NTFS / FAT32
Windows NT 4
NTFS / FAT 16
MacOS
HFS / HFS+
Linux
Ext2*
* Extended File Système
D1.3 / Partition des disques
Partition* : Méthode d’attribution d’espaces disque qui
permet de créer plusieurs disques virtuels à partir d’un
seul disque physique (la taille des partitions dépend du
système d’exploitation).
Intérêt :
! pouvoir utiliser plusieurs systèmes d’exploitation.
! protéger des données en les séparant physiquement.
! économiser de l’espace disque.
Il existe deux types de partitions :
! la partition principale1 : une partition principale comporte
normalement le système d’exploitation utilisé. Le nombre maximale
de partitions principales dépend du système d’exploitation utilisé.
Windows 98 / 2000 / NT
Mac OS
4
8
Nbre max. de partitions
principales
! la partition étendue composée elle même de lecteurs logiques
(minimum 1) : un lecteur logique comporte des données
applicatives ou utilisateurs.
1 : Une seule partition principale peut être active à la fois (les données des autres
partitions ne sont pas accessibles).
Remarque : certains systèmes d’exploitation sont bootables à partir d’un lecteur
logique (OS/2, Linux)
EX. : Un disque « PC » peut par exemple comporter 1 partition
principale et 1 partition étendue avec 3 lecteurs logiques.
Partition Étendue
Partition
Principale
(NT)
Lecteur
Logique
(NTFS)
Lecteur
Logique
(NTFS)
D:
E:
C:
Lecteur
Logique
(FAT)
F:
EX. : Un disque peut par exemple comporter 2 partitions
principales et 1 partition étendue avec 3 lecteurs logiques.
Partition
Principale
(NT)
Partition
Principale
(Linux)
C:
D:
Partition Étendue
Lecteur
Logique
(NTFS)
Lecteur
Logique
(Ext2)
E:
F:
Lecteur
Logique
(FAT)
G:
E / Association de Disques
Des disques durs peuvent être associés afin de ne
former qu’une seule et même unité appelée « Array ».
Le but est d’augmenter la capacité de stockage, le
débit global, et/ou sa fiabilité.
L’interconnexion de disques est réalisée par une
technique dénommée RAID (Redundant Array of
Independant Disk), et qui comporte plusieurs niveaux.
Différents matériels et logiciels sont disponibles pour
créer ces interconnexions.
E1 / Architecture RAID 0
RAID 0 (Striping Disks):
!Interconnexion qui assure une répartition des
données entre plusieurs disques.
! Augmentation du débit (n disques → débit x n).
! Facile à mettre en œuvre
!La structure RAID 0 n’offre pas de protection des
données. Si un disque est défectueux, les données
sont perdues.
Contrôleur RAID
Blocs* de données
1
40 Mo/s
5
9
….etc
Disque 1
10 Mo/s
2
6
10 ….etc
Disque 2
10 Mo/s
•La taille du bloc dépend
du système d’exploitation.
3
7
11 ….etc
Disque 3
10 Mo/s
RAID 0
(2 disques minimum)
4
8
12
10 Mo/s
….etc
Disque 4
Le RAID 0 est l’interconnexion de disques utilisée avec les
systèmes de montage virtuel.
Les disques étant partitionnés, la structure RAID 0 implique que
les partitions sont réparties sur l’ensemble des disques.
EX : si la partition « C: » fait 9 GO, elle sera répartie sur les 3
disques, chacun ayant un volume de 3 GO.
Contrôleur
RAID
Partition
C:
Partition
D:
Partition
E:
Disque 1
Partition
C:
Partition
D:
Partition
E:
Disque 2
Partition
C:
Partition
D:
Partition
E:
Disque 3
E2 / Architecture RAID 1
RAID 1 (Mirroring Disks):
!
Interconnexion qui assure une duplication des
données sur les n disques constituant cette structure.
! Offre une très grande fiabilité.
! Coût de mise en œuvre élevé.
Contrôleur RAID
Blocs* de données
1
2
3
….etc
Disque 1
1
2
3
….etc
Disque 2
RAID 1
(2 disques minimum)
•La taille du bloc dépend
du système d’exploitation.
E3 / Architecture RAID 2
RAID 2 (non utilisé):
!Structure qui entrelace les données sur les disques.
!L’entrelacement des données est tel que si un des
disques est défaillant, l’information peut être
reconstruite à partir des données présentes sur les
autres disques
!l’inconvénient de cette structure est la difficulté à
ajouter des disques et/ou à reconfigurer le système.
E4 / Architecture RAID 3
RAID 3 :
!Interconnexion qui assure une répartition des bits de
données entre plusieurs disques (minimum 3).
!Calcul de bits de parité (Code de Hamming) qui sont
enregistrés sur un disque dédié.
!Permet un transfert rapide des gros fichiers de
données séquentielles (CAO, Vidéo..etc).
!Permet de facilement reconstituer les données
perdues sur un disque.
Contrôleur RAID
Bits de données
1
4
7 …..etc
Disque 1
2
5
8
…..etc
Disque 2
3
6
9
…..etc
Disque 3
Bits de parité
RAID 3
(3 disques minimum)
1-3 4-6 7-9
…..etc
Disque 4
E5 / Architecture RAID 4
RAID 4 :
!
Interconnexion qui assure une répartition des
données entre plusieurs disques (comme la structure
RAID 0).
!
Utilise un disque pour enregistrer des blocs de
parité spécifique aux blocs d’un même cycle.
Contrôleur RAID
Blocs* de données
1
4
7
….etc
Disque 1
2
5
8
….etc
Disque 2
•La taille du bloc dépend
du système d’exploitation.
3
6
9
….etc
Disque 3
Blocs de parité
RAID 4
(3 disques minimum)
….etc
Disque 4
E6 / Architecture RAID 5
RAID 5 :
! Interconnexion qui assure une répartition des bits de
données entre plusieurs disques.
! Calcul de bits de parité qui sont répartis sur les
disques.
! Permet un transfert rapide des données.
! Assure une grande fiabilité et de très bonnes
performances.
Contrôleur RAID
Blocs* de
7données
4
1
….etc
Disque 1
parité
5
2
….etc
Disque 2
•La taille du bloc dépend
du système d’exploitation.
8
RAID 5
9
(3 disques minimum)
parité
3
….etc
Disque 3
6
parité ….etc
Disque 4
E7 / Récapitulatif des structures RAID
(les plus utilisées)
Structure
RAID 0
(striping)
Inconvénients
Applications
Débit :
N disques →
Débit x N
Pas de sécurisation
Système de
montage virtuel Serveur
Sécurisation et
Débit en lecture
Coût
Serveurs
RAID 0 + 1
disque de parité
Débit et
sécurisation
Problème si le
disque de parité est
défectueux
Serveur - Adapté à
la transmission de
« gros » fichiers
(vidéo)
RAID 0 + parité
répartie sur tous
les disques.
Débit en lecture
et sécurisation –
Possibilité de
changer un
disque à chaud
3 disques minimum
– Dégradation des
performances lors
de la reconstitution
d’un disque
défectueux.
Serveur. Adapté à
la transmission de
« petits » fichiers.
Ecriture/Lecture
en parallèle sur
N disques
RAID 1
Disque miroir en
(mirroring) lecture/écriture
RAID 3
RAID 5
Avantages
E8 / Gestion des structures RAID
Le RAID peut être géré par logiciel ou hardware :
! Par voie logiciel (toutefois, la partition système ne peut
bénéficier du mode RAID puisque c'est elle qui le gère).
! Par voie matériel, le système est plus rapide et devient
transparent pour le système d'exploitation dont la partition peut
ainsi être intégré dans le RAID.
Il existe plusieurs constructeurs qui proposent des cartes de
gestion RAID SCSI ou ATA (le plus connu étant ADAPTEC) , ou
des cartes mères qui gèrent cette structure.
Logiciel
Windows RAID 0, 1 & 5 (serveur)
NT
RAID 0 (station de travail)
Matériel
RAID 0, 1,5, & 10 (serveur)
RAID 0 (station de travail)
E9 / Autres associations
Afin d’optimiser les performances des systèmes, il est
possible de mélanger différents RAID.
Ex. : RAID 0+1 (appelé aussi RAID 10) avec un minimum
de 4 disques.
Il existe aussi des architectures disques propriétaires.
! technologie Dylan (Quantel).
! technologie Unity Raid (AVID)
F / Autres Mémoires de Masse
Le CD (Compact Disk)
! Support amovible de stockage.
! Disque en polycarbonate de 12 cm de diamètre et 1.2 mm
d’épaisseur.
! Capacité standard de 650 Mo.
! Le CD s’est décliné par la suite sous différentes versions (CD-
Audio, CD-I, CD-ROM, CD-Vidéo, CD-Extra, Photo-CD..etc).
! Actuellement les versions les plus utilisées sont le CD-Audio et le
CD-ROM, et le CD-R et CD-RW en version ré-inscriptible.
Principe général de codage des données :
! Les données binaires sont codées en EFM (Eight to Fourteen
Modulation) pour éviter des successions d’éléments binaires « 1 ».
(codage de voie pour une adaptation au support d’enregistrement)
! Aux données utiles sont associées des données :
&
de synchronisation.
&
d’identification de secteur.
&
de détection et correction d’erreurs ECC (Error Correction
Code).
Représentation des données : Les données numériques
sur un CD sont gravées sur une piste en forme de spirale et
sont représentées par un succession de de micro-cuvettes (pits)
et de méplats (lands).
&
Le nombre de valeurs binaires « 0 » consécutives détermine la
longueur des méplats et des micro-cuvettes.
&
Les valeurs binaires « 1 » (non consécutives) sont représentées
par les transitions entre les méplats et les micro-cuvettes, et
inversement.
max. 3.3 µm
0.6 µm
1.6 µm
min. 0.9 µm
méplats (lands)
micro-cuvettes (pits)
Principe d’enregistrement :
! Non ré-inscriptible :
& Le flux de données numériques module l’intensité d’un faisceau
laser qui impressionne un disque de verre recouvert d’une
couche photosensible.
& Après développement, des micro-cuvettes plus ou moins
longues, selon le nombre de « 0 » consécutifs, vont apparaître.
& Le disque est ensuite recouvert d’une couche d’argent et va
servir à réaliser un master en nickel, appelé « père », qui
permettra de presser les disques en plastique.
& Le disque pressé est recouvert d’une couche réfléchissante
(aluminium), puis d’un vernis protecteur, et il peut être ensuite
sérigraphié.
! Inscriptible « 1 fois » :
& Le principe d’enregistrement des données est de réaliser, par
l’intermédiaire d’un faisceau laser, une modification physique
irréversible de la couche sensible (création d’alvéoles et de
méplats).
! Ré-Inscriptible :
& L’écriture et l’effacement des données fait appel au principe de
changement de phase : le faisceau laser fait commuter la couche
sensible d’un état amorphe à un état cristallin et inversement (ce qui
change localement sa réflectivité). Ce principe autorise la ré-écriture
directe des données sans nécessiter de cycle d'effacement.
Nombre de cycles « écriture-effacement-réécriture » : environ 1000 fois.
Principe de lecture : La lecture des informations s’effectue à
l’aide d’un faisceau laser (λ = 780 nm) qui analyse la surface
gravée du disque mis en rotation. La modulation d’intensité
lumineuse du faisceau laser réfléchie par la surface gravée du
disque est traduite par un photomètre qui permet de restituer les
états binaires.
micro-cuvette
micro-cuvette
méplat
micro-cuvette
méplat
méplat
0000000100010 0000000100010 0100100100010
Maximum
d'intensité
réfléchie
Minimum
d'intensité
réfléchie
Faisceau
incident
Faisceau
réfléchi
Bloc optique
séparateur
Diode laser
Les CD « Non-Inscriptibles » :
Le CD-AUDIO (CD-DA : Compact Disk Digital Audio).
!
Apparaît en 1982 sous l’impulsion de Sony et Philips.
!
Comporte
jusqu’à
74
minutes
d’informations
audio
échantillonnées à 44.1 KHz et quantifiées sur 16 bits.
Le CD-ROM (Compact Disk Read Only Memory)
!
support amovible de stockage pré-enregistré (apparu 1985).
!
Capacité de stockage de 650 Mo ou 680 Mo
!
Comporte tous types de données informatiques.
stéréo
Les CD « Inscriptibles » :
Le CD-R (Compact Disk Recordable).
!
Caractéristiques identiques à celles du CD.
!
Capacité de stockage de 650 Mo ou 680 Mo
!
Inscriptible « 1 fois ».
Le CD-RW (Compact Disk Re-Writable)
!
Caractéristiques identiques à celles du CD.
!
Capacité de stockage de 650 Mo.
!
Inscriptible environ « 1000 fois ».
CD-Audio
Capacité
(ou durée)
Données
Enreg.
CD-ROM
650 ou 680 Mo
(max : 740 Mo)
74 min. Stéréo
(44.1 KHz /16 bits)
Audio
Non inscriptible
CD-R
CD-RW1
650 Mo
Tous types
(informatique, Audio, Photo « JPEG »,
Vidéo « MPEG-1 »)
Non
inscriptible
1 : non reconnu par les lecteurs de CD-Audio
Inscriptible
« 1 fois »
Réinscriptible
(environ
1000 fois)
Le DVD (Digital Versatil Disk)
! Support amovible de stockage issu de la technologie du CD-ROM.
! Capacité de 4.7 Go à 17 Go.
DVD-5
DVD-9
DVD-10
DVD-18
1 face-1 couche
1 face-2 couches
2 faces-1 couche
2 faces-2 couches
12 cm
4.7 Go
8.5 Go
9.4 Go
17 Go
8 cm
1.4 Go
2.6 Go
2.8 Go
5.2 Go
! La lecture des données numériques est identique à celle du CD.
! Pour que la lecture des données puisse s’effectuer indifféremment
sur l’une des couches (DVD-9 ou DVD-18), celles-ci ont des
propriétés différentes :
& La 1ère couche, la plus proche du laser, est semi-transparente et semiréfléchissante. La 2ème couche elle est totalement réfléchissante.
& Le faisceau laser « atteint » les données présentes sur l’une des 2
couches par une modification de sa focalisation.
! Le MPEG Forum définit actuellement 7 formats DVD :
Données Fixes
(Playback)
DVD-ROM
DVD-Vidéo
DVD-Audio
DVD
(7 formats)
Inscriptible
DVD-R
DVD-RW
DVD-RAM
DVD+RW
!
Tous les lecteurs DVD sont compatibles en lecture avec les CD-ROM et CDR.
!
Les médias DVD-RAM se présentent sous la forme d’une cartouche et
peuvent être de type I (simple face / 2.6 Go) ou type II (double face / 5.2
Go). Un nouveau média de type II simple face permettra l’extraction du
disque afin d’être lisible par les lecteurs de DVD-ROM dernière génération.
Lisible sur tous les
Capacité max.
DVD-ROM
DVD-R
17 Go
(2 faces/2couches)
3.9 Go
(/ face & / couche)
lecteurs
vidéo
lecteurs
informa.
Remarques
Oui
Oui
-
Oui
Oui
Utilisé pour l’authoring
DVD
(test de futurs DVD-ROM)
DVD-RW1
4.7 Go / face
Non
Non
Ré-inscriptible 1000 fois
DVD+RW2
4.7 Go / face
Oui
Oui
Ré-inscriptible 100000 fois
Non
Oui
Ré-inscriptible 100000 fois
Interfaçable en IEEE 1394
DVD-RAM3
2.6 Go / face
(év : 4.7 Go/face)
1 : Pioneer, Mitsubishi
2 : Philips, Sony, HP
3 : Panasonic, Toshiba, Hitachi
Comparatif CD / DVD
CD
DVD
Diam. du disque / ép.
12 cm / 1.2 mm
Vitesse de rotation
1530 t/min. → 630 t/min.
Vitesse de lecture (CLV)
1.2 m/s
4 m/s
Codage des données
EFM (8-14)
EFM+ (8-16)
Débit (max.)
150 Ko/s (x1)
1.5 Mbit/s (x1)
Temps d’accès
150 ms
200 ms
Capacité (min.)
650 Mo
4.7 Go (1face)
Tous types
Tous types
Données
Lecteurs actuels
& Vidéo : codage MPEG-1
& Vidéo : codage
& Audio :
MPEG-2 MP@ML
& Audio : AC-3 (5.1)
X 50 (7,5 Mo/s)
X 8 (12 Mo/s)
Le Magnéto-Optique
! Les données sont présentes sous la forme d’aimantations
rémanentes élémentaires (comme pour les disquettes ou
disques durs).
!
Principe d’enregistrement :
& un faisceau laser élève localement la température de la couche
magnétique pour atteindre son point de Curie. A partir de cette
température le matériau perd ses propriétés magnétiques.
& Un champ magnétique externe fixe alors les polarités N et S
correspondant respectivement à la valeur « 1 » et « 0 ». La
rotation du disque déplace la zone concernée qui retrouve alors
une température inférieure à la température de Curie et qui
conserve la polarisation imposée par le champ magnétique
externe.
! Principe de lecture :
&
Lors de la lecture par le faisceau laser, les informations
magnétiques en fonction de leur polarité vont entraîner une
modification du plan de polarisation du flux lumineux réfléchi
(effet Kerr). La détection de cette variation de polarisation
permet de restituer les données enregistrées.
&
Ce principe permet d’obtenir une densité d’enregistrement
très importante (supérieure aux HD), mais sa mise en
œuvre est délicate et onéreuse.
&
Les supports magnéto-optiques sont réinscriptibles et d’une
grande fiabilité. L’application grand public de ce principe est
le Mini-disc utilisé pour l’enregistrement de données audio
(compressées).
G / Les Cartes Graphiques
Les cartes graphiques sont des interfaces qui assurent la
conversion des signaux numériques graphiques en signaux
analogiques RVB et/ou YUV nécessaires au fonctionnement
du tube cathodique du moniteur informatique et/ou vidéo, et
qui génèrent le signal de synchronisation.
! L’image graphique se présente, à l’entrée de la carte, sous
la forme d’une matrice de points (RVB ou Y,Cr, Cb).
! Le nombre de points (pixels) dans le plan horizontal et
vertical caractérise la résolution (définition) de l’image.
! Le nombre de couleurs pouvant être restitué est défini par le
nombre de bits associé à chaque composante.
G1 / Définition de la Résolution
La résolution indique le niveau de qualité de l'image. Plus la
résolution est élevée, meilleure sera la qualité de l'image. La
résolution d'une image peut s’exprimer :
! en dpi (dot per inch) qui est le nombre point par pouce (25.4
mm).
Ex : 72 dpi → 72 pixels par pouce d’écran en ligne comme ne
colonne ( environ 28.3 pixels/cm).
! par la taille en pixels de l'image. C’est à dire en nombre de pixels
par nombre de lignes.
Ex : « 1024 × 768 » ou « 800 × 600 ».
G2 / Les résolutions d’images
Informatiques (Les plus utilisées)
Résolution
VGA1
S-VGA
XGA
SXVGA
-
640 x 480
800 x 600
1024 x 768
1280 x 1024
1152 x 8565
1600 x 1200
Nombre de
couleurs
16 / 256 / 65536 / 16.7 x 106
Profondeur
de couleur
4 bits / 8 bits / 16 bits3 / 24 bits / 32 bits4
Poids d’une
image
(24 bits)
900 Ko
1.4 Mo
2.25 Mo
3.75 Mo
5.5 Mo
Largeur de
bande 2
11.5
MHz
18 MHz
29.5 MHz
49 MHz
72 MHz
1 : VGA (Video Graphics Adapter)
2 : fréquence de balayage 75 Hz
3 : 16 bits→ High Color
4 : 24 / 32 bits → True Color
5 : Macintosh
G3 / Structure d’une carte graphique
Une carte graphique (2D/3D) est constituée des
éléments suivants :
! Un processeur qui gère la communication entre le bus
(AGP ou PCI) et les différents éléments de la carte ; un
processeur 2D et 3D
! Une mémoire vidéo (ex : SGRAM) qui stockent les
données transmises par le bus (PCI ou AGP).
! Un circuit qui génère les signaux d’horloge et de
synchronisation.
! Un circuit dénommé « RAMDAC ».
G3.1 / La RAMDAC
La RAMDAC (Random Memory Access – Digital to
Analog Converter) est un élément important d’une
carte graphique.
! Ce circuit est constitué de 3 convertisseurs A/N (un
pour chacune des composantes RVB).
! Une mémoire vive dans laquelle sont stockées les
valeurs successives qui représentent l’image, et la palette
de couleurs (LUT : Look-Up Table).
! La RAMDAC est généralement intégré à un des
processeurs de la carte graphique.
G3.2 / Synoptique d’un circuit RAMDAC
Processeur
(LUT: Look-Up Table)
Palette des couleurs
RAM
MULTIPLEXEUR
Bus 64 ou
128 bits
REGITRES
RAMDAC
DAC
R
DAC
V
DAC
B
La RAMDAC est entre autres caractérisée par la
fréquence maximale de travail des convertisseurs.
! Cette fréquence détermine la résolution maximale que
peut fournir la carte.
! Conformément au théorème de Nyquist la résolution
maximale de la carte est égale à la moitié de cette
fréquence.
EX : fréquence RAMDAC = 300 MHz → signal vidéo récurrent à
150 MHz.
La résolution maximale de la carte dépend aussi de sa
capacité mémoire (actuellement 16 à 64 Mo).
G4 / La Profondeur de Couleur
La profondeur de codage (définition colorimétrique de
l’image) intrinsèque des systèmes d’affichage est
généralement sur 24 bits ou 32 bits (True Color) :
Système
24 bits
32 bits
Nombre d’octets par
composante RVB
3
3 + 1 pour le
canal Alpha
Nombre de couleurs
Poids d’une
image
16.8 millions
800 x 600
1.37 Mo
1.83 Mo
1600 x 1200
5.5 Mo
7.3 Mo
Applications
Traitement d’images –
appareil photo numérique
La quantité d’informations par image (son poids) nécessite
des capacités de traitements et mémoire importantes.
D’autre part beaucoup d’applications ne justifient pas un
nombre de couleurs aussi élevé (ex : interface graphique).
! On peut alors limiter le nombre de couleurs à 16, 256 ou
65536 et par conséquent le poids des images.
! L’adaptation entre le codage intrinsèque des systèmes
(24 ou 32 bits) et une profondeur de codage inférieure
s’effectue par l’intermédiaire d’une « palette des couleurs »
- (LUT : Look-Up Table). On parle alors de couleurs
indexées.
G4.1 / La palette des couleurs
Principe de la « palette des couleurs » :
! La « valeur » du pixel à l’entrée de la palette des couleurs est
l’adresse de la case mémoire qui contient la couleur
correspondant à ce même pixel.
! Le codage de l’image n’étant constitué que d’adresses mémoire
qui correspondent aux couleurs, le nombre de bits utilisé pour la
profondeur est réduit (ex : 16 couleurs → 16 adresses
mémoires → 4 bits par pixels).
! La couleur dans la palette est définie par 1 octet pour chacune
des composantes RVB (donc sur les 24 bits du système).
! La « palette de couleurs » assure aussi la correction Gamma.
Image codée « adresse LUT »
sur 4 bits (16 valeurs)
Image « 16 couleurs »
A6
A1
A15
A9
A13
A5
A12
A11
A0
A12
A8
A14
Chaque couleur de la palette est définie par les 3
composantes RVB codés chacune sur 8 bits.
A0
A1
A2
A3
A4
A5
A6
A7
A8
A9
A10
A11
A12
A13
A14
A15
R
V
B
Vers DAC
G5 / Poids des images
Résolution
16 couleurs
(LUT=256octets)
256
Couleurs
640 x 480 800 x 600 1024 x 768 1280 x 1024
1600 x
1200
150 Ko
234 Ko
-
-
-
300 Ko
469 Ko
-
-
-
600 Ko
937 Ko
1.5 Mo
2.5 Mo
3.66 Mo
900 Ko
1.37 Mo
2.25 Mo
3.75 Mo
5.5 Mo
(LUT=64Ko)
65536
Couleurs
(LUT=192Ko)
16.106
Couleurs
(True Color)
G6 / Le Canal Alpha
Le canal alpha est une représentation de l’image en
charte de gris, sur 8 bits.
Le canal alpha permet de définir un niveau de
transparence pour chacune des zones de l’image.
Le codage d’un pixel est de 32 bits (24 bits + 8 bits).
Lors de l’incrustation d’un graphique :
! la vidéo d’arrière-plan apparaît à travers la zone
blanche du canal alpha.
! La vidéo de premier plan, apparaît à travers la zone
noire de ce canal.
! Les zones grises déterminent les niveaux de
transparence entre les deux.
G7 / Fonctions Annexes et Connecteur
Les cartes graphiques intègrent d’autres fonctions :
! Décodeur MPEG-2 qui peut être logiciel, matériel ou semi-
matériel.
! Un codeur TV qui permet de fournir des images au format
télévisuel composite ou Y/C.
! Un codeur qui permet l’acquisition d’images vidéo.
La sortie d’une carte graphique pour un moniteur
informatique est un connecteur SUB-D25 ; et un
connecteur mini-DIN ou Cinch (RCA) pour les connexions
vidéo.
G8 / Caractéristiques Cartes Graphiques
Matrox G450
ATI Radeon
ATI RAGE 128
PRO
Processeur
MGA – G450
Radeon
ATI RAGE PRO 128
BUS
AGP 2x & 4x
AGP 2x & 4x
AGP 2x & 4x
RAMDAC
360 & 230 MHz
350 MHz
-
Mémoire
DDR 32 Mo
DDR 64 Mo
DDR 32 Mo
Résolution
max.
2048 x 1536
(24 & 32 bits)
2048 x 1536
(24 & 32 bits)
1600 x 1200
(32 bits)
Décodeur
MPEG-2 Matériel
50 %
100 %
100 %
Sortie TV
S-Vidéo / VBS
S-Vidéo / VBS
S-Vidéo / VBS
H / Les Fichiers Graphiques
Les formats de fichiers (ou les images) graphiques sont très
nombreux, mais ils peuvent toutefois se classer
fondamentalement en 2 catégories :
! le format « Bitmap » ou « Matriciel » : il est constitué
d’une matrice contenant la valeur numérique de chaque
point (pixel) de l’image. (similaire à une image
photographique)
! Le format « vectoriel ». : l'image est considérée comme
un ensemble de figures élémentaires pouvant être décrites
par des données mathématiques (coordonnées de points,
tangentes en un point, ….. etc). Le fichier décrit ces
différentes figures (objets) graphiquement indépendantes les
unes des autres.
H1 / Comparatif Fichier Matriciel -Vectoriel
Image
Matriciel
Qualité photographique
Avantages
Adapté à tous types
d’image.
Fichiers encombrants
(→ compression)
Inconvénients Résolution fixe
(agrandissement → effet
mosaïque)
Applications
Acquisition (scanner,
appareil photo
Vectoriel
Fichier peu encombrant
Indépendante de la
résolution
Proportion conservée
Retouche aisée
Qualité inférieure à
l’image Bitmap.
Non reconnu par les
navigateurs internet
PAO / DAO
! Il existe une troisième catégorie, appelée « méta-fichiers
» (metafiles), qui contient des éléments des 2 formats
précédents. Les metafichiers ont pour avantage entre
autres d’être facilement transportables d'une plate forme à
une autre.
Comme d’autres fichiers, un fichier graphique comporte
en plus du nom qui lui est attribué (généralement par
l’utilisateur) une extension qui caractérise l’applicatif
utilisé ou qui peut être utilisé pour ouvrir le fichier.
Ex : xxx .BMP (Bitmap Windows)
xxx .PSD (Adobe PhotoShop)
Image BMP 900 Ko (matricielle)
Image JPEG 87 Ko (vectorielle)
Agrandissement
H2 / Exemples de Fichiers Graphiques
Extension
BMP 1
(windows BitMaP)
PNG
(Public Network Graphic)
TIFF
(Tagged Image File Format)
GIF
(Graphic Interchange Format)
TGA 1
(Truevision Targa Graphic)
A : RVB
E : CMJN
Format
Codage
Couche
Alpha
compression
Matriciel
A-B-CD
-
RLE
Métafile
A-B-CD
A-B
LZW
Matriciel
A-B-CD-E-F
A-C-E
RLE / JPEG /
LZW2 / ITU-T g4
Matriciel
B (8 bits)
-
LZW
Matriciel
A-B-C
A
RLE
B : couleurs indexées
F : lab
C : niveaux de gris
D : bitmap 1 bit
1 : format acceptant un stockage de l’image sans compression
2 : Lempel-Ziv Welch (algorithme de compression sans perte)
Extension
EPS
(Encapsulated PostScript)
PICT (Macintosh)
()
PCX 1
(PiCture eXchange)
WMF
(Windows MetaFile)
IFF 1
(Interchange File Format)
PSD 1
(Photo Shop format)
A : RVB
E : CMJN
Format
Codage
Couche
Alpha
compression
Metafile
A-B-CD-E-F
-
-
Metafile
A-B-C
A
JPEG (QT)
LZW
Matriciel
A-B-CD
-
RLE
Metafile
A
Matriciel
A-B-CD
-
RLE
Metafile
A-B-CD-E-F
A-B-C
E-F
RLE
B : couleurs indexées
F : lab
C : niveaux de gris
-
D : bitmap 1 bit
1 : format acceptant un stockage de l’image sans compression
I / Les Moniteurs Informatiques
La restitution des images informatiques est basée
actuellement sur le même système que celui de la télévision
; c’est à dire le tube cathodique ou CRT (Cathode Ray Tube).
! Celui-ci est constitué d’un tube en verre dans lequel 3
canons à électrons (un par couleur primaire RVB) situés à
l’arrière d’un tube émet des électrons dirigés par un champ
magnétique vers un écran sur lequel est déposé une couche
de phosphore (luminophores) constituant des points (pixels).
Sous l’effet des électrons, le phosphore passe à un état
excité et émet des photons, c’est à dire une lumière visible.
Toutefois les caractéristiques d’un moniteur informatique
sont différentes de celles d’un téléviseur
TV
Moniteur informatique
Signal
d’entrée
Composite
Y/R-Y/B-Y
RVB
Balayage
Vert.
Entrelacé 50 Hz
Progressif
50 → 150 Hz
Résolution
Fixe : 720 x576
(image numérique)
Variable
(640x480 → 1600x 1200)
Bande
passante
5 MHz
100 à 200 MHz
Diagonale
écran
15 à 32 pouces
(38 à 80 cm)
14 à 21 pouces
(35 à 53 cm)
Pitch
0.35 mm
0.20 à 0.30 mm
Distance de
vision
3 à 5 fois la diagonale
1 à 2 fois la diagonale
I1 / Le Dot Pitch
Le dot pitch correspond à l’espacement entre les triades
de couleurs (pixel) de l’écran.
Tube Shadow mask ou FST- Invar
Tube Trinitron (Aperture Grille)
Pitch V.
Pixel
Pitch H.
Pitch =
PH² + PV²
Pitch H.
I2 / Diagonale Écran / Résolution
Le choix d’une résolution d’image dépend des dimensions
de l’écran et plus particulièrement de sa diagonale.
1280
21’’
1152
19’’
1024
800
17’’
15’’
640
768
864 960
J / Les Systèmes d’Exploitation
Un système d’exploitation (OS : Operating System) est
constitué d’un ensemble de logiciels (programmes) qui :
! Contrôle le fonctionnement entre les différents éléments
constituant un ordinateur
périphériques….etc).
! Fournit
(processeur,
un interface-utilisateur
Graphical User Interface).
mémoire,
graphique
(GUI
! Assure le « lancement » des logiciels applicatifs.
! Fournir un ensemble d'outils pour gérer l’ordinateur.
:
Structure Logiciel
Logiciel
applicatif
Logiciel
applicatif
Logiciel
applicatif
Système d’exploitation
Périphériques
HARDWARE
(Unité Centrale)
GUI
Moniteur
Informatique
J1 / Caractéristiques d’un système
d’exploitation
Un système d’exploitation peut être ou non multitâches :
plusieurs applicatifs peuvent fonctionner simultanément sans
altérer notablement les vitesses de travail.
! On distingue 2 types de multitâches :
&
Le coopératif : les applicatifs s’allouent eux mêmes les
ressources du processeur principal en rendant les autres tâches
inaccessibles par l’utilisateur tant que celle en cours n’a pas
rendu la main.
&
Le préemptif : les ressources du processeur sont allouées par
l’OS, et l’utilisateur peut passer d’une tâche à l’autre, alors que
les autres continuent de travailler en tâche de fond.
J2 / Différents systèmes d’exploitation
OS
Windows
98
Windows
NT1
MacOS
Gamme
UNIX
Plateforme
PC
PC
Macintosh
SUN – SGI…
Multitâche
Préemptif
préemptif
préemptif
préemptif
Utilisateur
Mono
Multi
Multi
Multi
Multiproc.
non
oui
oui
oui
Formatage
FAT 322
NTFS 53
HFS4 / HFS+
Tous
1 :NT Workstation
3 : New Technology File System
2 : File Allocation Table
4 : Hierarchic File System
K / Les Fichiers Audio
Il existe deux grandes familles de formats de fichiers audio :
! Les formats sans en-tête : ils se caractérisent par un codage
unique (1 fréquence d’échantillonnage, 1 niveau de quantification),
et ne sont par conséquent définis que pour un périphérique donné.
! Les formats auto-descriptibles : ils comportent un en-tête qui
précise les paramètres de la numérisation (fréquence
d’échantillonnage, niveau de quantification), et qui permet au
matériel de s’adapter au format de fichier pour le restituer.
Ces 2 familles de formats de fichiers audio peuvent être ou non
compressés.
Fichiers audio « auto-descriptif » :
&
WAVE : format de fichier universel développé par Microsoft et IBM. Il est
également appelé « RIFF WAVE ».
Extension
Fréquences d’échantillonnage
Quantification
.wav
11 KHz / 22 KHz / 44.1 KHz
8 ou 16 bits (2 voies)
Les formats Wave produisent des fichiers de qualité et de taille
sensiblement égales au fichiers AIFF.
&
AIFF (Audio Interchange File Format) : format de fichier développé et
utilisé par Apple, ainsi que SGI.
Extension
Fréquences d’échantillonnage
Quantification
.aif / .aiff
Max : 64 KHz
8 ou 16 bits (4 voies)
Le format AIFF-C est la version compressée du format AIFF (extension :
.aifc).
&
AIFF-C : version compressée du format de fichier AIFF (extension : .aifc).
Il deux types de compression :
- ADPCM/IMA
- MACE (Macintosh Audio Compression Expansion) qui est traité en
standard par le SoundManager des Macintosh, mais dont la qualité est
inférieure à la compression ADPCM/IMA ou MPEG.
&
µLaw : format de fichier développé par Sun Microsystem et utilisé en
environnement UNIX
Extension
Fréquences d’échantillonnage
Quantification
.au / .snd
8 KHz / 22 KHz / 44.1 KHz
8 ou 16 bits (2 voies)
Le format µLaw utilise un codage non-linéaire sur 8 bits, ce qui est «
équivalent » à un codage linéaire sur 14 bits (assimilé à une compression
instantanée).
La compression des fichiers Audio :
Le principe consiste à partir d’un fichier audio (type AIFF, Wave
ou µLaw) et à lui appliquer un algorithme de compression.
Les 3 principaux algorithmes de compression utilisés sont les
suivants :
&
MACE (Macintosh Audio Compression Expansion) :
- le taux de compression peut être de 3:1 ou de 6:1.
- la compression/décompression est très rapide, mais la
qualité audio est fortement réduite.
- seuls les fichiers audio codés sur 8 bits sont supportés
- MACE est traité en standard sur les plate-formes MAC
(SoundMAnager), mais est rarement implanté sur d’autres
systèmes.
&IMA
ADPCM :
- taux de compression est de 4:1.
- compression/décompression relativement rapide et altération
réduite de la qualité audio (intermédiaire entre MACE et MPEG).
- les fichiers audio codés sur 8 bits ne sont pas supportés.
- IMA 4:1 est la norme de compression audio standard de
QuickTime.
&MPEG
audio (Motion Picture Experts Group) :
- le MPEG audio propose différentes « couches » et niveaux de
compression qui permettent d’obtenir des ratios allant jusqu’à 12:1.
- la qualité obtenue est très bonne et la taille des fichiers est
relativement faible.
- l’algorithme le plus connue est le MP3 (layer 3 du MPEG audio).
L / Les fichiers Multimédia
Les fichiers multimédia comportent des données vidéo, graphiques
et/ou audio.
Ces fichiers sont issus d’une architecture particulière qui assure :
!
La création de médias
!
L’enregistrement de médias
!
La lecture de médias
!
Le synchronisme temporel de ces médias lors de leurs restitutions.
L’application de ces fichiers multimédias sont la diffusion sur :
!
!
!
CD-Rom (débit : 1.5 Mbits/s à « ×1 »)
Internet (câble : 160 à 240 Kbits/s – RNIS : 64 Kbits/s/Canal – ADSL : 512 à 1024 Kbits/s)
Intranet (800 à 2400 Kbits/s)
Les architectures (fichiers multimédia) actuellement utilisées
sont :
!
QuickTime : créé en 1992 par Apple pour ses Macintosh, puis
adapté pour Windows. La version actuellement disponible est « QT
5 ».
!
Video for Windows : créé en 1993 (ère Win 3.x) par Microsoft et
Intel ; et basé sur la technologie Indeo. L’évolution de cette
architecture a donnée « ActiveMovie » (Win95), et maintenant
« DirectShow ». VFW est toujours disponible avec Win 9x dans la
version 1.10e, mais il ne permet que la lecture de fichiers AVI.
!
DirectShow : dernière évolution de Video for Windows.
!
RealSystem : créé en 1994 par RealNetworks. Architecture dédiée
à la diffusion de médias sur internet (streaming). La version
actuellement disponible est « RealPlayer 8 ».
!
Windows Media (NetShow) : créé par Microsoft et dédié au
streaming.
L’ensemble de ces architectures ont des CODECS (Codeur/Décodeur)
vidéo et audio.
!
Les codecs sont des modules qui comportent des algorithmes de
compression et décompression pour les données vidéo et/ou audio.
!
Le rôle des codecs est d’adapter la « quantité » de données aux
supports de stockage et de transmission.
!
Les codecs peuvent de différents types (fonction de l’application) sans
pour autant modifier l’architecture.
!
Le codec mis en oeuvre sera automatiquement utilisé pour la lecture, à
condition qu’il soit présent sur le système informatique.
Video for Windows (.AVI) :
!
Ensemble de programmes qui permet d’enregistrer, d’éditer et de lire des
fichiers vidéo sur PC (seule la fonction de lecture est livrée avec Windows).
!
Les développeurs disposent d’un module de capture (VidCap) et de 4
modules d’édition (VidEdit, WavEdit, PalEdit et BitEdit) qui permettent de
faire du montage et de modifier une vidéo image par image.
!
L’extension des fichiers de cette architecture est « .AVI ». (Audio & Video
Interleaved) : entrelacement des données vidéo et audio.
!
L’entrelacement est dans la majorité des cas de 1:1 (la bande son est
découpée en autant de « morceaux » qu’il y a d’images, et chacun de ces
« morceaux » est placé à la suite de l’image à laquelle il correspond).
!
Si l’entrelacement est différent de 1, les échantillons sonores sont séparés
par plusieurs images, mais ce cas est très rare.
!
Les codecs les plus utilisés avec cette architecture sont Indeo (Intel),
Cinepak (Radius), RLE, M-JPEG, MPEG-4.
QuickTime (.mov) :
!
Ensemble de programmes qui permet de gérer de la vidéo, du son, et
également des panoramas et objets 3D.
!
QT est fondé sur le principe du maintien de l'isochronie des données, et
introduit donc le temps comme élément principal du système d'exploitation.
!
QuickTime est une architecture multi-plateforme
!
QT utilise aussi le principe des codecs.
!
QuickTime se divise en 3 parties qui fonctionnent en arrière-plan, chacune
communicant avec les autres :
!
&
La Boîte à outils film contient les fonctions permettant de lire, de copiercoller... des films, utilisables dans tous les logiciels.
&
Le Gestionnaire des composants fait le lien avec le matériel (carte de
compression/décompression)...
&
Le Gestionnaire de compression/décompression qui permet l’utilisation
des codecs.
L’extension des fichiers de cette architecture est « .mov ».
DirectShow (.AVI) :
!
Ensemble de programmes qui permet d’enregistrer, d’éditer et de lire
des fichiers vidéo sur Mac ou PC.
!
DirectShow est la dernière évolution de « Video for Windows »
!
DirectShow utilise aussi le principe des codecs.
!
L’extension des fichiers de cette architecture est « .ASF » (Active
Streaming file).
RealSystem (ra ou Ram) & Windows Media (.ASF) :
!
Architectures dédiées au streaming.
L1 / Les CODECS Vidéo
Un CODEC (Compresseur/Décompresseur, ou Codeur/Décodeur)
permet de réduire la quantité d’informations contenue dans un flux
numérique d’images, afin de :
! d’adapter la quantité de données aux capacités des unités de
stockage (CD, DVD …etc).
! d’adapter la quantité de données aux capacités des supports
de transmission (intranet, internet ⇒ ADSL, RNIS, fibre
optique..etc).
! le codec peut être matériel (carte fille) ou logiciel.
&
Matériel : + temps de calcul faible (temps réel), + peu de sollicitation
du processeur, - solution plus coûteuse.
&
Logiciel : + faible coût, + installation facile, + évolutivité, - temps de
calcul, - sollicitation ressources processeur.
Codecs Video logiciels (Internet)
Codecs
Architectures
dédiées
Remarques
Sorenson
Video
QT 3 & 4
Bon rapport qualité / taille fichier - Compression fractal
Structure YUV9 - Débit optimal : 20 à 150 Ko/s
RealVideo G2
RealSystems 8
Principal Codec de RealVideo - Algorithme « fractal »
Windows
Media Video
WM
Principal codec de Windows Media Player
H261
VFW / WM
basse résolution (visioconf.) - Compression Inter-image
Algorithme DCT & compensation de mouvement
Résolution YUV 4.2.0
H263 (I263)
VFW / WM /
QT
Résolution moyenne (visioconf.) - Algorithme idem H261
128x96 / 172x144 / 352x288
MPEG-4
WM / QT
Très bonne qualité / taille réduite
Algorithme DCT & compensation de mouvement
Compression Inter-image (image B) - YUV 4.2.0
VP3
QT 5
Très bonne qualité
Photo-JPEG
VFW / WM /
QT
Diaporama - Algorithme DCT – Intra-image
YUV 4.2.0 – Échelle de gris
Codecs Video logiciels (CD-Rom, DVD-Rom..)
Codecs
Architectures
dédiées
Remarques
Sorenson
Video
QT 3 & 4
Bon rapport qualité / taille fichier - Compression fractal
Structure YUV9 - Débit optimal : 20 à 150 Ko/s
CinepaK
VFW / QT
Qualité moyenne - Compression Inter– image 10:1
Résolution 8 ou 24 bits – Échelle de gris
Indeo 3
VFW / QT
Similaire à Cinepak
Résolution couleur 16 bits
Indeo Video
Interactive (4,5)
VFW / DirectShow
/ QT
Temps de compression long – Gère la transparence
Structure YUV9 – compression « ondelettes »
MPEG-1
DirectShow 6 / QT
Qualité vidéo et audio correcte
(débit : 1.5 Mbits/s)
MPEG-2
MP@ML
DVD-Players /
DirectShow
Standard DVD
(débit max. : 15Mbits/s)
Codecs Video logiciels (Edition, Stockage..)
Codecs
Architectures
dédiées
Remarques
Apple Graphics
QT
Dédié aux images fixes - Qualité très moyenne
(idem .gif)
Apple None
QT
Pas de compression – gère la couche alpha
Apple Animation
QT
Succession d’images (diaporama / dessins animés) –
gère la couche alpha
Apple Video
QT
Codec rapide – Qualité médiocre
Généralement utilisé pour des tests
Photo-JPEG
VFW / WM / QT
Diaporamas
Codecs Video Matériels (Acquisition , Montage virtuel)
Codecs
Remarques
Media 100
Algorithme propriétaire de type M-JPEG
Avid Media Composer
Algorithme propriétaire « Méridien » de type M-JPEG
TrueVision
DV
Algorithme de type M-JPEG (normalisé).
Débit fixe à 25 ou 50 Mbits/s.
Apple Component Video
Acquisition au format JPEG sans carte
Faible de taux de compression – qualité variable
M-JPEG
Algorithme de compression « classique » de stockage et de
montage virtuel.
MPEG-2 4.2.2P@ML
Algorithme de compression normalisé de stockage et de
montage virtuel.
L2 / Les CODECS Audio
Les Codecs audio ont des fonctions similaires aux codecs vidéo. Comme
pour ces derniers différents types d’algorithmes de compression
coexistent.
Codec Audio
Architectures
dédiées
Remarques
G.723
WM
Visioconférence
IMA 4:1
QT / VFW
Qualité très moyenne (CD-Rom)
MPEG Layer III
QT 4 / WM
Très bonne qualité (internet)
Taux de compression 12:1
Qdesign Music
QT 3 & 4
Très bonne qualité (équivalent MP3)
Débit : 1 à 6 Ko/s
Qualcomm
Pure Voice
QT
Mono – Ratio de 9 ou 19:1 (modems)
RealAudio
RealNetworks
(internet)
Windows Media Audio
WM
Compression 40 % supérieure au MP3
pour une même qualité (Internet)
M / Les Liaisons Vidéo
Les liaisons unité centrale 'magnétoscope
! Liaison vidéo analogique composite (PAL).
! Liaison vidéo analogique composante (Y/ R-Y / B-Y).
! Liaison vidéo numérique composante SDI. (Serial Digital Interface)
! Liaisons vidéo numériques « composante » compressées
&
SDTI (Serial Digital Transport Interface).
&
IEEE-1394 (FireWire ou I link) : DV / DVCAM / DVCPRO
! Liaisons audio numériques :
&
AES-EBU
&
SP/ DIF
! Liaison « commande » : RS-422