interactive marketing book 2010
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interactive marketing book 2010
INT MA ER BO RK ACT OK ETI IVE 20 NG 10 THE FIFTH EDITION OF THE INTERAC TIVE MARKETING BOOK IS A PUBLICATION OF Interactive Marketing Book 2010 Table des matières www.digimedia.be 007 Introduction Interactive Marketing Book 2009 Bienvenue à l’IAB 023 1. Le marketing interactif dans les stratégies multi-canaux 025 2. La structure du marché 2.1. Les annonceurs 2.2. Les acteurs 2.3. Rôle des différents acteurs 028 3. Le paysage interactif en Belgique 3.1. Utilisation et profils 3.2. Investissements publicitaires on-line 2008 3.3. Etudes 040 4. Le site web Bienvenue dans l’univers interactif ! Inside Digital Media est le premier magazine consacré aux nouveaux Medias. Depuis plus de 13 ans ce mensuel lu par plus de 16,000 décisionaires donne le ton et fait l’éloge des meilleures campagnes interactives. C’est sans aucun doute le meilleur point d’entrée dans l’univers des nouveaux médias. Infos: [email protected] - 02 645 34 62 - [email protected] - 02 645 34 64 - www.digimedia.be 4.1. Les quatre phases de la production d’un site web 4.2. Campagnes on-line 4.3. Créer un site web : les bonnes questions à se poser 4.4. Search Engine Optimization 4.5. Customer Relationship Management 5.8. Mobile 5.9. Digital Signage 5.10. Product Placement 061 6. Les techniques de communication 6.1. User Generated Content 6.2. Social Media Marketing 6.3. Viral Marketing 6.4. Gamevertising / Advergaming 067 7. Gestion de campagne 7.1. Préparation 7.2. Planning 7.3. Achat 7.4. Implémentation technique 073 8. Return on Investments 8.1. Optimisation des campagnes en cours 8.2. Analyses, bilans et apprentissages 8.3. Mesurer le rendement d’une action de communication interactive 8.4. Web Analytics 8.5. Comparaison des différents médias 079 9. Cadre légal et sécurité 9.1. La Loi et le marketing interactif 9.2. Le marketing interactif et la loi 049 5. Les canaux interactifs 5.1. Display advertising 5.2. Intégration de contenu 5.3. Newsletters 5.4. Keywords buying (SEA) 5.5. E-mail marketing 5.6. Social Marketing 5.7. iDTV 085 10. Campagnes gagnantes 10.1. Cyber Lions Awards Belgium 10.2. Mixx Awards Belgium 092 11. Annexes 103 12. Lexique 112 13. Liste des membres 003 Permesso.be le chemin le plus court entre votre message et votre groupe-cible Avec Permesso.be, vous ne perdez jamais votre groupe-cible de vue. Vous cherchez des prospects qui réagissent instantanément à vos emails ? Vous avez besoin d’une solution rapide, précise et segmentée pour le lancement de votre produit ou service ? Permesso.be vous permet de proposer vos offres (par email) uniquement à des consommateurs au sein de votre groupe cible. Permesso.be compte 700 000 membres et vous garantit le meilleur “double touch” (adresse e-mail et adresse postale). Enfin, Permesso.be fait partie de net-affairs, un outil de WDM Belgium pour soutenir votre stratégie marketing interactive et digitale. Il n’y a pas que le groupe cible Le principal facteur de réponse, pour une campagne marketing, est sans aucun doute la sélection du groupecible : elle induit, à elle seule, 60% du résultat. Mais qu’en est-il si votre message, adressé à des individus soigneusement sélectionnés, se perd dans une mailbox qui déborde parce que le sujet n’est pas optimal ? Ou si votre call-to-action n’est pas suivi par l’internaute en question ? Ou encore, si vous hésitez quant au visuel à utiliser ou à l’offre à formuler pour le groupe-cible choisi ? C’est pour toutes ces raisons que Permesso.be va plus loin. En collaboration avec des spécialistes en la matière, nous vous proposons plusieurs outils d’optimisation uniques. Parce que si nous disposons des meilleurs outils, nous voulons vous en faire profiter ! Même vos campagnes basées sur votre propre fichier e-mail opt-in méritent tout notre savoir-faire. Evaluer votre campagne avant l’envoi et corriger si nécessaire Le “Campaign Evaluation Tool”, développé en collaboration avec Netway, vous permet d’évaluer les sujets et les campagnes avant qu’elles ne soient envoyées. Souvent, de petites modifications peuvent avoir un grand impact sur l’ open rate et le click rate de vos e-mails. Net-affairs… ou l’art d’optimiser vos dialogues digitaux Tester plus vite et meilleur marché Les tests des campagnes existent depuis toujours. Mais dans un monde digital, ces tests sont plus rapides et meilleur marché qu’avant. En collaboration avec 8seconds, WDM Belgium vous offre la possibilité d’accroître le ROI de vos campagnes, pendant leur déroulement. Net-affairs est le département des nouvelles solutions digitales et interactives de WDM Belgium. Son but est de faciliter l’établissement d’un dialogue à long terme entre vos marques et votre groupe-cible. Parallèlement, net.affairs accroît de manière significative le ROI de vos campagnes interactives à court et long terme. WDM Belgium et Permesso.be, taillés pour être vos partenaires en e-couponing L’e-couponing offre de nouvelles perspectives pour soutenir des promotions ciblées, mais aussi pour construire un dialogue à long terme avec les consommateurs. WDM Belgium et Permesso.be vous assurent une diffusion sûre de vos e-coupons et vous accompagnent également dans le profiling, le suivi et la gestion de toutes vos bases de données (d’e-couponing) online et offline. De “conversion” à “conversation & conversion” Dans le customer lifecycle classique, la “conversion” de prospect à client est un moment charnière. Dans un monde digital, un nouveau moment charnière a fait son apparition, celui où le consommateur accepte d’entrer en dialogue avec votre marque : la “conversation” (par ex. par le biais d’un e-mail opt in). Seules les meilleures campagnes e-mail vous satisfont ? Dans ce cas, prenez contact avec nous : [email protected] Atteindre et observer, interagir, identifier et qualifier Ce sont les nouvelles étapes dans l’approche digitale du dialogue avec vos consommateurs. Net-affairs facilite et optimise chaque étape ! Optimiser vos campagnes interactives. Faites appel à l’offre de net-affairs pour améliorer vos campagnes d’e-mail (voir ci-après). Corrigez vos investissements médias en recherche et bannières, grâce aux metrics de net-affairs, … Et observez le consommateur individuel de l’e-mail au site internet, page après page, afin de créer une interactivité pertinente. Connaître le comportement en ligne d’un consommateur vous permet d’adapter votre site internet en temps réel à ses intérêts et besoins. Identifier et qualifier vos website leads. Le comportement en ligne se traduit en score d’intention d’achat et en champs d’intérêt. En cas de score élevé, une fenêtre pop-up s’ouvre dans laquelle on demande au consommateur s’il est prêt à entamer le dialogue. Une fois que l’identification est assurée, WDM Belgium vous aide à qualifier, profiler, enrichir et gérer qualitativement vos données consommateurs en ligne et hors ligne. C’est à vous et votre agence d’établir la bonne connexion entre marque et consommateur. Mais une fois de plus, net-affairs vous aide à faire parvenir vos messages via les bons canaux : gestion de campagne e-mail, avec numéros de téléphone pour soutenir votre contact center, qualification des leads à l’aide de données CONSU-matrix, etc. Cette stratégie multi-canaux étant ellemême soutenue par nos nombreuses solutions de bases de données. Vous cherchez un partenaire qui vous aide à établir un dialogue pertinent et rentable avec vos clients et prospects ? Votre site internet est au cœur de votre communication, d’où partent une multitude de canaux ? Dans ce cas, vous avez tout intérêt à en savoir plus sur ce que net-affairs peut faire pour vous ! [email protected] ĥĂ RESULT DRIVEN INTERACTIVE MARKETING Powered by Interactive Marketing Book 2010 Cher lecteur, Par cet ouvrage destiné aux professionnels du Marketing et de la Communication, l’Interactive Advertising Bureau (IAB Belgium) désire apporter une meilleure compréhension du marketing digital et des acteurs du marché belge. Nous nous proposons de répondre concrètement aux questions que les uns et les autres se posent sur les différentes formes de communication digitales et interactives, sur le B.A.-BA d’une stratégie on-line et, bien entendu, les moyens d’en mesurer le ROI. Vous y trouverez également les principales études, les meilleures campagnes publicitaires interactives, les normes légales, les formats standard et l’incontournable lexique. A nouveau, nous vous proposons la liste des membres de l’IAB classée selon le type d’activité. De la structure de l’audience à l’approche créative, des canaux digitaux à la gestion de campagnes, nous nous sommes également efforcés de replacer le marketing interactif dans le contexte global du marketing et de la communication. L’ambition de ce livre est de participer au développement du marché interactif en fournissant un outil pratique, utile et complet. Ce “Book” est également le fruit d’un travail coopératif des membres de l’IAB. Nous souhaitons les remercier vivement pour la qualité de leur travail et leur dévouement à ce projet. Patrick Marck General Manager IAB Belgium Remerciement à : Annick Vandersmissen (blue2purple) Axel Lefebvre (KOAN Legal Strategies) Bart Van den Brande (KOAN Legal Strategies) Damien Lebbe (Total Belgium) Delphine Van Loocke (Havas Digital) Gaëlle Bonne (Google Belgium) Gianni Cooreman (InSites Consulting) Gunter Blanckaert (Microsoft Advertising) Hans Smellinckx (Selligent) Jean-Michel Depasse (MindShare) Laurent Reybosch (Mobile Trend) Noëlle Stevens (Microsoft Advertising) Olivier De Doncker (Communicationweb) Patrick Hermie (MediaH) Raphaël Stuyck (S²Media) Sophie Meert (These Days) Stéphanie Radochitzki (Havas Digital) Wouter Has (Proximity/BBDO) Coordination et traduction : Gaétane Deneumostier (IAB Belgium) Patrick Marck (IAB Belgium) Studio graphique : FingerPrint Régie : Best Of Publishing - New Media Providers Editeur responsable : Jean de Gheldere 007 Bienvenue à l’IAB Cher lecteur, “Partager son savoir est un signe d’intelligence”, disait Socrate. Telle est la volonté des nombreux membres qui ont participé à la rédaction de cet Interactive Marketing Book et qui collaborent au sein de l’IAB Belgium (Interactive Advertising Bureau). Cette plate-forme de connaissances et de rencontre pour la publicité interactive et le marketing digital en Belgique réunit tous les acteurs du secteur : annonceurs, éditeurs, agences média, agences créatives, régies, plates-formes digitales et autres prestataires de services du marketing interactif. Stimuler et développer le marché de la publicité interactive et du marketing digital : voilà la mission de l’IAB. Pour l’accomplir, nous avons déterminé cinq terrains d’action : régulation, formation, information, promotion et échanges. Comment opérons-nous en pratique ? Qui sommes-nous ? Tout cela, vous le lirez dans ce chapitre sur l’IAB. L’IAB met en œuvre sa devise, “Your eye on digital marketing”, à travers ses groupes de travail, séminaires et publications. Son point central, le Knowledge Center, accessible via le site www.iab-belgium.be, regroupent toutes les présentations et publications, ainsi que les études et les cases les plus surprenants. Nous invitons nos membres à continuer à participer avec le même dynamisme à tous les projets et activités de développement du marketing interactif. Ce fut la base de notre succès passé : ne changez rien ! Votre entreprise n’est pas encore membre ? Découvrez tous les avantages et la valeur ajoutée de l’IAB, et prenez contact sans attendre avec l’équipe. En attendant de vous rencontrer à l’occasion de l’un de nos nombreux événements IAB, nous vous souhaitons beaucoup de succès! INSPIRE DEBATE EXPLORE Join us in the digital shower, where we show you the most inspiring campaigns from all over the world The place to share your knowledge, experience and opinion with other online fanatics on different hot topics Prepare yourself for the future and learn more about the upcoming new technology and opportunities in digital and interactive marketing SAVE THE DATE : FEBRUARY 9TH 2009 Patrick Marck General Manager IAB Belgium Alain Heureux President IAB Belgium & Europe 009 Les 5 terrains d’action de l’IAB Tous nos projets et activités découlent de la mission de l’IAB : stimuler et développer le marché digital interactif. Cela débouche sur cinq terrains d’action. Mission Régulation L’étendue des possibilités techniques et la rapidité de leur évolution imposent la nécessité d’une standardisation afin de garantir une collaboration efficace entre tous les acteurs du marché. L’IAB y travaille via sa Task Force Webvertising. Nous mettons au point des spécifications techniques pour la publicité on-line (webvertising), des directives commerciales (Sales Guidelines), un lexique (Glossary) ainsi que des règles et conseils pour prévenir les retards dans la livraison du matériel créatif (Late Creative Policy). Le tout est réuni dans l’IAB Toolbox. Réguler, c’est aussi collaborer avec les pouvoirs publics, le monde universitaire et les autres associations pour accompagner la publicité en ligne sur le plan législatif ou déontologique. Tel est le terrain d’action du Legal Workgroup. L’IAB Belgium est à l’origine de SpamSquad. be, plate-forme de concertation et site de consommateurs consacrés à la publicité indésirable. L’IAB Belgium est membre actif de Medianet Vlaanderen, du Conseil de la Publicité et d’IAB Europe. Education Le Workgroup Training ne développe pas uniquement des programmes de formation pour les nouveaux venus dans le secteur (IAB Academy, formation de base de trois jours, et IAB Ateliers, une demi-journée de formation avancée), mais vise aussi ceux qui en feront partie plus tard. Le Workgroup met au point des formations pour les instances publiques et s’efforce d’aider le monde de l’enseignement à former les talents dont le secteur aura besoin. Enfin, l’IAB Talent Award récompense également l’étudiant, l’auteur du meilleur travail de fin d’études dont le sujet traite du marketing interactif. Information Pour informer le secteur de la publicité sur les possibilités du marketing interactif, le Workgroup Research développe des projets de recherche. L’équipe IAB organise les NetCafés et Breakfasts 0011 MySite, the DIY website traffic solution Create your own branded site in no-time and get instant traffic DESIGN This fully modular site will allow you to easily and at any time: NAVIGATION PROMOTION MEDIA • Adapt the design to your own branding • Add modules like promotional activities, rich media, catalogues, opening hours, payment methods and many, many more • Create new pages • Drag and drop as one pleases • Manage a real media-library •… Once done, you’re one click away from real time publication and you will instantly create traffic through search engines and attract ready-tobuy customers on goudengids.be/ pagesdor.be/goldenpages.be Contact us: Tel.: 078 15 15 25 Fax: 078 15 43 05 E-mail: [email protected] It’s that easy! (séminaires du matin ou du soir permettant le networking) ainsi que le congrès annuel. Le Workgroup B2B se charge du volet business-to-business dans toutes les activités et la communication de l’IAB. Quant au Workgroup Efficiency, il recherche les meilleures cases et regroupe le savoirfaire au sein du Knowledge Center, accessible sur le site de l’IAB. Enfin, l’IAB informe le marché via diverses publications : l’Interactive Marketing Book, les CookBooks, avec nos articles dans le magazine Inside, et aussi l’Online Quarterly de PUB ou l’Internet Special de MediaMarketing. Vous pouvez être tenu informé de toutes les nouveautés concernant les groupes de travail via la page “News” du site de l’IAB. Promotion Pour accroître la notoriété du marketing digital, l’IAB a créé les Belgian Cyber Lions Awards avec RMB. Ces trophées récompensent la créativité d’une campagne ou d’une action en ligne. Les MIXX Awards (organisées avec le magazine Inside) couronnent la créativité, la stratégie, l’utilisation des médias. L’IAB met en œuvre sa mission de promotion à travers diverses études. Ces chiffres, qui démontrent l’évolution du marché et du comportement on-line du consommateur, offrent des points de repère aux marketers lors du développement de leur stratégie on-line. Le Workgroup Research coordonne plusieurs études annuel- les telles que l’AdEx belge et européenne sur les investissements publicitaires en ligne, les baromètres IAB et l’étude MC DC sur l’utilisation d’Internet et aussi d’autres études cross-media (Belgium E-mailmarketing Benchmark, Search Survey, …). Échange L’échange de savoirs et d’expériences occupe une place centrale dans la mission de l’IAB Belgium, à travers les Workgroups, les Task Forces, le networking lors des événements et le site Internet de l’IAB. L’IAB Belgium se définit comme LA plate-forme de connaissances et de rencontre du marketing digital et interactif en Belgique. 3 conseils pour répondre à vos besoins interactifs 1. Inscrivez-vous à l’e-newsletter et aux autres e-communications de l’IAB Belgium. L’inscription en ligne est gratuite : vous serez tenu informé des projets et événements de l’IAB. 2. Participez aux activités de l’IAB Belgium et gardez un œil sur l’agenda :www.iab-belgium.be ! 3. Devenez membre pour profiter de tous les avantages uniques qui leur sont réservés. Vous pourrez aussi participer aux Workgroups et Task Forces. 013 Les coulisses de l’IAB Belgium Grâce au dynamisme de ses membres et à l’enthousiasme de ses collaborateurs, l’IAB peut remplir sa mission de stimulation et de développement du marché de la publicité digitale interactive. Jetez un œil en coulisse et vous découvrirez à la fois la plus-value que les diverses plates-formes peuvent apporter au secteur, mais également votre place d’entreprise ou de marketeer au sein de ce contexte. aborde des thèmes relatifs au monde des médias digitaux, tandis qu’une Task Force se focalise sur un canal digital spécifique. Afin que l’annonceur puisse lui aussi disposer d’une plate-forme d’échange, de connaissances et d’expériences, l’Advertisers Club organise des rencontres informelles à l’intention de ces professionnels. Pour en savoir plus sur les objectifs, les réalisations et les membres de chaque groupe, rendez-vous sur le site Internet de l’IAB (www.iab-belgium. be). Vous désirez participer à l’un(e) ou l’autre Workgroups/Task Forces, envoyez un mail à Patrick Marck ([email protected]). Les membres de l’IAB Workgroup B2B L’IAB Belgium compte 210 membres : annonceurs, éditeurs, agences média, agences de publicité, régies et autres prestataires de services du marché du marketing digital et interactif. Vous les trouverez dans le dernier chapitre de l’Interactive Marketing Book, classés par secteur d’activité ou en ligne sur www.iab-belgium.be. Ce groupe de travail désire aider le marketeur dans le développement et la réalisation de sa stratégie on-line business-to-business. Outre la publication du CookBook sur l’Online B2B Marketing, le workgroup a pour mission de maintenir l’attention sur le Business-to-Business lors des séminaires et formations de haut niveau de l’IAB et d’organiser des sessions séparées. Workgroups et Task forces de l’ IAB Workgroup Efficiency Tous les projets de l’IAB trouvent leur origine dans un Workgroup ou une Task Force. Un Workgroup Composé d’annonceurs convaincus de l’efficacité du marketing on-line, ce groupe de travail organise les Mixx Awards et des roadshows dans tout le pays. Les Workgroups et leurs activités [email protected] 015 AGENCY.COM CONNECT 365 DIGITAL THE DIGITAL CONSUMER 365 DAYS A YEAR. AGENCY.COM BUILDERS YOUR BRAND HAS TO CONNECT AND INTERACT WITH INVOLVES AND ENGAGES YOUR TARGET GROUPS IN AN CONVERSATION ONGOING DIALOGUE VIA ALL POSSIBLE DIGITAL MEDIA. WWW.EUROSTARTRIPPLANNER.COM CMS based, automatic content integration NEW MAES The longest bar: invite the mates for 400.000 beers in the local pub DELHAIZE PIXAR-DISNEY digital platform with swap & e-commerce application NIVEA AWARDS: building relations & conversations with brand ambassadors Workgroup Legal Advertisers Club Ce groupe de travail reçoit des informations du Conseil de la Publicité (au niveau belge) et de l’IAB Europe (au niveau européen) sur les évolutions du cadre juridique et déontologique. La protection de la vie privée, les pratiques sur le commerce et l’ICT sont au centre de leurs préoccupations. Ce groupe de travail organise également chaque mois des Legal Workshops. Les annonceurs membres de l’IAB échangent leurs connaissances et leurs expériences grâce aux rencontres informelles et via le groupe LinkedIn “Advertisers Club”. Workgroup Research Task Force E-Mail Marketing Ce groupe de travail coordonne toutes les études réalisées par l’IAB (telles que l’AdEx, les baromètres, la MC DC, …). De plus, il recherche les études encore manquantes dans le secteur qui pourraient avoir un impact sur une meilleure division du budget marketing et comment réaliser cela avec des partenaires externes. Cette Task force a pour mission d’aider au développement et à la réalisation d’une stratégie d’e-mail marketing via entre autres le CookBook sur l’E-mailmarketing, les Belgian E-mail Marketing Benchmarks et un Atelier. Workgroup Training En concertation avec tous les acteurs, cette Task Force désire arriver à un processus efficace pour développer, mesurer et mettre sur la bonne voie les campagnes iDTV, pour prouver l’efficacité de l’iDTV dans le mix média mais également pour faire la promotion de l’iDTV. Les priorités de ce groupe de travail sont diverses : proposer des formations destinées aux marketers (Academy et Ateliers), aider le monde académique à intégrer la publicité interactive et le marketing digital dans leur programme de formation (via le Talent Awards qui récompense le meilleur travail de fin d’étude). Les Task Forces et leurs activités NISSAN MICRA 25TH: e-conversations leading to 32,6 % of annual sales and 5 Best of Activation Awards Agency.com Brussels 02 789 39 39 EURO MILLIONS: searching a castle-sitter via viral brand activation contact: [email protected] www.agency.be Workgroup Channel Le Workgroup Channel regroupe toutes les Task Forces qui sont orientées canaux. Task Force iDTV Task Force Social Media Afin de guider les marketeurs à travers les réseaux sociaux et pour leur monter comment ils doivent, en tant que société, y répondre, 017 L’ECHO | DE TIJD MOBILE 24.953 pages consultées par mois SABATO Magazine hebdomadaire consacré au luxe et à la détente CONNECTEZ-VOUS À L’ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE D’AFFAIRES BELGE Grâce au Mediafin Business Network, vous pouvez désormais rapidement toucher cette cible exigeante via 5 types de médias (quotidiens, sites, magazines, médias audiovisuels, bases de données). Et ce, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Vous souhaitez en savoir davantage sur la façon dont vous pouvez L’ECHODE | TIJD atteindre la communauté d’affaires 202.000 lecteurs par jour belge ? Contactez Pascal Willekens MON ARGENT | NETTO Magazine pratique et couronné de succès se concentrant sur toutes les facettes des finances personnelles de Trustmedia, la régie publicitaire LECHO.BE | TIJD.BE sur www.trustmedia.be. 195.000 internautes par jour de L’Echo et De Tijd, au 02/422.05.08 ou surfez LECHO.BE I TIJD .BE Les sites d’affaires belges les plus visités DE TIJD – L’ECHO – TIJD.BE – LECHO.BE – NETTO – MON ARGENT – NETTO.BE MONARGENT.BE – SABATO – TIJD TV – LECHO TV – DATABASES – NEWSLETTERS cette Task Force a décidé de rédiger un CookBook. De plus, elle aide à la préparation des Ateliers et des Academy. Task Force Mobile Marketing Via un roadshow, les experts en mobile du réseau de l’IAB partagent leurs connaissances et leurs expériences à propos de la forte croissance du marché du marketing mobile. La prochaine étape sera la mise en place d’une journée mobile et d’un CookBook. Task Force Radio des résultats possibles. Pour ce faire, elle réalise l’étude IAB Search Survey, prépare les présentations search de l’Academy et des Ateliers IAB. Parallèlement, cette Task Force travaille à l’élaboration d’un CookBook sur le Search Engine Marketing. Le Conseil d’administration de l’IAB Tous les deux ans, les membres élisent un Conseil d’administration composé de maximum 19 personnes. Les prochaines élections se dérouleront début 2011. La mesure, les études et l’information sur tout ce qui concerne les web radios et le mix radio sont les points essentiels de cette Task Force. Différents sous-groupes travaillent au développement et à la promotion de ce canal. Task Force Webvertising Le display Advertising devrait faire partie des connaissances de base du marketeur (on-line) mais dans les faits, l’innovation dans ce canal joue un rôle essentiel. La Task Force essaie, via les Tech Spec, les Sales Guidelines et la Late Creative Policy d’influencer entre eux les différents acteurs. De plus, le Glossaire, le séminaire Displaylicious et le CookBook permettent l’échange et la diffusion deconnaissances concernant la créativité et l’efficacité du display advertising. Task Force Search Cette Task Force effectue la promotion du search engine marketing en donnant un aperçu du traitement, des opportunités et Comité de direction Président – Alain Heureux Managing Director – Kameleon Vice-Présidente – Laure Emmanuelle Nonnenmacher – Customers Interactions Manager – Proximus Vice-Président – Erik Portier Country Manager – Google Belgium Trésorier – Bruno Van Boucq Managing Director – BEWEB General Manager – Patrick Marck IAB Belgium 019 Autres administrateurs : ■■ Benoit Lips – CVO – LBi ■■ Damien Lebbe – E-business Project Manager – Total Belgium ■■ Danny Lein – Managing Director - MobileWeb.be ■■ Didier Ackermans – Director Digital and Marketing Services – Aegis Media ■■ Didier Ongena - Country Sales Director – Microsoft Advertising ■■ Hugues Rey – Chief Strategy Officer - MediaBrands ■■ Jan Decorte – Avocat & Solicitor; Senior Associate KOAN Legal Strategies ■■ Jean-Michel Depasse – Digital Manager – Mindshare Belgium ■■ Jo Caudron – Managing Director – Dear Media ■■ John Wittesaele – European Mobile Director – Hi-Media ■■ Mark Daemen – Webvertising Manager - Corelio Connect ■■ Patrick Steinfort – Marketing Director – Hi-Media ■■ Patricia Boydens – Business Development Manager - Rabobank.be ■■ Stéphanie Radochitzki – Country manager – Havas Digital L’IAB Belgium est sponsorisée par L’équipe de l’ IAB Alain Heureux president [email protected] Patrick Marck general manager [email protected] 02/467.58.84 Gerda Kennis membership & office manager [email protected] 02/467.58.57 Sara Rachdi project manager [email protected] 02/467.58.85 Gaétane Deneumostier project manager [email protected] 02/467.56.35 Adresse : IAB Belgium, Research Park 120, 1731 Zellik A partir de janvier 2010 : The Egg, Rue Bara 175, 1070 Bruxelles www.iab-belgium.be 021 1. Le marketing interactif dans les stratégies multi-canaux Nous sommes arrivés à une époque où la communication de masse est presque révolue et où tout le processus d’achat des consommateurs s’effectue de plus en plus sur Internet. Le nouveau défi des annonceurs et des marketeers devient un ajustement permanent de leurs activités de marketing en fonction de l’endroit où se trouve le consommateur. Il en résulte que les marketeers devront adapter leur communication de marque tout en se focalisant sur des offres de produits et services pertinents pour des communautés spécifiques. Le processus d’achat devient un cycle de vente complet Dès lors que les consommateurs achètent de plus en plus en ligne, ils recherchent également de l’information on-line concernant le produit qu’ils désirent acheter. Cette information, qui devient une partie intégrée du processus décisionnel, sera trouvée via des moteurs de recherche, des e-shops ou des sites de comparaison. La plupart du temps, ces informations proviennent de communautés ou de platesformes on-line où se réunissent les consommateurs. Pour atteindre ces communautés, les annonceurs devront passer d’un modèle ‘push’ à un modèle ‘pull’ afin d’être en contact avec ces communautés. La valeur ajoutée pour la communauté concernée deviendra une préoccupation centrale. Il faudra établir un dialogue constant et mettre en vie le produit : via un jeu, du contenu ou des services supplémentaires ou encore via un mini-site. Suite à la montée en puissance des nouveaux médias, il est nécessaire aujourd’hui de travailler avec une approche individuelle du consommateur. Celle-ci se baserait sur des informations spécifiques connues à son sujet. Il est essentiel de percevoir que le défi n’est plus de présenter du contenu mais bien de savoir comment entrer en contact avec le consommateur à l’aide de différentes possibilités de ciblage. Il est évident qu’avec un bon mix de communication réparti entre les différents canaux on obtiendra de meilleurs résultats. Il est donc nécessaire d’ajuster tous les canaux de communication afin de créer une répartition proportionnée entre l’approche on-line et off-line. Les chapitres suivants offriront au marketeer les ingrédients de base pour intégrer le marketing interactif en tant qu’entité à part entière dans la stratégie, et ce, afin d’en prouver sa plus-value. Bien que la réalité du consommateur et du marketeer en ressort modifiée, la mission reste finalement la même. 023 2. La structure du marché 2.1. Les annonceurs Bien que le marché ait connu ces dernières années une forte croissance, les annonceurs, présents sur le marché dans le but de promouvoir leurs produits, ont également subi de profonds changements. Jadis, le paysage était composé de marques puissantes aux plans de communication imposants. A présent, nous constatons une fragmentation des marques des annonceurs. Certaines sociétés se limitent par exemple à des campagnes permanentes via l’achat de mots-clefs dans les moteurs de recherche là où d’autres possèdent des plans de communication on-line entièrement intégrés. ad: www.theparkinglot.com 2.2. Les acteurs Les agences créatives, les agences média, les régies publicitaires et les éditeurs jouent globalement le même rôle que dans les autres marchés. Cette infrastructure de base s’est agrandie avec l’arrivée d’agences de services qui sont spécialisées autour d’un aspect spécifique du marketing on-line, tel que le Search Engine Marketing (SEM), le viral marketing, le social marketing, le CRM, les web analytics, etc. on digimedia.be Ca y est ! Retrouvez l’intégralité des articles parus dans votre mensuel favori sur le site digimedia.be.Vous recherchez un article, un nom, une étude de cas, des chiffres ... une bonne interview... tout y est consigné dans la rubrique archives du site après parution du magazine imprimé, priorité aux abonnés oblige. Découvrez la nouvelle version de Digimedia.be. Plus complet, plus lisible et plus que jamais fréquenté* par les professionnels passionnés par les nouveaux médias.Ayez le bon réflexe ! C’est sur digimedia.be. * www.digimedia.be accueille 28,000 visiteurs uniques chaque mois Les agences créatives La plupart des agences de publicité ont aujourd’hui intégré la communication interactive dans leur offre de services. Souvent, il s’agit d’un département spécifique ou d’une filiale interactive qui n’a pas le même nom que la société mère. Ces agences pro- posent une offre de services intégrant l’ensemble des canaux de communication, allant du marketing direct classique au SEM. D’autre part, il existe également un certain nombre d’agences publicitaires spécialisées qui lancent des campagnes publicitaires sur un canal interactif et qui, par après, mettent en place une stratégie de communication complète. A présent, la plupart des agences possèdent une offre totale ou un grand réseau de fournisseurs spécialisés. L’agence joue le rôle de SPOC (single point of contact) et gère la stratégie de la campagne. Les agences média La structure des agences média ressemble à celle des agences créatives. Ici aussi, on retrouve aussi bien des buyers généralistes - avec un département on-line – que des buyers spécialisés qui couvrent tous les domaines et qui achètent les médias intégrés. Comme pour les autres canaux de communication, l’agence média assistera l’annonceur dans le choix de sa sélection média; dans la manière, l’endroit, le moment et le nombre de fois que l’on veut atteindre le groupe cible; dans la sélection des éléments sociodémographiques; etc. Hormis le rôle de consultant, les agences offrent des services qui se concentrent sur le SEO/SEA, le trafficking et le third-party-tracking. Ces services peuvent être proposés sous forme d’un package ou d’un service à 025 part entière. De même que dans les agences créatives, il n’est pas nécessaire d’être client à tous les niveaux. Certaines marques font de la publicité uniquement sur Internet, là où d’autres utilisent un mix idéal avec plusieurs médias (print, radio, télévision). compte dans la catégorie “éditeurs”. Les régies publicitaires spécialisées (voir plus loin) offrent ici divers formats publicitaires et possibilités. Grâce à divers outils, l’agence média peut visualiser les coûts en temps réel. Les optimisations, aussi bien au niveau du format que de la place, ou de la création ou encore du timing, peuvent être adaptées à n’importe quel moment de la campagne on-line. Tout comme pour les médias traditionnels, les régies publicitaires gèrent l’espace publicitaire disponible (inventaire). Certains éditeurs disposent d’une propre régie en interne qui offre divers formats publicitaires, et d’autres font appel aux services des régies externes. Les éditeurs La quasi-totalité des éditeurs de presse et des médias audio-visuels (TV, radio) ont aujourd’hui développé leur présence sur Internet. Par ailleurs, de nouveaux éditeurs ont vu le jour et proposent du contenu uniquement en ligne. Les informations varient énormément et vont des sites les plus généralistes aux sites les plus spécialisés : de news classiques aux vidéos, en passant par les sites de photos, les réseaux sociaux ou encore un mix de ceux-ci. La qualité du contenu est un facteur déterminant pour l’implication du visiteur sur le site web et donc pour l’impact des messages publicitaires qui y sont visibles. Vu la quantité d’informations on-line disponible, il existe une offre importante à tous les niveaux et via tous les canaux on-line accessibles. Les sites dont le contenu est généré par les utilisateurs (consumer-generated-content), tels que les blogs, sont également pris en 026 Les régies publicitaires La grande différence entre une régie offline et leur pendant on-line est le fait que ces derniers gèrent également la mise en place technique de la campagne sur les sites. Pour diffuser rapidement la publicité on-line, on utilise des ‘Ad Servers’. Ainsi les campagnes sont diffusées sur les différents sites et l’on peut mesurer les résultats. 2.3. Rôle des différents acteurs Tels que dans les autres médias, les processus entre tous les acteurs ne sont pas rectilignes. Il est donc très difficile de rendre linéaires les processus entre les différents acteurs. Le graphique ci-dessous reflète dans quelle proportion et relation interagissent les différentes parties. Certains services peuvent donc être regroupés et le rôle des différents acteurs peut s’estomper. Voici quelques exemples : ■■ Une agence publicitaire peut se définir “agence full service” en s’occupant de la stratégie, la création et la production et également de l’achat de l’espace publicitaire. ■■ Une régie qui offre des formats cross-média peut prendre à sa charge la création d’une simple bannière (transposition de l’image de la campagne à la bannière). ■■ Une agence média peut acheter divers canaux et coordonner la totalité de la stratégie de communication au niveau international. ■■ Un annonceur peut aussi jouer le rôle de régie (pensez aux grands éditeurs). Dans certains cas, d’autres parties sont également impliquées dans le processus telles qu’un streaming media provider qui garantit la partie technique des publicités, une agence de trafficking qui touche à la préparation de la campagne ou d’autres parties de la production, sous-traitées (le travail de traduction) dans des pays typiques de production tels que l’Inde ou la Russie. Les acteurs du marché & leurs rôles Outre les espaces publicitaires classiques (Display advertising), des sociétés spécialisées proposent une vaste offre de services tels que la location de listes d’adresses e-mail (opt-in) ou de numéros de GSM, l’achat de mots-clefs (Search Egine Advertising) sur les moteurs de recherche, l’intégration de contenu sur les sites web ou encore des programmes d’affiliation. Certaines agences de Search Engine Marketing jouent aussi un rôle de régie lorsqu’elles commercialisent de l’espace publicitaire sur les moteurs de recherche. 027 3. Le paysage interactif en Belgique 3.1. Utilisation et profil a. Internet a.1. La pénétration d’Internet Internet est clairement devenu un média de masse. Selon l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) du CIM (2007-2008), les internautes représentent 64% de la population belge âgée de 12 ans et plus. 5,7 millions de Belges disent utiliser chaTotal Internet penetration que jour Internet. L’ISPA (Internet Service Providers Association, groupement professionnel des fournisseurs d’accès sur le marché belge) a comptabilisé au second trimestre 2009 plus de 2,9 millions de connexions Internet en Belgique dont 97% sont de type “large bande”. Elles sont plus rapides que les connexions téléphoniques classiques (dial-up) et favorisent un usage plus intense de l’Internet. En Belgique, 57% de la population âgée de 12 ans et plus surfent sur un pc desktop et 36% utilisent un pc portable. Quant aux fournisseurs d’accès avec lesquels ils surfent, il est clair que l’ADSL a une meilleure pénétration, avec Belgacom, dans le sud du pays (48%) que dans le nord (37%) étant donné que le nord utilise plus le câble (Telenet). Enfin, 24% de la population surfent sans fil ou via le WIFI. Audience veille ou dernière période (web or e-mail usage) a.3. Activités des internautes Selon l’étude CIM, 51% de la population belge 12+ utilise Internet quotidiennement pour consulter leurs e-mails (50%), viennent ensuite l’utilisation des sites d’itinéraires et de plans routiers (39%), la recherche d’information concernant leurs hobbies et leurs centres d’intérêts (37%), la consultation des sites de news (37%) suivie par la recherche d’informations concernant la météo, le programme Télé, etc. Activities on Internet (total 12+) a.2. Profil des internautes belges Source : CIM PMPA 2007-2008 Yesterday use Source : CIM PMPA 2007-2008 028 En 2009, l’utilisation veille d’Internet est passée de 47% à 51%. Internet est un média plus sélectif chez les hommes et également pour les classes sociales supérieures (de 1 à 4). En effet, 58% des hommes de la population 12+ ont utilisé Internet hier par rapport à 44% des femmes. La pénétration est sensiblement plus grande dans le nord (54%) que dans le sud du pays (46%). Chez les 12-54 ans, la pénétration est très sélective. En général, le profil du surfeur se rapproche de plus en plus de celui de la population belge en termes d’âge et de sexe et de langue. de 12 ans possèdent un GSM ou un PDA. 76,5% l’utilisent pour recevoir et envoyer des SMS. 26,3% de la population se sert du GSM comme plate-forme pour recevoir et envoyer des e-mails. Une proportion légèrement moindre (23,7%) utilise son GSM pour surfer sur Internet. Ces chiffres sont en constante augmentation, et l’arrivée des nouveaux terminaux multifonctions (iPhone, HTC, …) ainsi que les applicatifs multimédias dédiés au support mobile (Windows mobile, Google mobile,…) devraient encore accroître l’utilisation multimédia journalière du mobile. Selon l’étude BMM (Belgian Media Mapping) d’InSites, un utilisateur belge de GSM sur trois est intéressé par la réception d’informations sponsorisées sur son téléphone portable. Il est important de noter que ces utilisateurs ne veulent recevoir que des messages qui les intéressent et provenant d’un expéditeur clairement identifié. De plus ils doivent pouvoir eux-mêmes contrôler la quantité de messages qu’ils reçoivent. Il ressort de cette même étude que le concours par SMS annoncé dans les médias traditionnels reste l’application la plus largement utilisée. Toutefois avec près de 800.000 belges qui consultent régulièrement Internet via leur portable, ainsi qu’avec l’augmentation Mobile Phone use (total 12+) b. Mobile Pénétration & Profil Selon le CIM/PMP, 86,9% des belges de plus 029 constante des acteurs Internet aujourd’hui présent sur le mobile en Belgique (Publishers, search engine, …) et les outils de reporting efficaces, le lancement d’une campagne marketing mobile donne des résultats très significatifs (surtout en la couplant avec une campagne média traditionnelle) Adding Mobile in Media plans improve efficiency L’iDTV existe en Belgique depuis 2005 et connaît depuis lors une forte croissance. On compte actuellement en Belgique plus d’1,5 millions d’abonnés (ménages) chez les différents fournisseurs avec une prépondérance en Flandre, bien que Bruxelles et la Wallonie soient en train de rattraper leur retard. Etant donné le degré de pénétration accru, l’iDTV devient de plus en plus intéressant pour les annonceurs. 3.2. Investissements publicitaires on-line 2008 Maintenant que la vente couplée est autorisée de manière légale, on s’attend à ce que les offres GSM + abonnements soient proposées à un tarif bas. De plus, le nombre d’utilisateurs réguliers d’Internet mobile devrait augmenter de manière importante dans notre pays au cours des prochains mois et permettre à la Belgique de se rapprocher de la moyenne européenne (9% pour la Belgique contre 20% au niveau européen). c. iDTV Nombre d’abonnés par opérateur * VOO et Numericable offriront en 2009 l’interactivité 030 a. Méthodologie En 2009, l’IAB a conduit l’étude AdEx sur les investissements on-line en collaboration avec MediaH et selon une méthodologie identique à celle de 2007. Le marché ayant besoin de benchmarks sur les investissements réels consacrés au média Internet, et le CIM ne fournissant qu’une approche “rate card price”, l’IAB a choisi de mesurer le chiffre d’affaires (brut facturé, après déduction des ristournes mais avant déduction de la commission d’agence) des principaux acteurs du marché. Attention, les 2 études CIM et AdEx portant sur des bases différentes, leurs résultats ne sont pas comparables. L’étude a pu être réalisée grâce à la participation des principales régies publicitaires et agences belges, responsable du planning et de l’achat de campagnes on-line. En 2008, les régies participantes étaient Adlink, Belgacom Skynet, BEWEB, Corelio Connect, De Persgroep Advertising, Hi-Media, Media Marketing, Medialogue Online, Microsoft Advertising, Oridian, Paratel, Pebblemedia, Radionomy, Roularta Media, Seniorennet (People Communication), Testnet, Trustmedia et WDM Belgium. Côté agences, les chiffres ont été fournis par Aegis/Isobar, Bemedia, MediaedgeCIA, Havas Digital, Emakina Belgique, Mediabrands/Fastbridge, iProspect, Lbi Belgium, Mindshare, OmnicomMediaGroup, Outrider, Publicityweb, Space et Zenith Optimedia/Zed Digital. Dans l’étude IAB AdEx 2008, seuls les montants réellement déclarés (total des chiffres communiqués par les régies et les agences) ont été inclus dans l’étude. Aucune autre source n’a été utilisée pour procéder à une estimation plus large. Cela signifie également que cette étude contient une sous-estimation des chiffres d’affaires valorisés de la publicité interactive en Belgique. Comme les années précédentes, l’IAB est néanmoins persuadée que l’AdEx 2008 restitue correctement les tendances du marché. La publicité apparaissant sur les pages de résultats des moteurs de recherche (keyword buying) est un cas à part. Les chiffres de l’AdEx 2008 intègrent uniquement dans le search engine marketing les achats générés par les agences média et les agences spécialisées et non les plates-formes de search ou des annonceurs achetant des keywords en direct. La part de la publicité dans les moteurs de recherche a donc été, tout comme l’année dernière, sous-estimée. b. Principaux résultats Le marché total a presque dépassé en 2008 le cap des 100 millions d’euros et enregistre une progression de 24,5% par rapport à 2007. Nous constatons que l’arrivée de la crise économique lors du dernier trimestre de 2008 n’a pas eu de réel impact sur les investissements on-line. La croissance du marché en 2008 est stable et dépasse même les prévisions de croissance estimées à 21% en septembre 2008, sur base d’une mesure partielle de premier semestre. Online ad investments evolution Total Market – Gross Invoiced Prices in € La proportion entre les différents canaux est stable. Le Display advertising (banner, skyscraper, half page,…) reste le canal de communication de prédilection avec une part de marché de 71,4%, légèrement supérieure à celle de l’année précédente. Le Keyword advertising (ou Search Engine Advertising – SEA ou liens sponsorisés ou liens commerciaux) est le second canal le plus important avec 14,9%. Cependant, nous 031 devons remarquer que l’étude AdEx ne tient compte que d’une partie de l’achat de motsclés, à savoir ceux qui sont achetés via des agences médias et des agences spécialisées, Google ne fournissant pas encore de chiffres à part pour la Belgique. De ce fait, seul le marché soi-disant “structuré” est répertorié et nous n’avons pas d’aperçu sur le volume de la publicité dans les résultats de recherche, achetée directement par l’annonceur au moteur de recherche. En 2008, le Display enregistre une croissance de 32,5%, supérieure à la croissance moyenne du marché notamment grâce à l’augmentation du nombre d’annonceurs qui optent pour le Display Advertising. former un canal séparé. Dans l’étude AdEx précédente, l’iDTV et le Mobile ont été mesurés pour la première fois. Étant donné les déclarations limitées des différents acteurs, nous avons du constater que le marché de l’iDTV et du mobile en 2008, n’était pas encore suffisamment développé pour publier ces catégories de façon isolée. Nous pouvons peut-être nous attendre à ce que l’étude AdEx de 2009 donne une image plus précise du développement de ces canaux. Split by channel La catégorie ‘Other’ représente 1,5%. Ceci peut être pris de manière positive puisque seule une part réduite du marché est difficile à classer dans les grandes catégories citées précédemment. D’autre part, cette catégorie ‘Other’ accueille les nouvelles possibilités de marketing interactif jusqu’à ce que celles-ci soient grandes assez pour 032 Conclusion Nous nous souviendrons de 2008 comme une année très difficile pour le monde de la publicité en général. Les dépenses brutes ont quasiment stagné mais comme nous l’avions prévu, la publicité on-line est le seul média ayant connu, selon l’étude IAB AdEx, une croissance significative de 24,5%. modestes, le Royaume Uni, l’Allemagne et la Suède atteignent une progression de 19%, juste en dessous de la moyenne européenne. La Hollande connaît la croissance la plus faible avec seulement 9%. Les 6 marchés les plus importants représentent ensemble 81% du montant total de 12,9 milliards d’euros. La plus grande croissance constatée au niveau européen concerne le search. En Belgique, nous avons remarqué que le search évolue moins rapidement et que le display advertising est le grand gagnant. Split by channel c. Contexte européen Pour les plus petits canaux, nous constatons que le Content Integration (la variante on-line du publi-reportage) enregistre une augmentation de 18,2% et totalise 6,5% de parts de marché. L’E-mail conserve une part de marché de presque 5% (4,8%) et connaît une croissance de 20,4%. Les Newsletters connaissent, quant à elles, la plus grande croissance et doublent leurs investissements. Cependant elles restent le canal de communication le plus petit avec 0,9% de part de marché. augmenté par rapport à 2006 et 2007. Ceci dépend très étroitement de la croissance plus grande du display advertising par rapport à l’achat de mots-clefs. L’importance du volume vendu, sans lien direct entre le prix et le nombre de contacts ou le résultat, a été divisée par deux par rapport à 2007 et atteint encore 2%. Près de ¾ de la publicité on-line a été commercialisée sur base du système CPM ou coût par mille. La part de marché a encore Type of buy Sur le plan européen, l’IAB Europe réunit les données de 19 pays, en collaboration avec PricewaterhouseCoopers. Celles-ci proviennent des IAB nationales. Au contraire de l’IAB Belgique, l’étude européenne collecte également les chiffres pour les “classifieds” ou les petites annonces on-line. Nous nous efforçons d’établir une base comparable pour tous les pays, lorsque certains chiffres sont manquants des évaluations sont fournies sur base des évolutions dans les marchés comparables. La croissance moyenne de la publicité online en Europe s’élève à 20% par rapport en 2007 et est donc inférieure à celle de la Belgique. Les plus grandes progressions sont enregistrées en Slovénie (+77%), en Pologne (+60%) et en Autriche (45%). Dans les marchés matures, les croissances ont été plus Le Search représente 43% du marché total, suivi par les classifieds ou les petites annonces on-line avec une part de marché de 26%, par le display (29%) et l’e-mail (2%). 3.3. Etudes La plupart des bureaux d’études (Comscore, InSites Consulting, Metrixlab, …) ont aujourd’hui intégré l’Internet comme outil et certains se sont spécialisés dans l’étude de l’Internet en tant que canal de communication. Comportement, consommation, usage font l’objet de différentes études qui 033 nonceurs de mieux cibler leur communication on-line, de mesurer le retour sur investissement de leurs campagnes, l’impact en termes de notoriété, etc. Il existe également des instituts de mesure, parmi lesquels nous pouvons notammentciter le CIM, qui est devenu la référence de la mesure des sites Internet, tout comme pour les autres médias; et également l’IAB Belgium avec ses diverses études. Certaines études média générales ont un volet Internet. Les plus grandes références en la matière sont l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) du CIM et l’étude MC DC d’InSites et de l’IAB. Globalement, il existe deux types d’études: les études “user centric” et “site centric”. La première catégorie se base sur un panel d’internautes et extrapole les données obtenues. La seconde part d’une mesure du trafic sur les sites web participants. Vous trouverez ci-dessous la liste des principales études disponibles en Belgique classées par catégorie. a. Etudes d’audience CIM-PMP, Metriweb, Metriprofil Les études du CIM (Centre d’Information sur les Médias) ont intégré Internet à deux niveaux. Au niveau stratégique avec l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) avec des questions spécifiquement orientées sur Internet. Au niveau tactique avec un instrument de mesure “site centric” appelé Metriweb complété par l’étude Metriprofil, questionnaire on-line permettant de fournir 034 les profils sociodémographiques des sites CIMés. Le croisement de ces deux études permet dorénavant d’approcher le média planning on-line, non plus sur une cible générale (tous les surfeurs), mais sur des cibles spécifiques, définies selon des critères sociodémographiques (sexe, âge…) ou comportementaux (lieux de surf…). - CIM-PMP L’étude de référence du CIM contient différentes questions à propos de la pénétration d’Internet (audience totale et audience de la veille), pénétration des ordinateurs, la fréquence et la durée d’utilisation, les activités sur Internet, les endroits de connexion, etc. Les questions posées sur l’utilisation d’Internet peuvent être consultées sur le site web du CIM (www.cim.be). - CIM Metriweb Depuis 2000, Metriweb est le système de mesure d’audience “site-centric” du CIM utilisé sur plus de 300 sites. Cet outil mesure des visiteurs en identifiant les différents ordinateurs qui fréquentent un site. Il mesure également le nombre de pages consommées “page requests” sur un site déterminé. Metriweb fait une distinction entre les visiteurs “uniques” et les visiteurs “réguliers” (c’est-à-dire ayant été repérés pendant au moins 2 jours par le système, ceci afin d’éliminer les robots et autres spiders qui peuvent fausser la mesure). Metriweb permet de mesurer officielle- ment l’audience de chaque site. Elle s’accompagne d’une série de rapports standard disponibles sur le site du CIM (www. cim.be). On y retrouve des rapports sur l’audience quotidienne ou mensuelle, sur l’audience des différentes sections d’un site, des rapports comparatifs offrant la possibilité d’analyser l’audience commune entre un site et ses principaux concurrents. Top 20 Sites Metriweb VS Comscore - CIM Metriprofil Depuis 2006, Internet bénéficie grâce à Metriprofil du profil sociodémographique de l’audience de chaque site CIMé et du médium en général, comme tous les autres médias mesurés par le CIM. Metriprofil est basé sur un échantillon représentatif de la population Internet belge (récolté via un questionnaire en ligne hébergé sur les sites participants à l’étude Metriweb). Les résultats de cette étude permettent d’analyser l’audience nette (visiteurs) et brute (pages vues) de chaque site et de calculer la sélectivité de ces sites sur un certain nombre de variables sociodémographiques (sexe, âge) ou variables de comportement (lieu de surf, responsable des achats du ménage). Seuls les sites belges membres de Metriweb peuvent participer à Metriprofil. ComScore ComScore est une étude “user centric”. ComScore étudie les variables sociodémographiques des membres de son panel, ainsi que le volume d’audience de tous les sites Internet (belges ou non). Le panel belge de ComScore est composé d’environ 5.000 personnes. EIAA Mediascope Europe Study L’EIAA (European Interactive Advertising Association) publie chaque année une étude européenne sur la consommation média. Le volet belge de l’étude 2008 portait sur un échantillon européen de 900 répondants, dont 3% de Belges. Les interviews téléphoniques furent conduites du 1er au 21 septembre 2008. L’étude explore différents aspects quantitatifs (pénétra- 035 tion, temps passé, fréquence et croissance d’année en année de ces différents paramètres) et qualitatifs (usage et préférences) de la consommation Internet. En voici les principaux résultats pour notre pays : ■■ En Belgique 5,8 millions de personnes sont en ligne chaque semaine ■■ Plus de la moitié (55 %) de tous les internautes belges se connectent chaque jour ■■ 77 % des internautes belges se connectent sur la toile en soirée ■■ Les recherches en ligne influencent le choix des marques à hauteur de 39 % ■■ La moitié (50 %) de tous les utilisateurs d’internet à haut débit surfe désormais sans fil Il est également possible d’obtenir ce type de résultats sur des cibles sociodémographiques en particulier. MC DC (InSites Consulting / IAB) InSites Consulting et 16 IAB nationales membres d’IAB Europe lancent en 2009 l’étude MC DC, “Marketers & Consumers, Digital & Connected”. Suite à diverses discussions avec des marketeurs, il a été décidé de formuler 17 défis auxquels sont confrontés chaque jour les sociétés et les marketeurs qui désirent entrer dans le monde digital des consommateurs. Les défis sont répartis selon 4 catégories : Market Insights, Branding & Communication, Customer Experience, Innovation. Les défis sont donc analysés dans le rapport MC DC, et afin de les interpréter et de les utiliser correctement, des explications et des recommandations sont spécifiques pour chacun d’entre eux. L’étude MC DC est une étude quantitative composée d’un panel européen avec plus 036 de 32.000 internautes dans 16 pays différents Les échantillons par pays sont représentatifs de la population on-line de 15 ans et plus. Un forum de discussion on-line a été organisé en juillet 2009, avec plus de 200 internautes européens afin de récolter des impressions/analyses qualitatives. La première édition de l’étude MC DC est disponible depuis le 15 septembre (et gratuite pour les membres IAB). Plus d’informations sur http://mcdc.insites.eu. b. Tests d’impact Baromètre BPS Le BPS ou Brand Positioning System (par analogie avec le GPS) est une initiative de BEWEB. Le but de cette étude est de voir au-delà des impressions et des clics et de mesurer l’impact direct d’une campagne on-line et les indicateurs d’impact classiques tels que la reconnaissance d’une publicité ou l’attribution de la marque. Les répondants, qui ont au moins vu une fois la campagne (et qui sont connus grâce à l’enregistrement d’un code présent dans le matériel publicitaire), sont invités, le jour suivant celui de la clôture de la campagne, à participer à une enquête on-line. Minimum 300 personnes doivent être interrogées. Le questionnaire contient des questions sur le souvenir de la publicité et de la marque, sur la préférence de la marque ainsi qu’une évaluation qualitative des publicités. Grâce au BPS, BEWEB offre à ses clients une mesure de l’impact comparable à d’autres baromètres des grands médias classiques. Metrixlab (Microsoft Advertising) Microsoft Advertising a conduit diverses études d’impact pour ses clients en collaboration avec Metrixlab. Des internautes sont recrutés par l’intermédiaire de bannières de recrutement placées sur MSN et les plates-formes Windows Live. Des groupes de test et de contrôle sont définis sur base d’une technologie de traçage qui utilise des cookies. Les variables étudiées sont la reconnaissance (top of mind, spontanée et aidée), l’intention d’achat, l’attribution mais également un ensemble de paramètres déterminés par l’annonceur. c. Etudes d’investissements IAB AdEx Cette étude de l’IAB effectue la mesure des investissements publicitaires en ligne sur base des investissements bruts facturés. Les investissements sont répartis en six catégories : ■■ ■■ ■■ ■■ ■■ ■■ Display Advertising E-mailing Content Integration Newsletters Keywords Other Ces chiffres permettent de tracer des évolutions des investissements publicitaires on-line, des différents types de canal et types d’achat, etc. MDB CIM Depuis 2007, le CIM a également intégré à son étude de mesure des investissements publicitaires (Pige MDB) une partie des investissements on-line. Cette intégration concerne les régies Ad’link, BEWEB, Corelio, Microsoft Advertising, Skynet, De Persgroep, Paratel et Hi-Media. A ce jour, seules les campagnes de display (bannering au sens large, liens textes), commercialisées sur base d’une tarification au volume (CPM) sont incluses dans la Pige. C’est-à-dire que l’e-mailing ou les ventes au clic (moteurs de recherche), par exemple, ne sont pas encore inclus dans la Pige. Cette mesure ne reprend pas donc encore la totalité des formats disponibles ni les chiffres de tous les acteurs. d. Autres études Baromètres IAB L’IAB Belgium réalise, en collaboration avec InSites Consulting, des baromètres sectoriels. Par cette étude, l’IAB offre des informations exclusives aux annonceurs et aux agences nécessaires à leur stratégie de marketing on-line. Ces études analysent le comportement du consommateur vis-à-vis de l’activité on-line des annonceurs dans un secteur économique déterminé. Ces baromètres reprennent non seulement des informations sur le profil de l’internaute par secteur, sur son utilisation d’Internet dans son processus d’achat et également les paramètres qui influencent la fidélité et la satisfaction par rapport à la marque. Entre 2008 et 2009, l’IAB Belgium et InSites Consulting ont réalisé 15 baromètres pour les secteurs suivants : automotive, travel, fi- 037 nance, telco, computers, home decoration, domestic appliances, consumer electronics, e-gov, public services-transport, pharma, food/drinks/household products, beauty/fashion, retail et sports/leasure. Les membres IAB ont accès gratuitement aux résultats, disponibles sur le site de l’IAB. Belgian E-mailmarketing Benchmarks (IAB) La Task Force E-mail Marketing de l’IAB Belgium a lancé une nouvelle étude annuelle qui mesure les facteurs de succès d’une campagne d’e-mail marketing. Les Belgian E-mail Marketing Benchmarks examinent une série de paramètres pertinents pour l’email marketing par type de communication (e-mails commerciaux, e-mails de concours, communiqués de presse, newsletters, …), par secteur économique (14 secteurs sont repris), par langue et par groupe cible (B2B ou B2C). Avec près d’un demi milliard d’emails analysés, ces premiers benchmarks belges sur l’e-mail marketing offrent des chiffres représentatifs qui permettront au marketeur d’évaluer ses campagnes et de vérifier la qualité de ses bases de données. Le Whitepaper contenant les résultats et les conclusions est disponible gratuitement pour les membres sur le site de l’IAB (et payant pour les non membres). Brand Media Monitor (BMM) La Brand Media Monitor (BMM) est une étude réalisée tous les deux ans par TNS et présente sa cinquième édition. Elle est conduite sur un échantillon d’environ 4.600 répondants (par voie postale et online) représentatifs de la population belge. La BMM permet de décrire les personnes, 038 le niveau sociodémographique avec des informations concernant la valeur du profil (sémiométrie), le comportement d’achat (typologie de l’acheteur) et le potentiel d’avenir (FutureView) de ces consommateurs. De plus, la BMM décrit environ 500 marques, faisant usage entre autres d’un modèle mesurant l’attachement psychologique des consommateurs envers les marques. Un troisième volet met en lumière les médias, aussi bien above que belowthe-line, sous 3 angles : stratégique, tactique et au niveau du contenu. La richesse de cette étude réside dans le recoupement des données de ces trois volets. différents canaux en ligne (entre d’autres mots, l’influence des différents canaux sur les conversions) et par la suite, il permet de développer des campagnes beaucoup plus efficaces. ISPA Internet Market Survey L’ISPA (Internet Services Providers Association), l’association des fournisseurs d’accès à Internet publie chaque trimestre des statistiques sur l’évolution des connexions Internet dans notre pays. L’étude tient compte des connexions Internet aussi bien privées que professionnelles. Engagement mapping (Microsoft Advertising / The Atlas Institute) L’étude Engagement Mapping, développé par The Atlas Institute, fournit une image plus complète du retour sur investissement en ligne Les spécialistes du Marketing sont conscients du fait que le ROI des campagnes publicitaires digitales n’est pas mesuré de manière adéquate. Engagement Mapping est un nouvel outil révolutionnaire qui va au-delà des mesures en ligne offertes par le modèle standard dit “du dernier clic” qui attribue la totalité de la conversion à la dernière annonce cliquée et qui néglige entre 93 - 95% des annonces en ligne pertinentes auxquelles un consommateur est exposé dans les moments précédant la conversion. Engagement Mapping révèle les derniers points de contact du client avant la conversion. Ce faisant, il permet aux annonceurs d’obtenir une image bien plus précise du retour sur investissement offert par leurs 039 4. Le site web Malgré les années et les effets de mode, le site web reste le premier outil de présence sur Internet pour un annonceur ou un marketeur. On peut même affirmer que le site web est devenu le lieu privilégié où se noue la relation entre la marque et le consommateur. Site web mobile Ces derniers mois ont vu l’explosion du web sur les périphériques mobiles : il est désormais possible de surfer sur un téléphone portable, un “Smartphone”, un baladeur numérique, etc. Même si elle est encore marginale, cette utilisation ne cesse toutefois de croître à mesure que l’Internet mobile pénètre dans la vie des consommateurs. L’immense majorité des sites web ne sont pas compatibles avec la navigation sur ces nouveaux terminaux, bien que certains appareils (comme le fameux iPhone d’Apple) s’efforcent de proposer un rendu tout à fait acceptable. Dès lors, il est utile d’offrir à vos visiteurs une déclinaison de votre site spécialement adaptée aux contraintes du mobile en termes de lecture et d’ergonomie. A noter aussi que l’Internet mobile ne répond pas aux mêmes besoins que l’Internet “traditionnel” dans le chef des internautes : les études convergent en effet pour montrer que l’Internet mobile sert à remplir des tâches plus spécifiques (lire son courrier électronique, obtenir rapidement une information pratique, …) et s’utilise à des moments différents de la journée (dans la voiture en revenant du travail, durant le week-end chez moi, …). C’est le concept du “always on” : grâce à mon mobile, je suis connecté en permanence et à n’importe quel endroit. 040 4.1. Les quatre étapes de la production d’un site web Classiquement, un projet de site web se compose des phases suivantes, de l’analyse à la mise à jour : 3. Testing et “mise en production” Le test peut être effectué par un professionnel de cet exercice. Cette étape sert à valider le bon fonctionnement du site, qu’il s’agisse de la partie émergée (exemple : pages et applications sur le site public) ou immergée (exemple : outil de gestion de contenu) de l’iceberg. 1. Phase d’analyse ■■ Analyse et compréhension des besoins : quels sont les objectifs du site (cf. ci-dessous) ? ■■ Analyse fonctionnelle : quel est l’état et le fonctionnement des applications sur le site en fonction du rôle (administrateur, visiteur, acheteur, …) ? ■■ Analyse de l’architecture de l’information et de l’ergonomie : comment le contenu est-il organisé sur le site ? En quoi cette hiérarchisation répond-elle aux besoins du visiteur ? ■■ Analyse technologique : quelles sont les technologies qu’il faut utiliser pour construire le site ? Quels sont les avantages et inconvénients de chaque technologie possible ? ■■ Analyse graphique : quel est le design le plus approprié pour le site ? Faut-il créer une charte graphique ex nihilo ou bien respecter une charte graphique existante ? 2. Phase de conception ■■ Développement ■■ Elaboration graphique ■■ Tournage vidéo si nécessaire ■■ Découpage du contenu en langage HTML ■■ Intégration des éléments dans l’outil de gestion de contenu si nécessaire Parallèlement au travail du testeur, une ultime vérification peut être réalisée à l’aide d’un panel d’internautes représentatif du groupe-cible que le site web entend toucher. Sur base de leur feedback, les derniers ajustements pourront être effectués avant la mise en production du site, c’est-à-dire son «ouverture» officielle sur le réseau. A noter que, sous l’effet de la philosophie du “Web 2.0”, la frontière entre phase de test et mise en production tend aujourd’hui à s’estomper. Le commanditaire du site propose alors un premier prototype imparfait en libre accès aux internautes et leur demande de partager leur avis sur cette mouture initiale. Cette démarche, que les initiés appellent “mode bêta”, vise à intégrer l’opinion des utilisateurs le plus tôt possible dans la production d’un site afin de limiter les éventuelles corrections a posteriori. Cette même démarche peut aussi s’inscrire dans une stratégie de relations publiques : en sollicitant l’opinion de ses clients, une marque montre ainsi qu’elle est à leur écoute et tient compte de leurs attentes. 4. Maintenance et mise à jour Une fois le site accessible sur Internet, il faut ensuite le mettre à jour, ajouter éventuellement de nouvelles fonctionnalités si néces- saire, voire corriger les “bugs” qui n’ont pas été détectés en phase de test. En résumé : un site web continue de vivre après son lancement. On le voit, la production d’un site n’est plus l’unique apanage d’un informaticien. Elle inclut désormais de multiples intervenants aux compétences diverses : graphistes, ergonomes, intégrateurs, testeurs, copywriters, etc. Un des facteurs-clés dans la réussite d’un site dépend notamment de la bonne collaboration de ces différents métiers au sein d’une même équipe. 4.2. Campagnes on-line Aujourd’hui, de nombreux annonceurs ne peuvent plus concevoir de stratégie de communication sans l’appui de l’Internet. En règle générale, l’utilisation des nouvelles technologies se traduit tout d’abord par un site Internet qui présente un produit ou un service aux internautes. Avant toute création, il faut penser à : ■■ Réserver l’URL (attention à l’importance du nom de l’url) : l’URL est un élément qui est souvent oublié dans le cas des mini-sites. Avant de lancer la construction d’un site ou d’un micro-site, vérifiez bien la disponibilité du nom de domaine. En Belgique, c’est l’ASBL DNS.be qui gère les noms de domaine en “.be”. Vous pouvez consultez, sur le site www.dns.be, la disponibilité de l’adresse que vous souhaitez utiliser. Par ailleurs, n’oubliez pas que les moteurs de recherche prennent en compte la présence de mots-clefs 041 dans l’URL pour juger la pertinence d’un site. Il est donc parfois plus judicieux d’utiliser des mots-clefs génériques comme nom de domaine (par exemple: www.meilleurstauxhypothecaires.be) que le nom de sa marque ou de ses produits. ■■ Optimisez la page d’accueil du mini-site pour améliorer la conversion du visiteur (en client, en personne inscrite à votre newsletter, …). Par exemple, si l’internaute clique sur une bannière en français pour arriver sur votre micro-site, plus besoin de lui demander sa langue sur la page d’accueil. Dans le même ordre d’idées, vous pouvez déjà récolter certaines informations dans la création publicitaire elle-même pour ne plus devoir les demander sur le mini-site luimême. Cette mécanique a été bien intégrée par les sites de rencontres qui n’hésitent pas à placer des formulaires (même sommaires) dans les bannières (homme / femme, amour / amitié, etc.). ■■ Traquez soigneusement le trafic sur le mini-site, en particulier les sources de trafic (bannières, e-mail, liens sponsorisés, …) pour déterminer celles qui amènent le plus de visiteurs. action”, mais aussi une page d’accueil efficace “landing page” qui remplit la promesse initiale (l’annonceur délivre effectivement l’information annoncée dans la bannière) ou qui incite l’internaute à chercher plus d’informations sur un produit, à communiquer ses données personnelles (pour recevoir par exemple plus tard une newsletter), voire à acheter en ligne. A noter que le bannering fait l’objet d’une standardisation (taille, poids du fichier) établie par l’Interactive Advertising Bureau (IAB) et reconnue par l’ensemble des acteurs du marché. pels au call-center) en facilitant l’accès à certains types d’informations.Peut-on ajouter aisément de nouvelles “briques” au CMS : newsletter, forum, module d’e-commerce, … ? ■■ Effectuer une transaction avec le consommateur en lui permettant d’acheter en ligne un bien ou un service (e-commerce). Quel est le processus quand une nouvelle page doit être publiée sur le site ? Quelles sont les différentes étapes de validation du contenu “content workflow” par les personnes responsables ? 4.3. Créer un site web : les bonnes questions à se poser Une fois l’objectif établi, vous devez ensuite fixer les paramètres qui permettront de jauger le succès de votre site : nombre de visiteurs, nombre de visiteurs réguliers, trafic amené par les moteurs de recherche, conversion du visiteur en client ou en abonné à la newsletter, volume des ventes, récurrence des achats chez un même client, etc. En d’autres termes, il vous faut fixer des indicateurs qui mesureront le retour sur investissement (ROI) du projet. Cela passe, entre autres, par l’emploi d’un outil de mesure d’audience (Webmetrics : Google Analytics, Webtrends, Omniture, …). Cet Interactive Marketing Book ne pourrait malheureusement vous proposer un guide exhaustif de la gestion de projet appliquée à un site web. En revanche, nous vous proposons ici quelques pistes de réflexion qui peuvent vous être utiles lorsqu’il s’agit de créer un nouveau site ou de renouveler un site existant. 042 Un site web répond toujours à un objectif bien déterminé. Les buts peuvent être multiples : ■■ Disposer d’une vitrine pour mettre en valeur votre société, vos produits ou vos services. Quels types de contenu le CMS doit-il être capable de gérer : texte, vidéo, photo, … ? ■■ Créer une relation avec le visiteur en lui demandant, par exemple, son adresse e-mail afin de lui envoyer ensuite une newsletter. ■■ Réduire certains coûts (par exemple : ap- Si vous souhaitez vous lancer dans le commerce électronique, il faut tenir compte de certaines particularités propres à cette activité : ■■ Juridiques : les lois sur la vente à distance et la protection du consommateur s’appliquent aussi à l’e-commerce. ■■ Logistiques : une fois que le consommateur a acheté un bien ou un service sur votre site, il faut ensuite l’acheminer. Certaines questions en découlent : quels seront les frais d’envoi ? Quels modes d’expédition seront-ils proposés ? Comment allez-vous gérer les stocks ? ■■ Technologiques : les sites d’e-commerce nécessitent l’emploi d’un CMS aux fonctionnalités plus avancées que celles d’un site “carte de visite”. En outre, le paiement en ligne requiert le choix d’un partenaire spécialisé dans ce type de transaction, lequel s’occupera du processus de paiement sécurisé par carte bancaire. 2. Quel outil de gestion de contenu ? 1. Un site web, pour quoi faire ? La deuxième étape vise logiquement à augmenter l’audience sur ce site. Dans cette perspective, les outils de base les plus fréquemment utilisés sont le bannering, l’email et l’achat de mots-clés. A ce titre une campagne de bannering peut par exemple répondre à deux objectifs : soit générer de la notoriété autour d’un produit ou d’un service (comme en affichage), soit attirer du trafic vers un site. Dans ce dernier cas, le bannering nécessite de créer non seulement un message qui pousse au clic “call to veaux médias. Ce travail de conceptualisation ne doit pas être sous-estimé : un site web ne sera utile et utilisé que s’il est… utilisable. Un site web s’adresse toujours à une certaine cible. Vous devez donc penser votre site en fonction de ses visiteurs, de leurs besoins et de leurs caractéristiques sociodémographiques. Exemple : sur un site de téléphonie mobile, l’adolescent qui consomme des cartes prépayées cherchera d’autres informations que le patron de PME en quête de la meilleure formule d’abonnement pour ses employés. C’est ici qu’intervient un ergonome spécialisé dans l’architecture de l’information et l’analyse du comportement de l’utilisateur face aux nou- Dans les coulisses d’un site web, l’outil de gestion de contenu (ou Content Management System, CMS en abrégé) permet de mettre à jour soi-même les informations sans intervention technique extérieure. Les CMS se partagent en deux catégories principales : les “server-based” et les “web-based”. - Comme leur nom l’indique, les solutions “server-based” s’installent directement sur un serveur de votre entreprise (ou sur celui d’une 043 société tierce spécialisée dans la location de serveur à usage professionnel). Il s’agit d’un excellent choix si vous souhaitez connecter votre CMS à d’autres systèmes (ERP, CRM, …). Principal désavantage : le coût. Outre le serveur lui-même, vous devez acquitter le prix d’une licence d’utilisation comme c’est le cas pour n’importe quel autre logiciel. Vous devrez également gérer le paramétrage, la maintenance et la mise à jour du CMS, ce qui peut représenter une charge de travail et un poste de dépense non négligeables. sissez, vous devez vous assurer que celui-ci couvrira l’ensemble de vos besoins. Exemples : - Pour leur part, les solutions “web based” (aussi nommées ASP ou“Application Service Provider” ne nécessitent pas l’usage d’un serveur ou l’installation d’un logiciel : cette infrastructure technologique est fournie à distance par l’éditeur du CMS, l’administration du site s’effectuant à travers une fenêtre de navigation classique. Par contraste avec l’approche “server based”, les outils de gestion de contenu “web based” ont le coût comme principal attrait puisque l’installation et les mises à jour de votre CMS sont directement prises en charge par l’éditeur. Votre tâche se résume alors à ajouter le contenu de votre site, régler l’interface (graphisme, ergonomie, …) et déterminer le “workflow” de publication. En revanche, les solutions “web based” sont souvent plus difficiles à adapter à vos besoins propres. De plus, leur connexion avec d’autres systèmes de l’entreprise sont sinon limitées, voire impossibles. ■■ Le CMS a-t-il déjà été utilisé dans des secteurs d’activité comparables au vôtre ? ■■ Combien de langues y a-t-il sur le site? Le CMS permet-il de toutes les gérer facilement ? ■■ Quels types de contenu le CMS doit-il être capable de gérer : texte, vidéo, photo, … ? ■■ Le CMS permet-il de changer facilement les “meta-tags” d’une page afin d’optimiser son indexation par les moteurs de recherche ? ■■ Peut-on ajouter aisément de nouvelles “briques” au CMS : newsletter, forum, module d’e-commerce, … ? ■■ Le CMS nécessite-t-il la connaissance du HTML ou pouvez-vous travailler en “wysiwyg” comme avec un logiciel de traitement de texte ? ■■ Quel est le processus quand une nouvelle page doit être publiée sur le site? Quelles sont les différentes étapes de validation du contenu “content workflow” par les personnes responsables ? ■■ Le site web est-il centré uniquement sur la gestion du contenu ou doit-il s’intégrer dans une panoplie d’autres outils (CRM, ERP, …) ? ■■ Quel doit être le niveau de sécurisation des informations ? Certaines zones du site doivent-elles êtres protégées par mot de passe ? Bien entendu, cette distinction est assez théorique et sujette à une mutation constante : on voit ainsi aujourd’hui que les outils “web based” ne cessent de gagner en flexibilité et de rattraper leur retard sur des solutions plus traditionnelles. Quel que soit le type de CMS que vous choi- Dernière note importante : la dimension “ressources humaines” ne doit jamais être sousestimée. Depuis plusieurs années, le site web n’est plus l’apanage de la seule équipe IT et s’est imposé comme une plate-forme commune à de nombreux départements. En conséquence, 044 il importe d’impliquer dans le projet tous les intervenants afin de rencontrer leurs attentes spécifiques. C’est pourquoi l’implémentation ou le rafraîchissement d’un CMS peut être l’occasion de revoir certains processus internes à l’entreprise afin d’optimiser son fonctionnement. 3. Quel est le niveau de service à garantir ? Le site web est devenu une application “business critical” dont l’indisponibilité peut coûter des milliers d’euros à son propriétaire. C’est pourquoi il peut être utile de fixer un “service level agreement” (SLA) avec votre prestataire. Ce dernier s’engage alors à respecter certains critères de performance que vous aurez fixés ensemble. Exemples : en cas de panne, quel est le délai d’intervention du prestataire pour identifier et réparer la défaillance ? Quel doit être le taux de disponibilité et le temps de réponse de votre site, particulièrement lors des pics d’audience ? Quel est le tarif de ces interventions ? Des questions à se poser aux premières phases d’un projet et qui évitent les mauvaises surprises plus tard. En complément du SLA, il est également possible de faire surveiller votre site Internet par des sociétés indépendantes spécialisées dans le monitoring des applications Internet. Ces dernières vérifient l’accessibilité permanente de votre site et vous avertissent immédiatement si, le cas échéant, une défaillance est constatée. 4.4. Search Engine Optimization Sauf cas particuliers, un site web digne de ce nom doit être optimisé pour les moteurs de recherche. Ces derniers peuvent représenter jusqu’à 40% du trafic total sur un site Internet. Le marketing des moteurs de recherche (ou Search Engine Marketing) peut être divisé en Search Engine Optimization (SEO) et en Search Engine Advertising (SEA). Le Search Engine Optimization vise à améliorer un site web afin d’améliorer son classement dans les résultats “naturels” ou “organiques” fournis par un moteur de recherche. Cette technique prend en compte de multiples critères : contenu et choix des mots-clés, structure du code-source, arborescence du site, pertinence des liens externes qui renvoient vers le site, contenu unique ou duplication de contenu, etc. Le contenu de votre site demeure la “matière première” qui permet aux moteurs de recherche d’évaluer l’intérêt du site. Il est donc nécessaire d’identifier et d’utiliser les meilleurs motsclés, c’est-à-dire ceux usités effectivement par les internautes au détriment du jargon publicitaire propre à l’entreprise. Si le contenu d’un site web reste un critère clé, les moteurs de recherche tiennent également comptent de la place du site dans le réseau que l’Internet forme par définition. Exemples : combien de liens externes pointent-ils directement vers le site web ? Que décrivent ces liens à propos du site web ? Que racontent ces sources, dans quel contexte ces liens se trouvent-ils ? Aujourd’hui, le Search Engine Optimization se concentre autant sur la collecte de mots-clés pertinents que sur l’approche stratégique de la communication. En d’autres termes, il faut considérer un résultat de recherche “naturel” comme une unité publicitaire classique avec un titre, un message et, dans le cas idéal, un call-to-action. 045 Pour sa part, le Search Engine Advertising se rapporte aux résultats de recherche sponsorisés ou commerciaux, c’est-à-dire dans les publicités qui apparaissent à côté des résultats de recherche naturels. L’annonceur achète ces publicités sur base du CPC (coût par clic). Via des outils de mesures intégrées, on peut même lancer des campagnes de liens publicitaires sur base du CPA (coût par acquisition) et aller ainsi encore plus loin dans l’affinement et l’optimisation du message publicitaire. ou Gestion de la Relation Clientèle, concerne la vision qu’une entreprise a de la relation avec ses clients. Il passe par la mise en œuvre de processus de business adaptés à cette vision. Trends 2010 Une tendance, déjà observée dans l’édition précédente de cet ouvrage, s’est confirmée cette année : les moteurs de recherche ne se limitent plus uniquement aux pages web et proposent désormais différents types d’informations : images, vidéos, news, … afin d’offrir au surfeur une meilleure expérience de recherche. Cette évolution est déjà connue sous le nom de “universal search”. Une démarche CRM s’inscrit dans un engagement de tous les départements de la société et une stratégie globale. Elle peut être divisée en deux grandes phases: Autres mutation marquante : les individus transfèrent une part grandissante de leur vie privée et professionnelle en ligne. Les moteurs de recherche essaient de suivre ce mouvement en intégrant la notion de“temps réel”dans leurs résultats. Autre corollaire : la gestion de sa réputation personnelle “reputation management” (ou SERM) devient un nouvel enjeu pour les internautes. Là aussi, les moteurs de recherche se spécialisent dans l’information qui se rapporte aux individus et permettent même, dans une certaine mesure, de contrôler et modifier les informations qu’ils délivrent à leur sujet. 4.5. CRM Le CRM (Customer Relationship Management), 046 Le CRM permet de prédire l’évolution des clients (Lifetime management), de mieux comprendre leur mécanisme d’achat ou encore de cibler les clients en fonction des canaux de vente (channel optimization) ou de leur profil (customer segmentation, value base, share of wallet). 1. La phase d’analyse et de création du modèle permet d’évaluer quelles sont les données clés pour l’activité CRM de l’entreprise, de les mettre en forme, de développer et tester un modèle. Cette phase nécessite souvent une aide externe afin de garder toute objectivité sur le processus. 2. L’enrichissement du modèle via l’enregistrement d’informations clients, la capture des interactions entre le client et la société (via le Help desk, Customer Service, département vente, boutique, site web, …), ou encore la récolte des données disponibles en interne ou en externe comme des benchmarks ou des tendances. Cette phase permet de faire un état des lieux des informations que l’entreprise a sur ses clients, partenaires, prospects, etc. Au niveau de l’entreprise, la vision “CRM”consiste à passer d’une optique “transactionnelle”, centrée sur le produit et l’acte d’achat, à une optique “relationnelle”, centrée sur la relation client, sa fidélisation et sa valeur à long terme. Pour pouvoir obtenir cette vision relationnelle, il est donc nécessaire d’intégrer les différents processus de l’entreprise entre eux. Etant donné la popularité d’Internet, les tendances on-line revêtent de plus en plus d’importance telle que la possibilité de mener à bien des processus digitaux à partir de l’outil CRM. C’est entre autres parce qu’il couvre de nombreux domaines que le terme “CRM” suscite la confusion dans l’esprit de bien des marketeurs. Les différentes composantes de la relation client où le CRM peut intervenir sont : ■■ L’avant-vente : étude des besoins des clients et démarchage des prospects : l’analyse des informations collectées permet de répondre plus précisément à la demande, de suivre le prospect tout au long de son processus de décision, ou même d’automatiser les campagnes marketing. ■■ Les ventes : il s’agit de fournir des outils de pilotage aux forces de vente afin de les assister dans leurs démarches de prospection (prise de rendez-vous, relances, …) ■■ La gestion du service clientèle : plus l’entreprise a de données disponibles concernant ses clients, mieux elle peut s’adresser à eux de manière personnalisée. ■■ L’après-vente : le support client peut être en grande partie automatisé via le site web, les call centers, etc. Deux dimensions apparaissent dans le CRM. Une dimension “[établissement de la] relation” et une dimension “gestion [de l’information]”. Il faut en effet d’abord une relation client avant de pouvoir la gérer et cette gestion suppose un stockage d’information. La dimension “Relation” touche tout ce qui a trait à l’interactivité au sens pur. Quels que soient les moyens utilisés pour entrer en relation avec le (futur) client, il s’agit d’établir un dialogue mutuellement profitable. Le client consent à ce que l’entreprise collecte et utilise des données le concernant, car il y perçoit un avantage. Il s’agit donc, pour l’entreprise, de définir quelles données sont prioritaires et de mettre en place les outils qui lui permettront de les récolter. La dimension “Gestion” concerne l’approche permettant de gérer l’information récoltée lors de l’interactivité. Pour gérer l’information, il faut d’une part la stocker (data warehousing) et la mettre à disposition via une interface conviviale. Avec l’arrivée d’Internet, une nouvelle génération d’outils CRM a vu le jour. Ils sont généralement structurés en modules, autours des axes marketing, commercial et service client. Les modules EMA (Entreprise Marketing Automation) des outils CRM permettent de générer automatiquement une action programmée (exemple : envoi périodique d’une newsletter), une réponse personnalisée déclenchée par une action (exemple : envoi d’un e-mail confirmation suite à une vente). D’autres modules mettent les informations récoltées (exposition aux campagnes, produits utilisés, demandes d’informations, …) à disposition des équipes commerciales et du service client, et ce en temps réel. Les outils CRM disposent généralement aussi d’un module de forage de données (data mining), permettant d’analyser les données à des fins de modélisation (exemple : segmentation de profils). 047 In a 5. Les canaux interactifs world of nuts and bolts, bits and chips, pellets and goggles and double blind, lean production, Kanban and JIT, object classes, parents and php, targets and budgets and ROI, ISO and GMP, HACCP and TPM, jitter and hops, wimax and FSO... L’objectif de ce chapitre est de présenter les différents canaux du marketing interactif. aux études “usercentric” (Metriprofil – CIM) et d’autre part un ciblage contextuel. 5.1 Display advertising La publicité peut aussi être affichée en fonction du contenu de la page, de l’interaction du surfeur avec le site ou toute autre information relative au surfeur ou au site web. Le “display advertising” constitue le canal le plus classique de la publicité interactive. L’annonceur utilise des espaces publicitaires prédéfinis par leurs formes et leurs emplacements. Les bannières, Skyscrapers, Medium Rectangle ou Leaderboards sont des exemples de formats multimédia utilisés en display advertising. Ceux-ci affichent du texte et des visuels, mais peuvent aussi diffuser du son ou de la vidéo. Ils peuvent également se déployer sur la page afin de donner plus d’espace et d’impact au message “expandable banners”. Ces différents formats sont régis par des normes fixées par l’IAB (voir chapitre 11 Annexes). Ces formats peuvent être déclinés sous les formes suivantes : Visit our new website: www.but.be Display advertising Leaderboard Overlayer Medium Rectangle 5.2. Intégration de contenu ■■ “Expandable” : lorsque le surfeur passe sa souris sur la publicité, celle-ci s’agrandit et affiche un message ou visuel additionnel. ■■ “Overlayer” : la publicité s’affiche au milieu de l’écran pendant une durée de 8 secondes et ensuite disparait. ■■ “Pop-up” : la publicité s’affiche dans une nouvelle fenêtre du navigateur. L’intégration de contenu, comprenant entre autre l’advertorial, est globalement l’équivalent on-line du publi-rédactionnel : l’annonceur intègre son message au sein même d’un site déterminé. Ce message prend la forme d’un article ou d’une rubrique complète aux couleurs de l’annonceur. Le principe est de faire passer un message commercial à travers un contenu informatif. Par la sélection des sites ou des sections de sites, le display advertising permet d’une part, un ciblage sociodémographique grâce Afin d’assurer du trafic vers l’intégration de contenu, divers moyens peuvent être mis en place : lien d’appel sur la home page du InteractIve medIa, prInt and vIdeo for the corporate and IndustrIal world I B·u·t nv I Molenberglei 4-13 I 2627 Schelle I T. +32 (0)3 610 89 11 I E. [email protected] I we talk business 049 site, Display advertising ou relais via des supports off-line. L’intégration peut être “connectée” au site et utiliser des informations présentes dans la page. Par exemple, une intégration pour un organisme de financement sur un site de biens immobiliers peut utiliser l’information de prix du bien et proposer au surfeur un calcul de financement pré-établi. met un ciblage sur base des centres d’intérêts et l’automatisation entre le contenu de l’offre et l’envoi des newsletters. Newsletter Les annonceurs utilisent le Search Engine Advertising (SEA) pour atteindre leurs divers objectifs de marketing : amélioration de la notoriété, la création de leads ou la stimulation des ventes on-line. Intégration de contenu 5.3. Newsletters Les newsletters sont des e-mails d’information envoyés par un éditeur ou une entreprise à des personnes qui s’y sont abonnées ou à un groupe de clients connus. Ces newsletters peuvent être utilisées pour donner une information additionnelle sur un produit/service, faire la promotion pour des produits/services existants ou nouveaux ou montrer un aperçu des dernières informations. Les insertions publicitaires au sein de ces newsletters prennent la forme d’un texte de quelques lignes ou de différents formats de display advertising (leaderboards et autres bannières). La sélection des thématiques abordées per- 050 matiquement à côté (ou au-dessus) de la liste contenant les résultats de recherche naturels. L’annonceur paiera uniquement lorsqu’un utilisateur aura cliqué sur l’annonce (CPC – coût par clic). C’est donc une façon efficace et peu onéreuse pour entrer en contact avec des clients potentiels puisque les annonces diffusées et non cliquées n’impliquent aucun coût. 5.4. Keywords buying (SEA) Chaque jour en Belgique, des milliers de requêtes sont effectuées sur les moteurs de recherche afin de trouver des produits, des services ou de l’information. Le Search Engine Advertising est une façon de placer de la publicité (liens commerciaux) à côté des résultats de recherche naturels (ou organiques) des principaux moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou Bing. Lors du lancement d’une campagne SEA, les termes de recherche se rapprochant le plus de votre produit ou service pour lesquels vous proposez un texte publicitaire détermineront la liste de mots-clés sélectionnés. Lorsqu’un utilisateur introduit le terme de recherche défini comme mot-clé, l’annonce apparaît auto- Le grand avantage du SEA est la mesurabilité directe des résultats via toutes sortes d’outils de mesure (tels que Google Analytics, Webtrends, Omniture, …) et donc la possibilité d’estimer rapidement le succès de l’investissement. ges précis aux moments de contact idéaux avec la cible, et l’automatisation de la communication génèrent une intégration totale des processus existants de communication de l’entreprise. Le fondement de toute stratégie d’E-mail marketing est d’avoir une base de données qualifiée. Plus l’apport des données sera de qualité, meilleures seront les interactions. A intervalle régulier, il est important de nettoyer et de mettre à jour toute base de données. Offrir la possibilité aux utilisateurs de tenir à jour leurs données est également une façon efficace, simple et peu coûteuse d’enrichir celles-ci. E-mail commercial 5.5. E-mail marketing L’E-mail marketing est, après le Search, l’outil le plus utilisé sur Internet. Ce canal de communication peut être utilisé tant pour le recrutement (avec ou sans message commercial) que pour des campagnes de rétention. A l’exception des e-mails B2B, le destinataire doit à chaque fois donner son autorisation explicite (règle de l’opt-in). La législation B2B est moins stricte mais pourrait être modifiée, comme ça a été le cas au Pays-Bas. L’E-mail marketing est le canal qui permet de communiquer de manière personnelle avec des clients ou des groupes cible spécifiques tout en ayant une approche standardisée. Le Lifecycle marketing, ou l’activation de messa- 051 5.6. Social Marketing Il n’existe pas de définition unique des médias sociaux “social media”. On peut néanmoins les décrire comme un ensemble de plates-formes qui permettent aux utilisateurs de produire et de partager du contenu sans connaissance technique préalable. L’expression “social media” est sœur de deux autres concepts que nous explorerons au chapitre suivant : “user generated content” et “Web 2.0”. Les médias sociaux reposent sur plusieurs canaux de communication : ■■ Le blog (contraction entre “web” et “log”) est un carnet de bord écrit à une ou plusieurs mains. Chaque blog publie des billets “posts” écrits à une fréquence variable. Les lecteurs peuvent ont en outre réagir à chaque billet en publiant directement leurs commentaires. L’interaction entre les blogs a donné naissance au terme “blogosphère” : les blogs sont reliés entre eux par un système de liens et de “rétro-liens” qui tissent un véritable réseau et nourrissent une sorte de conversation entre les blogs. Si l’immense majorité des blogs est réalisée par des amateurs, certains ont passé le stade du professionnalisme et se positionnent comme de véritables médias. Une entreprise peut utiliser le blog comme moyen de communication avec les consommateurs. Ces derniers sont toutefois réticents à toute forme de publicité déguisée et plébiscitent la transparence et l’honnêteté dans le chef de l’annonceur. 052 ■■ Les flux RSS “Really Simple Syndication” sont des fils d’information diffusés par des éditeurs de contenu sur Internet. Historiquement, les flux RSS ont été d’abord massivement utilisés par la blogosphère. Une fois que vous êtes abonné à un flux RSS par l’intermédiaire d’un lecteur RSS, vous recevrez automatiquement un nouveau contenu lorsque ce dernier est publié par son éditeur. Avantage du RSS: il vous permet d’agréger et de consulter facilement plusieurs centaines de sources d’information sans devoir vous connecter individuellement à chacune d’entre elles. Un annonceur peut utiliser le RSS pour diffuser facilement des informations sur ses produits, promotions etc. Etant donné que le RSS est un format entièrement “opt in”, c’est l’internaute qui fait la démarche de s’y abonner. Il est donc, en principe, réceptif au message que vous désirez lui transmettre. ■■ Les réseaux sociaux sont des sites qui permettent de créer et d’entretenir son cercle de relations, à titre privé ou professionnel. Certains réseaux sociaux autorisent aussi leurs membres à créer et partager du contenu avec leur réseau de contacts. et consommer des fichiers audio et vidéo associés à un flux RSS, ce qui permet d’obtenir automatiquement les derniers fichiers publiés. Le podcasting permet ainsi de consommer des médias “à la carte” où l’on veut, quand on veut et sur de multiples terminaux. Un annonceur peut proposer ses propres podcasts publicitaires ou insérer des séquences publicitaires dans des podcasts publiés des éditeurs. 5.7. iDTV La télévision digitale interactive combine une meilleure qualité de l’image et du son grâce au signal digital à la possibilité d’interagir grâce au bouton rouge, aussi bien avec un programme qu’un spot publicitaire. Les annonceurs ont 5 possibilités différentes pour développer des campagnes iDTV . Walled garden Il s’agit d’un mini-site au sein de l’espace de l’opérateur, développé selon des recommandations techniques spécifiques. Bien que les Horaires de la SCNB dans le walled garden de Telenet plates-formes techniques soient différentes selon l’opérateur, la SCNB a développé une application qui est disponible aussi bien sur Telenet que sur Belgacom TV. Un site walled garden est censé être disponible de manière permanente tandis qu’un DAL (Dedicated Advertiser Location) est seulement accessible lors du spot interactif et pour la durée de la campagne. D’un point de vue technique, un DAL est perçu de la même manière qu’un site walled garden. Un spot interactif peut renvoyer à un site walled garden ou à une partie spécifique. Les programmes interactifs peuvent également mener les téléspectateurs vers un site walled garden de l’annonceur. iAds Les iADS sont des spots publicitaires interactifs où le téléspectateur (interactif ) peut apercevoir un call-to-action lors du spot, l’invitant à appuyer sur le bouton rouge de sa télécommande. S’il réalise l’action, il atterrit sur une page Digitexte, un DAL ou un site walled garden (voir ci-dessus). Au sein de ces sites, l’annonceur peut offrir toutes Page d’accueil du DAL pour l’iAD de la Ford S-Max ■■ Les plates-formes d’échange d’images et de vidéos permettent, comme leur nom l’indique, de partager des images et des vidéos que vous avez produites. Un annonceur peut par exemple y diffuser des vidéos à caractère viral. ■■ Le podcasting, contraction entre “iPod” (le baladeur numérique d’Apple) et “broadcasting”, permet de créer, diffuser 053 sortes d’interactivité telles que la possibilité de collecter des données du consommateur, proposer des informations sur le produit et le tout empaqueté dans un concours. On obtient de meilleurs résultats lorsque le concept du spot est construit autour de l’interactivité. Digitext Il s’agit du télétexte digital ou du Digitexte, qui est une version améliorée d’un point de vue graphique du télétexte. L’offre de pages télétexte digital a énormément évolué depuis ces deux dernières années. De nouvelles applications techniques ont été intégrées et elles permettent l’interactivité. Ces pages sont donc assez semblables aux sites walled garden. iZone Egalement appelé “strap”. Il s’agit d’un nouvel espace digital et interactif des chaînes offrant de nombreuses possibilités aux annonceurs. Le service est en permanence accessible via le bouton rouge de la télécommande. L’offre des services sur iZone est en constante évolution. Interactivité sponsorisée Cette pratique se répand de plus en plus ces dernières années. Ce n’est pas seulement dû à son faible coût mais également au fait que l’interactivité dans un programme est plus importante que dans un spot. En d’autres mots, le téléspectateur réagit plus à l’interactivité dans un programme que dans un spot publicitaire (des études au RoyaumeUni prouvent qu’elle est 3 fois plus grande). Cela est possible si l’interactivité est intégrée au concept du programme et pas seu- 054 lement à la fin du programme. Best practices Lors de la phase de conceptualisation, il est important d’être attentif au fait que l’iDTV n’est pas comme de l’Internet à la télévision, et pas seulement d’un point de vue technologique mais également de la manière dont le téléspectateur utilisera les applications. Lean back Pour commencer, le téléspectateur est dans une position assise, c’est-à-dire à son aise dans son fauteuil et ayant l’intention de se détendre. Sur Internet, on adopte plutôt une position assise et droite, et toute l’attention est dirigée vers la recherche d’informations. Cela signifie que la télévision n’est pas le meilleur endroit pour fournir des informations formelles au téléspectateur. Elles doivent être attrayantes et divertissantes. Média social La TV n’est pas un média individuel comme le PC. Toute personne qui la regarde doit suivre le zapping du principal intéressé. Même s’il est possible de persuader le téléspectateur de visiter le site web, l’annonceur doit également tenir compte du fait que les autres personnes assises veulent que la publicité dure le moins de temps possible ou au contraire qu’elle soit le plus fun possible de telle façon qu’elle permette d’oublier le programme. Autres circonstances physiques Il existe encore d’autres circonstances “physiques” qui font varier l’utilisation de l’Internet et de l’iDTV : ■■ On est assis plus loin de l’écran et on ne sait pas lire les petits textes bien que l’écran TV soit généralement plus grand que celui du PC. ■■ Les écrans télévisés ont été conçus pour la reproduction d’images en mouvement, les écrans des ordinateurs le sont plutôt pour des images statiques. C’està-dire qu’il faut refléter des textes et des boutons relativement grands afin de compenser la distance et les vibrations de l’écran. ■■ Le téléspectateur utilise sa télécommande au lieu de son clavier et de sa souris. Le but est que le téléspectateur puisse utiliser les applications sans qu’il doive regarder sa télécommande. La navigation doit donc être rendue possible avec les flèches et le bouton OK. Le téléspectateur doit uniquement utiliser les chiffres pour remplir un texte, comme pour l’envoi d’un SMS. Puisque cela demande assez de travail, il est important que le formulaire soit le plus court possible. Comment veiller à ce que les téléspectateurs cliquent sur le bouton rouge ? Aussi bien en Belgique qu’à l’étranger, une étude a été menée afin de comprendre les facteurs qui influencent le “comportement de clic”. Il ressort de cette étude un certain nombre de conseils pratiques : pondre à l’offre que le téléspectateur trouvera sur la première page de votre application. ■■ Evitez que le call-to-action attire uniquement les téléspectateurs qui sont plus intéressés par le prix que par le produit proposé. 5.8. Mobile Le Mobile marketing a fortement évolué ces derniers mois notamment grâce à l’apparition des appareils (iPhone, HTC, …) qui transforment le téléphone portable en véritable terminal multifonctions. Si la fonction “téléphone” reste primordiale, le nombre croissant d’acteurs web et d’outils applicatifs présents aujourd’hui sur le mobile en font un canal de communication multimédia incontournable. L’audience mobile à atteint aujourd’hui une masse conséquente et les utilisateurs sont prêts à recevoir de la publicité sur ce support. De nombreuses solutions de communication dédiées au mobile sont aujourd’hui Solutions mobiles en fonction des objectifs marketing ■■ Le taux élevé de clic est obtenu si et seulement si le call-to-action visuel est soutenu par un message audio lors du spot. ■■ Si vous dites au préalable (au début de votre publicité) qu’il s’agit d’un spot interactif, celui-ci sera plus efficace. ■■ Le call-to-action doit être clair et corres- 055 disponibles sur le marché, il suffit donc de choisir la méthode la plus adaptée en fonction des objectifs définis. Voici un descriptif des différents canaux mobiles disponibles : Le SMS permet d’envoyer un message publicitaire à un public cible (SMS MAILING) qui peut parfois y répondre notamment dans le cadre de concours (SMS & WIN) ou être rappelé par un call center (SMS TO CALL). Par ailleurs, des tickets d’entrée pour des évènements culturels (concerts, expositions, …) peuvent par exemple être délivrés sous forme de coupons électroniques par SMS (m-couponing). Combiné aux autres canaux interactifs et aux médias traditionnels le SMS offre de nombreuses possibilités d’interactions. Le SMS permet également de mettre en place des services payants, sources de revenus non-négligeables pour les éditeurs. Le succès des services de téléchargement de sonneries “ring tones” ou encore des campagnes de DRTV (Direct Respons TV) sont des exemples significatifs. Le MMS est un SMS agrémenté d’image et de son. Avec l’arrivée des réseaux de communication de troisième génération, de plus en plus d’applications MMS voient le jour. Plusieurs campagnes interactives utilisant le MMS en synergie avec d’autres médias ont déjà été menées en Belgique. De plus, certains éditeurs proposent du contenu MMS en téléchargement. Les messages vocaux (voice deposit) permettent d’envoyer un message vocal publicitaire sur les téléphones portables. Le message peut être écouté directement par 056 l’utilisateur ou être “déposé” sur la boîte vocale du téléphone pour être écouté par la suite. Ces messages peuvent être des spots radio ou des messages spécialement réalisés pour l’occasion. Tout comme pour les SMS, ce type de message ne peut être envoyé qu’à des personnes ayant donné leur accord préalable (opt-in). Mobile Internet : L’utilisation croisPlate-forme mobile PlazZza sante de cette technologie et l’apparition de terminaux de plus en plus complets amènent le développement de sites internet mobile dédiés à ce support. Chaque opérateur a développé son propre portail à destination de ses clients et leur propose par ce canal une large palette de services équivalents à ceux disponibles sur les grands portails Internet. Au niveau des moteurs de recherche, les trois principaux opérateurs ont également développé, PlazZza, un moteur de recherche commun qui permet d’accéder aux différents sites internet mobile disponibles. En termes de publicité, les différents acteurs (publi-shers, media, ….) proposent également des bandeaux sur le même principe que ceux disponibles sur les sites web. Mobile TV est la possibilité de regarder la télévision sur son téléphone portable. De nombreuses chaînes sont actuellement disponibles et permettent aux utilisateurs de regarder leurs programmes préférés en direct ou en différé. Si la consommation de ce type de service est encore marginale, elle n’en n’est pas moins amenée à évoluer dans les prochaines années et à constituer un support publicitaire intéressant. Mobile TV Le LBS (Location Based Service) fournit au client les informations qu’il souhaite en fonction de son emplacement sur le réseau GSM. Cette technique permet à un annonceur de personnaliser sa communication en fonction du profil du destinataire et de l’endroit où il se trouve physiquement. A l’heure actuelle, on utilise le LBS pour plusieurs types d’applications. Voici deux domaines d’application typiques : ■■ Le positionnement géographique d’une personne par mesure de sécurité: des enfants perdus, une personne qui a passé un appel d’urgence et qui doit être localisée, etc. ■■ Location based information: l’utilisateur obtient diverses informations en fonction de sa position géographique (restaurants, musées, stations services,…). Cette fonction de localisation est strictement réglementée notamment en ce qui concerne l’accord préalable explicite. Bluetooth : Cette application utilise une technologie radio courte distance destinée à simplifier les connexions entre les appareils électroniques. Les bornes publicitaires interactives utilisant la technologie Bluetooth permettent de transférer un message publicitaire sur un téléphone mobile (dont la fonction Bluetooth est active) passant à proximité. 5.9. Digital Signage Le digital signage est une nouvelle forme de communication visuelle. Il consiste en une technologie complexe qui permet de diffuser des communications publicitaires (avec des textes, images ou vidéos), de l’information objective et du contenu qualitatif à un public cible à des endroits variés tels que les points de vente, les zones de loisirs, les transports publics & aéroports, les bars & restaurants, les hôtels, les entreprises & administrations, etc. Les avantages du digital signage sont nombreux, il permet notamment de : ■■ Diffuser en continu durant les heures d’ouverture ou selon un horaire ; ■■ Adapter, modifier en temps réel le contenu des messages diffusés; ■■ Améliorer la communication avec les clients et/ou le personnel; ■■ Augmenter les ventes; Le digital signage est également appelé affichage dynamique, in-store TV, narrowcasting, dynamic digital signage, digital media (networks), digital Out-ofHome, etc. 057 Digital Signage dans un point de vente 5.10. Product Placement Vous pensiez que les jeux vidéo sont l’apanage des teenagers un peu isolés ? Détrompezvous ! Les gamers sont de plus en plus nombreux et ont pour la plupart plus de 30 ans. Le temps est venu de couper court à certain a priori ! En Europe, on estime, aujourd’hui, à 13 millions le nombre d’adultes s’adonnant de manière régulière à une partie de jeu vidéo. Cette large population est composée aussi bien d’hommes que de femmes et couvrent de manière représentative chaque catégorie d’âge : 51% des 36-50 ans jouent au moins une fois par semestre et 18% pour les 51-65 ans. Chaque sexe a, par contre, son style de jeux. Les hommes préférant les jeux de rôle (RPG), de stratégie (RTS) et de tir (FPS) sans oublier les incontournables jeux de sport. Les joueuses sont, quant à elles, attirées par les jeux de musique ou de dance, de Quiz et par les jeux de type Arcade. Atteindre les publics de “gamers” est tout à fait possible et toute campagne, menée en gardant quelques principes de base en mé- 058 moire, est généralement très efficace. Tout d’abord, pensez au delà du CTR. Ce dernier est, certes, parfois important mais il ne reste qu’une mesure parmi d’autres. Lorsqu’on parle d’intégration de marques ou de produits dans un jeu vidéo, la première règle d’or est que cette insertion ne peut et ne doit en aucun cas perturber l’expérience du jeu. Au contraire, bien réalisée, elle permettra de rendre le scénario plus réaliste et de coller à la vie quotidienne du joueur. Bien entendu, pensez à la pertinence du placement par rapport au jeu, on n’a pas encore vu d’alien dévorant une barre chocolatée avant d’aller envahir la Terre ! Préparez-vous également à être flexible sur la charte de votre logo, c’est votre marque qui s’intègre au jeu et non le contraire ! Notez que le temps d’exposition dans ce type d’environnement dépasse de très loin les temps d’exposition moyens. Tout comme les histoires vécues dans les jeux vidéo, les possibilités de communication vers les joueurs sont illimitées et de nouvelles opportunités pour le gaming online sont également envisageables. Au sein de jeux PC et de consoles Cela fait plusieurs années maintenant que vous avez la possibilité d’être présent dans des jeux vidéo au travers de product placement ou via de l’affichage. Comme dit précédemment, ces solutions sont grandement appréciées par les consommateurs qui y voient un regain de réalisme. Sachez également, que ce type d’annonce est particulièrement efficace et améliore sensiblement votre notoriété. Les taux de mémorisation sont spectaculaires. D’autre part, avec la généralisation des consoles de jeux directement connectées via wifi (ou autres connexion réseaux) et autres : iPhone, smartphone, PSP, …, on peut imaginer de nouveaux supports et produits pour les annonceurs, ainsi que de nouveaux canaux de diffusion pour les éditeurs. Au-delà du support gaming traditionnel, c’est donc une nouvelle palette de formats et supports qui s’offrent aux annonceurs. Product placement dans un jeu Au sein d’un format publicitaire classique D’une part, un jeu peut être intégré dans une animation flash, l’intérêt de cette pratique est la possibilité de développer des jeux multi-joueurs au sein d’un format display traditionnel, d’une splashpage, d’un medium rectangle, d’une application réseaux social, … de sorte qu’un surfeur présent sur un site A puisse jouer en simultané avec un joueur présent sur un site B, ce qui permet à l’annonceur de capter l’attention du joueur sur différents supports. 059 6.1 User Generated Content / Web 2.0 Le Web 2.0 est un concept forgé par Tim O’Reilly en 2004. Dans son article original, l’éditeur américain constate que le Web a changé entre la première génération d’applications web et celles apparues au lendemain de l’éclatement de la bulle Internet. Les nouveaux services, nous dit O’Reilly, portent des caractéristiques communes qui dessinent un nouveau visage du réseau. Le “Web 2.0“ n’est ni un langage de programmation, ni à proprement parler une théorie scientifique : il s’agit davantage d’un ensemble de tendances qu’on peut observer empiriquement sur la Toile. Pour autant, ce paradigme n’est pas dénué d’intérêt et permet d’appréhender certains mouvements de fond qui ont agité l’Internet ces dernières années. Pour les professionnels de la communication, le Web 2.0 signifie six évolutions majeures : 1. La montée en puissance du contenu produit par l’utilisateur “user-generated content”. Les services de type Web 2.0 sont fondés sur la participation massive et décentralisée de milliers d’internautes qui apportent gratuitement leur créativité, leur expertise, leur esprit critique, … au bénéfice de l’ensemble de la communauté des utilisateurs (les fans du Web 2.0 y voient, à tort ou à raison, une nouvelle forme d’intelligence collective). Exemples : les surfeurs expriment leurs opinions sur leur blog personnel, partagent leurs photos sur Flickr, leurs vidéos sur YouTube, leur vie quotidienne sur leur blog ou sur Twitter, etc. Dans cette nouvelle philosophie, la Toile n’est plus une dimension parallèle mais un outil, une plate-forme où les utilisateurs échangent des données, les classent (système de “tagging” où les internautes peuvent librement associer des mots-clés à leurs vidéos, photos, favoris, …) et les combinent entre elles (“mash-up”). 2. L’audience se fragmente. Si le trafic Internet continue de converger vers de grands points de passage comme les portails et les sites généralistes d’information, une part grandissante de l’audience tend à se disperser entre une multitude d’autres sites, blogs et applications. C’est le principe de la “Long Tail” (“longue traîne” en français) découvert par le journaliste Chris Anderson dans son ouvrage éponyme. 3. Le rapport de force change entre annonceur et consommateur. En tant que producteur d’information, l’internaute discute de tout et n’importe quoi sur le Net, y compris des produits et services qui peuplent sa vie quotidienne. S’il ne s’estime pas satisfait d’un produit ou d’un service, l’internaute pourra aisément diffuser son mécontentement et propager rapidement son opinion sur la Toile par le principe du bouche à oreille (que se chargera ensuite d’amplifier un moteur de recherche comme Google). 061 Ce nouveau paradigme bouleverse et rééquilibre le rapport de force qui gouvernait auparavant les relations entre une marque et ses consommateurs. Habitués à envoyer des messages de façon unidirectionnelle, les marketeurs doivent désormais apprendre à dialoguer avec leur cible, à tenir compte de leurs réactions (en particulier chez les leaders d’opinion), à surveiller ce qui se raconte dans les médias sociaux au sujet de leurs produits ou de leurs services. 4. L’émergence de nouveaux canaux de transports d’information comme le RSS (cf. chapitre 5) qui permet de centraliser, concentrer différentes sources d’information au sein d’une même interface. A la différence du surf “classique” où l’internaute amène vers lui des informations qu’il cherche lui-même sur la Toile (“pull media”), le RSS est un format “push”: une fois l’internaute abonné à un flux RSS, l’éditeur “pousse” vers lui du nouveau contenu qui s’actualise dans l’agrégateur RSS du destinataire. 5. Les technologies comme Ajax qui enrichissent l’expérience de l’internaute. Ajax est une nouvelle méthode de conception des pages où l’actualisation des données ne nécessite pas un rechargement complet de la page (en d’autres termes, des bribes de contenu au sein d’une page peuvent être mises à jour de façon autonome via des requêtes indépendantes envoyées au serveur). Cette “asynchronicité” autorise des interactions beaucoup plus complexes entre l’interface et son utilisateur, ce qui se traduit par une meilleure “expérience” pour l’internaute. 062 6. Le web en temps réel “real time web” est la tendance la plus récente qu’on a pu observer. A mesure que les internautes transfèrent en ligne l’ensemble de leur vie privée et professionnelle, le web devient un “média immédiat” dont les internautes se servent pour partager instantanément leurs pensées, photos, vidéos, etc. La principale manifestation de cette évolution est le service de micro-blogging Twitter qui permet de partager des messages de 140 caractères avec son entourage par le biais d’un ordinateur ou d’un téléphone portable. Pour les annonceurs, le défi sera, à l’avenir, de suivre cette gigantesque conversation en temps réel afin d’identifier les menaces potentielles et saisir rapidement les opportunités en termes de communication et de marketing. 6.2. Social Media Marketing Le terme “social media” a été décrit au chapitre précédent. Il signifie notamment le passage d’un web que l’on consomme passivement à un web qui permet de créer des interactions élaborées entre l’internaute et le contenu, mais aussi entre les internautes eux-mêmes. Grâce à une pléthore d’applications simples d’utilisation et souvent gratuites, le consommateur peut ainsi créer et diffuser vers le plus grand nombre un contenu réalisé par ses propres soins, qu’il soit textuel, audio ou vidéo. Du point de vue de l’annonceur, le marketing des médias sociaux repose sur l’utilisation de ces différentes plates-formes dans le but de développer des liens avec une commu- nauté d’internautes. En s’investissant au sein de ces plates-formes, les annonceurs peuvent alors identifier les utilisateurs influents et leur confier le rôle d’ambassadeurs de la marque auprès de leur communauté. Concrètement, on parle de : ■■ Social Media Optimization (SMO), c’està-dire la dissémination d’un message, d’un contenu (audio, vidéo) ou de l’identité d’une marque à travers les médias sociaux. Dans le cas d’une campagne virale, on utilise aussi le terme “seeding” pour désigner cette même phase d’activation qui vise à déclencher l’effet de bouche à oreille par la dispersion du matériel créatif auprès de relais et leaders d’opinion. ■■ Social Media Watch ou E-reputation pour décrire la surveillance effectuée sur un produit, un service ou une marque dans les médias sociaux. En collectant ces informations et ces “insights”, l’annonceur peut réaliser une sorte d’étude de marché en temps réel, apprendre à mieux connaître son groupe cible et, le cas échéant, entrer en relation avec des internautes pour prévenir une menace (rumeur négative, …) ou saisir une opportunité. Au stade le plus avancé, l’annonceur peut développer sa propre communauté ou son réseau social, ce qui permet bien entendu de franchir un pas supplémentaire dans la relation avec l’internaute. Quelques conseils à l’intention des annonceurs désirant intégrer le social media marketing sans leur stratégie de communication : ■■ Comprendre ce qui motive le consommateur à utiliser les médias sociaux; ■■ S’exprimer en tant que marque tout en adoptant le comportement commun aux utilisateurs de ces plates-formes; ■■ Créer et entretenir un dialogue de qualité; ■■ Favoriser l’indépendance des participants; ■■ Identifier les “promoteurs” en ligne de la marque. 6.3. Viral Marketing Le marketing viral peut être décrit comme la déclinaison électronique du bouche à oreille : au lieu d’être exposé passivement à un média, le consommateur devient lui-même le vecteur de diffusion du message publicitaire. Les avantages sont économiques (la diffusion d’une campagne est gratuite), mais aussi sociologiques: le consommateur contemporain est moins sensible aux médias traditionnels et plébiscite davantage l’avis de son réseau social (collègues, amis, parents, ..) lequel tend à devenir sa première source d’information et aussi son premier prescripteur d’achat. Le marketing viral apporte une réponse à cette immunisation croissante contre la publicité… mais encore faut-il que l’internaute accepte de vous consacrer un fragment de son attention, puis de devenir votre porte parole dans son entourage. Dernier attrait du marketing viral : il permet d’améliorer le classement d’un site dans les moteurs de recherche par la création de liens externes dans les forums, les blogs, les sites d’information, etc. On retrouve ici l’importance des liens et du réseau comme nous l’avons expliqué dans les chapitres consacrés au Search Engine Optimization (SEO). Le marketing viral n’est pas une “science” 063 aussi précise que le spot TV ou la pleine page dans la presse quotidienne. En revanche, à l’usage, les spécialistes ont mis au jour un éventail de “meilleures pratiques” que nous résumons ici. 1. Déterminez la valeur ajoutée pour le consommateur. Quelle que soit la qualité du contenu de votre matériel créatif, les surfeurs n’accepteront de porter la bonne parole que s’ils en retirent un bénéfice véritable et immédiatement palpable. Ce profit peut revêtir de multiples visages : ■■ L’humour et le second degré (attention tout de même : comme disait Pierre Desproges, on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui); ■■ L’utilité, qu’il s’agisse de bons de réduction, d’échantillons gratuits ou de logiciels et applications qui facilitent la vie de l’internaute (exemples classiques: le moteur de recherche Google, le navigateur alternatif Firefox ou le logiciel de téléphonie Skype); ■■ L’aspect innovant et singulier, c’est-à-dire le plaisir et la surprise de découvrir quelque chose d’étrange et d’inhabituel que l’on n’a encore jamais vu auparavant. Souvenez-vous de la citation de John B. Bogart, rédacteur en chef du New York Sun : “When a dog bites a man, that is not news, because it happens so often. But if a man bites a dog, that is news.” Identifier la bonne gratification nécessite de connaître en profondeur le profil de votre groupe cible, ses goûts, ses habitudes, ses canaux favoris de communication (utilise-til l’e-mail ou plutôt la messagerie instanta- 064 née?)… Cette description du portrait-robot de votre audience est une étape incontournable : les internautes sont véritablement les “derniers décisionnaires” du succès d’une campagne virale. S’ils refusent de se passer le mot, l’opération se soldera par un échec. A retenir : le concept d’une campagne virale ne doit pas plaire à l’agence créative ou à l’annonceur mais bien au consommateur lui-même. 2. Détectez les points de connexion avec votre cible. Pour que votre campagne démarre sur les chapeaux de roue, vous devez effectuer un “seeding”, c’est-à-dire répandre votre matériel créatif aux endroits où les consommateurs échangent du contenu (blogs, forums, …). De plus, vous devez également repérer les “leaders d’opinion” qu’il faut absolument atteindre pour susciter un “buzz” chez les autres surfeurs. Soulignons que cet effort doit, idéalement, être permanent et continuer plusieurs semaines après le démarrage officiel de la campagne. VW Escape TV Le concept VW EscapeTV (www.vwescape.tv) est un exemple de campagne qui a utilisé le marketing viral et les plates-formes estampillées “Web 2.0” au bénéfice d’une marque. VW EscapeTV est une chaîne de télévision en podcasting qui a attiré plus de 100.000 visiteurs en trois semaines seulement. Ici, il faut recourir à des application “Web 2.0” comme Twitter (micro-blogging), YouTube (partage de vidéos), Flickr (partage de photos), Del.icio.us (signets), etc. Combinés, ces nouveaux canaux peuvent se révéler un puissant levier pour drainer du trafic. 3. Concentrez-vous sur les paramètres maîtrisables. Si une campagne virale recèle toujours une part d’inconnue, certains paramètres peuvent (et doivent) être envisagés dès le départ. Exemples : quelle est la masse critique de consommateurs à atteindre pour que le message se diffuse sans effort ? Quel est l’objectif de votre campagne : augmenter les ventes, faire connaître une marque, stimuler le trafic vers un site ? 4. Mesurez les résultats. Les marketeurs disposent aujourd’hui d’un arsenal de sources et d’outils pour évaluer l’impact d’une campagne virale. Vous pouvez utiliser des solutions de mesure d’audience comme WebTrends ou Google Analytics, mais aussi des services spécialisés comme Technorati (www.technorati.com), Twitter Search (search.twitter.com) ou Google BlogSearch (www.google.com/blogsearch). Certains de ces outils génèrent en outre des flux RSS qui vous permettent de suivre presque en temps réel l’évolution d’une rumeur dans la blogosphère. 5. Ne mentez pas. Mieux vaut ne pas tricher avec les internautes : si votre opération virale joue par exemple la carte de la parodie et de la dérision, ces dernières doivent être identifiables instantanément et n’entretenir aucune confusion quant à la nature du message. Toute tentative de dissimulation est non seulement dommageable pour votre produit/service, mais aussi prohibée par la loi. 6.4. Gamevertising / Advergaming Dans le monde réel comme dans la sphère virtuelle, le jeu-concours est un moyen bien établi de susciter l’intérêt du consommateur. Les nouvelles technologies confèrent une nouvelle dimension à ce mode de communication : interactivité, implication du consommateur et contact prolongé avec la marque sont les principaux atouts du gamevertising dans un plan média. Deux autres aspects méritent d’être soulignés : ■■ L’effet viral. Les jeux sur Internet sont générateurs de bouche à oreille, surtout s’il y a des lots attrayants à la clé. N’hésitez pas à inclure dans vos jeux un module “tell a friend” qui permet aux joueurs d’inviter des amis à jouer. Mieux encore : pourquoi ne pas demander aux internautes de former des équipes pour pouvoir participer ? ■■ La récolte d’informations. Le gamevertising peut être une technique extrêmement efficace pour récolter des données sur les utilisateurs avec leur consentement exprès (opt-in). S’il apprécie le jeu que vous lui avez proposé, l’internaute sera d’autant plus enclin à s’inscrire dans la foulée à une newsletter. 065 Discover the online opportunities! IAB, your eye on digital marketing Educate Promote Regulate Exchange Inform Academy SpamSquad talent Congress Workgroups MIXX Awards AdEx NetCafé Atelier Legal workshop CookBook 10 before 10 IAB Mag Breakfast The Interactive Advertising Bureau (IAB) Belgium keeps an eye on interactive and digital marketing by regrouping and inspiring all actors of the Belgian marketing scene. Contact us on: [email protected] or +32 2 467 58 57. Join the interactive community on www.iab-belgium.be Boosted by : 7. Gestion d’une campagne Lors du lancement d’une campagne online, il ne faut pas seulement faire attention aux bannières et au site web. Afin de communiquer efficacement et de manière ciblée, il est nécessaire, tout comme pour toute autre forme de communication traditionnelle, de définir une bonne stratégie de communication. Les choix stratégiques, effectués en fonction de la campagne, seront le fil rouge du processus dans toutes les phases suivantes : quel est notre cible, où et comment allons-nous nous adresser à notre cible, quels sont nos principaux objectifs, à quoi jugera-t-on que notre action sera réussie, etc. Lorsqu’une stratégie de communication est transposée en version on-line/interactive, il est utile de profiter de la rapidité et de la flexibilité qu’offrent le monde on-line. Cela concerne aussi bien le contenu du site de l’annonceur et son marquage éventuel que l’espace publicitaire (bannières) sur les sites support. En plus de la campagne proprement dite, le site de destination est un élément crucial. Il est fondamental que ce site s’intègre dans la stratégie de communication et qu’il soit en cohérence avec les objectifs de la campagne. Les pages sur lesquelles les internautes sont renvoyés, après avoir cliqué sur une création, doivent “répondre” au message affiché sur cette création. Il faut donc respecter une certaine cohérence afin d’inciter la cible à passer à l’action. Cette homogénéité entre le site et la campagne amène de plus en plus souvent à la création d’un site web spécifique à une action particulière (mini-site, micro-site). 7. 1. Préparation a. Stratégie et objectifs Tout comme pour les autres formes de communication, la définition de la stratégie et des objectifs (mesurables) conditionne toutes les phases et les résultats de la campagne en ligne. Il faut donc créer en amont un cadre stratégique et définir les objectifs (mesurables) de la campagne. Le message et les canaux de communication seront choisis en fonction de ces objectifs. Les objectifs de la campagne peuvent être définis de diverses manières, allant du “branding” à l’activation ou la conversion. Ensuite, des indicateurs seront établis afin de pouvoir vérifier, en fin d’action, que la campagne à bien répondu aux attentes de l’annonceur. Une pré-évaluation des performances permettra de comparer les résultats de la campagne aux attentes prédéfinies. b. Cible, mesure de performance et KPI’s Un des avantages de la communication en ligne est le fait de pouvoir atteindre l’utilisateur de diverses manières et à différents moments. Il ressort des études que l’internaute accorde une grande confiance aux informations trouvées sur Internet et que celles-ci sont une source d’information pertinente à ses yeux pour l’aider à prendre sa décision. 067 Si vous ne savez pas qui vous voulez toucher (la cible) et ce que vous voulez obtenir (les objectifs), vous ne saurez pas mesurer les performances de votre campagne (KPI’s: Key Performance Indicators). la section Actualités et pour site de vente promotionnelle on s’intéressera à l’achat d’un produit, etc. Les unités de mesures peuvent donc être différentes, en fonction des canaux et des objectifs de chacun. Cible Avec plus de 7 millions de Belges en ligne (chiffres de décembre 2008), l’audience d’Internet a fort augmentée au cours des années précédentes et les possibilités publicitaires ont énormément évolué. Afin de toucher une cible précise, une analyse approfondie du groupe à atteindre est nécessaire. Les données sociodémographiques jouent ici un rôle important mais l’endroit, le timing, le canal et le contexte dans lequel les surfeurs seront touchés sont également des facteurs cruciaux. Il est important d’attirer l’attention de l’utilisateur au bon moment et de pouvoir la conserver. Un internaute prend rarement une décision après une première visite sur un site. On peut également suivre les clients et prospects un pas plus loin, en utilisant un système CRM (Customer Relationship Management) ou MIS (Marketing Information System) via lesquels on pourra analyser le comportement des abonnés ou des clients provenant de la campagne publicitaire. Mesure de performance Etant donné qu’une campagne se décline souvent sur plusieurs plates-formes online, la mesure des performances peuvent être adaptée en fonction du canal et du contexte. Même s’il faut déterminer à l’avance l’objectif principal de la campagne, les différentes mesures pourront être adaptés en fonction des canaux de communications choisis : dans le contexte d’une action de recrutement par e-mail, on peut se focaliser sur les inscriptions à la newsletter de l’annonceur, dans la mesure du succès d’un site de news on se concentrera sur la fréquentation de 068 KPI’s (key performance indicators ou indicateur clé de succès) Les KPI’s sont les principales mesures de performances qui seront reprises afin d’évaluer, de façon claire et simple, le succès de la campagne. Ils doivent être directement liés aux objectifs définis dans la stratégie. Pour éviter de se noyer dans une masse d’informations inexploitable, les KPI’s doivent être mis en place à l’avance et ne représenter qu’un nombre limité de mesures. Une campagne possède en moyenne 4 KPI’s, tels que le temps passé sur le site web, le nombre d’inscriptions, le nombre de produits achetés ou encore le nombre de téléchargements. Pour les campagnes de branding, on s’orientera plutôt vers des indicateurs du type Notoriété, Appréciation du message, Attachement à la marque, Intention d’achat, etc. c. Benchmarking Afin de présenter correctement les objectifs et de pouvoir évaluer de manière objective si une campagne répond aux attentes et aux résultats escomptés (ceux enregistrés via les KPI’s), il est préférable d’effectuer un benchmarking avant la campagne. Ces benchmarks peuvent provenir de différentes sources : ■■ Des données propres à l’annonceur : les anciennes campagnes peuvent être utilisées comme norme aussi bien au niveau du comportement de clic que des KPI’s. ■■ Des chiffres provenant d’études de marché; ■■ Des chiffres de vente : avant la campagne versus les objectifs de vente à atteindre. ■■ Des chiffres de conversion : provenant des moyennes du marché, du canal de communication utilisé (e-mailing, bannering, …). En comparant les KPI’s et les benchmarks et en analysant l’évolution sur la période de campagne, on pourra analyser plus correctement les résultats réels de l’action. Voir aussi le chapitre suivant. 7.2. Planning En fonction des objectifs de la campagne, de la cible à toucher et du budget alloué à cette action, le médiaplanner sélectionnera les supports, les formats et déterminera la durée de la campagne. Le média planning joue un rôle important pour minimiser le nombre d’impressions diffusées “hors cible” en sélectionnant les supports adéquats. Globalement, les principes du média planning online sont identiques à ceux du média planning off-line, seuls les canaux, les formats et les techniques de mesure changent. Le choix des canaux de diffusion sera adapté aux différents objectifs. Les caractéristiques des différents canaux et les possibilités de ciblage offrent une palette de choix très étendue: du ciblage sur des critères sociodémographiques aux centres d’intérêt pour l’e-mailing, à la couverture large des sites généralistes ou même le choix de nouvelles formes de communication : Mobile et iDTV. La sélection des sites qui vont véhiculer le message de la campagne repose sur plusieurs critères et techniques qui ne sont pas sans rappeler ceux et celles utilisés dans les médias traditionnels. Puissance, sélectivité et économie restent les paramètres de base à prendre en compte dans le choix des supports. Le choix des sites support doit répondre aux objectifs de la campagne et être en adéquation avec les cibles visées. Par exemple, si l’objectif prioritaire de l’annonceur est d’assurer une couverture maximale sur une cible large, le médiaplanner se tournera davantage vers des sites généralistes à forte audience comme des portails et ou des sites de news qui prennent de plus en plus le pas sur les portails. Le choix des formats doit se faire en tenant compte des caractéristiques propres à chacun d’eux. Il est évident que plus un format est grand, plus il a de chances d’être vu. Mais d’autre part, plus un format est intrusif, plus il générera d’image négative associée à la marque ou de la déperdition. La déperdition est la différence entre le nombre de clics enregistrés sur une création et le nombre de surfeurs réellement arrivés sur la page du site de l’annonceur à partir de cette créa- 069 tion. L’objectif est donc de trouver un équilibre entre visibilité et “intrusivité”. Un bon moyen d’augmenter la visibilité tout en limitant le taux d’irritation est de sélectionner des formats qui laissent le contrôle de leur taille au surfeur (voir “expandable banners”, dans la section “standard et formats”). tion (nombre de fois où chaque individu a eu l’occasion de voir le message). De nombreuses recherches récentes ont démontrées l’impact du Rich Media et plus encore de la vidéo sur l’efficacité des campagnes en ligne. Ces études ont permis de démontrer, par exemple, qu’un spot télé était au moins aussi efficace en ligne que diffusé à la télévision. Par achat, on entend la réservation de l’espace publicitaire, la vérification de l’application des conditions générales de vente et les négociations. La société Dynamic Logic publie régulièrement des normes du marché (américain et européen) qui mettent en avant la supériorité de la vidéo en termes d’impact. De plus en plus de régies offrent gratuitement les frais de streaming (la mise en place on-line de vidéos, …). Ceci donne bien entendu une nouvelle dimension au média. ■■ achat par impression (CPM – Coût Pour Mille contacts), ■■ achat par clic (CPC – Coût par Clic), ■■ achat par conversion (CPA – Coût Par Action). GRP et Internet En 2007, l’arrivée d’une étude single source du CIM, mesurant d’une part les volumes d’audience (Metriweb) et d’autre part les profils des sites (Metriprofil), permet enfin d’approcher la notion de GRP sur Internet. Cette notion est essentielle pour pouvoir intégrer Internet aux plans plurimédias, car les campagnes traditionnelles utilisent le GRP comme mesure étalon de la pression publicitaire. Certains supports permettent aussi d’acheter une cible spécifique (critères sociodémographiques tels que l’âge, le sexe) ce qui limite considérablement la déperdition. Via l’Ad Serving ou via les régies, on peut également cibler la diffusion sur certains créneaux horaires. En première analyse, on peut considérer qu’un achat au CPM est optimal pour une action visant essentiellement la notoriété ou le “branding”, un achat au CPC sert prioritairement un objectif de stimulation du trafic du site de l’annonceur, et un achat au CPA est indiqué lorsque le but est de maximiser les conversions. Il convient de nuancer quelque peu cette analyse dans la pratique. Le Gross Rating Point combine les notions de couverture (% de la cible ayant vu le message au moins une fois) et de répéti- 070 Formule : GRP = Couverture x OTS OTS : Opportunity To See 7.3. Achat Les espaces publicitaires sont principalement commercialisés de trois manières : Ces modes de commercialisation peuvent également être combinés (achat hybride). Pour une campagne destinée à stimuler les ventes sur le site de l’annonceur, le paramètre prioritaire est le nombre d’internautes qui convertissent sur le site de l’annonceur. Paramètre à ne pas confondre avec le nombre de clics générés par les emplacements publicitaires. L’action “post-clic” ou “post-view” ne mesure pas seulement la conversion finale, mais elle peut également mesurer le chiffre d’affaires éventuel généré par cette conversion et donc la mesure de la rentabilité de chaque client apporté par la campagne publicitaire. Dans le cadre d’une campagne destinée à générer des conversions on mesure l’efficacité réelle d’une annonce à ce niveau. C’est probablement pour ce type de campagne qu’une bonne définition du public cible et une bonne sélection de formats sont les plus déterminants. On constate en effet qu’à nombre de clics égaux, les conversions et leur rentabilité peuvent varier de manière spectaculaire, selon les sites et les formats d’où proviennent ces clics. Un emplacement qui paraît avantageux peut donc se révéler en réalité très onéreux lorsqu’on regarde les conversions qu’il a géMapping Sites ciblés Ratio Conversion 0,00 nérées, et ce quel que soit le système d’achat utilisé. Le suivi des paramètres statistiques mesurés “post-clic” et “post-view” en cours de campagne permettra d’optimiser la diffusion en renforçant les emplacements et les créations générant les meilleurs résultats. 7.4. Implémentation technique Sur base du plan média et du timing (différentes vagues, …) et des spécifications techniques des éditeurs et de l’IAB (les données spécifiques pour le take-over de la page d’accueil, …), les équipes techniques des régies peuvent se mettre au travail. La mise en place (set-up) technique d’une campagne on-line peut se faire de 3 façons : ■■ Via son propre Third party Ad Server : l’annonceur et/ou l’agence média centralisent les créations et le plan média dans leur Ad Server. ■■ Via les Ad Servers des régies et éditeurs respectifs. ■■ Via un Ad Server Rich Media : pour tous les formats spéciaux tels que la vidéo, le streaming, la combinaison d’overlayers. Site 7 Site 18 Site 2 Site 15 Site 13 Site 8 5,00 Site 11 Site 10 Site 17 Site 20 Site 4 10,00 3 2,5 2 1,5 Site 16 1 Site 12 Site 5 Site 19 0 0,5 Coût / Conversion 15,00 Site 14 Site 3 Site 9 20,00 Site 6 Site 1 Bubble size: Nombre Conversions Suivant les dispositions et la mise en place, un client peut donc gérer lui-même la diffusion complète d’une campagne ou laisser le soin à différentes parties de s’en occuper. Sites économiques Le rôle d’un Ad Server est crucial dans une campagne en ligne. Le serveur et le logiciel 071 8. Return on investments d’application veillent à ce que les bonnes créations soient montrées avec la bonne fréquence, au bon moment et au bon groupe cible. Ainsi, certaines créations peuvent spécifiquement ciblées les visiteurs qui sont ou non client de l’annonceur, des formats intrusifs peuvent être limités à 1 exposition (voir capping et cookies) ou encore différentes créations apparentées peuvent être montrées ensemble (voir roadblock et take-over). le site (voir Ad Server tagging). En fonction des marqueurs installés sur le site de l’annonceur, les visites “post-view” sur le site Web peuvent aussi être mesurées. L’Ad Server sait donc si l’utilisateur, qui s’est rendu sur le site de façon naturelle, a été exposé précédemment ou non au message créatif. Un petit fichier javascript est ajouté à la landing page ou à la page de conversion et peut obtenir cette information grâce au cookie du visiteur. L’Ad Server est également une source d’information fiable en ce qui concerne les résultats de clic et les objectifs éventuellement liés. Grâce à un Ad Server, on peut mesurer et analyser les impressions, les clics et une partie du comportement de clic sur Si la campagne est prévue sur plusieurs vagues, ou sur une longue période, la campagne pourra être optimisée automatiquement ou manuellement sur base des chiffres de l’Ad Server. 8.1. Optimisation des campagnes en cours Les campagnes on-line ont cet avantage que tout peut être “pesé” et mesuré. Le calcul du ROI de toute la campagne peut en principe être mesuré pour chaque visiteur. Comme expliqué dans le chapitre précédent “Gestion d’une campagne”, une campagne en ligne peut être évaluée à divers moments et à partir de différentes perspectives et données chiffrées. A côté des objectifs stratégiques, des KPI’s et des données purement quantitatives (contacts, clics, conversions, ventes, …), une campagne peut aussi être évaluée sur base de données plus qualitatives. Ainsi, des paramètres, tels que le “temps moyen passé sur un site” ou encore le “taux de bounce” (pourcentage de rejet/refus), peuvent décrire la qualité d’une visite sur le site de l’annonceur. Grâce à un outil de web-measurement, il est possible de croiser les informations relatives à un visiteur avec ces éléments qualitatifs. Un visiteur qui n’effectue pas directement une conversion pourra peut-être montrer un intérêt d’une autre façon pour les produits ou services offerts et accomplir des actions intermédiaires, comme par exemple en s’inscrivant à une newsletter ou en demandant une offre. Les données provenant des Ad Servers et des logiciels de Web analytics peuvent être mises en parallèle. Mais les deux systèmes étant assez différents, tant au niveau tech- 072 nologique que méthodologique, les chiffres fournis par l’un ou l’autre peuvent varier. Ce sont donc plus les tendances que nous analyserons dans cette phase comparative, que des chiffres précis, à la virgule près. Ces analyses de tendances permettent d’optimiser les campagnes en cours, en poussant les créations les plus efficaces, en retravaillant les pages du site pour améliorer leur taux de conversion ou en réajustant, lorsque cela est possible, l’utilisation des différents supports publicitaires. 8.2. Analyse, Bilans & conclusions A la fin de la campagne, on peut réaliser une première évaluation des résultats. Quelques semaines plus tard, ces informations pourront être complétées par des données additionnelles concernant le comportement du visiteur sur le site de l’annonceur. Les données permettant d’analyser le résultat de la campagne, et d’en tirer les leçons nécessaires, proviennent généralement des sources suivantes : ■■ Ad Server : si la campagne est suivie via votre propre AdServer, toutes les données nécessaires peuvent provenir de celui-ci. Si ce n’est pas le cas, on aura recours aux données stockées par les AdServers des régies. Les Ad Servers permettent de rassembler des informations telles que les impressions, le CTR (Click Through Rate), la couverture, les contacts uniques, l’OTS. ■■ Les outils de Web Analytics : ici le comportement sur le site des visiteurs 073 provenant de la campane peut être analysé. Grâce à ces outils, on peut trouver les informations suivantes : le temps passé sur le site, le taux de bounce, le contenu le plus consulté, etc. ■■ Base de donnée propre : si des transactions ou des données NAW ont été demandées au surfeur, ces données peuvent être pertinentes pour l’analyse des résultats de la campagne. Les analyses peuvent porter sur le résultat global de la campagne, par rapport aux objectifs définis en amont, sur la performance des créations, des différents formats utilisés, des sites support ou des bases de données externes, des pages de conversion du site de l’annonceur et sur les ratios qualité / prix. Les conclusions et leçons tirées de cette campagne publicitaire devront être utilisées pour optimiser l’action suivante. 8.3. Mesurer le rendement d’une action de communication interactive La définition des objectifs de communication conditionne, tant on-line qu’off-line, la mesure du ROI. Comme pour les médias off-line, une gestion cohérente des processus de média planning et d’achat, ainsi qu’un suivi des différents indicateurs de performance, permettent de contrôler le ROI. Il est important de bien comprendre les divers mécanismes de mesure (différence entre clic et visite, entre le niveau 074 d’implémentation des tags de contrôle et autres spécifications techniques, ...) afin d’effectuer correctement ce contrôle et ses optimisations sous-jacentes. Grâce à la granularité des données, les paramètres quantitatifs et qualitatifs on peut associer chaque action à un investissement précis. Le retour sur investissement de la campagne peut donc se situer à différents niveaux, allant du coût par exposition à la création, de la visite “ordinaire” sur le site, à la participation à une action ou encore à un achat réel. Le ROI peut donc être calculé à différents niveaux et/ou à partir de diverses combinaisons ■■ Notoriété de la marque : la mesure de « l’image et de la notoriété de la marque» s’effectue via un test d’impact (voir aussi la partie sur les tests d’impact) ■■ Trafic sur le site : les résultats provenant des outils de Webanalytics tels que le temps dépensé sur un site web, la fréquence d’une visite, le niveau de participation, etc. permettent d’évaluer la qualité du trafic sur le site de l’annonceur ■■ Achat et chiffre d’affaires : il est possible, via les chiffres provenant des outils de Webanalytics et/ou des Adservers, de calculer le ratio entre les investissements et la valeur d’achat du client. Comme pour les autres canaux de communication, on peut aussi tenir compte de la durée de vie du client (“lifetime value”) dans le calcul du ROI. ■■ Participation et engagement : une campagne qui fonctionne ne génère pas seulement un chiffre d’affaires ou de la notoriété mais peut également impliquer la participation à un concours, à un forum, le téléchargement d’une application, un enrichissement de la base de données e-mail, un apport de nouveaux membres, etc. Une valeur (fictive) peut être attribuée à chacune de ces actions et peut être utilisée dans le calcul du ROI de la campagne. 8.4. Web Analytics Qu’est-ce que les web analytics ? Il s’agit d’un processus continu de mesure, de reporting et d’analyse ayant pour but d’augmenter l’efficacité des activités online. Là où les web analytics n’étaient encore qu’une affaire IT, elle est aujourd’hui un élément essentiel de la communication marketing. Perception du marché Selon l’étude récente de Forrester, les investissements européens dans le marketing on-line s’élèveraient à 7,5 milliards d’euros en 2008. Malgré la crise, on prévoit que ce montant représentera plus du double en 2012. Les marketing & communication managers veulent donc, plus que jamais, comprendre et montrer l’efficacité et le rendement (ROI) de leurs investissements. Les web analytics sont l’outil par excellence permettant de mesurer cela. Déroulement d’un projet web analytics La première étape consiste à déterminer et à mesurer les facteurs de succès: Combien de visiteurs arrivent sur notre site, que font-ils, arrivent-ils à atteindre leur but, et plus encore remplissent/satisfont-ils les objectifs des annonceurs ? Les réponses à ces questions peuvent être apportées lors d’un enregistrement ou d’une inscription, mais aussi lorsque les utilisateurs émettent des commentaires ou lorsqu’ils donnent leur avis (satisfaction versus plainte) ou bien même lors d’un achat on-line. La phase suivante se concentre sur la recommandation des changements visant à optimiser l’éfficacité du site. Comment peut-on obtenir un meilleur rendement du site web, un plus grand retour sur les campagnes on-line, une meilleure compréhension du buzz autour d’un produit ou d’une marque, une newsletter efficace, un e-shop prospère et florissant, etc. Cette phase est importante car toute plate-forme digitale peut être mesurée et améliorée. Le “Web Analytics” évolue vers un “Business Analyctis“ et un “Customer Analytics”. Les Web analytics ne sont pas un exercice ponctuel mais un processus réfléchi qui doit être mené de façon continue. Il doit être adapté à l’entreprise et/ou à ses des objectifs marketing. Ceux-ci peuvent varier en fonction des évolutions du marché. Le cycle d’une analyse web doit donc être régulièrement mis à jour selon les nouvelles priorités. Lors de la comparaison des 075 données entre différentes périodes, il faudra penser à tenir compte de l’évolution de la population Internet. Les outils “Mettez 10% du budget dans l’analyse web et 90% dans les cerveaux”. L’analyse web correspond plus à de l’analyse des données, qui sont générées par les outils, qu’aux outils, eux-mêmes et qu’aux possibilités techniques. La connaissance ne surgit pas des chiffres seuls mais bien de la manière dont ils sont analysés, mis en corrélation, interprétés et combinés à d’autres données à l’intérieur de l’entreprise. Il existe une multitude d’outils disponibles, et le choix est influencé par des facteurs tels que le budget, la gestion, les ressources, le support, … mais bien entendu également par les objectifs marketings (e-commerce, lead generation, intégration de données externes, possibilités d’exportation, …). Le choix d’un package adéquat dépend donc réellement des spécifications, des restrictions ou exigences/conditions techniques et du budget demandés. Malgré l’émergence de nombreux outils au cours des dernières années, on peut relever un certain nombre d’acteurs clefs : ■■ Outils gratuits (Google Analytics, Yahoo! Analytics i.e. Indextools, Microsoft adCenter Analytics, …). ■■ Packages payants (Omniture, WebTrends, Unica, Nedstat, …). 076 Possibilités d’intégration A côté de la mesure d’une plate-forme online et du comportement de l’utilisateur, il est aujourd’hui très important d’avoir une mesure correcte (et donc une pondération correcte) des éléments d’évaluation de performance d’une campagne on-line. Le clic n’est plus depuis longtemps le paramètre essentiel d’évaluation des campagnes. Via une combinaison d’outils et de sources de données (Ad Servers, analyses CRM, bases de données, …), on peut répertorier le flow complet pré et post clics d’une campagne et on peut également lier à une campagne un nombre précieux d’éléments complémentaires tels que le prix de revient par “Brand Interaction Hour” (une heure d’interaction avec le consommateur sur le site), les téléchargements ou les inscriptions. La définition en amont des KPI’s de la campagne permettra d’implémenter correctement les différents outils de tracking et de mettre en place les éléments nécessaires à leur intégration, permettant ainsi d’obtenir des données homogènes. Le futur Les web analytics peuvent aujourd’hui aller plus loin que le simple suivi des comportements des utilisateurs sur un site web. L’analyse des cycles de vie, le test des différents designs et contenus (multivariate et A/B testing), les trackings de campagnes intégrées sur divers outils, l’engagement tracking et le ad & content tracking en fonction du comportement du visiteur (behavioral targeting) font à présent partie de l’analyse web. Avec la progression des médias mobiles et des applications du Web 2.0, l’analyse du web évolue aussi dans cette direction. Le tracking mobile sur le contenu via l’iPhone est parfaitement possible, mais également la mesure des technologies telles qu’Ajax, Flex ou Air pour les applications du Web 2.0, bien que ce soit encore dans certains cas un travail fastidieux. chiffres doivent être analysés comme des “tendances”, et non comme une science exacte car la collecte de diverses sources de données peut laisser apparaître certaines différences. Il est donc crucial d’analyser les bons indicateurs et de voir si les tendances sont à la baisse ou à la hausse, de comprendre la nature de la relation entre l’audience et le groupe cible, etc. Applications spécifiques pour les Web Analytics Les web analytics vont souvent de pair avec un large spectre d’outils semblables. La plupart des outils de web analytics offrent divers packages, allant de l’outil pour webmaster, où un certain nombre d’éléments de base peuvent être testés en fonction de l’expérience de l’utilisateur ou du projet, à l’outil CRM intégré et aux applications MIS qui peuvent suivre le cycle de vie cross-média du client. Il est possible de comparer la valeur des différents canaux de communication les uns par rapport aux autres. Le taux de réponse d’une action de direct marketing peut, par exemple, être comparé à avec une communication e-mail, le temps passé sur un site web promotionnel peut être comparé avec le temps passé en contact d’un spot TV, l’effet de branding peut être mesuré de manière cross-média. La force de combinaison des différents médias peut également être analysée et optimisée. Il s’agit donc plus que de chiffres “après les faits”. À l’aide de tels packages, des évaluations très précises peuvent être faites en ce qui concerne la conversion, la participation ou le ROI en général. 8.5. Comparaison des différents médias Par rapport aux différents médias, la partie campagne on-line est de loin le canal qui soit le plus facile à mesurer. Mais le défi est de donner un aperçu des bonnes données afin de pouvoir évaluer le succès global d’une campagne. Comme précisé précédemment, tous les 077 Achieve your business objectives through intelligent email marketing NEW E-COUPON MODULE If you are looking to boost your interactive campaigns, EmailGarage is your technology partner of choice. We deliver multi-channel solutions. Cadre juridique de la publicité on-line Contrairement aux idées reçues, Internet n’est pas une zone de non-droit où tout serait permis. La publicité on-line est soumise à un cadre juridique strictement délimité: diverses législations, tant belges qu’européennes, la réglementent, tandis qu’une jurisprudence, en plein développement, fournit de plus en plus de points de repère. 9.1. La loi et le marketing interactif En Belgique, les principaux textes légaux en matière de marketing interactif sont les suivants : INTEGRATION EXPERTS DELIVERABILITY EmailGarage helps you create and plan successful email campaigns. Manage your databases, make selections, run your campaigns and monitor the results in realtime. Our à la carte services include e-marketing consultancy, webservices (API), project management and expertise on email deliverability and renderability. EmailGarage, trusted partner for agencies, B2B, B2C and non-profit organisations EmailGarage - Brusselsesteenweg 560 - BE-3090 Overijse - Belgium www.emailgarage.com - www.emailgarage.fr – www.emailgarage.nl 9. Cadre légal et sécurité ■■ la Loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et sur l’information et la protection du consommateur (LPC); ■■ la Loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée à l’égard des traitements de données à caractère personnel (Loi sur la vie privée); ■■ la Loi du 11 mars 2003 sur certains aspects juridiques des services de la société de l’information (Loi sur le e-commerce); ■■ l’arrêté Royal du 4 avril 2003 visant à réglementer l’envoi de publicités par courrier électronique. Il est à noter que des règles spécifiques peuvent s’appliquer selon l’objet de la publicité envisagée. Tel est par exemple le cas des jeux de hasard, des médicaments, du tabac, de l’alcool, etc. Il faut également tenir compte des droits d’auteurs et du droit des marques, des droits de la personnalité (dont notamment le droit à l’image), des dispositions relatives à la protection des mineurs, du respect des bonnes mœurs, des droits fondamentaux, etc. La plupart de ces lois ont été adaptées au cours des dernières années pour se conformer aux législations européennes. La loi sur la protection du consommateur (LPC) s’applique à toute publicité en général et vise donc tant la publicité “off-line” qu’ “on-line”. La loi relative à la protection de la vie privée est également d’application pour la publicité “off-line” et “on-line”, du moins, s’il est question d’une ou plusieurs formes de traitement électronique des données à caractère personnel. La loi du 11 mars 2003 sur le commerce électronique prévoit en outre des règles particulières qui concernent uniquement la publicité électronique. a. La LPC La LPC peut être considérée comme le texte de base en matière de publicité en ce qui concerne la réglementation de toutes formes de publicité. Beaucoup de notions de base, telles que celle de “publicité” sont ici définies par cette loi. La LPC prévoit en premier lieu quelques principes généraux tels que l’interdiction des pratiques commerciales déloyales. La jurisprudence a précisé ce qui doit être considéré comme déloyal. En outre, la LPC consacre un chapitre à la publi- 079 cité. Elle prévoit des règles spécifiques concernant la publicité comparative et trompeuse, les informations de base que doit contenir chaque message publicitaire, les critères d’interdiction, les sanctions, les procédures à suivre en cas d’infraction, etc. ment des données. En cas de consentement verbal, il est souvent difficile de fournir une telle preuve. b. La Loi sur Vie privée Il faut enfin noter que le traitement de certaines données à caractère personnel est soumis à des conditions supplémentaires extrêmement strictes. C’est notamment le cas lors du traitement des données dites sensibles, telles que, par exemple, les données médicales et données relatives aux convictions personnelles et origines ethniques. Tout “traitement des données à caractère personnel”, électronique ou non est soumis à des conditions strictes. Le champ d’application de la loi est très large. Toute collecte et traitement de données relatives à une personne physique (telle que le nom, l’âge, sexe, ou plus généralement toute forme d’information qui peut directement ou indirectement mener à l’identification de la personne) sont soumises aux conditions que fixe la loi. Une adresse électronique (à l’exception des adresses génériques telles que [email protected]) et un numéro de téléphone portable sont considérés comme des données à caractère personnel. Ainsi, lorsqu’une action publicitaire donne lieu à la collecte ou à la manipulation de données à caractère personnel, la loi impose de mentionner une série d’informations élémentaires, dont les principales sont le nom et l’adresse du responsable du traitement des données, les finalités du traitement, etc. En outre, lorsque l’annonceur souhaite envoyer des courriers électroniques publicitaires, il ne peut le faire que s’il obtient le consentement préalable de son prospect (opt-in). En cas de contestation, la charge de la preuve qu’un tel consentement fut donné, repose sur le responsable du traite- 080 En outre, l’intéressé doit pouvoir se désinscrire facilement et à tout moment (opt-out). Dans tous les cas, il convient d’indiquer que chaque traitement de données à caractère personnel doit préalablement faire l’objet d’une déclaration auprès de la Commission de la protection de la vie privée, communément appelée “Commission Vie Privée” (voir aussi http://www.privacycommission.be/fr). c. La Loi sur le commerce électronique En imposant aux éditeurs de sites Internet des mentions obligatoires telles que leurs coordonnées géographiques, la loi permet une identification aisée de ces éditeurs. Depuis la modification de la loi, en 2004, il n’est plus exigé de mentionner explicitement qu’une communication est une “publicité” si cela ne fait aucun doute. Une telle obligation ne subsiste que lorsqu’il ne ressort pas clairement et de manière non équivoque de la publicité, qu’il s’agit d’une publicité. d. La Loi relative aux communications électroniques L’article 129 de la Loi sur les communications électroniques impose aux responsables de sites Internet de donner à l’utilisateur la possibilité préalable de refuser l’utilisation des cookies et donc le traitement et l’enregistrement des données. Il faut en outre informer l’utilisateur de manière claire et précise quant aux finalités du traitement et quant à ses droits. Il est recommandé d’inclure dans les conditions générales une explication relative à la possibilité de configurer le moteur de recherches dans le but d’éviter toute utilisation de cookies. 9.2. Le marketing interactif et la loi Dans la mesure où toutes les formes de marketing interactif, énumérées ci-dessous, ont pour but de promouvoir la vente de produits ou de services et que cette promotion se fait par le biais du média Internet, les dispositions de la LPC et de la loi sur le commerce électronique doivent être respectées pour toutes ces formes de marketing. Les dispositions visées par la loi sur la vie privée seront applicables dès que le message publicitaire implique le traitement de données à caractère personnel. a. Website & “display advertising” Le site web est “un service de la société de l’information” et, à ce titre soumis (malgré la loi LPC) à la loi sur le commerce électronique. Certaines dispositions spécifiques lui seront applicables dans l’hypothèse où il y est fait la promotion de produits ou de services mais aussi s’il y est présenté, de manière positive, l’image d’une entreprise, d’une organisation ou d’une personne (ce qui est le cas pour pratiquement tous les sites commerciaux). Les communications d’un site web qui renvoient vers d’autres sites (commerciaux) tels que des noms de domaine, des adresses e-mail ou des liens hypertextes, peuvent également échapper aux exigences de la loi sur le commerce électronique relative à la publicité en ligne, à condition que ces liens soient élaborés de manière indépendante, et plus particulièrement, sans contrepartie financière de l’annonceur. D’autres communications à caractère clairement publicitaire, telles que le “display advertising” (les bannières, les messages interstitiels, les “pop-ups”, etc.), mais aussi les “métatags”, payants ou gratuits, et les “hyperliens”, sont également qualifiées de communications commerciales, soumises à la loi sur le commerce électronique. b. E-mail marketing/ Mobile marketing Outre les e-mails, les SMS et les MMS, les “chats”, la vidéoconférence ou les messages laissés dans les boîtes vocales téléphoniques sont également considérés comme des “communications électroniques”, soumis à un régime spécial dans la loi sur le 081 commerce électronique. Aucun courrier électronique ne peut être adressé sans le consentement préalable et spécifique du destinataire. Ce système de l’”opt-in” est une réaction au phénomène du “spamming”, c’est-à-dire l’envoi massif de courriers électroniques publicitaires non sollicités. Un arrêté royal du 4 avril 2003 prévoit néanmoins deux exceptions à l’exigence de consentement préalable : pour les publicités adressées aux clients existants à des conditions bien spécifiques, d’une part, et celles envoyées aux personnes morales, d’autre part. Sauf quand il satisfait aux exceptions prévues par la loi, le système de l’opt-in pose en pratique un réel problème pour les prestataires de la publicité électronique : en effet comment obtenir un consentement préalable sans pouvoir passer par le téléphone ou un courrier classique ? Tout premier contact par voie électronique ayant pour but d’obtenir le consentement explicite du destinataire est en effet susceptible d’être interprété comme une publicité interdite s’il ne se limite pas à cette seule demande de consentement. Dans une communication du 1er octobre 2004, le Ministre de l’économie, s’appuyant sur un jugement du Tribunal de première instance de Nivelles du 26 novembre 2003, affirmait que l’envoi d’un premier courrier électronique (“e-mail de qualification”), moyennant le respect de certaines conditions, n’est pas contraire aux dispositions de la loi sur le commerce électronique. Ce principe est toutefois discuté. 082 En outre, le mail publicitaire doit prévoir un système d’ “opt-out” : il faut indiquer, dans l’e-mail, de manière claire et compréhensible, les possibilités de s’opposer à l’avenir à la réception de telles publicités et mettre à disposition un moyen efficace pour exercer ce droit par la voie électronique. c. Viral marketing Le marketing viral est une forme électronique de publicité “bouche à oreille” où l’intéressé est invité à répandre lui-même le message publicitaire. Les communications de marketing viral sont souvent “dissimulées” sous une couverture ou sous une forme humoristique ou ludique, susceptible de cacher parfois la nature publicitaire du message, à tout le moins dans un premier temps. L’intéressé doit bien entendu avoir le choix de transférer ou non le message publicitaire concerné. Le caractère publicitaire doit toujours apparaître de façon non équivoque dès réception du message ou ce message doit obligatoirement indiquer la mention “publicité”. Dans la mesure où le destinataire est invité à colporter le message à ses connaissances et, ce faisant, à mettre l’annonceur en copie, ce dernier ne peut se servir, en aucun cas, des adresses ainsi obtenues, pour des campagnes publicitaires de marketing direct. Il existe, depuis 2008, des indications de la jurisprudence et du gouvernement qui semblent finalement indiquer que toute forme de marketing viral à des fins commerciales encoure un risque légal. d. “Gamevertising” et “Advertainment” Gamevertising et Advertainment se présentent généralement sous la forme de marketing viral. Les règles énoncées précédemment s’appliquent donc à ces cas. En outre, il faut tenir compte des règles applicables aux jeux et concours en général. Les jeux organisés à des fins publicitaires sont dès lors soumis à la loi LPC (article 94 11 7°) de sorte qu’ils ne peuvent, en aucun cas, éveiller chez le consommateur l’espoir ou la certitude d’avoir gagné ou de pouvoir gagner un produit, un service ou un avantage quelconque par l’effet du hasard. Dans la mesure où il est question d’un jeu où la mise financière directe ou indirecte est exigée et où le gain ou la perte est dépendant du hasard, il faut tenir compte du fait que de telles activités peuvent être considérées comme des jeux de hasard et que, dans ce cas, elles sont soumises à la loi sur les jeux de hasard. Le secteur des jeux de hasard connaît actuellement de profonds bouleversements et diverses propositions de loi sont débattues. Il s’agirait de soumettre aussi bien l’organisation de jeux de hasard (y compris les paris off-line et on-line, les tournois de poker, …) que de la publicité pour de tels jeux de hasard à des conditions plus sévères. On peut se demander si une telle réglementation est bien compatible avec la libre concurrence et la libre circulation des marchandises et services et si une réglementation à ce point sévère est réellement légale. Dans l’intervalle, toute forme de publicité pour des jeux de hasard non autorisés (y compris les tournois de poker et les paris) reste en tout cas interdite et sévèrement punissable par la loi. e. Social marketing A l’heure actuelle, il n’existe pas encore de règle spécifique qui viserait en particulier le marketing social. Il est évident que les règles décrites ci-dessus provenant des lois sur les pratiques du commerce (LPC) et sur le commerce électronique sont d’application pour des activités de social marketing au sein des réseaux sociaux. Lors de telles actions, une attention particulière doit être portée au respect des obligations imposées par la loi sur la protection des données à caractère personnel. De plus, lors d’actions de marketing social, et plus encore que pour des actions de marketing interactif, des questions se poseront inévitablement quant au droit à l’image, au droit d’auteur, à la la responsabilité relative au contenu généré par les utilisateurs (user generated content), etc. 083 10. Campagnes gagnantes DID YOU KNOW? Afin de démontrer l’efficacité du marketing digital au monde de la publicité belge, l’IAB organise chaque année, en collaboration avec RMB, les Cyber Lions Awards Belgium, qui couronnent les perles créatives de la publicité interactive belge. Les Mixx Awards récompensent, en collaboration avec Inside Internet, les meilleures campagnes interactives et digitales. • The jack of spades and the jack of hearts are drawn in profile 10.1. Cyber Lions Awards Belgium • The queen of spades holds a scepter and is sometimes called “the bedpost queen” Afin de stimuler la créativité du marketing digital et de présenter les perles créatives de la publicité interactive belge aux Cyber Lions Awards internationales (festival de la publicité à Cannes), l’IAB organise, en collaboration avec RMB, l’édition belge de ce festival. Un jury composé de créatifs belges juge toutes les campagnes selon trois catégories, “Interactive campaign”, “Online advertising” et “Viral advertising”, et attribue pour chacune d’elle trois gagnants. • The king of hearts has a sword behind his head, which makes him “the suicide king” Catégorie Online advertising • The king of diamonds is drawn in profile and is the only king without a sword, which makes him “the man with the axe” We pay attention to the tiniest details. That’s our job. Agence : Boondoggle Annonceur : Axion - Dexia Campagne : Axion - Banner concerts Les banques et les jeunes, a priori ce n’est pas le grand amour. C’est pourquoi, Axion a trouvé un moyen pour donner un coup de pouce aux jeunes groupes musicaux et ainsi positionner le compte jeune d’Axion. Agence : Boondoggle Annonceur : Volvo Campagne : Personalized Website Volvo a lancé une décoration originale du modèle C30 avec 20 motifs autocollants différents. Via une campagne de bannering, vous pouviez personnaliser le site de l’éditeur avec ces modèles et ensuite votre propre C30. the parking lot | complete solutions online and offline | t: +32 2 305 49 36 | www.theparkinglot.com 085 Catégorie Interactive campaigns Catégorie viral advertising Agence : Boondoggle Annonceur : Axion - Dexia Campagne : Axion - Banner concerts Agence : Duval Guillaume Annonceur : Komatsu Campagne : Precision E-mailing Les banques et les jeunes, a priori ce n’est pas le grand amour. C’est pourquoi, Axion a trouvé un moyen pour donner un coup de pouce aux jeunes groupes musicaux et ainsi positionner le compte jeune d’Axion. Via une campagne d’e-mailing avec un lien vers une vidéo, Komatsu a prouvé la précision de leurs machines. L’e-mail était tapé par un stylo lui-même tenu par une machine Komatsu. Agence : Famous Annonceur : Proximus Campagne : Generation Movie Project Agence : Boondoggle Annonceur : Berlitz Campagne : The ‘Out of Focus’- reply Proximus a voulu rapprocher les gens en leur permettant de créer un petit film. Le visiteur pouvait choisir plusieurs frames et mettre en forme le spot lui-même. Les meilleures créations ont ensuite été choisies pour un spot publicitaire TV. Via le message ‘out of office’ quelque peu modifié et comprenant des foutes d’orthographe amusantes, Berlitz a fait la promotion de ses cours de langue. Agence : Boondoggle Annonceur : Vlaamse Overheid Campagne : Het testament van ... Le gouvernement belge voulait sensibiliser les jeunes sur leur conduite. Mais ceux-ci ne veulent rien entendre du gouvernement. Ils préfèrent écouter leurs amis, en remplissant et en envoyant le testament on-line de son ami chauffard. 086 087 10.2 Mixx Awards Belgium Le jury des “Marketing and Interactive Excellence (MIXX) Awards Belgium” juge et récompense le meilleur du marketing digital et interactif. Contrairement aux Cyber Lions Awards, où l’on juge uniquement la créativité, le jury des MIXX Awards évalue toutes les facettes d’une campagne, à savoir : la stratégie, la création, la sélection des médias et l’efficacité (ROI). Parmi les 105 campagnes enregistrées, les campagnes nominées par le Jury 2009 pour les 4 catégories (brand awareness, product launch, direct response) figurent ci-dessous. Lors d’une grande cérémonie de remise des prix, avec plus de 600 marketeers présents à Tour & Taxis, les médailles d’or, d’argent, de bronze seront décernées. Vous retrouverez plus d’informations au sujet des campagnes dans la section “Case Studies” de l’onglet Knowledge Center, disponible sur le site web de l’IAB (www.iab-belgium.be). Agence : Tequila/Agency.com Annonceur : Delhaize Campagne : Pixar Pour le lancement des cartes à collectionner de PIXA, Delhaize voulait optimiser l’interactivité entre l’on-line et l’off-line. Le défi était de garder l’attention et l’intérêt sur une longue période (pendant presque 3 mois). Agence : Boondoggle Annonceur : Axion - Dexia Campagne : Axion - Banner concerts Agence : Proximity BBDO Annonceur: Belgacom Campagne: “Internet is mine” 088 La campagne originale “Internet is mine” a donné la crédibilité nécessaire à Belgacom et a amélioré la notoriété de son offre low cost. De jeunes groupes musicaux ont littéralement été mis en boîte, un morceau a été enregistré et diffusé dans une banner. La marque des jeunes Axion a ainsi démontré son dynamisme et la campagne réussie a généré de l’interactivité en dehors des médias traditionnels. Agence : Amphion Annonceur : Coca Cola Campagne : Wishmas Tree Agence : Ogilvy Annonceur : Ford Fiesta Campagne : Famehousse Une campagne intégrée qui joue sur la magie de Noël au profit d’une bonne cause en utilisant la formule bien connue des publicitaires : “Think global, act local”. La campagne était basée sur une plate-forme d’activation baptisée la “Ford Fiesta Famehousse”. Un positionnement clair vers les jeunes de notre époque qui veut que la voiture soit le reflet de ses valeurs, l’expression de sa personnalité, etc. 089 Agence : These Days Annonceur : Nokia Campagne : Nokia Xpress Music Agence : Happiness Brussels Annonceur : Toyota Campagne : Toyota iQ Font Avec le 5800 XpressMusic, Nokia s’est positionné en tant que marque de GSM et de musique. Le GSM contient des playlists qui permettent à l’utilisateur de personnaliser son GSM. La complémentarité entre l’on-line et l’off-line (spots radio) a contribué au succès de la campagne. Objectif : promouvoir l’iQ auprès des 18-35 ans sans dépenser de budget média. Comme dit l’adage bien connu des agences de publicité: «Quand on n’a pas d’argent pour acheter de l’espace média, on fait du buzz». Traduction: faire du marketing viral dans les médias sociaux. Agence : These Days Annonceur : Nokia Campagne : Nokia Supernova Début 2009, le Nokia Supernova est apparu, sans explications et sans adresse de contact, dans la boîte aux lettres d’une série de bloggers, et a été livré personnellement. 1er objectif : découvrir de quel blogger vient le gsm. 2e objectif : lancer des rumeurs autour de la marque. Agence : Boondoggle Annonceur : KDMA Campagne : Baby Elephant Objectif de la campagne : augmenter fortement le nombre de visiteurs du Zoo, à savoir 200.000 visiteurs en plus ou une croissance de 18%. La naissance médiatisée de l’éléphant asiatique était le personnage central dans cette campagne unique et pleine d’émotion. Agence : LBi Annonceur : Touring Campagne : TA 2009 Touring Assistance désirait recruter de nouveaux clients et en apprendre davantage sur les membres existants à l’occasion de la grande transhumance estivale. Pour ce faire, ils ont construit une campagne fortement axée sur le CRM (Customer Relationship Management). 090 091 11. Annexes 11.1. Formats et Standards Les recommandations techniques pour le Display advertising et les standards de l’IAB ont été réalisés par la Taskforce Webvertising, en collaboration avec les régies publicitaires et les éditeurs. Ils travaillent à la simplification du travail des différentes parties dans le cadre de la création, production et diffusion. Cette version retravaillée peut être consultée sur le site web de l’IAB dans la partie Toolbox (www.iab-belgium.be). a. Pourquoi des formats et des standards ? La standardisation est synonyme de maturité: la professionnalisation d’un marché suppose la mise en place de formats standard clairs qui facilitent la tâche de tous les acteurs. La définition d’une taille fixe pour différents formats (leaderboard, skyscraper, voir ci-dessous) permet ainsi aux éditeurs d’intégrer aisément la publicité dans la structure de leur site, aux agences créatives de rationaliser la production (même taille pour tous les sites) et aux annonceurs d’obtenir une installation rapide de la campagne. Les spécifications techniques de l’IAB rassemblent ainsi une liste de prescriptions dont le respect assure cette rapidité de mise en place par l’ensemble des régies publicitaires membres de l’IAB. La standardisation ne s’applique bien évidemment qu’aux formats les plus utilisés. La souplesse du web permet par ailleurs aux concepteurs de réaliser des créations “hors format” par définition non “standardisables”. Tout 092 comme pour les supports classiques, ce type de création “hors format” demande toutefois un dialogue préalable avec les régies publicitaires pour s’assurer de l’accord des éditeurs et/ou du bon fonctionnement technique. D’un point de vue technique, la standardisation des formats publicitaires est une question de taille, de poids et de format du fichier. Taille (pixel) La taille est exprimée en pixels, soit l’unité de mesure d’une image numérique. Notons qu’un pixel n’a pas de dimensions “métriques” fixes. La taille en centimètres d’une bannière de 728x90 pixels dépend de la résolution et de la taille de l’écran sur lequel est affichée la bannière. Poids (Kb) Le poids est exprimé en octets et plus précisément en kilo-octets (Ko). La bannière standard (leaderboard) mesure par exemple 728x90 pixels et pèse 40 Ko. Plus une bannière est “lourde”, plus le temps de chargement est long. Si le poids est trop élevé, il y a donc un risque que votre bannière ne s’affiche pas au moment où l’internaute parcourt une page. Du point de vue de l’éditeur, une bannière lourde peut retarder le chargement de toute la page et inciter les internautes à changer de site. Grâce au développement des connexions de type “large bande”, le poids peut cependant être revu à la hausse tout en gardant à l’esprit que 3% des connexions privées sont toujours en bas débit. Le poids a par ailleurs un impact sur le coût de diffusion. Formats informatiques Le format informatique est déterminé par les possibilités techniques d’Internet ainsi que par les recommandations d’utilisation. Seuls quelques formats sont techniquement utilisables. Certains sont donc recommandés et ils déterminent les possibilités créatives. Il s’agit principalement des formats JPG, GIF et Flash (Adobe). On utilise le JPG pour un visuel statique, le GIF pour un visuel statique ou animé et le Flash pour les animations, le son ou la vidéo. Le format Flash est le principal format “Rich Media” qui permet de véritables créations multimédia (texte, image, son, vidéo). b. Les formats standard de l’IAB Les régies membres de l’IAB, en accord avec les autres acteurs (agences créatives, agences média, …) ont construit une fiche simplifiée reprenant les principaux formats et les spécifications techniques pour la production du matériel publicitaire. Universal Ad Package la plupart des éditeurs/régies offrent ces formats, on peut obtenir une meilleure audience avec un nombre limité de formats. Cette approche a pour but de faciliter l’utilisation d’Internet en tant que média publicitaire. Les éditeurs peuvent en tenir compte lors de la création ou des adaptations de leur site. Les annonceurs voient leurs frais diminuer et la planification d’une campagne dans différents pays s’en trouve simplifiée. Leaderboard Overlayer Ce document est disponible sur le site de l’IAB: (http://www.iab-belgium.be) Medium Rectangle c. Universal Ad Package Etant donné la demande de tous les acteurs du marché d’une offre standardisée de formats, la préférence va bien entendu aux formats les plus populaires. Sur base du standard de l’IAB US, l’IAB a donc créé un Universal Ad Package, qui rassemble les formats les plus utilisés (728x90, 300x250, 160x600, 180x150). Etant donné que d. Formats non standardisés Il s’agit, par définition, de tous les formats 093 qui ne sont pas repris dans la liste des formats standard de l’IAB. Ces formats peuvent être répartis en deux catégories : 1. Les formats basés sur les standard IAB S’ils ne respectent pas l’une ou l’autre prescription (taille, poids, format informatique), ces formats ne sont plus considérés comme standard. 2. Les formats “non standardisables”, ou composés de plusieurs formats standard Internet offre une variété infinie de possibilités créatives. Certains formats non standard font partie d’une offre structurée, et ne nécessitent pas de mise en place particulière par le site. En voici quelques exemples : Splash pages Layer ads : (Overlayers, Interstitials, Superstitials) créations Flash qui s’affichent par-dessus la page d’un site ou entre deux pages intérieures, et se ferment automatiquement. A. Ad Servers Road Blocks : généralement composés d’une Banner et d’un ou de deux Skyscrapers affichés simultanément. Splash pages : page publicitaire affichée avant l’accès au site lui-même. 094 Click Box : format propriétaire lancé par la régie BEWEB pour accueillir spécifiquement toutes les campagnes en pay per click et ainsi séparer clairement réseau de diffusion au CPM et réseau de diffusion au CPC. 11.2. Outils Road Blocks Take-over Overlayers Expandable ads Expandable ads : créations basées sur un format standard, mais intégrant une fonction “mouse over”. Lorsque le surfeur passe sa souris sur la création, il déclenche l’ouverture d’un panneau supplémentaire. D’autre part, il est possible de créer des formats exceptionnels à l’occasion d’une campagne et/ ou spécifiquement pour un site déterminé. L’utilisation de ces types de formats peut entraîner des négociations supplémentaires avec l’éditeur et/ou la régie. Elle peut aussi exiger un temps d’installation plus long. Souvent, de tels formats sont choisis afin de travailler avec un fournisseur Rich Media (tels que Eyewonder, Eyeblaster, Unicast, …). Clickbox Take-over : publicité qui se font dans le background du site et qui peut être combinée à un medium rectangle. Outil incontournable de la publicité on-line, l’Ad Server est une application (programme web) servant à la gestion des campagnes publicitaires. Cet outil permet : ■■ L’hébergement des bannières publicitaires (visuels, etc.). ■■ La diffusion des campagnes sur les site web en fonction des différents paramètres (site web, section du site, date, environnement du surfeur, type de connexion Internet, etc.). ■■ La récolte de données statistiques (nombre d’affichages, nombre de personnes qui ont vu la publicité, heure à laquelle la publicité a été vue, nombre de personnes qui ont interagi et/ou cliqué sur la publicité, etc.). a.1. Le mécanisme de base de l’Ad Serving ■■ Le visiteur arrive sur la page; ■■ Les informations de la page et du visiteur sont envoyées à l’Ad Server (quelle page, position sur la page, type de PC, type de connexion, pays où se trouve le surfeur); ■■ La bannière appropriée est sélectionnée et affichée sur la page; 095 ■■ Interaction possible par l’utilisateur (clic); ■■ Les informations statistiques sont comptabilisées et stockée dans l’Ad Server; ■■ Un rapport statistique est transmis au client sur base des résultats/informations enregistrées. a.2. Ad Servers éditeurs/ régies et Third Party Ad Servers Il existe deux types d’Ad Servers : ■■ Ad Server Publisher : Sont ceux utilisés par les éditeurs (site web) ou leurs régies publicitaires qui permettent de diffuser les campagnes, de gérer les espaces publicitaires et d’établir des rapports de campagne. ■■ Ad Server Agency/Advertiser : Communément appelés “third-party Ad Server” sont ceux utilisés par les agences média ou annonceurs. Un Ad Server Third Party permet d’avoir une source unique pour les statistiques de la campagne et la maintenance du matériel publicitaire. Le third-party est également utilisé pour connaître la déduplication des données statistiques entre différents diffuseurs (site web/régies). a.3. Visiteurs uniques : plafond de fréquence (frequency capping) Le principe de base du “frequency capping” est qu’une annonce n’est montrée qu’un nombre limité de fois au même utilisateur pendant une certaine période. Il s’agit d’un contrôle de l’OTS 096 (Opportunity To See), qui permet d’éviter une surexposition des visiteurs fréquents d’un site. En général, on suppose que cette démarche mène à un résultat maximal (taux de clics) par visiteur et qu’ainsi, la campagne peut atteindre un nombre maximal de visiteurs d’un site web. Les impressions redondantes du même utilisateur sont évitées et par conséquent, le taux de clics pour une campagne est souvent plus élevé lorsque le capping est utilisé. De même, le frequency capping est utilisé pour éviter la surcharge publicitaire si le format utilisé peut s’avérer intrusif et par là, respecter la qualité de surf sur un site web a.4. Post-clic & post-viewtracking Le post-clic et post-view sont les deux piliers du mécanisme de post analyse. Ce mécanisme permet de tracer les actions d’un surfeur sur un site après qu’il ait vu (post-view) ou cliqué (post-clic) une publicité. Lorsqu’un surfeur voit une/clique une publicité, un “cookie” est déposé sur son PC. Plus tard, lorsqu’il fera une action spécifique (visite, inscription, commande, …) sur le site de l’annonceur, ce cookie sera lue et interprétée. L’annonceur sera alors capable via l’analyse statistique de savoir si sa campagne publicitaire à apporté de nouveaux clients, généré des ventes, augmenté son taux de fidélisation/de rétention, etc. Le nombre de visiteurs sur le site web d’un annonceur ou les actions spécifiques sur son site web peuvent ainsi être rattachés à la campagne. Schématiquement parlant, on obtient le cheminement suivant: l’analyse permet de le détecter automatiquement et lui envoyer un autre message. Exemple : Lors d’une visite sur le site, un visiteur est exposé à une campagne. Il a remarqué la campagne mais il n’a pas cliqué dessus. Après avoir vu la campagne en ligne sans avoir cliqué sur l’annonce, le même visiteur arrive sur le site web de l’annonceur où il découvre l’offre qui faisait l’objet de la campagne. L’Ad Server (qu’il s’agisse de la version éditeur/ régie ou Third party) reconnaît le cookie qui a auparavant été envoyé par la campagne au visiteur et sauvegarde les informations appropriées. Ce type de traçage fournit donc des informations intéressantes par rapport à l’impact d’une campagne en intégrant l’effet “au-delà du clic”. ■■ Un surfeur voit une bannière pour un soda à l’orange mais ne visite pas le site ■■ L’analyse post-view/post-clic détecte son manque d’intérêt ■■ Lorsque le surfeur verra une publicité du même fabricant, l’Ad Server ne lui montrera plus le soda à l’orange mais celui au citron et ainsi de suite. a.5. Outils pour l’optimisation Les Ad Servers sont également utilisés comme outils d’optimisation automatique de campagnes. Cette optimisation est principalement basée sur le taux de clics (ou leads) et agit automatiquement en fonction de critères préétablis. L’Ad Server peut par exemple remplacer automatiquement une bannière qui n’atteint pas le taux de clics paramétré par une autre bannière. Il peut également stopper la diffusion de la campagne sur telle ou telle page en fonction du même critère et donner plus de visibilité aux formats/messages qui montrent un bon taux de performance. Si un surfeur ne réagit pas à une publicité, Cette technique s’appelle du “retargetting”, il s’agit d’un “re-ciblage” du surfeur sur base de son interactivité avec la publicité et/ou le site web de l annonceur. a.6. Pénétration du Rich Media : large bande, versions logicielles actualisées, possibilités des navigateurs La forte pénétration de la large bande et les possibilités offertes par de meilleurs navigateurs ont considérablement augmenté l’usage du “Rich Media”. Les annonceurs peuvent être plus démonstratifs dans leurs créations en utilisant de la vidéo ou d’autres formats comme le Flash (Macromedia). L’utilisation de ces technologies permet un travail d’image, avec des créations spectaculaires qui permettent une interaction poussée avec le surfer sans qu’il n’ait à être redirigé vers le site de l’annonceur. Le Rich Media est principalement utilisé 097 pour diffuser des vidéos et mesurer les interactions (durée de vision moyenne de la vidéo, vision unique ou multiple de la vidéo, clic sur play ou pause ?). Le Rich Media permet de diffuser plus de contenu dans une publicité mais aussi du contenu de meilleure qualité et surtout plus interactif avec le surfeur comme par exemple des mini jeux, mini moteurs de recherche, etc. a.7. The future is now ! Après la progression des USA et de la Grande Bretagne, à présent la Belgique s’intéresse également à l’“Audience Management”. Les éditeurs et les annonceurs sont de plus en plus nombreux à se rallier à une vision où les campagnes ne sont plus uniquement affichées en fonction du contenu d’un site, d’une rubrique ou d’une page spécifique mais aussi sur base d’informations sur le comportement et/ou sur le profil du visiteur. Au cours des dernières années, certaines entreprises se sont spécialisées dans cette niche et leur exemple est suivi. Le principe général de l’approche basée sur le comportement du visiteur (behavioral targeting) est de lui montrer les campagnes qui ne se rapportent pas uniquement à la partie du site qu’il est en train de visiter mais aussi en fonction des thématiques des pages qu’il a visitées précédemment. site. Il ne sera plus uniquement confronté aux campagnes génériques du canal “voyages”, mais aussi à des campagnes liées à l’automobile puisqu’on a pu déterminer de son parcours sur le site qu’il est intéressé par ce sujet. L’approche basée sur le profil (profile targeting) constitue un autre pas en avant. Dans ce cas, on couple une base de données d’utilisateurs à un Ad Server. Cela permet de diffuser des campagnes en fonction des paramètres sociodémographiques du visiteur. Par ailleurs, le ciblage contextuel se développe dans la foulée des programmes et outils SEA qui font le succès des “textads” sur les moteurs de recherche. De plus, l’annonce publicitaire est montrée dans un contexte pertinent pour l’annonceur. Le creative re-targeting est également une forme de ciblage en progression. La publicité est affichée au cours de la deuxième phase d’une campagne à un utilisateur lorsque celui-ci a été exposé à la première phase de la campagne. L’online video advertising sous toutes ses formes est également un sujet “chaud” du moment. Les sociétés spécialisées en technologie publicitaire on-line élargissent actuellement leurs offres concernant le ciblage et les outils de programmation, la plupart investissant sur des plates-formes Rich Media intégrées. B. Web Analytics b.1. Produits Mode Pricing SEM Testen & Content Targeting Mobile Measurement Exports & datawarehouse Comments AT Internet (Xiti) ASP Fee mensuel En construction En construction Intégré Manuel, automatique et planifié : XML, Access, CSV, … Acteur français. Les solutions sont robustes et raisonnables, avec une interface utilisateur orientée vers les marketeers. Coremetrics ASP Licence ou fee mensuel Bid Manager: Coremetrics Search 7 A/B testing, Product et Advertising targeting Live Profile' warehouse, API’s et application robuste om data te exporteren en correleren Solution flexible qui se focalise surtout sur le secteur retail et est actif depuis peu sur le marché européen. Google Analytics ASP Gratuit Intégré A/B et MV Testing via Google Optimizer Manuel, automatique et planifié par e-mail : PDF, XML, CSV, TSV. API inclus. Focus surtout sur le SEA mais les fonctionnalités sont régulièrement mise à jour . Lyris ClickTracks Inhouse & ASP Licence ou fee mensuel PPC Management via Lyris HQ Search Marketing Manuel, automatique et planifié par e-mail : PDF, XML, CSV, TSV. API inclus. Richt zich op de KMO markt via een flexibele oplossing met focus op segmentatie en integratie met andere webplatform vormen (CMS, Newsletter, ...) NedStat ASP Fee mensuel Intégré Manuel, automatique et planifié pour excel, csv et html et par email en html Néerlandais, puissant dans la mesure du streaming media. Omniture ASP Fee mensuel Bid Manager: Search Center A/B et MV Testing, et Content Targeting en tant que module extra Intégré Beaucoup de possibilités d’expor t. Plate-forme Genesis, Warehouse. Bien documenté. API inclus. La plus grande plate-forme. Solution ouverte, intégrable avec beaucoup d’autres outils sous format plug & play. Discover OnPremise donne une vision 360° et est le produit le plus complet sur le marché. Unica Inhouse & ASP Licence ou fee mensuel Possibilités d’intégration Content Targeting en tant que module extra Datawarehouse complètement ouverte, standard intégré avec en autres Cognos et Business Objects. Solution analytics flexible soit comme entière à part ou comme une partie de la plate-forme Enterprise Marketing Management. Prix compétitif produit évolutif. Webtrends Inhouse & ASP Licence ou fee mensuel Bid Manager: Dynamic Search A/B et MV Testing, et Content Targeting en tant que module extra Manuel, automatique et planifié par e-mail sous divers formats, connexion ODBC, APIs, et Datawarehouse Solution élégante et complète, avec une plate-forme en développement et expansion continu. Yahoo! Web Analytics ASP Gratuit via Y!WN partner Intégré Planifié par e-mail ou manuel : html, excel, pdf ou CSV. API disponibles. Focus sur le SEA et la publicité et offre beaucoup de possibilités drilldown et de segmentation, entre autres via leur propre outil Rubix. Exemple : après avoir visité plusieurs fois le canal “automobile” d’un certain site, un visiteur arrive sur la partie “voyages” du même 098 099 b.2. Liste des AP-vendors > AT Internet (Xiti ) > Coremetrics > Google Analytics > Lyris ClickTracks > Nedstat > Omniture > Unica > WebTrends > Yahoo! Web Analytics b.3. Ressources Livres > Web Site Measurement Hacks, Eric T. Peterson > Web Analytics: An Hour a Day, Avinash Kaushik > Actionable Web Analytics: using Data to make smart > Business Decisions, Jason Burby & Shane Atchison > Web Metrics: Proven Methods for Measuring Web > Site Success, Jim Sterne Association officielle Web Analytics Association : www.webanalyticsassociation.org Evénements Sommet Emetrics, www.emetrics.org, 9 x par an: London, Madrid, Mexico, München, Santa Jose, Toronto, Washington, Sao Paulo, Stockholm. C. Outils de Customer Relationship Management Si le CRM est avant tout une révolution de l’entreprise qui décide de mettre le client au centre de ses processus métier, il s’appuie sur une infrastructure technique importante. Suivre le client depuis le stade de prospect jusqu’à la gestion de la relation après-vente nécessite de stocker l’information d’une part, et de pouvoir y accéder et la mettre à jour facilement d’autre part. La majorité des outils de CRM disponibles sur le marché est structurée en modules. Les modules les plus courants sont : - Sales Force Automation Ces modules servent à gérer les listes de prospects et des clients, l’historique des contacts, le planning des forces de vente, mais aussi à faire des prévisions de chiffres d’affaire. - Service and support Les modules de service se chargent de la relation client après-vente: envoi d’un e-mail automatisé si le client contacte le support on-line sur le site, stockage de l’historique des questions et leur traitement par le service clientèle… mation) des outils CRM permettent de générer automatiquement une action programmée (ex: envoi périodique d’une newsletter) une réponse personnalisée déclenchée par une action (ex: envoi d’un e-mail confirmation suite à une vente). Ils peuvent comprendre des sous-modules mettent les informations marketing récoltées (exposition aux campagnes, produits utilisés, demandes d’information…) à disposition des équipes commerciales et du service client, et ce en temps réel. Ils disposent généralement aussi d‘un module de forage de données (data mining), permettant d’analyser les données à des fins de modélisation (ex: segmentation de profils). Dernier-né dans les différents modules liés au CRM, le MA est également celui qui autorise le plus l’utilisation des médias interactifs. En effet, le MA s’appuie notamment sur des programmes de recrutement ou fidélisation, utilisant très souvent les canaux on-line ainsi que sur des scénarios avancés permettant d’enclencher et de suivre différentes approches de segmentation ou d’activation. Bon nombre d’actions sont ainsi liées par des modules de MA à des campagnes de webvertising, e-mailing, etc. sensés enrichir les bases de données existantes ou à développer tout en permettant une segmentation fine des profils recrutés et leur utilisation ultérieure dans des processus de relance automatisés. - Marketing Automation Les modules EMA (Entreprise Marketing Auto- 100 101 12. Lexique panel tools methodologists iDEA competitive pricing flexibility iCOMPARE specialists enriched data customised reporting speed international transparency campaign testing iREPORTS innovative Socratos 360° online data collection interactive polling online community representative panel proximity panels marketing state-of-the-art sampling quality excellence iVOX - Karel van Lotharingenstraat 4 - 3000 Leuven - +32 16 22 62 14 - [email protected] - www.ivox.be - www.ivoxpanel.be (niche)panels 3G : Acronyme de Third Generation. Technologie de téléphonie mobile dite de “Troisième Génération” qui permet un accès rapide à l’Internet et à des services multimédia. Aussi appelé UMTS. web 3.0 research A/B Testing : test de 2 versions de pages (A et B) visant à déterminer laquelle offre de meilleurs résultats. L’A/B testing permet d’optimiser l’efficacité des sites web. Adresse IP (Internet Protocol) : Numéro d’identification pour chaque ordinateur connecté à Internet, ou plus généralement et précisément, l’interface avec le réseau de tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol. Ad Server : Solution hardware et software utilisée pour la gestion, l’analyse et l’optimisation de campagnes publicitaires on-line. Les Ad Servers utilisent des tags HTML insérés sur les pages des sites web où des publicités sont diffusées. Lorsqu’un utilisateur visite un site web, les AdServers affichent les créations et permettent également de comptabiliser le nombre d’impressions, de clics par création et de fournir un rapport statistique pour chaque campagne. Affiliate marketing : 1) Accord entre deux sites web où l’un deux, l’affilié, accepte de présenter du contenu ou une annonce publicitaire conçue pour amener du trafic sur un autre site. En échange, l’affilié reçoit un pourcentage des ventes ou une autre forme de compensation générée par ce trafic. 2) Partage des revenus entre les annonceurs/ négociants on-line et les éditeurs/vendeurs d’espace on-line, où la compensation est basée sur des mesures de performance, typiquement sous forme de ventes, de clics, d’inscriptions, ou sur base d’un modèle hybride. Alt text (Alternate text) : Texte qui s’affiche lorsqu’on passe sa souris sur une image (par exemple : “cliquez ici” lorsque le curseur survole une bannière). Ce texte peut également apparaitre en remplacement de l’image si cette dernière n’est pas chargée correctement. ASP (Application Service Provider) : Entreprise qui met à disposition des logiciels/ des applications, accessibles via Internet, et loués aux utilisateurs. Audience (Reach) : Le nombre de surfeurs touchés au cours de la période reportée. Ce chiffre peut être exprimé en valeur absolue (nombre d’individus) ou en un pourcentage (par rapport à la taille totale de la cible analysée). Aussi appelée audience dédupliquée ou audience nette. B2B (Business to Business) : Relation commerciale entre entreprises. Echange de services, d’informations et/ou de produits d’un business vers un autre. Le terme B2B est utilisé par opposition au terme B2C (Business to Consumer). B2C (Business to Consumer) : Relation commerciale entre une entreprise et le grand public. Echange de services, d’informations et/ou de produits d’une entreprise vers le consommateur. 103 Bannière (bandeau ou encore “banner”) : Format publicitaire rectangulaire couramment utilisé sur Internet. Bêta : Pourcentage du groupe cible ayant mémorisé un message publicitaire après le premier contact. Behavioral Targeting : Technique de ciblage on-line qui utilise les actions passées du segment visé afin de détecter des modèles de comportement et de développer des actions ciblées. Les données du consommateur ciblé peuvent être collectées à l’aide de formulaires, de ‘cookies’, etc. Voir aussi Profiling. Blog : Un blog, aussi appelé weblog, est un site web personnel qui permet la publication d’articles que les visiteurs peuvent commenter. Ces blogs sont regroupés sur différents sites hôtes et forment la blogoshpère. Bounce e-mail : Message e-mail qui n’est pas délivré au destinataire et qui est renvoyé au serveur initial. Les e-mails peuvent ‘rebondir’ pour différentes raisons. L’adresse peut être erronée ou inexistante, la boîte de réception du récepteur peut être pleine, il peut y avoir des problèmes avec le serveur mail, le système peut avoir identifié le mail comme un spam, etc. Call-to-action : Message incitant à accomplir l’action définie par l’annonceur (cliquez ici, achetez maintenant, …). Capping : Limitation du nombre d’expositions à la création publicitaire. Exemple : une création avec un capping 1 ne sera montrée qu’une fois par surfeur. 104 Cookie : Petit fichier texte généré par un site web et placé sur l’ordinateur du visiteur de ce site. Ce fichier permet de reconstituer des informations relatives au parcours du visiteur sur le site. CPA (Coût par Action) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le nombre d’actions (achat d’un produit, inscription à une newsletter, etc.) effectivement constatées. Ce mode de commercialisation peut être décliné en CPL (Coût au “lead”). CPC (Coût par Clic) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le nombre de clics générés. CPL (Coût par lead) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le nombre de prospects fournis (leads). CPM (Coût par Mille) : Mode de commercialisation de l’espace publicitaire basé sur le nombre d’impressions. Ce prix est exprimé en coût par millier d’impressions. CRM (Customer Relationship Management) : Ensemble des techniques destinées à accroître l’efficacité de la relation avec un client à travers tous ses contacts avec l’entreprise. DAL (Dedicated Advertiser Location) : terme venant de la télévision numérique interactive (iDTV). Le “DAL” est l’environnement dédié à un annonceur où le téléspectateur aboutit lorsqu’il interagit avec une annonce interactive. Toutes les applications de Walled Garden actuelles sont des DAL. Delivery tracking/rate : La mesure (et le ratio) du nombre d’e-mails délivrés ou non (bounce, adresses non valides, erreurs de serveur, etc.). Digital Teletext (Digitext) : Nouvelle version digitale du télétexte avec une meilleure visibilité et qualité du texte, des images. Visuellement, il n’a presque pas de différence entre le DAL et une application Digitext. Digital television : Ce n’est pas le pendant de l’iDTV car ici il n’existe pas d’interactivité. Digital va de pair avec un meilleure qualité de l’image et du son, et propose également une offre plus large d’émetteurs. Display advertising : Le “Display advertising” est le canal le plus classique de la publicité interactive. L’annonceur utilise de l’espace publicitaire préalablement déterminé, aussi bien en termes de forme que d’emplacement sur le site. Les bannières, skyscrapers, Medium Rectangle ou leaderboards sont des formats utilisés dans le Display advertising. DRTV spot (Direct respons TV spot) : Spot interactif dont le but est de générer des réponses. Enhanced TV : Applications interactives télévisées liées à un programme (au lieu d’un spot) tels que la possibilité pour le spectateur de participer à un quizz. Expandable banner : Bannière dont le format s’agrandit lorsqu’on clique dessus ou lors du passage de la souris sur la création. Eye-tracking : Technologie qui permet de suivre le mouvement des yeux d’un internaute lorsqu’il visite un site web. Cette technique est utilisée pour étudier l’ergonomie d’un site. Faux positif (False positive) : Un message légitime qui est à tort identifié comme du spam par un programme anti-spam. Plus le programme anti-spam est sévère, plus il y aura de faux positifs. Flash™ : Technologie développée par la société Macromedia permettant, via un plugin, l’utilisation du “Rich media” (animation, son, vidéo) dans les créations publicitaires et les pages web. Floating ads : Annonce publicitaire qui apparaît dans la fenêtre principale du navigateur par-dessus le contenu de la page web et qui circule (“flotte”) sur celle-ci. Fréquence : Nombre de fois qu’une annonce est délivrée au même navigateur au cours d’une période définie. Les Ad Servers utilisent des cookies afin de contrôler la fréquence de diffusion des annonces publicitaires. Geo-targeting : Procédé qui permet de montrer des annonces ou du contenu en fonction de l’endroit physique où l’utilisateur accède à Internet. GRP : Le GRP ou Gross Rating Point est une unité de mesure de la pression d’une campagne publicitaire. Il combine les notions de couverture (% de la cible ayant vu le message au moins une fois) et de 105 répétition (nombre de fois où chaque individu a eu l’occasion de voir le message.). GIF et GIF animé : Format informatique compressé utilisé pour la production de bannières publicitaires statiques ou animées. Leaderboard : Format publicitaire rectangulaire généralement affiché en haut d’une page web et de taille supérieure à celle de la bannière standard. Keywords buying : Voir SEA – Search Engine Advertising. Link popularity : Mesure de la quantité et de la qualité des sites qui pointent vers votre site. iDTV (Interactive Digital Television : Technologie de télévision numérique qui permet l’interactivité et offre des fonctions supplémentaires au spectateur (guide des programmes, vidéo à la demande, etc.). Key Performance Indicator – KPI (Indicateur clef de performance) : Paramètre qui se veut le plus représentatif d’une activité de l’entreprise et qui permet d’évaluer la performance globale de cette dernière en fonction des objectifs à atteindre Impression : Unité de mesure qui exprime le nombre d’affichages d’une annonce publicitaire on-line. Notion aussi appelée “contact” ou “contact brut”. Landing page : Page web de destination d’une action de communication on-line qui affiche du contenu qui soit dans le prolongement de l’annonce publicitaire. Il existe deux types de landing page : transactionnelle et de référence. Les premières essaient de persuader le visiteur d’accomplir une transaction, par exemple remplir un questionnaire, dans le but de vendre un produit ou un service. Les deuxièmes présentent de l’information pertinente pour le visiteur. Instant messaging (messagerie instantanée) : Communication interactive en temps réel entre une ou plusieurs personnes via un programme de messagerie instantanée (par exemple : MSN Messenger). Intégration de contenu (“content integration”) : Equivalent on-line du publi-reportage où l’on peut soit intégrer le message publicitaire au contenu éditorial ou soit placer la publicité de manière contextuelle et centrale dans l’article. Interstitial : Annonce publicitaire qui apparaît entre deux pages web. Aussi connue en tant que publicités transitionnelle ou interstitielle. ISP (Internet Service Provider) : Fournisseur d’accès à Internet. 106 JPEG (Joint Photographic Experts Group) : Format informatique compressé utilisé pour la production de bannières publicitaires statiques. Ce format ne permet pas d’animation. Large bande (haut débit ou“Broadband”) : Connexion Internet telle que l’ADSL ou le câble, qui est plus rapide qu’une connexion téléphonique classique (“dial-up”). Layer ad : Format publicitaire qui se positionne au-dessus d’un site web (overlayer, superstitial, etc.). LBS : Le LBS ou Location Based Service est un service fourni à l’utilisateur d’un téléphone portable en fonction de sa position géographique. Local Business Ads : Publicités de sociétés qui sont présentées, selon un ciblage géographique, sous forme de liens publicitaires ou de cartes de visite. Celles-ci peuvent être affichées aussi bien sur des cartes que sur des pages de résultats des moteurs de recherche. Medium Rectangle : Format publicitaire carré ou rectangulaire inséré dans une page web. Anciennement appelé IMU (Interactive Marketing Unit). Metriweb : Système de mesure d’audience “site centric” du CIM. Microsite : Un “mini-site” ou “microsite” est un petit site web réalisé spécifiquement dans le cadre d’une action de communication. MMS : MMS ou Multimedia Messaging Service est une évolution du SMS qui permet notamment l’utilisation de son et de vidéo dans les messages mobiles. Opt-in : Permission donnée par un individu à une entreprise d’utiliser son adresse e-mail afin de lui envoyer des informations commerciales ou non. Voir aussi permission marketing. Opt-out : Toute communication commerciale électronique (e-mail, mais aussi SMS) doit indiquer un moyen pour le récepteur du message de signifier son refus de recevoir à l’avenir d’autres messages du même expéditeur. OTS (Opportunity to See) : Aussi appelé ‘Fréquence’ ou ‘Répétition’. Nombre de messages vus par les individus touchés par une campagne. Les individus en contact avec plusieurs insertions ou plusieurs supports ont plus de chances (opportunités) d’avoir été en contact avec le message publicitaire. Voir aussi GRP. Overlayer : Format publicitaire qui se positionne au dessus le site web (overlayer, superstitial, …). Voir aussi layer ad. Page request (Requête de page) : Opportunité qu’un document HTML apparaisse dans la fenêtre du navigateur comme résultat direct de l’interaction d’un utilisateur avec un site web. Multivariate Testing : test de différentes versions d’un site web ou d’une page, afin de visant à déterminer les options les plus efficaces. Page view (Page vue) : Page réellement vue par l’utilisateur. Ce n’est encore mesurable à l’heure actuelle, la meilleure approximation qu’il existe est fournie par la notion d’impression ou de page request. Navigateur (“browser”) : Logiciel utilisé pour consulter les sites web sur Internet. Pay For Listing – PFL : Voir Keywords buying. 107 Performance pricing model : Modèle de publicité dans lequel les annonceurs payent sur base d’un ensemble de critères de performance convenus, tels qu’un pourcentage des revenus on-line ou l’acquisition de nouveaux sales leads. Voir aussi CPA, CPC, CPL, CPM. Permission marketing : Communication marketing basée sur l’autorisation du consommateur de lui envoyer des informations sur une société. Pixels : Unité de mesure d’une image numérique notamment utilisée pour définir la taille des formats publicitaires sur Internet. Plafond de fréquence (“Frequency capping”) : Fonctionnalité des Ad Servers qui permet de limiter le nombre d’expositions d’un surfeur à une même bannière publicitaire. Podcasting : Le podcasting (contraction de “iPod” et de “broadcasting”) est un moyen de diffusion de fichiers sonores sur Internet. Pop-under : Annonce publicitaire qui apparaît dans une fenêtre séparée en dessous de la fenêtre du navigateur. Pop-up : Annonce publicitaire qui apparaît dans une fenêtre séparée au dessus de la fenêtre du navigateur. Portail : Site Web fournissant des contenus variés tels que la possibilité de faire des recherches, un annuaire de sites Web, des news, la météo, une boîte e-mail, un espace pour une page d’accueil, des news sportives, des divertissements, un annuaire télé- 108 phonique, des cartes routières, des forums de chat, etc. Post-clic : Système de traçage (effectué grâce à des tags placés sur le site de l’annonceur) permettant de mesurer le trafic généré par une campagne sur le site de l’annonceur, après que l’internaute ait cliqué sur la bannière publicitaire. Post-view ou post-impression : Système de traçage (effectué grâce à des cookies placés sur l’ordinateur des personnes ayant vu la campagne, en combinaison avec des tags placés sur le site de l’annonceur) permettant de mesurer le trafic généré par une campagne sur le site de l’annonceur, sans que l’internaute ait cliqué sur la bannière publicitaire (bien qu’il l’ait vue) mais en se rendant ultérieurement sur le site de l’annonceur. Profiling : Pratique visant à rassembler des informations à propos des intérêts des consommateurs en enregistrant leurs déplacements on-line. Il est possible d’obtenir des informations sans utiliser de données personnelles mais en analysant le contenu, les url’s et autres informations que l’utilisateur consulte lors de sa navigation. Rich Media : Terme utilisé pour désigner les annonces publicitaires utilisant des animations telles que le son, de la vidéo ou des possibilités d’interaction hébergées au sein même de la création. Robot : Programme informatique qui fonctionne automatiquement, sans intervention humaine. Des robots (“spider” ou “crawler”) sont utilisés par les moteurs de recherche (“search engines”) pour répertorier automatiquement les sites, pages web, images, vidéos, …, accessibles sur Internet. RON (Run Of Network) : Planification d’une publicité on-line pour laquelle le réseau publicitaire détermine lui-même le placement en fonction de l’espace disponible. ROC (Run of Channel) : Même principe que le “RON” mais la diffusion est restreinte à une thématique spécifique (exemple : channel homme, channel femme, channel travel, …). ROS (Run Of Site) : Même principe que le “RON” mais sur un seul site web. RSS (Rich Site Summary ou Really Simple Syndication) : Procédé qui permet le partage (la “syndication”) de contenu sur le Web. Dans la pratique, les sites d’informations proposent des “flux” RSS pour générer du trafic sur leurs sites. SEA (Search Engine Advertising) : Technique publicitaire liée aux moteurs de recherche et basée sur le coût au clic. Elle permet d’afficher une annonce publicitaire textuelle (liens sponsorisés) dans les premiers résultats organiques de recherche en fonction du ou des mots-clés saisis par l’utilisateur. L’objectif étant d’augmenter fortement le trafic d’un site web. Technique également appelée “Keywords buying” ou “Pay For Listing – PFL”. SEM (Search Engine Marketing) : Discipline née de par la popularité croissante des moteurs de recherche. Le SEM a pour objectif d’augmenter la visibilité d’un site web dans les moteurs de recherche en travaillant sur le site web lui-même (voir Search Engine Optimisation) ou en achetant des mots-clés sur le moteur de recherche (voir SEA). SEO (Search Engine Optimization) : Ensemble des interventions entreprises sur un site web pour que celui-ci apparaisse en bonne position dans les résultats de recherche “naturels” ou “organiques” des moteurs de recherche. Sitelinks : Les résultats de recherche d’un grand site sont triés par thématique et peuvent donc être subdivisés de manière simple, par exemple en une section support, download, contact, etc. Short code : Numéro de téléphone abrégé utilisé pour des actions de “mobile marketing”. SMO (Social Media Optimization) : Il s’agit d’une forme de SEO où l’on propose d’abord les sites en fonction de la popularité du lien vers leur site. En effet, nous évoluons de plus en plus vers un environnement usergenerated-content. SMS (Short Message Service): Le SMS est un service utilisé en téléphonie mobile permettant aux utilisateurs de s’envoyer de courts messages textuels composés d’un maximum de 160 caractères. SMS MO (SMS Mobile Originated): SMS envoyé d’un téléphone mobile vers une application distante (serveur). 109 SMS MO-R (SMS Mobile Originated Reversed Charging) : Signifie que le prix du SMS est pris en charge par le récepteur du message. Dans ce cas, l’opérateur ou le prestataire de service. SMS MT (SMS Mobile Terminated) : SMS envoyé par une application distante (serveur) vers un téléphone mobile. SMS MT-R (SMS Mobile Terminated Reversed Charging) : Signifie que le prix du SMS est pris en charge par le récepteur du message. Dans ce cas, l’utilisateur du téléphone mobile. Social Media sites : Sites web qui permettent et encouragent les individus à communiquer entre eux tels que Facebook, My Space, LinkedIn, Twitter, etc. Spam : E-mail non sollicité. Splash page : Page publicitaire affichée avant l’accès à un site web. La splash page disparaît après quelques secondes ou après avoir cliqué sur un lien “Accès au site” et laisse ensuite apparaître la page d’accueil du site web. Ces pages sont considérées comme des impressions publicitaires et non comme des impressions de page. Aussi appelée ‘Interstitial’. Superstitials® : Format publicitaire développé par Unicast et qui apparaît entre deux pages web pendant les “temps morts”. Les superstitials peuvent remplir toute la surface de l’écran en ouvrant une nouvelle fenêtre de navigateur sur la page d’accueil d’un site web. 110 Tag : Terme désignant un code informatique placé sur un site et qui permet notamment de mesurer le trafic d’un site web, grâce notamment aux Ad Servers. Visite : Mesure d’une série de demandes de pages réalisées par un même navigateur dans une seule session et sans interruption de plus de 30 minutes successives. Take-over : Publicité qui se fond dans le background du site et qui peut être combinée à un medium rectangle. Visiteur Unique : Individu/utilsateur ou navigateur unique qui accède, au cours d’une période spécifique, à un site ou qui reçoit du contenu unique et/ou une publicité. Les utilisateurs uniques peuvent être identifiés par l’enregistrement ou grâce à des cookies. Taux de clic (“Click through rate”) : Rapport entre le nombre d’exposition d’une bannière et le nombre de clics qu’elle a généré. Ce taux est exprimé en pourcentage. Taux de conversion (“Conversion rate”) : Pourcentage des visiteurs d’un site qui entreprend l’action souhaitée (par exemple : s’inscrire à un événement). Third Party Ad Server : Serveurs indépendants et externalisés spécialisés dans la gestion, la maintenance, le serving et le tracking, et qui analysent les résultats des campagnes publicitaires on-line. Ils permettent de cibler la publicité en fonction des préférences données et des caractéristiques supposées des consommateurs. Universal search : Ces résultats de recherche couvrent le marché on-line entier, aussi bien les textes (nouvelles, wiki’s, user-generated) que les images (logos, photos et dessins) et les vidéos (forme et contenu). Vidéo à la demande (Video on demand) : Possibilité pour les utilisateurs de démarrer à tout moment un film ou un programme proposé dans l’offre d’une chaîne ou d’un opérateur. Un canal séparé est mis en place pour le spectateur. Vodcasting (voir Podcasting) : Equivalent vidéo du Podcasting. Walled garden : Espace proposé sur les plates-formes iDTV où les clients des opérateurs ont accès à des services interactifs. Equivalent iDTV d’un site web. WAP (Wireless Application Protocol) : Le WAP est un protocole de communication dont le but est de permettre d’accéder à Internet à l’aide d’un terminal mobile (par exemple : un GSM, un PDA, …). Le WAP est l’équivalent du web pour les terminaux mobiles. Web 2.0 : Web 2.0 est un terme utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d’une collection de sites Web à une plate-forme informatique à part entière et fournissant des applications Web aux utilisateurs. 111 La liste des membres est divisée en 6 catégories : Advertisers, Creative / Multimedia Agency, Media Agency / Planning, Publisher / Portal, Sales Houses, Services (elle-même subdvisée en 19 sous-catégories : Ad Serving and Ad Operations, Affiliate Marketing, Consultancy, CRM, E-Commerce, E-Mail Marketing, iDTV, Legal Services, Market Research, Mobile Marketing, Performance Marketing, Search Marketing, Social Media / Marketing, Software / ICT, Training, Web Analytics, Webbuilding, Webradio, Webvertising / Games) Cette liste est régulièrement mise à jour et est disponible sur le site de l’IAB (http://www.iab-belgium.be). Advertisers Actel Rue de Ligne – De Lignestraat 13 1000 Brussels T 02 229 67 11 F 02 229 68 73 http://www.actel.be [email protected] AGC Flat Glass Europe Chaussée de la Hulpe 166 Terhulpsesteenweg 166 1170 Brussels T 02 674 31 11 F 02 674 31 64 http://www.glaverbel.com [email protected] 112 Beiersdorf Bld Industriel – Industrielaan 30 1070 Brussels T 02 526 52 11 F 02 526 52 19 http://www.beiersdorf.com [email protected] Belgacom Proximus Rue du Progrès – Voruitgangstraat 55 1210 Brussels Tel. 02 / 205 40 00 Fax. 02 / 205 21 12 http://www.proximus.be [email protected] http://www.fortis.be [email protected] Brico Belgium BP 105 - EVERE 3 1140 Brussels Tel. 02 / 467 92 11 Fax. 02 / 467 93 00 http://www.brico.be [email protected] Brussels Airlines Bld Brussels Airport 6 Ringbaan 1831 Diegem Tel. 02 / 754 19 00 Fax. 02 / 754 19 10 http://www.Brusselsairlines.com [email protected] Carrefour Belgium Avenue de l’Olympiade 20 Olympiadenlaan 20 1140 Brussels Tel. 02 / 729 21 11 www.hypercarrefour.be AGC Flat Glass Europe Chaussée de la Hulpe 166 Terhulpsesteenweg 166 1170 Brussels BMW Group Belux Lodderstraat 16 2880 Bornem Tel. 03 / 890 97 11 Fax. 03 / 890 98 11 http://www.bmw.be [email protected] Citibank Belgium Bld Gen. Jacqueslaan 263 G 1050 Brussels Tel. 02 626 51 11 http://www.citibank.be [email protected] AXA Bld du Souverain Vorstlaan 23 1170 Brussels www.axa.be [email protected] BNP Paribas / Fortis Montagne du Parc 3 Warandeberg 3 1000 Brussels Tel. 02 / 510 52 11 Fax. 02 / 510 56 26 Club Med Avenue Louise – Louizalaan 59 1050 Brussels Tel. 02 / 535 25 44 Fax. 02 / 535 25 99 http://www.clubmed.be [email protected] Colgate-Palmolive Bld du Souverain 165 Vorstlaan 165 1160 Brussels Tel. 02 / 674 92 90 Fax. 02 / 674 92 10 http://www.colgate.be [email protected] Advertisers 13. Liste des membres Connections - Eurotrain Rue des Pierres - Steenstraat 35 1000 Brussels Tel. 02 / 550 01 90 Fax. 02 / 502 66 10 http://www.connections.be [email protected] D’Ieteren Rue du Mail - Maliestraat 50 1050 Brussels Tel. 02 / 536 53 20 Fax. 02 / 539 08 35 http://www.dieteren.be [email protected] Daikin Europe Zandvoordestraat 300 8400 Oostende Tel. 059 / 55 81 11 Fax. 059 / 55 88 99 http://www.daikineurope.com [email protected] De Post - La Poste Centre Monnaie Muntcentrum 1000 Brussels Tel. 02 / 226 21 11 113 http://www.post.be [email protected] http://www.ethias.be [email protected] Delhaize Group Rue Osseghemstraat 53 1080 Brussels Tel. 02 / 412 21 11 Fax. 02 / 412 21 94 http://www.delhaize.be [email protected] Europ Assistance Bld du triomphe 172 Triomphlaan 172 1160 Brussels Tel. 02 / 533 75 75 Fax. 02 / 533 77 73 www.europ-assistance.be [email protected] Deutsche Bank Avenue Marnixlaan 13-15 1000 Brussels Tel. 02 / 551 65 11 Fax. 02 / 551 66 66 http://www.deutschebank.be [email protected] Dexia Bank Bld Pachecolaan 44 1000 Brussels Tel. 02 / 222 11 11 Fax. 02 / 222 82 04 http://www.dexia.be [email protected] Electrabel Avenue du Régent - Regentlaan 8 1000 Brussels Tel. 02 / 518 69 15 Fax. 02 / 518 66 38 http://www.electrabel.com [email protected] Ethias Rue des Croisiers 24 4000 Liège Tel. 04 / 220 31 11 Fax. 04 / 220 38 79 114 Gamma België Amsterdamstraat 18 2000 Antwerpen Tel. 03 / 202 53 00 Fax. 03 / 202 53 01 http://www.gamma.com [email protected] Henkel Belgium Avenue du Port - Havenlaan 16 1080 Brussels Tel. 02 / 421 27 11 Fax. 02 / 420 70 25 http://www.henkel.be [email protected] Hubo Koralenhoeve 35 2160 Wommelgem Tel. 03 / 541 74 29 Fax. 03 / 541 76 00 http://www.hubo.be [email protected] ING Belgium Avenue Marnixlaan 24 1000 Brussels Tel. 02 / 547 62 50 Fax. 02 / 547 62 95 http://www.ing.be [email protected] Kapaza Sint-Katarinastraat 52 1831 Diegem http://www.kapaza.be [email protected] Kinepolis Group Belgium Moutstraat 132-146 9000 Gent Tel. 09 / 241 00 00 Fax. 09 / 241 00 01 http://www.kinepolis.com [email protected] Mediadis Rue Saint-Denis Sint Denisstraat 282 1190 Brussels Tel. 02 / 340 68 85 Fax. 02 / 340 68 86 http://www.mediadis.com [email protected] Monster Belgium Medialaan 28B 1800 Vilvoorde Tel. 02 / 753 11 00 Fax. 02 / 753 11 11 http://www.monster.be [email protected] KPN Mobile International Rue Neerveldstraat 105 1200 Brussels Tel. 0484 / 00 66 91 Fax. 0484 / 00 72 22 http://www.KPNGroup.be Mobistar Avenue Reyerslaan 70 1030 Brussels Tel. 02 / 745 71 11 Fax. 02 / 745 70 00 http://www.mobistar.be [email protected] Loterie Nationale Rue Belliard 25-33 Belliardstraat 25-33 1040 Brussels Tel. 02 / 238 45 11 http://www.nationale-loterij.be [email protected] Nestlé Belgilux Rue de Birminghamstraat 221 1070 Brussels Tel. 02 / 529 52 52 Fax. 02 / 529 56 00 http://www.nestle.be [email protected] Mastercard Europe Chaussée de Tervuren 198A 1410 Waterloo Tel. 02 / 352 51 11 Fax. 02 / 352 58 07 http://www.mastercard.com [email protected] Netmedia Europe / Promobutler Centrum Zuid 1527d 3530 Houthalen Tel. 011 / 24 69 80 Fax. 011 / 24 69 89 http://www.promobutler.be [email protected] 115 Total Belgium Rue du Commerce - Handelsstraat 93 1040 Brussels Tel. 02 / 288 99 33 Fax. 02 / 288 32 60 http://www.total.be [email protected] Rabobank.be Uitbreidingstraat 86 bus 3 2600 Antwerpen Tel. 03 / 289 28 88 Fax. 03 / 281 21 54 http://www.rabobank.be [email protected] Toyota Belgium Avenue du Japon, 51 1420 Braine L’Alleud Tel. 02 / 386 72 11 Fax. 02 / 386 75 40 http://www.toyota.be [email protected] Renault BeLux Avenue W.A. Mozartlaan 20 1620 Drogenbos Tel. 02 / 334 76 11 Fax. 02 / 334 76 12 http://www.renault.be [email protected] Unibet.com 1 Hartfield Road 4th Floor UK SW 193 RU London Tel. 09 / 240 77 00 Fax. 09 / 240 77 09 http://www.unibet.com [email protected] Telenet Liersesteenweg 4 2800 Mechelen Tel. 015 / 33 30 00 Fax. 015 / 33 39 99 http://www.telenet.be [email protected] Thomas Cook Belgium Tramstraat 65 9050 Zwijnaarde Tel. 09 / 241 16 10 Fax. 09 / 241 16 81 http://www.thomascook.be [email protected] 116 Unilever Belgium Bld de l’Humanité 292 Humaniteitslaan 292 1190 Brussels Tel. 02 / 333 66 66 Fax. 02 / 333 63 33 http://www.unilever.be [email protected] Creative / Multimedia Agency Fax. 016 / 30 85 69 http://www.boondoggle.eu [email protected] A.C. Arrow Communications Avenue Brugmannlaan 12A 1060 Brussels Tel. 02 / 344 24 34 Fax. 02 / 343 36 91 http://www.acarrow.com [email protected] Cherry and Cake Avenue Van Volxemlaan 313 1190 Brussels Tel. 02 / 340 02 10 Fax. 02 / 343 50 46 http://www.cherryandcake.eu [email protected] Adhese Sint-Pietersnieuwstraat 132 C 9000 Gent Tel. 09 / 329 57 67 Fax. 09 / 223 38 08 http://www.adhese.com [email protected] Comith 455 NV Brusselsbaan 77-79 1790 Affligem Tel. 053 / 64 54 64 Fax. 053 / 64 54 99 http://www.jona.be [email protected] Amphion Museumstraat 31-33 2000 Antwerpen Tel. 03 / 290 54 19 Fax. 03 / 290 54 19 http://www.amphion.be [email protected] creaxial Rue de Bruxelles 48-50 1300 Wavre Tel. 010 / 45 54 57 Fax. 010 / 45 97 47 http://www.creaxial.net [email protected] BBC Veldkant 37 2550 Kontich Tel. 03 / 451 00 00 Fax. 03 / 458 45 05 http://www.bbc.be [email protected] Cyberwork Rue de l’Intendant 262 Opzichterstraat 262 1080 Brussels Tel. 02 / 426 38 02 Fax. 02 / 426 92 99 http://www.cyberwork.be [email protected] Boondoggle Vaartkom 31/09 3000 Leuven Tel. 016 / 30 85 50 Creative / Multimedia Agency Pioneer Europe Keetberglaan 1 9120 Melsele Tel. 03 / 570 05 85 Fax. 03 /570.05.11 http://www.pioneer.be [email protected] DG Consult Poeldreef 72 2950 Kapellen 117 Tel. 0476 / 63 50 95 Fax. 03 / 293 53 36 http://www.dgconsult.be [email protected] Dreammachine Rue de la Bruyère Saint-Martin, 12 1320 Tourinnes-la-Grosse Tel. 010 / 86 12 42 http://www.dreammachine.be [email protected] Duval Guillaume Bld d’Anvers 40 Antwerpselaan 40 1000 Brussels Tel. 02 / 412 08 88 Fax. 02 / 412 08 58 http://www.duvalguillaume.com [email protected] Ebuco Digital Productions Rue des Francs 79 Frankenstraat 79 1040 Brussels Tel. 02 / 793 34 52 Fax. 02 / 793 34 51 http://www.ebuco.eu [email protected] EmailGarage (LUON) Brusselsesteenweg 560 3090 Overijse Tel. 02 / 658 29 50 Fax. 02 / 686 00 19 http://www.emailgarage.com [email protected] Emakina Group Rue Middelbourgstraat 64 A 118 1170 Brussels Tel. 02 / 400 40 00 Fax. 02 / 400 40 01 http://www.emakina.com [email protected] Eyeplay Rue de Ruy 41 4400 Flemalle Tel. 02 / 454 59 47 Fax. 02 / 520 65 90 http://www.eyeplay.be [email protected] Euro RSCG 4D Rue du Doyenné 58 Dekenijstraat 58 1180 Brussels Tel. 02 / 348 38 00 Fax. 02 / 347 59 11 http://www.eurorscg.be [email protected] Creative/Multimedia Agency FAMOUS Rue de l’agrafe 68/70 Gespstraat 68/70 1070 Brussels Tel. 02 / 411 35 45 Fax. 02 / 411 84 48 http://www.famous.be [email protected] GERMAINE / Gonzales De Burburestraat 6 - 8 2000 Antwerpen Tel. 03 / 216 30 03 Fax. 03 / 260 94 23 http://www.germaine.be [email protected] Head Office Fonteinstraat 1A 3000 Leuven Tel. 016 / 21 32 21 Fax. 016 / 21 32 22 http://www.headoffice.be [email protected] ONE Agency Antoon Catriestraat 1A 9031 Drongen Tel. 09 / 216 81 11 Fax. 09 / 217 00 38 http://www.one-agency.be [email protected] Kunstmaan Tervuursevest 362 bus 1 3000 Leuven Tel. 016 / 30 07 80 Fax. 016 / 30 07 89 http://www.kunstmaan.be [email protected] Oxalis Chaussée de Nivelles 83 1420 Braine-L’Alleud Tel. 02 / 376 43 31 Fax. 02 / 376 48 91 www.oxalis.be [email protected] LBi Belgium Bd du Souverain 191 - Vorstlaan 1160 Brussels Tel. 02 / 706 05 40 Fax. 02 / 706 05 69 http://www.lbigroup.be [email protected] PROPHET Dendermondestraat 44/1 2018 Antwerpen Tel. 03 / 216 16 60 Fax. 03 / 216 16 70 http://www.prophet.be [email protected] McCann Erickson I. Vandammestraat 5-7 D 1560 Hoeilaart Tel. 02 / 674 13 11 Fax. 02 / 674 13 00 http://www.mccann.be [email protected] Proximity BBDO Rue de l’Escaut 122 Scheldestraat 122 1080 Brussels Tel. 02 / 421 23 40 Fax. 02 / 421 22 04 www.proximity.bbdo.be [email protected] Ogilvy Interactive Boulevard de l’Impératrice 13 Keizerinlaan 13 1000 Brussels Tel. 02 / 545 65 65 Fax. 02 / 545 65 99 http://www.ogilvy.be [email protected] Qwentes Rue du Marteau – Hamerstraat 81 1000 Brussels Tel. 02 / 235 20 35 Fax. 02 / 280 07 74 http://www.qwentes.be [email protected] 119 The Reference Stapelplein 70, bus 201 9000 Gent Tel. 09 / 234 05 36 Fax. 09 / 234 05 37 http://www.reference.be [email protected] Saatchi and Saatchi Avenue Rogier 20 Rogierlaan 20 1030 Brussels Tel. 02 / 247 17 11 Fax. 02 / 247 17 71 http://www.saatchi.be [email protected] These Days Karel Oomsstraat 47 B 2018 Antwerpen Tel. 03 / 286 44 50 Fax. 03 / 286 44 51 http://www.thesedays.be [email protected] Strategie Rue Grand Aaz 31 4680 Hermee Tel. 04 / 229 19 19 Fax. 04 / 229 19 01 www.strategie.be [email protected] The Creative Stores Avenue de Jette 120 Jetselaan 120 1090 Brussels Tel. 02 / 256 08 91 Fax. 02 / 256 08 92 http://www.thecreativestores.com [email protected] The Parking Lot Schapulierstraat 14 1400 Vilvoorde Tel. 02 / 305 49 36 http://www.theparkinglot.com [email protected] 120 Tagora Rue de la Consolation 70 Trooststraat 70 1030 Brussels Tel. 02 / 890 90 00 Fax. 02 / 890 90 99 http://www.tagora.com [email protected] TEQUILA\Agency.com Rue Haute 139 - Hoogstraat 139 1000 Brussels Tel. 02 / 789 39 39 Fax. 02 / 789 39 40 http://www.tbwagroup.com [email protected] tmp.adcomms De Kleetlaan 5 box 12 1831 Diegem Tel. 02 / 723 95 33 Fax. 02 / 723 95 57 http://www.adcomms.be [email protected] Walking Men Rue du Vieux Marché aux Grains - Oude Graanmarkt 46 1000 Brussels Tel. 02 / 412 02 52 Fax. 02 / 241 14 246 http://www.walkingmen.com [email protected] Wanabe Drève Richelle 161 - Building L3 1410 Waterloo Tel. 02 / 357 52 00 Fax. 02 / 357 52 09 http://www.wanabe.be [email protected] Media Agency Planning A.C. Arrow Communications Avenue Brugmannlaan 12A 1060 Brussels Tel. 02 / 344 24 34 Fax. 02 / 343 36 91 http://www.acarrow.com [email protected] Emakina Group Rue Middelbourgstraat 64 A 1170 Brussels Tel. 02 / 400 40 00 Fax. 02 / 400 40 01 http://www.emakina.com [email protected] FastBridge (a company of Mediabrands Belgium) Place des Maïeurs - Meiersplein 2 1150 Brussels Tel. 02 / 464.93.60 Fax. 02/ 464.63.69 http://www.fastbridge.be [email protected] Havas Digital Rue Maurice Charlent 53 Maurice Charlentstraat 53 1160 Brussels Tel. 02 / 349 15 60 Fax. 02 / 349 15 70 http://www.havasdigital.com [email protected] Media Agency Planning Republica Heirstraat 12 3630 Maasmechelen Tel. 089 / 77 14 15 Fax. 089 / 77 14 15 http://www.republica.be [email protected] Isobar Chée de la Hulpe 189 Terhulpsesteenweg 189 1170 Brussels Tel. 02 / 663 51 11 Fax. 02 / 663.51.49 http://www.isobar-belgium.be [email protected] MediaCom Bld de la Woluwe 56/3 Woluwedal 56/3 1200 Brussels Tel. 02 / 773 17 14 Fax. 02 / 771 11.04 http://www.mediacomeurope.com [email protected] Mediaedge:CIA Rue de Stallestraat 65 1180 Brussels Tel. 02 / 333 09 00 Fax. 02 / 332 20 02 http://www.mediaedgecia.be [email protected] 121 OMD Belgium Rue Charles Lemairestraat 1 1160 Brussels Tel. 02 / 661 06 63 Fax. 02 / 678 25 99 http://www.omd.com [email protected] Seven Zorgvliet 17 2860 Sint-Katelijne-Waver Tel. 015 / 45 17 77 Fax. 015 / 21 74 72 http://www.sevenproductions.be [email protected] Space Avenue Tedesco 41 - Tedescolaan 41 1160 Brussels Tel. 02 / 663 57 30 Fax. 02 / 675 91 20 http://www.space.be [email protected] These Days Karel Oomsstraat 47 B 2018 Antwerpen Tel. 03 / 286 44 50 Fax. 03 / 286 44 51 http://www.thesedays.be [email protected] 122 Universal Media I. Vandammestraat 5-7B 1560 Hoeilaart Tel. 02 / 676 11 11 Fax. 02 / 675 23 97 http://www.umww.com [email protected] ZenithOptimedia Belgium Clos Lucien Outers 11-21 1160 Brussels Tel. 02 / 716 01 20 Fax. 02 / 725 85 89 http://www.zenithoptimedia.be [email protected] Publisher / Portal Actu 24 Les Editions de l’Avenir (Groupe Corelio) Route de Hannut 38 5004 Bouge Tel. 081 / 24 88 11 Fax. 081 / 22 27 17 http://www.actu24.be [email protected] AutoScout 24 Belgium Bld Paepsemlaan 20 1070 Brussels Tel. 02 / 559 00 00 Fax. 02 / 527 96 31 http://www.autoscout24.be [email protected] BE ON WEB Avenue du Col-Vert - Groenkraaglaan3 1170 Brussels Tel. 02 / 675 40 00 Fax. 02 / 675 35 94 http://www.beonweb.eu [email protected] Belgacom Skynet Avenue Roi Albert II, 27 Koning Albert II-laan, 27 1030 Brussels Tel. 02 / 202 47 30 Fax. 02 / 202 46 80 http://www.skynet.be [email protected] Best of Publishing Rue du Belvédèrestraat 28 1050 Brussels Tel. 02 / 349 35 50 Fax. 02 / 645 34 87 http://www.digimedia.be [email protected] Concentra Herckenrodesingel 10 3500 Hasselt Tel. 011 / 878.111 Fax. 011 / 878.204 http://www.hbvl.be http://www.gva.be http://www.hebbes.be http://www.koopjeskrant.be http://www.jannonce.be [email protected] Corelio A. Gossetlaan 30 1702 Groot-Bijgaarden Tel. 02 / 467 22 11 http://www.standaard.be http://www.nieuwsblad.be http://www.jobat.be http://www.vakantiegids.be [email protected] De Persgroep Publishing Brusselsesteenweg 347 1730 Asse Tel. 02 / 454 22 16 Fax. 02 / 454 27 37 http://www.persgroep.be [email protected] Publisher / Portal Mindshare Chee de Wavre 1789 B18 Waversesteenweg 1789 B18 1160 Brussels Tel. 02 / 678 24 42 Fax. 02 / 678 24 00 http://www.mindshareworld.com [email protected] Express.be Chée de la Hulpe 150 Terhulpsesteenweg 150 1170 Brussels Tel. 02 / 647 92 35 Fax. 02 / 705 27 78 http://www.express.be [email protected] Google Belgium Rue des Colonies - Kolonienstraat 11 1000 Brussels Tel. 0031/20 799 7640 Fax. 0031/20 524 8150 http://www.google.be [email protected] I.P.M. S.A. Rue de Francs - Frankenstraat 79 1040 Brussels Tel. 02 / 211 27 42 Fax. 02 / 211 28 20 http://www.saipm.com [email protected] Kluwer - PUB Motstraat 30 2800 Mechelen 123 Media Marketing Rue de Stallestraat 70-82 1180 Brussels Tel. 02 333 07 00 Fax. 02 332.05.98 http://www.mm.be [email protected] Minoc Business Press Parklaan 22 bus 10 2300 Turnhout Tel. 014 / 46 23 00 Fax. 014 / 46 23 66 http://www.smartbiz.be http://www.zdnet.be [email protected] pebblemedia Schaliënhoevedreef 20/c 2800 Mechelen Tel. 015 / 27 56 54 Fax. 015 / 21 18 92 http://www.pebblemedia.be [email protected] Produpress Avenue Général Dumonceau 56 Generaal Dumonceaulaan 56 1190 Brussels Tel. 02 / 333 32 11 02 / 333 32 10 http://www.immoweb.be http://www.automagazine.be [email protected] 124 Rossel et Cie Rue Royale - Koningsstraat 100 1000 Brussels Tel. 02 / 225 52 01 Fax. 02 / 225 69 15 http://www.lesoir.be [email protected] SBS Belgium Fabrieksstraat 55 1930 Zaventem Tel. 02 / 715 11 50 Fax. 02 / 720 70 96 http://www.vt4.be www.vijftv.be [email protected] RTBF Bld A. Reyerslaan 52 - B. BRR024 1044 Brussels Tel. 02 / 737 28 43 Fax. 02 / 737 27 30 http://www.rtbf.be [email protected] Skyregie 37 bis Rue Greneta F – 75002 Paris Tel. +33 1 44 88 81 62 Fax. +33 1 40 13 92 51 http://www.skyrock.com/ [email protected] RTL Digital Avenue Jacques 2 Georginlaan 2 1030 Brussels Tel. 02 / 337 62 11 Fax. 02 / 679 52 39 http://www.ipb.be [email protected] Truvo Belgium De Keyserlei 5 bus 7 2018 Antwerpen Tel. 078 / 15 15 25 Fax. 078 / 15 43 05 http://www.truvo.be [email protected] Roularta Media Meiboomlaan 33 8800 Roeselare Tel. 051 / 26 61 11 Fax. 051 / 26 68 66 http://www.roularta.be [email protected] Sanoma Mag. Belg. Telecomlaan 5-7 1831 Diegem Tel. 02 / 776 22 11 Fax. 02 / 776 23 16 http://www.sanoma-magazines.be [email protected] Vacature-References Interactive Pontbeekstraat 4 1702 Groot-Bijgaarden Tel. 02 / 481 15 09 Fax. 02 / 481 15 05 htttp://www.vacature.com http://www.references.be http://www.jobscareer.be [email protected] VRT Avenue Auguste Reyers 52 Auguste Reyers laan 52 1043 Brussels Tel. 02 / 741 31 11 Fax. 02 / 741 52 00 http://www.vrt.be [email protected] Sales Houses Tel. 015 / 36 13 12 Fax. 015 / 36 18 99 http://www.pub.be http://www.kluwerregie.be [email protected] Sales Houses Belgacom Skynet Avenue Roi Albert II 27 Koning Albert II-laan, 27 1030 Brussels Tel. 02 / 202 47 30 Fax. 02 / 202 46 80 http://www.skynet.be [email protected] Be Media Groep Rijnkaai 101 - Hangar 26-27 2000 Antwerpen Tel. 03 / 212 10 50 Fax. 03 / 212 10 60 http://www.bemedia.be [email protected] BEWEB Avenue Léopold II laan 170 1080 Brussels Tel. 02 / 423 55 60 Fax. 02 / 423 55 79 http://www.beweb.com [email protected] Concentra Herckenrodesingel 10 3500 Hasselt Tel. 011 / 878.111 Fax. 011 / 878.204 http://www.hbvl.be http://www.gva.be http://www.hebbes.be http://www.koopjeskrant.be 125 http://www.jannonce.be [email protected] Corelio A. Gossetlaan 30 1702 Groot-Bijgaarden Tel. 02 / 467 22 11 http://www.standaard.be http://www.nieuwsblad.be http://www.jobat.be http://www.vakantiegids.be [email protected] De Persgroep Publishing Brusselsesteenweg 347 1730 Asse Tel. 02 / 454 22 16 Fax. 02 / 454 27 37 http://www.persgroep.be [email protected] Hi-Media Belgium Avenue des Volontaires 19 Vrijwilligerslaan 19 1160 Brussels Tel. 02 / 513 34 31 Fax. 02 / 502 40 24 http://www.hi-media.be [email protected] 126 1831 Diegem http://www.kapaza.be [email protected] Kluwer - PUB Motstraat 30 2800 Mechelen Tel. 015 / 36 13 12 Fax. 015 / 36 18 99 http://www.pub.be en www.kluwerregie.be [email protected] LikeOnlineMedia Industriepark-Drongen 14/104 9031 Drongen Tel. 09 / 245 41 00 Fax. 09 / 245 41 01 http://www.likeonlinemedia.be [email protected] Microsoft Advertising Bayreuth Building Da Vincilaan 3 1935 Zaventem Tel. 02 / 704 31 26 Fax. 02 / 704 35 35 http://advertising.microsoft.be [email protected] 1800 Vilvoorde Tel. 02 / 255.66.11 Fax. 02 / 253.32.95 http://www.paratel.be [email protected] 8800 Roeselare Tel. 051 26 61 11 Fax. 051 26 68 66 http://www.roularta.be [email protected] pebblemedia Schaliënhoevedreef 20/c 2800 Mechelen Tel. 015 / 27 56 54 Fax. 015 / 21 18 92 http://www.pebblemedia.be [email protected] Sanoma Mag. Belg. Telecomlaan 5-7 1831 Diegem Tel. 02 / 776 22 11 Fax. 02 / 776 23 16 http://www.sanoma-magazines.be [email protected] Publicitas Lozenberg 23 1932 Zaventem Tel. 02 / 639 84 20 Fax. 02 / 639 84 30 http://www.publicitas.com/belgium [email protected] Skyregie 37 bis Rue Greneta F – 75002 Paris Tel. +33 1 44 88 81 62 Fax. +33 1 40 13 92 51 http://www.skyrock.com/ [email protected] R.M.B. Rue Colonel Bourg - Kolonel Bourgstraat 133 1140 Brussels Tel. 02 / 730 44 40 Fax. 02 / 730 47 16 http://www.rmb.be [email protected] Testnet Online Advertising Frankrijklei 107 2000 Antwerpen Tel. 03 / 213 04 59 Fax. 03 / 213 04 19 http://www.testnet.be [email protected] TradeDoubler Koningin Astridplein 41-42 2000 Antwerpen http://www.tradedoubler.be [email protected] I.P.M. S.A. Rue des Francs - Frankenstraat 79 1040 Brussels Tel. 02 / 211 27 42 Fax. 02 / 211 28 20 http://www.saipm.com [email protected] Minoc Business Press Parklaan 22 bus 10 2300 Turnhout Tel. 014 / 46 23 00 Fax. 014 / 46 23 66 http://www.smartbiz.be http://www.zdnet.be [email protected] Radionomy Rue Theodore Verhaegen 196 Theodore Verhaegenstraat 196 1060 Brussels Tel. 02 / 526 20 50 http://www.radionomy.com [email protected] Kapaza Sint-Katarinastraat 52 Paratel Medialaan 1 Roularta Media Meiboomlaan 33 Trustmedia Avenue du Port - Havenlaan 86 C bus 202 1000 Brussels Tel. 02 / 422 05 08 127 Fax. 02/ 422 05 10 http://www.trustmedia.be [email protected] Utarget European Networks Zuidplein 36 NL – 1077 XV Amsterdam Tel. 0031 0 20 799 7718 Fax. 0031 0 20 799 7801 www.utarget.be [email protected] VAR Tollaan 107b bus 3 1932 Sint Stevens Woluwe Tel. 02 / 716 34 03 Fax. 02 / 725 39 77 http://www.var.be [email protected] Services Ad Serving and Ad Operations S²Media Rue des Palais - Paleizenstraat 44 1030 Schaerbeek Tel. 02 / 223 11 27 Fax. 02 / 233 31 07 http://www.s2media.be [email protected] Adhese Sint-Pietersnieuwstraat 132 C 9000 Gent Tel. 09 / 329 57 67 Fax. 09 / 223 38 08 http://www.adhese.com [email protected] 128 Consultancy Adforce Rue Antoine Dansaert 18 / 7 Antoine Dansaertstraat 18 / 7 1000 Brussels Tel. 02 / 511 56 69 Fax. 02 / 402 75 89 http://www.adforce.be [email protected] A.C. Arrow Communications Avenue Brugmannlaan 12A 1060 Brussels Tel. 02 / 344 24 34 Fax. 02 / 343 36 91 http://www.acarrow.com [email protected] Delhaize Group Rue Osseghemstraat 53 1080 Brussels Tel. 02 / 412 21 11 Fax. 02 / 412 21 94 http://www.delhaize.be [email protected] FairEtail Boomsesteenweg 690 2610 Wilrijk Tel. 03 / 303 05 50 Fax. 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Keizer Karellaan 576 1082 Brussels Tel. 02 / 481 81 22 Fax. 02 / 481 82 72 http://www.dnb.com/be [email protected] Oxalis Chaussée de Nivelles 83 1420 Braine-L’Alleud Tel. 02 / 376 43 31 Fax. 02 / 376 48 91 www.oxalis.be [email protected] Citobi Rue de Clairvaux 8 1348 Louvain-La-Neuve Tel. 010 / 45 85 14 Fax. 010 / 45 85 23 http://www.citobi.com [email protected] Webvertising/Games EmailGarage (LUON) Brusselsesteenweg 560 3090 Overijse Tel. 02 / 658 29 50 Fax. 02 / 686 00 19 http://www.emailgarage.com [email protected] SAS Hertenbergstraat 6 3080 Tervueren Tel. 02 / 766 07 00 Fax. 02 / 760 07 77 http://www.sas.com/belux [email protected] Cronos Veldkant 35D 2550 Kontich Tel. 03 / 450 80 38 Fax. 03 / 450 80 39 http://www.cronos.be [email protected] Epona Avenue du Forumlaan 17 B18 1020 Brussels Tel. 02 / 262 16 14 Fax. 02 / 262 21 64 http://www.epona.be [email protected] SPSS Buro & Design Center Heizel Esplanade B38 1020 Brussels Tel. 02 / 474 03 60 Fax. 02 / 474 03 63 http://www.spss.com/be [email protected] De Post - La Poste Centre Monnaie - Muntcentrum 1000 Brussels Tel. 02 / 226 21 11 http://www.post.be [email protected] Gowie Avenue G.Demylaan 57 1160 Brussels Tel. 02 / 333 81 53 Fax. 02 / 245 25 55 http://www.optin-solution.be [email protected] DataBase Management Delta Park, Weihoek 1 1930 Nossegem Tel. 02 / 240 94 20 Fax. 02 / 245 42 86 http://www.databasemanagement.be Head Office Fonteinstraat 1A 3000 Leuven Tel. 016 / 21 32 21 Fax. 016 / 21 32 22 Selligent Lambroekstraat 5A 1831 Diegem Tel. 02 / 788 23 50 Fax. 02 / 788 23 59 http://www.selligent.com [email protected] Strategie Rue Grand Aaz 31 4680 Hermee Tel. 04 / 229 19 19 131 Fax. 04 / 229 19 01 www.strategie.be [email protected] TEQUILA\Agency.com Rue Haute 139 Hoogstraat 139 1000 Brussels Tel. 02 / 789 39 39 Fax. 02 / 789 39 40 http://www.tbwagroup.com [email protected] WDM Belgium Allée de la Recherche 65 Researchdreef 65 1070 Brussels Tel. 02 / 555 94 44 Fax. 02 / 521 12 00 http://www.wdmbelgium.be [email protected] E-Commerce 132 eBay Belgium Avenue Louise 120 Louizalaan 120 1050 Brussels Tel. 02 / 788 97 00 Fax. 02 / 788 97 50 http://www.ebay.be [email protected] Natch Brandstraat 16 9160 Lokeren Tel. 09 / 340 66 76 Fax. 09 / 340 66 86 http://www.natch.be [email protected] Mastercard Europe Chaussée de Tervuren 198A 1410 Waterloo Tel. 02 / 352 51 11 Fax. 02 / 352 58 07 http://www.mastercard.com [email protected] Antidot Rue du Grand Duc 13 Groothertogstraat 13 1040 Brussels Tel. 02 / 641 13 90 Fax. 02 / 640 04 41 http://www.antidot.com [email protected] Lodestar Zuidstationstraat 38 9000 Gent Tel. 09 / 235 82 82 Fax. 09 / 235 82 83 http://www.lodestar.be [email protected] Combell Skaldenstraat 121 9042 Gent Tel. 09 / 218 79 79 Fax. 09 / 218 79 78 http://www.combell.com [email protected] Cronos Veldkant 35D 2550 Kontich Tel. 03 / 450 80 38 Fax. 03 / 450 80 39 http://www.cronos.be [email protected] E-Mail Marketing Artoos - The Marcom Factory Oudestraat 19 1910 Kampenhout Tel. 016 / 60 00 85 Fax. 016 / 60 47 90 http://www.artoos.com/marcomfactory [email protected] CAP47 Tumulusstraat 44 8800 Roeselare Tel. 051 / 252 032 Fax. 011 / 845 679 http://www.cap47.be [email protected] DataBase Management Delta Park, Weihoek 1 1930 Nossegem Tel. 02 / 240 94 20 Fax. 02 / 245 42 86 http://www.databasemanagement.be [email protected] DG Consult Poeldreef 72 2950 Kapellen Tel. 0476 / 63 50 95 Fax. 03 / 293 53 36 http://www.dgconsult.be [email protected] e-Zen Bautersemstraat 1 2800 Mechelen Tel. 015 / 34 78 40 http://www.e-zen.be [email protected] EmailGarage (LUON) Brusselsesteenweg 560 3090 Overijse Tel. 02 / 658 29 50 Fax. 02 / 686 00 19 http://www.emailgarage.com [email protected] Emailvision Boulevard de la Woluwe 60 Woluwedal 60 1200 Brussels Tel. 02 / 761 75 75 Fax. 02 / 344 20 86 http://www.emailvision.com [email protected] Gowie Avenue G.Demy 57 1160 Brussels Tel. 02 / 333 81 53 Fax. 02 / 245 25 55 http://www.optin-solution.be [email protected] Head Office Fonteinstraat 1A 3000 Leuven Tel. 016 / 21 32 21 Fax. 016 / 21 32 22 http://www.headoffice.be [email protected] I-consulting Av. Victor Hugo 7 1420 Braine-L’Alleud Tel. 02 / 351 22 89 Fax. 02 / 351 22 95 http://www.ptg.be [email protected] 133 Mailmate Kattestraat 11 1741 Wambeek Tel. 0487 18 34 88 Fax. 016 48 82 72 http://www.mailmate.be [email protected] Selligent Lambroekstraat 5A 1831 Diegem Tel. 02 / 788 23 50 Fax. 02 / 788 23 59 http://www.selligent.com [email protected] Tagora Rue de la Consolation - Trooststraat 70 1030 Brussels Tel. 02 / 890 90 00 Fax. 02 / 890 90 99 http://www.tagora.com [email protected] TEQUILA\Agency.com Rue Haute 139 Hoogstraat 139 1000 Brussels Tel. 02 / 789 39 39 Fax. 02 / 789 39 40 http://www.tbwagroup.com [email protected] WDM Belgium Allee de la Recherche 65 Researchdreef 65 1070 Brussels Tel. 02 555 94 44 Fax. 02 521 12 00 http://www.wdmbelgium.be 134 [email protected] iDTV Alcatel-Lucent Copernicuslaan 50 2018 Antwerpen Tel. 03 / 240 40 11 Fax. 03 / 240 99 99 www.alcatel-lucent.com [email protected] Belgacom Skynet Avenue Roi Albert II 27 Koning Albert II-laan 27 1030 Brussels Tel. 02 / 202 47 30 Fax. 02 / 202 46 80 http://www.skynet.be [email protected] Ebuco Digital Productions Rue des Francs 79 Frankenstraat 79 1040 Brussels Tel. 02 / 793 34 52 Fax. 02 / 793 34 51 http://www.ebuco.eu [email protected] Paratel Medialaan 1 1800 Vilvoorde Tel. 02 / 255.66.11 Fax. 02 / 253.32.95 http://www.paratel.be [email protected] pebblemedia Schaliënhoevedreef 20/c 2800 Mechelen Tel. 015 / 27 56 54 Fax. 015 / 21 18 92 http://www.pebblemedia.be [email protected] RTL Digital Avenue Jacques 2 Georginlaan 2 1030 Bruxelles Tel. 02 / 337 62 11 Fax. 02 / 679 52 39 http://www.ipb.be [email protected] SBS Belgium Fabrieksstraat 55 1930 Zaventem Tel. 02 / 715 11 50 Fax. 02 / 720 70 96 http://www.vt4.be http://www.vijftv.be [email protected] The Creative Stores Avenue de Jette 120 Jetselaan 120 1090 Brussels Tel. 02 / 256 08 91 Fax. 02 / 256 08 92 http://www.thecreativestores.com [email protected] Zappware Via Media 4 3500 Hasselt Tel. 011 / 71 23 30 Fax. 011 / 71 23 31 http://www.zappware.com [email protected] Legal Services Altius Tour & Taxis Avenue du Port 86C - B.414 Havenlaan 86C - B.414 1000 Brussels Tel. 02 / 426 14 14 Fax. 02 / 426 20 30 http://www.altius.com [email protected] Bird and Bird Avenue d’Auderghem 22-28 Oudergemlaan 22-28 1040 Brussels Tel. 02 / 282 60 00 Fax. 02 / 282 60 11 http://www.twobirds.com [email protected] Crowell & Moring Rue Royale - Koningsstraat 71 1000 Brussels Tel. 02 / 282 18 49 Fax. 02 / 230 63 99 http://www.crowell.com [email protected] KOAN Legal Strategies Bld du Souverain - Vorstlaan 100 1170 Brussels Tel. 02 / 566 90 00 Fax. 02 / 566 90 10 http://www.koan.be [email protected] Ulys Avenue de la Couronne 224 Kroonlaan 224 135 1050 Brussels Tel. 02 / 340 88 10 Fax. 02 / 345 35 80 http://www.ulys.net [email protected] Market Research ivox Karel van Lotharingenstraat 4 3000 Leuven Tel. 016 / 22 62 14 Fax. 016 / 22 62 18 http://www.ivox.be [email protected] InSites Consulting Evergemsesteenweg 195 9032 Gent-Wondelgem Tel. 09 / 269 15 00 Fax. 09 / 269 16 00 http://www.insites.be [email protected] MediaXim Bld du Souverain 191 Vorstlaan 191 1160 Brussels Tel. 02 / 790 29 00 Fax. 02 / 790 29 02 http://www.mediaxim.com [email protected] Psilogy Amerikalei 200/0.2 2000 Antwerpen Tel. 03 / 244 19 00 Fax. 03 / 244 19 09 http://www.psilogy.com [email protected] 136 Mobile Marketing Alcatel-Lucent Copernicuslaan 50 2018 Antwerpen Tel. 03 / 240 40 11 Fax. 03 / 240 99 99 www.alcatel-lucent.com [email protected] BlueTalk Derbystraat 367 9051 Gent Tel. 09 / 242 99 26 Fax. 09 / 282 01 29 www.bluetalk.be [email protected] Belgacom Proximus Rue du Progrès 55 Vooruitgangstraat 55 1210 Brussels Tel. 02 / 205 40 00 Fax. 02 / 205 21 12 http://www.proximus.be [email protected] Eyeplay Rue de Ruy 41 4400 Flemalle Tel. 02 / 454 59 47 Fax. 02 / 520 65 90 http://www.eyeplay.be [email protected] Emailvision Boulevard de la Woluwe 60 Woluwedal 60 1200 Brussels Tel. 02 761 75 75 Fax. 02 / 344 20 86 http://www.emailvision.com [email protected] KPN Mobile International Rue Neerveldstraat 105 1200 Brussels Tel. 0484 / 00 66 91 Fax. 0484 / 00 72 22 http://www.KPNGroup.be Mobistar Avenue Reyers 70 Reyerslaan 70 1030 Brussels Tel. 02 745 71 11 Fax. 02 745 70 00 http://www.mobistar.be [email protected] MobileWeb.be Rue de Verdunstraat 742 1130 Brussels Tel. 02 / 247 37 08 Fax. 02 / 247 37 01 http://www.mobileweb.be [email protected] Mobile Trend Av. des Volontaires - Vrijwilligerslaan 19 1160 Brussels Tel. 02 / 743 47 77 Fax. 02 / 218 31 41 http://www.mobiletrend.be [email protected] Microsoft Advertising Bayreuth Building Da Vincilaan 3 1935 Zaventem Tel. 02 / 704 31 26 Fax. 02 / 704 35 35 http://advertising.microsoft.be [email protected] Paratel Medialaan 1 1800 Vilvoorde Tel. 02 / 255.66.11 Fax. 02 / 253.32.95 http://www.paratel.be [email protected] Pumbby Rue Berthelotstraat 106-108 1190 Brussels Tel. 02 / 223 72 17 Fax. 02 / 218 78 39 http://www.pumbby.com [email protected] RTL Digital Avenue Jacques Georginlaan 2 1030 Brussels Tel. 02 / 337 62 11 Fax. 02 / 679 52 39 http://www.ipb.be [email protected] Selligent Lambroekstraat 5A 1831 Diegem Tel. 02 / 788 23 50 Fax. 02 / 788 23 59 http://www.selligent.com [email protected] The Creative Stores Avenue de Jette 120 Jetselaan 120 137 1090 Brussels Tel. 02 / 256 08 91 Fax. 02 / 256 08 92 http://www.thecreativestores.com [email protected] Performance Marketing Adforce Rue Antoine Dansaert 18 / 7 Antoine Dansaertstraat 18 / 7 1000 Brussels Tel. 02 / 511 56 69 Fax. 02 / 402 75 89 http://www.adforce.be [email protected] Google Belgium Rue des Colonies - Kolonienstraat 11 1000 Brussels Tel. 0031/20 799 7640 Fax. 0031/20 524 8150 http://www.google.be [email protected] DG Consult Poeldreef 72 2950 Kapellen Tel. 0476 / 63 50 95 Fax. 03 / 293 53 36 http://www.dgconsult.be [email protected] Gowie Avenue G.Demylaan 57 1160 Brussels Tel. 02 / 333 81 53 Fax. 02 / 245 25 55 http://www.optin-solution.be [email protected] Editus Luxembourg 45, rue Glesener L-4955 Luxembourg Tel. +352 49 60 51 1 Fax. +352 49 60 56 http://www.luxweb.com [email protected] Microsoft Advertising Bayreuth Building Da Vincilaan 3 1935 Zaventem Tel. 02 / 704 31 26 Fax. 02 / 704 35 35 http://advertising.microsoft.be [email protected] FairEtail Boomsesteenweg 690 2610 Wilrijk Tel. 03 / 303 05 50 Fax. 02 / 404 08 12 http://www.fairetail.be [email protected] 138 FastBridge (a company of Mediabrands Belgium) Place des Maïeurs - Meiersplein 2 1150 Brussels Tel. 02 / 464.93.60 Fax. 02/ 464.63.69 http://www.fastbridge.be [email protected] Testnet Online Advertising Frankrijklei 107 2000 Antwerpen Tel. 03 / 213 04 59 Fax. 03 / 213 04 19 http://www.testnet.be [email protected] TradeDoubler Koningin Astridplein 41-42 2000 Antwerpen http://www.tradedoubler.be [email protected] Search Marketing blue 2 purple Rue de la Consolation - Trooststraat 70 1030 Brussels Tel. 02 / 890 90 39 Fax. 02 / 890 90 18 http://www.blue2purple.com [email protected] bSeen.be Kortrijksesteenweg 214 bus 2 9830 Sint-Martens-Latem Tel. 09 / 331 55 50 Fax. 09 / 331 55 51 http://www.bseen.be [email protected] e-Zen Bautersemstraat 1 2800 Mechelen Tel. 015 34 78 40 http://www.e-zen.be [email protected] Editus Luxembourg 45, rue Glesener L-4955 Luxembourg Tel. +352 49 60 51 1 Fax. +352 49 60 56 http://www.luxweb.com [email protected] FairEtail Boomsesteenweg 690 2610 Wilrijk Tel. 03 / 303 05 50 Fax. 02 / 404 08 12 http://www.fairetail.be [email protected] FastBridge (a company of Mediabrands Belgium) Place des Maïeurs - Meiersplein 2 1150 Brussels Tel. 02 / 464.93.60 Fax. 02/ 464.63.69 http://www.fastbridge.be [email protected] Google Belgium Rue des Colonies 11 Kolonienstraat 11 1000 Brussels Tel. 0031/20 799 7640 Fax. 0031/20 524 8150 http://www.google.be [email protected] Havas Digital Rue Maurice Charlentstraat 53 1160 Brussels Tel. 02 / 349 15 60 Fax. 02 / 349 15 70 http://www.havasdigital.com [email protected] iProspect Belgium Chée de la Hulpe 189 Terhulpsesteenweg 189 1170 Brussels Tel. 02 704 49 59 Fax. 02 704 49 55 139 http://www.iprospect.be [email protected] QueroMedia De Villermontstraat 9 2550 Kontich Tel. 03 / 450.82.00 Fax. 03 / 450.82.01 http://www.queromedia.be [email protected] Truvo Belgium De Keyserlei 5 bus 7 2018 Antwerpen Tel. 078 / 15 15 25 Fax. 078 / 15 43 05 http://www.truvo.be [email protected] Social Media / Marketing Adhese Sint-Pietersnieuwstraat 132 C 9000 Gent Tel. 09 / 329 57 67 Fax. 09 / 223 38 08 http://www.adhese.com [email protected] Amphion Museumstraat 31-33 2000 Antwerpen Tel. 03 / 290 54 19 Fax. 03 / 290 54 19 http://www.amphion.be [email protected] BE ON WEB Avenue du Col-Vert 3 Groenkraaglaan 3 140 1170 Brussels Tel. 02 / 675 40 00 Fax. 02 / 675 35 94 http://www.beonweb.eu [email protected] 1030 Brussels Tel. 02 / 223 11 27 Fax. 02 / 233 31 07 http://www.s2media.be [email protected] Cherry and Cake Av. Van Volxemlaan 313 1190 Brussels Tel. 02 / 340 02 10 Fax. 02 / 343 50 46 http://www.cherryandcake.eu [email protected] Software / ICT Citobi Rue de Clairvaux 8 1348 Louvain-La-Neuve Tel. 010 / 45 85 14 Fax. 010 / 45 85 23 http://www.citobi.com [email protected] Adhese Sint-Pietersnieuwstraat 132 C 9000 Gent Tel. 09 / 329 57 67 Fax. 09 / 223 38 08 http://www.adhese.com [email protected] Combell Skaldenstraat 121 9042 Gent Tel. 09 / 218 79 79 Fax. 09 / 218 79 78 http://www.combell.com [email protected] Adobe Systems Culliganlaan 2F 1831 Diegem Tel. 02 / 416 40 00 Fax. 02 / 416 40 09 http://www.adobe.be [email protected] Cyberwork Rue de l’Intendant - Opzichterstraat 262 1080 Brussels Tel. 02 / 426 38 02 Fax. 02 / 426 92 99 http://www.cyberwork.be [email protected] Alcatel-Lucent Copernicuslaan 50 2018 Antwerpen Tel. 03 / 240 40 11 Fax. 03 / 240 99 99 http://www.alcatel-lucent.com [email protected] DigiPoint Liersesteenweg 38-B 2800 Mechelen Tel. 015 / 28 60 00 Fax. 015 / 28 60 01 http://www.digipoint.be [email protected] Antidot Rue du Grand Duc 13 Groothertogstraat 13 1040 Brussels Tel. 02 / 641 13 90 Fax. 02 / 640 04 41 http://www.antidot.com [email protected] EDATIS Belgium Avenue de Volontaires 19 Vrijwilligerslaan 19 1160 Brussels Tel. 02 / 514 78 72 Fax. 02 / 511 19 54 http://www.edatis.be [email protected] ivox Karel van Lotharingenstraat 4 3000 Leuven Tel. 016 / 22 62 14 Fax. 016 / 22 62 18 http://www.ivox.be [email protected] Nascom C-Mine 1 bus 13 3600 Genk Tel. 089 / 20 15 00 Fax. 089 / 20 15 01 www.nascom.be [email protected] Netlog Emile Braunplein 18 9000 Gent Tel. 070 / 66 07 28 Fax. 070 / 66 07 29 http://corporate.netlog.com [email protected] S²Media Rue des Palais - Paleizenstraat 44 141 Epona Avenue du Forumlaan 17 B18 1020 Brussels Tel. 02 / 262 16 14 Fax. 02 / 262 21 64 http://www.epona.be [email protected] Key-Performance Parc Einstein Chaussée du Cyclotron 6 1348 Louvain-la-Neuve Tel. 010 / 39 00 40 Fax. 010 / 39 00 01 http://www.key-performance.eu [email protected] Lodestar Zuidstationstraat 38 9000 Gent Tel. 09 / 235 82 82 Fax. 09 / 235 82 83 http://www.lodestar.be [email protected] SAS Hertenbergstraat 6 3080 Tervueren Tel. 02 / 766 07 00 Fax. 02 760 07 77 http://www.sas.com/belux [email protected] Training Vlerick Leuven Gent Management School Reep 1 9000 Gent Tel. 09 / 210 97 11 Fax. 09 / 210 97 00 142 http://www.vlerick.com [email protected] Best of Publishing Rue du Belvédèrestraat 28 1050 Brussels Tel. 02 / 349 35 50 Fax. 02 / 645 34 87 http://www.internetaddict.be [email protected] Fax. 010 / 39 00 01 www.key-performance.eu [email protected] Web Analytics LBi Belgium Bd du Souverain 191 Vorstlaan 191 1160 Brussels Tel. 02 / 706 05 40 Fax. 02 / 706 05 69 http://www.lbigroup.be [email protected] blue 2 purple Rue de la Consolation - Trooststraat 70 1030 Brussels Tel. 02 / 890 90 39 Fax. 02 / 890 90 18 http://www.blue2purple.com [email protected] Nedstat Berchemstadionstraat 78 2600 Berchem Tel. 03 / 286 68 30 Fax. 03 / 286 68 31 http://www.nedstat.be [email protected] bSeen.be Kortrijksesteenweg 214 bus 2 9830 Sint-Martens-Latem Tel. 09 / 331 55 50 Fax. 09 / 331 55 51 http://www.bseen.be [email protected] Netmagic Avenue. Hippocrates 2 Hippocrateslaan 2 1932 Sint Stevens Woluwe Tel. 02 / 762 95 35 Fax. 02 / 762 95 67 http://www.netmagic.be [email protected] e-Zen Bautersemstraat 1 2800 Mechelen Tel. 015 34 78 40 http://www.e-zen.be [email protected] Key-Performance Parc Einstein - Ch. du cyclotron, 6 1348 Louvain-la-Neuve Tel. 010 / 39 00 40 QueroMedia De Villermontstraat 9 2550 Kontich Tel. 03 / 450.82.00 Fax. 03 / 450.82.01 http://www.queromedia.be [email protected] SAS Hertenbergstraat 6 3080 Tervueren Tel. 02 / 766 07 00 Fax. 02 760 07 77 http://www.sas.com/belux [email protected] Webbuilding Antidot Rue du Grand Duc - Groothertogstraat 13 1040 Brussels Tel. 02 / 641 13 90 Fax. 02 / 640 04 41 http://www.antidot.com [email protected] Cronos Veldkant 35D 2550 Kontich Tel. 03 / 450 80 38 Fax. 03 / 450 80 39 http://www.cronos.be [email protected] Cyberwork Rue de l’Intendant 262 Opzichterstraat 262 1080 Brussels Tel. 02 / 426 38 02 Fax. 02 / 426 92 99 http://www.cyberwork.be [email protected] DigiPoint Liersesteenweg 38-B 2800 Mechelen Tel. 015 / 28 60 00 Fax. 015 / 28 60 01 http://www.digipoint.be [email protected] 143 Dreammachine Rue de la Bruyère Saint-Martin, 12 1320 Tourinnes-la-Grosse Tel. 010 / 86 12 42 http://www.dreammachine.be [email protected] Emakina Group Rue Middelbourgstraat 64 A 1170 Brussels Tel. 02 / 400 40 00 Fax. 02 / 400 40 01 http://www.emakina.com [email protected] Endrone Kleindokkaai 18 9000 Gent Tel. 09 / 233 44 04 Fax. 09 / 223 26 86 www.endrone.com [email protected] GERMAINE / Gonzales De Burburestraat 6 - 8 2000 Antwerpen Tel. 03 / 216 30 03 Fax. 03 / 260 94 23 http://www.germaine.be [email protected] I-consulting Av. Victor Hugo 7 1420 Braine-L’Alleud Tel. 02 / 351 22 89 Fax. 02 / 351 22 95 http://www.ptg.be [email protected] 144 Internet Architects Sint-Elisabethstraat 38A 2060 Antwerpen Tel. 03 / 270 16 55 Fax. 03 / 270 16 16 http://www.internetarchitects.be [email protected] PROPHET Dendermondestraat 44/1 2018 Antwerpen Tel. 03 / 216 16 60 Fax. 03 / 216 16 70 http://www.prophet.be [email protected] Kunstmaan Tervuursevest 362 bus 1 3000 Leuven Tel. 016 / 30 07 80 Fax. 016 / 30 07 89 http://www.kunstmaan.be [email protected] Uchrony Place Communale 8-9 Gemeenteplein 8-9 1160 Brussels Tel. 02 / 660 49 25 Fax. 02 / 660 81 33 http://www.uchrony.com [email protected] LBi Belgium Bd du Souverain - Vorstlaan 191 1160 Brussels Tel. 02 / 706 05 40 Fax. 02 / 706 05 69 http://www.lbigroup.be [email protected] Nascom C-Mine 1 bus 13 3600 Genk Tel. 089 / 20 15 00 Fax. 089 / 20 15 01 www.nascom.be [email protected] Ogilvy Interactive Bld de l’Impératrice 13 Keizerinlaan 13 1000 Brussels Tel. 02 / 545 65 65 Fax. 02 / 545 65 99 http://www.ogilvy.be [email protected] Walking Men Place du Vieux Marché aux Grains 46 Oude Graanmarkt 46 1000 Brussels Tel. 02 / 412 02 52 Fax. 02 / 411 42 46 http://www.walkingmen.com [email protected] Webradio Radionomy Rue Theodore Verhaegenstraat 196 1060 Brussels Tel. 02 / 526 20 50 http://www.radionomy.com [email protected] Tel. 02 / 511 56 69 Fax. 02 / 402 75 89 http://www.adforce.be [email protected] BE ON WEB Avenue du Col-Vert - Groenkraaglaan 3 1170 Brussels Tel. 02 / 675 40 00 Fax. 02 / 675 35 94 http://www.beonweb.eu [email protected] Cherry and Cake Avenue Van Volxemlaan 313 1190 Brussels Tel. 02 / 340 02 10 Fax. 02 / 343 50 46 http://www.cherryandcake.eu [email protected] Citobi Rue de Clairvaux 8 1348 Louvain-La-Neuve Tel. 010 / 45 85 14 Fax. 010 / 45 85 23 http://www.citobi.com [email protected] Webvertising / Games creaxial Rue de Bruxelles 48-50 1300 Wavre Tel. 010 / 45 54 57 Fax. 010 / 45 97 47 http://www.creaxial.net [email protected] Adforce Rue Antoine Dansaertstraat 18 / 7 1000 Brussels Dreammachine Rue de la Bruyère Saint-Martin, 12 1320 Tourinnes-la-Grosse 145 146 Tel. 010 / 86 12 42 http://www.dreammachine.be [email protected] Fax. 02 / 351 22 95 http://www.ptg.be [email protected] Fax. 02 / 280 07 74 http://www.qwentes.be [email protected] Editus Luxembourg 45, rue Glesener L-4955 Luxembourg Tel. +352 49 60 51 1 Fax. +352 49 60 56 http://www.luxweb.com [email protected] Nascom C-Mine 1 bus 13 3600 Genk Tel. 089 / 20 15 00 Fax. 089 / 20 15 01 www.nascom.be [email protected] S²Media Rue des Palais – Paleizenstraat 44 1030 Brussels Tel. 02 / 223 11 27 Fax. 02 / 233 31 07 http://www.s2media.be [email protected] Endrone Kleindokkaai 18 9000 Gent Tel. 09 / 233 44 04 Fax. 09 / 223 26 86 www.endrone.com [email protected] Netmagic Avenue Hippocrateslaan 2 1932 Sint Stevens Woluwe Tel. 02 / 762 95 35 Fax. 02 / 762 95 67 http://www.netmagic.be [email protected] Tagora Rue de la Consolation 70 Trooststraat 70 1030 Brussels Tel. 02 / 890 90 00 Fax. 02 / 890 90 99 http://www.tagora.com [email protected] Eyeplay Rue de Ruy 41 4400 Flemalle Tel. 02 / 454 59 47 Fax. 02 / 520 65 90 http://www.eyeplay.be [email protected] Netmedia Europe / Promobutler Centrum Zuid 1527d 3530 Houthalen Tel. 011 / 24 69 80 Fax. 011 / 24 69 89 http://www.promobutler.be [email protected] The Parking Lot Schapulierstraat 14 1400 Vilvoorde Tel. 02 / 305 49 36 http://www.theparkinglot.com [email protected] Havas Digital Rue Maurice Charlentstraat 53 1160 Brussels Tel. 02 / 349 15 60 Fax. 02 / 349 15 70 http://www.havasdigital.com [email protected] Ogilvy Interactive Bld de l’Impératrice - Keizerinlaan 13 1000 Brussels Tel. 02 / 545 65 65 Fax. 02 / 545 65 99 http://www.ogilvy.be [email protected] Uchrony Place Communale - Gemeenteplein 8-9 1160 Brussels Tel. 02 / 660 49 25 Fax. 02 / 660 81 33 http://www.uchrony.com [email protected] I-consulting Avenue Victor Hugo 7 1420 Braine-L’Alleud Tel. 02 / 351 22 89 Qwentes Rue du Marteau – Hamerstraat 81 1000 Brussels Tel. 02 / 235 20 35 Walking Men Place du Vieux Marché aux Grains - Oude Graanmarkt 46 1000 Brussels Tel. 02 / 412 02 52 Fax. 02 / 411 42 46 http://www.walkingmen.com [email protected] Other Ebuco Digital Productions Rue des Francs - Frankenstraat 79 1040 Brussels Tel. 02 / 793 34 52 Fax. 02 / 793 34 51 http://www.ebuco.eu [email protected] Eyewonder Herengracht 124-128 NL 1015 BT Amsterdam Tel. +31 20 79 44 880 Fax. +31 20 79 44 881 http://www.eyewonder.com [email protected] MobileWeb.be Rue Verdunstraat 742 1130 Brussels Tel. 02 / 247 37 08 Fax. 02 / 247 37 01 http://www.mobileweb.be [email protected] http://www.thecrewadvertising.com [email protected] VDAB Keizerslaan 11 1000 Brussels Tel. 02 / 506 15 21 Fax. 02 / 506 16 40 http://www.vdab.be [email protected] 147 Notes 148 149 Notes 150 151 Notes 152 153 Notes 154 155 Notes 156 157 Notes 3rd edition E-shop Expo 2010 E-shop Expo 31 March & 1 April 2010 Location: Tour & Taxis, Brussels The e-commerce event of 2010! 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