Le CNRA en 2012
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Le CNRA en 2012
Le CNRA en 2012 Le CNRA en 2012 Créé en 1998, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) est une société anonyme à participation financière publique minoritaire. Son capital social, de 500 millions de francs CFA, est détenu pour 40 % par l'Etat de Côte d'Ivoire et pour 60 % par les opérateurs agricoles et agro-industriels privés. Il a pour mission de mener des recherches et d'en diffuser les résultats, de conserver et de valoriser son patrimoine scientifique et technique, ses biens et son expertise. Le CNRA intervient principalement dans les domaines agricoles et agro-industriels : systèmes de production, productions végétales, animales et forestières, innovations technologiques, méthodes de conservation et de transformation. 2 © CNRA Centre national de recherche agronomique, Côte d’Ivoire 2013 Réalisation : édition, maquette, mise en page CNRA, Direction des Innovations et des systèmes d’information Avec la participation de la direction de la Recherche scientifique et de l’appui au développement Crédits photographiques : CNRA ISBN 978-2-917074-10-7 Sommaire Sommaire Le mot du directeur général 4 Le point sur ... 5 Produire des plants pour sauver l’arbre du «petit cola» en Côte d’Ivoire 6 L’agriculture hors-sol pour produire des légumes de qualité en zone urbaine 8 Des vitroplants d’hybrides élites pour améliorer la productivité du cacaoyer 10 Associer des cultures vivrières à l’hévéa pour diversifier les sources de revenu 12 L’hévéa, une source de bois d’œuvre à valoriser en Côte d’Ivoire 14 La pyriculariose du riz en Côte d’Ivoire : bilan de dix années de recherche 16 Valoriser les zones marécageuses par la culture du palmier à huile 18 La fertilisation organique du cotonnier, une pratique à développer 20 Les arbres à usages multiples dans les cacaoyères en Côte d’Ivoire 22 L’embocagement pour stabiliser les systèmes de culture au Nord de la Côte d’Ivoire 23 Produire durablement du charbon de bois avec des arbres à croissance rapide 24 Le stockage de carbone par les peuplements forestiers de Côte d’Ivoire 26 La production d’eau de coco, un secteur à développer en Côte d’ivoire 28 Principales activités de recherche 29 En bref 35 Appui au développement Partenariat scientifique et technique Formation 36 37 38 Diffusion des résultats de recherche 39 Valorisation des résultats de recherche Personnel et budget Organisation générale du CNRA Adresses du CNRA 40 41 42 43 Equipes de recherche Publications 44 46 Sigles et acronymes 51 3 Le CNRA en 2012 Le mot du directeur général L’année 2012 a vu un changement au niveau de l’équipe dirigeante du Centre national de recherche agronomique (CNRA) : un nouveau président du conseil d’administration et un nouveau directeur général ont été nommés — changement dans la continuité car les signaux de l’entreprise sont globalement au vert. Au cours de l’année 2012, les activités se sont déroulées correctement. Une nouvelle génération de programmes de recherche a débuté et va se dérouler jusqu’en 2015. A cet effet, les équipes de recherche ont été renforcées, en particulier sept nouveaux chercheurs ont été recrutés. Avec l’encadrement d’étudiants sur ses différents sites de recherche, le CNRA participe activement à la formation de nombreux jeunes. Il organise également des sessions de formation destinées aux professionnels. 4 Le CNRA diffuse ses résultats de recherche en participant à des ateliers, conférences et assises, mais aussi à travers son site Internet. Les fiches techniques qui y sont partagées gratuitement ont un succès réel, preuve de leur utilité. Nous relevons la forte sollicitation de la recherche par les bénéficiaires, signe de la confiance qui nous est accordée. Soixante conventions sont en cours d’exécution dont vingt-sept ont été signées en 2012. Les deux tiers des programmes de recherche disposent d’au moins un projet pour financer leurs activités. Avec l’avènement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest, des opportunités existent maintenant pour les recherches sur la production de denrées alimentaires pour lutter contre la faim. La valorisation des résultats de recherche permet de financer en partie les activités que nous menons. La demande en matériel végétal de reproduction est forte et nous comptons nous investir davantage dans ce domaine. La direction générale du CNRA renouvelle son engagement à satisfaire ses clients à travers des produits et services de qualité. Après la certification de notre système de production et de commercialisation de semences de palmier à huile, nous comptons engager la démarche qualité vers d’autres productions. Au niveau international, le CNRA a maintenu sa notoriété par sa participation active à tous les rendez-vous scientifiques régionaux et mondiaux. Nous souhaitons que chacun trouve dans ce document les informations dont il a besoin. Dr YTE Wongbé Le point sur... 5 Le point des résultats obtenus dans le cadre d’une enquête ou d’une activité de recherche … et leur application sur le terrain. Différentes thématiques sont abordées. L’arbre, source de différents produits, est à l’honneur cette année. Mais les cultures vivrières et les systèmes agraires ne sont pas oubliés... Le CNRA en 2012 Produire des plants pour sauver l’arbre du «petit cola» en Côte d’Ivoire N’guessan K. Anatole, Koffi Edmond, Gnahoua G. Modeste, Coulibaly Brahima, Tahouo Odile Les petites noix sauvages au goût amer appelées «petit cola» sont très prisées en Côte d’Ivoire. Elles sont produites par un arbre forestier de l’espèce Garcinia kola, ou Tiokoué en langue locale attiée, de plus de 15 mètres de haut, et dont le tronc a plus de 35 cm de diamètre. Cet arbre de forêt dense humide pousse naturellement dans les forêts du Centre-Ouest et de l’Ouest de Côte d’Ivoire. sites de production et de commercialisation (cas du pôle commercial d’amandes à Elibou en Côte d’Ivoire). mais la sauvegarde de l’espèce ... Autrefois fortement représentée dans les formations forestières naturelles ivoiriennes (au moins 25 arbres par hectare), l’espèce connaît une disparition quasi totale. Les défrichements La noix de «petit cola» a de nombreuses vertus 6 Les noix de «petit cola» sont réputées pour leurs propriétés anti-inflammatoires, antivirales, antiparasitaires, antimicrobiennes, mais aussi antidiabétiques, aphrodisiaques, vermifuges, stimulantes et régulatrices de la tension artérielle. Les brindilles de l’arbre sont utilisées pour les soins dentaires (cure-dents). Les branches et le tronc servent de bois de chauffe, de bois de service (fabrication de mortiers et pillons, etc.) ou de construction. L’arbre a également un rôle écologique important, surtout lorsqu’il est présent à une densité supérieure ou égale à 25 tiges par hectare, qui permet une bonne protection du sol par le développement de son couvert végétal. Il existe un commerce intense des noix dans toute la zone forestière d’Afrique. La vente des noix et des cure-dents procure des revenus non négligeables aux popuPetites et grosses noix lations des de «petit cola» Garcinia kola, une espèce en voie de disparition agricoles, la récolte anarchique des fruits, la surexploitation du bois, conjugués à la faible régénération naturelle de l’espèce expliquent ce phénomène. La préservation par les agriculteurs des rares pieds présents dans les reliques de forêts naturelles et dans les plantations (cacaoyères, kolateraies, etc.) ne permet pas d’assurer la pérennité de l’espèce. Pour y remédier, des études de domestication, motivées par les importants usages de l’espèce, ont été entreprises. Les graines de Garcinia kola comptent en effet parmi les plus récalcitrantes à la production de plants. Le point sur ... nécessite la production de plants au laboratoire Après huit années de recherche au Centre national de recherche agronomique (CNRA), le développement de la plante est mieux connu et la production de plants au laboratoire maîtrisée . Pour obtenir ces plants, il faut récolter les fruits mûrs (rougeâtres) entre septembre et décembre. Après séjour des fruits dans l’eau pendant un à trois jours, les graines sont extraites et triées en fonction de leur taille et de leur poids. Seules les semences saines sont conservées et mises à germer sur agar (substance mucilagineuse), sciure de bois ou sable, sous globe en conditions de laboratoire (20% d’humidité et 25°C de température) afin de faciliter leur germination. A B C constituer la pépinière. Cette étape permet d’obtenir, après quatre à six mois, des plants robustes et résistants, hauts de plus de 25 cm, à mettre en plantation. La mise en place des plantations à partir de ces plants élevés en pépinière implique la préparation de terrain (nettoyage, trouaison) et la plantation en saison des pluies avec des écartements d’au moins 7 m x 7 m. Les enquêtes et interviews sur le Plants de Garcinia kola obtenus au laboratoire et terrain montrent transplantés en parcelle que les populations tributaires du commerce des noix de petit cola sont favorables à tous les projets de domestication rapide de l’espèce. Elles sont de plus en plus sensibilisées aux méthodes de récolte peu agressives et évitent l’abattage et l’ébranchage des arbres. et des mesures d’accompagnement. Germination des graines sur sciure .après A-1 semaine, B-7 semaines, C-11 semaines Cinq semaines plus tard, on observe le début de la germination. Après neuf semaines, la germination est terminée. Les meilleurs résultats quant au taux de germination (84%) et à la vitesse de croissance de la radicule sont obtenus avec les semences extraites des fruits longs de 4,5 cm. Concernant le substrat, la sciure permet d’obtenir des tiges six semaines après l’ensemencement, l’agar neuf semaines et le sable quatorze semaines. Les plants, âgés d’environ trois mois, hauts de plus de 4 cm et portant au moins deux feuilles sont transplantés dans des sachets remplis de bonne terre (terre noire) pour La production de plants au laboratoire est une première étape vers la sauvegarde de cette espèce. Il faut ensuite identifier les sites de dispersion de l’espèce en zone forestière de la Côte d’Ivoire, connaître le mode de régénération naturelle, maitriser les techniques de production de plants en pépinière et les techniques de plantation. L’amélioration des techniques de gestion des semences (récolte, traitement, stockage), la sensibilisation des populations aux techniques durables d’exploitation des fruits et de plantation, l’évaluation de l’importance socio-économique des noix et la réglementation de la récolte et des prix sont également des activités à mener dans les années à venir. 7 Le CNRA en 2012 L’agriculture hors-sol pour produire des légumes de qualité en zone urbaine de Côte d’Ivoire Fondio Lassina, Djidji A.Hortense, N’Gbesso Mako François, Tahouo Odile Dans les agglomérations de Côte d’Ivoire, des producteurs exploitent de petites superficies (100 à 500 m²) pour produire des légumes qui approvisionnent les marchés. L’insuffisance de terre cultivable conduit à une forte utilisation de produits agro-chimiques, néfastes à la santé et à l’environnement. Pour lever les contraintes de la production maraîchère urbaine 8 Pour lever ces contraintes, la culture hydroponique, ou agriculture hors-sol, semble opportune. Elle permet de cultiver des plantes sur un substrat inerte, alimenté par une solution qui apporte les sels minéraux et les nutriments nécessaires à la croissance des plantes. En 2008, la FAO a introduit cette technique dans le district d’Abidjan auprès des jeunes chômeurs et des femmes dans le cadre d’une étude de faisabilité à laquelle le CNRA a participé avec la commune de Treichville. Il s’agissait de contribuer à l'amélioration de la disponibilité et de la qualité des productions maraîchères. Les travaux conduits par le CNRA en 2009 avec les épouses des militaires ont permis de produire réellement de la laitue. Ces pro- jets ont suscité beaucoup d'engouement au sein de la population et ont incité la FAO à financer, à partir de 2011, une phase pilote d'installation de 200 modules hydroponiques. La recherche d'accompagnement de cette étape est menée par le CNRA à Bouaké. ...la culture hydroponique simplifiée En palliant à l’insuffisance de terre arable en zones urbaines et à l’utilisation abusive de pesticides, cette technique de culture contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à la préservation de l’environnement. La technique d’hydroponie simplifiée développée en Côte d’Ivoire est facile à mettre en œuvre. Elle utilise des matériaux peu onéreux, accessibles à la population, et une main d’œuvre peu qualifiée. Un module hydroponique comprend deux fûts pour stocker la solution nutritive, un support contenant le substrat de culture et un réseau d’irrigation, le tout protégé par un abri. Le substrat, qui remplace la terre ou le sol, sert de support aux racines et à la plante. Poreux, il doit se dégrader lentement et n’apporter aucun élément nutritif. Deux substrats d’origine végétale, la fibre de coco et le paddy de riz, qui sont facilement disponibles en Côte d’Ivoire, ont été testés avec succès en 2008. La solution nutritive apporte, sous forme assimilable, les éléments minéraux majeurs et les oligoéléments nécessaires au développement de la plante. Cette solution est constituée d’un mélange d’engrais minéraux. Pour la recherche, il s’agit de tester différents mélanges d’engrais disponibles sur le marché sur différentes variétés de légumes afin de déterminer le mélange adapté à chaque espèce et chaque variété. Module hydroponique de la station de recherche sur les cultures vivrières à Bouaké Protégées des problèmes parasitaires du sol, les cultures en hydroponie ne sont pas à l’abri Le point sur ... des ravageurs et des maladies. La recherche s’intéresse donc aux ravageurs et maladies rencontrés dans les modules hydroponiques de cultures maraîchères et aux méthodes de lutte à préconiser. doit être adaptée aux conditions de la Côte d’Ivoire … Suite aux essais de variétés de tomate et de concombre, des résultats provisoires sont disponibles. Concernant la tomate, les variétés Mongal et F1 Lindo peuvent être cultivées en hydroponie. Cependant, la première est plus productive et moins sensible à la pourriture apicale que la seconde. Pour le concombre, la variété F1 Tokyo est plus adaptée à la culture hydroponique et plus productive que la variété Poinsett. La solution nutritive la plus efficace est obtenue par dissolution, dans 1000 litres d’eau, de 100 g de Callifert, 500 g de NPK 00-2319, 300 g de NPK10-08-18, 700 g de NPKS 12-24-18-4 et 600 g de nitrate de calcium. Cette solution a une conductivité électrique de 2,15 dS/m. La pourriture apicale, principale maladie rencontrée sur la tomate, se caractérise d’abord par un affaissement de l’extrémité des fruits dû à un déficit d’absorption du calcium par les plantes. Ces parties affaissées virent au noir après l’installation de maladies fongiques. Pour lutter contre la pourriture apicale en culture hydroponique, il faut respecter scrupuleusement le programme d’arrosage qui permet d’apporter tous les éléments minéraux en quantité adéquat. L’utilisation de compost à base de matière organique pourrait corriger les carences minérales. Des essais sont en cours pour évaluer l’efficacité du compost comme substrat de culture. Des solutions sont proposées contre les principaux ravageurs observés. Des récoltes sanitaires des feuilles attaquées permettent de lutter contre les dégâts de la mineuse des feuilles. L’utilisation de produits à base d’abamective est nécessaire pour lutter contre les acariens. Le deltaméthrine a permis de contrôler l’évolution de la noctuelle Helicoverpa armigera dans le module hydroponique de Bouaké. … et encore améliorée. Pour un meilleur développement de la technique hydroponique en Côte d’Ivoire, les actions de recherche et de développement doivent se poursuivre. Il s’agit en effet de tester d’autres substrats, d’identifier les matériaux locaux permettant de réduire le coût de mise en place des modules hydroponiques et de déterminer la rentabilité économique d’un module hydroponique de production des légumes les plus demandés par les populations : tomate, laitue, concombre, chou, piment, etc... De plus, l’efficacité et le mode d’utilisation du compost comme substrat de culture sont à déterminer. Comptage des colonies de pucerons sur le concombre dans un module hydroponique La technique hydroponique constitue donc une technologie innovante qui pourrait améliorer la qualité sanitaire et la disponibilité des légumes frais dans les zones urbaines en Côte d’Ivoire. Mais l’adoption de cette technologie par les ménages démunis nécessite de poursuivre les recherches pour lever les contraintes liées à sa mise en œuvre. 9 Le CNRA en 2012 Des vitroplants d’hybrides élites pour améliorer la productivité du cacaoyer en Côte d’Ivoire Issali Auguste E., Tahi G. Mathias, Tahouo Odile, Kouassi K. Modeste, N’Guessan Angelo E., Mpika Joseph Les plantations paysannes de cacaoyer, constituées le plus souvent à partir de matériel végétal tout-venant, ne produisent que 250 à 500 kg/ha de cacao marchand en moyenne. Depuis des dizaines d’années, la recherche s’attelle à sélectionner et créer des variétés améliorées de cacaoyer. Elle produit ainsi des variétés hybrides, diffusées sous forme de cabosses ou de semences, qui entrent en production 18 mois après plantation, contre au moins quatre ans pour les cacaoyers tout-venant. Des hybrides sélectionnés de cacaoyer ... 10 Dénommés « cacao mercédès » par les producteurs en raison de leur précocité, ces hybrides se caractérisent par un rendement élevé, en moyenne 2 à 3 tonnes de cacao marchand à l’hectare, un bon niveau de résistance à la pourriture brune et aux mirides, ainsi qu’une bonne qualité technologique, matérialisée par de grosses fèves contenant une bonne teneur en matière grasse (supérieure à 54% de matière sèche). Ce matériel végétal, produit dans les champs semenciers du CNRA et diffusé auprès des producteurs, a des performances bien supérieures à celles des variétés tout-venant. Néanmoins, il présente une forte variabilité génétique qui Pétales et staminodes cultivés sur milieu de callogenèse primaire suggère la possibilité de sélectionner individuellement les arbres les plus productifs repérés à l’intérieur des familles hybrides. peuvent produire des embryons somatiques qui deviendront des vitroplants ... Une technique de multiplication végétative des cacaoyers élites a donc été recherchée. La production d’embryons somatiques à partir de certaines pièces telles que les staminodes et les pétales extraits des boutons floraux de cacaoyer a été développée avec succès. Ces boutons ne sont collectés que sur des arbres élites. Au total, vingt-trois ans de recherche menées dans le monde ont été nécessaires pour obtenir, avec un rendement satisfaisant, des plants viables de cacaoyer. Mis en culture successivement sur différents milieux, les pétales et les staminodes produisent des embryons somatiques. Ils sont convertis en plantules ou vitroplants en boîtes de Pétri avant d’être successivement transférés dans des bocaux contenant différents milieux de culture. Ces étapes ont lieu en laboratoire et durent entre 10 et 12 mois. Au terme de celles-ci, les plants sont soumis à une acclimatation en serre. Embryons somatiques émergeant d’un cal embryogène Embryon somatique en cours de croissance Le point sur ... à acclimater en serre ... Les plants qui ont développé des appareils racinaire et aérien bien individualisés sont retirés des bocaux et plongés dans de l’eau pour éviter leur dessèchement. Ils peuvent alors être transplantés dans des pots. Ceux-ci sont préparés en remplissant des sacs en plastique avec du terreau tamisé, désinfecté et imbibé d’eau jusqu’à saturation. Chaque plant est délicatement transféré dans un pot, la partie racinaire enfoncée dans la terre jusqu’à la hauteur du collet. Les pots sont disposés dans la serre de façon à permettre le déplacement du personnel. Une solution nutritive, qui comporte tous les éléments minéraux nécessaires au développement des plants, est apportée une fois par semaine au moyen d’une pissette ou d’un pulvérisateur. De plus, pendant les trois premières semaines, les plants sont arrosés abondamment à l’eau chaque matin ou un matin sur deux. A partir de la quatrième semaine, l’arrosage des plants est réalisé tous les deux ou trois jours. En serre, les cacaoyers sont généralement à l’abri des attaques de ravageurs, mais pas des maladies. En cas d’apparition de pourritures, il est recommandé de réduire la fréquence d’arrosage et de traiter les plants attaqués avec un produit à base de bénomyl. avant transfert en pépinière. Après un séjour en serre d’un an, les plants ont 16 à 27 cm de haut. Ils doivent alors être transférés en pépinière. La conduite des vitroplants en pépinière se fait de la même manière que celle des plants issus de semis. Le séjour en pépinière dure un an également. A ce terme, les plants sont arrachés délicatement, en particulier ceux dont les racines ont transpercé le sac en plastique, et transportés sur le site de la plantation, qui doit être proche de la pépinière et de la serre. Vitroplant sorti du bocal Vitroplants en cours de croissance Les résultats rapportés ici sont préliminaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour quantifier le gain de production découlant de l’utilisation au champ des pieds issus des vitroplants par rapport aux plants issus de semis. De même, des études socioéconomiques doivent être entreprises pour chiffrer l’impact financier lié à l’utilisation des vitroplants en cacaoculture. Vitroplants après 6 mois d’acclimatation en serre Vitroplants après 12 mois d’acclimatation en serre 11 Le CNRA en 2012 Associer des cultures vivrières à l’hévéa pour diversifier les sources de revenu en Côte d’Ivoire Boko Chantal, Tahouo Odile En hévéaculture, la première récolte n’intervient que six ans après la mise en place de la plantation. Pour procurer de la nourriture et des revenus aux hévéaculteurs pendant cette période improductive, la recherche s’est intéressée à l’association des jeunes hévéas à des cultures vivrières. Les systèmes associant cultures vivrières à l’hévéa ... 12 les Une enquête menée dans les zones traditionnelles de culture de l’hévéa en Côte d’Ivoire a montré que la moitié des planteurs d’hévéa pratiquent des associations avec les cultures vivrières. Plus les plantations sont grandes, plus les proportions réservées aux associations sont faibles. Une gamme variée de cultures vivrières est associée à l’hévéa en plantation villageoise : arachide, niébé, maïs, riz, banane plantain, manioc, igname, gombo, piment, aubergine, tomate, etc. Une ou plusieurs cultures vivrières sont associées à l’hévéa pendant un à quatre ans après sa mise en place. Ces vivriers se font généralement en vrac autour des pieds d’hévéa, avec des densités et des distances à l’hévéa variables. Les densités rencontrées sont généralement trop faibles avec le bananier plantain et trop fortes avec le manioc sont rentables pour les producteurs mais peuvent être améliorés Une étude a montré que ces associations peuvent être plus rentables en améliorant les densités, les dispositifs de plantation et la conduite de cultures vivrières afin d’optimiser les effets positifs de l’interaction avec l’hévéa, au détriment des effets négatifs. A condition de respecter sa spécificité, toute plante peut être associée à l’hévéa et permettre à la fois une production vivrière substantielle et une bonne croissance de l’hévéa. Plusieurs cultures vivrières sont associées à l’hévéa dans cette plantation. Le point sur ... performantes, la fertilisation et la lutte chimique contre les adversités sont alors souhaitables. Une association bien conduite de vivriers et d’hévéas entraîne un meilleur développement et une meilleure production des hévéas. pour une production alimentaire importante. Le manioc ne crée pas de préjudices à l’hévéa s’il est distant de 1,5 m de celui-ci ... en suivant les itinéraires techniques proposés par la recherche Ainsi le manioc peut être associé à l’hévéa sous certaines conditions. Il doit être planté à une distance d’au moins 1,5 mètres de la ligne d’hévéa. De plus, afin de prévenir et de soigner les attaques de fomès sur l’hévéa, le planteur doit détecter précocement la présence du champignon, extirper les souches infectées et traiter les hévéas. La recherche a mis au point des technologies qui permettent d’optimiser les rendements des différentes cultures vivrières dans les plantations d’hévéa. L’adoption de ces technologies permettra donc un accroissement de la production alimentaire. Cependant, seul l’accès à un marché bien organisé de ces productions évitera qu’elles ne pourrissent au champ. L’engouement actuel pour l’hévéaculture se traduit par la création de milliers d’hectares chaque année qui pourrait entrainer un accroissement inespéré de la production vivrière. Par ailleurs, la densité du bananier plantain anciennement recommandée peut être doublée pour atteindre 1110 plants par hectare. En ce qui concerne les cultures vivrières de petite taille, elles peuvent être intensifiées sans causer de gène majeure à l’hévéa. L’utilisation de variétés … et si les racines des souches infectées par le fomès sont extirpées rapidement du sol sur la ligne d’hévéa. 13 Le CNRA en 2012 L’hévéa, une source de bois d’œuvre à valoriser en Côte d’Ivoire Ahoba Assandé, Tahouo Odile En Côte d’Ivoire, les superficies hévéicoles augmentent d’année en année et atteignent actuellement plus de 300 000 hectares. Après 30 à 40 ans d’exploitation, les hévéas sont abattus et la plantation renouvelée. L’abattage des arbres rend disponible un bois qui est le plus souvent brûlé sur place, alors qu’il peut être valorisé en bois d’œuvre, bois d’énergie ou bois de trituration. malgré des caractéristiques dendrométriques, Le bois d’hévéa, une ressource inutilisée 14 Les recherches menées au CNRA par le programme de recherche sur la forêt et l’environnement ont permis de donner les caractéristiques des troncs d’hévéa. La hauteur moyenne de fût utile par arbre atteint 5,7 mètres. Une bonne partie est exploitable en bois d’œuvre car le fût se ramifie relativement haut. Mesure du diamètre de billons d’hévéa L’hévéa, avec un diamètre moyen de 33,4 cm à 1,50 m du sol, est classé dans la gamme des bois de plantation ou bois de petits diamètres (Ø < 60 cm). Sa vitesse de croissance continue en diamètre est faible, environ 1 cm par an. Mais elle permet d’atteindre un diamètre de 35 à 40 cm en fin d’exploitation de latex, valeur intéressante pour une essence de plantation. Le coefficient de forme et la décroissance métrique en fonction de la hauteur du fût prédisposent les grumes d’hévéa à de bons rendements au sciage. Le volume de bois d’œuvre, d’environ 150 m3 / ha, est proche de celui du Framiré (100 à 200 m 3 / ha) pour un diamètre d’exploitabilité de 40 cm. … physiques et mécaniques intéressantes Le fût de l’hévéa se ramifie relativement haut. Le bois d’hévéa, de densité 656 g/ dm3, est un bois léger à mi-lourd, très sensible aux variations d’humidité. Le point sur ... Son séchage est délicat. Le retrait volumétrique, faible, et le coefficient de rétractibilité volumétrique, moyennement nerveux, laissent pressentir un faible « jeu » pour les assemblages issus de ce bois. C’est un bois moyennement raide à contrainte de rupture moyenne en flexion statique et en compression axiale. L’élasticité est à la limite faible et moyenne. Ces caractéristiques prédisposent l’hévéa à de multiples utilisations en bois d’œuvre. qu’il faut valoriser … Les billons, sans contreforts, présentent une rectitude assez bonne. Le cœur est centré et dans un état sanitaire satisfaisant. Le sciage est facile et s’accompagne souvent de la libération de fortes contraintes de croissance. Le rendement brut du sciage, en moyenne de 44%, peut baisser à 16% pour des débités de choix destinés à l’exportation. Ces débités se classent majoritairement au troisième et au deuxième choix mais donnent des rendements « export » encourageants, de 86% en moyenne. Le séchage naturel à l’air permet d’obtenir, en 8 à 14 semaines, des taux d’humidité de 18 à 22% pour des planches de 30 à 60 mm d’épaisseur. Le séchage artificiel permet d’atteindre, en 18 à 20 jours, un taux d’humidité de 7 à 12% pour des débités de 40 à 80 mm d’épaisseur. Débités d’hévéa stockés après séchage trique faible prédisposent le bois d’hévéa à de multiples emplois. Des chaises, des tables, des meubles de rangement et divers articles ont été réalisés. L’utilisation de l’hévéa en bois d’œuvre nécessite toutefois un traitement de préservation de la récolte à la mise en œuvre. A cet effet, le traitement par injection profonde en autoclave d’imprégnation est le plus efficace. L’importante disponibilité de cette ressource, évaluée à un volume moyen annuel de 513 000 m3 de bois d’œuvre, incite à son utilisation. En assemblage et finition, l’hévéa se travaille facilement. Le rabotage, le clouage, le toupillage, le tournage et le ponçage ne présentent aucune difficulté et donnent des surfaces de bonne qualité. Le bois se prête bien aux différents types de finitions teintées. Il se colle sans difficulté, se vernit facilement et donne avec de nombreux types de colle des assemblages résistants . En menuiserie courante et ameublement, les qualités physiques, mécaniques et le retrait volumé- Meubles de jardin en bois d’hévéa 15 Le CNRA en 2012 La pyriculariose du riz en Côte d’Ivoire : bilan de dix années de recherche Bouet Alphonse, Tahouo Odile En Côte d’Ivoire, le riz est un aliment de base de la population, qui consomme en moyenne 61 kilogrammes par habitant et par an. Pourtant, la Côte d’Ivoire n’est pas autosuffisante. Le déficit de production, de 800 000 tonnes de riz blanchi, soit environ 50% des besoins de consommation, est comblé par des importations. Cette insuffisance de production s’explique en partie par les pertes de production induites par les maladies. La culture du riz en Côte d’Ivoire est menacée par des maladies 16 En Côte d’Ivoire, on observe un grand nombre de maladies sur le riz mais deux d’entre elles ont eu un impact économique important au cours des dix dernières années. Il s’agit de la pyriculariose, provoquée un champignon (Pyricularia grisea ou Magnaporthe grisea), et la panachure jaune, due à un virus (RYMV = Rice Yellow Mottle Virus). La première maladie citée sévit dans toutes écologies rizicoles contrairement à la seconde, presqu’inféodée à la riziculture aquatique. Il faut noter en plus Symptômes de pyriculariose foliaire la menace que constitue actuellement l’helminthosporiose, présente dans quasiment toutes les rizières du pays. Toutes ces maladies ont focalisé l’attention de la recherche au cours des vingt dernières années. … en particulier la pyriculariose La pyriculariose sévit dans toutes les grandes zones de production rizicole, en culture aquatique et en culture pluviale. Elle provoque des pertes importantes de production (60 à 70%). Les travaux de recherche menés aux cours des dix dernières années ont permis d’identifier deux formes de pyriculariose ; la pyriculariose foliaire et la pyriculariose du cou. La pyriculariose foliaire provoque des lésions foliaires de forme allongée ou ovale, avec ou sans bordure. A terme, ces lésions fusionnent entraînant le dessèchement des feuilles. Le champ présente alors un aspect de brûlure par le soleil. L’intensité de la maladie varie avec la variété de riz et les zones géographiques. Dessèchement dû à la pyriculariose foliaire Le point sur ... et des résultats à vulgariser Pour évaluer la résistance du matériel végétal vis-à-vis de la pyriculariose, des essais ont été menés à Bangolo, Guiglo, Toulepleu, Man et Tiassalé. Ils ont permis d’identifier des variétés munies d’un haut niveau de résistance en culture pluviale. Il s’agit des variétés améliorées IDSA6, IDSA10, IDSA85, IDSA92, NERICA2 et de la variété traditionnelle locale Morobérékan. L’adoption de ces variétés est une première étape de la lutte contre la maladie (lutte génétique). Symptômes de pyriculariose du cou Stérilité de la panicule due à la pyriculariose Les symptômes de la pyriculariose du cou apparaissent sur le pédoncule de la panicule et/ou sur l’entre-nœud inférieur. Les lésions sur le cou sont longitudinales, brunes à noires, entourant une zone brun-clair. Une attaque précoce du cou conduit à une stérilité partielle ou totale des grains (panicules blanches). En fonction des régions, l’une des formes de la pyriculariose peut prédominer. Par exemple à Touba (ouest de la Côte d’Ivoire), la pyriculariose du cou est plus préjudiciable que la pyriculariose foliaire. malgré des avancées scientifiques L’étude de la population clonale de Magnaporthe grisea a mis en évidence l’existence de cinq lignées. La connaissance de la structure des populations du champignon a permis de concevoir une stratégie de lutte durable contre la pyriculariose. Au niveau technique, une méthode de sélection de matériel végétal pour la résistance à la pyriculariose du cou au champ a été mise au point. Par ailleurs, les résultats montrent qu’il est recommandé de rechercher une résistance totale de la plante (contre la pyriculariose foliaire et contre la pyriculariose du cou). La lutte agronomique consiste à adopter des pratiques culturales défavorables à la propagation de la pyriculariose : détruire les pailles par brûlage et désherber le champ 20 à 30 jours après semis. Une méthode de traitement chimique contre la pyriculariose a été en outre proposée. Elle consiste à traiter, avec des produits à base de tricyclazole ou de pyroquilon, à titre préventif les semences, et en cas de maladie la plante en végétation. Elle nécessite de suivre scrupuleusement les normes d’application pour éviter tout risque d’intoxication et/ou de pollution environnementale. La lutte intégrée, qui combine la lutte génétique, la lutte agronomique et la lutte chimique, est efficace mais elle requiert une bonne technicité. … mais des recherches complémentaires s’imposent. Des efforts restent encore à déployer dans le cadre de la lutte contre la pyriculariose. Toutes les variétés de riz irrigué sélectionnées et cultivées actuellement en Côte d’Ivoire, à savoir WITA9 et Bouaké 189, sont sensibles à la pyriculariose. Il apparaît par conséquent indispensable de proposer du matériel végétal adapté à riziculture aquatique et résistant à M. grisea. Par ailleurs, la recherche doit porter son attention sur l’helminthosporiose, une autre maladie fongique, qui a le même taux de prévalence que la pyriculariose et dont les dégâts ont été particulièrement impressionnants ces dernières années. 17 Le CNRA en 2012 Valoriser les zones marécageuses de Côte d’Ivoire par la culture du palmier à huile Kouassi Alphonse, Konan Jean-Noël, Alangba Claude, Koné Boaké, Tahouo Odile En Côte d’Ivoire, les zones marécageuses ou hydromorphes occupent une superficie importante (100 000 à 200 000 hectares) dans la zone de culture du palmier à huile. Ces terrains, du fait d’un engorgement permanent ou temporaire en eau, sont très peu exploités. Ils peuvent cependant être valorisés par la culture du palmier à huile. A cet effet, une technique a été développée à la station de recherche du CNRA de La Mé. L’aménagement d’une zone marécageuse … 18 Elle nécessite une étude approfondie, réalisée par une équipe pluridisciplinaire composée d’un pédologue, d’un agronome et d’un climatologue. Cette étude, qui tient compte de l’hydrographie, de la topographie et de la pédologie, permet d’établir un plan d’aménagement de la zone marécageuse. Ce plan indique les positions et les caractéristiques des réseaux de pistes, des fossés et des ouvrages hydrauliques. Il indique également la disposition des parcelles qui sont orientées en fonction de la pente du terrain, de la direction des rivières et de la forme des basfonds. Collecteur primaire drainant l’eau à l’extérieur de la zone marécageuse Les collecteurs qui dirigent l’eau vers des plans d’eau ou des cours d’eau sont munis, en aval, de moines en béton et, en amont, de mini déversoirs de crue. Des routes flottantes, créées le long des collecteurs primaires et secondaires, partagent la zone marécageuse dans les sens est – ouest et nord – sud. Elles sont constituées d’une couche de latérite tassée de 40 cm d’épaisseur déposée sur le type de sol rencontré dans la zone marécageuse. Ces routes flottantes peuvent supporter des engins de six tonnes maximum par essieu. Les travaux d’aménagement d’une zone marécageuse doivent être réalisés en saison sèche. Ils comportent, dans l’ordre chronologique, la création d’une route périphérique ou route digue, l’ouverture des fossés de drainage ou collecteurs, l’abattage de la végétation et le dégagement total des abatis sur les lignes de plantation. Le niveau de la route digue, qui borne le périmètre à planter, est calculé pour éviter l’immersion en cas de crue. Les collecteurs, de niveau primaire, secondaire ou tertiaire, drainent l’eau des parcelles pour l’évacuer à l’extérieur du périmètre aménagé. Route digue séparant la zone aménagée (à droite) et la zone inondée (à gauche) Le point sur ... permet la mise en place d’une plantation de palmier à huile Pour l’abattage de la végétation, il est conseillé d’utiliser des tronçonneuses plutôt que des engins de défrichement. Le brûlage, proscrit sur tourbe, doit être léger partout ailleurs. dont le niveau est contrôlé mensuellement dans les parcelles, est maintenue à une profondeur correcte (30 à 60 cm) en jouant sur le niveau des déversoirs ou des vannes automatiques des moines. En fonction de la topographie l’établissement de terrasses peut être nécessaire. Des plantoirs cylindriques sont utilisés pour la trouaison. Le planting doit être réalisé en début de saison sèche (fin décembre à début janvier) dans les zones basses et en début de saison des pluies (mai à juin) dans les zones d’altitude plus élevée. Le matériel végétal amélioré produit par la recherche, qui doit être utilisé, est disponible sous forme de graines germées, de plantules ou de plants. qui nécessite un entretien régulier La croissance de la plante de couverture est particulièrement vigoureuse, ce qui nécessite un entretien mensuel, plus fréquent que dans les plantations établies sur plateau. Les palmiers étant davantage sujets aux attaques d’insectes, notamment Oryctes, que dans une plantation classique, le contrôle phytosanitaire sera plus fréquent. Le curage des collecteurs et l’arrachage manuel des plantes aquatiques doivent être réalisés régulièrement. La nappe phréatique, Route flottante longée par un collecteur secondaire curé en saison sèche Le développement des palmiers est particulièrement vigoureux en zone marécageuse. L’apparition des inflorescences est alors précoce et les cycles femelles induits sont très longs. La pollinisation assistée est nécessaire, au moins dans les premières années, pour améliorer le taux de nouaison. Sur sols argileux, des carences en azote peuvent apparaître au jeune âge. Pour y remédier, un barème de fumure établit les apports d’engrais nécessaires en fonction de l’âge des palmiers et du type de sol. et fournit un rendement élevé. Collecteur secondaire curé en saison sèche La culture du palmier à huile nécessite un apport annuel de 1 500 mm de pluie bien répartie sur toute l’année. En cas de déficit hydrique, la production est affectée. Cette technique de mise en valeur des zones marécageuses constitue une alternative à la réduction de la pluviosité constatée dans les zones traditionnelles de culture du palmier à huile. Elle permet d’obtenir des rendements supérieurs (jusqu’à 48% de gain) à ceux obtenus sur plateau. 19 Le CNRA en 2012 La fertilisation organique du cotonnier, une pratique à développer en Côte d’Ivoire N’goran Kouadio Emmanuel, Tahouo Odile En zone de savane de Côte d’Ivoire, le coton constitue l’une des principales sources de revenus des populations paysannes. Cultivé sur plus de 300 000 hectares, il occupe plus de 100 000 producteurs, en majorité de petits exploitants, pour une production annuelle d’environ 300 000 tonnes. Le coton s’intègre parfaitement aux rotations de cultures traditionnelles. Il vient en tête de rotation dans 87 % des cas et laisse pour l’année suivante un terrain propre, fertilisé, souvent piqueté, demandant moins d’efforts pour les cultures qui suivent – maïs, riz pluvial, arachide, igname, mil et sorgho. 20 La baisse de la fertilité des sols et la faible utilisation des engrais minéraux expliquent en partie la chute du rendement moyen national (de 1 400 kg/ha à moins de 800 kg/ha) observée les dix dernières années. L’augmentation des prix des engrais minéraux et la baisse du pouvoir d’achat des producteurs de coton en constituent une des causes. La mise en jachère, longtemps utilisée comme solution à l’infertilité des terres, n’a plus cours de nos jours à cause de la pression démographique et de l’occupation des terrains par des cultures plus rentables. Ainsi, la fertilisation organique semble une alternative intéressante. Elle est pourtant pratiquée par moins de 10% des producteurs de coton. La fumure organique apportée par certains producteurs de coton ... Une enquête sur les pratiques de fumure organique a été réalisée dans le bassin cotonnier de Côte d’Ivoire au cours de la campagne 2009-2010. Elle a porté sur un échantillon de 223 producteurs de coton utilisant la fumure organique et encadrés par des sociétés cotonnières (CIDT, COIC et Ivoire Coton). Les résultats montrent que l’ancienneté dans la pratique de fertilisation organique est très variable (1 à 30 ans et 8 ans en moyenne). La fertilisation organique est réalisée par apport de fumier de fosse (13% des producteurs), de fumier de parc (5%), par restitution des résidus de récolte (3%) ou par combinaison de ces différentes techniques (79%). … en plus de l’engrais minéral La litière est transformée en fumier de parc par action des animaux et de la pluie La dose de fumure organique appliquée varie de 2 à 50 charrettes par hectare (11 charrettes en moyenne). La fertilisation minérale y est toujours associée à raison de la moitié de la dose recommandée soit, par hectare, 100 kg de NPKSB et 50 kg d’urée. Le point sur ... a un impact positif sur les cultures vivrières suivantes Le fumier de fosse résulte de la décomposition, sous l’action de la chaleur, de l’humidité et de l’air, d’un mélange de bouse et de paille. Il doit être régulièrement arrosé et retourné pour favoriser la fermentation aérobie. Tous les déchets organiques (résidus de récolte, débris végétaux et matières animales) peuvent subir un compostage, en fosse ou en andain, du même type que le fumier de fosse. Le fumier de parc est obtenu en saison sèche à partir des déjections et de la litière (débris végétaux) qui sont piétinés par les bovins dans un parc. Ce mélange, humidifié par les urines et quelques pluies, évolue sans autre intervention pour donner un fumier de bonne qualité. La poudrette de parc est un mélange de bouse, d’urine et de terre, desséché sur place. Les résidus agricoles, tout comme le fumier, sont incorporés au sol par enfouissement grâce au labour du sol. Cette matière organique améliore la structure et les propriétés physico-chimiques du sol. Elle favorise le développement racinaire des cultures et augmente la capacité de rétention en eau du sol. Ces apports permettent une amélioration du rendement du coton graine et des cultures suivantes (vivriers et céréales). Les meilleurs rendements en coton graine (1 900 kg/ha) sont obtenus par l’association de fumier de parc d’hivernage et d’engrais minéral. D’après les producteurs, cette pratique permet également l’amélioration et le maintien de la fertilité du sol sur une longue période, De plus, l’association des deux types de fumure permet de réduire l’apport d’engrais minéral, plus onéreux que la fumure organique, et de générer un gain financier. malgré certaines contraintes qui freinent son utilisation. Certaines contraintes, évoquées par les producteurs, limitent cependant la pratique de la fumure organique. Dans la zone, la traction animale est le seul mode de mécanisation. Les animaux ne sont élevés, le plus souvent, que dans ce but. Le nombre réduit de bœufs (une à deux paires par exploitation) ainsi que le manque de main-d’œuvre limitent la capacité de l’exploitant à produire du fumier. De plus, la concurrence quant à l’utilisation des résidus de récolte (alimentation du bétail, litière des animaux, usage domestique par exemple) réduit la capacité à produire du fumier. Le producteur ne possède pas toujours le matériel agricole — canadien et charrette — indispensable à la pratique de la fertilisation organique. En outre, l’utilisation de fumier de fosse peut entraîner la pourriture des capsules. L’enherbement massif des parcelles dû à l’apport de poudrette de parc n’est pas toujours maîtrisé par les herbicides habituellement utilisés en culture cotonnière. La confection des fosses, le transport de la litière et du fumier, l’insuffisance de bétail et l’enherbement excessif sont les principaux freins à l’adoption de ces techniques de fertilisation organique. Compostage en andains de débris végétaux broyés Il est donc important de développer des solutions à ces contraintes, dans le contexte des systèmes de production pratiqués, pour permettre le développement de la fertilisation organique. 21 Le CNRA en 2012 Les arbres à usages multiples dans les cacaoyères en Côte d’Ivoire Assiri Alexis, Koko Louis, Lekadou Thierry, Konan Ahoutou, Tahouo Odile En Côte d’Ivoire, dans un objectif de durabilité de l’économie cacaoyère, la recherche agronomique se focalise de plus en plus sur les systèmes agroforestiers à base de cacaoyer. L’association des cacaoyers avec des arbres, 22 Une démarche de diagnostic-expérimentation a été adoptée dans cette optique. Les travaux de recherche ont donc démarré par des enquêtes sur les pratiques paysannes d’association des cacaoyers à des arbres jouant des rôles multiples. Une première enquête a été effectuée entre 2002 et 2003, dans dix départements, sur un échantillon de 800 exploitations couvrant près de 5 000 hectares. En 2007, une deuxième enquête, conduite dans 1350 exploitations réparties dans vingt départements, a permis de collecter des informations complémentaires. Une expérimentation a porté sur une cacaoyère de cinq ans utilisant des arbres fruitiers comme arbres d’ombrage. L’oranger (Citrus sinensis) et l’avocatier (Persea americana) étaient plantés à 1,5 m, 4,5 m et 7,5 m. Les performances agronomiques de ce système agroforestier ont été évaluées à travers la vigueur et le rendement des cacaoyers qui recevaient des intensités variables de rayonnement incident. une pratique courante ... Les enquêtes ont montré que l’association des cacaoyers à des arbres assurant des fonctions multiples est une pratique d’agroforesterie courante et généralisée. Elle concerne plus de 70 % du verger cacaoyer. Plus de 15 plantes pérennes ligneuses ont été recensées. Celles-ci comprennent des espèces alimentaires et fourragères (Ricinodendron heudolotii, Ficus exasperata, Irvingia gabonensis, Spondias monbin, etc.), divers fruitiers, notamment l’avocatier, le manguier (Mangifera indica), l’oranger et le citronnier (Citrus spp.) et d’autres cultures pérennes telles que le caféier (Coffea canephora), le palmier à huile (Elaeis guineensis), le cocotier (Cocos nucifera), le colatier (Cola nitida) et l’anacardier (Anacardium occidentale). Différentes espèces sont utilisées dans une même plantation de cacaoyers, selon des dispositifs et des densités très variables. Leurs productions sont destinées à l’autoconsommation et/ou à la vente, procurant des revenus complémentaires aux planteurs dans ce dernier cas. Dans le système agroforestier paysan avec Citrus sinensis, l’ombrage de cet arbre n’influence pas significativement le rendement des cacaoyers. Il existe néanmoins une corrélation négative entre l’ombrage relativement dense de Persea americana et le rendement des cacaoyers. … à rationnaliser. L’étude a permis de définir plusieurs axes de recherche pour rationaliser les associations du cacaoyer aux arbres recensés. Il s’agit notamment d’identifier les arbres les plus adaptés, et de déterminer des dispositifs et des densités qui assurent une production optimale du cacaoyer et de ces L’association des cacaoyers à des arbres. arbres est une pratique courante. Le point sur ... L’embocagement pour stabiliser les systèmes de culture au Nord de la Côte d’Ivoire N’Guessan K. Anatole, Tahouo Odile En zone de savane de Côte d’Ivoire, l’agriculture est confrontée à de nombreux problèmes, en particulier la baisse de la fertilité des sols, les dégâts sur les cultures engendrés par le bétail, les feux de brousse et les vents violents. Le système préconisé consiste à aménager un périmètre bocager pour protéger les surfaces cultivées contre les différentes agressions. Il vise à sédentariser les activités agricoles et à améliorer la fertilité du sol. Un périmètre bocager ... Pour assurer une protection efficace contre les différentes agressions, le périmètre bocager doit comporter, de l’extérieur vers l’intérieur, un brise-vent, un pare-feu, et une haie vive. Le brise-vent est constitué d’essences forestières, par exemple Eucalyptus spp. ou Gmelina arborea. Le pare-feu a pour rôle d’éviter la propagation des feux de brousse. Cette zone, laissée sans culture et nettoyée régulièrement, a une largeur d’au moins quatre mètres. La haie vive est constituée d’espèces épineuses comme le limettier Ziziphus mucronata. entre les lignes d’arbres, participe également à l’amélioration de la fertilité du sol. délimiter les terroirs, protéger les cultures et engendrer des revenus Ce dispositif permet la délimitation des exploitations et des terroirs ruraux, la protection des cultures, mais aussi, dès que l’acacia a cinq à six ans, une production intéressante de bois-énergie et de bois de service et, à terme, de bois d’œuvre. Les produits vivriers de l’exploitation (limes, graines de soja, de niébé et autres cultures) sont autoconsommés et/ou commercialisés. L’amélioration de la fertilité du sol engendre une amélioration des rendements des différentes cultures. Tout cela constitue des sources de revenu pour les producteurs. … une technique à diffuser. De tels périmètres, déjà installés par la recherche depuis 2001 en grandeur réelle dans trois villages du Nord de la Côte d’Ivoire (Dassoumblé, Kassoumbarga, Gbonzoro) à titre de démonstration, participent à la sédentarisation de l’agriculture. pour améliorer la fertilité des sols, A l’intérieur du périmètre, différents blocs permettent de cultiver des légumineuses arborescentes (Acacia auriculaeformis par exemple), des légumineuses alimentaires (soja, niébé par exemple) et d’autres cultures vivrières ou de rente. Les légumineuses, grâce aux nodosités de leurs racines, fixent l’azote atmosphérique et le restituent au sol. Une rotation des cultures doit être prévue. Le recépage des Acacias, dès qu’ils atteignent quatre ans, permet de produire de la litière qui, disposée Délimitation de terroir et production de bois par les brise-vents d’Eucalyptus sp. et de Gmelina arborea 23 Le CNRA en 2012 Produire durablement du charbon de bois avec des arbres à croissance rapide en Côte d’Ivoire Coulibaly Brahima, N’guessan K. Anatole, Coulibaly Kolonaga, Tahouo Odile La consommation annuelle de bois-énergie en Côte d’Ivoire est estimée à environ 10 millions de tonnes, principalement sous forme de bois de chauffe. Cependant, le quart est transformé en charbon de bois pour les usages urbains, essentiellement par la technique des meules traditionnelles, dont les rendements sont faibles (environ 15 %). Le bois représente 70 % de l’énergie utilisée dans le pays, loin devant les produits pétroliers (19%), l’électricité (7%) et le gaz naturel (4 %). 24 L’approvisionnement en bois-énergie représente chaque année pour la ville d’Abidjan près de 15 000 hectares de forêt. La pénurie en bois-énergie, due à la réduction de la superficie de forêt, incite à mettre au point des systèmes de production durable de charbon de bois avec des espèces adaptées. Depuis une vingtaine d’années, la recherche se penche sur ce problème en développant des espèces ligneuses à croissance rapide et en améliorant les techniques de transformation du bois en charbon de bois. Des espèces à croissance rapide ... Les espèces forestières testées et conseillées sont locales (Albizia zygia et Albizia adianthifolia) ou introduites (Acacia auriculiformis, Acacia mangium, Albizia guachepele, Albizia lebbek, Cassia siamea et Eucalyptus). Elles se développent rapidement, même sur des sols dégradés, et créent facilement des peuplements. Elles ont une forte productivité de bois (5 à 30 m3/ha/an) et une bonne capacité de régénération de l’arbre. pour créer des peuplements … Les peuplements d’origine sont créés à partir de plants de pépinière issus de semis de graines. Avant le semis, les graines d’Acacia sont prétraitées par trempage dans l’eau bouillante pendant 30 secondes puis dans l’eau courante pendant 18 heures. Les plants de quatre à six mois et hauts d’au moins 25 cm sont plantés en saison des pluies à raison de 1 111 tiges par hectare (soit 3,5 m entre les lignes et 3,5 m entre les arbres sur la ligne). A partir de quatre ans, un aménagement (layons et Rejets de souche éclaircies) d’Acacia mangium de 3 ans est fait pour obtenir un peuplement d’avenir simple à gérer et pour améliorer la croissance des arbres. Pour obtenir un bon taux de survie des souches, il faut abattre les arbres au cours de la saison des pluies en les sectionnant en biais à une hauteur d’au moins 50 cm du sol. Le respect de ces conditions permet une production de rejets de souche suffisante pour créer des peuplements d’avenir sans replantation. Il faut cependant ne conserver que les rejets les plus vigoureux. On peut aussi régénérer le peuplement en conduisant les plants issus de la germination spontanée des graines tombées au sol. Pour les graines d’Acacia, qui ont un tégument dur, le brûlage de la litière au sol favorise et améliore la régénération. Cette technique de production durable de ressource ligneuse par les rejets de souche et semis naturels réduit de moitié le volume de travail du producteur ainsi que ses charges financières par rapport à une replantation avec des plants de pépinière. Le point sur ... En fonction des zones écologiques et de l’espèce, l’exploitation a lieu tous les quatre à sept ans. Il est possible de faire quatre à cinq cycles de rejets, ce qui représente une durée de vie de l’arbre de 16 à 35 ans. Au delà, le producteur doit renouveler sa plantation pour continuer ses activités. et produire du charbon de bois par des méthodes améliorées. Un dispositif de formation à la production durable de charbon A la faveur du projet régional biomasse énergie (PRBE-UEMOA) «étude de la production durable de charbon de bois en zone périurbaine de la ville d’Abidjan », un champ-école a été installé sur le site CNRA de Dabou en 2009. Il comporte, sur un bloc de 20 ha d’Acacia magium, Acacia auriculiformis et Eucalyptus, une base de carbonisation, équipée de fours métalliques de type Magnien et de fûts, destinée à la formation à la carbonisation. Des commodités d’hébergement sont offertes aux apprenants. Ce champ-école, opérationnel depuis 2010, permet de former, en sessions de deux semaines, aux activités de mobilisation de la ressource bois, de carbonisation, de commercialisation du charbon et de conduite des rejets de souches. Quinze jeunes du village de Bodou ont ainsi été formés dans le cadre du projet. Four métallique mobile de type Magnien Pour produire du bon charbon de bois, il faut commencer par laisser sécher le bois pendant au moins deux à trois semaines après l’abattage. Pour cela, le bois, coupé en rondins d’un mètre de longueur, est regroupé en stères. Les stères sont disposés dans le sens des vents dominants pour faciliter le séchage. Le respect de cet itinéraire garantit la qualité du charbon obtenu mais permet aussi le suivi et le contrôle de la production de charbon à partir de quantités de bois connues. L’utilisation de fours améliorés permet d’améliorer la carbonisation. En meule traditionnelle, le rendement massique de la transformation bien conduite du bois en charbon atteint 18 à 20 % ; en four métallique, ce rendement varie entre 22 et 30 %. Les charbons de bois obtenus avec les espèces proposées ont une densité moyenne de 0,3 et un taux de carbone fixe entre 60 et 75 %. Ces charbons, de meilleure qualité que les charbons produits à partir de bois tout venant, permettent toutes les utilisations domestiques. … à reproduire. La durabilité de la production de charbon de bois passe par une production durable du bois et la maîtrise des techniques modernes de carbonisation. Pour faciliter et accélérer le transfert des acquis de recherche, il est nécessaire de sensibiliser les populations à la culture de l’arbre et de les former à l’activité de carbonisation. Pour cela, la création de champs-écoles, comme celui de Dabou, avec des espèces forestières diverses, est préconisée. Séance de formation sur le champ-école de Dabou 25 Le CNRA en 2012 Le stockage de carbone par les peuplements forestiers de Côte d’Ivoire Bakayoko Oumar, Coulibaly Brahima, N’guessan K. Anatole, Tahouo Odile Le réchauffement de la planète est principalement la conséquence de l’activité humaine. La production et la consommation massive d’énergies fossiles, le rejet de méthane et la déforestation favorisent l’augmentation des gaz à effet de serre, causant ainsi une hausse de la température. Le changement climatique, qui se manifeste sous des formes diverses, est souvent à l’origine de catastrophes naturelles. 26 Une des solutions à la réduction du réchauffement climatique est la création de puits de carbone. Un puits de carbone est un réservoir, naturel ou artificiel, qui absorbe le gaz carbonique de l'atmosphère et contribue ainsi à diminuer la quantité de carbone atmosphérique et, en conséquence, le réchauffement de la Peuplement d’Acacia crassicarpa de 15 ans, planète. Aujourd'hui, les puits de site CNRA d’Anguédédou (zone sempervirente) carbone sont les océans, les sols (humus, tourbière) et les arbres teurs, dont l’espèce végétale plantée. En qui, par la photosynthèse, transforment le Côte d’Ivoire, l’estimation des stocks de cargaz carbonique de l'atmosphère en biomasse bone de la biomasse aérienne a été initiée, végétale. Le reboisement est considéré en 2004, sur plusieurs peuplements expéricomme une des principales stratégies pour mentaux du CNRA à Anguédédou, à proximité stabiliser la concentration des principaux gaz d’Abidjan. Il s’agit d’un peuplement de Gmelià effet de serre. na arborea de 18 ans, d’un peuplement de Participer à l’effort mondial de Cedrela odorata de 12 ans, et de trois peustockage du carbone … plements âgés de 15 ans d’espèces d’Acacia : Acacia mangium, Acacia auriculiformis, La création de peuplements forestiers stocet Acacia crassicarpa. kant une grande quantité de carbone est donc un enjeu mondial. Or, l'importance des Les espèces Gmelina arborea et Cedrela stocks de carbone accumulés dans la bioodorata ont été abondamment plantées par masse végétale dépend de plusieurs facla SODEFOR de 1966 à 1996. Les Acacias, Le point sur ... espèces à croissance rapide originaires d’Australie, ont été introduits par le CNRA dans les années 80 dans le cadre de travaux de recherche sur les systèmes agroforestiers. Tableau 1. Quantité de carbone stocké par an en fonction du peuplement forestier par le reboisement avec des espèces à croissance rapide Cedrela odorata 1,61 Gmelina arborea 5,95 Acacia crassicarpa 6,62 Acacia auriculiformis 6,66 Acacia mangium 8,67 La quantité de carbone stocké a été estimée à partir de la mesure des arbres et de l’analyse d’échantillons de bois. Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau 1. Ils montrent que Gmelina arborea permet de stocker environ deux fois plus de carbone que la forêt naturelle ; les espèces forestières du genre Acacia en stockent davantage. C’est pourquoi ces espèces peuvent servir dans les projets de reboisement à objectif de stockage de carbone. Les superficies déjà plantées concernent plus de 3 600 hectares de Gmelina arborea et environ 500 hectares d’Acacia. La vulgarisation de ces espèces en plantation industrielle et en reboisement populaire urbain ou rural permettra à la Côte d’Ivoire de devenir un puits de carbone. Sur la base de ces résultats, des projets pourraient être menés dans le cadre du mécanisme de développement propre (MDP). Ce mécanisme, instauré dans le cadre du protocole de Kyoto en 1998, est un instrument qui permet la participation des pays en développement au « marché du carbone ». L’intérêt pour la Côte d’Ivoire, qui ambitionne de rester un grand pays forestier, est de bénéficier de financements des pays développés, à travers ce mécanisme, pour les projets de reboisement éligibles à ce fonds. Peuplement forestier Carbone stocké (t de C/ha/an) … et l’expérimentation systèmes agroforestiers. des A terme, des peuplements en mélange avec les espèces susmentionnées pourraient être expérimentés. Les capacités de stockage de carbone de ces espèces pourraient être évaluées en systèmes d’agroforesterie dans plusieurs zones agro-écologiques de la Côte d’Ivoire. Peuplement d’Acacia mangium de 15 ans, site CNRA d’Anguédédou (zone sempervirente) 27 Le CNRA en 2012 La production d’eau de coco, un secteur à développer en Côte d’Ivoire Issali Auguste Emmanuel, Tahouo Odile La Côte d’Ivoire héberge la collection internationale de cocotier pour l’Afrique et l’Océan Indien. Cette collection, qui figure parmi les cinq plus grandes collections à travers le monde, reste la plus importante à la fois pour la diversité des origines et l’effectif de ses accessions. Localisée à la station Marc Delorme de Port Bouët, elle comprend des variétés de type Nain, Grand et hybride. 28 Les cocotiers de type Nain sont plantés pour leur valeur décorative et la saveur sucrée de l’eau de leurs jeunes noix. Ils se distinguent des cocotiers Grands par une faible croissance en hauteur, de 15 à 30 cm en moyenne par an contre 39 à 98 cm pour les cocotiers Grands. Ils sont plus précoces, mais aussi en général plus sensibles à la sécheresse et aux attaques d'insectes. Une variété naine de cocotier … Le Nain Vert du Brésil-Guinée équatoriale est une variété originaire du Brésil qui a été introduite vers 1960 en Côte d’Ivoire à partir de la Guinée Equatoriale. Contrairement aux variétés améliorées PB 121+ et PB 113+, cultivées essentiellement pour la production de coprah et de l’huile qui en est extraite, le Nain Vert du Brésil-Guinée équatoriale est planté spécifiquement pour l’eau, particulièrement sucrée, que contient sa jeune noix. La station Marc Delorme met à la disposition des producteurs nationaux du germosplasme sous forme de plants à racines nues, de plants en pots et de seNoix de coco de Nain mences issus des Vert du Brésiltrois types préciGuinée Equatoriale tés de cocotier. pour la production d’eau de coco nutritive et rafraichissante, Dans les conditions écologiques du littoral ivoirien, en appliquant les itinéraires techniques proposés par la recherche, la première récolte du Nain Vert du Brésil-Guinée équatoriale peut être obtenue 47 mois après plantation. La densité recommandée, de 205 pieds par hectare, permet de produire environ 20 500 noix par hectare et par an. La récolte consiste à sectionner, une fois par mois, les pédoncules des régimes portant les noix âgées de sept ou huit mois, les plus riches en eau. Pour produire un litre d’eau de coco, il faut en moyenne quatre noix. Une cocoteraie plantée avec du Nain Vert du Brésil-Guinée équatoriale peut donc produire environ 5 100 litres d’eau de coco par hectare et par an. un créneau à développer en Côte d’Ivoire. Le Nain Vert du Brésil-Guinée équatoriale n’est pas encore cultivé à grande échelle en Côte d’Ivoire. Pourtant l'eau de coco est une boisson désaltérante, à haut pouvoir nutritif, très appréciée pour sa saveur et son arôme délicat. Cette boisson peut être transportée et commercialisée, à plus ou moins grande échelle, sous forme de noix. Elle peut aussi être mise en bouteilles avant commercialisation. Il est en effet possible de remédier à la détérioration rapide de l’eau de coco à l’air et à la chaleur sans utiliser la pasteurisation, qui détruit une partie des substances nutritives et de la saveur de cette boisson. Un processus de conservation par le froid et un procédé de microfiltration pour la stérilisation à froid ont été mis au point par la FAO. Ainsi, la production et la commercialisation d’eau de coco peut ouvrir de nouveaux créneaux pour les petits exploitants et entrepreneurs de Côte d’Ivoire. Principales activités de recherche Le cycle de programmes de recherche défini pour la période 2012-2015 comprend vingt programmes qui s’articulent autour de cinq thématiques — cultures vivrières, cultures d’exportation, productions animales, systèmes agraires et gestion des ressources naturelles, biotechnologies et technologies postrécolte. Une synthèse des principales activités menées en 2012 et des avancées scientifiques est présentée ici. 29 Le CNRA en 2012 Cacao La collection a été enrichie grâce à l’introduction de 51 accessions, dont 23 clones tolérants à la moniliose et au balai de sorcière, accessions qui serviront à la sélection préventive contre ces contraintes biotiques. Trente-trois accessions ont été caractérisées aux plans agro-morphologique et technologique. L’évaluation des performances agronomiques de 183 hybrides est en cours et la sélection participative est menée sur un réseau de 27 parcelles. Le conditionnement de la semence de cacao sous forme de fèves enrobées a été expérimenté. Ce type de conditionnement est léger (5,5 fois plus que les cabosses nécessaires à une même superficie) et peu volumineux. Le taux de germination des fèves enrobées varie, après 1 à 14 jours de conservation, de 80 à 100 % . 30 Concernant les travaux sur la maladie du swollen shoot, le comportement de 32 hybrides continue d’être évalué en milieu paysan et 45 nouveaux croisements ont été réalisés pour des essais en 2013. Le virus a été détecté dans six des quinze espèces végétales étudiées autres que le cacaoyer. Concernant les cochenilles, agents vecteurs du virus, des échantillons ont été collectés et deux espèces isolées sont en détermination. La base de données sur la dynamique des ravageurs et des pathogènes ainsi que sur les pertes de production dans le verger a été renforcée. Café & Cola Six nouvelles descendances hybrides de caféier Robusta ont été sélectionnées pour leurs performances agronomiques (rendement supérieur à 2,5 tonnes de café marchand par hectare et par an, granulométrie de 15 à 18 g pour 100 grains et rendement à l’usinage supérieur à 25%). La base de données sur la dynamique des ravageurs du caféier et des parasitoïdes, agents potentiels de lutte biologique contre les scolytes, a été renforcée. Les périodes d’abondance de l’agent biologique ont été mises en évidence dans les régions de production. Palmier à huile La collection a été enrichie par des spécimens de la région de Man qui font l’objet de caractérisation phénotypique et moléculaire. Dans le cadre de l’évaluation des ressources génétiques introduites, deux sources de croissance lente ont été identifiées et une source de tolérance à la fusariose a été mise en évidence. L’évaluation des performances agronomiques des deux derniers essais du second cycle de sélection récurrente réciproque (SRR) s’est poursuivie. L’analyse de régimes a été entreprise. Les observations ont été réalisées sur l’ensemble des 18 essais du troisième cycle de SRR. La bonne intégration du caractère « croissance réduite » dans les populations améliorées de Elaeis guineensis est confirmée ; la croissance moyenne obtenue varie entre 19 et 30 cm par an (contre 43 cm par an pour le témoin). L’inventaire des engrais utilisés sur la culture a révélé la prédominance des produits classiques. Toutefois, des engrais nouveaux, inconnus dans la filière, font leur apparition. Dans le cadre de l’actualisation du modèle de prévision de production, il est montré que le déficit hydrique est le paramètre climatique qui explique le mieux le rendement en régimes du palmier à huile. Les recherches sur l’amélioration du taux de nouaison des fruits sur les régimes du palmier à huile dans le Sud-Ouest ont permis d’actualiser l’inventaire de l’entomofaune sur la station de La Mé, dans les plantations de la SOGB (sud-ouest de la Côte d’Ivoire) et de PALMCI à Iboké. L’importance des différentes espèces pollinisatrices a été déterminée. Principales activités de recherche Dans la perspective de lâchers, des activités de production en masse d’insectes pollinisateurs ont été menées. Cocotier Le CNRA, en tant que gestionnaire de la collection internationale de ressources génétiques pour l’Afrique et l’Océan indien, a entrepris différents travaux de sauvegarde des ressources génétiques (mise à jour et immatriculation des 125 accessions), mais aussi de caractérisation et de régénération (322 fécondations réalisées). Concernant la création d’hybrides, le rendement des six essais de croisement des accessions de la collection a été évalué. De plus, les observations ont été réalisées sur les essais d’hybrides de cocotiers nains. Les études portant sur la mise au point d’une technique de replantation sous vieilles cocoteraies, ainsi que sur l’effet de la fumure organique sur la croissance en pépinière des plants, se sont poursuivies. Dans le cadre de la recherche de la cause de la mortalité des cocotiers dans la zone de Grand-Lahou, une vaste enquête diagnostique a été entreprise. Hévéa Afin de valoriser l’ancienne boucle du cacao, une étude est menée sur l’adaptation de l’hévéa en zone marginale. Les résultats montrent que les plants en sacs et les stumps débourrés y ont un bon comportement végétatif et que les clones IRCA 111, IRCA 317 et IRCA 230 sont les mieux adaptés. Suite à la forte demande de matériel de plantation d’hévéa, les stumps de 10 mois sont de plus en plus utilisés. Il a été montré que la réussite de ces stumps au champ est meilleure lorsque le greffage est réalisé 90 jours avant le transfert (3 à 16% de mortalité) que 42 jours avant (22 à 37% de mortalité). Dans le cadre de l’élaboration d’une clef d’identification clonale, des traits distinctifs des clones en jardin à bois de greffe et au champ ont été déterminés, Les délais de mise en saignée inversée de l’hévéa permettant une meilleure productivité ont été déterminés pour différents clones. Afin de réduire la main d’œuvre de saignée, les techniques de récolte de latex en milieu villageois sont à l’étude pour améliorer la rentabilité économique de la production. Les essais menés pendant deux ans sur l’utilisation de la fertilisation minérale en plantation mature et de la fumure organique en hévéaculture n’ont jusqu’alors montré aucun impact positif. Pour réduire les arrière-effets de la stimulation à l’éthéphon, l’utilisation du produit stimulant Mortex a été expérimentée. Aucune différence n’a été mise en évidence sur la production de caoutchouc par rapport à la stimulation à l’éthéphon. De plus, l’utilisation de l’éthylène gazeux, qui réduit les arrièreeffets dus à l’éthéphon, a été testée. Les résultats montrent que la stimulation au gaz est plus efficace que celle à l’éthéphon, mais elle semble avoir une incidence négative sur le profil physiologique et la sensibilité à l’encoche sèche des hévéas. Coton La banque de ressources génétiques comporte 137 génotypes qui ont été régénérés et partiellement caractérisés. De nouveaux hybrides à gossypol résistants à la fusariose et à la virescence ont été créés et des lignées prometteuses sélectionnées (45 contre la fusariose et 30 contre la virescence). Dans le cadre de l’étude de l’influence qualitative, quantitative et économique des itinéraires techniques sur le coton graine, différentes interactions ont été évaluées. La surveillance des infestations parasitaires en culture cotonnière a mis en évidence un parasitisme moyen dans l’ensemble, mais avec de fortes pressions dans les zones 31 Le CNRA en 2012 Nord ainsi que l’émergence inquiétante de l’acarien Polyphagotarsonemus latus dans le Nord. Le niveau moyen des pertes de récolte atteint 46,6 % en semis précoces et 41,5 %: en semis tardifs. L’efficacité de la protection phytosanitaire est confirmée : elle atteint 83,8% (contre 79,2 % en 2011). Canne à sucre Une pépinière de 40 variétés introduites de la Barbade, de l’Inde, de l’Ile Maurice et du Soudan a été mise en place. Elle fournira du matériel de plantation pour des parcelles d’évaluation en conditions pluviales à Zuenoula et à Ferkessédougou. Anacarde, Mangue, Papaye 32 L’établissement de trois parcs à bois et trois vergers grainiers d’anacardier avec des clones sélectionnés s’est poursuivi dans les régions de Korhogo/Ferkessédougou, Tanda et Mandina. La caractérisation agro-morphologique et technologique de 74 anacardiers potentiellement haut producteurs identifiés en milieu paysan a été réalisée. La sensibilité des combinaisons de plants d’anacardier vis-à-vis de l’anthracnose est en évaluation. De plus, le traitement à base de cypermethrin-profenofos contre l’agent vecteur de l’anthracnose Helopeltis anacardi a donné des résultats probants. Un essai de détermination de la densité optimale de plantation de papayer a été mis en place avec la variété Solo Sunrise. Plantain, Banane, Ananas Dans le cadre du Centre national de spécialisation PPAAO/WAAPP sur le bananier plantain, une prospection dans les zones de production a permis l’introduction de 46 accessions locales et leur caractérisation. En culture de bananier plantain à haute densité, les travaux ont porté sur la gestion de la fertilité minérale et organique du sol, sur l’évaluation des besoins en eau et la définition du système d’irrigation en culture de contresaison. L’étude de la lutte intégrée contre les parasites (cercosporiose, nématodes) et les ravageurs (charançons noirs) du bananier plantain est entreprise. Les activités de « monitoring cerco » pour évaluer la sensibilité du champignon responsable de la cercosporiose aux triazoles, benzimidazoles et aux strobilurines en culture industrielle de bananier dessert ont été poursuivies. Concernant la lutte biologique contre le charançon noir du bananier avec le champignon Metharizium, après les études préliminaires, des parcelles pilotes ont été mises en place . L’entretien et la sauvegarde de la collection d’ananas ont été réalisés. Plantes à racines et tubercules Les ressources génétiques (404 accessions d’igname et 574 de manioc) ont été conservées et entretenues au champ. De plus, 49 accessions de manioc introduites de l’ouest de la Côte d’Ivoire ont fait l’objet de caractérisation agro-morphologique. La première collection de patate douce a été constituée. Elle comporte 27 accessions, provenant de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Ghana, dont la caractérisation a débuté. Les rendements varient entre 15 et 59 t/ha. Pour l’igname, des travaux de création d’hybrides sont en cours. Des méthodes de lutte contre le fomès en culture de manioc sont à l’étude. Cultures maraîchères et protéagineuses Les accessions de plantes maraichères (405) et protéagineuses (202) ont été régénérées. Des solutions nutritives ont été mises au point pour le développement de la culture hydroponique de la tomate et du concombre. Principales activités de recherche Par ailleurs, onze accessions d’arachide ont été sélectionnées pour leur tolérance à la rosette et à la cercosporiose. Enfin, trois souches locales de rhizobium ont été sélectionnées pour optimiser, par inoculation, la production du soja, de l’arachide et du niébé, Maïs, Mil, Sorgho La caractérisation morphologique des ressources génétiques de maïs a été réalisée. La sélection de 50 accessions tolérantes à la striure et au striga, 23 accessions précoces et 8 intermédiaires a été réalisée. Les rendements varient entre 3 et 4,5 t/ha. Des ressources génétiques performantes de mil et de sorgho ont été également sélectionnées. Riz Deux lignées de riz pluvial à haut rendement et tolérantes à la sécheresse et sept lignées tolérantes à la toxicité ferreuse ont été sélectionnées. Dans le cadre de la collaboration avec le groupe d’action Agronomie de AfricaRice, le système de riziculture irriguée du département de Gagnoa a été caractérisé et les causes majeures des écarts de rendement déterminées. L’impact de la surveillance humaine en riziculture de plateau durant la phase de formation et maturation des grains a été mis en évidence : les pertes n’atteignent que 10 à 20 % de la production. Productions d’élevage Le jardin botanique de La Mé a été dupliqué à la station de recherche d’élevage de Bouaké. Il comporte 43 espèces fourragères (27 graminées, 8 légumineuses herbacées et 8 espèces ligneuses). Des travaux ont été entamés pour la mise au point de formules alimentaires efficientes et économiques, à base de produits et sousproduits agro-industriels locaux, destinées aux volailles et aux porcs. Pêche et aquaculture continentales L’état parasitaire d’Oreochromis niloticus nourri en étang avec de la fiente de volaille a été étudié et comparé à un témoin. Aucune différence notoire n’a été observée. Les coliformes fécaux, qui sont entièrement détruits à la cuisson, existent à un taux élevé dans les deux cas. Dans le cadre de la domestication de nouvelles espèces pour l’élevage, l'étude de la reproduction artificielle de Labeo coubie a permis d'obtenir des résultats préliminaires sur l'activation de la motilité des spermatozoïdes. En outre, le dimorphisme sexuel de L. coubie en saison de reproduction a été mis en évidence. Enfin, l’élevage des crevettes d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii a été poursuivi en aquarium (reproduction) et en bac (élevage larvaire). Systèmes agraires et gestion des ressources naturelles La chaîne des valeurs du riz a été analysée dans le département de Gagnoa. Cinq principales contraintes ont été identifiées (non maîtrise de l’eau, difficultés d’approvisionnement en intrants, mécanisation défaillante, insécurité foncière et déficit d’encadrement). Une enquête a été menée pour étudier la faisabilité de la production des feuilles de caoutchouc séchées ou fumées par les petits producteurs. Les producteurs sont favorables à la technologie alors que les usiniers y sont réticents. Selon l’APROMAC, la principale contrainte concerne l’homogénéité du produit chez les petits producteurs. Forêt et Environnement L’étude de la production durable de charbon de bois à partir d’essences à croissance rapide en zone périurbaine d’Abidjan s’est poursuivie. Deux études complémentaires ont été réalisées. L’une porte sur l’utilisation du charbon de bois et du gaz butane par les 33 Le CNRA en 2012 ménages et les maquis (restaurants traditionnels) à Abidjan. L’autre analyse les circuits d’approvisionnement de la ville d’Abidjan en charbon de bois et en bois de chauffe. Un atelier bilan sur les recherches pour le développement de l’agroforesterie en Côte d’Ivoire a été organisé et a permis la validation d’une stratégie nationale de relance de l’agroforesterie en Côte d’Ivoire. Gestion durable des sols et maîtrise de l’eau 34 La base de données agro-climatiques du CNRA a été renforcée à partir des collectes quotidiennes réalisées sur les stations météorologiques du CNRA. Les caractères morpho-pédologiques et la réserve utile en eau des sols sous culture de palmier à huile ont été actualisés dans les régions de Tabou/ Iboké, Divo/Boubo et Aboisso/Ehania. Il en a été de même pour les sols sous culture d’hévéa. L’évolution de la fertilité des sols sous cacaoyers dans la région de Soubré a été suivie. De plus, les sous-produits agricoles (paille de Panicum et de riz) et animaux (fiente de poulet ou bouse de vache) utilisables comme sources de matière organique en hévéaculture ont été inventoriés et évalués. Biotechnologie Suite à la reconstitution des ressources génétiques alimentaires, des accessions de maïs (490), de riz (390) et de sorgho (240) ont été caractérisées au plan moléculaire. Des clones prometteurs d’hévéa ont été caractérisés au plan protéique relativement à leur sensibilité au syndrome de l’encoche sèche. Chez le cacaoyer, dans le cadre de la sélection préventive contre le balai de sorcière, des locus de résistance à cette maladie ont été identifiés au sein des populations améliorées. En outre, l’évaluation de la conformité des clones des champs semenciers et de la collection de cacaoyer a mis en évidence huit individus hors-type (six du clone IFC1 et deux du clone IFC15) dans les champs semenciers analysés. La diversité des populations de Phytophthora spp., agent de la pourriture brune des cabosses du cacaoyer, a été caractérisée et la méthode de détection du virus du swollen shoot a été optimisée. Concernant l’utilisation de la culture in vitro en production agricole, des travaux sont en cours pour optimiser la production en masse du cacaoyer et du plantain. Une part importante des activités est également dévolue à la conservation des ressources génétiques (igname, manioc, cocotier, ananas). Conservation et transformation des produits agricoles Pour la conservation des produits agricoles, deux types de séchoirs solaires (séchoir NRI et séchoir case) ont été testés. Les paramètres de séchage du café en cerises sur claie ont été déterminés pour les deux types de séchoir. Une technique de conservation du piment et de l’aubergine en zone humide (sud de la Côte d’Ivoire) a été mise au point. L'utilisation de sachets de polyéthylène de 90 µm permet une conservation de deux semaines. Concernant la transformation des produits agricoles, les activités menées ont permis de déterminer les aptitudes à la transformation des accessions de manioc et d’igname de la collection du CNRA. Les qualités technologiques de onze hybrides haut producteurs de cacao, en cours de sélection, ont été évaluées. En bref 35 Le CNRA en 2012 Appui au développement Appuis apportés Promotion de nouvelles variétés de manioc, dont les variétés à chair colorée, à Dabou, Man, Bouaké, Adzopé Supervision des plateformes d’innovations pour l’adoption de technologies à base de manioc de Dabou, Man, Bouaké, Adzopé Appui au projet ICRAF/V4C d’agroforesterie à Soubré et Buyo Appui à la replantation de la cocoteraie de CAIMPEX et appui conseil aux producteurs de cocotier Appui-conseil pour la culture de manguier à l’intention de la Coopérative Lonya de Korhogo Appui au plan de développement de la cocoteraie du Mozambique et de la Jamaïque Appui à la firme agroindustrielle RMG pour déterminer la cause du dessèchement foliaire observé sur l’une des trois variétés de maïs introduites en Côte d’Ivoire Suivi de la parcelle de production de plantain en contre saison de l’ONG Tshanfeto Evaluation des populations de nématodes dangereux (Radopholus similis et Pratylenchus coffeae) en vue d’une utilisation raisonnée de nématicides dans les bananeraies industrielles Validation et suivi des parcelles pilotes de lutte contre le swollen shoot Appui conseil aux planteurs dans le cadre de la diffusion des semences de palmier à huile Contribution à la participation de la Côte d’Ivoire au concours « Cacao d’Excellence » 36 Elaboration d’un document sur les « Conseils d’utilisation des semences de cacao du CNRA » dans le cadre de la production de semences améliorées de cacao pour la campagne 2012-2013 Production de 400 doses d’inoculum pour la culture du soja Production de semences de pré-base et de base de coton (G3, G2, G1 et G0) à la demande de l’Intercoton Production de matériel végétal pour la création de jardins de clones et de champs semenciers de cacaoyer Production de semences de base de légumes de type africain (tomate, gombo, aubergine, piment) Production de semences de base de riz et de maïs Participation à la validation du document sur « la stratégie de conservation et d’utilisation des ressources génétiques du cacaoyer », Université de Reading, Angleterre Participation à la validation de l’étude « Etat des lieux participatif sur la légalité du bois et de sa vérification » Participation à la validation de documents dans le cadre du projet d’appui au secteur de l’agriculture de Côte d’Ivoire Participation à l’atelier de validation du rapport des principes, critères et indicateurs (PCI) de gestion durable des plantations forestières de Côte d’Ivoire Participation au comité scientifique de la « Semaine de l’Agriculture Durable » organisée par l’ONG OPESEAVie à Divo Participation, aux côtés de l’AIPH, à la campagne de réhabilitation internationale de l’huile de palme Participation aux journées nationales de valorisation de l’agriculture à Ferkessédougou (exposition sur la lutte contre les mauvaises herbes parasites Striga) Participation à la semaine de la Promotion de la recherche scientifique à Yamoussoukro Participation à l’atelier de planification du cycle de projets 2012-2015 des filières fruitières Participation à l’organisation de l’atelier ICRAF/CNRA de définition et de validation d’une stratégie nationale de relance de l’agroforesterie en Côte d’Ivoire Participation à l’atelier de restitution des acquis et de clôture des activités du programme de développement durable de cultures pérennes (STCP) Participation à l’atelier de restitution de la 1ère phase du projet sur l’amélioration variétale de l’anacardier à Korhogo En bref Partenariat scientifique et technique Partenaires Thématique de collaboration ADCVI/APROVITA Mise en place et suivi d’une parcelle expérimentale de bananier plantain à Tiaboitien Africarice Variétés de riz tolérantes au stress Africarice Groupe d'action sélection et amélioration rizicole Amélioration de la productivité des cocotiers, du plantain et des légumes feuilles par la fertiliAIEA sation minérale et organique Bioversity Génomique du cocotier Etude de stimulateurs de défense naturelle et de fongicide pour lutter contre la pourriture brune des Callivoire cabosses du cacaoyer Cemoi/ GIZ Amélioration de la production et de la qualité du cacao CFC /NSDC Développement de variétés améliorées et multiplication de la canne à sucre Utilisation de la culture in vitro pour multiplier et distribuer du matériel végétal de manioc CORAF indemne de virus de la mosaïque FARA Numérisation et gestion des documents du CNRA Transfert de variétés améliorées de manioc et de la technique de multiplication rapide du FARA/CORAF manioc par recépage FARA/CORAF Diffusion des informations agricoles sur la plateforme erails FIRCA Création de matériel végétal de palmier à huile performant et adapté FIRCA Fertilité des sols sous palmier à huile FIRCA Amélioration du taux de nouaison des fruits sur les régimes de palmier à huile FIRCA Actualisation du modèle de prévision de production de régimes de palmier à huile FIRCA Actualisation des critères de maturité des régimes de palmier à huile FIRCA Maladie du cocotier à Grand Lahou FIRCA Méthode de lutte efficace contre Corynespora en culture d’hévéa FIRCA Etude de la maladie foliaire de l’hévéa, élaboration de la carte sanitaire de l’hévéa FIRCA Impact de la fertilisation et de l'utilisation de la fumure organique en hévéaculture FIRCA Elaboration d'une clef d'identification clonale de l’hévéa FIRCA Essai de comportement de stumps d’hévéa de 10 mois FIRCA Amélioration de la productivité de l'hévéa en saignée inversée FIRCA Système d'exploitation compensateur de la rareté de la main d'œuvre de saignée de l’hévéa FIRCA Adaptation des clones d’hévéa en zone marginale FIRCA Lutte contre les Loranthacées en plantations d’hévéa FIRCA Stimulation au gaz éthylène et au Mortex de la production de caoutchouc FIRCA Caractérisation agropédoclimatique des nouvelles zones de production hévéicole FIRCA Production de vivoplants de variétés de bananier plantain à haut rendement FIRCA Développement et diffusion des méthodes de lutte intégrée en culture de banane plantain FIRCA Développement de systèmes de production de contre saison de banane plantain FIRCA Création d'un parc à souches de bananier plantain FIRCA Production et fourniture de boutures de base de variétés améliorées de manioc FIRCA Production et fourniture de semences de base de variétés améliorées de maïs. FIRCA Lutte contre la maladie du swollen shoot du cacaoyer FIRCA Génération de technologies dans le contexte de la recrudescence du swollen shoot FLEOCI Etude de la fertilisation du cacaoyer avec l’engrais biologique Dragon 1 Hydrochem Etude de la fertilisation minérale du cacaoyer avec deux engrais Nitrabor et Supercao ICRAF Embryogenèse somatique du cacaoyer ICRAF Stratégie de développement de l'agroforesterie ICRAF Revitalisation de la cacaoculture dans le département de Soubré IRAD/CORAF Association d’arbres aux cacaoyers pour améliorer le revenu des paysans Production et évaluation en milieu paysan de clones de cacaoyer obtenus par embryogénèse Nestlé-CI somatique U Gent Amélioration du rendement du manioc et du revenu des opérateurs de la filière manioc 37 Le CNRA en 2012 Formation Formation dispensée Formation qualifiante Cibles Thèmes 5 agents de vulgarisation Méthodes d’enquête sur les insectes du riz 45 futurs agriculteurs Technique de culture du bananier plantain 13 producteurs et 6 agents Insectes vecteurs du virus de la panachure jaune du riz et méthodes de lutte de vulgarisation 38 5 agents de vulgarisation Méthodes d’enquêtes par l’utilisation d’enregistreurs numériques Agents de vulgarisation Cultures maraîchères et techniques hydroponiques Agents R&D de sociétés cotonnières Agents R&D de sociétés cotonnières Explication des protocoles d’expérimentation Insectes nuisibles du cotonnier et nouvelles technologies de lutte 40 techniciens Itinéraires techniques de la culture du cacaoyer, gestion intégrée des insectes nuisibles et des maladies et utilisation rationnelle des pesticides 50 chercheurs Analyses multivariées : application des logiciels SPSS et GENSTAT Formation diplômante 59 stagiaires scientifiques 20 thésards 11 DESS/Ingénieur/Master/DEA/DAA 28 BTS/BTA 23 stagiaires administratifs 7 Ingénieur/Master/Maîtrise 4 DUT/Licence 12 BTS 20 heures de cours dispensées à l’ESA Séjours scientifiques du personnel de recherche 62 voyages hors de Côte d’Ivoire dans le cadre de : Conférences internationales Echanges d’expériences Renforcement de compétences Planification d’activités de recherche, harmonisation de protocoles Suivi d’activités de recherche, revues à mi-parcours de projet Jury de thèse En bref Diffusion des résultats de recherche Les fiches techniques du CNRA sont accessibles à l’adresse www.cnra.ci. En 2012, 18 000 fiches ont été téléchargées. Un bulletin agro-climatique trimestriel des stations météorologiques du CNRA est produit. n durabl m e Gestio Program trise de ls et Maî e des so l’eau atique agro clim Bulletin NRA ons du C des stati à Octobre re décemb 2012 Le service Questions-réponses (SQR) du CNRA fournit une réponse aux questions émanant des utilisateurs et permet de diffuser les résultats de la recherche. Liste des fiches techniques du CNRA Comment lutter contre la pyriculari ose du riz Bien planter le teck en Côte d’Ivo ire Bien cultiver l’amarante, la célosie, la corète potagère et la morelle noire Bien diagnostiquer et traiter le basc ulement de la couronne du palmier à huile Bien conduire un élevage de Tilap ia en Côte d'Ivoire Bien cultiver l’hévéa en Côte d’Ivo ire Bien cultiver la banane plantain en Côte d'Ivoire Bien cultiver l'anacardier en Côte d'Ivoire Bien cultiver l'ananas en Côte d'Ivo ire Bien cultiver le cacaoyer en Côte d'Ivoire Bien cultiver le caféier Robusta en Côte d'Ivoire Bien cultiver le cocotier en Côte d'Ivo ire Bien cultiver le colatier en Côte d’Ivo ire Bien cultiver le gombo en Côte d’Ivo ire Bien cultiver le maïs en Côte d'Ivo ire Bien cultiver le manioc en Côte d'Ivo ire Bien cultiver le mil en Côte d'Ivoire Bien cultiver le palmier à huile en Côte d'Ivoire Bien cultiver le papayer en Côte d'Ivoire Bien cultiver le piment en Côte d'Ivo ire Bien cultiver le riz irrigué en Côte d'Ivoire Bien cultiver le riz pluvial en Côte d'Ivoire Bien cultiver le soja en Côte d'Ivo ire Bien cultiver le sorgho en Côte d'Ivo ire Bien cultiver l'igname en Côte d'Ivo ire Bien diagnostiquer l'encoche sèch e de l’hévéa Bien fertiliser le riz pluvial Bien produire du coton en Côte d'Ivo ire Bien protéger les cocoteraies contre Oryctes monoceros Bien utiliser les fourmis rouges pour protéger le cocotier Comment associer les cultures vivriè res à l’hévéa Comment minimiser l'encoche sèch e chez l'hévéa La fusariose du palmier à huile Le poids d'Angole, un bon précéden t à la culture du riz Le recépage du manioc Réussir sa plantation de cocotiers en y associant des acacias La promotion des résultats de recherche est assurée par la participation à des salons, à des expositions, à des ateliers et séminaires ; des émissions et insertions dans des supports médias (presse écrite, presse audio, presse audiovisuelle, presse en ligne, site internet www.cnra.ci …) Interview sur la pr oduction de la ba nane plantain de saison et les mal contre adies foliaires à Mycosphaerella chaîne de télévisi spp sur la on Africa 24. 48 articles scientifiques acceptés et/ou publiés 52 communications scientifiques 39 Le CNRA en 2012 Valorisation des résultats de recherche Superficies Plantations expérimentales Champs semenciers Plantations créées en 2012 ………… 235 ha Plantations immatures ……………… 1 383 ha Plantations en production …………... 8 568 ha ………………………………………….. 390 ha Production Spéculations 40 Produits agricoles Matériel végétal de reproduction Palmier à huile 47 200 tonnes de régimes 16,7 millions de semences 87 000 plants et 130 000 plantules 3 000 grammes de pollen Hévéa 1 800 tonnes de caoutchouc frais 110 000 plants 91 500 mètres de bois de greffe Cocotier 7 millions de noix de coco 16 700 plants et 180 000 semences Café 47,5 tonnes de café marchand 870 kg de semences Cacao 22 tonnes de cacao marchand Cola 1,7 millions de cabosses semences et 15 millions de semences enrobées 5 300 plants et 40 300 semences Fruits 47,6 tonnes de fruits Produits transformés : 4 700 plants 24 tonnes de café moulu Chiffre d’affaires des produits commercialisés 8 415 millions de francs CFA (en progression de 8% par rapport à 2011 Répartition du chiffre d’affaires Matériel végétal de reproduction de palmier à huile Latex et matériel de reproduction d’hévéa Autres Régimes de palmier à huile En bref Personnel et budget Personnel Effectif : 1650 agents dont 103 femmes (6%) Répartition socio-professionnelle Personnel masculin et féminin 170 cadres 119 agents de maîtrise 1361 ouvriers et employés Personnel féminin 10% 7% 83% 21 cadres 22 agents de maîtrise 60 ouvriers et employés 20% 21% 59% Répartition du personnel scientifique Personnel de recherche : 483 agents (29% du personnel) Personnel d’appui Effectif : 376 (78%) Chercheurs effectif : 107 (22 %) dont 12 ayant des responsabilités administratives 13 ingénieurs de recherche 31 attachés de recherche 37 chargés de recherche 19 maîtres de recherche 7 directeurs de recherche 10 assistants de recherche 38 techniciens supérieurs de recherche 9 techniciens de recherche 319 auxiliaires techniques Budget Ressources (en millions de francs CFA) Réalisé Dépenses Prévu 9000 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Projets et conventions Etat de Côte d’Ivoire Productions immobilisées Ventes de produits Personnel Investissement Fonctionnement 41 Le CNRA en 2012 Organisation générale en 2013 Conseil d’administration Président : Coulibaly Nandoh Conseiller scientifique chargé de la coopération internationale Adiko Amoncho Conseiller chargé des stratégies et de la qualité Kouadio Kouman Gabriel Service achats et marchés Cissé Amélie Cellule communication et médias Aïpo Franck Directeur général Yté Wongbé Unité contrôle de gestion Yao Coco Justin Directeur général adjoint Traoré Ibrahima 42 Direction de la recherche scientifique et de l’appui au développement Direction de la valorisation des résultats de la recherche Direction des innovations et des systèmes d’information Direction des affaires administratives et financières Direction du domaine et des moyens généraux Zakra Nicodème Ballo Koffi Célestin Diomandé Kédro Kouamé K. Germain Kéhé Martin Directions régionales Direction régionale d’Abidjan Zoumana Coulibaly Coordonnateur scientifique Konan Konan Eugène Direction régionale de Man Kéli Zagbahi Jules Station de recherche de La Mé Koutou Anatole Station de recherche Marc Delorme de Port-Bouët Allou Kouassi Station de recherche de Bimbresso Gnonhouri Goly Philippe Station de recherche technologique Yao Koffi Augustin Direction régionale de Bouaké Déa Goué Bernard Coordonnateur scientifique Ochou Ochou Germain Direction régionale de Gagnoa Direction régionale de Korhogo Camara Mameri N’guessan Angelo Station de recherche sur les cultures vivrières Kouakou Amani Michel Station de recherche piscicole Station de recherche sur l’élevage Station de recherche sur le coton Station de recherche de Gagnoa Kien Nicaise Station d’expérimentation et de production Robert Michaux de Dabou Kouadio Germain Laboratoire central de biotechnologies Kouassi Koffi Nazaire Station de Ferkéssédougou Laboratoire central sols, eaux, plantes Yoro Gballou René Station d’expérimentation et de production d'Anguédédou/Azaguié Aboussou-Yapi Y. Léonie Station d’expérimentation et de production d'Abengourou Kouassi Kan Jérémie Station de recherche de Lataha Station de recherche de Divo Cissé Adou Station de recherche de Man N’cho A. Ludovic Station d’expérimentation et de production de Grand-Drevin Saraka Djenzou Station d’expérimentation et de production de CEDAR/Soubré Silué Doniépiéchon En bref Adresses du CNRA Direction générale 01 BP 1740 Abidjan 01 Tél. +225 22 48 96 24 Fax +225 22 48 96 11 Adiopodoumé, Km 17, route de Dabou E-mail : [email protected] - Site Web : www.cnra.ci Direction générale adjointe Tél : +225 22 48 96 45 Direction de la recherche scientifique et de l’appui au développement Tél. : + 225 22 48 96 46 Direction des innovations et des systèmes d’information Tél. : + 225 22 48 96 16 Direction régionale d'Abidjan 08 BP 33 Abidjan 08 Tél. : +225 22 44 28 58 - Tél./Fax +225 22 44 21 08 Email : [email protected] Station de recherche de La Mé 13 BP 989 Abidjan 13 Station de recherche Marc Delorme de Port-Bouët 07 BP 13 Abidjan 07 Station de recherche de Bimbresso 01 BP 1536 Abidjan 01 Station de recherche technologique 08 BP 881 Abidjan 08 Tél./Fax +225 22 44 21 08 Station d’expérimentation et de production d'Anguédédou/Azaguié 01 BP 1740 Abidjan 01 Station d’expérimentation et de production Robert Michaux de Dabou BP 8 Dabou – Tél. : +225 23 57 98 17 Station d’expérimentation et de production d'Abengourou BP 147 Abengourou Laboratoire central de biotechnologies 01 BP 1740 Abidjan 01 Tél. : +225 22 48 96 14 - Fax : +225 22 48 96 11 Site de Bingerville BP 31 Bingerville Tél : +225 22 40 30 32 Direction de la valorisation des résultats de la recherche Tél. : + 225 22 48 96 29 Direction des affaires administratives et financières Tél. : + 225 22 48 96 34 Direction du domaine et des moyens généraux Tél. : +225 22 48 96 30 Direction régionale de Bouaké 01 BP 633 Bouaké 01 Tél. : +225 31 00 10 04 E-mail : [email protected] Station de recherche des cultures vivrières Tél. : +225 31 00 10 07 Direction régionale de Gagnoa BP 602 Gagnoa Tél./Fax : +225 32 77 17 00 E-mail : [email protected] Station de recherche de Gagnoa BP 602 Gagnoa Tél/Fax : +225 32 77 30 77 Station de recherche de Divo BP 808 Divo - Tél./Fax : +225 32 76 08 35 Station d’expérimentation et de production de GrandDrewin BP 11 Sassandra Tél. : +225 34 72 02 14 Direction régionale de Korhogo BP 856 Korhogo Tél. : +225 36 86 09 71 E-mail : [email protected] Direction régionale de Man BP 440 Man E-mail : [email protected] 43 Le CNRA en 2012 Equipes de recherche en 2013 CULTURES D’EXPORTATION Programme Cacao Aka Aka Romain Assiri Assiri Alexis Kébé Boubacar Ismaël Koko Louis Kan Anselme Kouakou Koffié N'Guessan Kouamé François* N’Guessan Walet Pierre Tahi Gnion Mathias Phytopathologie Agronomie Phytopathologie Agro-pédologie Phytopathologie Entomologie Entomologie Amélioration génétique Programme Palmier à huile Allou Désiré Diabaté Sékou Hala N'Klo Konan Kouamé Jean-Noël Konan Kouakou Eugène* Koné Boaké Kouassi Alphonse Koutou Anatole Amélioration génétique Phytopathologie Entomologie Amélioration génétique Amélioration génétique Agronomie-physiologie Agro-pédologie Biochimie Programme Hévéa Programme Café et cola Konan Amani Légnaté N'Gouandi Hyacinthe* Aïdara Sékou Yapo Abé Antoine Agronomie Amélioration génétique Entomologie Amélioration génétique 44 Programme Coton N'Goran Kouadio Emmanuel N'Guessan Essoi* Ochou Ochou Germain Téhia Kouakou Etienne Agronomie Amélioration génétique Entomologie Malherbologie Programme Anacarde, mangue, papaye Djaha Akadié Jean Baptiste Minhinbo Magloire Yves N'Da Adopo Achille* Soro Sibirina Agronomie-physiologie Entomologie Biochimie-physiologie Phytopathologie Boko Marie Chantal Elabo Angeline Gnagne Yédoh Michel Mpika Joseph Obouayeba Samuel* Soumahin Eric Sylla Soualiho Wahounou Polié Jean Agronomie-physiologie Amélioration génétique Amélioration génétique Défense des cultures Agronomie-physiologie Agronomie-physiologie Technologie Défense des cultures Programme Cocotier Allou Kouassi Issali Auguste Konan Konan Jean Louis* Lekadou Tacra Thierry Défense des cultures Amélioration génétique Amélioration génétique Agronomie Programme Canne à sucre Coulibaly Félix* Défense des cultures PRODUCTIONS ANIMALES Programme Productions d'élevage Kouadja Gouagoua Kouadio Kouakou Eugène * Chef de programme Productions fourragères Nutrition animale Programme Pêche et aquaculture continentales Avit Jean Baptiste Da Costa K. Sebastino Diarrassouba Olga Sidonie Kouassi N'Gouan Cyrille* Ichtyologie Ichtyologie Amélioration génétique Hydrobiologie En bref CULTURES VIVRIERES Programme Riz Programme Plantes à racines et tubercules Dibi Konan Evrard Kouakou Amani Michel Kouassi Kouadio François N'Zué Boni Zohouri Goli Pierre* Agronomie Amélioration génétique Agronomie-physiologie Amélioration génétique Défense des cultures Programme Plantain, bananes, ananas Aby N’goran Gnonhouri Goly Philippe Kobénan Kouman* Thiémélé Deless Traoré Siaka Yao N'Drin Thérèse Entomologie Phytopathologie Phytopathologie Amélioration génétique Phytopathologie Agro-pédologie Anguété Kouamé Bahan Franck Bouet Alphonse* Gbakatchéché Henri C. N'Cho Achiayé Ludovic Yao Nasser Amélioration génétique Agronomie Défense des cultures Agronomie-physiologie Agronomie-physiologie Amélioration génétique Programme Maïs, mil, sorgho Akanvou M. Louise Kouakou Charles Konan N’Da Hugues Sanogo souleymane Amélioration génétique Génétique, phytopathologie Amélioration génétique Agronomie Programme Cultures maraîchères et protéagineuses Djidji Andé Hortense Fondio Lassina* N'Gbesso Mako F. Amélioration génétique Agronomie-physiologie Amélioration génétique SYSTEMES AGRAIRES ET GESTION DES RESSOURCES NATURELLES Programme Systèmes agraires et développement durable Akanvou René Kouacou Koffi Camille* Mahyao Adolphe Germain Agronomie des systèmes Socio-économie Socio-économie Programme Gestion durable des sols et maîtrise de l’eau Kassin Emmanuel Kouamé Brou Yoro Gballou* Agro-pédologie Climatologie Agro-pédologie 45 Programme Forêt et environnement Ahoba Assandé Technologie du bois Coulibaly Brahima* Bioénergie/environnement Gnahoua Guy Modeste Agroforesterie Kouadio N’da Arsène Bioénergie N'Guessan Kanga Anatole Sylviculture/agroforesterie BIOTECHNOLOGIES ET TECHNOLOGIES POST-RECOLTE Programme Biotechnologies Koffi Kouablan Edmond Génétique, physiologie moléculaire Kouadjo Z. G. Claude Toxicologie, virologie Kouassi Kan Modeste Culture in vitro Kouassi Koffi Nazaire Virologue, biologie moléculaire Okoma Koffi Mathurin Génomique fonctionnelle Pokou N'Da Désiré* * Chef de programme Génétique moléculaire Programme Conservation et transformation des produits agricoles Ban Koffi Louis Coulibaly Souleymane Ebah B. Catherine épse Djédji Nemlin Gnopo* Irié Bi Zaouli Yao Koffi Augustin Microbiologie Génie des procédés Technologie des aliments Chimie-Biologie Chimie-Biologie Technologie des aliments Le CNRA en 2012 Publications 2012 Articles scientifiques Akaffou DS, Hamon P, Doulbeau S, Kéli J, Legnaté H, Campa C, Hamon S, Kochko A de, Zoro BIA. 2012. Inheritance between key agronomic and quality traits in an interspecific cross between Coffea pseudozangueriae Bridson and C. canephora Pierre. Tree Genetics and Genomes, 8 (5). Akanvou L, Akanvou R, Kouakou CK, N’Da HA, Koffi KGC. 2012. 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Les innovations de la recherche en matière de production d’intrants au Centre National de Recherche Agronomique. Atelier de renforcement des capacités des acteurs de la filière aquacole en Côte d’Ivoire. Abidjan, 17-18 Déc 2012 : 5 p. Koffi E. 2012 : Le traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alientation et l’agriculture. Atelier de lancement du processus de révision de la stratégie et du plan d’action nationaux pour la biodiversité. Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, Abidjan 17-18 Déc 2012 : 33 p. Coulibaly B, Ahoba A. 2012. Valorisation technologique et énergétique des essences à croissance rapide en Côte d’Ivoire : cas des légumineuses arborescentes. Séminaire de définition et de validation d'une stratégie nationale de relance de l'agroforesterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, 3-5 Avr 2012. Koffi E. 2012. Perspectives du Projet d’amélioration variétale de l’anacardier (Anacardium occidentale L.) en Côte d’Ivoire. Atelier de restitution, FIRCA/CNRA/ Filière Anacarde. Korhogo, Côte d‘Ivoire, 28-29 Oct 2012 : 20 p. Diarrassouba O. 2012. Etat des lieux de l’amélioration génétique en Côte d’Ivoire. Atelier de validation du document projet TIVO 2ème phase, Abidjan, Côte d’Ivoire, 21 Jun 2012. Koffi E. 2012. Point du séjour scientifique en Tanzanie. Projet d’amélioration variétale de l’anacardier (Anacardium occidentale L.) en Côte d’Ivoire. Atelier de restitution, FIRCA/CNRA/Filière Anacarde. Korhogo, Côte d‘Ivoire, 28-29 Oct 2012 : 41p. Djidji AH. 2012. Canevas de présentation des essais variétaux multi-locaux (exemple de la tomate). Atelier national de formation en matière d’inscription des variétés, gestion des données de catalogue et de base de données. Yamoussoukro, 13-15 Déc 2012. Koffi E. 2012. Rapport bilan du projet utilisation de méthodes de cultures de tissus pour conserver, multiplier et distribuer des boutures de manioc indemnes d’ACMV aux producteurs d’Afrique de l’ouest et du centre, CORAF/USAID, Abidjan, Côte d’Ivoire, 25-26 Jun 2012 : 6 p. En bref Koffi Y, Konan JL, Kouassi M. 2012. Validation of coconut embryos culture protocol for the international exchange of germplasm: Validation phase. International COGENT workshop, Lunuwilamm Sri Lanka, 13 16 Fév 2012 : 11 p. Koko LK, Milner P, Thanh D. 2012. Amelioration of P deficiency in acid cocoa soils by additions of composts and different organic fertilizers. Final presentation of Cocoa Borlaug Fellowship at USDAForeign Agricultural Service Borlaug Office, Washington, DC (USA), 20 Jul 2012. Koko LK, Ouattara TV, Morel C, Snoeck D. 2012. Integrated soil fertility management (ISFM) to improve cacao establishment and productivity in Côte d’Ivoire. World Cocoa Foundation (WCF) workshop for Alumni of the Norman E. Borlaug International Agricultural Science & Technology Fellowship Program, Global Cocoa Initiative. Accra 3-8 Sep 2012. Koko LK, Ouattara TV, Morel C, Snoeck D. 2012. Précocité de fructification et de production chez le cacaoyer : facteurs nutritionnels liés à la biodisponibilité et à la dynamique du transfert net des ions P dans les sols de Côte d’Ivoire. 17ème Conférence internationale sur la recherche cacaoyère, Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. Konan A, N’Goran K, Legnate H. 2012. Etat des lieux de la fertilisation en culture du caféier robusta en Côte d’Ivoire : Acquis et perspectives de recherche. 24 ème conférence de l’ASIC, du 11-16 novembre 2012, San José, Costa Rica : poster. Konan A, N’Goran K, Yoro G, Konan A, Legnate H. 2012. Les associations caféiers-légumineuses arbustives : Bilan de 12 années d’expérimentations. Séminaire de définition et de validation d'une stratégie nationale de relance de l'agroforesterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 avril 2012. Kouakou CK, Akanvou L. 2012. Essais variétaux multi locaux : cas du maïs. Atelier national de formation en matière d’inscription des variétés, gestion des données de catalogue et de base de données. Yamoussoukro, 13-15 Déc 2012. Kouakou K, Dzahini-Obiatey HK, Kebe I, Mississo A, Oro F, Cilas C, Muller E. 2012. Distribution géographique de la variabilité moléculaire du virus du swollen shoot du cacaoyer en Afrique de l’Ouest. 17ème Conférence internationale sur la recherche cacaoyère, Yaoudé, Cameroun,15-20 Oct 2012. Kouassi M, Khia J. 2012. Propagation of cocoa by somatic embryogenesis. Workshop on cocoa presentation, Soubré, Côte d’Ivoire, 5-6 Nov 2012. Lékadou TT, Issali AE., Konan JL, Allou K, Zakra N. 2012. Restauration de la fertilité des sols du littoral ivoirien par l’utilisation des légumineuses arbores- centes : acquis, contraintes et perspectives. Séminaire de définition et de validation d'une stratégie nationale de relance de l'agroforesterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 Avr 2012 : 12 p. Mahyao A, Koffi C. 2012. Comment conduire un interview informateur-clé. Atelier de formation des enquêteurs ANADER et CNRA pour l’enquête diagnostique et écarts de rendement du riz, Gagnoa, Côte d’Ivoire, 21-25 Mai 2012. Mahyao A, Koffi C. 2012. Méthodologie de l’enquête diagnostique. Atelier de lancement du projet AfricaRice Groupe Action Agronomie. Gagnoa, Côte d’Ivoire, 9 Mai 2012. N’Guessan E. 2012. Dispositif pour la production et le renouvellement des semences de coton en Côte d’Ivoire. Atelier d’échange d’expériences sur l’approvisionnement et la qualité des semences de coton en Afrique de l’Ouest, Ouagadougou, Burkina Faso, 16-17 Août 2012. N’Guessan KA, Dupuy B, Zakra N, Djaha B, Lekadou TT. 2012. Amélioration des jachères par les légumineuses arborescentes en zone forestière de Côte d’Ivoire. Séminaire de définition et de validation d'une stratégie nationale de relance de l'agroforesterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 Avr 2012 : 27 p. N’Guessan KA, Soro S, Diarrasouba N, Doumbia S, Ouattara N, Louppe D. 2012. Utilisation des espèces ligneuses pour la gestion durable de l’espace agro-sylvo-pastoral en zone de savanes soudaniennes de Côte d’Ivoire. Journée du chercheur du mois CNRA, Mai 2012 : 32 p. N’Guessan KF, Kébé IB, Tahi GM, Eskes AB. 2012. A screening method for mirid tolerance in cocoa, based on resistance to pathogens associated with damage. 17ème Conférence Internationale sur la recherche cacaoyère. Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. N’Guessan KF, Lachenaud P, Tahi GM, Kébé IB, N’Guessan WP, Adiko A, Eskes AB. 2012. Levels of resistance to the cocoa mirid Sahlbergella singularis in two generations of cocoa hybrids selected through population breeding. 17ème Conférence Internationale sur la recherche cacaoyère, Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. N’Guessan KF, Kébé BI, Kouakou K, Aka AR, N’Guessan WP, Tahi GM, Assiri AA, Koko KL. 2012. Acquisition de connaissances sur le virus du swollen shoot du cacaoyer, ses plantes hôtes indigènes et ses vecteurs en Côte d’Ivoire. Atelier à mi-parcours du projet régional swollen shoot en Afrique de l’Ouest et du Centre, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire, 21-24 Fév 2012. 49 Le CNRA en 2012 N’Zué B, Sangaré A, Letourmy P, Zohouri GP, Vernier P. 2012. Morphological characterization of cassava (Manihot esculenta Crantz) collection in Côte d’Ivoire. Second Scientific Conference of the Global Cassava Partnership for the 21st Century, Kampala, Uganda, 18-22 Jun 2012 : poster. Obouayeba S, Kouadio AMC. Soumahin EF, Déa GB, Zéhi YB, Kéli ZJ. 2012. Hévéaculture et cultures vivrières : un mariage réussi. Journée du planteur d’hévéa, Abengourou, Côte d’Ivoire,15-16 Nov. 2012 : 5 p. Obouayeba S, Soumahin EF, Kouassi KM, Coulibaly LF, Okoma KM, N’guessan AEB, Kouamé C, Aké S. 2012. Influence of age and girth at opening on rubber yield, biochemical and tapping panel dryness parameters of Hevea brasiliensis in determining tapping norms. International Rubber Conference, Kovalam, Kerela, India, 29-30 Oct 2012 : 30 p. 50 Pokou ND, Tahi GM, Motamayor JC, David K, Schnell R. 2012. Sélection préventive par marqueurs pour la résistance au balai de sorcière dans les populations de la sélection récurrente réciproque. 17ème Conférence internationale sur la recherche cacaoyère, Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. Sékou A, Légnaté HN, Yapo AA, Konan A. 2012. Importance du matériel végétal dans la lutte contre le scolyte des fruits du caféier (Hypothenemus hampei Ferrari). 24ème conférence de l’ASIC, San José, Costa Rica, 11-16 nov 2012 : poster. Soumahin EF, Atsin GJO, Kouakou TH, Coulibaly LF, Traoré MS, Allé YJ, Obouayeba S. 2012. Impact of the reduction of the tapping frequency on the agronomic and physiological parameters of clone PB 260 of Hevea brasiliensis in the Centre West of Côte d’Ivoire in order to make up for the shortage of tapping labour. International Rubber Conference, Kovalam, Kerela, India, 29-30 Oct 2012 : 20 p. Soumahin EF, Coulibaly FL, Atsin GJO, Traoré MS, Allé YJ, Obouayeba S. 2012. Systèmes de production minimisant le coût de la récolte du latex. Journée du planteur d’hévéa, Abengourou, Côte d’Ivoire, 15-16 Nov 2012 : 10 p. Tahi GM, Assiri AA, Koko KL, N’Guessan KF, Kebe BI, Pokou D. 2012. Production de semences améliorées de cacaoyer : des décennies de savoir-faire. Atelier semences et plants améliorés de cacaoyer. Abidjan, Côte d’Ivoire,15 Mai 2012. Tahi GM, Kebe BI, N’Guessan KF, AssirI AA, Koko LK, Aka AR, N’Guessan WP, Kouakou K. 2012. Développement de méthodes de lutte intégrée contre la maladie du swollen shoot du cacaoyer. Atelier à mi-parcours du projet régional swollen shoot en Afrique de l’Ouest et du Centre, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire, 21 au 24 Fév 2012. Tahi GM, Lachenaud P, N’Goran JAK, Eskes AB. 2012. Comportement et utilité des géniteurs guyanais dans le programme d’amélioration génétique du cacaoyer en Côte d’Ivoire. 17ème Conférence internationale sur la recherche cacaoyère, Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. Tahi GM, Lachenaud P, N’Goran JAK, Pokou ND, Kébé IB, Paulin D, N’Guessan KF, Cilas C, Eskes AB. 2012. Le statut actuel du matériel végétal et les approches futures pour le développement des variétés de cacaoyers en Côte d’Ivoire. 7th Workshop Ingenic (International Working Group for Geneticists), Yaoundé, Cameroun, 21-22 Oct 2012. Wahounou PJ, Mpika J, Gnonhouri GP, Nguessan BEA, Obouayeba S. Essai préliminaire de la lutte chimique contre Phragmanthera capitata (Loranthacées), parasite de trois clones d’Hevea brasiliensis (GT1, PB 235, PB 217) en Côte d’Ivoire. The international workshop on hevea diseases in Africa, Benin City, Nigeria, 5-7 Jun 2012. Thèse Aby N’goran. 2012. Lutte biologique contre le charançon du bananier Cosmopolites sordidus en Côte d’Ivoire : caractéristiques entomopathologiques d’isolats locaux de Metarhizium sp. testés sur les populations au laboratoire et en bananeraie. Thèse de doctorat. Abidjan, université d’Abobo-Adjamé. Ouvrages Issali Auguste Emmanuel, 2012 Climate, phenology, genetics and embryogenesis in Theobroma cacao. Lambert Academic Publishing, 168 p. CNRA. Centre national de recherche agronomique. 2012. Le CNRA en 2011. Abidjan, CNRA, 52 p. CNRA. Centre national de recherche agronomique. 2012. Les programmes de recherche 2012-2015. Abidjan, CNRA, 40 p. En bref Sigles et acronymes ADCVI Association pour le développement des cultures vivrières intensives AIEA Agence internationale de l’énergie atomique AIPH Association Interprofessionnelle de la filière Palmier à huile ANADER Agence nationale d’appui au développement rural APROMAC Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire ASIC Association pour la science et l’information sur le café CEDEAO Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest CFC Fonds commun des produits de base CIDT Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles COGENT Réseau international sur les ressources génétiques du cocotier COIC Compagnie ivoirienne de coton COPAL Alliance of Cocoa Producing Countries CORAF Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement CTA Centre technique de coopération agricole et rurale DONATA Diffusion des nouvelles technologies en Afrique FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations FARA Forum for Agricultural Research in Africa FIRCA Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles, Côte d’Ivoire FLEOCI Fabrique de liquide organique de Côte d’Ivoire GIZ Deutshe Geselischaft fur Internationale Zusammenarbeit ICRAF World Agroforestry Centre IITA Institut international d’agriculture tropicale IPGRI Institut international de ressources phytogénétiques IRAD Institut de recherche agricole pour le développement, Cameroun IRRDB International Rubber Research and Development Board NRI National Resources Institute, University of Greenwich NSDC National Sugar Development Coucil, Nigeria OIC-CI Opportunities Industrialization Center, Côte d’Ivoire OPESEA Organisation pour le prévention de l’environnement, la santé, l’éducation et l’agriculture PPAAO Programme de productivité agricole en Afrique de l'Ouest PRBE Programme régional biomasse énergie SAFGRAD Promotion de la recherche et du développement agricoles dans les zones semi-arides de l’Afrique SODEFOR Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire SOGB Société des caoutchoucs de Grand-Béréby STCP Sustainable tree crops program U Gent Faculté des sciences en agronomie de Gant UEMOA Union économique et monétaire ouest africaine USDA United States Department of Agriculture WAAPP Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest 51 Le CNRA en 2012 POLITIQUE QUALITE ET ENGAGEMENT DE LA DIRECTION GENERALE La Côte d’Ivoire a pris l’option stratégique de bâtir son développement à partir d’une économie agricole forte et durable. A cet effet, elle s’est dotée, très tôt, d’un appareil de recherche. Le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), fruit d’une restructuration profonde de cet appareil, s’efforce à tout instant d’initier et d’exécuter des recherches, de valoriser ses acquis et d’apporter un appui aux opérateurs agricoles. Ainsi, dans un environnement en constante évolution, notre ambition est de satisfaire continuellement nos clients à travers des produits et services de qualité irréprochable. Cette politique qualité vise l’atteinte des objectifs généraux suivants : Assurer la production et la disponibilité de produits de bonne qualité ; Assurer la sécurité de notre système d’information ; Améliorer la communication interne et externe ; Valoriser les compétences, le patrimoine scientifique et technique ; Renforcer le contrôle interne de notre système de gestion. Pour y parvenir, nous avons engagé dans l’institution, une démarche qualité sectorielle et progressive. Le travail déjà abattu a été couronné par la certification ISO 9001 version 2008 de notre système de management de la qualité. Nous allons œuvrer au maintien de cette reconnaissance internationale et au respect des exigences légales et réglementaires applicables à notre domaine d’activité. 52 Pour ma part, je prendrai toutes les dispositions nécessaires pour l’amélioration continue de l’efficacité de ce système de management. Je m’engage à communiquer notre politique qualité, à la réviser lors des revues de direction et à veiller à la déclinaison des objectifs généraux. L’adhésion de tous les acteurs étant la base de notre démarche qualité, je demande : Au Responsable du Département Qualité et Propriété Intellectuelle d’animer notre système de management de la qualité et de m’en rendre compte ; Au Comité de Pilotage Qualité d’assurer le suivi et de veiller à la mise en œuvre effective de notre politique qualité ; A chaque employé du CNRA de s’impliquer davantage dans l’atteinte des objectifs qualité et de les traduire au quotidien dans son travail. Je m’engage également à donner les moyens nécessaires pour y parvenir. Le directeur général Dr Yté Wongbé 01 BP 1740 Abidjan 01, Côte d’Ivoire Tél : (225) 22 48 96 24 - Fax : (225) 22 48 96 11 Adiopodoumé, km 17, route de Dabou E-mail : [email protected] - Site Web : www.cnra.ci CNRA, certifié ISO 9001 version 2008 pour son système de production et de commercialisation de semences de palmier à huile