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LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Mars/Avril 2016
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ÉDITORIAL
SOMMAIRE
MARS/AVRIL 2016
PAS ENCORE DE QUOI SONNER
LE GLAS!
Réflexion. Avant Chamonix et La Thuile! En l’état, alors que se profilent les épreuves
de fin de saison, il semble audacieux d’afficher son optimisme. Alors que d’autres
mettent les lacunes en exergue. Plutôt que les résultats obtenus par les alpins. Fait générationnel à la mode, le défaitisme tient salon dans les milieux dit branchés. Là où on
préfère renâcler plutôt qu’apprécier. Cravatés d’importance, voués à l’ombre, pour
s’inscruster dans la continuité d’un passé historique, d’aucuns stigmatisent le présent.
Arguant qu’on a tout faux!
Malgré les blessés, les garçons ont démontré que même orphelins ils étaient capables
de monter en puissance. Alors que, médiatiquement, des vents hors la loi mettaient en
doute leur capacité de réaction. Les techniciens ont mis de l’engagement pour se battre
avec les piquets. Daniel Yule, Lukas Aerni, Justin Murisier, pour ne citer qu’eux, ont fait
le job. Du discours au podium, il faut battre en brèche la suprématie de cadors confirmés.
Les Suisses ont aussi appris que l’audace ne paie pas toujours.
En l’absence du colosse Patrick Küng, les idées de débâcle fleurissaient. Alliant hardiesse
et continuité, les protégés du Bernois Thomas Stauffer ont néanmoins marqué la discipline vitesse de leur empreinte. Dans le désordre. Beat Feuz, de retour de blessure, a
trouvé le bon pilotage et démontré sa classe. Carlo Janka, du haut de sa longévité, de
son expérience, de sa capacité à lire le terrain, a remporté de manière seigneuriale le
premier super-G de sa carrière en Corée du Sud. Après avoir terminé 3e sur la Streif.
Avec, tir groupé, Feuz (2e) et Marc Gisin (5e).
Au féminin, Lara Gut s’est transcendée. Tenant la dragée haute à Lindsey Vonn. Dans
son sillage, Fabienne Suter, en mode attaque, a retrouvé les podiums. Corinne Suter,
qui a fait un break après une blessure, s’est frottée aux meilleures. Les slalomeuses, pour
leur part, ont déroulé les courbes avec plus ou moins de bonheur! Avenir annoncé.
Alignés en Coupe d’Europe, et avec succès aux JOJ de Lillehammer, des jeunes arrivent.
Non, on n’a pas tout faux!
6 Susi Meinen
L’ascension fulgurante d’une biathlète
10 Double interview
Les Valaisans Daniel Yule
et Justin Murisier
12 Audi Snowboard Series
Amener les jeunes talents tout devant
18 Swisscom SnowDay
De la ville aux plaisirs de la neige
28 Finale de la Coupe du monde
à St-Moritz
Répétition générale en vue du mondial
36 ISPO
Les tendances de l’hiver prochain
44 Trophées de skis
Artisanat du centre d’exécution
des mesures Uitikon
48 We ride in Iran
Un projet marqué par l’esprit pionnier
52 Ski-alpinisme
Championnats d’Europe aux Marécottes
54 Verbier
Les drones font le show
57 Précision Longines
Arrêt sur image à Kitzbühel
60 Médecine
Quand le dos fait grève
Aldo-H. Rustichelli
Rédacteur snowactive
[email protected]
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Mars/Avril 2016
M
CHF 8.–
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L’
OFFRE
EXCLUSIVE
AUX
LECTEURS
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Couverture:
Du 16 au 20 mars, la
caravane de la Coupe du
monde séjournera à
St-Moritz. La finale de la
Coupe du monde fera en
même temps office de
prélude au Championnat
du monde de ski alpin qui
aura lieu en Engadine l’an
prochain.
Photo: Ldd.
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D E
P R É S IDE NT
Les athlètes ne sont pas les seuls à se
réjouir de cette grande manifestation pendant laquelle ils devront entrer en scène
devant le public suisse. Douze mois avant les
Championnats du monde 2017 à St-Moritz,
chez Swiss-Ski nous nous projetons dans
l’avenir et nous demandons: que représente
le fait de recevoir les CM à domicile pour le
ski en Suisse et – outre, espérons-le, une
quantité de beaux souvenirs – qu’en retirerons-nous?
Dès l’attribution des CM en 2012, il était clair
que nous voulions relever les défis liés à
l’organisation de CM à domicile au cours des
cinq années suivantes et profiter des opportunités découlant de cet événement bien audelà de l’année 2017. Pour y parvenir, il était
essentiel de planifier des mesures suffisamment tôt et de les mettre en place résolument
au fil des années.
Grâce notamment aux subventions fédérales
qui nous ont été accordées pour la promotion
du sport de loisirs et du sport de compétition
dans le cadre des CM 2017, nous avons pu agir
concrètement dans différents domaines.
Depuis 2012, nous avons ainsi lancé des programmes de développement de plusieurs
années, qui portent leurs fruits lentement
mais sûrement. Dans les quatre domaines, je
souhaite tout particulièrement mentionner
les jalons suivants:
™ Sport de compétition: Aussi bien chez les
dames que chez les hommes, les équipes
spécialisées dans les disciplines techniques connaissent des changements profonds depuis quelques années. Grâce à
l’impulsion générée par l’organisation des
CM à domicile, un groupe dames et un
groupe hommes composés de jeunes athlètes ont pu être créés et menés déjà
partiellement avec succès vers la Coupe
du monde. (voir les articles concernant
deux jeunes coureurs à la page 10.)
™ Formation d’entraîneur: Nous nous
sommes fixé comme objectif de discuter
plus tôt avec les athlètes actifs d’une éven-
M A R KU S
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C O M I T É
D I R ECT EU R
La photo de couverture
et les thèmes de ce dernier
numéro de Snowactive
le montrent clairement:
l’excitation est grande en vue
des finales de la Coupe du monde
de ski alpin Audi FIS 2016
et des Championnats
du monde 2017!
tuelle carrière d’entraîneur pour que les
jeunes athlètes puissent profiter de leur
savoir-faire une fois leur carrière de sportif d’élite terminée. Dans cette optique, les
parcours de formation ont dû être raccourcis et des formations spécialement réservées aux athlètes ont dû être créées. Ces
changements ont déjà été mis en œuvre
avec succès. Cinq athlètes encore actifs ou
non travaillent sur leur deuxième carrière
et suivent actuellement la formation d’entraîneur professionnel.
™ Sport de la relève: Lors de la définition des
mesures en vue des CM 2017, nous nous
sommes rendu compte que nous pouvions
influencer le parcours d’un athlète encore
plus tôt et surtout plus efficacement en
créant des postes d’entraîneurs supplémentaires dans les centres nationaux de
performance et en offrant un soutien plus
individualisé aux jeunes à fort potentiel
(High Potentials). En instaurant le niveau
M16, nous avons par ailleurs créé un solide
vivier qui nous permettra de soutenir de
jeunes athlètes suffisamment tôt avec des
structures professionnelles dans le cadre
des centres régionaux de performance
actuels.
™ Sport de loisirs: Il y a quatre ans, les journées «Plaisir de la neige» étaient sur le
point de disparaître. Grâce notamment aux
subventions fédérales liées aux CM, cette
importante manifestation de sport de loisirs a pu être sauvée. En collaboration avec
l’Initiative sports de neige, les Swisscom
SnowDays – telle est depuis la nouvelle
appellation de la manifestation – emmènent aujourd’hui 6000 enfants dans 20
stations différentes dans la neige chaque
année. (Voir les articles à ce sujet page 18.)
Bien entendu, il est aujourd’hui impossible de
savoir si ces mesures conjuguées aux mesures de promotion du sport de compétition
existantes et en développement suffiront pour
que la Suisse remporte de nombreuses médailles lors des CM. Le ski alpin de haut niveau
est dynamique et nous devons en permanence faire face à des concurrents qui font
également tout pour être à l’apogée de leur
capacité de performance à St-Moritz. D’autant plus que les candidats aux médailles ne
sont jamais à l’abri d’une blessure ou d’une
maladie qui peut en clin d’œil les reléguer au
rang de spectateur.
Dans l’ensemble, nous envisageons toutefois
ces CM 2017 à domicile avec une grande
confiance: certains de nos athlètes ont connu
une évolution remarquable cet hiver et nous
aurions aujourd’hui de réelles chances de
médailles aussi bien chez les dames que chez
les hommes dans de nombreuses disciplines.
Nous avons donc assis notre position, mais
nous savons également qu’il reste encore
beaucoup à faire!
Pour Swiss-Ski, les résultats des athlètes
constituent évidemment le critère principal
pour des CM à domicile réussis. Mais nous
devons également renforcer nos partenariats
avec l’événement en Suisse et ainsi contribuer à sécuriser le futur financement du sport
d’élite. Nous utiliserons donc cette plateforme pour offrir des événements de sports
de neige uniques à nos partenaires et à nos
membres grâce à divers activités, notamment
via la House of Switzerland.
La famille de Swiss-Ski se réjouit des Championnats du monde 2017 à St-Moritz!
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B I AT H LO N
«Je prends une course après l’autre»:
concentrée et déterminée, Susi Meinen
poursuit sa carrière de biathlète.
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MA R S/ AV R I L 2016
B I AT H LO N
DU
PINCEAU
À LA
CARABINE
PHOTOS: NORDIC FOC US (A GAUC HE); ARMIN AUC HENTA LLER (A DROIT)
Susi Meinen s’est faite une place dans le cadre C de Swiss-Ski,
seule et sans perdre de temps. La professionnalisation montre
déjà des effets lors de sa deuxième saison de biathlon,
au cours de laquelle elle a participé à plusieurs compétitions
de Coupe du monde. L’ascension fulgurante de l’autodidacte de
bientôt 24 ans originaire de l’Oberland bernois se poursuit.
Vive et concentrée, Susi Meinen manie le
pinceau, la ponceuse, le pistolet pulvérisateur
et le rouleau. De toute évidence, la jeune
femme maîtrise un certain savoir-faire artisanal. Les biathlètes Aita et Elisa Gasparin ainsi
que Lena Häcki et Flurina Volken l’ont également remarqué l’été dernier à l’occasion
d’une manifestation pour souder l’équipe, lors
de laquelle elles ont découvert le «quotidien»
mende la jeune femme indépendante du Simmence
tal. «Je voulais leur montrer la chance
qu’elles ont d’exercer le métier de
biathlète et faire en sorte qu’elles
l’apprécient encore plus grâce à mon
action», se souvient l’entraîneur dames, Armin Auchentaller. Et il a réussi:
«Elles ont toutes adoré», déclare le
Tyrolien du Sud.
e
Susi Meinen est également heureuse
sdans son nouveau rôle de sportive profesisionnelle. Elle fait partie de l’équipe fémius
nine suisse, aux côtés du quatuor cité plus
ent
haut et de la médaillée olympique d’argent
sait
Selina Gasparin. Pourtant, rien ne laissait
mps
présager une telle évolution au printemps
2014. Susi Meinen travaillait à mi-tempss en
tant que peintre dans l’entreprise de son père,
nées
où elle avait déjà réalisé ses trois années
d’apprentissage. L’entraînement d’été fatiec les
gant, qu’elle a pu réaliser en partie avec
membres du cadre de Swiss-Ski, ainsi que le
hiver
programme intensif des compétitions l’hiver
suivant l’ont contrainte à réduire considérablement ses heures de travail.
Les premiers points de Coupe IBU
et les débuts en Coupe du monde
Au cours des nombreuses unités d’entraînement et de plusieurs compétitions test, Susi
Meinen a d’emblée convaincu. Les responsables de Swiss-Ski ont rapidement pris en
compte la jeune femme, fin novembre 2014,
pour la première course de Coupe IBU, la
deuxième série de compéti-
Susi Meinen dans son travail de peintre.
tions la plus élevée. Pour ses premiers pas
sur la scène internationale, elle a réussi à se
classer à la 59e place en sprint à Beitostoelen
(NOR). Au cours des compétitions suivantes,
la sportive domiciliée dans le village rural de
Reidenbach, dans la commune de Boltigen, a
réalisé de gros progrès: elle a terminé aux
rangs 52, 27 (à cette occasion, elle a remporté ses premiers points IBU à Duszinik) et
36. Ce dernier classement lui a permis de se
qualifier pour la poursuite à Ridnaun (ITA),
comme cela avait déjà été le cas à Duszinik,
où l’épreuve avait toutefois été annulée en
raison de mauvaises conditions météorologiques. Elle a alors terminé à la 53e place. De
plus, elle a eu l’honneur d’être la première
coureuse du quatuor suisse, qui s’est classé
à la 12e place.
Grâce à ses bons résultats, la membre du
ski-club Zweisimmen, pour qui la discipline
exigeante du biathlon a cela de fascinant
qu’elle combine endurance et précision, a
tout simplement réussi à décrocher un
ticket pour participer aux Championnats
européens de fin janvier 2015, à Otepää
(EST). «Les luttes pour les titres ont été
impressionnantes et riches en enseignement», confie l’athlète combative,
assidue à l’entraînement, déterminée
et toujours motivée. Son butin: la 31e place en
course individuelle, la 43e place en sprint, la
36e place en poursuite et la 15e place en relais.
Le fait qu’elle n’ait écopé d’aucune boucle de
pénalité lors de la dernière compétition de
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B I AT H LO N
distance lui a «donné un énorme élan de
motivation».
Celui-ci a permis à Susi Meinen de faire ses
débuts en Coupe du monde en février. «C’était
un sentiment incroyable. Car mon objectif
premier était d’obtenir de bons résultats lors
de la Leonteq Biathlon Cup et de la Coupe des
Alpes.» À Nove Mesto (CZE), elle a décroché
la 59e place en sprint, notamment grâce à son
premier sans-faute au tir debout, devant un
public frénétique venu en nombre. Elle a ainsi été la première Suisse à se qualifier dès ses
débuts en Coupe du monde pour la poursuite,
lors de laquelle elle a terminé à la 49e place.
En guise de récompense pour ses bonnes
performances, elle a pu prendre le départ du
premier relais mixte simple disputé en Coupe
du monde, aux côtés d’Ivan Joller. Les deux
sportifs ont décroché la 15e place.
Susi Meinen, qui a un faible pour le sprint, a
confirmé son excellente forme physique à
l’occasion de la course de Coupe IBU à Can-
8
MA R S/ AV R I L 2016
more (CAN). Après la 18e place lors de la
première course, elle a décroché l’excellent
10e rang lors de la deuxième participation,
réalisant ainsi son meilleur classement. L’autodidacte s’est également montrée très prometteuse lors de sa dernière course de la
saison: aux Championnats suisses de biathlon à Lenzerheide, elle a remporté sa première médaille lors de courses pour le titre
national à l’occasion de la compétition avec
départ en ligne. C’était le bronze.
Première moitié des critères de sélection
validée tôt
En guise de récompense, l’étoile montante de
l’hiver a été admise dans le cadre C de SwissSki. Susi Meinen, qui a accompli de remarquables progrès dans tous les domaines pendant la préparation de la saison et au cours
des compétitions hivernales, poursuit sa progression rapide en ligne droite. Elle gravit les
échelons de sa carrière les uns après les
autres. «Je prends une course après l’autre;
souvent, les choses se passent différemment
de ce que l’on prévoit, ce qui coûte inutilement
de l’énergie.» Toutefois, la talentueuse skateuse ne cache pas qu’elle aimerait bien, à
court et à moyen terme, récolter des points
en se classant régulièrement dans le top 15
de la Coupe IBU et dans le top 40 de la Coupe
du monde. Et à long terme? «J’aimerais participer à des Jeux Olympiques.» Peut-être
ira-t-elle même à Pyeongchang (KOR) en
2018.
En tous cas, les choses se présentent bien :
au moment du bouclage de la rédaction, Susi
Meinen avait presque été promue au cadre B.
Un honneur qu’elle doit à la 15e place qu’elle
a décrochée lors du coup d’envoi de la saison
de la Coupe IBU à Idre (SWE). Pour obtenir
définitivement la promotion, il faut qu’elle se
classe encore parmi les 15 meilleures lors de
la course finale de la Coupe IBU, qui aura lieu
durant la deuxième quinzaine de mars à
B I AT H LO N
Le tir est encore le point faible
de Susi Meinen.
P HOTOS: N ORDIC FOCU S
Martell-Val Martello (ITA). Elle a manqué cet
objectif de peu à Ridnaun en terminant à 18e
place. Mais elle a obtenu un autre bon résultant, la 59e place, lors de l’épreuve de Coupe
du monde disputée à Canmore (CAN), où elle
a également terminé au 15e rang avec Mario
Dolder lors du relais mixte simple. Les choses
ne se sont pas non plus passées comme elle
le souhaitait au plus haut niveau, à Östersund
(SWE/78e et 93e), à Hochfilzen (AUT/103e), à
Antholz (ITA/87e) et à Presque Isle (USA/72e).
«J’ai souvent manqué la cible et j’ai écopé de
nombreuses boucles de pénalité», explique
la biathlète débordante d’entrain. Le fait
qu’elle «passe» de la Coupe du monde à la
Coupe IBU est dû au fait que les Suissesses
ne disposent que de quatre places de départ
au plus haut niveau.
700 heures d’entraînement et 18 000 tirs
Susi Meinen a fait ses premiers essais en tant
que biathlète durant l’hiver 2012/2013. Une
journée d’initiation au biathlon était au
programme d’un cours J+S. Peu après, le
responsable de cours Christoph Urech (à
l’époque, il était son entraîneur OJ au sein du
Berner Oberländischer Skiverband – BOSV)
lui a mis une carabine entre les mains. «Cette
discipline m’a tout de suite plu», avoue l’athlète, qui est sûre d’elle et a toujours les pieds
sur terre. Elle n’a pas pu résister à la tentation
de se mesurer aux meilleures biathlètes
suisses. C’est ainsi qu’elle a fait ses débuts
en mars 2013 lors des courses pour le titre
national en biathlon à La Lécherette/Les
Mosses, dans le canton de Vaud. «Après le
premier tir couché du départ en ligne, j’occupais la deuxième place derrière Selina Gasparin; puis j’ai perdu du terrain.» Elle a finalement terminé au 6e rang. Mise en appétit,
la sportive de l’Obersimmental a participé à
plusieurs compétitions de la Leonteq Biathlon Cup au cours de l’hiver suivant. Cet hiverlà et douze mois plus tard, elle s’est adjugée
le classement général.
En comparaison au ski de fond, Susi Meinen
souhaite s’améliorer considérablement en tir.
Dans ce contexte, elle s’estime heureuse de
pouvoir utiliser à tout moment le stand de tir
de petit calibre près de chez elle et réaliser,
outre l’entraînement de tir, l’entraînement
complexe, au combien important. Entretemps, l’athlète de 161 cm et 53 kilos, qui a
Susi Meinen, assidue à l’entraînement
et toujours motivée, regarde de l’avant.
appris, seule, le tir de petit calibre et qui a
remporté la couronne lors d’un Tir fédéral en
campagne lors duquel elle a obtenu 69 points,
tire 18 000 coups par an. De plus, elle consacre
environ 700 heures de son temps à l’entraînement de ski à roulettes, de course, de condition physique et de musculation. Elle passe la
majeure partie de ce temps avec ses coéquipières, habituellement trois semaines par
mois pendant la saison. «C’est un privilège de
pouvoir s’entraîner à différents endroits et
vivre sa passion», avoue la nouvelle venue.
Au travail à l’atelier ou dans la cuisine
Avant de passer dans le camp du biathlon,
Susi Meinen s’était faite remarquer plusieurs
fois de manière positive en ski de fond.
D’abord, en remportant de nombreuses
courses d’écoliers, puis en obtenant plusieurs places en tête de classement lors des
Championnats du BOSV, de l’Helvetia Nordic
Trophy, des Helvetia Nordic Games, de la
Swiss Cup, de courses pour le titre national
et, notamment, en gagnant à six reprises le
Cross Country Event à Kandersteg. Elle a
toujours été motivée par le plaisir de bouger.
«Je remercie mon père d’avoir éveillé mon
intérêt pour le sport dans mes jeunes années», déclare Susi Meinen. «Enfant, je passais déjà des heures dans la nature et, aujourd’hui encore, j’aime aller à la montagne,
pour marcher, faire du VTT ou du ski alpin.»
Ce qu’il y a de sympa avec le ski de fond, c’est
que pratiquement toutes les disciplines sont
utiles pour l’entraînement.
Lorsque Susi Meinen est à la maison et qu’elle
ne doit pas s’entraîner, elle aime passer du
temps dans la cuisine, armée de tous les
ustensiles nécessaires pour préparer de bons
petits plats. Du printemps à l’automne, elle
n’a cependant de temps à consacrer à la cuisine qu’en fin de journée. Car elle travaille
environ 35 heures par semaine dans l’entreprise familiale, «pour des raisons financières,
mais aussi parce que le travail est un changement bienvenu dans mon quotidien (d’entraînement) de sportive». Elle a toujours aimé
manipuler les couleurs, «surtout le coloriage,
de préférence avec des teintes chaudes et
lumineuses. En revanche, je ne suis pas aussi douée pour le dessin.» Mais elle exprime sa
créativité d’une autre façon: «Je personnalise
beaucoup d’objets. Récemment, j’ai par
exemple remis au goût du jour des Crocs en
ajoutant des lacets pour qu’elles ressemblent
à des chaussures de sport.» Vous l’aurez
compris, Susi Meinen ne se contente pas de
ANI TA F U C HS
la normalité.
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
9
D O U B L E I N T E R V I E W
TEAM VALAIS
Daniel Yule et Justin Murisier ont été
les deux athlètes dont on a souvent
parlé durant cet hiver de Coupe du
monde. Les skieurs de compétition
ont terminé régulièrement dans le
top 15 en slalom et en slalom géant.
Les deux Bas-Valaisans n’ont pas
uniquement en commun une courbe
de performance ascendante et le
français comme langue maternelle.
Ils partagent également la même
chambre lorsqu’ils voyagent avec
l’équipe de Swiss-Ski. Et comme le
montre la double interview de Snowactive, Justin et Daniel sont sur la
même longueur d’onde . . .
Avez-vous une devise dans la vie?
JUSTIN: J’essaie de toujours voir les choses
du côté positif. C’est ce que j’ai appris grâce
à mes blessures. Il faut toujours tirer le meilleur de chaque situation.
DANIEL: Je trouve les pensées positives très
importantes aussi. Je souhaite avancer dans
la vie en étant heureux. C’est pourquoi je tente
de faire les choses avec du plaisir.
Quel moment de votre carrière sportive
n’oublierez-vous jamais?
DANIEL: Le slalom de Kitzbühel en 2014 durant lequel je suis remonté de la 30e à la 7e
place en seconde manche et je suis resté
longtemps devant le panneau de leader. C’est
un sentiment indescriptible!
JUSTIN: Je n’oublierai jamais mon premier
départ en Coupe du monde. Prendre le départ
de la course à laquelle participent les athlètes
que j’ai toujours admirés; c’est une expérience exceptionnelle.
De quoi rêvez-vous aujourd’hui?
JUSTIN: En tant que skieur de compétition,
on souhaite la victoire. Je rêve donc de monter
sur le podium, et de préférence lors de Championnats du monde ou de Jeux Olympiques.
10
MA R S/ AV R I L 2016
DANIEL: S’imposer en Coupe du monde serait vraiment super. Et comme tout sportif, je
rêve d’une médaille olympique ou des CM.
avec une boisson sucrée avant de rejoindre le
départ. Cela aide le corps à mobiliser l’énergie.
Avez-vous un rituel que vous pratiquez avant
chaque course?
DANIEL: Je contrôle tout à double avant la
course. Mes chaussures sont-elles correctement fermées? Les straps sont-ils en place?
Cela me rassure et m’aide à entrer dans la
compétition.
JUSTIN: Il y a certaines choses que je fais
systématiquement avant une compétition.
Par exemple, je me rince toujours la bouche
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre
métier?
JUSTIN: Il n’y a rien de mieux que de faire de
son hobby un métier. Et en tant que skieur de
compétition, on vit le moment présent; ce que
je trouve bien. Au final, on ne peut être skieur
de compétition que pendant nos jeunes années.
DANIEL: J’apprécie beaucoup de passer autant de temps à l’extérieur. C’est une énorme
qualité. Je ne peux pour l’instant pas imaginer
une seule seconde devoir travailler toute une
journée dans un bureau.
❞
Il n’y a rien de mieux
que de faire de son hobby
un métier.
Justin Murisier
Lequel de vos voyages vous a le plus plu
jusqu’à présent?
DANIEL: Le Japon me plaît beaucoup. Les
différences avec notre culture sont enrichissantes.
JUSTIN: Je suis aussi un fan du Japon. Malgré
les différences avec la Suisse, il y a de nombreuses ressemblances avec le Japon,
comme la passion pour le ski. Je trouve cela
intéressant.
D O U B L E I N T E R V I E W
Daniel Yule et Justin Murisier sont souvent en voyage.
Ils aiment tous les eux particulièrement le Japon.
❞
J’apprécie beaucoup
de passer autant
de temps à l’extérieur.
Daniel Yule
P HOTO: SW ISS-SKI
Qu’est-ce qui ne doit pas manquer dans votre
valise?
JUSTIN: Des écouteurs.
DANIEL: Des écouteurs!
De quel autre sport êtes-vous fans?
DANIEL: Du tennis! Je regarde volontiers
Roger Federer jouer. Ses déplacements sur
le court sont tout un art . . .
JUSTIN: Je suis un grand fan de moto GP et
de Valentino Rossi. C’est la raison pour laquelle le numéro 46 figure sur mon casque.
Pour quoi dépensez-vous le plus d’argent?
JUSTIN: Ma grande passion en dehors du ski,
c’est la moto. En été, je fais de l’enduro et de
la motocross; ce n’est malheureusement pas
un hobby bon marché . . .
DANIEL: Pour les voyages. Je suis par
exemple parti au Brésil et au Canada pendant
les vacances.
Que souhaiteriez-vous mieux savoir faire?
DANIEL: Je me verrais bien devenir musicien;
je trouverais ça bien de maîtriser un instrument, par exemple le piano.
JUSTIN: J’aimerais bien m’améliorer encore
en allemand et en anglais. Et savoir parler
l’italien, ce serait chouette aussi.
Quelle est la chose que vous faites en premier en rentrant à la maison?
DANIEL: Ce que je n’aime pas, c’est vider ma
valise. Je repousse cette tâche le plus possible et me réfugie sur le canapé.
JUSTIN: Je mets aussi ma valise de côté et
saute sur le canapé. J’aime bien y rester
longtemps des fois.
sante. Je ne peux donc pas me prononcer
pour le moment.
DANIEL: J’aimerais bien avoir deux maisons.
La première se trouverait chez moi à Val Ferret. Et la deuxième au bord de la mer me
conviendrait. Je pourrais alors pratiquer mon
hobby pendant l’été, à savoir le kitesurf.
Comment imaginez-vous votre vie dans dix
ans?
JUSTIN: J’espère que je serai toujours skieur
de compétition et que j’en tirerai toujours du
plaisir.
DANIEL: Je suis du même avis que Justin. Je
souhaite être encore longtemps skieur de
U RS I NA HAL L E R
compétition!
Où se trouverait la maison de vos rêves?
JUSTIN: Les montagnes valaisannes me
plaisent beaucoup; je peux donc m’imaginer
y vivre. Mais grâce à mes nombreux voyages,
j’ai vu qu’une vie ailleurs peut être enrichis-
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
11
SPORT/EVENTS
PROPULSER
Quels sont les points communs entre
David Hablützel, Alexandra Hasler,
Michael Schärer et Ladina Jenny?
Premièrement, ce sont tous des
snowboardeurs. Deuxièmement,
ils ont tous attiré l’attention ces deux
dernières années en obtenant des
résultats de pointe à l’échelon international. Troisièmement, ils ont tous
acquis leurs premières expériences
de compétition dans le cadre de l’Audi
Snowboard Series, entre autres.
12
MA R S/ AV R I L 2016
Cette tournée nationale de snowboard est
là pour encourager de jeunes étoiles montantes et les accompagner jusqu’à l’élite. Au
cours des six dernières années, elle s’est
solidement établie comme une plateforme et
un tremplin pour la relève. Elle a déjà permis
d’accompagner plusieurs talents au plus haut
niveau, comme le montrent notamment les
exemples ci-dessus.
Un engagement observé
dans toute l’Europe
Bien entendu, le fait de s’imposer dans des
compétitions juniors ne garantit pas des résultats d’exception par la suite. La carrière
des jeunes sportifs est influencée par de
nombreux facteurs internes et externes.
En matière de snowboard, en particulier, il
semble important de ne jamais perdre le
plaisir de pratiquer son sport. Dans la plupart
des cas, l’environnement scolaire, l’entourage et les coaches jouent un rôle essentiel.
Quant à la structure des compétitions, elle ne
représente qu’une partie d’un vaste système
de promotion de la relève, mais c’est une
composante importante, comme le souligne
Sacha Giger, chef Snowboard chez Swiss-Ski:
«L’Audi Snowboard Series constitue la base
du snowboard de compétition en Suisse. À ce
titre, elle est extrêmement importante pour
la promotion de la relève de Swiss Snowboard.» Grâce à l’éventail de compétitions
P HOTOS: DOMINI C STEI NMANN / ROMA N EGGENBERGER / KEYSTONE
LES ÉTOILES MONTANTES
SPORT/EVENTS
L’Audi Snowboard Series a déjà accompagné un certain nombre de
jeunes talents sur le chemin de
l’élite.
. . . et lors des Jeux Olympiques de 2014
à Sotchi – ici avec le champion
olympique Iouri Podladtchikov (à g.)
David Hablützel lors
de l’Open de half-pipe
en 2011 à Davos . . .
qu’elle inclut, qui s’étend des épreuves régionales classiques à la Coupe d’Europe en
passant par les Championnats suisses, très
fréquentés, les talents suisses peuvent
concourir jusqu’au niveau immédiatement
inférieur à celui de la Coupe du monde dans
les stations de sports d’hiver du pays. Ce
modèle attire d’ailleurs régulièrement des
coureurs étrangers. «L’engagement d’Audi
pour les épreuves de snowboard en Suisse est
observé et envié dans toute l’Europe»,
explique Sacha Giger avec reconnaissance.
L’Audi Snowboard Series:
un réservoir de talents
Les exemples de carrières fructueuses
forgées par l’Audi Snowboard Series ne
manquent pas: la spécialiste de snowboard
alpin Ladina Jenny, par exemple, s’est imposée en 2012 lors de l’Open de slalom parallèle
à Davos; et cette saison, la sportive de Suisse
orientale, qui a aujourd’hui 22 ans, est déjà
montée deux fois sur un podium de Coupe du
monde. Citons encore Michael Schärer: en
2014, le freestyleur de l’Oberland bernois a
remporté le Slopestyle Open à Grindelwald
– devant Jonas Bösiger et Dario Burch, pour
la petite histoire. Jonas Bösiger s’est adjugé
son premier podium de Coupe du monde la
saison suivante et Dario Burch s’est distingué
en 2016 comme le dernier Suisse encore en
lice dans la finale de slopestyle de la plus
grande compétition de snowboard européenne, le LAAX Open. À peine deux mois
plus tard, Michael Schärer lui-même a été
couronné champion du monde juniors de
slopestyle et a remporté le bronze en halfpipe. La coureuse de snowboardcross
Alexandra Hasler a elle aussi derrière elle
une carrière fructueuse lancée par l’Audi
Snowboard Series. Cette année, la Bernoise
participera à l’épreuve de Coupe du monde
de Veysonnaz, où elle s’était hissée au troisième rang de l’Open de SBX en 2012, alors
qu’elle n’avait que 14 ans. «L’Audi Snowboard
Series me motive à m’accrocher à mon rêve:
faire un jour partie de l’élite mondiale», a
déclaré Alexandra Hasler l’hiver dernier,
après avoir remporté l’épreuve de Coupe
d’Europe à Lenk.
David Hablützel a rencontré ses futurs
coéquipiers grâce à la tournée
David Hablützel reste sans conteste le meilleur exemple d’un coureur propulsé au cœur
de l’élite mondiale via l’Audi Snowboard Series: en 2010/2011, lors de la première saison
de la tournée, le freestyleur zurichois s’est
imposé au classement général; lors des Jeux
Olympiques de 2014 à Sotchi, il a pris la 5e
place du half-pipe du haut de ses 18 ans à
peine, se classant juste derrière Shaun White,
l’icône mondiale du snowboard. David Hablützel, qui a su convaincre cette saison encore
avec une 3e place lors du LAAX Open, raconte:
«J’ai disputé mes premières compétitions à
l’Audi Snowboard Series et j’y ai participé
pendant un certain temps. J’y ai par ailleurs
très rapidement rencontré mes futurs coéquipiers, qui représentaient déjà une concurrence très sérieuse à l’époque.»
Il y a tout à parier que dans quelques années,
Wendelin Gauger, Elias Rupp, Berenice Wicki,
Aline Albrecht et Mischa Stähli verront eux
aussi leur nom apparaître tout en haut des
classements internationaux! DAV I D HÜ RZ E L E R
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
13
FO N D AT I O N PA S S I O N S C H N E E S P O R T
FAMILLE HARTWEG:
UNE VIE POUR LE BIATHLON
Chez les Hartweg, tout tourne autour du sport, c’est une évidence.
Toutes sortes de skis remplissent en effet leur garage: skis de fond,
skis de randonnée, skis carving, sans parler des bâtons, chaussures
et casques correspondants. Tout au fond dans un coin, on trouve également
une carabine. Bienvenue chez les cinq membres de la famille Hartweg,
unis par une même passion.
2
1
En ce mercredi après-midi somme toute
assez maussade et venteux, seuls deux des
cinq membres la famille sont à la maison, à
savoir Michael Hartweg et Leonie, la petite
dernière âgée de sept ans. Niklas, 16 ans, se
prépare pour le sprint nocturne d’Engelberg,
tandis que la maman Carola et la fille aînée
Julia (18 ans) séjournent pendant trois semaines au Canada, où elles espèrent venir
enfin à bout de la périostite tibiale de Julia.
Alors que Leonie s’amuse à fabriquer des
avions en papier, Michael Hartweg nous explique d’où vient cette passion familiale pour
le biathlon.
14
MA R S/ AV R I L 2016
Michael Hartweg est non seulement membre
du Conseil de fondation de Passion Schneesport, la fondation de la relève pour les sports
de neige suisses, mais aussi président du
Conseil d’administration de Biathlon Arena
Lenzerheide AG qui exploite le plus grand
stade de biathlon suisse à Lantsch/Lenz. Sa
femme Carola, diplômée en sciences du
sport, est la force motrice du centre d’entraînement de biathlon de Suisse orientale (BSO),
qui a ses habitudes au stade de biathlon de
Lantsch/Lenz et s’engage en faveur de la
promotion de la relève du biathlon. Leur fils
Niklas fait partie des biathlètes de la relève
les plus talentueux de notre pays, tout comme
leur fille Julia qui a pu enregistrer de nombreux succès en biathlon au niveau national
avant sa blessure. Le thème du biathlon s’invite-t-il toujours à la table du petit-déjeuner
de la famille Hartweg? Michael rit: «C’est un
peu cela, oui. Le sport, et je ne parle pas seulement du biathlon, joue un rôle primordial
dans notre famille. La plupart de nos discussions tournent autour de ce thème ou de celui
de l’école.» Niklas et Julia fréquentent tous
les deux le gymnase sportif d’Engelberg et
poursuivent leur objectif d’accéder un jour à
l’élite mondiale du biathlon avec beaucoup
d’ambition et d’engagement.
Mais d’où vient cette passion pour le biathlon?
Michael Hartweg et sa femme Carola ont tous
deux fait du triathlon, une discipline sportive
tout aussi complexe que le biathlon. Cette
affinité avec les sports complexes est certainement l’une des raisons qui ont poussé
l’ingénieur en économie diplômé à s’engager
corps et âme pour le développement et la
professionnalisation de ce sport fascinant en
Suisse, bien qu’il n’ait jamais pratiqué le
biathlon. «Il faut dire qu’en Allemagne, d’où
nous sommes originaires Carola et moi-
FO N D AT I O N PA S S I O N S C H N E E S P O R T
1 Niklas Hartweg fait partie des meilleurs
espoirs de la relève du biathlon suisse et
a déjà enregistré de nombreux succès dans
la catégorie jeunesse.
2 À l’avenir, le stade de biathlon Lenzerheide
pourra accueillir des épreuves de Coupe du
monde. La famille Hartweg finance les travaux
d’extension pour l’infrastructure nécessaire
sur des fonds majoritairement privés.
3 Une seule et même passion unit la famille
Hartweg, à savoir le biathlon. De g. à d.: Carola
Hartweg, la fille Julia et Michael Hartweg.
4 L’enthousiasme des Suisses pour le biathlon
en ligne de mire: Michael Hartweg est
convaincu que l’enthousiasme latent pour
le biathlon en Suisse ne demande qu’à être
éveillé.
P HOTOS: MÀ D
3
même, le biathlon est un sport incontournable.» Dans ce pays, plus de 100 000 spectateurs viennent assister aux épreuves de
Coupe du monde, et les retransmissions télévisées atteignent des quotas exceptionnels.
Comme autre raison, Michael Hartweg
évoque les enfants. «Nos enfants ont grandi
avec le triathlon. À l’occasion d’un camp d’entraînement à Conches, Julia et Niklas ont
décidé spontanément de participer à un
Biathlon Kidz Trophy. Surtout Julia a été immédiatement séduite par ce sport complexe,
qui sollicite tout le corps et requiert beaucoup
d’endurance et de précision.»
Il y avait cependant un bémol: ignoré par une
large partie des médias et de la population, le
biathlon jouait à l’époque un rôle de figurant
dans le milieu sportif. Les infrastructures
laissaient à désirer, sans parler des infrastructures pour la relève qui étaient quasi
nulles. Il fallait donc faire preuve d’initiative,
ce dont le cofondateur de l’entreprise Leonteq
ne manque pas: avec sa femme et deux autres
familles intéressées et déjà actives, il a mis
sur pied une équipe de biathlon au sein du SC
Einsiedeln. C’était il y a quatre ans. Puis
Niklas, alors skieur alpin et triathlète talentueux, est lui aussi passé au biathlon, une
décision qui n’a pas tardé à porter ses fruits.
Aujourd’hui, Niklas Hartweg compte en effet
parmi les talents les plus prometteurs au
niveau national dans sa catégorie d’âge.
Si la notoriété du biathlon a considérablement
évolué depuis, c’est en premier lieu grâce aux
succès de Benjamin Weger en Coupe du
monde et à la médaille d’argent olympique de
Selina Gasparin; deux facteurs qui ont offert
4
une plate-forme médiatique au biathlon également dans notre pays et l’ont aidé à se faire
une place dans le paysage sportif suisse. Le
stade de biathlon Lenzerheide, inauguré en
2013, reflète également ce nouvel élan.
Michael Hartweg ne tarit pas d’éloges:
«Aujourd’hui, grâce au stade de biathlon
Lenzerheide, nous disposons d’une infrastructure parfaite, idéalement située dans un
paysage harmonieux et facilement accessible. Lorsqu’on nous a demandé il y a environ
un an et demi de cofinancer l’infrastructure
existante, dans le but d’obtenir la licence A
pour le stade de biathlon d’ici fin 2016 et de
pouvoir organiser à l’avenir des manifestations de grande envergure, nous n’avons pas
hésité longtemps, nous qui sommes passionnés de biathlon.»
Grâce à leur engagement, les Hartweg
comptent non seulement accueillir des compétitions de Coupe du monde et peut-être
même un jour des Championnats du monde
en Suisse, mais aussi contribuer significativement à la promotion de la relève du biathlon
suisse. «Il est important d’assurer dès maintenant la relève des coureurs actuels de
la Coupe du monde. Autrement dit, il faut
prendre les bonnes initiatives.» Le centre
d’entraînement de biathlon de Suisse orientale ouvert en juin 2015 constitue un premier
pas dans ce sens. Le BSO se concentre avant
tout sur la promotion de la relève. Carola
Hartweg est l’initiatrice de ce centre d’entraînement interrégional destiné à la relève,
qu’elle dirige à présent avec Ivan Lechthaler.
Une dernière question: qu’espérez-vous obtenir grâce à votre engagement en faveur du
biathlon? «Il y a des choses qui ne demandent
qu’à être découvertes pour avoir du succès.
Le biathlon en fait partie», explique Michael
Hartweg. Selon lui, il est tout simplement
incroyable que ce sport continue de rester
dans l’ombre dans notre pays: «Précisément
en Suisse, où le tir sportif et les sports de
neige jouissent d’une longue tradition!» On
pourrait croire que ce passionné de biathlon
d’origine allemande veut forcer le destin de la
Suisse. Michael Hartweg rit: «Je suis convaincu que les Suisses peuvent se passionner
pour le biathlon; il faut simplement éveiller
cet enthousiasme latent.»
P.-S.: Niklas Hartweg a bel et bien remporté
D I ANA F ÄH
le sprint nocturne d’Engelberg.
FON DATION PASSION SCHN E ESPORT
La fondation Passion Schneesport met l’accent sur
le soutien financier direct d’athlètes de la relève,
l’encouragement structurel dans les associations
régionales et la promotion de projets sélectionnés
dans le domaine du sport de loisirs et de compétition. www.passionschneesport.ch
www.passionschneesport.ch
Veuillez adresser vos dons à:
Fondation Passion Schneesport
3074 Muri b. Berne
Banque Raiffeisen Berne
IBAN CH13 8148 8000 0064 5303 6
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
15
SPORT DE LOISIRS
1
DES LÉGENDES,
DES ROIS
ET UNE
OUVREUSE
LOCALE
4
5
7
8
Les 6 et 7 février 2016, Hoch-Ybrig a
vécu un concentré d’action sur skis.
Tandis que 460 coureurs de la relève
se sont battus pour réaliser le meilleur temps lors du Grand Prix Migros
le samedi, quelque 300 familles se
sont amusées le dimanche sur et en
dehors de la piste à l’occasion du
Famigros Ski Day. Avec la présence
de nombreux visages connus,
cette fête du ski pour petits et grands
restera un événement inoubliable.
La fête du ski à Hoch-Ybrig en
images.
1
❞
Une course conviviale pour
toute la famille dans
une ambiance décontractée!
La légende du ski Vreni Schneider
à propos du Famigros Ski Day.
4
7
16
MA R S/ AV R I L 2016
8
SPORT DE LOISIRS
2
❞
3
Pour nous, c’est naturellement
un grand honneur que Wendy prenne
du temps sur son agenda chargé
et qu’elle signe des autographes
à ses fans!
A déclaré le président du CO Paul Romer
quant à la présence de la star du ski.
6
P HOTOS: F RAN Z FELDMAN N ET ALP HA FOTO
9
1 L’ouvreuse locale Wendy Holdener montre
quelle est la voie la plus rapide jusqu’à
l’arrivée sur «sa» piste.
2 Comme les grands, les plus jeunes slaloment
entre les portes de la Mini Race.
3 Lieu de rencontre et de détente: le village des
sponsors au-dessus de la station supérieure.
4 En cadence sur le parcours Famigros.
5 Matériel de ski dernier cri de Blizzard
et de Nordica. Tous les intéressés peuvent
tester les derniers modèles de ski de nos
deux partenaires de ski.
6 Un moment qui restera gravé: Wendy
Holdener signe le casque d’une de ses fans.
7 Objets de toutes les convoitises, les médailles
du Grand Prix Migros offrent un billet pour
la grande finale à St-Moritz du 1er au 3 avril
2016.
8 Wendy Holdener, spécialiste du slalom, et
Roman Rogenmoser, chef de projet Grand
Prix Migros chez Swiss-Ski, sont parmi les
premiers à féliciter les heureux gagnants
d’une wild card.
9 Si proches d’une star du ski, les plus jeunes
affichent des sourires embarrassés.
10 Les skieurs les plus rapides parmi les aînés
(de g. à d.): Patrick Hegner (Unteriberg),
Raphael Zuberbühler (Waldstatt) et Morris
Blom (Samstagern).
10
2
3
5
6
9
10
1 Discussion tactique juste avant le départ
au sein de la famille de l’ancienne skieuse
professionnelle Vreni Schneider.
2 Porteur du dossard numéro 9, le président de
Swiss-Ski Urs Lehmann participe à la course
avec sa femme Conny et sa fille Nina.
3 Le roi de la lutte sur la piste: Jörg Abderhalden avec sa femme Andrea et ses enfants
Terry et Jill.
4 Yeeeeeaaaah!!! Le Famigros Ski Day ravit
petits et grands!
5 Besoin d’énergie? Une dernière gorgée de
Rivella avant la course!
6 Combat en dehors du rond de sciure: les deux
lutteurs Martin Grab et Jörg Abderhalden
s’affrontent dans le légendaire jeu des
Championnats du monde de Swiss-Ski.
7 Gary Furrer, directeur Sport de loisirs chez
Swiss-Ski, et Tanja Uhlmann, chef de projet
Famigros Ski Day, tirent au sort les heureux
gagnants du concours.
8 Propos élogieux d’Urs Lehmann pour l’équipe
du CO.
9 Caesar Keller, chef de projet Migros, remet
le bon cadeau chez Vacances Migros à une
famille tirée au sort.
10 Les nombreux auxiliaires des ski-clubs
d’Altendorf et de Siebnen remettent les
cadeaux destinés aux participants à la station
inférieure.
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
17
SPORT DE LOISIRS
DU
CASCADEUR
AU
TALENT INNÉ
Plus d’une centaine d’élèves de la ville de Berne de 3e et de 4e années se sont rendus à Grindelwald
pour passer une journée dans la neige. Les pistes de ski plutôt que la salle de classe:
une expérience possible grâce au Swisscom SnowDay.
«Waouh, comme elles sont
hautes les montagnes!»,
s’émerveille une petite fille, les yeux grands
ouverts tournés vers l’imposant panorama
offert par les Alpes. Un de ses camarades de
classe se faufile devant elle. «Je te parie que
je lance plus loin que toi», crie-t-il à son copain en faisant une boule de neige. Pas moins
de 123 enfants de la ville de Berne viennent
d’arriver sur le parking de l’hôtel Bodmi, à
Grindelwald. La moitié se tiendra aujourd’hui
pour la première fois sur des skis ou sur un
snowboard, et nombre d’entre eux n’ont jamais été à la montagne de leur vie. C’est par
exemple le cas de Santhosh. Le garçon âgé de
dix ans a mal dormi: «J’étais beaucoup trop
excité.» Il est très impatient de chausser ses
chaussures de ski et ses skis. Le matériel
n’attend qu’eux, soigneusement aligné. Les
auxiliaires sont également prêts à aider les
filles et les garçons à enfiler leurs chaussures. Et sont-elles confortables? «Oui, je me
sens bien dedans», répond la petite Natalie,
9 ans, après avoir fait ses premiers pas. Elle
et quatre autres enfants se regroupent autour
de Karin, qui salue le groupe: «Bienvenue, je
serai votre monitrice de ski pour la journée.»
10:08
18
MA R S/ AV R I L 2016
C’est l’heure de la collation du
matin. Les joues rouges, Benet
est assis sur la tribune en bois et mord à
pleines dents dans son sandwich. «C’est plus
dur que ça en avait l’air», dresse-t-il son
premier bilan. Il s’est inscrit exprès pour le
ski, parce qu’il espérait que ce serait plus
facile que le snowboard. Mais le garçon de 9
ans ne se décourage pas. Son but: réussir à
faire des virages. Au cours de la première
heure, il a déjà appris à freiner. «Comme une
part de pizza», explique-t-il la bouche pleine
et en formant une pointe avec les mains.
Kamal, lui, a du mal avec le freinage. Mais, de
toute façon, il a une autre priorité: «Je veux
apprendre des cascades.» Et, aussitôt, il remet nonchalamment ses lunettes de soleil
jaune fluo.
11:16
Le repas de midi est servi dans
la cabane Bambini Blue Prince.
Pour des raisons de place, les élèves mangent
par groupes. Au menu du jour: penne à la
sauce tomate. Étant donné que beaucoup
d’enfants sont issus de l’immigration, le repas
est végétarien. Alors que les filles et les garçons ont pris place autour des tables en bois
à l’intérieur, les moniteurs de ski et de snowboard se restaurent dehors, au grand air.
Parmi eux se trouve également Marianne
Gasser, responsable de la journée et monitrice de ski à l’école de ski SchneeSport Selital. Bien qu’elle regrette que le Swisscom
SnowDay ne se déroule pas à Selital comme
c’était initialement prévu, elle ne tarit pas
d’éloges sur Grindelwald: «La Bodmi Arena
est un paradis pour les débutants.» C’est
toujours intéressant d’observer les différents
groupes d’enfants. «En comparaison aux précédentes années, les élèves respectent de
nouveau davantage les moniteurs», affirme la
jeune femme habillée d’une combinaison de
ski rouge.
12:30
SPORT DE LOISIRS
1
1 Les enfants reçoivent des cours de sports de
neige professionnels pour apprendre à skier.
2 Les débutants montent également en haut
de la butte avec le tapis roulant.
3 Collation du matin: faire du sport au grand air
ouvre l’appétit.
4 À la fin de la journée, les enfants posent
joyeusement pour une photo de groupe.
2
4
3
Une grande agitation règne sur
la piste d’entraînement. Une
queue s’est formée pour le tapis roulant: de
nombreux petits skieurs et snowboardeurs
tentent la descente depuis tout en haut. «J’ai
atteint mon objectif de prendre le remontepente», se réjouit Santhosh. Il apprécie de
pouvoir se dépenser dans la neige plutôt que
de bûcher dans la salle de classe. Djellza, elle
aussi, est visiblement contente de faire du
sport. Si elle a eu quelques doutes avant de
venir, ils étaient infondés: la fillette de 9 ans
s’est découvert un véritable talent inné. Les
bras croisés et détendue sur le tapis roulant,
elle annonce fièrement: «Je suis passée des
débutants aux avancés.» D’un geste de la
main, elle demande à Natalie de la rejoindre.
Les deux fillettes trottinent sur le tapis pour
arriver encore plus vite en haut de la butte.
P HOTOS: MA RKUS GRUNDER / SWISS-SKI
14:50
La journée de ski touche à sa
fin. C’est l’heure de la dernière
descente. Kamal ajuste ses lunettes et vérifie
la position de ses skis. Le «cascadeur» a fait
quelques chutes sans gravité. Mais cela n’entame pas sa bonne humeur: «Je pourrais
continuer sans jamais m’arrêter.» Son coéquipier regrette également que la journée soit
déjà terminée. «C’était une expérience super
cool!», s’extasie Benet. Et il descend la piste.
Pour clore cette belle journée, les élèves
bernois posent aux côtés des organisateurs,
heureux mais fatigués, devant le glacier de
l’Eiger, le temps de faire une photo de groupe.
«Nous aimons les sports de neige!»
15:23
R EG UL A L A ZZA R ETTI
Faire du ski dès le plus jeune âge ne
va plus de soi aujourd’hui. De nombreux enfants, en particulier ceux qui
ont grandi en ville ou sont issus de
l’immigration et qui ont donc eu peu
ou pas de contacts avec les sports de
neige, n’ont encore jamais foulé une
piste de ski. C’est là qu’entrent en jeu
les Swisscom SnowDays, qui sont
organisés en collaboration avec l’Initiative sports de neige Suisse. Au
cours de l’hiver, quelque 7000 élèves
de 26 villes suisses profitent d’une
journée dans la neige comme celleci, qui ne peut être réalisée que grâce
au formidable soutien des remontées
mécaniques, des écoles de sports de
neige et des magasins de sport.
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
19
SPORT DE LOISIRS
Lors des Audi Snowboard Kids Days, les
enfants apprennent
les bases importantes.
100%
PLAISIR 100% GARANTI
Station inférieure. Les participants regardent autour d’eux avec curiosité. On se
salue et on échange les premiers mots. Mais
dès que le responsable de la journée prend la
parole, tous les regards se tournent vers lui.
Les enfants et leurs parents l’écoutent avec
attention, car il explique brièvement tout ce
que les participants vivront au cours de la
journée.
Au total, 20 Audi Snowboard Kids Days et 16
Freeski Kids Days sont proposés tout l’hiver dans
toutes les régions de Suisse. La participation est
gratuite; les enfants doivent uniquement payer
leur forfait pour les remontées mécaniques à un
prix réduit et leur repas.
Une fois les informations principales communiquées et les questions posées, la journée
peut enfin commencer! Tandis que les parents s’apprêtent à profiter de quelques
heures libres, la relève revêt le t-shirt distinctif, place la carte journalière dans la poche de
son blouson et chausse ses skis ou son snowboard. La musculature est également amenée à la bonne température grâce à un jeu
d’échauffement. Les premiers parcours sur
la piste sont réalisés sous les yeux vigilants
des moniteurs. Après tout, le but est que les
jeunes passent la journée dans des groupes
de même niveau réunis autour des mêmes
intérêts, pour qu’ils profitent le plus possible
de l’expérience.
Tous les enfants passionnés de snowboard et de
freeski, des novices aux coureurs déjà plus audacieux, sont invités à participer à ces journées. De
vrais professionnels montrent de nouvelles figures aux enfants et aux jeunes, peaufinent la
technique avec eux ou expliquent comment
mieux maîtriser les virages paroi à pic.
Les coachs se font une joie de satisfaire leur soif
d’apprendre en leur donnant des conseils et en
leur montrant de nouvelles figures.
20
MA R S/ AV R I L 2016
Le regard expérimenté des coaches professionnels voit tout de suite ce que l’on pourrait
tirer de chaque participant dans le park, sur
la piste ou dans le pipe. De nombreux enfants
timides qui étaient calmes et réservés au
départ deviennent rapidement des riders
motivés et audacieux!
De l’enthousiasme pur
Au restaurant de montagne. Les premières
séries d’exercices sont terminées. Il est
temps de ravitailler les estomacs qui gargouillent. Les enfants débordent d’émotions
et voudraient bien raconter à leurs parents,
qui les ont rejoints pour manger, chaque
parcours qu’ils ont effectué et chaque nouvelle figure qu’ils ont apprise! «Trooop cool!»
peut-on entendre aux quatre coins du restaurant.
Il n’est pas rare que les organisateurs reçoivent
des appels de parents inquiets, qui ne savent pas
si leur enfant pourra tenir le rythme par rapport
aux autres. Mais les parents sont rassurés au
plus tard lorsque les enfants racontent ce qu’ils
ont vécu avec un grand enthousiasme. Chaque
niveau trouve son compte, sans exception.
L’après-midi est entamé dans le même style
que la matinée. Jusqu’à la fin de la journée
et bien après, les coaches donnent des
conseils et expliquent des figures aux enfants qui ont soif d’apprendre. En effet, il n’y
a pas de limite dans le temps pour transmettre aux enfants la passion du mouvement
et de la neige.
Les Kids Days: assurer et encourager la relève avec joie et passion.
SA B R I NA AE BI S C HE R
P HOTOS: SWISS-SNOWBOA RD/SWISS- SKI
Tous ceux qui aiment sillonner la neige en
pratiquant le snowboard ou le freeski
peuvent s’épanouir lors des Swiss Freeski
Kids Days et des Audi Snowboard Kids Days.
En collaboration avec les régions, Swiss-Ski
et Swiss-Snowboard proposent à la jeune
génération de vivre des journées de plaisir
avec de nombreux autres passionnés, en
toute décontraction. Nous avons assisté à un
Kids Day.
EN BREF
QU ATRE POUCES L EV ÉS
Quatre questions à la famille faisant la une du
Famigros Ski Day 2016
Famille Furter, cette saison, vous faites la une du
Famigros Ski Day. Vous rayonnez sur plus de
70 000 brochures, 345 000 cabas et même sur une
télécabine à Hoch-Ybrig. Comment votre entourage a-t-il réagi?
Très bien! De nombreuses personnes nous ont vus
et reconnus sur les brochures, dans le Migros Magazine ou le Schweizer Illustrierte. Nous aimons
beaucoup cette photo de famille et en sommes très
contents. Elle a été prise l’année dernière à l’occasion du Famigros Ski Day à Braunwald. Il y avait une
super ambiance, un temps ensoleillé et nous nous
sommes beaucoup amusés. Tout était parfait ce
dimanche-là.
Qu’auriez-vous changé si vous aviez su que
l’équipe du Famigros Ski Day choisirait votre photo pour la une de cet hiver?
Rien du tout! C’est justement la spontanéité qui
reflète si bien cet événement. À la rigueur, on aurait
pu changer un petit détail: enlever les lunettes de
ski aux enfants.
Pendant toute la saison d’hiver, une télécabine
arborant des images du Famigros Ski Day et du
Grand Prix Migros est en exploitation à HochYbrig. L’avez-vous déjà vue en vrai?
Malheureusement, nous n’en avons pas encore eu
l’occasion. Mais nous allons certainement nous
rendre à Hoch-Ybrig cet hiver pour voir la télécabine et faire du ski. Ce n’est pas tous les jours qu’on
figure sur une télécabine de cette taille. ((rires))
L’année dernière comme cette année, vous avez
profité de la formidable offre du Famigros Ski Day.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus?
E N « CHUT E L IB R E» AV E C LE C H A M P I O N
D E S K I S ANDR O V IL ET TA
D E VI E NS C H AMPION N E OU CH AMPION SUISSE AMATEUR!
SK I A LP I N: CH AMPION N ATS SUISSES AMATEURS DE SKI ALPIN 2016
Die Cover-Familie Furter: Jürg, Nathalie, Janis und Monika.
Le 19 mars 2016, c’est reparti! Les quatrièmes
Championnats suisses amateurs auront lieu à
Schwarzsee. Viens descendre la piste homologuée par la FIS et succéder aux champions Mike
Oesch et Manuela Kiener.
PHOTOS: FRANZ FELDMANN/PONTRESINA TOURISMUS/ZVG.
Selfie à plus de 3000 m d’altitude et en présence
du champion olympique Sandro Viletta.
Le tout premier camp de ski de la jeunesse a eu lieu
il y a 75 ans à Pontresina. Aujourd’hui, 600 jeunes
participent chaque année au Juskila à Lenk pour
faire du ski, du snowboard et du ski de fond. Début
février, à l’occasion du 75e anniversaire, la commune de Pontresina a invité plus de 30 jeunes
de toute la Suisse à un camp de sports de neige
exclusif.
La rencontre avec le champion olympique de combiné Sandro Viletta était l’un des moments forts
pour les participants: en compagnie de la star du
ski, les jeunes ont visité le départ de la spectaculaire piste de descente hommes à St-Moritz, ladite
«chute libre». Sur cette pente présentant une inclinaison de 100%, les athlètes atteignent une vitesse
exceptionnelle de 140 km/h en seulement six secondes. Une fois arrivés au départ de la piste, à une
hauteur vertigineuse, tous les participants ont
compris instantanément d’où venait le nom de
«chute libre». «C’est beaucoup plus raide que je
pensais. Je ne pourrais jamais descendre cette
piste», a déclaré une participante avec respect.
Comme les années précédentes, on peut de nouveau s’attendre à une lutte acharnée pour le titre
cet hiver! L’idée de proposer une plate-forme nationale aux skieuses et skieurs ambitieux dotés d’une
licence régionale a été concrétisée pour la première
fois le 23 mars 2013 sous l’égide de Swiss-Ski. Les
meilleurs coureurs du classement général des
Championnats régionaux de slalom géant ainsi que
Le Famigros Ski Day est un événement idéal pour
toute la famille. Une excursion familiale parfaite.
C’est l’occasion de profiter ensemble du grand air,
de vivre une belle journée dans la neige à un prix
sensationnel, de savourer un repas de midi et de
ramener de nombreux cadeaux pour les enfants.
Que demander de plus? Une journée de ski familiale et une course de ski, d’une pierre deux coups!
les concurrents qui attesteront avoir pris le départ
d’au moins quatre courses régionales A ou B seront
qualifiés pour les Championnats suisses amateurs.
Viens toi aussi dévaler les pistes dans le canton de
Fribourg et tente de remporter une partie des
15 000 francs de prix mis en jeu.
Après une course passionnante, la famille du ski
terminera la journée en beauté à l’Hostellerie am
Schwarzsee. Le divertissement musical sera assuré par le groupe originaire de Thoune The Blackbirds au rythme des tubes des années 60 et 70.
Informations complémentaires sur les Championnats suisses amateurs
Mike Oesch, Champion suisses amateurs 2015
BIEN VEN UE CH EZ SWISS- SK I !
Membres:
Deux nouveaux ski-clubs sont affiliés à Swiss-Ski
Les deux ski-clubs «Ski-Team Philippe Roux» et
«Telemark Academy club Sion» sont affiliés à
Swiss-Ski depuis le 28 janvier 2016. Bienvenue
dans notre famille des sports d’hiver!
www.ski-team-verbier.ch
www.esss.ch
MA R S/ AVR IL 2 0 1 6
21
AGENDA
12 mars
SWISS FR EES K I TO UR H I LL
JA M
Buochs
www.swissfreeski.ch
12/13 mars
C M D E S K I AL PIN F EM MES
Lenzerheide
www.weltcup-lenzerheide.ch
12/13 mars
AU DI S K ICR O SS TOUR
( J U N IOR S S M & FIS
E T O P EN)
Zweisimmen
www.audiskicross.ch
12/13 mars
H E LVE TIA NO R D IC T R OP H Y
S K I D E FOND ( FINAL ES )
Lötschental
www.swiss-ski.ch
13 mars
4 8 . MA RAT HO N DE S K I D E
L‘ E N GA DINE
Maloja
www.engadin-skimarathon.ch
13 mars
G R A ND P R I X M I G R O S
Savognin
www.gp-migros.ch
14–20 mars
C O U P E D U M O ND E D E SKI
A LP I N FEM M ES ET H OMMES
St-Moritz
www.skiworldcup.st.moritz.ch
16–18 mars
FI S WO R LD C U P TE LEMARK
Mürren
www.schilthorn.ch
18/19 mars
C O U P E D ’E U R O P E D E
SNOWB OA R D C R O SS
Lenk
www.audisnowboardseries.ch
18–20 mars
SWI SS C U P C S
Zweisimmen
www.swiss-ski.ch
19 mars
G R A ND P R I X M I G R O S
Nendaz
www.gp-migros.ch
13 mars
KID S S K I- ET SNOW B OA R D C ROSS
Hoch-Ybrig
www.audisnowboardseries.ch
www.audiskicross.ch
13 mars
FA MIG RO S S K I DAY
Braunwald
www.famigros-ski-day.ch
13 mars
KID S S NOW B OAR DCR O SS
Hoch-Ybrig
www.audisnowboardseries.ch
22
MA R S/ AV R I L 2016
19 mars
FA M I G R O S SK I DAY
Meiringen-Hasliberg
www.famigros-ski-day.ch
19 mars
C H A M P I O NNATS SU I SSES
A M ATEU R S D E SK I A L PIN
Schwarzsee
www.scschwarzsee.ch
19/20 mars
SWI SS FR EESK I TO U R OPEN
Crans-Montana
www.swissfreeski.ch
20 mars
OPEN & JUN IOR- FIS
Lenk
www.audisnowboardseries.ch
1–3 avril
GRAN D PRIX MIGROS FI NALE
St. Moritz
www.gp-migros.ch
20 mars
MASTERS CH AMPION N ATS
SUISSES DE SKI DE FON D
Klosters
www.swiss-ski.ch
20 mars
FAMIGROS SKI DAY
Col des Mosses
www.famigros-ski-day.ch
25 mars
KIDS SKI- ET SN OWBOARDCROSS
Lenk
www.audisnowboardseries.ch
www.audiskicross.ch
26 mars
MEGA BAN KED SLALOM
Gstaad
www.audisnowboardseries.ch
26 mars
SWISS CUP (FIN ALES)
Langis
www.swiss-ski.ch
26 mars
FAMIGROS SKI DAY
Wildhaus
www.famigros-ski-day.ch
26-27 mars
LEON TEQ BIATH LON CUP
Realp
www.swiss-ski.ch
1–3 avril
AUDI SKICROSS TOUR
(OPEN , CS,
TOURFIN ALE)
Saas-Fee
www.audiskicross.ch
2/3 avril
CH AMPION N ATS SUI SSES
DE SN OWBOARDC ROSS
Saas Fee
www.audisnowboardseries.ch
2–6 avril
CH AMPION N ATS SUI SSES DE
SKI ALPIN
Veysonnaz
www.swiss-ski.ch
3 avril
KIDS SN OWBOARDCROSS
Melchsee-Frutt
www.audisnowboardseries.ch
3 avril
KIDS SKI- & SN OWBOARDCROSS TOURFIN A L
Melchsee-Frutt
www.audisnowboardseries.ch
www.audiskicross.ch
3 avril
FAMIGROS SKI DAY
Morgins
www.famigros-ski-day.ch
19–23 avril
SWISS FREESKI TOUR OPEN &
FREESTYLE CH AMPS
Corvatsch
www.swissfreeski.ch
APRÈS LA NEIGE, LE SABLE!
Certains profitent des vacances de Pâques
à la neige, d’autres ont déjà troqué leurs
skis pour un VTT ou un vélo de course.
Ainsi, la saison de Bikeholiday, organisateur de vacances actives intégré au groupe
hôtelier de l’Association Vacances, a déjà
commencé mi-mars.
Photos: Ldd.
Dans les resorts de Giverola sur la Costa
Brava et de Tirreno en Sardaigne, un large
choix de vacances sportives est proposé. Les
offres sont aussi variées que les profils des
clients: athlètes d’élite de Swiss-Ski, de Swiss
Triathlon ou du HC Bienne, plusieurs équipes
nationales de football de plage ainsi que de
nombreux sportifs amateurs. Femmes,
hommes, célibataires, couples et familles se
sentent tous à leur aise et peuvent vivre pleinement leur passion pour le sport.
DE GROS INVESTISSEMENTS
Les deux resorts bordent directement le littoral
et multiplient les atouts: grands espaces aqua-
tiques, infrastructure sportive diversifiée, encadrement qualifié des enfants ainsi que buffets de demi-pension primés et restaurants de
plage intimistes. Ils ont été distingués à plusieurs reprises par HolidayCheck, la plateforme leader d’évaluation d’hôtels. Et ce haut
niveau doit être maintenu: pendant les mois
d’hiver, le groupe hôtelier de l’Association
RABAIS
CHF 100.–
Vacances a mis en place sur la Costa Brava un
terrain professionnel de football de plage ainsi
que trois courts de tennis au revêtement de
terre battue ultramoderne «EasyClay». Au
Tirreno Resort, ce sont pas moins de 52 appartements qui ont été réaménagés et remis au
goût du jour avec des matériaux sardes.
OFFRE SPÉCIALE
POUR LES MEMBRES DE SWISS-SKI
Les membres de Swiss-Ski bénéficient d’une
remise de CHF 100.– sur un voyage forfaitaire
au Giverola Resort ou au Tirreno Resort.
Info: www.ferienverein.ch/fr/swiss-ski
ADVERTORIAL
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
23
MAGAZINE
TYROL DU SUD
LE SLALOM GÉANT WALALP A 50 ANS
SAFARI À SKI VINICOLE
Photo: Samuel Ryter
DÉJANTÉ
Les montagnes majestueuses comme le Cervin
ont un rayonnement magique. C’est aussi le cas
du Stockhorn au-dessus de Thoune. Sa face
nord est dominée par la crête Walalp (1920
mètres). C’est le point de départ de l’itinéraire
pentu qui passe près de la cabane de montagne
Ober Baach pour rejoindre la ligne d’arrivée.
Ici, la neige soufflée à hauteur d’homme reste
sur le terrain, semblable à un couloir, jusque
tard au printemps. Cela permet la tenue d’une
course pleine de fun sur neige gros sel.
A l’occasion de la première édition de la
«Walalp» le 23 avril de l’année de guerre 1944,
le chroniqueur du club Kurt Lüthi écrivit: «Vers
cinq heures du matin, une grande colonne
disciplinée s’est déplacée à vélo direction Oberstocken (pas de voitures, l’essence étant rationné). Lors de la raide ascension qui suivit,
chaque participant dut chercher lui-même ses
piquets de portes . . .» L’ascension d’environ
trois heures depuis Oberstocken est restée.
Mais depuis lors, l’installation des portes et le
chronométrage sont à jour. Quiconque a été
séduit par l’esprit de la «Walalp» revient régulièrement sur la montagne près de Thoune. Des
célébrités du ski de toute la Suisse ornent le
livre d’or de la Walalp: l’on retrouve des noms
comme Martin Rufener et Thomas Stauffer,
deux pointures de l’actuel Cirque blanc. En
raison de la météo, le slalom géant n’a pas pu
se dérouler tous les ans.
C’est avec grand enthousiasme que le ski-club
de Thoune – aujourd’hui officiellement Snow
Sports Thoune – prépare ce jubilée de 2016 et
se réjouit d’accueillir beaucoup de monde venu
de toute la Suisse. Les supporters sont eux
aussi les bienvenus!
A 2000 mètres d’altitude, à Alta Badia, devant
le spectaculaire panorama des Dolomites
aura lieu le «Safari à ski vinicole» le 20 mars
2016. Lors du safari sur le célèbre parcours à
skis d’une journée dans la Sella Ronda tout
autour du groupe de Sella, les participants
peuvent se rendre de cabane en cabane et
apprendre à connaitre chaque fois une région
vinicole différente. Moritzino, I Tablá, Piz
Arlara, Bioch: chaque cabane présente les
meilleurs vins du Tyrol du sud, rouges et
blancs, ainsi que des vins mousseux du Tyrol
du sud. La dégustation est accompagnée de
lard, de fromage et de pain. Il est conseillé de
skier avec la plus grande prudence!
Plus d’infos sous:
www.altabadia.org/media/Sciare-conGusto.pdf
Inscription/information:
www.snowsportsthun.ch, président du CO:
Patrick Stettler, téléphone 079 848 62 32,
directeur de course: Thomas Rüegsegger.
EVOC ET ICEBREAKER
ON TOUR
Inspiré par ses propres expériences et motivé
par ses propres exigences, le fabricant de sacs
de sport EVOC développe et crée des sacs à dos
EVOC pour des domaines d’utilisation spécifiques. Spécialisé jusqu’à présent dans les sacs
à dos pour freeriders avec protecteur dorsale
agréé TÜV intégré, EVOC se focalise maintenant davantage sur les sportifs d’hiver orientés
performance et a présenté – en coopération
avec le spécialiste de laine mérinos ICEbreaker
– ses sacs à dos pour randonneurs à skis lors du
Press Camp international dans le Kleinwassertal. Les deux petites, mais fameuses entreprises
24
SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
de produits outdoor animées par la même passion pour le matériel haut de gamme, pour le
soin des détails et l’esprit d’équipe ICEbreaker
et EVOC se sont mises ensemble, avec des journalistes internationaux sélectionnés, à la recherche de l’hiver du siècle sur le Hohe Ifen.
Après la randonnée à skis, respectivement en
Splitboard à travers les bourrasques de vent, les
participants ont été récompensés par des turns
exquis en poudreuse. Les nouveaux sacs à dos
de randonnée à skis ont convaincus également
par chute de neige grâce leur équipement parfaitement pensé, à l’accès rapide et au système
de port confortable. Le test ultime de l’odeur
proposé par ICEbreaker avec ses parties fonctionnelles en laine mérinos a démontré une fois
de plus que les vêtements fonctionnels produits
selon les règles de la durabilité en Nouvelle
Zélande tiennent ce qu’ils promettent.
DA R I O C O LO G N A F U N PA R C O U R S
ENCORE PLUS SÛR
PLAISIRS DU SKI DE FOND AUX PRÉS-D’ORVIN
Photo: Reto Venzin
GIRO
Giro présente le casque de ski le plus
sûr jamais conçu par l’entreprise. Le
secret du nouveau casque Avance
MIPS: la combinaison inhabituelle de
matériaux haut de gamme et des
technologies de protection de nouvelle conception réunies en un tout
qui absorbe les effets de force et de
pression sur la tête de manière radicalement efficace.
Le Giro Avance MIPS sera disponible
dans les commerces spécialisés au
début de l’automne 2016 en six différentes tailles et en quatre coloris différents.
Depuis plus de dix ans à présent, le CO des
Swisscom Nordic Days organise des journées
d’initiation au ski de fond pour les écoles de la
région. Derrière cette initiative se cache la division sports de loisirs de Swiss-Ski.
Mis à part la transmission de la technique de
base, l’accent est mis sur l’aspect ludique. Les
enfants sont instruits par des profs de ski de
fond et par des moniteurs J+S de la région
Bienne/Granges. 18 classes d’école ont participé à l’événement cette année. Cela correspond à environ 320 enfants qui ont eu l’occasion de s’essayer au ski de fond dans la région
Photos: Ldd.
Plus d’informations sous:
giro.com/mips
Les Prés d’Orvin. Alors que les adultes considèrent souvent le ski de fond comme un sport
un peu coincé, les enfants avaient une toute
autre impression sur les lattes étroites. Leurs
commentaires: «cool», «c’est fun», «je voudrais
continuer», etc.
A parier que la plupart des enfants gardera
pour longtemps un bon souvenir de ces journées. Soit dit: sur demande, la minorité des
enfants a pu spontanément nommer une star
actuelle du ski alpin suisse. Dario Cologna en
revanche était connu de presque toutes et tous.
UVEX
LE CHIFFRE
LUNETTES «CAMÉLÉON»
–12,8 POURCENT
Les lunettes de sport uvex sportstyle 810 vm
s’adaptent automatiquement et en une fraction
de seconde aux conditions de visibilité changeantes grâce à la technologie variomatic.
Lorsque le soleil brille, les verres se teintent et
protègent les yeux de la lumière éblouissante.
Les contours deviennent nets et visibles. Si le
parcours mène ensuite en forêt, les verres
s’éclaircissent instantanément et garantissent
une vue claire sur les obstacles dans les pas-
sages ombragés. Qu’ils soient teintés ou clairs,
les verres protègent les yeux à 100 pourcent
contre les rayons nocifs UVA, UVB ou UVC. La
technologie litemirror protège en plus des
rayons infrarouges. Outre un champ de vision
extrêmement large, les lunettes offrent une
excellente protection, garantissent l’absence
de courants d’air et évitent le désagréable frottement des cils sur les verres.
de chiffre d’affaires ont été réalisés
par les remontées mécaniques suisses
à la fin janvier par rapport à l’an passé. C’est ce que démontre le bilan en
cours de saison des remontées mécaniques suisses. Avec 90,5 pourcent de
clients en moins, soit moins 72,1
pourcent de chiffre d’affaires, les remontées mécaniques du Tessin enregistrent la baisse la plus importante.
Mais pile à temps pour les vacances
de sports d’hiver, le froid et les chutes
de neige ont fait leur apparition. La
plupart des stations de sports d’hiver
indiquaient du coup un taux de réservations satisfaisant.
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
25
COUP D’ENVOI
DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE SKI ALPIN 2017 À ST-MORITZ
Photo: Ldd.
La grande finale de la saison de Coupe du monde 2015/2016 aura lieu du 16 au
20 mars à St-Moritz, la station de sports d’hiver par excellence. La lutte pour les
derniers points de Coupe du monde et l’attribution des globes de cristal promettent
une fête du ski unique dans un décor de rêve. Par ailleurs, la manifestation d’envergure fera office de répétition générale et de top départ pour les Championnats du
monde de 2017.
26
SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
50%
Jusqu’à 50% de réduction sur les billets
pour la finale de la Coupe du monde
Vivez l’atmosphère exceptionnelle de la grande finale
en direct et venez encourager nos skieuses et
skieurs. En tant que membre de Swiss-Ski, vous
bénéficierez d’une réduction exclusive de 50% sur le
prix d’entrée (hors VIP) le vendredi 18 mars 2016.
Vous ne paierez donc que CHF 15.–. En outre, une
raclette et une boisson vous seront offertes au bar de
glace «House of Switzerland».
Les autres jours de compétition, les titulaires d’une
carte de membre de Swiss-Ski profiteront d’un rabais
de 20%. Une place debout dans l’aire d’arrivée ne
vous coûtera donc que CHF 24.–. Les places peuvent
être obtenues directement chez Ticketcorner. Il est
possible de commander au maximum quatre billets
par jour et par catégorie. Bien entendu, vous pourrez
également acheter vos places directement sur
place le jour de la compétition, en fonction de la
disponibilité.
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
27
Le point de rencontre
Dans le village de St-Moritz, les CM de ski alpin
à venir seront déjà dans tous les esprits grâce à
l’ouverture de la «House of Switzerland 2017»:
pour Swiss-Ski, le sponsor principal Swisscom,
les partenaires Grisons Tourisme, Ochsner
Sport, Rivella et Victorinox ainsi que les autres
sponsors de la fédération Raiffeisen, Helvetia
et BKW, la finale de la Coupe du monde sera en
effet l’occasion de se mettre dans l’ambiance de
ce grand événement.
Le bar de glace «House of Switzerland» spécialement conçu et installé à côté du lounge Emmi
Caffè Latte aux allures de chalet sera LE point
de rencontre pour tous les passionnés de ski.
Une soirée détente autour d’un délicieux cocktail vaudra certainement le détour, ne serait-ce
que pour voir l’équipe des barmaids composée
des anciennes skieuses professionnelles Marianne Abderhalden, Nadja Jnglin-Kamer et
Fränzi Aufdenblatten.
Les athlètes actifs fréquenteront bien entendu
aussi le bar de glace pour célébrer des places
de podium et des globes de cristal ou tout simplement pour signer des autographes.
La soirée consacrée aux Championnats du
monde qui se tiendra le mercredi 16 mars 2016
dans la tente VIP de Salastrains constituera un
autre point fort. Toute la famille des Championnats du monde ainsi que les stars des
sports d’hiver alpins seront présents sur le haut
Les skieuses est skieurs suisses victorieux lors
des CM de ski alpin de 1987 à Crans-Montana.
De gauche à droite: Michela Figini, Karl Alpiger,
Maria Anesini-Walliser, Pirmin Zurbriggen, Erika
Reymond-Hess, Peter Müller und Vreni Schneider.
La bannière sur la façade de l’hôtel Schweizerhof à St-Moritz
fait référence à la «House of Switzerland 2017».
plateau au-dessus de St-Moritz. Quelque 50
anciens médaillés, tels que Vreni Schneider,
Erika Hess et Bernhard Russi, seront également de la partie. Dans la station thermale
grisonne, la tension est à son comble et la joie
d’accueillir les CM est palpable. «Alors que les
athlètes susciteront l’enthousiasme en réali-
Wendy Holdener, Michelle Gisin, Lara Gut
et Fabienne Suter se réjouissent de participer
à la finale de la Coupe du monde.
sant des performances de pointe sur les pistes,
nous tenterons d’en faire de même dans la
‹House of Switzerland›», déclare Annalisa Gerber, responsable Sponsoring et Events chez
Swiss-Ski et hôtesse dans la «House of Switzerland».
Audi FIS Ski World Cup Finals
St. Moritz/Engadin 2016
Programme:
Mercredi 16.03.2016
10h00: Descente hommes
11h30: Descente dames
Jeudi 17.03.2016
10h00: Super-G dames
11h30: Super-G hommes
Vendredi 18.03.2016
12h00: Épreuve par équipe
De gauche à droite: Marie-Therese Nadig,
Adolf Ogi et Erika Reymond-Hess.
28
SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
Dimanche 20.03.2016
08h30 / 11h00: Slalom hommes
09h30 / 12h00: Slalom géant dames
Photos: Ldd.
Samedi 19.03.2016
08h30 / 11h00: Slalom dames
09h30 / 12h00: Slalom géant hommes
VONN, GUT ET CIE.
PRENNENT LA MESURE POUR LE MONDIAL
Saint-Moritz s’apprête à recevoir le Championnat du monde de ski alpin 2017. La finale de la Coupe du monde
fera office de répétition générale en vue de l’événement majeur – pour les organisateurs comme pour les athlètes.
Mais pour l’instant, c’est la course aux globes de cristal et pas encore aux médailles.
Une Lara Gut radieuse après avoir réalisé une
sensationnelle 3e place malgré une chute juste
avant la ligne d’arrivée en 2008. A côté son frère
Ian.
Dans ce nouveau siècle encore jeune, une
finale aura lieu pour la sixième fois déjà dans
les Grisons, après cinq fois à Lenzerheide, le
tour est à présent à St-Moritz. Il est d’usage, une
année avant un événement majeur, de soumettre les pistes et les organisateurs du site
choisi à un test. Il est vrai que depuis le dernier
mondial de 2003, une seule course chez les
hommes, en l’occurrence un slalom géant en
2014, a eu lieu sur la piste Corviglia, course
remportée par Ted Ligety devant Marcel Hirscher et Alexis Pinturault. Les femmes en revanche ont régulièrement couru en Engadine.
PRÊTS POUR LA FINALE
«Nous sommes prêts», dit Martin Berthod, directeur de course comme en 2003 déjà. C’est à
Berthod et au chef du CO Hugo Wetzel que
St-Moritz doit le fait de s’être retrouvée à nouveau au calendrier de la Coupe du monde de
ski après presque trois décennies de pause.
Après les mondiaux de 1974 en effet – mis à
part une descente en 1980 remportée par le
Canadien Steve Podborski devant Peter Wirnsberger (Ö) et Peter Müller – le silence radio
s’était installé pratiquement jusqu’au début du
nouveau siècle.
Berthod annonce des «pistes en bon état».
Même si St-Moritz, contrairement à d’autres
régions, ne croulait pas sous des mètres de
neige en février. «Les pentes sont bien blanches,
mais les pistes sont constituées pratiquement
exclusivement de neige artificielle.» Le Bernois
de l’Oberland, lui-même ancien compétiteur,
L’Américaine Lindsay Vonn est décidée à mettre
les choses au point lors de la finale de Coupe du
monde à St-Moritz.
ajoute toutefois: «Les courses sur la Corviglia
sont un réel défi.»
PAS DE TEST IDENTIQUE AU MONDIAL
Durant le Championnat du monde prochain,
les équipes des pistes seront certainement
moins mises à l’épreuve qu’à présent à la mimars avec des températures quasi printanières.
Surtout qu’il s’agit d’organiser neuf courses en
l’espace de cinq jours seulement. Lors du mondial, deux semaines seront à disposition pour
onze courses.
C’est pourquoi la finale de la Coupe du monde
ne constituera pas un test identique au mondial. «Contrairement au mondial, la descente
hommes et femmes aura lieu sur la même piste.
Le départ des femmes sera simplement reporté
vers le bas pour rejoindre la piste des hommes
et poursuivre parallèlement. Seuls les sauts
n’iront pas aussi loin. La préparation de deux
pistes de Championnat du monde en l’espace
d’une heure seulement serait impossible, également au niveau technique de retransmission
TV.»
«Et les slaloms géants», poursuit Berthod, «se
dérouleront sur le parcours original du géant
tandis que pour le mondial ils auront lieu sur
la piste de descente.» D’une manière générale,
toutes les courses se dérouleront dans un périmètre similaire à celui du mondial de 2003.
Une attraction particulière pour le public sera
le départ extrêmement pentu pour les hommes
avec 100% de déclivité, ce qui signifie une accélération phénoménale semblable à celle d’une
Ferrari. Pour les athlètes de haut niveau, cela
ne pose aucun problème, les passages clés suivront plus bas.
Martin Berthod, père de Marc Berthod actuellement blessé, est venu à St-Moritz en 1981 en
tant que secrétaire à l’office du tourisme et s’est
enraciné. Il n’a pas participé au mondial de
1974: «Je ne suis pas parvenu à me qualifier. Je
venais toutefois tout juste d’intégrer l’équipe.»
Il avait 20 ans à l’époque. Lors du mondial de
2017, il aura 63 ans et occupera sans doute
pour la dernière fois ce poste à responsabilités.
UN TERRAIN PEU PROPICE AUX SUISSES
Lors des courses qui ont eu lieu à St-Moritz
jusqu’à présent, les skieurs suisses ne se sont
pas couverts de gloire. Le dernier (et seul)
champion du monde, c’était en 1948! Edy
Reinalter remporta le titre olympique et reçut
en même temps le titre de champion du monde.
En 1974 les skieurs suisses restèrent bredouilles. Et en 2003, Silvan Zurbriggen obtint
la médaille d’argent en slalom tandis que Bruno Kernen remporta la médaille de bronze en
descente.
Et les courses de Coupe du monde qui ont eu
lieu jusqu’à présent (neuf en tout) n’ont vu que
deux vainqueurs – les deux en 1971. En février,
Walter Tresch s’imposa à St-Moritz lors de la
course de remplacement à la descente du
Lauberhorn. Et en décembre de la saison suivante, Bernahrd Russi remporta la première
descente programmée sur la Corviglia. Il aurait
probablement aussi remporté la descente pré-
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
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Les deux seuls vainqueurs suisses en Coupe du
monde à St-Moritz jusqu’à présent: Bernhard
Russi et Walter Tresch ont remporté une course
chacun sur la Corviglia en 1971.
cédente si son copain Tresch n’avait pas chamboulé le classement avec son dossard numéro
39 en réalisant le meilleur chrono. Tous les
photographes étaient déjà redescendus en
plaine et durent rebrousser chemin. «J’ai dû
regrimper en haut du schuss d’arrivée pour
refaire une seconde ‹descente› afin qu’ils
puissent prendre des photos actuelles du vainqueur», se souvient Tresch.
Les deux dernières descentes comptant pour la
Coupe du monde en 2002 furent remportées
par Stephan Eberharter. Plus intéressant est le
classement d’une descente de la Coupe d’Europe qui avait eu lieu une semaine auparavant.
Un certain Peter Fill s’imposa avec le dossard
numéro 68 devant Georg Streitberger avec le
42. A remarquer aussi la 10e place de Hannes
Reichelt (avec le 25) et la 13e place d’Aksel
Lund Svindal (avec le 49), tous deux encore
inconnus à l’époque.
Le numéro de dossard 39 avec lequel Tresch
avait triomphé eut aussi son importance lors
du mondial de 1974. Avec le même numéro de
dossard, Lise-Marie Morerod s’empara de la
médaille de bronze lors du dernier weekend de
course et assura ainsi la seule distinction obtenue par la Suisse. Puis en 2003, Corinne ReyBellet (médaille d’argent en descente) et Marlies Oester (médaille de bronze du combiné)
récoltèrent les deux seules médailles.
MARTIN BERTHOD:
UN DIRECTEUR DE COURSE FORMIDABLE
L’on dit de lui qu’il est le technicien avec le
meilleur réseau du ski alpin de compétition. Martin Berthod, un travailleur de
l’ombre doté du calme nécessaire, expérimenté, orienté vers la solution et un homme qui n’hésite pas à mettre la main à la
pâte lorsque c’est nécessaire.
Parfois, être ignoré est le meilleur des compliments. «Je ne suis pratiquement jamais chez
Berthod et son équipe», dit Hugo Wetzel, président du CO du mondial de ski alpin 2017, «je
ne m’occupe absolument pas du domaine de la
compétition.» Cela n’a rien à voir avec de l’animosité entre les deux «dinosaures», comme dit
Wetzel de lui-même et de Berthod.
Avec Berthod (61), Wetzel peut compter sur le
technicien le plus expérimenté et le mieux
connecté du ski alpin de compétition. Depuis
plus de 30 ans, il organise course après course
à Saint-Moritz et cela à tous les niveaux. Lors
des mondiaux de 2003 déjà, Berthod alors
responsable de l’organisation des courses a
participé pour beaucoup au déroulement parfait de l’événement: aucune course et aucun
entrainement n’a dû être reporté ne serait-ce
que de cinq minutes. «Nous avons eu beaucoup
de chance avec les conditions météo», dit Berthod modestement, «nous avions de la neige en
abondance et les préparatifs se sont passés sans
problème.»
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
UN DON POUR TROUVER LES TALENTS
La météo est une chose, l’équipe formée et encadrée par Berthod en est une autre, même s’il
ne le mentionne pas lui-même. «Martin et moi
avons bataillé ensemble, lors de compétitions
FIS ou de Coupe d’Europe, lors des tests en vue
du mondial et finalement lors de son déroulement en 2003.» C’est ce que dit Martin Rufener,
jadis responsable des courses hommes, puis
chef entraîneur durant la grande époque de
l’équipe masculine de ski. A présent il revient à
St-Moritz en qualité de directeur alpin de la
Fédération canadienne de ski pour la finale de
la Coupe du monde.
Berthod a un don pour trouver les talents et
pour gérer les situations critiques. «Même
lorsque des questions étaient en suspend
jusqu’à la dernière minute, il trouvait toujours
une solution», dit Rufener de son ancien chef.
«Il a toujours été le calme en personne.» C’est
aussi un point que Wetzel apprécie. Berthod,
l’ancien compétiteur de Coupe du monde qui,
en tant que directeur technique, s’occupe à
présent des courses FIS dans le monde entier
apporte une somme d’expérience acquise
unique. «Il n’y a rien que Berthod n’ait pas déjà
vécu», dit Wetzel.
DÉCISIONS DIFFICILES
Le 23 janvier, Martin Berthod était assis chez
lui devant la télé et se réjouissait du spectacle
de la descente sur la Streif. Comme tout le
monde, il fut témoin du drame sur la piste
mythique avec les chutes spectaculaires d’ath-
lètes de pointe comme Hannes Reichelt et
Aksel Svindal. Ce dernier subit une rupture du
ligament croisé. Après ce choc, la course fut
tout d’abord poursuivie pour être ensuite stoppée après le dossard numéro trente – le jury
a-t-il pris la bonne décision? Berthod connait
cette situation, les discussions, le fait de peser
le pour et le contre – tout cela en un laps de
temps très court. «Ce sont des décisions extrêmement difficiles à prendre», dit-il. «Et, en
voyant les visages horrifiés des spectateurs à la
télé, je doute que ce soit une bonne publicité
pour le sport de glisse.»
Pour Berthod, le business n’a pas beaucoup
changé depuis le mondial de 2003. Dans le
fond, l’organisation des courses est restée la
même. Ce qui par contre demande nettement
plus d’efforts est la préparation des pistes. Les
exigences de la FIS sont encore plus sévères.
Cela nous ramène à Kitzbühel. «En principe je
suis d’accord de rendre les pistes plus chahutées en descente, ce qui apporte davantage de
spectacle. Mais il faut alors aussi réduire la vitesse», dit Berthod. «Laisser la responsabilité
aux skieurs, comme l’entend la FIS, est peutêtre une bonne idée, mais une chose inapplicable. Aujourd’hui les athlètes skient toujours
à la limite, ils sont à 110 pourcent et plus.»
Atle Skaardal, directeur de course FIS chez les
femmes parle volontiers de sa propre carrière
et du fait de devoir toujours incorporer une
courbe de freinage ici et là afin que les skieuses
puissent rester sur la trajectoire ou pour désamorcer un saut. «Je connais également cela»,
UNE PENTE FAMILIÈRE POUR LARA GUT
En Coupe du monde également, seules deux
Suissesses sont parvenues à s’imposer à St-Moritz, alors qu’elles y ont disputé quatre fois plus
de courses que les hommes: Sylviane Berthod
en 2001 et Lara Gut en 2008 puis en 2015 lors
de la dernière descente. Lindsey Vonn comptabilise déjà cinq victoires à St-Moritz et est donc
la reine de la Corviglia.
Le duel entre Gut et Vonn sera au centre de
l’intérêt lors de la finale. Lara Gut connait très
bien la piste Corviglia où elle a pris le départ
dans toutes les catégories, des courses FIS
jusqu’à la Coupe du monde, 33 fois en tout. Elle
y a vécu des moments forts. A 15 ans, à l’occa-
sion de sa première descente en Coupe d’Europe, elle réalisa le quatrième temps avec le
dossard numéro 66. Et sa première apparition
en Coupe du monde fut encore plus spectaculaire. Lors de sa première descente (avec le
numéro 32), elle chuta juste avant la ligne
d’arrivée et termina malgré tout troisième.
Sans doute aurait-elle remporté la course sans
cet accroc. Mais elle se rattrapa quelques mois
plus tard en remportant un super G et en devenant du même coup, à 17 ans, la plus jeune
skieuse victorieuse en Coupe du monde dans
cette discipline. Enfin l’hiver dernier elle remporta la descente sur la Corviglia. Lindsey Vonn
s’est imposée à quatre reprises sur ses cinq
dit Berthod, «mais aujourd’hui ce n’est pratiquement plus possible. Car il se trouve toujours
un skieur qui risque le tout pour le tout, qui
passe et qui gagne au final.»
C’EST LE SPECTACLE QUI PRIME
Berthod a été compétiteur dans les années 70
et se classait alors régulièrement dans les 15
premiers. Depuis, le sport a changé et le spectacle revêt de plus en plus d’importance. «La
pression de laisser la course se dérouler augmente en conséquence», dit Berthod. Il pense
à Kitzbühel, mais aussi à Maribor où le slalom
a dû être stoppé après 25 skieuses. «Il serait
peut-être plus judicieux pour l’organisateur,
lors de conditions incertaines, de renoncer tout
simplement au départ.»
Un thème qui, espérons-le, ne sera pas d’actualité lors de la finale de la Coupe du monde. Car
pour Berthod et son équipe, ce sera aussi une
répétition générale en vue des mondiaux de ski
en février 2017. Certes, lors de la finale de la
Coupe du monde, les femmes ne s’élanceront
pas sur la piste originale du Championnat du
monde mais sur la même piste que les hommes.
Mais Berthod a trouvé une solution à cela.
«L’organisation de course pour les hommes est
responsable de la descente, celle pour les
femmes du super G.» Ainsi les deux équipes
peuvent acquérir de l’expérience. Un autre défi
pourrait être la météo. En mars, le soleil peut
déjà taper fort sur les pentes. Et fera-t-il assez
froid pour préparer les pistes de manière optimale? Là aussi, Berthod et son équipe trouveront à coup sûr des solutions.
PRÉSENT À L’OPÉRATIF
«Martin est un pilier de notre organisation», dit
Wetzel. «Mais ce que j’ai du mal à comprendre,
courses disputées entre 2010 et 2012 puis également en super G l’an passé, la dernière course
de Coupe du monde organisée par St-Moritz.
Elle ne s’était pas qualifiée pour le mondial de
2003. Un 57e rang avec un retard de 4,08 sur la
première (Sylviane Berthod) fut insuffisant
pour sa qualification. Mais avec ses 17 ans, elle
était aussi la plus jeune participante. Tout
comme Lara lors de sa première, à la différence
qu’elle termina 3e puis remporta une course
peu après. Quoi qu’il en soit, Lara Gut est actuellement à la hauteur de l’Américaine.
RICHARD HEGGLIN
c’est pourquoi on le voit encore avec une perceuse à la main lorsqu’un piquet est tombé
durant une course? Pourquoi s’occupe-t-il de
choses pour lesquelles il a une équipe?» Berthod sourit, il sait qu’il se mêle parfois encore
un peu trop des questions opératives sur le
terrain au lieu de garder une vue d’ensemble à
distance. Mais le souhait de Wetzel se réalisera
bientôt. Berthod a décidé de s’effacer davantage lors de la finale de la Coupe du monde:
«C’est aux jeunes de reprendre les commandes
et de prendre des décisions», dit-il. Berthod
arrêtera de travailler au plus tard en décembre
2018.
Mais pour l’instant il aime encore veiller personnellement aux détails, aider ici et là, montrer comment faire, encourager. Et lorsque
l’œuvre est terminée, Martin Berthod sait
aussi faire la fête. Martin Rufener le sait et se
souvient de soirées mémorables lors du mondial de 2003 où les deux Bernois de l’Oberland
se sont illustrés dans l’art de jodler. Parions que
les deux compères donneront encore de la voix
lors de la finale de la Coupe du monde à SaintCHRISTIAN ANDIEL*
Moritz.
*Christian Andiel fera partie de l’équipe des médias
au Championnats du monde de ski alpin 2017 à SaintMoritz.
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MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
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AU FIL DU TEMPS :
L’EXPÉRIENCE RENCONTRE LA NOUVEAUTÉ
Jusqu’à présent, l’équipe chargée des repas préparait et cuisinait
dans un bâtiment provisoire à peine chauffé. Elle dispose aujourd’hui
d’une cuisine ultra moderne et parfaitement équipée.
L’un des objectifs du comité d’organisation
des CM FIS de ski alpin 2017 à St-Moritz est de
connaître à l’avance une grande partie des
quelque 1300 auxiliaires dont il a besoin et de
les employer de manière optimale. Pour y parvenir, de nombreux nouveaux auxiliaires ont
été testés et familiarisés à leur tâche par des
responsables expérimentés en décembre 2015
et en janvier 2016. Beaucoup de «Voluntaris»,
qui passent de nombreuses heures dans l’aire
d’arrivée à Salastrains ou sur les pistes, étaient
déjà là lors des CM de 2003 et parfois même de
1974. Ils apportent un énorme trésor d’expérience, qu’ils peuvent transmettre aux nouveaux auxiliaires. Différentes courses FIS, les
épreuves de Coupe d’Europe à Zuoz et la très
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
appréciée Coupe du monde handisport (IPC)
ont représenté de précieuses opportunités
pour former une équipe d’auxiliaires bien rôdée avec beaucoup d’expérience, mais aussi
d’énergie. Le grand événement à venir apportera toutefois des nouveautés, même pour les
auxiliaires les plus aguerris. Avec l’extension et
la transformation de la cabane d’arrivée et les
diverses constructions sur les pistes, quelques
modifications des infrastructures et des processus sont en effet prévues.
L’équipe expérimentée des Voluntaris chargés
des repas se retrouve par exemple soudainement dans de tout nouveaux locaux et leurs
spécificités. Alors qu’auparavant ils préparaient et cuisinaient les aliments dans un bâtiment provisoire à peine chauffé, ils disposent
aujourd’hui d’une cuisine ultra moderne et
parfaitement équipée qu’on ne voit que dans
les entreprises de restauration professionnelles. Un grand soulagement pour notre
équipe, mais aussi un certain bouleversement.
Les années précédentes, on s’était habitué aux
conditions compactes, simples et on appréciait
de pouvoir bavarder de temps en temps avec les
Voluntaris dans le dépôt de matériel de l’autre
côté du couloir.
Les Voluntaris du dépôt de matériel justement
se situent désormais dans une autre «aile» de
la cabane d’arrivée remaniée. Ils y disposent de
grands locaux de stockage qui comblent tous
leurs souhaits. L’enlèvement et la restitution du
matériel sont maintenant beaucoup plus
simples et clairs.
Cet exemple permet de voir aisément l’apport
ciblé de l’expérience acquise au fil des ans dans
le cadre du changement inexorable qu’apporte
et nécessite le grand événement à venir. Dans
de nombreux domaines, ce changement ne se
voit pas au premier abord. Ce n’est pas le cas
par exemple en matière de médias et de communication, où rien n’est resté en l’état depuis
les derniers CM de ski, il y a treize ans. En toute
franchise: qui s’est exprimé sur Facebook ou
Twitter en février 2003? Le CO des finales de la
Coupe du monde et des CM de ski de 2017
devra faire preuve de beaucoup de flexibilité
en termes d’expérience et de changement.
Grâce au mélange réussi de ces deux ingrédients, les CM de ski 2017 à St-Moritz seront
de nouveau une fête inoubliable!
CORINNE STAUB
Toi aussi, rejoins les Voluntaris pour les CM 2017
de ski alpin!
Pour t’inscrire en ligne et obtenir plus d’informations, rends-toi sur le site www.voluntari.ch
ou prends directement contact avec nous:
Via Stredas 4, CH-7500 St-Moritz
[email protected] / 081 836 20 13
P HOTOS: SKI WM 2017 / G. CATTAN EO & M. SC HERER
La finale de Coupe du monde 2016 à
St-Moritz ne servira pas seulement de répétition générale aux athlètes en vue des
CM de ski 2017. Le CO et les nombreux
volontaires impliqués l’an prochain vont
aussi en profiter. Voluntari Engiadina,
l’association des auxiliaires bénévoles en
Engadine, ayant testé les capacités des
auxiliaires les années passées lors de divers
événements de plus ou moins grande envergure, est parée en vue des compétitions
pour les titres et l’inoubliable fête du ski de
l’an prochain.
WHAT A YAY-DAY
comme le ski alpin de compétition est notamment toujours apprécié des jeunes, le café froid
et le ski s’accordent mieux que ce que l’on pourrait penser au premier abord. C’est pourquoi, il
y a deux ans, Emmi a décidé de focaliser ses
activités de sponsoring dans le ski alpin de compétition entièrement sur cette boisson tendance.
RÉJOUISSANCE AVANT LA FINALE
P HOTOS: LDD.
Le succès des courses de ski ne se dément
pas: conjuguant action, vitesse et suspense,
elles attirent toujours des dizaines de milliers de spectateurs et de spectatrices au
bord des pistes et beaucoup plus encore
devant leur écran de télévision.
L’engagement d’Emmi en tant que sponsor
n’a pas dû passer inaperçu aux yeux d’une
grande partie du public lors de la descente de
Santa Caterina en décembre. En effet, Christof
Innerhofer, un des favoris, a décroché un piquet de son socle en heurtant une porte. Le
Tyrolien du Sud a traîné le fanion de la porte
jusqu’à l’arrivée – et s‘est quand même classé à
la 4e place. Le logo d’Emmi Caffè Latte apparaissait en gros sur le fanion comme sur le
dossard des skieurs.
Emmi Caffè Latte est la boisson réfrigérée au
café incontournable depuis plus de dix ans.
Produit à Ostermundigen (BE), ce mélange de
lait suisse et de café fraîchement moulu est
vendu dans 16 pays européens. Ses adeptes sont
en général jeunes, mobiles et branchés. Et
titions. Pendant tout l’hiver, des actions sont
proposées dans les points de vente, en ligne,
dans les domaines skiables de la Coupe du
monde et dans les gares. Dans la campagne
#MakeItAYayDay, les consommateurs sont
invités à prendre une photo de leur expérience
«Yay!» et à la poster en ligne sous le hashtag
correspondant. Et quoi de mieux en hiver qu’un
bon moment sur les hauteurs ensoleillées?
DE LA COUPE DU MONDE
Cette saison, la marque Emmi Caffè Latte est
présente sur plus de 30 courses de Coupe du
monde de ski alpin: elle apparaît sur les fanions
de porte, sur les dossards, sur les banderoles,
dans l’aire d’arrivée et dans la zone réservée au
public. Le contact direct avec les consommateurs est précieux. Et le mode de vie représenté
par Emmi Caffè Latte correspond parfaitement
à l’état d’esprit du jeune public.
À l’occasion de la finale de la Coupe du monde
à St-Moritz, Emmi sortira donc une nouvelle
fois le grand jeu: les coureuses et les coureurs
prendront le départ avec un dossard Emmi
Caffè Latte au look léopard et jeans. Dans le
village de St-Moritz, un salon tendance Emmi
Caffè Latte invitera à la dégustation et à la détente, puis se transformera en discothèque
pendant la soirée. Des activités sur la House of
Switzerland 2017 ont également d’ores et déjà
lieu à cet endroit.
SORTIR DU QUOTIDIEN (DU SKI)
Le lien entre Emmi Caffè Latte et la Coupe du
monde de ski s’étend bien au-delà des compé-
MONIKA SENN
Audi FIS Ski Alpin World Cup Finals
16 au 20 mars 2016, St-Moritz
Visitez le salon Emmi Caffè Latte à l’Hôtel
Schweizerhof. Ouvert à tous à partir de 9h tous les
jours. Le soir, le salon accueille’ra le festival Music
Summit, qui se déroule en même temps que les
finales de la Coupe du monde à St-Moritz.
Pendant les courses: distribution d’échantillons
et de dossards gratuits pour les spectatrices et
spectateurs.
www.emmi-caffelatte.com
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VIVEZ
LES SPORTS
D’HIVER
AVEC LA RTS
Suivez les compétitions hivernales dans les rendez-vous de RTS Sport
en TV et en radio.
Streaming live et classement sur RTSsport.ch ainsi que sur la nouvelle
application RTS Sport
#RTS SPORT
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MARS/AVRIL 2016
UN AN AVANT
L’ÉVÉNEMENT –
INTERVIEW AVEC
LE CHEF DES SPORTS
DE LA SRF
Depuis maintenant six mois, Roland
Mägerle est chef des sports de la SRF et
responsable de la Business Unit Sport. Une
année sportive majeure nous attend. Et la
finale de la Coupe du monde à St-Moritz
fera office de répétition générale. Dans un
an, la SSR produira le signal international
au Championnat du monde de ski sur son
propre terrain. Un signal qui revêt une
importance cruciale.
Photo: SRF/Oscar Alessio
SNOWACTIVE: Roland Mägerle, dans un an la
SSR sera le Host Broadcaster au Championnat du monde de ski alpin à St-Moritz pour
la troisième fois après 1974 et 2003. Autrement dit, la SSR produira le signal international. Que signifie cette tâche pour la SSR?
ROLAND MÄGERLE: En premier lieu, une telle
tâche signifie un grand défi – qui va de pair avec
beaucoup de plaisir et de motivation. Nous
voulons proposer au public un produit au top.
A la TV, à la radio et en ligne. Nous voulons
livrer des émotions et suivre les athlètes de près
tout au long de leur effort. Le public doit pouvoir tout oublier durant un moment. Le sport
rapproche les gens. Et nous voulons contribuer
de manière déterminante à ce rapprochement.
La finale de la Coupe du monde à St-Moritz
est donc un indicateur important?
Certainement. Une finale de Coupe du monde
comporte toutes les disciplines, ce qui nous
permet de jouer une situation identique à celle
que nous trouverons dans un an. Nous considérons cette semaine à St-Moritz comme faisant
partie d’un tout. Nous voulons optimiser, améliorer et apporter les dernières finitions partout
où c’est nécessaire.
La SSR a déjà été responsable de la production pour le sport de glisse lors d’événements majeurs, comme dernièrement au JO
d’hiver de Sotchi. A votre avis, pourquoi la
Suisse est-elle toujours sollicitée?
La SSR reste fidèle à ses propres exigences,
travaille dur et de manière conséquente pour
ses succès, mais avant tout avec un énorme
engagement et une grande ferveur. Nous avons
d’autre part une riche expérience. Depuis des
années et de manière continue, la SSR produit
les événements de la Coupe du monde à Adelboden, Wengen et St-Moritz. Nous avons continuellement élargi notre savoir-faire et nos
compétences. La preuve, c’est que la SSR a
remporté à Monaco les anneaux d’or des «IOC
Olympic Golden Rings Award» pour la meilleure production sportive des Jeux olympiques
d’hiver de Sotchi 2014.
Cela fait à présent six mois que vous êtes
chef des sports de la SRF et responsable de
la Business Unit Sport qui s’occupe notamment du droit sportif. Quel bilan tirez-vous?
Un bilan très positif. Il est réjouissant de constater que l’on peut compter sur une équipe engagée et motivée. Je ressens chez les collaborateurs et collaboratrices un réel plaisir à
travailler et un grand enthousiasme. Et c’est
exactement l’énergie dont nous avons besoin
pour les mois à venir. Un «été sportif» particu-
lier nous attend avec le Championnat d’Europe
de foot, les Jeux olympiques d’été ou encore la
Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres. Ainsi, de mai à août, SRF sport diffusera
plus de 1000 heures de sport, ce qui correspond
en moyenne à plus de dix heures par jour! Des
chiffres impressionnants. Et puis le prochain
point fort ne sera plus très loin et nous nous
retrouverons tous à St-Moritz.
PORTRAIT DE ROLAND MÄGERLE
Domicile: Neftenbach
Age: 47
Etat civil: marié, 2 enfants
Loisirs: le sport et les voyages
Parcours professionnel:
depuis septembre 2015:
chef des sports de la SRF et responsable de la
Business Unit Sport
Avril 2004 à septembre 2015:
responsable de projets majeurs, Business Unit
Sport SRG SSR, Zurich
Avril 2001 à 2004:
rédacteur en chef «Sport Live», SF Zurich
2002:
responsable de projet «Jeux olympiques Salt Lake
City», SF Zurich
1998:
responsable de projet «Mondial de foot, France»
SF DRS
1993–1995:
collaborateur indépendant «Der Landbote»,
ressort sport, Winterthur
1991–1994:
collaborateur indépendant «Radio Eulach»
(aujourd’hui «Radio Top», Winterthur)
ADVERTORIAL
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LES TENDANCES DE DEMAIN –
LA DIVERSITÉ À L’AFFICHE
PAS DE NEIGE ET DES TEMPÉRATURES TROP ÉLEVÉES,
UN MÉLANGE HIVERNAL PEU RÉJOUISSANT. PAR CONSÉQUENT,
L’AMBIANCE APRÈS UN DÉBUT D’HIVER MOROSE N’ÉTAIT PAS À
L’EUPHORIE AU SALON INTERNATIONAL DU SPORT (ISPO) À MUNICH
– MAIS L’INDUSTRIE DU SKI EST ENCORE LOIN DE LA DÉPRIME.
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MARS/AVRIL 2016
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Lorsque, chaque année début février,
80 000 commerçants d’articles de sport, représentants proches de la branche et journalistes
font le déplacement à Munich pour s’informer
sur les nouvelles tendances de l’hiver, c’est la
preuve évidente que les sports de neige sont
encore très en vogue. Dans notre pays, cela a
été démontré au plus tard juste avant les traditionnelles vacances de ski. En montagne il était
tombé suffisamment de neige fraiche juste à
temps. Pas partout, mais dans de nombreuses
régions en altitude, l’hiver s’est installé. Dommage que dans les médias, surtout électroniques, ce fait n’est que peu évoqué et que l’on
choisit de montrer des photos de la plaine désespérément verte.
Et qu’en est-il des fous de la glisse – les freeriders et freeskiers? Le fait est que de plus en plus
de stations de sports de neige investissent dans
des infrastructures destinées à ce groupe cible,
comme par exemple des funparks pour se défouler ou des pentes hors-piste sécurisées. Evoluer en pleine nature sur des pentes de neige
vierge rejoint la tendance de la randonnée à
skis nouvelle génération.
PREMIÈRE RENAISSANCE
Alors réjouissons-nous de la saison à venir, car
celle-ci promet beaucoup comme il a été démontré avec force dans les plus de 2600 stands
de l’ISPO. Pas seulement au niveau du matériel
comme l’équipement de ski, les superbes vêtements de ski ou les accessoires utiles. En dehors
des pistes de ski, la santé et le fitness sont à leur
tour célébrés et démontrés.
Celles et ceux qui vivent sainement et sont
constamment en mouvement vivent mieux et
ont davantage de plaisir, dit-on. Pour cela il
existe de nombreux outils auxiliaires et toute
sorte d’accessoires. Ce domaine a visiblement
pris de l’importance dans les halles d’exposition.
Il y a une bonne dizaine d’années, un nouveau
marché faisait son apparition. Jadis, Intersport
avait développé un nouveau style de magasins
et introduit des Women’Corner dans trois pays
test (Espagne, Finlande et Allemagne). L’idée
était de conquérir le monde féminin sous forme
d’un marché indépendant. A bon escient, pensait-on alors. Les femmes contrôlent pour 70
pourcent les dépensent familiales faites pour
les loisirs; au niveau des enfants, ce taux
grimpe même à 90 pourcent. Tous les signaux
semblaient au vert. Au niveau du matériel toutefois, les femmes n’ont pas vraiment accroché
et ont boudé cette nouvelle tendance. Le ski
pour femmes est venu et est reparti. Et voici
qu’à présent, au vu des produits pour la saison
à venir, ce concept connait une renaissance. Il
y a des skis pour tous les goûts et pour tous les
styles de glisse. De nouveaux modèles sont
apparus, surtout dans le secteur des skis de
carving plus assagits pour «épicuriens de la
glisse».
À CHACUN SON SKI
SECONDE RENAISSANCE
Nous nous limitons à la présentation des nouveautés au niveau du matériel de ski pour l’hiver à venir. Quelles sont les tendances? Autrefois le matériel de ski était lourd, trop lourd. A
présent la tendance est un matériel toujours
plus léger, sans que cela n’altère la qualité. Cela
est rendu possible grâce à l’évidement du
noyau bois, à des renforts ciblés en titane, à des
tubes en fibres de carbone dans le noyau bois
et à une épargne de matériau au niveau de la
spatule et du talon. Les skis sont ainsi nettement plus légers, et ça se sent. De nouveaux
matériaux entrent dans la fabrication des skis
et sont parfois même rendus visibles à l’intérieur ou à l’extérieur du ski comme support de
vente efficace. Grâce aux skis à système et à
concept, la communication entre acheteur et
vendeur est simplifiée. L’acheteur doit être séduit par un matériel qui au final répond parfaitement à ses attentes.
Et, à l’encontre de toute attente, lors du dernier
Congrès Interski réunissant des profs de sports
de neige du monde entier, il a été communiqué
que la tendance au niveau international était
au retour à un sport de glisse plus naturel. Et
concrètement ça donne quoi? Fini les skis taillés à l’extrême, la tendance est à une géométrie
plus équilibrée. Oubliée la recherche de vitesse
extrême en courbe et bienvenue à la courbe
plutôt conformiste et sûre. Ce qui démontre
une fois de plus que l’histoire se répète – en
JOSEPH WEIBEL
sport de glisse également!
SANTÉ ET FITNESS
LA RANDONNÉE À SKIS EN CROISSANCE
Ce qui se dessinait déjà ces deux à trois dernières années se renforce encore: la tendance
des randonnées à skis. A l’instar du ski de fond,
la randonnée à skis devient une tendance de
fitness grâce à des matériaux de haute qualité
et surtout ultralégers. L’industrie y voit un marché en pleine croissance, bien qu’à un niveau
plus bas par rapport au ski traditionnel.
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MARS/AVRIL 2016
ISPO-FAITS ET CHIFFRES
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ATOMIC
HAWX ULTRA: LA LÉGÈRETÉ AU PIED
Il y a maintenant neuf ans que le modèle HAWX
est né. Devenu mature entretemps, ce produit
fait partie des chaussures de ski les plus vendues au monde. La Hawx existe à présent pour
tous les pieds: la Hawx Magna au fit large ou la
Hawx Ultra de 98 mm, une chaussure pour les
skieurs piste ou allmountain aux pieds plus fins
et qui fera son apparition l’hiver prochain.
Ce qui distingue tout particulièrement la
chaussure à quatre boucles Hawx Ultra est son
poids: avec une pointure 41, l’on ne porte pas
plus de 1670 grammes au pied. Une légèreté
impressionnante – ou un quart de poids en
moins qu’auparavant. Les chaussures possèdent un index de flex de 130 à 80. Grâce à la
technologie Memory Fit, la coque, le collier et
ELAN
DELIGHT – UN SWAROVSKI
Evidemment, le ski pour femmes Delight du
fabricant Elan n’est pas simplement constitué
de verre de cristal fin de Swarovski. Toutefois
le fabricant de skis slovène a été porté par le
succès rencontré et a élargi sa ligne pour
femmes à quatre modèles en tout. Le plus noble
d’entre eux est justement le Delight Swarovski.
A partir de son revêtement en noir mat se dessine un emblème étincelant, constitué de cristaux Swarovski de haute qualité. La construction légère s’applique évidemment aussi à ce
modèle de ski au design noble, au même titre
que les renforts en carbone et le nouveau système de fixations Power Shift. Ce ski convient
aussi bien aux skieuses débutantes qu’aux
skieuses sportives. Tout celui qui voulait toujours offrir un Swarovski à son élue du cœur,
mais qui hésitait entre un collier, un bracelet et
une boucle d’oreille n’a plus de mal à se décider.
le chausson peuvent être personnalisés en
quelques minutes seulement. La Hawx-Fit pour
femmes possède une zone de chaussage plus
basse et plus large et est équipée d’une isolation
3M Thinsulate.
FISCHER
THE CURV – LE TRIO DE CHOC
Derrière le nouveau modèle de Fischer se
cachent trois mousquetaires du ski, autrement
dit un trio de choc: Hans Knauss, Mike von
Grünigen et Kristian Ghedina. Ils se sont mis
ensemble, ont cherché, évalué et testé. Et il en
est sorti le Curv, fleuron du fabricant de skis
autrichien pour la saison à venir. Le but était de
créer un ski exclusivement axé sur la performance pure, un ski de surcroit doté d’un pack
technologique de qualité qui rend les performances extrêmes parfaitement maîtrisables.
BLIZZARD
QUATTRO RX: LE SKI PUISSANCE 8
Prenez différentes variantes, adaptez légèrement le shape, le rocker, la construction, la
technologie IQ et vous obtenez un ski puissance 8. Ou bien? Chez Blizzard, le Quattro
n’est pas nouveau, mais il a été reperformé. Et
comment! Il existe en différentes variantes, en
huit plus exactement. Ainsi le skieur peut trouver le ski adéquat à son niveau et à ses attentes.
La largeur au patin varie de 69 à 84 mm. Et le
Quattro est à présent disponible à partir de
153 cm de longueur. Sa longueur maximale est
de 181 cm. Le Quattro RX présenté par Christian Müller est aussi sportif que polyvalent avec
ses 84 millimètres sous le pied, son profil rocker
de 2 mm et sa construction IQ-Sandwich-Sidewall-Ti avec stratifié de carbone. Tout sim-
Le Triple Radius autorise une conduite en
courbe d’un dynamisme inégalé, tandis que le
concept Progressive Sidecut signifie que le ski
a des dimensions parfaites, quel que soit le style
de ski choisi. Le DIAGOTEX est une maille de
carbone diagonale issue des technologies de
course qui assure une stabilité optimale en
torsion dans les virages. La ligne Curv est disponible en trois modèles et dans des longueurs
différentes. La machine de course se nomme
World-Cup-Base. Outre ce spécialiste des virages, il y a aussi le modèle Curv DTX et la
version un peu plus dynamique, le ski piste
Rocker RC4 The Curv TI.
Christian Müller, responsable des ventes chez
Blizzard, présente le Quattro RX, un ski sportif
et polyvalent.
plement incroyable les attributs d’un tel ski. En
bref: il vaut la peine de le tester sur piste!
K2
CHARGER: FULL SPEED
Le fabricant américain met le paquet! Pour la
saison 2016/17, l’Allmountain-Company K2
présente une série de skis piste pour hommes
entièrement nouvelle. Son nom: Charger. Ce
ski promet la performance au top, surtout sur
les pentes verglacées et sur terrain dur. Les
modèles portent le nom de Speed Charger,
Super Charger ou simplement Charger. Mais
tous sont garants de vitesse et d’une accroche
irréprochable lorsque c’est nécessaire. Le
Speed Charger avec un patin étroit de 72 mm
est le fer de lance de la ligne. Evidemment, les
raffinements techniques ne sauraient manquer
dans la nouvelle ligne de K2: le Full Woodcore
assure la vivacité, les chants Full Metal une
accroche précise, tandis que les structures réticulaires en carbone au niveau de la spatule et
du talon augmentent la stabilité en torsion. Le
Speed Charger de K2 est disponible dans les
longueurs 168, 175 et 182 cm. Lignes de cotes:
120-72-100.
Photos: Ldd.
LEKI
TRIGGER S VERTICAL: BIEN EN MAIN
Leki présente un système de poignée innovant
pour les bâtons de ski de randonnée. La technologie S Vertical a été récemment développée
et sera lancée à l’automne prochain. Avec
Trigger S, vous pouvez emboîter et retirer la
dragonne plus rapidement et plus confortablement que jamais. Le système d’éjection à ressort de sécurité éjecte la dragonne vers le haut
en cas de forte charge de traction. Cette première fixation de sécurité sur le bâton de ski
peut minimiser les blessures en cas de chute.
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LOWA
LEVENTINA GTX MID WS:
SIMPLEMENT CONFORTABLE
pour une excellente tenue sur la glace et la
neige. Et ce que les femmes apprécient particulièrement: la paire de bottines d’hiver ne
dépasse pas 1000 grammes.
Une chaussure pour femmes particulièrement
agréable à porter lorsque le bulletin météo
annonce les premiers froids. Avec une coupe
arrivant un peu au-dessus de la cheville, la
bottine en suède offre une bonne protection
pour la marche en neige un peu plus profonde.
La Leventina GTX MID Ws possède des éléments de textile intégrés dans les crampons
STÖCKLI
LASER SX: CONDUITE PARFAITE
Le fabricant suisse de skis fait dans le Swissness. A remarquer l’absence cette année de
l’exposant Stöckli à l’ISPO de Munich. Le fait
que seuls les matériaux haut de gamme sont
assez bons pour affronter l’hiver, les spécialistes de l’Entlebuch l’ont appris depuis longtemps. En gros, cela donne ça: l’on expérimente, l’on presse et l’on teste avec un but
primaire en tête: dans chaque courbe, le sentiment de glisse unique d’un ski Stöckli doit se
ressentir. C’est le bon mélange qui fait la différence: des technologies innovantes et la passion du travail à la main.
C’est ainsi que les nouvelles lignes ou que les
lignes éprouvées comme la série de modèles
Laser voient le jour. Notre illustration montre
le Laser SX, la machine de course à l’état pur.
Grâce à la nouvelle technologie Turtle Shell, le
ski se laisse conduire avec encore plus de précision à des vitesses différentes. A haute vitesse, selon le fabricant, le ski se conduit avec
rigidité comme sur des rails. Et à vitesse réduite, il obéit en souplesse à toute impulsion
sur la carre.
Advertorial
HEAD SUPERSHAPE: LA
PERFORMANCE FOIS QUATRE
Voilà un beau trèfle à quatre
feuilles que le fabricant de ski
de Kennelbach s’est imaginé là.
Sous la dénomination Supershape, les développeurs ont fait
appel à tous les registres, quatre
fois de suite. Et voici ce que cela
donne:
i.SPEED. Nomen est omen.
Chaque descente devient une expérience de vitesse. Un pur ski
piste à la réaction instantanée. Il
présente la plus petite largeur de
patin. C’est un ski multifacettes
pour une toute nouvelle expérience de glisse. Sa largeur au patin est de 68 millimètres. A la spatule et au talon, l’on mesure de 124
à 104 millimètres. Rayon: 14 m.
i.MAGNUM. Ce modèle de la série
Supershape garantit lui aussi la
vitesse. Mais il se laisse bien domp-
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ter, lorsque cela est nécessaire
et que le skieur sait s’y prendre.
Ses dimensions: 131-72-110 mm
(rayon: 13,1 m).
i.RALLY. Et ça continue. Ce ski
Supershape se prête au rallye en
montagne. C’est un modèle de
haute performance pour évoluer
en toute montagne. Il s’agit d’un
ski assagit, facile, précis et vif destiné aux skieurs pour qui vitesse
rime avec plaisir. Lignes de cotes:
135-76-114 mm (rayon: 13,7 m).
Yves Isler, Marketing Manager, Head Switzerland AG:
«Nos développeurs ont fait appel à tous les registres.»
i.TITAN. Et pour boucler ce trèfle
à quatre feuilles Supershape, voici
un ski pour les épicuriens de la
glisse, les skieurs moins agressifs
qui aiment prendre leur temps sur
les pistes, apprécier pleinement
les courbes et admirer le paysage.
Ses dimensions: 137-80-117 millimètres (rayon: 14,1 m).
La légèreté et la solidité s’écrit en
grosses lettres chez Head. Les spécialistes de Kennelbach utilisent pour
cela la technologie à base de graphène, le matériau non seulement le
plus fin, mais aussi le plus fort pour
lequel ses inventeurs ont été récompensés par le prix Nobel. L’utilisation du graphène permet la ré-
duction des matériaux habituels
comme le bois et donc l’addition de
couche de titane afin de créer un ski
à la réactivité unique.
SALOMON
X RACE SW: ADRÉNALINE PURE
Celui qui chausse cette bête de course ne doit
pas avoir froid aux yeux. C’est ce qu’affirme
aussi le fabricant de skis français. «Avec le X
Race, Salomon répond aux attentes des skieurs
avides d’adrénaline, de vitesse, de précision et
de force centrifuge.» Le ski apporte l’aventure
ultime en carving à haute vitesse. Aucun autre
sport ne procure une telle émotion forte que le
ski de carving à vitesse élevée, disent les développeurs de Salomon d’Annecy.
Qu’est-ce qui distingue le nouveau modèle
Race au niveau technique? Tout d’abord un
rayon de courbe progressif. Chaque grandeur
possède un rayon de courbe plus grand en
conséquence. Plus le ski est long, plus le rayon
est grand. L’autre innovation mise en avant par
Salomon est le profile Carve Rocker. Un rocker
léger en spatule permet un pivotement simple
et ultrarapide avec peu d’effort et sans perte de
précision.
Eliane Volken, Brand Manager
chez Salomon, présente le X Race SW.
Un ski pour les amateurs d’adrénaline.
VÖLKL
FLAIR SC UVO:
LA PAROLE AUX FEMMES
Le ski pour femmes renait. Chez le
fabricant de Straubing également.
Pour les skieuses orientées piste,
Völkl annonce le lancement la saison prochaine de la nouvelle ligne
Flair avec sept modèles différents. La base est constituée de
trois modèles polyvalents qui promettent une glisse sans effort et
fiable aux débutantes comme aux
skieuses chevronnées. Les modèles Flair SC et Flair SC UVO sont
plutôt des slalomcarver. Ce sont
les deux modèles au top et offrent,
selon Völkl, une agilité sans compromis sur les pistes damées. Le
modèle Flair SC UVO illustré a
reçu l’ISPO Award.
A cela s’ajoutent les modèles allmountain Flair 81 et Flair 78 – des
skis s’adressant aux skieuses sportives exigeantes à la recherche
d’un ski pour les conditions de terrain variées.
Advertorial
NORDICA:
DOBERMANN SLR RB EVO –
LE NOUVEAU SKI HAUTE PERFORMANCE
NCE
u ski
On trouve dans la conception de ce nouveau
râce
toute l’expérience de la coupe du monde, grâce
à la collaboration de Felix Neureuther, Fritz
Dopfer ou Dominik Paris qui ont contribué à
orienter les travaux de notre équipe de R&D.
Un exemple, la nouvelle technologie Carbon
Race Bridge un ajout carbon en forme de U à la
pointe ainsi qu’au talon du ski. Cela a un effet
extrêmement positif sur la résistance en torr
sion et la puissance du ski. La même technologie est utilisée dans le Dobermann GSR RB
ainsi que dans le SPITFIRE RB. La double
couche de titan améliore la prise des carres et
tabilité lors de grande vitesse et facilite
la stabilité
l’amorce des virages. Le résultat: puissance,
vitesse, transmission d’énergie maximisée
pour une expérience inoubliable. Voilà pourquoi, Nordica a développé la nouvelle ligne
Dobermann.
SPEEDMACHINE 130 –
IT’S BACK, IT’S BETTER
Avec la nouvelle SPEEDMACHINE 130, Nordica a conçu une collection de chaussures aux
caractéristiques incomparables d’ajustement,
de performance et de personnalisation. L’interaction d’une nouvelle coque ergonomique et
d’un nouveau chausson qui assure un contact
uniforme et confortable du pied «Fit out of the
box». De plus, pour les skieurs ambitieux, elle
offre 3 étapes de personnalisation, le système
Tri-fit. Le secret de cette technologie réside
dans notre élément chauffant infrarouge pour
la personnalisation de la coque uniquement
aux endroits précis où elle est nécessaire. Le
chausson, peut par des inserts en liège être
spécialement thermoformé (Cork-Fit). De
plus, il est doublé d’un matériau respirant et
donnant de la chaleur, le Primaloft®. Et pour le
peaufinage, toutes les pièces comme les boucles
et le Power-Strap sont vissées.
www.nordica.com
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LA POUDREUSE À LA PLACE DE LA NEIGE ARTIFICIELLE
Des domaines verts, d’étroites bandes de neige artificielle et la
masse des skieurs sur les rares pistes praticables – cette saison a
été décevante pour beaucoup dans les Alpes. Ailleurs dans le
monde du ski, l’hiver a été heureusement fort différent. Des conditions grandioses ont gratifié les destinations de ski exotiques
comme l’Inde, où les amateurs de sports d’hiver ont littéralement
atteint de nouveaux sommets dans l’Himalaya grâce à Himachal
Helicopter Skiing, partenaire de voyageplan.
L’ouest canadien annonçait déjà en décembre et janvier des
énormes quantités de neige grâce au phénomène météorologique
El Niño. Ceci à la plus grande joie des skieurs dans le Parc National de Banff et évidemment aux héliskieurs et snowboarders, qui
ont pu se régaler, une descente de rêve après l’autre. Et pour compléter ce bonheur, grâce au cours du dollar avantageux, les prix
des séjours au Canada sont bon marché comme jamais.
BEN MILES
CANADA
BANFF LAKE LOUISE: PISTES DE COUPE DU MONDE
DANS UN PARADIS HIVERNAL
Ce n’est pas uniquement le plus grand domaine
de ski de la Province de l’Alberta, c’est probablement aussi le plus beau. Lake Louise est célèbre
parmi les amateurs de sports d’hiver en raison
des courses de Coupe du Monde. Cette station de
haut niveau dispose, à part des pistes de course,
d’attractions pour les goûts de tous ses visiteurs
et offre des vues inoubliables sur les lacs, les forêts
et les glaciers des Montagnes Rocheuses. Et ce
n’est que l’un des trois magnifiques domaines
autour de Banff.
Près de 140 descentes sont dessinées sur le
plan des pistes de Lake Louise, les plus longues
s’étendant sur plus de 8000 mètres. Pendant
que les fans de vitesse et les «cruisers» profitent
principalement du front de la montagne, les
freeriders partent en pélerinage dans les Powder Bowls sur la face cachée du Mount Whitehorn haut de 2672 mètres. Ainsi la région est
parfaite pour se mettre en jambes avant un
séjour d’héliski avec Canadian Mountain Holi-
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MARS/AVRIL 2016 ADVERTORIAL
days ou Selkirk Tangiers. Sur place, on loge au
mieux au Post Hotel des expatriés suisses André et George Schwarz ou au célèbre Fairmont
Chateau Lake Louise sur les bords du lac gelé
et sous les sommets enneigés. Depuis ces deux
hôtels de la meilleure catégorie, il n’y a que peu
de kilomètres à parcourir pour atteindre les
pistes, ou dans la station de Sunshine Village
qui n’a rien à envier à Lake Louise, et où l’on
peut utiliser le même abonnement de ski.
Le plus haut domaine skiable du Canada propose le mélange parfait entre les pistes de loisir
larges, les pistes exigeantes et les pentes
abruptes comme la célèbre Delirium Dive.
Sunshine Village est situé à seulement 20 minutes de la rue principale de Banff et ses nombreux magasins, bars, cafés et restaurants.
Banff porte avec raison le titre de plus belle Ski
Town du Canada. Et c’est aussi la seule Ski
Town avec trois domaines skiables: Lake
Louise, Sunshine Village et Mt. Norquay situé
à seulement quelques minutes garantissent au
Parc National de Banff une variété de ski puissance trois!
Conseil de voyage
7 nuits au Brewster’s Mountain Lodge à Banff
dès CHF 1038.– par personne en chambre double,
inclus abonnement de ski 6 jours et transferts
de/à l’aéroport de Calgary, auprès de voyageplan.
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Le dollar canadien rend le rêve accessible: les
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INDE
HÉLISKI SUR LE TOIT DU MONDE
A cette altitude, partout ailleurs les sommets sont
atteints, mais ici l’aventure en neige poudreuse
commence: c’est au lodge situé à 2000 mètres que
débute la mission d’héliski en Himalaya. Certains des points de dépose d’Himachal Helicopter
Skiing se trouvent à 3000 mètres plus haut! Une
expérience qui ne se présente nulle part ailleurs!
Le point de départ pour l’aventure d’héliski
ultime est la capitale bouillonnante de l’Inde,
New Delhi. Le voyage continue pour la petite
ville de Manali dans la vallée de Kullu à 500 km
de là. Ici, de nombreux 6000 se dessinent
comme support pour des runs dans quatre
mètres de poudreuse vierge parfois traversée
par quelques arbres ou rochers. Himachal Helicopter Skiing opère avec des groupes de quatre
skieurs qui effectuent facilement 30 000 mètres
de dénivelé en une semaine. Les 50 000 mètres
ne sont pas une rareté non plus. Des pilotes
suisses expérimentés vous emmènent sur les
meilleurs spots avec des hélicoptères Bell 407
et A-Star-B3. Une fois que le corps s’est habitué
à l’altitude, le potentiel enchanteur de ces montagnes magiques se dévoile complétement.
Les aventuriers de la neige profonde prennent
leurs quartiers au Manuallaya Resort. L’établissement 4 étoiles est parfaitement équipé pour
les exigences des sportifs, les randonneurs et
alpinistes étant des clients réguliers. Pour ne
rien gâcher, Robert Thornten se pose en maître
de son art dans les cuisines: il a déjà composé
ses plats pour la famille royale britannique.
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ADVERTORIAL
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CENTRE D’EXÉCUTION DES MESURES D’UITIKON
LE NEC PLUS ULTRA
TROPHÉE DE SKIS
Le porte-manteau mural Piz composé de
spatules de ski recyclées ou le trophée
Skiunz à base d’une ancienne fixation. Au
centre d’exécution des mesures d’Uitikon
(CEMU) dans le canton de Zurich, les adolescents et jeunes adultes délinquants de
15 à 26 ans fabriquent des gadgets très
spéciaux issus, entre autres, du monde de
la glisse et destinés aux fans de ski.
de fabriquer un porte-manteau original à l’aide
de spatules de skis. Après sciage, fraisage et
perçage ainsi que quelques gestes habiles, le
nouveau porte-manteau original voyait le jour.
Un ustensile qui a sa place dans chaque cabane
de ski. La fixation de ski est moins adaptée à
cette utilisation. Alors pourquoi ne pas en faire
un «trophée de chasse» particulier? Une idée
pour le moins originale. Marc Stadelmann l’a
eu et l’a réalisée, sans heurter pour autant la
sensibilité des amis des animaux.
Le porte-manteau Piz et le trophée Skiunz
ne sont que deux exemples parmi la riche palette de produits fabriqués jour après jour dans
les ateliers du CEMU par de jeunes délinquants
dans le cadre de leur formation. D’autres articles originaux sont par exemple l’horloge
murale fabriquée à base d’anciens panneaux
indicateurs ou un porte-manteau constitué de
moulages de ceps de vigne. Les produits de la
division fermée sont commercialisés dans la
propre boutique du centre et dans des points
de vente sélectionnés. Une plateforme de vente
en ligne est en cours de réalisation.
EXÉCUTION DES MESURES MODERNE
. . . ET VOILÀ UN PORTE-MANTEAU
Le responsable pour les idées, le développement des produits et leur commercialisation
est Marc Stadelmann. «Cette idée avec les skis
a vu le jour début 2011 après une émission sur
nos meubles fabriqués avec d’anciens panneaux indicateurs à la radio SRF 1». Un auditeur a été tellement séduit par l’idée de recyclage qu’il a fait don au CEMU d’une quantité
importante d’anciens skis pour les réutiliser.
Comment parvenir à utiliser ces vieilles lattes
en forme de pomme frite afin d’en faire un
produit utile pour le consommateur? La réponse à cette question n’était pas facile. Il y a
un an toutefois, Stadelmann a soudain eu l’idée
mence dans la division fermée pour aboutir à
un logement externe, les jeunes délinquants
sont préparés à se réinsérer dans la société.
Actuellement, le centre d’exécution des mesures compte 120 employé(e)s.
DU NOUVEAU AVEC D’ANCIENS PANNEAUX
Marc Stadelmann n’est pas à court d’idées,
loin de là. La production de mobilier (tables,
chaises) à base d’anciens panneaux indicateurs
est aussi le fruit d’une idée. «La ligne de
meubles Home Sign s’est révélée être un succès», se réjouit Stadelmann. Les panneaux
n’ayant plus d’utilité sont fournis au CEMU par
des fabricants. Marc Stadelmann aimerait obtenir le même «automatisme de livraison» de la
part de l’industrie du ski. Il espère que dans la
branche, de vieux skis sont encore stockés dans
les dépôts, prêts à être réutiliser. «Actuellement
nous sommes plutôt court en matériaux disponibles, alors que la demande augmente. Les
trophées de fixations sont particulièrement
JOSEPH WEIBEL
prisés», dit Stadelmann.
Après sa transformation, le CEMU est devenu
la première institution en Suisse à répondre
aux nouvelles exigences légales concernant
l’exécution des mesures pour adolescents et
jeunes adultes délinquants. Outre de nombreux modules de formation et d’exercice de la
vie pratique et d’ordre personnel, les jeunes
détenus ont aussi la possibilité de suivre une
formation professionnelle. L’élargissement
continu de la palette de produits est une conséquence positive de ces mesures. «Nos clients
travaillent avec plaisir et jouissent également
d’une assez grande propre responsabilité.»
La formation n’a pas seulement lieu en interne.
En fonction de leur progression, les futurs ouvriers qualifiés fréquentent en plus une école
professionnelle externe. Cette liberté d’action,
octroyée après analyse des risques par des spécialistes, est basée sur la confiance réciproque
en tant qu’élément du large suivi dans l’exécution des mesures qui repose sur trois piliers:
l’Intégration sociale, une formation professionnelle encadrée avec un AFP ou un CFC à la
clé et la thérapie orientée délit.
Dans le cadre d’une application des mesures
moderne, le CEMU offre 64 places dans une
division fermée et une division ouverte. Lors
d’un programme de plusieurs phases qui com1
Plus d’infos sous www.mzu.zh.ch
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
Le centre d’exécution des mesures Uitikon cherche
d’anciens skis et d’anciennes têtes de fixations. Marc
Stadelmann, responsable du développement et de la
commercialisation des produits est preneur avec
plaisir.
Si vous possédez d’anciens skis dans votre cave et
que vous aimeriez les faire revivre de manière sensée, contactez Marc Stadelmann.
Téléphone 044 498 23 05
Mail [email protected]
Photos: Markus Beer, Marc Stadelmann
On cherche: d’anciens skis et d’anciennes fixations
5
2
6
1 Le top: le porte-manteau Piz ne passe pas
inaperçu.
2 Même les amis des animaux n’ont rien à redire:
trophée Skiunz.
3 En quelques gestes seulement, mais
importants, les accessoires de ski d’un genre
particulier sont fabriqués.
4 A Uitikon, d’anciens panneaux indicateurs sont
également transformés en objets utiles pour le
quotidien. Marc Stadelmann, responsable pour
les idées, le développement et la commercialisation des produits avec un ancien panneau.
5 Un dernier geste pour fixer le crochet et le
porte-manteau terminé.
6 La dernière création du CEMU: la chaise pliante
Vista.
3
4
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
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THÉAUX
À DEU X CON T R E L E
Combatifs, déterminés, énergiques et
concentrés. C’est ainsi que l’on connait les
deux athlètes du ski alpin. On les découvre
riant, débordant de joie de vivre et toujours
prêts à faire des blagues, puisqu’il ne s’agit
pour une fois pas de points pour la coupe
du monde et de boules de cristal, mais de
divertissement et du défi de maitriser
quatre disciplines alpines dans une seule
course, lors du Red Bull SKiLLS.
Adrien Théaux, triple champion de descente
de coupe du monde et médaillé de bronze au
Super G lors du CM de ski alpin à Vail/Beaver
Creek en 2015. Le spécialiste de la vitesse a
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MARS/AVRIL 2016 ADVERTORIAL
prouvé de manière impressionnante ses capacités d›allrounder l’an passé et a montré qu›il
était également capable de tenir la route dans
les disciplines techniques. Il défend actuelle-
ment son titre face à la concurrence masculine
du Red Bull SKiLLS. Qui l’affrontera en finale
et se battra pour décrocher la couronne?
& MAZE
E R E S T E DU MONDE
Ceux qui souhaitent le savoir ne doivent en aucun
cas manquer la finale.
Le 2 avril, les athlètes de haut niveau actuels et de
l’an passé se retrouvent à Lenzerheide et s’affrontent
à nouveau pour décrocher la victoire du Red Bull
SKiLLS 2016. Des coureurs de ski amateurs ambitieux, qui se sont qualifiés lors des courses de qualification y prendront le départ.
Red Bull SKiLLS 2016, 2 avril, Lenzerheide
Photo: Ldd.
Informations détaillées sur www.redbull.ch/skills
Tina Maze, double championne olympique
et quadruple championne du monde dans différentes disciplines et vainqueur de la coupe du
monde générale. Ce court extrait d’un long
palmarès en dit déjà beaucoup sur ses compétences sur deux planches. Elle se présente
parmi les dames, pour défendre son titre de l›an
passé. Dans quelle forme va-t-elle se présenter
à la coupe du monde de ski suite à son année
sabatique? Va-t-elle arriver en super forme à la
finale et renvoyer la concurrence dans ses buts?
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WE RIDE IN
SPORT D’HIVER EN RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D’IRAN
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MARS/AVRIL 2016
N IRAN
Le projet «We Ride In Iran» est soutenu par
Swiss-Ski. Il rend possible le déroulement
d’événements et la formation dans un pays
qui n’a jusqu’alors jamais fait parler de lui
au niveau des sports de neige. Grâce à des
Suisses à l’esprit de pionnier qui coopèrent
étroitement avec les gens sur place.
En 2013, Arnaud Cottet et Benoît Goncerut,
deux visionnaires romands de Lausanne, chargèrent leur vieille BMW puis suivirent les
monts enneigés à travers le sud-est de l’Europe
et la Turquie jusqu’à la frontière avec l’Iran où
ils durent abandonner leur véhicule. Arrivés à
Téhéran, ils poursuivirent pour rejoindre Dizin, dans le plus vaste domaine skiable du pays,
une région où encore peu de monde s’aventure.
A tort d’ailleurs.
Les deux compères ont été étonnés par l’hospitalité des gens et par la scène de sports d’hiver
qu’ils découvrirent. Ils acceptèrent avec plaisir
l’invitation d’Amir, un Iranien sympathique et
toujours souriant, qui tient le petit café «Off
Piste» au beau milieu du domaine skiable et qui
passe le plus clair de son temps libre avec ses
amis sur les pistes. Il a invité les deux Suisses à
se joindre à eux et les a accueilli dans sa maison
où ils pouvaient rester le temps qu’ils voulaient.
LE PROJET EST MIS SUR LES RAILS
Les domaines skiables autour de Téhéran sont
facilement atteignables. En un trajet d’une à
deux heures en voiture l’on arrive à Shemshak.
Un village à la croissance économique florissante et suffisamment distant de la métropole
pour permettre certaines libertés qui ne seraient pas autorisées en ville. Le sport d’hiver
évolue loin de la politique et de la religion et est
considéré comme un sport de riches. Mais en
fait, la passion commune permet l’accès au
sport d’hiver à quiconque le désir et rapproche
des gens qui autrement n’auraient rien en commun.
>
Le groupe de We Ride In Iran constitué d’Arnaud
Cottet, Benoît Goncerut, Jules Guarneri
et Gerg Tuscher en route pour Tochal,
sur les proches hauteurs de Téhéran.
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Photos: Ruedi Flück4
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Sur place, des plans ont rapidement été élaborés d’organiser des événements de freestyle et
des sessions de coaching. C’est ainsi que le
projet «We Ride In Iran» a vu le jour. Outre le
soutien idéologique par Swiss-Ski avec sa
grande expérience en compétitions internationales, le projet est également promu par la
Fédération iranienne de ski, par des parties
importantes du domaine skiable ainsi que par
des proches du gouvernement. Entretemps des
événements et des stages de formation dans les
domaines freestyle, snowboard, ski et freeride
ont lieu chaque année.
1 L’événement de Big Air organisé par We Ride
In Iran rencontre un vif intérêt également
auprès des médias locaux.
2 Dizin, ce petit village au nord de Téhéran
est situé à quelques kilomètres seulement
du domaine skiable du même nom.
3 Sina Shamyani au marché de Tabriz.
4 Arnaud Cottet, l’un des initiateurs de We Ride
In Iran sur le chemin menant aux montagnes
iraniennes.
5 Sina, Rolf, Arnau, Greg, Jules, Arnaud et Ruedi
partent à la découverte de domaines skiables
d’Iran encore inconnus.
6 La vue depuis la station supérieure des
remontées mécaniques de Dizin permet
d’admirer la plus haute montagne d’Iran,
le mont Damavand qui culmine à 5604 mètres.
7 Dans le domaine skiable de Shemshak.
DAVANTAGE DE POSSIBILITÉS EN SPORTS
DE NEIGE
Depuis la fin 2013, j’observe à mon tour le développement des sports de neige en Iran. Les
amitiés qui se sont nouées au fil des ans se sont
encore développées, plus qu’on aurait pu le
croire au début. Et durant l’hiver 2014, en
plus des événements, nous voulions explorer
d’autres possibilités en sport d’hiver qu’offre le
pays. Avec notre cher ami et instructeur de ski
Sina Shamyani, nous avons donc entrepris un
petit voyage dans le nord du pays en direction
de l’Azerbaïdjan.
Les possibilités de randonnées à skis dans la
longue chaîne de l’Elbourz sont illimitées. La
chaîne montagneuse s’étend de l’ouest à l’est
du pays, formant une barrière au sud de la mer
Caspienne et au nord de la capitale Téhéran. De
nombreux petits domaines skiables, ouverts en
partie les weekends seulement, nous ont servi
de point de départ pour de nombreuses randonnées à skis jusqu’à 4000 mètres d’altitude.
Outre l’expérience sportive, nous avons beaucoup appris sur la culture du pays. Et quelques
situations drôles nous ont aidées à nous débarrasser de certains préjugés. Ainsi par exemple
lorsque Jules Guarneri, notre régisseur, qui
s’apprêtait à entrer dans le bain thermal fut
interpellé en persan par le maitre-nageur,
langue que Jules ne comprenait pas. Jules
pensa qu’il avait omis de s’incliner respectueu-
sement. Il s’inclina donc devant le maitre-nageur et entra dans le bain. Tous les baigneurs
présents, y compris le maitre-nageur, éclatèrent de rire. Car celui-ci lui avait simplement
rappelé qu’il devait se doucher avant d’entrer
dans le bain . . .
LE VICE-CONSUL FAIT LE VOYAGE EN SUISSE
Entretemps le projet a atteint des dimensions
telles, qu’elles ont amené le vice-consul de
Suisse à se rendre à une conférence de presse
en Suisse où une coopération avec Laax fut
discutée. Il a fait part de son intérêt et de sa
reconnaissance pour le projet. Un projet qui a
vu le jour suite à l’idée folle de vouloir aller
skier en Iran. Il est étonnant et réjouissant à la
foi de voir jusqu’où ce projet nous a déjà menés
et il est impossible de dire jusqu’où il nous
mènera à l’avenir. A présent, avec l’ouverture
politique du pays, un échange plus profond est
visé et promu par l’occident mais aussi par
l’Iran – que ce soit au niveau économique mais
RUEDI FLÜCK
aussi au niveau touristique.
Plus d’infos sous www.werideiniran.com
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SKI-ALPINISME AUX MARÉCOTTES
CHAMPIONNATS D’EUROPE AU TOP!
Le Valais topographie d’accueil pour le skialpinisme? Certainement! Après les Mondiaux
de Verbier en 2015, et deux courses Coupe du
monde aux Marécottes en 2013, la station de
la Vallée du Trient a mis sur lattes, au début du
mois de février (du 5 au 7), les championnats
d’Europe. Trois épreuves, soit un sprint, une
course individuelle et une Vertical Race. Les
deux dernières précitées comptant également
pour la Coupe du monde!
Séquence sympa! Réservée aux populaires, la
Tartine’s Race, une verticale nocturne à skis ou
en raquettes, avec arrivée à La Creusaz, a déroulé ses hectomètres le samedi soir sous les
étoiles. Ambiance à consommer ensuite, sans
modération, avec une pasta-party au resto du
coin! Clap de fin avec retour aux Marécottes en
télécabine. A préciser, en aparté, que la station
est aussi connue pour son potentiel de ski couloir de haut niveau. Etiqueté freeride.
UN TRANSALPIN AU TOP
Pendant trois jours donc, du vendredi 5 au dimanche 7 février, les diverses disciplines ont vu
concurrentes et concurrents des plus affûtés
s’accrocher à des dénivelés conséquents. Espoirs et athlètes confirmés ont gravi sans modération, mais avec conviction, des tracés forcément éphémères et sélectifs.
On attendait l’ogre des cimes Kilian Jornet. Ce
Catalan au palmarès jalonné d’or, de grosses
poignées de victoires et quatre fois vainqueur
de la Coupe du monde. Capable de faire sa
trace sur la paroi nord de l’Eiger, à un rythme
endiablé, en compagnie du boulimique alpiniste Ueli Steck. En aller et retour bien sûr. Sur
le plan de la complémentarité, les deux ténors
s’accordent à merveille semble-t-il.
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
Néanmoins, lors de l’épreuve individuelle du
vendredi, le seigneur des hauts a trouvé son
maître en la personne de l’Italien Michele Boscacci. Sous un soleil radieux, sur une neige de
cinoche, l’homme en forme du début de saison
a accroché le titre européen à son palmarès.
Troisième, l’Allemand Anton Palzer a fini en
bronze devant le Français Xavier Gachet un
rien frustré.
Au féminin, tenante du titre, l’ogresse française
Laetitia Roux a pris le meilleur sur la Vaudoise
Jennifer Fiechter. Qui est montée sur la deuxième marche de la boîte, tout sourire, avec
une médaille d’argent. Alors que l’Espagnole
Claudia Galicia complétait le podium. Pour sa
part, la Haut-Valaisanne Victoria Kreuzer, fille
de l’ancien champion et entraîneur national de
ski de fond Hans-Ueli, a terminé quatrième!
Frustrée, couteau entre les dents, en digne fille
de son père, Victoria a pris sa revanche en
remportant sa première épreuve Coupe du
monde lors de la Vertical Race. Exploit majuscule qui l’a vue devancer l’Espagnole Laura
Orgué, championne du monde en titre, athlète,
skieuse de fond, et . . . Laetitia Roux! Du beau
linge en vérité!
A relever aussi, en juniors dames, la huitième
place de Florence Buchs. Une jeune Neuchâteloise également, qui a terminé 10e de l’épreuve
individuelle. Globalement, le ski-alpinisme se
porte plutôt bien sur les dénivelés suisses. La
discipline est résolument sur une spirale ascendante.
On en veut pour preuve les nombreuses
épreuves organisées ici et là. Sans oublier la
Patrouille des Glaciers (PDG). Référence sur le
plan helvétique. Qui a vu, en 2014, Laetitia
Roux, associée pour l’occasion aux Suissesses Maude Mathys et Séverine Pont-Combe,
réussir un nouveau temps de référence de
7 h 27 mn! Le chrono de la patrouille francosuisse a marqué, on s’en ddoute, les esprits
branchés PDG. Affaire à suivre, entre Zermatt
et Verbier, les 19 et 23 avril prochains.
ALDO-H. RUSTICHELLI
JORNET REMET LES PENDULES À L’HEURE
Quelque peu bousculé lors de la course individuelle, Killian Jornet a marqué la Vertical Race
de son rythme. Remettant les pendules à
l’heure catalane. Il s’est en effet imposé devant le talentueux Charmeysan Rémi Bonnet,
20 ans! Alors que l’Allemand Anton Palzer
(23 ans) terminait une fois de plus sur la troisième marche de la boîte. Pour une seconde!
Comptant pour la Coupe du monde, le sprint
du dimanche a été l’apanage de l’Italien Robert
Antonioli. Une pointure dans la discipline. Il a
devancé les Hauts-Valaisans Iwan Arnold et
Martin Anthamatten. Ce dernier issu du clan
réputé des frères Simon et Samuel. Des Zermattois spécialistes en leur domaine. Mais tous
montagnards confirmés. Au féminin, l’incontournable Laetitia Roux a remis athlétiquement le couvert.
CLINS D’ŒIL NEUCHÂTELOIS
Le ski-alpinisme, qui essaime généreusement
sur les flancs du Chasseral, a permis à la Neuchâteloise Marianne Fatton de s’imposer en
catégorie Espoirs lors du sprint. Argentée dans
l’épreuve individuelle, la skieuse de Dombresson (20 ans), a du même coup confirmé le titre
mondial, junior, remporté la saison dernière du
côté de Verbier.
1 Laetitia Roux, une Française qui ne
fait pas dans le détail une fois ses
lattes chaussées. Les podiums elle
connaît!
2 Soleil de circonstance. Lors des
Championnats d’Europe, concurrentes et concurrents ont découvert
un coin de pays valaisan propice
à la pratique du ski-alpinisme!
3 En individuelle, l’argent est revenu
à la Vaudoise Jennifer Fiechter.
Qui donne le rythme devant la HautValaisanne Victoria Kreuzer (4e).
Revancharde, cette dernière a remporté se première Coupe du monde
lors de la Vertical Race.
4 Pour la Neuchâteloise Marianne
Fatton, deux médailles, or en sprint
et argent en épreuve individuelle.
Ici devant Séverine Pont-Combe.
5 Le podium du sprint masculin:
(de g. à dr-) Iwan Arnold (argent),
Robert Antonioli (or) et Martin
Anthamatten (bronze).
Photos: Gérard Berthoud
Les Marécottes, station valaisanne sur laquelle souffle l’esprit de la glisse, se caractérise par la polyvalence de son domaine
skiable. Qui offre un terrain de jeu étonnant. Taillé pour l’émotion. Tout en proposant un mélange de possibilités hivernales
multiples. Dont le ski-alpinisme. Toujours
en quête d’authenticité, la discipline a
trouvé là des courbes de niveau aux ambitions de compétiteurs futés et réputés. Qui
plus est, une météo de cinoche a présidé au
bon déroulement des Championnats d’Europe, avec option Coupe du monde, début
février dernier.
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OBJETS VOLANTS IDENTIFIÉS
LES DRONES FONT
LE SHOW À VERBIER
Ça déverse dans un virage relevé. Une manière
élégante de soigner la prise de carres sur une ou
deux planches.
Des bosses sympas, sur un snowpark ouvert
à celles ou ceux désireux de travailler leurs
génuflexions.
Le tunnel, un classique sur l’Audi quattro funslop.
Parcours didactique à ne pas manquer.
Avant d’attaquer vos premiers virages, en
concerto majeur, dans le domaine de Savoleyres, souriez! Car, si vous le souhaitez,
vous serez filmés. Loin de se replier sur
lui-même, le monde de la neige, à Verbier,
concrétise des idées novatrices. De celles
qui permettent de skier high-tech. Rien à
voir avec les coulisses de l’exploit. Mais tout
à devoir au plaisir de visionner un clip de
trois ou quatre minutes. Partant du principe que les skieurs n’ont jamais été aussi
branchés, Téléverbier a voulu greffer sa
caméra aérienne sur les nouvelles technologies!
GPS multifonctions, caméra embarquée, le
skieur commence à se mettre sérieusement sur
une déferlante interactive. De celle qui relègue
le virage au second plan. Aujourd’hui les
masques prennent des allures de cockpit. Le
tailleur de courbes frise le narcissisme! L’image
complice de vos exploits intègre la saga Star
Wars. Voire, en français dans la mythologie, La
Guerre des étoiles le soir au coin du feu. Manière de s’imprégner de séquences inédites,
enregistrées par le drone! Démontrant qu’on a
dépassé le stade de la science-fiction.
Pas à dire, dans le domaine de Savoleyres, sur
les hauts de Verbier, les responsables de la
station jouent à remue-méninges pour innover. Pour tordre le cou à la stagnation. Tout
en cherchant à répondre à la demande de
glisseurs branchés futur. Sur une ou deux
planches.
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
PHILIPPE ET ESTELLE EN PARRAINMARRAINE
En mode découverte, lors de la présentation de
l’attraction drone, fin janvier dernier, l’ancien
descendeur Philippe Roux, réputé fin volant de
surcroît, avait revêtu son costard de parrain. Au
même titre que la jeune Estelle Balet celui de
marraine. Pour mémoire, la rideuse de Vercorin est championne du monde de snowboard
freeride version 2015. Prodige de la planche en
verticalité, elle a étrenné son premier titre
planétaire à tout juste vingt ans.
En terminant 2e de l’Xtreme de Verbier pour
asseoir sa suprématie. Avec le Bec des Rosses
Engin ludique, un drone «piloté» par un pro prend
son envol sous le soleil valaisan et sur une neige
de cinoche.
De dr. a g.:Philippe Roux, Estelle Balet et Xavier
de Le Rue, lors de la présentation de drones
à Savoleyres.
comme terrain de jeu. Cette saison, Estelle
semblait bien partie pour conserver son titre.
Elle qui avait déjà claqué deux podiums en
guise de préambule. Cependant, comme rien
n’est gravé dans le marbre au FWT, tempérons
le pronostic en espérant un doublé.
Photos: Ldd.
PERFORMANCE GARANTIE
Evolution oblige, la mise à disposition de
drones, contre paiement évidemment, permet
de s’offrir visuellement des moments uniques.
L’engin, capable de filmer un ancien descendeur comme Philippe Roux, ou encore Estelle
Balet, est dit-on une réussite du genre. L’appareil peut en effet voler à 70 km/h. En suivant
un glisseur équipé d’un smartphone auquel il
est relié. Toutefois, à Verbier, l’engin volant
identifié est impérativement dirigé au doigt et
à l’œil par un pro! Sécurité oblige.
Renseignements pris, le Hexo+ est développé
par une société française. Avec ses six hélices et
une autonomie de 15 mn, il est actuellement
considéré comme le meilleur des modèles en
activité. Bien qu’on lui reproche une autonomie limitée! Et surtout l’absence d’un détecteur
de collision. Nonobstant ça, un clip de trois ou
quatre minutes, pour un drone qui ne rate aucun plan affirme-t-on, représente une belle
avancée technique.
Co-fondateur de la société à qui on doit l’appareil, Xavier de Le Rue, snowboardeur multiple
vainqueur du Freeride World Tour (FWT),
bardé de titres et de médailles planétaires en
cross, avait fait le déplacement de Savoleyres.
Quasiment en terrain connu puisque le Bec des
Rosses, où il a triomphé deux fois au moins, n’a
plus de secret pour lui. Pro de la neige, de Le
Rue se profile en leader hors des secteurs surpeuplés.
FUNSLOPE POUR TOUS
Sans être une obsession permanente, améliorer son style de manière ludique dans le secteur
de Savoleyres-La Tsoumaz est possible. Comme
l’a fait remarquer Philippe Roux, l’Audi quattro
funslop, ou parcours didactique pour fans de
freestyle en devenir, est accessible à tous.
Jeunes et plus âgés, désireux de donner plus
d’amplitude à leur gestuelle en rêvant de figures audacieuses. Ce parc, classique et attractif, déroule ses obstacles sur la piste du Taillay.
Il se caractérise par des bosses, un escargot
d’une dizaine de mètres, un mur incurvé sympa
de 15 m environ, un tunnel, des courbes relevées et, surtout, le sentiment de rider autrement. Quant à la vitesse, chacun monte dans
les tours à sa convenance. Dirait Philippe Roux!
Rien de gigantesque. Juste l’opportunité
d’ajouter une série de figures à son registre.
LE «VERBIER IMPULSE» DÉBARQUE
L’hiver s’étire et le «Verbier Impulse» voit déjà
la fin de saison sous le signe du Music and Ski
Festival. C’est quoi ça? Juste le nouvel événement phare destiné à clore un hiver pas si
moche en définitive! Plusieurs organisateurs,
dont Téléverbier, innovent en proposant deux
fois trois jours d’enfer show chaud (8–9–10,
15–16–17 avril) avec des concerts nickel, du
ski juvénile avec la finale de la Philippe Roux
Cup le samedi 9 avril. Ancré dans la tradition,
en date du samedi 16 avril, le Verbier High Five
by Carlsberg tiendra session. Un classique décoiffant qui réunit des stars Coupe du monde.
Dont, pour exemple, Tina Weirather, Wendy
Holdener, Adrien Théaux, Daniel Yule, Justin
Murisier . . . (Pour en savoir plus, tapez:
www.verbierimpulse.com).
ALDO-H. RUSTICHELLI
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
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PHILIPPE ROUX OU
LA SAGA DE LA VITESSE
UNE VIE RICHE
EN SUSPENS
A la fois personnage et personnalité en sa
région, Philippe Roux séduit toujours par
son langage franc et chaleureux. De la
vitesse, l’ancien descendeur, recyclé avec
bonheur en pilote de rallye, a fait une
tranche de vie. Et du commerce résolument
branché sport son business! Lui qui a compris que la clé de l’autonomie se décline en
mode liberté. Pour mémoire, le Valaisan de
Verbier a débarqué sur les dévaloirs Coupe
du monde au début des années 70. Pour
croiser la spatule avec des légendes!
1
2
4
1 Philippe Roux et Roland Collombin (à g.),
ou encore deux compères de longue date
fidèles en amitié.
2 Ambiance compète lors du géant hebdomadaire
Philippe Roux.
3 Coup de rétro. Philippe en piste lors d’une
rencontre d’anciennes gloires à CransMontana!
4 Franz Klammer le Kaiser des seventies sur
les dévaloirs Coupe du monde.
La planète descente a toujours vu des Helvètes s’illustrer. Dans les seventies, une poignée de cadors doués tenaient solidement le
haut des dévaloirs en Coupe du monde. Une
belle génération, qui a vu des seigneurs d’ici et
d’ailleurs foncer vers la réussite. De celle qui
laisse des traces sur les tabelles mondiales.
Dans le contexte d’alors, avec leurs parcours
respectifs, ces baroudeurs ont noué des liens
d’amitié indéfectibles.
Parmi eux, Philippe Roux. Un gars aux trajectoires naturelles. Capable d’enrouler les
courbes dans un style précis. Contrairement à
son pote Roland Collombin, dont le style se
caractérisait par des lignes provocantes, souvent audacieuses. Au même titre que celles
de l’Autrichien Klammer. Surnommé Kaiser
Franz! Un descendeur à la gestuelle souvent
imitée, mais rarement égalée. Alors que, tout
de fluidité, presque un symbole de l’élégance,
Bernhard Russi étoffait son palmarès en technicien avéré.
QUESTIONS DE CENTIÈMES
Bien placé dans la cour des grands, Philippe
Roux s’est offert des classements dans le top-
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
trois sur des pistes réputées. Garmisch, San
Anton, Avoriaz, Megève, Madonna, Wengen,
sont devenus synonymes de podiums. En 1976,
année faste, lors des Jeux olympiques d’Innsbruck, le crack de Verbier a terminé quatrième.
Derrière Franz Klammer, Bernhard Russi, alors
tenant du titre, et l’Italien Herbert Plank! Excusez du peu! Saison où Philippe Roux a terminé
9e du classement général de la Coupe du
monde. Belle performance pour un athlète
évoluant surtout dans la discipline reine.
L’histoire Coupe du monde du Valaisan, sous le
signe de la haute fréquence, accroche aussi le
regard avec un triplé suisse à Megève. Lors de
la saison 1974/1975. Saison qui a vu Klammer
remporter huit des neuf descentes au programme. Malheureusement, en Haute-Savoie,
Walter Vesti, René Berthod et Philippe Roux
avaient décidé de jouer les trouble-fête. Empêchant l’Autrichien d’accéder au Graal.
MÉLANGE HARMONIEUX
Pilote de rallye dont la réputation a dépassé
les frontières valaisannes, Philippe Roux ne
tourne pas pour autant le dos aux plaisirs de la
neige. Esprit pionnier en bandoulière, en plus
de la gestion de magasins de sport, il n’a jamais
craint de s’investir pour initier les jeunes générations aux subtilités des virages compétition.
En outre, cerise sur le gâteau, les accros du
chrono sont régulièrement à la fête par le biais
d’un rendez-vous hebdomadaire! Genre ambiance course.
En collaboration avec Téléverbier et l’ESS, le
samedi dès 13 heures, le stade de slalom de
Savoleyres accueille en effet les concurrents du
Challenge Philippe Roux. Pour le plaisir d’en
découdre, avec une moyenne d’environ 80 partants à chaque fois, tous âges confondus, on se
bouscule dans le portillon de départ d’un
géant. Qui plus est, avec deux stades à disposition, la bande à Roux propose une option vitesse avec un super-G. Pour ratisser encore plus
large, le Ski-Club Ski Team recrute. Enregistré
à Swiss-Ski, il est réservé aux skieurs extérieurs
au canton. Une manière élégante de donner
envie de revenir à Verbier. Et encore, avec
l’arrivée de drones, sous contrôle évidemment,
Philippe voit là l’opportunité d’étoffer la palette
ALDO-H. RUSTICHELLI
de divertissements.
Photos: Gérard Berthoud
3
Que ce soit au départ ou dans l’aire d’arrivée, l’horloger Longines est omniprésent. A Kitz comme ailleurs, sur le circuit alpin Coupe du monde.
PRÉCISION LONGINES EN COUPE DU MONDE
ARRÊT SUR IMAGE À KITZBÜHEL
Piste mythique de la Coupe du monde, la
Streif est du genre à chahuter les athlètes.
Elle exige des talents de funambules.
Toujours à la limite de la rupture. Même
lorsque le départ est relégué quelques
courbes de niveau plus bas, comme en janvier dernier, le skieur devient guerrier.
Dans le temple autrichien, l’Italien Peter
Fill s’est mis en mode victoire. Alors que
Beat Feuz (2e) et l’inoxydable Carlo Janka
(3e), épaulés par l’étonnant Marc Gisin
(5e), ont redoré le blason des descendeurs
suisses. Manière efficace d’inverser le
vent critique de girouettes médiatiques
promptes à ironiser. A défaut d’analyser!
Kitzbühel, c’est aussi l’occasion d’un clin
d’œil à la précision Longines.
Un jour roi, le lendemain mendiant. Les
skieurs en général et suisses en particuliers, ne
sont pas toujours à la fête lorsque pleuvent les
critiques. Surtout quand on ne prend pas la
peine de capter les heures d’entraînement qui
se cachent derrière les minutes consacrées à la
compétition. Qui plus est, l’épreuve reine reste
un défi qui touche à la perfection. Plus encore
sur la Streif. Cette piste en tôle ondulée, que
même les cadors redoutent. Eux qui dévalent
la montagne au-delà des limites physiques!
Avec au compteur une arrivée à plus de 140
km/h. Synonyme de délivrance.
Triompher à Kitz exige une prise maximale de
risques. Cela étant, du premier au dernier, les
concurrents ne sont pas des braquaillons. Dans
le doute, il suffit de se rendre dans la zone de
départ au sommet de la Streif, du Lauberhorn,
de Val Gardena, pour s’immerger dans l’intensité du moment. Face à la pente! Qu’il vaut
mieux flatter dans le sens de la descente!
En cette saison pavée d’incertitudes, les Helvètes, avec leur lot de blessés, ont osé jouer les
conquérants lors du rendez-vous autrichien.
Carlo Janka, palmarès de technicien doué, a
démontré sa force de caractère et sa classe naturelle. Ajoutant sa touche personnelle, à la
fois sobre, épurée et efficace.
Beat Feuz, victime d’une blessure à un tendon
d’Achille, est un gagneur né. Capable de tailler
des courbes vers les podiums malgré un
manque de compétition. De se battre sans rien
lâcher. Signe que la saison n’est pas aussi noire
qu’on l’affirme Marc Gisin, sublimé, a provoqué
la surprise. Pour partager une parcelle de
gloire avec ses coéquipiers.
Sans complexe face à des clients réputés.
Comme Axel Lund Svindal. Avant son impressionnante cabriole sur une piste où tout pouvait arriver. Philosophe, du haut de son mètre
nonante-sept, à peine hospitalisé, le Norvégien
évoquait 2017 et les 44es Mondiaux à St-Moritz
sous le signe de la revanche.
HELVÈTES SANS COMPLEXE
Au départ, l’athlète sait que l’esprit d’équipe ne
lui sera guère utile une fois franchi le portillon.
La parole est au chronomètre. Il faut faire face.
COMME UN AIR DE FAMILLE
Présent à Wengen et à Kitzbühel, Walter von
Kaenel, boss de Longines, a vu l’intégrale de la
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
57
1
3
chute de Svindal. Au même titre que celle
d’autres cadors, à la Hausbergkante, sur un
revêtement devenu lit de douleur. Alors que la
visibilité était très aléatoire. Ambassadeur
prestigieux de l’horloger au sablier ailé, le Norvégien avait déjà été blessé à Beaver Creek.
Payant un lourd tribut à la piste des Oiseaux de
proie. Où il avait frôlé le clap de fin.
Walter von Kaenel, personnage aux multiples
facettes, qui ventile une image dynamique de
la manufacture et de ses produits, explique
sans ambages que les blessés restent dans le
giron de la marque. Faisant également référence à l’Américaine Mikaela Shiffrin. Technicienne surdouée blessée à Åre. Lors d’une
séance de ski libre. Ambassadrice toute d’élégance, reine incontestée du slalom à tout juste
20 ans, elle annonçait fin janvier avoir rechaussé ses skis au Colorado. Avant de revenir victorieusement à la compétition à Crans-Montana.
Longines, membre du Swatch-Group, cultive
58
SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
l’esprit de famille précise le boss. Et n’abandonne jamais ses sportifs avec qui sont tissés
des liens d’amitié.
DE LA VITALITÉ À REVENDRE
Quand on parle horlogerie et précision, le
«chef» au langage direct met sur le tapis l’histoire de Longines et son héritage hivernal. Lui
qui a pratiqué le ski de fond avec ferveur et
ardeur sur des longues distances, témoigne un
respect teinté d’admiration pour les alpins.
Ecrit en aparté! Pionnier du chronométrage
sportif, l’horloger affiche un chiffre d’affaires
d’un milliard et demi de francs.
Coup de rétro. En 1933, la marque a été mandatée en tant que chronométreur officiel des
Championnats du monde de ski alpin. A Chamonix. D’innovations en améliorations techniques, après un break, Longines est (re)devenu en 2006 chronométreur officiel de la Coupe
du monde. Mandat qui englobe les champion-
nats du monde. En partenariat avec la FIS. Mais
tout ne s’est pas fait d’un simple coup de cuillère à pot. En l’occurrence, la diplomatie ciblée
du boss a fait merveille.
La complémentarité de Swatch-Group, les
compétences de Swiss-Timing aidant, cette
aventure industrielle a révélé le savoir-faire
d’une région. D’évolution en amélioration, la
réactivité des athlètes s’est concrétisée. Par le
biais de secondes disséquées, les chronos ont
pris des allures infimes. De centièmes. Sur les
tableaux d’affichages érigés dans les aires d’arrivée. Pendant que le téléspectateur frise l’ophtalmie à user ses pupilles sur sa lucarne.
BONNE PIOCHE À KITZBÜHEL
Président de Longines le «chef», puisque ainsi
nommé par son staff, se caractérise pas un
perfectionnisme connu. Comme Kitzbühel et
sa piste mythique ne figuraient plus au palmarès de la marque, Walter von Kaenel a œuvré
Photos: Gérard Berthoud/Eric Oppliger
2
Sponsor Principal Swiss-Ski
Sponsors Swiss-Ski
Automobiles
1
1
Partenaires
Partenaires d’Événements
Official Broadcaster
Partenaire media
Swiss Ski Pool
Fournisseurs
| Burgerstein | Pirelli | DruckEinfach.ch | RUAG | Hilti | Ferienverein |
| Schweizer Jugendherbergen | TechnoAlpin | Kameha Grand Zürich | Human Tecar |
Donateurs
| Crystal Club | Stiftung zur Förderung des Alpinen Sports |
4
1 Beat Feuz, Carlo Janka et Marc Gisin
ont choisi la Streif pour se rappeler
aux bons souvenirs de leurs fans!
2 Aksel Lund Svindal, athlète et skieur
hors-normes, ambassadeur sympa et
décontracté de Longines, a connu une
fin de saison prématurée sur la Streif.
3 L’Américaine Mikaela Shiffrin, prodige du slalom, ambassadrice toute
d’élégance de l’horloger imérien.
4 A Kitzbühel, terre de légendes,
Karl Schranz à l’heure du café.
Un ex-champion autrichien qui a
marqué le ski de son empreinte.
5 Walter von Kaenel, en nocturne et
avec Hermann Kralinger (à g.),
membre influent du club KitzSki!
5
pour la remettre à son actif. Electron gagneur.
Conquérant de l’utile. Menant son quotidien à
un rythme hallucinant, ce perfectionniste a fait
valoir ses qualités de négociateur. Maniant bon
sens et équité. Des atouts par les temps qui
courent dans les milieux horlogers.
A son habitude, sourire enjôleur, celui qui pratique la convivialité et un langage sans détour
a rondement mené les tractations! Il n’est pas
discoureur à proposer une approche biaisée.
Walter von Kaenel a donc fixé un ordre dans la
graduation des intérêts d’une manufacture
cotée. Où la réussite est élevée au rang de vertu
cardinale.
20 000 francs et un garde-temps. Depuis la
création du prix, Michaela Shiffrin a été distinguée trois fois! Podium partagé, au masculin,
deux fois avec le Français Alexis Pinturault. Et,
la saison dernière, avec le prodige norvégien
Henrik Kristoffersen.
En outre, le 3e Longines Future Ski Champions,
slalom géant en deux manches, sera disputé
sur les pentes de Corviglia, à Saint-Moritz, les
14–15 mars. Des athlètes de 16 ans et moins,
issus de seize pays dont la Suisse, s’affronteront
en marge des finales de la Coupe du monde. Le
vainqueur recevra un chrono, un trophée et un
chèque pour la promotion du ski dans son pays!
IMPRESSUM: Snowactive Mars/Avril 2016;
49e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185;
Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG,
Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd,
Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29;
Rédaction Snowactive Zuchwilerstrasse 21,
4501 Solothurn, Téléphone 058 200 48 28;
Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt;
Rédaction De-Jo Press GmbH, Soleure:
Joseph Weibel ([email protected]),
Aldo-H. Rustichelli ([email protected]);
Rédaction de photo Erik Vogelsang;
Annonces Prosell AG, Schönenwerd,
Rebekka Theiler ([email protected]),
Wolfgang Burkhardt ([email protected]);
Collaborateurs permanents Christian Andiel,
Richard Hegglin, Kurt Henauer
Traductions Thierry Wittwer;
Responsabilité design et production
Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer;
Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd,
[email protected] , Téléphone 062 858 28 28;
Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour
2 ans (TVA comprise);
Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15,
5012 Schönenwerd;
Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel
de la rédaction;
www.snowactive.ch, [email protected],
[email protected]
Swiss-Ski: Rédaction Regula Lazzaretti (regula.lazzaretti@
swiss-ski.ch); Erika Herzig ([email protected])
Collaborateurs permanents: Christian Stahl,
Fabienne Kropf, David Hürzeler, Julia Philipona,
Ursina Haller, Sabrina Aebischer
Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à
Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri,
Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12
ALDO-H. RUSTICHELLI
MAIS ENCORE, COUP DE POUCE!
Sur le plan du sponsoring, l’horloger s’engage
avec le Longines Rising Ski Stars. Prix qui distingue les meilleurs jeunes, filles et garçons,
engagés en Coupe du monde. En finalité, pour
les récipiendaires, chacun reçoit un chèque de
Pourvoirie Team-Snowactive:
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
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MÉDECINE
QUAND LE DOS
FAIT GRÈVE
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SNOWACTIVE
MARS/AVRIL 2016
On retrouve les dorsalgies chez les athlètes
de haut niveau comme chez les populaires,
et pas seulement dans les sports du ski. Les
causes de ces douleurs dorsales sont souvent l’expression d’une surcharge du système, et la meilleure protection contre cette
embarrassante situation est une bonne
musculature stabilisatrice du tronc. Cet
excellent soutien peut être appris durant
l’enfance déjà et pratiqué régulièrement
dès ce moment.
pics de forces que dans des positions bien définies. Si ces pics surviennent dans des positions
extrêmes, on quitte la zone élastique de ces
articulations pour se rapprocher de la zone dite
plastique, où les forces agissantes déforment la
structure. Au niveau du dos, ce phénomène est
le plus simple à comprendre au niveau du
disque intervertébral. Mais ce principe est valable également pour les articulations intervertébrales qui ont la grandeur d’un ongle d’un
doigt, ainsi que pour le cartilage des articulations sacro-iliaques.
QUE SE PASSE-T-IL AVEC LE DISQUE
INTERVERTÉBRAL?
Les douleurs dans la région basse de la colonne vertébrale, les lombalgies, se retrouvent
régulièrement à la une des commentaires
concernant les meilleurs champions de ski, et
Carlo Janka, Marc Berthod, Bode Miller et Felix
Neureuther sont quelques-unes des stars du ski
alpin qui ont dû se battre contre de tenaces
douleurs vertébrale. Mais les dos de Roger Federer et d’Andy Murray en tennis, ou de Gareth
Bale en football ont également largement fait
parler d’eux. Les gros titres en relation parlent
de «dos bloqué», «diagnostic hernie discale» et
autres «réaction de surcharge», en passant par
«saison terminée», pire encore «carrière compromise».
Les problèmes dorsaux sont en tous cas un
thème très présent dans une consultation de
médecine du sport en rapport avec les sports
d’hiver, qu’il s’agisse de diagnostic, de traitement voire même de prévention. Dans cette
présentation, il sera surtout question des problèmes rencontrés au niveau de la colonne
lombaire et des causes de ces problèmes d’un
point de vue structurel. Dans une présentation
future, nous traiterons de l’aspect plutôt fonctionnel de ces mêmes problèmes.
Photo: Ldd. / B&S Stockimage
LOURDES SOLLICITATIONS
Lors de l’opération d’une hernie discale de
Bode Miller il y a de cela une année, on a de
façon répétée parlé des pistes dures et des importantes sollicitations du rachis par des chocs
quasi ininterrompus sur cet organe dans toutes
les positions possibles et imaginables (flexion
maximale). On voyait dans ces arguments les
mécanismes causant les dommages des structures vertébrales et discales.
Effectivement, les forces de compression et les
tensions en flexion agissant sur toutes les structures de la colonne vertébrale sont toujours
plus grandes. Avec l’avènement de la technique
du carving, des skis toujours plus courts, des
rayons de courbes toujours plus serrés et globalement, de la façon plus agressive de skier,
ces forces ont augmenté de manière exponentielle. Ces constations sont par ailleurs également valables pour les skieurs de loisir!
Biomécaniquement, toutes les articulations
réagissent de manière identique: elles ne sont
en mesure de tolérer et d’absorber ces énormes
Les disques intervertébraux sont faits de deux
parties: les fibres de collagène disposées de
manière circulaire pour constituer l’anneau
extérieur et le noyau gélatineux. La répétition
des flexions en charge contribue au relâchement de cet anneau et des diverses fibres
jusqu’à l’apparition de déchirures. Si ce mécanisme se répète trop souvent, le noyau du
disque peut être expulsé à travers la déchirure
dans le canal vertébral. Cette masse est considérée comme «étrangère» par le système immunologique et sera progressivement détruite.
Il en résulte une masse en «chair de crabe» qui
est en mesure d’occasionner divers problèmes
et des douleurs. Entre autre, elle peut appuyer
sur une racine nerveuse et provoquer de la
sorte des dorsalgies locales, des sensations de
brûlures dans la fesse ou des douleurs irradiantes dans la jambe.
Lorsque tout va bien, l’organisme digère la
masse évacuée et le problème est résolu. Une
injection locale de dérivés cortisoniques peut
contribuer à l’accélération de ce processus. Par
contre, si l’organisme n’est pas en mesure de
réaliser ce nettoyage et que la masse est simplement encapsulée, une intervention chirurgicale peut devenir nécessaire pour l’éliminer.
Les discopathies, traitées conservativement ou
chirurgicalement, doivent en tous les cas être
sérieusement réhabilitées, car elles sont toujours l’expression d’une capacité de stabilisation du tronc insuffisante!
charges persistent, les parties postérieures du
rachis réagissent également, l’âge aidant. Il en
résulte non seulement une perte de hauteur du
disque mais également une surcharge et une
déformation des petites articulations intervertébrales qui favorisent évidemment le développement d’arthroses dans ces structures. Ces
déformations progressives des différentes
structures concernées peuvent être la cause de
rétrécissements au niveau des zones de sortie
des racines nerveuses qui s’en trouvent par
conséquent comprimées. Ou bien les segments
vertébraux touchés glissent les uns par rapport
aux autres et peuvent provoquer des déformations avec des influences néfastes sur la qualité
de vie de l’intéressé.
Il faut mentionner pour terminer que des réactions de surcharges peuvent se développer
dans tous les tissus et toutes les articulations.
Alors que chez les coureurs à pied, ce sont essentiellement les membres inférieurs qui sont
touchés, les sollicitations importantes rencontrées en ski provoquent des réactions de surcharges qui touchent également des zones plus
élevées, le dos justement. Chez les sportifs
jeunes, ces manifestations se concentrent volontiers sur les zones de croissance, bien
qu’elles puissent fondamentalement se rencontrer partout. L’imagerie médicale moderne
permet aujourd’hui de bien documenter ces
altérations néfastes.
En conclusion, on peut affirmer que lorsque des
douleurs dorsales surviennent chez le skieur,
il est impératif que celui-ci se mette en rapport
avec son entourage médical et des sciences du
sport afin d’évaluer sa capacité de stabilisation
musculaire du tronc, sa tolérance à la charge
et de déterminer quelles sont les charges
tolérables d’autre part. Lorsque le traitement
choisi n’apporte pas les résultats escomptés, un
diagnostic précis à l’aide d’une imagerie médicale adaptée sera indispensable, chez le sportif
jeune également.
DR. MED. MARCUS R. BAUMANN, D.O.M.
LES JEUNES PEUVENT AUSSI ÊTRE TOUCHÉS
Ce processus structurel décrit peut être considéré comme une manifestation de vieillissement précoce et débute souvent chez des
individus jeunes déjà. L’âge d’or de cette modification est située entre 25 et 35 ans, mais il
n’est pas rare que des personnes plus jeunes
encore soient touchées par cette «maladie».
C’est pourquoi nous répétons et nous insistons
que l’entraînement de la musculature stabilisatrice du tronc doit impérativement débuter
dans le jeune âge et être pratiquée régulièrement.
Ces processus de vieillissement des disques
intervertébraux, lorsqu’ils touchent des individus jeunes, concerne surtout la partie antérieure de la colonne vertébrale. Lorsque les
www.crossklinik.ch
Dr. med. Marcus R. Baumann, D.O.M.
Médecine physique & Réhabilitation FMH
Médecine Manuelle SAMM, Médecine du Sport SSMS
Médecine de la douleur interventionelle SSIPM
Swiss Olympic Medical Center crossklinik AG Basel
MARS/AVRIL 2016 SNOWACTIVE
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| FSSI
Sci Svizzera
italiana
Supplemento per
soci e lettori
di lingua italiana
Aprile/Marzo
2016
a cura di Elia Stampanoni
SCI DI FONDO:
GIACOMO BASSETTI VERSO
IL TOUR DE SKI?
Con Jerome Guzzi, coordinatore tecnico FSSI per il settore fondo,
parliamo dell’evoluzione di Giacomo Bassetti e delle prospettive per
il futuro dei giovani FSSI.
sulle nevi di Campra, quando a fine dicembre
ha colto un 5° rango nella 10 km a stile classico e poi ancora un 9° rango a skating nella
15 km del giorno seguente (Coppa svizzera).
Ai Campionati svizzeri di Zweisimmen di fine
gennaio, impegnato in una 15 km a stile classico il sabato e nella 15 km skating con partenza ad handicap la domenica, ha colto un 7°
e un 6° rango. In Campra ha poi corso anche
a inizio febbraio per la Coppa continentale,
con al via i migliori rappresentanti dell’arco
alpino, disputando tre gare. Qui la sfortuna è
stata protagonista: caduta nella prova sprint
e rottura dell’attacco nella 15 km a inseguimento. Giacomo si è così dovuto accontentare
di un 32° rango nella 15 km a stile libero, a
1’39’’ dal vincitore e dopo essere transitato al
18° rango al rilevamento del chilometro 11.
Una stagione che gli ha permesso di essere
selezionato per i Campionati Mondiali di categoria (U23) di Rasnov, in Romania.
EL IA STA MPA N O N I
FOTO: E.S.
Oggi parliamo di sci di fondo, un settore
della FSSI che lo scorso 21 febbraio a San
Bernardino ha dato un bel segnale. La gara
organizzata sulla pista mesolcinese ha infatti attirato circa un centinaio di partecipanti,
distribuiti dalle categoria degli U10 fino agli
over40 e infoltita dalla concorrenza del vicino
Sci Club di Splügen o dai fedelissimi atleti di
Cunardo. I ragazzi della FSSI hanno così potuto misurarsi in un contesto interessante e
le partenze in massa hanno contribuito a
creare una bell’atmosfera, con anche un discreto pubblico a seguire le affascinanti gare.
Pure le gare dei più grandi hanno riscontrato
un bel successo di presenza, a dimostrazione
che questo sport è ancora vivo.
Al «Fondo del San Bernardino» mancavo giocoforza Giacomo Bassetti, che proprio in qui
giorni stava affrontando la trasferta per i
Mondiali U23 in Romania, dal 21 al 28 febbraio, il suo grande obiettivo stagionale. Dopo
essersi distinto nelle categorie giovanili, l’esponente del GS Molinera e della FSSI, l’anno
scorso aveva già spiccato il volo nello sci che
conta, ottenendo dei validi risultati nella categoria degli junior.
Dallo scorso novembre Giacomo (nato il 7
maggio 1995) corre invece con i grandi e, inserito nei quadri C della nazionale elvetica, si
è ben distinto sin dall’inizio dell’annata sciistica 2015/2016. L’abbiamo potuto osservare
Giacomo Bassetti a Campra.
Con il sostegno
62
SNOWACTIVE
MARZO/APRILE 2016
Sponsor principale
Sponsor FSSI
FSSI |
L’INTERVISTA CON
JEROME GUZZI
Elia Stampanoni: Quali i primi ricordi di
Giacomo sugli sci?
Jerome Guzzi: «Mi ricordo la prima gara locale in occasione della settimana bianca dello sci club (GS Molinera). Era uno dei più
giovani del gruppo ed ha saputo approfittare
dell‘ambiente che c’era. Era un giovane combattivo e fin da subito ha provato a spingere
forte».
Ha sempre avuto una certa affinità con la
disciplina?
«Gli è sempre piaciuto stare all’aperto e muoversi. Subito abbiamo intuito che aveva una
testa e un corpo adatti agli sport di resistenza,
ma solo dopo aver colmato (rapidamente) le
lacune in termini di coordinazione e di tecnica
abbiamo dissipato qualsiasi dubbio circa il
suo potenziale».
Quali gli ingredienti per la sua crescita?
«Oltre al talento è stato molto bravo a imparare velocemente. Poi, più tardi, frequentando
il Liceo sportivo a Davos, si è potuto allenare
quotidianamente con un bel gruppo di coetanei dello stesso livello. Il continuo confronto
e il fatto di essere seguito giornalmente dagli
allenatori sulla neve è molto utile e facilita la
progressione. Giacomo, negli anni da U20 che
l’hanno visto entrare nei quadri C, ha dovuto
superare diversi problemi fisici che gli hanno
compromesso due stagioni, ma è stato molto
bravo a incassare i colpi e a ricavarne delle
lezioni positive, dimostrando di avere la forza
mentale, dote necessaria per poter emergere
nello sport».
Tu lo segui ancora, quali insegnamenti hai
potuto ricevere?
Giacomo concorda il piano d’allenamento con
l’allenatore della nazionale e, grazie all’esperienza, riesce a gestire bene i carichi di lavoro
e il recupero. Io sono disponibile quando ha
bisogno di nuove idee o per un confronto d’opinioni. Inoltre lo seguo in tutte le gare non
coperte dalla nazionale, come quelle di Coppa
Svizzera, oppure in allenamenti che organizziamo assieme. Accompagnando lui, ma anche gli altri miei atleti, ho imparato molto: in
particolare a gestire i momenti negativi (che
sono parte del percorso) e a osservare la
crescita dei giovani.
FOTO: PASTA
Per capire l’evoluzione di Giacomo nelle
file della FSSI abbiamo incontrato Jerome
Guzzi, coordinatore tecnico della FSSI e
monitore del GS Molinera, dove l’ha visto
crescere.
Un momento del Fondo del San Bernardino.
Cos’ha apportato un atleta come Giacomo al
movimento ticinese?
«Come altri ticinesi nel passato, Giacomo ha
mostrato che è possibile avere successo nello sci di fondo, anche se non si nasce vicinissimo alle piste di sci (come lui che è di Pianezzo, in Val Morobbia). Oltre che per i ragazzi,
questo esempio è di certo incoraggiante anche per gli allenatori della FSSI o degli sci
club».
Ci sono altri giovani promettenti? A cosa
devono essere disposti per raggiungere i
livelli nazionali?
«Ci sono di sicuro e alcuni hanno già mostrato il loro talento, mentre altri lo stanno ancora scoprendo grazie al buon lavoro della FSSI.
Spesso sento che per arrivare a certi risultati serve molto sacrificio, ma questa parola non
mi piace molto, soprattutto se collegata alla
parola rinuncia. Preferisco invece sottolineare che grandi risultati sono il risultato di
grandi passioni. Se i ragazzi e le ragazze
amano muoversi, si divertono a sciare e hanno piacere a stare sulla neve e all’aperto, al-
lora sono sulla strada giusta. Noi allenatori
possiamo aggiungerci un po’ di metodo, un
dialogo aperto e soprattutto un clima di gruppo positivo. E allora i risultati arriveranno».
IL SETTORE FON DO DELLA FSSI
Il settore fondo si occupa della parte agonistica
degli atleti selezionati nelle tre squadre FSSI,
della loro preparazione atletica e tecnica, della
programmazione e organizzazione di tutti i campi di
allenamento e delle gare a cui si partecipa a livello
Nazionale.
Il settore sta cercando una collaborazione con i club
per propagandare il «fondo» nell‘intento di reclutare giovani forze nuove.
Può contare su tre validi allenatori e di uno skiman
che, assieme al capo fondo Ortensio Bassi, offrono
ai giovani le condizioni ideali per la pratica di questo
sport.
Contatti
Ortensio Bassi
via Campo Sportivo 35 - 6717 Torre
[email protected]
079 685 07 71
MARZO/APRILE 2016 SNOWACTIVE
63
| FSSI
Tour de Ski Lenzerheide, la discesa con uno s
catenato pubblico rossocrociato
Tour de Ski
Lenzerheide,
la partenza della
gara degli uomini.
OLTRE 27 MILA PERSONE
A LENZERHEIDE PER IL TOUR DE SKI
ospitare l’avvio dell’evento anche nei prossimi
tre anni.
La partenza del primo gennaio 2016 a Lenzerheide è stato un bel biglietto da visita per
l’organizzazione, capace di offrire una tre
giorni di grande qualità nonostante le precarie situazione d’innevamento. Il circuito, disegnato attorno all‘arena del Biathlon di Lenz,
si è rivelato ostico, mettendo subito alla prova
gambe e braccia dei protagonisti. A seguire le
gare a Lenzerheide si è avuto il grande pubblico, andato ben oltre le attese del comitato
organizzativo (oltre 27mila spettatori).
Forse in una delle prossime edizioni vedremo
anche un esponente della Svizzera italiana al
via di una gara di Coppa del Mondo? In svizzera Giacomo è tra i migliori della sua classe
d’età, ma per arrivare ai vertici assoluti ci
vogliono ancora ore di lavoro e di allenamenti. Ma Giacomo è pronto per affrontare questa
sfida? Così il giovane di Pianezzo ha risposto
alla sollecitazione ai microfoni della RSI*: «Io
so dove voglio arrivare e la mia testa è pronta
sobbarcarsi i carichi di lavoro necessari. Ora
Con il sostegno
64
SNOWACTIVE
MARZO/APRILE 2016
dovrò vedere come reagirà il mio corpo, considerando che per essere competitivo in Coppa del Mondo bisogna essere pronti e preparati si tutti i fronti. In nazionale c’è un gruppo
motivato che di certo aiuta ad affrontare i
momenti difficili e gli allenamenti estenuanti
per raggiungere gli obiettivi».
* Giacomo Bassetti a sport non stop
http://www.rsi.ch/la2/programmi/sport/sport-nonstop/gli-incontri/Giacomo-Bassetti-6880595.html
IN FORMAZION I E CON TATTI
www.fssi.ch / [email protected]
Sponsor principale
Sponsor FSSI
FOTOS: E.S.
Nel corso della stagione 2015/2016 la Svizzera ha di nuovo avuto l’onore di ospitare il
meglio dello sci di fondo. A dicembre Davos
ha organizzato come abitudine le prove di
coppa del Mondo, mentre a inizio gennaio a
Lenzerheide è scattato il Tour de ski (TdS), una
prova affascinante per il pubblico, massacrante per gli atleti.
Il TdS è stato ideato nel 2006 dallo svizzero
Jürg Capol (ex fondista che fino al 1994 partecipò a 13 prove di Coppa del Mondo e ai
Giochi di Lillehammer) e dal norvegese Vegard Ulvang (vincitore della Coppa del Mondo
nel 1990 oltre a 8 medaglie mondiali e sei
olimpiche, di cui tre ori).
I due s’ispirarono ai grandi giri del ciclismo e
proposero una formula analoga, a favore soprattutto dello spettacolo, in modo da rilanciare questo sport. Il Tour ha fatto tappe a
Asiago, Monaco, Nove Mesto, Oberhof e Praga, mentre negli ultimi anni le stazione ospitanti sono state Oberstdorf, Dobbiaco, Val di
Fiemme e, per la Svizzera, la Val Monastero e
Lenzerheide che ad anni alterni intendono
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de SwissBull
100% coton, col rond.
SwissBull-Vintage-Design.
Tailles disponibles:
S, M, L, XL et XXL
Coloris disponibles:
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light grey
CHF 19.90
Art. 0900
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de SwissBull
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étanche au vent et fortement hydrofuge.
Col haut avec protège-menton. Coupe sportive
et fines broderies décoratives.
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Tailles: S, M, L, XL, XXL et XXXL
CHF 169.90
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aux manches.
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Tailles disponibles:
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