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Rapport annuel révisé au 31 décembre 2010 PRICOS DEFENSIVE Fonds d’epargne pension de droit belge Fonds Commun de Placement public de droit belge à nombre variable de parts optant pour des placements pas conformes aux conditions de la Directive 85/611/CEE OPC Aucune souscription ne peut être acceptée sur la base du présent rapport. Les souscriptions ne sont valables que si elles ont effectuées après la remise à titre gratuit du prospectus simplifié ou du prospectus. SOMMAIRE 1. Informations générales 2. Rapport de gestion 2.1. Date de lancement et prix de souscription initiale 2.2. Cotation en Bourse 2.3. Informations aux actionnaires 2.4. Vue d’ensemble des marchés 2.5. Objectif et politique de placement 2.6. Indice et benchmark 2.7. Politique suivi pendant l’exercice 2.8. Politique future 2.9. Classe de risque 3. Bilan 4. Compte de résultats 5. Résumé des règles de comptabilisation et d’évaluation 5.1. Résumé des règles 5.2. Taux de change 6. Composition des avoirs et chiffres-clés 6.1. Composition des avoirs 6.2. Changement dans la composition des avoirs 6.3. Montant des engagements relatives aux positions en dérivés financiers 6.4. Evolution des souscriptions, des rachats et de la valeur nette d’inventaire 6.5. Returns 6.6. Frais 6.7. Notes aux états financiers et autres données 7. Rapport du commissaire 1. INFORMATIONS GENERALES SUR LE FONDS PRICOS DEFENSIVE NOM Pricos Defensive DATE DE CONSTITUTION DU FONDS 4 novembre 2003 DURÉE D’EXISTENCE DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION Durée illimitée. STATUT Fonds Commun de Placement ayant opté pour des placements ne répondant pas aux conditions de la directive 85/611/CEE et régi, en ce qui concerne son fonctionnement et ses Placements, par la loi du 20 juillet 2004 relative à certaines formes de gestion collective de portefeuille d’investissement. SOCIÉTÉ DE GESTION KBC Asset Management SA Avenue du Port 2 B - 1080 Bruxelles Belgique DATE DE CONSTITUTION DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION 30 décembre 1999. NOM DES ADMINISTRATEURS DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION Président: D. De Raymaeker Administrateurs: A. Termote, Président du Comité de direction J. Aerts, Administrateur indépendant P. Buelens, Administrateur délégué J. Daemen, Administrateur non-exécutif M. Debaillie, Administrateur indépendant J. Dewolfs, Administrateur délégué K. Heyndrickx, Administrateur délégué J. Thijs, Administrateur non-exécutif B. Van Bauwel, Administrateur indépendant W. Vanden Eynde, Administrateur délégué C. Sterckx, Administrateur délégué P. Marchand, Administrateur délégué NOM ET FONCTION DES PERSONNES PHYSIQUES A QUI LA DIRECTION EFFECTIVE DE LA SOCIETE DE GESTION EST CONFIEE: A. Termote, Président du Comité de direction P. Buelens, Administrateur délégué J. Dewolfs, Administrateur délégué K. Heyndrickx, Administrateur délégué W. Vanden Eynde, Administrateur délégué C. Sterckx, Administrateur délégué P. Marchand, Administrateur délégué Ces personnes peuvent également être administrateur de diverses Sicavs. IDENTITÉ DU COMMISSAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION OU NOM DE LA SOCIÉTÉ DE RÉVISEURS AGRÉE ET IDENTITÉ DU RÉVISEUR AGRÉÉ QUI LA REPRÉSENTE Ernst & Young Reviseurs d'entreprises SCRL, représentée par Marc Van Steenvoort, reviseur d'entreprises agréé par la Commission Bancaire, Financière et des Assurances, Avenue Marcel Thiry 204, 1200 Bruxelles. GESTION FINANCIERE DU PORTEFEUILLE La société de gestion délègue la gestion intellectuelle du portefeuille d'obligations à KBC Asset Management SA, 5, Place de la Gare, L-1616 Luxembourg, Luxembourg. COMMISSAIRE DU FONDS Deloitte Réviseurs d'entreprises SC s.f.d. SCRL, représentée par Monsieur Frank Verhaegen, reviseur d’entreprises et reviseur agréé par la Commission Bancaire, Financière et des Assurances, Lange Lozanastraat 270, B-2018 Anvers. SERVICE FINANCIER Le service financier est assuré en Belgique par: Centea SA, Mechelsesteenweg 180, B-2018 Anvers KBC Bank SA, avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles CBC Banque SA, Grand Place 5, B-1000 Bruxelles DÉPOSITAIRE KBC Bank SA, avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles. GESTION ADMINISTRATIVE ET COMPTABLE KBC Asset Management N.V., avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles. DISTRIBUTEUR KBC Asset Management S.A., 5, Place de la Gare, L-1616 Luxembourg. PROMOTEUR KBC Le texte officiel du règlement de gestion est déposé à la CBFA. En cas de divergences entre la version néerlandaise du rapport (semi)annuel et les publications dans d’autres langues, le texte néerlandais prime. 2 RENSEIGNEMENTS RELATIFS AU PRICOS DEFENSIVE 2.1 DATE DE LANCEMENT ET PRIX DE SOUSCRIPTION INITIALE: Date de lancement: 5 décembre 2003 Prix de souscription initiale: 50 EUR Monnaie: EUR 2.2 COTATION EN BOURSE: Pas d'application. 2.3 INFORMATIONS AUX ACTIONNAIRES Conformément à l’article 96 du Code des sociétés, les éléments suivants sont communiqués : Le bilan et le compte de résultats exposent d’une manière fidèle l’évolution et les résultats de l’organisme de placement collectif. Le chapitre “Vision globale des marchés” présente une description des risques et incertitudes majeurs auxquels est confronté l’organisme de placement collectif. Aucun événement important n’a eu lieu après la clôture de l’exercice. En ce qui concerne des circonstances susceptibles d’avoir une influence notable sur l’évolution de l’organisme de placement collectif, nous renvoyons au paragraphe “Prévisions” au chapitre “Vision globale des marchés” de ce rapport. L’organisme de placement collectif n’exerce pas d’activités de recherche et développement. L’organisme de placement collectif ne possède pas de succursales. L’établissement et l’application des règles de valorisation reposent toujours sur le principe de la continuité des activités de l’organisme de placement collectif, même lorsque le compte de résultats fait apparaître une perte pendant deux exercices consécutifs. Toutes les données qui doivent être insérées en vertu du Code des sociétés sont reprises dans ce rapport. Le profil de risque de l’organisme de placement collectif, mentionné dans le prospectus, donne un aperçu de la maîtrise des risques. 2.4 VUE D’ENSEMBLE DES MARCHÉS La crise du crédit de 2008-2009 risquait d'enfoncer l’économie mondiale dans une spirale négative, qui a dû être brisée par des incitants budgétaires massifs et une politique monétaire agressive. Le vent a tourné à la mi-2009 mais la reprise est restée étroitement dépendante des mesures de relance. Les ventes de voitures et d’habitations se sont à nouveau essoufflées aux États-Unis, après la suppression des primes à la casse et des réductions fiscales pour l’achat d’une première habitation. La crainte d’une récession à double creux s'est avérée sans fondement En 2010, les créations d'emplois l’ont emporté sur les suppressions de postes mais le rythme de croissance de l’emploi est demeuré limité. Dans le contexte d’une croissance atone de l’emploi et de hausses salariales négligeables, l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages a largement été attribuable aux incitants fiscaux. Ceux-ci ont soutenu la consommation mais de manière modérée et ils ont surtout été affectés à la résorption de l’endettement. Aux États-Unis, la croissance (+2,8% en 2010) a également été freinée par l’assainissement des finances des États et des administrations locales ainsi que par l'intensification des importations. En Europe, la croissance (+1,6%) est demeurée modeste mais surtout inégale. Elle a été assez vigoureuse (+3,5% à 4%) en Allemagne, en Autriche et en Scandinavie. La demande intérieure (recul du chômage, diminution du taux d’épargne, reprise des investissements des entreprises, mouvement de rattrapage de la construction) a fait des exportations le moteur de la croissance. La Grèce, l’Irlande et l’Espagne, qui exportent assez peu, ont eu trop peu de latitude pour tempérer les conséquences d’une politique budgétaire restrictive et n’ont pu éviter une croissance négative. La Belgique (+2%) a rejoint le noyau dur de la zone euro plutôt que sa périphérie. La récession et la première phase du redressement nous ont beaucoup appris sur le rôle des pays émergents dans la conjoncture mondiale. Ceux-ci demeurent tributaires des exportations. L’Occident (soit le consommateur américain) reste le moteur de leur croissance économique mais le commerce interrégional s’intensifie en Asie. La reprise de l’économie observée à partir du deuxième trimestre 2009 a été tout aussi spectaculaire que son effondrement. Elle s’est poursuivie en 2010. L’Asie est mieux armée contre les crises financières que par le passé. Ses finances publiques sont saines, sa balance courante est généralement en équilibre (elle présente même un excédent astronomique en Chine) et l’épargne intérieure y est élevée. Les bilans de ses banques sont moins contaminés par des actifs toxiques que ceux des banques occidentales. Son développement économique n'est plus tributaire de la volatilité des capitaux étrangers. L’Asie est sans conteste devenue le pôle de croissance de l’économie mondiale. Les exportations, les investissements en infrastructures et la consommation se conjuguent pour alimenter la croissance. En 2010, la Chine a ravi aux États-Unis la place de premier marché automobile mondial. À Hong-Kong, en Corée du Sud et à Taiwan, les ventes au détail avaient progressé fin 2010 de respectivement 18%, 9% et 7% par rapport à l’année précédente. La crise de l’euro, une nouvelle phase dans la crise du crédit Fin 2009-début 2010, les observateurs craignaient que la crise du crédit ne connaisse en 2010 un rebondissement, qui serait fatal selon les pessimistes. Ce scénario ne s'est toutefois pas produit. Le marché résidentiel américain n’a plus reculé mais ne s’est pas non plus ressaisi. Les ventes de maisons se maintiennent au faible niveau d’activité de 2009, la confiance des promoteurs et des entrepreneurs reste au point mort, les prix des maisons fluctuent depuis le printemps 2009 autour d'une tendance latérale qui est de près de 25% inférieure aux records de septembre 2005. L’endettement des ménages américains avait atteint un niveau dangereusement élevé, susceptible d’engendrer l’instabilité. Il avait tellement augmenté que la hausse des taux avait fait boule de neige : chaque année, une part de plus en plus importante du budget des ménages était allouée au remboursement des crédits. La menace a été désamorcée en 2010. Le consommateur américain a profité de l’amélioration de ses revenus (aussi faible soit-elle) et des concessions fiscales pour éponger son endettement excessif. Tout danger est écarté, tout au moins si les taux ne s’envolent pas. Les faillites ne se sont pas multipliées. Les sociétés ont rarement affiché une solvabilité et des liquidités aussi attrayantes qu'aujourd'hui. La crainte d’une pénurie de crédits s’est estompée. Tout au long de 2010, les banques ont fait part d’un assouplissement des conditions de crédit, qui peuvent aujourd’hui être qualifiées de normales (ni souples ni sévères). La demande de crédits demeure toutefois atone. Une dimension de risque s’est greffée aux obligations d'État, autrefois totalement sûres. Ce qui était à l’origine un incident isolé à la périphérie de la zone euro s'est mué en un problème de crédibilité de l'union monétaire et de ses institutions. Dès l’automne 2009, il est apparu que la situation budgétaire grecque était nettement plus grave que les statistiques officielles ne l’avaient laissé paraître. Les investisseurs ayant perdu toute confiance, la faillite du pays était inéluctable. Après de nombreuses discussions, l’Europe, en collaboration avec le FMI, a débloqué le 23 avril 2010 un plan d’aide de 110 milliards EUR. Ce plan devait assurer le financement de la dette publique grecque pour la période allant jusqu’à 2013. Cela a toutefois créé un précédent. Après la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et la Belgique ont été dans le collimateur des marchés. La création d’un Fonds européen de stabilité financière (FESF) de 750 milliards EUR destinés au financement de la dette des États membres de l'UEM n'a pas calmé les esprits. Le domino irlandais est tombé le dernier week-end de novembre. L’endettement excessif de certains pays n’est pas le seul problème de l’UEM. L’écart de compétitivité salariale qui ne cesse de se creuser (l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce ont accumulé avec le temps un handicap de 30 à 35% par rapport à l’Allemagne) et les déficits chroniques de la balance des paiements (de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie et même de la France) sont tout aussi importants. La crise économique et les indispensables interventions des États pour soutenir leur secteur financier ont entraîné un dérapage des finances publiques occidentales. La réaction des autorités varie selon les pays. Aux États-Unis, où il n’est toujours pas question d’assainissement, la politique expansive est maintenue. Le Royaume-Uni, l’Irlande et la Grèce mettent en œuvre – volontairement (Royaume-Uni) ou sous la pression - des mesures d’économies draconiennes. L’Allemagne et les Pays-Bas procèdent également à des assainissements, qui sont toutefois moins contraignants et moins lourds de conséquences. Le Japon, le Portugal et l’Espagne font des efforts, jusqu’ici insuffisants à la stabilisation de leur dette. La France, l’Italie et la Belgique doivent encore soumettre des plans concrets. Redressement en V des bénéfices des entreprises L’effondrement des bénéfices des entreprises durant la récession a été tout aussi spectaculaire que leur redressement à partir du quatrième trimestre 2009. La reprise conjoncturelle occidentale est modeste mais il en va tout autrement des bénéfices des entreprises. Après être redevenu positif au dernier trimestre 2009, le bénéfice par action a bondi de 99% au premier trimestre 2010, de 57% au deuxième trimestre et de 38% au troisième trimestre pour l’ensemble des entreprises du S&P 500. Leur redressement notable n’est pas attribuable à des facteurs exceptionnels puisqu’il concerne presque tous les secteurs. La basse conjoncture occidentale n’a pas empêché l’envolée des bénéfices. Les économies émergentes, qui connaissent une période de haute conjoncture, deviennent un débouché de plus en plus important pour les entreprises occidentales. La progression des bénéfices s’explique davantage par une réduction drastique des charges (salariales) que par une accélération du chiffre d’affaires. Le renchérissement des matières premières est plus qu’un baromètre de la reprise économique Les prix du pétrole ont longtemps fluctué entre 70 et 80 USD le baril, mais ils sont repartis à la hausse durant les derniers mois de 2010. Fin décembre, le baril de pétrole s’échangeait à 93 USD, soit 20% de plus qu’à fin 2009. En 2010, la tendance 2009 s’est poursuivie pour d’autres matières premières : or (+26%), nickel (+23%), cuivre (+15%), céréales (+13%). Ces hausses de prix semblent dues à plusieurs facteurs, tant fondamentaux que spéculatifs. La vigueur conjoncturelle mondiale dope la demande, surtout chinoise. La Chine semble vouloir constituer d’importantes réserves de métaux industriels et sécuriser son approvisionnement. L’offre ne suit pas faute d’investissements dans de nouvelles mines, la demande structurelle ayant été sous-estimée. L’intérêt massif des investisseurs, alléchés par les récentes augmentations de prix et le bas niveau des taux, ainsi que la méfiance à l’égard des actifs de papier sont davantage d’ordre spéculatif. Aucune pression haussière véritable n’a toutefois été observée sur l’inflation, tout au moins en Occident. En novembre, la hausse annuelle de l’indice des prix à la consommation a atteint 1,2% aux États-Unis et 1,9% dans l’UEM. L’inflation de base, soit la hausse de l’indice des prix apurée des effets des prix de l’alimentation et du pétrole, s’est encore effritée en 2010. Elle est retombée de 1,6% en décembre 2009 à 0,7% aux États-Unis et de 1,3% à 1,1% dans l'UEM. Dans le contexte d’un taux de chômage résolument élevé, de capacités excédentaires, de la modération salariale et de la maîtrise des coûts, il aurait difficilement pu en être autrement. Le marché a longtemps redouté un nouvel effondrement conjoncturel, risquant d’infléchir la tendance désinflationniste en une véritable déflation, mais cela ne s’est pas produit. La croissance économique est restée à niveau et elle s’est même légèrement accélérée en fin d’année. Politique de l’argent (presque) gratuit et autres mesures non conventionnelles La Réserve fédérale a abaissé son taux directeur dès le début de la crise. Elle a effectué une première intervention en septembre 2007, lorsque son taux directeur atteignait encore 5,25%. En décembre 2008, ce dernier était retombé au niveau symbolique de 0,25%. La Banque centrale européenne a attendu beaucoup plus longtemps et n’a effectué un premier abaissement qu’en septembre 2008. Entre septembre 2008 et mai 2009, le taux a été diminué de 4,25% à 1,00%. Il est depuis lors resté inchangé. Il faut généralement attendre six mois pour qu’un abaissement de taux ait un impact positif sur l’économie réelle et dix-huit mois pour que ses effets s’estompent. Il n’est donc pas étonnant que la Réserve fédérale se soit préoccupée de l'efficacité de sa politique monétaire dès la mi-2010. En juillet, la Fed a annoncé son intention d’effectuer un rachat massif d’emprunts d’État. Elle a lancé le 2 novembre son deuxième plan d’assouplissement quantitatif, consistant à racheter des emprunts d’État pour 600 milliards USD (soit l’équivalent de 5% de la dette publique américaine) afin d’agir également sur les taux à long terme et pour les maintenir à un bas niveau. Elle n’a peut-être pas réussi sur ce plan mais son action a définitivement dissipé la crainte de la déflation. Nervosité sur les marchés obligataires En 2010, les taux obligataires ont longtemps conservé une tendance baissière. Le pessimisme conjoncturel et la fuite dans la qualité (allemande) consécutive à la crise de l’euro ont fait plonger le taux allemand à dix ans de 3,38% fin 2009 au plancher de 2,10% fin août 2010. La tendance s’est ensuite inversée. Ces quatre derniers mois, le taux obligataire allemand, essentiellement dopé par l’amélioration des chiffres conjoncturels, a grimpé d’environ 80 points de base. Les taux obligataires ont connu une évolution similaire aux États-Unis. Les mesures de rachats massifs d’obligations d’État de la banque centrale, visant expressément à maintenir le taux à long terme à un bas niveau ou à l’abaisser davantage, semblent sans effet. Fin 2010, le taux américain à dix ans atteignait 3,30%. Les portefeuilles obligataires ont été fortement remaniés. Malgré les garanties internationales, les obligations des pays mis en cause ont été bradées et échangées contre du papier allemand. Le différentiel de taux d'intérêt entre la Belgique et l’Allemagne a également souffert des tensions dans la zone euro. À un moment donné, le taux belge à dix ans affichait déjà 105 points de base de plus que le taux allemand. L’époque où l’État belge ne versait qu’une prime de risque dérisoire (en moyenne 5 points de base pendant la période 2002-2007) paraît définitivement révolue. La prime des entreprises européennes de bonne qualité s'élève encore à environ 195 points de base, En 2010, le resserrement des différentiels de taux d’intérêt - qui avait été très marqué en 2009 – s’est essoufflé. Ceux-ci ont parfois été entraînés dans une spirale négative, les problèmes d’endettement de plusieurs États de la zone euro ayant rendu suspect tout ce qui était lié au risque de crédit. Dans le segment des obligations d’entreprises, ce sursaut d’aversion pour le risque a systématiquement été de courte durée. Quoi qu’il en soit, une prime de 195 points de base reflète la crainte de voir plus de 10% des émetteurs dotés de la note ‘investment grade’ faire faillite sur une période de cinq ans, ce qui ne s’est jamais produit au cours des trente dernières années. Ces trois dernières années, pourtant marquées par une profonde récession, les pertes sur crédits aux entreprises sont même restées étonnamment limitées. Actions : une hausse des cours mais pas de réévaluation Une belle année boursière s’est refermée, bien que les investisseurs européens, victimes de leur myopie, en aient peu profité. Traditionnellement, les Bourses redémarrent alors que le marché est encore submergé de nouvelles économiques exécrables et de mises en garde pessimistes. Il n’en a pas été autrement durant ce cycle. Le S&P 500 a touché le fond le 9 mars 2009. La tendance boursière s’est donc inversée quatre mois avant le plancher de la récession. Anticipant le redressement des bénéfices des entreprises, la Bourse a enregistré une belle remontée. Cette évolution cyclique ’normale’ a entraîné un rebond de 75% du S&P 500 fin avril par rapport au plancher du 9 mars 2009. Les marchés d’actions ont toutefois été bien en peine de trouver un second souffle. Les bons résultats conjoncturels et les plantureux bénéfices des entreprises n'ont plus séduit personne. La crise de la dette grecque a placé la précarité des finances publiques sur le devant de la scène, non seulement dans plusieurs pays périphériques de la zone euro mais aussi dans des pays clés comme les États-Unis et le Royaume-Uni. Les marchés ont redouté que les assainissements draconiens mis en œuvre simultanément de par le monde n’aient un impact négatif sur la croissance. Le scénario du double creux a également été alimenté par la léthargie du marché immobilier résidentiel américain ainsi que par la peur de créations d’emplois insuffisantes et d’une pénurie de crédits. Le climat n’est redevenu optimiste qu’en fin d’année, lorsque la Réserve fédérale a concrétisé son second plan d’assouplissement, dissipant ainsi toute crainte de la déflation. En fin de compte, le rendement du MSCI All Countries (le plus grand indice mondial) a dépassé 20% en euro en 2010. L’évolution du change (tant USD/EUR que JPY/EUR) a bien entendu joué un rôle important. Les marchés émergents asiatiques ont continué de profiter de la reprise économique de la région, qui s’est quelque peu affranchie de l’Occident pour développer sa propre dynamique. En euro, l’indice de rendement du MSCI Emerging Asia a progressé de 27,8%. On peut véritablement parler de haute conjoncture, car l’inflation commence déjà à s’accélérer et les banques centrales resserrent leur politique monétaire. La valorisation reste attrayante, surtout dans le contexte des prévisions de croissance élevées, de l’équilibre macroéconomique et d’un secteur bancaire qui n’a que peu, voire pas du tout, souffert de la crise du crédit. L’Europe centrale (+24,6%) a continué d’essuyer les séquelles de la crise internationale du crédit. À cela se sont ajoutés la menace des États Baltes et de la Grèce et les problèmes politiques de la Hongrie. La Bourse polonaise, qui a été la plus dynamique, a enregistré plus de 80 nouvelles cotations. L'Amérique latine (+23,0%) reste toujours plus ou moins liée aux marchés des matières premières. Le Mexique a pâti du redressement conjoncturel laborieux des États-Unis. Le Brésil n’a pu gérer l’afflux de capitaux étrangers et n’a pas freiné suffisamment l’appréciation de sa monnaie. Parmi les marchés classiques, l’Europe occidentale (+12,8%) a été la lanterne rouge et plus particulièrement, la zone euro. Et pour cause : le risque d’un double creux y est le plus élevé, d’importants assainissements budgétaires s’imposent et la menace de faillite de la Grèce ou d’un autre État membre de l’UEM est une épée de Damoclès sur le secteur bancaire européen. La Bourse belge (hausse du BEL 20 de 2,7%) a fait du surplace, notamment en raison de la prépondérance des valeurs bancaires. Parmi les grands gagnants, citons Bekaert, qui a profité de son puissant ancrage sur le marché chinois. Umicore, Telenet, Ackermans & Van Haaren, AB Inbev et Colruyt ont également réalisé d’excellentes performances. Le résultat positif de la Bourse de Tokyo (+23,6%) repose exclusivement sur la forte appréciation du yen. Le Japon a une nouvelle fois déçu en monnaie locale (+1,3%). Les investisseurs nationaux sont sceptiques à l’égard de la stabilité économique et politique du pays. Les investisseurs étrangers, qui misaient sur la croissance asiatique par l’intermédiaire de la Bourse de Tokyo, ont aujourd’hui de meilleures possibilités pour y accéder (directement). Le style d’investissement a fait la différence, surtout pendant la période avril-septembre, lorsque le marché a évolué latéralement. Au cours de la période sous revue, les petites capitalisations ont en moyenne surperformé de 9,6% les blue chips. Le facteur croissance a dépassé le facteur valeur d’environ 6%. Les matériaux, l’industrie et la consommation discrétionnaire se sont classés parmi les secteurs les plus performants. La finance, la santé et – une fois de plus - les services aux collectivités sont restés à la traîne. Les exploitants miniers ont été les grands gagnants de la hausse des prix sur les marchés de matières premières. Les producteurs de biens d’équipement ont sabré dans leurs coûts pendant la récession, ce qui leur a permis de redémarrer en force pendant la première phase de la reprise économique. Une légère hausse du chiffre d'affaires s’est traduite par un rebond notable des marges bénéficiaires. Le secteur automobile a prospéré grâce aux primes à la casse occidentales et aux ventes florissantes en Asie. Le 18 novembre, le nouveau GM a été (ré)introduit en Bourse. Le secteur bancaire est sorti fortement affaibli de la crise du crédit. L’effritement de sa base de capital a aggravé sa vulnérabilité. D’où l’intensité de la réaction des actions bancaires à chaque intensification du risque de crédit. La raideur de la courbe des taux s’est heureusement maintenue, ce qui a donné de l’oxygène au secteur. Les entreprises pharmaceutiques ont pâti de l’incertitude entourant la réforme des soins de santé aux États-Unis et de la faible visibilité de leurs résultats, alors qu’en 2010, le redressement des bénéfices des entreprises avait monopolisé l’attention. Les entreprises de services aux collectivités ont fait les frais de leur caractère défensif. Les producteurs d’électricité accusent une surcapacité croissante. L’immobilier (+29,7%) a continué sur sa lancée de 2009. Les turbulences financières ont porté un grand coup à ce secteur essentiellement fondé sur le financement de la dette. Malgré sa gravité, la récession a moins affecté l’immobilier commercial et le marché des bureaux en Europe que les crises précédentes. Le taux de vacance n’est pas anormalement élevé et les revenus locatifs sont restés plus ou moins intacts. Ce segment a dès lors surperformé pendant le redressement boursier amorcé en mars 2009. La décote affichée par le secteur par rapport à sa valeur intrinsèque a ainsi été éliminée. Il n’est toutefois pas encore question d’une prime. Les Bourses accusent en fin de compte un décalage par rapport à la progression bénéficiaire des entreprises cotées. Les valorisations n’ont pas augmenté en 2010. Perspectives L’indice ISM (le baromètre de confiance de l’industrie manufacturière américaine) se situe depuis plusieurs mois déjà à un niveau (57,0 en décembre) suggérant une croissance de 4 à 4,5% du PIB pour les six prochains mois. Il place la barre un peu haut, étant donné les maigres créations d'emplois, la pression baissière sur les augmentations salariales et l’absence de reprise du marché résidentiel. Mais il n’incite pas non plus à sombrer dans le pessimisme conjoncturel. C’est en 2010 qu’ont été jetées les bases d’une croissance 2011 plus durable. Les ménages américains ont fortement résorbé leur endettement, le taux d’épargne a considérablement augmenté et la charge des services financiers (soit le total des amortissements et paiements d’intérêts) n’absorbe plus que 17% (venant de 19,5%) du budget des ménages. Ceux-ci retrouvent peu à peu la possibilité d’affecter une plus grande part de leur pouvoir d'achat à la consommation. Les plantureux bénéfices de 2010 ont encore augmenté les réserves de liquidités. Pendant la crise, les investissements avaient fortement diminué. Tout est en place pour un mouvement de rattrapage. Par son programme de Noël, le président américain Obama est passé d’une politique budgétaire restrictive à légèrement stimulante en 2011. Le 18 décembre, le Congrès a voté un nouveau plan de relance de 850 milliards USD (6% du PIB). Les allègements d’impôts du président Bush sont prolongés jusqu’à fin 2012. Cette prolongation est liée à un abaissement des charges sociales sur le salaire, à un allongement des indemnités de chômage, à des mesures d’incitation à la consommation et – ce qui n’est pas négligeable - à des avantages fiscaux pour les entreprises (amortissements accélérés des investissements, exonération des paiements de dividendes, etc. à hauteur de 150 milliards USD, soit 7,5% de la masse bénéficiaire totale des entreprises). Le plan prolonge les incitants existants et en intègre de nouveaux. En 2011, il pourrait doper la croissance de 0,5 point de pourcentage. En revanche, le déficit budgétaire ne diminuera que très légèrement en 2011 (jusqu’à environ 9% du PIB). Enfin, la Banque centrale américaine va injecter des liquidités massives dans le système par son programme de rachat d’obligations d'État. Ces liquidités atteindront l'économie réelle ou elles alimenteront les prévisions d'inflation. Quoi qu’il en soit, elles maintiendront les taux longs à leur niveau plancher et elles balayeront toute crainte de la déflation. L’évolution conjoncturelle américaine finit généralement par déteindre sur l’Europe. En 2011, la croissance économique (+1,5 à 2%) y sera moins marquée qu'aux États-Unis (+2,5 à 3%). L’Europe a davantage besoin d’un assainissement budgétaire et mène une politique monétaire moins agressive. En revanche, les hausses salariales réelles - même si elles restent limitées – y sont plus importantes qu’aux États-Unis. Nous vivons dans un monde à deux vitesses. Les économies industrialisées classiques (États-Unis, Europe, Japon) connaissent une période de basse conjoncture, caractérisée par l’absence d’inflation, la faiblesse des taux et le dérapage des finances publiques. Le tableau est totalement différent dans le ‘nouveau monde’. La vigueur économique a d’ores et déjà déclenché des tensions inflationnistes en Asie. En Chine, la hausse annuelle de l’indice des prix à la consommation a atteint 4,4% en novembre. Il est vrai que la flambée des prix de l’alimentation (+10,4%) est largement responsable de cette augmentation. Des éléments sous-jacents pourraient toutefois également être en cause. Les salaires explosent (hausse de 12 à 16%). L’inflation de base, qui était encore négative début 2009, atteint déjà 1,6%. Cette tendance s’observe également dans le reste de l’Asie. La politique monétaire a réagi vigoureusement à cette évolution. La Chine a notamment relevé son taux directeur, augmenté ses obligations de réserves, durci les restrictions de crédit, etc. Le resserrement de la politique monétaire semble déjà porter ses fruits. En Chine, le rythme de progression des prix des habitations est retombé de 13% (en base annuelle) fin 2009 à 8,5%. Le risque de surchauffe semble donc éliminé. La liaison des devises asiatiques au dollar américain limite toutefois la marge de manœuvre des banques centrales. L’évolution de la consommation en Asie et en Chine est l’un des grands défis de la décennie à venir. Ce mouvement pourrait contribuer à renforcer l’équilibre économique mondial. Il réduira la dépendance de la région à l'égard des exportations, mais il aura aussi un impact sur les flux internationaux de capitaux. Une augmentation de la consommation en Chine entraînera une diminution de l’épargne et une hausse des importations, y compris en provenance des États-Unis. Cette évolution aidera l'Occident à sortir de ses problèmes d'endettement. Le temps presse pour la zone euro. Tout le monde sait que l’UEM n’est pas une union monétaire optimale. En douze ans d’existence, peu de mesures ont été prises pour améliorer son fonctionnement interne. L’autonomie nationale a la vie dure. La crise a démontré l'urgence de l’élaboration d'une gouvernance économique (dans le jargon de la zone euro), soit concrètement un contrôle des banques organisé au niveau supranational, un mécanisme de surveillance et de sanction de la politique budgétaire, la surveillance de la politique salariale et l’élaboration d’une fiscalité européenne. En 2011, une nouvelle architecture devra également être ébauchée pour le marché des euroobligations. Le Fonds européen de stabilité financière est bien alimenté et peut être élargi si nécessaire. Un accord politique a été trouvé pour consolider le fonds après 2013. La Banque centrale européenne (BCE) peut jouer un rôle plus important et racheter une grande quantité d’emprunts publics des États membres en difficulté, ce qui permet de gagner du temps. Trois ans, c’est court pour réaliser un programme ambitieux. Pour garantir la stabilité du système financier, les banques doivent renforcer leur base de capital afin de pouvoir faire face à des provisions et amortissements inattendus. Cette nécessité est tout aussi importante en 2011 qu'en 2010 et elle le sera encore dans les années à venir. Toutes les mesures nécessaires ont bien entendu été prises : la création du FESF avec la garantie que les emprunts d’État de tous les partenaires de l’UEM honoreront correctement leurs obligations, l’approbation d’une nouvelle loi sur les banques aux États-Unis, l’organisation de tests de résistance visant à vérifier que les banques possèdent les capitaux suffisants pour affronter toute nouvelle crise grave et l'introduction progressive de normes de capital plus strictes dans le cadre de Bâle III. Le maintien d’un taux du marché monétaire quasi nul s’inscrit également dans ce contexte. Tant que la basse conjoncture persiste en Occident et qu’aucune tension inflationniste ne se manifeste, aucune raison macroéconomique contraignante ne justifie une politique plus restrictive. Il convient toutefois de nuancer notre propos. La BCE, toujours quelque peu en décalage, pourrait créer la surprise. Si la vigueur conjoncturelle se maintient en Allemagne, il n’est pas exclu que l’aile dure de son comité de direction obtienne gain de cause et que le taux soit normalisé plus tôt que prévu afin de prévenir tout problème d’inflation. Les taux obligataires ont probablement amorcé un virage. Ils pourraient encore augmenter, dopés par l'embellie économique (ou tout au moins l'atténuation des risques d'essoufflement de la croissance). Dans le courant de l’année, le marché pourrait dès lors anticiper un resserrement de la politique monétaire. Plusieurs mesures non conventionnelles seront dans un premier temps supprimées avant que le marché ne puisse anticiper une normalisation du taux directeur. L’angoisse d’assister à un dérapage budgétaire intégral aux États-Unis et/ou la crainte de l’inflation face à la politique peu orthodoxe qui a été menée récemment pourraient entraîner une augmentation de la prime de risque. La remontée des taux ne sera pas nécessairement prononcée. La courbe des taux est exceptionnellement raide et la tendance des quatre derniers mois a déjà anticipé cette évolution. La volatilité restera de mise. Une correction à la baisse est très probable à court terme. La Réserve fédérale tentera certainement de l’imposer. La prime pour le risque sur débiteurs sur le marché des obligations d’entreprises est très élevée, tant dans une perspective historique que dans le contexte de la santé financière de la plupart des sociétés. Un important potentiel de resserrement des différentiels de taux d’intérêt subsiste par conséquent. Les différentiels de taux d’intérêt au sein de l’UEM resteront sans doute élevés et volatils pendant pas mal de temps compte tenu de la quantité de problèmes que l’union monétaire doit résoudre. Grâce à l’essor des marchés émergents, la croissance de l’économie mondiale pourrait atteindre 4,5 à 5% en 2011, soit un taux largement comparable à celui de 2010 et supérieur à la moyenne des quarante dernières années. Il s’agit là de l’une des raisons permettant d’augurer une nouvelle explosion des bénéfices des entreprises en 2011. Le constat semble paradoxal : les entreprises sont sorties gagnantes de la crise de 2008-2009. Elles se sont restructurées radicalement pendant la récession et elles en cueillent aujourd’hui les fruits. La maîtrise des coûts ne se limite pas à des opérations de restructuration (à caractère unique et parfois spectaculaires), mais fait partie intégrante de la culture d’entreprise. La récession de 2008-2009 a incité les entreprises à affiner leur approche du risque (l’argent et donc les coûts). Les projets d’investissement sont soumis à une étude de rentabilité plus approfondie. L’action conjointe du désendettement et de la faiblesse des taux réduit considérablement les charges financières. La globalisation (pression de la délocalisation) et le taux résolument élevé du chômage empêchent les travailleurs d’avoir des exigences de salaires élevées. Ceux-ci ne peuvent guère espérer mieux que de conserver leur pouvoir d’achat. Des hausses de salaires réelles ne sont pas d’actualité. Chaque centime d’euro de chiffre d'affaires supplémentaire renforce donc le facteur ‘capital’. La croissance bénéficiaire attendue pour 2011 est de 13,5% pour le S&P 500 et de 15% pour le MSCI Europe. Compte tenu d’un taux de croissance honorable à l’échelon mondial (+4,5 à 5%), d’une certaine hausse des prix (environ +2%) et d’un élargissement des marges, ces prévisions devraient se réaliser sans trop de problèmes. En outre, les effets du programme de Noël de Barack Obama ne sont pas encore intégrés dans les prévisions pour les États-Unis, de sorte que la croissance bénéficiaire prévue pour 2011 peut être relevée de 5 à 7 points de pourcentage. Si ces prévisions se réalisent (et rien ne laisse supposer le contraire), la masse bénéficiaire cumulée des entreprises du S&P 500 devrait déjà dépasser au premier trimestre 2011 celle du deuxième trimestre 2007 (un niveau sans précédent). Les taux du marché monétaire ne vont pas augmenter rapidement, les taux obligataires sont proches de leurs planchers historiques,... : tout semble désigner les actions comme la catégorie d’actifs la plus intéressante pour les prochains mois. Mais depuis les planchers de mars 2009, l’Euro Stoxx 50, le BEL 20 et le Dow Jones ont respectivement gagné 54%, 69% et 77%. Les bonnes nouvelles sont-elles déjà incorporées dans les cours ? Probablement pas. Les indices boursiers susmentionnés se situent toujours 18% (Dow Jones), 39% (EuroStoxx 50) et 46% (BEL 20) sous leur sommet historique d’octobre 2007. Tant l’économie mondiale que les bénéfices des entreprises dépasseront de nouveau les niveaux d’avant la crise d’ici la fin de cette année. Les actions sont donc plutôt bon marché actuellement. Sur la base du bénéfice escompté pour 2011, le rapport cours/bénéfice (C/B) s’élève à 14,2 pour le S&P 500 et à 10,9 pour le MSCI Europe, soit respectivement 20% et 30% de moins que la moyenne historique. Les actions sont assurément bon marché par rapport aux obligations. Le rendement de bénéfice (= l’inverse du rapport C/B) s’élève actuellement à 9,20% pour le MSCI Europe, soit une prime sans précédent de 640 points de base par rapport au taux obligataire allemand. Rédaction clôturée le 4 janvier 2011. 2.5 OBJECTIF ET POLITIQUE DE PLACEMENT OBJECTIF DU FONDS: Le Fonds a pour principal objectif de procurer aux détenteurs de parts le rendement le plus élevé possible par des placements directs ou indirects en titres négociables. Ce rendement est obtenu par la réalisation de plus-values et l’encaissement de revenus. A cette fin, les actifs sont investis, directement ou indirectement, par l’intermédiaire d’instruments financiers ayant une évolution similaire, principalement en actions et en obligations. POLITIQUE DE PLACEMENT DU FONDS: CATEGORIES D’ACTIFS AUTORISES: Les placements du Fonds peuvent consister en titres, instruments du marché monétaire, parts d’organismes de placement collectif, dépôts, instruments financiers dérivés, liquidités et tout autre instrument pour autant que cela soit autorisé par la réglementation applicable et conforme à l’objectif énoncé au point ci-dessus. TRANSACTIONS AUTORISEES SUR INSTRUMENTS DERIVES: Le recours aux produits dérivés sert tant à couvrir le risque qu’à réaliser les objectifs de placement. Les placements font l’objet de corrections régulières en fonction de la stratégie d’investissement du Fonds. En outre, le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés, cotés ou non, pour réaliser les objectifs: il peut s’agir de contrats à terme, d’options ou de swaps de titres, d’indices, de devises ou de taux d’intérêt, ou d’autres transactions portant sur des instruments dérivés. Les transactions sur instruments dérivés non cotés sont exclusivement conclues avec des établissements financiers de premier ordre spécialisés dans ce type de transactions. De tels instruments dérivés peuvent également être utilisés pour protéger les actifs contre les fluctuations de taux de change. Le Fonds vise à conclure des transactions les plus ciblées possible, dans le respect de la réglementation applicable et du règlement de gestion. Le Fonds peut conclure des contrats se rapportant à un risque de crédit sur des émetteurs de titres de créances. Le risque de crédit est le risque de défaillance de l’émetteur d’un titre de créance. Le risque de crédit se rapporte aux parties dont la solvabilité au moment de la conclusion du contrat est équivalente à celle des émetteurs dont le fonds détient directement des titres de créance. Le fonds peut utiliser des dérivés de credits dès que le programme d’activité est approuvé par la CBFA. Stratégie définie: Le fonds d'épargne-pension est principalement axé sur l'accroissement du capital à long terme sous la responsabilité de la société de gestion. En exécution des dispositions de l’article 145 du code d’impôt sur le revenu de 1992, les actifs de ce fonds et les revenus de ces actifs doivent être affectés, sous déduction des charges, exclusivement en investissements visés et dans les limites fixées aux 1° à 4° ci-après de la manière suivante : 1° 20 % au plus des actifs investissements détenus tels que définis aux 2° à 4° ci-après peuvent être affectés libellés dans une monnaie autre que l'euro; 2° 75 % au plus des actifs détenus peuvent être affectés investis en obligations et autres titres de créances négociables sur le marché des capitaux, et en prêts hypothécaires et en dépôts d'argent dans les limites et selon les modalités suivantes : - en obligations et autres titres de créances libellés en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, émis ou garantis inconditionnellement, en principal et en intérêts, par un Etat membre de l'Espace économique européen, par l'une de ses subdivisions politiques, par d'autres organismes ou établissements publics d'un Etat membre de l'Espace économique européen ou par une organisation supranationale dont font partie un ou plusieurs Etats membres de l'Espace économique européen ou en prêts hypothécaires libellés en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen; - maximum 40 % du total de ces obligations et autres titres de créances négociables sur le marché des capitaux, de ces prêts hypothécaires et de ces dépôts d'argent obligations et autres titres de créances peuvent consister en actifs libellés en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, d'une durée supérieure à un an, émis par des sociétés de droit public ou privé d'un Etat membre de l'Espace économique européen ou en dépôts d'argent effectués en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen pour une durée supérieure à un an auprès d'un établissement de crédit agréé et contrôlé par une autorité de contrôle de cet Etat membre; - maximum 40 % du total de ces obligations et autres titres de créances négociables sur le marché des capitaux, de ces prêts hypothécaires et de ces dépôts d'argent, obligations et autres titres de créances peuvent consister en actifs libellés dans la monnaie d'un Etat non membre de l'Espace économique européen, émis ou garantis inconditionnellement, en principal et en intérêts, par un Etat non membre de l'Espace économique européen, par d'autres organismes ou établissements publics d'un Etat non membre de l'Espace économique européen ou par une organisation supranationale dont aucun Etat membre de l'Espace économique européen ne fait partie, ou en actifs libellés dans la monnaie d'un Etat non membre de l'Espace économique européen, d'une durée supérieure à un an, émis par des sociétés de droit public ou privé issues de ce même Etat, ou en dépôts d'argent effectués dans la monnaie d'un Etat non membre de l'Espace économique européen pour une durée supérieure à un an auprès d'un établissement de crédit agréé et contrôlé par une autorité de contrôle de cet Etat; 3° 75 % au plus des actifs détenus peuvent être affectés investis directement en actions et autres valeurs assimilables à des actions dans les limites et selon les modalités suivantes : - maximum 70 % du total de ces actions et valeurs peuvent consister directement en actions et autres valeurs assimilables à des actions de sociétés du droit d'un Etat membre de l'Espace économique européen dont la capitalisation boursière est supérieure à 1.000.000.000 EUR ou sa contre-valeur exprimée dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen et qui sont cotées sur un marché réglementé; - maximum 30 % du total de ces actions et valeurs peuvent consister directement en actions et autres valeurs assimilables à des actions de sociétés du droit d'un Etat membre de l'Espace économique européen, dont la capitalisation boursière est inférieure à 1.000.000.000 EUR ou sa contre-valeur exprimée dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, et qui sont cotées sur un marché réglementé; - maximum 20 % du total de ces actions et valeurs peuvent consister directement en actions et autres valeurs assimilables à des actions de sociétés du droit d'un Etat non membre de l'Espace économique européen, non libellées en euro ou dans une monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, et cotées sur un marché de fonctionnement régulier, surveillé par les autorités reconnues des pouvoirs publics d'un Etat membre de l'Organisation de coopération et de développement économique; 4° 10 % au plus des liquidités peuvent être investis en espèces sur un compte en euro ou dans une monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, auprès d'un établissement de crédit agréé et contrôlé par une autorité de contrôle d'un Etat membre de l'Espace économique européen. Dans cette politique de placement, le fonds investira principalement en actions et obligations. Le portefeuille contiendra moins d’actions que d’obligations. La valeur nette d’inventaire du fonds est exprimée en EUR. Par ces investissements, le fonds espère offrir à ses actionnaires : un revenu qui correspond à celui de la monnaie de référence, c’est-à-dire l’EUR. des possibilités de plus-value. Caractéristiques des obligations et des titres de créance : Les actifs sont investis entièrement ou partiellement en obligations et titres de créance, tant émis par des entreprises que par des organismes publics. Le rating moyen des investissements est AA Standard&Poors ou un rating équivalent chez Moody’s ou Fitch. Toutes les durées sont prises en considération lors de la sélection des obligations et des titres de créance. Dérogation applicable aux investissements dans des émetteurs de droit public : Le Fonds a obtenu une dérogation l’autorisant à placer jusqu’à 100% de ses actifs dans différentes émissions de titres et d’instruments du marché monétaire émis ou garantis par un Etat membre de l’Espace économique européen, par ses collectivités publiques territoriales, par un Etat non membre de l’Espace économique européen ou par des organismes internationaux à caractère public dont font partie un ou plusieurs Etats membres de l’Espace économique européen. Le Fonds peut placer plus de 35% de ses actifs dans des titres et d’instruments du marché monétaire de: - Pays-Bas - Allemagne - Espagne - France - Belgique Fiscalité européenne de l’épargne : Les revenus de cet OPC ne sont pas soumis à la Fiscalité européenne de l’épargne telle qu’elle est en vigueur en Belgique, conformément à la Loi du 17 mai 2004 transposant en droit belge la directive 2003/48/CE du 3 juin 2003 du Conseil de l'Union européenne en matière de fiscalité des revenus de l'épargne sous forme de paiements d'intérêts et modifiant le Code des impôts sur les revenus 1992 en matière de précompte mobilier. Imposition sur le rendement obtenu à l'occasion du rachat de parts propres par des organismes de placement collectif en valeurs mobilières: Les revenus provenant de cet OPC ne sont pas soumis à l'imposition sur le rendement obtenu à l'occasion du rachat de parts des organismes de placement collectif en valeurs mobilières, tel qu'instauré par la Loi-programme du 27 décembre 2005. 2.6 INDICE ET BENCHMARK Pas d'application 2.7 POLITIQUE SUIVI PENDANT L’EXERCICE La crainte d’une récession à double creux en 2010 s'est avérée non fondée. Des stimulants budgétaires massifs et une politique monétaire agressive ont pu renverser la tendance. Mais le redressement est resté fort dépendant de ces stimulants. Le pouvoir d'achat des ménages a été positivement influencé par ces stimulants, mais la croissance de l'emploi est restée médiocre et les hausses salariales négligeables. En Europe, la croissance est demeurée modeste mais surtout inégale: assez forte en Allemagne, en Autriche et en Scandinavie, mais négative en Grèce, en Irlande et en Espagne. Dans la zone euro, on a pu constater que le noyau était fort et la périphérie faible. Quant aux pays émergents, le redressement s'y est poursuivi. Bien qu'ils restent dépendants des exportations, les pays asiatiques sont devenus sans conteste le pôle de croissance mondial. En 2010, les taux obligataires ont longtemps conservé une tendance baissière. Ce qui était à l’origine un incident isolé à la périphérie de la zone euro s'est mué en un problème de crédibilité de l'union monétaire et de ses institutions. Les obligations d'Etat se sont avérées non exemptes de risques et le manque de confiance dans la résolution énergique des problèmes a entraîné un exode des marchés périphériques (Grèce, Irlande, Espagne, Portugal) vers des marchés de qualité (obligations d'Etat allemandes). Dans le secteur des entreprises, on n'a pas assisté à des faillites de grande ampleur. La solvabilité et la liquidité des entreprises ont été particulièrement bonnes. Aussi, les obligations d'entreprises ont réalisé de belles performances. La chute spectaculaire des bénéfices d'entreprises pendant la récession a finalement été suivie d'un redressement tout aussi marquant. Ce renversement de tendance contraste fortement avec le faible redressement conjoncturel en occident. Les hausses sensibles des bénéfices s'expliquent surtout par la nette diminution de la pression des coûts et par la haute conjoncture dans les pays émergents. Dans le contexte de faibles rendements sur les marchés monétaire et des capitaux et d'un redressement économique offrant de belles perspectives d'augmentation des bénéfices pour les entreprises, les actions ont été surpondérées au détriment des obligations dans Pricos Defensive. Au cours de l'exercice, les actions ont été surpondérées d'environ 2% à 3% dans le portefeuille par rapport à leur poids dans l'indice de référence (30%). Le volet "obligations" de Pricos Defensive se compose d'obligations d'Etat. Une duration courte du portefeuille a été maintenue tout au long de l’année. La forte concentration en obligations d'Etat belges a été diminuée pour une plus grande diversification dans la zone de l'UEM ainsi que dans d'autres monnaies et pays (Etats-Unis, Suède, Norvège) ne faisant pas partie de la zone UEM afin d'accroître la diversification du portefeuille d'obligations et encore plus répartir le risque de change. Dans le volet actions de Pricos Defensive, la priorité est donnée à la zone euro sur le plan géographique. Dans cette région, une distinction est établie entre les petites et les grandes capitalisations sur la base des critères applicables aux deux catégories d'actions pour les fonds d'épargne-pension. Les accents sectoriels sont restés plutôt limités dans le bloc des 'large caps' de la zone euro. Quant aux small caps de la zone euro, elles n'ont été ponctuées d'aucun accent sectoriel. Le fonds investit également dans des régions situées en dehors de la zone euro, en tenant compte des limites légales en vigueur pour ce type de fonds. Compte tenu des perspectives favorables pour un certain nombre de régions situées en dehors de la zone euro, à savoir l'Amérique du Nord et un certain nombre de pays émergents situés surtout dans le sud-est asiatique, les possibilités d'investir dans ces pays ont été exploitées au maximum dans le portefeuille. Pricos Defensive a réalisé un résultat d'investissement d’un peu plus de 2% au cours de l'exercice écoulé. 2.8 POLITIQUE FUTURE Nous vivons dans un monde à deux vitesses où les économies sont confrontées à des défis spécifiques selon le groupe auquel elles appartiennent. Les économies industrialisées classiques (États-Unis, Europe, Japon) connaissent une période de basse conjoncture, caractérisée par l’absence d’inflation, la faiblesse des taux et le dérapage des finances publiques. Le Nouveau Monde est caractérisé par une forte croissance économique et par le risque de tensions inflationnistes qui y est lié. C’est en 2010 qu’ont été jetées les bases d’une croissance 2011 plus durable aux Etats-Unis. Traditionnellement, l’évolution conjoncturelle américaine finit par se répercuter sur l’Europe. Mais la croissance économique en 2011 y sera moins prononcée qu'aux Etats-Unis. En ce qui concerne la zone euro, le fonctionnement interne de l'UEM comme union monétaire devra être renforcé. Suite à la pression externe, on se rend progressivement compte que l'union économique n'est pas une condition suffisante pour faire fonctionner une union monétaire de manière optimale. La prise de conscience politique, la volonté et la nécessité d'organiser un certain nombre de choses au niveau supranational sont plus que jamais nécessaires. Le défi à relever est de taille et ne sera pas sans difficultés ni pour la zone euro et l'union monétaire, ni pour les marchés financiers ! Compte tenu de la faible conjoncture dans l'occident et de l'absence de tensions inflationnistes, il n'y a, sur le plan macroéconomique, pas de nécessité absolue de mener une politique monétaire restrictive. Un meilleur climat économique et/ou la disparition des risques d'essoufflement de la croissance peut faire progresser les taux obligataires. Mais la raideur de la courbe des taux et les mouvements des mois écoulés ont déjà anticipé dans une large mesure cette évolution. Les différentiels de taux d’intérêt au sein de l’UEM resteront sans doute encore élevés et, surtout, seront volatils, compte tenu des problèmes auxquels l’union monétaire est confrontée. Avec une croissance de l'économie mondiale de 4,5% à 5% en 2011, taux qui est comparable à celui de 2010 et qui est supérieur à la moyenne des quarante dernières années, on peut à nouveau espérer voir les bénéfices des entreprises progresser de manière relativement sensible en 2011. Compte tenu du scénario décrit ci-dessus, les actions resteront provisoirement surpondérées au détriment des obligations dans la répartition globale du portefeuille de Pricos Defensive. Dans le volet "actions", les pondérations des pays émergents sont exploitées au maximum. En ce qui concerne la zone euro, et plus particulièrement pour les valeurs ayant une grande capitalisation de marché, la répartition sectorielle sera assez neutre. En ce qui concerne le volet "obligations" de Pricos Defensive, la question est de savoir si le redressement économique va se poursuivre ou si son anticipation par le marché est exagérée. Il n'est pas exclu que nous devions payer notre excès d'optimisme au printemps. La duration du portefeuille reste jusqu'à présent inchangée et met l'accent sur la diversification des risques. 2.9 CLASSE DE RISQUE Classe de risque actuelle: 2 Classe de risque au lancement: 2 à une échelle de 0 à 6. Il s’agit d’un indicateur du risque lié à l’investissement dans un OPC, compartiment ou un fonds. Sept classe de risque ont été définies. La classe zéro représente le risque le plus bas et la classe six le risque le plus élevé. Adaptation de la classe de risque: Le calcul de la classe de risque s’effectue selon la circulaire OPC 3/2007 de la CBFA du 8 juin 2007. Une classe de risque peut évoluer au fil du temps. Ainsi, un changement au niveau de la volatilité du marché peut influencer le profil de risque. La classe de risque doit être adaptée quand, pendant deux périodes semestrielles de calcul consécutives, la classe de risque d’un compartiment d’OPC est différente de celle attribuée initialement. La classe de risque adaptée et la classe de risque au moment du lancement doivent être mentionnées dans les rapports annuels (semestriels). 3 BILAN Schéma du bilan TOTAL ACTIF NET 31/12/2010 31/12/2009 (en devise du fonds) (en devise du fonds) 184.829.467,86 170.097.249,93 111.054.657,93 1.383.115,85 97.545.321,48 3.250.614,23 60.276.278,82 1.272.224,36 1.098,78 59.502.773,85 2.988.019,91 735,53 223.964,99 157.670,51 -12.835,08 -1.383.115,85 -145.230,70 -3.250.614,23 13.448.390,47 13.152.537,49 -0,50 27.697,90 -189.785,45 -0,50 49.410,32 -165.968,05 TOTAL CAPITAUX PROPRES 184.829.467,86 170.097.249,93 A. Capital 162.324.950,85 151.361.765,88 B. Participations au résultat 157.073,32 115.179,38 C. Résultat reporté D. Résultat de l'exercice II. Valeurs mobilières,instruments du marché monétaire, OPC et instruments financiers dérivés A. Obligations et autres titres de créance a) Obligations a} Collateral reçu sous forme d'obligations C. Actions et autres valeurs assimilables à des actions a) Actions Dont actions prêtés D. Autres valeurs mobilières IV. Créances et dettes à un an au plus A. B. Créances a) Montants à recevoir Dettes a) Montants à payer (-) d) Collateral (-) V. Dépôts et liquidités A. Avoirs bancaires à vue VI. Comptes de régularisation A. Charges à reporter B. Produits acquis C. Charges à imputer (-) 18.735.484,03 3.611.959,66 18.620.300,53 I.A.A Valeurs mobilières/instruments du marché monétaire 1.383.115,85 3.250.614,23 IX 1.272.224,36 2.988.019,91 POSTES HORS BILAN I Sûretés réelles (+/-) I.A Collateral (+/-) Instruments financiers prêtés 4 COMPTE DE RESULTATS Compte de résultats I. 31/12/2010 31/12/2009 (en devise du fonds) (en devise du fonds) Réductions de valeur, moins-values et plus-values A. Obligations et autres titres de créance a) Obligations B. Instruments du marché monétaire C. Actions et autres valuers assimilables à des actions a) Actions b) OPC à nombre fixe de parts D. Autres valeurs mobilières E. OPC à nombre variable de parts H. Positions et opérations de change b) Autres positions et opérations de change II. 870.558,47 -70.335,00 2.050.699,56 13.973.262,47 5.683,52 2.294,86 213.934,45 -20.294,44 611.889,77 -290.857,97 1.238.638,59 1.525.431,67 4.251.811,94 4.129.209,36 41.912,71 -135,50 63.309,88 -4.228,98 -0,02 -0,91 Produits et charges des placements A. B. Dividendes Intérêts a) Valeurs mobilières et instruments du marché monétaire b) Dépôts et liquidités C. Intérêts d'emprunts (-) III. Autres produits A. Indemnité destinée à couvrir les frais d'acquisition et de réalisation des actifs, à décourager les sorties et à couvrir les frais de livraison Autres B. -2.529.268,32 4.990,61 IV. Coûts d'exploitation A. Frais de transaction et de livraison inhérents aux placements (-) B. Charges financières (-) C. Rénumération due au dépositaire (-) D. Rénumération due au gestionnaire (-) a) Gestion financière b) Gestion administrative et comptable F. Frais d'établissement et d'organisation (-) H. Services et biens divers (-) J. Taxes K. Autres charges (-) -111.750,46 -118.033,46 -17,19 -124.686,09 -15,48 -107.846,71 -1.327.425,11 -269.691,19 -1.474,81 -2.890,41 -147.882,63 -52.467,35 -1.163.820,94 -237.569,61 -977,61 -3.565,26 -136.100,57 -30.027,51 Sous-total II + III + IV impôts sur le résultat 3.498.933,09 3.915.763,87 Bénéfice courant (perte courante) avant impôts 3.611.959,66 18.620.304,67 3.611.959,66 18.620.304,67 Produits et charges de l'exercice (du semestre) V. VII. Résultat de l'exercice Affectation des résultats I. Bénéfice (Perte) à affecter Bénéfice reporté (perte reportée) de l'exercice précédent Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter Participations au résultats perçus (participations au résultat versées) III. Bénéfice à reporter (Perte à reporter) 31/12/2010 31/12/2009 (en devise du fonds) (en devise du fonds) 22.504.517,01 18.735.484,05 18.735.484,03 3.611.959,66 18.620.304,67 157.073,32 115.179,38 22.504.517,01 18.735.484,05 5 RÉSUMÉ DES RÈGLES DE COMPTABILISATION ET D’ÉVALUATION 5.1 RESUME DES REGLES Résumé des règles d’évaluation conformément à l’AR du 10/11/2006 relatif à la comptabilisation, aux comptes annuels et aux rapports périodiques de certains organismes de placement collectif à nombre variable de parts. Les actifs des différents compartiments sont évalués comme suit : Les valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, parts d’organismes de placement collectif et instruments financiers dérivés sont, au moment de leur acquisition et de leur aliénation, enregistrés dans les comptes respectivement à leur prix d’achat et à leur prix de vente. Les frais accessoires tels que les frais de transaction et de livraison sont immédiatement mis à charge du compte de résultats. Les valeurs mobilière, instruments du marché monétaire et instruments financiers dérivés sont, après la première reprise, évalués à leur juste valeur selon les règles suivantes : o Pour les valeurs qui sont négociées sur un marché actif en dehors de toute intervention d’établissements financiers tiers, c’est le cours de clôture qui est retenu pour procéder à l’évaluation à la juste valeur. o S’il s’agit des éléments du patrimoine pour lesquels il existe un marché actif fonctionnant à l’intervention d’établissements financiers assurant des cotations permanentes de cours acheteurs et vendeurs, c’est le cours acheteur actuel formé sur ce marché qui est retenu pour procéder à l’évaluation des actifs. Etant donné toutefois que la plupart des indices de référence internationaux utilisent des cours moyens et que les fournisseurs de données ne peuvent pas fournir de cours acheteurs (JP Morgan, iBoxx, MSCI, …), ce sont les cours moyens qui sont retenus pour procéder à l’évaluation à la juste valeur d’instruments de dettes, comme prévu dans le commentaire de l’AR susmentionné. La méthode consistant à corriger les cours moyens pour obtenir le cours acheteur n’est pas retenue à cause de sa faible fiabilité et des risques d’amples fluctuations. o Pour les valeurs dont le dernier cours connu n’est pas représentatif, et pour les valeurs qui ne sont pas admises à une cotation officielle ou à un autre marché organisé, l’évaluation est obtenue comme suit : Pour déterminer la juste valeur, c’est la juste valeur actuelle d’éléments du patrimoine similaires pour lesquels il existe un marché actif qui est retenue, à condition que cette juste valeur soit adaptée en tenant compte des différences entre les éléments du patrimoine similaires. Si la juste valeur d’éléments du patrimoine similaires est inexistante, la juste valeur est déterminée au moyen d’autres techniques de valorisation qui utilisent au maximum des données de marché, qui sont conformes aux méthodes économiques communément acceptées et qui sont régulièrement calibrées et testées. Si, pour des éléments du patrimoine déterminés, il n’existe pas de marché organisé ni de marché de gré à gré, il convient de tenir compte également, lors de l’évaluation, de leur caractère incertain dû au risque que les contreparties concernées ne puissent pas honorer leurs engagements. o Les actions pour lesquels il n’existe pas de marché organisé ni de marché de gré à gré, et dont la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable, sont évaluées au coût. Ces actions font l’objet de dépréciations s’il existe des indications objectives dans ce sens. o Pour les parts d’organisme de placement collectif (pour lesquels il n’existe pas de marché organisé), l’évaluation à la juste valeur est opérée sur la base de la valeur nette d’inventaire la plus récente. Les liquidités, y compris les avoirs à vue sur des établissements de crédit, les engagements en compte courant envers des établissements de crédit, les montants à recevoir et à payer à court terme qui ne sont pas représentés par des valeurs mobilières ou des instruments du marché monétaire négociables (autres qu’envers des établissements de crédit), les avoirs fiscaux et les dettes fiscales sont évalués à leur valeur nominale. Les autres créances à terme qui ne sont pas représentées par des valeurs mobilières ou des instruments du marché monétaire négociables sont évaluées à leur juste valeur. Les avoirs, montants à recevoir et créances font l’objet de réductions de valeur si leur remboursement à l’échéance est en tout ou en partie incertain ou si la valeur de réalisation de ces actifs est inférieure à leur valeur d’acquisition. Des réductions de valeur complémentaires sont actées sur les avoirs, montants et créances visés à l’alinéa précédent, pour tenir compte soit de l’évolution de leur valeur, soit des aléas justifiés par la nature des actifs concernés. Les produits générés par les prêts de titres sont traités comme des intérêts d’emprunts. Ces produits sont imputés au compte de résultats prorata temporis pour la période de la transaction. Les valeurs libellées dans une autre devise que celle du compartiment concerné sont converties dans la monnaie du compartiment à un taux de change sur la base du dernier cours moyen connu. DIFFERENCES Un léger écart peut parfois survenir entre la valeur d’inventaire nette telle qu’elle est publiée dans la presse et celle publiée dans le présent rapport. Il s’agit d’écarts négligeables dans le calcul des avoirs nets constatés après parution dans la presse. Lorsque ce genre d’écart atteint ou dépasse un seuil de tolérance déterminé, la différence vous est remboursée. Ce seuil de tolérance est calculé par la sicav pour les entrées et les sorties et correspond à un pourcentage donné de la valeur d’inventaire et des avoirs nets. Ce seuil de tolérance est: pour les fonds du marché monétaire: 0,25% pour les fonds obligataires, les fonds mixtes et les fonds avec garantie du capital: 0,50% pour les fonds d’actions : 1% pour les autres fonds (fonds immobiliers, …): 0,50% 5.2 COURS DE CHANGE 31/12/2010 1 EUR = 1,333 1,2505 0,85685 10,4288 7,7978 9,019 1,3416 31/12/2009 CAD CHF GBP HKD NOK SEK USD 1,5041 1,48315 0,88845 11,1251 8,28825 10,24425 1,43475 CAD CHF GBP HKD NOK SEK USD 6 COMPOSITION DES AVOIRS ET CHIFFRES-CLES 6.1 COMPOSITION DES AVOIR DE PRICOS DEFENSIVE Dénomination Quantité au 31/12/2010 Devise Cours en devises Evaluation (en devise du fonds) % Détenu de l’OPC % Portefeuille % Actif net ACTIF PORTEFEUILLE TITRES Obligations Obligations d'états Allemagne GERMANY 03/34 4.75% 04/07 9.500.000,00 EUR 119,570 11.581.684,34 6,76 6,27 GERMANY 10/15 2.25 % 10/04 12.950.000,00 EUR 102,334 13.463.799,23 7,86 7,29 GERMANY 10/20 2.25% 04/09 8.000.000,00 EUR 94,592 7.632.949,04 4,46 4,13 8.000.000,00 EUR 105,555 8.574.039,43 5,00 4,64 Autriche AUSTRIA 04/15 3.5% 15/07 Belgique BELGIUM 02/12 5% 28/9_OLO 38 5.000.000,00 EUR 105,113 5.320.025,21 3,11 2,88 900.000,00 EUR 104,833 953.347,15 0,56 0,52 5.000.000,00 EUR 103,993 5.286.684,79 3,09 2,86 UNITED STATES OF AMERICA 09/16 3.25 31/07 5.600.000,00 USD 105,285 4.451.594,47 2,60 2,41 UNITED STATES OF AMERICA 10/13 1.75% 15/04-10 4.500.000,00 USD 102,309 3.444.021,87 2,01 1,86 UNITED STATES OF AMERICA 10/15 2.5% 31/03 4.000.000,00 USD 103,523 3.105.354,05 1,81 1,68 BELGIUM 03/13 4.25% 28/09 FLEMISH COMMUNITY 09/16 3.875% 20/07 Etats-Unis France FRANCE 03/19 4.25% 25/04 8.000.000,00 EUR 108,266 8.894.155,99 5,19 4,81 FRANCE 97/29 5.5% 25/04 9.000.000,00 EUR 122,031 11.321.831,09 6,61 6,13 5.000.000,00 EUR 101,348 5.075.622,03 2,96 2,75 NORWAY 02/13 6.5% 15/05 11.000.000,00 NOK 109,152 1.597.529,17 0,93 0,86 NORWAY 04/15 5% 15/05 15.000.000,00 NOK 108,450 2.146.768,67 1,25 1,16 8.000.000,00 NOK 105,450 1.108.844,10 0,65 0,60 3.675.000,00 EUR 111,473 4.173.198,83 2,44 2,26 Italie ITALY 08/13 3.75% 15/06-12 Norvège NORWAY 06/17 4.25% 19/05 Pays-Bas NETHERLANDS 07/17 4.50% 15/07 Suède SWEDEN 01/12 5.5% 8/10 13.000.000,00 SEK 106,277 1.549.939,66 0,91 0,84 SWEDEN 04/15 4.50 % 12/08 18.000.000,00 SEK 107,743 2.184.752,70 1,28 1,18 7.500.000,00 EUR 105,554 8.075.563,87 4,71 4,37 9.500.000,00 SEK 104,223 1.112.952,24 111.054.657,93 0,65 64,82 0,60 60,09 Obligations des établissements de crédit France FRANCE 07/12 4.50% 12/07 Suède SWEDEN 06/17 3.75% 12/08 Total des obligations Actions Actions cotées en bourse Allemagne AIR BERLIN PLC - 5.866,00 EUR 3,710 21.762,86 0,01 0,01 ALLIANZ AG REG 9.064,00 EUR 88,930 806.061,52 0,47 0,44 ALSTRIA OFFICE AG - 2.560,00 EUR 10,500 26.880,00 0,02 0,02 0,03 ASIAN BAMBOO AG - 1.400,00 EUR 39,450 55.230,00 0,03 14.196,00 EUR 59,700 847.501,20 0,50 0,46 BAUER AG - 748,00 EUR 35,300 26.404,40 0,02 0,01 BAYER AG - 0,42 BASF SE - 13.858,00 EUR 55,300 766.347,40 0,45 BAYERISCHE MOTOREN WERKE AG - 5.567,00 EUR 58,850 327.617,95 0,19 0,18 BECHTLE AG - 1.089,00 EUR 28,990 31.570,11 0,02 0,02 BEIERSDORF AG - 5.144,00 EUR 41,525 213.604,60 0,13 0,12 690,00 EUR 55,110 38.025,90 0,02 0,02 BERTRANDT AG BIOTEST (BEV) 1.071,00 EUR 46,340 49.630,14 0,03 0,03 CAT OIL AG - 1.929,00 EUR 7,570 14.602,53 0,01 0,01 CENTROTEC SUSTAINABLE AG - 917,00 EUR 16,000 14.672,00 0,01 0,01 CENTROTHERM PHOTOVOLTAICS AG - 837,00 EUR 26,940 22.548,78 0,01 0,01 CEWE COLOR HOLDING AG - 783,00 EUR 33,350 26.113,05 0,02 0,01 COLONIA REAL ESTATE AG - 1.219,00 EUR 5,575 6.795,93 0,00 0,00 28.611,00 EUR 0,497 14.219,67 0,01 0,01 3.472,00 EUR 59,140 205.334,08 0,12 0,11 DAIMLER AG - 15.081,00 EUR 50,730 765.059,13 0,45 0,41 DELTICOM AG - 2.350,00 EUR 66,500 156.275,00 0,09 0,09 DEMAG CRANES AG - 2.289,00 EUR 36,280 83.044,92 0,05 0,05 15.087,00 EUR 39,100 589.901,70 0,34 0,32 1.845,00 EUR 21,000 38.745,00 0,02 0,02 0,12 CONERGY AG CONTINENTAL AG - DEUTSCHE BANK AG REG DEUTSCHE BETEILIGUNGS AG DEUTSCHE BOERSE AG - 4.419,00 EUR 51,800 228.904,20 0,13 DEUTSCHE LUFTHANSA AG REG 21.397,00 EUR 16,355 349.947,94 0,20 0,19 DEUTSCHE TELEKOM INT FIN REG 10.484,00 EUR 9,655 101.223,02 0,06 0,06 DEUTZ AG (FRA) 7.626,00 EUR 6,250 47.662,50 0,03 0,03 DIC ASSET AG - 5.500,00 EUR 8,340 45.870,00 0,03 0,03 DRAEGERWERK AG PREF 1.125,00 EUR 61,400 69.075,00 0,04 0,04 DUERR AG (FRA) 1.500,00 EUR 23,515 35.272,50 0,02 0,02 E.ON AG - 26.968,00 EUR 22,935 618.511,08 0,36 0,34 ELRINGKLINGER AG - 11.807,00 EUR 26,500 312.885,50 0,18 0,17 EVOTEC OAI AG - 8.356,00 EUR 2,920 24.399,52 0,01 0,01 FREENET AG FRA 11.000,00 EUR 7,897 86.867,00 0,05 0,05 FRESENIUS AG PREF 2.797,00 EUR 64,070 179.203,79 0,11 0,10 FRESENIUS MEDICAL CARE AG & CO - 5.077,00 EUR 43,230 219.478,71 0,13 0,12 GEA AG - 4.090,00 EUR 21,630 88.466,70 0,05 0,05 GERRESHEIMER AG - 2.813,00 EUR 32,990 92.800,87 0,05 0,05 GERRY WEBER INTL AG - 1.875,00 EUR 36,750 68.906,25 0,04 0,04 GILDEMEISTER AG - 2.209,00 EUR 16,600 36.669,40 0,02 0,02 H&R WASA AG - 1.716,00 EUR 21,050 36.121,80 0,02 0,02 HEIDELBERGCEMENT AG - 7.270,00 EUR 46,900 340.963,00 0,20 0,18 HENKEL KGAA PREF 8.579,00 EUR 46,535 399.223,77 0,23 0,22 IVG IMMOBILIEN AG - 11.354,00 EUR 6,453 73.267,36 0,04 0,04 JENOPTIK AG (FRA) 5.329,00 EUR 5,399 28.771,27 0,02 0,02 JUNGHEINRICH AG PREF 2.590,00 EUR 29,580 76.612,20 0,05 0,04 KONTRON AG - 7.373,00 EUR 7,990 58.910,27 0,03 0,03 KUKA AG - 2.717,00 EUR 16,790 45.618,43 0,03 0,03 KWS SAAT AG - 266,00 EUR 145,350 38.663,10 0,02 0,02 LEONI AG - 3.581,00 EUR 32,950 117.993,95 0,07 0,06 LINDE AG - 2.572,00 EUR 113,550 292.050,60 0,17 0,16 MAN AG - 2.957,00 EUR 88,990 263.143,43 0,15 0,14 MANZ AUTOMATION AG - 868,00 EUR 50,350 43.703,80 0,03 0,02 MEDION AG (FRA) 2.826,00 EUR 13,500 38.151,00 0,02 0,02 MERCK KGAA - 2.750,00 EUR 59,850 164.587,50 0,10 0,09 METRO AG - 8.408,00 EUR 53,880 453.023,04 0,26 0,25 MORPHOSYS AG (FRA) 2.183,00 EUR 18,530 40.450,99 0,02 0,02 MUNCHENER RUCKVERSICHERUNG AG REG 2.720,00 EUR 113,450 308.584,00 0,18 0,17 NORDEX AG - 5.249,00 EUR 5,505 28.895,75 0,02 0,02 PFEIFFER CACUUM TECHNOLOGY AG - 1.440,00 EUR 88,000 126.720,00 0,07 0,07 631,00 EUR 23,700 14.954,70 0,01 0,01 6.885,00 EUR 7,960 54.804,60 0,03 0,03 12.162,00 EUR 2,510 30.526,62 0,02 0,02 QS COMMUNICATIONS AG (FRA) 9.946,00 EUR 3,355 33.368,83 0,02 0,02 ROTH & RAU - 1.174,00 EUR 12,290 14.428,46 0,01 0,01 PHOENIX SONNENSTROM AG PRATIKER BAU UND HEIMWERKERMAERKTE Q-CELLS AG - RWE AG - 5.427,00 EUR 49,890 270.753,03 0,16 0,15 SAP AG - 17.299,00 EUR 38,100 659.091,90 0,39 0,36 SIEMENS AG REG 0,65 13.031,00 EUR 92,700 1.207.973,70 0,71 SIXT AG (FRA) 2.380,00 EUR 37,985 90.404,30 0,05 0,05 SOLAR MILLENIUM AG - 1.040,00 EUR 20,005 20.805,20 0,01 0,01 SOLARWORLD AG - 9.907,00 EUR 7,465 73.955,76 0,04 0,04 STRATEC BIOMEDICAL SYSTEMS - 2.206,00 EUR 31,910 70.393,46 0,04 0,04 14.666,00 EUR 20,525 301.019,65 0,18 0,16 SYMRISE AG TAG IMMOBILIEN AG - 5.635,00 EUR 6,359 35.832,97 0,02 0,02 TELEGATE AG (FRA) 5.000,00 EUR 7,065 35.325,00 0,02 0,02 TIPP24 SE - 2.150,00 EUR 28,590 61.468,50 0,04 0,03 VOLKSWAGEN AG - 2.013,00 EUR 105,900 213.176,70 0,12 0,12 VOLKSWAGEN AG PREF 1.759,00 EUR 121,400 213.542,60 0,13 0,12 VTG AG - 1.452,00 EUR 14,995 21.772,74 0,01 0,01 WACKER NEUSON SE - 4.500,00 EUR 13,000 58.500,00 0,03 0,03 972,00 EUR 36,400 35.380,80 0,02 0,02 1.732,00 EUR 11,530 19.969,96 0,01 0,01 0,01 XING AG ZHONGDE WASTE TECHNOLOGY - Autriche A-TEC INDUSTRIES AG CONWERT IMMOBILIEN INV AG ERSTE OEST. SPAR. (WIEN) 4.000,00 EUR 3,721 14.884,00 0,01 15.335,00 EUR 10,755 164.927,93 0,10 0,09 7.546,00 EUR 35,140 265.166,44 0,16 0,14 FLUGHAFEN WIEN (WIEN) 2.522,00 EUR 51,230 129.202,06 0,08 0,07 INTERCELL AG - 3.837,00 EUR 11,600 44.509,20 0,03 0,02 850,00 EUR 72,000 61.200,00 0,04 0,03 KAPSCH TRAFFICCOM AG OESTERREICHISCHE POST AG - 11.506,00 EUR 24,725 284.485,85 0,17 0,15 OMV AG (WIEN) 5.400,00 EUR 31,100 167.940,00 0,10 0,09 SCHOELLER-BLECKMAN OILFIELD - 1.241,00 EUR 64,500 80.044,50 0,05 0,04 SEMPERIT AG HOLDING - 1.365,00 EUR 39,590 54.040,35 0,03 0,03 VERBUND AG - 7.529,00 EUR 27,880 209.908,52 0,12 0,11 ZUMTOBEL AG - 3.619,00 EUR 20,895 75.619,01 0,04 0,04 Belgique ACKERMANS VH NV - 2.465,00 EUR 62,480 154.013,20 0,09 0,08 AGEAS NV - 85.513,00 EUR 1,710 146.227,23 0,09 0,08 AGFA GEVAERT - 19.421,00 EUR 3,200 62.147,20 0,04 0,03 4.855,00 EUR 0,003 14,57 0,45 0,42 0,03 0,03 AGFA GEVAERT STRIP VVPR ANHEUSER-BUSCH INBEV NV - 17.962,00 EUR 42,800 768.773,60 ANHEUSER-BUSCH INBEV NV STRIP-VVPR 25.096,00 EUR 0,004 100,38 ARSEUS NV - 4.175,00 EUR 11,380 47.511,50 ARSEUS NV STRIP VVPR 4.091,00 EUR 0,048 196,37 BARCO NV NEW 1.222,00 EUR 48,280 58.998,16 0,03 0,03 C.M.B. - 1.973,00 EUR 23,050 45.477,65 0,03 0,03 COLRUYT - 4.450,00 EUR 38,050 169.322,50 0,10 0,09 D'IETEREN - 2.620,00 EUR 47,200 123.664,00 0,07 0,07 DECEUNINCK - 32.500,00 EUR 1,830 59.475,00 DEVGEN STRIP-VVPR 25.000,00 EUR 0,000 2,50 EVS BROADCAST EQUIPMENT (BRU) 0,04 0,03 0,04 0,04 1.344,00 EUR 47,900 64.377,60 G.B.L. (BRU) STRIP-VVPR 787,00 EUR 0,008 6,30 GALAPAGOS GENOMICS NV - 957,00 EUR 11,880 11.369,16 0,01 0,01 0,01 HAMON & CIE INTER. (BRU) 332,00 EUR 26,870 8.920,84 0,01 IBA ION BEAM - 3.798,00 EUR 8,280 31.447,44 0,02 0,02 KBC GROUP - 8.700,00 EUR 25,500 221.850,00 0,13 0,12 KINEPOLIS GROUP (BRU) MELEXIS NV NYRSTAR - 930,00 EUR 50,990 47.420,70 0,03 0,03 4.500,00 EUR 13,460 60.570,00 0,04 0,03 29.484,00 EUR 11,210 330.515,64 0,19 0,18 OMEGA PHARMA - 3.307,00 EUR 35,900 118.721,30 0,07 0,06 REALDOLMEN STRIP VVPR BONUS 01/04/09 2.371,00 EUR 0,010 23,71 REALDOLMEN STRIP-VVPR 20,00 EUR 0,001 0,02 RECTICEL - 2.943,00 EUR 7,930 23.337,99 0,01 0,01 TELENET - 9.325,00 EUR 29,480 274.901,00 0,16 0,15 THROMBOGENICS NV - 3.070,00 EUR 22,990 70.579,30 0,04 0,04 Espagne AMADEUS IT HOLDING SA - 7.200,00 EUR 15,680 112.896,00 0,07 0,06 AMPER SA - 3.918,00 EUR 2,900 11.362,20 0,01 0,01 53.860,00 EUR 7,560 407.181,60 0,24 0,22 BANCO BILBAO VIZCAYA ARGENTARIA BANCO SANTANDER CENTRAL HISPANO SA - 150.470,00 EUR 7,928 1.192.926,16 0,70 0,65 CAJA DE AHORROS DEL MEDITERRAN - 7.094,00 EUR 6,990 49.587,06 0,03 0,03 CEMENTOS PORTLAND VALDERRIVAS SA - 2.920,00 EUR 12,150 35.478,00 0,02 0,02 DINAMIA - 2.298,00 EUR 8,780 20.176,44 0,01 0,01 DURO FELGUERA SA ENAGAS - 15.625,00 EUR 5,280 82.500,00 0,05 0,05 9.183,00 EUR 14,915 136.964,45 0,08 0,07 GRUPO EZENTIS SA - 37.540,00 EUR 0,456 17.118,24 0,01 0,01 IBERDROLA SA - 42.615,00 EUR 5,768 245.803,32 0,14 0,13 LABORATORIOS FARMACEUTICOS ROV - 3.368,00 EUR 4,800 16.166,40 0,01 0,01 MIQUEL Y COSTAS & MIQUEL SA - 3.450,00 EUR 22,520 77.694,00 0,05 0,04 51.172,00 EUR 0,336 17.193,79 0,01 0,01 3.701,00 EUR 24,600 91.044,60 0,05 0,05 140.253,00 EUR 0,088 12.342,26 0,01 0,01 1.301,00 EUR 1,240 1.613,24 0,00 0,00 REPSOL INTL FINANCE - 11.423,00 EUR 20,850 238.169,55 0,14 0,13 SERVICE POINT SOLUTIONS SA - 21.743,00 EUR 0,420 9.132,06 0,01 0,01 SNIACE SA - 11.025,00 EUR 1,135 12.513,38 0,01 0,01 6.019,00 EUR 1,450 8.727,55 0,01 0,01 TELEFONICA SA - 82.505,00 EUR 16,965 1.399.697,33 0,82 0,76 TUBOS REUNIDOS SA - 22.401,00 EUR 1,830 40.993,83 0,02 0,02 5.260,00 EUR 28,360 149.173,60 0,09 0,08 12.656,00 EUR 2,765 34.993,84 0,02 0,02 26.580,00 USD 25,080 496.889,09 0,29 0,27 1.003,00 USD 77,400 57.865,38 0,03 0,03 0,62 NATRACEUTICAL SA PESCANOVA SA QUABIT INMOBILIARIO SA RENTA CORP REAL ESTATE SA - SOLARIA ENERGIA Y MEDIO AMBIENTE SA - VISCOFAN IND.NAVARRA DE ENV.CEL.S.A. (MAD) ZELTIA SA (MAD) Etats-Unis ISHARES INC ISHARES INC MSCI BRAZIL INDEX FD ISHARES INC MSCI JAPAN INDEX F 141.346,00 USD 10,910 1.149.437,13 0,67 ISHARES INC MSCI MALAYSIA INDEX F. 16.347,00 USD 14,380 175.216,06 0,10 0,10 ISHARES INC MSCI SINGAPORE FREE 21.206,00 USD 13,850 218.920,02 0,13 0,12 ISHARES INC MSCI SOUTH KOREA INDEX F. 8.523,00 USD 61,190 388.731,64 0,23 0,21 ISHARES INC MSCI TAIWAN INDEX F. 28.333,00 USD 15,620 329.875,86 0,19 0,18 ISHARES INC MSCI UK ISHARES SOUTH EAST ASIA TRUST MSCI INDIA FUND ISHARES TRUST - 96.800,00 USD 17,370 1.253.291,59 0,73 0,68 22.400,00 USD 8,140 135.909,36 0,08 0,07 10.256,00 USD 53,860 411.738,34 0,24 0,22 ISHARES TRUST CDN S&P/TSX 60 50.173,00 CAD 19,290 726.059,39 0,42 0,39 MARKET VECTORS RUSSIA_ETF - 3.821,00 USD 37,910 107.971,16 0,06 0,06 SSGA FUNDS MANAGEMENT INC - 60.247,00 USD 125,750 5.647.033,58 3,30 3,06 Finlande ALMA MEDIA CORP - 9.600,00 EUR 8,280 79.488,00 0,05 0,04 ATRIA PLC - 1.930,00 EUR 9,000 17.370,00 0,01 0,01 CITYCON OYJ (HEL) 16.202,00 EUR 3,080 49.902,16 0,03 0,03 F-SECURE CORP (HELS) 12.589,00 EUR 2,000 25.178,00 0,02 0,01 FORTUM CORPORATION - 17.752,00 EUR 22,530 399.952,56 0,23 0,22 2.974,00 EUR 7,150 21.264,10 0,01 0,01 0,05 HKSCAN OYJ HUHTAMAKI OYJ - 9.125,00 EUR 10,350 94.443,75 0,06 20.550,00 EUR 2,540 52.197,00 0,03 0,03 630,00 EUR 41,800 26.334,00 0,02 0,01 NOKIA "A" 58.777,00 EUR 7,740 454.933,98 0,27 0,25 ORIOLA-KD OYJ -B- 15.377,00 EUR 3,190 49.052,63 0,03 0,03 OUTOKUMPU A - 21.090,00 EUR 13,880 292.729,20 0,17 0,16 OUTOKUMPU A - 1.900,00 EUR 46,240 87.856,00 0,05 0,05 M-REAL OYJ B-SHARES METSO OYJ (HEL) POYRY OYJ - 6.671,00 EUR 9,150 61.039,65 0,04 0,03 13.975,00 EUR 2,810 39.269,75 0,02 0,02 RAMIRENT OYJ - 7.682,00 EUR 9,850 75.667,70 0,04 0,04 SAMPO OYJ "A" 11.000,00 EUR 20,050 220.550,00 0,13 0,12 SPONDA OYJ (HEL) 19.863,00 EUR 3,880 77.068,44 0,05 0,04 SRV GROUP PLC - 3.093,00 EUR 6,630 20.506,59 0,01 0,01 TECHNOPOLIS OYJ - 12.700,00 EUR 4,080 51.816,00 0,03 0,03 UPM-KYMMENE CORP - 22.888,00 EUR 13,220 302.579,36 0,18 0,16 RAISIO GROUP (HEL) 'V' UPONOR OYJ - 7.375,00 EUR 13,840 102.070,00 0,06 0,06 VACON OYJ - 1.196,00 EUR 39,000 46.644,00 0,03 0,03 ABC ARBITRAGE - 3.497,00 EUR 7,270 25.423,19 0,02 0,01 ACANTHE DEVELOPPEMENT SA - 6.979,00 EUR 1,180 8.235,22 0,01 0,00 AIR LIQUIDE (L') - 3.300,00 EUR 94,640 312.312,00 0,18 0,17 33.316,00 EUR 2,180 72.628,88 0,04 0,04 France ALCATEL-LUCENT ALTAMIR AMBOISE - 4.047,00 EUR 6,420 25.981,74 0,02 0,01 ALTEN - 2.485,00 EUR 24,585 61.093,73 0,04 0,03 ALTRAN TECHNOLOGIES - 9.743,00 EUR 3,253 31.693,98 0,02 0,02 APRIL GROUP - 2.026,00 EUR 21,135 42.819,51 0,03 0,02 ASSYSTEM - 2.344,00 EUR 13,650 31.995,60 0,02 0,02 AVENIR TELECOM (PAR) 6.355,00 EUR 0,790 5.020,45 0,00 0,00 AXA - 25.342,00 EUR 12,450 315.507,90 0,18 0,17 BNP PARIBAS - 19.420,00 EUR 47,610 924.586,20 0,54 0,50 BONDUELLE - 1.038,00 EUR 71,480 74.196,24 0,04 0,04 BOURSORAMA - 3.505,00 EUR 7,910 27.724,55 0,02 0,02 BOUYGUES - 2.700,00 EUR 32,255 87.088,50 0,05 0,05 BULL - 7.356,00 EUR 3,410 25.083,96 0,02 0,01 BUREAU VERITAS SA - 2.712,00 EUR 56,720 153.824,64 0,09 0,08 CANAL PLUS (PAR) 8.770,00 EUR 5,020 44.025,40 0,03 0,02 CAP GEMINI SOGETI - 5.095,00 EUR 34,930 177.968,35 0,10 0,10 14.000,00 EUR 9,504 133.056,00 0,08 0,07 DANONE - 5.241,00 EUR 47,020 246.431,82 0,14 0,13 DEVOTEAM SA - 1.269,00 EUR 19,600 24.872,40 0,02 0,01 ELECTRICITE DE FRANCE - 3.412,00 EUR 30,695 104.731,34 0,06 0,06 0,05 CREDIT AGRICOLE - ENTREPOSE CONTRACTING - 730,00 EUR 114,900 83.877,00 0,05 EURO DISNEY S.C.A. - 2.666,00 EUR 4,120 10.983,92 0,01 0,01 EUROFINS SCIENTIFIC - 1.375,00 EUR 53,900 74.112,50 0,04 0,04 EUTELSAT - 1.491,00 EUR 27,390 40.838,49 0,02 0,02 FAIVELEY TRANSPORT SA - 1.758,00 EUR 61,870 108.767,46 0,06 0,06 35.067,00 EUR 15,595 546.869,87 0,32 0,30 7.312,00 EUR 5,460 39.923,52 0,02 0,02 FRANCE TELECOM GAMELOFT - GDF SUEZ GROUPE CRIT GROUPE STERIA SCA HAULOTTE GROUP HI-MEDIA (PAR) LVL MEDICAL GROUPE SA - 26.168,00 EUR 26,850 702.610,80 0,41 0,38 651,00 EUR 20,460 13.319,46 0,01 0,01 4.053,00 EUR 19,400 78.628,20 0,05 0,04 583,00 EUR 11,590 6.756,97 0,00 0,00 8.762,00 EUR 3,500 30.667,00 0,02 0,02 950,00 EUR 14,300 13.585,00 0,01 0,01 LVMH-MOET H.L.VUIT. - 4.299,00 EUR 123,100 529.206,90 0,31 0,29 MEETIC - 2.500,00 EUR 16,250 40.625,00 0,02 0,02 968,00 EUR 6,450 6.243,60 0,00 0,00 M6 - METROPOLE TELEVISION (PAR) 6.600,00 EUR 18,100 119.460,00 0,07 0,07 NICOX SA - 7.901,00 EUR 2,200 17.382,20 0,01 0,01 955,00 EUR 24,100 23.015,50 0,01 0,01 PIERRE & VACANCES - 2.019,00 EUR 60,380 121.907,22 0,07 0,07 PINAULT-PRINTEMPS-REDOUTE - 2.978,00 EUR 119,000 354.382,00 0,21 0,19 PLASTIC OMNIUM (PAR) 1.076,00 EUR 53,000 57.028,00 0,03 0,03 PUBLICIS GROUPE SA - 12.672,00 EUR 39,000 494.208,00 0,29 0,27 RECYLEX SA - 2.115,00 EUR 6,520 13.789,80 0,01 0,01 REMY COINTREAU SA - 7.700,00 EUR 52,950 407.715,00 0,24 0,22 METABOLIC EXPLORER SA - PARROT SA - SAFT GROUPE SA - 2.924,00 EUR 27,550 80.556,20 0,05 0,04 SAINT GOBAIN - 10.144,00 EUR 38,500 390.544,00 0,23 0,21 SANOFI-AVENTIS - 20.437,00 EUR 47,850 977.910,45 0,57 0,53 SCHNEIDER ELECTRIC SA - 4.260,00 EUR 112,000 477.120,00 0,28 0,26 SECHILIENNE SA - 2.545,00 EUR 19,015 48.393,18 0,03 0,03 SELOGER.COM - 1.613,00 EUR 35,230 56.825,99 0,03 0,03 SOCIETE DE LA TOUR DE EIFFEL - 382,00 EUR 57,970 22.144,54 0,01 0,01 12.908,00 EUR 40,220 519.159,76 0,30 0,28 9.294,00 EUR 8,088 75.169,87 0,04 0,04 756,00 EUR 59,000 44.604,00 0,03 0,02 SUEZ ENVIRONNEMENT SA - 11.000,00 EUR 15,450 169.950,00 0,10 0,09 TOTAL - SOCIETE GENERALE SOITEC STALLERGENES (PAR) 41.168,00 EUR 39,650 1.632.311,20 0,95 0,88 TRANSGENE SA - 1.738,00 EUR 14,000 24.332,00 0,01 0,01 UBI SOFT ENTERTAINMENT - 8.261,00 EUR 8,000 66.088,00 0,04 0,04 VALEO - 4.880,00 EUR 42,465 207.229,20 0,12 0,11 VALLOUREC SA - 4.703,00 EUR 78,600 369.655,80 0,22 0,20 VINCI S.A. - 11.461,00 EUR 40,680 466.233,48 0,27 0,25 VIVENDI - 14.610,00 EUR 20,200 295.122,00 0,17 0,16 2.843,00 EUR 11,650 33.120,95 0,02 0,02 WORMS CIE (PAR) Grèce ALAPIS HOLDING INDSTRIAL BABIS VOVOS INTERNATIONAL - 17.569,00 EUR 0,520 9.135,88 0,01 0,01 3.250,00 EUR 1,600 5.200,00 0,00 0,00 EUROBANK PROPERTIES REAL ESTATE - 2.132,00 EUR 5,950 12.685,40 0,01 0,01 FOLLI-FOLLIE ABEE REG 2.367,00 EUR 18,390 43.529,13 0,03 0,02 FOURLIS S.A. REG 5.572,00 EUR 5,610 31.258,92 0,02 0,02 GEK TERNA SA - 8.891,00 EUR 3,280 29.162,48 0,02 0,02 HELLENIC EXCHANGES SA - 12.060,00 EUR 4,900 59.094,00 0,03 0,03 INTRALOT SA INTEGRATED LOTTE - 16.478,00 EUR 2,490 41.030,22 0,02 0,02 8.455,00 EUR 4,940 41.767,70 0,02 0,02 139.616,00 EUR 0,700 97.731,20 0,06 0,05 18.427,00 EUR 0,330 6.080,91 0,00 0,00 5.024,00 EUR 7,500 37.680,00 0,02 0,02 MYTILINEOS HOLDINGS SA - 13.322,00 EUR 4,420 58.883,24 0,03 0,03 NAT. BK GREECE - 13.734,00 EUR 6,050 83.090,70 0,05 0,05 2.331,00 EUR 3,000 6.993,00 0,00 0,00 SIDENOR S.A. - 12.898,00 EUR 2,500 32.245,00 0,02 0,02 TT HELLENIC POSTBANK SA - 38.984,00 EUR 2,930 114.223,12 0,07 0,06 JUMBO SA MARFIN INVESTMENT GROUP SA MICHANIKI SA MOTOR OIL (HELLAS) CORINTH REF. - SARANTIS SA - Hong Kong ISHARES ASIA TRUST MSCI CHINA TRACKER 140.400,00 HKD 21,850 294.160,40 0,17 0,16 AER LINGUS GROUP PLC - 20.000,00 EUR 1,080 21.600,00 0,01 0,01 ELAN CORPORATION PLC - 8.056,00 EUR 4,150 33.432,40 0,02 0,02 FBD HOLDINGS PLC - 4.859,00 EUR 6,200 30.125,80 0,02 0,02 FYFFES PLC - 35.435,00 EUR 0,370 13.110,95 0,01 0,01 GLANBIA PLC - 14.839,00 EUR 3,681 54.622,36 0,03 0,03 GREENCORE GROUP PLC (DUB) 17.348,00 EUR 1,270 22.031,96 0,01 0,01 INDEPENDENT NEWS (DUB) 42.787,00 EUR 0,503 21.521,86 0,01 0,01 IRISH LIFE PERMANENT PLC - 25.895,00 EUR 1,080 27.966,60 0,02 0,02 Irlande KERRY GROUP PLC - 10.350,00 EUR 24,970 258.439,50 0,15 0,14 TOTAL PRODUCE PLC - 41.372,00 EUR 0,375 15.514,50 0,01 0,01 Italie ALERION CLEANPOWER SPA - 26.800,00 EUR 0,530 14.204,00 0,01 0,01 AMPLIFON SPA - 7.798,00 EUR 3,735 29.125,53 0,02 0,02 AS ROMA SPA - 15.800,00 EUR 1,055 16.669,00 0,01 0,01 ASTALDI SPA - 3.182,00 EUR 4,923 15.663,40 0,01 0,01 2.501,00 EUR 10,050 25.135,05 0,02 0,01 16.400,00 EUR 6,780 111.192,00 0,07 0,06 AUTOSTRADA TORINO-MILANO SPA AZIMUT HOLDING SPA BANCA GENERALI SPA - 9.905,00 EUR 9,065 89.788,83 0,05 0,05 BANCA PROFILO SPA - 71.883,00 EUR 0,448 32.167,64 0,02 0,02 BENETTON - 8.000,00 EUR 4,923 39.380,00 0,02 0,02 BIESSE SPA - 3.064,00 EUR 5,435 16.652,84 0,01 0,01 BRIOSCHI SVILUPPO IMMOBILIARE CARRARO SPA CEMENTIR SPA (MIL) 50.434,00 EUR 0,143 7.186,85 0,00 0,00 3.678,00 EUR 3,895 14.325,81 0,01 0,01 0,01 5.715,00 EUR 2,115 12.087,23 0,01 COFIDE SPA - 70.571,00 EUR 0,659 46.506,29 0,03 0,03 DEA CAPITAL SPA - 63.000,00 EUR 1,138 71.694,00 0,04 0,04 EDITORIALE L'ESPRESSO (MIL) 19.920,00 EUR 1,696 33.784,32 0,02 0,02 ENGINEERING INGEGNERIA INFORMA ENI - 887,00 EUR 21,140 18.751,18 0,01 0,01 21.671,00 EUR 16,340 354.104,14 0,21 0,19 ESPRINET SPA - 2.050,00 EUR 5,530 11.336,50 0,01 0,01 FALK RENEWABLES SPA - 9.731,00 EUR 2,178 21.189,25 0,01 0,01 FONDIARIA-SAI SPA SPA (MIL) 6.554,00 EUR 6,265 41.060,81 0,02 0,02 IMA SPA - 4.597,00 EUR 14,640 67.300,08 0,04 0,04 IMMOBILIARE GRANDE DISTRIBUZIO - 29.080,00 EUR 1,457 42.369,56 0,03 0,02 IMPREGILO SPA (MIL) 30.820,00 EUR 2,118 65.261,35 0,04 0,04 INTEK SPA - 28.413,00 EUR 0,394 11.194,72 0,01 0,01 6.272,00 EUR 5,695 35.719,04 0,02 0,02 134.709,00 EUR 2,030 273.459,27 0,16 0,15 ITALMOBILIARE SPA - 1.076,00 EUR 25,100 27.007,60 0,02 0,02 ITALMOBILIARE SPA RNC 1.629,00 EUR 17,730 28.882,17 0,02 0,02 KERSELF SPA - 2.639,00 EUR 3,600 9.500,40 0,01 0,01 INTERPUMP GROUP SPA INTESA SANPAOLO SPA - LANDI RENZO SPA LUXOTTICA GROUP SPA - 6.900,00 EUR 2,985 20.596,50 0,01 0,01 10.070,00 EUR 22,800 229.596,00 0,13 0,12 MAIRE TECNIMONT SPA - 7.878,00 EUR 3,293 25.938,32 0,02 0,01 MARR SPA - 3.250,00 EUR 8,675 28.193,75 0,02 0,02 MILANO ASSICURAZIONI SPA - 13.227,00 EUR 1,183 15.647,54 0,01 0,01 MONDADORI (MIL) 20.538,00 EUR 2,650 54.425,70 0,03 0,03 NUONGIORNO SPA - 10.984,00 EUR 1,171 12.862,26 0,01 0,01 PIAGGIO & C SPA - 21.318,00 EUR 2,353 50.150,60 0,03 0,03 PICCOLO CREDITO VALTELLINESE S - 57.593,00 EUR 3,295 189.768,94 0,11 0,10 PRELIOS SPA - 35.751,00 EUR 0,446 15.944,95 0,01 0,01 PREMAFIN FINANZIARIA SPA - 45.000,00 EUR 0,742 33.367,50 0,02 0,02 2.190,00 EUR 5,000 10.950,00 0,01 0,01 SAES GETTERS SPA - SARAS SPA - 114.451,00 EUR 1,575 180.260,33 0,11 73.153,00 EUR 3,720 272.129,16 0,16 0,15 SOGEFI SPA - 8.329,00 EUR 2,470 20.572,63 0,01 0,01 SORIN SPA - 25.736,00 EUR 1,720 44.265,92 0,03 0,02 TERNA SPA - 69.150,00 EUR 3,160 218.514,00 0,13 0,12 SNAM RETE GAS S.P.A. - TREVIGROUP (MIL) UNICREDIT SPA YOOXSPA - 0,10 2.813,00 EUR 10,780 30.324,14 0,02 0,02 165.775,00 EUR 1,548 256.619,70 0,15 0,14 10.000,00 EUR 9,620 96.200,00 0,06 0,05 Luxembourg ARCELORMITTAL - 16.128,00 EUR 28,380 457.712,64 0,27 0,25 TENARIS SA - 17.500,00 EUR 18,350 321.125,00 0,19 0,17 Pays-Bas ACCELL GROUP ADVANCED METALLURGICAL GROUP AEGON ASM INTERNATIONAL - 783,00 EUR 37,800 29.597,40 0,02 0,02 2.978,00 EUR 9,030 26.891,34 0,02 0,02 27.726,00 EUR 4,576 126.874,18 0,07 0,07 4.000,00 EUR 26,495 105.980,00 0,06 0,06 ASML HOLDING NV - 6.101,00 EUR 28,900 176.318,90 0,10 0,10 BINCK NV - 6.863,00 EUR 11,600 79.610,80 0,05 0,04 BRUNEL INTERNATIONAL NV - 1.586,00 EUR 29,490 46.771,14 0,03 0,03 EXACT HOLDING NV (AMS) 1.870,00 EUR 20,550 38.428,50 0,02 0,02 FUGRO NV CVA 1.089,00 EUR 61,500 66.973,50 0,04 0,04 ING GROEP NV - 92.523,00 EUR 7,280 673.567,44 0,39 0,36 KON. AHOLD - 19.410,00 EUR 9,876 191.693,16 0,11 0,10 KONINKLIJKE BAM NBM (AMS) 3.806,00 EUR 4,597 17.496,18 0,01 0,01 KONINKLIJKE D.S.M. NV (AMS) 10.080,00 EUR 42,605 429.458,40 0,25 0,23 KONINKLIJKE KPN NV - 51.320,00 EUR 10,920 560.414,40 0,33 0,30 KONINKLIJKE PHILIPS ELECTRONICS N.V. - 21.841,00 EUR 22,920 500.595,72 0,29 0,27 REED ELSEVIER NV - 19.080,00 EUR 9,257 176.623,56 0,10 0,10 SBM OFFSHORE NV (AMS) 12.458,00 EUR 16,765 208.858,37 0,12 0,11 SNS REAAL - 25.000,00 EUR 3,190 79.750,00 0,05 0,04 UNILEVER CVA 17.781,00 EUR 23,300 414.297,30 0,24 0,22 3.142,00 EUR 24,225 76.114,95 0,04 0,04 UNIT4 VASTNED OFFICES /INDUSTR. N.V. - 2.211,00 EUR 12,550 27.748,05 0,02 0,02 VASTNED-RETAIL - 3.878,00 EUR 51,980 201.578,44 0,12 0,11 WAVIN BV - 6.688,00 EUR 11,395 76.209,76 0,04 0,04 ALTRI SGPS SA - 7.171,00 EUR 3,395 24.345,55 0,01 0,01 BANIF SGPS SA - 83.000,00 EUR 0,870 72.210,00 0,04 0,04 Portugal GALP ENERGIA SGPS SA - 3.840,00 EUR 14,340 55.065,60 0,03 0,03 MOTA ENGIL SGPS SA - 18.024,00 EUR 1,743 31.415,83 0,02 0,02 PORTUGAL TELECOM INT FIN - 10.827,00 EUR 8,380 90.730,26 0,05 0,05 ZON MULTIMEDIA SERVICOS DE TELECOM (LIS) 27.548,00 EUR 3,390 93.387,72 0,06 0,05 Royaume-Uni DIALOG SEMICONDUCTOR PLC. (FRA) JAZZTEL PLC - 5.288,00 EUR 17,030 90.054,64 0,05 0,05 22.865,00 EUR 3,550 81.170,75 60.276.278,82 0,05 35,18 0,04 32,61 2.407,00 EUR 0,002 4,81 10.030,00 EUR 0,000 0,10 43.050,00 EUR 0,000 0,00 Total des actions Warrants Belgique ARSEUS NV CALL 28/01/11 Italie MEDIOBANCA 18/03/11 UNIPOL GRUPPO FINANZIARIO CALL 0.48 31/12/13 PREF UNIPOL GRUPPO FINANZIARIO CALL 0.72 31/12/13 27.951,00 EUR 0,000 Total warrants 0,00 4,91 Droits Allemagne KUKA AG 09/06/10 Q-CELLS AG CP 29/09/10 SOLON AG CP 18/06/10 1,00 EUR 0,180 0,18 8.108,00 EUR 0,000 0,00 379,26 903,00 EUR 0,420 TAG IMMOBILIEN AG CP 22/11/10 5.635,00 EUR 0,001 5,64 TAG IMMOBILIEN AG 22/11/2010 5.635,00 EUR 0,001 5,64 1,00 EUR 3,745 3,75 3.497,00 EUR 0,200 699,40 1.093,87 0,00 0,00 171.332.035,53 100,00 92,70 Espagne DURO FELGUERA SA CP 15/09/2010 France ABC ARBITRAGE CP 23/11/10 Total droits TOTAL DU PORTEFEUILLE TITRES COLLATERAL PERCU Belgique KBC GROUP COLLATERAL EUR 1.383.115,85 EUR 1,000 TOTAL COLLATERAL PERCU 1.383.115,85 0,75 1.383.115,85 0,75 6.075,50 0,00 LIQUIDITES Comptes à vue Belgique KBC GROUP CAD KBC GROUP CHF KBC GROUP EURO 8.098,64 CAD 1,000 15.047,37 CHF 1,000 12.033,08 0,01 13.385.206,71 EUR 1,000 13.385.206,71 7,24 KBC GROUP GBP 4.428,05 GBP 1,000 5.167,82 0,00 KBC GROUP HKD 57.587,93 HKD 1,000 5.522,01 0,00 KBC GROUP NOK 2.569,86 NOK 1,000 329,56 KBC GROUP SEK 1.977,50 SEK 1,000 219,26 KBC GROUP USD 45.395,09 USD 1,000 33.836,53 13.448.390,47 0,02 7,28 13.448.390,47 7,28 223.964,99 223.964,99 0,12 0,12 Total compte à vue TOTAL LIQUIDITES DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS Créances Belgique KBC GROUP EUR A RECEVOIR 223.964,99 EUR 1,000 -12.835,08 EUR 1,000 -12.835,08 -0,01 -1.383.115,85 EUR 1,000 -1.383.115,85 -1.395.950,93 -0,75 -0,76 -1.171.985,94 -0,63 Total créances Dettes Belgique KBC GROUP EUR A PAYER KBC GROUP TEGENPOST COLLATERAL EUR Total dettes TOTAL DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS AUTRES Intérêts à encaisser EUR 27.697,90 0,02 Frais provisionnés EUR -189.785,45 -0,10 EUR TOTAL AUTRES TOTAL DE L'ACTIF NET -0,50 -162.088,05 -0,09 184.829.467,86 100,00 Répartition géographique (en % du portefeuille-titres) Autriche Belgique Allemagne Espagne Finlande France Royaume-Uni Grèce Hong Kong Irlande Italie Jersey Japon Luxembourg Pays-Bas Norvège Portugal Suède Etats-Unis Total 30/06/2009 6,31 58,72 6,41 2,61 1,08 6,92 0,00 3,50 0,12 0,34 5,86 0,03 0,85 0,32 2,71 0,00 0,19 0,00 4,03 100,00 31/12/2009 6,10 51,88 7,38 3,82 1,20 9,67 0,02 3,00 0,15 0,38 6,57 0,00 0,84 0,48 3,37 0,00 0,30 0,00 4,84 100,00 30/06/2010 6,30 50,81 7,86 2,64 0,92 8,41 0,07 0,43 0,17 0,51 5,64 0,00 0,68 0,33 4,33 0,00 0,39 0,00 10,51 100,00 31/12/2010 5,90 8,44 27,43 2,61 1,56 23,85 0,10 0,42 0,17 0,29 4,99 0,00 0,68 0,46 4,97 2,78 0,22 2,82 12,31 100,00 Répartition sectorielle (en % du portefeuille-titres) 30/06/2009 31/12/2009 30/06/2010 Secteurs cycliques 7,62 9,70 9,00 Consommateurs (cycliques) 2,92 3,14 3,90 Consommateurs (non cycliques) 2,48 2,40 3,28 Pharma 1,69 1,66 1,42 Secteurs financiers 13,66 15,45 12,51 Technologie 1,32 1,77 1,84 Télécommunication 2,34 2,88 2,12 Entreprises d'utilité publique 2,25 2,70 1,71 Immobilier 0,69 0,83 0,55 Gouvernement 64,95 59,41 63,59 Fonds de placement 0,05 0,00 0,00 Divers 0,03 0,06 0,08 Total 100,00 100,00 100,00 31/12/2010 8,68 4,07 2,56 1,64 12,19 1,76 1,97 2,04 0,59 64,44 0,00 0,06 100,00 Répartition monétaire (en % des actifs nets) CAD CHF EUR GBP HKD NOK SEK USD Total 30/06/2009 0,00 0,01 95,10 0,65 0,11 0,00 0,00 4,13 100,00 31/12/2009 0,00 0,01 94,59 0,04 0,14 0,00 0,00 5,22 100,00 30/06/2010 0,35 0,01 89,33 0,05 0,16 0,00 0,00 10,10 100,00 31/12/2010 0,40 0,01 82,61 0,00 0,16 2,57 2,61 11,64 100,00 6.2 CHANGEMENT DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS PRICOS DEFENSIVE (EN DEVISE DU COMPARTIMENT) er Achats Ventes Total 1 Souscriptions Remboursements Total 2 Moyenne mensuelle du total des actifs Rotation 2 semestre 137.063.215,68 132.497.081,93 269.560.297,62 18.714.245,59 13.741.580,37 32.455.825,96 180.301.771,90 Année 197.975.545,91 185.734.618,09 383.710.164,01 40.668.225,89 29.659.798,19 70.328.024,08 177.337.112,87 43,78 % 131,50 % 176,72 % 1 semestre 60.912.330,23 53.237.536,16 114.149.866,39 21.953.980,30 15.918.217,82 37.872.198,12 157.182.798,12 2 semestre 137.063.215,68 132.497.081,93 269.560.297,62 18.714.245,59 13.741.580,37 32.455.825,96 165.480.989,70 Année 197.975.545,91 185.734.618,09 383.710.164,01 40.668.225,89 29.659.798,19 70.328.024,08 161.736.438,15 48,53 % 143,28 % 193,76 % er Achats Ventes Total 1 Souscriptions Remboursements Total 2 Moyenne mensuelle du total des actifs Rotation Corrigé e 1 semestre 60.912.330,23 53.237.536,16 114.149.866,39 21.953.980,30 15.918.217,82 37.872.198,12 174.227.836,33 e Le tableau ci-dessus montre le volume en capitaux des transactions opérées dans le portefeuille. Il compare également ce volume (corrigé pour la somme des souscriptions et des remboursements) avec la moyenne de l’actif net (rotation) au début et à la fin du période. Un chiffre proche de 0% signifie que les transactions sur titres, ou plus précisément les transactions relatives aux actifs à l’exception des dépôts et des liquidités, ont été exécutées uniquement en fonction des souscriptions et des remboursements pendant une période déterminée. Un pourcentage négatif indique que les souscriptions et remboursements n’ont engendré que partiellement ou, le cas échéant, pas du tout de transactions dans le portefeuille. Une gestion active des avoirs peut donner lieu à des pourcentages de rotation élevés (pourcentage mensuel > 50%). La liste détaillée des transactions peut être consultée sans frais au siège de la Sicav ou du Fonds, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. 6.3 MONTANTS DES ENGAGEMENTS RELATIVES AUX POSITIONS EN DERIVES FINANCIERS Devise EN TITRES KBC COLLATERAL EUR 6.4 En devise EUR Lot-size 1.383.115,85 n.a. 1.383.115,85 Date de transaction 31.12.2010 EVOLUTION DES SOUSCRIPTIONS, DES RACHATS ET DE LA VALEUR NETTE D’INVENTAIRE Période Années En devise du fonds Evolution du nombre des parts en circulation Souscriptions Cap. Fin de période Remboursements Dis. Cap. Dis. Cap. Dis. Total 2008 - 12 663.144,29 325.908,69 2.543.186,37 2.543.186,37 2009 - 12 421.062,44 309.063,45 2.655.185,36 2.655.185,36 2010 - 12 637.699,79 464.985,53 2.827.899,63 2.827.899,63 Montants payés et reçus par l’OPC (en devise du fonds) Période Années Souscriptions Cap. Remboursements Dis. Cap. 2008 - 12 39.617.759,11 19.916.740,85 2009 - 12 24.977.246,39 18.461.499,54 2010 - 12 41.200.040,67 30.079.782,40 Valeur nette d’inventaire Fin de période (en devise du fonds) Période Années Dis. D’une part Du compartiment Cap. 2008 - 12 144.961.198,41 57,00 2009 - 12 170.097.249,93 64,06 2010 - 12 184.829.467,86 65,36 Dis. 6.5 RENDEMENTS Cap Mon 1 An 3 Ans* 5 Ans* 10 Ans* Depuis départ* ISIN code Dis naie Classe d’actions CAP BE0942006397 EUR 2.03% Bench mark Classe d’actions -0.02% Bench mark Classe d’actions Bench mark Classe d’actions 1.21% Bench mark Date de lancement Classe d’actions 05/12/2003 3.86% * les taux indiqués sont sur base annuelle. Ces données sont historiques et ne constituent pas de gage pour le futur. L’histogramme représente les performances d’exercices complets. Ces chiffres ne tiennent pas compte d’éventuelles restructurations. Calculée en EUR. Le rendement est calculé comme la modification de la valeur d’inventaire entre deux moments exprimés en pour cent. Méthode de calcul pour la date D où VIN correspond à la valeur d’inventaire: Parts de capitalisation (CAP) Return à la date D sur une période de X années : [VIN(D) / VIN(Y)] ^ [1 / X] - 1 avec Y = D-X Return à la date D depuis la date de lancement S de la part: [NIW(D) / NIW(S)] ^ [1 / F] - 1 avec F = 1 si la part existe depuis moins d’un an à la date D avec F = (D-S) / 365.25 si la part existe depuis plus d’un an à la date D Si la période entre les deux moments est de plus d’un an, le calcul ordinaire du rendement ème de 1 plus le est converti en un rendement sur base annuelle en prenant la racine n rendement total de la part. Les rendements ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais afférents aux émissions et aux rachats des parts. Il s’agit des rendements des parts de capitalisation. 6.6 FRAIS Total des frais sur encours (TFE): * 1.084% * Les frais suivants ne sont pas inclus dans le TFE : - frais de transaction - paiements d’intérêts sur emprunts contractés - paiements au titre de dérivés financiers - provisions et frais directement payés par l’investisseur - des soft commissions éventuels SOFT COMMISSION La société de gestion ou, selon le cas, le gestionnaire délégué peuvent bénéficier de 'soft commissions'. Le bénéficiaire a délimité une politique interne concernant l'acceptation de soft commissions et la prévention de conflits d'intérêts éventuels en la matière. Il a mis en oeuvre des mesures de contrôle interne appropriées en vue de garantir le respect de cette politique. Le gestionnaire a conclu avec un ou plusieurs intermédiaires un contrat de transactions en actions ‘Commission Sharing Agreement’ pour le compte du fonds. Le ‘Commission Sharing Agreement’ concerne plus particulièrement l’exécution des ordres et la livraison de rapports d’analyse. En quoi consiste un contrat ‘Commission Sharing Agreement’ ? Le gestionnaire peut demander à l’intermédiaire de payer à sa place les factures de certains biens et services qui lui ont été fournis. L’intermédiaire paie alors ces factures contre un pourcentage déterminé de la commission brute qu’il reçoit du fonds pour exécuter les transactions (ci-après dénommées ‘CSA Credits’). Attention : tous les biens et services qui aident le gestionnaire à gérer le fonds dans l’intérêt du fonds sont concernés par un contrat ‘Commission Sharing Agreement’. Biens et services concernés par un ‘Commission Sharing Agreement’ : - Research and advisory services, - Portfolio valuation and analysis, - Performance measurement, - Market price services, - Computer hardware associated with specialised computer software or research services, - Dedicated telephone lines, - Seminar fees, where the subject matter is of relevance to the provision of investment services, - Publications, where the subject matter is of relevance to the provision of investment services. Commission brute CSA Credits en euros payée en euros payée en euros pendant la période: constitués pendant la période: 1-01-10 1-01-10 Intermédiaire 31-12-10 31-12-10 Percentage CITI 19,571 12,634 64.56% CSFBSAS 17,946 10,852 60.47% DEUTSCHE 3,164 1,850 58.46% JP MORGAN 4,815 3,010 62.50% MERRILL 8,489 5,306 62.50% MORGAN STANLEY 8,801 5,375 61.07% NOMURA 8,108 5,018 61.89% SOCGEN 2,204 1,102 50.00% UBSWDR 2,717 1,674 61.61% EXISTENCE DE 'FEE SHARING AGREEMENTS' ET DE 'REBATES' : La société de gestion peut partager sa rémunération avec le Distributeur et des parties institutionnelles et/ou professionnelles. Le fee sharing n’a pas d’incidence sur la hauteur de la commission de gestion que le compartiment verse à la société de gestion. Cette commission de gestion est soumise aux limitations prévues par le règlement de gestion. Ces limitations ne peuvent être modifiées qu’après avoir été approuvées par l’assemblée générale. La société de gestion a conclu un accord de distribution avec le Distributeur de manière à favoriser une plus large diffusion des droits de participation du compartiment en utilisant plusieurs canaux de distribution. Il est de l’intérêt des participants, du compartiment et du distributeur que le plus grand nombre possible de parts soit vendu et que les actifs du compartiment soient donc les plus élevés possible. De ce point de vue, il n’est donc pas question d’intérêts contradictoires. 6.7 NOTES AUX ETATS FINANCIERS ET AUTRES DONNEES Rémunération de la gestion du portefeuille d’investissement : 0.75% par an calculé sur la base des actifs nets totaux moyens du Fonds, à l’exception des actifs investis dans des organismes de placement gérés par un établissement financier du Groupe KBC. KBC Asset Management SA reçoit de la société de gestion une rémunération de max. 0.75% calculée sur la partie du portefeuille gérée par lui sans que la commission de gestion reçue par la société de gestion ne peut être excédée. La rémunération de l’agent administratif est payable au terme de chaque trimestre et est basée sur la situation des derniers avoirs connus à la fin du trimestre concerné. Le droit de garde est calculé sur la valeur des titres en dépôt auprès du dépositaire au dernier jour bancaire ouvrable de l’année civile précédente, sauf sur les avoirs investis dans des organismes de placement gérés par un établissement financier du Groupe KBC. Rémunération du commissaire: 2 837 euros par an. Cette rémunération est hors TVA et est indexée annuellement. Le droit de garde est payé au début de l’année civile et est basé sur les avoirs en dépôt (situation au dernier jour bancaire ouvrable de l’année civile précédente). Aspects sociaux, éthiques et environnementaux: Toute participation dans des fabricants d'armes controversées, dont l'on peut conclure par consensus international au cours des cinq dernières décennies que leur usage occasionne des souffrances humaines disproportionnées à la population civile est résolument écartée du compartiment. Il s'agit notamment de fabricants de mines antipersonnelles, de bombes et de munitions à fragmentation et d'armes à l'uranium appauvri. En suivant une pareille politique, le fonds allie la recherche d'objectifs financiers au respect de la réalité sociale du secteur ou de la région. Exercice des droits de vote : Si nécessaire et si d’application, la société de gestion exercera les droits de vote liés aux actions en portefeuille de la Sicav dans l’intérêt des actionnaires. La société de gestion se base sur les critères suivants pour déterminer son attitude concernant les points à l'ordre du jour soumis au vote: - La valeur ne peut pas être influencée négativement pour les actionnaires. - Les règles en matière de gouvernance d’entreprise doivent être respectées, à l’exception de celles relatives aux droits des actionnaires minoritaires. - Les normes minimales en matière d'entreprise durable et sociale doivent être respectées. La liste des sociétés pour lesquelles le droit de vote a été exercé peut être obtenue au siège du fonds. Prêts de titres Conformément à l’Arrêté royal du 7 mars 2006 relatif aux prêts de titres, l’organisme de placement collectif a conclu des prêts de titres avec un Principal, auquel la propriété des titres prêtés est transférée, sans que ce transfert de propriété n’ait été exprimé en termes de valeurs comptables. Pour la période du 01/01/2010 au 31/12/2010, la rémunération des titres prêtés s’élève à 52.364,98 EUR. KBC Asset Management SA reçoit 40% de la rémunération nette perçue pour les titres prêtés. La liste détaillée des transactions relatives aux prêts de titres est disponible au siège de l’organisme de placement collectif, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Composition des avoirs prêtés au 31/12/2010 Effet Devise Quantité Evaluation en devise du portefeuille Cours DEUTSCHE TELEKOM OP EFFET EUR 9.586 9.,655 ENAGAS EUR 8.932 14,915 133.220,78 HENKEL - BEV EUR 8.114 46,535 377.584,99 275.004,44 OUTOKUMPU 92.552,83 -A- EUR 19.813 13,880 PORTUGAL TELECOM SGPS -REGISTERED- EUR 9.764 8,380 81.822,32 PUBLICIS GROUPE EUR 8.001 39,000 312.039,00 Total 1.272.224,36 Détail du collateral reçu des avoirs prêtés Dénomination Devise KFW 2015 EURIBORFLOAT 08/12/15 EUR FRANCE 2023 4,25% 25/10/23 TREASURY STOCK 1.25% 22/11/27 Nominal Devise port. Evaluation en Devise port. 525.000 EUR 526.125,08 EUR 24.000 EUR 25.929,96 GBP 564.000 EUR 831.060,81 Total Pour la valorisation du collateral reçu sur cette liste détaillée, des cours indicatifs fournis par la division Collateral Management de KBC Bank ont été utilisés. 1.383.115,85 7 RAPPORT DU COMMISSAIRE PRICOS DEFENSIVE RAPPORT DU COMMISSAIRE SUR L’EXERCICE CLOTURE LE 31 DECEMBRE 2010 PRESENTE A L’ASSEMBLEE GENERALE DES PORTEURS DES PARTS Aux actionnaires Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous faisons rapport dans le cadre du mandat de commissaire qui nous a été confié. Ce rapport inclut notre opinion sur les comptes annuels ainsi que les mentions complémentaires requises. Attestation sans réserve des comptes annuels Nous avons procédé au contrôle des comptes annuels du fonds commun de placement pour l’exercice se clôturant le 31 décembre 2010, établis PRICOS DEFENSIVE conformément au référentiel comptable applicable en Belgique, dont le total des capitaux propres s’élève à 184.829.467,86 EUR et dont le compte de résultats se solde par un bénéfice de l’exercice de 3.611.959,66 EUR. L’établissement des comptes annuels relève de la responsabilité du conseil d’administration. Cette responsabilité comprend entre autres: la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs; le choix et l’application de règles d’évaluation appropriées ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces comptes sur base de notre contrôle. Nous avons effectué notre contrôle conformément aux dispositions légales et selon les normes de révision applicables en Belgique, telles qu’édictées par l’Institut des Reviseurs d’Entreprises. Ces normes de révision requièrent que notre contrôle soit organisé et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Conformément aux normes de révision précitées, nous avons mis en oeuvre des procédures de contrôle en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les comptes annuels. Le choix de ces procédures relève de notre jugement, y compris l'évaluation du risque que les comptes annuels contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. Dans le cadre de cette évaluation de risque, nous avons tenu compte du contrôle interne en vigueur dans la société pour l'établissement et la présentation sincère des comptes annuels afin de définir les procédures de contrôle appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société. Nous avons également évalué le bien-fondé des règles d'évaluation, le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la société, ainsi que la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Enfin, nous avons obtenu du conseil d’administration et des préposés de la société les explications et informations requises pour notre contrôle. Nous estimons que les éléments probants recueillis fournissent une base raisonnable à l’expression de notre opinion. A notre avis, les comptes annuels clôturés au 31 décembre 2010 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la société, conformément au référentiel comptable applicable en Belgique. Mentions complémentaires L’établissement et le contenu du rapport de gestion, ainsi que le respect par la société du Code des Sociétés et des statuts, relèvent de la responsabilité du conseil d’administration. Notre responsabilité est d’inclure dans notre rapport les mentions complémentaires suivantes qui ne sont pas de nature à modifier la portée de l’attestation des comptes annuels: Le rapport de gestion traite des informations requises par la loi et concorde avec les comptes annuels. Toutefois, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur la description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée, ainsi que de sa situation, de son évolution prévisible ou de l’influence notable de certains faits sur son développement futur. Nous pouvons néanmoins confirmer que les renseignements fournis ne présentent pas d’incohérences manifestes avec les informations dont nous avons connaissance dans le cadre de notre mandat. Sans préjudice d’aspects formels d’importance mineure, la comptabilité est tenue conformément aux dispositions légales et règlementaires applicables en Belgique. Nous n’avons pas à vous signaler d’opération conclue ou de décision prise en violation des statuts ou du Code des Sociétés. L’affectation des résultats proposée à l’assemblée générale est conforme aux dispositions légales et statutaires. Diegem, le 7 mars 2011 Le commissaire ______________________________ DELOITTE Reviseurs d’Entreprises SC s.f.d. SCRL Représentée par Frank Verhaegen