dagger 25 fr - Commando museum
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THE COMMANDO DAGGER. N° 31 1 Nov 2016 Revue semestrielle de liaison entre les membres de l’A.S.B.L. « Musée des Commandos ». Rédaction: Hubert PAUWELS Traduction: Oscar BRAECKMAN Joseph LEYSEN Hubert PAUWELS Freddy VAN DE WEGHE Dessin: Editeur responsable: Frédéric LINOTTE Lieutenant-colonel Breveté d’état-major Caserne Sous-lieutenant THIBAUT B-5020 FLAWINNE Compte banquaire: 001-2895806-44 BE55 0012 8958 0644 GEBABEBB IBAN BIC SOMMAIRE Editorial. Le mot du président. NATO Response Force. NRF. Nouveaux missiles antichar. Commando et athlète. (1) Commando et athlète. (2) La 13ème Compagnie. Le 4ème monument au quartier. p. 2 p. 2 p. 3 p. 11 p. 14 p. 17 p.21 p.25 Ils nous ont quittés. Nouvelles du musée. p.26 p.26 Le mot du trésorier Aquarelles p.27 p.28 1 EDITORIAL Nous espérons que nos lecteurs trouveront, une fois de plus, de l’intérêt dans cette édition du Commando Dagger. Nous remercions d’ailleurs tous ceux qui par leurs encouragements nous incitent à continuer sur la voie empruntée. Nous sommes cependant conscients que le travail est loin d’être parfait et que nous pouvons encore nous améliorer. Dans le numéro précédent, nous faisions appel à vous et à vos souvenirs pour alimenter nos sources en expériences vécues. Les réponses à cet appel n’ont malheureusement pas été nombreuses. Dans le cadre de cette interactivité avec nos lecteurs nous vous prions de ne pas hésiter à nous faire part de vos suggestions pour rendre le Dagger encore plus intéressant. La volonté, le courage et l’imagination sont des parties importantes du Spirit des Commandos. Nous essayons de les appliquer dans l’élaboration du Dagger. Mais la solidarité et l’esprit d’équipe font aussi partie de ce spirit c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’avec votre aide nous pourrons encore nous améliorer. United We Conquer. PS: les articles n’engagent que la responsabilité des auteurs. Pour le rédacteur en Chef. Le secrétariat. ********** LE MOT DU PRESIDENT. Chers membres de l’ASBL « Musée des Commandos », Messieurs, Voici venu le temps de m’adresser à vous pour ce nouveau numéro du Commando Dagger, preuve supplémentaire que le temps passe très vite. Cela fait un an déjà que j’ai repris le Commandement du Bataillon, devenant ainsi votre président. Depuis le dernier Dagger, le plan stratégique est sorti, offrant pour le Bataillon un avenir garanti comme unité Ranger au sein du Special Operations Command (SOCOM). Les missions du Bataillon vont ainsi évoluer vers l’exécution d’opérations spéciales en appui du SFG voire en autonome. Les missions plus conventionnelles de réaction rapide, notamment en vue de l’évacuation des ressortissants belges, resteront cependant prévues. En outre, la mise sur pied d’une compagnie amphibie doit avoir lieu. Au niveau de la Brigade, la structure va aussi évoluer avec le départ du 12/13 Li. Au niveau de l’implantation du Quartier, il semble également acquis que le Bataillon resterait à FLAWINNE, en tous cas jusqu’en 2025, ce qui est une excellent nouvelle pour le musée. Actuellement, nombre d’entre vous ont sans doute aperçu des commandos dans la rue. Nous sommes en effet, comme chaque bataillon de la Composante Terre, fortement sollicités dans le cadre de la mission OVG (Opération Vigilant Guardian). C’est donc une gageure de maintenir le niveau opérationnel de notre unité. C’est dans cette optique qu’une bonne partie du Bataillon ira à KINDU en novembre. Au niveau du musée cette fois, quelques transformations ont eu lieu avec la restructuration des souvenirs afghans et le déplacement de la pirogue béninoise vers la zone de la 14ème Cie Génie Para-Commando. Un fusil mitrailleur CZ a été acquis. Un calot 2 de commissaire divisionnaire de la Police Fédérale m’a été offert par le commissaire divisionnaire DE POVERE, directeur opérationnel de la police des chemins de fer. C’est en effet en appui de cet organisme que le bataillon a été déployé en alerte, à la suite des attentats du 22 mars. Je l’ai à mon tour cédé au musée afin d’illustrer les opérations en cours en appui de Police Fédérale. La semaine passée, nous avons eu l’Open Door du Bataillon où vous êtes venus nombreux. Un grand merci de votre appui pour cette journée qui fut un succès, malgré un programme hyper chargé et un temps de commando. Je vous souhaite donc une agréable lecture de ce nouveau Dagger et vous fixe rendezvous pour la prochaine assemblée générale. United We Conquer Frédéric LINOTTE, Ir Lieutenant-Colonel breveté d’état-major Commandant du 2ème Bataillon de Commandos Président ********** NATO RESPONSE FORCE. NRF. La situation sécuritaire est en ébullition aux frontières de l'Europe. Les partenaires de l'OTAN en ont bien pris conscience. Après le sommet du Pays de Galles en septembre 2014, l'organisation internationale a mis en place le Readiness Action Plan (RAP) qui comporte une double mission: 1. Les mesures d'assurance. Renforcer la présence de l'OTAN aux frontières européennes et organiser des exercices. Exemples: participation de la Belgique à la police de l'air dans les pays baltes, à l'exercice Baltic Piranha en Lituanie et à Noble Jump en Pologne. 2. Les mesures d'adaptation. Restructurer à long terme ses forces d'action et ses structures de commandement. L'objectif: pouvoir réagir rapidement et d'une façon décisive face à une crise soudaine, qu'elle prenne place à l'est ou au sud de nos frontières. Ses points concrets sont le renforcement de la Force de Réaction (NRF), la création de la force « fer de lance », le renforcement des forces navales et l'augmentation du nombre de postes de commandement OTAN aux frontières orientales de l'Alliance. 3 Adaptation constante. C'est dans le cadre d'une réforme de la NRF (créée en 2002) que la Belgique s'entraîne avec ses alliés. L’objectif : rendre opérationnelle une brigade « fer de lance », la force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF). En déploiement, cette brigade comprendra 5000 soldats soutenus par des unités aériennes, maritimes et spéciales pouvant être opérationnelles en 48 heures. Les défis posés par la situation géostratégique actuelle demandent d'être prêts à agir partout et rapidement. Dans ces conditions, la force est le meilleur atout de l'OTAN. La brigade VJTF (Very High Readiness Joint Task Force) se prépare. Menées par l'Allemagne, les Pays-Bas et la Norvège, les forces terrestres de l'actuelle Nato Response Force (NRF) 2015 tiennent, pour l'instant, le rôle de VJTF intérimaire. Avec le Bataillon d’Artillerie belge, les entraînements ont commencé en juin 2015 lors de l'exercice Noble Jump en Pologne. À cette occasion, 2100 soldats issus de 9 pays ont démontré les capacités de réaction de cette brigade « fer de lance ». Avant d'être complètement opérationnelle au sein de la NRF 2016, la brigade de réaction rapide a pris part à l'immense exercice OTAN Trident Juncture 2015 (36 000 hommes issus de 27 pays). Durant cet exercice, l'Espagne était aux commandes de la force VJTF avec différentes unités belges (dont le 2ème Bataillon de Commandos) sous ses ordres. Avec un tel degré de préparation et de rapidité, l'Alliance s'adapte ainsi aux nouveaux défis sécuritaires du 21ème siècle. La Force de Réaction de l'OTAN (NRF, Nato Response Force). Qui, quoi, comment? C'est une force multinationale dite « à haut niveau de préparation ». Ses forces représentent l'élite de chaque composante nationale. Dans l'attente d'un déploiement, elles ont pour mission de s'exercer en interne et restent sur leur territoire respectif. Ajoutez à ce rôle opérationnel de la NRF la capacité accrue de coopération en ce qui concerne la formation et l'entraînement, l'organisation d'exercices multinationaux et l'échange d'informations relatives aux nouvelles technologies. Le Battlegroup belge NRF 2016, dont le 2ème Bataillon de Commandos représente la charpente, a réalisé avec brio l'accréditation « Combat Readiness » de l'OTAN. Il sera donc en standby dès janvier pour la NRF 2016, avec une capacité de déploiement de seulement cinq jours. Article BRIEFING novembre 2015. ********** 4 EXERCICE TRIDENT JUNCTURE 2015 (Nato Response Force). ESPAGNE. Plus de 36 000 militaires, dont plus de 900 Belges, se sont réunis pour effectuer un exercice OTAN d’une ampleur exceptionnelle. Leur zone d'entraînement s'étendait sur un terrain de plus de mille kilomètres carrés en Europe méridionale. Les pays hôtes, l'Espagne, le Portugal et l'Italie, ont accueilli vingt-sept membres de l'OTAN et huit pays partenaires provenant des quatre coins du monde, dont l'Australie, la Finlande et l'Ukraine. Quelque cent-quarante avions, soixante navires et sept sous-marins étaient de la partie, des chiffres impressionnants. On aurait tendance à imaginer toutes les casernes vidées afin de donner forme à cet exercice historique. Mais pourquoi ce gigantisme? Nous sommes allés frapper à la porte du Major Ann D'HONDT du département Stratégie de l'Etat-Major. Elle suit toutes les opérations de l'OTAN d'un point de vue stratégique et plus particulièrement politico-militaire dans le cas de TRIDENT JUNCTURE 2015. Avec elle, levons un coin du voile sur cet exercice OTAN déjà célèbre. 5 Côte à côte, en temps de guerre comme en temps de paix. Le but premier et principal de l’exercice est bien entendu de certifier la Force de Réaction Rapide de l'OTAN (NRF, Nato Response Force), commente le Major Ann D'HONDT. Parallèlement à la NRF, c’est également au tout nouveau bébé de l'OTAN d'être mis à l'épreuve : la Force Opérationnelle Interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF). Ce fer de lance de la NRF enrôle 3000 à 5000 hommes en un temps ultracourt. Pelotons italien, belges et espagnols. La NRF doit obtenir une certification chaque année. Pourtant, un exercice d’une telle ampleur n'a plus été organisé depuis 2002. TRIDENT JUNCTURE 2015 serait-il donc plus qu'un exercice certifiant ? Il faut le placer dans un contexte bien plus large, un cadre politicomilitaire, reprend le Major D'HONDT. L’OTAN est prête à défendre l’ALLIANCE contre toute menace et s’adapte peu à peu à la nouvelle réalité, caractérisée par l’instabilité et la violence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce message clair, clamé par son Secrétaire Général Jens STOLTENBERG, a mené l’OTAN vers son plus grand exercice jamais exécuté depuis 2002. La Défense belge s’est, elle-même, montrée fiable du 21 octobre au 06 novembre 2015. Que ce soit sur terre, en mer, ou dans les airs. 6 Lorsque l’ISAF s'est retirée de l’Afghanistan en 2014, l'OTAN a craint que ce ralentissement du rythme opérationnel et de la collaboration multinationale ne mène à une baisse de l’interopérabilité. C'est pourquoi le secrétaire général de l'OTAN de l’époque, Anders Fogh Rasmussen, avait jeté les bases d'une interconnexion des Forces (CFI pour Connected Forces Initiative) en 2012. Cette initiative devait assurer que les pays membres de l'OTAN poursuivent leur collaboration de manière intensive lors d'exercices. TRIDENT JUNCTURE est l'exercice pilote du CFI et prit de l'ampleur suite au Readiness Action Plan (RAP). L'exercice TRIDENT JUNCTURE démontre que l’Alliance est prête à se protéger contre toutes sortes de menaces, renchérit le Major D'HONDT. Pas seulement venant de l'EST mais également du SUD. Parachutage de masse. Dès lors, qu'en est-il de la crise en Ukraine? N'a-t-elle pas influencé la conception de l'exercice? TRIDENT JUNCTURE avait déjà été imaginé lorsque cette crise a éclaté, précise le Major D'HONDT. Le scénario fictif de réaction de crise dans lequel les militaires furent plongés répond à une menace venue du Sud, d'un pays non-membre de l'OTAN. 7 TRIDENT JUNCTURE 2015 n'est donc pas basé sur un scénario de défense collective telle que décrite dans le fameux article 5 du Traité de l'Atlantique Nord : si un pays membre est attaqué, alors tous les pays membres le sont. Les quatre composantes de la Défense ont pris part à cet exercice OTAN, soit plus de 900 militaires. Nous avons jeté un œil dans la ville espagnole de Saragosse où s'entraînait la plus grande partie des troupes de combat belges. L'OTAN intervient. La ville espagnole de Saragosse doit être une sorte de « Walhalla » pour le fantassin chevronné. Pas tellement pour son côté belle ville historique ou son imposante cathédrale mais bien pour l'immense terrain d'exercice qui borde ses murs. Le territoire est composé de six cents kilomètres carrés de relief rocheux et de sable fin, un défi autant pour les véhicules que les militaires. Le Général de Brigade Luis Cebrian Carbonel suivi du Lieutenant-Colonel BEM F. Linotte. C'est sur cette terre que nous avons rencontré le Lieutenant-colonel Frédéric LINOTTE Ir du 2ème Bataillon de Commandos. Pendant TRIDENT JUNCTURE, ses hommes constituaient la majorité des troupes de combat belges. Il a envoyé plus de 400 Commandos, qui ont reçu en renfort des détachements d'appui logistique, médical et de systèmes d’information et de communication. Ils travaillaient en partenariat avec quelque 200 éclaireurs du Bataillon Chasseurs à Cheval (ISTAR) auxquels s'ajoutaient encore 80 membres du Génie. Ces deux derniers groupes étaient intégrés dans une entité espagnole équivalente aux bataillons ISTAR et du Génie. 8 Progression d’une section. Le scénario de l'exercice est simple. Le pays fictif de CERASIE de l'EST envahit un petit pays voisin et menace également d'en envahir un autre. Le conflit ayant un impact sur la fourniture globale d'énergie et sur le trafic maritime, l'OTAN intervient. Le groupement tactique belge reçoit pour mission principale la reconnaissance du territoire inconnu. Mais il doit également éviter de se faire repérer par l'ennemi et, si nécessaire, l'attaquer. Tous sous la bannière de l'OTAN. Visite du Secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg. 9 Bien que cela ressemble à un exercice national habituel, le cadre international n'est jamais bien loin. Le Lieutenant Pieter BALCAEN est chef de peloton au Bataillon ISTAR. Il est fortement impressionné par la collaboration fructueuse avec les militaires espagnols. Grâce à l'exercice TRIDENT JUNCTURE, nous avons eu l'occasion de voir avec quel matériel nos collègues étrangers travaillent et comment ils s’entraînent, déclare-t-il. Nous observons leurs tactiques et stratégies sur le terrain et eux les nôtres. C'est un échange sain qui résulte en une optimalisation de nos propres méthodes de travail. Les forces spéciales se trouvaient à quelque 900 km au sud de Saragosse, remplissant leur part de l'exercice. Ils étaient intégrés à un Special Operations Maritime Task Group belgonéerlandais. Il s'agit d'un concept binational qui requiert une coopération poussée entre les forces spéciales belges et bataves. Les Belges proposaient leurs fulgurants bateaux à moteur FRISC tandis que les Néerlandais mettaient leur sous-marin à disposition. Il s'agit d'un exemple de coopération internationale que l’OTAN favorise. L'un fournit le matériel dont un autre ne dispose pas tandis qu'un troisième travaille les tactiques inconnues d'un quatrième. Et ainsi de suite. Rassembler tout le monde permet à l'OTAN de mettre tous les militaires au même diapason. La transparence est un atout. Le 4 novembre, l'exercice TRIDENT JUNCTURE s'achevait peu à peu. L'occasion pour l'OTAN de sortir tout son attirail et impressionner son monde. Devant les regards éblouis de centaines de membres de la presse, l'Alliance a montré une puissante démonstration des capacités de combat. Les vastes langues de terre tremblaient sous les roues de centaines de blindés survolés par des dizaines d'hélicoptères et avions de combat. Ils ont donné l'assaut sur un village perdu dans la plaine et ont maîtrisé l’ennemi en moins de soixante minutes. Impressionnant mais surtout visible par le monde entier. M. Jens Stoltenberg avec quelques Para-Commandos. 10 La transparence était un atout de l'exercice TRIDENT JUNCTURE, reprend le Major Ann D'HONDT. TRIDENT JUNCTURE a reçu le label d'exercice à haute visibilité, les faits sont là. Seize pays observateurs, dont la Russie et le Brésil, pouvaient suivre à loisir l'exercice et toutes ses activités. Trois journées étaient organisées pour la presse et le site internet de l’OTAN était continuellement bombardé de communiqués de presse et de photos. Le Secrétaire Général de l'OTAN Jens STOLTENBERG perçoit l'exercice comme un avertissement à l'égard de toutes les menaces qui guettent les alliés de l'OTAN, ainsi que comme un moyen de diffuser son message. Cet exercice de grande ampleur s'est achevé début novembre. Mais les plans d'une nouvelle édition de TRIDENT JUNCTURE sont déjà sur la table. Cette fois, la crise ukrainienne servira bel et bien de source d'inspiration au scénario fictif. Les pays de l'OTAN seront, à nouveau, engagés massivement en 2018 en Europe du Nord lors d'un exercice complexe fondé sur la coopération opérationnelle. L'exercice visera à renforcer et améliorer la collaboration réciproque, à promouvoir l'inter-opérabilité avec d'autres nations mais aussi à confirmer l'unité et la détermination de l’Alliance. Article BRIEFING décembre 2015. Les photos: service ISC bataillon. 11 NOUVEAUX MISSILES ANTICHAR. LE SPIKE. Un rendez-vous très important pour la Défense était organisé à Bergen-Hohne du 15 au 20 novembre 2015. Un camp de tir de l'armée néerlandaise accueillait des représentants du Centre de compétence de la Composante Terre ainsi que du 2ème Bataillon de Commandos à l'occasion des premiers tirs des nouveaux missiles achetés par la Belgique. Les SPIKE sont les nouveaux systèmes d'armes des brigades légère et médiane. Dans leur sillage, des promesses d'une collaboration internationale enrichissante à plus d'un titre. Le SPIKE. Les SPIKE LR (Long Range, longue portée), missiles anti-fortification et anti-blindé (AFAB) d’une portée de quatre kilomètres sont les remplaçants du MILAN. La Défense a acheté 180 missiles dont dix ont été tirés en novembre 2015. Les tirs se sont déroulés à merveille, explique le Capitaine Tim De ZITTER, gestionnaire du matériel AFAB, et les instructeurs se sont permis de les mettre en œuvre dans des conditions réalistes malgré la faible dotation. On peut affirmer que le système d'entraînement sur les simulateurs a payé. Il n'y a eu aucune surprise. 12 Les instructeurs ont ensuite laissé le reste des tirs au 2ème Bataillon de Commandos qui a également été très satisfait de cette nouvelle arme. Les Para-Commandos participaient à ce camp dans le cadre de leur préparation à la force de Réaction Rapide de l'OTAN (NRF) en 2016. Ils ont commencé leur formation en juillet 2015 sur simulateurs intérieurs et extérieurs. Les sept unités des brigades légère et médiane sont les utilisateurs du nouveau missile SPIKE. La technologie est la première chose qui attire l'attention. Il est filoguidé comme son prédécesseur le MILAN mais par de la fibre optique bidirectionnelle et dispose ainsi d'un mode d'utilisation supplémentaire : le « fire, observe and Update ». Avec lui, le tireur peut modifier son objectif alors que le missile a déjà été lancé sur la cible. Sans cette technologie, la seule information qui transitait était l'imagerie provenant du missile jusqu'à ce qu'il explose sur la cible. Le système n'est, de plus, pas sensible aux contre-mesures comme la fumée ou les brouilleurs. Le tireur n'est d'ailleurs plus le seul à avoir le contrôle sur le missile puisqu'avec un système de visualisation et de transmission d'images à haut débit, un poste de commandement situé à trois kilomètres peut les recevoir en temps réel. Ce système, utilisé par le Bataillon d’Artillerie, appelé SAMOS, avait initialement été développé pour le MISTRAL. En octobre 2015, des tests avaient déjà été réalisés avec les Néerlandais au camp de Lombardsijde pour préparer les systèmes d'imagerie à associer au SPIKE. La collaboration belgo-néerlandaise est donc déjà bien concrète et équilibrée. Le SPIKE en position de tir. Le choix du SPIKE par la Défense s'est conjugué avec son entrée dans le programme de la NSPA (agence OTAN de soutien et d'acquisition), le « Land Combat Missile Support Partnership Committee SPIKE ». Sept pays font partie de ce programme : la Finlande, la Slovénie, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne et la Pologne qui seront rejoints prochainement par la République tchèque. Membre observateur depuis 2014, la Belgique y participe officiellement depuis 2015. Il y a une véritable coopération entre les différents gestionnaires de matériel et les écoles d'infanterie de ces différents pays, déclare le Capitaine Tim De ZITTER. Une sacrée plus-value pour échanger expériences et connaissances. 13 La coopération rendue possible par ce programme entraîne une vraie mutualisation, le système centralisant les propositions de formation et d'achats groupés. La Belgique a ainsi acheté pour 400 000€ de stock de pièces de rechange avec la Slovénie et l’Allemagne via le « Common Spots Parts Program ». Dans certains cas, la livraison de pièces prend jusqu'à 18 mois. Avec un stock mutualisé et géré par la NSPA, les trois pays disposent de pièces de rechange en cas de besoin immédiat et à moindre coût. En outre, plutôt que de se former auprès du fabricant (l'Israélien Rafael) pour des centaines de milliers d'euros, les différents pays membres du programme SPIKE se forment entre eux. C'est ainsi que les Néerlandais ont soutenu les instructeurs belges avant que ces derniers n'encadrent les tirs du 2ème Bataillon de Commandos. Les Polonais se rendront d'ailleurs prochainement en Belgique pour dispenser une formation sur le système optique de cette nouvelle arme. La prochaine grand-messe du programme SPIKE aura même lieu chez nous. Le « SPIKE Technical Workshop » s'organisera en mars 2016 et rassemblera tous les pays membres. Le SPIKE sur véhicule. Article Briefing décembre 2015. Les photos: service ISC bataillon. 14 COMMANDOS ET ATHLETES. Un coup d’œil rétrospectif sur le passé. Deux sous-officiers du 2ème Bataillon Commando, le premier sergent-major Theo VAN MOL et l’adjudant Louis STRUYKEN, en plus de leur fonction au sein du bataillon étaient des sportifs de haut niveau dans leur sport respectif, le pentathlon militaire et le marathon dans les catégories vétérans. 1. UN SPECIALISTE DU PENTATHLON MILITAIRE. Theo VAN MOL du 2ème Bataillon Commando. Le pentathlon est une épreuve sportive qui comprend, comme son nom l'indique, cinq épreuves. Il y a plusieurs sortes de pentathlon. En athlétisme, c'est une compétition pour dames disputée en deux journées dans l'ordre suivant : 80 mètres haies, lancement du poids, saut en hauteur, saut en longueur et 200 mètres. Le programme est un peu différent pour les athlètes scolaires masculins. Bien connu également, parce qu'il a sa place aux Jeux Olympiques, est le pentathlon moderne dérivé de la compétition pratiquée dans la Grèce ancienne et qui était constitué du saut, de la course, de la lutte, du lancement du disque et du pugilat. Aujourd'hui, le pentathlon réunit les disciplines suivantes : le tir, la natation, l’escrime, le cross-country hippique et le cross-country pédestre. Le programme du pentathlon militaire diffère légèrement du précédent et comporte : la natation, le lancement de grenades, la course d'obstacles, le tir et le cross-country. Comme toutes compétitions à épreuves multiples, le pentathlon requiert de ses pratiquants de nombreuses qualités physiques et morales et une longue préparation. UNE EPREUVE TROP PEU CONNUE ET SUIVIE. Le pentathlon militaire est une compétition réservée aux forces armées. C'est même, pour les unités belges, une épreuve sportive obligatoire comme l'est par exemple la participation au cross de masse. Mais, outre son caractère sportif, le pentathlon requiert la mise en œuvre de disciplines spécifiquement militaires. La pratique de cette dure compétition est peu ou mal encouragée et peu connue dans les unités. Ce qui, hélas, reste bien dans la ligne de conduite des autres disciplines sportives belges. Or, lorsque l’on sait que bien des vedettes sportives d'autres pays font partie de l'armée (les exemples foisonnent dans les pays de l'Est: voyez aussi le Bataillon de Joinville en France), on s'imaginait qu'en Belgique l'Armée pouvait aussi être le premier centre de pratique et de diffusion sportive... Mais, là aussi, des réformes paraissent souhaitables, surtout dans l'esprit des responsables. Car, à degré égal de préparation et à parité de moyens, les soldats belges pourraient rivaliser avec leurs collègues français ou nordiques. 15 LE CHAMPIONNAT DU C.I.S.M. (Compétition internationale de Sport militaire) Maintenant au récent championnat du C.I.S.M. qui, du 04 au 09 juillet 1966 à Bordeaux, réunissait 14 pays, l’équipe belge s’est classée en queue sans que pour cela ses membres aient démérité. Le classement inter-pays s’effectue en additionnant les points obtenus par les quatre premiers des six équipiers participants. Or, l’équipe belge était, au départ, privée du gendarme DE LOCHT, 3ème du championnat national et pendant l’épreuve bordelaise, THYS, le 4ème homme, tomba malade. Ce fut un trop lourd handicap que la prestation des deux leaders belges, le Para OOMS et le Commando VAN MOL ne purent combler. Le premier Sergent OOMS, du 1er Bataillon Parachutiste, vainqueur national en 1966, s’est classé 12ème à Bordeaux, ce qui constitue une performance de choix. Michel OOMS, ancien crossman affilié à Diest, fut champion international du pentathlon militaire en 1963. Ce sont d'ailleurs principalement ses qualités de coureur qui, depuis plusieurs années, lui permettent d'enlever le titre national. Au dernier pentathlon qui s'est disputé début juin à Bruxelles, OOMS a en effet enlevé les épreuves de cross et de piste d'obstacles. UN VRAI COMMANDO. Deuxième du championnat national en 1966 (200 participants) et 42ème à l'international à Bordeaux, le premier Sergent-major Théo VAN MOL est moniteur d'éducation physique au 2ème Bataillon Commando caserné à Flawinne. En même temps qu'un excellent spécialiste du pentathlon, ce sous-officier originaire de la région d'Herentals qui habite actuellement Wépion, est un vrai Commando. L'expression n'est pas de nous mais bien d'un ancien officier supérieur des Para-Commandos, qui, il y a peu, nous faisait l'éloge de ce sous-officier d'élite, volontaire, prêt à se sacrifier pour réussir ce qui lui est demandé plutôt que de renoncer. C'est ainsi que VAN MOL fut bien près de la noyade un jour qu'un difficile arrimage sous l'eau exigea une plongée plus que normale. D'ailleurs, l'an dernier encore, Théo VAN MOL, dans le désir de bien se préparer pour le pentathlon, se cassa le poignet à l'exercice. Entré à l'armée à l'âge de 16 ans, le « premier » VAN MOL passa un an au 7 ème de ligne, effectua 2 ans à l'école des sous-officiers et 2 ans à l'I.R.M.E.P. (Institut Royal Militaire Education Physique) à Eupen. Il séjourna aussi 3 années en Afrique et participa aux opérations de sauvetage lors des événements de l'indépendance du Congo. Le pentathlon n'est, pour notre moniteur d'éducation physique, qu'un supplément aux tâches militaires d'un bataillon de formation de commandos. Son mérite de persévérer dans la participation à cette compétition n'en est que plus grand. A ce jour, VAN MOL a disputé une dizaine de fois le pentathlon national et sept épreuves internationales : en Grèce, en Norvège, en Italie, en Suède, en Hollande, en France, etc... 16 Ces nombreux contacts internationaux lui ont permis d'apprécier la camaraderie, la belle atmosphère qui se développe parmi tous les participants des diverses nations. Qui a gouté cette fraternité sportive ne peut s’en priver. Et c’est pourquoi malgré le fait qu’au départ les équipiers belges savent n’avoir aucune chance de succès, ils font leur possible pour se mesurer à leurs adversaires. Est-il convenable que pour le tir qui comporte deux épreuves : précision et rapidité, nos représentants ne possèdent pas de fusil suffisamment précis. Si les Français ont gagné cette année, c’est parce qu’ils s’étaient procurés des armes Suédoises! Autre désavantage pour les Belges: après le national, les six coéquipiers reçoivent deux semaines avant l’international, sept jours pour s’entraîner. C’est trop peu et c’est trop tard, alors que les équipiers d’autres pays séjournent pendant plusieurs mois dans des camps spéciaux. Il en va donc pour nos sportifs militaires comme pour nos autres représentants civils les conditions de préparation ne sont pas bonnes, non par manque de volonté des athlètes mais faute de possibilités professionnelles. L'armée ne pourrait-elle montrer la voie? Theo pendant le cross individuel. Pour terminer, citons les résultats obtenus au dernier « national » par le premier sergentmajor Théo VAN MOL qui fait grand honneur à son unité et au monde sportif namurois. 17 Natation (50 mètres,) 8ème en 33"2; lancement de grenades: précision sur cibles à 20, 25, 30 et 35 mètres (4 sur chacune des cibles) et distance (3 essais), 8ème avec 162,30 points; piste d'obstacles de 500 mètres avec 20 obstacles (murs, fossés, etc… ) 4 ème en 2'57"2, tir de 10 coups en précision sur cible à 200 mètres et de rapidité 10 coups en 1 minute: 1er avec 937 points, course de fond de 8 Km à disputer individuellement contre la montre. Au classement final, notre Commando était 2ème avec 4518 points, derrière OOMS 4839,8 points et devant DE LOCHT 4393,3 points. Nous les félicitons tous chaleureusement et souhaitons que les efforts de notre ami Théo soient mieux récompensé à l'avenir. Il serait peut-être indiqué qu’une plus large publicité soit faite dans les unités et auprès du public d’assister, sinon, participer à des intéressantes compétitions Ce sera notre dernier vœu. Article de Mr RINCHARD dans le journal Vers l’Avenir. Archives de Theo VAN MOL. ********** 2. A 51 ANS UN MILITAIRE SAINT-SERVAITOIS, LOUS STRUYKEN, A GAGNE UN TITRE EUROPEEN DE MARATHON. Dans tous les sports, il existe des catégories d'âges dont la durée couvre généralement 24 mois. En athlétisme, il en va de même et, pour une fois, sur les plans mondiaux et européens, les responsables sont à la pointe de l’actualité : au-delà des 40 ans, les seniors s'appellent des vétérans et ceux-ci se répartissent en catégories par 5 années d’âge : les A de 40 à 44 ans, les B de 45 à 49 ans, les C de 50 à 54 ans, etc. Jusqu'au-delà des 70 ans, où l'on trouve encore des pratiquants de la compétition. LES PREMIERS CHAMPIONNATS D'EUROPE. Il y a six semaines, la Presse a relaté les exploits des athlètes aux championnats d'Europe de Prague, où souvenons-nous, Karel LISMONT fut le seul Belge à enlever une médaille (de bronze) dans le marathon. L'autre semaine beaucoup plus discrètement, à Viareggio (Italie) se disputaient les premiers championnats d'Europe d'athlétisme réservés aux catégories vétérans. Toutes les épreuves du programme classique furent disputées pendant cinq jours. La participation à ces championnats est libre et le concurrent doit payer 5.000 lires (soit environ 300 francs) pour son inscription. En outre, il supporte naturellement tous ses frais de voyage, d'hôtel, de séjour. Ici, on peut encore vraiment parler de sport en complet amateurisme... UN BEAU ET MODESTE CHAMPION NAMUROIS. Un Namurois est donc devenu champion d'Europe en marathon. Plus précisément, Louis STRUYKEN pour le nommer, habite Saint-Servais, chaussée de Waterloo, militaire de profession est adjudant au 2 ème Bataillon Commando, à Flawinne. Il porte les couleurs de l'OC. Andenne. 18 Né à Anvers le 17 janvier 1927, Louis STRUYKEN est établi à Saint-Servais depuis son mariage en 1949, ayant fait son service militaire au 2ème Bataillon Commando à la Citadelle de Namur en 1947. Il a deux fils, Guy, 27 ans et Thierry, 13 ans, basketteur à l'U.R. Namur. A l'armée, Louis STRUYKEN a toujours pratiqué les sports. Cela ne l'empêchait pas de courir quotidiennement en fin de journée de travail une heure à la plaine de sports. Cette régularité dans l'effort lui a donné une telle endurance qu'un jour, pour un défi avec deux autres amateurs de course à pied, Robert DELFORGE et Jean-Claude BLAISE, Louis STRUYKEN s'engagea au départ d'un marathon à Anvers. Il avait 47 ans. Depuis 1974, il a progressé, mais il s'est contenté de disputer des épreuves à caractère militaire : cross, marathon, dont il fut 3ème en 1975 déjà (comme encore cette année). UN AN D'AFFILIATION. Le semi-marathon organisé en septembre 1977 par Emile BODART à la kermesse de Gelbressée allait donner une nouvelle orientation à la carrière sportive de Louis STRUYKEN. Ayant couru cette épreuve qu'il termina 10ème, notre adjudant Commando fut recruté par Jules MERVEILLE pour défendre les couleurs de l'OC. Andenne. Et voilà comment, depuis un an, Louis STRUYKEN, affilié à la L.B.A. (Ligue Belge Athlétisme ) a multiplié ses compétitions, récoltant une ample moisson de premières places dans la catégorie des vétérans plus de 50 ans. En 1978, Louis STRUYKEN partit au train vers Milan le jeudi soir et débarqua à Viareggio le vendredi après-midi. Il chercha le stade, l'hôtel, la permanence... Et le samedi à 9 heures du matin, avec 200 autres concurrents, il s'élança sur des routes plates mais par un soleil que l'Italie s'est réservé en primeur pour les 42 km et 195 m de course. Résultat? 10ème classé d’une épreuve remportée par un Italien devant un Finlandais et le Liégeois SALAVARDA, mais 1er de la catégorie 50-54 ans en 2 heures et 42 minutes. Il était champion d'Europe, seule une médaille gravée atteste de sa performance. Lundi, de retour à la caserne, Louis reprenait son travail et en fin de journée son heure de footing traditionnel. Il est resté modeste et effacé mais ses amis qui lui ont permis de signer cet exploit sont fiers et heureux. Ils ont organisé un petit drink amical en l'honneur de leur champion au cours duquel le Lieutenant-colonel DECLERCQ, chef d'unité, a félicité et remercié Louis STRUYKEN, souhaitant qu'il montre toujours l'exemple pour la bonne renommée de l'unité et du sport. Article journal Vers l’Avenir. Archives Guy STRUYKEN. 19 LOUIS STRUYKEN CHAMPION DU MONDE DE MARATHON VETERANS CATEGORIE H55 L’ Adjudant Louis STRUYKEN est Adjoint S4 au 2ème Bataillon Commando. Quelques mois avant sa pension, l’adjudant L. STRUYKEN réédite son exploit de 1975, à Viareggio (Italie). Il remporte le marathon de Lake Kawaguchi au Japon dans la catégorie H55. Ceci témoigne de l’énorme implication de cet athlète et c’est également un bel exemple de volonté et de courage pour les jeunes sous-officiers du 2ème Bataillon Commando. Quelques jours après son retour en Belgique, nous avons eu un entretien avec Louis dont les séquelles du voyage et de l’effort fourni s’étaient déjà estompées. La conversation a évidemment tourné autour des marathons. Ce ne fut pas de la petite bière que d’atteindre cette ligne de départ dans le lointain Orient. Imaginez un peu : le train de Namur à Paris le vendredi 10 septembre à 11 heures; embarquement le soir à Orly et, après plusieurs escales, atterrissage le dimanche à 14 heures à Tokyo; après deux nuits dans l’avion, un décalage horaire de 7 heures, arriver dans une ville inconnue juste pendant le passage d’un ouragan et encore devoir trouver un hôtel. Vous pouvez sans doute vous représenter le genre de problèmes que cela suscite. J’ai pu rejoindre Lake Kawaguchi, enfin, le lundi soir. Le lac se trouve au pied du Fuji-Yama, une centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale. Il me restait à peine deux jours pour les derniers préparatifs et pour m’accoutumer au décalage horaire. Ceux qui prennent régulièrement l’avion savent que l’adaptation au décalage horaire est plus difficile quand on se déplace vers le soleil levant que dans l’autre sens. 20 Sur la ligne de départ, j’avais pratiquement récupéré de toutes mes émotions et du dépaysement. Le parcours consistait en une boucle de 5 kilomètres et deux grands tours autour du lac. Il y avait environ 800 participants dont une bonne centaine dans ma catégorie. J’ai démarré à mon propre rythme et comptais donc courir en deux heures quarante. J’ai maintenu ce rythme pendant plus de vingt kilomètres mais malheureusement l’altitude et la pluie m’ont obligé à ralentir quelque peu. Notre athlète nous confie qu’il ne court pas volontiers sous la pluie et que les circonstances étaient donc loin de lui être favorables. J’ai parcouru les 42 kilomètres 195 en 2 heures 50 minutes 48 secondes. Je me classai vingtcinquième en toutes catégories (le premier des moins de quarante ans avait bouclé le parcours en deux heures vingt-deux minutes). Dès le départ, un peloton d’une vingtaine de participants s’était détaché. D’après les numéros de dossards je pouvais constater qu’il n’y avait aucun concurrent de ma catégorie H55 parmi ceux-ci. Mon souci était donc d’obtenir un bon résultat individuel dans ma catégorie. Louis mentionne également que le voyage et le séjour sont revenus à 55 000 francs. Ses amis du 2ème Bataillon de Commandos et du Régiment Para-Commando ont participé au financement de cette somme pour l’appuyer. Il ne voulait pas décevoir ses supporters. Existet-il une plus belle preuve de reconnaissance que de revenir au pays avec le titre de champion du monde ? Ensuite, nous avons abordé la problématique de l’entraînement. Je m’entraîne cinq fois par semaine, cinq kilomètres le matin et une dizaine l’après-midi. Chaque fois je commence par une série d’exercices pour détendre les muscles. Je me tiens à un régime strict, je ne fume pas et ne bois que très rarement de la bière. J’ai également adapté ma nourriture : pas de frites, de sauce, de gras, peu de viande, beaucoup de légumes, des gruaux d’avoine et des corn-flakes. Une vie calme et un repos bien planifié. Je bois beaucoup la veille de la compétition et je mange encore une dernière fois quatre heures avant le départ. L’Adjudant STRUYKEN doit ses succès à son énorme volonté et à une dose certaine de courage. Depuis son arrivée au 2ème Bataillon Commando en 1949 il jouit de l’appréciation de ses supérieurs pour sa compétence et sa disponibilité. Cependant, il s’est mis assez tard à la compétition sportive. Ce n’est que vers quarante ans qu’il a commencé les longues distances. Cette année il a couru cinq marathons. Toutefois, il admet que c’est un peu beaucoup. Il faut se limiter à trois par an et il faut minimum six semaines de repos entre deux compétitions. 21 Une dernière question avant de prendre congé de Louis --“Espérez-vous courir encore longtemps ?” --“Aussi longtemps que je le puis ; j’aime courir et suis très heureux quand j’ai de bons résultats” Louis lors de son entraînement quotidien ********** 22 LA 13ème COMPAGNIE. A la dissolution du 1er Bataillon de Parachutistes, la 13ème Compagnie a été intégré au sein du 2ème Bataillon de Commandos à FLAWINNE le 25 octobre 2010. Selon les directives du Commandant de la Brigade Légère, celle-ci a conservé sa dénomination. La compagnie s’est installée dans les locaux du bloc BM-C. Le nouveau fanion de la compagnie en couleur lie de vin en référence aux origines de la Compagnie. 23 TO/OB 13ème Compagnie. 25 Octobre 2010. Mutation du Pers. au 2 Bataillon de Commandos. Peloton: Comdt n° 1 1425 2 1426 3 1427 4 1428 5 1429 6 1430 7 1431 8 1432 9 1433 N° NOTO COMD CIE COMD 2D CIE CSM SECRETAIRE SOFFR TR CH OPR RTG CH OPR RTF CH OPR RTF ESTAFETTE Fonction TO CPN 1LT 1SM 1SG 1SG CPL CPL CLC CPL Peloton: Comdt n° 1 1434 2 1435 3 1436 4 1437 5 1438 6 1439 N° NOTO SOFFR RAV CHAUFFEUR CUISINIER CUISINIER CUISINIER MENAGE N° NOTO CHEF SECT CH OPR RTF FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT N° NOTO CHEF SECT CH OPR RTF FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT N° NOTO CHEF SECT CH OPR RTF FUS ATK Niv JO0 JO0 SC1 SC0 SC1 JC0 JC0 JC0 JC0 Nom NUMOP SC1 1005900 SC0 JC0 JC0 JC0 Cie Org Niv 13 JC0 Section: 2 SEC Rav SAB 92/31246 Fonction TO 1LT 1SG CPL CPL CPL CPL 1SD 1SD Fonction TO SGT 1SD 1SD 1SD SDT 1SD SDT SDT 1SD Fonction TO SGT 1SD 1SD 1SD 1SD SDT 1SD 1SD 1SD Peloton: PL FUS 1 n° 1 1470 2 1471 3 1472 Cie Org 13 13 13 EMS 13 13 13 13 13 STINI Peloton: PL FUS 1 n° 1 1461 2 1462 3 1463 4 1464 5 1465 6 1466 7 1467 8 1468 9 1469 NUMOP 1011900 1012900 1002900 9759 1030900 1005934 1005937 1005937 1016914 CLC Peloton: PL FUS 1 n° 1 1452 2 1453 3 1454 4 1455 5 1456 6 1457 7 1458 8 1459 9 1460 Nom 92/03522 9901675 9404415 R40856 0303268 97/00432 00/00738 92/12920 99/03099 Pr N° NOTO Fonction TO MECANICIEN MECANICIEN MECANICIEN CLC ARMURIER 1CC N° NOTO CHEF PL ADJ PL FUS CH TIREUR .50 TS PL AM FM FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT Pr JOR CED CHR STE JULI BER NIC ART MA Grade Nom Peloton: PL FUS 1 n° 1 1444 2 1445 3 1446 4 1447 5 1448 6 1449 7 1450 8 1451 Grade Nom DE AZEVEDO CRANINX DESCHAUMES WATELET (2Cdo) CAMMARATA DEOM LIETAR AERTS DUBOIS Fonction TO Peloton: Comdt n° 1 1440 2 1441 3 1442 4 1443 Section: 1 Comdt Fonction TO 1SG 1SD 1SD Section: 3 SEC Maint Grade Nom Pr BLOMMAERS SENELLE Nom Cie Org Niv FRE 9244817 DIM R/72818 NUMOP SC2 JC0 5250900 1042900 13 13 JC0 JC0 Pr SEB DA TRI PIE NAT GIA MA CHR Nom 01/01756 00/01516 92/23738 99/01220 99/02057 94/04428 03/02411 05/03247 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BOUZROUTI BROECKAERT Section: SEC2 Grade Nom KEUTGEN BEULLENS AKOUAOUACH NICHANE OULED BENAMAR CAYPHAS BARE KISALU KIRSCH Section: SEC3 Grade Nom DELREE DUBOIS PERROTIN 24 4 1473 5 1474 6 1475 7 1476 8 1477 9 1478 FUS ATK FUS ATK FUS ATK FUS ATK FUS ATK FUS ATK SDT 1SD SDT SDT SDT 1SD Peloton: PL FUS 2 n° 1 1479 2 1480 3 1481 4 1482 5 1483 6 1484 7 1485 8 1486 N° NOTO CHEF PL ADJ PL FUS CH TIREUR .50 TS PL AM FM FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT Fonction TO 1LT 1SG 1SD 1SD 1SD 1SD 1SD SDT Peloton: PL FUS 2 n° 1 1487 2 1488 3 1489 4 1490 5 1491 6 1492 7 1493 8 1494 9 1495 N° NOTO CHEF SECT CH OPR RTF FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT Fonction TO SGT 1SD SDT SDT 1SD 1SD 1SD 1SD SDT Peloton: PL FUS 2 n° 1 1496 2 1497 3 1498 4 1499 5 1500 6 1501 7 1502 8 1503 9 1504 N° NOTO CHEF SECT CH OPR RTF FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT FUS ASSAUT Fonction TO SGT SDT 1SD 1SD 1SD SDT SDT SDT SDT Peloton: PL FUS 2 n° 1 1505 2 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Fonction TO SGT Grade Nom VERSTICHEL Pr AN Nom 00/00001 NUMOP 1005937 Cie Org 13 Niv SC2 SDT SDT SDT SDT SDT SDT NOENS RUELLE SCAILLET SOUREN VAN NIEULAND VANHOVEN JULI RAP SAM CED THO JER 0904729 0901680 0906781 0803465 0906374 0906199 1050917 1050903 1050905 1080905 1050977 1050977 13 13 13 13 13 13 JC0 JC0 JC0 JC0 JC0 JC0 PS/NB: Renforts du 2ème Bataillon de Commandos. Versterking van het 2de Bataljon der Commando’s. 1 Lt WIECKOWSKI, Comdt Pl et 1 Sgt WATELET, 25 Secrétaire. DETMOLD 1963. LE 4ème MONUMENT AU QUARTIER. Le mercredi 26 juin 1963, vers midi, fut un jour de tragédie pour le Régiment ParaCommando. Un avion (C-119) militaire Belge, transportant quarante-deux parachutistes, appartenant au 3ème peloton de la 13ème Compagnie du 1er Bataillon Parachutistes de Diest, s’est écrasé au sol à Augustdorf, près de Sennelager en Allemagne. L’appareil faisait partie d’une formation de quatre C-119 travaillant dans le cadre des manœuvres «LANCE ONE» qui se déroulent, en ce moment, dans la région de Paderborn et auxquelles participent différentes unités Allemandes. Un bilan lourd de conséquences: 38 morts, 5 membres d’équipage, 33 Parachutistes et 9 rescapés. A la dissolution du 1er Bataillon de Parachutistes, la 13ème Compagnie a été intégré au sein du 2ème Bataillon de Commandos à Flawinne le 25 octobre 2010. La compagnie s’est installée dans les locaux du bloc BM-C. Elle a ramenée avec elle le monument en mémoire de leurs camarades et a été reconstruit dans le quartier. Le monument se trouve sur la pelouse du côté et parallèle de la Rue Durieux, entre les blocs BM-C et BM-M. Monument Detmold 26 juin 1963. 13 ème Compagnie, CE Para et 15 Wing. Article de la rédaction. ********** 26 ILS NOUS ONT QUITTES. Commandant e.r. Jean-Claude LIENART 09 mars 2016 Volontaire Commando 1944 4Th Troop Il était membre de notre association Monsieur Ignace VANDERWEE 04 novembre 2015 Ancien 1er Bataillon Para Il était membre de notre association Monsieur Raymond VERBOVEN 29 décembre 2015 Ancien Commando Il était membre de notre association Monsieur Michel ROMMELAERE 29 février 2016 Ancien Commando Il était membre de notre association Monsieur Alfred SERNICLAES 02 août 2016 Ancien Commando Il était membre de notre association Monsieur Seraphien SCHEIRS 15 août 2016 Ancien Commando 1974 Monsieur Alexis Michel TERLINDEN 29 août 2016 Volontaire Commando 1944 Il était membre de notre association Adjudant e.r. Etienne CAMBRELAIN Septembre 206 Ancien CE Commando Wing Rochers Nous présentons aux membres de leur famille nos sincères condoléances. ********** NOUVELLES DU MUSEE. Nouveaux membres de l’équipe Adjudant-Major e.r. Christian FIEVET: bibliothécaire. Adjudant-Chef e.r. Freddy BOUQUELLOEN: archives, digitalisation visite musée. Pièces et présentations. Dans la salle N° 8: deux postes de tir antichar MILAN avec caméra MIRA, un poste version véhicule et un poste sur trépied. Dans la salle N° 9: Intégration de la 13ème Compagnie au sein du 2ème Bataillon de Commandos le 25 octobre 2010. Les salles 8, 9 et 11 ont été aménagées pour respecter au plus près l’ordre chronologique. Dans la salle 11, un container système d’arme antichar MILAN (65 Kg) et un container missiles ( 4 exercice, 95 Kg ) conditionné sur palette LTCC3 pour le parachutage. Notre membre, Marcel ETIENNE nous a offert une gravure en cuivre repoussé représentant le château de Marche-les-Dames. Rudolf MAES, autre membre de notre association nous a également offert une peinture représentant le château de Marche-les-Dames. Les deux dons sont accrochés dans la salle 5. 27 Digitalisation de la visite du musée. Pour les adeptes des nouvelles technologies, il est désormais possible de visiter le musée avec un smartphone ou une tablette et obtenir une description générale des salles au fur et à mesure de la visite. Le but, dans l’avenir, est de fournir au visiteur utilisant un smartphone ou une tablette des explications plus détaillées concernant des objets ou des sujets particuliers. Journées portes-ouvertes du 2ème Bataillon de Commandos Le 12 octobre le 2ème Bataillon de Commandos a ouvert ses portes au public. A cette occasion, notre musée était ouvert et a pu recevoir 726 visiteurs. Une fois de plus nous avons pu compter sur une équipe formidable de volontaire de la Régionale de Namur de l’ANPCV. Avec bonne humeur mais aussi avec un sérieux irréprochable, ils nous ont aidés à faire de cette journée un succès. Nous les remercions chaleureusement pour leur appui et nous espérons encore pouvoir compter sur eux. ********** LE MOT DU TRESORIER. Amis (es) du Musée, bonjour. L’année 2016 se termine et comme les années précédentes, l’équipe du Musée aura œuvré pour que le Musée, votre musée, s’agrandisse et s’améliore. Je crois pouvoir dire que l’équipe qui se dévoue chaque semaine pour notre beau Musée a bien réussi son travail et cela grâce à votre soutien. Je me permets donc, en cette fin d’année 2016, de vous inviter à soutenir à nouveaux notre Musée et de repayer votre cotisation pour l’année 2017. ATTENTION !!! LA COTISATION S’ELEVE A 10 EURO. Pour cela, il vous suffit de verser la somme de 10,00€ au compte: N° : BE55 0012 8958 0644 de : A.S.B.L.- MUSEE DES COMMANDOS Caserne Slt. Thibaut Rue Durieux, 80 B-5020 FLAWINNE (BELGIQUE) ATTENTION : en communication, inscrire votre N° de membre qui figure sur votre carte en bas à gauche ainsi que votre nom et prénom. « ces renseignements sont INDISPENSABLES pour la bonne identification de chacun » Je vous demanderai de bien vouloir effectuer ce paiement pour le 31 janvier 2017 au plus tard. En espérant vous rencontrer dans notre Musée, veuillez accepter Chers (e) Amis (e) mes très amicales salutations. GOEDERT Jean-Marie Trésorier Tel : 081/735021 ATTENTION : Art.9 des Statuts : -----. Tout membre est réputé démissionnaire s’il ne paie pas sa cotisation pendant deux exercices successifs. ********** 28 AQUARELLES. L’ARMEE SUR TOUS LES FRONTS. 29