Children at work - Lycée - Collection Password English
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PROJECT 1 Children at work n Déroulement de la séquence Prévoir une durée maximale de 4 semaines, évaluation comprise. PAGES INTRODUCTIVES p. 4 STEP 1 / p. 6 Make sense: “Child employment” / / p. 7 Over to you + Language skills p. 8 Make sense: “Children’s working conditions” / Over to you + Language skills p. 9 / Recap p. 10 p. 14 Your project level 1 STEP 2 p. 11 Make sense: “A useful trade” / p. 12 Over to you + Language skills p. 13 Make sense: “Different viewpoints, different views” / p. 14 Over to you + Language skills p. 14 Recap p. 16 Your project level 2 ORGANISATION GÉNÉRALE ET FINALITÉ DU PROJET Au terme de l’exploitation du chapitre “Children at work”, l’élève sera invité à prendre l’habit d’un membre de la commission parlementaire, en 1843, pour rédiger un rapport sur la situation des enfants au travail après avoir enquêté auprès des différents acteurs de cette situation : enfants, parents, industriels, propriétaires de mines, médecins, etc. une Angleterre en pleine industrialisation où les hiérarchies sociales sont bouleversées et où le législateur tente d’intervenir pour améliorer la condition de ces enfants. Le projet, s’il est conduit en fin de Step 1, consistera pour chaque élève à écrire une partie de ce rapport à l’issue d’une phase préliminaire d’auditions et d’interrogatoires des différentes personnes concernées. Ce rapport aura donc pour objet d’informer le parlement de la situation des enfants au travail. Notons que ce chapitre s’inscrit dans un cadre interdisciplinaire puisque l’étude de « l’âge industriel et sa civilisation du milieu du XIXe siècle à 1939 » est inscrite au programme d’histoire de 1re, dans lequel on présente le processus d’industrialisation et les transformations économiques et sociales qui en découlent. On étudie également les courants qui tentent d’analyser la société industrielle pour l’organiser ou lui résister. Le projet permettra aussi de comparer la situation en Angleterre lors de la révolution industrielle et la situation actuelle des pays en voie de développement. Si les élèves étudient la totalité du chapitre, ils devront rédiger en fin de Step 2 une autre partie de ce rapport officiel pour présenter cette fois les différents points de vue sur la question du travail des enfants tels qu’ils se sont exprimés lors d’un débat parlementaire précédant la rédaction du rapport. Le rapport présenté sera de type informatif mais également argumentatif puisque les opinions doivent être étayées et justifiées à l’aide d’exemples. Le Step 1 permet de brosser un tableau du rôle et des conditions de travail des enfants les plus déshérités dans Le Step 2 donne à voir les prises de positions de différents acteurs de la société victorienne face au travail des enfants. n Type de discours et types de textes Le parcours conduit dans un premier temps à une prise de parole en continu et/ou en interaction, puis à la rédaction d’un rapport pour rendre compte de faits Project 1 - Children at work 1 observés, d’informations recueillies ou d’opinions exprimées. En conséquence, si les supports proposés sont de sources et de natures variées (documents statistiques, gravures d’époque, extrait de rapport, interviews, extraits de discours, extrait de roman, etc.) les textes étudiés sont essentiellement de type informatif et argumentatif. L’accumulation des informations conduit implicitement à la dénonciation de la situation. L’extrait littéraire de Oliver Twist de Charles Dickens, contient sous forme narrative des arguments que l’on pourra réutiliser. n « Cœur de sens » Le chapitre est centré sur la notion de domination : dans cette société nouvellement industrialisée, le pouvoir économique aux mains d’une nouvelle bourgeoisie fait naître de nouvelles hiérarchies sociales. Ainsi, la bourgeoisie cumule les pouvoirs alors qu’hommes, femmes et enfants de la classe ouvrière travaillent à leur service pour des salaires de misère, pour survivre. Le « cœur de sens » du chapitre est double : d’une part la notion « d’exposition » d’une situation existante, celle dans laquelle les enfants travaillent, d’autre part la notion de dénonciation de cette situation, qui résulte de la juxtaposition des faits ainsi exposés. – les phénomènes d’accentuation liés à l’expression des réactions ou de l’opinion du locuteur ; – le discours indirect pour rapporter les propos des personnes interviewées et les faits observés. n Éléments du contexte culturel Quelques rappels sur le contexte culturel de l’époque. • Queen Victoria (1819-1901) Queen Victoria was the queen of the United Kingdom of Great Britain and Ireland (1837-1901) and empress of India (1876-1901). Her rule was the longest of any British King or queen, and happened at the same time as Britain’s greatest period of world power and industrial development. She gave her name to an era, the Victorian Age. She and her husband, Prince Consort Albert of SaxeCoburg-Gotha, had nine children, through whose marriages were descended many of the royal families of Europe. n Activités langagières • Victorian Age L’exposition des faits, aussi détaillés que possible, et des opinions appuyées par des arguments seront au centre du chapitre, tant en réception qu’en production. www.bbc.co.uk/schools/victorians En réception écrite, l’accent sera plus particulièrement mis, à partir de lecture de données statistiques, d’interviews, d’extraits de roman, de discours, sur la compréhension des faits explicités ainsi que sur leur signification implicite. À l’oral, les élèves seront amenés à repérer les mots que l’énonciateur a choisi d’accentuer et par là même à en déduire son opinion. Au cours des activités de production l’élève sera à son tour invité à présenter ou à rapporter des faits, à l’oral comme à l’écrit ; il sera également amené à relater ces faits et à exprimer ses opinions à l’aide d’arguments et d’exemples significatifs. Comprendre le factuel et sa signification implicite. Dans une prise de parole, comprendre les informations principales et la position de l’énonciateur. Présenter le résultat d’une recherche personnelle ou collective, ou bien présenter un point de vue et sa justification. Participer activement à une discussion sur un thème étudié et expliquer ses réactions. Rendre compte d’une situation en soulignant les détails significatifs et en les illustrant d’exemples. n Outils linguistiques Pour s’enquérir et rendre compte d’une situation, pour exprimer ses réactions et son opinion, on insistera plus particulièrement sur : – les interrogatives, la présentation de données chiffrées et la comparaison de quantités ; – l’expression du contraste pour mettre en valeur les inégalités de traitement des enfants ou les similitudes de leur situation ; 2 – l’expression de l’obligation et de l’interdiction, liées à la notion de domination ; • The Industrial revolution The Industrial revolution began in Britain in about 1750 and within 100 years the country developed from an agricultural society into an industrial nation with trading links across the world. Industry had a great effect on British social and economic life, as many people moved from the countryside to work in the rapidly growing towns. Oxford Guide to British and American Culture, 1999. • Parliamentary commissions about child labour Michael Sadler 1780-1835 Tory MP for Newark, 1829 and 1830, and for Aldborough, North Yorkshire 1831-1832, he moved unsuccessfully for the establishment of poor law in Ireland, and moved resolution for improving the living conditions of the agricultural poor in England, 1831. On 16th March 1832 Sadler introduced a Bill in the House of Commons that proposed limiting the hours of all persons under the age of 18 to ten hours a day. Parliament was unwilling to pass Sadler’s bill, but in April 1832 it was agreed that there should be another parliamentary enquiry into child labour. Sadler was made chairman and for the next three months the parliamentary committee interviewed 48 people who had worked in textile factories as children. On 9th July Michael Sadler discovered that at least six of these workers had been sacked for giving evidence to the parlia- mentary committee. Sadler announced that this victimisation meant that he could no longer ask factory workers to be interviewed. He now concentrated on interviewing doctors who had experience treating people who worked in textile factories. […] Sadler’s report was published in January 1833. The information in the report shocked the British public and Parliament came under increasing pressure to protect the children working in factories. British Library of Political and Economic Science, COLL MISC 0062. • Child Labour in Nineteenth-Century Literature Child labour did not begin with the advent of the industrial revolution. The young had always worked alongside their parents in the home, in the field, and as apprentices in skilled and semi-skilled trades, but the late eighteenth and early nineteenth centuries saw a drastic change in the type of labour children performed. Increasingly employed in factories and mines, children were thrust into dangerous and unhealthy situations within the adult working world, prompting reformers to call for legislative change and Romantic and Victorian writers to offer sympathetic representations of working children in their poetry and fiction. INTRODUCTION Lord Ashley, Earl of Shaftesbury (1801-1885) At the age of twenty-five he was elected as M.P. for Woodstock, a pocket borough under the control of the Shaftesbury family. […] In March 1833, he proposed a bill that would restrict children to a maximum ten hour day. On 18th July, 1833, Ashley’s bill was defeated in the House of Commons by 238 votes to 93. Although the government opposed Ashley’s bill it accepted that children did need protecting and decided to put forward its own proposals. The government’s 1833 Factory Act was passed by Parliament on 29th August. Under the terms of the new act, it became illegal for children under nine to work in textile factories, whereas children aged between nine and thirteen could not be employed for more than eight hours a day. The main disappointment of the reformers was that children over thirteen were allowed to work for up to twelve hours a day. […] In 1840 Lord Ashley helped set up the Children’s Employment Commission. Its first report on mines and collieries was published in 1842. The report caused a sensation when it was published. The majority of people in Britain were unaware that women and children were employed as miners. Later that year Lord Ashley piloted the Coal Mines Act through the House of Commons. As a result of this legislation women and children were prohibited from working underground. Lord Ashley also continued to lead the campaign for a reduction in the hours that children worked in factories. […] He published a report that revealed that children as young as four and five were still working from six in the morning to ten at night in some British factories. http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/IRashley.htm In the early part of the nineteenth century thousands of children in England were employed in textile factories, workshops, and mines, usually working long hours for very low wages. Although the Factory Act of 1833 set at nine the minimum age for children working in factories, it was rarely enforced. Parents who depended on the wages of their offspring could easily obtain certificates testifying that their children met the required age. Mining was not regulated until much later when the Report of the Children’s Employment Commission in 1842 exposed the dangerous and unhealthy conditions under which children as young as four and five labored underground. The smallest workers were most commonly employed as “trappers,” sitting alone in the dark shafts and opening the trap doors for approaching coal carts. Older children, six and up, worked in the mines as human beasts of burden, dragging loaded coal carts. Older children, six and up, worked in the mines as human beasts of burden, dragging loaded coal carts through narrow passages. Other industries, such as the manufacture of glass, lace, pottery, paper, and tobacco, were subject to no regulations at all until well past the mid-century mark. An almost exclusively British practice was the tradition of using small boys, and sometimes girls, to climb narrow chimneys as apprentices to adult chimney-sweeps. George Phillips reports that elsewhere in the world chimneys were most often cleaned with a weighted rope operated by two men and later by machinery invented for the purpose, but it was an English tradition to use climbing boys. “Once he had started to employ climbing-boys, the Englishman did not wish to change his habit; and the custom of sending small children… up chimneys continued in a country noted for its tenacity in maintaining its traditions,” writes Phillips. Children as young as four, the smaller the better, were apprenticed by their poverty-stricken parents or by unscrupulous overseers of workhouses. […] Project 1 - Children at work 3 British children in factories and mines inspired calls for reform from such notable literary figures as Robert Southey, who visited textile factories in the early part of the nineteenth century, Samuel Taylor Coleridge and William Cobbett. […] The plight of the climbing-boys and chimney sweeps seemed particularly to capture the imagination and sympathy of authors and reformers. William Blake’s famous poem “The Chimney Sweeper” appeared in 1789. […] Dickens had a unique perspective on the subject of child labour, reflecting upon his own experience working at Warren’s Blacking Factory at the age of twelve when his father was held in debtor’s prison. Completely on his own, working long hours in ratinfested quarters, young Dickens felt abandoned by his family, and his bitterness over this period of his childhood continued to influence his life and writings. Numerous critics and biographers have studied the details of the Warren’s Blacking episode and note that it informed the author’s sympathetic treatment of working and abandoned children in many of his novels, particularly Oliver Twist and the largely autobiographical David Copperfield (1850). http://www.enotes.com/nineteenth-century-criticism/ child-labor-nineteenth-century-literature EXPLOITATION DE LA TIMELINE ET DE LA LOGPAGE n La Timeline Frise chronologique qui permet de récapituler et d’organiser les événements marquants du règne de Victoria : événements politiques, culturels et économiques, en lien avec le travail des enfants et les différents actes législatifs afférents. n La Logpage Dès le Step 1, les élèves pourront renseigner la Timeline ainsi que la première partie de la Logpage, en notant des informations générales concernant les enfants au travail (origine sociale, âge, sexe), les métiers qu’ils exercent et leurs conditions de travail. Dans le Step 2, ils pourront à la fois compléter leur Timeline en prenant connaissance des débats autour de la question du travail des enfants, et leur Logpage en mettant en évidence les attitudes de différents acteurs de la société de l’époque ainsi que les arguments qu’ils développent en faveur ou contre le travail des enfants. PAGES INTRODUCTIVES Book p. 10-11 L’objectif de cette double page d’ouverture est de préparer les élèves à « entrer » dans le chapitre et de mettre en éveil leur curiosité. Les documents iconographiques et textuels seront autant d’indices pour, dans un premier temps, leur permettre d’identifier la période et le lieu – l’époque victorienne, la révolution industrielle en Angleterre – et de verbaliser les connaissances qu’ils pourraient en avoir, aussi modestes soient-elles. On pourra utilement leur rappeler les activités conduites dans d’autres disciplines, histoire-géographie, SES notamment. Ces indices leur permettront également d’émettre des hypothèses ou de formuler des questions sur la problématique du chapitre liée à cette période : l’origine des enfants au travail, le type de travail exercé par ces enfants, leurs conditions de travail, les réactions des parents, des autorités, etc. n Analyse des documents Le titre, “Children at work”, indique la thématique du chapitre de manière large : les autres documents permettront d’en préciser l’ancrage temporel et spatial. Trois documents iconographiques – documents primaires 4 Transparents n° 00 accompagnés d’une légende : une gravure incluse dans un rapport parlementaire qui date de 1842, un tableau de C. T. S. Moore (1853-1901) représentant la ville de Manchester en 1840 et en médaillon, un portrait de la reine Victoria. Gravure incluse dans le rapport parlementaire de 1842, sous la direction de Lord Ashley (voir Guide p. 00) qui représente des enfants au travail dans les étroits boyaux des mines : on est frappé par l’obscurité, l’étroitesse des lieux où seuls des enfants peuvent se glisser et la charge de charbon sur le chariot que les enfants ont énormément de mal à pousser. La pénibilité du travail est évidente et est encore accentuée par l’inclinaison du plan de travail. Vue de Manchester, ville symbole de la révolution industrielle dont la population a triplé en 40 ans. On est frappé par l’intense activité qui se dégage de cette représentation, (transparent n° 00). Au premier plan les activités agricoles traditionnelles sont à peine visibles alors que l’activité industrielle, symbolisée par les cheminées d’usines et de bateaux à vapeur, est, elle, prédominante. En médaillon un portrait de la reine Victoria ainsi que les dates de son règne particulièrement long. n Phase d’échauffement Pour faciliter la tâche de reconnaissance, le professeur pourra choisir d’introduire le thème du chapitre lors d’une phase d’échauffement. Ce chapitre se situe au début du manuel et correspond à la mise au travail des élèves. On pourrait choisir de diriger les échanges à partir du vécu des élèves pour les recentrer ensuite dans l’espace et le temps : l’Angleterre victorienne. • Brainstorming: Work Questionnement au groupe, professeur inclus : Do you know any young people who work either full time or part time? u Would you be ready to have a part time job to earn pocket money? What type of jobs can you think of? Transparent 00 Æ un ensemble de situations représentant des enfants au travail scolaire, dans différents pays. React to these pictures: Identify what the children are doing/ why / where /when • Possibilité également d’entrer plus directement dans la problématique du chapitre en montrant soit l’affiche du film Oliver Twist, soit un extrait du film. Transparent : Oliver Twist (affiche du film ou bien document p. 17) des élèves sur le titre pour mieux définir la problématique du chapitre. Il faudrait pouvoir obtenir : – place: England – Great Britain; – time: Victorian times – middle of the 19th century – industrial revolution; – people: children who had to work – maybe from the working class – whose families were poor – couldn’t provide for them. On pourra également faire souligner les liens entre les trois documents iconographiques et amorcer des suppositions et des explications. u Judging from … I guess that … I cannot be quite sure but I’d tend to think that … As we can see… we may infer that… As far as I know, Manchester … / industries … / mines … / people… / Queen Victoria … À ce stade, noter au tableau toutes les suggestions des élèves, même si elles sont erronées, elles leur serviront de repères pour entamer leurs recherches ou élaborer leur questionnement. Étape 2 : par deux 1. Recap everything you know about Victorian times and organize these elements chronologically. n Formes de travail Amorce en collectif, suite par deux, puis retour en collectif. n Mise en œuvre Étape 1 : collective Regarder, décrire, commenter très rapidement les documents de la double page. Attirer également l’attention 2. What would you like to discover about this period and about children at that time. List your questions. Le professeur encouragera les élèves à formuler les connaissances qu’ils ont déjà et il pourra proposer un tableau de ce type à chaque tandem pour faciliter la prise de notes organisée. Exemples de productions obtenues : Our questions Why did children have to work? Our suppositions What we know parents were poor parents were dead not all the children worked What occupations did they have? Where did they work? in mines Were they sick? Did many of them die? How much money did they earn? just a little How long did they work? Did they go to school? What’s a parliamentary report? What is it for? Étape 3 : collective Mise en commun : un(e) secrétaire pour répertorier l’ensemble des questions et des amorces de réponse sur un transparent. 4 We wonder why… We’d like to know… We suppose… I’m pretty sure… I’d tend to think… Trace écrite reflétant les échanges au sein du groupe et l’ensemble des questions ; celles-ci pourront servir de fil conducteur à une ultime phase récapitulative menée en fin de parcours. Timeline à renseigner. As far as I know… / If my memory serves me right… / I’ve heard of… Project 1 - Children at work 5 STEP 1 Book p. 12 n Architecture de l’ensemble du Step : 2 étapes 1. Informations générales sur le travail des enfants : leurs principales activités – le nombre d’enfants employés dans les secteurs de l’industrie minière et de l’industrie textile – les lois promulguées pour encadrer le travail des enfants. 1 Child employment n Analyse des documents Documents de natures diverses : l Des données statistiques – Les trois principales activités des enfants – garçons et filles – telles qu’elles ont été répertoriées par le recensement de 1851. On remarquera la forte proportion de garçons travaillant encore dans le domaine agricole et le nombre supérieur de filles employées dans l’industrie textile. – Le deuxième document permet de mieux mesurer l’importance du travail des enfants dans les deux secteurs industriels prépondérants à l’époque – industrie minière et industrie textile – puisqu’il souligne non seulement le nombre d’enfants employés mais aussi la proportion des enfants par rapport à la main d’œuvre totale. Il permet d’autre part de pointer le grand nombre d’enfants engagés dans ces deux secteurs d’activité alors qu’ils n’ont pas encore quinze ans. Enfin, il montre l’évolution, à la baisse, du nombre d’enfants travaillant dans ces deux secteurs entre 1851 et 1881. L’étude des autres documents permettra aux élèves de donner des explications sur les questions qu’ils pourront se poser à la lecture de ces données chiffrées. l Deux gravures légendées datées l’une de 1835 et l’autre de 1850 Book p. 12-13 Un récapitulatif de quelques dates importantes en matière de législation sur le travail des enfants, en GrandeBretagne : l’âge requis pour exercer certaines activités, l’interdiction de faire travailler les enfants dans certains secteurs (ramonage), la date à laquelle l’école est devenue obligatoire et enfin l’obligation pour les employeurs d’obtenir un permis de travail pour les enfants scolarisés. l Un document sonore (piste n° 3 du CD élève) : en réaction à la lecture des documents précédemment cités, une mère d’un enfant de 4 ans imagine ce qu’aurait pu être la vie de son fils s’il était né une centaine d’années plus tôt dans une famille pauvre ou bien orphelin. Elle reprend des éléments connus “they worked on farms, in mines, in cotton mills – they were trappers, scavengers, chimney sweeps – they were tiny children” mais insiste sur les conditions de ces enfants : “awful conditions, pushing heaving carts of coal, getting up at the crack of dawn, exhausting, long hours, frightening (dark, claustrophobic), pollute, dirty, accidents, many deaths, cheap labour.” l N.B. : Les éléments soulignés n’ont pas été mentionnés dans les documents précédents mais ont pu l’être lors de l’étude des pages introductives. – La première donne à voir l’intérieur d’une filature avec ses machines. La légende met en évidence le danger encouru par les enfants lorsqu’ils effectuent les tâches pour lesquelles ils sont employés : récupérer les morceaux de coton tombés sous les machines alors que celles-ci sont toujours en marche ou bien réparer les fils cassés en se penchant au-dessus de la machine. – La seconde représente un petit ramoneur, barbouillé de suie de la tête aux pieds, devant la porte d’une maison cossue. Il conviendra de souligner là encore le danger que représentait cette activité pour les enfants non seulement exposés à des poussières toxiques mais aussi à des chutes lorsqu’ils montaient dans la cheminée. Une définition de ce travail est accessible aux élèves dans leur Logbook p. 6, activité C.c. n Lexique Un extrait de rapport de la commission parlementaire de 1843, de type informatif, qui pointe l’origine sociale de ces enfants au travail : parents pauvres – orphelins de père ou orphelins confiés à ce que l’on pourrait appeler l’assistance publique de l’époque (the new Poor law – 1834 et les workhouses : voir Guide p. 00). de l’introduction puis rendre compte soit des informations déjà mises en évidence lors des pages d’ouverture, soit des éléments nouveaux. l 6 2. Zoom sur la réalité du travail des enfants à partir de sources primaires : témoignages de parents et d’enfants tels qu’ils ont été enregistrés par la commission de 1832 dirigée par Michael Sadler (voir Guide p. 00). Les mots qui pourraient poser problème aux élèves ont été soit donnés en notes (relief), soit explicités par une définition. D’autres peuvent être compris par inférence : les élèves pourront ainsi rapprocher cotton mills de textile factories. n Formes de travail Amorce en collectif, suite en groupes, retour en collectif. Make sense 1. En collectif : laisser les élèves prendre connaissance Procéder ensuite à une activité rapide de balayage visuel des différents documents afin d’en déterminer la nature et d’émettre des suppositions quant à leur contenu. Au cours de cette phase collective, les élèves devront être amenés à reconnaître : – statistics about child employment; – occupations and workplaces; – laws. 2. a. En groupes : partager la classe en groupes de 3 à 4 élèves. Si le chapitre est étudié en début d’année, veiller à constituer des groupes d’élèves qui ne se connaissent pas encore bien de manière à déjà créer une certaine cohésion dans le groupe classe. Tous les documents sont pris en charge par tous les groupes. Demander à chaque groupe de désigner des rapporteurs pour chacune des rubriques à renseigner de la question 2c. b. Mise en commun : À l’issue des échanges, inviter les élèves à renseigner leur Logpage. On l’aura reproduite sur un transparent qui sera confié à un élève. Le professeur pourra alors projeter cette Logpage renseignée et faire réagir la classe (informations oubliées, éléments erronés du point de vue du sens, erreurs de forme). Lors de cette critique constructive on stimulera l’interaction : u You were right to mention … / I don’t fully agree with the definition of… I think there is a spelling mistake… You should write / have written… instead of… 3. En collectif ou en individuel. Audition du document sonore : si besoin, pour faciliter la tâche des élèves, le professeur pourra préciser le contexte : a mother of a 4 year-old child has just read the documents you have studied. Listen to her reaction. On dirigera l’écoute sur les éléments reconnus et sur les nouvelles informations. Le professeur pourra cibler deux groupes d’élèves pour ces différentes tâches d’écoute, la première, plus facile convenant mieux aux élèves les moins à l’aise en compréhension orale. Cette activité peut être menée en autonomie et constituer une partie du travail à la maison. La mise en commun se fera en classe entière lors de la séance suivante. Une partie de ce document est utilisée lors des activités de Language skills : activité n° 1, p. 22 du manuel. Nous conseillons de mener cette activité très courte, qui veut mettre en relief le sens véhiculé par les choix d’accentuation du locuteur, en classe entière à la suite de la mise en commun. 2 Les activités B et C du Logbook (p. 5 et 6) permettront à ce stade un premier travail d’organisation du vocabulaire nécessaire à la mémorisation. Over to you 3. Phase d’écriture qui pourra soit faire l’objet d’un travail à la maison, soit d’une courte activité en classe : le professeur pourra alors observer comment les élèves procèdent individuellement. 4. Phase d’expression en continu où l’élève doit exprimer ses réactions. Il pourra prendre appui à la fois sur les documents étudiés en réception écrite et orale au préalable. L’activité A du Logbook p. 5, piste 4 du CD élève, pourra faire suite à cette phase d’expression libre et permettra de comprendre l’importance des phénomènes intonatifs et accentuels. Une troisième phase pourra consister à reprendre les énoncés personnels produits initialement en veillant particulièrement aux schémas intonatifs et accentuels. Certains énoncés pourront faire l’objet d’une trace écrite dans les cahiers, trace écrite matérialisant les données phonologiques. 5. Phase d’interaction qui, selon toute vraisemblance, ne donnera pas lieu à des opinions divergentes mais davantage à une argumentation complémentaire et des exemples variés. Les activités de réflexion sur la langue n° 2-3-4-5 p. 22 du manuel permettront en outre aux élèves de trouver des informations sur la situation actuelle. On attirera l’attention des élèves lors de ces phases de production sur l’importance des schémas accentuels et intonatifs. u Well, obviously… / as well as this… / I’d like to add… / for instance… / in countries such as… / like… / … to name but a few. Si le professeur le souhaite il peut aussi charger un groupe d’élèves de relancer la prise de parole en montrant de l’intérêt pour ce qui vient d’être dit. Il pourra par exemple inscrire des prompts au tableau, les faire répéter et désigner les élèves qui auront la charge de les utiliser au cours de l’activité, libre aux autres de les utiliser aussi. u Really? / How interesting! Do you mean that…? You must be joking! Children’s working conditions n Analyse des documents Sources primaires de deux types : une gravure et deux extraits d’interviews consignées par la commission parlementaire de 1832, sous la direction de Michael Sadler (voir Guide p. 00). l La gravure représente l’intérieur d’une filature en 1839 et des enfants au travail. On voit à droite une machine sur laquelle travaillent deux adultes ; un enfant, probable- / I see… puis Book p. 14 ment un scavenger, est encore sous la machine, son corps est couvert de coton ; au premier plan, deux enfants qui s’embrassent : l’un aux pieds nus, en haillons, l’autre à gauche, un enfant de patron au pantalon jaune, chemise à col, qui porte des chaussures. Leur embrassade se lit comme une supplique du petit scavenger ; on notera les visages tristes et préoccupés des adultes mal vêtus qui les entourent. À l’arrière plan un groupe de trois hommes, Project 1 - Children at work 7 bien vêtus et portant chapeaux, le plus grand d’entre eux une cravache à la main, dont on ne sait pas si elle sert pour les chevaux ou pour les employés. On notera la perspective et les lignes du tableau qui semblent mettre en hauteur l’arrière-plan et contribuent ainsi à donner une impression de domination des personnages sur ceux représentés en contrebas au premier plan. l Extraits de deux interviews qui constituent des témoignages sur la situation des enfants au travail : celle d’un père dont les trois fillettes travaillent dans une filature et celle d’un jeune garçon de 17 ans, préalablement employé dans une usine textile. – Le premier extrait insiste sur les longues heures de travail au cours desquelles il est parfois impossible aux enfants de manger ou de boire – le temps de sommeil réduit à quatre heures, lorsque l’activité bat son plein, et les enfants trop fatigués pour pouvoir avaler la nourriture – les punitions sévères en cas de retard et le salaire qui permettait à peine de survivre. Il mentionne également, de manière très sobre, son désespoir et celui de sa femme à voir les conditions de vie de leurs enfants. – Le second extrait mentionne également les longues heures de travail qu’un enfant de 7 ans est contraint d’effectuer (14h30) et souligne les effets des conditions de travail difficiles sur sa santé : le manque de sommeil, la position debout l’ont rendu incapable de marcher. Seule la sollicitude de son frère et de sa sœur lui a permis de se rendre à l’usine et d’éviter peut-être d’être constamment battu par le contremaître. On notera la présence de would qui marque la récurrence des châtiments corporels. Lexique : dans la première interview, assez longue, le sens des mots peu courants ou difficiles a été donné en notes. Seul victualling pourrait poser problème mais devrait être résolu soit par inférence contextuelle (victuals in their mouths), soit par rapprochement avec le français « victuailles ». On pourra aussi donner plus simplement une explicitation : give them some food. La seconde interview, plus courte est lexicalement plus chargée : drowsy, limbs, strap. Compte tenu du contexte (sleepy / knees, ankles, legs / beat), les élèves doivent être capables d’exercer leurs stratégies d’inférence. Si tel n’était pas le cas dans certains groupes, leur confier en fin de travail et pour un temps limité (pas plus de trois minutes), un dictionnaire unilingue. n Formes de travail Amorce en collectif, suite en groupes, retour en collectif. Make sense 1. Phase d’anticipation en deux temps : – laisser les élèves découvrir les documents et lire l’introduction, puis échanger ce qu’ils ont compris en classe entière. On doit obtenir : parliamentary inquiry / children working in factories / interviews / parents of working children / people who worked when they were children. – temps de travail en tandem : 5 minutes pour préparer des questions aux témoins. Mise en commun des questions : le professeur pourra noter les mots-clés au tableau ou bien confier un transparent vierge à un 8 secrétaire qui prend les questions en note. Nécessité de garder une trace de ces échanges pour mener à bien la question 2a. Le professeur veillera à mettre en place les schémas intonatifs dans les questions. L’activité n° 6, p 22 du manuel, permettra de conforter cet aspect de la langue : elle pourra être conduite à la fin du Make sense, soit en travail préparatoire à la maison, soit dans la foulée de l’anticipation, comme phase récapitulative. 2. Classe partagée en deux groupes chargés d’étudier une interview. Sous-groupes de 3 ou 4 élèves au maximum. a. Demander une trace écrite de cette activité, sous forme de notes. Utiliser pour ce faire les questions posées en question 1. b. Au terme de cette mise en commun à l’intérieur de chaque sous-groupe, faire procéder à un repérage plus fin en indiquant dans le Logbook p. 11, l’âge des enfants, leurs conditions de travail, le type de travail qu’ils effectuent. u Have you any family? Yes. Have any of them worked in a mill? Yes, three daughters. At what age did they begin to work? The elder was going 12, and the middlemost going 11 and the youngest going 8 when they went to the mill first ; they are older now. At what time in the morning, in the brisk time*, did those girls go to the mills? In the brisk time, for about six weeks, they have gone at 3 o’clock in the morning and ended at 10 or nearly half past at night. What intervals were allowed for rest or refreshment during those 19 hours of labour? Breakfast a quarter of an hour, and dinner half an hour, and drinking a quarter of an hour. Is that all ? Yes. Was any of that time taken up in cleaning the machinery? They generally had to do what they call drying down; sometimes this took the whole of the time at breakfast or drinking, and they were to get their diner or breakfast as they could; if not, it was brought home. Sometimes they could not get their breakfast at all? Sometimes they could not. […] What were the common hours? Six o’clock in the morning till half past eight at night. Supposing they had been a little too late, what would have been the consequence during the long hours? They were quartered in the longest hours, the same as in the shortest time. What do you mean by quartering? A quarter [of a day’s pay] was taken off. If they had been how much too late? Five minutes. […] What time did you get them up in the morning? In general me or my mistress [wife] got up at 2 o’clock to dress them. So that they had not above 4 hours sleep at this time? No, they had not. […]. Were the children excessively fatigued by this labour? Many times; we have cried often when we have given them the little victualling we had to give them; we had to shake them, and they have fallen to sleep with the victuals in their mouths many a time. What were the wages in the short hours? Three shillings* a week each. my legs dragged on the ground; in consequence of the pain I could not walk. Were you sometimes late? Yes, and if we were five minutes too late, the overlooker would take a strap, and beat us till we were black and blue. Transcript of Joseph Hebergram’s interview, 1st June, 1832. À l’issue de cette phase de repérage, renseigner la Logpage sous forme de notes. Puis, laisser chaque sousgroupe s’entraîner pendant quelques minutes à présenter, à partir de ses notes, ce qu’il a compris. Le professeur pourra désigner un ou plusieurs rapporteurs et procéder à la mise en commun. Les élèves complèteront leur Logpage au fur et à mesure des interventions. Transcript of Samuel Coulson’s interview, 3. Troisième étape essentielle : s’assurer après le partage father of three children, 4 July 1832. de la charge de travail de lecture en classe que l’ensemble des textes soit relu par tous. Ceci pourra faire l’objet du travail à la maison et donnera lieu à une synthèse en classe. Pour ce faire, on invitera les élèves à comparer les témoignages. v What were your hours of labour? From five in the morning till eight at night. You had fourteen and a half hours of actual labour, at seven years of age? Yes. Did you become very drowsy and sleepy towards the end of the day? Yes; that began about three o’clock ; and grew worse and worse, and it came to be very bad towards six and seven. How long was it before the labour took effect on your health? Half a year. How did it affect your limbs? When I worked about half a year a weakness fell into my knees and ankles: it continued, and it got worse and worse. How far did you live from the mill? A good mile. Was it painful for you to move? Yes, in the morning I could scarcely walk, and my brother and sister used, out of kindness, to take me under each arm, and run with me to the mill, and Both… / like… / … likewise… / similarly… Highlight… / emphasize… / underline… / expose… / denounce… L’activité n° 7 p. 22 du manuel permettra de donner un nouvel éclairage par le biais d’un autre témoignage. Over to you 4. Phase de production orale en continu à conduire dans la foulée. Il s’agira pour les élèves de réagir à la réalité qu’ils viennent de découvrir. Les activités conduites au préalable (Stress and meaning, Presenting/emphasizing your reactions) trouveront ici une nouvelle mise en œuvre. Notons que le professeur pourra choisir d’évaluer quelques élèves en optant pour des critères tels que le développement thématique, l’étendue du vocabulaire, la phonologie et la correction grammaticale. Traitement du sujet Correction grammaticale Phonologie (développement thématique + étendue du vocabulaire) Degré 1 A un contrôle limité de Peut présenter un aspect de la Prononciation compréhensible quelques structures syntaxiquestion du travail des enfants d’un répertoire très limité d’expressions et de mots mémorisés ques et formes grammaticales dans la société victorienne simples 1 pt 2 pts 2 pts Degré 2 Peut exprimer des réactions personnelles par rapport à cet aspect Prononciation suffisamment claire pour être comprise malgré un net accent étranger 4 pts 3 pts Utilise des structures simples correctement mais commet encore systématiquement des erreurs élémentaires 4 pts Project 1 - Children at work 9 Traitement du sujet Degré 3 Peut exprimer des réactions personnelles sur un aspect de la question en les justifiant à l’aide de détails significatifs Correction grammaticale Phonologie (développement thématique + étendue du vocabulaire) Prononciation clairement intelligible, les mots porteurs de sens sont en général accentués 4 pts 6 pts Utilise de façon assez exacte un répertoire de structures et de schémas fréquents pour rendre compte de la situation des enfants et exprimer ses réactions 5 pts Degré 4 Peut exprimer des réactions personnelles sur plusieurs aspects de la question en les justifiant à l’aide de détails significatifs Prononciation et intonation claire Montre un degré assez élevé de contrôle grammatical. Peut le et naturelle plus souvent corriger lui/ellemême 8 pts 6 pts 6 pts Total Variante possible : faire réagir les élèves à la gravure de la p. 14 du manuel. 5. Préalablement à ce travail d’écriture, conduire les activités n° 9-10 p. 23 du manuel. Attirer ensuite l’attention des élèves sur la nécessité de lister les idées et de les organiser avant de passer à l’écriture d’un brouillon (voir aussi Stratégies p. 185-186 du manuel). …………………….. Lors de cette activité conduite en interaction, les élèves disposeront de leur Timeline et de leur Logpage. Au-delà de la correction des informations échangées, il conviendra d’être particulièrement attentif aux schémas intonatifs et accentuels dans les questions et dans les réponses. On pourra une fois de plus stimuler le développement des idées en demandant de les illustrer d’exemples. …………………….. Activité D du Logbook (p. 6) : à conduire en amont de cette activité et à compléter éventuellement en aval. ISSUE Working hours ………… Sleeping hours RECAP EXAMPLE The following examples were reported: STEP 2 Book p. 16 Transparents n° 00 n Architecture de l’ensemble du Step : 2 étapes 1. la question du travail des enfants à travers l’œuvre d’un écrivain emblématique de l’époque : Charles Dickens ; 2. une société divisée sur cette question : zoom sur différents points de vue. 1 “A useful trade” Book p. 16 n Analyse des documents • Un portrait de Charles Dickens et quelques éléments marquants sur son œuvre. On retiendra par exemple qu’une des caractéristiques de l'œuvre est d’attirer l’attention des lecteurs sur la pauvreté et l’injustice sociale de la société britannique au XIXe siècle. 10 • Un extrait du roman de Oliver Twist, publié sous forme de feuilleton entre 1837 et 1839, vient en illustration. Texte narratif à la 3e personne, dans lequel le narrateur omniscient dit et décrit ce qui se passe mais intervient également en glissant des commentaires personnels, très ironiques (telling / personal comment). Dans ce passage, Oliver Twist vient d’arriver dans une workhouse ; il est interrogé par les administrateurs de l’établissement qui décident, sans aucune compassion pour le jeune orphelin, de le mettre au travail dès le lendemain matin 6 heures pour faire de l’étoupe, dans son propre intérêt bien sûr et dans celui de la communauté ! Texte qui nécessite un guidage particulier en raison de la charge lexicale et de la structure narrative. • Une photo de l’adaptation cinématographique d’Oliver Twist par Roman Polanski en 2005 représente les enfants de la workhouse en train de faire de l’étoupe. La légende explique brièvement ce qu’est une workhouse, genre de « foyer de travail » pour les pauvres incapables de subvenir à leurs besoins, et insiste sur les conditions très dures qui leur sont imposées afin de les dissuader de « bénéficier » du système s’ils sont en mesure de travailler. Un extrait vidéo en complément : le premier jour d’Oliver Twist dans la workhouse. Workhouse: (in Britain in the 19th century) a place where very poor people were sent by the autorities to live and work. Conditions in these places were very bad and the the people living there had to work very hard and obey strict rules. As a result, poor people were frightened of being sent there. Life in the workhouse is described in some of the novels of Charles Dickens. Oxford Guide to British and American Culture, 1999. n Lexique – sounding unfriendly – unfriendly and rude – cry in a noisy way n Formes de travail Traiter en collectif. Make sense 1. a. Plusieurs possibilités : – laisser les élèves découvrir l’image p. 17 et sa légende, puis donner leur définition du mot workhouse ; – projeter le transparent n° 00 (image p. 17), laisser les élèves décrire ce qu’ils voient, émettre des suppositions et poser des questions sur ce qu’ils voudraient savoir. Demander ensuite de lire la légende de l’image p. 17 pour vérifier les hypothèses ou trouver la réponse à leurs questions. b. Inviter les élèves à identifier la source et la nature du texte p. 16, puis à lire les informations sur l’auteur et l’introduction pour formuler leurs hypothèses sur le contenu du texte. Variante possible pour l’ensemble de la question 1 : diviser la classe en deux groupes (l’un chargé de la question 1a, l’autre de la question 1b). Échange d’informations et d’hypothèses, puis élaboration de nouvelles hypothèses de sens après avoir croisé les deux documents. 2. Afin de faciliter la tâche aux élèves, on les invitera à focaliser leur attention sur la situation d’Oliver Twist lors de cette première lecture. Mise en commun des éléments compris après un temps d’échange par tandem. La charge lexicale du texte est assez importante ; cependant les connaissances des élèves et la contextualisation opérée lors de la phase d’anticipation doivent leur permettre d’exercer leurs stratégies d’inférence : par exemple pour weeping repris par crying. 3. a. Guidage pour un repérage plus fin et déjà organisé Si besoin, pour aider à la compréhension et stimuler les stratégies d’inférence on pourra fournir aux élèves la définition d’un certain nombre de mots susceptibles de poser problème. À eux ensuite de retrouver de quel mot il s’agit : tions des administrateurs et les réactions d’Oliver pour mettre en évidence le manque d’empathie et de prise en compte de l’enfant. – a sleeveless jacket – an area that has its own church (Logbook p. 13). – the members of the board – Oliver and his feelings b. On amènera les élèves à mettre en relation les ques- 4. a. Les élèves procéderont dans le logbook aux repérages suivants : – the narrator’s personal comments – the narrator’s description of the situation ‘What’s your name, boy?’ said the gentleman in the high chair. Oliver was frightened at the sight of so many gentlemen, which made him tremble; and the beadle gave him another tap behind, which made him cry. These two causes made him answer in a very low and hesitating voice; whereupon a gentleman in a white waistcoat said he was a fool. Which was a capital way of raising his spirits, and putting him quite at his ease. ‘Boy,’ said the gentleman in the high chair,’listen to me. You know you’re an orphan, I suppose?’ ‘What’s that, sir ?’ inquired poor Oliver. ‘The boy is a fool—I thought he was,’ said the gentleman in the white waistcoat, in a very decided tone […] ‘Hush !’ said the gentleman who had spoken first.’You know you’ve got no father or mother, and that you were brought up by the parish, don’t you?’ Project 1 - Children at work 11 ‘Yes, sir,’ replied Oliver, weeping bitterly. ‘What are you crying for?’ inquired the gentleman in the white waistcoat. And to be sure it was very extraordinary. What COULD the boy be crying for? ‘I hope you say your prayers every night,’ said another gentleman in a gruff voice; ‘and pray for the people who feed you, and take care of you—like a Christian.’ ‘Yes, sir,’ stammered the boy. […] ‘Yes, sir,’ stammered the boy. […] ‘Well! You have come here to be educated, and taught a useful trade,’ said the redfaced gentleman in the high chair. ‘So you’ll begin to pick oakum to-morrow morning at six o’clock,’ added the surly one in the white waistcoat. […] Oliver […] was then hurried away to a large ward; where, on a rough, hard bed, he sobbed himself to sleep. What a novel illustration of the tender laws of this favoured country! They let the paupers go to sleep! Charles Dickens, Oliver Twist (1838). b. Il conviendra de faire reformuler les commentaires personnels du narrateur – ce qu’il dit et ce qu’il veut dire – puisqu’il faudra que les élèves comprennent cette opposition entre “what he says – what he means”, c’est-àdire l’ironie de ses commentaires. Si les élèves ne parviennent pas à définir le ton ironique, on pourra par exemple distribuer les définitions suivantes et leur demander laquelle ils choisiraient pour définir le ton du passage, en justifiant leur point de vue. Definitions : Ironical /’airAnikl/: characterized by irony: the expression of one’s meaning by saying something which is the direct opposite of one’s thoughts, in order to make one’s remarks forceful. Humourous /’hjumErEs/: characterized by humour: capacity to cause or to feel amusement – funny. Neutral /’njutrl/: the narrator does not side with any party. c. Utiliser la stratégie p. 17 du manuel. u He wants to denounce… / let people know about… / raise awareness of… / he wants the readers to understand… Possibilité ensuite pour le professeur de projeter l’extrait vidéo et de procéder aux mêmes repérages que pour l’extrait du roman. Over to you 5. En préalable à cette activité d’écriture on pourra demander aux élèves de s’entraîner à rapporter des faits et des paroles en effectuant les activités n° 11-12 p. 23 12 dont la correction pourra être collective. Par exemple : demander à certains élèves de recopier leur production sur un transparent qu’on rétro-projettera, ou bien demander à 3 élèves d’aller au tableau en même temps (on partage le tableau en 3) pour copier leur production, ou bien encore relever les productions de tous, en sélectionner quelques unes, faire un montage sur transparent ou sur photocopies. À partir de ces productions, on pourra envisager une relecture sur le sens d’abord (souligner ce que l’on comprend – les idées qui correspondent au sujet – les informations qui correspondent à la réalité des faits Æ travail sur les passages isolés comme posant des problèmes de sens) puis sur la forme avec la même démarche. Les élèves pourront ainsi acquérir des stratégies de relecture, s’approprier les critères de l’évaluation et coopérer en tant que groupe pour améliorer les productions. 6. Prise de parole en interaction qui portera sur l’impact de la littérature en général et en particulier de la publication d’un roman sous forme de feuilleton. Les élèves ne connaissent plus ce type de publication mais seront sensibles au rapprochement avec la publication de roman à épisodes, comme Harry Potter, dont la publication de chaque nouvelle aventure était attendue avec impatience. Il conviendra de repérer les mots clés du sujet : serialised form / impact / Victorian readers et de laisser un temps de préparation à la prise de parole en binômes pour la recherche d’idées dans un premier temps, puis en entraînement à la prise de parole en veillant particulièrement à la prononciation. (On pourra se reporter aux pages Stratégies 178-179 du manuel, 3. Structurer). Le guidage pourra diriger les débats sur les réactions éventuellement divergentes en fonction des opinions politiques des lecteurs. 2 Different viewpoints, different views… n Analyse des documents • Deux documents iconographiques de type différents qui viennent en appui des extraits de textes : – Le premier p. 18 est une représentation de différentes composantes de la société victorienne, six au total, alternant les plus favorisées socialement et les moins favorisées. Ainsi, on pourra identifier un membre de la nouvelle bourgeoisie issue de la révolution industrielle, peut-être un propriétaire d’usine, montre et cravache ou canne à la main, une domestique, un ouvrier, un membre du Parlement, un dandy, un petit messager. Les élèves seront amenés à imaginer leur prise de position par rapport au travail des enfants. À ce stade, il est fort probable qu’ils expriment des stéréotypes : aristocratie et bourgeoisie en faveur du travail des enfants / ouvriers et travailleurs contre. La lecture des extraits de textes leur permettra d’affiner leur point de vue. – Le second est une gravure incluse dans le rapport parlementaire de 1842 et qui vient illustrer le témoignage d’une fillette employée dans la mine, chargée d’ouvrir les trappes pour laisser passer les wagons de charbon et réguler le système de ventilation. On remarquera qu’il ne pouvait s’agir que d’un très jeune enfant compte tenu de la hauteur des boyaux, et on notera également l’expression de son visage. • Six extraits de textes de sources différentes et dont les auteurs représentent également différents acteurs de la société victorienne. Ces écrits doivent permettre aux élèves de sortir des stéréotypes et de comprendre que toute la bourgeoisie n’était pas favorable au travail des enfants. En effet, certains de ses membres le condamnaient pour des raisons spécifiques à l’époque : mouvement réformiste politique et social, socialisme utopique, regard paternaliste sur les pauvres, défense des bonnes mœurs (des critiques violentes furent dirigées contre le travail des enfants dans l’industrie au principe que la promiscuité qu’il engendrait était une atteinte à la morale). – Les extraits 1, 2, 5 et 6 plaident contre les conditions de travail des enfants. Ils émanent respectivement de William Cobbett, M.P. et propriétaire d’un journal lu par les ouvriers, M.T. Sadler membre du Parlement et responsable de la commission de 1832, d’un fils de marchand qui écrit une lettre à l’attention d’un journal « radical » militant pour les réformes parlementaires, le Leeds Mercury, et enfin un témoignage d’enfant. On dénonce les conditions de travail des enfants : la longueur des journées, la chaleur étouffante, la pénibilité des tâches, le manque de temps pour se nourrir convenablement, pour jouer, pour aller à l’école, le danger que représentent les machines, les accidents, l’impact de ces conditions sur la santé des enfants, les mauvais traitements qui leur sont infligés. Les enfants au travail sont comparés à des esclaves ; rappelons que l’Angleterre abolira l’esclavage en 1833. Book p. 18 – Les extraits 3 et 4 plaident pour le travail des enfants. Le premier est extrait du témoignage du responsable d’une mine, l’autre d’un essai rédigé par le fils d’un industriel. Le travail, dit-on, est le seul moyen pour les enfants de survivre puisque leurs parents n’ont pas de quoi les nourrir. De plus, la société ne prévoit pas pour eux d’école obligatoire. On souligne les conditions tout à fait supportables dans les mines et les salaires décents. Enfin, sans véritablement s’opposer à une forme de législation on revendique la non intervention de l’état en matière de législation du travail. n Formes de travail Traiter en collectif. Make sense 1. Phase d’anticipation qui s’appuiera sur ce que les élèves savent déjà en fonction des activités qui auront été menées précédemment et sur les gravures p. 18. Say who these people are and what they might think of child labour. On laissera ensuite aux élèves un temps de réflexion (3 minutes), en tandem par exemple, pour préparer la deuxième partie de la question : Anticipate what their arguments might be. 2. Trois étapes : a. Nouvelle phase d’anticipation plus ciblée à partir du repérage systématique des sources. Il conviendra de faire justifier les suppositions en utilisant les indications qui accompagnent les sources et en veillant à les faire reformuler. u As we are told the writer… / Judging from the job of this man… / If my memory serves me right… / I can’t help thinking… because… I suppose this person disagrees with… / objects to… / disapproves of… / argues in favour of… / supports… b. Lecture de l’ensemble des extraits pour déterminer tout d’abord la prise de position de l’énonciateur. Demander aux élèves d’accompagner cette lecture de quelques notes (position + 1 justification) puisque les textes n’ont pas été reproduits dans le Logbook. Mise en commun. c. Cette activité, si elle ne peut être menée en classe au cours de la même séance pourra faire l’objet d’un travail préparatoire à la maison. La mise en commun lors de la séance suivante donnera lieu à une prise de notes sur la Logpage. Là encore, on stimulera l’interaction et on pourra désigner un secrétaire pour renseigner sur transparent les rubriques de la Logpage, que l’on pourra ensuite projeter et faire commenter. Inférence possible après la mise en commun : – Retrouver le mot : u You’ve just said children could have accidents because the machines were not protected. Read the second Project 1 - Children at work 13 extract and find a word which could have the same meaning as “protected”. Explain the sentence where this word is used. Over to you You said children could be badly hurt, handicapped in these accidents with the machines. Read the second extract again and find a word which could have the same meaning as “handicapped”. Explain the sentence where this word is used. 3. À mener dans la foulée. À partir des éléments reportés – Isoler le mot dans un contexte connu : L’activité n° 13 p. 23 du manuel qui consiste à écrire un texte argumentatif pourra être conduite ensuite et donner lieu à une évaluation pour laquelle les critères de correction grammaticale et d’adéquation des structures au type de discours pourraient être retenus. u Now you know some of the arguments developed in favour of child labour. Can you explain why W.Cooke Taylor prefers seeing children in a mill than by the side of the road? (extract 4) You said Sarah Gooder was scared. Read extract 6 again and explain why she was scared. You also said Sarah Gooder was very sleepy in the morning. Can you explain why? On pourra alors entraîner les élèves à comprendre l’implicite des faits mentionnés : activité n° 8, p. 23 du manuel. dans la Logpage, demander aux élèves de structurer leurs idées et de les hiérarchiser. On pourra se reporter aux pages Stratégies 185-186 du manuel (5. Trouver des idées, 6. Faire un plan). RECAP Cette étape récapitulative pourra être menée soit à l’oral, soit à l’écrit et donner lieu à une évaluation si le professeur le souhaite. YOUR PROJECT Book p. 20-21 Étape finale à réaliser en groupe de 6 ou 9 élèves (multiple de 3 car trois équipes nécessaires), dans un premier temps pour une prise de parole en interaction puis pour la production d’un rapport dont une partie sera rédigée individuellement. Dans les deux projets, il s’agit d’endosser l’habit d’un membre de la commission d’enquête chargée, en 1843, Your project, level 1 Deux étapes pour mener à bien le projet : • Phase de planification : un jeu de rôle où le groupe sera divisé en trois : 2 ou 3 élèves secrétaires – 2 ou 3 élèves membres de la commission – 2 ou 3 élèves qui témoignent des conditions de travail. • Préparation : 15 mn. Les secrétaires et les membres de la commission préparent un ensemble de questions à poser aux témoins. Les témoins, qui adoptent une nouvelle identité, lisent le texte relatif à leur personnage (texte distribué par le professeur) et surlignent les éléments importants. En fonction du profil de sa classe et pour des questions de gestion du temps, le professeur pourra également demander que cette préparation soit 14 de rédiger un rapport sur le travail des enfants en Angleterre. Un début de rapport figure p. 21 du manuel, les élèves pourront le compléter. De même, ils pourront utiliser les illustrations qui figurent p. 20 pour donner des exemples relatifs à la question du travail des enfants dans la société victorienne. faite à la maison et réduire à 5 minutes cette phase préparatoire en classe. Les textes fournis sont volontairement de niveaux de difficultés différents, au professeur de les choisir en fonction du profil de ses élèves. Æ voir textes photocopiables p. 283 à 285 Notons que d’autres documents sont disponibles sur le site : http://www.spartacus.schoolnet.co.uk En fonction du niveau des élèves le professeur pourra aussi choisir de donner des témoignages déjà étudiés en classe. – Jeu de rôles (20 mn) : chaque équipe reprend son rôle respectif et les témoins sont interviewés tour à tour pendant que les secrétaires prennent des notes. Cette première étape pourra donner lieu à une évaluation. Traitement du sujet Degré 1 Expression en interaction Recevabilité linguistique S’exprime dans une langue partiellement compréhensible. Peut présenter brièvement un Peut intervenir simplement, mais la communication aspect de son témoignage repose sur la répétition et la 2 pts reformulation 2 pts 1 pt Degré 2 Peut présenter brièvement plusieurs aspects de son témoignage S’exprime dans une langue compréhensible malgré un vocabulaire limité et des erreurs Répond et réagit de façon simple 3 pts 4 pts 4 pts Degré 3 Prend sa part dans l’échange, S’exprime dans une langue Peut développer son globalement correcte (pour la témoignage à l’aide de détails sait – au besoin – se morphosyntaxe comme pour reprendre et reformuler significatifs la prononciation) et utilise un 4 pts 6 pts vocabulaire approprié 5 pts Degré 4 Peut prendre en compte le contexte historique, pour compléter son témoignage de manière pertinente Argumente, cherche à convaincre, réagit avec vivacité et pertinence S’exprime dans une langue correcte, fluide, proche de l’authenticité 6 pts 6 pts 6 pts 6 pts 8 pts Total (max.) 8 pts – Phase récapitulative (20 mn) : les secrétaires récapitulent l’ensemble des débats – des compléments peuvent être apportés par les autres membres du groupe – et les informations sur le travail des enfants sont triées à l’aide de la Logpage. Chaque élève prend ensuite en charge un aspect de la question pour rédiger la partie correspondante du rapport. – Réalisation du rapport écrit : 1 heure pour Do – 1 heure pour Check (réserver le CDI ou toute salle où du matériel informatique est disponible afin de mettre en forme le projet : le traitement de texte facilitera la présentation). – Première partie individuelle : même si certains élèves traitent du même aspect de la question, il est souhaitable qu’ils travaillent seuls. Il est important pour eux de réaliser un brouillon pour établir un plan sous forme de notes et, dans un deuxième temps de passer à la rédaction proprement dite. – Phase collective : relecture et correction par les pairs. Négociation de la présentation, à charge pour les élèves de rechercher les illustrations nécessaires. Le professeur pourra soit demander aux élèves de finir la mise en forme du travail (Check) sur leur temps libre, soit consacrer une heure supplémentaire à la réalisation du projet au CDI. n Suggestion de grille d’évaluation Traitement du sujet Degré 1 Peut présenter, sous forme de rapport, un ou deux aspects des conditions de travail des enfants Cohérence et mise en page Recevabilité linguistique Peut juxtaposer une série d’éléments La langue est partiellement compréhensible 1 pt 2 pts 1 pt Degré 2 Peut présenter brièvement plusieurs aspects des conditions de travail des enfants 3 pts Peut relier une série d’éléments La langue est compréhensible malgré des erreurs (marques courts, simples et distincts en verbales / choix des temps / un discours qui s’enchaîne accord sujet–verbe) 3 pts 4 pts Project 1 - Children at work 15 Traitement du sujet Degré 3 Peut développer un aspect à l’aide de détails significatifs 4 pts Degré 4 Peut développer plusieurs aspects à l’aide de détails significatifs 6 pts Bonus Cohérence et mise en page Recevabilité linguistique Peut organiser ses idées correctement enchaînées en différents paragraphes La langue est compréhensible et globalement correcte mais le vocabulaire est limité. 4 pts 6 pts Peut produire un écrit suivi, clair et intelligible : la mise en page et en paragraphes est logique et facilitante pour le lecteur La langue est compréhensible et globalement correcte. Utilise une gamme assez étendue de vocabulaire et de structures appropriés 6 pts 8 pts Effort recherche d’illustrations Bonus + 2 pts Total 6 pts 8 pts Your project, level 2 Deux étapes pour mener à bien le projet : • Phase de planification : un jeu de rôle où le groupe sera divisé en trois : 2 ou 3 élèves secrétaires – 2 ou 3 élèves contre une loi interdisant le travail des enfants de moins de 12 ans dans les industries textiles – 2 ou 3 élèves pour une loi interdisant le travail des enfants de moins de 12 ans dans les industries textiles. – Préparation : le professeur distribue aux élèves débatteurs des données biographiques concernant la personne dont ils prennent l’identité (cf. textes photocopiables). Les élèves en prennent connaissance, adoptent une position en fonction de ces données et préparent leurs arguments. Cette préparation fera l’objet d’un travail à la maison. On rappellera aux élèves que les arguments seront d’autant plus convaincants s’ils sont illustrés d’exemples. Æ Voir textes photocopiables p. 286 à 288 – Réalisation du débat en classe : les élèves se présentent et débattent tandis que les secrétaires listent les arguments de chacun et les exemples qui sont donnés. 8 pts – Phase récapitulative (20 mn) : les secrétaires récapitulent l’ensemble des débats - des compléments peuvent être apportés par les autres membres du groupe. Chaque élève prend ensuite en charge la rédaction d’un point de vue qu’il développera lors de la phase suivante. • Réalisation du rapport écrit : 1 heure pour Do – 1 heure pour Check (réserver le CDI ou toute salle où du matériel informatique est disponible afin de mettre en forme le projet : le traitement de texte facilitera la présentation). – Première partie individuelle : même si certains élèves traitent d’un même point de vue et développent un même argument, il est souhaitable qu’ils travaillent seuls. Il est important pour eux de réaliser un brouillon pour établir un plan sous forme de notes et, dans un deuxième temps de passer à la rédaction proprement dite, en veillant à utiliser des exemples pour donner plus de force à leur argument. – Phase collective : relecture et correction par les pairs. Négociation de la présentation, à charge pour les élèves de rechercher les illustrations nécessaires. Le professeur pourra soit demander aux élèves de finir la mise en forme du travail (check) sur leur temps libre, soit consacrer une heure supplémentaire à la réalisation du projet. n Suggestion de grille d’évaluation Traitement du sujet Degré 1 Peut présenter, sous forme de rapport, une liste de points de vue concernant le travail des enfants Cohérence et mise en page Recevabilité linguistique Peut juxtaposer une série d’éléments La langue est partiellement compréhensible 1 pt 2 pts 2 pts Degré 2 Peut présenter brièvement dans cette liste un point de vue concernant le travail des enfants et sa justification 3 pts 16 Peut relier une série d’éléments La langue est compréhensible malgré des erreurs (marques courts, simples et distincts en verbales / choix des temps / un discours qui s’enchaîne accord sujet–verbe). 3 pts 4 pts Traitement du sujet Degré 3 Cohérence et mise en page Peut développer un argument à l’aide de détails significatifs 4 pts Degré 4 Peut développer plusieurs arguments à l’aide de détails significatifs 6 pts Recevabilité linguistique Peut organiser ses idées correctement enchaînées en différents paragraphes La langue est compréhensible et globalement correcte mais le vocabulaire est limité. 4 pts 6 pts Peut produire un écrit suivi, clair et intelligible : la mise en page et en paragraphes est logique et facilitante pour le lecteur. La langue est compréhensible et globalement correcte. Utilise une gamme assez étendue de vocabulaire et de structures appropriés. 6 pts 8 pts Book p. 22-23 LANGUAGE SKILLS words Logbook p. 5 A Intonation and stress a. In the middle of the nineteenth century some children started to work as early as three and four years of age (m). Other children often started working at five years of age or between five and six (m). Regular employment began between the age of seven or eight (m). Most children at that time began to work before they were nine years old (m). Explication : Falling intonation, as: 1) this is factual information about the past; 2) there is no sign of the speaker expressing his / her point of view. b. What I find really shocking is that children at that time had to start to work as early as three and four years of age (k). What is surprising is that parents let their children work in such appalling conditions (m). Explication: … three or four years of age (k): rising intonation indicates that this is almost unbelievable. … appalling conditions (m): falling intonation reinforces the fact that conditions were appalling. B Stressed syllables: workplaces '0 primary stressed syllable o non-stressed (reduced) syllable 0o'0o(o) ' recreation industrial manufacture machinery occupation o'0oo ' 0 secondary stressed syllable '0ooo o'0o '0o(o) agriculture apprentice cotton economy textile 0oo'0o ' urbanisation industry revolution agricultural population prohibition Project 1 - Children at work 17 C Association: different jobs in different workplaces a. occupations / jobs workplaces chimney sweep farm labourer on a farm apprentice workshop scavenger - piecer mill – manufacture – clerk office servant pit – mine collier – trapper factory – plant foreman/overseer quarry manager shop messenger sweatshop D Child labour: a lexical map scavengers, piecers, cotton, thread, spinning machine, textile factories salary, wages, earn a living, underpaid, repair, pick up, workplaces Working conditions child labour mines trapper E Word bank employ labour Sentence(s) where you found the word mine owners employ very young children a useful trade child labour is still a burning issue Lexical field it is related to work work work Part of speech verb noun noun Definition if a person or a company an occupation, a job employs someone, they pay especially one requiring that person to work for skilled labour them Don’t forget! 18 trade productive work, especially the type of work that needs a lot of physical effort trade (another meaning): commerce U.S: labor Pronunciation /Im'pl I/ /’treId/ /’leIb / Words with a similar meaning and synonyms hire, engage craft, occupation toil, work, effort industry employment employ trade labour Words with an opposite meaning and sack, lay off, dismiss, fire antonyms Words derived from it + part of speech and definition labourer (n.) labour (v.) employer, employee, tradesman employment, unemployment trade union child labour = giving birth Don’t confuse! (homophones, homographs…) he’s a (miner) by trade labour force, labour party skilled labour unskilled labour Collocations Proverbs, sayings, idiomatic expressions If you suspect a man, don’t Jack of all trades and employ him, and if you master of none. employ him, don’t suspect him. listening Stress and meaning a. et b. document… looked at my kid… Sam… 4 years old… thought… just over a hundred years ago… poor… orphaned… working… awful conditions The words which are more heavily stressed carry the meaning (form). Enormous changes in society; they insist on. speaking Comparing quantities 2 Réfléchir sur la langue : comparer des quantités Légende : Quantité Comparaison 1. Many children worked in mines but there were more boys than girls. 2. Many children worked in textile manufactures in 1881 but there were fewer boys than girls. 3. There weren’t so many boys as girls working in mills. Commentaire : Many indique une grande quantité. Il a une forme irrégulière de comparatif de supériorité : more than et une forme irrégulière de comparatif d’infériorité : fewer than. c. 4. Parents earned little money but children earned less money than their parents. 5. They didn’t earn as much money as their parents. 6. Adults earned more money than children even if they didn’t earn a lot. d. L’énonciateur compare des quantités. e. Little indique une petite quantité : il a une forme irrégulière de comparatif de supériorité : more than et une forme irrégulière de comparatif d’infériorité : less than. Labour of love f. Ce sont des noms indénombrables alors que dans les énoncés 1-2-3 ce sont des noms dénombrables. g. Tableau récapitulatif : type de quantité comparaison + nom de type dénombrable quantité + nom de type indénombrable supériorité more than more than infériorité fewer than less than égalité as many as as much as Mémoriser : More est la forme de comparatif de many et de much. Less est la forme de comparatif de little. Fewer est la forme de comparatif de many. 4 Réfléchir sur la langue : phrases commençant par what b. Comparaison des énoncés 1 et 2 et des énoncés 3 et 4. – au niveau du sens : le sens est identique ; – au niveau de la forme : l’énonciateur commence par dire que quelque chose le choque ou le surprend, puis il identifie le « quelque chose » en question. c. On utiliserait les énoncés 2 et 4 pour mettre en relief l’information nouvelle. reading Reading facts and understanding their implicit meaning 8 Les réponses acceptables sont soulignées. We worked as long as we could see: you can’t work if you can’t see / they worked longer days in the summer / they Project 1 - Children at work 19 worked until they couldn’t see / they stopped working when there was no light / they stopped working because they had no glasses. 2. After the Chimney Sweeps Act was passed in 1875, employers were forbidden to send boys up chimneys. I could not say at what hour we stopped: the work was so interesting, time was not important / the workers lost sense of time / they hadn’t learnt to read the time / the workers were not told the time / workers didn’t mind working long hours. 3. Parents were compelled to send their children to work because they couldn’t provide for them. There was no clock in the mill: the employer didn’t have enough money to buy one / clocks hadn’t been invented at that time / it was impossible to have a clock in the mill because of the dust and the heat / it was no use for the workers to know the time / the employers didn’t want the workers to know the time. 5. In 1841, a law was passed stating that children under the age of ten may not work underground. writing 4. In 1870, the Education Act stated that children between 5 and 12 were to attend school. 6. Nowadays, employers must inform the local authorities if they employ a school-age child. They have to get a work permit. Children are not allowed to work without a work permit. In any case they may not work during school hours and they can’t work for more than one hour before school. c. obligation 9 Réfléchir sur la langue : obligation et interdiction Légende : – encadré : mots qui servent à exprimer l’obligation ; – surligné : mots qui servent à exprimer l’interdiction (ou l’absence de permission) ; présent passé interdiction / absence de permission must – have to may not – are not allowed to – can’t had to – were compelled to – were to were not allowed to – were forbidden to – souligné : action visée par l’obligation ou l’interdiction (ou l’absence de permission). Conclusion : 1. At times, some young children had to work in the mill for about 19 hours a day. They were not allowed to have more than a one-hour total break. Must exprime une obligation alors que can’t et may not expriment une interdiction ou absence de permission. Tous ne s’emploient qu’au présent. DEBRIEFING Book p. 24 1. Picture 2. Statement Pistes de relance : Pistes de relance : – Focus on the label on the pair of jeans. – Give examples of work children have always done. – Who could be wearing this pair of jeans? – Think of different periods in history and give examples of work children did at the time. – Focus on the logo. Explain what the poster is aiming at. – Would you be ready to buy these jeans? – What do you think could be done to stop child labour? – Find reasons why the type of work they do now has changed. – Do you think it’s necessary for children to work ? Give your reasons. – Do you think children shouldn’t work ? Give your reasons. 20 ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION Deux appareils d’évaluation sont proposés : le premier de « type bac » où la compréhension est vérifiée par la production, le second ne vérifiant que la compréhension pour une évaluation de l’activité langagière en elle-même. Évaluation de la compréhension écrite n Appareils d'évaluation Æ Voir e. ˝ wrong Æ “Iqbal went to the local police to complain. He told them that his boss had beat him up and showed them the bruises on his arms.” (l. 33 à 35) textes photocopiables p. 289 n Évaluation de type 1 : corrigé et barème 1. ˝ The main character is a child. d. ˝ wrong “Iqbal was told he would be paid three cents a day for his work.” (l. 15) 1 pt 2. ˝ Slavery Æ In exchange for a small sum of money, about $16, they agreed to send their son to work in a nearby carpet factory until he had earned enough money to pay back the loan. ˝ Child labour Æ Each morning, six days a week, more than half a million children between the ages of four and fourteen rise before dawn and make their way along dark country roads leading to Pakistan’ s carpet factories. The carpet weavers work 14 hours a day, with only a 30-minute break for lunch. Iqbal Masih was one of these workers. 1,5 pt x 2 = 3 pts 3. a. ˝ wrong Æ “At 6.a.m.” (l. 6) b. ˝ right Æ “More than half a million children between the ages of four and fourteen rise before dawn and make their way along dark country roads leading to Pakistan’s carpet factories.” (l. 1 à 3) c. ˝ right Æ “In exchange for a small sum of money, about $16, they agreed to send their son to work in a nearby carpet factory.” (l. 12 à 14) f. ˝ wrong Æ “One of the police officers glared at Iqbal. He told him he had no right to complain he’d better stick to his work and do what he was told. The officer grabbed Iqbal by his sore arm and led him back to the factory. If he tries this again, chain him to his loom, the officer told Arshad.” (l. 35 à 39) g. ˝ wrong Æ “Even when Iqbal hurt so much he could hardly move, he fought back.” (l. 40) 1 pt ¥ 7 = 7 pts 4. Iqbal was born in a very poor family. His parents didn’t have enough money to feed their children or to buy them clothes / to support their children / to provide for them, that’s why they accepted to sell him to a carpet factory owner. 3 pts 5. The boss didn’t want carpet weavers to talk because if they talk they make mistakes and if they make mistakes they have to do the job again and the boss loses money. 2 pts 6. Carpet weavers have to get up very early to report to work at 6 a.m. They are compelled to work for 14 hours with only a 30-minute break for lunch. If they are late or if they complain they can be beaten or hung upside down. They are not allowed to talk to each other while they are working and they have to work in a very dark environment. They earn very little money. 4 pts n Évaluation de type 2 : corrigé et barème Information about the country and work environment Pakistan – carpet factories – child labour (more than half a million children…) 3 pts Details about working conditions have to get up very early to report to work at 6 a.m. / compelled to work for 14 hours with only a 30-minute break for lunch / if late, can be beaten or hung upside down / not allowed to talk to other children while working / have to work almost in the dark / earn very little money 8 pts (1,5 pt Details about the main character and his background Iqbal – started work when he was four – very poor parents – farmers – lived near Lahore – was sold by his parents ($16) 5 pts The main character’s actions The main character’s actions he complained to the police about being beaten / fought back 4 pts Bonus: the main character’s personality strong – not submissive 2 pts / élément) Project 1 - Children at work 21 Évaluation de la compréhension orale Unicef is only / particularly concerned about hazardous, exploitative labour. 6 pts (1,5 pt par mot souligné et corrigé) n Appareils d'évaluation Æ Voir textes photocopiables p. 292 4.a. ˝ wrong Æ in India b. ˝ right n Évaluation de type 1 : corrigé et barème c. ˝ right 1. In this radio report, you have heard… ˝ a journalist, the Unicef executive director, and a boy 1 pt d. ˝ wrong Æ an hour break for lunch 2. Child labour is one of the most widespread / misunderstood issues children face around the world today. It is an enormous and complex problem. It’s estimated that as many as 250 million children worldwide are working. 6 pts (1 par mot) e. ˝ right f. ˝ wrong Æ “He used to work in a Bidi factory.” / “In school, we are happy, we have game and songs and we can study.” 6 pts + 3 pts (1 pt par bonne réponse et 0,5 pt par explication) Total = 22 pts (20 pts + 2 pts bonus) 3. Unicef focuses on health, depression / education, equality and happiness / protection of children in the developing world / the world. n Évaluation de type 2 : corrigé et barème Information about child labour today Élts soulignés : 4 pts – enormous and complex problem – one of the most widespread and most misun+ 2 pts pour les autres derstood issues children face around the world – an estimated 250 million children worldwide are working mostly in developing countries – hazardous conditions Information about UNICEF – focus on health, education, equality and protection of the world’s children – wants to stop hazardous, exploitative labour – labour that keeps children out of school – labour that exposes them to physical and emotional dangers Élts soulignés : 4 pts Details about the boy Indian boy – poor family background – used to work in a Bidi factory (cigarette factory) – worked from 8 a.m. to 9 p.m. with an hour break for lunch – was beaten – now goes to school – enjoys games, songs, studies 8 pts en fonction du nombre d’éléments repérés Bonus : additional information boy’s hands and nose blistered and burning (from the stench) + 2 pts + 2 pts pour les autres THE BLACK CAT TALES : THE BIG SMOKE Book p. 26-27 n La lecture cursive Once upon a time – happy end L’objectif est avant tout la lecture plaisir. Il faudra toutefois accompagner l’élève pour l’aider à mener à son terme la lecture d’un écrit long de ce type, en particulier pour cette première nouvelle. Cat = smart – nine lives Il conviendra d’attirer l’attention des élèves sur le titre de l’ensemble “The Black Cat Tales” et à partir des mots Tales / Cat / Black Cat faire émerger des hypothèses de sens. Par exemple du type : u Tales = magic – speaking animals – a wizard- who is the hero ? Who is the villain ? supernatural... 22 Black cat: bad luck? good – luck? – superstitions n Analyse de The Big Smoke 1. Origine du titre The Big Smoke est une expression utilisée en référence au phénomène de pollution industrielle qui a affecté Londres au cours des années 1950 et qui a causé la mort de plusieurs centaines d’habitants asphixiés par les fumées toxiques. Ce phénomène remonte à la Révolution industrielle : à partir du milieu du XIXe siècle les grandes villes britanniques ont connu des problèmes de ce type du fait de la conjonction des effets des rejets. de milliers de cheminées individuelles et industrielles et de phénomènes climatiques (pression atmosphérique propice à l’accumulation des rejets). en raison de sa petite taille. Pour ce travail, il est logé et nourri mais la nourriture qu’on lui sert est la plus ordinaire et la moins chère. The catastrophic smog was the first that brought firm parliamentary action, action that was centuries overdue. It led directly to the Clean Air Act of 1956 which regulated what could be burned in houses and created smoke free zones. La deuxième partie de la nouvelle dépeint la rencontre de Boy et The Cat. L’enfant est attiré par la douceur du chat et lui offre son dîner. Serait-il à son tour le maître qui distribue la nourriture, “he offered the animal his food” ? Pas du tout, une fois encore l’enfant est en position d’infériorité (sweetie, please, don’t act superior) : il lui manque l’éducation (you’re practically feral), la curiosité intellectuelle, le savoir que le chat possède de toute évidence. Le chat est toutefois honnête et lui propose d’exaucer un de ses vœux pour le remercier. But as residents and industry needed time to convert, choking fogs continued into the 1960s - 750 Londoners died as a result of a toxic fog in 1962. http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/2542315.stm – Mr Craddock, dont le nom rappelle Mrs Craddock de Dickens, est son maître : de lui dépend la survie du garçon. Le garçon ne peut que souhaiter des gâteaux pour assouvir ses besoins premiers de gourmandise. La troisième et dernière partie se situe quelque temps après cette rencontre. L’enfant n’avait décidément pas fait le bon choix puisque l’excès de nourriture l’a fait grossir au point de ne plus pouvoir se faufiler dans les conduits étroits des cheminées. Même le puissant Mr Craddock ne pourrait l’aider s’il le voulait, c’est donc là qu’il va rendre son dernier souffle, asphixié par la suie. Il n’aura que le temps de vendre son âme au chat pour vivre neuf vies différentes. Le lecteur découvrira ces vies au fil des chapitres. 3. Documents iconographiques : Fleet Street in Smog, December 6th 1952. Picadilly Smog, December 6th 1952. Dans le contexte du chapitre 1 Children at work, il est fait clairement référence au phénomène d’industrialisation et d’urbanisation de l’époque victorienne et annonce également le début de la pollution. Le mot smoke pourra aussi amener certains élèves à penser aux petits ramoneurs chargés de débarrasser les cheminées de leur suie toxique. 2. Analyse de la nouvelle Première nouvelle de l’ensemble “The Black Cat Tales”, en trois parties. Il s’agit d’un récit à la troisième personne qui commence à la manière d’un conte de fées : once upon a time. Les toutes premières lignes plantent le décor et l’atmosphère oppressante digne de Jack l’Éventreur : the city of London – cloud – fumes of a million fires – sulphurous smog - couldn’t see – suffocating – camouflage – cover. La présence furtive du chat est évidente dans le premier paragraphe soit par une comparaison explicite like a cat’s eye, soit plus implicitement par la respiration de la dernière phrase qui évoque le mouvement du félin. Deux autres personnages sont ensuite introduits : – un enfant Boy, réduit à l’état de chose : il n’a pas de nom, ne connaît ni son identité, ni son origine ; comme beaucoup de ses semblables, il est utilisé pour effectuer un travail dangereux, nettoyer l’intérieur des cheminées, Le chat, puissant fil conducteur de l’ensemble des nouvelles et l’esquisse de la ville enveloppée de fumée. n Mise en œuvre possible Phase d’anticipation : en collectif et / ou en groupes. Elle peut prendre des formes diverses. Quelques suggestions : 1. Anticipation à partir du titre The Black Cat Tales donné dans son entier ou bien par éléments (Black / Black Cat / Tales) à des groupes différents. Mise en commun et accord sur les hypothèses à retenir. 2. Anticipation sur le titre de cette nouvelle en particulier : The Big Smoke. Prendre toutes les propositions des élèves puis demander de relier au thème du chapitre. Variante possible : un groupe d’élèves travaille sur le titre comme suggéré précédemment. Un autre groupe s’appuie sur un des deux documents iconographiques et sur le texte encadré pour expliquer le titre. Confrontation des hypothèses des deux groupes : émission de nouvelles hypothèses à la lumière de ce double éclairage. n Pistes d’étude possibles – a tale; – characters; – the atmosphere; – a story about social conditions in Victorian times. Project 1 - Children at work 23 24 1837 1838 Victoria became Queen Oliver Twist was published 1833 Factory Act (Sadler’s commission + Abolition of slavery act Other events (political, cultural…) 1819 children under 10 : not allowed to work in cotton mills Child labour (events, issues…) 1840 children under 10 : not to work in mines 1841 Mines Act Lord Ashley’s commission Child labour in Victorian Britain Great Exhibition, London 1851 1868 children under 8 : forbidden to work in agriculture 1870 Education Act 1875 illegal to send boys up chimneys Queen Victoria died 1901 1933 work permit necessary for schoolaged children TIMELINE Logbook p. 3 – no time to go to school … – more boys in mines – more girls in textile industries than boys – workhouse children – from poor families – orphans / father is dead – often from the age of 7/8 – as early as 3 or 4 years of age Information about working children (age, gender, social background…) … – chimney sweeps – farm servant – agricultural labourers – messengers … no light (in mines) – penalties: if late, a quarter of the day’s pay was taken off; – safety/accidents: bad for health Æ painful to move/ pollution / accidents with machines – lack of nutrition : no time to eat, too tired to eat – physical abuse if late, beaten with a strap – long hours: up to 19 hours in the brisk time / 14 and a half hours – piecers: lean over spinning machines to repair broken threads – trappers – low wages: just 3 shillings a week (just enough to buy food to survive) Workplace conditions (average wages, working hours…) – scavengers: pick up loose cotton from under working machines Occupation (description) Child labour issues in Victorian Britain … – M.T Sadler, MP : too many accidents Æ children crippled for life + physical abuse to make them work – Henry Morton: … – William Cooke Taylor, son of manufacturer: parents can’t provide for their children – no law to compel them to go to school – better to work than starve by the side of the road – an 8 year-old trapper: frightened by darkness – not enough sleep – would rather go to school – Richard Oastler, son of a clothing merchant : little children are like slaves. Slavery should be abolished. (work long hours / no time to eat / no time to play) For child labour: (who/why) Against child labour: (who/why) Attitudes LOGPAGE Logbook p. 4 Project 1 - Children at work 25