dagger 25 fr - Commando museum

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dagger 25 fr - Commando museum
THE COMMANDO DAGGER.
N° 31
1 Nov 2016
Revue semestrielle de liaison entre les membres de l’A.S.B.L. « Musée des Commandos ».
Rédaction:
Hubert PAUWELS
Traduction:
Oscar BRAECKMAN
Joseph LEYSEN
Hubert PAUWELS
Freddy VAN DE WEGHE
Dessin:
Editeur responsable:
Frédéric LINOTTE
Lieutenant-colonel Breveté d’état-major
Caserne Sous-lieutenant THIBAUT
B-5020 FLAWINNE
Compte banquaire:
001-2895806-44
BE55 0012 8958 0644
GEBABEBB
IBAN
BIC
SOMMAIRE
Editorial.
Le mot du président.
NATO Response Force. NRF.
Nouveaux missiles antichar.
Commando et athlète. (1)
Commando et athlète. (2)
La 13ème Compagnie.
Le 4ème monument au quartier.
p. 2
p. 2
p. 3
p. 11
p. 14
p. 17
p.21
p.25
Ils nous ont quittés.
Nouvelles du musée.
p.26
p.26
Le mot du trésorier
Aquarelles
p.27
p.28
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EDITORIAL
Nous espérons que nos lecteurs trouveront, une fois de plus, de l’intérêt dans cette édition
du Commando Dagger. Nous remercions d’ailleurs tous ceux qui par leurs encouragements
nous incitent à continuer sur la voie empruntée. Nous sommes cependant conscients que le
travail est loin d’être parfait et que nous pouvons encore nous améliorer.
Dans le numéro précédent, nous faisions appel à vous et à vos souvenirs pour alimenter nos
sources en expériences vécues. Les réponses à cet appel n’ont malheureusement pas été
nombreuses. Dans le cadre de cette interactivité avec nos lecteurs nous vous prions de ne
pas hésiter à nous faire part de vos suggestions pour rendre le Dagger encore plus
intéressant. La volonté, le courage et l’imagination sont des parties importantes du Spirit des
Commandos. Nous essayons de les appliquer dans l’élaboration du Dagger. Mais la solidarité
et l’esprit d’équipe font aussi partie de ce spirit c’est pourquoi nous sommes persuadés
qu’avec votre aide nous pourrons encore nous améliorer.
United We Conquer.
PS: les articles n’engagent que la responsabilité des auteurs.
Pour le rédacteur en Chef.
Le secrétariat.
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LE MOT DU PRESIDENT.
Chers membres de l’ASBL « Musée des Commandos »,
Messieurs,
Voici venu le temps de m’adresser à vous pour ce nouveau numéro du Commando
Dagger, preuve supplémentaire que le temps passe très vite. Cela fait un an déjà que j’ai
repris le Commandement du Bataillon, devenant ainsi votre président.
Depuis le dernier Dagger, le plan stratégique est sorti, offrant pour le Bataillon un avenir
garanti comme unité Ranger au sein du Special Operations Command (SOCOM). Les
missions du Bataillon vont ainsi évoluer vers l’exécution d’opérations spéciales en appui
du SFG voire en autonome. Les missions plus conventionnelles de réaction rapide,
notamment en vue de l’évacuation des ressortissants belges, resteront cependant
prévues. En outre, la mise sur pied d’une compagnie amphibie doit avoir lieu. Au niveau
de la Brigade, la structure va aussi évoluer avec le départ du 12/13 Li. Au niveau de
l’implantation du Quartier, il semble également acquis que le Bataillon resterait à
FLAWINNE, en tous cas jusqu’en 2025, ce qui est une excellent nouvelle pour le musée.
Actuellement, nombre d’entre vous ont sans doute aperçu des commandos dans la rue.
Nous sommes en effet, comme chaque bataillon de la Composante Terre, fortement
sollicités dans le cadre de la mission OVG (Opération Vigilant Guardian). C’est donc une
gageure de maintenir le niveau opérationnel de notre unité. C’est dans cette optique
qu’une bonne partie du Bataillon ira à KINDU en novembre.
Au niveau du musée cette fois, quelques transformations ont eu lieu avec la
restructuration des souvenirs afghans et le déplacement de la pirogue béninoise vers la
zone de la 14ème Cie Génie Para-Commando. Un fusil mitrailleur CZ a été acquis. Un calot
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de commissaire divisionnaire de la Police Fédérale m’a été offert par le commissaire
divisionnaire DE POVERE, directeur opérationnel de la police des chemins de fer.
C’est en effet en appui de cet organisme que le bataillon a été déployé en alerte, à la suite
des attentats du 22 mars. Je l’ai à mon tour cédé au musée afin d’illustrer les opérations
en cours en appui de Police Fédérale.
La semaine passée, nous avons eu l’Open Door du Bataillon où vous êtes venus
nombreux. Un grand merci de votre appui pour cette journée qui fut un succès, malgré
un programme hyper chargé et un temps de commando.
Je vous souhaite donc une agréable lecture de ce nouveau Dagger et vous fixe rendezvous pour la prochaine assemblée générale.
United We Conquer
Frédéric LINOTTE, Ir
Lieutenant-Colonel breveté d’état-major
Commandant du 2ème Bataillon de Commandos
Président
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NATO RESPONSE FORCE. NRF.
La situation sécuritaire est en ébullition aux frontières de l'Europe. Les partenaires de
l'OTAN en ont bien pris conscience. Après le sommet du Pays de Galles en septembre 2014,
l'organisation internationale a mis en place le Readiness Action Plan (RAP) qui comporte
une double mission:
1. Les mesures d'assurance.
Renforcer la présence de l'OTAN aux frontières européennes et organiser des exercices.
Exemples: participation de la Belgique à la police de l'air dans les pays baltes, à l'exercice
Baltic Piranha en Lituanie et à Noble Jump en Pologne.
2. Les mesures d'adaptation.
Restructurer à long terme ses forces d'action et ses structures de commandement.
L'objectif: pouvoir réagir rapidement et d'une façon décisive face à une crise soudaine,
qu'elle prenne place à l'est ou au sud de nos frontières. Ses points concrets sont le
renforcement de la Force de Réaction (NRF), la création de la force « fer de lance », le
renforcement des forces navales et l'augmentation du nombre de postes de
commandement OTAN aux frontières orientales de l'Alliance.
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Adaptation constante.
C'est dans le cadre d'une réforme de la NRF (créée en 2002) que la Belgique s'entraîne avec
ses alliés. L’objectif : rendre opérationnelle une brigade « fer de lance », la force
opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF).
En déploiement, cette brigade comprendra 5000 soldats soutenus par des unités aériennes,
maritimes et spéciales pouvant être opérationnelles en 48 heures.
Les défis posés par la situation géostratégique actuelle demandent d'être prêts à agir
partout et rapidement. Dans ces conditions, la force est le meilleur atout de l'OTAN.
La brigade VJTF (Very High Readiness Joint Task Force) se prépare.
Menées par l'Allemagne, les Pays-Bas et la Norvège, les forces terrestres de l'actuelle Nato
Response Force (NRF) 2015 tiennent, pour l'instant, le rôle de VJTF intérimaire. Avec le
Bataillon d’Artillerie belge, les entraînements ont commencé en juin 2015 lors de l'exercice
Noble Jump en Pologne. À cette occasion, 2100 soldats issus de 9 pays ont démontré les
capacités de réaction de cette brigade « fer de lance ».
Avant d'être complètement opérationnelle au sein de la NRF 2016, la brigade de réaction
rapide a pris part à l'immense exercice OTAN Trident Juncture 2015 (36 000 hommes issus
de 27 pays). Durant cet exercice, l'Espagne était aux commandes de la force VJTF avec
différentes unités belges (dont le 2ème Bataillon de Commandos) sous ses ordres.
Avec un tel degré de préparation et de rapidité, l'Alliance s'adapte ainsi aux nouveaux défis
sécuritaires du 21ème siècle.
La Force de Réaction de l'OTAN (NRF, Nato Response Force).
Qui, quoi, comment?
C'est une force multinationale dite « à haut niveau de préparation ». Ses forces représentent
l'élite de chaque composante nationale. Dans l'attente d'un déploiement, elles ont pour
mission de s'exercer en interne et restent sur leur territoire respectif.
Ajoutez à ce rôle opérationnel de la NRF la capacité accrue de coopération en ce qui
concerne la formation et l'entraînement, l'organisation d'exercices multinationaux et
l'échange d'informations relatives aux nouvelles technologies. Le Battlegroup belge NRF
2016, dont le 2ème Bataillon de Commandos représente la charpente, a réalisé avec brio
l'accréditation « Combat Readiness » de l'OTAN.
Il sera donc en standby dès janvier pour la NRF 2016, avec une capacité de déploiement de
seulement cinq jours.
Article BRIEFING novembre 2015.
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EXERCICE TRIDENT JUNCTURE 2015 (Nato Response Force). ESPAGNE.
Plus de 36 000 militaires, dont plus de 900 Belges, se sont réunis pour effectuer un exercice
OTAN d’une ampleur exceptionnelle. Leur zone d'entraînement s'étendait sur un terrain de
plus de mille kilomètres carrés en Europe méridionale. Les pays hôtes, l'Espagne, le Portugal
et l'Italie, ont accueilli vingt-sept membres de l'OTAN et huit pays partenaires provenant des
quatre coins du monde, dont l'Australie, la Finlande et l'Ukraine.
Quelque cent-quarante avions, soixante navires et sept sous-marins étaient de la partie, des
chiffres impressionnants. On aurait tendance à imaginer toutes les casernes vidées afin de
donner forme à cet exercice historique. Mais pourquoi ce gigantisme?
Nous sommes allés frapper à la porte du Major Ann D'HONDT du département Stratégie de
l'Etat-Major. Elle suit toutes les opérations de l'OTAN d'un point de vue stratégique et plus
particulièrement politico-militaire dans le cas de TRIDENT JUNCTURE 2015. Avec elle, levons
un coin du voile sur cet exercice OTAN déjà célèbre.
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Côte à côte, en temps de guerre comme en temps de paix.
Le but premier et principal de l’exercice est bien entendu de certifier la Force de Réaction
Rapide de l'OTAN (NRF, Nato Response Force), commente le Major Ann D'HONDT.
Parallèlement à la NRF, c’est également au tout nouveau bébé de l'OTAN d'être mis à
l'épreuve : la Force Opérationnelle Interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF). Ce
fer de lance de la NRF enrôle 3000 à 5000 hommes en un temps ultracourt.
Pelotons italien, belges et espagnols.
La NRF doit obtenir une certification chaque année. Pourtant, un exercice d’une telle
ampleur n'a plus été organisé depuis 2002. TRIDENT JUNCTURE 2015 serait-il donc plus
qu'un exercice certifiant ? Il faut le placer dans un contexte bien plus large, un cadre politicomilitaire, reprend le Major D'HONDT.
L’OTAN est prête à défendre l’ALLIANCE contre toute menace et s’adapte peu à peu à la
nouvelle réalité, caractérisée par l’instabilité et la violence au Moyen-Orient et en Afrique
du Nord. Ce message clair, clamé par son Secrétaire Général Jens STOLTENBERG, a mené
l’OTAN vers son plus grand exercice jamais exécuté depuis 2002. La Défense belge s’est,
elle-même, montrée fiable du 21 octobre au 06 novembre 2015. Que ce soit sur terre, en
mer, ou dans les airs.
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Lorsque l’ISAF s'est retirée de l’Afghanistan en 2014, l'OTAN a craint que ce ralentissement
du rythme opérationnel et de la collaboration multinationale ne mène à une baisse de
l’interopérabilité.
C'est pourquoi le secrétaire général de l'OTAN de l’époque, Anders Fogh Rasmussen, avait
jeté les bases d'une interconnexion des Forces (CFI pour Connected Forces Initiative) en
2012. Cette initiative devait assurer que les pays membres de l'OTAN poursuivent leur
collaboration de manière intensive lors d'exercices.
TRIDENT JUNCTURE est l'exercice pilote du CFI et prit de l'ampleur suite au Readiness Action
Plan (RAP). L'exercice TRIDENT JUNCTURE démontre que l’Alliance est prête à se protéger
contre toutes sortes de menaces, renchérit le Major D'HONDT. Pas seulement venant de
l'EST mais également du SUD.
Parachutage de masse.
Dès lors, qu'en est-il de la crise en Ukraine? N'a-t-elle pas influencé la conception de
l'exercice? TRIDENT JUNCTURE avait déjà été imaginé lorsque cette crise a éclaté, précise le
Major D'HONDT. Le scénario fictif de réaction de crise dans lequel les militaires furent
plongés répond à une menace venue du Sud, d'un pays non-membre de l'OTAN.
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TRIDENT JUNCTURE 2015 n'est donc pas basé sur un scénario de défense collective telle que
décrite dans le fameux article 5 du Traité de l'Atlantique Nord : si un pays membre est
attaqué, alors tous les pays membres le sont.
Les quatre composantes de la Défense ont pris part à cet exercice OTAN, soit plus de 900
militaires. Nous avons jeté un œil dans la ville espagnole de Saragosse où s'entraînait la plus
grande partie des troupes de combat belges.
L'OTAN intervient.
La ville espagnole de Saragosse doit être une sorte de « Walhalla » pour le fantassin
chevronné. Pas tellement pour son côté belle ville historique ou son imposante cathédrale
mais bien pour l'immense terrain d'exercice qui borde ses murs. Le territoire est composé de
six cents kilomètres carrés de relief rocheux et de sable fin, un défi autant pour les véhicules
que les militaires.
Le Général de Brigade Luis Cebrian Carbonel suivi du Lieutenant-Colonel BEM F. Linotte.
C'est sur cette terre que nous avons rencontré le Lieutenant-colonel Frédéric LINOTTE Ir du
2ème Bataillon de Commandos. Pendant TRIDENT JUNCTURE, ses hommes constituaient la
majorité des troupes de combat belges.
Il a envoyé plus de 400 Commandos, qui ont reçu en renfort des détachements d'appui
logistique, médical et de systèmes d’information et de communication. Ils travaillaient en
partenariat avec quelque 200 éclaireurs du Bataillon Chasseurs à Cheval (ISTAR) auxquels
s'ajoutaient encore 80 membres du Génie. Ces deux derniers groupes étaient intégrés dans
une entité espagnole équivalente aux bataillons ISTAR et du Génie.
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Progression d’une section.
Le scénario de l'exercice est simple. Le pays fictif de CERASIE de l'EST envahit un petit pays
voisin et menace également d'en envahir un autre. Le conflit ayant un impact sur la
fourniture globale d'énergie et sur le trafic maritime, l'OTAN intervient. Le groupement
tactique belge reçoit pour mission principale la reconnaissance du territoire inconnu. Mais il
doit également éviter de se faire repérer par l'ennemi et, si nécessaire, l'attaquer.
Tous sous la bannière de l'OTAN.
Visite du Secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg.
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Bien que cela ressemble à un exercice national habituel, le cadre international n'est jamais
bien loin. Le Lieutenant Pieter BALCAEN est chef de peloton au Bataillon ISTAR. Il est
fortement impressionné par la collaboration fructueuse avec les militaires espagnols. Grâce
à l'exercice TRIDENT JUNCTURE, nous avons eu l'occasion de voir avec quel matériel nos
collègues étrangers travaillent et comment ils s’entraînent, déclare-t-il. Nous observons leurs
tactiques et stratégies sur le terrain et eux les nôtres. C'est un échange sain qui résulte en
une optimalisation de nos propres méthodes de travail.
Les forces spéciales se trouvaient à quelque 900 km au sud de Saragosse, remplissant leur
part de l'exercice. Ils étaient intégrés à un Special Operations Maritime Task Group belgonéerlandais. Il s'agit d'un concept binational qui requiert une coopération poussée entre les
forces spéciales belges et bataves.
Les Belges proposaient leurs fulgurants bateaux à moteur FRISC tandis que les Néerlandais
mettaient leur sous-marin à disposition. Il s'agit d'un exemple de coopération internationale
que l’OTAN favorise. L'un fournit le matériel dont un autre ne dispose pas tandis qu'un
troisième travaille les tactiques inconnues d'un quatrième. Et ainsi de suite. Rassembler tout
le monde permet à l'OTAN de mettre tous les militaires au même diapason.
La transparence est un atout.
Le 4 novembre, l'exercice TRIDENT JUNCTURE s'achevait peu à peu. L'occasion pour l'OTAN
de sortir tout son attirail et impressionner son monde. Devant les regards éblouis de
centaines de membres de la presse, l'Alliance a montré une puissante démonstration des
capacités de combat. Les vastes langues de terre tremblaient sous les roues de centaines de
blindés survolés par des dizaines d'hélicoptères et avions de combat.
Ils ont donné l'assaut sur un village perdu dans la plaine et ont maîtrisé l’ennemi en moins de
soixante minutes. Impressionnant mais surtout visible par le monde entier.
M. Jens Stoltenberg avec quelques Para-Commandos.
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La transparence était un atout de l'exercice TRIDENT JUNCTURE, reprend le Major Ann
D'HONDT. TRIDENT JUNCTURE a reçu le label d'exercice à haute visibilité, les faits sont là.
Seize pays observateurs, dont la Russie et le Brésil, pouvaient suivre à loisir l'exercice et
toutes ses activités. Trois journées étaient organisées pour la presse et le site internet de
l’OTAN était continuellement bombardé de communiqués de presse et de photos. Le
Secrétaire Général de l'OTAN Jens STOLTENBERG perçoit l'exercice comme un avertissement
à l'égard de toutes les menaces qui guettent les alliés de l'OTAN, ainsi que comme un moyen
de diffuser son message.
Cet exercice de grande ampleur s'est achevé début novembre. Mais les plans d'une nouvelle
édition de TRIDENT JUNCTURE sont déjà sur la table. Cette fois, la crise ukrainienne servira
bel et bien de source d'inspiration au scénario fictif. Les pays de l'OTAN seront, à nouveau,
engagés massivement en 2018 en Europe du Nord lors d'un exercice complexe fondé sur la
coopération opérationnelle. L'exercice visera à renforcer et améliorer la collaboration
réciproque, à promouvoir l'inter-opérabilité avec d'autres nations mais aussi à confirmer
l'unité et la détermination de l’Alliance.
Article BRIEFING décembre 2015.
Les photos: service ISC bataillon.
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NOUVEAUX MISSILES ANTICHAR. LE SPIKE.
Un rendez-vous très important pour la Défense était organisé à
Bergen-Hohne du 15 au 20 novembre 2015. Un camp de tir de
l'armée néerlandaise accueillait des représentants du Centre de
compétence de la Composante Terre ainsi que du 2ème Bataillon de
Commandos à l'occasion des premiers tirs des nouveaux missiles
achetés par la Belgique. Les SPIKE sont les nouveaux systèmes
d'armes des brigades légère et médiane. Dans leur sillage, des
promesses d'une collaboration internationale enrichissante à plus
d'un titre.
Le SPIKE.
Les SPIKE LR (Long Range, longue portée), missiles anti-fortification et anti-blindé (AFAB)
d’une portée de quatre kilomètres sont les remplaçants du MILAN. La Défense a acheté 180
missiles dont dix ont été tirés en novembre 2015. Les tirs se sont déroulés à merveille,
explique le Capitaine Tim De ZITTER, gestionnaire du matériel AFAB, et les instructeurs se
sont permis de les mettre en œuvre dans des conditions réalistes malgré la faible dotation.
On peut affirmer que le système d'entraînement sur les simulateurs a payé. Il n'y a eu
aucune surprise.
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Les instructeurs ont ensuite laissé le reste des tirs au 2ème Bataillon de Commandos qui a
également été très satisfait de cette nouvelle arme. Les Para-Commandos participaient à ce
camp dans le cadre de leur préparation à la force de Réaction Rapide de l'OTAN (NRF) en
2016. Ils ont commencé leur formation en juillet 2015 sur simulateurs intérieurs et
extérieurs. Les sept unités des brigades légère et médiane sont les utilisateurs du nouveau
missile SPIKE.
La technologie est la première chose qui attire l'attention. Il est filoguidé comme son
prédécesseur le MILAN mais par de la fibre optique bidirectionnelle et dispose ainsi d'un
mode d'utilisation supplémentaire : le « fire, observe and Update ». Avec lui, le tireur peut
modifier son objectif alors que le missile a déjà été lancé sur la cible. Sans cette technologie,
la seule information qui transitait était l'imagerie provenant du missile jusqu'à ce qu'il
explose sur la cible. Le système n'est, de plus, pas sensible aux contre-mesures comme la
fumée ou les brouilleurs.
Le tireur n'est d'ailleurs plus le seul à avoir le contrôle sur le missile puisqu'avec un système
de visualisation et de transmission d'images à haut débit, un poste de commandement situé
à trois kilomètres peut les recevoir en temps réel. Ce système, utilisé par le Bataillon
d’Artillerie, appelé SAMOS, avait initialement été développé pour le MISTRAL. En octobre
2015, des tests avaient déjà été réalisés avec les Néerlandais au camp de Lombardsijde pour
préparer les systèmes d'imagerie à associer au SPIKE. La collaboration belgo-néerlandaise est
donc déjà bien concrète et équilibrée.
Le SPIKE en position de tir.
Le choix du SPIKE par la Défense s'est conjugué avec son entrée dans le programme de la
NSPA (agence OTAN de soutien et d'acquisition), le « Land Combat Missile Support
Partnership Committee SPIKE ». Sept pays font partie de ce programme : la Finlande, la
Slovénie, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne et la Pologne qui seront rejoints
prochainement par la République tchèque.
Membre observateur depuis 2014, la Belgique y participe officiellement depuis 2015. Il y a
une véritable coopération entre les différents gestionnaires de matériel et les écoles
d'infanterie de ces différents pays, déclare le Capitaine Tim De ZITTER. Une sacrée plus-value
pour échanger expériences et connaissances.
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La coopération rendue possible par ce programme entraîne une vraie mutualisation, le
système centralisant les propositions de formation et d'achats groupés. La Belgique a ainsi
acheté pour 400 000€ de stock de pièces de rechange avec la Slovénie et l’Allemagne via le
« Common Spots Parts Program ». Dans certains cas, la livraison de pièces prend jusqu'à 18
mois. Avec un stock mutualisé et géré par la NSPA, les trois pays disposent de pièces de
rechange en cas de besoin immédiat et à moindre coût.
En outre, plutôt que de se former auprès du fabricant (l'Israélien Rafael) pour des centaines
de milliers d'euros, les différents pays membres du programme SPIKE se forment entre eux.
C'est ainsi que les Néerlandais ont soutenu les instructeurs belges avant que ces derniers
n'encadrent les tirs du 2ème Bataillon de Commandos.
Les Polonais se rendront d'ailleurs prochainement en Belgique pour dispenser une formation
sur le système optique de cette nouvelle arme. La prochaine grand-messe du programme
SPIKE aura même lieu chez nous. Le « SPIKE Technical Workshop » s'organisera en mars
2016 et rassemblera tous les pays membres.
Le SPIKE sur véhicule.
Article Briefing décembre 2015.
Les photos: service ISC bataillon.
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COMMANDOS ET ATHLETES.
Un coup d’œil rétrospectif sur le passé. Deux sous-officiers du 2ème Bataillon Commando, le
premier sergent-major Theo VAN MOL et l’adjudant Louis STRUYKEN, en plus de leur
fonction au sein du bataillon étaient des sportifs de haut niveau dans leur sport respectif,
le pentathlon militaire et le marathon dans les catégories vétérans.
1. UN SPECIALISTE DU PENTATHLON MILITAIRE.
Theo VAN MOL du 2ème Bataillon Commando.
Le pentathlon est une épreuve sportive qui comprend, comme son nom l'indique, cinq
épreuves.
Il y a plusieurs sortes de pentathlon.
En athlétisme, c'est une compétition pour dames disputée en deux journées dans l'ordre
suivant : 80 mètres haies, lancement du poids, saut en hauteur, saut en longueur et 200
mètres. Le programme est un peu différent pour les athlètes scolaires masculins.
Bien connu également, parce qu'il a sa place aux Jeux Olympiques, est le pentathlon
moderne dérivé de la compétition pratiquée dans la Grèce ancienne et qui était constitué du
saut, de la course, de la lutte, du lancement du disque et du pugilat.
Aujourd'hui, le pentathlon réunit les disciplines suivantes : le tir, la natation, l’escrime, le
cross-country hippique et le cross-country pédestre.
Le programme du pentathlon militaire diffère légèrement du précédent et comporte : la
natation, le lancement de grenades, la course d'obstacles, le tir et le cross-country.
Comme toutes compétitions à épreuves multiples, le pentathlon requiert de ses pratiquants
de nombreuses qualités physiques et morales et une longue préparation.
UNE EPREUVE TROP PEU CONNUE ET SUIVIE.
Le pentathlon militaire est une compétition réservée aux forces armées. C'est même, pour
les unités belges, une épreuve sportive obligatoire comme l'est par exemple la participation
au cross de masse.
Mais, outre son caractère sportif, le pentathlon requiert la mise en œuvre de disciplines
spécifiquement militaires. La pratique de cette dure compétition est peu ou mal encouragée
et peu connue dans les unités. Ce qui, hélas, reste bien dans la ligne de conduite des autres
disciplines sportives belges. Or, lorsque l’on sait que bien des vedettes sportives d'autres
pays font partie de l'armée (les exemples foisonnent dans les pays de l'Est: voyez aussi le
Bataillon de Joinville en France), on s'imaginait qu'en Belgique l'Armée pouvait aussi être le
premier centre de pratique et de diffusion sportive... Mais, là aussi, des réformes paraissent
souhaitables, surtout dans l'esprit des responsables.
Car, à degré égal de préparation et à parité de moyens, les soldats belges pourraient rivaliser
avec leurs collègues français ou nordiques.
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LE CHAMPIONNAT DU C.I.S.M. (Compétition internationale de Sport militaire)
Maintenant au récent championnat du C.I.S.M. qui, du 04 au 09 juillet 1966 à Bordeaux,
réunissait 14 pays, l’équipe belge s’est classée en queue sans que pour cela ses membres
aient démérité.
Le classement inter-pays s’effectue en additionnant les points obtenus par les quatre
premiers des six équipiers participants.
Or, l’équipe belge était, au départ, privée du gendarme DE LOCHT, 3ème du championnat
national et pendant l’épreuve bordelaise, THYS, le 4ème homme, tomba malade. Ce fut un
trop lourd handicap que la prestation des deux leaders belges, le Para OOMS et le
Commando VAN MOL ne purent combler.
Le premier Sergent OOMS, du 1er Bataillon Parachutiste, vainqueur national en 1966, s’est
classé 12ème à Bordeaux, ce qui constitue une performance de choix.
Michel OOMS, ancien crossman affilié à Diest, fut champion international du pentathlon
militaire en 1963. Ce sont d'ailleurs principalement ses qualités de coureur qui, depuis
plusieurs années, lui permettent d'enlever le titre national. Au dernier pentathlon qui s'est
disputé début juin à Bruxelles, OOMS a en effet enlevé les épreuves de cross et de piste
d'obstacles.
UN VRAI COMMANDO.
Deuxième du championnat national en 1966 (200 participants) et 42ème à l'international à
Bordeaux, le premier Sergent-major Théo VAN MOL est moniteur d'éducation physique au
2ème Bataillon Commando caserné à Flawinne. En même temps qu'un excellent spécialiste du
pentathlon, ce sous-officier originaire de la région d'Herentals qui habite actuellement
Wépion, est un vrai Commando. L'expression n'est pas de nous mais bien d'un ancien officier
supérieur des Para-Commandos, qui, il y a peu, nous faisait l'éloge de ce sous-officier d'élite,
volontaire, prêt à se sacrifier pour réussir ce qui lui est demandé plutôt que de renoncer.
C'est ainsi que VAN MOL fut bien près de la noyade un jour qu'un difficile arrimage sous
l'eau exigea une plongée plus que normale.
D'ailleurs, l'an dernier encore, Théo VAN MOL, dans le désir de bien se préparer pour le
pentathlon, se cassa le poignet à l'exercice.
Entré à l'armée à l'âge de 16 ans, le « premier » VAN MOL passa un an au 7 ème de ligne,
effectua 2 ans à l'école des sous-officiers et 2 ans à l'I.R.M.E.P. (Institut Royal Militaire
Education Physique) à Eupen. Il séjourna aussi 3 années en Afrique et participa aux
opérations de sauvetage lors des événements de l'indépendance du Congo.
Le pentathlon n'est, pour notre moniteur d'éducation physique, qu'un supplément aux
tâches militaires d'un bataillon de formation de commandos. Son mérite de persévérer dans
la participation à cette compétition n'en est que plus grand. A ce jour, VAN MOL a disputé
une dizaine de fois le pentathlon national et sept épreuves internationales : en Grèce, en
Norvège, en Italie, en Suède, en Hollande, en France, etc...
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Ces nombreux contacts internationaux lui ont permis d'apprécier la camaraderie, la belle
atmosphère qui se développe parmi tous les participants des diverses nations. Qui a gouté
cette fraternité sportive ne peut s’en priver. Et c’est pourquoi malgré le fait qu’au départ les
équipiers belges savent n’avoir aucune chance de succès, ils font leur possible pour se
mesurer à leurs adversaires.
Est-il convenable que pour le tir qui comporte deux épreuves : précision et rapidité, nos
représentants ne possèdent pas de fusil suffisamment précis. Si les Français ont gagné cette
année, c’est parce qu’ils s’étaient procurés des armes Suédoises!
Autre désavantage pour les Belges: après le national, les six coéquipiers reçoivent deux
semaines avant l’international, sept jours pour s’entraîner. C’est trop peu et c’est trop tard,
alors que les équipiers d’autres pays séjournent pendant plusieurs mois dans des camps
spéciaux.
Il en va donc pour nos sportifs militaires comme pour nos autres représentants civils les
conditions de préparation ne sont pas bonnes, non par manque de volonté des athlètes mais
faute de possibilités professionnelles. L'armée ne pourrait-elle montrer la voie?
Theo pendant le cross individuel.
Pour terminer, citons les résultats obtenus au dernier « national » par le premier sergentmajor Théo VAN MOL qui fait grand honneur à son unité et au monde sportif namurois.
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Natation (50 mètres,) 8ème en 33"2; lancement de grenades: précision sur cibles à 20, 25, 30
et 35 mètres (4 sur chacune des cibles) et distance (3 essais), 8ème avec 162,30 points; piste
d'obstacles de 500 mètres avec 20 obstacles (murs, fossés, etc… ) 4 ème en 2'57"2, tir de 10
coups en précision sur cible à 200 mètres et de rapidité 10 coups en 1 minute: 1er avec 937
points, course de fond de 8 Km à disputer individuellement contre la montre.
Au classement final, notre Commando était 2ème avec 4518 points, derrière OOMS 4839,8
points et devant DE LOCHT 4393,3 points.
Nous les félicitons tous chaleureusement et souhaitons que les efforts de notre ami Théo
soient mieux récompensé à l'avenir.
Il serait peut-être indiqué qu’une plus large publicité soit faite dans les unités et auprès du
public d’assister, sinon, participer à des intéressantes compétitions Ce sera notre dernier
vœu.
Article de Mr RINCHARD dans le journal Vers l’Avenir.
Archives de Theo VAN MOL.
**********
2. A 51 ANS UN MILITAIRE SAINT-SERVAITOIS,
LOUS STRUYKEN, A GAGNE UN TITRE EUROPEEN DE MARATHON.
Dans tous les sports, il existe des catégories d'âges dont la durée couvre généralement 24
mois.
En athlétisme, il en va de même et, pour une fois, sur les plans mondiaux et européens, les
responsables sont à la pointe de l’actualité : au-delà des 40 ans, les seniors s'appellent des
vétérans et ceux-ci se répartissent en catégories par 5 années d’âge : les A de 40 à 44 ans, les
B de 45 à 49 ans, les C de 50 à 54 ans, etc. Jusqu'au-delà des 70 ans, où l'on trouve encore
des pratiquants de la compétition.
LES PREMIERS CHAMPIONNATS D'EUROPE.
Il y a six semaines, la Presse a relaté les exploits des athlètes aux championnats d'Europe de
Prague, où souvenons-nous, Karel LISMONT fut le seul Belge à enlever une médaille (de
bronze) dans le marathon.
L'autre semaine beaucoup plus discrètement, à Viareggio (Italie) se disputaient les premiers
championnats d'Europe d'athlétisme réservés aux catégories vétérans. Toutes les épreuves
du programme classique furent disputées pendant cinq jours.
La participation à ces championnats est libre et le concurrent doit payer 5.000 lires (soit
environ 300 francs) pour son inscription. En outre, il supporte naturellement tous ses frais de
voyage, d'hôtel, de séjour.
Ici, on peut encore vraiment parler de sport en complet amateurisme...
UN BEAU ET MODESTE CHAMPION NAMUROIS.
Un Namurois est donc devenu champion d'Europe en marathon. Plus précisément, Louis
STRUYKEN pour le nommer, habite Saint-Servais, chaussée de Waterloo, militaire de
profession est adjudant au 2 ème Bataillon Commando, à Flawinne. Il porte les couleurs de
l'OC. Andenne.
18
Né à Anvers le 17 janvier 1927, Louis STRUYKEN est établi à Saint-Servais depuis son mariage
en 1949, ayant fait son service militaire au 2ème Bataillon Commando à la Citadelle de Namur
en 1947. Il a deux fils, Guy, 27 ans et Thierry, 13 ans, basketteur à l'U.R. Namur.
A l'armée, Louis STRUYKEN a toujours pratiqué les sports.
Cela ne l'empêchait pas de courir quotidiennement en fin de journée de travail une heure à
la plaine de sports. Cette régularité dans l'effort lui a donné une telle endurance qu'un jour,
pour un défi avec deux autres amateurs de course à pied, Robert DELFORGE et Jean-Claude
BLAISE, Louis STRUYKEN s'engagea au départ d'un marathon à Anvers. Il avait 47 ans.
Depuis 1974, il a progressé, mais il s'est contenté de disputer des épreuves à caractère
militaire : cross, marathon, dont il fut 3ème en 1975 déjà (comme encore cette année).
UN AN D'AFFILIATION.
Le semi-marathon organisé en septembre 1977 par Emile BODART à la kermesse de
Gelbressée allait donner une nouvelle orientation à la carrière sportive de Louis STRUYKEN.
Ayant couru cette épreuve qu'il termina 10ème, notre adjudant Commando fut recruté par
Jules MERVEILLE pour défendre les couleurs de l'OC. Andenne.
Et voilà comment, depuis un an, Louis STRUYKEN, affilié à la L.B.A. (Ligue Belge Athlétisme )
a multiplié ses compétitions, récoltant une ample moisson de premières places dans la
catégorie des vétérans plus de 50 ans.
En 1978, Louis STRUYKEN partit au train vers Milan le jeudi soir et débarqua à Viareggio le
vendredi après-midi. Il chercha le stade, l'hôtel, la permanence... Et le samedi à 9 heures du
matin, avec 200 autres concurrents, il s'élança sur des routes plates mais par un soleil que
l'Italie s'est réservé en primeur pour les 42 km et 195 m de course. Résultat? 10ème classé
d’une épreuve remportée par un Italien devant un Finlandais et le Liégeois SALAVARDA, mais
1er de la catégorie 50-54 ans en 2 heures et 42 minutes.
Il était champion d'Europe, seule une médaille gravée atteste de sa performance.
Lundi, de retour à la caserne, Louis reprenait son travail et en fin de journée son heure de
footing traditionnel.
Il est resté modeste et effacé mais ses amis qui lui ont permis de signer cet exploit sont fiers
et heureux.
Ils ont organisé un petit drink amical en l'honneur de leur champion au cours duquel le
Lieutenant-colonel DECLERCQ, chef d'unité, a félicité et remercié Louis STRUYKEN,
souhaitant qu'il montre toujours l'exemple pour la bonne renommée de l'unité et du sport.
Article journal Vers l’Avenir.
Archives Guy STRUYKEN.
19
LOUIS STRUYKEN CHAMPION DU MONDE DE MARATHON VETERANS CATEGORIE H55
L’ Adjudant Louis STRUYKEN est Adjoint S4 au 2ème Bataillon Commando.
Quelques mois avant sa pension, l’adjudant L. STRUYKEN réédite son exploit de 1975, à
Viareggio (Italie). Il remporte le marathon de Lake Kawaguchi au Japon dans la catégorie
H55.
Ceci témoigne de l’énorme implication de cet athlète et c’est également un bel exemple de
volonté et de courage pour les jeunes sous-officiers du 2ème Bataillon Commando.
Quelques jours après son retour en Belgique, nous avons eu un entretien avec Louis dont les
séquelles du voyage et de l’effort fourni s’étaient déjà estompées. La conversation a
évidemment tourné autour des marathons.
Ce ne fut pas de la petite bière que d’atteindre cette ligne de départ dans le lointain Orient.
Imaginez un peu : le train de Namur à Paris le vendredi 10 septembre à 11 heures;
embarquement le soir à Orly et, après plusieurs escales, atterrissage le dimanche à 14
heures à Tokyo; après deux nuits dans l’avion, un décalage horaire de 7 heures, arriver dans
une ville inconnue juste pendant le passage d’un ouragan et encore devoir trouver un hôtel.
Vous pouvez sans doute vous représenter le genre de problèmes que cela suscite. J’ai pu
rejoindre Lake Kawaguchi, enfin, le lundi soir. Le lac se trouve au pied du Fuji-Yama, une
centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale.
Il me restait à peine deux jours pour les derniers préparatifs et pour m’accoutumer au
décalage horaire.
Ceux qui prennent régulièrement l’avion savent que l’adaptation au décalage horaire est
plus difficile quand on se déplace vers le soleil levant que dans l’autre sens.
20
Sur la ligne de départ, j’avais pratiquement récupéré de toutes mes émotions et du
dépaysement. Le parcours consistait en une boucle de 5 kilomètres et deux grands tours
autour du lac. Il y avait environ 800 participants dont une bonne centaine dans ma catégorie.
J’ai démarré à mon propre rythme et comptais donc courir en deux heures quarante. J’ai
maintenu ce rythme pendant plus de vingt kilomètres mais malheureusement l’altitude et la
pluie m’ont obligé à ralentir quelque peu.
Notre athlète nous confie qu’il ne court pas volontiers sous la pluie et que les circonstances
étaient donc loin de lui être favorables.
J’ai parcouru les 42 kilomètres 195 en 2 heures 50 minutes 48 secondes. Je me classai vingtcinquième en toutes catégories (le premier des moins de quarante ans avait bouclé le
parcours en deux heures vingt-deux minutes).
Dès le départ, un peloton d’une vingtaine de participants s’était détaché. D’après les
numéros de dossards je pouvais constater qu’il n’y avait aucun concurrent de ma catégorie
H55 parmi ceux-ci. Mon souci était donc d’obtenir un bon résultat individuel dans ma
catégorie.
Louis mentionne également que le voyage et le séjour sont revenus à 55 000 francs. Ses amis
du 2ème Bataillon de Commandos et du Régiment Para-Commando ont participé au
financement de cette somme pour l’appuyer. Il ne voulait pas décevoir ses supporters. Existet-il une plus belle preuve de reconnaissance que de revenir au pays avec le titre de champion
du monde ?
Ensuite, nous avons abordé la problématique de l’entraînement.
Je m’entraîne cinq fois par semaine, cinq kilomètres le matin et une dizaine l’après-midi.
Chaque fois je commence par une série d’exercices pour détendre les muscles. Je me tiens à
un régime strict, je ne fume pas et ne bois que très rarement de la bière. J’ai également
adapté ma nourriture : pas de frites, de sauce, de gras, peu de viande, beaucoup de légumes,
des gruaux d’avoine et des corn-flakes.
Une vie calme et un repos bien planifié. Je bois beaucoup la veille de la compétition et je
mange encore une dernière fois quatre heures avant le départ.
L’Adjudant STRUYKEN doit ses succès à son énorme volonté et à une dose certaine de
courage.
Depuis son arrivée au 2ème Bataillon Commando en 1949 il jouit de l’appréciation de ses
supérieurs pour sa compétence et sa disponibilité.
Cependant, il s’est mis assez tard à la compétition sportive. Ce n’est que vers quarante ans
qu’il a commencé les longues distances.
Cette année il a couru cinq marathons. Toutefois, il admet que c’est un peu beaucoup. Il faut
se limiter à trois par an et il faut minimum six semaines de repos entre deux compétitions.
21
Une dernière question avant de prendre congé de Louis
--“Espérez-vous courir encore longtemps ?”
--“Aussi longtemps que je le puis ; j’aime courir et suis très heureux quand j’ai de bons
résultats”
Louis lors de son entraînement quotidien
**********
22
LA 13ème COMPAGNIE.
A la dissolution du 1er Bataillon de Parachutistes, la 13ème Compagnie a été intégré au sein du
2ème Bataillon de Commandos à FLAWINNE le 25 octobre 2010. Selon les directives du
Commandant de la Brigade Légère, celle-ci a conservé sa dénomination. La compagnie s’est
installée dans les locaux du bloc BM-C.
Le nouveau fanion de la compagnie en couleur lie de vin en référence aux origines de la
Compagnie.
23
TO/OB 13ème Compagnie.
25 Octobre 2010.
Mutation du Pers. au 2 Bataillon de Commandos.
Peloton: Comdt
n°
1 1425
2 1426
3 1427
4 1428
5 1429
6 1430
7 1431
8 1432
9 1433
N° NOTO
COMD CIE
COMD 2D CIE
CSM
SECRETAIRE
SOFFR TR
CH OPR RTG
CH OPR RTF
CH OPR RTF
ESTAFETTE
Fonction TO
CPN
1LT
1SM
1SG
1SG
CPL
CPL
CLC
CPL
Peloton: Comdt
n°
1 1434
2 1435
3 1436
4 1437
5 1438
6 1439
N° NOTO
SOFFR RAV
CHAUFFEUR
CUISINIER
CUISINIER
CUISINIER
MENAGE
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ATK
Niv
JO0
JO0
SC1
SC0
SC1
JC0
JC0
JC0
JC0
Nom
NUMOP
SC1
1005900
SC0
JC0
JC0
JC0
Cie Org
Niv
13
JC0
Section: 2 SEC Rav
SAB 92/31246
Fonction TO
1LT
1SG
CPL
CPL
CPL
CPL
1SD
1SD
Fonction TO
SGT
1SD
1SD
1SD
SDT
1SD
SDT
SDT
1SD
Fonction TO
SGT
1SD
1SD
1SD
1SD
SDT
1SD
1SD
1SD
Peloton: PL FUS 1
n°
1 1470
2 1471
3 1472
Cie Org
13
13
13
EMS
13
13
13
13
13
STINI
Peloton: PL FUS 1
n°
1 1461
2 1462
3 1463
4 1464
5 1465
6 1466
7 1467
8 1468
9 1469
NUMOP
1011900
1012900
1002900
9759
1030900
1005934
1005937
1005937
1016914
CLC
Peloton: PL FUS 1
n°
1 1452
2 1453
3 1454
4 1455
5 1456
6 1457
7 1458
8 1459
9 1460
Nom
92/03522
9901675
9404415
R40856
0303268
97/00432
00/00738
92/12920
99/03099
Pr
N° NOTO
Fonction TO
MECANICIEN
MECANICIEN
MECANICIEN CLC
ARMURIER
1CC
N° NOTO
CHEF PL
ADJ PL
FUS CH
TIREUR .50
TS PL AM FM
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
Pr
JOR
CED
CHR
STE
JULI
BER
NIC
ART
MA
Grade Nom
Peloton: PL FUS 1
n°
1 1444
2 1445
3 1446
4 1447
5 1448
6 1449
7 1450
8 1451
Grade Nom
DE AZEVEDO
CRANINX
DESCHAUMES
WATELET (2Cdo)
CAMMARATA
DEOM
LIETAR
AERTS
DUBOIS
Fonction TO
Peloton: Comdt
n°
1 1440
2 1441
3 1442
4 1443
Section: 1 Comdt
Fonction TO
1SG
1SD
1SD
Section: 3 SEC Maint
Grade Nom
Pr
BLOMMAERS
SENELLE
Nom
Cie Org
Niv
FRE 9244817
DIM R/72818
NUMOP
SC2
JC0
5250900
1042900
13
13
JC0
JC0
Pr
SEB
DA
TRI
PIE
NAT
GIA
MA
CHR
Nom
01/01756
00/01516
92/23738
99/01220
99/02057
94/04428
03/02411
05/03247
NUMOP
1050917
1050903
1050905
1080905
1014900
1050900
1050900
1050900
Cie Org
EMS
13
13
13
13
13
13
13
Niv
JO0
SC1
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Pr
STE
STE
JULI
Mula
JAK
NAT
LIM
SAM
NIC
Nom
04/03558
08/01409
05/03597
99/02426
09/00872
03/01002
08/03261
0901885
0801227
NUMOP
1050904
1005937
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
Cie Org
13
13
13
13
13
13
13
13
13
Niv
SC2
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Pr
JEA
FELI
ABD
AKI
ADI
YO
GUI
SAM
JER
Nom
03/05341
04/02026
06/01177
05/03312
08/01448
08/03754
06/02576
07/01423
07/00088
NUMOP
1050904
1005937
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
Cie Org
13
13
13
13
13
13
13
13
13
Niv
SC2
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Pr
JEA
ARN
KRI
Nom
00/00477
07/00443
05/02913
NUMOP
1050904
1005937
1050977
Cie Org
13
13
13
Niv
SC2
JC0
JC0
Section: Comdt
Grade Nom
WIECKOWSKI (2Cdo)
DRECHSEL
BEAUVOIS
WILLEMS
TUGILIMANA
D'ORAZIO
AGOSTINO
GOBBE
Section: SEC1
Grade Nom
LERUTH
KLEIN
HOFFMAN
MATANDA
CWOJDZINSKI
DE RIDDER
VAN WINDEKENS
BOUZROUTI
BROECKAERT
Section: SEC2
Grade Nom
KEUTGEN
BEULLENS
AKOUAOUACH
NICHANE
OULED BENAMAR
CAYPHAS
BARE
KISALU
KIRSCH
Section: SEC3
Grade Nom
DELREE
DUBOIS
PERROTIN
24
4 1473
5 1474
6 1475
7 1476
8 1477
9 1478
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
SDT
1SD
SDT
SDT
SDT
1SD
Peloton: PL FUS 2
n°
1 1479
2 1480
3 1481
4 1482
5 1483
6 1484
7 1485
8 1486
N° NOTO
CHEF PL
ADJ PL
FUS CH
TIREUR .50
TS PL AM FM
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
Fonction TO
1LT
1SG
1SD
1SD
1SD
1SD
1SD
SDT
Peloton: PL FUS 2
n°
1 1487
2 1488
3 1489
4 1490
5 1491
6 1492
7 1493
8 1494
9 1495
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
Fonction TO
SGT
1SD
SDT
SDT
1SD
1SD
1SD
1SD
SDT
Peloton: PL FUS 2
n°
1 1496
2 1497
3 1498
4 1499
5 1500
6 1501
7 1502
8 1503
9 1504
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
FUS ASSAUT
Fonction TO
SGT
SDT
1SD
1SD
1SD
SDT
SDT
SDT
SDT
Peloton: PL FUS 2
n°
1 1505
2 1506
3 1507
4 1508
5 1509
6 1510
7 1511
8 1512
9 1513
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
N° NOTO
CHEF SECT
CH OPR RTF
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
FUS ATK
MA
BEN
KILI
JON
SIM
GRE
09/01528
98/01077
0906605
0906746
0906515
03/02913
1050977
1050977
1050977
1050977
1045977
1050977
13
13
13
13
13
13
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Pr
JON
BEN
GEO
MIC
YA
ERI
SEB
OLI
Nom
97/00145
96/02847
05/03985
03/02892
00/01720
04/01443
05/00810
07/02616
NUMOP
1050917
1050903
1050905
1080905
1014900
109790
1050900
1050900
Cie Org
13
13
13
13
13
13
13
13
Niv
JO0
SC1
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Pr
THO
THO
NAT
YO
FRE
GIO
CAN
MIC
AU
Nom
06/00367
03/03798
09/01010
0400116
08/01400
08/01028
06/03736
06/03461
0904272
NUMOP
1050904
1005937
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
Cie Org
13
13
13
13
13
13
13
13
13
Niv
SC2
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Pr
GRE
MO
JON
JON
ARN
CED
JER
BEN
THO
Nom
05/00924
08/01520
02/02228
06/02595
06/00886
0904390
09/00327
0906115
0904797
NUMOP
1050904
1005937
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
1050900
Cie Org
13
13
13
13
13
13
13
13
13
Niv
SC2
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
JC0
Section: Comdt
Grade Nom
VERSTRAETE
MASSET
BIERNA
CHARLOT
MARQUET
VINAIMONT
COLLARD
FESLER
Section: SEC1
Grade Nom
VANDERSMISSEN
VAN HEDE
LO MUTO
HENRI
REMIENCE
IELLINA
SOYSUREN
KINZONZI
JOTTARD
Section: SEC2
Grade Nom
GOORMANS
ZEAMARI
HAUTENAUVE
FEVRIER
HAEYEN
JOURDAIN
CHAMBON
LEGROS
MODOLO
Section: SEC3
Fonction TO
SGT
Grade Nom
AMMARI
Pr Nom
MO 00/03067
NUMOP
1050904
Cie Org
13
Niv
SC2
1SD
SDT
1SD
SDT
SDT
1SD
1SD
BAUWENS
SAUVEUR
COLLET
MINEUR
SOUSA SANTOS
STRAAT
DUFOUR
PHI
PHI
GRE
NIC
CAR
RUD
FLO
07/03501
09/01154
05/04275
09/01398
09/01091
04/04529
06/02255
1050977
1050977
1050977
1050977
1050977
1050977
1050977
13
13
13
13
13
13
13
JC0
JC0
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Peloton: PL FUS 2
n°
1 1505
2 1506
3 1507
4 1508
5 1509
6 1510
7 1511
8 1512
FEVRIER
DE WACHTER
DE BACKER
SCHWALL
DEMEUNIER
DE SCHUTTER
Section: SEC4
Fonction TO
SGT
Grade Nom
VERSTICHEL
Pr
AN
Nom
00/00001
NUMOP
1005937
Cie Org
13
Niv
SC2
SDT
SDT
SDT
SDT
SDT
SDT
NOENS
RUELLE
SCAILLET
SOUREN
VAN NIEULAND
VANHOVEN
JULI
RAP
SAM
CED
THO
JER
0904729
0901680
0906781
0803465
0906374
0906199
1050917
1050903
1050905
1080905
1050977
1050977
13
13
13
13
13
13
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PS/NB: Renforts du 2ème Bataillon de Commandos.
Versterking van het 2de Bataljon der Commando’s.
1 Lt WIECKOWSKI, Comdt Pl et 1 Sgt WATELET,
25
Secrétaire.
DETMOLD 1963. LE 4ème MONUMENT AU QUARTIER.
Le mercredi 26 juin 1963, vers midi, fut un jour de tragédie pour le Régiment ParaCommando. Un avion (C-119) militaire Belge, transportant quarante-deux parachutistes,
appartenant au 3ème peloton de la 13ème Compagnie du 1er Bataillon Parachutistes de Diest,
s’est écrasé au sol à Augustdorf, près de Sennelager en Allemagne.
L’appareil faisait partie d’une formation de quatre C-119 travaillant dans le cadre des
manœuvres «LANCE ONE» qui se déroulent, en ce moment, dans la région de Paderborn et
auxquelles participent différentes unités Allemandes.
Un bilan lourd de conséquences: 38 morts, 5 membres d’équipage, 33 Parachutistes et 9
rescapés.
A la dissolution du 1er Bataillon de Parachutistes, la 13ème Compagnie a été intégré au sein du
2ème Bataillon de Commandos à Flawinne le 25 octobre 2010. La compagnie s’est installée
dans les locaux du bloc BM-C. Elle a ramenée avec elle le monument en mémoire de leurs
camarades et a été reconstruit dans le quartier.
Le monument se trouve sur la pelouse du côté et parallèle de la Rue Durieux, entre les blocs
BM-C et BM-M.
Monument Detmold 26 juin 1963. 13
ème
Compagnie, CE Para et 15 Wing.
Article de la rédaction.
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ILS NOUS ONT QUITTES.
Commandant e.r.
Jean-Claude LIENART
09 mars 2016
Volontaire Commando 1944
4Th Troop
Il était membre de notre association
Monsieur Ignace VANDERWEE
04 novembre
2015
Ancien 1er Bataillon Para
Il était membre de notre association
Monsieur Raymond VERBOVEN
29 décembre
2015
Ancien Commando
Il était membre de notre association
Monsieur Michel ROMMELAERE
29 février 2016
Ancien Commando
Il était membre de notre association
Monsieur Alfred SERNICLAES
02 août 2016
Ancien Commando
Il était membre de notre association
Monsieur Seraphien SCHEIRS
15 août 2016
Ancien Commando 1974
Monsieur Alexis Michel
TERLINDEN
29 août 2016
Volontaire Commando 1944
Il était membre de notre association
Adjudant e.r. Etienne
CAMBRELAIN
Septembre 206
Ancien CE Commando
Wing Rochers
Nous présentons aux membres de leur famille nos sincères condoléances.
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NOUVELLES DU MUSEE.
Nouveaux membres de l’équipe
Adjudant-Major e.r. Christian FIEVET: bibliothécaire.
Adjudant-Chef e.r. Freddy BOUQUELLOEN: archives, digitalisation visite musée.
Pièces et présentations.
Dans la salle N° 8: deux postes de tir antichar MILAN avec caméra MIRA, un poste version
véhicule et un poste sur trépied.
Dans la salle N° 9: Intégration de la 13ème Compagnie au sein du 2ème Bataillon de
Commandos le 25 octobre 2010.
Les salles 8, 9 et 11 ont été aménagées pour respecter au plus près l’ordre chronologique.
Dans la salle 11, un container système d’arme antichar MILAN (65 Kg) et un container
missiles ( 4 exercice, 95 Kg ) conditionné sur palette LTCC3 pour le parachutage.
Notre membre, Marcel ETIENNE nous a offert une gravure en cuivre repoussé représentant
le château de Marche-les-Dames.
Rudolf MAES, autre membre de notre association nous a également offert une peinture
représentant le château de Marche-les-Dames. Les deux dons sont accrochés dans la salle 5.
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Digitalisation de la visite du musée.
Pour les adeptes des nouvelles technologies, il est désormais possible de visiter le musée
avec un smartphone ou une tablette et obtenir une description générale des salles au fur et
à mesure de la visite. Le but, dans l’avenir, est de fournir au visiteur utilisant un smartphone
ou une tablette des explications plus détaillées concernant des objets ou des sujets
particuliers.
Journées portes-ouvertes du 2ème Bataillon de Commandos
Le 12 octobre le 2ème Bataillon de Commandos a ouvert ses portes au public. A cette
occasion, notre musée était ouvert et a pu recevoir 726 visiteurs. Une fois de plus nous
avons pu compter sur une équipe formidable de volontaire de la Régionale de Namur de
l’ANPCV. Avec bonne humeur mais aussi avec un sérieux irréprochable, ils nous ont aidés à
faire de cette journée un succès. Nous les remercions chaleureusement pour leur appui et
nous espérons encore pouvoir compter sur eux.
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LE MOT DU TRESORIER.
Amis (es) du Musée, bonjour.
L’année 2016 se termine et comme les années précédentes, l’équipe du Musée aura œuvré
pour que le Musée, votre musée, s’agrandisse et s’améliore. Je crois pouvoir dire que
l’équipe qui se dévoue chaque semaine pour notre beau Musée a bien réussi son travail et
cela grâce à votre soutien.
Je me permets donc, en cette fin d’année 2016, de vous inviter à soutenir à nouveaux notre
Musée et de repayer votre cotisation pour l’année 2017.
ATTENTION !!! LA COTISATION S’ELEVE A 10 EURO.
Pour cela, il vous suffit de verser la somme de 10,00€ au compte: N° : BE55 0012 8958 0644
de : A.S.B.L.- MUSEE DES COMMANDOS
Caserne Slt. Thibaut
Rue Durieux, 80
B-5020 FLAWINNE (BELGIQUE)
ATTENTION : en communication, inscrire votre N° de membre qui figure sur votre carte en bas à gauche
ainsi que votre nom et prénom.
« ces renseignements sont INDISPENSABLES pour la bonne identification de chacun »
Je vous demanderai de bien vouloir effectuer ce paiement pour le 31 janvier
2017 au plus tard. En espérant vous rencontrer dans notre Musée, veuillez accepter Chers
(e) Amis (e) mes très amicales salutations.
GOEDERT Jean-Marie
Trésorier
Tel : 081/735021
ATTENTION : Art.9 des Statuts : -----. Tout membre est réputé démissionnaire s’il ne paie pas sa cotisation
pendant deux exercices successifs.
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AQUARELLES.
L’ARMEE SUR TOUS LES FRONTS.
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