interactive marketing book 2010

Transcription

interactive marketing book 2010
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OK ETI IVE
20 NG
10
THE FIFTH EDITION OF THE INTERAC TIVE MARKETING BOOK IS A PUBLICATION OF
Interactive Marketing
Book 2010
Table des matières
www.digimedia.be
007 Introduction
Interactive Marketing Book 2009
Bienvenue à l’IAB
023 1. Le marketing interactif dans
les stratégies multi-canaux
025 2. La structure du marché
2.1. Les annonceurs
2.2. Les acteurs
2.3. Rôle des différents acteurs
028 3. Le paysage interactif en Belgique
3.1. Utilisation et profils
3.2. Investissements publicitaires
on-line 2008 3.3. Etudes
040 4. Le site web
Bienvenue
dans l’univers interactif !
Inside Digital Media est le premier magazine consacré aux nouveaux Medias. Depuis plus de 13 ans ce mensuel lu par plus de 16,000
décisionaires donne le ton et fait l’éloge des meilleures campagnes interactives. C’est sans aucun doute le meilleur point d’entrée dans
l’univers des nouveaux médias. Infos: [email protected] - 02 645 34 62 - [email protected] - 02 645 34 64 - www.digimedia.be
4.1. Les quatre phases de
la production d’un site web
4.2. Campagnes on-line
4.3. Créer un site web : les bonnes
questions à se poser
4.4. Search Engine Optimization
4.5. Customer Relationship
Management
5.8. Mobile
5.9. Digital Signage
5.10. Product Placement
061 6. Les techniques de communication
6.1. User Generated Content
6.2. Social Media Marketing
6.3. Viral Marketing
6.4. Gamevertising / Advergaming
067 7. Gestion de campagne
7.1. Préparation
7.2. Planning
7.3. Achat
7.4. Implémentation technique
073 8. Return on Investments
8.1. Optimisation
des campagnes en cours
8.2. Analyses, bilans et apprentissages
8.3. Mesurer le rendement d’une action de communication interactive
8.4. Web Analytics
8.5. Comparaison des différents médias
079 9. Cadre légal et sécurité
9.1. La Loi et le marketing interactif
9.2. Le marketing interactif et la loi
049 5. Les canaux interactifs
5.1. Display advertising
5.2. Intégration de contenu
5.3. Newsletters
5.4. Keywords buying (SEA)
5.5. E-mail marketing
5.6. Social Marketing
5.7. iDTV
085 10. Campagnes gagnantes
10.1. Cyber Lions Awards Belgium
10.2. Mixx Awards Belgium
092 11. Annexes
103 12. Lexique
112 13. Liste des membres
003
Permesso.be
le chemin le plus court entre votre message et votre groupe-cible
Avec Permesso.be, vous ne perdez
jamais votre groupe-cible de vue.
Vous cherchez des prospects qui
réagissent instantanément à vos emails ? Vous avez besoin d’une solution rapide, précise et segmentée
pour le lancement de votre produit
ou service ? Permesso.be vous permet de proposer vos offres (par email) uniquement à des consommateurs au sein de votre groupe cible.
Permesso.be compte 700 000 membres et vous garantit le meilleur
“double touch” (adresse e-mail et
adresse postale).
Enfin, Permesso.be fait partie de
net-affairs, un outil de WDM Belgium
pour soutenir votre stratégie marketing interactive et digitale.
Il n’y a pas que le groupe cible
Le principal facteur de réponse, pour
une campagne marketing, est sans
aucun doute la sélection du groupecible : elle induit, à elle seule, 60%
du résultat. Mais qu’en est-il si votre
message, adressé à des individus
soigneusement sélectionnés, se perd
dans une mailbox qui déborde parce
que le sujet n’est pas optimal ? Ou si
votre call-to-action n’est pas suivi par
l’internaute en question ?
Ou encore, si vous hésitez quant au
visuel à utiliser ou à l’offre à formuler
pour le groupe-cible choisi ?
C’est pour toutes ces raisons que
Permesso.be va plus loin. En collaboration avec des spécialistes en la matière, nous vous proposons plusieurs
outils d’optimisation uniques. Parce
que si nous disposons des meilleurs
outils, nous voulons vous en faire profiter ! Même vos campagnes basées
sur votre propre fichier e-mail opt-in
méritent tout notre savoir-faire.
Evaluer votre campagne avant l’envoi et corriger si nécessaire
Le “Campaign Evaluation Tool”, développé en collaboration avec Netway, vous
permet d’évaluer les sujets et les campagnes avant qu’elles ne soient envoyées.
Souvent, de petites modifications peuvent avoir un grand impact sur l’ open
rate et le click rate de vos e-mails.
Net-affairs…
ou l’art d’optimiser vos dialogues digitaux
Tester plus vite et meilleur marché
Les tests des campagnes existent
depuis toujours. Mais dans un monde
digital, ces tests sont plus rapides et
meilleur marché qu’avant. En collaboration avec 8seconds, WDM Belgium
vous offre la possibilité d’accroître le
ROI de vos campagnes, pendant leur
déroulement.
Net-affairs est le département des
nouvelles solutions digitales et interactives de WDM Belgium. Son but
est de faciliter l’établissement d’un
dialogue à long terme entre vos marques et votre groupe-cible. Parallèlement, net.affairs accroît de manière
significative le ROI de vos campagnes
interactives à court et long terme.
WDM Belgium et Permesso.be,
taillés pour être vos partenaires en
e-couponing
L’e-couponing offre de nouvelles perspectives pour soutenir des promotions
ciblées, mais aussi pour construire
un dialogue à long terme avec les
consommateurs. WDM Belgium et
Permesso.be vous assurent une diffusion sûre de vos e-coupons et vous
accompagnent également dans le profiling, le suivi et la gestion de toutes
vos bases de données (d’e-couponing)
online et offline.
De “conversion” à “conversation
& conversion”
Dans le customer lifecycle classique,
la “conversion” de prospect à client
est un moment charnière. Dans un
monde digital, un nouveau moment
charnière a fait son apparition, celui
où le consommateur accepte d’entrer en dialogue avec votre marque :
la “conversation” (par ex. par le biais
d’un e-mail opt in).
Seules les meilleures campagnes
e-mail vous satisfont ? Dans ce cas,
prenez contact avec nous :
[email protected]
Atteindre et observer, interagir,
identifier et qualifier
Ce sont les nouvelles étapes dans
l’approche digitale du dialogue avec
vos consommateurs. Net-affairs facilite et optimise chaque étape !
Optimiser vos campagnes interactives. Faites appel à l’offre de net-affairs pour améliorer vos campagnes
d’e-mail (voir ci-après). Corrigez vos
investissements médias en recherche
et bannières, grâce aux metrics de
net-affairs, …
Et observez le consommateur individuel de l’e-mail au site internet, page
après page, afin de créer une interactivité pertinente. Connaître le comportement en ligne d’un consommateur
vous permet d’adapter votre site internet en temps réel à ses intérêts et
besoins.
Identifier et qualifier vos website
leads. Le comportement en ligne se
traduit en score d’intention d’achat
et en champs d’intérêt. En cas de
score élevé, une fenêtre pop-up
s’ouvre dans laquelle on demande au
consommateur s’il est prêt à entamer
le dialogue. Une fois que l’identification est assurée, WDM Belgium vous
aide à qualifier, profiler, enrichir et
gérer qualitativement vos données
consommateurs en ligne et hors ligne.
C’est à vous et votre agence d’établir
la bonne connexion entre marque et
consommateur. Mais une fois de plus,
net-affairs vous aide à faire parvenir
vos messages via les bons canaux :
gestion de campagne e-mail, avec
numéros de téléphone pour soutenir
votre contact center, qualification des
leads à l’aide de données CONSU-matrix, etc.
Cette stratégie multi-canaux étant ellemême soutenue par nos nombreuses
solutions de bases de données.
Vous cherchez un partenaire qui
vous aide à établir un dialogue pertinent et rentable avec vos clients et
prospects ? Votre site internet est
au cœur de votre communication,
d’où partent une multitude de canaux ? Dans ce cas, vous avez tout
intérêt à en savoir plus sur ce que
net-affairs peut faire pour vous !
[email protected]
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RESULT DRIVEN INTERACTIVE MARKETING
Powered by
Interactive Marketing
Book 2010
Cher lecteur,
Par cet ouvrage destiné aux professionnels du Marketing et de la Communication,
l’Interactive Advertising Bureau (IAB Belgium) désire apporter une meilleure compréhension
du marketing digital et des acteurs du marché belge.
Nous nous proposons de répondre concrètement aux questions que les uns et les autres se
posent sur les différentes formes de communication digitales et interactives, sur le B.A.-BA
d’une stratégie on-line et, bien entendu, les moyens d’en mesurer le ROI. Vous y trouverez
également les principales études, les meilleures campagnes publicitaires interactives, les
normes légales, les formats standard et l’incontournable lexique. A nouveau, nous vous
proposons la liste des membres de l’IAB classée selon le type d’activité.
De la structure de l’audience à l’approche créative, des canaux digitaux à la gestion de
campagnes, nous nous sommes également efforcés de replacer le marketing interactif dans
le contexte global du marketing et de la communication.
L’ambition de ce livre est de participer au développement du marché interactif en fournissant un outil pratique, utile et complet.
Ce “Book” est également le fruit d’un travail coopératif des membres de l’IAB. Nous souhaitons
les remercier vivement pour la qualité de leur travail et leur dévouement à ce projet.
Patrick Marck
General Manager
IAB Belgium
Remerciement à :
Annick Vandersmissen (blue2purple)
Axel Lefebvre (KOAN Legal Strategies)
Bart Van den Brande (KOAN Legal Strategies)
Damien Lebbe (Total Belgium)
Delphine Van Loocke (Havas Digital)
Gaëlle Bonne (Google Belgium)
Gianni Cooreman (InSites Consulting)
Gunter Blanckaert (Microsoft Advertising)
Hans Smellinckx (Selligent)
Jean-Michel Depasse (MindShare)
Laurent Reybosch (Mobile Trend)
Noëlle Stevens (Microsoft Advertising)
Olivier De Doncker (Communicationweb)
Patrick Hermie (MediaH)
Raphaël Stuyck (S²Media)
Sophie Meert (These Days)
Stéphanie Radochitzki (Havas Digital)
Wouter Has (Proximity/BBDO)
Coordination et traduction :
Gaétane Deneumostier (IAB Belgium)
Patrick Marck (IAB Belgium)
Studio graphique : FingerPrint
Régie : Best Of Publishing - New Media Providers
Editeur responsable : Jean de Gheldere
007
Bienvenue à l’IAB
Cher lecteur,
“Partager son savoir est un signe d’intelligence”, disait Socrate. Telle est la volonté des
nombreux membres qui ont participé à la rédaction de cet Interactive Marketing Book et
qui collaborent au sein de l’IAB Belgium (Interactive Advertising Bureau). Cette plate-forme
de connaissances et de rencontre pour la publicité interactive et le marketing digital en
Belgique réunit tous les acteurs du secteur : annonceurs, éditeurs, agences média, agences
créatives, régies, plates-formes digitales et autres prestataires de services du marketing
interactif.
Stimuler et développer le marché de la publicité interactive et du marketing digital : voilà la
mission de l’IAB. Pour l’accomplir, nous avons déterminé cinq terrains d’action : régulation,
formation, information, promotion et échanges. Comment opérons-nous en pratique ? Qui
sommes-nous ? Tout cela, vous le lirez dans ce chapitre sur l’IAB.
L’IAB met en œuvre sa devise, “Your eye on digital marketing”, à travers ses groupes de
travail, séminaires et publications. Son point central, le Knowledge Center, accessible via
le site www.iab-belgium.be, regroupent toutes les présentations et publications, ainsi que
les études et les cases les plus surprenants.
Nous invitons nos membres à continuer à participer avec le même dynamisme à tous les
projets et activités de développement du marketing interactif. Ce fut la base de notre
succès passé : ne changez rien ! Votre entreprise n’est pas encore membre ? Découvrez tous
les avantages et la valeur ajoutée de l’IAB, et prenez contact sans attendre avec l’équipe.
En attendant de vous rencontrer à l’occasion de l’un de nos nombreux événements IAB,
nous vous souhaitons beaucoup de succès!
INSPIRE
DEBATE
EXPLORE
Join us in the digital shower, where we
show you the most inspiring campaigns
from all over the world
The place to share your knowledge,
experience and opinion with other online
fanatics on different hot topics
Prepare yourself for the future and learn
more about the upcoming new technology
and opportunities in digital and
interactive marketing
SAVE THE DATE : FEBRUARY 9TH 2009
Patrick Marck
General Manager
IAB Belgium
Alain Heureux
President
IAB Belgium & Europe
009
Les 5 terrains d’action
de l’IAB
Tous nos projets et activités découlent de
la mission de l’IAB : stimuler et développer
le marché digital interactif. Cela débouche
sur cinq terrains d’action.
Mission
Régulation
L’étendue des possibilités techniques et la rapidité de leur évolution imposent la nécessité
d’une standardisation afin de garantir une collaboration efficace entre tous les acteurs du
marché. L’IAB y travaille via sa Task Force Webvertising. Nous mettons au point des spécifications techniques pour la publicité on-line (webvertising), des directives commerciales (Sales
Guidelines), un lexique (Glossary) ainsi que
des règles et conseils pour prévenir les retards
dans la livraison du matériel créatif (Late Creative Policy). Le tout est réuni dans l’IAB Toolbox.
Réguler, c’est aussi collaborer avec les pouvoirs
publics, le monde universitaire et les autres associations pour accompagner la publicité en
ligne sur le plan législatif ou déontologique.
Tel est le terrain d’action du Legal Workgroup.
L’IAB Belgium est à l’origine de SpamSquad.
be, plate-forme de concertation et site de
consommateurs consacrés à la publicité
indésirable. L’IAB Belgium est
membre actif de Medianet
Vlaanderen, du Conseil de
la Publicité et d’IAB Europe.
Education
Le Workgroup Training ne développe pas
uniquement des programmes de formation
pour les nouveaux venus dans le secteur
(IAB Academy, formation de base de trois
jours, et IAB Ateliers, une demi-journée de
formation avancée), mais vise aussi ceux qui
en feront partie plus tard. Le Workgroup met
au point des formations pour les instances
publiques et s’efforce d’aider le monde de
l’enseignement à former les talents dont le
secteur aura besoin. Enfin, l’IAB Talent Award
récompense également l’étudiant, l’auteur
du meilleur travail de fin
d’études dont le sujet traite
du marketing interactif.
Information
Pour informer le secteur de la publicité
sur les possibilités du marketing interactif, le Workgroup Research développe
des projets de recherche. L’équipe IAB
organise les NetCafés et Breakfasts
0011
MySite, the DIY website traffic solution
Create your own branded site
in no-time and get instant traffic
DESIGN
This fully modular site
will allow you to easily
and at any time:
NAVIGATION
PROMOTION
MEDIA
• Adapt the design to your own
branding
• Add modules like promotional
activities, rich media, catalogues,
opening hours, payment methods
and many, many more
• Create new pages
• Drag and drop as one pleases
• Manage a real media-library
•…
Once done, you’re one click away
from real time publication and you
will instantly create traffic through
search engines and attract ready-tobuy customers on goudengids.be/
pagesdor.be/goldenpages.be
Contact us:
Tel.: 078 15 15 25
Fax: 078 15 43 05
E-mail: [email protected]
It’s that easy!
(séminaires du matin ou du soir permettant le networking) ainsi que le congrès
annuel. Le Workgroup B2B se charge du
volet business-to-business dans toutes
les activités et la communication de l’IAB.
Quant au Workgroup Efficiency, il recherche
les meilleures cases et regroupe le savoirfaire au sein du Knowledge Center, accessible sur le site de l’IAB. Enfin, l’IAB informe
le marché via diverses publications :
l’Interactive Marketing Book, les CookBooks, avec nos articles dans le magazine
Inside, et aussi l’Online Quarterly de PUB
ou l’Internet Special de MediaMarketing.
Vous pouvez être tenu informé de toutes
les nouveautés concernant les groupes de
travail via la page “News” du site de l’IAB.
Promotion
Pour accroître la notoriété
du marketing digital, l’IAB
a créé les Belgian Cyber
Lions Awards avec RMB.
Ces trophées récompensent la créativité d’une
campagne ou d’une action
en ligne. Les MIXX Awards (organisées avec le
magazine Inside) couronnent la créativité,
la stratégie, l’utilisation
des médias.
L’IAB met en œuvre sa mission de promotion
à travers diverses études. Ces chiffres, qui démontrent l’évolution du marché et du comportement on-line du consommateur, offrent des
points de repère aux marketers lors du développement de leur stratégie on-line. Le Workgroup
Research coordonne plusieurs études annuel-
les telles que l’AdEx belge et européenne sur
les investissements publicitaires en ligne, les
baromètres IAB et l’étude MC DC sur l’utilisation
d’Internet et aussi d’autres études cross-media
(Belgium E-mailmarketing Benchmark, Search
Survey, …).
Échange
L’échange de savoirs et d’expériences
occupe une place centrale dans la mission
de l’IAB Belgium, à travers les Workgroups,
les Task Forces, le networking lors des événements et le site Internet de l’IAB. L’IAB
Belgium se définit comme LA plate-forme
de connaissances et de rencontre du marketing digital et interactif en Belgique.
3 conseils pour répondre
à vos besoins interactifs
1. Inscrivez-vous à l’e-newsletter
et aux autres e-communications
de l’IAB Belgium. L’inscription en
ligne est gratuite : vous serez tenu
informé des projets et événements
de l’IAB.
2. Participez aux activités de l’IAB
Belgium et gardez un œil sur l’agenda :www.iab-belgium.be !
3. Devenez membre pour profiter de
tous les avantages uniques qui leur
sont réservés. Vous pourrez aussi
participer aux Workgroups et Task
Forces.
013
Les coulisses
de l’IAB Belgium
Grâce au dynamisme de ses membres et
à l’enthousiasme de ses collaborateurs,
l’IAB peut remplir sa mission de stimulation et de développement du marché
de la publicité digitale interactive. Jetez
un œil en coulisse et vous découvrirez à
la fois la plus-value que les diverses plates-formes peuvent apporter au secteur,
mais également votre place d’entreprise
ou de marketeer au sein de ce contexte.
aborde des thèmes relatifs au monde des médias digitaux, tandis qu’une Task Force se focalise
sur un canal digital spécifique. Afin que l’annonceur puisse lui aussi disposer d’une plate-forme
d’échange, de connaissances et d’expériences,
l’Advertisers Club organise des rencontres informelles à l’intention de ces professionnels. Pour
en savoir plus sur les objectifs, les réalisations et
les membres de chaque groupe, rendez-vous
sur le site Internet de l’IAB (www.iab-belgium.
be). Vous désirez participer à l’un(e) ou l’autre
Workgroups/Task Forces, envoyez un mail
à Patrick Marck ([email protected]).
Les membres de l’IAB
Workgroup B2B
L’IAB Belgium compte 210 membres : annonceurs, éditeurs, agences média, agences
de publicité, régies et autres prestataires de
services du marché du marketing digital et
interactif. Vous les trouverez dans le dernier
chapitre de l’Interactive Marketing Book,
classés par secteur d’activité ou en ligne
sur www.iab-belgium.be.
Ce groupe de travail désire aider le marketeur
dans le développement et la réalisation de sa
stratégie on-line business-to-business. Outre la
publication du CookBook sur l’Online B2B Marketing, le workgroup a pour mission de maintenir l’attention sur le Business-to-Business lors
des séminaires et formations de haut niveau
de l’IAB et d’organiser des sessions séparées.
Workgroups et Task
forces de l’ IAB
Workgroup Efficiency
Tous les projets de l’IAB trouvent leur origine dans
un Workgroup ou une Task Force. Un Workgroup
Composé d’annonceurs convaincus de l’efficacité du marketing on-line, ce groupe de
travail organise les Mixx Awards et des roadshows dans tout le pays.
Les Workgroups et leurs activités
[email protected]
015
AGENCY.COM
CONNECT 365
DIGITAL
THE DIGITAL CONSUMER 365 DAYS A YEAR. AGENCY.COM
BUILDERS
YOUR BRAND HAS TO CONNECT AND INTERACT WITH
INVOLVES AND ENGAGES YOUR TARGET GROUPS IN AN
CONVERSATION
ONGOING DIALOGUE VIA ALL POSSIBLE DIGITAL MEDIA.
WWW.EUROSTARTRIPPLANNER.COM
CMS based, automatic content integration
NEW MAES The longest bar: invite the mates
for 400.000 beers in the local pub
DELHAIZE PIXAR-DISNEY digital platform
with swap & e-commerce application
NIVEA AWARDS: building relations
& conversations with brand ambassadors
Workgroup Legal
Advertisers Club
Ce groupe de travail reçoit des informations
du Conseil de la Publicité (au niveau belge) et
de l’IAB Europe (au niveau européen) sur les
évolutions du cadre juridique et déontologique. La protection de la vie privée, les pratiques sur le commerce et l’ICT sont au centre
de leurs préoccupations. Ce groupe de travail
organise également chaque mois des Legal
Workshops.
Les annonceurs membres de l’IAB échangent leurs connaissances et leurs expériences
grâce aux rencontres informelles et via le
groupe LinkedIn “Advertisers Club”.
Workgroup Research
Task Force E-Mail Marketing
Ce groupe de travail coordonne toutes les études réalisées par l’IAB (telles que l’AdEx, les baromètres, la MC DC, …). De plus, il recherche les
études encore manquantes dans le secteur qui
pourraient avoir un impact sur une meilleure
division du budget marketing et comment
réaliser cela avec des partenaires externes.
Cette Task force a pour mission d’aider au
développement et à la réalisation d’une stratégie d’e-mail marketing via entre autres le
CookBook sur l’E-mailmarketing, les Belgian
E-mail Marketing Benchmarks et un Atelier.
Workgroup Training
En concertation avec tous les acteurs, cette
Task Force désire arriver à un processus efficace pour développer, mesurer et mettre
sur la bonne voie les campagnes iDTV, pour
prouver l’efficacité de l’iDTV dans le mix média mais également pour faire la promotion
de l’iDTV.
Les priorités de ce groupe de travail sont diverses : proposer des formations destinées
aux marketers (Academy et Ateliers), aider le
monde académique à intégrer la publicité interactive et le marketing digital dans leur programme de formation (via le Talent Awards qui
récompense le meilleur travail de fin d’étude).
Les Task Forces et leurs activités
NISSAN MICRA 25TH: e-conversations leading to
32,6 % of annual sales and 5 Best of Activation Awards
Agency.com Brussels 02 789 39 39
EURO MILLIONS: searching a castle-sitter
via viral brand activation
contact: [email protected]
www.agency.be
Workgroup Channel
Le Workgroup Channel regroupe toutes les
Task Forces qui sont orientées canaux.
Task Force iDTV
Task Force Social Media
Afin de guider les
marketeurs à travers les réseaux
sociaux et pour
leur monter comment ils doivent,
en tant que société, y répondre,
017
L’ECHO | DE TIJD
MOBILE
24.953 pages
consultées par mois
SABATO
Magazine
hebdomadaire
consacré au luxe
et à la détente
CONNECTEZ-VOUS
À L’ENSEMBLE DE
LA COMMUNAUTE
D’AFFAIRES
BELGE
Grâce au Mediafin Business Network,
vous pouvez désormais rapidement
toucher cette cible exigeante
via 5 types de médias (quotidiens,
sites, magazines, médias audiovisuels,
bases de données). Et ce,
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Vous souhaitez en savoir davantage
sur la façon dont vous pouvez
L’ECHODE | TIJD
atteindre la communauté d’affaires
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MON ARGENT | NETTO
Magazine pratique et couronné de succès se concentrant
sur toutes les facettes des
finances personnelles
de Trustmedia, la régie publicitaire
LECHO.BE | TIJD.BE
sur www.trustmedia.be.
195.000 internautes par jour
de L’Echo et De Tijd,
au 02/422.05.08 ou surfez
LECHO.BE I TIJD
.BE
Les sites
d’affaires
belges
les plus
visités
DE TIJD – L’ECHO – TIJD.BE – LECHO.BE – NETTO – MON ARGENT – NETTO.BE
MONARGENT.BE – SABATO – TIJD TV – LECHO TV – DATABASES – NEWSLETTERS
cette Task Force a décidé de rédiger un CookBook. De plus, elle aide à la préparation des
Ateliers et des Academy.
Task Force Mobile Marketing
Via un roadshow, les experts en mobile du
réseau de l’IAB partagent leurs connaissances et leurs expériences à propos de la forte
croissance du marché du marketing mobile.
La prochaine étape sera la mise en place
d’une journée mobile et d’un CookBook.
Task Force Radio
des résultats possibles. Pour ce faire, elle
réalise l’étude IAB Search Survey, prépare
les présentations search de l’Academy et des
Ateliers IAB. Parallèlement, cette Task Force
travaille à l’élaboration d’un CookBook sur le
Search Engine Marketing.
Le Conseil d’administration
de l’IAB
Tous les deux ans, les membres élisent un
Conseil d’administration composé de maximum
19 personnes. Les prochaines élections se
dérouleront début 2011.
La mesure, les études et l’information sur tout
ce qui concerne les web radios et le mix radio
sont les points essentiels de cette Task Force.
Différents sous-groupes travaillent au développement et à la promotion de ce canal.
Task Force Webvertising
Le display Advertising devrait faire partie des
connaissances de base du marketeur (on-line)
mais dans les faits, l’innovation dans ce canal
joue un rôle essentiel. La Task Force essaie, via
les Tech Spec, les Sales Guidelines et la Late
Creative Policy d’influencer entre eux les différents acteurs. De plus, le Glossaire, le séminaire Displaylicious et le CookBook permettent
l’échange et la diffusion deconnaissances
concernant la créativité et l’efficacité du display advertising.
Task Force Search
Cette Task Force effectue la promotion
du search engine marketing en donnant un
aperçu du traitement, des opportunités et
Comité de direction
Président – Alain Heureux
Managing Director – Kameleon
Vice-Présidente – Laure Emmanuelle
Nonnenmacher – Customers
Interactions Manager – Proximus
Vice-Président – Erik Portier
Country Manager – Google Belgium
Trésorier – Bruno Van Boucq
Managing Director – BEWEB
General Manager – Patrick Marck
IAB Belgium
019
Autres administrateurs :
■■ Benoit Lips – CVO – LBi
■■ Damien Lebbe – E-business Project Manager –
Total Belgium
■■ Danny Lein – Managing Director - MobileWeb.be
■■ Didier Ackermans – Director Digital and Marketing Services – Aegis Media
■■ Didier Ongena - Country Sales Director –
Microsoft Advertising
■■ Hugues Rey – Chief Strategy Officer - MediaBrands
■■ Jan Decorte – Avocat & Solicitor; Senior Associate
KOAN Legal Strategies
■■ Jean-Michel Depasse – Digital Manager –
Mindshare Belgium
■■ Jo Caudron – Managing Director – Dear Media
■■ John Wittesaele – European Mobile Director –
Hi-Media
■■ Mark Daemen – Webvertising Manager - Corelio
Connect
■■ Patrick Steinfort – Marketing Director – Hi-Media
■■ Patricia Boydens – Business Development
Manager - Rabobank.be
■■ Stéphanie Radochitzki – Country manager –
Havas Digital
L’IAB Belgium est
sponsorisée par
L’équipe de l’ IAB
Alain Heureux
president
[email protected]
Patrick Marck
general manager
[email protected]
02/467.58.84
Gerda Kennis
membership & office manager
[email protected]
02/467.58.57
Sara Rachdi
project manager
[email protected]
02/467.58.85
Gaétane Deneumostier
project manager
[email protected]
02/467.56.35
Adresse :
IAB Belgium, Research Park 120, 1731 Zellik
A partir de janvier 2010 :
The Egg, Rue Bara 175, 1070 Bruxelles
www.iab-belgium.be
021
1. Le marketing interactif
dans les stratégies multi-canaux
Nous sommes arrivés à une époque où
la communication de masse est presque
révolue et où tout le processus d’achat des
consommateurs s’effectue de plus en plus sur
Internet. Le nouveau défi des annonceurs et
des marketeers devient un ajustement permanent de leurs activités de marketing en
fonction de l’endroit où se trouve le consommateur.
Il en résulte que les marketeers devront adapter leur communication de marque tout en
se focalisant sur des offres de produits et
services pertinents pour des communautés
spécifiques.
Le processus d’achat devient un cycle
de vente complet
Dès lors que les consommateurs achètent de
plus en plus en ligne, ils recherchent également de l’information on-line concernant le
produit qu’ils désirent acheter. Cette information, qui devient une partie intégrée du
processus décisionnel, sera trouvée via des
moteurs de recherche, des e-shops ou des
sites de comparaison.
La plupart du temps, ces informations proviennent de communautés ou de platesformes on-line où se réunissent les consommateurs. Pour atteindre ces communautés,
les annonceurs devront passer d’un modèle
‘push’ à un modèle ‘pull’ afin d’être en contact
avec ces communautés. La valeur ajoutée
pour la communauté concernée deviendra
une préoccupation centrale. Il faudra établir
un dialogue constant et mettre en vie le produit : via un jeu, du contenu ou des services
supplémentaires ou encore via un mini-site.
Suite à la montée en puissance des nouveaux médias, il est nécessaire aujourd’hui
de travailler avec une approche individuelle
du consommateur. Celle-ci se baserait sur
des informations spécifiques connues à son
sujet. Il est essentiel de percevoir que le défi
n’est plus de présenter du contenu mais bien
de savoir comment entrer en contact avec
le consommateur à l’aide de différentes possibilités de ciblage.
Il est évident qu’avec un bon mix de communication réparti entre les différents canaux
on obtiendra de meilleurs résultats. Il est
donc nécessaire d’ajuster tous les canaux
de communication afin de créer une répartition proportionnée entre l’approche on-line
et off-line.
Les chapitres suivants offriront au marketeer les ingrédients de base pour intégrer
le marketing interactif en tant qu’entité à
part entière dans la stratégie, et ce, afin d’en
prouver sa plus-value. Bien que la réalité
du consommateur et du marketeer en ressort modifiée, la mission reste finalement la
même.
023
2. La structure du marché
2.1. Les annonceurs
Bien que le marché ait connu ces dernières
années une forte croissance, les annonceurs,
présents sur le marché dans le but de promouvoir leurs produits, ont également subi
de profonds changements. Jadis, le paysage
était composé de marques puissantes aux
plans de communication imposants. A présent, nous constatons une fragmentation
des marques des annonceurs.
Certaines sociétés se limitent par exemple à
des campagnes permanentes via l’achat de
mots-clefs dans les moteurs de recherche là
où d’autres possèdent des plans de communication on-line entièrement intégrés.
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2.2. Les acteurs
Les agences créatives, les agences média, les régies publicitaires et les éditeurs
jouent globalement le même rôle que dans
les autres marchés. Cette infrastructure de
base s’est agrandie avec l’arrivée d’agences
de services qui sont spécialisées autour d’un
aspect spécifique du marketing on-line, tel
que le Search Engine Marketing (SEM), le
viral marketing, le social marketing, le CRM,
les web analytics, etc.
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Les agences créatives
La plupart des agences de publicité ont
aujourd’hui intégré la communication interactive dans leur offre de services. Souvent,
il s’agit d’un département spécifique ou
d’une filiale interactive qui n’a pas le même
nom que la société mère. Ces agences pro-
posent une offre de services intégrant l’ensemble des canaux de communication, allant du marketing direct classique au SEM.
D’autre part, il existe également un certain
nombre d’agences publicitaires spécialisées
qui lancent des campagnes publicitaires sur
un canal interactif et qui, par après, mettent
en place une stratégie de communication
complète.
A présent, la plupart des agences possèdent
une offre totale ou un grand réseau de fournisseurs spécialisés. L’agence joue le rôle
de SPOC (single point of contact) et gère la
stratégie de la campagne.
Les agences média
La structure des agences média ressemble
à celle des agences créatives. Ici aussi, on
retrouve aussi bien des buyers généralistes
- avec un département on-line – que des
buyers spécialisés qui couvrent tous les domaines et qui achètent les médias intégrés.
Comme pour les autres canaux de communication, l’agence média assistera l’annonceur dans le choix de sa sélection média;
dans la manière, l’endroit, le moment et le
nombre de fois que l’on veut atteindre le
groupe cible; dans la sélection des éléments
sociodémographiques; etc.
Hormis le rôle de consultant, les agences offrent des services qui se concentrent sur le
SEO/SEA, le trafficking et le third-party-tracking. Ces services peuvent être proposés
sous forme d’un package ou d’un service à
025
part entière. De même que dans les agences
créatives, il n’est pas nécessaire d’être client
à tous les niveaux. Certaines marques font
de la publicité uniquement sur Internet, là
où d’autres utilisent un mix idéal avec plusieurs médias (print, radio, télévision).
compte dans la catégorie “éditeurs”. Les
régies publicitaires spécialisées (voir plus
loin) offrent ici divers formats publicitaires
et possibilités.
Grâce à divers outils, l’agence média peut
visualiser les coûts en temps réel. Les optimisations, aussi bien au niveau du format
que de la place, ou de la création ou encore
du timing, peuvent être adaptées à n’importe
quel moment de la campagne on-line.
Tout comme pour les médias traditionnels,
les régies publicitaires gèrent l’espace publicitaire disponible (inventaire). Certains
éditeurs disposent d’une propre régie en
interne qui offre divers formats publicitaires, et d’autres font appel aux services des
régies externes.
Les éditeurs
La quasi-totalité des éditeurs de presse et
des médias audio-visuels (TV, radio) ont
aujourd’hui développé leur présence sur
Internet. Par ailleurs, de nouveaux éditeurs
ont vu le jour et proposent du contenu uniquement en ligne. Les informations varient
énormément et vont des sites les plus généralistes aux sites les plus spécialisés : de
news classiques aux vidéos, en passant par
les sites de photos, les réseaux sociaux ou
encore un mix de ceux-ci.
La qualité du contenu est un facteur déterminant pour l’implication du visiteur sur le
site web et donc pour l’impact des messages publicitaires qui y sont visibles. Vu
la quantité d’informations on-line disponible, il existe une offre importante à tous
les niveaux et via tous les canaux on-line
accessibles.
Les sites dont le contenu est généré par les
utilisateurs (consumer-generated-content),
tels que les blogs, sont également pris en
026
Les régies publicitaires
La grande différence entre une régie offline et leur pendant on-line est le fait que
ces derniers gèrent également la mise
en place technique de la campagne sur
les sites. Pour diffuser rapidement la publicité on-line, on utilise des ‘Ad Servers’.
Ainsi les campagnes sont diffusées sur les
différents sites et l’on peut mesurer les
résultats.
2.3. Rôle des différents
acteurs
Tels que dans les autres médias, les processus
entre tous les acteurs ne sont pas rectilignes.
Il est donc très difficile de rendre linéaires
les processus entre les différents acteurs.
Le graphique ci-dessous reflète dans quelle
proportion et relation interagissent les différentes parties.
Certains services peuvent donc être regroupés et le rôle des différents acteurs peut
s’estomper. Voici quelques exemples :
■■ Une agence publicitaire peut se définir “agence
full service” en s’occupant de la stratégie, la création et la production et également de l’achat de
l’espace publicitaire.
■■ Une régie qui offre des formats cross-média peut
prendre à sa charge la création d’une simple bannière (transposition de l’image de la campagne à
la bannière).
■■ Une agence média peut acheter divers canaux et
coordonner la totalité de la stratégie de communication au niveau international.
■■ Un annonceur peut aussi jouer le rôle de régie
(pensez aux grands éditeurs).
Dans certains cas, d’autres parties sont également impliquées dans le processus telles
qu’un streaming media provider qui garantit la partie technique des publicités, une
agence de trafficking qui touche à la préparation de la campagne ou d’autres parties
de la production, sous-traitées (le travail
de traduction) dans des pays typiques de
production tels que l’Inde ou la Russie.
Les acteurs du marché & leurs rôles
Outre les espaces publicitaires classiques
(Display advertising), des sociétés spécialisées proposent une vaste offre de services tels que la location de listes d’adresses e-mail (opt-in) ou de numéros de
GSM, l’achat de mots-clefs (Search Egine
Advertising) sur les moteurs de recherche, l’intégration de contenu sur les sites
web ou encore des programmes d’affiliation. Certaines agences de Search Engine
Marketing jouent aussi un rôle de régie
lorsqu’elles commercialisent de l’espace
publicitaire sur les moteurs de recherche.
027
3. Le paysage interactif
en Belgique
3.1. Utilisation et profil
a. Internet
a.1. La pénétration d’Internet
Internet est clairement devenu un média
de masse. Selon l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) du CIM (2007-2008),
les internautes représentent 64% de la
population belge âgée de 12 ans et plus.
5,7 millions de Belges disent utiliser chaTotal Internet penetration
que jour Internet.
L’ISPA (Internet Service Providers Association, groupement professionnel des
fournisseurs d’accès sur le marché belge)
a comptabilisé au second trimestre 2009
plus de 2,9 millions de connexions Internet en Belgique dont 97% sont de type
“large bande”. Elles sont plus rapides
que les connexions téléphoniques classiques (dial-up) et favorisent un usage plus
intense de l’Internet.
En Belgique, 57% de la population âgée de
12 ans et plus surfent sur un pc desktop
et 36% utilisent un pc portable. Quant aux
fournisseurs d’accès avec lesquels ils surfent, il est clair que l’ADSL a une meilleure
pénétration, avec Belgacom, dans le sud
du pays (48%) que dans le nord (37%) étant
donné que le nord utilise plus le câble
(Telenet). Enfin, 24% de la population surfent sans fil ou via le WIFI.
Audience veille ou dernière période
(web or e-mail usage)
a.3. Activités des internautes
Selon l’étude CIM, 51% de la population belge
12+ utilise Internet quotidiennement pour
consulter leurs e-mails (50%), viennent ensuite l’utilisation des sites d’itinéraires et de
plans routiers (39%), la recherche d’information
concernant leurs hobbies et leurs centres d’intérêts (37%), la consultation des sites de news
(37%) suivie par la recherche d’informations
concernant la météo, le programme Télé, etc.
Activities on Internet (total 12+)
a.2. Profil des internautes belges
Source : CIM PMPA 2007-2008
Yesterday use
Source : CIM PMPA 2007-2008
028
En 2009, l’utilisation veille d’Internet est
passée de 47% à 51%. Internet est un média
plus sélectif chez les hommes et également
pour les classes sociales supérieures (de 1 à
4). En effet, 58% des hommes de la population 12+ ont utilisé Internet hier par rapport
à 44% des femmes. La pénétration est sensiblement plus grande dans le nord (54%)
que dans le sud du pays (46%). Chez les
12-54 ans, la pénétration est très sélective.
En général, le profil du surfeur se rapproche de plus en plus de celui de la population belge en termes d’âge et de sexe et
de langue.
de 12 ans possèdent un GSM ou un PDA.
76,5% l’utilisent pour recevoir et envoyer des
SMS. 26,3% de la population se sert du GSM
comme plate-forme pour recevoir et envoyer
des e-mails. Une proportion légèrement
moindre (23,7%) utilise son GSM pour surfer
sur Internet. Ces chiffres sont en constante
augmentation, et l’arrivée des nouveaux
terminaux multifonctions (iPhone, HTC, …)
ainsi que les applicatifs multimédias dédiés
au support mobile (Windows mobile, Google
mobile,…) devraient encore accroître l’utilisation multimédia journalière du mobile.
Selon l’étude BMM (Belgian Media Mapping) d’InSites, un utilisateur belge de GSM
sur trois est intéressé par la réception d’informations sponsorisées sur son téléphone
portable. Il est important de noter que ces
utilisateurs ne veulent recevoir que des messages qui les intéressent et provenant d’un
expéditeur clairement identifié. De plus ils
doivent pouvoir eux-mêmes contrôler la
quantité de messages qu’ils reçoivent.
Il ressort de cette même étude que le
concours par SMS annoncé dans les médias traditionnels reste l’application la plus
largement utilisée.
Toutefois avec près de 800.000 belges qui
consultent régulièrement Internet via leur
portable, ainsi qu’avec l’augmentation
Mobile Phone use (total 12+)
b. Mobile
Pénétration & Profil
Selon le CIM/PMP, 86,9% des belges de plus
029
constante des acteurs Internet aujourd’hui
présent sur le mobile en Belgique (Publishers, search engine, …) et les outils
de reporting efficaces, le lancement d’une
campagne marketing mobile donne des
résultats très significatifs (surtout en la
couplant avec une campagne média traditionnelle)
Adding Mobile in Media plans improve
efficiency
L’iDTV existe en Belgique depuis 2005 et
connaît depuis lors une forte croissance.
On compte actuellement en Belgique plus
d’1,5 millions d’abonnés (ménages) chez
les différents fournisseurs avec une prépondérance en Flandre, bien que Bruxelles et
la Wallonie soient en train de rattraper leur
retard. Etant donné le degré de pénétration accru, l’iDTV devient de plus en plus
intéressant pour les annonceurs.
3.2. Investissements
publicitaires on-line
2008
Maintenant que la vente couplée est
autorisée de manière légale, on s’attend
à ce que les offres GSM + abonnements
soient proposées à un tarif bas. De plus, le
nombre d’utilisateurs réguliers d’Internet
mobile devrait augmenter de manière importante dans notre pays au cours des prochains mois et permettre à la Belgique de
se rapprocher de la moyenne européenne
(9% pour la Belgique contre 20% au niveau
européen).
c. iDTV
Nombre d’abonnés par opérateur
* VOO et Numericable offriront
en 2009 l’interactivité
030
a. Méthodologie
En 2009, l’IAB a conduit l’étude AdEx sur les
investissements on-line en collaboration
avec MediaH et selon une méthodologie
identique à celle de 2007.
Le marché ayant besoin de benchmarks sur
les investissements réels consacrés au média Internet, et le CIM ne fournissant qu’une
approche “rate card price”, l’IAB a choisi de
mesurer le chiffre d’affaires (brut facturé,
après déduction des ristournes mais avant
déduction de la commission d’agence) des
principaux acteurs du marché. Attention,
les 2 études CIM et AdEx portant sur des
bases différentes, leurs résultats ne sont
pas comparables.
L’étude a pu être réalisée grâce à la participation des principales régies publicitaires
et agences belges, responsable du planning et de l’achat de campagnes on-line.
En 2008, les régies participantes étaient
Adlink, Belgacom Skynet, BEWEB, Corelio
Connect, De Persgroep Advertising, Hi-Media, Media Marketing, Medialogue Online,
Microsoft Advertising, Oridian, Paratel,
Pebblemedia, Radionomy, Roularta Media, Seniorennet (People Communication),
Testnet, Trustmedia et WDM Belgium.
Côté agences, les chiffres ont été fournis
par Aegis/Isobar, Bemedia, MediaedgeCIA, Havas Digital, Emakina Belgique, Mediabrands/Fastbridge, iProspect, Lbi Belgium, Mindshare, OmnicomMediaGroup,
Outrider, Publicityweb, Space et Zenith
Optimedia/Zed Digital.
Dans l’étude IAB AdEx 2008, seuls les
montants réellement déclarés (total des
chiffres communiqués par les régies et
les agences) ont été inclus dans l’étude.
Aucune autre source n’a été utilisée pour
procéder à une estimation plus large.
Cela signifie également que cette étude
contient une sous-estimation des chiffres
d’affaires valorisés de la publicité interactive en Belgique. Comme les années précédentes, l’IAB est néanmoins persuadée
que l’AdEx 2008 restitue correctement les
tendances du marché.
La publicité apparaissant sur les pages
de résultats des moteurs de recherche
(keyword buying) est un cas à part. Les
chiffres de l’AdEx 2008 intègrent uniquement dans le search engine marketing les achats générés par les agences média et les agences spécialisées
et non les plates-formes de search ou
des annonceurs achetant des keywords
en direct. La part de la publicité dans les
moteurs de recherche a donc été, tout
comme l’année dernière, sous-estimée.
b. Principaux résultats
Le marché total a presque dépassé en
2008 le cap des 100 millions d’euros et
enregistre une progression de 24,5% par
rapport à 2007. Nous constatons que l’arrivée de la crise économique lors du dernier trimestre de 2008 n’a pas eu de réel
impact sur les investissements on-line.
La croissance du marché en 2008 est stable et dépasse même les prévisions de
croissance estimées à 21% en septembre
2008, sur base d’une mesure partielle de
premier semestre.
Online ad investments evolution
Total Market – Gross Invoiced Prices in €
La proportion entre les différents canaux
est stable. Le Display advertising (banner,
skyscraper, half page,…) reste le canal de
communication de prédilection avec une
part de marché de 71,4%, légèrement
supérieure à celle de l’année précédente.
Le Keyword advertising (ou Search Engine
Advertising – SEA ou liens sponsorisés ou
liens commerciaux) est le second canal le
plus important avec 14,9%. Cependant, nous
031
devons remarquer que l’étude AdEx ne tient
compte que d’une partie de l’achat de motsclés, à savoir ceux qui sont achetés via des
agences médias et des agences spécialisées,
Google ne fournissant pas encore de chiffres à part pour la Belgique. De ce fait, seul le
marché soi-disant “structuré” est répertorié et
nous n’avons pas d’aperçu sur le volume de
la publicité dans les résultats de recherche,
achetée directement par l’annonceur au moteur de recherche.
En 2008, le Display enregistre une croissance
de 32,5%, supérieure à la croissance moyenne du marché notamment grâce à l’augmentation du nombre d’annonceurs qui optent
pour le Display Advertising.
former un canal séparé. Dans l’étude AdEx
précédente, l’iDTV et le Mobile ont été mesurés pour la première fois. Étant donné les
déclarations limitées des différents acteurs,
nous avons du constater que le marché de
l’iDTV et du mobile en 2008, n’était pas
encore suffisamment développé pour publier ces catégories de façon isolée. Nous
pouvons peut-être nous attendre à ce que
l’étude AdEx de 2009 donne une image plus
précise du développement de ces canaux.
Split by channel
La catégorie ‘Other’ représente 1,5%. Ceci
peut être pris de manière positive puisque
seule une part réduite du marché est difficile à classer dans les grandes catégories
citées précédemment. D’autre part, cette
catégorie ‘Other’ accueille les nouvelles
possibilités de marketing interactif jusqu’à
ce que celles-ci soient grandes assez pour
032
Conclusion
Nous nous souviendrons de 2008 comme
une année très difficile pour le monde de
la publicité en général. Les dépenses brutes
ont quasiment stagné mais comme nous
l’avions prévu, la publicité on-line est le seul
média ayant connu, selon l’étude IAB AdEx,
une croissance significative de 24,5%.
modestes, le Royaume Uni, l’Allemagne et la
Suède atteignent une progression de 19%,
juste en dessous de la moyenne européenne. La Hollande connaît la croissance la plus
faible avec seulement 9%. Les 6 marchés les
plus importants représentent ensemble 81%
du montant total de 12,9 milliards d’euros.
La plus grande croissance constatée au
niveau européen concerne le search. En
Belgique, nous avons remarqué que le search
évolue moins rapidement et que le display
advertising est le grand gagnant.
Split by channel
c. Contexte européen
Pour les plus petits canaux, nous constatons
que le Content Integration (la variante on-line
du publi-reportage) enregistre une augmentation de 18,2% et totalise 6,5% de parts de
marché.
L’E-mail conserve une part de marché de
presque 5% (4,8%) et connaît une croissance de 20,4%. Les Newsletters connaissent,
quant à elles, la plus grande croissance et
doublent leurs investissements. Cependant
elles restent le canal de communication le
plus petit avec 0,9% de part de marché.
augmenté par rapport à 2006 et 2007. Ceci
dépend très étroitement de la croissance
plus grande du display advertising par
rapport à l’achat de mots-clefs. L’importance du volume vendu, sans lien direct
entre le prix et le nombre de contacts ou le
résultat, a été divisée par deux par rapport
à 2007 et atteint encore 2%.
Près de ¾ de la publicité on-line a été commercialisée sur base du système CPM ou
coût par mille. La part de marché a encore
Type of buy
Sur le plan européen, l’IAB Europe réunit les
données de 19 pays, en collaboration avec
PricewaterhouseCoopers. Celles-ci proviennent des IAB nationales. Au contraire de l’IAB
Belgique, l’étude européenne collecte également les chiffres pour les “classifieds” ou
les petites annonces on-line. Nous nous efforçons d’établir une base comparable pour
tous les pays, lorsque certains chiffres sont
manquants des évaluations sont fournies
sur base des évolutions dans les marchés
comparables.
La croissance moyenne de la publicité online en Europe s’élève à 20% par rapport en
2007 et est donc inférieure à celle de la Belgique. Les plus grandes progressions sont
enregistrées en Slovénie (+77%), en Pologne
(+60%) et en Autriche (45%). Dans les marchés matures, les croissances ont été plus
Le Search représente 43% du marché total,
suivi par les classifieds ou les petites annonces on-line avec une part de marché de
26%, par le display (29%) et l’e-mail (2%).
3.3. Etudes
La plupart des bureaux d’études (Comscore, InSites Consulting, Metrixlab, …) ont
aujourd’hui intégré l’Internet comme outil
et certains se sont spécialisés dans l’étude
de l’Internet en tant que canal de communication. Comportement, consommation,
usage font l’objet de différentes études qui
033
nonceurs de mieux cibler leur communication on-line, de mesurer le retour
sur investissement de leurs campagnes,
l’impact en termes de notoriété, etc.
Il existe également des instituts de mesure,
parmi lesquels nous pouvons notammentciter le CIM, qui est devenu la référence
de la mesure des sites Internet, tout comme pour les autres médias; et également
l’IAB Belgium avec ses diverses études.
Certaines études média générales ont un
volet Internet. Les plus grandes références en la matière sont l’étude Plurimedia
Marques Produits (PMP) du CIM et l’étude
MC DC d’InSites et de l’IAB. Globalement,
il existe deux types d’études: les études
“user centric” et “site centric”. La première
catégorie se base sur un panel d’internautes et extrapole les données obtenues. La
seconde part d’une mesure du trafic sur les
sites web participants.
Vous trouverez ci-dessous la liste des principales études disponibles en Belgique
classées par catégorie.
a. Etudes d’audience
CIM-PMP, Metriweb, Metriprofil
Les études du CIM (Centre d’Information sur les Médias) ont intégré Internet
à deux niveaux. Au niveau stratégique
avec l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) avec des questions spécifiquement orientées sur Internet. Au
niveau tactique avec un instrument de
mesure “site centric” appelé Metriweb
complété par l’étude Metriprofil, questionnaire on-line permettant de fournir
034
les profils sociodémographiques des sites CIMés.
Le croisement de ces deux études permet dorénavant d’approcher le média
planning on-line, non plus sur une cible
générale (tous les surfeurs), mais sur des
cibles spécifiques, définies selon des critères sociodémographiques (sexe, âge…)
ou comportementaux (lieux de surf…).
- CIM-PMP
L’étude de référence du CIM contient différentes questions à propos de la pénétration
d’Internet (audience totale et audience de
la veille), pénétration des ordinateurs, la fréquence et la durée d’utilisation, les activités
sur Internet, les endroits de connexion, etc.
Les questions posées sur l’utilisation d’Internet peuvent être consultées sur le site web
du CIM (www.cim.be).
- CIM Metriweb
Depuis 2000, Metriweb est le système de
mesure d’audience “site-centric” du CIM
utilisé sur plus de 300 sites.
Cet outil mesure des visiteurs en identifiant
les différents ordinateurs qui fréquentent
un site. Il mesure également le nombre
de pages consommées “page requests”
sur un site déterminé. Metriweb fait une
distinction entre les visiteurs “uniques” et
les visiteurs “réguliers” (c’est-à-dire ayant
été repérés pendant au moins 2 jours par
le système, ceci afin d’éliminer les robots
et autres spiders qui peuvent fausser la
mesure).
Metriweb permet de mesurer officielle-
ment l’audience de chaque site. Elle s’accompagne d’une série de rapports standard disponibles sur le site du CIM (www.
cim.be). On y retrouve des rapports sur
l’audience quotidienne ou mensuelle, sur
l’audience des différentes sections d’un
site, des rapports comparatifs offrant la
possibilité d’analyser l’audience commune entre un site et ses principaux concurrents.
Top 20 Sites Metriweb VS Comscore
- CIM Metriprofil
Depuis 2006, Internet bénéficie grâce à
Metriprofil du profil sociodémographique de l’audience de chaque site CIMé et
du médium en général, comme tous les
autres médias mesurés par le CIM.
Metriprofil est basé sur un échantillon
représentatif de la population Internet
belge (récolté via un questionnaire en
ligne hébergé sur les sites participants à
l’étude Metriweb). Les résultats de cette
étude permettent d’analyser l’audience
nette (visiteurs) et brute (pages vues) de
chaque site et de calculer la sélectivité de
ces sites sur un certain nombre de variables sociodémographiques (sexe, âge) ou
variables de comportement (lieu de surf,
responsable des achats du ménage). Seuls
les sites belges membres de Metriweb
peuvent participer à Metriprofil.
ComScore
ComScore est une étude “user centric”. ComScore étudie les variables sociodémographiques des membres de son panel, ainsi que le
volume d’audience de tous les sites Internet
(belges ou non). Le panel belge de ComScore
est composé d’environ 5.000 personnes.
EIAA Mediascope Europe Study
L’EIAA (European Interactive Advertising
Association) publie chaque année une
étude européenne sur la consommation
média. Le volet belge de l’étude 2008 portait sur un échantillon européen de 900
répondants, dont 3% de Belges. Les interviews téléphoniques furent conduites du
1er au 21 septembre 2008. L’étude explore
différents aspects quantitatifs (pénétra-
035
tion, temps passé, fréquence et croissance
d’année en année de ces différents paramètres) et qualitatifs (usage et préférences) de la consommation Internet. En voici
les principaux résultats pour notre pays :
■■ En Belgique 5,8 millions de personnes sont en
ligne chaque semaine
■■ Plus de la moitié (55 %) de tous les internautes
belges se connectent chaque jour
■■ 77 % des internautes belges se connectent sur
la toile en soirée
■■ Les recherches en ligne influencent le choix des
marques à hauteur de 39 %
■■ La moitié (50 %) de tous les utilisateurs d’internet
à haut débit surfe désormais sans fil
Il est également possible d’obtenir ce type
de résultats sur des cibles sociodémographiques en particulier.
MC DC (InSites Consulting / IAB)
InSites Consulting et 16 IAB nationales
membres d’IAB Europe lancent en 2009
l’étude MC DC, “Marketers & Consumers, Digital & Connected”. Suite à diverses discussions avec des marketeurs, il a été décidé de
formuler 17 défis auxquels sont confrontés
chaque jour les sociétés et les marketeurs
qui désirent entrer dans le monde digital
des consommateurs. Les défis sont répartis
selon 4 catégories : Market Insights, Branding & Communication, Customer Experience, Innovation. Les défis sont donc analysés dans le rapport MC DC, et afin de les
interpréter et de les utiliser correctement,
des explications et des recommandations
sont spécifiques pour chacun d’entre eux.
L’étude MC DC est une étude quantitative
composée d’un panel européen avec plus
036
de 32.000 internautes dans 16 pays différents Les échantillons par pays sont représentatifs de la population on-line de 15 ans
et plus. Un forum de discussion on-line a
été organisé en juillet 2009, avec plus de
200 internautes européens afin de récolter
des impressions/analyses qualitatives.
La première édition de l’étude MC DC
est disponible depuis le 15 septembre
(et gratuite pour les membres IAB). Plus
d’informations sur http://mcdc.insites.eu.
b. Tests d’impact
Baromètre BPS
Le BPS ou Brand Positioning System (par
analogie avec le GPS) est une initiative
de BEWEB. Le but de cette étude est
de voir au-delà des impressions et des
clics et de mesurer l’impact direct d’une
campagne on-line et les indicateurs
d’impact classiques tels que la reconnaissance d’une publicité ou l’attribution de la marque. Les répondants, qui
ont au moins vu une fois la campagne
(et qui sont connus grâce à l’enregistrement d’un code présent dans le matériel
publicitaire), sont invités, le jour suivant
celui de la clôture de la campagne, à participer à une enquête on-line. Minimum
300 personnes doivent être interrogées.
Le questionnaire contient des questions
sur le souvenir de la publicité et de la
marque, sur la préférence de la marque
ainsi qu’une évaluation qualitative des
publicités. Grâce au BPS, BEWEB offre
à ses clients une mesure de l’impact
comparable à d’autres baromètres des
grands médias classiques.
Metrixlab (Microsoft Advertising)
Microsoft Advertising a conduit diverses
études d’impact pour ses clients en collaboration avec Metrixlab. Des internautes
sont recrutés par l’intermédiaire de bannières de recrutement placées sur MSN et
les plates-formes Windows Live. Des groupes de test et de contrôle sont définis sur
base d’une technologie de traçage qui
utilise des cookies.
Les variables étudiées sont la reconnaissance (top of mind, spontanée et aidée),
l’intention d’achat, l’attribution mais également un ensemble de paramètres déterminés par l’annonceur.
c. Etudes d’investissements
IAB AdEx
Cette étude de l’IAB effectue la mesure des
investissements publicitaires en ligne sur
base des investissements bruts facturés.
Les investissements sont répartis en six
catégories :
■■
■■
■■
■■
■■
■■
Display Advertising
E-mailing
Content Integration
Newsletters
Keywords
Other
Ces chiffres permettent de tracer des évolutions des investissements publicitaires
on-line, des différents types de canal et
types d’achat, etc.
MDB CIM
Depuis 2007, le CIM a également intégré à
son étude de mesure des investissements
publicitaires (Pige MDB) une partie des
investissements on-line. Cette intégration concerne les régies Ad’link, BEWEB,
Corelio, Microsoft Advertising, Skynet, De
Persgroep, Paratel et Hi-Media.
A ce jour, seules les campagnes de display (bannering au sens large, liens textes), commercialisées sur base d’une tarification au volume (CPM) sont incluses
dans la Pige. C’est-à-dire que l’e-mailing
ou les ventes au clic (moteurs de recherche), par exemple, ne sont pas encore
inclus dans la Pige. Cette mesure ne reprend pas donc encore la totalité des formats disponibles ni les chiffres de tous
les acteurs.
d. Autres études
Baromètres IAB
L’IAB Belgium réalise, en collaboration
avec InSites Consulting, des baromètres sectoriels. Par cette étude, l’IAB
offre des informations exclusives aux
annonceurs et aux agences nécessaires
à leur stratégie de marketing on-line.
Ces études analysent le comportement
du consommateur vis-à-vis de l’activité
on-line des annonceurs dans un secteur économique déterminé. Ces baromètres reprennent non seulement des
informations sur le profil de l’internaute
par secteur, sur son utilisation d’Internet
dans son processus d’achat et également
les paramètres qui influencent la fidélité
et la satisfaction par rapport à la marque.
Entre 2008 et 2009, l’IAB Belgium et InSites
Consulting ont réalisé 15 baromètres pour
les secteurs suivants : automotive, travel, fi-
037
nance, telco, computers, home decoration,
domestic appliances, consumer electronics, e-gov, public services-transport,
pharma, food/drinks/household products,
beauty/fashion, retail et sports/leasure. Les
membres IAB ont accès gratuitement aux
résultats, disponibles sur le site de l’IAB.
Belgian E-mailmarketing Benchmarks
(IAB)
La Task Force E-mail Marketing de l’IAB Belgium a lancé une nouvelle étude annuelle
qui mesure les facteurs de succès d’une
campagne d’e-mail marketing. Les Belgian
E-mail Marketing Benchmarks examinent
une série de paramètres pertinents pour l’email marketing par type de communication
(e-mails commerciaux, e-mails de concours,
communiqués de presse, newsletters, …),
par secteur économique (14 secteurs sont
repris), par langue et par groupe cible (B2B
ou B2C). Avec près d’un demi milliard d’emails analysés, ces premiers benchmarks
belges sur l’e-mail marketing offrent des
chiffres représentatifs qui permettront au
marketeur d’évaluer ses campagnes et de
vérifier la qualité de ses bases de données.
Le Whitepaper contenant les résultats et les
conclusions est disponible gratuitement
pour les membres sur le site de l’IAB (et
payant pour les non membres).
Brand Media Monitor (BMM)
La Brand Media Monitor (BMM) est une
étude réalisée tous les deux ans par TNS
et présente sa cinquième édition. Elle est
conduite sur un échantillon d’environ
4.600 répondants (par voie postale et online) représentatifs de la population belge.
La BMM permet de décrire les personnes,
038
le niveau sociodémographique avec des
informations concernant la valeur du profil
(sémiométrie), le comportement d’achat
(typologie de l’acheteur) et le potentiel
d’avenir (FutureView) de ces consommateurs. De plus, la BMM décrit environ 500
marques, faisant usage entre autres d’un
modèle mesurant l’attachement psychologique des consommateurs envers les marques. Un troisième volet met en lumière
les médias, aussi bien above que belowthe-line, sous 3 angles : stratégique, tactique et au niveau du contenu. La richesse
de cette étude réside dans le recoupement
des données de ces trois volets.
différents canaux en ligne (entre d’autres
mots, l’influence des différents canaux sur
les conversions) et par la suite, il permet
de développer des campagnes beaucoup
plus efficaces.
ISPA Internet Market Survey
L’ISPA (Internet Services Providers Association), l’association des fournisseurs
d’accès à Internet publie chaque trimestre des statistiques sur l’évolution des
connexions Internet dans notre pays.
L’étude tient compte des connexions Internet aussi bien privées que professionnelles.
Engagement mapping (Microsoft Advertising / The Atlas Institute)
L’étude Engagement Mapping, développé
par The Atlas Institute, fournit une image
plus complète du retour sur investissement en ligne Les spécialistes du Marketing sont conscients du fait que le ROI des
campagnes publicitaires digitales n’est pas
mesuré de manière adéquate.
Engagement Mapping est un nouvel
outil révolutionnaire qui va au-delà des
mesures en ligne offertes par le modèle
standard dit “du dernier clic” qui attribue
la totalité de la conversion à la dernière
annonce cliquée et qui néglige entre 93
- 95% des annonces en ligne pertinentes
auxquelles un consommateur est exposé
dans les moments précédant la conversion.
Engagement Mapping révèle les derniers
points de contact du client avant la conversion. Ce faisant, il permet aux annonceurs
d’obtenir une image bien plus précise du
retour sur investissement offert par leurs
039
4. Le site web
Malgré les années et les effets de mode, le site
web reste le premier outil de présence sur Internet pour un annonceur ou un marketeur.
On peut même affirmer que le site web est
devenu le lieu privilégié où se noue la relation
entre la marque et le consommateur.
Site web mobile
Ces derniers mois ont vu l’explosion du web
sur les périphériques mobiles : il est désormais possible de surfer sur un téléphone
portable, un “Smartphone”, un baladeur numérique, etc. Même si elle est encore marginale, cette utilisation ne cesse toutefois
de croître à mesure que l’Internet mobile
pénètre dans la vie des consommateurs.
L’immense majorité des sites web ne sont
pas compatibles avec la navigation sur ces
nouveaux terminaux, bien que certains appareils (comme le fameux iPhone d’Apple)
s’efforcent de proposer un rendu tout à fait
acceptable. Dès lors, il est utile d’offrir à
vos visiteurs une déclinaison de votre site
spécialement adaptée aux contraintes du
mobile en termes de lecture et d’ergonomie. A noter aussi que l’Internet mobile
ne répond pas aux mêmes besoins que
l’Internet “traditionnel” dans le chef des
internautes : les études convergent en
effet pour montrer que l’Internet mobile
sert à remplir des tâches plus spécifiques
(lire son courrier électronique, obtenir rapidement une information pratique, …)
et s’utilise à des moments différents de la
journée (dans la voiture en revenant du
travail, durant le week-end chez moi, …).
C’est le concept du “always on” : grâce à
mon mobile, je suis connecté en permanence et à n’importe quel endroit.
040
4.1. Les quatre étapes de la
production d’un site web
Classiquement, un projet de site web
se compose des phases suivantes, de l’analyse à la mise à jour :
3. Testing et “mise en production”
Le test peut être effectué par un professionnel de cet exercice. Cette étape sert à valider
le bon fonctionnement du site, qu’il s’agisse de
la partie émergée (exemple : pages et applications sur le site public) ou immergée (exemple :
outil de gestion de contenu) de l’iceberg.
1. Phase d’analyse
■■ Analyse et compréhension des besoins : quels
sont les objectifs du site (cf. ci-dessous) ?
■■ Analyse fonctionnelle : quel est l’état et le
fonctionnement des applications sur le
site en fonction du rôle (administrateur,
visiteur, acheteur, …) ?
■■ Analyse de l’architecture de l’information
et de l’ergonomie : comment le contenu
est-il organisé sur le site ? En quoi cette
hiérarchisation répond-elle aux besoins
du visiteur ?
■■ Analyse technologique : quelles sont
les technologies qu’il faut utiliser pour
construire le site ? Quels sont les avantages et inconvénients de chaque technologie possible ?
■■ Analyse graphique : quel est le design le
plus approprié pour le site ? Faut-il créer
une charte graphique ex nihilo ou bien
respecter une charte graphique existante ?
2. Phase de conception
■■ Développement
■■ Elaboration graphique
■■ Tournage vidéo si nécessaire
■■ Découpage du contenu en langage HTML
■■ Intégration des éléments dans l’outil
de gestion de contenu si nécessaire
Parallèlement au travail du testeur, une ultime
vérification peut être réalisée à l’aide d’un panel d’internautes représentatif du groupe-cible que le site web entend toucher. Sur base
de leur feedback, les derniers ajustements
pourront être effectués avant la mise en production du site, c’est-à-dire son «ouverture»
officielle sur le réseau.
A noter que, sous l’effet de la philosophie du
“Web 2.0”, la frontière entre phase de test et
mise en production tend aujourd’hui à s’estomper. Le commanditaire du site propose
alors un premier prototype imparfait en libre
accès aux internautes et leur demande de partager leur avis sur cette mouture initiale. Cette
démarche, que les initiés appellent “mode
bêta”, vise à intégrer l’opinion des utilisateurs
le plus tôt possible dans la production d’un
site afin de limiter les éventuelles corrections
a posteriori. Cette même démarche peut aussi
s’inscrire dans une stratégie de relations publiques : en sollicitant l’opinion de ses clients, une
marque montre ainsi qu’elle est à leur écoute
et tient compte de leurs attentes.
4. Maintenance et mise à jour
Une fois le site accessible sur Internet, il faut
ensuite le mettre à jour, ajouter éventuellement de nouvelles fonctionnalités si néces-
saire, voire corriger les “bugs” qui n’ont pas été
détectés en phase de test. En résumé : un site
web continue de vivre après son lancement.
On le voit, la production d’un site n’est plus
l’unique apanage d’un informaticien. Elle inclut désormais de multiples intervenants aux
compétences diverses : graphistes, ergonomes, intégrateurs, testeurs, copywriters, etc.
Un des facteurs-clés dans la réussite d’un site
dépend notamment de la bonne collaboration de ces différents métiers au sein d’une
même équipe.
4.2. Campagnes on-line
Aujourd’hui, de nombreux annonceurs ne
peuvent plus concevoir de stratégie de communication sans l’appui de l’Internet. En règle
générale, l’utilisation des nouvelles technologies se traduit tout d’abord par un site Internet qui présente un produit ou un service aux
internautes.
Avant toute création, il faut penser à :
■■ Réserver l’URL (attention à l’importance
du nom de l’url) : l’URL est un élément
qui est souvent oublié dans le cas des
mini-sites. Avant de lancer la construction d’un site ou d’un micro-site, vérifiez
bien la disponibilité du nom de domaine.
En Belgique, c’est l’ASBL DNS.be qui gère
les noms de domaine en “.be”. Vous pouvez consultez, sur le site www.dns.be, la
disponibilité de l’adresse que vous souhaitez utiliser. Par ailleurs, n’oubliez pas
que les moteurs de recherche prennent
en compte la présence de mots-clefs
041
dans l’URL pour juger la pertinence d’un
site. Il est donc parfois plus judicieux
d’utiliser des mots-clefs génériques
comme nom de domaine (par exemple:
www.meilleurstauxhypothecaires.be) que
le nom de sa marque ou de ses produits.
■■ Optimisez la page d’accueil du mini-site
pour améliorer la conversion du visiteur
(en client, en personne inscrite à votre
newsletter, …). Par exemple, si l’internaute
clique sur une bannière en français pour arriver sur votre micro-site, plus besoin de lui
demander sa langue sur la page d’accueil.
Dans le même ordre d’idées, vous pouvez
déjà récolter certaines informations dans
la création publicitaire elle-même pour ne
plus devoir les demander sur le mini-site luimême. Cette mécanique a été bien intégrée
par les sites de rencontres qui n’hésitent pas
à placer des formulaires (même sommaires) dans les bannières (homme / femme,
amour / amitié, etc.).
■■ Traquez soigneusement le trafic sur le
mini-site, en particulier les sources de
trafic (bannières, e-mail, liens sponsorisés, …) pour déterminer celles qui amènent le plus de visiteurs.
action”, mais aussi une page d’accueil efficace “landing page” qui remplit la promesse
initiale (l’annonceur délivre effectivement
l’information annoncée dans la bannière) ou
qui incite l’internaute à chercher plus d’informations sur un produit, à communiquer
ses données personnelles (pour recevoir par
exemple plus tard une newsletter), voire à
acheter en ligne. A noter que le bannering
fait l’objet d’une standardisation (taille,
poids du fichier) établie par l’Interactive
Advertising Bureau (IAB) et reconnue par
l’ensemble des acteurs du marché.
pels au call-center) en facilitant l’accès à
certains types d’informations.Peut-on
ajouter aisément de nouvelles “briques”
au CMS : newsletter, forum, module
d’e-commerce, … ?
■■ Effectuer une transaction avec le consommateur en lui permettant d’acheter en ligne un bien ou un service (e-commerce).
Quel est le processus quand une nouvelle page doit être publiée sur le site ?
Quelles sont les différentes étapes de validation du contenu “content workflow”
par les personnes responsables ?
4.3. Créer un site web :
les bonnes questions à
se poser
Une fois l’objectif établi, vous devez ensuite
fixer les paramètres qui permettront de jauger
le succès de votre site : nombre de visiteurs,
nombre de visiteurs réguliers, trafic amené
par les moteurs de recherche, conversion du
visiteur en client ou en abonné à la newsletter, volume des ventes, récurrence des achats
chez un même client, etc. En d’autres termes,
il vous faut fixer des indicateurs qui mesureront le retour sur investissement (ROI) du projet. Cela passe, entre autres, par l’emploi d’un
outil de mesure d’audience (Webmetrics :
Google Analytics, Webtrends, Omniture, …).
Cet Interactive Marketing Book ne pourrait
malheureusement vous proposer un guide exhaustif de la gestion de projet appliquée à un
site web. En revanche, nous vous proposons ici
quelques pistes de réflexion qui peuvent vous
être utiles lorsqu’il s’agit de créer un nouveau
site ou de renouveler un site existant.
042
Un site web répond toujours à un objectif bien
déterminé. Les buts peuvent être multiples :
■■ Disposer d’une vitrine pour mettre en valeur
votre société, vos produits ou vos services.
Quels types de contenu le CMS doit-il être
capable de gérer : texte, vidéo, photo, … ?
■■ Créer une relation avec le visiteur en lui demandant, par exemple, son adresse e-mail
afin de lui envoyer ensuite une newsletter.
■■ Réduire certains coûts (par exemple : ap-
Si vous souhaitez vous lancer dans le commerce
électronique, il faut tenir compte de certaines
particularités propres à cette activité :
■■ Juridiques : les lois sur la vente à distance
et la protection du consommateur s’appliquent aussi à l’e-commerce.
■■ Logistiques : une fois que le consommateur a acheté un bien ou un service
sur votre site, il faut ensuite l’acheminer.
Certaines questions en découlent : quels
seront les frais d’envoi ? Quels modes
d’expédition seront-ils proposés ? Comment allez-vous gérer les stocks ?
■■ Technologiques : les sites d’e-commerce
nécessitent l’emploi d’un CMS aux fonctionnalités plus avancées que celles d’un
site “carte de visite”. En outre, le paiement
en ligne requiert le choix d’un partenaire
spécialisé dans ce type de transaction,
lequel s’occupera du processus de paiement sécurisé par carte bancaire.
2. Quel outil de gestion de contenu ?
1. Un site web, pour quoi faire ?
La deuxième étape vise logiquement à
augmenter l’audience sur ce site. Dans
cette perspective, les outils de base les plus
fréquemment utilisés sont le bannering, l’email et l’achat de mots-clés. A ce titre une
campagne de bannering peut par exemple
répondre à deux objectifs : soit générer de
la notoriété autour d’un produit ou d’un
service (comme en affichage), soit attirer
du trafic vers un site. Dans ce dernier cas,
le bannering nécessite de créer non seulement un message qui pousse au clic “call to
veaux médias. Ce travail de conceptualisation
ne doit pas être sous-estimé : un site web ne
sera utile et utilisé que s’il est… utilisable.
Un site web s’adresse toujours à une certaine
cible. Vous devez donc penser votre site en
fonction de ses visiteurs, de leurs besoins et de
leurs caractéristiques sociodémographiques.
Exemple : sur un site de téléphonie mobile,
l’adolescent qui consomme des cartes prépayées cherchera d’autres informations que
le patron de PME en quête de la meilleure formule d’abonnement pour ses employés. C’est
ici qu’intervient un ergonome spécialisé dans
l’architecture de l’information et l’analyse du
comportement de l’utilisateur face aux nou-
Dans les coulisses d’un site web, l’outil de gestion de contenu (ou Content Management System, CMS en abrégé) permet de mettre à jour
soi-même les informations sans intervention
technique extérieure.
Les CMS se partagent en deux catégories principales : les “server-based” et les “web-based”.
- Comme leur nom l’indique, les solutions
“server-based” s’installent directement sur un
serveur de votre entreprise (ou sur celui d’une
043
société tierce spécialisée dans la location de
serveur à usage professionnel). Il s’agit d’un
excellent choix si vous souhaitez connecter
votre CMS à d’autres systèmes (ERP, CRM, …).
Principal désavantage : le coût. Outre le serveur
lui-même, vous devez acquitter le prix d’une
licence d’utilisation comme c’est le cas pour
n’importe quel autre logiciel. Vous devrez également gérer le paramétrage, la maintenance
et la mise à jour du CMS, ce qui peut représenter une charge de travail et un poste de
dépense non négligeables.
sissez, vous devez vous assurer que celui-ci
couvrira l’ensemble de vos besoins. Exemples :
- Pour leur part, les solutions “web based” (aussi
nommées ASP ou“Application Service Provider”
ne nécessitent pas l’usage d’un serveur ou l’installation d’un logiciel : cette infrastructure technologique est fournie à distance par l’éditeur
du CMS, l’administration du site s’effectuant
à travers une fenêtre de navigation classique.
Par contraste avec l’approche “server based”,
les outils de gestion de contenu “web based”
ont le coût comme principal attrait puisque
l’installation et les mises à jour de votre CMS
sont directement prises en charge par l’éditeur.
Votre tâche se résume alors à ajouter le contenu de votre site, régler l’interface (graphisme,
ergonomie, …) et déterminer le “workflow” de
publication. En revanche, les solutions “web
based” sont souvent plus difficiles à adapter à
vos besoins propres. De plus, leur connexion
avec d’autres systèmes de l’entreprise sont
sinon limitées, voire impossibles.
■■ Le CMS a-t-il déjà été utilisé dans des secteurs d’activité comparables au vôtre ?
■■ Combien de langues y a-t-il sur le site?
Le CMS permet-il de toutes les gérer
facilement ?
■■ Quels types de contenu le CMS doit-il être
capable de gérer : texte, vidéo, photo, … ?
■■ Le CMS permet-il de changer facilement les
“meta-tags” d’une page afin d’optimiser son
indexation par les moteurs de recherche ?
■■ Peut-on ajouter aisément de nouvelles “briques” au CMS : newsletter, forum, module
d’e-commerce, … ?
■■ Le CMS nécessite-t-il la connaissance du
HTML ou pouvez-vous travailler en “wysiwyg” comme avec un logiciel de traitement de texte ?
■■ Quel est le processus quand une nouvelle page doit être publiée sur le site?
Quelles sont les différentes étapes de validation du contenu “content workflow”
par les personnes responsables ?
■■ Le site web est-il centré uniquement sur
la gestion du contenu ou doit-il s’intégrer dans une panoplie d’autres outils
(CRM, ERP, …) ?
■■ Quel doit être le niveau de sécurisation
des informations ? Certaines zones du
site doivent-elles êtres protégées par
mot de passe ?
Bien entendu, cette distinction est assez théorique et sujette à une mutation constante : on voit
ainsi aujourd’hui que les outils “web based” ne
cessent de gagner en flexibilité et de rattraper
leur retard sur des solutions plus traditionnelles.
Quel que soit le type de CMS que vous choi-
Dernière note importante : la dimension “ressources humaines” ne doit jamais être sousestimée. Depuis plusieurs années, le site web
n’est plus l’apanage de la seule équipe IT et s’est
imposé comme une plate-forme commune à
de nombreux départements. En conséquence,
044
il importe d’impliquer dans le projet tous les intervenants afin de rencontrer leurs attentes spécifiques. C’est pourquoi l’implémentation ou le
rafraîchissement d’un CMS peut être l’occasion
de revoir certains processus internes à l’entreprise afin d’optimiser son fonctionnement.
3. Quel est le niveau de service à garantir ?
Le site web est devenu une application “business critical” dont l’indisponibilité peut coûter
des milliers d’euros à son propriétaire. C’est
pourquoi il peut être utile de fixer un “service level agreement” (SLA) avec votre prestataire. Ce
dernier s’engage alors à respecter certains critères de performance que vous aurez fixés ensemble. Exemples : en cas de panne, quel est le délai
d’intervention du prestataire pour identifier et
réparer la défaillance ? Quel doit être le taux de
disponibilité et le temps de réponse de votre site,
particulièrement lors des pics d’audience ? Quel
est le tarif de ces interventions ? Des questions à
se poser aux premières phases d’un projet et qui
évitent les mauvaises surprises plus tard.
En complément du SLA, il est également possible de faire surveiller votre site Internet par des
sociétés indépendantes spécialisées dans le
monitoring des applications Internet. Ces dernières vérifient l’accessibilité permanente de
votre site et vous avertissent immédiatement si,
le cas échéant, une défaillance est constatée.
4.4. Search Engine
Optimization
Sauf cas particuliers, un site web digne de ce
nom doit être optimisé pour les moteurs de
recherche. Ces derniers peuvent représenter
jusqu’à 40% du trafic total sur un site Internet.
Le marketing des moteurs de recherche (ou
Search Engine Marketing) peut être divisé en
Search Engine Optimization (SEO) et en Search
Engine Advertising (SEA).
Le Search Engine Optimization vise à améliorer un site web afin d’améliorer son classement
dans les résultats “naturels” ou “organiques”
fournis par un moteur de recherche. Cette technique prend en compte de multiples critères :
contenu et choix des mots-clés, structure du code-source, arborescence du site, pertinence des
liens externes qui renvoient vers le site, contenu
unique ou duplication de contenu, etc.
Le contenu de votre site demeure la “matière
première” qui permet aux moteurs de recherche d’évaluer l’intérêt du site. Il est donc nécessaire d’identifier et d’utiliser les meilleurs motsclés, c’est-à-dire ceux usités effectivement par
les internautes au détriment du jargon publicitaire propre à l’entreprise.
Si le contenu d’un site web reste un critère clé,
les moteurs de recherche tiennent également
comptent de la place du site dans le réseau que
l’Internet forme par définition. Exemples : combien de liens externes pointent-ils directement
vers le site web ? Que décrivent ces liens à propos du site web ? Que racontent ces sources,
dans quel contexte ces liens se trouvent-ils ?
Aujourd’hui, le Search Engine Optimization se
concentre autant sur la collecte de mots-clés
pertinents que sur l’approche stratégique de
la communication. En d’autres termes, il faut
considérer un résultat de recherche “naturel”
comme une unité publicitaire classique avec
un titre, un message et, dans le cas idéal, un
call-to-action.
045
Pour sa part, le Search Engine Advertising se
rapporte aux résultats de recherche sponsorisés ou commerciaux, c’est-à-dire dans les publicités qui apparaissent à côté des résultats
de recherche naturels. L’annonceur achète
ces publicités sur base du CPC (coût par clic).
Via des outils de mesures intégrées, on peut
même lancer des campagnes de liens publicitaires sur base du CPA (coût par acquisition) et
aller ainsi encore plus loin dans l’affinement et
l’optimisation du message publicitaire.
ou Gestion de la Relation Clientèle, concerne la
vision qu’une entreprise a de la relation avec
ses clients. Il passe par la mise en œuvre de
processus de business adaptés à cette vision.
Trends 2010
Une tendance, déjà observée dans l’édition précédente de cet ouvrage, s’est confirmée cette
année : les moteurs de recherche ne se limitent
plus uniquement aux pages web et proposent
désormais différents types d’informations : images, vidéos, news, … afin d’offrir au surfeur une
meilleure expérience de recherche. Cette évolution est déjà connue sous le nom de “universal
search”.
Une démarche CRM s’inscrit dans un engagement de tous les départements de la société et
une stratégie globale. Elle peut être divisée en
deux grandes phases:
Autres mutation marquante : les individus
transfèrent une part grandissante de leur vie
privée et professionnelle en ligne. Les moteurs
de recherche essaient de suivre ce mouvement
en intégrant la notion de“temps réel”dans leurs
résultats. Autre corollaire : la gestion de sa réputation personnelle “reputation management”
(ou SERM) devient un nouvel enjeu pour les internautes. Là aussi, les moteurs de recherche se
spécialisent dans l’information qui se rapporte
aux individus et permettent même, dans une
certaine mesure, de contrôler et modifier les
informations qu’ils délivrent à leur sujet.
4.5. CRM
Le CRM (Customer Relationship Management),
046
Le CRM permet de prédire l’évolution des clients
(Lifetime management), de mieux comprendre
leur mécanisme d’achat ou encore de cibler les
clients en fonction des canaux de vente (channel optimization) ou de leur profil (customer
segmentation, value base, share of wallet).
1. La phase d’analyse et de création du
modèle permet d’évaluer quelles sont les
données clés pour l’activité CRM de l’entreprise, de les mettre en forme, de développer
et tester un modèle. Cette phase nécessite
souvent une aide externe afin de garder
toute objectivité sur le processus.
2. L’enrichissement du modèle via l’enregistrement d’informations clients, la capture
des interactions entre le client et la société
(via le Help desk, Customer Service, département vente, boutique, site web, …), ou
encore la récolte des données disponibles
en interne ou en externe comme des benchmarks ou des tendances. Cette phase
permet de faire un état des lieux des informations que l’entreprise a sur ses clients,
partenaires, prospects, etc.
Au niveau de l’entreprise, la vision “CRM”consiste à passer d’une optique “transactionnelle”,
centrée sur le produit et l’acte d’achat, à une
optique “relationnelle”, centrée sur la relation
client, sa fidélisation et sa valeur à long terme.
Pour pouvoir obtenir cette vision relationnelle, il
est donc nécessaire d’intégrer les différents processus de l’entreprise entre eux. Etant donné la
popularité d’Internet, les tendances on-line revêtent de plus en plus d’importance telle que
la possibilité de mener à bien des processus
digitaux à partir de l’outil CRM.
C’est entre autres parce qu’il couvre de nombreux domaines que le terme “CRM” suscite la
confusion dans l’esprit de bien des marketeurs.
Les différentes composantes de la relation
client où le CRM peut intervenir sont :
■■ L’avant-vente : étude des besoins des
clients et démarchage des prospects : l’analyse des informations collectées permet de
répondre plus précisément à la demande,
de suivre le prospect tout au long de son
processus de décision, ou même d’automatiser les campagnes marketing.
■■ Les ventes : il s’agit de fournir des outils
de pilotage aux forces de vente afin de les
assister dans leurs démarches de prospection (prise de rendez-vous, relances, …)
■■ La gestion du service clientèle : plus l’entreprise a de données disponibles concernant ses clients, mieux elle peut s’adresser
à eux de manière personnalisée.
■■ L’après-vente : le support client peut être
en grande partie automatisé via le site
web, les call centers, etc.
Deux dimensions apparaissent dans le CRM.
Une dimension “[établissement de la] relation”
et une dimension “gestion [de l’information]”.
Il faut en effet d’abord une relation client avant
de pouvoir la gérer et cette gestion suppose
un stockage d’information.
La dimension “Relation” touche tout ce qui
a trait à l’interactivité au sens pur. Quels que
soient les moyens utilisés pour entrer en relation avec le (futur) client, il s’agit d’établir un
dialogue mutuellement profitable. Le client
consent à ce que l’entreprise collecte et utilise
des données le concernant, car il y perçoit un
avantage. Il s’agit donc, pour l’entreprise, de
définir quelles données sont prioritaires et de
mettre en place les outils qui lui permettront
de les récolter.
La dimension “Gestion” concerne l’approche
permettant de gérer l’information récoltée
lors de l’interactivité. Pour gérer l’information,
il faut d’une part la stocker (data warehousing)
et la mettre à disposition via une interface
conviviale. Avec l’arrivée d’Internet, une nouvelle génération d’outils CRM a vu le jour.
Ils sont généralement structurés en modules,
autours des axes marketing, commercial et
service client. Les modules EMA (Entreprise
Marketing Automation) des outils CRM permettent de générer automatiquement une
action programmée (exemple : envoi périodique d’une newsletter), une réponse personnalisée déclenchée par une action (exemple
: envoi d’un e-mail confirmation suite à une
vente). D’autres modules mettent les informations récoltées (exposition aux campagnes,
produits utilisés, demandes d’informations,
…) à disposition des équipes commerciales
et du service client, et ce en temps réel. Les
outils CRM disposent généralement aussi d’un
module de forage de données (data mining),
permettant d’analyser les données à des fins
de modélisation (exemple : segmentation de
profils).
047
In a
5. Les canaux interactifs
world
of nuts and bolts, bits and chips,
pellets and goggles and double blind,
lean production, Kanban and JIT,
object classes, parents and php,
targets and budgets and ROI,
ISO and GMP, HACCP and TPM,
jitter and hops, wimax and FSO...
L’objectif de ce chapitre est de présenter les
différents canaux du marketing interactif.
aux études “usercentric” (Metriprofil – CIM)
et d’autre part un ciblage contextuel.
5.1 Display advertising
La publicité peut aussi être affichée en fonction du contenu de la page, de l’interaction
du surfeur avec le site ou toute autre information relative au surfeur ou au site web.
Le “display advertising” constitue le canal
le plus classique de la publicité interactive.
L’annonceur utilise des espaces publicitaires prédéfinis par leurs formes et leurs emplacements. Les bannières, Skyscrapers,
Medium Rectangle ou Leaderboards sont
des exemples de formats multimédia utilisés en display advertising.
Ceux-ci affichent du texte et des visuels,
mais peuvent aussi diffuser du son ou de
la vidéo. Ils peuvent également se déployer
sur la page afin de donner plus d’espace
et d’impact au message “expandable banners”. Ces différents formats sont régis par
des normes fixées par l’IAB (voir chapitre 11
Annexes).
Ces formats peuvent être déclinés sous les
formes suivantes :
Visit our new website: www.but.be
Display advertising
Leaderboard
Overlayer
Medium
Rectangle
5.2. Intégration
de contenu
■■ “Expandable” : lorsque le surfeur passe sa
souris sur la publicité, celle-ci s’agrandit et
affiche un message ou visuel additionnel.
■■ “Overlayer” : la publicité s’affiche au
milieu de l’écran pendant une durée de
8 secondes et ensuite disparait.
■■ “Pop-up” : la publicité s’affiche dans une
nouvelle fenêtre du navigateur.
L’intégration de contenu, comprenant entre
autre l’advertorial, est globalement l’équivalent on-line du publi-rédactionnel : l’annonceur intègre son message au sein même
d’un site déterminé. Ce message prend la
forme d’un article ou d’une rubrique complète aux couleurs de l’annonceur. Le principe est de faire passer un message commercial à travers un contenu informatif.
Par la sélection des sites ou des sections de
sites, le display advertising permet d’une
part, un ciblage sociodémographique grâce
Afin d’assurer du trafic vers l’intégration de
contenu, divers moyens peuvent être mis
en place : lien d’appel sur la home page du
InteractIve medIa, prInt and vIdeo for the corporate and IndustrIal world
I B·u·t nv I Molenberglei 4-13 I 2627 Schelle I T. +32 (0)3 610 89 11 I E. [email protected] I
we talk business
049
site, Display advertising ou relais via des
supports off-line.
L’intégration peut être “connectée” au site
et utiliser des informations présentes dans
la page. Par exemple, une intégration pour
un organisme de financement sur un site de
biens immobiliers peut utiliser l’information
de prix du bien et proposer au surfeur un
calcul de financement pré-établi.
met un ciblage sur base des centres d’intérêts
et l’automatisation entre le contenu de l’offre
et l’envoi des newsletters.
Newsletter
Les annonceurs utilisent le Search Engine
Advertising (SEA) pour atteindre leurs divers
objectifs de marketing : amélioration de la
notoriété, la création de leads ou la stimulation des ventes on-line.
Intégration de contenu
5.3. Newsletters
Les newsletters sont des e-mails d’information envoyés par un éditeur ou une entreprise
à des personnes qui s’y sont abonnées ou à
un groupe de clients connus. Ces newsletters
peuvent être utilisées pour donner une information additionnelle sur un produit/service,
faire la promotion pour des produits/services
existants ou nouveaux ou montrer un aperçu
des dernières informations.
Les insertions publicitaires au sein de ces newsletters prennent la forme d’un texte de quelques lignes ou de différents formats de display
advertising (leaderboards et autres bannières).
La sélection des thématiques abordées per-
050
matiquement à côté (ou au-dessus) de la liste
contenant les résultats de recherche naturels.
L’annonceur paiera uniquement lorsqu’un
utilisateur aura cliqué sur l’annonce (CPC –
coût par clic). C’est donc une façon efficace
et peu onéreuse pour entrer en contact avec
des clients potentiels puisque les annonces
diffusées et non cliquées n’impliquent aucun
coût.
5.4. Keywords buying
(SEA)
Chaque jour en Belgique, des milliers de requêtes sont effectuées sur les moteurs de recherche
afin de trouver des produits, des services ou de
l’information. Le Search Engine Advertising est
une façon de placer de la publicité (liens commerciaux) à côté des résultats de recherche naturels (ou organiques) des principaux moteurs
de recherche tels que Google, Yahoo ou Bing.
Lors du lancement d’une campagne SEA, les
termes de recherche se rapprochant le plus
de votre produit ou service pour lesquels vous
proposez un texte publicitaire détermineront
la liste de mots-clés sélectionnés. Lorsqu’un
utilisateur introduit le terme de recherche défini comme mot-clé, l’annonce apparaît auto-
Le grand avantage du SEA est la mesurabilité
directe des résultats via toutes sortes d’outils
de mesure (tels que Google Analytics, Webtrends, Omniture, …) et donc la possibilité
d’estimer rapidement le succès de l’investissement.
ges précis aux moments de contact idéaux
avec la cible, et l’automatisation de la communication génèrent une intégration totale
des processus existants de communication
de l’entreprise.
Le fondement de toute stratégie d’E-mail marketing est d’avoir une base de données qualifiée. Plus l’apport des données sera de qualité,
meilleures seront les interactions. A intervalle
régulier, il est important de nettoyer et de
mettre à jour toute base de données. Offrir la
possibilité aux utilisateurs de tenir à jour leurs
données est également une façon efficace,
simple et peu coûteuse d’enrichir celles-ci.
E-mail commercial
5.5. E-mail marketing
L’E-mail marketing est, après le Search, l’outil
le plus utilisé sur Internet. Ce canal de communication peut être utilisé tant pour le recrutement (avec ou sans message commercial) que pour des campagnes de rétention.
A l’exception des e-mails B2B, le destinataire
doit à chaque fois donner son autorisation
explicite (règle de l’opt-in). La législation B2B
est moins stricte mais pourrait être modifiée, comme ça a été le cas au Pays-Bas.
L’E-mail marketing est le canal qui permet de
communiquer de manière personnelle avec
des clients ou des groupes cible spécifiques
tout en ayant une approche standardisée. Le
Lifecycle marketing, ou l’activation de messa-
051
5.6. Social Marketing
Il n’existe pas de définition unique des médias sociaux “social media”. On peut néanmoins les décrire comme un ensemble de
plates-formes qui permettent aux utilisateurs de produire et de partager du contenu sans connaissance technique préalable.
L’expression “social media” est sœur de deux
autres concepts que nous explorerons au
chapitre suivant : “user generated content”
et “Web 2.0”.
Les médias sociaux reposent sur plusieurs
canaux de communication :
■■ Le blog (contraction entre “web” et
“log”) est un carnet de bord écrit à une
ou plusieurs mains. Chaque blog publie des billets “posts” écrits à une fréquence variable. Les lecteurs peuvent
ont en outre réagir à chaque billet en
publiant directement leurs commentaires. L’interaction entre les blogs a donné
naissance au terme “blogosphère” : les
blogs sont reliés entre eux par un système de liens et de “rétro-liens” qui tissent un véritable réseau et nourrissent
une sorte de conversation entre les
blogs. Si l’immense majorité des blogs
est réalisée par des amateurs, certains
ont passé le stade du professionnalisme
et se positionnent comme de véritables
médias. Une entreprise peut utiliser le
blog comme moyen de communication
avec les consommateurs. Ces derniers
sont toutefois réticents à toute forme
de publicité déguisée et plébiscitent
la transparence et l’honnêteté dans le
chef de l’annonceur.
052
■■ Les flux RSS “Really Simple Syndication”
sont des fils d’information diffusés par
des éditeurs de contenu sur Internet. Historiquement, les flux RSS ont été d’abord
massivement utilisés par la blogosphère.
Une fois que vous êtes abonné à un flux
RSS par l’intermédiaire d’un lecteur RSS,
vous recevrez automatiquement un
nouveau contenu lorsque ce dernier est
publié par son éditeur. Avantage du RSS:
il vous permet d’agréger et de consulter facilement plusieurs centaines de
sources d’information sans devoir vous
connecter individuellement à chacune
d’entre elles. Un annonceur peut utiliser
le RSS pour diffuser facilement des informations sur ses produits, promotions
etc. Etant donné que le RSS est un format
entièrement “opt in”, c’est l’internaute
qui fait la démarche de s’y abonner. Il
est donc, en principe, réceptif au message que vous désirez lui transmettre.
■■ Les réseaux sociaux sont des sites qui permettent de créer et d’entretenir son cercle
de relations, à titre privé ou professionnel. Certains réseaux sociaux autorisent
aussi leurs membres à créer et partager
du contenu avec leur réseau de contacts.
et consommer des fichiers audio et vidéo associés à un flux RSS, ce qui permet
d’obtenir automatiquement les derniers
fichiers publiés. Le podcasting permet
ainsi de consommer des médias “à la carte” où l’on veut, quand on veut et sur de
multiples terminaux. Un annonceur peut
proposer ses propres podcasts publicitaires ou insérer des séquences publicitaires
dans des podcasts publiés des éditeurs.
5.7. iDTV
La télévision digitale interactive combine
une meilleure qualité de l’image et du son
grâce au signal digital à la possibilité d’interagir grâce au bouton rouge, aussi bien avec
un programme qu’un spot publicitaire.
Les annonceurs ont 5 possibilités différentes
pour développer des campagnes iDTV .
Walled garden
Il s’agit d’un mini-site au sein de l’espace de
l’opérateur, développé selon des recommandations techniques spécifiques. Bien que les
Horaires de la SCNB dans
le walled garden de Telenet
plates-formes techniques soient différentes
selon l’opérateur, la SCNB a développé une
application qui est disponible aussi bien sur
Telenet que sur Belgacom TV.
Un site walled garden est censé être disponible de manière permanente tandis qu’un DAL
(Dedicated Advertiser Location) est seulement
accessible lors du spot interactif et pour la durée de la campagne. D’un point de vue technique, un DAL est perçu de la même manière
qu’un site walled garden. Un spot interactif
peut renvoyer à un site walled garden ou à une
partie spécifique. Les programmes interactifs
peuvent également mener les téléspectateurs
vers un site walled garden de l’annonceur.
iAds
Les iADS sont des spots publicitaires interactifs où le téléspectateur (interactif ) peut
apercevoir un call-to-action lors du spot,
l’invitant à appuyer sur le bouton rouge de
sa télécommande. S’il réalise l’action, il atterrit sur une page Digitexte, un DAL ou un
site walled garden (voir ci-dessus). Au sein
de ces sites, l’annonceur peut offrir toutes
Page d’accueil du DAL pour l’iAD
de la Ford S-Max
■■ Les plates-formes d’échange d’images
et de vidéos permettent, comme leur
nom l’indique, de partager des images
et des vidéos que vous avez produites. Un annonceur peut par exemple
y diffuser des vidéos à caractère viral.
■■ Le podcasting, contraction entre “iPod”
(le baladeur numérique d’Apple) et
“broadcasting”, permet de créer, diffuser
053
sortes d’interactivité telles que la possibilité
de collecter des données du consommateur,
proposer des informations sur le produit et
le tout empaqueté dans un concours.
On obtient de meilleurs résultats lorsque
le concept du spot est construit autour de
l’interactivité.
Digitext
Il s’agit du télétexte digital ou du Digitexte,
qui est une version améliorée d’un point
de vue graphique du télétexte. L’offre de
pages télétexte digital a énormément évolué depuis ces deux dernières années. De
nouvelles applications techniques ont été
intégrées et elles permettent l’interactivité.
Ces pages sont donc assez semblables aux
sites walled garden.
iZone
Egalement appelé “strap”. Il s’agit d’un nouvel espace digital et interactif des chaînes
offrant de nombreuses possibilités aux annonceurs. Le service est en permanence accessible via le bouton rouge de la télécommande. L’offre des services sur iZone est en
constante évolution.
Interactivité sponsorisée
Cette pratique se répand de plus en plus ces
dernières années. Ce n’est pas seulement dû
à son faible coût mais également au fait que
l’interactivité dans un programme est plus
importante que dans un spot. En d’autres
mots, le téléspectateur réagit plus à l’interactivité dans un programme que dans un
spot publicitaire (des études au RoyaumeUni prouvent qu’elle est 3 fois plus grande).
Cela est possible si l’interactivité est intégrée au concept du programme et pas seu-
054
lement à la fin du programme.
Best practices
Lors de la phase de conceptualisation, il est
important d’être attentif au fait que l’iDTV
n’est pas comme de l’Internet à la télévision,
et pas seulement d’un point de vue technologique mais également de la manière dont
le téléspectateur utilisera les applications.
Lean back
Pour commencer, le téléspectateur est dans
une position assise, c’est-à-dire à son aise
dans son fauteuil et ayant l’intention de
se détendre. Sur Internet, on adopte plutôt une position assise et droite, et toute
l’attention est dirigée vers la recherche d’informations. Cela signifie que la télévision n’est
pas le meilleur endroit pour fournir des informations formelles au téléspectateur. Elles doivent être attrayantes et divertissantes.
Média social
La TV n’est pas un média individuel comme
le PC. Toute personne qui la regarde doit
suivre le zapping du principal intéressé.
Même s’il est possible de persuader le téléspectateur de visiter le site web, l’annonceur doit également tenir compte du fait
que les autres personnes assises veulent
que la publicité dure le moins de temps
possible ou au contraire qu’elle soit le plus
fun possible de telle façon qu’elle permette
d’oublier le programme.
Autres circonstances physiques
Il existe encore d’autres circonstances “physiques” qui font varier l’utilisation de l’Internet et de l’iDTV :
■■ On est assis plus loin de l’écran et on ne
sait pas lire les petits textes bien que
l’écran TV soit généralement plus grand
que celui du PC.
■■ Les écrans télévisés ont été conçus pour
la reproduction d’images en mouvement, les écrans des ordinateurs le sont
plutôt pour des images statiques. C’està-dire qu’il faut refléter des textes et des
boutons relativement grands afin de
compenser la distance et les vibrations
de l’écran.
■■ Le téléspectateur utilise sa télécommande au lieu de son clavier et de sa souris.
Le but est que le téléspectateur puisse
utiliser les applications sans qu’il doive
regarder sa télécommande. La navigation doit donc être rendue possible avec
les flèches et le bouton OK. Le téléspectateur doit uniquement utiliser les chiffres pour remplir un texte, comme pour
l’envoi d’un SMS. Puisque cela demande
assez de travail, il est important que le
formulaire soit le plus court possible.
Comment veiller à ce que les téléspectateurs
cliquent sur le bouton rouge ?
Aussi bien en Belgique qu’à l’étranger, une
étude a été menée afin de comprendre les
facteurs qui influencent le “comportement
de clic”. Il ressort de cette étude un certain
nombre de conseils pratiques :
pondre à l’offre que le téléspectateur
trouvera sur la première page de votre
application.
■■ Evitez que le call-to-action attire uniquement les téléspectateurs qui sont plus
intéressés par le prix que par le produit
proposé.
5.8. Mobile
Le Mobile marketing a fortement évolué
ces derniers mois notamment grâce à l’apparition des appareils (iPhone, HTC, …) qui
transforment le téléphone portable en véritable terminal multifonctions. Si la fonction
“téléphone” reste primordiale, le nombre
croissant d’acteurs web et d’outils applicatifs présents aujourd’hui sur le mobile en
font un canal de communication multimédia incontournable.
L’audience mobile à atteint aujourd’hui une
masse conséquente et les utilisateurs sont
prêts à recevoir de la publicité sur ce support.
De nombreuses solutions de communication dédiées au mobile sont aujourd’hui
Solutions mobiles en fonction
des objectifs marketing
■■ Le taux élevé de clic est obtenu si et seulement si le call-to-action visuel est soutenu
par un message audio lors du spot.
■■ Si vous dites au préalable (au début de
votre publicité) qu’il s’agit d’un spot interactif, celui-ci sera plus efficace.
■■ Le call-to-action doit être clair et corres-
055
disponibles sur le marché, il suffit donc de
choisir la méthode la plus adaptée en fonction des objectifs définis.
Voici un descriptif des différents canaux mobiles disponibles :
Le SMS permet d’envoyer un message publicitaire à un public cible (SMS MAILING) qui
peut parfois y répondre notamment dans le
cadre de concours (SMS & WIN) ou être rappelé par un call center (SMS TO CALL). Par
ailleurs, des tickets d’entrée pour des évènements culturels (concerts, expositions,
…) peuvent par exemple être délivrés sous
forme de coupons électroniques par SMS
(m-couponing). Combiné aux autres canaux
interactifs et aux médias traditionnels le SMS
offre de nombreuses possibilités d’interactions. Le SMS permet également de mettre
en place des services payants, sources de
revenus non-négligeables pour les éditeurs.
Le succès des services de téléchargement de
sonneries “ring tones” ou encore des campagnes de DRTV (Direct Respons TV) sont des
exemples significatifs.
Le MMS est un SMS agrémenté d’image et de
son. Avec l’arrivée des réseaux de communication de troisième génération, de plus en plus
d’applications MMS voient le jour. Plusieurs
campagnes interactives utilisant le MMS en
synergie avec d’autres médias ont déjà été menées en Belgique. De plus, certains éditeurs proposent du contenu MMS en téléchargement.
Les messages vocaux (voice deposit)
permettent d’envoyer un message vocal
publicitaire sur les téléphones portables. Le
message peut être écouté directement par
056
l’utilisateur ou être “déposé” sur la boîte vocale du téléphone pour être écouté par la
suite. Ces messages peuvent être des spots
radio ou des messages spécialement réalisés
pour l’occasion. Tout comme pour les SMS,
ce type de message ne peut être envoyé qu’à
des personnes ayant donné leur accord préalable (opt-in).
Mobile Internet :
L’utilisation croisPlate-forme
mobile PlazZza
sante de cette
technologie et
l’apparition de
terminaux de
plus en plus complets amènent le
développement
de sites internet
mobile dédiés à
ce support. Chaque opérateur a
développé son
propre portail à
destination de ses
clients et leur propose par ce canal une large
palette de services équivalents à ceux disponibles sur les grands portails Internet. Au niveau des moteurs de recherche, les trois principaux opérateurs ont également développé,
PlazZza, un moteur de recherche commun qui
permet d’accéder aux différents sites internet
mobile disponibles. En termes de publicité,
les différents acteurs (publi-shers, media, ….)
proposent également des bandeaux sur le
même principe que ceux disponibles sur les
sites web.
Mobile TV est la possibilité de regarder la
télévision sur son téléphone portable. De
nombreuses chaînes sont actuellement
disponibles et permettent aux utilisateurs
de regarder leurs programmes préférés en
direct ou en différé. Si la consommation de
ce type de service est encore marginale,
elle n’en n’est pas moins amenée à évoluer
dans les prochaines années et à constituer
un support publicitaire intéressant.
Mobile TV
Le LBS (Location Based Service) fournit
au client les informations qu’il souhaite
en fonction de son emplacement sur le
réseau GSM. Cette technique permet à
un annonceur de personnaliser sa communication en fonction du profil du destinataire et de l’endroit où il se trouve
physiquement.
A l’heure actuelle, on utilise le LBS pour
plusieurs types d’applications. Voici deux
domaines d’application typiques :
■■ Le positionnement géographique d’une personne par mesure de sécurité: des enfants
perdus, une personne qui a passé un appel
d’urgence et qui doit être localisée, etc.
■■ Location based information: l’utilisateur
obtient diverses informations en fonction
de sa position géographique (restaurants,
musées, stations services,…). Cette fonction de localisation est strictement réglementée notamment en ce qui concerne
l’accord préalable explicite.
Bluetooth : Cette application utilise une
technologie radio courte distance destinée
à simplifier les connexions entre les appareils électroniques. Les bornes publicitaires
interactives utilisant la technologie Bluetooth permettent de transférer un message
publicitaire sur un téléphone mobile (dont
la fonction Bluetooth est active) passant à
proximité.
5.9. Digital Signage
Le digital signage est une nouvelle forme
de communication visuelle. Il consiste en
une technologie complexe qui permet de
diffuser des communications publicitaires (avec des textes, images ou vidéos),
de l’information objective et du contenu
qualitatif à un public cible à des endroits
variés tels que les points de vente, les zones de loisirs, les transports publics & aéroports, les bars & restaurants, les hôtels,
les entreprises & administrations, etc.
Les avantages du digital signage sont
nombreux, il permet notamment de :
■■ Diffuser en continu durant les heures
d’ouverture ou selon un horaire ;
■■ Adapter, modifier en temps réel le
contenu des messages diffusés;
■■ Améliorer la communication avec les
clients et/ou le personnel;
■■ Augmenter les ventes;
Le digital signage est également appelé
affichage dynamique, in-store TV, narrowcasting, dynamic digital signage,
digital media (networks), digital Out-ofHome, etc.
057
Digital Signage dans un point de vente
5.10. Product Placement
Vous pensiez que les jeux vidéo sont l’apanage des teenagers un peu isolés ? Détrompezvous ! Les gamers sont de plus en plus nombreux et ont pour la plupart plus de 30 ans.
Le temps est venu de couper court à certain
a priori !
En Europe, on estime, aujourd’hui, à 13
millions le nombre d’adultes s’adonnant
de manière régulière à une partie de jeu vidéo. Cette large population est composée
aussi bien d’hommes que de femmes et
couvrent de manière représentative chaque
catégorie d’âge : 51% des 36-50 ans jouent
au moins une fois par semestre et 18% pour
les 51-65 ans.
Chaque sexe a, par contre, son style de
jeux. Les hommes préférant les jeux de rôle
(RPG), de stratégie (RTS) et de tir (FPS) sans
oublier les incontournables jeux de sport.
Les joueuses sont, quant à elles, attirées par
les jeux de musique ou de dance, de Quiz et
par les jeux de type Arcade.
Atteindre les publics de “gamers” est tout à
fait possible et toute campagne, menée en
gardant quelques principes de base en mé-
058
moire, est généralement très efficace. Tout
d’abord, pensez au delà du CTR. Ce dernier
est, certes, parfois important mais il ne reste
qu’une mesure parmi d’autres. Lorsqu’on
parle d’intégration de marques ou de produits dans un jeu vidéo, la première règle
d’or est que cette insertion ne peut et ne
doit en aucun cas perturber l’expérience du
jeu. Au contraire, bien réalisée, elle permettra de rendre le scénario plus réaliste et de
coller à la vie quotidienne du joueur. Bien
entendu, pensez à la pertinence du placement par rapport au jeu, on n’a pas encore
vu d’alien dévorant une barre chocolatée
avant d’aller envahir la Terre ! Préparez-vous
également à être flexible sur la charte de votre logo, c’est votre marque qui s’intègre au
jeu et non le contraire ! Notez que le temps
d’exposition dans ce type d’environnement
dépasse de très loin les temps d’exposition
moyens.
Tout comme les histoires vécues dans les
jeux vidéo, les possibilités de communication vers les joueurs sont illimitées et de
nouvelles opportunités pour le gaming online sont également envisageables.
Au sein de jeux PC et de consoles
Cela fait plusieurs années maintenant que
vous avez la possibilité d’être présent dans
des jeux vidéo au travers de product placement ou via de l’affichage. Comme dit précédemment, ces solutions sont grandement
appréciées par les consommateurs qui y
voient un regain de réalisme. Sachez également, que ce type d’annonce est particulièrement efficace et améliore sensiblement
votre notoriété. Les taux de mémorisation
sont spectaculaires.
D’autre part, avec la généralisation des
consoles de jeux directement connectées
via wifi (ou autres connexion réseaux) et
autres : iPhone, smartphone, PSP, …, on peut
imaginer de nouveaux supports et produits
pour les annonceurs, ainsi que de nouveaux
canaux de diffusion pour les éditeurs.
Au-delà du support gaming traditionnel,
c’est donc une nouvelle palette de formats
et supports qui s’offrent aux annonceurs.
Product placement dans un jeu
Au sein d’un format publicitaire classique
D’une part, un jeu peut être intégré dans
une animation flash, l’intérêt de cette pratique est la possibilité de développer des jeux
multi-joueurs au sein d’un format display
traditionnel, d’une splashpage, d’un medium rectangle, d’une application réseaux
social, … de sorte qu’un surfeur présent sur
un site A puisse jouer en simultané avec un
joueur présent sur un site B, ce qui permet à
l’annonceur de capter l’attention du joueur
sur différents supports.
059
6.1 User Generated
Content / Web 2.0
Le Web 2.0 est un concept forgé par Tim
O’Reilly en 2004.
Dans son article original, l’éditeur américain constate que le Web a changé entre
la première génération d’applications web
et celles apparues au lendemain de l’éclatement de la bulle Internet. Les nouveaux
services, nous dit O’Reilly, portent des caractéristiques communes qui dessinent un
nouveau visage du réseau. Le “Web 2.0“ n’est
ni un langage de programmation, ni à proprement parler une théorie scientifique : il
s’agit davantage d’un ensemble de tendances qu’on peut observer empiriquement sur
la Toile. Pour autant, ce paradigme n’est pas
dénué d’intérêt et permet d’appréhender
certains mouvements de fond qui ont agité
l’Internet ces dernières années.
Pour les professionnels de la communication, le Web 2.0 signifie six évolutions majeures :
1. La montée en puissance du contenu
produit par l’utilisateur “user-generated content”. Les services de type Web 2.0
sont fondés sur la participation massive et
décentralisée de milliers d’internautes qui
apportent gratuitement leur créativité, leur
expertise, leur esprit critique, … au bénéfice
de l’ensemble de la communauté des utilisateurs (les fans du Web 2.0 y voient, à tort ou
à raison, une nouvelle forme d’intelligence
collective). Exemples : les surfeurs expriment
leurs opinions sur leur blog personnel, partagent leurs photos sur Flickr, leurs vidéos
sur YouTube, leur vie quotidienne sur leur
blog ou sur Twitter, etc. Dans cette nouvelle
philosophie, la Toile n’est plus une dimension parallèle mais un outil, une plate-forme
où les utilisateurs échangent des données,
les classent (système de “tagging” où les internautes peuvent librement associer des
mots-clés à leurs vidéos, photos, favoris, …)
et les combinent entre elles (“mash-up”).
2. L’audience se fragmente. Si le trafic Internet continue de converger vers de grands
points de passage comme les portails et les
sites généralistes d’information, une part
grandissante de l’audience tend à se disperser entre une multitude d’autres sites, blogs
et applications. C’est le principe de la “Long
Tail” (“longue traîne” en français) découvert
par le journaliste Chris Anderson dans son
ouvrage éponyme.
3. Le rapport de force change entre annonceur et consommateur. En tant que
producteur d’information, l’internaute discute de tout et n’importe quoi sur le Net, y
compris des produits et services qui peuplent sa vie quotidienne. S’il ne s’estime pas
satisfait d’un produit ou d’un service, l’internaute pourra aisément diffuser son mécontentement et propager rapidement son
opinion sur la Toile par le principe du bouche
à oreille (que se chargera ensuite d’amplifier
un moteur de recherche comme Google).
061
Ce nouveau paradigme bouleverse et rééquilibre le rapport de force qui gouvernait
auparavant les relations entre une marque
et ses consommateurs. Habitués à envoyer
des messages de façon unidirectionnelle,
les marketeurs doivent désormais apprendre à dialoguer avec leur cible, à tenir
compte de leurs réactions (en particulier
chez les leaders d’opinion), à surveiller ce
qui se raconte dans les médias sociaux au
sujet de leurs produits ou de leurs services.
4. L’émergence de nouveaux canaux de
transports d’information comme le RSS
(cf. chapitre 5) qui permet de centraliser,
concentrer différentes sources d’information au sein d’une même interface. A la différence du surf “classique” où l’internaute
amène vers lui des informations qu’il cherche lui-même sur la Toile (“pull media”), le
RSS est un format “push”: une fois l’internaute abonné à un flux RSS, l’éditeur “pousse” vers lui du nouveau contenu qui s’actualise dans l’agrégateur RSS du destinataire.
5. Les technologies comme Ajax qui
enrichissent l’expérience de l’internaute. Ajax est une nouvelle méthode de
conception des pages où l’actualisation
des données ne nécessite pas un rechargement complet de la page (en d’autres
termes, des bribes de contenu au sein
d’une page peuvent être mises à jour de
façon autonome via des requêtes indépendantes envoyées au serveur). Cette
“asynchronicité” autorise des interactions
beaucoup plus complexes entre l’interface
et son utilisateur, ce qui se traduit par une
meilleure “expérience” pour l’internaute.
062
6. Le web en temps réel “real time web”
est la tendance la plus récente qu’on a pu observer. A mesure que les internautes transfèrent en ligne l’ensemble de leur vie privée
et professionnelle, le web devient un “média
immédiat” dont les internautes se servent
pour partager instantanément leurs pensées, photos, vidéos, etc. La principale manifestation de cette évolution est le service de
micro-blogging Twitter qui permet de partager des messages de 140 caractères avec
son entourage par le biais d’un ordinateur
ou d’un téléphone portable. Pour les annonceurs, le défi sera, à l’avenir, de suivre cette
gigantesque conversation en temps réel afin
d’identifier les menaces potentielles et saisir
rapidement les opportunités en termes de
communication et de marketing.
6.2. Social Media
Marketing
Le terme “social media” a été décrit au chapitre précédent. Il signifie notamment le
passage d’un web que l’on consomme passivement à un web qui permet de créer des
interactions élaborées entre l’internaute et
le contenu, mais aussi entre les internautes
eux-mêmes. Grâce à une pléthore d’applications simples d’utilisation et souvent
gratuites, le consommateur peut ainsi créer
et diffuser vers le plus grand nombre un
contenu réalisé par ses propres soins, qu’il
soit textuel, audio ou vidéo.
Du point de vue de l’annonceur, le marketing
des médias sociaux repose sur l’utilisation
de ces différentes plates-formes dans le but
de développer des liens avec une commu-
nauté d’internautes. En s’investissant au sein
de ces plates-formes, les annonceurs peuvent alors identifier les utilisateurs influents
et leur confier le rôle d’ambassadeurs de la
marque auprès de leur communauté.
Concrètement, on parle de :
■■ Social Media Optimization (SMO), c’està-dire la dissémination d’un message,
d’un contenu (audio, vidéo) ou de l’identité d’une marque à travers les médias sociaux. Dans le cas d’une campagne virale,
on utilise aussi le terme “seeding” pour
désigner cette même phase d’activation
qui vise à déclencher l’effet de bouche à
oreille par la dispersion du matériel créatif auprès de relais et leaders d’opinion.
■■ Social Media Watch ou E-reputation
pour décrire la surveillance effectuée sur
un produit, un service ou une marque
dans les médias sociaux. En collectant ces
informations et ces “insights”, l’annonceur
peut réaliser une sorte d’étude de marché
en temps réel, apprendre à mieux connaître son groupe cible et, le cas échéant,
entrer en relation avec des internautes
pour prévenir une menace (rumeur négative, …) ou saisir une opportunité.
Au stade le plus avancé, l’annonceur peut
développer sa propre communauté ou son
réseau social, ce qui permet bien entendu
de franchir un pas supplémentaire dans la
relation avec l’internaute.
Quelques conseils à l’intention des annonceurs désirant intégrer le social media marketing sans leur stratégie de communication :
■■ Comprendre ce qui motive le consommateur à utiliser les médias sociaux;
■■ S’exprimer en tant que marque tout en
adoptant le comportement commun
aux utilisateurs de ces plates-formes;
■■ Créer et entretenir un dialogue de qualité;
■■ Favoriser l’indépendance des participants;
■■ Identifier les “promoteurs” en ligne de la
marque.
6.3. Viral Marketing
Le marketing viral peut être décrit comme
la déclinaison électronique du bouche à
oreille : au lieu d’être exposé passivement à
un média, le consommateur devient lui-même le vecteur de diffusion du message publicitaire. Les avantages sont économiques
(la diffusion d’une campagne est gratuite),
mais aussi sociologiques: le consommateur
contemporain est moins sensible aux médias
traditionnels et plébiscite davantage l’avis de
son réseau social (collègues, amis, parents,
..) lequel tend à devenir sa première source
d’information et aussi son premier prescripteur d’achat. Le marketing viral apporte une
réponse à cette immunisation croissante
contre la publicité… mais encore faut-il
que l’internaute accepte de vous consacrer
un fragment de son attention, puis de devenir votre porte parole dans son entourage.
Dernier attrait du marketing viral : il permet
d’améliorer le classement d’un site dans les
moteurs de recherche par la création de
liens externes dans les forums, les blogs, les
sites d’information, etc. On retrouve ici l’importance des liens et du réseau comme nous
l’avons expliqué dans les chapitres consacrés au Search Engine Optimization (SEO).
Le marketing viral n’est pas une “science”
063
aussi précise que le spot TV ou la pleine page
dans la presse quotidienne. En revanche, à
l’usage, les spécialistes ont mis au jour un
éventail de “meilleures pratiques” que nous
résumons ici.
1. Déterminez la valeur ajoutée pour le
consommateur. Quelle que soit la qualité
du contenu de votre matériel créatif, les surfeurs n’accepteront de porter la bonne parole que s’ils en retirent un bénéfice véritable
et immédiatement palpable. Ce profit peut
revêtir de multiples visages :
■■ L’humour et le second degré (attention
tout de même : comme disait Pierre
Desproges, on peut rire de tout mais
pas avec n’importe qui);
■■ L’utilité, qu’il s’agisse de bons de réduction, d’échantillons gratuits ou de logiciels et applications qui facilitent la vie
de l’internaute (exemples classiques: le
moteur de recherche Google, le navigateur alternatif Firefox ou le logiciel de
téléphonie Skype);
■■ L’aspect innovant et singulier, c’est-à-dire
le plaisir et la surprise de découvrir quelque chose d’étrange et d’inhabituel que
l’on n’a encore jamais vu auparavant. Souvenez-vous de la citation de John B. Bogart, rédacteur en chef du New York Sun :
“When a dog bites a man, that is not news,
because it happens so often. But if a man
bites a dog, that is news.”
Identifier la bonne gratification nécessite de
connaître en profondeur le profil de votre
groupe cible, ses goûts, ses habitudes, ses
canaux favoris de communication (utilise-til l’e-mail ou plutôt la messagerie instanta-
064
née?)… Cette description du portrait-robot
de votre audience est une étape incontournable : les internautes sont véritablement
les “derniers décisionnaires” du succès d’une
campagne virale. S’ils refusent de se passer
le mot, l’opération se soldera par un échec.
A retenir : le concept d’une campagne virale ne doit pas plaire à l’agence créative ou
à l’annonceur mais bien au consommateur
lui-même.
2. Détectez les points de connexion avec
votre cible. Pour que votre campagne démarre sur les chapeaux de roue, vous devez
effectuer un “seeding”, c’est-à-dire répandre votre matériel créatif aux endroits où
les consommateurs échangent du contenu
(blogs, forums, …). De plus, vous devez également repérer les “leaders d’opinion” qu’il
faut absolument atteindre pour susciter un
“buzz” chez les autres surfeurs. Soulignons
que cet effort doit, idéalement, être permanent et continuer plusieurs semaines après le
démarrage officiel de la campagne.
VW Escape TV
Le concept VW EscapeTV (www.vwescape.tv) est
un exemple de campagne qui a utilisé le marketing viral et les plates-formes estampillées “Web
2.0” au bénéfice d’une marque. VW EscapeTV est
une chaîne de télévision en podcasting qui a attiré plus de 100.000 visiteurs en trois semaines
seulement.
Ici, il faut recourir à des application “Web 2.0”
comme Twitter (micro-blogging), YouTube
(partage de vidéos), Flickr (partage de photos),
Del.icio.us (signets), etc. Combinés, ces nouveaux canaux peuvent se révéler un puissant
levier pour drainer du trafic.
3. Concentrez-vous sur les paramètres
maîtrisables. Si une campagne virale recèle
toujours une part d’inconnue, certains paramètres peuvent (et doivent) être envisagés
dès le départ. Exemples : quelle est la masse
critique de consommateurs à atteindre pour
que le message se diffuse sans effort ? Quel
est l’objectif de votre campagne : augmenter les ventes, faire connaître une marque,
stimuler le trafic vers un site ?
4. Mesurez les résultats. Les marketeurs
disposent aujourd’hui d’un arsenal de sources et d’outils pour évaluer l’impact d’une
campagne virale. Vous pouvez utiliser des
solutions de mesure d’audience comme
WebTrends ou Google Analytics, mais aussi
des services spécialisés comme Technorati (www.technorati.com), Twitter Search
(search.twitter.com) ou Google BlogSearch
(www.google.com/blogsearch). Certains
de ces outils génèrent en outre des flux RSS
qui vous permettent de suivre presque en
temps réel l’évolution d’une rumeur dans la
blogosphère.
5. Ne mentez pas. Mieux vaut ne pas tricher
avec les internautes : si votre opération virale
joue par exemple la carte de la parodie et de
la dérision, ces dernières doivent être identifiables instantanément et n’entretenir aucune
confusion quant à la nature du message. Toute
tentative de dissimulation est non seulement
dommageable pour votre produit/service,
mais aussi prohibée par la loi.
6.4. Gamevertising /
Advergaming
Dans le monde réel comme dans la sphère virtuelle, le jeu-concours est un moyen bien établi
de susciter l’intérêt du consommateur. Les nouvelles technologies confèrent une nouvelle dimension à ce mode de communication : interactivité, implication du consommateur et contact
prolongé avec la marque sont les principaux
atouts du gamevertising dans un plan média.
Deux autres aspects méritent d’être soulignés :
■■ L’effet viral. Les jeux sur Internet sont générateurs de bouche à oreille, surtout s’il y
a des lots attrayants à la clé. N’hésitez pas
à inclure dans vos jeux un module “tell a
friend” qui permet aux joueurs d’inviter des
amis à jouer. Mieux encore : pourquoi ne
pas demander aux internautes de former
des équipes pour pouvoir participer ?
■■ La récolte d’informations. Le gamevertising peut être une technique extrêmement efficace pour récolter des données
sur les utilisateurs avec leur consentement exprès (opt-in). S’il apprécie le jeu
que vous lui avez proposé, l’internaute
sera d’autant plus enclin à s’inscrire dans
la foulée à une newsletter.
065
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7. Gestion d’une campagne
Lors du lancement d’une campagne online, il ne faut pas seulement faire attention
aux bannières et au site web.
Afin de communiquer efficacement et de
manière ciblée, il est nécessaire, tout comme pour toute autre forme de communication traditionnelle, de définir une bonne
stratégie de communication. Les choix
stratégiques, effectués en fonction de la
campagne, seront le fil rouge du processus dans toutes les phases suivantes : quel
est notre cible, où et comment allons-nous
nous adresser à notre cible, quels sont nos
principaux objectifs, à quoi jugera-t-on
que notre action sera réussie, etc.
Lorsqu’une stratégie de communication
est transposée en version on-line/interactive, il est utile de profiter de la rapidité et
de la flexibilité qu’offrent le monde on-line.
Cela concerne aussi bien le contenu du site
de l’annonceur et son marquage éventuel
que l’espace publicitaire (bannières) sur les
sites support.
En plus de la campagne proprement dite,
le site de destination est un élément crucial. Il est fondamental que ce site s’intègre dans la stratégie de communication et
qu’il soit en cohérence avec les objectifs
de la campagne. Les pages sur lesquelles
les internautes sont renvoyés, après avoir
cliqué sur une création, doivent “répondre” au message affiché sur cette création.
Il faut donc respecter une certaine cohérence afin d’inciter la cible à passer à l’action. Cette homogénéité entre le site et la
campagne amène de plus en plus souvent
à la création d’un site web spécifique à une
action particulière (mini-site, micro-site).
7. 1. Préparation
a. Stratégie et objectifs
Tout comme pour les autres formes de communication, la définition de la stratégie et
des objectifs (mesurables) conditionne
toutes les phases et les résultats de la campagne en ligne. Il faut donc créer en amont
un cadre stratégique et définir les objectifs
(mesurables) de la campagne. Le message
et les canaux de communication seront
choisis en fonction de ces objectifs. Les objectifs de la campagne peuvent être définis
de diverses manières, allant du “branding” à
l’activation ou la conversion. Ensuite, des indicateurs seront établis afin de pouvoir vérifier, en fin d’action, que la campagne à bien
répondu aux attentes de l’annonceur. Une
pré-évaluation des performances permettra
de comparer les résultats de la campagne
aux attentes prédéfinies.
b. Cible, mesure de
performance et KPI’s
Un des avantages de la communication
en ligne est le fait de pouvoir atteindre
l’utilisateur de diverses manières et à différents moments. Il ressort des études que
l’internaute accorde une grande confiance
aux informations trouvées sur Internet et
que celles-ci sont une source d’information pertinente à ses yeux pour l’aider à
prendre sa décision.
067
Si vous ne savez pas qui vous voulez toucher (la cible) et ce que vous voulez obtenir
(les objectifs), vous ne saurez pas mesurer
les performances de votre campagne (KPI’s:
Key Performance Indicators).
la section Actualités et pour site de vente
promotionnelle on s’intéressera à l’achat
d’un produit, etc. Les unités de mesures
peuvent donc être différentes, en fonction
des canaux et des objectifs de chacun.
Cible
Avec plus de 7 millions de Belges en ligne
(chiffres de décembre 2008), l’audience
d’Internet a fort augmentée au cours des
années précédentes et les possibilités publicitaires ont énormément évolué. Afin de
toucher une cible précise, une analyse approfondie du groupe à atteindre est nécessaire. Les données sociodémographiques
jouent ici un rôle important mais l’endroit,
le timing, le canal et le contexte dans lequel
les surfeurs seront touchés sont également
des facteurs cruciaux. Il est important d’attirer l’attention de l’utilisateur au bon moment et de pouvoir la conserver. Un internaute prend rarement une décision après
une première visite sur un site.
On peut également suivre les clients et
prospects un pas plus loin, en utilisant un
système CRM (Customer Relationship Management) ou MIS (Marketing Information
System) via lesquels on pourra analyser le
comportement des abonnés ou des clients
provenant de la campagne publicitaire.
Mesure de performance
Etant donné qu’une campagne se décline
souvent sur plusieurs plates-formes online, la mesure des performances peuvent
être adaptée en fonction du canal et du
contexte.
Même s’il faut déterminer à l’avance l’objectif principal de la campagne, les différentes
mesures pourront être adaptés en fonction
des canaux de communications choisis :
dans le contexte d’une action de recrutement par e-mail, on peut se focaliser sur les
inscriptions à la newsletter de l’annonceur,
dans la mesure du succès d’un site de news
on se concentrera sur la fréquentation de
068
KPI’s (key performance indicators ou
indicateur clé de succès)
Les KPI’s sont les principales mesures de
performances qui seront reprises afin d’évaluer, de façon claire et simple, le succès de
la campagne. Ils doivent être directement
liés aux objectifs définis dans la stratégie.
Pour éviter de se noyer dans une masse
d’informations inexploitable, les KPI’s doivent être mis en place à l’avance et ne représenter qu’un nombre limité de mesures. Une campagne possède en moyenne
4 KPI’s, tels que le temps passé sur le site
web, le nombre d’inscriptions, le nombre
de produits achetés ou encore le nombre
de téléchargements. Pour les campagnes
de branding, on s’orientera plutôt vers des
indicateurs du type Notoriété, Appréciation
du message, Attachement à la marque, Intention d’achat, etc.
c. Benchmarking
Afin de présenter correctement les objectifs
et de pouvoir évaluer de manière objective
si une campagne répond aux attentes et
aux résultats escomptés (ceux enregistrés
via les KPI’s), il est préférable d’effectuer un
benchmarking avant la campagne.
Ces benchmarks peuvent provenir de différentes sources :
■■ Des données propres à l’annonceur : les
anciennes campagnes peuvent être utilisées comme norme aussi bien au niveau
du comportement de clic que des KPI’s.
■■ Des chiffres provenant d’études de
marché;
■■ Des chiffres de vente : avant la campagne
versus les objectifs de vente à atteindre.
■■ Des chiffres de conversion : provenant des
moyennes du marché, du canal de communication utilisé (e-mailing, bannering, …).
En comparant les KPI’s et les benchmarks et
en analysant l’évolution sur la période de
campagne, on pourra analyser plus correctement les résultats réels de l’action.
Voir aussi le chapitre suivant.
7.2. Planning
En fonction des objectifs de la campagne, de
la cible à toucher et du budget alloué à cette
action, le médiaplanner sélectionnera les
supports, les formats et déterminera la durée de la campagne. Le média planning joue
un rôle important pour minimiser le nombre d’impressions diffusées “hors cible” en
sélectionnant les supports adéquats. Globalement, les principes du média planning online sont identiques à ceux du média planning off-line, seuls les canaux, les formats et
les techniques de mesure changent.
Le choix des canaux de diffusion sera adapté
aux différents objectifs. Les caractéristiques
des différents canaux et les possibilités de
ciblage offrent une palette de choix très
étendue: du ciblage sur des critères sociodémographiques aux centres d’intérêt pour
l’e-mailing, à la couverture large des sites
généralistes ou même le choix de nouvelles formes de communication : Mobile et
iDTV.
La sélection des sites qui vont véhiculer le
message de la campagne repose sur plusieurs critères et techniques qui ne sont pas
sans rappeler ceux et celles utilisés dans les
médias traditionnels. Puissance, sélectivité
et économie restent les paramètres de base
à prendre en compte dans le choix des supports. Le choix des sites support doit répondre aux objectifs de la campagne et être en
adéquation avec les cibles visées. Par exemple, si l’objectif prioritaire de l’annonceur est
d’assurer une couverture maximale sur une
cible large, le médiaplanner se tournera davantage vers des sites généralistes à forte
audience comme des portails et ou des sites
de news qui prennent de plus en plus le pas
sur les portails.
Le choix des formats doit se faire en tenant
compte des caractéristiques propres à chacun d’eux. Il est évident que plus un format
est grand, plus il a de chances d’être vu. Mais
d’autre part, plus un format est intrusif, plus
il générera d’image négative associée à la
marque ou de la déperdition. La déperdition
est la différence entre le nombre de clics enregistrés sur une création et le nombre de
surfeurs réellement arrivés sur la page du
site de l’annonceur à partir de cette créa-
069
tion. L’objectif est donc de trouver un équilibre entre visibilité et “intrusivité”. Un bon
moyen d’augmenter la visibilité tout en limitant le taux d’irritation est de sélectionner
des formats qui laissent le contrôle de leur
taille au surfeur (voir “expandable banners”,
dans la section “standard et formats”).
tion (nombre de fois où chaque individu a
eu l’occasion de voir le message).
De nombreuses recherches récentes ont
démontrées l’impact du Rich Media et plus
encore de la vidéo sur l’efficacité des campagnes en ligne. Ces études ont permis de
démontrer, par exemple, qu’un spot télé
était au moins aussi efficace en ligne que
diffusé à la télévision.
Par achat, on entend la réservation de l’espace publicitaire, la vérification de l’application des conditions générales de vente et
les négociations.
La société Dynamic Logic publie régulièrement des normes du marché (américain et
européen) qui mettent en avant la supériorité de la vidéo en termes d’impact. De plus
en plus de régies offrent gratuitement les
frais de streaming (la mise en place on-line
de vidéos, …). Ceci donne bien entendu
une nouvelle dimension au média.
■■ achat par impression (CPM – Coût Pour
Mille contacts),
■■ achat par clic (CPC – Coût par Clic),
■■ achat par conversion (CPA – Coût Par
Action).
GRP et Internet
En 2007, l’arrivée d’une étude single source
du CIM, mesurant d’une part les volumes
d’audience (Metriweb) et d’autre part les
profils des sites (Metriprofil), permet enfin
d’approcher la notion de GRP sur Internet.
Cette notion est essentielle pour pouvoir
intégrer Internet aux plans plurimédias, car
les campagnes traditionnelles utilisent le
GRP comme mesure étalon de la pression
publicitaire.
Certains supports permettent aussi d’acheter
une cible spécifique (critères sociodémographiques tels que l’âge, le sexe) ce qui limite
considérablement la déperdition. Via l’Ad
Serving ou via les régies, on peut également
cibler la diffusion sur certains créneaux horaires. En première analyse, on peut considérer
qu’un achat au CPM est optimal pour une action visant essentiellement la notoriété ou le
“branding”, un achat au CPC sert prioritairement un objectif de stimulation du trafic du
site de l’annonceur, et un achat au CPA est
indiqué lorsque le but est de maximiser les
conversions. Il convient de nuancer quelque
peu cette analyse dans la pratique.
Le Gross Rating Point combine les notions
de couverture (% de la cible ayant vu le
message au moins une fois) et de répéti-
070
Formule : GRP = Couverture x OTS
OTS : Opportunity To See
7.3. Achat
Les espaces publicitaires sont principalement commercialisés de trois manières :
Ces modes de commercialisation peuvent
également être combinés (achat hybride).
Pour une campagne destinée à stimuler les
ventes sur le site de l’annonceur, le paramètre prioritaire est le nombre d’internautes
qui convertissent sur le site de l’annonceur.
Paramètre à ne pas confondre avec le nombre de clics générés par les emplacements
publicitaires.
L’action “post-clic” ou “post-view” ne mesure
pas seulement la conversion finale, mais elle
peut également mesurer le chiffre d’affaires éventuel généré par cette conversion et
donc la mesure de la rentabilité de chaque
client apporté par la campagne publicitaire.
Dans le cadre d’une campagne destinée à
générer des conversions on mesure l’efficacité réelle d’une annonce à ce niveau. C’est
probablement pour ce type de campagne
qu’une bonne définition du public cible et
une bonne sélection de formats sont les
plus déterminants. On constate en effet qu’à
nombre de clics égaux, les conversions et
leur rentabilité peuvent varier de manière
spectaculaire, selon les sites et les formats
d’où proviennent ces clics.
Un emplacement qui paraît avantageux
peut donc se révéler en réalité très onéreux
lorsqu’on regarde les conversions qu’il a géMapping
Sites ciblés
Ratio Conversion
0,00
nérées, et ce quel que soit le système d’achat
utilisé.
Le suivi des paramètres statistiques mesurés
“post-clic” et “post-view” en cours de campagne permettra d’optimiser la diffusion en
renforçant les emplacements et les créations
générant les meilleurs résultats.
7.4. Implémentation
technique
Sur base du plan média et du timing (différentes vagues, …) et des spécifications techniques des éditeurs et de l’IAB (les données
spécifiques pour le take-over de la page
d’accueil, …), les équipes techniques des
régies peuvent se mettre au travail.
La mise en place (set-up) technique d’une
campagne on-line peut se faire de 3 façons :
■■ Via son propre Third party Ad Server :
l’annonceur et/ou l’agence média centralisent les créations et le plan média
dans leur Ad Server.
■■ Via les Ad Servers des régies et éditeurs respectifs.
■■ Via un Ad Server Rich Media : pour tous
les formats spéciaux tels que la vidéo, le
streaming, la combinaison d’overlayers.
Site 7
Site 18
Site 2
Site 15
Site 13
Site 8
5,00
Site 11
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Site 20
Site 4
10,00
3
2,5
2
1,5
Site 16
1
Site 12
Site 5
Site 19 0
0,5
Coût / Conversion
15,00
Site 14
Site 3
Site 9
20,00
Site 6
Site 1
Bubble size: Nombre Conversions
Suivant les dispositions et la mise en place,
un client peut donc gérer lui-même la diffusion complète d’une campagne ou laisser
le soin à différentes parties de s’en occuper.
Sites économiques
Le rôle d’un Ad Server est crucial dans une
campagne en ligne. Le serveur et le logiciel
071
8. Return on investments
d’application veillent à ce que les bonnes
créations soient montrées avec la bonne
fréquence, au bon moment et au bon
groupe cible. Ainsi, certaines créations
peuvent spécifiquement ciblées les visiteurs qui sont ou non client de l’annonceur,
des formats intrusifs peuvent être limités à
1 exposition (voir capping et cookies) ou
encore différentes créations apparentées
peuvent être montrées ensemble (voir
roadblock et take-over).
le site (voir Ad Server tagging).
En fonction des marqueurs installés sur le
site de l’annonceur, les visites “post-view”
sur le site Web peuvent aussi être mesurées. L’Ad Server sait donc si l’utilisateur,
qui s’est rendu sur le site de façon naturelle, a été exposé précédemment ou non au
message créatif. Un petit fichier javascript
est ajouté à la landing page ou à la page de
conversion et peut obtenir cette information grâce au cookie du visiteur.
L’Ad Server est également une source d’information fiable en ce qui concerne les
résultats de clic et les objectifs éventuellement liés. Grâce à un Ad Server, on peut
mesurer et analyser les impressions, les clics
et une partie du comportement de clic sur
Si la campagne est prévue sur plusieurs
vagues, ou sur une longue période, la
campagne pourra être optimisée automatiquement ou manuellement sur base des
chiffres de l’Ad Server.
8.1. Optimisation des
campagnes en cours
Les campagnes on-line ont cet avantage que
tout peut être “pesé” et mesuré. Le calcul du
ROI de toute la campagne peut en principe
être mesuré pour chaque visiteur.
Comme expliqué dans le chapitre précédent “Gestion d’une campagne”, une campagne en ligne peut être évaluée à divers
moments et à partir de différentes perspectives et données chiffrées.
A côté des objectifs stratégiques, des KPI’s
et des données purement quantitatives
(contacts, clics, conversions, ventes, …),
une campagne peut aussi être évaluée sur
base de données plus qualitatives. Ainsi, des
paramètres, tels que le “temps moyen passé
sur un site” ou encore le “taux de bounce”
(pourcentage de rejet/refus), peuvent décrire la qualité d’une visite sur le site de
l’annonceur.
Grâce à un outil de web-measurement, il est
possible de croiser les informations relatives
à un visiteur avec ces éléments qualitatifs.
Un visiteur qui n’effectue pas directement
une conversion pourra peut-être montrer
un intérêt d’une autre façon pour les produits ou services offerts et accomplir des
actions intermédiaires, comme par exemple en s’inscrivant à une newsletter ou en
demandant une offre.
Les données provenant des Ad Servers et
des logiciels de Web analytics peuvent être
mises en parallèle. Mais les deux systèmes
étant assez différents, tant au niveau tech-
072
nologique que méthodologique, les chiffres
fournis par l’un ou l’autre peuvent varier.
Ce sont donc plus les tendances que nous
analyserons dans cette phase comparative,
que des chiffres précis, à la virgule près.
Ces analyses de tendances permettent
d’optimiser les campagnes en cours, en
poussant les créations les plus efficaces,
en retravaillant les pages du site pour améliorer leur taux de conversion ou en réajustant,
lorsque cela est possible, l’utilisation des
différents supports publicitaires.
8.2. Analyse,
Bilans & conclusions
A la fin de la campagne, on peut réaliser une
première évaluation des résultats. Quelques
semaines plus tard, ces informations pourront être complétées par des données additionnelles concernant le comportement
du visiteur sur le site de l’annonceur. Les
données permettant d’analyser le résultat
de la campagne, et d’en tirer les leçons nécessaires, proviennent généralement des
sources suivantes :
■■ Ad Server : si la campagne est suivie
via votre propre AdServer, toutes les
données nécessaires peuvent provenir
de celui-ci. Si ce n’est pas le cas, on aura
recours aux données stockées par les
AdServers des régies. Les Ad Servers
permettent de rassembler des informations telles que les impressions, le CTR
(Click Through Rate), la couverture, les
contacts uniques, l’OTS.
■■ Les outils de Web Analytics : ici le
comportement sur le site des visiteurs
073
provenant de la campane peut être analysé. Grâce à ces outils, on peut trouver
les informations suivantes : le temps
passé sur le site, le taux de bounce, le
contenu le plus consulté, etc.
■■ Base de donnée propre : si des transactions ou des données NAW ont été
demandées au surfeur, ces données
peuvent être pertinentes pour l’analyse
des résultats de la campagne.
Les analyses peuvent porter sur le résultat global de la campagne, par rapport
aux objectifs définis en amont, sur la performance des créations, des différents
formats utilisés, des sites support ou des
bases de données externes, des pages de
conversion du site de l’annonceur et sur
les ratios qualité / prix.
Les conclusions et leçons tirées de cette
campagne publicitaire devront être utilisées pour optimiser l’action suivante.
8.3. Mesurer le rendement d’une action de communication interactive
La définition des objectifs de communication conditionne, tant on-line qu’off-line,
la mesure du ROI. Comme pour les médias
off-line, une gestion cohérente des processus de média planning et d’achat, ainsi
qu’un suivi des différents indicateurs de
performance, permettent de contrôler le
ROI. Il est important de bien comprendre
les divers mécanismes de mesure (différence entre clic et visite, entre le niveau
074
d’implémentation des tags de contrôle et
autres spécifications techniques, ...) afin
d’effectuer correctement ce contrôle et ses
optimisations sous-jacentes.
Grâce à la granularité des données, les paramètres quantitatifs et qualitatifs on peut
associer chaque action à un investissement
précis. Le retour sur investissement de la
campagne peut donc se situer à différents
niveaux, allant du coût par exposition à la
création, de la visite “ordinaire” sur le site,
à la participation à une action ou encore à
un achat réel.
Le ROI peut donc être calculé à différents
niveaux et/ou à partir de diverses combinaisons
■■ Notoriété de la marque : la mesure de «
l’image et de la notoriété de la marque»
s’effectue via un test d’impact (voir aussi
la partie sur les tests d’impact)
■■ Trafic sur le site : les résultats provenant
des outils de Webanalytics tels que le
temps dépensé sur un site web, la fréquence d’une visite, le niveau de participation, etc. permettent d’évaluer la qualité du trafic sur le site de l’annonceur
■■ Achat et chiffre d’affaires : il est possible, via les chiffres provenant des outils
de Webanalytics et/ou des Adservers, de
calculer le ratio entre les investissements
et la valeur d’achat du client. Comme
pour les autres canaux de communication, on peut aussi tenir compte de la
durée de vie du client (“lifetime value”)
dans le calcul du ROI.
■■ Participation et engagement : une
campagne qui fonctionne ne génère
pas seulement un chiffre d’affaires ou
de la notoriété mais peut également impliquer la participation à un concours,
à un forum, le téléchargement d’une
application, un enrichissement de la
base de données e-mail, un apport de
nouveaux membres, etc. Une valeur
(fictive) peut être attribuée à chacune
de ces actions et peut être utilisée
dans le calcul du ROI de la campagne.
8.4. Web Analytics
Qu’est-ce que les web
analytics ?
Il s’agit d’un processus continu de mesure,
de reporting et d’analyse ayant pour but
d’augmenter l’efficacité des activités online. Là où les web analytics n’étaient encore qu’une affaire IT, elle est aujourd’hui
un élément essentiel de la communication
marketing.
Perception du marché
Selon l’étude récente de Forrester, les
investissements européens dans le marketing on-line s’élèveraient à 7,5 milliards d’euros en 2008. Malgré la crise,
on prévoit que ce montant représentera
plus du double en 2012. Les marketing &
communication managers veulent donc,
plus que jamais, comprendre et montrer
l’efficacité et le rendement (ROI) de leurs
investissements. Les web analytics sont
l’outil par excellence permettant de mesurer cela.
Déroulement d’un projet
web analytics
La première étape consiste à déterminer
et à mesurer les facteurs de succès: Combien de visiteurs arrivent sur notre site, que
font-ils, arrivent-ils à atteindre leur but, et
plus encore remplissent/satisfont-ils les objectifs des annonceurs ? Les réponses à ces
questions peuvent être apportées lors d’un
enregistrement ou d’une inscription, mais
aussi lorsque les utilisateurs émettent des
commentaires ou lorsqu’ils donnent leur
avis (satisfaction versus plainte) ou bien
même lors d’un achat on-line.
La phase suivante se concentre sur la recommandation des changements visant
à optimiser l’éfficacité du site. Comment
peut-on obtenir un meilleur rendement du
site web, un plus grand retour sur les campagnes on-line, une meilleure compréhension du buzz autour d’un produit ou d’une
marque, une newsletter efficace, un e-shop
prospère et florissant, etc. Cette phase est
importante car toute plate-forme digitale
peut être mesurée et améliorée.
Le “Web Analytics” évolue vers un “Business Analyctis“ et un “Customer Analytics”.
Les Web analytics ne sont pas un exercice
ponctuel mais un processus réfléchi qui
doit être mené de façon continue. Il doit
être adapté à l’entreprise et/ou à ses des
objectifs marketing. Ceux-ci peuvent varier en fonction des évolutions du marché.
Le cycle d’une analyse web doit donc être
régulièrement mis à jour selon les nouvelles priorités. Lors de la comparaison des
075
données entre différentes périodes, il faudra penser à tenir compte de l’évolution de
la population Internet.
Les outils
“Mettez 10% du budget dans l’analyse web
et 90% dans les cerveaux”.
L’analyse web correspond plus à de l’analyse des données, qui sont générées par les
outils, qu’aux outils, eux-mêmes et qu’aux
possibilités techniques. La connaissance
ne surgit pas des chiffres seuls mais bien
de la manière dont ils sont analysés, mis
en corrélation, interprétés et combinés à
d’autres données à l’intérieur de l’entreprise.
Il existe une multitude d’outils disponibles,
et le choix est influencé par des facteurs tels
que le budget, la gestion, les ressources, le
support, … mais bien entendu également
par les objectifs marketings (e-commerce,
lead generation, intégration de données
externes, possibilités d’exportation, …).
Le choix d’un package adéquat dépend
donc réellement des spécifications, des
restrictions ou exigences/conditions techniques et du budget demandés.
Malgré l’émergence de nombreux outils
au cours des dernières années, on peut relever un certain nombre d’acteurs clefs :
■■ Outils gratuits (Google Analytics, Yahoo! Analytics i.e. Indextools, Microsoft
adCenter Analytics, …).
■■ Packages payants (Omniture, WebTrends, Unica, Nedstat, …).
076
Possibilités d’intégration
A côté de la mesure d’une plate-forme online et du comportement de l’utilisateur,
il est aujourd’hui très important d’avoir une
mesure correcte (et donc une pondération
correcte) des éléments d’évaluation de performance d’une campagne on-line.
Le clic n’est plus depuis longtemps le paramètre
essentiel d’évaluation des campagnes. Via une
combinaison d’outils et de sources de données
(Ad Servers, analyses CRM, bases de données,
…), on peut répertorier le flow complet pré et
post clics d’une campagne et on peut également lier à une campagne un nombre précieux
d’éléments complémentaires tels que le prix
de revient par “Brand Interaction Hour” (une
heure d’interaction avec le consommateur sur
le site), les téléchargements ou les inscriptions.
La définition en amont des KPI’s de la campagne permettra d’implémenter correctement les différents outils de tracking
et de mettre en place les éléments nécessaires à leur intégration, permettant
ainsi d’obtenir des données homogènes.
Le futur
Les web analytics peuvent aujourd’hui aller
plus loin que le simple suivi des comportements des utilisateurs sur un site web. L’analyse des cycles de vie, le test des différents
designs et contenus (multivariate et A/B testing), les trackings de campagnes intégrées
sur divers outils, l’engagement tracking et
le ad & content tracking en fonction du comportement du visiteur (behavioral targeting)
font à présent partie de l’analyse web.
Avec la progression des médias mobiles
et des applications du Web 2.0, l’analyse
du web évolue aussi dans cette direction.
Le tracking mobile sur le contenu via l’iPhone
est parfaitement possible, mais également la
mesure des technologies telles qu’Ajax, Flex
ou Air pour les applications du Web 2.0, bien
que ce soit encore dans certains cas un travail fastidieux.
chiffres doivent être analysés comme des
“tendances”, et non comme une science
exacte car la collecte de diverses sources de
données peut laisser apparaître certaines
différences. Il est donc crucial d’analyser les
bons indicateurs et de voir si les tendances
sont à la baisse ou à la hausse, de comprendre la nature de la relation entre l’audience
et le groupe cible, etc.
Applications spécifiques pour les Web
Analytics
Les web analytics vont souvent de pair avec
un large spectre d’outils semblables. La
plupart des outils de web analytics offrent
divers packages, allant de l’outil pour webmaster, où un certain nombre d’éléments
de base peuvent être testés en fonction de
l’expérience de l’utilisateur ou du projet, à
l’outil CRM intégré et aux applications MIS
qui peuvent suivre le cycle de vie cross-média du client.
Il est possible de comparer la valeur des différents canaux de communication les uns
par rapport aux autres. Le taux de réponse
d’une action de direct marketing peut, par
exemple, être comparé à avec une communication e-mail, le temps passé sur un
site web promotionnel peut être comparé
avec le temps passé en contact d’un spot
TV, l’effet de branding peut être mesuré de
manière cross-média. La force de combinaison des différents médias peut également
être analysée et optimisée.
Il s’agit donc plus que de chiffres “après les
faits”. À l’aide de tels packages, des évaluations très précises peuvent être faites en ce
qui concerne la conversion, la participation
ou le ROI en général.
8.5. Comparaison des
différents médias
Par rapport aux différents médias, la partie
campagne on-line est de loin le canal qui
soit le plus facile à mesurer. Mais le défi est
de donner un aperçu des bonnes données
afin de pouvoir évaluer le succès global
d’une campagne.
Comme précisé précédemment, tous les
077
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Cadre juridique de la publicité on-line
Contrairement aux idées reçues, Internet n’est pas une zone de non-droit où
tout serait permis. La publicité on-line est
soumise à un cadre juridique strictement
délimité: diverses législations, tant belges
qu’européennes, la réglementent, tandis
qu’une jurisprudence, en plein développement, fournit de plus en plus de points
de repère.
9.1. La loi et
le marketing interactif
En Belgique, les principaux textes légaux
en matière de marketing interactif sont les
suivants :
INTEGRATION
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9. Cadre légal et sécurité
■■ la Loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques
du commerce et sur l’information et la
protection du consommateur (LPC);
■■ la Loi du 8 décembre 1992 relative à la
protection de la vie privée à l’égard des
traitements de données à caractère personnel (Loi sur la vie privée);
■■ la Loi du 11 mars 2003 sur certains aspects juridiques des services de la société de l’information (Loi sur le e-commerce);
■■ l’arrêté Royal du 4 avril 2003 visant à
réglementer l’envoi de publicités par
courrier électronique.
Il est à noter que des règles spécifiques peuvent s’appliquer selon l’objet de la publicité
envisagée. Tel est par exemple le cas des jeux
de hasard, des médicaments, du tabac, de l’alcool, etc. Il faut également tenir compte des
droits d’auteurs et du droit des marques, des
droits de la personnalité (dont notamment le
droit à l’image), des dispositions relatives à la
protection des mineurs, du respect des bonnes mœurs, des droits fondamentaux, etc.
La plupart de ces lois ont été adaptées au
cours des dernières années pour se conformer aux législations européennes.
La loi sur la protection du consommateur
(LPC) s’applique à toute publicité en général et vise donc tant la publicité “off-line” qu’
“on-line”. La loi relative à la protection de la
vie privée est également d’application pour
la publicité “off-line” et “on-line”, du moins,
s’il est question d’une ou plusieurs formes
de traitement électronique des données à
caractère personnel.
La loi du 11 mars 2003 sur le commerce
électronique prévoit en outre des règles
particulières qui concernent uniquement la
publicité électronique.
a. La LPC
La LPC peut être considérée comme le texte
de base en matière de publicité en ce qui
concerne la réglementation de toutes formes de publicité. Beaucoup de notions de
base, telles que celle de “publicité” sont ici
définies par cette loi.
La LPC prévoit en premier lieu quelques
principes généraux tels que l’interdiction des
pratiques commerciales déloyales. La jurisprudence a précisé ce qui doit être considéré
comme déloyal.
En outre, la LPC consacre un chapitre à la publi-
079
cité. Elle prévoit des règles spécifiques concernant la publicité comparative et trompeuse, les
informations de base que doit contenir chaque
message publicitaire, les critères d’interdiction,
les sanctions, les procédures à suivre en cas
d’infraction, etc.
ment des données. En cas de consentement
verbal, il est souvent difficile de fournir une
telle preuve.
b. La Loi sur Vie privée
Il faut enfin noter que le traitement de certaines données à caractère personnel est soumis à des conditions supplémentaires extrêmement strictes. C’est notamment le cas lors
du traitement des données dites sensibles,
telles que, par exemple, les données médicales et données relatives aux convictions
personnelles et origines ethniques.
Tout “traitement des données à caractère
personnel”, électronique ou non est soumis
à des conditions strictes. Le champ d’application de la loi est très large. Toute collecte
et traitement de données relatives à une
personne physique (telle que le nom, l’âge,
sexe, ou plus généralement toute forme
d’information qui peut directement ou indirectement mener à l’identification de la
personne) sont soumises aux conditions
que fixe la loi. Une adresse électronique (à
l’exception des adresses génériques telles
que [email protected]) et un numéro de téléphone portable sont considérés comme des
données à caractère personnel.
Ainsi, lorsqu’une action publicitaire donne
lieu à la collecte ou à la manipulation de
données à caractère personnel, la loi impose
de mentionner une série d’informations élémentaires, dont les principales sont le nom
et l’adresse du responsable du traitement
des données, les finalités du traitement,
etc. En outre, lorsque l’annonceur souhaite
envoyer des courriers électroniques publicitaires, il ne peut le faire que s’il obtient le
consentement préalable de son prospect
(opt-in). En cas de contestation, la charge
de la preuve qu’un tel consentement fut
donné, repose sur le responsable du traite-
080
En outre, l’intéressé doit pouvoir se désinscrire facilement et à tout moment (opt-out).
Dans tous les cas, il convient d’indiquer que
chaque traitement de données à caractère
personnel doit préalablement faire l’objet
d’une déclaration auprès de la Commission
de la protection de la vie privée, communément appelée “Commission Vie Privée” (voir
aussi http://www.privacycommission.be/fr).
c. La Loi sur le commerce
électronique
En imposant aux éditeurs de sites Internet
des mentions obligatoires telles que leurs
coordonnées géographiques, la loi permet
une identification aisée de ces éditeurs.
Depuis la modification de la loi, en 2004, il
n’est plus exigé de mentionner explicitement
qu’une communication est une “publicité” si
cela ne fait aucun doute. Une telle obligation
ne subsiste que lorsqu’il ne ressort pas clairement et de manière non équivoque de la
publicité, qu’il s’agit d’une publicité.
d. La Loi relative aux communications électroniques
L’article 129 de la Loi sur les communications
électroniques impose aux responsables de
sites Internet de donner à l’utilisateur la possibilité préalable de refuser l’utilisation des
cookies et donc le traitement et l’enregistrement des données. Il faut en outre informer l’utilisateur de manière claire et précise
quant aux finalités du traitement et quant à
ses droits. Il est recommandé d’inclure dans
les conditions générales une explication relative à la possibilité de configurer le moteur
de recherches dans le but d’éviter toute utilisation de cookies.
9.2. Le marketing
interactif et la loi
Dans la mesure où toutes les formes de marketing interactif, énumérées ci-dessous, ont
pour but de promouvoir la vente de produits
ou de services et que cette promotion se fait
par le biais du média Internet, les dispositions de la LPC et de la loi sur le commerce
électronique doivent être respectées pour
toutes ces formes de marketing.
Les dispositions visées par la loi sur la vie privée seront applicables dès que le message
publicitaire implique le traitement de données à caractère personnel.
a. Website &
“display advertising”
Le site web est “un service de la société de
l’information” et, à ce titre soumis (malgré
la loi LPC) à la loi sur le commerce électronique. Certaines dispositions spécifiques
lui seront applicables dans l’hypothèse où
il y est fait la promotion de produits ou de
services mais aussi s’il y est présenté, de
manière positive, l’image d’une entreprise,
d’une organisation ou d’une personne (ce
qui est le cas pour pratiquement tous les
sites commerciaux).
Les communications d’un site web qui renvoient vers d’autres sites (commerciaux) tels
que des noms de domaine, des adresses
e-mail ou des liens hypertextes, peuvent
également échapper aux exigences de la loi
sur le commerce électronique relative à la
publicité en ligne, à condition que ces liens
soient élaborés de manière indépendante,
et plus particulièrement, sans contrepartie
financière de l’annonceur. D’autres communications à caractère clairement publicitaire, telles que le “display advertising”
(les bannières, les messages interstitiels, les
“pop-ups”, etc.), mais aussi les “métatags”,
payants ou gratuits, et les “hyperliens”, sont
également qualifiées de communications
commerciales, soumises à la loi sur le commerce électronique.
b. E-mail marketing/
Mobile marketing
Outre les e-mails, les SMS et les MMS, les
“chats”, la vidéoconférence ou les messages
laissés dans les boîtes vocales téléphoniques sont également considérés comme
des “communications électroniques”, soumis à un régime spécial dans la loi sur le
081
commerce électronique.
Aucun courrier électronique ne peut être
adressé sans le consentement préalable et
spécifique du destinataire. Ce système de
l’”opt-in” est une réaction au phénomène
du “spamming”, c’est-à-dire l’envoi massif
de courriers électroniques publicitaires non
sollicités.
Un arrêté royal du 4 avril 2003 prévoit néanmoins deux exceptions à l’exigence de
consentement préalable : pour les publicités
adressées aux clients existants à des conditions bien spécifiques, d’une part, et celles envoyées aux personnes morales, d’autre part.
Sauf quand il satisfait aux exceptions prévues
par la loi, le système de l’opt-in pose en pratique un réel problème pour les prestataires
de la publicité électronique : en effet comment obtenir un consentement préalable
sans pouvoir passer par le téléphone ou un
courrier classique ? Tout premier contact par
voie électronique ayant pour but d’obtenir
le consentement explicite du destinataire est
en effet susceptible d’être interprété comme
une publicité interdite s’il ne se limite pas à
cette seule demande de consentement.
Dans une communication du 1er octobre
2004, le Ministre de l’économie, s’appuyant
sur un jugement du Tribunal de première
instance de Nivelles du 26 novembre 2003,
affirmait que l’envoi d’un premier courrier
électronique (“e-mail de qualification”),
moyennant le respect de certaines conditions, n’est pas contraire aux dispositions
de la loi sur le commerce électronique.
Ce principe est toutefois discuté.
082
En outre, le mail publicitaire doit prévoir un
système d’ “opt-out” : il faut indiquer, dans
l’e-mail, de manière claire et compréhensible, les possibilités de s’opposer à l’avenir à
la réception de telles publicités et mettre à
disposition un moyen efficace pour exercer
ce droit par la voie électronique.
c. Viral marketing
Le marketing viral est une forme électronique
de publicité “bouche à oreille” où l’intéressé
est invité à répandre lui-même le message
publicitaire. Les communications de marketing viral sont souvent “dissimulées” sous une
couverture ou sous une forme humoristique
ou ludique, susceptible de cacher parfois la
nature publicitaire du message, à tout le
moins dans un premier temps.
L’intéressé doit bien entendu avoir le choix
de transférer ou non le message publicitaire
concerné.
Le caractère publicitaire doit toujours apparaître de façon non équivoque dès réception du message ou ce message doit obligatoirement indiquer la mention “publicité”.
Dans la mesure où le destinataire est invité
à colporter le message à ses connaissances
et, ce faisant, à mettre l’annonceur en copie,
ce dernier ne peut se servir, en aucun cas,
des adresses ainsi obtenues, pour des campagnes publicitaires de marketing direct. Il
existe, depuis 2008, des indications de la jurisprudence et du gouvernement qui semblent finalement indiquer que toute forme
de marketing viral à des fins commerciales
encoure un risque légal.
d. “Gamevertising” et
“Advertainment”
Gamevertising et Advertainment se présentent généralement sous la forme de marketing viral. Les règles énoncées précédemment s’appliquent donc à ces cas.
En outre, il faut tenir compte des règles applicables aux jeux et concours en général.
Les jeux organisés à des fins publicitaires
sont dès lors soumis à la loi LPC (article 94
11 7°) de sorte qu’ils ne peuvent, en aucun
cas, éveiller chez le consommateur l’espoir
ou la certitude d’avoir gagné ou de pouvoir
gagner un produit, un service ou un avantage quelconque par l’effet du hasard.
Dans la mesure où il est question d’un jeu où
la mise financière directe ou indirecte est exigée et où le gain ou la perte est dépendant du
hasard, il faut tenir compte du fait que de telles activités peuvent être considérées comme
des jeux de hasard et que, dans ce cas, elles
sont soumises à la loi sur les jeux de hasard.
Le secteur des jeux de hasard connaît actuellement de profonds bouleversements et
diverses propositions de loi sont débattues.
Il s’agirait de soumettre aussi bien l’organisation de jeux de hasard (y compris les paris
off-line et on-line, les tournois de poker, …)
que de la publicité pour de tels jeux de hasard à des conditions plus sévères. On peut
se demander si une telle réglementation est
bien compatible avec la libre concurrence
et la libre circulation des marchandises et
services et si une réglementation à ce point
sévère est réellement légale.
Dans l’intervalle, toute forme de publicité
pour des jeux de hasard non autorisés (y
compris les tournois de poker et les paris)
reste en tout cas interdite et sévèrement
punissable par la loi.
e. Social marketing
A l’heure actuelle, il n’existe pas encore de
règle spécifique qui viserait en particulier le
marketing social.
Il est évident que les règles décrites ci-dessus
provenant des lois sur les pratiques du commerce (LPC) et sur le commerce électronique
sont d’application pour des activités de social
marketing au sein des réseaux sociaux.
Lors de telles actions, une attention particulière doit être portée au respect des obligations imposées par la loi sur la protection
des données à caractère personnel.
De plus, lors d’actions de marketing social,
et plus encore que pour des actions de marketing interactif, des questions se poseront
inévitablement quant au droit à l’image, au
droit d’auteur, à la la responsabilité relative
au contenu généré par les utilisateurs (user
generated content), etc.
083
10. Campagnes gagnantes
DID YOU KNOW?
Afin de démontrer l’efficacité du marketing digital au monde de la publicité belge,
l’IAB organise chaque année, en collaboration avec RMB, les Cyber Lions Awards Belgium,
qui couronnent les perles créatives de la publicité interactive belge.
Les Mixx Awards récompensent, en collaboration avec Inside Internet, les meilleures
campagnes interactives et digitales.
• The jack of spades
and the jack of hearts
are drawn in profile
10.1. Cyber Lions Awards Belgium
• The queen of spades
holds a scepter and is
sometimes called
“the bedpost queen”
Afin de stimuler la créativité du marketing digital et de présenter les perles créatives de la
publicité interactive belge aux Cyber Lions Awards internationales (festival de la publicité à
Cannes), l’IAB organise, en collaboration avec RMB, l’édition belge de ce festival. Un jury composé de créatifs belges juge toutes les campagnes selon trois catégories, “Interactive campaign”, “Online advertising” et “Viral advertising”, et attribue pour chacune d’elle trois gagnants.
• The king of hearts has
a sword behind his
head, which makes
him “the suicide king”
Catégorie Online advertising
• The king of diamonds
is drawn in profile
and is the only king
without a sword,
which makes him
“the man with the axe”
We pay attention to
the tiniest details.
That’s our job.
Agence : Boondoggle
Annonceur : Axion - Dexia
Campagne : Axion - Banner concerts
Les banques et les jeunes, a priori ce n’est pas le grand
amour. C’est pourquoi, Axion a trouvé un moyen pour
donner un coup de pouce aux jeunes groupes musicaux et ainsi positionner le compte jeune d’Axion.
Agence : Boondoggle
Annonceur : Volvo
Campagne : Personalized Website
Volvo a lancé une décoration originale du modèle
C30 avec 20 motifs autocollants différents. Via une
campagne de bannering, vous pouviez personnaliser le site de l’éditeur avec ces modèles et ensuite
votre propre C30.
the parking lot | complete solutions online and offline | t: +32 2 305 49 36 | www.theparkinglot.com
085
Catégorie Interactive campaigns
Catégorie viral advertising
Agence : Boondoggle
Annonceur : Axion - Dexia
Campagne : Axion - Banner concerts
Agence : Duval Guillaume
Annonceur : Komatsu
Campagne : Precision E-mailing
Les banques et les jeunes, a priori ce n’est pas le grand
amour. C’est pourquoi, Axion a trouvé un moyen pour
donner un coup de pouce aux jeunes groupes musicaux et ainsi positionner le compte jeune d’Axion.
Via une campagne d’e-mailing avec un lien vers une vidéo, Komatsu a prouvé la précision de leurs machines.
L’e-mail était tapé par un stylo lui-même tenu par une
machine Komatsu.
Agence : Famous
Annonceur : Proximus
Campagne : Generation Movie Project
Agence : Boondoggle
Annonceur : Berlitz
Campagne : The ‘Out of Focus’- reply
Proximus a voulu rapprocher les gens en leur permettant de créer un petit film. Le visiteur pouvait
choisir plusieurs frames et mettre en forme le spot
lui-même. Les meilleures créations ont ensuite été
choisies pour un spot publicitaire TV.
Via le message ‘out of office’ quelque peu modifié et
comprenant des foutes d’orthographe amusantes,
Berlitz a fait la promotion de ses cours de langue.
Agence : Boondoggle
Annonceur : Vlaamse Overheid
Campagne : Het testament van ...
Le gouvernement belge voulait sensibiliser les jeunes sur leur conduite. Mais ceux-ci ne veulent rien
entendre du gouvernement. Ils préfèrent écouter
leurs amis, en remplissant et en envoyant le testament on-line de son ami chauffard.
086
087
10.2 Mixx Awards Belgium
Le jury des “Marketing and Interactive Excellence (MIXX) Awards Belgium” juge et récompense le meilleur du marketing digital et interactif. Contrairement aux Cyber Lions Awards,
où l’on juge uniquement la créativité, le jury des MIXX Awards évalue toutes les facettes d’une
campagne, à savoir : la stratégie, la création, la sélection des médias et l’efficacité (ROI).
Parmi les 105 campagnes enregistrées, les campagnes nominées par le Jury 2009 pour les 4
catégories (brand awareness, product launch, direct response) figurent ci-dessous. Lors d’une
grande cérémonie de remise des prix, avec plus de 600 marketeers présents à Tour & Taxis, les
médailles d’or, d’argent, de bronze seront décernées. Vous retrouverez plus d’informations au
sujet des campagnes dans la section “Case Studies” de l’onglet Knowledge Center, disponible
sur le site web de l’IAB (www.iab-belgium.be).
Agence : Tequila/Agency.com
Annonceur : Delhaize
Campagne : Pixar
Pour le lancement des cartes à collectionner de
PIXA, Delhaize voulait optimiser l’interactivité entre
l’on-line et l’off-line. Le défi était de garder l’attention et l’intérêt sur une longue période (pendant
presque 3 mois).
Agence : Boondoggle
Annonceur : Axion - Dexia
Campagne : Axion - Banner concerts
Agence : Proximity BBDO
Annonceur: Belgacom
Campagne: “Internet is mine”
088
La campagne originale “Internet is mine” a donné
la crédibilité nécessaire à Belgacom et a amélioré
la notoriété de son offre low cost.
De jeunes groupes musicaux ont littéralement été
mis en boîte, un morceau a été enregistré et diffusé
dans une banner. La marque des jeunes Axion a
ainsi démontré son dynamisme et la campagne
réussie a généré de l’interactivité en dehors des
médias traditionnels.
Agence : Amphion
Annonceur : Coca Cola
Campagne : Wishmas Tree
Agence : Ogilvy
Annonceur : Ford Fiesta
Campagne : Famehousse
Une campagne intégrée qui joue sur la magie de
Noël au profit d’une bonne cause en utilisant la formule bien connue des publicitaires : “Think global,
act local”.
La campagne était basée sur une plate-forme
d’activation baptisée la “Ford Fiesta Famehousse”.
Un positionnement clair vers les jeunes de notre
époque qui veut que la voiture soit le reflet de ses
valeurs, l’expression de sa personnalité, etc.
089
Agence : These Days
Annonceur : Nokia
Campagne : Nokia Xpress Music
Agence : Happiness Brussels
Annonceur : Toyota
Campagne : Toyota iQ Font
Avec le 5800 XpressMusic, Nokia s’est positionné en
tant que marque de GSM et de musique. Le GSM
contient des playlists qui permettent à l’utilisateur
de personnaliser son GSM. La complémentarité entre l’on-line et l’off-line (spots radio) a contribué au
succès de la campagne.
Objectif : promouvoir l’iQ auprès des 18-35 ans sans
dépenser de budget média. Comme dit l’adage
bien connu des agences de publicité: «Quand on
n’a pas d’argent pour acheter de l’espace média, on
fait du buzz». Traduction: faire du marketing viral
dans les médias sociaux.
Agence : These Days
Annonceur : Nokia
Campagne : Nokia Supernova
Début 2009, le Nokia Supernova est apparu, sans
explications et sans adresse de contact, dans la
boîte aux lettres d’une série de bloggers, et a été
livré personnellement. 1er objectif : découvrir de
quel blogger vient le gsm. 2e objectif : lancer des
rumeurs autour de la marque.
Agence : Boondoggle
Annonceur : KDMA
Campagne : Baby Elephant
Objectif de la campagne : augmenter fortement le
nombre de visiteurs du Zoo, à savoir 200.000 visiteurs en plus ou une croissance de 18%. La naissance médiatisée de l’éléphant asiatique était le
personnage central dans cette campagne unique
et pleine d’émotion.
Agence : LBi
Annonceur : Touring
Campagne : TA 2009
Touring Assistance désirait recruter de nouveaux
clients et en apprendre davantage sur les membres
existants à l’occasion de la grande transhumance
estivale. Pour ce faire, ils ont construit une campagne fortement axée sur le CRM (Customer Relationship Management).
090
091
11. Annexes
11.1. Formats et Standards
Les recommandations techniques pour
le Display advertising et les standards de
l’IAB ont été réalisés par la Taskforce Webvertising, en collaboration avec les régies
publicitaires et les éditeurs. Ils travaillent à la
simplification du travail des différentes parties dans le cadre de la création, production
et diffusion. Cette version retravaillée peut
être consultée sur le site web de l’IAB dans la
partie Toolbox (www.iab-belgium.be).
a. Pourquoi des formats et
des standards ?
La standardisation est synonyme de maturité:
la professionnalisation d’un marché suppose
la mise en place de formats standard clairs qui
facilitent la tâche de tous les acteurs. La définition d’une taille fixe pour différents formats
(leaderboard, skyscraper, voir ci-dessous)
permet ainsi aux éditeurs d’intégrer aisément
la publicité dans la structure de leur site, aux
agences créatives de rationaliser la production (même taille pour tous les sites) et aux
annonceurs d’obtenir une installation rapide
de la campagne. Les spécifications techniques
de l’IAB rassemblent ainsi une liste de prescriptions dont le respect assure cette rapidité
de mise en place par l’ensemble des régies
publicitaires membres de l’IAB.
La standardisation ne s’applique bien évidemment qu’aux formats les plus utilisés.
La souplesse du web permet par ailleurs aux
concepteurs de réaliser des créations “hors format” par définition non “standardisables”. Tout
092
comme pour les supports classiques, ce type
de création “hors format” demande toutefois
un dialogue préalable avec les régies publicitaires pour s’assurer de l’accord des éditeurs
et/ou du bon fonctionnement technique.
D’un point de vue technique, la standardisation des formats publicitaires est une question
de taille, de poids et de format du fichier.
Taille (pixel)
La taille est exprimée en pixels, soit l’unité
de mesure d’une image numérique. Notons
qu’un pixel n’a pas de dimensions “métriques” fixes. La taille en centimètres d’une
bannière de 728x90 pixels dépend de la résolution et de la taille de l’écran sur lequel
est affichée la bannière.
Poids (Kb)
Le poids est exprimé en octets et plus précisément en kilo-octets (Ko). La bannière
standard (leaderboard) mesure par exemple 728x90 pixels et pèse 40 Ko. Plus une
bannière est “lourde”, plus le temps de chargement est long. Si le poids est trop élevé,
il y a donc un risque que votre bannière ne
s’affiche pas au moment où l’internaute
parcourt une page. Du point de vue de
l’éditeur, une bannière lourde peut retarder
le chargement de toute la page et inciter les
internautes à changer de site. Grâce au développement des connexions de type “large
bande”, le poids peut cependant être revu à
la hausse tout en gardant à l’esprit que 3%
des connexions privées sont toujours en
bas débit.
Le poids a par ailleurs un impact sur le coût
de diffusion.
Formats informatiques
Le format informatique est déterminé par
les possibilités techniques d’Internet ainsi
que par les recommandations d’utilisation. Seuls quelques formats sont techniquement utilisables. Certains sont donc
recommandés et ils déterminent les possibilités créatives. Il s’agit principalement
des formats JPG, GIF et Flash (Adobe). On
utilise le JPG pour un visuel statique, le GIF
pour un visuel statique ou animé et le Flash
pour les animations, le son ou la vidéo. Le
format Flash est le principal format “Rich
Media” qui permet de véritables créations
multimédia (texte, image, son, vidéo).
b. Les formats standard de
l’IAB
Les régies membres de l’IAB, en accord
avec les autres acteurs (agences créatives,
agences média, …) ont construit une fiche
simplifiée reprenant les principaux formats
et les spécifications techniques pour la production du matériel publicitaire.
Universal Ad Package
la plupart des éditeurs/régies offrent ces formats, on peut obtenir une meilleure audience
avec un nombre limité de formats.
Cette approche a pour but de faciliter l’utilisation d’Internet en tant que média publicitaire. Les éditeurs peuvent en tenir compte
lors de la création ou des adaptations de leur
site. Les annonceurs voient leurs frais diminuer et la planification d’une campagne dans
différents pays s’en trouve simplifiée.
Leaderboard
Overlayer
Ce document est disponible sur le site de
l’IAB: (http://www.iab-belgium.be)
Medium
Rectangle
c. Universal Ad Package
Etant donné la demande de tous les acteurs du
marché d’une offre standardisée de formats, la
préférence va bien entendu aux formats les plus
populaires. Sur base du standard de l’IAB US,
l’IAB a donc créé un Universal Ad Package, qui
rassemble les formats les plus utilisés (728x90,
300x250, 160x600, 180x150). Etant donné que
d. Formats non
standardisés
Il s’agit, par définition, de tous les formats
093
qui ne sont pas repris dans la liste des formats standard de l’IAB. Ces formats peuvent
être répartis en deux catégories :
1. Les formats basés sur les standard IAB
S’ils ne respectent pas l’une ou l’autre prescription (taille, poids, format informatique),
ces formats ne sont plus considérés comme
standard.
2. Les formats “non standardisables”, ou
composés de plusieurs formats standard
Internet offre une variété infinie de possibilités créatives. Certains formats non
standard font partie d’une offre structurée, et ne nécessitent pas de mise en place
particulière par le site. En voici quelques
exemples :
Splash pages
Layer ads : (Overlayers, Interstitials, Superstitials) créations Flash qui s’affichent
par-dessus la page d’un site ou entre deux
pages intérieures, et se ferment automatiquement.
A. Ad Servers
Road Blocks : généralement composés
d’une Banner et d’un ou de deux Skyscrapers affichés simultanément.
Splash pages : page publicitaire affichée
avant l’accès au site lui-même.
094
Click Box : format propriétaire lancé par la
régie BEWEB pour accueillir spécifiquement
toutes les campagnes en pay per click et
ainsi séparer clairement réseau de diffusion
au CPM et réseau de diffusion au CPC.
11.2. Outils
Road Blocks
Take-over
Overlayers
Expandable ads
Expandable ads : créations basées sur un
format standard, mais intégrant une fonction “mouse over”. Lorsque le surfeur passe
sa souris sur la création, il déclenche l’ouverture d’un panneau supplémentaire.
D’autre part, il est possible de créer des formats
exceptionnels à l’occasion d’une campagne et/
ou spécifiquement pour un site déterminé.
L’utilisation de ces types de formats peut
entraîner des négociations supplémentaires
avec l’éditeur et/ou la régie. Elle peut aussi
exiger un temps d’installation plus long.
Souvent, de tels formats sont choisis afin
de travailler avec un fournisseur Rich Media
(tels que Eyewonder, Eyeblaster, Unicast, …).
Clickbox
Take-over : publicité qui se font dans le
background du site et qui peut être combinée à un medium rectangle.
Outil incontournable de la publicité on-line, l’Ad
Server est une application (programme web)
servant à la gestion des campagnes publicitaires.
Cet outil permet :
■■ L’hébergement des bannières publicitaires (visuels, etc.).
■■ La diffusion des campagnes sur les site
web en fonction des différents paramètres (site web, section du site, date,
environnement du surfeur, type de
connexion Internet, etc.).
■■ La récolte de données statistiques (nombre d’affichages, nombre de personnes
qui ont vu la publicité, heure à laquelle
la publicité a été vue, nombre de personnes qui ont interagi et/ou cliqué sur la
publicité, etc.).
a.1. Le mécanisme de base
de l’Ad Serving
■■ Le visiteur arrive sur la page;
■■ Les informations de la page et du visiteur
sont envoyées à l’Ad Server (quelle page,
position sur la page, type de PC, type de
connexion, pays où se trouve le surfeur);
■■ La bannière appropriée est sélectionnée et
affichée sur la page;
095
■■ Interaction possible par l’utilisateur (clic);
■■ Les informations statistiques sont comptabilisées et stockée dans l’Ad Server;
■■ Un rapport statistique est transmis au
client sur base des résultats/informations
enregistrées.
a.2. Ad Servers éditeurs/
régies et Third Party
Ad Servers
Il existe deux types d’Ad Servers :
■■ Ad Server Publisher : Sont ceux utilisés par
les éditeurs (site web) ou leurs régies publicitaires qui permettent de diffuser les campagnes, de gérer les espaces publicitaires et
d’établir des rapports de campagne.
■■ Ad Server Agency/Advertiser : Communément appelés “third-party Ad Server”
sont ceux utilisés par les agences média ou
annonceurs. Un Ad Server Third Party permet d’avoir une source unique pour les statistiques de la campagne et la maintenance
du matériel publicitaire. Le third-party est
également utilisé pour connaître la déduplication des données statistiques entre
différents diffuseurs (site web/régies).
a.3. Visiteurs uniques :
plafond de fréquence
(frequency capping)
Le principe de base du “frequency capping” est
qu’une annonce n’est montrée qu’un nombre
limité de fois au même utilisateur pendant une
certaine période. Il s’agit d’un contrôle de l’OTS
096
(Opportunity To See), qui permet d’éviter une surexposition des visiteurs fréquents d’un site. En
général, on suppose que cette démarche mène
à un résultat maximal (taux de clics) par visiteur
et qu’ainsi, la campagne peut atteindre un
nombre maximal de visiteurs d’un site web.
Les impressions redondantes du même utilisateur sont évitées et par conséquent, le taux
de clics pour une campagne est souvent plus
élevé lorsque le capping est utilisé.
De même, le frequency capping est utilisé
pour éviter la surcharge publicitaire si le format utilisé peut s’avérer intrusif et par là, respecter la qualité de surf sur un site web
a.4. Post-clic & post-viewtracking
Le post-clic et post-view sont les deux piliers
du mécanisme de post analyse. Ce mécanisme
permet de tracer les actions d’un surfeur sur
un site après qu’il ait vu (post-view) ou cliqué
(post-clic) une publicité.
Lorsqu’un surfeur voit une/clique une publicité, un “cookie” est déposé sur son PC. Plus
tard, lorsqu’il fera une action spécifique (visite,
inscription, commande, …) sur le site de l’annonceur, ce cookie sera lue et interprétée.
L’annonceur sera alors capable via l’analyse
statistique de savoir si sa campagne publicitaire à apporté de nouveaux clients, généré
des ventes, augmenté son taux de fidélisation/de rétention, etc.
Le nombre de visiteurs sur le site web d’un
annonceur ou les actions spécifiques sur
son site web peuvent ainsi être rattachés à
la campagne. Schématiquement parlant, on
obtient le cheminement suivant:
l’analyse permet de le détecter automatiquement et lui envoyer un autre message.
Exemple :
Lors d’une visite sur le site, un visiteur est exposé à une campagne. Il a remarqué la campagne mais il n’a pas cliqué dessus. Après
avoir vu la campagne en ligne sans avoir
cliqué sur l’annonce, le même visiteur arrive
sur le site web de l’annonceur où il découvre
l’offre qui faisait l’objet de la campagne. L’Ad
Server (qu’il s’agisse de la version éditeur/
régie ou Third party) reconnaît le cookie qui
a auparavant été envoyé par la campagne
au visiteur et sauvegarde les informations
appropriées. Ce type de traçage fournit donc
des informations intéressantes par rapport à
l’impact d’une campagne en intégrant l’effet
“au-delà du clic”.
■■ Un surfeur voit une bannière pour un
soda à l’orange mais ne visite pas le site
■■ L’analyse post-view/post-clic détecte son
manque d’intérêt
■■ Lorsque le surfeur verra une publicité du
même fabricant, l’Ad Server ne lui montrera plus le soda à l’orange mais celui au
citron et ainsi de suite.
a.5. Outils pour l’optimisation
Les Ad Servers sont également utilisés
comme outils d’optimisation automatique
de campagnes.
Cette optimisation est principalement basée
sur le taux de clics (ou leads) et agit automatiquement en fonction de critères préétablis. L’Ad Server peut par exemple remplacer
automatiquement une bannière qui n’atteint
pas le taux de clics paramétré par une autre
bannière. Il peut également stopper la diffusion de la campagne sur telle ou telle page
en fonction du même critère et donner plus
de visibilité aux formats/messages qui montrent un bon taux de performance.
Si un surfeur ne réagit pas à une publicité,
Cette technique s’appelle du “retargetting”,
il s’agit d’un “re-ciblage” du surfeur sur base
de son interactivité avec la publicité et/ou
le site web de l annonceur.
a.6. Pénétration du Rich
Media : large bande, versions logicielles actualisées,
possibilités des navigateurs
La forte pénétration de la large bande et les
possibilités offertes par de meilleurs navigateurs ont considérablement augmenté
l’usage du “Rich Media”. Les annonceurs
peuvent être plus démonstratifs dans leurs
créations en utilisant de la vidéo ou d’autres
formats comme le Flash (Macromedia).
L’utilisation de ces technologies permet un
travail d’image, avec des créations spectaculaires qui permettent une interaction
poussée avec le surfer sans qu’il n’ait à être
redirigé vers le site de l’annonceur.
Le Rich Media est principalement utilisé
097
pour diffuser des vidéos et mesurer les interactions (durée de vision moyenne de la
vidéo, vision unique ou multiple de la vidéo,
clic sur play ou pause ?).
Le Rich Media permet de diffuser plus de
contenu dans une publicité mais aussi du
contenu de meilleure qualité et surtout
plus interactif avec le surfeur comme par
exemple des mini jeux, mini moteurs de
recherche, etc.
a.7. The future is now !
Après la progression des USA et de la Grande Bretagne, à présent la Belgique s’intéresse également à l’“Audience Management”.
Les éditeurs et les annonceurs sont de plus
en plus nombreux à se rallier à une vision
où les campagnes ne sont plus uniquement
affichées en fonction du contenu d’un site,
d’une rubrique ou d’une page spécifique
mais aussi sur base d’informations sur le
comportement et/ou sur le profil du visiteur. Au cours des dernières années, certaines entreprises se sont spécialisées dans
cette niche et leur exemple est suivi.
Le principe général de l’approche basée
sur le comportement du visiteur (behavioral targeting) est de lui montrer les campagnes qui ne se rapportent pas uniquement
à la partie du site qu’il est en train de visiter
mais aussi en fonction des thématiques des
pages qu’il a visitées précédemment.
site. Il ne sera plus uniquement confronté
aux campagnes génériques du canal “voyages”, mais aussi à des campagnes liées à
l’automobile puisqu’on a pu déterminer de
son parcours sur le site qu’il est intéressé
par ce sujet.
L’approche basée sur le profil (profile targeting) constitue un autre pas en avant. Dans
ce cas, on couple une base de données
d’utilisateurs à un Ad Server. Cela permet
de diffuser des campagnes en fonction
des paramètres sociodémographiques du
visiteur.
Par ailleurs, le ciblage contextuel se développe dans la foulée des programmes
et outils SEA qui font le succès des “textads” sur les moteurs de recherche. De plus,
l’annonce publicitaire est montrée dans un
contexte pertinent pour l’annonceur. Le
creative re-targeting est également une
forme de ciblage en progression. La publicité est affichée au cours de la deuxième
phase d’une campagne à un utilisateur
lorsque celui-ci a été exposé à la première
phase de la campagne.
L’online video advertising sous toutes ses
formes est également un sujet “chaud” du
moment. Les sociétés spécialisées en technologie publicitaire on-line élargissent
actuellement leurs offres concernant le
ciblage et les outils de programmation, la
plupart investissant sur des plates-formes
Rich Media intégrées.
B. Web Analytics
b.1. Produits
Mode
Pricing
SEM
Testen &
Content
Targeting
Mobile
Measurement
Exports &
datawarehouse
Comments
AT Internet
(Xiti)
ASP
Fee mensuel
En construction
En construction
Intégré
Manuel, automatique
et planifié : XML, Access,
CSV, …
Acteur français. Les solutions
sont robustes et raisonnables, avec une interface
utilisateur orientée vers les
marketeers.
Coremetrics
ASP
Licence ou
fee mensuel
Bid Manager:
Coremetrics
Search 7
A/B testing, Product
et Advertising targeting
Live Profile' warehouse,
API’s et application robuste
om data te exporteren en
correleren
Solution flexible qui se focalise surtout sur le secteur
retail et est actif depuis peu
sur le marché européen.
Google
Analytics
ASP
Gratuit
Intégré
A/B et MV Testing via
Google Optimizer
Manuel, automatique
et planifié par e-mail : PDF,
XML, CSV, TSV. API inclus.
Focus surtout sur le SEA mais
les fonctionnalités sont régulièrement mise à jour .
Lyris
ClickTracks
Inhouse &
ASP
Licence ou
fee mensuel
PPC Management via Lyris
HQ Search
Marketing
Manuel, automatique
et planifié par e-mail : PDF,
XML, CSV, TSV. API inclus.
Richt zich op de KMO markt
via een flexibele oplossing
met focus op segmentatie
en integratie met andere
webplatform vormen (CMS,
Newsletter, ...)
NedStat
ASP
Fee mensuel
Intégré
Manuel, automatique
et planifié pour excel, csv et
html et par email en html
Néerlandais, puissant dans la
mesure du streaming media.
Omniture
ASP
Fee mensuel
Bid Manager:
Search
Center
A/B et MV Testing, et
Content Targeting
en tant que module
extra
Intégré
Beaucoup de possibilités
d’expor t. Plate-forme
Genesis, Warehouse. Bien
documenté. API inclus.
La plus grande plate-forme.
Solution ouverte, intégrable
avec beaucoup d’autres
outils sous format plug
& play.
Discover OnPremise donne
une vision 360° et est le
produit le plus complet sur
le marché.
Unica
Inhouse &
ASP
Licence ou
fee mensuel
Possibilités
d’intégration
Content Targeting
en tant que module
extra
Datawarehouse complètement ouverte, standard intégré avec en autres Cognos
et Business Objects.
Solution analytics flexible
soit comme entière à part
ou comme une partie de la
plate-forme Enterprise Marketing Management. Prix
compétitif produit évolutif.
Webtrends
Inhouse &
ASP
Licence ou
fee mensuel
Bid Manager:
Dynamic
Search
A/B et MV Testing, et
Content Targeting
en tant que module
extra
Manuel, automatique
et planifié par e-mail sous
divers formats, connexion
ODBC, APIs, et Datawarehouse
Solution élégante et complète, avec une plate-forme
en développement et expansion continu.
Yahoo! Web
Analytics
ASP
Gratuit
via Y!WN
partner
Intégré
Planifié par e-mail ou manuel : html, excel, pdf ou CSV.
API disponibles.
Focus sur le SEA et la publicité et offre beaucoup de
possibilités drilldown et de
segmentation, entre autres
via leur propre outil Rubix.
Exemple : après avoir visité plusieurs fois le
canal “automobile” d’un certain site, un visiteur arrive sur la partie “voyages” du même
098
099
b.2. Liste des AP-vendors
> AT Internet (Xiti )
> Coremetrics
> Google Analytics
> Lyris ClickTracks
> Nedstat
> Omniture
> Unica
> WebTrends
> Yahoo! Web Analytics
b.3. Ressources
Livres
> Web Site Measurement Hacks, Eric T. Peterson
> Web Analytics: An Hour a Day, Avinash Kaushik
> Actionable Web Analytics: using Data to make smart
> Business Decisions, Jason Burby & Shane Atchison
> Web Metrics: Proven Methods for Measuring Web
> Site Success, Jim Sterne
Association officielle Web Analytics Association :
www.webanalyticsassociation.org
Evénements Sommet Emetrics, www.emetrics.org, 9 x par an:
London, Madrid, Mexico, München, Santa Jose,
Toronto, Washington, Sao Paulo, Stockholm.
C. Outils de Customer
Relationship Management
Si le CRM est avant tout une révolution de
l’entreprise qui décide de mettre le client au
centre de ses processus métier, il s’appuie sur
une infrastructure technique importante.
Suivre le client depuis le stade de prospect
jusqu’à la gestion de la relation après-vente
nécessite de stocker l’information d’une
part, et de pouvoir y accéder et la mettre à
jour facilement d’autre part. La majorité des
outils de CRM disponibles sur le marché est
structurée en modules.
Les modules les plus courants sont :
- Sales Force Automation
Ces modules servent à gérer les listes de prospects et des clients, l’historique des contacts,
le planning des forces de vente, mais aussi à
faire des prévisions de chiffres d’affaire.
- Service and support
Les modules de service se chargent de la relation client après-vente: envoi d’un e-mail
automatisé si le client contacte le support
on-line sur le site, stockage de l’historique
des questions et leur traitement par le service clientèle…
mation) des outils CRM permettent de générer
automatiquement une action programmée
(ex: envoi périodique d’une newsletter) une
réponse personnalisée déclenchée par une
action (ex: envoi d’un e-mail confirmation suite à une vente). Ils peuvent comprendre des
sous-modules mettent les informations marketing récoltées (exposition aux campagnes,
produits utilisés, demandes d’information…)
à disposition des équipes commerciales et du
service client, et ce en temps réel.
Ils disposent généralement aussi d‘un module
de forage de données (data mining), permettant d’analyser les données à des fins de modélisation (ex: segmentation de profils).
Dernier-né dans les différents modules liés
au CRM, le MA est également celui qui autorise le plus l’utilisation des médias interactifs.
En effet, le MA s’appuie notamment sur des
programmes de recrutement ou fidélisation,
utilisant très souvent les canaux on-line ainsi
que sur des scénarios avancés permettant
d’enclencher et de suivre différentes approches de segmentation ou d’activation.
Bon nombre d’actions sont ainsi liées par des
modules de MA à des campagnes de webvertising, e-mailing, etc. sensés enrichir les bases
de données existantes ou à développer tout
en permettant une segmentation fine des
profils recrutés et leur utilisation ultérieure
dans des processus de relance automatisés.
- Marketing Automation
Les modules EMA (Entreprise Marketing Auto-
100
101
12. Lexique
panel tools
methodologists
iDEA
competitive pricing
flexibility
iCOMPARE
specialists
enriched data
customised reporting
speed
international
transparency
campaign testing
iREPORTS innovative
Socratos
360° online data collection
interactive polling
online community
representative panel
proximity panels marketing
state-of-the-art sampling
quality excellence
iVOX - Karel van Lotharingenstraat 4 - 3000 Leuven - +32 16 22 62 14 - [email protected] - www.ivox.be - www.ivoxpanel.be
(niche)panels
3G : Acronyme de Third Generation. Technologie de téléphonie mobile dite de “Troisième Génération” qui permet un accès rapide à l’Internet et à des services multimédia.
Aussi appelé UMTS.
web 3.0 research
A/B Testing : test de 2 versions de pages
(A et B) visant à déterminer laquelle offre
de meilleurs résultats. L’A/B testing permet
d’optimiser l’efficacité des sites web.
Adresse IP (Internet Protocol) : Numéro
d’identification pour chaque ordinateur
connecté à Internet, ou plus généralement
et précisément, l’interface avec le réseau de
tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique
utilisant l’Internet Protocol.
Ad Server : Solution hardware et software
utilisée pour la gestion, l’analyse et l’optimisation de campagnes publicitaires on-line.
Les Ad Servers utilisent des tags HTML insérés sur les pages des sites web où des publicités sont diffusées. Lorsqu’un utilisateur
visite un site web, les AdServers affichent
les créations et permettent également de
comptabiliser le nombre d’impressions, de
clics par création et de fournir un rapport
statistique pour chaque campagne.
Affiliate marketing :
1) Accord entre deux sites web où l’un deux,
l’affilié, accepte de présenter du contenu ou
une annonce publicitaire conçue pour amener du trafic sur un autre site. En échange,
l’affilié reçoit un pourcentage des ventes ou
une autre forme de compensation générée
par ce trafic.
2) Partage des revenus entre les annonceurs/
négociants on-line et les éditeurs/vendeurs
d’espace on-line, où la compensation est basée sur des mesures de performance, typiquement sous forme de ventes, de clics, d’inscriptions, ou sur base d’un modèle hybride.
Alt text (Alternate text) : Texte qui s’affiche
lorsqu’on passe sa souris sur une image (par
exemple : “cliquez ici” lorsque le curseur survole une bannière). Ce texte peut également apparaitre en remplacement de l’image si cette
dernière n’est pas chargée correctement.
ASP (Application Service Provider) : Entreprise qui met à disposition des logiciels/
des applications, accessibles via Internet, et
loués aux utilisateurs.
Audience (Reach) : Le nombre de surfeurs
touchés au cours de la période reportée. Ce
chiffre peut être exprimé en valeur absolue
(nombre d’individus) ou en un pourcentage
(par rapport à la taille totale de la cible analysée). Aussi appelée audience dédupliquée
ou audience nette.
B2B (Business to Business) : Relation commerciale entre entreprises. Echange de services, d’informations et/ou de produits d’un
business vers un autre. Le terme B2B est utilisé par opposition au terme B2C (Business
to Consumer).
B2C (Business to Consumer) : Relation
commerciale entre une entreprise et le
grand public. Echange de services, d’informations et/ou de produits d’une entreprise
vers le consommateur.
103
Bannière (bandeau ou encore “banner”) :
Format publicitaire rectangulaire couramment utilisé sur Internet.
Bêta : Pourcentage du groupe cible ayant
mémorisé un message publicitaire après le
premier contact.
Behavioral Targeting : Technique de ciblage
on-line qui utilise les actions passées du segment visé afin de détecter des modèles de
comportement et de développer des actions
ciblées. Les données du consommateur ciblé
peuvent être collectées à l’aide de formulaires, de ‘cookies’, etc. Voir aussi Profiling.
Blog : Un blog, aussi appelé weblog, est un
site web personnel qui permet la publication
d’articles que les visiteurs peuvent commenter. Ces blogs sont regroupés sur différents
sites hôtes et forment la blogoshpère.
Bounce e-mail : Message e-mail qui n’est
pas délivré au destinataire et qui est renvoyé au serveur initial. Les e-mails peuvent
‘rebondir’ pour différentes raisons. L’adresse
peut être erronée ou inexistante, la boîte de
réception du récepteur peut être pleine, il
peut y avoir des problèmes avec le serveur
mail, le système peut avoir identifié le mail
comme un spam, etc.
Call-to-action : Message incitant à accomplir l’action définie par l’annonceur (cliquez
ici, achetez maintenant, …).
Capping : Limitation du nombre d’expositions à la création publicitaire. Exemple :
une création avec un capping 1 ne sera
montrée qu’une fois par surfeur.
104
Cookie : Petit fichier texte généré par un
site web et placé sur l’ordinateur du visiteur
de ce site. Ce fichier permet de reconstituer
des informations relatives au parcours du
visiteur sur le site.
CPA (Coût par Action) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur
le nombre d’actions (achat d’un produit,
inscription à une newsletter, etc.) effectivement constatées. Ce mode de commercialisation peut être décliné en CPL (Coût au
“lead”).
CPC (Coût par Clic) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le
nombre de clics générés.
CPL (Coût par lead) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le
nombre de prospects fournis (leads).
CPM (Coût par Mille) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le
nombre d’impressions. Ce prix est exprimé
en coût par millier d’impressions.
CRM (Customer Relationship Management) : Ensemble des techniques destinées
à accroître l’efficacité de la relation avec un
client à travers tous ses contacts avec l’entreprise.
DAL (Dedicated Advertiser Location) : terme venant de la télévision numérique interactive (iDTV). Le “DAL” est l’environnement
dédié à un annonceur où le téléspectateur
aboutit lorsqu’il interagit avec une annonce
interactive. Toutes les applications de Walled Garden actuelles sont des DAL.
Delivery tracking/rate : La mesure (et le
ratio) du nombre d’e-mails délivrés ou non
(bounce, adresses non valides, erreurs de
serveur, etc.).
Digital Teletext (Digitext) : Nouvelle version digitale du télétexte avec une meilleure
visibilité et qualité du texte, des images. Visuellement, il n’a presque pas de différence
entre le DAL et une application Digitext.
Digital television : Ce n’est pas le pendant
de l’iDTV car ici il n’existe pas d’interactivité.
Digital va de pair avec un meilleure qualité
de l’image et du son, et propose également
une offre plus large d’émetteurs.
Display advertising : Le “Display advertising” est le canal le plus classique de la
publicité interactive. L’annonceur utilise de
l’espace publicitaire préalablement déterminé, aussi bien en termes de forme que
d’emplacement sur le site. Les bannières,
skyscrapers, Medium Rectangle ou leaderboards sont des formats utilisés dans le Display advertising.
DRTV spot (Direct respons TV spot) : Spot
interactif dont le but est de générer des réponses.
Enhanced TV : Applications interactives télévisées liées à un programme (au lieu d’un
spot) tels que la possibilité pour le spectateur de participer à un quizz.
Expandable banner : Bannière dont le
format s’agrandit lorsqu’on clique dessus
ou lors du passage de la souris sur la création.
Eye-tracking : Technologie qui permet de
suivre le mouvement des yeux d’un internaute lorsqu’il visite un site web. Cette technique est utilisée pour étudier l’ergonomie
d’un site.
Faux positif (False positive) : Un message
légitime qui est à tort identifié comme du
spam par un programme anti-spam. Plus le
programme anti-spam est sévère, plus il y
aura de faux positifs.
Flash™ : Technologie développée par la société Macromedia permettant, via un plugin, l’utilisation du “Rich media” (animation,
son, vidéo) dans les créations publicitaires
et les pages web.
Floating ads : Annonce publicitaire qui
apparaît dans la fenêtre principale du navigateur par-dessus le contenu de la page
web et qui circule (“flotte”) sur celle-ci.
Fréquence : Nombre de fois qu’une annonce est délivrée au même navigateur au
cours d’une période définie. Les Ad Servers
utilisent des cookies afin de contrôler la
fréquence de diffusion des annonces publicitaires.
Geo-targeting : Procédé qui permet de
montrer des annonces ou du contenu en
fonction de l’endroit physique où l’utilisateur accède à Internet.
GRP : Le GRP ou Gross Rating Point est
une unité de mesure de la pression d’une
campagne publicitaire. Il combine les notions de couverture (% de la cible ayant
vu le message au moins une fois) et de
105
répétition (nombre de fois où chaque individu a eu l’occasion de voir le message.).
GIF et GIF animé : Format informatique
compressé utilisé pour la production de
bannières publicitaires statiques ou animées.
Leaderboard : Format publicitaire rectangulaire généralement affiché en haut d’une
page web et de taille supérieure à celle de
la bannière standard.
Keywords buying : Voir SEA – Search Engine Advertising.
Link popularity : Mesure de la quantité
et de la qualité des sites qui pointent vers
votre site.
iDTV (Interactive Digital Television :
Technologie de télévision numérique
qui permet l’interactivité et offre des
fonctions supplémentaires au spectateur (guide des programmes, vidéo à la
demande, etc.).
Key Performance Indicator – KPI (Indicateur clef de performance) : Paramètre qui
se veut le plus représentatif d’une activité
de l’entreprise et qui permet d’évaluer la
performance globale de cette dernière en
fonction des objectifs à atteindre
Impression : Unité de mesure qui exprime
le nombre d’affichages d’une annonce
publicitaire on-line. Notion aussi appelée
“contact” ou “contact brut”.
Landing page : Page web de destination
d’une action de communication on-line qui
affiche du contenu qui soit dans le prolongement de l’annonce publicitaire. Il existe
deux types de landing page : transactionnelle et de référence. Les premières essaient
de persuader le visiteur d’accomplir une
transaction, par exemple remplir un questionnaire, dans le but de vendre un produit
ou un service. Les deuxièmes présentent de
l’information pertinente pour le visiteur.
Instant messaging (messagerie instantanée) : Communication interactive en temps
réel entre une ou plusieurs personnes via un
programme de messagerie instantanée (par
exemple : MSN Messenger).
Intégration de contenu (“content integration”) : Equivalent on-line du publi-reportage où l’on peut soit intégrer le message publicitaire au contenu éditorial ou soit
placer la publicité de manière contextuelle
et centrale dans l’article.
Interstitial : Annonce publicitaire qui apparaît entre deux pages web. Aussi connue
en tant que publicités transitionnelle ou
interstitielle.
ISP (Internet Service Provider) : Fournisseur d’accès à Internet.
106
JPEG (Joint Photographic Experts Group) :
Format informatique compressé utilisé pour
la production de bannières publicitaires statiques. Ce format ne permet pas d’animation.
Large bande (haut débit ou“Broadband”) :
Connexion Internet telle que l’ADSL ou le
câble, qui est plus rapide qu’une connexion
téléphonique classique (“dial-up”).
Layer ad : Format publicitaire qui se positionne au-dessus d’un site web (overlayer,
superstitial, etc.).
LBS : Le LBS ou Location Based Service est
un service fourni à l’utilisateur d’un téléphone portable en fonction de sa position
géographique.
Local Business Ads : Publicités de sociétés
qui sont présentées, selon un ciblage géographique, sous forme de liens publicitaires ou
de cartes de visite. Celles-ci peuvent être affichées aussi bien sur des cartes que sur des pages de résultats des moteurs de recherche.
Medium Rectangle : Format publicitaire
carré ou rectangulaire inséré dans une page
web. Anciennement appelé IMU (Interactive
Marketing Unit).
Metriweb : Système de mesure d’audience
“site centric” du CIM.
Microsite : Un “mini-site” ou “microsite” est
un petit site web réalisé spécifiquement dans
le cadre d’une action de communication.
MMS : MMS ou Multimedia Messaging Service est une évolution du SMS qui permet
notamment l’utilisation de son et de vidéo
dans les messages mobiles.
Opt-in : Permission donnée par un individu à une entreprise d’utiliser son adresse
e-mail afin de lui envoyer des informations
commerciales ou non. Voir aussi permission
marketing.
Opt-out : Toute communication commerciale électronique (e-mail, mais aussi SMS)
doit indiquer un moyen pour le récepteur
du message de signifier son refus de recevoir à l’avenir d’autres messages du même
expéditeur.
OTS (Opportunity to See) : Aussi appelé
‘Fréquence’ ou ‘Répétition’. Nombre de messages vus par les individus touchés par une
campagne. Les individus en contact avec
plusieurs insertions ou plusieurs supports
ont plus de chances (opportunités) d’avoir
été en contact avec le message publicitaire.
Voir aussi GRP.
Overlayer : Format publicitaire qui se positionne au dessus le site web (overlayer,
superstitial, …). Voir aussi layer ad.
Page request (Requête de page) : Opportunité qu’un document HTML apparaisse
dans la fenêtre du navigateur comme résultat direct de l’interaction d’un utilisateur
avec un site web.
Multivariate Testing : test de différentes
versions d’un site web ou d’une page, afin
de visant à déterminer les options les plus
efficaces.
Page view (Page vue) : Page réellement
vue par l’utilisateur. Ce n’est encore mesurable à l’heure actuelle, la meilleure approximation qu’il existe est fournie par la notion
d’impression ou de page request.
Navigateur (“browser”) : Logiciel utilisé
pour consulter les sites web sur Internet.
Pay For Listing – PFL : Voir Keywords
buying.
107
Performance pricing model : Modèle de
publicité dans lequel les annonceurs payent
sur base d’un ensemble de critères de performance convenus, tels qu’un pourcentage des
revenus on-line ou l’acquisition de nouveaux
sales leads. Voir aussi CPA, CPC, CPL, CPM.
Permission marketing : Communication
marketing basée sur l’autorisation du
consommateur de lui envoyer des informations sur une société.
Pixels : Unité de mesure d’une image numérique notamment utilisée pour définir la
taille des formats publicitaires sur Internet.
Plafond de fréquence (“Frequency capping”) : Fonctionnalité des Ad Servers qui
permet de limiter le nombre d’expositions
d’un surfeur à une même bannière publicitaire.
Podcasting : Le podcasting (contraction de
“iPod” et de “broadcasting”) est un moyen de
diffusion de fichiers sonores sur Internet.
Pop-under : Annonce publicitaire qui apparaît dans une fenêtre séparée en dessous de
la fenêtre du navigateur.
Pop-up : Annonce publicitaire qui apparaît
dans une fenêtre séparée au dessus de la
fenêtre du navigateur.
Portail : Site Web fournissant des contenus
variés tels que la possibilité de faire des
recherches, un annuaire de sites Web, des
news, la météo, une boîte e-mail, un espace
pour une page d’accueil, des news sportives, des divertissements, un annuaire télé-
108
phonique, des cartes routières, des forums
de chat, etc.
Post-clic : Système de traçage (effectué
grâce à des tags placés sur le site de l’annonceur) permettant de mesurer le trafic
généré par une campagne sur le site de
l’annonceur, après que l’internaute ait cliqué sur la bannière publicitaire.
Post-view ou post-impression : Système
de traçage (effectué grâce à des cookies
placés sur l’ordinateur des personnes ayant
vu la campagne, en combinaison avec des
tags placés sur le site de l’annonceur) permettant de mesurer le trafic généré par une
campagne sur le site de l’annonceur, sans
que l’internaute ait cliqué sur la bannière
publicitaire (bien qu’il l’ait vue) mais en se
rendant ultérieurement sur le site de l’annonceur.
Profiling : Pratique visant à rassembler
des informations à propos des intérêts des
consommateurs en enregistrant leurs déplacements on-line. Il est possible d’obtenir
des informations sans utiliser de données
personnelles mais en analysant le contenu,
les url’s et autres informations que l’utilisateur consulte lors de sa navigation.
Rich Media : Terme utilisé pour désigner les
annonces publicitaires utilisant des animations telles que le son, de la vidéo ou des
possibilités d’interaction hébergées au sein
même de la création.
Robot : Programme informatique qui fonctionne automatiquement, sans intervention
humaine. Des robots (“spider” ou “crawler”)
sont utilisés par les moteurs de recherche
(“search engines”) pour répertorier automatiquement les sites, pages web, images,
vidéos, …, accessibles sur Internet.
RON (Run Of Network) : Planification d’une
publicité on-line pour laquelle le réseau publicitaire détermine lui-même le placement
en fonction de l’espace disponible.
ROC (Run of Channel) : Même principe
que le “RON” mais la diffusion est restreinte
à une thématique spécifique (exemple :
channel homme, channel femme, channel
travel, …).
ROS (Run Of Site) : Même principe que le
“RON” mais sur un seul site web.
RSS (Rich Site Summary ou Really Simple Syndication) : Procédé qui permet le
partage (la “syndication”) de contenu sur le
Web. Dans la pratique, les sites d’informations proposent des “flux” RSS pour générer
du trafic sur leurs sites.
SEA (Search Engine Advertising) : Technique publicitaire liée aux moteurs de recherche et basée sur le coût au clic. Elle permet
d’afficher une annonce publicitaire textuelle
(liens sponsorisés) dans les premiers résultats organiques de recherche en fonction
du ou des mots-clés saisis par l’utilisateur.
L’objectif étant d’augmenter fortement le
trafic d’un site web. Technique également
appelée “Keywords buying” ou “Pay For Listing – PFL”.
SEM (Search Engine Marketing) : Discipline née de par la popularité croissante des
moteurs de recherche. Le SEM a pour objectif d’augmenter la visibilité d’un site web
dans les moteurs de recherche en travaillant
sur le site web lui-même (voir Search Engine
Optimisation) ou en achetant des mots-clés
sur le moteur de recherche (voir SEA).
SEO (Search Engine Optimization) : Ensemble des interventions entreprises sur
un site web pour que celui-ci apparaisse en
bonne position dans les résultats de recherche “naturels” ou “organiques” des moteurs
de recherche.
Sitelinks : Les résultats de recherche d’un
grand site sont triés par thématique et peuvent donc être subdivisés de manière simple, par exemple en une section support,
download, contact, etc.
Short code : Numéro de téléphone abrégé
utilisé pour des actions de “mobile marketing”.
SMO (Social Media Optimization) : Il s’agit
d’une forme de SEO où l’on propose d’abord
les sites en fonction de la popularité du lien
vers leur site. En effet, nous évoluons de
plus en plus vers un environnement usergenerated-content.
SMS (Short Message Service): Le SMS
est un service utilisé en téléphonie mobile
permettant aux utilisateurs de s’envoyer de
courts messages textuels composés d’un
maximum de 160 caractères.
SMS MO (SMS Mobile Originated): SMS
envoyé d’un téléphone mobile vers une
application distante (serveur).
109
SMS MO-R (SMS Mobile Originated Reversed Charging) : Signifie que le prix du
SMS est pris en charge par le récepteur du
message. Dans ce cas, l’opérateur ou le prestataire de service.
SMS MT (SMS Mobile Terminated) : SMS
envoyé par une application distante (serveur) vers un téléphone mobile.
SMS MT-R (SMS Mobile Terminated Reversed Charging) : Signifie que le prix du
SMS est pris en charge par le récepteur du
message. Dans ce cas, l’utilisateur du téléphone mobile.
Social Media sites : Sites web qui permettent et encouragent les individus à communiquer entre eux tels que Facebook, My
Space, LinkedIn, Twitter, etc.
Spam : E-mail non sollicité.
Splash page : Page publicitaire affichée
avant l’accès à un site web. La splash page
disparaît après quelques secondes ou après
avoir cliqué sur un lien “Accès au site” et
laisse ensuite apparaître la page d’accueil
du site web. Ces pages sont considérées
comme des impressions publicitaires et non
comme des impressions de page. Aussi appelée ‘Interstitial’.
Superstitials® : Format publicitaire développé par Unicast et qui apparaît entre deux
pages web pendant les “temps morts”. Les
superstitials peuvent remplir toute la surface de l’écran en ouvrant une nouvelle
fenêtre de navigateur sur la page d’accueil
d’un site web.
110
Tag : Terme désignant un code informatique
placé sur un site et qui permet notamment
de mesurer le trafic d’un site web, grâce notamment aux Ad Servers.
Visite : Mesure d’une série de demandes
de pages réalisées par un même navigateur
dans une seule session et sans interruption
de plus de 30 minutes successives.
Take-over : Publicité qui se fond dans le
background du site et qui peut être combinée à un medium rectangle.
Visiteur Unique : Individu/utilsateur ou navigateur unique qui accède, au cours d’une
période spécifique, à un site ou qui reçoit du
contenu unique et/ou une publicité. Les utilisateurs uniques peuvent être identifiés par
l’enregistrement ou grâce à des cookies.
Taux de clic (“Click through rate”) : Rapport entre le nombre d’exposition d’une
bannière et le nombre de clics qu’elle a généré. Ce taux est exprimé en pourcentage.
Taux de conversion (“Conversion rate”) :
Pourcentage des visiteurs d’un site qui entreprend l’action souhaitée (par exemple :
s’inscrire à un événement).
Third Party Ad Server : Serveurs indépendants et externalisés spécialisés dans
la gestion, la maintenance, le serving et le
tracking, et qui analysent les résultats des
campagnes publicitaires on-line. Ils permettent de cibler la publicité en fonction des
préférences données et des caractéristiques
supposées des consommateurs.
Universal search : Ces résultats de recherche couvrent le marché on-line entier, aussi
bien les textes (nouvelles, wiki’s, user-generated) que les images (logos, photos et
dessins) et les vidéos (forme et contenu).
Vidéo à la demande (Video on demand) :
Possibilité pour les utilisateurs de démarrer
à tout moment un film ou un programme
proposé dans l’offre d’une chaîne ou d’un
opérateur. Un canal séparé est mis en place
pour le spectateur.
Vodcasting (voir Podcasting) : Equivalent
vidéo du Podcasting.
Walled garden : Espace proposé sur les
plates-formes iDTV où les clients des opérateurs ont accès à des services interactifs.
Equivalent iDTV d’un site web.
WAP (Wireless Application Protocol) : Le
WAP est un protocole de communication
dont le but est de permettre d’accéder à
Internet à l’aide d’un terminal mobile (par
exemple : un GSM, un PDA, …). Le WAP est
l’équivalent du web pour les terminaux mobiles.
Web 2.0 : Web 2.0 est un terme utilisé pour
désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d’une collection de sites Web à une
plate-forme informatique à part entière et
fournissant des applications Web aux utilisateurs.
111
La liste des membres est divisée en 6 catégories : Advertisers, Creative / Multimedia Agency,
Media Agency / Planning, Publisher / Portal, Sales Houses, Services (elle-même subdvisée en
19 sous-catégories : Ad Serving and Ad Operations, Affiliate Marketing, Consultancy, CRM,
E-Commerce, E-Mail Marketing, iDTV, Legal Services, Market Research, Mobile Marketing,
Performance Marketing, Search Marketing, Social Media / Marketing, Software / ICT, Training,
Web Analytics, Webbuilding, Webradio, Webvertising / Games) Cette liste est régulièrement
mise à jour et est disponible sur le site de l’IAB (http://www.iab-belgium.be).
Advertisers
Actel
Rue de Ligne – De Lignestraat 13
1000 Brussels
T 02 229 67 11
F 02 229 68 73
http://www.actel.be
[email protected]
AGC Flat Glass Europe
Chaussée de la Hulpe 166
Terhulpsesteenweg 166
1170 Brussels
T 02 674 31 11
F 02 674 31 64
http://www.glaverbel.com
[email protected]
112
Beiersdorf
Bld Industriel – Industrielaan 30
1070 Brussels
T 02 526 52 11
F 02 526 52 19
http://www.beiersdorf.com
[email protected]
Belgacom Proximus
Rue du Progrès – Voruitgangstraat 55
1210 Brussels
Tel. 02 / 205 40 00
Fax. 02 / 205 21 12
http://www.proximus.be
[email protected]
http://www.fortis.be
[email protected]
Brico Belgium
BP 105 - EVERE 3
1140 Brussels
Tel. 02 / 467 92 11
Fax. 02 / 467 93 00
http://www.brico.be
[email protected]
Brussels Airlines
Bld Brussels Airport 6 Ringbaan
1831 Diegem
Tel. 02 / 754 19 00
Fax. 02 / 754 19 10
http://www.Brusselsairlines.com
[email protected]
Carrefour Belgium
Avenue de l’Olympiade 20
Olympiadenlaan 20
1140 Brussels
Tel. 02 / 729 21 11
www.hypercarrefour.be
AGC Flat Glass Europe
Chaussée de la Hulpe 166
Terhulpsesteenweg 166
1170 Brussels
BMW Group Belux
Lodderstraat 16
2880 Bornem
Tel. 03 / 890 97 11
Fax. 03 / 890 98 11
http://www.bmw.be
[email protected]
Citibank Belgium
Bld Gen. Jacqueslaan 263 G
1050 Brussels
Tel. 02 626 51 11
http://www.citibank.be
[email protected]
AXA
Bld du Souverain
Vorstlaan 23
1170 Brussels
www.axa.be
[email protected]
BNP Paribas / Fortis
Montagne du Parc 3
Warandeberg 3
1000 Brussels
Tel. 02 / 510 52 11
Fax. 02 / 510 56 26
Club Med
Avenue Louise – Louizalaan 59
1050 Brussels
Tel. 02 / 535 25 44
Fax. 02 / 535 25 99
http://www.clubmed.be
[email protected]
Colgate-Palmolive
Bld du Souverain 165
Vorstlaan 165
1160 Brussels
Tel. 02 / 674 92 90
Fax. 02 / 674 92 10
http://www.colgate.be
[email protected]
Advertisers
13. Liste des membres
Connections - Eurotrain
Rue des Pierres - Steenstraat 35
1000 Brussels
Tel. 02 / 550 01 90
Fax. 02 / 502 66 10
http://www.connections.be
[email protected]
D’Ieteren
Rue du Mail - Maliestraat 50
1050 Brussels
Tel. 02 / 536 53 20
Fax. 02 / 539 08 35
http://www.dieteren.be
[email protected]
Daikin Europe
Zandvoordestraat 300
8400 Oostende
Tel. 059 / 55 81 11
Fax. 059 / 55 88 99
http://www.daikineurope.com
[email protected]
De Post - La Poste
Centre Monnaie Muntcentrum
1000 Brussels
Tel. 02 / 226 21 11
113
http://www.post.be
[email protected]
http://www.ethias.be
[email protected]
Delhaize Group
Rue Osseghemstraat 53
1080 Brussels
Tel. 02 / 412 21 11
Fax. 02 / 412 21 94
http://www.delhaize.be
[email protected]
Europ Assistance
Bld du triomphe 172
Triomphlaan 172
1160 Brussels
Tel. 02 / 533 75 75
Fax. 02 / 533 77 73
www.europ-assistance.be
[email protected]
Deutsche Bank
Avenue Marnixlaan 13-15
1000 Brussels
Tel. 02 / 551 65 11
Fax. 02 / 551 66 66
http://www.deutschebank.be
[email protected]
Dexia Bank
Bld Pachecolaan 44
1000 Brussels
Tel. 02 / 222 11 11
Fax. 02 / 222 82 04
http://www.dexia.be
[email protected]
Electrabel
Avenue du Régent - Regentlaan 8
1000 Brussels
Tel. 02 / 518 69 15
Fax. 02 / 518 66 38
http://www.electrabel.com
[email protected]
Ethias
Rue des Croisiers 24
4000 Liège
Tel. 04 / 220 31 11
Fax. 04 / 220 38 79
114
Gamma België
Amsterdamstraat 18
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 202 53 00
Fax. 03 / 202 53 01
http://www.gamma.com
[email protected]
Henkel Belgium
Avenue du Port - Havenlaan 16
1080 Brussels
Tel. 02 / 421 27 11
Fax. 02 / 420 70 25
http://www.henkel.be
[email protected]
Hubo
Koralenhoeve 35
2160 Wommelgem
Tel. 03 / 541 74 29
Fax. 03 / 541 76 00
http://www.hubo.be
[email protected]
ING Belgium
Avenue Marnixlaan 24
1000 Brussels
Tel. 02 / 547 62 50
Fax. 02 / 547 62 95
http://www.ing.be
[email protected]
Kapaza
Sint-Katarinastraat 52
1831 Diegem
http://www.kapaza.be
[email protected]
Kinepolis Group Belgium
Moutstraat 132-146
9000 Gent
Tel. 09 / 241 00 00
Fax. 09 / 241 00 01
http://www.kinepolis.com
[email protected]
Mediadis
Rue Saint-Denis
Sint Denisstraat 282
1190 Brussels
Tel. 02 / 340 68 85
Fax. 02 / 340 68 86
http://www.mediadis.com
[email protected]
Monster Belgium
Medialaan 28B
1800 Vilvoorde
Tel. 02 / 753 11 00
Fax. 02 / 753 11 11
http://www.monster.be
[email protected]
KPN Mobile International
Rue Neerveldstraat 105
1200 Brussels
Tel. 0484 / 00 66 91
Fax. 0484 / 00 72 22
http://www.KPNGroup.be
Mobistar
Avenue Reyerslaan 70
1030 Brussels
Tel. 02 / 745 71 11
Fax. 02 / 745 70 00
http://www.mobistar.be
[email protected]
Loterie Nationale
Rue Belliard 25-33
Belliardstraat 25-33
1040 Brussels
Tel. 02 / 238 45 11
http://www.nationale-loterij.be
[email protected]
Nestlé Belgilux
Rue de Birminghamstraat 221
1070 Brussels
Tel. 02 / 529 52 52
Fax. 02 / 529 56 00
http://www.nestle.be
[email protected]
Mastercard Europe
Chaussée de Tervuren 198A
1410 Waterloo
Tel. 02 / 352 51 11
Fax. 02 / 352 58 07
http://www.mastercard.com
[email protected]
Netmedia Europe / Promobutler
Centrum Zuid 1527d
3530 Houthalen
Tel. 011 / 24 69 80
Fax. 011 / 24 69 89
http://www.promobutler.be
[email protected]
115
Total Belgium
Rue du Commerce - Handelsstraat 93
1040 Brussels
Tel. 02 / 288 99 33
Fax. 02 / 288 32 60
http://www.total.be
[email protected]
Rabobank.be
Uitbreidingstraat 86 bus 3
2600 Antwerpen
Tel. 03 / 289 28 88
Fax. 03 / 281 21 54
http://www.rabobank.be
[email protected]
Toyota Belgium
Avenue du Japon, 51
1420 Braine L’Alleud
Tel. 02 / 386 72 11
Fax. 02 / 386 75 40
http://www.toyota.be
[email protected]
Renault BeLux
Avenue W.A. Mozartlaan 20
1620 Drogenbos
Tel. 02 / 334 76 11
Fax. 02 / 334 76 12
http://www.renault.be
[email protected]
Unibet.com
1 Hartfield Road 4th Floor
UK SW 193
RU London
Tel. 09 / 240 77 00
Fax. 09 / 240 77 09
http://www.unibet.com
[email protected]
Telenet
Liersesteenweg 4
2800 Mechelen
Tel. 015 / 33 30 00
Fax. 015 / 33 39 99
http://www.telenet.be
[email protected]
Thomas Cook Belgium
Tramstraat 65
9050 Zwijnaarde
Tel. 09 / 241 16 10
Fax. 09 / 241 16 81
http://www.thomascook.be
[email protected]
116
Unilever Belgium
Bld de l’Humanité 292
Humaniteitslaan 292
1190 Brussels
Tel. 02 / 333 66 66
Fax. 02 / 333 63 33
http://www.unilever.be
[email protected]
Creative / Multimedia
Agency
Fax. 016 / 30 85 69
http://www.boondoggle.eu
[email protected]
A.C. Arrow Communications
Avenue Brugmannlaan 12A
1060 Brussels
Tel. 02 / 344 24 34
Fax. 02 / 343 36 91
http://www.acarrow.com
[email protected]
Cherry and Cake
Avenue Van Volxemlaan 313
1190 Brussels
Tel. 02 / 340 02 10
Fax. 02 / 343 50 46
http://www.cherryandcake.eu
[email protected]
Adhese
Sint-Pietersnieuwstraat 132 C
9000 Gent
Tel. 09 / 329 57 67
Fax. 09 / 223 38 08
http://www.adhese.com
[email protected]
Comith 455 NV
Brusselsbaan 77-79
1790 Affligem
Tel. 053 / 64 54 64
Fax. 053 / 64 54 99
http://www.jona.be
[email protected]
Amphion
Museumstraat 31-33
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 290 54 19
Fax. 03 / 290 54 19
http://www.amphion.be
[email protected]
creaxial
Rue de Bruxelles 48-50
1300 Wavre
Tel. 010 / 45 54 57
Fax. 010 / 45 97 47
http://www.creaxial.net
[email protected]
BBC
Veldkant 37
2550 Kontich
Tel. 03 / 451 00 00
Fax. 03 / 458 45 05
http://www.bbc.be
[email protected]
Cyberwork
Rue de l’Intendant 262
Opzichterstraat 262
1080 Brussels
Tel. 02 / 426 38 02
Fax. 02 / 426 92 99
http://www.cyberwork.be
[email protected]
Boondoggle
Vaartkom 31/09
3000 Leuven
Tel. 016 / 30 85 50
Creative / Multimedia Agency
Pioneer Europe
Keetberglaan 1
9120 Melsele
Tel. 03 / 570 05 85
Fax. 03 /570.05.11
http://www.pioneer.be
[email protected]
DG Consult
Poeldreef 72
2950 Kapellen
117
Tel. 0476 / 63 50 95
Fax. 03 / 293 53 36
http://www.dgconsult.be
[email protected]
Dreammachine
Rue de la Bruyère Saint-Martin, 12
1320 Tourinnes-la-Grosse
Tel. 010 / 86 12 42
http://www.dreammachine.be
[email protected]
Duval Guillaume
Bld d’Anvers 40
Antwerpselaan 40
1000 Brussels
Tel. 02 / 412 08 88
Fax. 02 / 412 08 58
http://www.duvalguillaume.com
[email protected]
Ebuco Digital Productions
Rue des Francs 79
Frankenstraat 79
1040 Brussels
Tel. 02 / 793 34 52
Fax. 02 / 793 34 51
http://www.ebuco.eu
[email protected]
EmailGarage (LUON)
Brusselsesteenweg 560
3090 Overijse
Tel. 02 / 658 29 50
Fax. 02 / 686 00 19
http://www.emailgarage.com
[email protected]
Emakina Group
Rue Middelbourgstraat 64 A
118
1170 Brussels
Tel. 02 / 400 40 00
Fax. 02 / 400 40 01
http://www.emakina.com
[email protected]
Eyeplay
Rue de Ruy 41
4400 Flemalle
Tel. 02 / 454 59 47
Fax. 02 / 520 65 90
http://www.eyeplay.be
[email protected]
Euro RSCG 4D
Rue du Doyenné 58
Dekenijstraat 58
1180 Brussels
Tel. 02 / 348 38 00
Fax. 02 / 347 59 11
http://www.eurorscg.be
[email protected]
Creative/Multimedia Agency
FAMOUS
Rue de l’agrafe 68/70
Gespstraat 68/70
1070 Brussels
Tel. 02 / 411 35 45
Fax. 02 / 411 84 48
http://www.famous.be
[email protected]
GERMAINE / Gonzales
De Burburestraat 6 - 8
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 216 30 03
Fax. 03 / 260 94 23
http://www.germaine.be
[email protected]
Head Office
Fonteinstraat 1A
3000 Leuven
Tel. 016 / 21 32 21
Fax. 016 / 21 32 22
http://www.headoffice.be
[email protected]
ONE Agency
Antoon Catriestraat 1A
9031 Drongen
Tel. 09 / 216 81 11
Fax. 09 / 217 00 38
http://www.one-agency.be
[email protected]
Kunstmaan
Tervuursevest 362 bus 1
3000 Leuven
Tel. 016 / 30 07 80
Fax. 016 / 30 07 89
http://www.kunstmaan.be
[email protected]
Oxalis
Chaussée de Nivelles 83
1420 Braine-L’Alleud
Tel. 02 / 376 43 31
Fax. 02 / 376 48 91
www.oxalis.be
[email protected]
LBi Belgium
Bd du Souverain 191 - Vorstlaan
1160 Brussels
Tel. 02 / 706 05 40
Fax. 02 / 706 05 69
http://www.lbigroup.be
[email protected]
PROPHET
Dendermondestraat 44/1
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 216 16 60
Fax. 03 / 216 16 70
http://www.prophet.be
[email protected]
McCann Erickson
I. Vandammestraat 5-7 D
1560 Hoeilaart
Tel. 02 / 674 13 11
Fax. 02 / 674 13 00
http://www.mccann.be
[email protected]
Proximity BBDO
Rue de l’Escaut 122
Scheldestraat 122
1080 Brussels
Tel. 02 / 421 23 40
Fax. 02 / 421 22 04
www.proximity.bbdo.be
[email protected]
Ogilvy Interactive
Boulevard de l’Impératrice 13
Keizerinlaan 13
1000 Brussels
Tel. 02 / 545 65 65
Fax. 02 / 545 65 99
http://www.ogilvy.be
[email protected]
Qwentes
Rue du Marteau – Hamerstraat 81
1000 Brussels
Tel. 02 / 235 20 35
Fax. 02 / 280 07 74
http://www.qwentes.be
[email protected]
119
The Reference
Stapelplein 70, bus 201
9000 Gent
Tel. 09 / 234 05 36
Fax. 09 / 234 05 37
http://www.reference.be
[email protected]
Saatchi and Saatchi
Avenue Rogier 20
Rogierlaan 20
1030 Brussels
Tel. 02 / 247 17 11
Fax. 02 / 247 17 71
http://www.saatchi.be
[email protected]
These Days
Karel Oomsstraat 47 B
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 286 44 50
Fax. 03 / 286 44 51
http://www.thesedays.be
[email protected]
Strategie
Rue Grand Aaz 31
4680 Hermee
Tel. 04 / 229 19 19
Fax. 04 / 229 19 01
www.strategie.be
[email protected]
The Creative Stores
Avenue de Jette 120
Jetselaan 120
1090 Brussels
Tel. 02 / 256 08 91
Fax. 02 / 256 08 92
http://www.thecreativestores.com
[email protected]
The Parking Lot
Schapulierstraat 14
1400 Vilvoorde
Tel. 02 / 305 49 36
http://www.theparkinglot.com
[email protected]
120
Tagora
Rue de la Consolation 70
Trooststraat 70
1030 Brussels
Tel. 02 / 890 90 00
Fax. 02 / 890 90 99
http://www.tagora.com
[email protected]
TEQUILA\Agency.com
Rue Haute 139 - Hoogstraat 139
1000 Brussels
Tel. 02 / 789 39 39
Fax. 02 / 789 39 40
http://www.tbwagroup.com
[email protected]
tmp.adcomms
De Kleetlaan 5 box 12
1831 Diegem
Tel. 02 / 723 95 33
Fax. 02 / 723 95 57
http://www.adcomms.be
[email protected]
Walking Men
Rue du Vieux Marché aux Grains - Oude
Graanmarkt 46
1000 Brussels
Tel. 02 / 412 02 52
Fax. 02 / 241 14 246
http://www.walkingmen.com
[email protected]
Wanabe
Drève Richelle 161 - Building L3
1410 Waterloo
Tel. 02 / 357 52 00
Fax. 02 / 357 52 09
http://www.wanabe.be
[email protected]
Media Agency
Planning
A.C. Arrow Communications
Avenue Brugmannlaan 12A
1060 Brussels
Tel. 02 / 344 24 34
Fax. 02 / 343 36 91
http://www.acarrow.com
[email protected]
Emakina Group
Rue Middelbourgstraat 64 A
1170 Brussels
Tel. 02 / 400 40 00
Fax. 02 / 400 40 01
http://www.emakina.com
[email protected]
FastBridge
(a company of Mediabrands Belgium)
Place des Maïeurs - Meiersplein 2
1150 Brussels
Tel. 02 / 464.93.60
Fax. 02/ 464.63.69
http://www.fastbridge.be
[email protected]
Havas Digital
Rue Maurice Charlent 53
Maurice Charlentstraat 53
1160 Brussels
Tel. 02 / 349 15 60
Fax. 02 / 349 15 70
http://www.havasdigital.com
[email protected]
Media Agency Planning
Republica
Heirstraat 12
3630 Maasmechelen
Tel. 089 / 77 14 15
Fax. 089 / 77 14 15
http://www.republica.be
[email protected]
Isobar
Chée de la Hulpe 189
Terhulpsesteenweg 189
1170 Brussels
Tel. 02 / 663 51 11
Fax. 02 / 663.51.49
http://www.isobar-belgium.be
[email protected]
MediaCom
Bld de la Woluwe 56/3
Woluwedal 56/3
1200 Brussels
Tel. 02 / 773 17 14
Fax. 02 / 771 11.04
http://www.mediacomeurope.com
[email protected]
Mediaedge:CIA
Rue de Stallestraat 65
1180 Brussels
Tel. 02 / 333 09 00
Fax. 02 / 332 20 02
http://www.mediaedgecia.be
[email protected]
121
OMD Belgium
Rue Charles Lemairestraat 1
1160 Brussels
Tel. 02 / 661 06 63
Fax. 02 / 678 25 99
http://www.omd.com
[email protected]
Seven
Zorgvliet 17
2860 Sint-Katelijne-Waver
Tel. 015 / 45 17 77
Fax. 015 / 21 74 72
http://www.sevenproductions.be
[email protected]
Space
Avenue Tedesco 41 - Tedescolaan 41
1160 Brussels
Tel. 02 / 663 57 30
Fax. 02 / 675 91 20
http://www.space.be
[email protected]
These Days
Karel Oomsstraat 47 B
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 286 44 50
Fax. 03 / 286 44 51
http://www.thesedays.be
[email protected]
122
Universal Media
I. Vandammestraat 5-7B
1560 Hoeilaart
Tel. 02 / 676 11 11
Fax. 02 / 675 23 97
http://www.umww.com
[email protected]
ZenithOptimedia Belgium
Clos Lucien Outers 11-21
1160 Brussels
Tel. 02 / 716 01 20
Fax. 02 / 725 85 89
http://www.zenithoptimedia.be
[email protected]
Publisher / Portal
Actu 24
Les Editions de l’Avenir
(Groupe Corelio)
Route de Hannut 38
5004 Bouge
Tel. 081 / 24 88 11
Fax. 081 / 22 27 17
http://www.actu24.be
[email protected]
AutoScout 24 Belgium
Bld Paepsemlaan 20
1070 Brussels
Tel. 02 / 559 00 00
Fax. 02 / 527 96 31
http://www.autoscout24.be
[email protected]
BE ON WEB
Avenue du Col-Vert - Groenkraaglaan3
1170 Brussels
Tel. 02 / 675 40 00
Fax. 02 / 675 35 94
http://www.beonweb.eu
[email protected]
Belgacom Skynet
Avenue Roi Albert II, 27
Koning Albert II-laan, 27
1030 Brussels
Tel. 02 / 202 47 30
Fax. 02 / 202 46 80
http://www.skynet.be
[email protected]
Best of Publishing
Rue du Belvédèrestraat 28
1050 Brussels
Tel. 02 / 349 35 50
Fax. 02 / 645 34 87
http://www.digimedia.be
[email protected]
Concentra
Herckenrodesingel 10
3500 Hasselt
Tel. 011 / 878.111
Fax. 011 / 878.204
http://www.hbvl.be
http://www.gva.be
http://www.hebbes.be
http://www.koopjeskrant.be
http://www.jannonce.be
[email protected]
Corelio
A. Gossetlaan 30
1702 Groot-Bijgaarden
Tel. 02 / 467 22 11
http://www.standaard.be
http://www.nieuwsblad.be
http://www.jobat.be
http://www.vakantiegids.be
[email protected]
De Persgroep Publishing
Brusselsesteenweg 347
1730 Asse
Tel. 02 / 454 22 16
Fax. 02 / 454 27 37
http://www.persgroep.be
[email protected]
Publisher / Portal
Mindshare
Chee de Wavre 1789 B18
Waversesteenweg 1789 B18
1160 Brussels
Tel. 02 / 678 24 42
Fax. 02 / 678 24 00
http://www.mindshareworld.com
[email protected]
Express.be
Chée de la Hulpe 150
Terhulpsesteenweg 150
1170 Brussels
Tel. 02 / 647 92 35
Fax. 02 / 705 27 78
http://www.express.be
[email protected]
Google Belgium
Rue des Colonies - Kolonienstraat 11
1000 Brussels
Tel. 0031/20 799 7640
Fax. 0031/20 524 8150
http://www.google.be
[email protected]
I.P.M. S.A.
Rue de Francs - Frankenstraat 79
1040 Brussels
Tel. 02 / 211 27 42
Fax. 02 / 211 28 20
http://www.saipm.com
[email protected]
Kluwer - PUB
Motstraat 30
2800 Mechelen
123
Media Marketing
Rue de Stallestraat 70-82
1180 Brussels
Tel. 02 333 07 00
Fax. 02 332.05.98
http://www.mm.be
[email protected]
Minoc Business Press
Parklaan 22 bus 10
2300 Turnhout
Tel. 014 / 46 23 00
Fax. 014 / 46 23 66
http://www.smartbiz.be
http://www.zdnet.be
[email protected]
pebblemedia
Schaliënhoevedreef 20/c
2800 Mechelen
Tel. 015 / 27 56 54
Fax. 015 / 21 18 92
http://www.pebblemedia.be
[email protected]
Produpress
Avenue Général Dumonceau 56
Generaal Dumonceaulaan 56
1190 Brussels
Tel. 02 / 333 32 11
02 / 333 32 10
http://www.immoweb.be
http://www.automagazine.be
[email protected]
124
Rossel et Cie
Rue Royale - Koningsstraat 100
1000 Brussels
Tel. 02 / 225 52 01
Fax. 02 / 225 69 15
http://www.lesoir.be
[email protected]
SBS Belgium
Fabrieksstraat 55
1930 Zaventem
Tel. 02 / 715 11 50
Fax. 02 / 720 70 96
http://www.vt4.be www.vijftv.be
[email protected]
RTBF
Bld A. Reyerslaan 52 - B. BRR024
1044 Brussels
Tel. 02 / 737 28 43
Fax. 02 / 737 27 30
http://www.rtbf.be
[email protected]
Skyregie
37 bis Rue Greneta
F – 75002 Paris
Tel. +33 1 44 88 81 62
Fax. +33 1 40 13 92 51
http://www.skyrock.com/
[email protected]
RTL Digital
Avenue Jacques 2
Georginlaan 2
1030 Brussels
Tel. 02 / 337 62 11
Fax. 02 / 679 52 39
http://www.ipb.be
[email protected]
Truvo Belgium
De Keyserlei 5 bus 7
2018 Antwerpen
Tel. 078 / 15 15 25
Fax. 078 / 15 43 05
http://www.truvo.be
[email protected]
Roularta Media
Meiboomlaan 33
8800 Roeselare
Tel. 051 / 26 61 11
Fax. 051 / 26 68 66
http://www.roularta.be
[email protected]
Sanoma Mag. Belg.
Telecomlaan 5-7
1831 Diegem
Tel. 02 / 776 22 11
Fax. 02 / 776 23 16
http://www.sanoma-magazines.be
[email protected]
Vacature-References Interactive
Pontbeekstraat 4
1702 Groot-Bijgaarden
Tel. 02 / 481 15 09
Fax. 02 / 481 15 05
htttp://www.vacature.com
http://www.references.be
http://www.jobscareer.be
[email protected]
VRT
Avenue Auguste Reyers 52
Auguste Reyers laan 52
1043 Brussels
Tel. 02 / 741 31 11
Fax. 02 / 741 52 00
http://www.vrt.be
[email protected]
Sales Houses
Tel. 015 / 36 13 12
Fax. 015 / 36 18 99
http://www.pub.be
http://www.kluwerregie.be
[email protected]
Sales Houses
Belgacom Skynet
Avenue Roi Albert II 27
Koning Albert II-laan, 27
1030 Brussels
Tel. 02 / 202 47 30
Fax. 02 / 202 46 80
http://www.skynet.be
[email protected]
Be Media Groep
Rijnkaai 101 - Hangar 26-27
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 212 10 50
Fax. 03 / 212 10 60
http://www.bemedia.be
[email protected]
BEWEB
Avenue Léopold II laan 170
1080 Brussels
Tel. 02 / 423 55 60
Fax. 02 / 423 55 79
http://www.beweb.com
[email protected]
Concentra
Herckenrodesingel 10
3500 Hasselt
Tel. 011 / 878.111
Fax. 011 / 878.204
http://www.hbvl.be
http://www.gva.be
http://www.hebbes.be
http://www.koopjeskrant.be
125
http://www.jannonce.be
[email protected]
Corelio
A. Gossetlaan 30
1702 Groot-Bijgaarden
Tel. 02 / 467 22 11
http://www.standaard.be
http://www.nieuwsblad.be
http://www.jobat.be
http://www.vakantiegids.be
[email protected]
De Persgroep Publishing
Brusselsesteenweg 347
1730 Asse
Tel. 02 / 454 22 16
Fax. 02 / 454 27 37
http://www.persgroep.be
[email protected]
Hi-Media Belgium
Avenue des Volontaires 19
Vrijwilligerslaan 19
1160 Brussels
Tel. 02 / 513 34 31
Fax. 02 / 502 40 24
http://www.hi-media.be
[email protected]
126
1831 Diegem
http://www.kapaza.be
[email protected]
Kluwer - PUB
Motstraat 30
2800 Mechelen
Tel. 015 / 36 13 12
Fax. 015 / 36 18 99
http://www.pub.be en www.kluwerregie.be
[email protected]
LikeOnlineMedia
Industriepark-Drongen 14/104
9031 Drongen
Tel. 09 / 245 41 00
Fax. 09 / 245 41 01
http://www.likeonlinemedia.be
[email protected]
Microsoft Advertising
Bayreuth Building
Da Vincilaan 3
1935 Zaventem
Tel. 02 / 704 31 26
Fax. 02 / 704 35 35
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[email protected]
1800 Vilvoorde
Tel. 02 / 255.66.11
Fax. 02 / 253.32.95
http://www.paratel.be
[email protected]
8800 Roeselare
Tel. 051 26 61 11
Fax. 051 26 68 66
http://www.roularta.be
[email protected]
pebblemedia
Schaliënhoevedreef 20/c
2800 Mechelen
Tel. 015 / 27 56 54
Fax. 015 / 21 18 92
http://www.pebblemedia.be
[email protected]
Sanoma Mag. Belg.
Telecomlaan 5-7
1831 Diegem
Tel. 02 / 776 22 11
Fax. 02 / 776 23 16
http://www.sanoma-magazines.be
[email protected]
Publicitas
Lozenberg 23
1932 Zaventem
Tel. 02 / 639 84 20
Fax. 02 / 639 84 30
http://www.publicitas.com/belgium
[email protected]
Skyregie
37 bis Rue Greneta
F – 75002 Paris
Tel. +33 1 44 88 81 62
Fax. +33 1 40 13 92 51
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R.M.B.
Rue Colonel Bourg - Kolonel Bourgstraat 133
1140 Brussels
Tel. 02 / 730 44 40
Fax. 02 / 730 47 16
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Testnet Online Advertising
Frankrijklei 107
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 213 04 59
Fax. 03 / 213 04 19
http://www.testnet.be
[email protected]
TradeDoubler
Koningin Astridplein 41-42
2000 Antwerpen
http://www.tradedoubler.be
[email protected]
I.P.M. S.A.
Rue des Francs - Frankenstraat 79
1040 Brussels
Tel. 02 / 211 27 42
Fax. 02 / 211 28 20
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[email protected]
Minoc Business Press
Parklaan 22 bus 10
2300 Turnhout
Tel. 014 / 46 23 00
Fax. 014 / 46 23 66
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Radionomy
Rue Theodore Verhaegen 196
Theodore Verhaegenstraat 196
1060 Brussels
Tel. 02 / 526 20 50
http://www.radionomy.com
[email protected]
Kapaza
Sint-Katarinastraat 52
Paratel
Medialaan 1
Roularta Media
Meiboomlaan 33
Trustmedia
Avenue du Port - Havenlaan 86 C bus 202
1000 Brussels
Tel. 02 / 422 05 08
127
Fax. 02/ 422 05 10
http://www.trustmedia.be
[email protected]
Utarget European Networks
Zuidplein 36
NL – 1077 XV Amsterdam
Tel. 0031 0 20 799 7718
Fax. 0031 0 20 799 7801
www.utarget.be
[email protected]
VAR
Tollaan 107b bus 3
1932 Sint Stevens Woluwe
Tel. 02 / 716 34 03
Fax. 02 / 725 39 77
http://www.var.be
[email protected]
Services
Ad Serving and Ad Operations
S²Media
Rue des Palais - Paleizenstraat 44
1030 Schaerbeek
Tel. 02 / 223 11 27
Fax. 02 / 233 31 07
http://www.s2media.be
[email protected]
Adhese
Sint-Pietersnieuwstraat 132 C
9000 Gent
Tel. 09 / 329 57 67
Fax. 09 / 223 38 08
http://www.adhese.com
[email protected]
128
Consultancy
Adforce
Rue Antoine Dansaert 18 / 7
Antoine Dansaertstraat 18 / 7
1000 Brussels
Tel. 02 / 511 56 69
Fax. 02 / 402 75 89
http://www.adforce.be
[email protected]
A.C. Arrow Communications
Avenue Brugmannlaan 12A
1060 Brussels
Tel. 02 / 344 24 34
Fax. 02 / 343 36 91
http://www.acarrow.com
[email protected]
Delhaize Group
Rue Osseghemstraat 53
1080 Brussels
Tel. 02 / 412 21 11
Fax. 02 / 412 21 94
http://www.delhaize.be
[email protected]
FairEtail
Boomsesteenweg 690
2610 Wilrijk
Tel. 03 / 303 05 50
Fax. Fax. 02 / 404 08 12
http://www.fairetail.be
[email protected]
Testnet Online Advertising
Frankrijklei 107
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 213 04 59
Fax. 03 / 213 04 19
http://www.testnet.be
[email protected]
TradeDoubler
Koningin Astridplein 41-42
2000 Antwerpen
http://www.tradedoubler.be
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Amphion
Museumstraat 31-33
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 290 54 19
Fax. 03 / 290 54 19
http://www.amphion.be
[email protected]
Services
Affiliate Marketing
GERMAINE / Gonzales
De Burburestraat 6 - 8
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 216 30 03
Fax. 03 / 260 94 23
http://www.germaine.be
[email protected]
Interel PR and PA
Avenue de Tervurenlaan 402
1150 Brussels
Tel. 02 / 761 66 11
Fax. 02 / 731 66 00
http://www.interel.be
[email protected]
BrainTower
Grote Steenweg 50
2550 Waarloos
Tel. 02 / 261 11 06
http://www.braintower.com
[email protected]
Kaméléon nv/sa
Huldekens 13
2970 Schilde
Tél. 03 / 297 10 31
Mob. 0495 22 51 35
www.kameleon.tm.com
[email protected]
CMS-Channel
Brielstraat 28
9255 Buggenhout
Tel. 052 / 39 95 29
Fax. 052 / 35 80 13
http://www.cms-channel.be
[email protected]
Lodestar
Zuidstationstraat 38
9000 Gent
Tel. 09 / 235 82 82
Fax. 09 / 235 82 83
http://www.lodestar.be
[email protected]
Ernst & Young
De Kleetlaan 2
1831 Diegem
Tel. 02 / 774 91 11
Fax. 02 / 774 90 90
http://www.ey.com/be
[email protected]
MobileWeb.be
Rue de Verdunstraat 742
1130 Brussels
Tel. 02 / 247 37 08
Fax. 02 / 247 37 01
http://www.mobileweb.be
[email protected]
129
Oxalis
Chaussée de Nivelles 83
1420 Braine-L’Alleud
Tel. 02 / 376 43 31
Fax. 02 / 376 48 91
www.oxalis.be
[email protected]
VDAB
Keizerslaan 11
1000 Brussels
Tel. 02 / 506 15 21
Fax. 02 / 506 16 40
http://www.vdab.be
[email protected]
PROPHET
Dendermondestraat 44/1
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 216 16 60
Fax. 03 / 216 16 70
http://www.prophet.be
[email protected]
CRM
Psilogy
Amerikalei 200/0.2
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 244 19 00
Fax. 03 / 244 19 09
http://www.psilogy.com
[email protected]
S²Media
Rue des Palais 44
Paleizenstraat 44
1030 Schaerbeek
Tel. 02 / 223 11 27
Fax. 02 / 233 31 07
http://www.s2media.be
[email protected]
The House of Marketing
KardinaalMercierplein 2
2800 Mechelen
Tel. 015 / 44 40 00
Fax. 015 / 44 40 44
http://www.thom.eu
[email protected]
130
[email protected]
http://www.headoffice.be
[email protected]
Dun and Bradstreet Belgium
Atlantis Corner Building
Avenue Charles Quint - Keizer Karellaan 576
1082 Brussels
Tel. 02 / 481 81 22
Fax. 02 / 481 82 72
http://www.dnb.com/be
[email protected]
Oxalis
Chaussée de Nivelles 83
1420 Braine-L’Alleud
Tel. 02 / 376 43 31
Fax. 02 / 376 48 91
www.oxalis.be
[email protected]
Citobi
Rue de Clairvaux 8
1348 Louvain-La-Neuve
Tel. 010 / 45 85 14
Fax. 010 / 45 85 23
http://www.citobi.com
[email protected]
Webvertising/Games
EmailGarage (LUON)
Brusselsesteenweg 560
3090 Overijse
Tel. 02 / 658 29 50
Fax. 02 / 686 00 19
http://www.emailgarage.com
[email protected]
SAS
Hertenbergstraat 6
3080 Tervueren
Tel. 02 / 766 07 00
Fax. 02 / 760 07 77
http://www.sas.com/belux
[email protected]
Cronos
Veldkant 35D
2550 Kontich
Tel. 03 / 450 80 38
Fax. 03 / 450 80 39
http://www.cronos.be
[email protected]
Epona
Avenue du Forumlaan 17 B18
1020 Brussels
Tel. 02 / 262 16 14
Fax. 02 / 262 21 64
http://www.epona.be
[email protected]
SPSS
Buro & Design Center
Heizel Esplanade B38
1020 Brussels
Tel. 02 / 474 03 60
Fax. 02 / 474 03 63
http://www.spss.com/be
[email protected]
De Post - La Poste
Centre Monnaie - Muntcentrum
1000 Brussels
Tel. 02 / 226 21 11
http://www.post.be
[email protected]
Gowie
Avenue G.Demylaan 57
1160 Brussels
Tel. 02 / 333 81 53
Fax. 02 / 245 25 55
http://www.optin-solution.be
[email protected]
DataBase Management
Delta Park, Weihoek 1
1930 Nossegem
Tel. 02 / 240 94 20
Fax. 02 / 245 42 86
http://www.databasemanagement.be
Head Office
Fonteinstraat 1A
3000 Leuven
Tel. 016 / 21 32 21
Fax. 016 / 21 32 22
Selligent
Lambroekstraat 5A
1831 Diegem
Tel. 02 / 788 23 50
Fax. 02 / 788 23 59
http://www.selligent.com
[email protected]
Strategie
Rue Grand Aaz 31
4680 Hermee
Tel. 04 / 229 19 19
131
Fax. 04 / 229 19 01
www.strategie.be
[email protected]
TEQUILA\Agency.com
Rue Haute 139
Hoogstraat 139
1000 Brussels
Tel. 02 / 789 39 39
Fax. 02 / 789 39 40
http://www.tbwagroup.com
[email protected]
WDM Belgium
Allée de la Recherche 65
Researchdreef 65
1070 Brussels
Tel. 02 / 555 94 44
Fax. 02 / 521 12 00
http://www.wdmbelgium.be
[email protected]
E-Commerce
132
eBay Belgium
Avenue Louise 120
Louizalaan 120
1050 Brussels
Tel. 02 / 788 97 00
Fax. 02 / 788 97 50
http://www.ebay.be
[email protected]
Natch
Brandstraat 16
9160 Lokeren
Tel. 09 / 340 66 76
Fax. 09 / 340 66 86
http://www.natch.be
[email protected]
Mastercard Europe
Chaussée de Tervuren 198A
1410 Waterloo
Tel. 02 / 352 51 11
Fax. 02 / 352 58 07
http://www.mastercard.com
[email protected]
Antidot
Rue du Grand Duc 13
Groothertogstraat 13
1040 Brussels
Tel. 02 / 641 13 90
Fax. 02 / 640 04 41
http://www.antidot.com
[email protected]
Lodestar
Zuidstationstraat 38
9000 Gent
Tel. 09 / 235 82 82
Fax. 09 / 235 82 83
http://www.lodestar.be
[email protected]
Combell
Skaldenstraat 121
9042 Gent
Tel. 09 / 218 79 79
Fax. 09 / 218 79 78
http://www.combell.com
[email protected]
Cronos
Veldkant 35D
2550 Kontich
Tel. 03 / 450 80 38
Fax. 03 / 450 80 39
http://www.cronos.be
[email protected]
E-Mail Marketing
Artoos - The Marcom Factory
Oudestraat 19
1910 Kampenhout
Tel. 016 / 60 00 85
Fax. 016 / 60 47 90
http://www.artoos.com/marcomfactory
[email protected]
CAP47
Tumulusstraat 44
8800 Roeselare
Tel. 051 / 252 032
Fax. 011 / 845 679
http://www.cap47.be
[email protected]
DataBase Management
Delta Park, Weihoek 1
1930 Nossegem
Tel. 02 / 240 94 20
Fax. 02 / 245 42 86
http://www.databasemanagement.be
[email protected]
DG Consult
Poeldreef 72
2950 Kapellen
Tel. 0476 / 63 50 95
Fax. 03 / 293 53 36
http://www.dgconsult.be
[email protected]
e-Zen
Bautersemstraat 1
2800 Mechelen
Tel. 015 / 34 78 40
http://www.e-zen.be
[email protected]
EmailGarage (LUON)
Brusselsesteenweg 560
3090 Overijse
Tel. 02 / 658 29 50
Fax. 02 / 686 00 19
http://www.emailgarage.com
[email protected]
Emailvision
Boulevard de la Woluwe 60
Woluwedal 60
1200 Brussels
Tel. 02 / 761 75 75
Fax. 02 / 344 20 86
http://www.emailvision.com
[email protected]
Gowie
Avenue G.Demy 57
1160 Brussels
Tel. 02 / 333 81 53
Fax. 02 / 245 25 55
http://www.optin-solution.be
[email protected]
Head Office
Fonteinstraat 1A
3000 Leuven
Tel. 016 / 21 32 21
Fax. 016 / 21 32 22
http://www.headoffice.be
[email protected]
I-consulting
Av. Victor Hugo 7
1420 Braine-L’Alleud
Tel. 02 / 351 22 89
Fax. 02 / 351 22 95
http://www.ptg.be
[email protected]
133
Mailmate
Kattestraat 11
1741 Wambeek
Tel. 0487 18 34 88
Fax. 016 48 82 72
http://www.mailmate.be
[email protected]
Selligent
Lambroekstraat 5A
1831 Diegem
Tel. 02 / 788 23 50
Fax. 02 / 788 23 59
http://www.selligent.com
[email protected]
Tagora
Rue de la Consolation - Trooststraat 70
1030 Brussels
Tel. 02 / 890 90 00
Fax. 02 / 890 90 99
http://www.tagora.com
[email protected]
TEQUILA\Agency.com
Rue Haute 139
Hoogstraat 139
1000 Brussels
Tel. 02 / 789 39 39
Fax. 02 / 789 39 40
http://www.tbwagroup.com
[email protected]
WDM Belgium
Allee de la Recherche 65
Researchdreef 65
1070 Brussels
Tel. 02 555 94 44
Fax. 02 521 12 00
http://www.wdmbelgium.be
134
[email protected]
iDTV
Alcatel-Lucent
Copernicuslaan 50
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 240 40 11
Fax. 03 / 240 99 99
www.alcatel-lucent.com
[email protected]
Belgacom Skynet
Avenue Roi Albert II 27
Koning Albert II-laan 27
1030 Brussels
Tel. 02 / 202 47 30
Fax. 02 / 202 46 80
http://www.skynet.be
[email protected]
Ebuco Digital Productions
Rue des Francs 79
Frankenstraat 79
1040 Brussels
Tel. 02 / 793 34 52
Fax. 02 / 793 34 51
http://www.ebuco.eu
[email protected]
Paratel
Medialaan 1
1800 Vilvoorde
Tel. 02 / 255.66.11
Fax. 02 / 253.32.95
http://www.paratel.be
[email protected]
pebblemedia
Schaliënhoevedreef 20/c
2800 Mechelen
Tel. 015 / 27 56 54
Fax. 015 / 21 18 92
http://www.pebblemedia.be
[email protected]
RTL Digital
Avenue Jacques 2
Georginlaan 2
1030 Bruxelles
Tel. 02 / 337 62 11
Fax. 02 / 679 52 39
http://www.ipb.be
[email protected]
SBS Belgium
Fabrieksstraat 55
1930 Zaventem
Tel. 02 / 715 11 50
Fax. 02 / 720 70 96
http://www.vt4.be
http://www.vijftv.be
[email protected]
The Creative Stores
Avenue de Jette 120
Jetselaan 120
1090 Brussels
Tel. 02 / 256 08 91
Fax. 02 / 256 08 92
http://www.thecreativestores.com
[email protected]
Zappware
Via Media 4
3500 Hasselt
Tel. 011 / 71 23 30
Fax. 011 / 71 23 31
http://www.zappware.com
[email protected]
Legal Services
Altius
Tour & Taxis
Avenue du Port 86C - B.414
Havenlaan 86C - B.414
1000 Brussels
Tel. 02 / 426 14 14
Fax. 02 / 426 20 30
http://www.altius.com
[email protected]
Bird and Bird
Avenue d’Auderghem 22-28
Oudergemlaan 22-28
1040 Brussels
Tel. 02 / 282 60 00
Fax. 02 / 282 60 11
http://www.twobirds.com
[email protected]
Crowell & Moring
Rue Royale - Koningsstraat 71
1000 Brussels
Tel. 02 / 282 18 49
Fax. 02 / 230 63 99
http://www.crowell.com
[email protected]
KOAN Legal Strategies
Bld du Souverain - Vorstlaan 100
1170 Brussels
Tel. 02 / 566 90 00
Fax. 02 / 566 90 10
http://www.koan.be
[email protected]
Ulys
Avenue de la Couronne 224
Kroonlaan 224
135
1050 Brussels
Tel. 02 / 340 88 10
Fax. 02 / 345 35 80
http://www.ulys.net
[email protected]
Market Research
ivox
Karel van Lotharingenstraat 4
3000 Leuven
Tel. 016 / 22 62 14
Fax. 016 / 22 62 18
http://www.ivox.be
[email protected]
InSites Consulting
Evergemsesteenweg 195
9032 Gent-Wondelgem
Tel. 09 / 269 15 00
Fax. 09 / 269 16 00
http://www.insites.be
[email protected]
MediaXim
Bld du Souverain 191
Vorstlaan 191
1160 Brussels
Tel. 02 / 790 29 00
Fax. 02 / 790 29 02
http://www.mediaxim.com
[email protected]
Psilogy
Amerikalei 200/0.2
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 244 19 00
Fax. 03 / 244 19 09
http://www.psilogy.com
[email protected]
136
Mobile Marketing
Alcatel-Lucent
Copernicuslaan 50
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 240 40 11
Fax. 03 / 240 99 99
www.alcatel-lucent.com
[email protected]
BlueTalk
Derbystraat 367
9051 Gent
Tel. 09 / 242 99 26
Fax. 09 / 282 01 29
www.bluetalk.be
[email protected]
Belgacom Proximus
Rue du Progrès 55
Vooruitgangstraat 55
1210 Brussels
Tel. 02 / 205 40 00
Fax. 02 / 205 21 12
http://www.proximus.be
[email protected]
Eyeplay
Rue de Ruy 41
4400 Flemalle
Tel. 02 / 454 59 47
Fax. 02 / 520 65 90
http://www.eyeplay.be
[email protected]
Emailvision
Boulevard de la Woluwe 60
Woluwedal 60
1200 Brussels
Tel. 02 761 75 75
Fax. 02 / 344 20 86
http://www.emailvision.com
[email protected]
KPN Mobile International
Rue Neerveldstraat 105
1200 Brussels
Tel. 0484 / 00 66 91
Fax. 0484 / 00 72 22
http://www.KPNGroup.be
Mobistar
Avenue Reyers 70
Reyerslaan 70
1030 Brussels
Tel. 02 745 71 11
Fax. 02 745 70 00
http://www.mobistar.be
[email protected]
MobileWeb.be
Rue de Verdunstraat 742
1130 Brussels
Tel. 02 / 247 37 08
Fax. 02 / 247 37 01
http://www.mobileweb.be
[email protected]
Mobile Trend
Av. des Volontaires - Vrijwilligerslaan 19
1160 Brussels
Tel. 02 / 743 47 77
Fax. 02 / 218 31 41
http://www.mobiletrend.be
[email protected]
Microsoft Advertising
Bayreuth Building
Da Vincilaan 3
1935 Zaventem
Tel. 02 / 704 31 26
Fax. 02 / 704 35 35
http://advertising.microsoft.be
[email protected]
Paratel
Medialaan 1
1800 Vilvoorde
Tel. 02 / 255.66.11
Fax. 02 / 253.32.95
http://www.paratel.be
[email protected]
Pumbby
Rue Berthelotstraat 106-108
1190 Brussels
Tel. 02 / 223 72 17
Fax. 02 / 218 78 39
http://www.pumbby.com
[email protected]
RTL Digital
Avenue Jacques Georginlaan 2
1030 Brussels
Tel. 02 / 337 62 11
Fax. 02 / 679 52 39
http://www.ipb.be
[email protected]
Selligent
Lambroekstraat 5A
1831 Diegem
Tel. 02 / 788 23 50
Fax. 02 / 788 23 59
http://www.selligent.com
[email protected]
The Creative Stores
Avenue de Jette 120
Jetselaan 120
137
1090 Brussels
Tel. 02 / 256 08 91
Fax. 02 / 256 08 92
http://www.thecreativestores.com
[email protected]
Performance Marketing
Adforce
Rue Antoine Dansaert 18 / 7
Antoine Dansaertstraat 18 / 7
1000 Brussels
Tel. 02 / 511 56 69
Fax. 02 / 402 75 89
http://www.adforce.be
[email protected]
Google Belgium
Rue des Colonies - Kolonienstraat 11
1000 Brussels
Tel. 0031/20 799 7640
Fax. 0031/20 524 8150
http://www.google.be
[email protected]
DG Consult
Poeldreef 72
2950 Kapellen
Tel. 0476 / 63 50 95
Fax. 03 / 293 53 36
http://www.dgconsult.be
[email protected]
Gowie
Avenue G.Demylaan 57
1160 Brussels
Tel. 02 / 333 81 53
Fax. 02 / 245 25 55
http://www.optin-solution.be
[email protected]
Editus Luxembourg
45, rue Glesener
L-4955 Luxembourg
Tel. +352 49 60 51 1
Fax. +352 49 60 56
http://www.luxweb.com
[email protected]
Microsoft Advertising
Bayreuth Building
Da Vincilaan 3
1935 Zaventem
Tel. 02 / 704 31 26
Fax. 02 / 704 35 35
http://advertising.microsoft.be
[email protected]
FairEtail
Boomsesteenweg 690
2610 Wilrijk
Tel. 03 / 303 05 50
Fax. 02 / 404 08 12
http://www.fairetail.be
[email protected]
138
FastBridge
(a company of Mediabrands Belgium)
Place des Maïeurs - Meiersplein 2
1150 Brussels
Tel. 02 / 464.93.60
Fax. 02/ 464.63.69
http://www.fastbridge.be
[email protected]
Testnet Online Advertising
Frankrijklei 107
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 213 04 59
Fax. 03 / 213 04 19
http://www.testnet.be
[email protected]
TradeDoubler
Koningin Astridplein 41-42
2000 Antwerpen
http://www.tradedoubler.be
[email protected]
Search Marketing
blue 2 purple
Rue de la Consolation - Trooststraat 70
1030 Brussels
Tel. 02 / 890 90 39
Fax. 02 / 890 90 18
http://www.blue2purple.com
[email protected]
bSeen.be
Kortrijksesteenweg 214 bus 2
9830 Sint-Martens-Latem
Tel. 09 / 331 55 50
Fax. 09 / 331 55 51
http://www.bseen.be
[email protected]
e-Zen
Bautersemstraat 1
2800 Mechelen
Tel. 015 34 78 40
http://www.e-zen.be
[email protected]
Editus Luxembourg
45, rue Glesener
L-4955 Luxembourg
Tel. +352 49 60 51 1
Fax. +352 49 60 56
http://www.luxweb.com
[email protected]
FairEtail
Boomsesteenweg 690
2610 Wilrijk
Tel. 03 / 303 05 50
Fax. 02 / 404 08 12
http://www.fairetail.be
[email protected]
FastBridge
(a company of Mediabrands Belgium)
Place des Maïeurs - Meiersplein 2
1150 Brussels
Tel. 02 / 464.93.60
Fax. 02/ 464.63.69
http://www.fastbridge.be
[email protected]
Google Belgium
Rue des Colonies 11
Kolonienstraat 11
1000 Brussels
Tel. 0031/20 799 7640
Fax. 0031/20 524 8150
http://www.google.be
[email protected]
Havas Digital
Rue Maurice Charlentstraat 53
1160 Brussels
Tel. 02 / 349 15 60
Fax. 02 / 349 15 70
http://www.havasdigital.com
[email protected]
iProspect Belgium
Chée de la Hulpe 189
Terhulpsesteenweg 189
1170 Brussels
Tel. 02 704 49 59
Fax. 02 704 49 55
139
http://www.iprospect.be
[email protected]
QueroMedia
De Villermontstraat 9
2550 Kontich
Tel. 03 / 450.82.00
Fax. 03 / 450.82.01
http://www.queromedia.be
[email protected]
Truvo Belgium
De Keyserlei 5 bus 7
2018 Antwerpen
Tel. 078 / 15 15 25
Fax. 078 / 15 43 05
http://www.truvo.be
[email protected]
Social Media / Marketing
Adhese
Sint-Pietersnieuwstraat 132 C
9000 Gent
Tel. 09 / 329 57 67
Fax. 09 / 223 38 08
http://www.adhese.com
[email protected]
Amphion
Museumstraat 31-33
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 290 54 19
Fax. 03 / 290 54 19
http://www.amphion.be
[email protected]
BE ON WEB
Avenue du Col-Vert 3
Groenkraaglaan 3
140
1170 Brussels
Tel. 02 / 675 40 00
Fax. 02 / 675 35 94
http://www.beonweb.eu
[email protected]
1030 Brussels
Tel. 02 / 223 11 27
Fax. 02 / 233 31 07
http://www.s2media.be
[email protected]
Cherry and Cake
Av. Van Volxemlaan 313
1190 Brussels
Tel. 02 / 340 02 10
Fax. 02 / 343 50 46
http://www.cherryandcake.eu
[email protected]
Software / ICT
Citobi
Rue de Clairvaux 8
1348 Louvain-La-Neuve
Tel. 010 / 45 85 14
Fax. 010 / 45 85 23
http://www.citobi.com
[email protected]
Adhese
Sint-Pietersnieuwstraat 132 C
9000 Gent
Tel. 09 / 329 57 67
Fax. 09 / 223 38 08
http://www.adhese.com
[email protected]
Combell
Skaldenstraat 121
9042 Gent
Tel. 09 / 218 79 79
Fax. 09 / 218 79 78
http://www.combell.com
[email protected]
Adobe Systems
Culliganlaan 2F
1831 Diegem
Tel. 02 / 416 40 00
Fax. 02 / 416 40 09
http://www.adobe.be
[email protected]
Cyberwork
Rue de l’Intendant - Opzichterstraat 262
1080 Brussels
Tel. 02 / 426 38 02
Fax. 02 / 426 92 99
http://www.cyberwork.be
[email protected]
Alcatel-Lucent
Copernicuslaan 50
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 240 40 11
Fax. 03 / 240 99 99
http://www.alcatel-lucent.com
[email protected]
DigiPoint
Liersesteenweg 38-B
2800 Mechelen
Tel. 015 / 28 60 00
Fax. 015 / 28 60 01
http://www.digipoint.be
[email protected]
Antidot
Rue du Grand Duc 13
Groothertogstraat 13
1040 Brussels
Tel. 02 / 641 13 90
Fax. 02 / 640 04 41
http://www.antidot.com
[email protected]
EDATIS Belgium
Avenue de Volontaires 19
Vrijwilligerslaan 19
1160 Brussels
Tel. 02 / 514 78 72
Fax. 02 / 511 19 54
http://www.edatis.be
[email protected]
ivox
Karel van Lotharingenstraat 4
3000 Leuven
Tel. 016 / 22 62 14
Fax. 016 / 22 62 18
http://www.ivox.be
[email protected]
Nascom
C-Mine 1 bus 13
3600 Genk
Tel. 089 / 20 15 00
Fax. 089 / 20 15 01
www.nascom.be
[email protected]
Netlog
Emile Braunplein 18
9000 Gent
Tel. 070 / 66 07 28
Fax. 070 / 66 07 29
http://corporate.netlog.com
[email protected]
S²Media
Rue des Palais - Paleizenstraat 44
141
Epona
Avenue du Forumlaan 17 B18
1020 Brussels
Tel. 02 / 262 16 14
Fax. 02 / 262 21 64
http://www.epona.be
[email protected]
Key-Performance
Parc Einstein
Chaussée du Cyclotron 6
1348 Louvain-la-Neuve
Tel. 010 / 39 00 40
Fax. 010 / 39 00 01
http://www.key-performance.eu
[email protected]
Lodestar
Zuidstationstraat 38
9000 Gent
Tel. 09 / 235 82 82
Fax. 09 / 235 82 83
http://www.lodestar.be
[email protected]
SAS
Hertenbergstraat 6
3080 Tervueren
Tel. 02 / 766 07 00
Fax. 02 760 07 77
http://www.sas.com/belux
[email protected]
Training
Vlerick Leuven Gent Management School
Reep 1
9000 Gent
Tel. 09 / 210 97 11
Fax. 09 / 210 97 00
142
http://www.vlerick.com
[email protected]
Best of Publishing
Rue du Belvédèrestraat 28
1050 Brussels
Tel. 02 / 349 35 50
Fax. 02 / 645 34 87
http://www.internetaddict.be
[email protected]
Fax. 010 / 39 00 01
www.key-performance.eu
[email protected]
Web Analytics
LBi Belgium
Bd du Souverain 191
Vorstlaan 191
1160 Brussels
Tel. 02 / 706 05 40
Fax. 02 / 706 05 69
http://www.lbigroup.be
[email protected]
blue 2 purple
Rue de la Consolation - Trooststraat 70
1030 Brussels
Tel. 02 / 890 90 39
Fax. 02 / 890 90 18
http://www.blue2purple.com
[email protected]
Nedstat
Berchemstadionstraat 78
2600 Berchem
Tel. 03 / 286 68 30
Fax. 03 / 286 68 31
http://www.nedstat.be
[email protected]
bSeen.be
Kortrijksesteenweg 214 bus 2
9830 Sint-Martens-Latem
Tel. 09 / 331 55 50
Fax. 09 / 331 55 51
http://www.bseen.be
[email protected]
Netmagic
Avenue. Hippocrates 2
Hippocrateslaan 2
1932 Sint Stevens Woluwe
Tel. 02 / 762 95 35
Fax. 02 / 762 95 67
http://www.netmagic.be
[email protected]
e-Zen
Bautersemstraat 1
2800 Mechelen
Tel. 015 34 78 40
http://www.e-zen.be
[email protected]
Key-Performance
Parc Einstein - Ch. du cyclotron, 6
1348 Louvain-la-Neuve
Tel. 010 / 39 00 40
QueroMedia
De Villermontstraat 9
2550 Kontich
Tel. 03 / 450.82.00
Fax. 03 / 450.82.01
http://www.queromedia.be
[email protected]
SAS
Hertenbergstraat 6
3080 Tervueren
Tel. 02 / 766 07 00
Fax. 02 760 07 77
http://www.sas.com/belux
[email protected]
Webbuilding
Antidot
Rue du Grand Duc - Groothertogstraat 13
1040 Brussels
Tel. 02 / 641 13 90
Fax. 02 / 640 04 41
http://www.antidot.com
[email protected]
Cronos
Veldkant 35D
2550 Kontich
Tel. 03 / 450 80 38
Fax. 03 / 450 80 39
http://www.cronos.be
[email protected]
Cyberwork
Rue de l’Intendant 262
Opzichterstraat 262
1080 Brussels
Tel. 02 / 426 38 02
Fax. 02 / 426 92 99
http://www.cyberwork.be
[email protected]
DigiPoint
Liersesteenweg 38-B
2800 Mechelen
Tel. 015 / 28 60 00
Fax. 015 / 28 60 01
http://www.digipoint.be
[email protected]
143
Dreammachine
Rue de la Bruyère Saint-Martin, 12
1320 Tourinnes-la-Grosse
Tel. 010 / 86 12 42
http://www.dreammachine.be
[email protected]
Emakina Group
Rue Middelbourgstraat 64 A
1170 Brussels
Tel. 02 / 400 40 00
Fax. 02 / 400 40 01
http://www.emakina.com
[email protected]
Endrone
Kleindokkaai 18
9000 Gent
Tel. 09 / 233 44 04
Fax. 09 / 223 26 86
www.endrone.com
[email protected]
GERMAINE / Gonzales
De Burburestraat 6 - 8
2000 Antwerpen
Tel. 03 / 216 30 03
Fax. 03 / 260 94 23
http://www.germaine.be
[email protected]
I-consulting
Av. Victor Hugo 7
1420 Braine-L’Alleud
Tel. 02 / 351 22 89
Fax. 02 / 351 22 95
http://www.ptg.be
[email protected]
144
Internet Architects
Sint-Elisabethstraat 38A
2060 Antwerpen
Tel. 03 / 270 16 55
Fax. 03 / 270 16 16
http://www.internetarchitects.be
[email protected]
PROPHET
Dendermondestraat 44/1
2018 Antwerpen
Tel. 03 / 216 16 60
Fax. 03 / 216 16 70
http://www.prophet.be
[email protected]
Kunstmaan
Tervuursevest 362 bus 1
3000 Leuven
Tel. 016 / 30 07 80
Fax. 016 / 30 07 89
http://www.kunstmaan.be
[email protected]
Uchrony
Place Communale 8-9
Gemeenteplein 8-9
1160 Brussels
Tel. 02 / 660 49 25
Fax. 02 / 660 81 33
http://www.uchrony.com
[email protected]
LBi Belgium
Bd du Souverain - Vorstlaan 191
1160 Brussels
Tel. 02 / 706 05 40
Fax. 02 / 706 05 69
http://www.lbigroup.be
[email protected]
Nascom
C-Mine 1 bus 13
3600 Genk
Tel. 089 / 20 15 00
Fax. 089 / 20 15 01
www.nascom.be
[email protected]
Ogilvy Interactive
Bld de l’Impératrice 13
Keizerinlaan 13
1000 Brussels
Tel. 02 / 545 65 65
Fax. 02 / 545 65 99
http://www.ogilvy.be
[email protected]
Walking Men
Place du Vieux Marché aux Grains 46
Oude Graanmarkt 46
1000 Brussels
Tel. 02 / 412 02 52
Fax. 02 / 411 42 46
http://www.walkingmen.com
[email protected]
Webradio
Radionomy
Rue Theodore Verhaegenstraat 196
1060 Brussels
Tel. 02 / 526 20 50
http://www.radionomy.com
[email protected]
Tel. 02 / 511 56 69
Fax. 02 / 402 75 89
http://www.adforce.be
[email protected]
BE ON WEB
Avenue du Col-Vert - Groenkraaglaan 3
1170 Brussels
Tel. 02 / 675 40 00
Fax. 02 / 675 35 94
http://www.beonweb.eu
[email protected]
Cherry and Cake
Avenue Van Volxemlaan 313
1190 Brussels
Tel. 02 / 340 02 10
Fax. 02 / 343 50 46
http://www.cherryandcake.eu
[email protected]
Citobi
Rue de Clairvaux 8
1348 Louvain-La-Neuve
Tel. 010 / 45 85 14
Fax. 010 / 45 85 23
http://www.citobi.com
[email protected]
Webvertising / Games
creaxial
Rue de Bruxelles 48-50
1300 Wavre
Tel. 010 / 45 54 57
Fax. 010 / 45 97 47
http://www.creaxial.net
[email protected]
Adforce
Rue Antoine Dansaertstraat 18 / 7
1000 Brussels
Dreammachine
Rue de la Bruyère Saint-Martin, 12
1320 Tourinnes-la-Grosse
145
146
Tel. 010 / 86 12 42
http://www.dreammachine.be
[email protected]
Fax. 02 / 351 22 95
http://www.ptg.be
[email protected]
Fax. 02 / 280 07 74
http://www.qwentes.be
[email protected]
Editus Luxembourg
45, rue Glesener
L-4955 Luxembourg
Tel. +352 49 60 51 1
Fax. +352 49 60 56
http://www.luxweb.com
[email protected]
Nascom
C-Mine 1 bus 13
3600 Genk
Tel. 089 / 20 15 00
Fax. 089 / 20 15 01
www.nascom.be
[email protected]
S²Media
Rue des Palais – Paleizenstraat 44
1030 Brussels
Tel. 02 / 223 11 27
Fax. 02 / 233 31 07
http://www.s2media.be
[email protected]
Endrone
Kleindokkaai 18
9000 Gent
Tel. 09 / 233 44 04
Fax. 09 / 223 26 86
www.endrone.com
[email protected]
Netmagic
Avenue Hippocrateslaan 2
1932 Sint Stevens Woluwe
Tel. 02 / 762 95 35
Fax. 02 / 762 95 67
http://www.netmagic.be
[email protected]
Tagora
Rue de la Consolation 70
Trooststraat 70
1030 Brussels
Tel. 02 / 890 90 00
Fax. 02 / 890 90 99
http://www.tagora.com
[email protected]
Eyeplay
Rue de Ruy 41
4400 Flemalle
Tel. 02 / 454 59 47
Fax. 02 / 520 65 90
http://www.eyeplay.be
[email protected]
Netmedia Europe / Promobutler
Centrum Zuid 1527d
3530 Houthalen
Tel. 011 / 24 69 80
Fax. 011 / 24 69 89
http://www.promobutler.be
[email protected]
The Parking Lot
Schapulierstraat 14
1400 Vilvoorde
Tel. 02 / 305 49 36
http://www.theparkinglot.com
[email protected]
Havas Digital
Rue Maurice Charlentstraat 53
1160 Brussels
Tel. 02 / 349 15 60
Fax. 02 / 349 15 70
http://www.havasdigital.com
[email protected]
Ogilvy Interactive
Bld de l’Impératrice - Keizerinlaan 13
1000 Brussels
Tel. 02 / 545 65 65
Fax. 02 / 545 65 99
http://www.ogilvy.be
[email protected]
Uchrony
Place Communale - Gemeenteplein 8-9
1160 Brussels
Tel. 02 / 660 49 25
Fax. 02 / 660 81 33
http://www.uchrony.com
[email protected]
I-consulting
Avenue Victor Hugo 7
1420 Braine-L’Alleud
Tel. 02 / 351 22 89
Qwentes
Rue du Marteau – Hamerstraat 81
1000 Brussels
Tel. 02 / 235 20 35
Walking Men
Place du Vieux Marché aux Grains - Oude
Graanmarkt 46
1000 Brussels
Tel. 02 / 412 02 52
Fax. 02 / 411 42 46
http://www.walkingmen.com
[email protected]
Other
Ebuco Digital Productions
Rue des Francs - Frankenstraat 79
1040 Brussels
Tel. 02 / 793 34 52
Fax. 02 / 793 34 51
http://www.ebuco.eu
[email protected]
Eyewonder
Herengracht 124-128
NL 1015 BT Amsterdam
Tel. +31 20 79 44 880
Fax. +31 20 79 44 881
http://www.eyewonder.com
[email protected]
MobileWeb.be
Rue Verdunstraat 742
1130 Brussels
Tel. 02 / 247 37 08
Fax. 02 / 247 37 01
http://www.mobileweb.be
[email protected]
http://www.thecrewadvertising.com
[email protected]
VDAB
Keizerslaan 11
1000 Brussels
Tel. 02 / 506 15 21
Fax. 02 / 506 16 40
http://www.vdab.be
[email protected]
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 Notes
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