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Seconde partie : Rédaction (15 points) L’utilisation d’un dictionnaire de langue française est autorisée. Un ami ou un adulte de votre entourage vous a convaincu(e) de changer votre comportement. Vous raconterez cette expérience en rappelant d’abord comment vous vous comportiez, puis comment votre interlocuteur s’y est pris pour vous amener à changer. Critères de réussite : – cohérence par rapport au texte de départ ; – respect des différentes étapes indiquées par le sujet ; – présence de passages narratifs et de dialogues ; – qualité des arguments formulés par les personnages. Il sera tenu compte de la correction de l’expression, de l’orthographe et de la présentation. Corrigé : Questions, réécriture, dictée (25 points) Questions (15 points) Rappel : Les réponses doivent être rédigées. – Pour une ou deux réponses qui ne sont pas rédigées : vous perdez 0,5 point. – Pour deux réponses ou plus qui ne sont pas rédigées : vous perdez 1 point. I. Des prisonniers 1. a. Afin d’obtenir deux phrases, on aurait pu placer un point après le mot « désespérés ». (0,5 point) Autre réponse possible : Dans cette phrase, on aurait pu placer un point après le mot « coins ». b. La première énumération est : « écroulés (dans nos coins), sales, écœurés, désespérés ». La seconde énumération est « geignaient, se plaignaient et blasphémaient ». (0,25 point pour chaque énumération). (0,5 point) c. Le narrateur cherche à insister sur la grossièreté, la déchéance, voire la déshumanisation des prisonniers qui vivent coupés du monde et qui ont perdu tout espoir d’y retourner. (0,5 point). 2. a. Le mot « désespérés » est formé du radical « espérés » et du préfixe « dé(s) ». (2 x 0,25 point) Remarques : – Si vous précisez que le préfixe « dé(s) » a un sens privatif, négatif, qu’il inverse le sens du mot : 0,25 point de bonus ; – Si vous précisez que le radical « espérés » est issu du participé passé du verbe « espérer » : 0,25 point de bonus. b. Le mot « désespérés » s’applique à l’état d’esprit des prisonniers car ceux-ci n’ont plus aucun espoir de sortir du camp et commencent à renoncer à leur humanité. (0,5 point) 3. Avant l’intervention de Robert, les prisonniers sont démoralisés, accablés, anéantis (« écœurés, désespérés » l. 2, « claqués » l. 3, « marasme général » l. 5) ; ils se comportent de manière grossière, vulgaire (« blasphémaient à haute voix » l. 3, « Janin, […] qui se grattait les poils » l. 9, « atmosphère puante » l. 25, « lâche un pet » l. 27) presque comme des animaux, signe qu’ils ont renoncé à leur dignité, à leur humanité (« écroulés dans nos coins, sales » l. 2, « piailla » l. 11, « la gueule ouverte » l. 21, « comme si vous étiez des hommes » l. 23-24). (0,25 point x 3 pour les éléments, et 0,25 x 3 pour les citations). Remarque : Les prisonniers ne changent pas immédiatement de comportement au moment où Robert traverse la baraque, et ils mettront sans doute quelques temps à changer leurs habitudes. Vous pouvez donc citer des éléments de l’ensemble de l’extrait, et pas seulement des trois premières lignes. II. Un homme plein de ressources 4. Robert fait croire à la présence d’une femme en mimant la situation : il fait semblant d’arriver avec une femme à son bras (« mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une femme » l. 1-2, « continuant à offrir le bras à la femme imaginaire » l. 4), de l’inviter à s’asseoir (« il fit le geste de l’inviter à s’asseoir sur son lit » l. 4-5), de lui parler (« faire la cour à sa femme invisible » l. 6-7, « il lui murmurait quelque chose à l’oreille » l. 7-8), de la toucher (« caressait le menton, baisait la main » l. 7). (0,5 point) 5. a. Le complément circonstanciel de manière est « avec une courtoisie d’ours » (l. 8). (0,5 point) b. « une courtoisie d’ours » est une expression pour le moins étonnante, car a priori un ours n’est pas « courtois »… Les noms « courtoisie » et « ours » sont presque opposés (quand on dit d’un homme que c’est un ours, cela signifie qu’il est bourru, solitaire). On peut comprendre que Robert essaie d’agir de manière courtoise, galante envers la femme imaginaire, mais qu’il le fait de manière un peu maladroite, gauche parce qu’il n’est pas quelqu’un qui a d’ordinaire des manières distinguées (par exemple, il répond à Janin en « gueul[ant] » l. 12). Il joue un rôle et cela se voit : derrière l’homme galant transparaît l’homme bourru. (1 point) 6. Les camarades de Robert l’écoutent sans protester car ils sont trop surpris pour pouvoir dire quoi que ce soit (« médusés » l. 4, « avec ahurissement » l. 6, « Il était peut-être devenu fou » l. 18, « les copains complètement ahuris » l. 21, « On le regardait, bouche bée, en silence » l. 28). En outre, Robert est un personnage respecté et craint par les autres prisonniers (« il avait encore à ce moment-là des poings solides, devant lesquels les prisonniers de droit commun eux-mêmes se taisaient respectueusement » l. 18-19. (1 point) Annales de brevet 397 7. a. Nous sommes français donc il faut se montrer galants et polis. (0,5 point) Autres réponses possibles : – à la place de donc, on peut mettre si bien que, par conséquent… – « Comme/puisque nous sommes français, il faut se montrer galants et polis » – « Il faut se montrer polis car/parce que nous sommes français » b. Il s’agit d’un rapport de cause (« nous sommes français ») à conséquence (« il faut se montrer polis et galants ») (0,5 point) Remarque : Votre réponse à cette question dépend de votre réponse à la question 7. a. c. La classe grammaticale de « donc » est une conjonction de coordination. (0,5 point) Remarque : Votre réponse à cette question dépend de votre réponse à la question 7. a. 8. a. Les différents niveaux de langues utilisés dans ces deux phrases sont les niveaux de langue familier (par exemple « sans ça, je cogne ») et courant, voire soutenu (par exemple : « en sa présence »). (0,5 point) b. Robert mêle les niveaux de langue dans son discours car il s’adresse à ses camarades prisonniers (avec qui il a l’habitude d’utiliser un niveau de langue familier) mais il veut en même temps montrer l’exemple et parler comme il se doit devant une « grande dame » (l. 12) ; il emploie donc aussi le niveau de langue courant, voire soutenu. (1 point) III. Une fiction bénéfique 9. Face à l’intervention de Robert, la réaction du groupe évolue. Tout d’abord, les prisonniers sont surpris (« sous nos regards médusés » l. 4, « avec ahurissement » l. 6, « Quoi ? piailla Janin » l. 11, « Il était peut-être devenu fou » l. 18, « complètement ahuris » l. 21, « On le regardait, bouche bée, en silence » l. 28). Quelques-uns sont également intéressés (« quelques manifestations d’intérêt » l. 5-6). Les prisonniers n’osent pas se moquer de leur camarade aussi parce qu’ils le craignent (« il avait encore à ce moment-là des poings solides » l. 18-19). Puis, « quelques-uns commenc[…]ent à comprendre » (l. 28), puis tout le monde (« tous nous ressentions confusément… » (l. 29). Enfin, les prisonniers retrouvent quelque peu le moral (« le moral du block K remonta soudain de plusieurs crans » l. 32-33). (2 points) 10. Cette fiction de la « grande dame imaginaire » protège le groupe d’un risque de démoralisation, de désespoir (« se laisser-aller » l. 31), d’un risque de soumission, d’abandon de toute dignité, de toute humanité (« se soumettre à n’importe quoi ») et d’un risque de collaboration avec les Allemands (« et même à collaborer » l. 31-32). (3 x 0,5 point) 11. a. La fonction de ces deux propositions subordon- nées conjonctives est complément circonstanciel de condition (ou d’hypothèse). (0,5 point) b. L’expression « une convention de dignité » signifie un accord que font les prisonniers entre eux afin de 398 rester dignes. Ils acceptent de faire semblant de croire à cette « fiction » (l. 31), à ce « mythe » (l. 31) – la présence d’une « grande dame » parmi eux – pour arrêter de se laisser aller et de perdre leur humanité. (1 point : 0,5 point pour si vous expliquez en quoi consiste cet accord et 0,5 si vous précisez le but de cet accord). Réécriture (4 points) Un jour, par exemple, j’étais entré dans le block mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une femme. Ils étaient écroulés dans leurs coins, sales, écœurés, désespérés […]. Je traversai la baraque, continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous leurs regards médusés, puis je fis le geste de l’inviter à s’asseoir sur mon lit. Barème : – 0,5 point par modification. – 0,25 point en moins par erreur de copie (sur un maximum de 1 point). Dictée (6 points) Remarque : Le verbe « acquitter » est écrit au tableau. Je dois vous dire aussi que j’ai contracté1, en captivité, une dette envers les éléphants dont j’essaye2 seulement de m’acquitter3. C’est un camarade qui avait eu4 cette idée, après quelques jours de cachot – un mètre dix sur un mètre cinquante5 – alors qu’il sentait que les murs allaient l’étouffer6, il s’était7 mis8 à9 penser10 aux troupeaux11 d’éléphants12 en liberté – et, chaque matin, les Allemands13 le trouvaient14 en pleine forme, en train de rigoler15 : il était devenu increvable. Romain Gary, Les Racines du ciel, 1954 1 On peut remplacer contracté par un participe passé du 3e groupe comme pris. 2 Le verbe essayer, à la 3e personne du singulier du présent de l’indicatif, peut s’écrire essaie ou essaye : les deux orthographes sont donc acceptées pour la dictée. 3 On peut remplacer acquitter par un infinitif du 3e groupe comme prendre. 4 Le participe passé eu ne s’accorde pas, car le COD cette idée est placé après le verbe. 5 Dans une dictée, les nombres doivent toujours être écrits en toutes lettres : si vous écrivez un mètre dix et un mètre cinquante en chiffres, vous perdez 0,5 point en tout. 6 On peut remplacer étouffer par un infinitif du 3e groupe comme prendre. 7 On met un s’ car il s’agit d’un pronom personnel (le verbe se mettre est un verbe pronominal). Pour en être sûr, on peut mettre le verbe à la 1re personne : je m’étais mis. 8 Pour vérifier qu’il y a bien un s, on peut le mettre au féminin : mise. 9 On ne peut pas remplacer par avait : il s’agit donc d’une préposition. 10 On peut remplacer penser par un infinitif du 3e groupe comme croire. 11 au troupeau au singulier est également accepté : quand le texte est dicté, il n’est pas possible de savoir si l’auteur a écrit ce GN au singulier ou au pluriel. 12 Le mot éléphants est au pluriel car pour qu’il y ait un troupeau il faut qu’il y ait plusieurs éléphants. 13 On met une majuscule car le mot désigne les habitants. 14 Le sujet est bien les Allemands. 15 On peut remplacer par un infinitif du 3e groupe comme vendre. 22Dictée fautive (pour les élèves dyslexiques) Je dois1 vous dire aussi que j’ai contracté, en captivité, une dette envers2 les éléphants dont j’essaye3 seulement de m’acquitter4. C’est5 un camarade qui avait eu cette idée, après quelques6 jours de cachot – un mètre dix sur un mètre cinquante – alors qu’il sentait que les murs allaient7 l’étouffer, il s’était mis à penser8 aux troupeaux9 d’éléphants en liberté – et, chaque matin, les Allemands10 le trouvaient en pleine forme, en train11 de rigoler : il était devenu increvable12. 1 (doigt/dois/doit) Il s’agit du verbe devoir au présent (pour en être sûr, on peut mettre le verbe à l’imparfait : je devais) : cela élimine donc la 1re possibilité (le doigt, c’est le doigt de la main et c’est un nom commun). Le sujet est je, il faut donc choisir la 2e possibilité (on écrirait doit si le sujet était une 3e personne du singulier). 2 (en vers/envers/envert) Il s’agit de la préposition envers. La première possibilité (en vers) correspond à une préposition (en) et un nom commun (vers) : un poème écrit en vers. La 3e possibilité ne correspond à rien (mais avec une espace, si : une maison peinte en vert). 3 (j’ai scé/j’essaies/j’essaye) Il s’agit du verbe essayer. Comme c’est un verbe du 1er groupe et qu’il s’accorde avec je, il ne peut pas prendre de -s-. Remarque : le verbe essayer (de même que quelques autres, comme balayer) a cette particularité de pouvoir s’écrire avec un i ou un y : j’essaie ou j’essaye. 4 (m’aquitter/m’acquitter/m’acquitté) Le verbe est écrit au tableau, à l’infinitif : vous pouvez donc constater qu’il s’écrit avec un c devant qu. Pour choisir entre la 2e et la 3e possibilité (donc entre infinitif et participe passé), on peut remplacer acquitter par un verbe du 3e groupe comme prendre : on va dire j’essaie seulement de prendre (infinitif) et non * j’essaie seulement de pris (participe passé) : le verbe acquitter est donc à l’infinitif et non au participe passé. 5 (Cet/C’est/Sept) Sept correspond au chiffre (au nombre) : si on remplace par un autre nombre, on se rend bien compte que la phrase n’aurait pas de sens (*Huit un camarade). De plus, la phrase parle d’un camarade, et non de sept (et camarade est donc au singulier). Cela exclut la 3e possibilité. Dans la 2e possibilité, vous reconnaissez le verbe être conjugué au présent (C’est) : on peut le mettre à l’imparfait et voir si la phrase fonctionne : C’était un camarade… C’est le cas, et c’est donc bien cette 2e possibilité qu’il faut choisir. 6 (quelle que/quelque/quelques) Quelques est un déterminant. Pour le vérifier, on peut le remplacer par un autre déterminant : Après des jours de cachots. Un déterminant s’accorde avec le nom qu’il introduit : ici il s’agit de jours (pluriel) donc quelques prend un s. Pour plus de précisions sur cet homophone, voir la fiche d’orthographe-conjugaison no 2. 7 (allait/allaient/allez) Ici c’est très simple ! Le verbe aller est conjugué à trois personnes différentes : 3e personne du singulier (allait), 3e personne du pluriel (allaient) et 2e personne du pluriel (allez). Il faut donc chercher le sujet (les murs) et voir à quelle personne il correspond (3e personne du pluriel). 8 (a pensé/à pensé/à penser) On peut procéder en deux temps : d’abord a/à, puis é/er. Pour voir s’il s’agit du verbe avoir conjugué au présent à la 3e personne du singulier (a sans accent), on peut remplacer par l’imparfait et voir si la phrase fonctionne : * il s’était mis avait pensé. Cela élimine la 1re possibilité. La préposition à ne peut pas être suivie d’un participe passé : c’est donc la 3e possibilité qui est la bonne. 9 (troupeau/troupaux/troupeaux) Le déterminant (aux) est au pluriel : le nom est donc forcément au pluriel. Cela élimine la 1re possibilité. Les mots en -aux ont un singulier en -al (un cheval, des chevaux) : ce n’est pas le cas de troupeau, ce qui élimine la 2e possibilité. 10 (allemands/Allemand/Allemands) On met une majuscule car le mot désigne les habitants. Comme le déterminant est au pluriel (les) le nom est forcément au pluriel : Allemands. 11 (entrain/en train/en trin) La 1re possibilité est un nom commun (synonyme de joie). La dernière ne correspond à rien. C’est donc la 2e possibilité qu’il faut choisir. 12 (imcrevable/uncrevable/increvable) Increvable signifie qui n’est jamais crevé : le préfixe in dont le sens est le contraire de est ajouté au radical crever. Le -n- devient -m- devant -m(immobile), -p- (impossible) et -b- (imbuvable) : ce n’est pas le cas ici, car la consonne qui suit est un -c- : donc increvable. Annales de brevet 399 Corrigé : Rédaction (15 points) Rappel du sujet : Un ami ou un adulte de votre entourage vous a convaincu(e) de changer votre comportement. Vous raconterez cette expérience en rappelant d’abord comment vous vous comportiez, puis comment votre interlocuteur s’y est pris pour vous amener à changer. Le sujet reprend grosso modo la trame narrative de l’extrait des Racines du ciel donné en première partie, mais vous demande de changer le contexte. À la lecture du sujet, quelles sont les consignes d’écriture que l’on peut dégager ? 22À quelle personne rédiger ? Votre texte devra être rédigé à la 1re personne du singulier (« Vous raconterez cette expérience en rappelant d’abord comment vous vous comportiez puis comment votre interlocuteur s’y est pris pour vous amener à changer. »). Il vous est donc demandé de rédiger un récit de type autobiographique. Un récit à la 3e personne impliquerait une note inférieure à la moyenne. Remarque : Rien ne vous oblige bien entendu à raconter un épisode qui vous est vraiment arrivé ! (et de toute façon les correcteurs n’ont aucun moyen de vérifier si ce que vous dites est vrai…). Vous pouvez donc très bien inventer une histoire de toutes pièces si vous le souhaitez. Remarques : – Il faudra prendre soin de bien ponctuer et présenter les dialogues – Certaines paroles pourront être aussi rapportées de manière indirecte (« Mon père conclut ce qu’il avait à me dire en me faisant remarquer que… ») – voir leçon de grammaire no 25. Pour vous convaincre, votre ami devra utiliser des arguments, tandis que vous tenterez de défendre votre comportement par des contre-arguments : votre texte sera donc aussi argumentatif (surtout dans les dialogues). Remarques : – Comme rappelé dans les « critères de réussite », ce n’est pas la quantité, mais la qualité des arguments qui importe. – Utilisez des connecteurs logiques pour mieux articuler les arguments entre eux. 22Longueur de la rédaction Vous êtes libre de choisir celui que vous voulez (rien n’est précisé à ce sujet). Aucune consigne n’est donnée à ce sujet. Cela dit, vous ne pouvez pas traiter ce sujet de manière approfondie en 10 lignes. Inversement, si vous rendez trois copies doubles, vous aurez passé presque tout votre temps à écrire, et donc très peu à bien analyser le sujet, à faire un brouillon, à travailler vos phrases, et à vous relire. 22Structure (plan) de la rédaction 22Consignes complémentaires La seconde phrase du sujet vous demande clairement de construire votre récit en deux étapes (« […] en rappelant d’abord comment vous vous comportiez puis comment votre interlocuteur s’y est pris pour vous amener à changer. »). Comme dans toute rédaction, la qualité de l’expression (notamment la richesse et la diversité du lexique), la correction de la langue, l’orthographe, la conjugaison et la présentation sont prises en compte dans l’évaluation. 22Le cadre spatio-temporel Pour structurer votre récit, vous utiliserez des connecteurs logiques et temporels. Ne passez pas trop rapidement sur la première étape : afin de bien décrire votre comportement, vous pouvez par exemple donner des exemples de situations dans lesquelles vous vous êtes comporté(e) de cette manière. 22Type de texte Votre rédaction devra être un récit, un texte narratif (« Vous raconterez cette expérience ») qui comportera des passages de dialogue (« dans lesquels votre ami ou un adulte tente de vous convaincre de changer de comportement »). Cela vous est d’ailleurs rappelé dans les critères de réussite. 400 Comme pour tout dialogue, variez les verbes de parole (rétorquer, s’exclamer, marteler, balbutier…) et si le dialogue est long, entrecoupez-le de courts passages narratifs (« Mon père se mit à marcher en long et en large dans la cuisine en faisant de grands gestes avec ses bras. » ; « Il me regarda longuement dans les yeux avant de reprendre : … » ; « Sa voix n’était maintenant plus qu’un chuchotement et je dus tendre l’oreille pour entendre la fin de son discours », etc.)