Flash est en passe de devenir un standard pour la cration et
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Flash est en passe de devenir un standard pour la cration et
Pecquereau Pierre-Gilles Signature numérique de Pecquereau Pierre-Gilles ID : CN = Pecquereau Pierre-Gilles, C = BE Motif : Je suis l'auteur de ce document Date : 2003.08.27 11:10:23 +02'00' Avantages de Flash [email protected] Publier sur le Web, c'est avant tout réaliser une combinaison unique entre publication, interface utilisateur et technologie.Si les langages tels que le HTML/PHP/CSS sont parfois utilisés dans la réalisation d’un site Web incluant une valeur ajouté au design interactif, il faut reconnaître que l’outil de prédilection est le flash qui permet, notamment, l’animation sur le web. Le Flash permet de réaliser des animations, chose que l'on connaissait déjà avec le HTML dynamique. Cependant, il diffuse des animations de manière fluide avec des taux compression élevés. L’animation vectorielle pour le Web fut inventée par Jonathan Gay, co-fondateur de la société FutureWave Software en 1993, avec un logiciel d’édition s’appelait « FutureSplash Animator ». C’est en 1997 que Macromedia change de président. Bud Colligan (créateur de Director) est remplacé par Rob Burgess (ancien patron de Silicon Graphics Canada). Ce dernier fait évoluer l’entreprise vers l'Internet et fait migrer tous les produits vers le développement online. Macromedia va alors faire l’acquisition de l’entreprise de Jonathan Gay et rebaptise le logiciel « Flash ». La version « Flash 2 » et le format SWF voient le jour dans la foulée. On connaît la suite … Aujourd’hui, flash n’est plus seulement un logiciel d’animation et de dessin vectoriels, mais évolue vers un éditeur de contenus « plurimédia ». Pour certains, flash serait même en passe de devenir un standard pour la création et diffusions de graphiques (vectorielles) sur internet. De plus, le logiciel flash a amené beaucoup de changements dans le potentiel créatif des "webdesigners". Il offre une énorme liberté de création, que l’on travaille sur des images ou encore du contenu interactif. Distinguons deux types d’intégrations pour ce format de publication : le logiciel de Macromédia est un éditeur de site Web. Ses utilisateurs peuvent donc soit développer des sites Web complets (une page HTML servant de support pour le navigateur), soit des animations destinées à être intégrées dans des contenus HTML. Rappelons que depuis 1998, le plugin flash est directement intégré dans les 2 navigateurs qui contrôlent 90 % du marché : Netscape Navigator et Microsoft Internet exploreur. Il faut indiquer la dimension dans laquelle s’inscrit ce plugin : ce n’est pas simplement une technologie qui permet d’interpréter le format de publication. Il y a un caractère « propriétaire », ici en l’occurrence celle de Macromédia, qui souhaite par sa diffusion gratuite acquérir une position dominante. L’existence de flash se justifie par sa spécialisation dans la manipulation des médias vectoriels. L’intérêt est que les médias vectoriels sont légers en termes de « ko ». Le désavantage est que le rendu doit être calculé en temps réel sur la machine qui lit le média. Mais plus encore, l’émergence du format SWF en tant que standard n’est pas le résultat d’un schéma « top-down », une imposition du média à l’utilisateur. Il semble que ce soit l’adoption par les utilisateurs, sociétés éditrices, développeurs amateurs et internautes, qui aient facilité sa diffusion, pour des raisons tenant à sa singularité. Le succès de flash peut s’expliquer par plusieurs facteurs : • média riche pour un faible coup en terme de poids (si utilisé à bon escient, en évitant les animations lourdes). • Contrôle total du média ((on s’abstrait des problèmes liés au navigateur de l’utilisateur, pas besoin d’avoir des conditions ergonomiques sous formes de règles à respecter). • De par son interactivité, il permet d’immerger le surfeur dans le site. Le succès du logiciel fut rapide mais il y a également une absence totale de réflexion sur le médium. Heureusement, cela commence à changer. On constate, par exemple, que Macromédia développe depuis peu, les concepts d’accessibilité et utilisabilité pour son software (voir le portail officiel de Macromédia). On peut lire à ce sujet divers articles, notamment sur le site « a lista part » que je vous conseille vivement : http://www.alistapart.com/stories/tools/ http://www.alistapart.com/stories/flash_mx_clarifying/ http://www.alistapart.com/stories/flash_mx_moving/ Je ne vais pas ici faire un long discours sur comment rendre flash accessible, pour cela il y a des articles très bien écrit, que vous pouvez consulter par exemple ici : http://www.heidsite.com/archives/flashaccess.html http://www.iboost.com/build/design/articles/pageview/603.htm http://smw.internet.com/symm/voices/flashsins/ http://www.smartisans.com/why_animate.htm Je voudrais partir d’une phrase écrite par Colin Moock sur son weblog ( ) en réponse à un article de Jacob Nielsen (flash 99% bad). Il dit ceci : “usable isn't inhernet in a technology, it's a correspondence between a tool and the habits of the person that uses the tool. Furthermore, "easy to use" isn't even a goal of many expressions on the web. Sure it's important and worth discussing if you're selling books or staplers to the masses, but that's not really a keen interest of mine.”. Traduction du passage : « L’utilisabilité n’est pas quelque chose inhérent à la technologie, c’est une correspondance entre un outil et les habitudes d’une personne qui utilise cet outil. Plus encore, l’idée de « facile à utiliser » n’est pas l’objectif principal de beaucoup d’expressions que l’on retrouve sur le web. Bien sûr, cela est important si vous vendez des livres à un large public (NDLR : il pense à l’aspect marketing et commercial du Web), mais cela n’est pas le centre de mes intérêts ». Cette phrase traduit bien l’idée que se font tout certains « flasheurs » du média flash. Mais sans même tomber dans le concept « d’art » et de « question de goût », Prenons l’exemple de flash qui est ici utilisé pour illustrer les explications techniques : http://www.cars.com/carsapp/national/?srv=parser&act=display&tf=/features/intercar/i c_index.tmpl Ici, on a utilisé les capacités de l’outil à des fins d’explications, et non pas comme une création artistique. Plus concrètement encore, pour ceux qui ne sont pas au courant des possibilités qu’offrent flash ou qui doutent de son utilisation par rapport à une bonne base de donnée en MySQL avec une interface Web programmé en PHP : observez ce que permet le "flash remoting", je vous renvoi à cette article qui détaille bien le sujet : http://www.macromedia.com/fr/devnet/mx/blueprint/articles/flashbp.html Notons également que : • Flash offre une stabilité et compatibilité inégale. • Avec flash on peut intégrer différents contenus multimédias en un seul format. • Il y a un support du XML, ainsi que des applications serveurs. • Flash intègre une notion d’optimisation qui permet de charger par des couches d’information en gérant les téléchargements par contenu. • Le fait d’utiliser des dessins vectoriels rend les fichiers créés sous flash léger, mais surtout, les vecteurs sont ‘scalaires’ permettant ainsi à la qualité de l’animation de rester constante sous n’importe quelle résolution. • La dimension sonore est un point majeure du développement dit « ‘interactif » en flash : la symbiose visuelle et sonore permet de renforcer la navigation de l’internaute. • Avec la version MX de flash, nous pouvons désormais voir l’utilisation de flash non pas comme un « gadget utile à l’animation sur le Web », mais comme un réel outils pour la construction d’interfaces. Prenons, par exemple, le support vidéo supporté Flash MX et le Flash Player 6 qui donne de nouvelles possibilités aux annonceurs. En effet, maintenant on peut incorporer des vidéos dans son application, tout en gardant le contrôle et la créativité de celle-ci, alors qu’avant il fallait faire appel à un outil de lecture extérieur à notre application. Le support du Sorenson Spark Codec assure la compression, le streaming et une bonne qualité de rendu vidéo. Couplé à ColdFusion, le Flash Remoting offre des opportunités étonnantes, tout particulièrement pour des objets comme le Microsoft Pocket PC ou le Nokia 9200 Communicator. Ainsi, à la place d’utiliser le eMbedded Visual Basic ou le eMbedded Visual C++ Toolkit pour connecter les PC Pocket client sans fil, on peut programmer une présentation visuelle plus puissante qui permet notamment d’afficher plus que des données. Il y a de nombreuses manipulation possible (playback etc..), ce qui permet d’offrir aux client une réelle immersion dans les graphiques, organigrammes, diagrammes et même le son audio. Un exemple est le « FlashAssist » Pro de Anthony Armenta de Ant Mobile Software (http://www.antmobile.com). Avec « FlashAssist », vous pouvez générer du code source qui charge automatiquement un fichier Flash d’un exécutable Windows CE. L’utilisation de Flash MX combiné avec « FlashAssist » permet ainsi de réduire de moitié le temps de développement d’applications Windows CE. Je ne vais pas ici vous détailler toutes les possibilités qu’offre Flash MX, car ce n’est qu’un article d’introduction sur le sujet. (Développement de l’E-learning en Flash, etc. sera pour d’un prochain article). Il est néanmoins intéressant de faire quelques remarques à propos de l’interaction entre les différents logiciels de Macromedia, simple exemple pour montrer à quel point la combinaison de ses différents logiciels peut vous faciliter la vie : Il est parfois difficile de traiter des grosses parties d’ActionScript dans le panel de Flash MX, il faut alors recourir à des applications externes : Dreamweaver MX supporte complètement l’ActionScript, il est donc aisé de travailler, sauver et exporter ses fichiers de l’un à l’autre. Quand vous modifiez une page HTML en Dreamweaver qui contient un fichier flash .swf, vous pouvez à partir de Dreamweaver lancer le fichier .fla correspondant directement dans Flash MX. Vous pouvez éditer votre fichier dans Flash et quand vous sauver le .fla, le .swf se met automatiquement à jour et vous êtes renvoyé dans Dreamweaver. De même que lorsque vous utiliser le « sitemap view » sous Dreamweaver, vous pouvez changer directement les liens dans le .swf sans avoir à ouvrir Flash. Ce que je voudrais indiquer ici, ce n’est pas l’éventail des possibilités que l’on obtient grâce à l’utilisation du média flash. Vous êtes assez grand pour vous renseigner par vous-même sur ses possibilités. Il faut juste signaler que ses possibilités se développent continuellement et sous plusieurs formes. Nous pouvons conclure sur une observation de Dominique Foray et Christopher Freeman qui expliquent que : « c’est l’adoption et l’usage qui confèrent au bien son mode d’existence.». Ces processus d’appropriation peuvent prendre des formes multiples, notamment avec le Web qui est un système ouvert. Flash ne fait pas l’unanimité dans le monde du Web et d’ailleurs son utilité est souvent contestée, par des arguments plus ou moins valides (voir texte ci-dessus). Dès lors, on pourrait considérer qu’il constitue un Web à part, qui ne se traduit pas par des systèmes hypertextes…