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# 631 Du 6 au 12 JANVIER 2014 anous.fr À VOS SOUHAITS ! En travaux Quoi de neuf (ou de rénové) à Paris en 2014 ? Expo Avec Stefan Sagmeister, du bonheur à partager à la Gaîté-Lyrique Conversation Pierre Niney dans le costume d’Yves Saint Laurent 13-17 JANVIER . A . D . I / S N I K P M O T K R MA a musical AL THÉ ÂTRE MUSIC SHOW TIME Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi Île-de-France En collaboration avec villette.com édito 03 Happy hour À l’heure de se livrer au traditionnel échange de vœux, l’air du temps fait que l’on n’hésite bizarrement pas du tout quant à ce qu’il convient de se souhaiter. Et ce, même si on a eu beau chercher, on n’a pas encore trouvé avec quoi 2014 pouvait bien rimer. Car cette nouvelle année sera de toute évidence celle du bonheur, ou tout du moins de la quête de ce dernier. Ou comment espérer voir enfin la vie, si ce n’est en rose, au moins déjà en mauve, couleur officielle des douze mois à venir, choisie par la marque Pantone dans son gigantesque nuancier. Certes, 2013, estampillée du “Vert émeraude” de l’espérance n’avait pas tenu toutes ses promesses, mais on n’avait pas attendu l’éclosion de la fraîche “Orchidée radieuse” (notre néo-mauve, donc) pour tenter d’insuffler davantage de joie dans nos vies. Pas un hasard, dès lors, si c’est le titre Happy, la pop song presque indécente de légèreté d’un Pharrell Williams immanquablement aux avant-postes, qui s’est imposé comme la bande-son du passage à la nouvelle année. A l’unisson, à Paris, à la Gaité-Lyrique, le graphiste Stefan Sagmeister présente actuellement un parcours graphique et ludique dont le titre, Happy Show, parle de lui-même. Pas en reste et scrutant toujours notre époque de la façon la plus pertinente qui soit, l’émission C dans l’air d’Yves Calvi sur France 5 s’interrogeait ainsi le 25 décembre dernier sur ce qui est et promet de demeurer un must, le “culte du bonheur”. Passant en revue le travail des experts en la matière, et notamment celui des départements de “psychologie positive” américains, ou mettant en lumière le fait qu’à force de livres dédiés, de pilules et de coachs omnipotents, le marché du bien-être pèse aujourd’hui plus lourd chez nous que les industries du luxe ou de l’aéronautique, le débat tentait de cerner les contours de cet état de béatitude tant convoité. Peu de chances que Jamais le premier soir, l’un des tout premiers films français de l’année, sorti le 1er janvier, ait contribué à nous fournir des clés. Reste que cette comédie avec Alexandra Lamy, contant les péripéties d’une jeune femme malheureuse en amour, dont l’existence prend un nouveau tour le jour où elle découvre les bienfaits des ouvrages d’épanouissement personnel, n’est qu’un autre signe des temps... Car la démonstration est faite : en réaction à une longue phase de morosité, les mois à venir seront (dans le meilleur des mondes possibles) positifs. Citée par le site Influencia, l’étude Vision 2014 d’Omnicom Media Group sur les tendances médias et consommateurs en arrive aux mêmes conclusions, recensant parmi les outils à utiliser, par les chaînes de télévision ou les marques, les grands événements sportifs à venir, les émissions de recherche de nouveaux talents, la perspective de s’offrir de petits luxes accessibles, ou la mise en place de messages sacrément encourageants. Déjà vus récemment, le spot pour une eau minérale qui autrefois se contentait de nous faire éliminer et qui promet désormais de changer notre vie, ou l’horoscope d’un magazine féminin annonçant en grande pompe sur sa “une”, au mépris des astres souvent ombrageux, “Par ici les bonnes nouvelles !”... Vous en voulez, c’est tout naturel, et croyez-le, c’est une sacrée “happy therapy” qui vous attend. Tout en croisant les doigts pour qu’elle porte ses fruits, de notre côté, bien sûr, même si vous n’avez pas récemment convolé, on vous les adresse de bon cœur, tous nos vœux de bonheur. Et que notre joie demeure..._ Carine Chenaux Rédactrice en chef À gauche : Totalement réaménagé, le Carreau du Temple, marché couvert du 3e arrondissement, rouvrira au printemps. © Fernando Javier Urquijo/ Studio Milou architecture À droite : Une vue de la ville de Norilsk, dans l’extrême nord de la Russie, par Alexander Gronsky. Exposition au festival RussenKo, du 10 au 26 janvier à l’espace André Malraux, au Kremlin-Bicêtre. www.russenko.fr. JEAN-PAUL GOUDE POUR AUBERTSTORCH - 44 GL 552 116 329 RCS PARIS. © A. Gronsky/Grinberg Gallery OUVERTURE EXCEPTIONNELLE DIMANCHE 12 JANVIER DE 10H30 À 20H GALERIES LAFAYETTE 40 boulevard Haussmann sommaire Magazine gratuit édité par A Nous Paris, SAS au capital de 1 580 000 euros, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09. Site internet : www.anous.fr Principal associé : Roularta Media France Président et directeur de la publication : Hendrik De Nolf Délégué du président : Hugues De Waele. E-mail : [email protected] Tél. : 01 75 55 10 00 ou 01 75 55 + numéro de poste Fax : 01 75 55 12 61 Direction générale : 01 75 55 10 80 Directeur général : Bruno Zaro (1075) Directeur des opérations : Stéphane Lafosse (1007) Directrice marketing : Françoise Caillon (1257) Responsable promotion et communication : Alizée Szwarc (1003) Attachée de direction : Sarah Hacquebart (1080) Rédaction : 01 75 55 10 28 Rédactrice en chef : Carine Chenaux (1106) Chef de rubrique : Murielle Bachelier (1027) Assistante de la rédaction : Emmanuelle Suzanne (1028) Ont collaboré à ce numéro : Rob Alves, Jérôme Berger, Smaël Bouaici, Alexis Chenu, Alain Cochard, Myriem Hajoui, Alexandra Hautier, Stéphane Koechlin, Bénédicte Le Guérinel, Fabien Menguy, Rémi Mistry, Sophie Peyrard, Yann Rodriguez, Édouard Rostand, Thomas Séron, Philippe Toinard Direction artistique : Agence Samouraï Première maquettiste : Laurence Philippot (1011) Secrétaire de rédaction : Vincent Arquillière Iconographe : Marie-Françoise Vibert (1060) Publicité/commercial : 01 75 55 11 86 Directrice commerciale : Sandrine Geffroy (1112) Directrice de la publicité : Paule-Valérie Bacchieri Van Berleere (1161) Directrice adjointe de la publicité : Stéphanie Le Meur (1249) Chef de publicité : Nicolas Todesco (1210) Directrice de clientèle : Claire Bourin (1172) Publicité culture et partenariats : Carolyn Occelli (1194) Responsable des projets musicaux : Mathieu Proux (1198) Graphiste : Juliette Babelot (1145) Publicité rubrique Emploi : Fanny Guillaume (1155) Publicité rubrique Formation : L’Etudiant, service commercial. 01 75 55 18 59. 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Tél. : 00 32 51 266 111 Diffusion : Distripaq 06/01/14 A NOUS 05 08 - tendances 20 - clubbing 28 - conversation Le restaurant de la Royal Academy à Londres Designer Tom Dixon - Photo Morley von Sternberg Nick V à la Java - Photo Manuel Braun Yves Saint Laurent - Photo Tibo et Anouchka/SND dans l’air style de ville affaires culturelles 08❘ - tendances 14❘ - panorama 24❘ - insolite 18❘ - lieux 26❘ - cinéma 28❘ - conversation Quoi de neuf en 2014 ? 10❘ - objet trouvé Changement de gestuelle en vue 12❘ - web zone Grands travaux : une année pleine de Paris La Manufacture du design, pointue et innovante ; Récup’ sur mesure chez Tout s’arrange Le graphiste Stefan Sagmeister en quête du bonheur à la Gaîté-Lyrique Pierre Niney, si chic en Saint Laurent 19❘ - bar/clubbing 30❘ - livre 22❘ - à boire et à manger 32❘ - sons 36❘ - scènes 23❘ - correspondances connexions Cocktails à l’Ambre, poids lourds au Rex, “voguing” à la Java Napoleone, la tradition selon Etchebest sur les Champs ; Clamato, jolie dînette marine Les aventuriers des temps modernes vus par Vincent Noyoux 37❘ - formation save the date 06 Textes : Smaël Bouaici, Carine Chenaux, Thomas Séron Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda. ceWEEK-END LUNDI 06/01 SAMEDI 11/01 LUNDI 06/01 expo MERCREDI 08/01 jardin Photo Tibo & Anouchka/SND Photo F. Grimaud/Jardin d’Acclimatation Hôte de marque Tout le monde dehors ! À l’occasion de la sortie au cinéma du Yves Saint Laurent de Jalil Lespert (lire p. 26 et 28), l’hôtel The Westin ParisVendôme expose douze photos inédites de Thibault Grabherr et Anouchka de Williencourt, représentant autant de scènes majeures du film. Parmi elles, la reconstitution du célèbre défilé-spectacle Opéra-Ballet russe du couturier, présenté en 1976 dans le fastueux salon Impérial de l’hôtel. Car c’est là que Monsieur Saint Laurent mit en scène, au fil des ans, nombre de ses créations, à l’instar de sa dernière collection haute couture, le 12 juillet 2001. Un hommage légitime._ Voilà qui sent l’école ou le bureau buissonnier. Comme tous les ans, le Jardin d’Acclimatation ouvre ses portes gratuitement tous les lundis de janvier. Ceux qui pourront en profiter auront aussi le plaisir de constater que le Petit Train, la Rivière enchantée, les Papillons d’Alice (en photo) et les balades à poney sont en accès libre à volonté. Du coup, on notera tout de suite dans son cahier de textes que le 4 mars prochain, l’entrée du parc sera aussi gratuite pour les enfants déguisés et leurs parents, lors du grand Carnaval où chocolat chaud et bonbons seront offerts._ Jusqu’au 31 janvier au Westin Paris-Vendôme, 3, rue de Castiglione, 1er. thewestinparis.fr. Entrée libre. Et aussi les 13, 20 et 27 janvier. Jardin d’Acclimatation, bois de Boulogne, 16e. Mo Les Sablons. www.jardindacclimatation.fr. Tél. : 01 40 67 90 85. Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h. Les soldes ! © Ladurée Que dire de plus ? La date est bien notée dans notre agenda, les soldes démarrent aujourd’hui et dureront jusqu’au 11 février. Les plus prévoyants ont fait du repérage ; les autres, non, et c’est toujours ainsi. Petit clin d’œil sympathique : pour réconforter les serial shoppeurs dans l’épreuve, la maison Ladurée a conçu une petite boîte de macarons estampillée avec humour “Soldes – 0 %”. Une dépense imprévue certes, mais à coup sûr, un… bon achat._ 06/01/14 A NOUS © J.-P. Goude Le graphisme est un secteur porteur. La preuve avec cette première édition de la Fête du graphisme, qui s’étalera à Paris du 8 janvier au 18 février. Ça commence dès cette semaine dans les rues sur les panneaux JC Decaux, mis à la disposition d’une quarantaine de graphistes qui présenteront leur vision de la capitale. Le cœur de la fête sera la Cité de la mode et du design avec quatre expositions, présentant des centaines d’œuvres sur tous supports imprimés, de créateurs reconnus et d’artistes à découvrir, mais aussi des débats, des rencontres et des projections._ Photo D. Adam/Archives Grand Rex En attendant le César de la meilleure musique de film de 2013, la Philharmonie du COGE (Chœurs et orchestre des grandes écoles) célèbre ce soir quelques belles bandes originales de l’histoire du cinéma français. Au menu, deux heures trente de musique interprétée par un orchestre symphonique, et en présence d’un grand nombre des compositeurs honorés. L’occasion de réentendre les airs de Borsalino, Indochine, Ridicule, The Artist, Camille Claudel, etc. De la musique qui fait apparaître des images…_ À 20 h au Grand Rex, 1, boulevard Poissonnière, 2e. Mo Bonne Nouvelle. Places : de 18 à 78 €. Tout dernier jour pour voir, à la galerie Perrotin, l’exposition personnelle de Sophie Calle intitulée Dérobés. En réunissant les deux séries Que voyezvous ? (2013) et Tableaux dérobés (1994-2013), ainsi que l’œuvre Le Major Davel (1994), elle offre un panorama du travail de l’artiste sur le souvenir que l’on garde de tableaux volés ou détruits. Bon pour l’imaginaire._ Galerie Perrotin, 76, rue de Turenne, 3e. Du mardi au samedi de 11 h à 19 h. www.perrotin.com. Jusqu’au 18 février. Plus d’infos sur www.citemodedesign.fr. DIMANCHE 12/01 hommage live Norilsk par Alexander Gronsky. Photo A. Gronsky/Grinberg Gallery Le Grand Rex. Belles B.O. Graphissime photo concert shopping image VENDREDI 10/01 VENDREDI 10/01 MERCREDI 08/01 art contemporain Sombres paysages En préambule de sa cinquième édition qui se tiendra du 24 au 26 janvier, RussenKo, le Festival des cultures russes et russophones, présente en avantpremière le dernier projet du photographe estonien Alexander Gronsky. L’artiste s’est intéressé à une ville classée parmi les plus polluées de la planète. Au travers de vingt clichés saisissants, Norilsk, construite en 1935 par des condamnés aux travaux forcés du régime stalinien pour exploiter les minerais de la région, apparaît à la fois calme et inquiétante._ Jusqu’au 26 janvier au 2, place Victor Hugo, Le Kremlin-Bicêtre (94). Du mardi au samedi de 14 h à 19 h, et du 24 au 26 janvier de 10 h à 19 h. Entrée libre. www.russenko.fr. The Dark Side of the Moon est certainement l’un des disques majeurs de l’histoire du rock. Sorti en 1973, cet album-concept de Pink Floyd connaîtra ce dimanche un hommage rare, celui d’être joué sur scène par dix musiciens, dans le respect de toutes ses nuances d’origine. Pour y parvenir, les membres de la Compagnie Inouïe, sous la direction de Thierry Balasse, sont partis à la recherche des instruments d’époque et même de la célèbre caisse enregistreuse de Money. Une curiosité de haut vol._ À 17 h 30 à la Cité de la musique, 221, avenue Jean Jaurès, 19e. Places : 18 €. Rés. : 01 44 84 44 84. tendances 08 dans l’air Se souvenir de la Grande Guerre 2014 marque le début des célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale, qui se dérouleront pendant cinq ans. Parmi les nombreuses manifestations prévues, on surveillera le passage de la saisissante exposition itinérante De boue et de larmes…, déjà présentée à Paris en novembre, soit un fonds exceptionnel de photos d’époque en 3D (Rens. : www.instan3d.fr). De quoi nous inciter à relire nombre d’ouvrages remis en lumière pour l’occasion, anciens ou plus récents, comme le très beau Des garçons d’avenir de Nathalie Bauer (Points Seuil). 2014 PETIT ZAPPING DE DÉBUT D’ANNÉE La marche urbaine 1 L’équipe de football du Brésil. © Nike 2 Nicole Kidman dans le biopic sur Grace de Monaco. Photo Stone Angel/ Gaumont 3 Texte : Carine Chenaux Célébrations et hommages, tendances, grands événements sportifs et petits plaisirs bienvenus… Voilà ce qui nous attend pour démarrer 2014, une nouvelle année que tout le monde espère positive et sans impairs. Le restaurant de la Royal Academy à Londres, designé en 2011 par Tom Dixon. Photo Morley von Sternberg/ Design Research Studio 4 Instant Alpha de Feadz, sortie le 20 janvier. Il va y avoir du sport Les grandes manifestations sportives sont, c’est reconnu, une source de cohésion sociale et d’enthousiasme collectif. Tout cela bien sûr ne faisant qu’augmenter quand la victoire est au rendezvous, on encouragera de notre mieux cette année les Tricolores lors de deux rendez-vous majeurs. 2014, année olympique (avec des Jeux d’hiver, certes, mais tout de même) nous mènera en Russie, à Sotchi, où, on l’espère, la polémique laissera place aux performances à partir du 7 février. Reste que, bien sûr, il faudra attendre le 12 juin pour goûter au gros morceau de l’année, la Coupe du monde de football au Brésil. Évidemment, face au reste de la planète, les locaux, cinq fois étoilés, devraient tout faire pour s’imposer sur leur terrain. Mais les Bleus, qualifiés contre toute attente, pourraient peut-être encore nous surprendre. On pense positif, on vous a dit. Le vintage, toujours A l’ère du tout-jetable, le vintage n’en finit plus de s’imposer, jusqu’à gagner les rayons des super06/01/14 A NOUS marchés. Ainsi, à partir du 12 février, l’enseigne Monoprix invitera Culture Vintage pour une collection de vêtements et d’accessoires pour hommes et pour femmes où chaque article sera unique. Cette collection sera basée sur le recyclage, avec des pièces d’origine ou d’autres créées en récupérant morceaux de tissu et matériaux dans le monde entier. 5 Avec Grace 7 Le Rocher va encore faire parler de lui. Le 29 janvier, le très attendu biopic d’Olivier Dahan, Grace de Monaco, avec l’inaltérable Nicole Kidman, sortira ainsi sur les écrans. Les fans auront bien sûr déjà lu Grace, la princesse déracinée, du prolifique auteur de biographies Bretrand Tessier, qui sort ce mercredi (L’Archipel), tandis que les amatrices de chic se mettront dans la peau de la princesse, en s’appropriant la romantique fragrance Fleurissimo de Creed. Commandée en secret par le Prince Rainier auprès du parfumeur, à l’occasion de son mariage, celle-ci sera fort à propos remise au goût du jour. Tendance transparente chez Tara Jarmon (à g.), imprimée chez Paule Ka. 6 Le parfum Fleurissimo de Creed. Culture Vintage chez Monoprix. 8 Brigitte (en haut) et Zoé, les ballerines de Maloles. 9 Verdun, dernière demeure, dans l’exposition De boue et de larmes… © Instant 3D 10 Marguerite Duras de Laure Adler, chez Flammarion. En 2014, la marque de chaussures Maloles célèbre sa première décennie, qui a suffi à faire d’elle un incontournable de la mode dans le monde entier. Certainement son plus grand succès, la ballerine Zoé à bout rond et plissé sera revisitée en édition limitée et numérotée aux couleurs des cinq continents. Le même sort sera réservé à Brigitte, son tout nouveau modèle, créé pour l’été. À partir de mars, en grands magasins et multimarques. Afficher la couleur Un regain d’optimisme semble se dessiner en ce début d’année. Et les tendances mode s’en ressentent. Parmi les indispensables de l’été, deux styles s’opposent ainsi. D’un côté, la débauche d’imprimés, mélangés et souvent d’inspiration arty ; de l’autre, le total look blanc, fréquemment très… transparent. Aux fashionistas de choisir leur camp, entre franche gaieté et totale légèreté. Au fil des feuilles de Marguerite Le 4 avril 2014, Marguerite Duras aurait eu 100 ans. Pour découvrir toutes les facettes de son personnage, on se plongera dans la très belle biographie illustrée, rassemblant photographies, fac-similés de manuscrits et extraits de correspondances, que lui a récemment consacrée Laure Adler (Flammarion). Au mois de mai, on pourra reprendre la lecture des écrits de l’auteur, avec la publication des tomes III et IV de ses Œuvres complètes (19741996) aux éditions de la Pléiade. Un must. Que dit la déco ? Deux fois par an, à commencer par fin janvier, au Parc des Expositions de Villepinte, le salon professionnel Maison&Objet rassemble tous les acteurs des secteurs de la décoration et du design, mais décrypte aussi, via son Observatoire, les grandes tendances à venir. Sous la poétique bannière “Elsewhere”, on apprendra cette fois que c’est une 09 dans l’air 1 2 3 4 5 6 9 8 irrésistible envie d’ailleurs qui se lira dans nos intérieurs, ou comment oser le dépaysement sans bouger de chez soi. Parmi les temps forts du salon, on remarquera sans surprise le lancement d’un studio “cook+design”, forum dédié à la culture culinaire, pour renforcer encore la place faite à ce domaine qui n’en finit pas de monter. Enfin, on signalera, au chapitre des talents mis à l’honneur, la consécration de Tom Dixon, désigné créateur Maison&Objet 2014. Une star aux casquettes multiples, qui a vu au fil du temps ses œuvres intégrer les plus grands musées du monde. Un son pas plombant Parfois, il est bon de savoir ne pas se précipiter. C’est ce que démontre Feadz en sortant le 20 janvier chez Ed Banger Instant Alpha, son premier album en plus de quinze ans de carrière. Mélange inspiré où l’électro se nourrit comme il faut de hip hop et de ghetto music, de techno et de house, ce premier opus est une juste succession de titres courts qui vont à l’essentiel, donc. Ouvert, festif, pas poseur, riche et original… N’en jetons plus, c’est pile ce qu’on a envie d’entendre en ce début d’année. So 2014._ 7 10 objet trouvé 10 Texte : Carine Chenaux dans l’air Serrer la pince ? Bien sûr, on brouille les pistes. En version “taille réelle”, l’instrument en question mesure une petite quinzaine de centimètres ; ce qui peut commencer à vous mettre sur la voie… Ni goupillon, ni accessoire pour cheminée, donc, l’objet, à ranger dans une trousse de make-up, s’avère être un mascara, mais, bien sûr, du genre plutôt révolutionnaire. Lors de sa première utilisation, on l’insère dans son réservoir de couleur. Ensuite, il n’y a plus qu’à jouer avec sa double brosse, pour donner du volume, de la longueur et une belle courbure à ses cils, qui sont maquillés dessus-dessous en un clin d’œil._ Upside down mascara, Sephora, 15 ml, 18,95 €. À partir du 21 janvier. 06/01/14 A NOUS web zone 12 dans l’air Textes : Rob Alves Un champ de colza à Port-Royal, dans la vallée de Chevreuse. Cette année, mettez-vous au vert (et au jaune) en Île-de-France ! en BREF Photo Benoîte Laure pour l’AEV Voiture SNCF avec chauffeur À la découverte des espaces verts franciliens Service encore méconnu de la SNCF, Porte à Porte se charge de réserver un taxi ou une voiture avec chauffeur pour vous accompagner avant ou après votre TGV. Le prix fixe décidé à la réservation s’avère plutôt avantageux et présente plusieurs avantages : une arrivée à l’heure au départ, une attente sur place en cas de retard à la gare de destination, sans file d’attente ni supplément. Seule condition, la course doit se réserver au plus tard à 20 h la veille du voyage._ www.pap.sncf.com L’agence des espaces verts d’Île-de-France a eu la bonne idée de moderniser sa vitrine Internet en l’agrémentant de nouveaux services. Ces derniers sont principalement destinés à simplifier l’accès public aux informations, actualités et agenda des animations nature ouvertes à tous. La carte interactive très intuitive facilite le choix du site en fonction de ses envies (vélo, balade, observation d’animaux) ou des éléments naturels présents (jardins familiaux, plans d’eau, prairies, réserve naturelle). Elle favorise ainsi la découverte de nouveaux lieux méconnus à portée de voiture ou de transports en commun et permet de varier les plaisirs pendant les week-ends. Une multitude de balades en forêt avec kilométrage et temps estimés y est également répertoriée, tout comme les animations thématiques. Indispensable, quelle que soit la saison._ www.aev-iledefrance.fr. © Corepics/Masterfile Start My Story simplifie le business plan Les bonnes résolutions pour améliorer sa vie ou son quotidien sont un rituel de chaque début d’année. Si, au lieu des sempiternels “arrêter de fumer” et “s’inscrire à un centre de gym et fitness”, l’envie se situe plutôt dans la création de sa start-up innovante 06/01/14 A NOUS ou de son commerce de bouche, Start My Story pourrait bien devenir le premier allié indispensable dans cette nouvelle aventure. En effet, ce site propose de guider et d’aider gratuitement ses utilisateurs à rédiger un business plan solide, dans les règles de l’art. Un soutien pas à pas, sérieux, qui permet de se focaliser sur l’essentiel sans perdre des heures sur des fichiers Excel compliqués et défaillants._ StartMyStory.fr #Musique – Sur tablette et smartphone, Spotify sera désormais accessible gratuitement avec un financement par la publicité : deux minutes par heure et un mini-spot toutes les quatre chansons. #Prévention – Très bonne initiative de la part de la Gendarmerie nationale avec le concours de l’association Axa Prévention : un permis Internet afin de sensibiliser les élèves de CM2 – et, par extension, leurs parents – aux dangers de la Toile. #Champion – Un jeune délinquant américain de 19 ans a voulu frimer en s’affichant sur son compte Instagram avec des billets, armes et objets volés récemment à une quarantaine de retraités de Floride. Shérif, mandat, prison. Bravo. l’appli de la semaine Storyplay’r Pour tous les parents dont les enfants ont un besoin insatiable de nouvelles lectures et d’histoires du soir, Storyplay’r est l’application rêvée. Bibliothèque en ligne d’albums jeunesse pour enfants à partir de 3 ans, elle propose 150 livres interactifs sur iPad consultables à volonté après souscription à l’abonnement. De plus, chaque membre de la famille peut s’enregistrer en train de lire une histoire, ce qui permet ainsi de varier les narrations. L’offre de lancement se révèle particulièrement avantageuse (49 € l’année ou 4,90 € par mois), avec 14 jours d’essai gratuits pour se décider. Gratuit sur l’iTunes Store pour iPad, puis abonnement au service._ shopping 13 communiqué # Fashion rendez-vous Du 8 au 11 janvier 2014, prenez la « Pose Shopping » durant les soldes ! Des shootings mode, des cadeaux fashion… et Elodie Frégé comme marraine ! Qui n’a jamais rêvé d’être sous le feu des objectifs telle une icône de la mode ? Ce rêve deviendra réalité durant 4 jours dans ces 8 centres de shopping, qui mettront à votre disposition un studio photo éphémère pour vous faire immortaliser le temps d’un cliché par un photographe professionnel. Pose, regard, style, attitude…, il vous guidera pas à pas pour faire de vous le plus glamour des modèles. Le rêve ne s’arrête pas là ! Chaque soir, la marraine de l’opération, la chanteuse et comédienne Elodie Frégé, sélectionnera une photo coup de cœur, permettant ainsi à un heureux gagnant de remporter la somme de 1 000 euros pour concrétiser toutes ses envies de shopping. Le finaliste de chaque centre bénéficiera quant à lui d’une séance coachée par un personal shopper et must du must, Elodie Frégé en personne accordera un rendez-vous de deux heures à l’ultime grand gagnant choisi parmi tous les finalistes, pour une séance de shopping en tête à tête. Alors, ils sont pas beaux ces débuts de soldes ? Des achats en VIP Comme tous les ans, le début d’année rime avec soldes d’hiver. Pour tous les amateurs de bonnes affaires, c’est LE moment idéal pour étoffer sa garde-robe et se faire plaisir à petits prix. Pour les mieux informés, c’est également l’occasion de profiter de bons plans plus confidentiels, comme l’opération « Pose Shopping », qui se déroulera dans 8 hauts lieux de shopping parisiens, le Forum des Halles, Les 4 Temps & Cnit, So Ouest, Carré Sénart, Rosny 2, Parly 2, Vélizy 2 et Aéroville. Au programme, de nombreuses surprises avec des professionnels de la mode et une rencontre shopping inédite avec Elodie Frégé à gagner. & Faire les soldes sereinement, avant que ne débute la course effrénée à la bonne affaire, voici un privilège auquel tout le monde aspire. D’autant que l’adage le confirme chaque année : « premier arrivé, premier servi ». C’est pourquoi ces centres de shopping proposent également à tous les porteurs d’une carte de fidélité, un accès exclusif à leurs boutiques durant la première demi-heure d’ouverture des soldes le 8 janvier (uniquement à So Ouest et Aéroville). Au Forum des Halles, aux 4 Temps & Cnit, à Carré Sénart, à Rosny 2, Parly 2 et Vélizy 2, vous pourrez notamment faire votre choix dans une ambiance conviviale avec petit déjeuner offert, et repartir avec des sacs shopping ainsi que des goodies en cadeau. Un vrai supplément de plaisir ! Les modeurs et modeuses pourront en outre bénéficier d’horaires plus larges durant ces 4 jours de soldes et d’une ouverture exceptionnelle le dimanche 12 janvier, pour saisir les meilleures affaires avant qu’elles ne leur passent sous le nez. Le shopping malin, où tout est à portée de main ! Au chaud et à l’abri des intempéries, ce sera ainsi l’occasion de se faire plaisir à petit prix chez Michael Kors, Superdry, Hollister…, et de profiter du meilleur du fast fashion chez Mango, H&M ou Zara. Grâce à l’« Assistant Soldes », vous pourrez même calculer vos démarques en quelques clics. Le plus dur finalement, ce sera sans doute de faire un choix ! Un petit creux ? Direction Starbucks, Berko, Prêt à Manger, Nespresso, la Pâtisserie des Rêves ou encore M&S Coffee pour vous accorder une petite pause détente entre deux achats. En un mot : vous aurez tous les ingrédients à portée de main pour passer la plus agréable des journées de soldes ! panorama 14 style de ville 1 Paris en travaux pour être encore plus beau 2 Texte : Murielle Bachelier La capitale est en perpétuel chantier. Si certains s’achèvent bientôt, comme le Carreau du Temple ou le parc zoologique, d’autres projets se mettent à prendre forme, comme la Philharmonie de Paris ou le quartier de Bercy qui va être complètement transformé, après celui des Halles. Tour d’horizon de ce qui nous attend à Paris cette année. 3 U Une véritable prairie vient de renaître en plein cœur de la capitale, entre la Bourse de commerce et l’église Saint-Eustache, dans le 1er arrondissement. La première partie du nouveau jardin des Halles, qui couvre une surface de près de deux hectares, a été ouverte mi-décembre et, actualité oblige, ce nouveau havre de paix a été baptisé du nom de Nelson Mandela. La Canopée, la nouvelle partie émergée des Halles, devrait ressembler à un immense ensemble aux courbes d’inspiration végétale. Son nom désigne d’ailleurs l’étage supérieur d’une forêt, qui reçoit donc le plus de rayonnements solaires. Plus concrètement, elle va abriter un patio qui devrait devenir le nouveau cœur des Halles, entouré de deux bâtiments dédiés à des équipements publics et des commerces. L’hiver n’est sûrement pas le moment idéal pour l’ouverture d’espaces extérieurs, et pourtant, un autre paradis vert vient d’être livré, celui de la Halle Pajol dans le 18e arrondissement. Derrière le beau bâtiment en bois inauguré en novembre dernier, le 06/01/14 A NOUS jardin longe la voie ferrée et mêle des espaces végétalisés à la fois couverts et découverts. Il a été imaginé par les paysagistes de l’agence In Situ, qui ont voulu faire rimer écologie avec économie. Au total, ce sont plus de 8 000 m² d’espaces verts qui font le lien entre la Halle, la rue Riquet et la rue Pajol. Les lieux culturels vont également être les terrains privilégiés de transformations, voire de rénovations complètes. Après un an de fermeture, le théâtre Paris-Villette a rouvert ses portes avec une nouvelle direction et une nouvelle programmation. S’il reste un lieu dédié à la création contemporaine, l’établissement doté de deux salles souhaite ainsi privilégier la jeunesse, côté spectateurs comme côté scène, avec des formats nouveaux qui s’adressent à un public plus large, des résidences d’artistes, des ateliers… Imaginée par l’architecte Jean Nouvel, et portée par l’État et la Ville, la Philharmonie de Paris est le chantier de grande envergure qui va étoffer une partie du 19e arrondissement déjà riche en 1 Le jardin Nelson Mandela aux Halles. Photo Marc Verhille/ Mairie de Paris 2 Espaces verts et bâtiments écologiques à la Halle Pajol. Photo Marc Verhille/ Mairie de Paris © JAP architectes 3 Le théâtre ParisVillette rouvre ses portes avec une nouvelle direction et une nouvelle programmation. Photo Nathalie Prébende grandes salles de concerts avec notamment le Zénith et la Cité de la musique. Situé dans le parc de la Villette, ce paquebot monumental aux formes futuristes est probablement le bâtiment à l’architecture la plus ambitieuse du moment. Ce grand équipement aura comme cœur une salle de concert de 2 400 places mises en scène comme des plateformes suspendues dans l’espace, évoquant ainsi l’immatérialité de la musique. Elle sera consacrée aux grandes formations symphoniques comme l’Orchestre de Paris, mais laissera aussi la place au jazz et aux musiques du monde. Le bâtiment va également abriter un pôle éducatif destiné à la sensibilisation du public à la musique. Il va juste falloir patienter jusqu’à janvier 2015 pour son ouverture. Le Carreau du Temple fait peau neuve Cette halle de fonte, de verre et de brique fut pendant longtemps, et jusque dans les années 80, le haut lieu de la fripe à Paris. C’est le fameux Carreau du Temple situé dans le 3e arrondissement, et 15 style de ville emblématique du haut Marais. En 1982, le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques. Le commerce des vêtements décline au fil des ans. Le site sert occasionnellement à des défilés de mode et accueille diverses manifestations. En 2001, le maire de Paris Bertrand Delanoë fait part de sa volonté de restaurer entièrement le bâtiment, qui accueillera en 2005 une exposition dans le cadre de l’Année du Brésil en France. Le projet de réhabilitation de l’équipement est au final le résultat d’un processus exemplaire de démocratie participative, puisque ce sont les habitants du quartier qui ont voté en 2004 parmi trois propositions architecturales. Et c’est le programme intitulé “Un espace pour tous”, alliant le culturel, le sportif et l’événementiel, qui a remporté la majorité des suffrages. Sept ans de travaux menés par le studio Milou architecture ont été nécessaires pour la restructuration et la rénovation. Le parti pris : révéler la structure métallique épurée de la halle. Au rez-de-chaussée, les halles du Carreau du Temple vont constituer un espace tout en transparence au volume éton- nant, pouvant accueillir jusqu’à 3 000 personnes debout, une salle de spectacle de 250 places assises avec une belle acoustique, sans oublier un bar et une terrasse. En sous-sol, un grand espace partiellement éclairé par la lumière zénithale des halles comprendra un studio destiné aux arts martiaux et aux disciplines de relaxation et de bien-être sur plus de 300 mètres carrés, mais aussi La future Philharmonie de Paris vue depuis le parc de la Villette. un gymnase et un studio de danse. Pour son ouverture prévue le 25 avril prochain, le week-end promet d’être festif : une bonne occasion de découvrir l’ensemble des espaces du lieu. Parrainer un animal pour devenir acteur de la préservation de son espèce, tel est le pari lancé par le Parc zoologique de Paris, couramment appelé zoo de Vincennes. Ce zoo si apprécié des visi- © Jean Nouvel - Arte Factory Découvrez l’Irlande avec Aer Lingus Paris - Dublin/Cork 54 € à partir de ,99 aller simple, taxes et frais inclus aerlingus.com Valable pour un voyage efectué avant le 30 avril 2014. Réservez avant le 12 janvier. Sous réserve de disponibilité. Billets non remboursables. Tous les prix sont sujets aux conditions générales et soumis à disponibilité. panorama 16 style de ville Ci-contre : La Fondation Louis Vuitton, dans le bois de Boulogne, devrait ouvrir en septembre. © Fondation Louis Vuitton - Architecte Frank Gehry Ci-dessous : Pas de barreaux pour l’enclos des babouins au Parc zoologique. Photo F.G. Grandin/MNHN teurs, qui a ouvert ses portes en 1934, était en péril en raison de l’état de délabrement de certaines structures, et fait aujourd’hui l’objet d’un partenariat public-privé en vue de sa rénovation. Bonne nouvelle, le parc, fermé depuis novembre 2008, devrait devenir, après complète rénovation, aux dires des responsables du Muséum national d’histoire naturelle, le plus beau zoo du monde. Dans l’attente de sa réouverture prévue le 12 avril, le parc animalier propose aux particuliers de faire des dons allant de 15 à 1 000 euros, pour devenir parrain d’un lynx de Scandinavie, d’une loutre d’Europe ou encore d’un babouin de Guinée. Ils serviront à l’enrichissement des enclos du zoo, le but étant de reproduire les conditions de vie des animaux dans la nature. Ce sera un zoo du XXIe siècle, où l’on ne montre plus les animaux dans une cage. Le visiteur doit se retrouver en immersion et oublier qu’il est à Paris. Herbier et art contemporain Fans de nature, une autre ouverture devrait vous réjouir : celle du plus grand herbier du monde, après cinq années de travaux. Les locaux de l’herbier national du Muséum national d’histoire naturelle, complètement rénovés, viennent d’ouvrir au public. Ce dernier conserve des collections accumulées depuis plusieurs siècles, et qui continuent de s’enrichir. Il est indispensable aux travaux des botanistes de la planète entière. Cette collection unique est même l’une des plus sollicitées et consultées dans le monde ! On y trouve près de huit millions de plantes, champignons, algues, fruits, rapportés des innombrables expéditions lancées durant des siècles. Un héritage considérable, dont la modernisation a nécessité pas moins de quatre ans de travaux. Le programme comprenait deux volets, la rénovation du bâtiment lui-même et le chantier des collections de botanique. Habituellement réservé aux scientifiques, l’herbier est désormais ouvert au public avec une bibliothèque, une galerie d’expo06/01/14 A NOUS sition permanente de botanique et un herbier virtuel. À voir sans plus attendre ! Une autre grande star de l’architecture, Frank Gehry, va signer un nouveau temple de l’art contemporain de quarante-six mètres de haut, en plein cœur du bois de Boulogne et mitoyen du Jardin d’Acclimatation. La Fondation Louis Vuitton, créée à l’initiative de Bernard Arnault en 2006 par le groupe LVMH, s’inscrit ainsi dans le mécénat pour l’art et la culture développé par le groupe depuis plus de vingt ans. Elle a pour ambition de favoriser et de promouvoir la création artistique Ci-dessus : L’exposition permanente de l’herbier du Muséum d’histoire naturelle. Photo J.-C. Domenech/ MNHN sur le plan national et international. Le bâtiment de verre complètement futuriste va se déployer comme un immense voilier dans un écrin de verdure. Il est déjà visible par les promeneurs du bois de Boulogne et devrait ouvrir au public en septembre prochain. S’écartant des approches classiques des facettes de verre, le génial architecte a développé un façonnage révolutionnaire de ce matériau qui permet de courber au millimètre près et de façon différenciée chacun des 3 600 panneaux des douze voiles de verre qui donnent son volume à l’ouvrage. Si le quartier des Halles est en pleine mutation, un autre site symbolique du Paris de ces dernières décennies s’apprête à changer radicalement de visage : Bercy. Après trente ans d’existence, le Palais omnisports se modernise enfin, et en 2015, la “Bercy Arena”, lieu de vie et de partage ouvert sur la ville, représentera le plus grand espace de la capitale dédié à l’émotion collective. Le nouveau Bercy se rêve ainsi comme le temple incontournable du sport, des concerts et des spectacles. La célèbre pyramide de verre, de béton et de gazon telle que nous la connaissons va continuer de trôner au milieu du 12e arrondissement, mais elle va tout de même subir quelques transformations majeures. La superficie des espaces publics va être doublée, notamment grâce à la création d’un vaste hall d’accueil devant la structure existante, les marches vont être supprimées et le parvis, étiré en pente douce, sera relié à une passerelle qui permettra de gagner le parc de Bercy et la bibliothèque François Mitterrand. Grâce à la création de balcons suspendus, la capacité d’accueil de la salle du nouveau Bercy va passer de 17 000 à 20 000 personnes. Utilisée en configuration “basket-ball”, elle pourra accueillir 16 000 spectateurs et sera ainsi digne du Madison Square Garden. Vous l’aurez compris, la concurrence entre salles de spectacles parisienne va être rude… pour le plus grand plaisir de leurs visiteurs._ adresses Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, 16e. Herbier du Muséum d’histoire naturelle, 57, rue Cuvier, 5e. Théâtre Paris-Villette, 211, avenue Jean-Jaurès, 19e. Jardin Nelson Mandela, jardin des Halles, accès place René Cassin, 1er. Jardin de la Halle Pajol, 22, rue Pajol, 18e. Carreau du Temple, 4, rue Eugène Spuller, 3e. Parc zoologique de Paris, 53, avenue Saint-Maurice, 12e. lieux 18 style de ville Textes : Bénédicte Le Guérinel, Rémi Mistry décoration objets et loisirs créatifs La Manufacture du design Tout s’arrange Nathalie de Laval a toujours été une bricoleuse dans l’âme. Petite, elle fabriquait déjà ses propres jouets avec ce qui lui tombait sous la main. Plus tard, elle travailla pour le magazine Astrapi, puis sur M6 où elle a préparé chaque semaine pendant plus de dix ans des sujets sur le bricolage pour les enfants. Aujourd’hui, cette reine du rafistolage reçoit dans sa boutique du 14e où elle continue de s’adonner à sa passion. Quasiment tout ce qu’elle vend est passé entre ses doigts. À partir de vieux objets chinés ici et là et de matériaux de récup’, elle découpe, colle, agrafe, rapièce, assemble, peint, pour un résultat forcément unique. Des objets de déco (pendule, miroir, lampe, mobile, bibelot) aux accessoires de mode (collier, bracelet, solaires, sac), ses (re)créations sont aussi fragiles qu’insolites. Et le plus souvent réalisées sur mesure, précise-t-elle : « Je demande aux clients ce qu’ils recherchent ou à qui ils veulent offrir un cadeau. J’essaie de les faire parler pour trouver la bonne idée qui donnera à l’objet une touche plus originale et personnalisée. » Si votre appartement est atypique ou, au contraire, trop conventionnel, si vous aimez le design pointu et innovant, si la déco de monsieur Tout-le-monde vous sort par les yeux, alors La Manufacture du design est pour vous. Ce lieu de 500 m², situé à deux pas de l’Opéra et de l’Olympia, est l’allié des architectes, des space planners mais aussi des particuliers en quête de mobilier et d’idées pour aménager leur espace. La Manufacture a des solutions à vous apporter quel que soit votre projet, même le plus fou ! D’ailleurs, le showroom expose quelques réalisations étonnantes : parquet cubes 3D en trompe-l’œil, plinthes-miroirs (qui donnent l’impression que le mur est suspendu), cadre géant qui est en réalité… une porte, astucieuses cloisons en stuc, rampe d’escalier en bois travaillée pour suivre parfaitement la forme du mur, plafond en forme d’aile d’avion idéalement conçue pour cacher la climatisation ou des tuyaux peu esthétiques… Le lieu se veut attaché aux détails, attentif aux matières. Ici, on sait transformer les contraintes en atout et l’on valorise le travail fait main. La Manufacture du design propose également des meubles et objets. Mais elle n’est pas un simple distributeur de mobilier de grands noms comme Paris en compte déjà. Ici, la sélection est 06/01/14 A NOUS particulièrement pointue et conjugue des savoir-faire experts. On a, par exemple, remarqué une bibliothèque-chaise d’arbitre signée Industrial Orchestra, un guéridon aux pieds d’oiseau recouvert de feuilles d’or de Simon Gavina, des chaises en bois façon shaker de chez Knoll, ou encore un lustre Blackbody tel une pluie de mini-suspensions à leds. On y découvre aussi de jeunes maisons ambitieuses comme Frighetto ou Arte&Cuoio et des créations en série limitée de jeunes designers internationaux que la Manufacture soutient et édite. Bref, une association de talents qui revisite la notion de décoration._BLG 15, square Edouard VII, 9e. Mo Opéra ou Havre-Caumartin. Tél. : 01 84 17 09 37. www. lamanufacturedudesign.com. Ouv. du lundi au vendredi de 9 h à 19 h. Ci-dessus : Du mobilier de créateurs et des idées originales pour aménager son chez-soi à La Manufacture du design. Photo J. Oppenheim Ci-contre : Jouets neufs, rafistolés ou réinventés chez Tout s’arrange. Photo Rémi Mistry Si ses créations s’adressent à tous, ce sont surtout les enfants qui en auront pour leur argent (de poche). Dans une joyeuse pagaille qui va du sol au plafond, l’échoppe propose une quantité de petits jouets irrésistibles, neufs ou détournés par ses soins : des voitures miniatures aux figurines rétro en passant par des dînettes, des masques animaliers et d’autres gadgets astucieux. Ajoutons qu’afin de partager son goût pour les loisirs créatifs et son savoir-faire en la matière, la “bricol’ girl” de la rue Delambre organise plusieurs fois par semaine des ateliers où elle aide chaque participant à réaliser un projet qui lui tient à cœur, souvent à partir d’une technique ou d’un support donné (pâte à modeler, coquille de noix, bois, tissu). Une façon ludique d’apprendre aux enfants – mais aussi aux adultes – à se servir de leurs mains et à développer leur imagination._R.M. 27, rue Delambre, 14e. Mo Vavin. Tél. : 01 43 26 44 68. www.toutsarrange.fr. Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 20 h. Ateliers : lundi à 17 h, mercredi à 11 h et 14 h, et samedi à 10 h 30. bar/clubbing 19 cocktails Un cadre chic et cosy, pour déguster sur fond de musique cool des cocktails classiques ou plus étonnants. Photo DR L’Ambre Il n’y a pas qu’à Pigalle que les femmes de joie ferment boutique. Près de la charmante place SaintFerdinand, l’Ambre a gardé le judas de l’ancien bar à champagne, viré cabines et filles, gratté les plafonds rouges et ouvert un bar à cocktails bien sous tous rapports. Anciens barmen aguerris de l’hôtel de Crillon, Kevin Guerin et Anthony Serbit ont monté leur affaire l’année dernière, lorsque le palace a annoncé sa fermeture pour travaux. Imaginé comme un bar d’hôtel de poche, l’endroit fait dans le cosy chic avec son grand comptoir en bois, ses miroirs, ses fauteuils club et tabourets en cuir. Sur fond de jazz, blues, soul, les barmen, cravates et veston pour vous servir, alignent les cocktails création, une quarantaine au total, travaillent les fruits de saison, misent sur les style de ville Texte : Alexis Chenu alcools tendance (rhum, gin…), et renouent avec de plus anciens, calvados, cognac, chartreuse, bénédictine… Les classiques Side Car ou Bloody Mary sont évidemment à la carte, le Mojito, à la Ginger Beer et au Grand Marnier, gagne en pep’s, et le champagne en mode Rhapsody – crème de framboise, menthe fraîche et cranberry – est un must. Et si vous doutez, les garçons peuvent tout préparer sur mesure. Pour l’ambiance, on opte pour le jeudi soir et ses soirées jazz de 19 h à 2 h, Bernard Bosch, l’ancien pianiste du Crillon, jouant des notes sur son “pianocktail” sublime. On croise ici des anciens du Crillon restés fidèles aux patrons, ainsi que les 25-35 ans du coin, de Neuilly, de Levallois ou de la Défense venus en voisins. Jolies filles et garçons bien assortis tous les soirs, attirés par les mixtures, les planches de charcuteries et de foie gras à la carte, et les soirées privatisables au sous-sol sur demande._ 29, rue Brunel, 17e. RER Neuilly-Porte Maillot. Tél. : 01 45 74 11 04. www.facebook.com/lambre.bar. OUVERTURES EXCEPTIONNELLES MERCREDI 8 JANVIER DÈS 8H DIMANCHE 12 JANVIER DE 10H À 20H M° PLACE D’ITALIE LIGNES 5-6-7 WWW.ITALIEDEUX.COM house/voguing électro Disco ball à la Java Les Astro boys au Rex Club Photo David Volants Cela fait six ans maintenant que la soirée Mona réunit tous les mois les amateurs de danse et les nostalgiques de la house des années 90. Pour la première de 2014, le DJ parisien Nick V et ses acolytes continuent d’explorer toutes les facettes de la house music en organisant un bal disco. Le clou du spectacle sera le désormais fameux concours de voguing, cette danse née dans les 70’s au sein de la communauté LGBT new-yorkaise, où les danseurs et danseuses passent tour à tour devant le jury pour présenter leurs meilleures chorégraphies. Attention, niveau élevé ! Surtout que Nick V a invité Daniel Wang, DJ et vogueur vétéran de la première scène underground et queer de Chicago et New York. Si vous vous sentez de participer, il va falloir bien vous entraîner. Sinon, vous pouvez aussi venir en simple spectateur pour apprendre les techniques de base lors de la dance class en début de soirée, puis vous fondre dans la foule et réviser vos classiques disco et house en dansant sur le set de Patrick Vidal, qui a bien connu le mouvement puisqu’il était résident des Bainsdouches dans les années 80._S.B. Soirée Mona, samedi 11 janvier à 22 h à la Java, 105, rue du Faubourg du Temple, 10e. Mo Belleville ou Goncourt. Entrée : 10 €. 06/01/14 A NOUS style de ville Textes : Smaël Bouaici, Édouard Rostand Alors que se profile la nouvelle édition hivernale du festival Astropolis (à Brest du 14 au 25 janvier), les Bretons organisent une présauterie au Rex Club ce vendredi. On y retrouvera quelques poids lourds, avec notamment un ping-pong entre Electric Rescue, organisateur des soirées Play et boss du label Skryptom, et Manu Le Malin en mode The Driver, son alias qui laisse la place à toutes ses envies musicales. Ces deux habitués du festival électro breton ont concocté quelques morceaux ensemble sur un maxi signé sur le label Astropolis Records, qu’on a hâte d’écouter. Un autre duo officiera dans la cabine du Rex, composé de deux signatures du label et valeurs en hausse de l’électro hexagonale : Madben, dont les productions et les sets impressionnent toujours plus avec le temps, et Oniris, globe-trotter auteur du deuxième maxi du label. Mais la vraie tête d’affiche de la soirée, c’est le producteur danois Kölsch qui, sous ses multiples alias, a réussi le tour de force d’avoir l’estime de l’underground et de vendre des millions de disques. S’il signe des tracks de house mélodique sur Kompakt, comme Der Alte ou Opa, c’est sous son pseudo ENUR qu’il a défoncé les charts, avec notamment le hit Calabria, que tout le monde a déjà entendu au moins une fois dans sa vie. Dans une sphère électronique sans cesse tiraillée entre le mainstream et l’underground, Kölsch a sans doute trouvé le compromis idéal._S.B. JEUDI 9 JANVIER Rue de Plaisance Night agenda clubbing 20 Le label né dans la rue de Plaisance présente ses artistes : Xdb, Oskar Offermann, Varoslav. 8 € – 23 h 30 - 6 h Rex Club 5, bd Poissonnière, 2e Mo Bonne Nouvelle VENDREDI 10 La Noche À gauche : Manu le Malin alias The Driver. Photo Nico Le Men En haut à droite : Electric Rescue. Photo DR En bas à droite : Madben. Photo Camille Milin Grosse fête dubstep et drum’n’bass avec Roni Size, Steel Warriors, MC Youthman, Locan, Harry Massive et leurs amis. 13 € – 23 h - 6 h Gibus 18, rue du Fbg du Temple, 11e Mo République Colors Une nuit en couleurs, celles de la house, de la deep et de l’afro avec Alex Finkin pour un long mix toute la nuit. Entrée libre – 23 h - 6 h Djoon 22, bd Vincent Auriol, 13e Mo Quai de la Gare SAMEDI 11 Pixadélic La fête d’Étienne de Crécy, qui accueille ses potes derrière les platines. 18 € – 23 h - 6 h Social Club 142, rue Montmartre, 2e Mo Grands Boulevards Wild Night Astroclub, vendredi 10 janvier à minuit au Rex Club, 5, bd Poissonnière, 2e. Entrée : 12-15 €. La nuit sera chaude, la nuit sera sauvage avec Thomas Koch aka DJ T., un pilier de la musique électronique et de la culture club depuis plus de vingt ans, accompagné par Ian Pooley et sa tech-house aux effluves brésiliens et aux voix soul, Daniel Dexter et Daniel Wilde. 15 € – 23 h 6h Le Showcase Sous le pont Alexandre III, 8e Mo Invalides E U Q R I C U D S T R A S E D L A N YSM A N O U I H T E H A P O N T IS E R H R C C EN T MISE EN SCÈNE PENCHÉS F 15 JANVIER - 9 ÉVRIER e PROMOTION 5 2 A L E D E L SPECTAC villette.com Cie LES HOMMES à boire et à manger 22 style de ville dînette marine tradition revisitée Textes : Jérôme Berger, Philippe Toinard Photo Philippe Schaff ••••• Napoleone L’adresse serait-elle maléfique ? Après le restaurant La Païva (du nom de la maîtresse de Napoléon III qui se fit bâtir un hôtel particulier au 25 de l’avenue des Champs-Élysées), ouvert en 2008, c’est le sulfureux Louis 25 des frères Acariès qui avait pris le relais. Quand l’enseigne a encore changé de mains il y a quelques semaines, il y avait de quoi sourire. Sauf que la nouvelle équipe a trouvé la parade en proposant à Christian Etchebest d’élaborer la carte. Et c’est ainsi que l’on retrouve sur les Champs les plats qui font le succès de ce chef dans le 14e et le 15e, comme le croustillant de boudin noir aux pommes, les couteaux à la plancha, les charcuteries de son ami Ospital, l’échine de cochon et champignons et le riz au lait au caramel laitier. Grâce à Etchebest, les Champs s’encanaillent et au tartare de bar à la mangue, yuzu et fleur de sel succèdent des plats plus populaires dans le bon sens du terme. Des plats rassurants qui font la part belle à la tradition comme ces champignons marinés dans lesquels le jaune d’un œuf mollet vient se réfugier, ou cette épaule d’agneau confite escortée d’une polenta aux olives, le tout justement dosé. Seul bémol, outre la carte des vins un peu convenue, le riz pilaf, qui ne l’est pas vraiment alors qu’il était censé séduire un suprême de volaille fermier façon “poule au pot” qui frôlait la perfection._Ph.T. 25, avenue des Champs-Élysées, 8 . M Champs-Élysées-Clemenceau. Tél. : 01 42 25 60 80. Ouvert tous les jours. Formule : 29 € (au déjeuner). e o ••••• Clamato Nouvelle pioche à pêche. Dans l’est de Paris, ce diner fraîchement inauguré “bistronomise” poissons, coquillages et crustacés dans un esprit de table de bord de Manche anglaise. D’où la vaisselle émaillée, les peintures vert canard et le melting pot de petites assiettes, entre produits bruts tracés et assemblages détonants. Un “fish and tips” signé Bertrand Grébaut, chef du très couru et voisin Septime (XIe). D’où cette fois l’affluence. Justifiée ? Plutôt. Accras de crabe (7 €) – aérés, presque volants, mais pas assez iodés –, poulpe de Saint-Jean, poireaux et chorizo (10 €) – précis et sages –, couteaux et beurre d’herbes (13€) – fins et addictifs –, citron de Sicile, financier et parfait glacé (8 €) – plaisants. Cerise sur le crab cake, l’effet “table cool” distillé par une bande-son et des vins canon, comme le vin de Savoie Jaja 2011 de Berlioz (6 €). Idéal au déjeuner le dimanche._J.B. 80, rue de Charonne, 11e. Mo Charonne. Ouvert du mercredi au vendredi de 19 h à 23 h, samedi et dimanche de 12 h à 23 h. Tél. : 01 43 72 74 53. Pas de réservation. Carte : env. 40 €. CARNET D’ADRESSES DJAKARTA BALI Le meilleur de la cuisine indonésienne est ici ! Très variée, riche en saveurs et en épices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleaux aux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poisson cuit dans une feuille de bananier... Menus dégustation de 25 à 55 €. Longtemps fermé le midi, le restaurant propose depuis peu une formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €. Le vendredi soir, danses balinaises (menu à partir de 30 €). ! 9, rue Vauvilliers. Paris 1er ! 01.45.08.83.11.M° Louvre ou Châtelet ! www.djakarta-bali.com 01.77.51.58.84. LA MAISON DU KASHMIR Découvrez les grands classiques de la cuisine indienne à des prix très doux. Unique à Paris, tous les plats sont accompagnés de 2 légumes. Goûtez les gambas massala et leur sauce coriandre et menthe fraîche accompagnées d’un caviar d’aubergine et d’un naan au fromage. Sans oublier l’accueil très souriant. Menu à 11,50 € le midi. Le soir, carte environ 25 €. Livraison à domicile. Ouvert TLJ ! 8, rue Sainte Beuve. Paris 6 ème ! 01.45.48.66.06.www.tandoori30.fr ! M° Vavin ou N. Dame des Champs EL PICADOR Précipitez-vous chez El Picador pour vous régaler d’une authentique Paëlla Valenciana de qualité ou de spécialités espagnoles finement préparées : zarzuela, calamars, gambas... Depuis 1958, trois générations de cette même famille se sont succédées pour faire de ce restaurant une adresse incontournable de la capitale. Dans un nouveau décor, voyage garanti au coeur de l’Espagne traditionnelle. Olé ! Formules à 25 et 34 €, menus à 27,5 et 38,5 €, carte de "Tapas". Accueil jusqu’à 22h30. Fermé dimanche soir, lundi et mardi midi. ! 80, bd des Batignolles. Paris 17ème ! 01.43.87.28.87. Métro Villiers ! www.elpicador.fr PUBLI INFO LA CHARETTE CREOLE Dépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce très sympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la Réunion, Maurice et Madagascar. Marmite d’or 2008-2009 des restaurants afro-antillais. Goutez en entrée l'assortiment d’ entrées : samoussas, bouchons, achards, boudin accompagné de sauce pistache , rougail tomate et sauce piment. En plat, rougail saucisses, cabri massalé, ou rougail de poulpe ou gambas coco. En dessert, les sorbets ou glaces, les gâteaux réunionnais ou les fruits de saison. Formule le midi à 17 €. Le soir, carte environ 30 € à 35 €. Dîner aux chandelles mais aussi piste de danse et soirées à thème. ! 15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème ! 01.43.26.03.10. ! Métro Vavin ou N.D. des Champs ! www.lacharettecreole.com correspondances focus mobilité Un pôle multimodal à Créteil-Pompadour Mieux connectés grâce à la 4G 23 Textes : Yan Rodriguez Lancé dans la course à la 4G dans le métro et le RER, l’opérateur SFR la propose déjà dans les principales gares, quais et tunnels de la ligne A du RER. Photo Denis Sutton/RATP Depuis la mi-décembre, les voyageurs du RER D ne s’arrêtent plus à Villeneuve-Prairie mais à Créteil-Pompadour, une gare au niveau de service et de confort amélioré. En effet, le bâtiment monté sur pilotis se distingue par une architecture épurée habillée de bois. Il est relié par une passerelle piétonne de 120 mètres qui surplombe le Parc des sports de Choisy et conduit les voyageurs à la station de bus Pompadour entièrement réaménagée. L’ensemble du site est accessible aux personnes à mobilité réduite et a fait l’objet d’une intégration paysagère spécifique. Des aménagements de voirie tels que piste cyclable, trottoirs et parvis complètent le dispositif. Ce pôle multimodal offre de nouvelles possibilités de déplacement banlieue-banlieue et banlieue-Paris grâce à un nouveau point de maillage entre les transports en commun. Connectés à la gare RER par la passerelle piétonne, les bus des lignes TVM et 393 augmentent la fréquence de leurs dessertes. L’itinéraire de la ligne O est modifié avec la création d’un point d’arrêt au pied de la nouvelle gare, et avec un nombre de bus multiplié par deux en semaine. Le Noctilien N71 complète l’offre de bus sur la station TVM 393. Les voyageurs qui souhaitent se rendre à la gare RER en vélo pourront emprunter la nouvelle piste cyclable avec traversée sécurisée au niveau de la station de bus._ 06/01/14 A NOUS SFR est le premier opérateur à proposer la 4G dans les principales gares, quais et tunnels de la ligne A du RER pour permettre à ses clients de profiter du très haut débit mobile. Pour mémoire, SFR avait été le premier opérateur à signer un accord de déploiement avec la RATP, en juillet 2012. Après le lancement de la 3G+ en gares RER de Châtelet-Les Halles et Gare de Lyon, les expérimentations menées depuis plus d’un an ont permis d’appréhender parfaitement les contraintes techniques imposées par un déploiement en sous-terrain et de calibrer l’infrastructure antennaire nécessaire. Pour répondre aux forts enjeux de ce projet industriel, SFR a mis en œuvre une solution technique consistant à dédoubler l’infrastructure dite passive afin de permettre à chaque opérateur qui voudrait offrir le même type de services à ses abonnés de raccorder ses équipements. Pour Emmanuel Pitron, secrétaire en PRATIQUE Neuf lignes de bus renforcées La RATP améliore son offre de service sur neuf lignes de bus, à la demande et sur financement du STIF dans le cadre de son Plan bus 2013-2016. À Paris, il s’agit de la ligne 24. En Île-de-France, sont concernées les lignes 105, 112, 169, 189, 203, 286, 290 et TVM. Ce Plan bus permettra aux voya- Grâce à la 4G, les voyageurs auront un meilleur accès aux services mobiles de la RATP. Photo Noam Cilirie/RATP geurs de bénéficier d’un réseau plus lisible et attractif, qui s’adapte à la fois aux nouveaux rythmes de vie et aux territoires desservis. Chaque jour, 3,5 millions de déplacements se font en bus, soit 42 % des déplacements en transports en commun dans la Région. Le retour des mercredis du hand La RATP a donné le coup d’envoi de la 4e édition des Mercredis du handball, avec le soutien de la Fédération française de handball (FFHB) et le parrainage d’Amélie Goudjo, joueuse du club d’Issy Paris Hand. Avec cette opération, la RATP affiche un double objectif : démontrer aux jeunes filles que la pratique sportive comme les métiers de la RATP leur sont accessibles. La matinée est consacrée à la promotion de la mixité au sein de l’entreprise : des agents RATP féminins, qu’elles style de ville général du groupe RATP, « ce nouveau service va permettre d’offrir à nos clients une meilleure connectivité et notamment un meilleur accès aux services mobiles développés par la RATP pour favoriser l’information des voyageurs (application RATP, service d’alerte personnalisée, comptes Twitter dédiés à l’information en temps réel, application “Visiter Paris en métro”…). » D’ici à juin 2015, les usagers RATP qui bénéficient d’un forfait SFR pourront profiter des débits de la 3G+ et de la 4G dans les 170 principales stations du réseau (métro et RER), soit 75 % des voyageurs. Fin 2016, SFR couvrira en 4G l’intégralité des gares et stations du réseau de transport de la RATP. Dans le même temps, Orange et la RATP ont signé aujourd’hui un accord pour participer au déploiement de la 4G et de la 3G dans le métro et les lignes A et B du RER. Bientôt, les clients de la RATP abonnés aux offres Orange et ayant un équipement compatible pourront profiter des services 3G, H+ et 4G (selon leur offre) sur l’ensemble de la ligne 1 du métro, ainsi que sur la plus grande partie des lignes A et B du RER. La course aux équipements ne fait que commencer…_ soient chefs de chantier, ingénieurs ou encore conductrices de bus, viennent témoigner de leur expérience professionnelle et convaincre les jeunes filles que tous les métiers de la RATP sont ouverts et accessibles aux femmes. L’après-midi est consacrée à la promotion de la pratique sportive en dehors du cadre scolaire. La RATP a choisi pour cela le handball, sport symbole de la mixité avec près de 40 % de licenciées._ insolite 24 affaires culturelles À travers des installations souvent interactives, des vidéos, des phrases écrites à la main dans tout l’espace d’exposition, Stefan Sagmesiter veut nous faire réfléchir à l’idée de bonheur. Photos Vinciane Verguethen Le bonheur est dans l’exposition Avec The Happy Show, la Gaîté-Lyrique propose un parcours multimédia ludique autour de la thématique du bonheur, imaginé par le graphiste et artiste Stefan Sagmeister. Quoi de mieux pour commencer la nouvelle année du bon pied ? Texte : Sophie Peyrard La félicité demande un peu d’effort : en pédalant, le visiteur fait apparaître des phrases en néons. S Si le thème est universel, cette exposition est, elle, très personnelle. C’est en effet à travers la quête du graphiste autrichien – et New-Yorkais d’adoption – Stefan Sagmeister que la notion de bonheur est ici explorée. Cette star du milieu de l’art, auteur de pochettes d’albums mythiques – des Rolling Stones à Lou Reed en passant par les Talking Heads – est connu pour transcender les commandes qui lui sont passées et y insuffler subjectivité et humanité. Depuis plus de dix ans, le graphiste inventorie le bonheur avec une série de maximes et de préceptes qu’il tâche de s’appliquer à lui-même, et qu’il affiche dans ses projets personnels comme dans ses travaux publicitaires. Le designer a décidé d’être heureux et entend bien le faire partager, et avec humour s’il vous plaît ! « Cette exposition ne vous rendra pas plus heureux », prévient-il pourtant au début de The Happy Show, avant d’ajouter : « Je vous dis ça pour que vos attentes soient moindres, parce que s’attendre à moins est une bonne stratégie. » Voilà qui donne le ton. L’exposition s’appuie essentiellement sur des phrases et des images nées du quotidien de l’artiste, agrémentées de vidéos et de séries de photographies immortalisant ses typographies souvent éphémères. Sur de grands panneaux mais aussi dans les moindres recoins de la Gaité-Lyrique (jusque dans les toilettes !), Stefan a écrit à la main et en français, bien qu’il ne parle pas la langue, des phrases comme : « Faire le premier pas », « La drogue c’est marrant au début mais après c’est lourd », « Qui ne demande rien n’a rien », « Les gens ne changent pas », etc. Une quête partagée Il livre alors sa quête faite de réflexions intimes et de généralités scientifiques à travers des fresques de statistiques sur l’âge, le sexe, l’amour, l’argent, la génétique, que l’on aurait voulues plus précises. Mais The Happy Show, c’est aussi une déambulation ponctuée d’interactions dans un univers aux couleurs jaune et noir. Dès le début de l’exposition, on vous propose une carte dans un drôle de 06/01/14 A NOUS 25 affaires culturelles 10 janvier > 2 février 2014 une bonne ANNÉE distributeur. Elle vous donnera une mission à accomplir au cours de l’exposition : retirer une chaussure, prendre un accent, chanter, voire se faire passer pour le graphiste… Si la carte ne vous rend pas plus heureux, elle devrait au moins vous décrocher un sourire. Plus tard, vous pourrez mesurer votre bien-être sur une échelle allant de 1 à 10, grâce à un outil statistique tout droit sorti de l’imagination de Stefan et entièrement basé sur des... chewing-gums ! Vous trouverez aussi un message écrit en piles de sucres qui rougissent quand on leur sourit, ou des phrases géantes en néons multicolores qui s’éclairent si l’on s’active sur un vélo. On découvre enfin des extraits de The Happy Film, un projet débuté il y a quatre ans et toujours en cours de montage, qui suit les pérégrinations de Sagmeister en quête de son bonheur à travers trois méthodes : la méditation, les drogues et la thérapie cognitive. On l’y voit en proie aux doutes et aux angoisses de l’existence, n’hésitant pas à se mettre à l’épreuve pour vivre sa quête du bonheur. On le retrouve ainsi planté au milieu d’une rue avec pour mission d’obtenir le numéro de téléphone d’une fille, ou lors d’une retraite de méditation silencieuse particulièrement intense à Bali. Parce que le graphiste nous donne tout à voir de ses névroses sans jamais perdre son humour, on lui pardonne l’apparente simplicité des messages. Loin de lui l’idée de nous imposer sa félicité ou de nous livrer une recette miracle, il cherche avant tout à partager ses expérimentations. Bonne idée, car sait-on jamais, elles pourraient être utiles à plus d’un…_ Stefan Sagmeister, The Happy Show, jusqu’au 9 mars 2014 à la Gaîté-Lyrique, 3 bis, rue Papin, 3e. Mo RéaumurSébastopol. Ouvert mardi de 14 h à 22 h , du mer. au sam. de 14 h à 20 h, dim. de 12 h à 18 h. Tarif : de 3 à 7 €. • Prendre des résolutions et s’y tenir : choisir cinq résolutions au maximum et les détailler (par exemple, « maigrir » est trop général, il est plus facile de se projeter dans l’objectif de faire du sport deux fois par semaine). Les noter et les relire une fois par semaine pour les garder en tête. • Se fixer des objectifs raisonnables : rien ne sert de mettre la barre trop haut, c’est le meilleur moyen de se décourager (par exemple, si l’on a pas fait de sport depuis dix ans, pas la peine de viser les trois cours de badminton par semaine). Commencer doucement et s’y tenir. • Entretenir le bonheur : noter tous les soirs trois choses positives de la journée (le ciel bleu en allant au travail, la réflexion agréable d’un collègue, le sourire d’un enfant, ce pull qui nous fait un teint superbe...). Habituer son esprit non seulement à remarquer les moments de bonheur, mais aussi à les rechercher. • Apprendre à décrocher : les infos en boucle qui égrènent les malheurs du monde sont un facteur de stress, mieux vaut donc limiter leur consommation (a-t-on vraiment besoin de recevoir des alertes sur son smartphone ?). Couper son mobile ne serait-ce que dix minutes par jour et respirer. • Donner du positif : prendre le temps de dire quelque chose de gentil, de faire un compliment, de remercier son conjoint, ses enfants, une vendeuse, un inconnu... sans rien attendre en échange. « Do good, feel good » disent les Américains : quand on fait quelque chose de bien, on se sent bien. à LIRE • Et n’oublie pas d’être heureux de Christophe André (médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne), Odile Jacob, à paraître le 23 janvier. • 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber, Marabout, 352 p., 9 €. • Apprendre à être heureux, Cahier d’exercices et de recettes de Tal Ben-Shahar, Pocket, 239 p., 7,20 €. • Comment être heureux et le rester de Sonja Luybowirsky, Marabout, 416 p., 7 €. 22e édition 10 > 14 janvier 25 > 27 janvier Laura Scozzi Barbe-Neige et les Sept Petits Cochons au bois dormant Cités danse connexions #2 Feroz Sahoulamide J’ai mal (?) Création 17 > 21 janvier Jann Gallois P=mg Kader Attou The Roots Amala Dianor Parallèle 18 > 20 janvier Amala Dianor BBoy Junior Extension Cités danse connexions #1 Mélanie Sulmona Urban Beings Création Création 31 janvier > 2 février Céline Lefèvre Sylvain Groud Ma Leçon de hip hop Bouba Landrille Tchouda Un Casse-noisette John Degois Ma Nuit américaine Bal hip hop Dimanche 2 février à 19h (Sur inscription) Création 24 > 28 janvier Rencontres hip hop Soweto Kids Sbuja Navettes au départ de Paris et parking gratuits. Tarifs de 10 à 27 €. Création Hamid Ben Mahi Apache 01 46 97 98 10 www.suresnes-cites-danse.com Photo : Agathe Poupeney / PhotoScène. Conception : P. Milville, C. Geney. © Licence n°1-1049518 - n°2-1049303 5 conseils pour être plus heureux en 2014 cinéma 26 le film de la semaine ••••• biopic ••••• © Pathé Distribution De Stephen Frears, avec Steve Coogan, Judi Dench et Sophie Kennedy Clark. Durée : 1 h 38. Photo Tibo & Anouchka/SND Philomena thriller biopic DR Pour ton anniversaire 06/01/14 A NOUS En 1972, un film révolutionne l’industrie du porno américain grâce à son colossal succès public. Ce film, c’est Gorge profonde, et sa star, c’est Linda Lovelace. Une jeune fille comme toutes les autres qui, en voulant briser la rigidité du carcan familial, s’est retrouvée piégée par un mari violent et manipulateur. Cette mauvaise rencontre transforme cette “success story”, certes déjà décalée au départ, en véritable cauchemar, et rend le destin de cette femme amoureuse particulièrement poignant._ ••••• comédie dramatique The Spectacular Now De James Ponsoldt, avec Miles Teller et Shailene Woodley. Durée : 1 h 35. DR © Jour2fête Lovelace De Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard et Sharon Stone. Durée : 1 h 33. De Denis Dercourt, avec Mark Waschke et Marie Bäumer. Durée : 1 h 23. En couple avec Anna, Georg, 16 ans, cède sa petite amie à Paul en lui faisant promettre de la lui rendre un jour. Un pacte idiot d’ados qui, trente ans plus tard, prend une allure nettement plus inquiétante lorsque Georg débarque pour peut-être réclamer son dû. De quoi en tout cas semer le trouble, et créer une atmosphère à la Harry, un ami qui vous veut du bien, que la fin grand-guignolesque à la Scooby-doo vient hélas gâcher._ Yves Saint Laurent Que de chemin parcouru entre le jeune homme introverti qui griffonnait des robes dans la maison familiale d’Oran et le pape de la haute couture made in France qu’est devenu Yves Saint Laurent ! Dans son exceptionnel parcours, il y eut son assistanat auprès de Christian Dior, la création de sa propre maison, la gloire, l’art, la drogue, la maladie, et surtout son amour fou avec Pierre Bergé. Un amour fusionnel joliment mis en scène par Jalil Lespert et interprété par deux comédiens du Français, Pierre Niney et Guillaume Gallienne, ici d’une précision prodigieuse. Le tout donne un film qui a l’élégance de son héros, un biopic réussi, qui évite l’hagiographie et lève le voile avec intelligence et sensibilité sur le mystérieux YSL._ ••••• Vieille dame irlandaise, Philomena (Judi Dench) est rongée par un terrible secret : l’abandon forcé de son fils cinquante ans plus tôt, alors qu’elle était internée dans un couvent. À l’âge de trois ans, celui-ci lui avait été arraché pour être confié à une famille américaine, et elle ne l’a jamais revu depuis. Journaliste en perte de vitesse, Martin Sixmith (Steve Coogan) lui propose de partir avec elle à sa recherche et de raconter son histoire. Une quête délicate et d’autant plus incroyable qu’elle est inspirée de faits réels, filmée par le vétéran Stephen Frears avec son talent habituel. Employant au mieux la puissance dramatique d’une Judi Dench au sommet de son art, le réalisateur n’a pas à forcer l’émotion : Philomena est sans doute le film le plus bouleversant de ce début d’année._ aussi à L’AFFICHE De Jalil Lespert, avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne et Charlotte Le Bon. Durée : 1 h 40. drame ••••• affaires culturelles Textes : Fabien Menguy Jeune homme sûr de lui mais porté sur l’alcool, Sutter se fait larguer par sa petite amie. C’est alors qu’il croise la route d’Aimee, une jeune fille plutôt banale. Et de cette banalité va peut-être naître le spectaculaire : l’amour ! Mais aussi l’occasion de retrouver son père absent, et de se regarder enfin en face. Cette production indépendante américaine fort sensible a le mérite de sortir des habituels clichés sur les films sur l’adolescence._ Les Sorcières de Zugarramurdi D’Álex de la Iglesia. COMÉDIE FANTASTIQUE Cadences obstinées De Fanny Ardant. DRAME en BREF Ciné des montagnes Vous souhaitez allier les plaisirs du rire et de la glisse ? Allez planter vos skis à L’Alpe d’Huez, où se tiendra du 15 au 19 janvier le Festival international du film de comédie, en accès libre et gratuit (dans la limite des places disponibles). www.festival-alpedhuez.com. Ciné des champs Le cinéma ne se vit pas que dans les cinémas. La preuve avec le Futuroscope qui vous propose des expériences différentes comme un voyage avec le surfeur Kelly Slater sur les vagues de Tahiti extrême, la découverte de l’aviateur Henri Guillaumet dans Les Ailes du courage, ou la nouvelle attraction La Machine à voyager dans le temps, pilotée par les Lapins Crétins en personne ! www.futuroscope.com. “À ciel ouvert” Après les enfants dans La Loi du collège et les couturières sauvant leurs emplois dans Entre nos mains, la documentariste Mariana Otero a braqué cette fois-ci sa caméra sur les jeunes d’un institut pour handicapés mentaux. Une immersion émouvante. toujours À VOIR La Vie rêvée de Walter Mitty De Ben Stiller. COMÉDIE Le Loup de Wall Street De Martin Scorsese. COMÉDIE DRAMATIQUE Retrouvez les bandes-annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis Félix Vallotton, La Loge de théâtre, le monsieur et la dame (détail), 1909, Suisse, collection particulière. | graphisme : vwxyz.org conversation interview “proustienne” En écho au questionnaire de Proust auquel s’était prêté Yves Saint Laurent, Pierre Niney répond aux fameuses questions. Qu’est-ce que vous détestez par-dessus tout ? L’impolitesse. Votre trait principal de caractère ? Il est dur, ce questionnaire… La joie. Votre plus grand défaut ? L’impatience. Quelle a été la réaction de votre entourage quand vous avez annoncé que vous alliez incarner Yves Saint Laurent ? Pierre Niney : Pas mal de gens m’ont dit : « Bah ouais… », comme si c’était évident. Mais les réactions montraient qu’ils savaient qui était Saint Laurent sans réellement le connaître. Le grand public a en tête sa silhouette, son élégance, et bien sûr tout ce qu’il a fait pour les femmes, mais pas tellement plus que ça. Ça me rassurait de voir que Saint Laurent avait en quelque sorte encore des choses à apprendre aux spectateurs. 28 affaires culturelles Est-ce qu’on a du mal à quitter un personnage comme ça ? Oui, ça prend un petit peu de temps. J’ai eu besoin d’un mois loin et tout seul pour décrocher. C’est surtout la voix qui est restée, parce que j’avais fait un gros travail dessus. Et les week-ends où l’on ne tournait pas, je n’arrivais pas à m’en débarrasser. J’avais pris l’accent Saint Laurent ! Votre performance vous place en bonne place pour les César. Vous y pensez ? C’est dans plus d’un an (le film sort trop tard pour la prochaine cérémonie qui aura lieu le 28 février, ndlr), donc non, je n’y pense pas particulièrement. On verra la vie qu’aura le film. Votre qualité préférée chez l’homme ? L’élégance. Et les Oscars ? Votre qualité préférée chez la femme ? Pierre Niney sous toutes les coutures (Rires) Je suis plutôt du genre optimiste, mais très raisonnable, quand même. J’attends donc que les choses soient officiellement annoncées pour me réjouir. Jeune prodige capable de passer de la ComédieFrançaise au cinéma, Pierre Niney endosse cette semaine le costume du tout aussi précoce Yves Saint Laurent dans le film du même nom, réalisé par Jalil Lespert. Un rôle emblématique dont on jurerait qu’il a été taillé sur mesure. Qu’est-ce qu’on vous dit quand on vous reconnaît dans la rue ? L’humour. Votre personnage historique favori ? Jean Moulin. Qui auriez-vous aimé être ? Chet Baker… ou Rihanna, c’est pas mal aussi. Quel serait votre plus grand malheur ? De ne plus pouvoir rire avec mes potes. Votre idéal de bonheur terrestre ? Ce serait un monde où les hommes seraient un peu plus conscients de l’impact qu’ils ont sur lui. Quel don auriez-vous aimé avoir ? La capacité de jouer au basket en NBA, mais il faut sûrement être grand et fort. Du coup, on ne m’aurait pas vu dans ce film, mais aux côtés de Tony Parker. Vous êtes sociétaire de la Comédie-Française. Ça ne vous gêne pas qu’on vous impose les rôles que vous jouez ? Votre peintre préféré? J’aime beaucoup Hopper. Texte : Fabien Menguy Votre couleur préférée? Ma “cougar” préférée ? Non, votre couleur ? Ah, je me suis dit qu’il y avait une nouvelle question que je ne connaissais pas… Alors, c’est le bleu. Et votre cougar préférée, alors ? (Rires) Je ne sais pas. Il faut y réfléchir. Virginie Efira était pas mal. Mais c’est une demi-cougar. Votre saison préférée ? L’été. Est-ce qu’un tel rôle marque un nouveau tournant dans votre carrière ? Oui, c’est mon premier rôle fort, dramatique, au cinéma. Donc, c’est une marque de confiance de la part du réalisateur et du producteur. Et c’est un tournant, aussi, dans le sens où ça m’arrive jeune. C’est rare, dans le cinéma français, de se voir offrir à 24 ans un rôle aussi dense et complexe. C’est une vraie chance. On me dit : « Ah, vous êtes le mec de 20 ans de plus », car souvent les gens ne se souviennent plus du titre exact, 20 ans d’écart.« 40 ans de plus », « 20 ans de moins »… C’est toujours des trucs un peu bancals. C’est vrai qu’on n’a pas le choix des rôles, mais après, ça se fait en bonne intelligence. Ce n’est pas imposé bêtement et méchamment. Généralement, quand on m’en donne un, à moi plutôt qu’à un autre, c’est qu’il y a une bonne raison. Et puis le jeu de la troupe, c’est de faire aussi bien des petits rôles que des grands. Moi, je suis entré au Français avec un petit rôle. Pendant un an, j’avais deux phrases. J’ai joué 77 fois Un fil à la patte en disant :« Madame, voici monsieur ! » Mais c’est normal d’en passer par là, ça apprend l’humilité. Ça va, le texte était simple. Votre devise ? J’aime bien cette phrase de La Fontaine : « Chacun se dit ami : mais fou qui s’y repose. Rien n’est plus commun que le nom, rien n’est plus rare que la chose. » Qu’est-ce qui est le plus difficile à faire ? Embrasser Guillaume Gallienne qui joue Pierre Bergé, le compagnon de Saint Laurent, ou Virginie Efira dans 20 ans d’écart ? Oui, et encore, c’est généralement quand on n’a que deux phrases à dire qu’on “savonne”… « Mad’z.., Mons’… Heu… Il est là ! » Qu’aimeriez-vous faire maintenant ? Je dirais qu’avant de le faire, dans ta tête, c’est évidemment le fait d’embrasser un mec. Mais on était tellement touchés par cette histoire d’amour qu’on oubliait un peu ça, on était complètement dans la scène qu’on tournait. Je n’en prends jamais. C’est nul, il faudrait que je change sur ce point. Mais je crois que j’aurais trop peur de me décevoir._ Là, j’aimerais commander une autre bouteille d’eau, parce que je viens de jouer au basket._ 06/01/14 A NOUS Quelles sont vos résolutions pour 2014 ? Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne et Charlotte Le Bon. Biopic. Sortie le 8 janvier. 29 affaires culturelles autour de SAINT LAURENT La réaction de Pierre Bergé au film « Il a vu le film et il était très, très ému. Il a eu un mot pour tout le monde. Ça nous a beaucoup touchés, parce qu’il a vraiment retrouvé Yves, et il était emporté, alors que c’est son histoire. Dès le départ, Jalil Lespert ne voulait pas faire l’impasse sur la drogue, les trahisons dans le couple, et on se demandait évidemment comment il allait le prendre. Le film n’a pas été formaté par Pierre Bergé pour Pierre Bergé, et on attendait donc sa réaction impatiemment. Il sait bien qu’une légende a forcément des côtés obscurs qu’il faut montrer, sinon ce n’est pas une légende. » sam 18 DIM de 4 à 22 RER A Noisiel à 20 min de Paris Nation 01 64 62 77 77 lafermedubuisson.com 19 jan 2014 TZURI GUETA, UN CRÉATEUR DANS LES GRANDES SERRES DU JARDIN DES PLANTES, PARIS Le projet concurrent de Bertrand Bonello « Je n’en sais pas grand-chose. Connaissant l’univers de Bonello, j’imagine que le scénario va être assez différent. En tout cas, ça ne me pose pas problème qu’il y ait deux films. Je ne souhaite jamais qu’un projet ne se concrétise pas, au contraire je ne que peux que me réjouir du fait que des films comme ça puissent se monter en France. De toute façon, ils sortent à des dates suffisamment éloignées (le Saint Laurent de Bonello est annoncé pour le mois de mai, ndlr) pour qu’on évite ce qui s’était passé avec La Guerre des boutons, donc tout va bien. Il y a de bons jeux de mots à faire là-dessus d’ailleurs, du genre : La Guerre des boutons de manchettes. » F O N DAT I O N www.fondationateliersdart.org Photo Tibo et Anouchka/SND www.mnhn.fr livre I Isabelle Autissier, Mike Horn, Jean-Louis Étienne… Des noms synonymes d’exploits à l’autre bout du monde, de traversées en solitaire, de dépassement de soi. D’aventure. Mais à quoi sert-elle aujourd’hui (si tant est qu’elle serve à quelque chose), alors qu’il ne reste plus guère de contrées inexplorées, qu’il suffit de quelques heures d’avion pour aller d’un continent à l’autre, que tout un chacun peut se lancer dans un tour du monde qu’il racontera via un blog à ses amis sédentaires ? C’est la question que s’est posée le reporter indépendant Vincent Noyoux. Pour y répondre, il a rencontré neuf authentiques bourlingueurs des terres, des mers ou même des airs (outre les précités, Patrice Franceschi, Antoine de Maximy, Bertrand Piccard, Sonia et Alexandre Poussin, Sylvain Tesson), et en a fait un drôle de livre. Chers aventuriers… n’est pas un simple recueil d’entretiens, mais une réflexion assez iconoclaste, et souvent drôle, sur ce qui en amène certains à éprouver leurs limites et à prendre tous les risques. Précision qui a son importance : Vincent Noyoux a été pendant des années auteur de guides touristiques chez Gallimard. « Le guide de voyage est à l’aventure ce que le bateau-mouche est à la navigation en haute mer : un non-sens. Mon métier consistait à proscrire, pour le confort et la sécurité du lecteur, tout ce qui fait le sel du voyage », écrit-il. De cette expérience, il avait tiré il y a deux ans un premier ouvrage, Touriste professionnel (Stock), dans lequel il levait le voile, avec un humour pince-sans-rire, sur cette profession qui fait tant rêver (à part les phobiques de l’avion et les casaniers indécrottables, qui n’aimerait pas être payé pour voyager ?). Sans aigreur, il montrait le revers de la médaille, remettait les pendules à l’heure : « On parle d’hôtels dans lesquels on n’a pas dormi et de restaurants dans lesquels on n’a pas mangé. Des musées qu’on a visités au pas de course et de vieilles villes dans lesquelles on s’est lamentablement perdu. » 30 affaires culturelles Pas de révélations de cet ordre dans son nouveau livre (a priori, les aventuriers au sommaire ont réellement accompli les exploits présents sur leur CV), mais une même tendance à ne pas s’en laisser conter. « L’idée vient bien de moi, pas de mon éditeur, raconte l’auteur. Pourtant, au départ, ce n’est pas un sujet qui me passionne, je ne suis pas particulièrement friand de tous ces grands récits de voyage, et pas spécialement aventurier moi-même. Quitte à écorner un peu le mythe, je voulais surtout aller voir ce qui se cachait derrière un discours médiatique restant souvent en surface, découvrir ce qui motive vraiment ces gens. » Des discours anticonformistes Vincent Noyoux a parfois mis du temps pour coincer ses interlocuteurs, toujours par monts et par vaux (un an pour Mike Horn !). Mais visiblement, ça en valait la peine. « Même si elles étaient parfois un peu rudes au premier abord, toutes les personnes que j’ai rencontrées se sont révélées sympathiques et passionnantes, avec beaucoup de recul sur elles-mêmes. C’est leur côté anticonformiste, elles ne sont dupes de rien. Leur parole est rafraîchissante, loin d’un discours bien-pensant sur l’écologie, l’humanitaire… De fait, je pense qu’une certaine admiration transparaît au fil des pages, au-delà du ton un peu mordant. » Mais comment ces hommes et ces femmes, chacun dans sa spécialité, parviennent-ils à realiser des prouesses dont la plupart d’entre nous se sentent incapables ? « Ce sont avant tout des êtres très complets, qui sont à la fois très forts mentalement et résistants physiquement. L’un ne peut aller sans l’autre. Le plus souvent, il y a aussi une personne dans l’ombre, généralement l’épouse quand ce sont des hommes. Ce sont des solitaires, mais qui ne sont jamais seuls dans leurs projets. » Être conjoint ou enfant d’aventurier implique Ancien rédacteur de guides touristiques, Vincent Noyoux a rencontré des aventuriers plus ou moins médiatiques pour tenter de comprendre ce qui les faisait courir. Il en a tiré un livre drôle et irrévérencieux. L’aventure, c’est toujours l’aventure ? Texte : Vincent Arquillière 06/01/14 A NOUS quelques sacrifices, rarement évoqués. On apprend ainsi que le Sud-Africain Mike Horn n’a passé que trente jours à la maison en cinq ans. Et pour habituer sa famille, ses méthodes sont radicales. « Afin de rendre la séparation moins douloureuse avant un grand départ, Mike ne va plus chercher ses filles à l’école, s’absente, parle moins… En mission, il appelle très peu la maison (et de mauvaise grâce) car entendre la voix des êtres chers à son cœur le démoralise », écrit Vincent Noyoux. Ambiance. Mais à part ça, les aventuriers sont des gens (relativement) normaux, comme le montre le récit assez hilarant des visites de l’auteur chez Antoine de Maximy (J’irai dormir chez vous) ou les Poussin (qui ont traversé l’Afrique à pied, du sud au nord, il y a treize ans : une promenade de santé). Après ces dissections du tourisme et de l’aventure, sur quoi le jeune écrivain va-t-il se faire les griffes ? Un roman ? Il avoue lui-même dès le prologue de son deuxième livre qu’il est « un piètre conteur ». Pour le coup, ce serait donc se lancer dans une vraie… aventure._ Chers aventuriers… de Vincent Noyoux, éd. Stock, 236 p., 19 €. Photo Julien Falsimagne sons 32 affaires culturelles crooner classique Michael Bublé J.-F. Neuburger et ses amis Si Frank Sinatra était vivant, il se produirait sans doute dans une salle aussi vaste que Bercy. Son héritier, le Canadien Michael Bublé, a su conserver ce standing, et est devenu le chef de file d’une variété cinq étoiles qui embaume les salons cossus des palaces. Au début de sa carrière, il voulait composer, mais un producteur lui a dit : « Si tu veux vendre beaucoup d’albums, prends des chansons célèbres ! » Bien vu. Car dix ans après, fort de ses 22 millions de disques écoulés, Bublé, 39 printemps au compteur, fédère un très large public grâce à une superbe voix fondante qu’il met au service de standards universels, de Cole Porter aux Beatles, porté par le souffle lyrique d’un grand orchestre. L’auditeur est embarqué dans les comédies musicales de Fred Astaire qu’il a aimées, cette puissante imagerie hollywoodienne nimbée d’exotisme. Mais, habile, Bublé ne se limite pas à la nostalgie, il ajoute des rythmes modernes, pop. Son dernier album, To Be Loved, résume son art, pour le meilleur – chansons à la Sinatra, style fifties rappelant le doo-wop (Who’s Lovin’ You) – et pour le moins bien, du sirop et des imitations kitsch du Presley crooner de la dernière période (rigolo malgré tout au second degré). Mais il y a toujours un moment où l’on marche avec lui._S.K. À 27 ans seulement, Jean-Frédéric Neuburger peut déjà s’enorgueillir d’un parcours étonnamment riche. Présent sur les scènes depuis plusieurs années, le pianiste est aussi compositeur et enseigne au Conservatoire de Paris depuis 2009. Du 8 au 22 janvier, l’Auditorium du Louvre programme sept concerts qui permettent de le retrouver en soliste (le 8), mais surtout dans des formations de musique de chambre aux côtés d’instrumentistes et de formations dont il est proche, comme Bertrand Chamayou. Avis aux curieux : les concerts du 10 et du 22 janvier marquent le point de départ du cycle que le Louvre consacre au compositeur allemand Friedrich Gernsheim (1839-1916), marqué par Schumann et Brahms et admiré de R. Strauss et Mahler. Enfin, si vous souhaitez écouter une partition de Neuburger, le violoncelliste Edgar Moreau interprète Souffle sur les cendres, parmi des œuvres de Schumann, Fauré et Schnittke, avec Pierre-Yves Hodique au clavier (le 9)._A.C. Le 11 janvier à 20 h au POPB, 8, bd de Bercy, 12e. Mo Bercy. Tél. : 08 92 390 490. Places 62 et 139 €. Les 8 et 10 janvier à 20 h, le 9 à 12 h 30, puis les 15, 16, 20 et 22 janvier à l’Auditorium du Louvre. Mo Palais-Royal-Musée du Louvre. Pl. : de 6 à 32 €. © Warner Music sons 33 affaires culturelles Textes : Alain Cochard, Stéphane Koechlin, Thomas Séron 9 janvier chanson, folk classique Verone Révélations de l’Adami Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis, bd de la Chapelle, 10e. Mo La Chapelle. Tél. : 01 46 07 34 50. À 20 h 30. Places : 16 et 24 €. Comme tous les ans, l’association artistique de l’Adami invite à découvrir ses “Révélations classiques” dans le cadre idéal des Bouffes du Nord. Ne manquez surtout pas ce rendez-vous avec de jeunes artistes prometteurs (quatre chanteurs et quatre instrumentistes). Impossible de tous les citer, mais il ne fait pas de doute que l’avenir comptera avec la soprano Marie-Laure Garnier ou le pianiste Sélim Mazari. 10 janvier jazz Photo Emmanuel Piau Pour son troisième album, le duo Verone a mis le cap sur l’Île-auxMoines, surnommée, ni plus ni moins, « la perle du golfe du Morbihan ». Après Retour au zoo (2005) et La Fiancée du crocodile (2010), quels animaux de la faune locale Delphine Passant (guitares, piano et banjo) et Fabien Guidollet (chant) allaient-ils ramener dans leurs filets ? Plusieurs espèces de poissons, bien sûr (cf. le pincesans-rire Fish pédicure). Pour autant, le sujet de prédilection de Verone demeure l’humain, en chair et en os, la variété de ses états d’âme et quelques-uns de ses non-sens. Mais ici, l’approche poétique évite l’écueil de l’excès de cérébralité. Et l’air de la Bretagne a fait grand bien à ces chansons folk modernes, harmonisées à plusieurs voix (Claire Redor) et orchestrées avec des instruments qui vibrent : guitares acoustiques, contrebasse, piano, tambour, scie, etc. Comme si La Percée, résolument “organique”, avait de surcroît été enregistré fenêtres ouvertes, bénéficiant ainsi du calme et/ou des éléments environnants. Et de l’apport d’invités qui enrichissent le tissage des guitares, dont Sammy Decoster. Si le ton rappelle parfois Tue-Loup, la singularité de la voix de Fabien Guidollet se remarque. Une diction, du relief et une manière de dramatique d’un autre temps. La chanson française des années 70, éventuellement, mais avec des préoccupations bien actuelles. En public, toujours beau et un peu bizarre, Verone se présente à quatre._T.S. Le 14 janvier à 20 h au Café de la danse, 5, passage Louis Philippe, 11e. Mo Bastille. Places : 14 €. 06/01/14 A NOUS Éric Legnini Théâtre Luxembourg (Espace Caravelle), 4, rue Cornillon, Meaux (77). Train gare de l’Est, direction Meaux. Tél. : 01 64 36 40 00. À 21 h. Places : 11,20 €. Ce pianiste belge est l’un des musiciens de jazz actuels les plus intéressants. Éric Legnini doit l’intérêt qu’on lui porte à sa passion pour la soul music et les rencontres improbables. Il interprète ce soir les titres de son nouvel album, Sing Twice!, qui baguenaude du côté de l’afrobeat, du folk et bien sûr de la soul. Il y a convié la Malienne Mamani Keita ou le délicat chanteur pop anglais Hugh Coltman, brillant sur la chanson Snow Falls, qui devraient le rejoindre sur scène. Un spectacle bien rodé et excitant. bons plans 34 affaires culturelles Chaque semaine, gagnez des cadeaux sur www.anous.fr > Rubrique case chance et retrouvez des bons plans exclusifs et toute l’actu d’A NOUS PARIS sur www.facebook.com/anousparis Évènement Clip & Clap Des phonoscènes à YouTube, musique en clips Jeune public Le Rêve d’Anna Du 15 au 18 janvier au Théâtre de Sartrouville Une soirée sur la mise en clip de la musique : d’Alfred Cortot à Madonna, Clip & Clap revisite les classiques du genre et ausculte la mécanique. Coup de chapeau aux créateurs les plus marquants : John Landis, Michel Gondry, Jean-Baptiste Mondino… 10 x 2 places à gagner Anna ne démêle pas toujours bien le rêve de la réalité. Elle vit seule avec son père, qui l’accompagne autant qu’il peut dans ses fantaisies. Il est lui-même préoccupé par ses entretiens d’embauche… Marionnettes et acteurs habitent cette fable sociale et enfantine qui regarde le monde depuis le rêve. www.theatre-sartrouville.com 5 x 2 places à gagner Exposition The Happy Show Danse Rising Akash Odedra Jusqu’au 9 mars à la Gaîté lyrique Le 16 janvier à 19h30 à l’Espace 1789 Sommes-nous plus heureux en couple, sous l'influence de la drogue ou après une séance de méditation ? Le Bonheur est-il un muscle comme les autres ? Faut-il pédaler pour le développer ? La Gaîté lyrique entraîne son public dans l'exploration d'un bonheur sensoriel et intellectuel. www.gaite-lyrique.net 5 x 2 places à gagner Aakash Odedra est un jeune danseur virtuose qui confronte l’héritage esthétique des danses indiennes à l’écriture chorégraphique contemporaine. Rising est composé de quatre pièces : trois solos écrits pour lui par les célèbres chorégraphes Akram Khan, Sidi Larbi Cherkaoui, et Russell Maliphant et un solo chorégraphié par lui-même. www.espace-1789.com 2 x 2 places à gagner Expositon Natacha Nisic. Écho Théâtre Le Jeu des 1000 euros Le 17 janvier à 20h30 à l’auditorium du Louvre Jusqu’au 26 janvier au Jeu de Paume Poursuivant sa réflexion sur le processus de l’image, le visible et l’invisible, le document et la narration, Natacha Nisic présente plusieurs installations réalisées depuis 1995 invitant le spectateur à une relecture du monde sensible par la mise en résonance de récits intimes, historiques ou mythologiques. www.jeudepaume.org 10 x 2 entrées à gagner Exposition La Cime du Rêve, les Surréalistes et Victor Hugo Du 10 janvier au 1er février au Théâtre de la Commune, Aubervilliers Un spectacle de Bertrand Bossard. Banco et Super Banco ! Qui ne connaît pas le célèbre jeu de France Inter ? En 2213, oubliée la culture. Bertrand Bossard prend la tête de la rébellion avec pour arme le jeu retrouvé. L’enregistrement déraille dans une jolie foire et le monde recouvre un peu d’humanité. www.theatredelacommune.com 5 x 2 places pour les 15/01 et 16/01 à gagner Théâtre L’ Agence de Voyages Imaginaires Du 7 janvier au 16 février (en alternance) au Théâtre 13 / Seine « Hugo est surréaliste quand il n’est pas bête », André Breton. Ce Hugo inconnu est à l’opposé du monument national et conservateur qu’il est dans les années 1920. Loin de faire de l’auteur un surréaliste avant la lettre, l’exposition isole des parentés et pointe des préoccupations et des fascinations communes. 10 x 2 entrées à gagner Le Bourgeois Gentilhomme d’après Molière, Antigone d’après Sophocle, Le Cid d’après Corneille. Trois spectacles pour découvrir l’univers de la compagnie Philippe Car - Agence de Voyages Imaginaires. Une invitation à déballer valises et récits de voyages de Marseille au Burkina, du Japon au Maroc ou à l’Espagne… www.theatre13.com 5 x 2 places pour le 14/01 à gagner Exposition Etrusques – Un hymne à la vie Festival Russenko 2014 Jusqu’au 9 février au Musée Maillol Du 24 au 26 janvier au Kremlin-Bicêtre (94) Du IXe au I er siècle avant J.-C., 8 siècles d’histoire au centre de la péninsule italienne avant sa domination par Rome. 250 œuvres provenant des grandes cités de l’Étrurie antique illustrent tous les aspects de leur culture : écriture, artisanat, religion, armement, érotisme, peinture ... et révèlent un peuple fascinant et étonnamment moderne. 10 x 2 entrées à gagner Le 1er festival des cultures russes et russophones. Arts visuels, cinéma, littérature, musique, photographie, gastronomie : la Russie d’aujourd’hui dans ce qu'elle a de plus créatif. ww.russenko.fr 10 x 2 pass festival à gagner Jusqu’au 16 février à la Maison Victor Hugo, Paris 4e bons plans 35 affaires culturelles Exposition Jean Cocteau Festival Cirque Jusqu’au 9 février au Musée du Cinéma Les 18 et 19 janvier à La Ferme du Buisson (Noisiel) L'accrochage « Jean Cocteau et le cinématographe » dévoile affiches, scénarios, correspondances, dessins, photos de plateau, costumes dont la robe dessinée par Marcel Escoffier pour La Belle et la Bête ... mais témoigne aussi des activités de critique de Cocteau et son implication notamment au Festival de Cannes. www.cinematheque.fr 10 x 2 entrées à gagner Un tube aquatique pour acrobatie en apnée, une forêt de ballons dansants étrangement vivants, des corps emboîtés en d’étranges personnages, des mâts chinois suspendus, un clown engagé en discours d’investiture… Ce Festival Cirque est une succession de drôles d’oiseaux acrobatiques. Une invitation à l’envol ! 5 x 2 places pour Clockwork de la Cie Sisters le 19/01 à 19h Exposition Angkor Prolongation jusqu'au 27 janvier, nocturnes les 8, 15 et 22 janvier au musée Guimet Le musée remonte aux origines du mythe d’Angkor, tel que l’Europe l’a construit à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. L’exposition montre comment le patrimoine khmer a été redécouvert et comment les monuments d’Angkor ont été présentés au public à l’époque des Expositions universelles et coloniales. www.guimet.fr 10 x 2 entrées à gagner Événement Kangding Ray Le 24 janvier à 20h30 au Centre des arts d’Enghien-les-Bains A l'occasion de la sortie de son dernier album Solens Arc, Kangding Ray présente une double performance sonore et visuelle dans laquelle l'artiste français explore le son et l'espace à travers des textures à la fois minimalistes et poétiques. www.cda95.fr 5 x 2 places à gagner scènes 36 Textes : Alexandra Hautier, Myriem Hajoui affaires culturelles à réserver lectures Cycle “De l’antique à Rodin” Mieux vaut tôt que jamais ! À partir du 14 janvier “Cowboy Mouth” Du mardi au samedi à 19 h, matinées samedi à 16 h 30. Théâtre de la GaîtéMontparnasse, 26, rue de la Gaîté, 14e. Tél. : 01 43 20 60 56. L’une des curiosités de ce début de saison : signée Sam Shepard et Patti Smith, cette pièce réunira le chanteur Cali et Marie Barraud pour retracer l’histoire de Slim, kidnappé et enfermé dans une chambre d’hôtel à New York en 1971 par Cavale, feu follet ayant décidé d’offrir un sauveur à toute une génération perdue. Sentiments bruts de décoffrage, personnages instinctifs, langue pure et poétique : tels sont les ingrédients de cette histoire d’amour rock’n’roll (mise en scène par Nicolas Tarrin) qui dessine en creux une Amérique sans ancrage, en résonance avec notre société. ••••• Il faut saluer une bonne idée lorsqu’on la croise. Dans le cadre de l’exposition Rodin, la lumière de l’antique, le musée Rodin (l’un des plus beaux écrins de la capitale) propose une série de lectures théâtrales en nocturne les premiers mercredis du mois. Aux commandes de la direction artistique ? Charles Gonzalès, également metteur en scène et comédien. Si vous avez manqué la représentation théâtrale avec Marie-Josée Nat autour de textes de Michel-Ange et de Rilke sur les œuvres de l’Antiquité, le 4 décembre dernier, notez vite le prochain rendez-vous, proposé par l’immense Denis Podalydès. Tout juste sorti de son aventure avec Pascal Rambert – Avignon à vie au Théâtre de Gennevilliers –, cette grande figure de la Comédie-Française a eu envie de rappeler, à travers des textes d’Aristophane, de Platon ou encore de Sophocle et d’Euripide, que l’art de la sculpture s’est sans cesse inspiré des récits les plus légendaires de l’Antiquité. Belle occasion d’apparier art et théâtre, et de recueillir une parole philosophique qui fouette l’intellect. Enfin, ceux qui en redemandent réserveront également la soirée du 5 février pour la passer en compagnie choisie de Bruno Putzulu, chargé de livrer un florilège de réflexions sur l’ombre, la lumière et le contraste au cours des époques._M.H. Denis Podalydès, le 8 janvier à 19 h. Bruno Putzulu, le 5 février à 19 h. Au musée Rodin, 79, rue de Varenne, 7e. Mo Varenne. Places : de 7 à 10 €. Plus d’infos sur www.musée-rodin.fr. spectacle musical Les Têtes de chien : “La Grande Ville” ••••• Voir et entendre un groupe de ménestrels chanter des airs traditionnels a capella, on craignait au départ que cela nous cisaille les nerfs. Et puis, on s’est dit que cinq lascars pas effrayés par l’enjeu polyphonique et prêts à égrener les chimères de Paris, “La Grande Ville”, celle de tous les possibles, c’était plutôt gonflé, et donc excitant. Bonne piste. Issus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra et des musiques traditionnelles, ces esthètes farfelus (deux ténors, deux basses, un baryton) portent le projet fou de créer leur propre folklore contemporain à leur singulière manière : urbaine, fantasque et métissée. Après avoir exploré l’histoire de leur province d’origine (Auvergne, Corse, Roussillon, Poitou et Provence) et ravi les foules avec “Portraits d’hommes”, nos trouvères ont eu envie d’in06/01/14 A NOUS Du 30 janvier au 9 février Charles Gonzalès dans une lecture théâtrale à l’auditorium du musée Rodin. Photo Alexis Berg terroger cette fascination pour la ville et le fantasme de réussite qu’elle suscite, fouiller le ressenti intime de ces immigrés (jadis les Auvergnats de la rue de Lappe, puis les Polonais, les Algériens, les Chinois…) happés par la “transe parisienne”. Ici, fabliaux ou contes galants brillent de feux très anciens allumés par un quintette qui ose les références au funk ou au rhythm’n’blues américain, les incursions dans le punk londonien ou le rap marseillais. Le décalage séduit. Lorsqu’ils débarquent sur scène en costumes de VRP, on ne s’attend pas à les voir chuchoter, vociférer et gesticuler sur des chaises d’écolier. Philippe Bellet, Justin Bonnet, Henri Costa, Didier Verdeille et Grégory Veux nous immergent dans un trip hypnotique : puissance de cinq voix ondoyantes, échos atmosphériques, climats sonores gorgés de peurs murmurées ou d’envolées épiphaniques enveloppent nos sens. Chaque son, avec son contrepoids de silence, a été pesé et nous est délivré dans une mise en scène loufoque d’Annabelle Stéfani. Pour s’évader du monde et flotter librement._A.H. Jusqu’au 9 février, tous les dimanches à 19 h 30 au Théâtre du Lucernaire, 53, rue Notre-Dame-des-Champs, 6e. Mo Notre-Dame-des-Champs. Tél. : 01 45 44 57 34. Places : de 10 à 20 €. “Le Moral des ménages” Les 30 et 31 janvier, 1er, 4, 5, 6 et 8 février à 21 h. Les 2 et 9 février à 16 h. Centquatre, 5, rue Curial, 19e .Tél. : 01 53 35 50 00. Mathieu Amalric de retour sur scène, enfin ! Il campe Marc Carsen, héros donquichottesque du roman d’Eric Reinhardt Le Moral des ménages : un chanteur ayant tout fait pour s’extirper de son milieu familial de la classe moyenne. Dans un texte galopant (adapté et mis en scène par Stéphanie Cléau), ce drôle de personnage à la logorrhée tragicomique convoque sur scène tous les fantômes de sa vie. Certains prennent corps avec la comédienne Anne-Laure Tondu, tandis que d’autres prennent forme dans les dessins charbonneux de Blutch. Mais il y a aussi un dernier invité mystère… formation 37 connexions Textes : Pascale Tréguer Un événement incontournable, les 18 et 19 janvier Rendez-vous au Salon des masters, mastères et MBA ! D.R Deux journées qui vous permettront de mieux appréhender les masters, mastères, MBA et autres troisièmes cycles, et ainsi de choisir vos études en toute connaissance de cause. Vous êtes en fin de parcours d’études et vous vous interrogez sur la valeur de votre CV ? Vous hésitez entre rechercher un travail, ou au contraire ajouter une dernière corde à votre cursus ? Plutôt que de vous précipiter vers une nouvelle inscription, interrogez notre journaliste spécialiste des questions d’orientation, qui répondra à tous les sujets vous préoccupant. Vous pourrez alors peaufiner votre profil, qu’il s’agisse d’opter pour une spécialisation, une double compétence ou encore de vous insérer sur le marché du travail. Durant ces deux journées, nous vous proposons huit rencontres grâce auxquelles vous pourrez affiner votre stratégie d’études et d’insertion professionnelle. Les rencontres avec des responsables de formation vous permettront de connaître les possibilités de spécialisation pour enrichir votre cursus avec une double compétence. Animées par les journalistes de l’Etudiant, elles sont l’occasion d’échanger et d’obtenir des éléments pour finaliser votre vie étudiante de la manière la plus percutante possible (voir programme ci-contre). Les Master Class, animées par notre spécialiste de l’orientation, sont l’occasion de poser les questions qui vous préoccupent et d’obtenir des réponses, des conseils qui vous permettront de faire aboutir votre projet professionnel en apprenant comment valoriser votre parcours, vos stages ou autres expériences (voir programme ci-contre). 06/01/14 A NOUS De quoi adopter la meilleure stratégie de fin d’études, optimiser votre début de carrière et répondre à toutes vos interrogations : - Quel choix pour booster mon insertion professionnelle ? - Comment boucler mon parcours d’études ? - Quelle année de spécialisation choisir pour parfaire mon CV d’étudiant ? - Comment optimiser mon début de carrière ? - Quels sont les atouts de la double compétence ? - Comment valoriser mes expériences ? - Faut-il me mettre à la recherche d’un travail ou compléter ma formation ? Enfin, deux espaces conseils sont à votre disposition. Sur l’Espace info-doc, animé par les documentalistes de l’Etudiant, vous pourrez consulter nos guides, nos hors-série thématiques, nos annuaires en ligne. Sur l’Espace coaching, vous bénéficierez de conseils personnalisés pour mener à bien votre projet professionnel. Bon salon ! Téléchargez votre invitation gratuite sur letudiant.fr En partenariat avec Comme les années précédentes, de nombreux représentants d’établissements vous attendent au Salon. Salon PRATIQUE Programme des rencontres 10 h 30, samedi et dimanche • Master Class : stratégie études/insertion professionnelle. 12 h 00, samedi et dimanche • Masters et grande école : comment ça marche ? 14 h 30, samedi et dimanche • Master Class : stratégie études/insertion professionnelle. 16 h 00, samedi et dimanche • Master, mastère ou MBA : que choisir ? Où ? Quand ? Les samedi 18 et dimanche 19 janvier, de 10 h à 18 h. Paris expo Porte de Versailles, pavillon 8, 1, place de la Porte-de-Versailles, 75015 Paris. Métro : ligne 12, station Porte-de-Versailles. Bus : lignes PC, 39, 40 ou 80. Tram : T3, arrêt Porte-de-Versailles. Voiture : périphérique, sortie porte de Versailles ou porte Brancion. formation 38 connexions formation 39 connexions Textes : Pascale Tréguer A Nous Paris, le magazine hebdomadaire hebdomaddaire gratuit du groupe Roularta Media France Fraance (l’Express, Maison Française, Studioo Ciné Live, etc...), recherche un/une Chef de Chef e Publicité P Pu ublicité H H/F /F Votre Mission Rattaché(e) au directeur commerciaal, vous participez au développement commerccial du titre sur le terrain et prenez en charge le secteur confié en développant le CA auprès de la clientèle existante et en prospectant de nouveaux marcchés. Vous respectez les objectifs de CA ett assurez le reporting de votre activité auprès du responsable hiérarchique. 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