Orchestre de Paris

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Orchestre de Paris
[Orchestre de Paris]
Orchestre de Paris
Direction Esa-Pekka Salonen
Programme
Sibelius Finlandia op. 26, tableau symphonique
Bartók Le Mandarin merveilleux, suite d’orchestre
Berlioz Roméo et Juliette, extraits symphoniques
Dates
Salle
Tarifs
Durée
ven 1er déc à 20h
auditorium
5,50 à 48 €
2h environ
Renseignements et réservations
le duo dijon
03 80 60 44 44
www.leduodijon.com
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[Orchestre de Paris]
[Œuvres]
Sibelius Finlandia op. 26, tableau symphonique
Cette pièce, créée le 4 novembre 1899 à Helsinki, fit partie à l’origine d’une série de préludes
écrits par Sibelius pour des « tableaux historiques » et fut jouée par l’Orchestre philharmonique
d’Helsinki à l’Exposition universelle de Paris. Véritable cri de révolte et de résistance à
l’occupant, cette œuvre deviendra rapidement un second hymne national et fera de Sibelius le
porte-drapeau des revendications autonomistes de la Finlande. Cette pièce contribua aussi à
propager dans le monde la réputation de Sibelius, toute de convention, de compositeur
« nationaliste ».
Bartók Le Mandarin merveilleux, suite d’orchestre (op. 19)
Ce nouveau ballet en un acte, composé en 1918, terminé en 1919, fut légèrement retouché,
quant à l’orchestration, en 1924, et présenté le 27 novembre 1926 à l’Opéra de Cologne sous la
baguette d’E. Szenkar. Mais l’ « immoralité » du spectacle fit scandale, et après une deuxième
tentative à Prague en 1927, Bartók dut retirer son œuvre de la scène : le succès sera posthume,
à Budapest, en 1946 seulement, puis à New York. Cependant, le compositeur en tira une suite
d’orchestre afin de faire connaître sa partition : celle-ci reçut d’ailleurs un bon accueil dès la
première audition qui eut lieu en 1928, à Budapest, sous la direction d’Ernö Dohnanyi. Plus que
ballet, l’œuvre originale est un mimodrame d’un expressionnisme volontairement accentué,
dont l’argument est inspiré de Menyhért Lengyel, dramaturge hongrois à succès de l’époque. Ce
sujet, à la fois réaliste et fantastique, a inspiré une partition d’une extrême densité qui, sous la
forme ramassée de la suite d’orchestre, demeure une pièce maîtresse du répertoire
symphonique.
Berlioz Roméo et Juliette, extraits symphoniques (op. 17) : Introduction, Scène
d'amour, Scherzo de la reine Mab ou la Fée des Songes et Grande Fête chez les Capulet
Cette troisième symphonie d’après la tragédie de Shakespeare fut composée de janvier à
septembre 1839. La création, qui eut lieu le 24 novembre 1839 au Conservatoire de Paris sous la
direction de l’auteur, fut un franc succès. Cependant, cette œuvre insolite a de quoi dérouter.
Mi-opéra de concert, mi-cantate, elle est destinée à l’orchestre et aux chœurs, avec des solos
de chant, le tout sur un scénario mis en vers par le poète Emile Deschamps. Ce sont des extraits
tirés des admirables pages symphoniques, que l’on pourra entendre lors de ce concert.
Sources : Guide de la musique symphonique, sous la direction de François-René Tranchefort, Millau,
Fayard, 2006.
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[Biographies]
Orchestre de Paris de 1967 à 2006
L’Orchestre de Paris est l’un des plus grands et plus prestigieux orchestres internationaux.
Fidèle à son histoire, l’orchestre, composé de 119 musiciens permanents, propose un vaste
répertoire qui s’étend des œuvres symphoniques à l’opéra et à la création contemporaine.
Depuis septembre 2006, l’orchestre est en résidence permanente à la Salle Pleyel où il effectue
l’ensemble de ses répétitions et concerts de sa saison parisienne.
Créé en 1967, l’Orchestre de Paris s’est rapidement affirmé comme le digne héritier de la
Société des concerts du Conservatoire, première formation symphonique française (1828-1967),
réputée pour son engagement auprès des compositeurs de son époque : Beethoven, Schubert,
Weber et Mendelssohn. Après Charles Munch, premier directeur musical, de très grands chefs se
succèderont à la tête de l’Orchestre : Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim,
Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi jusqu’à Christoph Eschenbach, depuis septembre 2000.
En 1976, le Choeur de l’Orchestre de Paris, composé aujourd’hui de 143 chanteurs amateurs,
voit le jour. Depuis, il se produit régulièrement avec l’orchestre sous la baguette des plus grands
chefs. Tous saluent l’engagement remarquable et la rigueur de ses chanteurs.
Régulièrement appelé à se produire hors de la capitale, l’Orchestre de Paris joue dans nombre
de villes françaises. Au cours de la saison 2006/07, il se rendra à Caen, Mérignac, Dijon et
Besançon. Ambassadeur de la culture française à l’étranger, il se fait aussi applaudir dans le
monde entier : en Europe, aux États-Unis où il est l’invité régulier du Carnegie Hall de NewYork, en Amérique latine, ainsi qu’en Asie. Dernièrement, il a effectué, sous la direction de
Christoph Eschenbach, une tournée triomphale en Chine en octobre et en novembre 2004 ainsi
qu’en Allemagne en février 2005.
L’Orchestre de Paris est l’hôte régulier des festivals les plus prestigieux en France comme à
l’étranger tels Salzbourg, Aix-en-Provence, Bruckner à Linz, Settembre Musica de Turin,
Schleswig-Holstein, Festtage de Berlin, “Proms” de Londres, Musica de Strasbourg, Festival
Enesco à Bucarest, Beethoven Fest de Bonn, Festival de Pékin… Au cours de la saison 2006/07,
l’Orchestre de Paris sera en résidence à la Philharmonie de Essen en novembre, partira pour une
grande tournée de deux semaines en Allemagne et à Amsterdam en février/mars et participera
enfin au Festival international de musique et de danse de Grenade en juin.
La formation des jeunes musiciens est au cœur des priorités de l’Orchestre de Paris. Il
développe depuis 2003, au sein de l’Académie de l’Orchestre de Paris, en collaboration avec le
Conservatoire national supérieur de Paris (CNSMDP) et le Conservatoire national de région de
Paris, de nombreuses actions en direction de jeunes musiciens en voie de professionnalisation :
stages au sein de l’Orchestre, participation à des concerts… Une politique éducative dynamique
est également mise en place en faveur du jeune public : répétitions ouvertes aux groupes
scolaires, concerts réservés aux écoles, semaines et programmes spécifiques consacrés au jeune
public. Ces rendez-vous réguliers sont autant d’occasions pour les enfants d’entrer dans les
coulisses de l’orchestre et de découvrir de manière vivante et passionnante le répertoire
symphonique. Plus de 10 000 jeunes participent chaque année à ces activités.
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[Biographies]
Esa-Pekka Salonen direction musicale
Né en Finlande en 1958, Esa-Pekka Salonen a étudié le cor, la direction d'orchestre et la
composition au Conservatoire de Helsinki dans les années 1970. Il se considérait comme un
compositeur chef d'orchestre jusqu'en 1983, quand après une représentation de la Troisième
Symphonie de Mahler à la tête du Philharmonia Orchestra à Londres exécutée au dernier
moment, il devint chef d'orchestre compositeur du jour au lendemain. Poursuivant une carrière
de chef d'orchestre internationale, il est parvenu à préserver sa créativité comme compositeur
et chacune de ses nouvelles oeuvres est attendue avec impatience.
Sa première grande pièce orchestrale, Concerto pour saxophone et orchestre («...auf den
ersten Blick und ohne zu wissen...»), date de 1980-81, alors que Salonen suivait les cours de
Niccolo Castiglioni à Milan. Le titre est empruntée au Procès de Kafka, qui aux yeux de Salonen
exprime le monde imaginaire présent dans sa pièce. Giro, sa deuxième oeuvre orchestrale, date
également de cette époque et se caractérise par une structure harmonique similaire. Il faut
attendre dix années avant que Salonen n'achève une oeuvre d'une telle envergure. Dans la
première moitié de 1982, il travaille dans les studios de la Compagnie de Diffusion Finlandaise
sur une composition radiophonique, Baalal, qui participe au concours du Prix Italia. Il commence
aussi une série de pièces pour instrument seul intitulée Yta (surface), qui se présente sous la
forme d'une surface sonore en perpétuelle transformation reposant sur une structure
harmonique dense. Aujourd'hui, trois de ces pièces - pour flûte alto (1982), piano (1985) et
violoncelle (1986) - sont achevées.
Floof, pièce expérimentale datant de 1982 profondément remaniée en 1990, constitue peut-être
son œuvre la plus célèbre à ce jour. Sur des textes de l'écrivain de science-fiction polonais
Stanislaw Lem, il s'agit d'un tour de force exubérant et théâtral pour soprano et petit ensemble.
Floof a remporté le prix da la Tribune de l'UNESCO 1992, interprété et retransmis en Europe et
aux Etats-Unis.
La série de pièces pour instrument seul, Yta, est complétée par les «rencontres» pour deux
instruments virtuoses (couvrant une décennie de 1982 à 1992), la première pour clarinette et
clavecin, tandis que la seconde pour hautbois et piano constitue la base de la dernière oeuvre
orchestrale de Salonen, Mimo II, pour hautbois et petit orchestre. Son œuvre la plus récente,
L.A. Variations, commande du Los Angeles Philharmonic, fut créée triomphalement en janvier
1997.
Avec l'aimable autorisation des Editions Chester
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[Idir]
C'est le souk à l'audito
Dans le cadre du Festival « Les Nuits d'Orient »
A l'occasion du concert d'Idir, l'auditorium va se transformer en un véritable souk.
Danseuses orientales, musique arabo-andalouse vous accueilleront autour d'un thé à la
menthe dans un décor et une ambiance typiques du Moyen-Orient.
Programme de la soirée
> 1ère partie – 19h/20h
Youssef Kassimi Jama, Marwan Fakir (violon oriental)
et les classes du conservatoire
Les musiciens sont des élèves du CNR ayant participé aux ateliers de musique arabo-andalouse.
Ils sont accompagnés par les artistes du groupe Al Jisr : Youssef Kassimi Jamal à l'oud et Marwan Fakir au
violon oriental.
La Luna del Oriente
Groupe universitaire de Dijon accompagné par Nora Zrida, La Luna del Oriente revisite le folklore du
Moyen-Orient. Elle puise son inspiration dans ces musiques aux influences riches et variées, et donne à ses
chorégraphies un ton contemporain.
> Idir -
20h/22h
Oui, Idir est toujours lui-même. Serein. Dans un mélange très singulier qui lui est propre : des balades que
la communauté berbère connaît pour toujours par coeur, mêlées à des chansons désormais inscrites au
patrimoine musical de l’humanité, telle A Vava Inouva, et des expériences en marche. Idir, l’enfant des
montagnes, part en tournée sur la pointe des pieds. Il fredonne et les enfants, les grands-mères avec lui. Il
n’a pas besoin de chanter fort. On l’entend toujours. Et voici le miracle : Idir donne des concerts, en
amour avec son public, communautaire ou non. Les scènes sont son espace, sa joie. Les terres ses
ancrages. C’est sur scène que ses appétits d’ouverture prennent forme. Qu’ils deviennent les bons génies
d’un futur à construire. Sans théâtre ni planches, Idir se replie dans sa lampe. Parce que pour vivre, il faut
chanter, et donner aux autres le plaisir et la force des mélodies surgies dans le secret d’une conscience, le
fil doré qui relie un petit garçon kabyle à ceux, le plus souvent nés ailleurs, qui viennent l’écouter par
amour de l’art et de l’intelligence.
Et aussi
Date
Salle
Tarifs
Durée
Groupe de musique algérienne à partir de 22h
Salon de thé proposé par l'association Grésilles Nouveau souffle
ven 15 déc à partir de 19h
auditorium
5,50 à 30 €
3h environ
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[Orchestre Duo Camerata de Bourgogne]
Orchestre Duo Camerata de
Bourgogne
Violon et direction Régis Pasquier
Programme
Rameau Suite d’orchestre Les Indes Galantes
Haydn Symphonie concertante pour violon, violoncelle, hautbois, basson Hob. I. 105
Mendelssohn Concerto pour violon en mi mineur op. 64
Schubert Symphonie n°5 en si bémol majeur D 485
Date
Salle
Tarifs
Durée
dim 17 déc à 15h
auditorium
5,50 à 30 €
1h20 environ
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[Orchestre Duo Camerata de Bourgogne]
[Œuvres]
Rameau Suite d’orchestre Les Indes Galantes
Deuxième opéra de Rameau, après Hippolyte et Aricie, Les Indes galantes appartiennent à un
genre hybride, l'opéra-ballet, qui a longtemps été le concurrent de la tragédie lyrique. A la
différence de celle-ci, l'opéra-ballet n'accorde qu'une importance relative à l'action dramatique,
il n'est que prétexte au divertissement où triomphent la danse et la musique pure. Dans Les
Indes galantes, le thème retenu est celui de " l'amour dans les contrées lointaines ". Les quatre
pays évoqués sont la Turquie, le Pérou, la Perse et l'Amérique. Chaque entrée s'efforce d'en tirer
le merveilleux exotique et se termine par le divertissement où explosent le chœur et
l'orchestre. Mais le sujet des entrées n'est pas forcément léger et riant, ainsi qu'en témoigne
l'entrée des Incas, drame bref et intense aux tonalités souvent sombres, qui est
incontestablement le point culminant de la partition. Ce concert présentera des extraits de
cette œuvre, tirés des ballets.
Haydn Symphonie concertante pour violon, violoncelle, hautbois, basson ( Hob. I. 105)
Cette œuvre, composée à Londres en 1792, est née d’un défi : le compositeur alors à Londres
pour une série de concerts se voit opposer par un organisateur concurrent un de ses élèves,
Ignaz Pleyel, grand compositeur de ce genre de concerto très prisé en Angleterre. Le vieil
autrichien, au sommet de sa gloire et de son art, se doit de rester le maître de musique qu’il est
pour l’Europe entière et décide de battre son élève sur son propre terrain.
Mendelssohn Concerto pour violon en mi mineur op. 64
Cette œuvre majeure du répertoire fut composée en 1844, trois ans avant la mort de
Mendelssohn. Cette partition d’une merveilleuse inspiration aura conquis la renommée
universelle sur un malentendu : maint virtuose de l’archet y a brillé pour sa propre gloire, alors
que l’œuvre – tant par son naturel que par les raffinements du style concertant – exige une
interprétation toute de sobriété.
Schubert Symphonie n°5 en si bémol majeur D 485
La Symphonie n° 5 de Schubert est la troisième de ses grandes symphonies avec la 8e et la 9e.
Retrouvant l’esprit mozartien, cette partition d’une retenue toute classique et d’une richesse
mélodique incomparable est le chef-d’œuvre d’un compositeur de 19 ans.
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