Comment créer une société au Liban?

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Comment créer une société au Liban?
Numéro Sept
Avril 2012
Publication
«CCIA-BML»
www.ccib.org.lb
ECONEWS
L’ÉCONOMIE LIBANAISE &ARABE
EDITO
L’ASCAME ou la nouvelle mission des Chambres
Mohamed Choucair
Président de la CCIA de Beyrouth et du Mont-Liban,
Président de l’ASCAME
Le 21e siècle est le siècle de l’ouvertture. Les unes après les autres,
les barrières tombent. Le monde
est entrain de devenir une seule et
même entité économique, un village
globalisé. Or, cela n’a pas toujours
été le cas.
Nous avions auparavant vécu deux
siècles où de nombreuses barrières
faisaient obstacle aux échanges,
sous couvert de
protectionnismme de l’industtrie et de l’agricculture. Mais en
réalité, c’était
dans un but fisccal. La preuve
est qu’à une
certaine époqque l’exportattion était taxée
autant que l’impportation.
Le 18e siècle d’Adam Smith et de
David Ricardo connaissait déjà pleinnement les impératifs du développpement. Le Portugal, qui a totalemment appliqué leurs théories, a fait
faillite, et leur patrie l’Angleterre,
qui les a ignorées, a fait fortune en
protégeant ses draperies.
Aujourd’hui, cette époque est révollue et les chambres de commerce
ont développé entre temps deux
grandes activités :
- La promotion et l’assistance aux
PME.
- La représentation de la communnauté des afffaires auprès
de l’État.
« Les institutions ne
se maintiennent que dans
la mesure où elles se
renouvellent par un
retour constant à leur
principe de base à leur
dynamique d’origine.»
Les chambres
de commerce sont nées pour discippliner les échanges et servir de base
à la taxe douanière ou aider à l’appplication du boycott économique ou
politique.
Le service consulaire qu’assuraient
les chambres devenait une activité
essentielle de la vie économique et
de l’organisation nationale. Et pourttant, cette pratique était une limitattion claire au développement, mais
indispensable pour protéger les inttérêts nationaux.
«C’est la devise de tout père de fammille prudent de ne pas fabriquer à
domicile ce qu’il lui coûte plus cher
à fabriquer qu’à importer. Ce qui est
raison pour un chef de famille normmal ne peut-être folie pour un grand
royaume».
La diversité
des services
que l’on peut
rendre à l’enttreprise est illimmitée et couvre
notamment un
grand nombre
de formations
professionnellles, l’accès au
financement,
le transfert de technologies, l’asssistance juridique ou comptable et
beaucoup d’autres domaines.
La Chambre de commerce de Beyrrouth et du Mont-Liban a dernièremment lancé une nouvelle initiative,
le Faro Liban, en coopération avec
le Faro Français. Il regroupe des repprésentants des administrations à
vocation économique pour réfléchir
et assister l’innovation des petites
et moyennes entreprises.
La représentation de la communautté des affaires auprès des pouvoirs
publics n’est pas moins importante,
surtout au niveau des chambres qui
groupent tous les secteurs de l’éconnomie et qui peuvent, de ce fait, limmiter les conflits.
La gestion de la Chambre de comm-
merce de Beyrouth et du Mont-Libban du conflit portant sur l’augmenttation, à titre de vie chère, réclamé
par les syndicats en période de crisse en février dernier a été particullièrement efficace pour réduire un
conflit qui risquait de s’envenimer
et de causer beaucoup de torts à
l’économie libanaise.
Dans ce contexte, se trouve l’ASCAMME (Association des Chambres de
Commerce et d’Industrie de la Médditerranée). Il lui incombe d’orientter les chambres et de les aider à
assurer le changement. Dans son
rôle de représentation, elle a lié des
relations privilégiées avec l’Union
pour la Méditerranée dont elle se
veut l’instrument économique.
Elle compte à son actif de grandes
réalisations au service des PME et
assure chaque année un grand nombbre de conférences, de workshops,
de publications et de forums. Nous
en citerons certains: «Med Invest»,
un programme initié par la Communnauté européenne pour la promottion de l’emploi à travers les pays
du Bassin méditerranéen, «Med Inddustrie», ou encore «Meda City».
DOSSIER
Comment créer une
société au Liban?
Vous êtes un étranger ou un jeune entrepreneur fraîchemm
ment sorti des bancs universitaires et vous aimeriez créer
votre propre société. Quel type de société correspond le
plus à votre projet ? Comment faire pour la créer ? A qui
s’adresser ? Pour répondre à ces questions, André Nader,
avocat, conseiller juridique de la Chambre de commerce
d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban
revient pour Econews sur les étapes à suivre et les démarcm
ches juridiques nécessaires à la création de toute nouvelle
entreprise au Liban.
1- Les entreprises
personnelles
Les commerçants
«Sont considérés comme commmerçants ceux dont la profession
consiste à passer des actes de
commerce et les sociétés dont l’objjet est commercial», indique André
Directeur responsable Mohamad LAMAA
Immeuble CCIA-BML,
Responsable de la coordination
Elham RAHAL
Rue 1 Justinien, Sanayeh
Rédaction Marilyne JALLAD
PO Box 11 1801 Beyrouth,
Conseiller économique
Roger Khayat
Liban
Maquette
Integrated communications
Nader. Il nous informe ensuite que
d’après le texte de loi du 4 novembbre 1994, la femme libanaise marriée n’a plus besoin du consentemment de son mari pour accomplir
les actes de commerce, car sous
le régime antérieur la femme ne
possédait la capacité commercialle qu’après consentement de son
mari ». Tout commerçant doit reccueillir son immatriculation auprès
du greffier du registre de commercce dont dépend son principal étabblissement. Et cela dans un délai
d’un mois à partir de l’ouverture de
son commerce. Il y a cinq registres
de commerce: Beyrouth, Tripoli,
Baabda (Mont-Liban), Zahlé et Saidda. Le coût d’une immatriculation
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L’ÉCONOMIE LIBANAISE &ARABE
DOSSIER
s’élève à 1 million et demi de livres
libanaises. Quels sont les papiers
que le commerçant doit également
présenter au greffier? Sa carte
d’identité, une demande dans laqquelle doit figurer le nom de son
commerce, le titre de propriété ou
de location de son commerce ainsi
que l’objet de son commerce et sa
localité. Il doit également tenir des
livres de commerce et auprès du
ministère des finances.
Immatriculation des sociétt
tés de toutes nationalités
mais ayant leur principal
établissement au Liban:
«Les sociétés de commerce de touttes nationalités, à l’exception des
sociétés en participation ayant
leur établissement au Liban, doivvent publier leur actes constituttifs au registre de commerce de
leur siège social. L’immatriculation
doit être recueillie dans un délai
d’un mois». Maitre André Nader
précise, «on utilise encore l’arrêté
N°96 du haut-commissaire daté du
30 janvier 1926 (datant du mandat
français) mais qui, heureusement,
est encore valable».
Immatriculation des sociétt
tés étrangères souhaitant
ouvrir une succursale ou un
bureau de représentation au
Liban:
Avant l’ouverture au Liban d’une
succursale ou d’un bureau de repprésentation, le conseil d’administtration ou - l’assemblée générale
de la société étrangère qui prend
la décision d’ouvrir un bureau au
Liban - nomme le directeur de la
société et la détermination de ses
pouvoirs traduits en arabe et légallisés. Les sociétés étrangères sont
tenues de requérir l’inscription
de la succursale ou du bureau de
représentation auprès du ministtère de l’Economie nationale et du
commerce, inscription qui sera suivvie d’une inscription au registre de
commerce. Cette inscription sera
facultative pour le bureau de représsentation.
A cet effet les sociétés étrangères
devront présenter : le texte des stattuts de la société étrangère légalissé par le registre de commerce du
pays étranger, par l’Ambassade ou
Consulat libanais et par le ministèrre des Affaires étrangères au Liban.
Ces documents doivent être traduit
en langue arabe et légalisés.
Location et gérance du fonds
de commerce
Le décret de loi No 11 paru le 11
Juillet 1967 fait du fonds de comm-
merce l’instrument de l’entreprise
commerciale constitué principalemment par des éléments incorporels
(bail, clientèle, etc.) et accessoiremment par des éléments corporels
(marchandises) le droit à la clientèle
est l’élément essentiel pour l’acquissition et la conservation du fonds du
commerce. Le droit au bail est considdéré comme l’un des principaux élémments du fonds de commerce. Le
contrat peut porter sur l’ensemble
des éléments de fonds de commerce
ou sur une partie ; le contrat de locattion gérance doit être fait par écrit et
publié dans les quinze jours au journnal officiel de même la cessation doit
être publiée de la même forme.
territoire libanais et sont, de ce fait,
considérées comme libanaise. Le
tiers du capital des SAL, dont l’objet
est l’exploitation d’un service public,
doit être constitué d’actions nominattives appartenant à des actionnaires
libanais. Le conseil d’administration
d’une société anonyme doit compprendre au moins trois personnes. Il
faut également nommé un commisssaire au compte et un conseiller jurridique. Elle doit avoir un capital min-
tre des obligations conformément
aux dispositions de l’article 122
et suivant du Code de commerce,
sous réserve que le total de la valleur des obligations émises ne déppasse à aucun moment cinq fois
la valeur du capital de la société
holding auquel s’ajoutent les résserves conformément au dernier
bilan approuvé. La société holding
ne pourra pas accorder des prêts
à des sociétés opérant au Liban si
nimum de 30 millions de livres libannaises divisées en actions. Les fautes
de gestion en général comprennent
d’une part, les actes frauduleux et
les violations de la loi et des statuts,
et d’autre part, les fautes relatives à
la bonne gestion. On distingue plussieurs types d’assemblées générales
: constitutive, ordinaires, et extraorddinaires. Chaque action donne droit
a une voix sous réserve du vote doubble réservé aux actionnaires titulaires
d’actions nominatives depuis deux
ans au moins.
sa part dans leur capital est inférrieure à vingt pour cent.
4- L’acquisition de la propriété de
brevets d’inventions, de découverttes, de concessions, de marques
déposées, et de tous autres droits
réservés, ainsi que leur location à
des établissements se trouvant au
Liban et à l’étranger.
5- L’acquisition de biens meubles
ou immeubles, à condition qu’ils
soient réservés exclusivement aux
nécessités de ses activités, en tennant compte des dispositions de la
loi relative à l’acquisition par des
non-libanais de droits réels foncciers au Liban.
6- Le conseil d’administration peut
ne comprendre que deux administtrateurs de nationalité libanaise et
le PDG est dispensé du permis de
travail s’il est non résident ; le siègge social de la Holding est au Liban
où sont tenus les comptes. La Holdding est soumise à un régime fiscal
spécial. Un seul commissaire est
nommé pour une durée pouvant
aller jusqu’à trois ans.
2- Les sociétés
commerciales
Personnalité morale
-D’après l’article 45 du code de commmerce, «la société au Liban a une
personnalité morale distincte de la
personnalité des autres associés».Ce
qui suit l’aptitude reconnue à la socciété d’être titulaire de droits et d’un
patrimoine différent de ceux des asssociés.
Toutes les sociétés commerciales doivvent être officiellement enregistrées.
Cette entité est à distinguer des socciétés «de fait», formule désignant un
groupe de personnes formant en appparence une société, bien que celle-ci
ne soit pas enregistrée.
Les genres de sociétés
Société en nom collectif (SC).
Société fonctionnant sous une raison
sociale constituée du nom d’un assoccié ou de plusieurs noms et suivi par
l’abréviation «&co». Une responsabillité collective est partagée par tous
les associés pour tout le capital et
pour toutes les dettes. Elle doit être
enregistrée dans le mois qui suit sa
création. Tous les associés gèrent
la société, sauf disposition dans les
statuts. Tous les associés sont commmerçants et la faillite de la société
entraîne de fait celle des associés inddividuellement.
Sociétés anonymes libanaises
(SAL)
Société dépourvue de raison sociale
et constituée par un certain nombre
de personnes qui souscrivent des
actions et qui ne sont pas tenues
du passif social que jusqu’à concurrrence de leur mise de fonds. Toutes
les sociétés anonymes fondées au Libban doivent avoir un siège social en
Sociétés Holding
La société Holding est une société
anonyme (SAL) dont le but est fixé
par le décret législatif numéro 45 du
24 juin 1983. Les Holdings ont des
objets spécifiques désignés par l’artticle 2 du décret loi 45\83. Ce sont
des sociétés qui sont enregistrées
seulement à Beyrouth dans un registtre spécial.
L’objet de cette société doit se limiter
à ce qui suit:
1- L’acquisition d’actions ou de parts
dans des sociétés anonymes ou à
responsabilité limitée libanaise ou
étrangère existante ou la participattion dans leur création.
2- La gestion des sociétés dans lesqquelles elle possède des parts ou des
actions.
3- L’octroi des prêts aux sociétés
dans lesquelles, elle possède des
parts ou des actions, et leur garantie
vis-à-vis des tiers. La société holding,
peut, à cet effet, contracter des empprunts auprès des banques et émett-
Sociétés Off Shore
Les dispositions de l’article 1 du
décret-loi N°46 du 24 juin 1983
(relatif à la réglementation des socciétés off-shore, c’est-à-dire exerççant leur activité hors du territoire
libanais) ont été abrogées par la
loi n°19 du 9/9/2008 et ont été
remplacées par les dispositions
suivantes:
Sont soumises au présent décretloi, les sociétés off shore qui sont
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des sociétés anonymes libanaises
qui exercent limitativement les acttivités suivantes :
1- La négociation et la signature de
contrats et de conventions concernnant des opérations et des marcchés dont l’exécution sera effecttuée hors du territoire libanais et se
rapportant à des biens se trouvant
à l’étranger ou dans les zones francches douanières.
2- La direction à partir du Liban de
sociétés et d’entreprises dont les
activités s’exercent hors du territoirre libanais, et l’exportation de servvices professionnels, administratifs
ou organisationnels et de services
et programmes informatiques de
tous genres à des établissements
situés hors du Liban et ce, à la demmande de ces établissements.
3- Les opérations de commerce exttérieur triangulaires ou multipartittes qui s’effectuent hors du Liban
et pour cela, les sociétés off-shore
peuvent entreprendre des opérattions de négociation, de signature
de contrats, de transport de marcchandises, d’établissement à nouvveau de factures pour des opérattions et activités effectuées hors du
Liban ou issues des zones franches
d o u a n i è re s
ou à destinattion de cellles-ci ; et cela
comprend
l’utilisation
de
toutes
les facilités
disponibles
dans les zonnes franches
douanières au Liban pour entreposser les marchandises importées en
vue de leur réexportation.
4- L’exercice d’actes et d’activités
de transport maritime.
5- L’acquisition d’actions, de parts,
d’obligations et de participations
dans des entreprises et des sociéttés étrangères non résidentes au
Liban, et l’octroi de prêts à des
entreprises non résidentes dans lesqquelles la société off-shore possède
plus de 20% du capital.
6- L’acquisition et/ou la jouissance de
droits relatifs à des agences commercciales de produits et marchandises et
relatifs à la représentation commercciale de sociétés étrangères dans des
marchés étrangers.
7- L’ouverture de branches et de burreaux de représentation à l’étranger.
8- La construction, l’exploitation, la
direction et l’appropriation de tout
projet économique à l’exclusion des
interdictions énoncées à l’article 2 du
présent décret-loi.
9- L’ouverture de crédits et l’emprunt
pour le financement des opérations
et des activités précitées auprès de
banques et établissements financiers
sis au Liban ou à l’étranger.
10- La location de bureaux au Liban
et l’acquisition des biens-fonds néccessaires à leurs activités sous réservve de la loi relative à l’acquisition par
les étrangers de droits réels fonciers
au Liban.
Ce sont des sociétés anonymes; elles
sont enregistrées comme les Holding
auprès du tribunal de commerce de
Beyrouth dans un registre spécial.
Il est permis que les membres du
conseil d’adminnistration soient
des non libanais
et le président
n’aura pas bessoin d’un permmis de travail et
les
travailleurs
étrangers
empployés au Liban
sont dispensés
de l’obligation d’obtention d’un permmis de travail à condition que le bilan
annuel ne soit pas inferieur à un millliard de livres libanaises. De même, la
Off Shore n’est pas soumise à l’obliggation de nommer un avocat conseil
si son capital est inferieur à 50 milllions de livres libanaises.
Les statuts des Off Shore doivent stippuler l’interdiction de se livrer à n’imp-
La société au Liban
a une personnalité
morale distincte de la
personnalité des
autres associés
porte quelle activité autre que les
activités mentionnées dans le décret
loi. Le capital de la société peut être
libellé en monnaie étrangère.
Sociétés en commandite simple
ou par actions (SC)
Les sociétés en commandite fonctionnnent sous une raison sociale (le nom
de la société) qui comprend deux cattégories d’associés:
- Les commandités qui seules peuvvent être chargées de la gestion de la
société et qui sont tenues personnelllement et solidairement des dettes
sociales (ex: si la société à une dette
d’un million de livres libanaises ce
sont les commandités qui payent).
- Les commanditaires qui ne sont tennus de payer que jusqu’à concurrencce de la mise.
Il y a deux genres de sociétés en commmandite:
- Les sociétés en commandite simple.
- Les sociétés en commandite par
action.
Sociétés à responsabilité limitée
(SARL)
Cette société a été créée en 1967
alors que toutes les autres sociétés
ont été créées en 1942, à l’excepttion des Holdings créées en 1985 et
les Off shore en 1985 et amende en
2008. Les SARL ont été créées au Libban (après le crack de Intra) par le
décret No 35 soit le 5 août 1967. Il
faut un nombre minimum de 3 assocciés pour créer une SARL et aucune
précision n’est donnée quant à la nattionalité des associés. Elle doit être
enregistrée au registre de commerce.
Il faut un directeur et un conseiller
juridique. Ainsi que la désignation
d’un commissaire au compte (ou
commissaire de surveillance) qui devvient obligatoire si le nombre des asssociés excède le nombre de 20 ou si
le capital de la société excède les 30
millions de livres libanaises ou bien
si cette désignation est réclamée
par un ou plusieurs des associés
représentant au moins 1/5 du cappital. Et on peut transformer cette
société SARL en SAL si il apparaît
des comptes de la société que la
valeur nette des avoirs excède les
30 millions de livres libanaises. Un
capital de 5 millions de livres libannaises est nécessaire pour ouvrir
une SARL (soit près de 3 000 dolllars)
Société en Participation
Elle n’a d’existence qu’entre les asssociés et n’est pas destiné a être
connue des tiers. Contrairement
aux autres sociétés, ce genre de
société n’a pas de personnalité
morale.
Les statuts déterminent librement
les relations entre les associés sous
réserve de l’application des princippes généraux du contrat de sociétté, Cette société n’est pas soumise
aux formalités de publicité prescritte pour les autres sociétés.
Représentation commerciale
La législation libanaise applicabble en matière de représentation
commerciale intéresse particulièrrement les commerçants et sociéttés étrangères du fait que la quasi
totalité des contrats de représenttation commerciale sont conclus
entre une société étrangère et un
commerçant libanais, dit représenttant.
Une législation favorable aux repprésentants libanais et à caractère
d’ordre public a été introduite au
Liban par la promulgation du déccret loi No 34 du 5 août 1967 puis
modifié par le décret No 9639 du
6/2/75 et par décret loiMo.73/83.
Obligations des sociétés et
des personnes
Les sociétés et les personnes doivvent tenir des livres de commerce
dans lesquels elles doivent inscrire
toutes les opérations commercciales. Elles doivent également
dresser un inventaire annuel et les
livres de commerce doivent être tennus par ordre de date sans blanc,
sans interligne et sans rature. Et
ces livres de commerce doivent
être conservés 10 ans après la clôtture de l’entreprise.
La TVA a été introduite au Liban
par la LOI No 379 du 14/12/2001
et sont assujetties de par la loi les
personnes physiques ou morales
à condition que leur chiffre d’afffaires total relatif a quatre trimesttres consécutifs précédents soit
supérieur à 150 000 000 livres libbanaises.
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L’ÉCONOMIE LIBANAISE &ARABE
DEVELOPPEMENT
Les voitures hybrides: une solution écologique encore rare au Liban
Par le Centre d’études économiques CER à la CCIA-BML
Center for Economic Research
Avec un parc automobile estimé à
1,6 millions de véhicules dont la
moitié construits depuis 20 ans, le
transport est l’un des agents princippaux contribuant à la détérioration
de la qualité de l’air au Liban. Ce
secteur compte à lui seul pour 59%
des émissions d’oxydes d’azote NOx,
94% des émissions de monoxyde de
carbone (CO) et 66% des émissions
du composant organique volatile
(NMVOC) au niveau national, d’après
une étude publiée par le ministère
de l’Environnement en 2011. Une
facture énergétique élevée s’ajoute
au péril écologique posé par le transpport au Liban, un pays qui importe
98% de ses ressources d’énergie. Sellon une étude menée par la banque
mondiale, ce secteur détient 29% de
la consommation nationale d’énergie
en 2008.
Face à la raréfaction des énergies fosssiles et la dégradation de l’environnemment, les voitures éco-énergétiques
présentent une solution convenable
pour mitiger l’impact écologique et
économique du secteur du transport
au Liban. A l’échelle mondiale, les
véhicules électriques hybrides (VEH)
représentent moins de 4% de l’enssemble des voitures à essence en circculation, pourtant elles sont en voie
de démocratisation pour plusieurs
raisons: l’inflation du prix du pétrole
mais aussi la réduction considérable
des émissions nocives s’échappant du
moteur thermique qui nuisent à l’envvironnement et à la santé. Une voiture
hybride, comme son nom l’indique,
dispose d’une double motorisation,
combinant la propulsion électrique
et la propulsion thermique. Le motteur électrique est puissant pour les
démarrages et les lentes conduites
alors que le moteur thermique est viggoureux pour les vitesses normales et
les performances élevées et bénéficie
d’une grande autonomie. À ces deux
moteurs s’ajoutent un générateur de
courant entraîné par le moteur thermmique et une grosse batterie qui se
recharge grâce à l’énergie fournie par
le moteur de carburant en motion
et à l’énergie cinétique convertie en
électricité lors du freinage.
Les véhicules hybrides consomment
beaucoup moins d’énergie en ville, et
ceux qui possèdent une motorisation
hybride dite intégrale peuvent même
être exclusivement électriques, ce qui
rend ces voitures particulièrement
adaptées à la circulation urbaine sacccadée. Comparées à leurs homologgues thermiques, les voitures hybriddes ont un rendement deux fois plus
élevé, ce qui exerce un effet positif
correspondant à leur consommation
et leurs émissions de CO2. En effet,
les VEH consomment 60% d’énergie
et émettent un tiers de moins de CO2
que les automobiles traditionnelles
en villes.
À ce jour, les véhicules hybrides ne
sont pas très populaires au Liban.
Le prix excessif des VEH est l’un des
plus grands défis freinant le développpent d’un tel marché au Liban. Les
droits de douanes élevés augmentent
le coût de Toyota Prius qui atteint
60 000 dollars, excédant de loin les
montants d’environ 28 000 dollars
aux États-Unis. Une proposition de
loi pour éliminer les taxes d’importat-
Pro’Hydro: Des rencontres dédiées
aux professionnels de l’eau
Dans le cadre de ses actions pour promouvoir le secteur privé libanais, et nottamment dans le secteur de l’environnement et des énergies renouvelables,
la CCIA-BML soutient les rencontres technologiques annuelles PRO’HYDRO,
qui visent à générer des contacts professionnels dans le domaine de l’eau.
Cette convention d’affaires est un événement associé au salon international
de l’eau HydroGaïa, qui aura lieu cette année du 6 au 8 juin au Parc des
Expositions de Montpellier (France).
La quantité moyenne d’eau disponible par habitant dans les régions d’Afriqque du Nord et du Moyen-Orient est bien moins importante que celle disponnible dans le reste du monde. Face aux besoins du secteur, les pays de cette
région du globe sont de manière constante à la recherche de solutions et
de technologie innovantes pour développer l’accès, le stockage et optimiser
l’utilisation de l’eau. C’est pour répondre à cette problématique qu’HydroGGaïa accueille des professionnels qualifiés et des représentants de collectivvités et sera une plate-forme d’échanges, de contacts et d’affaires entre les
pays d’Europe, les pays du Maghreb et du Golf.
tions des voitures hybrides à quatre
cylindres n’est pas encore adoptée.
Deux scénarios ont été élaborés sur
la base de la propagation des VEH
dans le parc d’automobile local. Le
premier considère que d’ici à 2015,
ces véhicules constitueront 1% des
voitures en circulation, et ce nombre
devrait doubler d’ici à 2040.
Dans le deuxième scénario, une incittation est mise en place par le gouvvernement dans laquelle les frais
d’enregistrement des véhicules, en
moyenne autour de 10% du coût esttimatif de voiture, seraient levés. Sur
la base de consultations avec les disttributeurs de voitures dans le pays,
il est prévu que cette incitation se
traduise par un accroissement de la
part VHE entre 5% et 10% en 2015
avec un doublement de cette valeur
en 2040.
L’adoption des voitures hybrides sera
particulièrement profitable au Liban
où la forte congestion à Beyrouth
et dans les autres villes principales
coûte un équivalent de 2 milliards de
dollars chaque année en dépenses
d’énergie. La motorisation hybride
sera notamment avantageuse pour
les taxis, automobiles anciennes et
souvent délabrées, densément rép-
pandues dans les routes encombrées
des villes.
En fait, dans une étude de 2010 rembboursée par la présidence du Conseil
des ministres, Booz & Company a
élaboré un programme de renouvelllement du parc des taxis au Liban.
Selon l’étude, dans un marché visé
consistant en 25 000 taxis de modèlles antérieurs à 2005, 12 000 proppriétaires de taxis seront intéressés
d’échanger leurs véhicules contre des
voitures éco-énergétiques et hybriddes. Une telle politique coûterait au
gouvernement libanais une somme
de 70 millions de dollars sur les sept
prochaines années, divisée entre 30
millions en versements directs et 40
millions en recettes cédées.
La politique d’échange devrait aider
le Liban à réduire la consommation
d’énergie combustible en milieu urbbain, ramollissant donc l’empreinte
écologique du secteur du transport,
mais elle nécessite une série d’incittations gouvernementales, y compris
l’exonération des droits de douanes,
un versement de 2 500 dollars en
échange de l’ancienne voiture, une
subvention complète des intérêts
d’emprunts et une garantie des prêts
de voiture (MoE, 2011).
Les rencontre Pro’hydro rassemblent des organisations de tous horizons
recherchant des collaborations pour un bénéfice commercial mutuel.
PRO’HYDRO est ainsi un événement clef où collectivités, donneurs d’ordres,
bailleurs de fonds et porteurs de projets se rencontrent au niveau internattional.
Ces rencontres d’affaires proposent une prestation sur mesure comportant
l’accompagnement, la sélection et l’organisation de rendez-vous ciblés et
formalisés, la valorisation du savoir-faire et des innovations des participants,
et la mise en relation avec des décideurs et prescripteurs étrangers.
L’événement est organisé de manière à optimiser les résultats des renconttres. Ainsi, chaque participant enregistré soumet son profil ainsi qu’une propposition de recherche de collaboration. Le participant peut ainsi visualiser
les profils des autres inscrits et demander des rendez-vous spécifiques. Les
demandes de rendez-vous sont validées par les deux parties pour que le
rendez-vous soit programmé en priorité.
Rappelons qu’HydroGaïa est organisé en partenariat avec le Pôle de compéttitivité Eau, à vocation mondiale. Basé à Montpellier, ce pôle regroupe les réggions Languedoc-Roussillon, Provence Alpes Côte d’Azur et Midi-Pyrénées. Il
est chef de file d’une coordination regroupant à ses cotés deux autres pôles
labellisés dans le domaine de l’eau : le pôle Gestion des Eaux Continentales
(Région Lorraine/Alsace ) axé sur la gestion du Cycle de l’Eau, et le Pôle
Dream, Eaux et Milieux (Région Centre ).
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SALON
«Beyrouth capitale du goût»
thème d’Horeca 2012
Le coup d’envoi de la 19e édition du salon Horeca, rencontre
annuelle des professionnels de l’industrie hospitalière, a été
donné le 20 mars dernier au Biel. Ce salon, l’un des plus
cotés de la région, a rassemblé pendant quatre jours les
acteurs institutionnels clés et professionnels des industries
de l’alimentation, de l’hôtellerie et de la restauration. Entretm
tien avec Joumana Dammous-Salamé, la directrice générale
de Hospitality Services, la société en charge de cet événemm
ment.
Ainsi que des experts culinaires loccaux et étrangers et des écrivains
culinaires qui se sont rassemblés
autour de la cuisine du terroir en
collaboration avec Souk al Tayeb.
Des écrivains culinaires d’origine
koweitienne étaient même au renddez-vous pour signer leurs derniers
ouvrages sur la question. Place ausssi à l’imagination avec des installattions, un display de composition florrale, des lobbys d’hôtels autour du
thème «fleurs et végétaux».
président de l’Académie nationale
de cuisine de France, Guillaume
Gomez, meilleur ouvrier de France
et président de l’association Les
cuisiniers de la République et tant
d’autres noms prestigieux. Au nivveau local, et faisant partie du commité d’organisation, on retrouve des
Récompenser l’excellence, la
compétence et l’innovation
Suite à un partenariat signé l’annnée dernière avec la CCIA-BML pour
promouvoir «Beyrouth capitale du
goût», affirme d’entrée Joumana
Dammous-Salamé, «Le 7 mars dernnier un autre accord a été signé avec
la Fédération des Chambres de commmerce de Beyrouth pour promouvoir
ensemble tout ce qui est en rapport
avec le Food safety ainsi que travvailler au développement de l’Acaddémie culinaire libanaise».
Le cru 2012 comprenait plus de
300 stands de professionnels issus
du secteur hospitalier libanais, mais
aussi plus de 60 participants étranggers notamment d’Italie, de Francce, de Turquie, d’Iran, de Pologne,
d’Arabie saoudite, de Syrie, du Sri
Lanka, de Suède, etc. Un salon qui
concerne non seulement le commercce de détail mais aussi l’hôtellerie et
la restauration et offre ainsi aux enttreprises françaises intéressées par
la région du Levant une opportunité
unique de pénétrer le marché ou de
développer leur présence.
Equipements hôteliers, agroalimentaire et boisson
Conférences, ateliers de travt
vail et installations!
Equipements hôteliers, arts de la
table, technologies, restaurants,
produits alimentaires, agro-alimenttaires et enfin les boissons, spirittueux et non alcoolisées ont meublé
cette année les trois ailes principalles du Biel.
Au programme de ces quatre journnées de salon dédiées aux professsionnels, notamment des conférrences organisées autour du «Food
safety» par la Fédération des Chambbres de commerce et d’autres encorre, à l’initiative du Syndicat des inddustriels agro-alimentaires libanais.
Avec la présence, non moins négliggeable des ministères concernés, du
Tourisme, de l’Industrie, de l’Econommie et de l’Agriculture.
Des ateliers de travail étaient aussi
organisés tous les après-midi permmettant ainsi des B2B, des renconttres inter-professionnelles. Deux
ateliers de travail, soit des «master
class» en live, dans le secteur de la
boisson avec des dégustations de
vins libanais en présence de grands
noms de l’œnologie ont pris place.
« L’intérêt de ce salon est «de réccompenser l’excellence, la compéttence et l’innovation et de mettre
en avant les chefs», indique Joummana Dammous-Salamé, ajoutant
que «qu’Hospitality Services pousse
toujours plus loin ses limites». Elle
m’a également certifié «que tous
les chefs sont sélectionnés d’office,
sans aucune discrimination d’âge
ou d’expérience». Cela permet ainsi
à près de 200 chefs de s’affronter
dans près de huit compétitions misses en place à cette occasion. Les
catégories allant du «Live Junior
Chefs Challenge» autour de la cuissine libanaise, en passant par la
compétition de sandwich, de cuisine
occidentale, ainsi que le meilleur
mezzé ou la pièce montée. Des comppétitions entre les différentes écoles
hôtelières entre participants de tous
les âges. Les participants ont été nottés sur leur façon de dresser une tabble, de sélectionner des vins ou sur
leur talent de sommelier. Rien n’a
été laissé au hasard par les organissateurs. Ils misent aussi depuis cinq
ans déjà sur des compétitions interproducteurs d’huile d’olive.
Un jury culinaire de renom était égallement de la partie. A savoir «que
l’invité d’honneur cette année était
la présidente de l’académie culinaire
d’Istanbul, une initiative de la Fédérration des Chambres de commerce»
souligne Joumana Dammous-Sallamé. Un jury formé d’experts tels
que Lucien Veillet, le président de
l’Académie nationale de cuisine de
France, Jacques Charette, ancien
noms de chefs tels que Joe Barza,
consultant chez «Joe Barza conseils
culinaires», Charles Azar, chef pâtisssier exécutif de l’hôtel Four Seasons
et d’autres.
En parallèle, au niveau de l’innovattion, le Packaging Innovation Pack
organisé avec Liban pack a mis en
avant les dernières innovations. En
effet, Liban Pack a fait une large
sélection d’emballages (packaging)
à un niveau international qui a été
exposée pour donner des idées aux
professionnels sur ce qui est tenddance actuellement.
«Annuellement, précise la directtrice générale d’Horeca, il y a des
constantes dans ce salon» mais pour
la première fois «nous avons créé un
espace technologie dans lequel ont
été exposé les dernières technologgies utilisées dans le secteur hôtellier au Liban».
Ce salon a encore réussi à attirer une
centaine de milliers de visiteurs et
Beyrouth était, l’espace de quelques
jours, le lieu de rencontre annuel de
l’industrie alimentaire et hôtelière. A
noter que ce salon ne cesse de granddir, il s’est dernièrement exporté au
Koweit et en Arabie-Saoudite. Les
initiatives privées n’ont pas fini de
relever le nom du Liban, là où les
initiatives publiques peinent encore
à nous éblouir.
Page.6
ECONEWS
L’ÉCONOMIE LIBANAISE &ARABE
ACTIVITES DE LA CCIA-BML COMMUNIQUE
Enfin un centre privé de médiation
commerciale à Beyrouth!
Le Lebanese Mediation Center organise
une formation de médiation commerciale
Le premier centre privé de médiation commerciale à Beyrm
routh, le Lebanese Mediation Center (LMC), a vu le jour
cette année à l’initiative de la CCIA-BML. Pour mieux nous
éclairer, Rana Nader, coordinatrice de ce centre de médm
diation (LMC), avocat et médiatrice accréditée de CEDR,
a bien voulu nous en parler.
Dans le cadre de son établissement, le Lebanese Medm
diation Center (LMC), le centre de médiation de la CCIABML de Commerce d’Industrie d’Agriculture de Beyrouth
et du Mont Liban (CCIA-BML) a organisé, en collaboratm
tion avec l’International Finance Corporation (IFC), la premm
mière formation intensive de médiation commerciale au
Liban. La formation a eu lieu du 20 au 29 février dans
les locaux de l’IFC au centre-ville de Beyrouth.
Ce centre privé de médiation commerciale est rattaché à la CCIA-BML
qui est une institution privée d’intérêt public. «Deux facteurs princippaux ont poussé à sa création», explique Rana Nader. D’une part la
volonté du président Mohamed Choucair de développer les services
de résolution de conflits commerciaux de la CCIA-BML, en application
de l’article 7 des statuts de la Chambre de commerce de Beyrouth et
du Mont-Liban, notamment en parallèle du centre d’arbitrage. D’autre
part un projet de coopération avec l’IFC, dans le cadre de l’Alternative
Dispute Resolution (ADR) Program pour la région MENA.
Trois objectifs moteurs pour le Lebanese
Mediation Center (LMC)
Formation de médiateurs
Une première formation a été donnée du 20 au 29 février dernier dans
les locaux de l’IFC au centre-ville de Beyrouth. Cette session, visant à
enseigner la discipline de la médiation aux participants, était dirigée
par le «Center for Effective Dispute Resolution» (CEDR).
Résolution de conflits commerciaux
«La médiation est une méthode de prévention et de résolution des
conflits dont le but est de faciliter la communication entre les deux
parties», précise la coordinatrice du centre de médiation LMC. «Et ce,
afin de trouver une solution à l’amiable en laissant aux deux parties le
soin de trouver la solution la plus adaptée», poursuit Rana Nader.
Outre le caractère peu onéreux et rapide (en moyenne une semaine
de préparation du dossier et une journée pour trouver un accord) de
la médiation, ses avantages sont nombreux: le pouvoir est entre les
mains des parties, son caractère confidentiel et flexible permet de
s’adapter aux besoins de chaque partie. De plus, ce mode alternatif
de résolution des conflits ne rompt pas les rapports commerciaux enttre les parties.
Carole Khouzami, Operation Officer, IFC Advisory Services, MENA-ADR and trainers
Cette session, visant à enseigner la discipline de la médiation aux partticipants, était dirigée par le Center for Effective Dispute Resolution
(CEDR), une institution britannique renommée en matière de conseil
et formation aux méthodes alternatives de résolution de conflit.
Les formateurs ont usé en alternance des méthodes interactives de
démonstration et de pratique permettant aux candidats d’expérimentter toutes les phases de la médiation. Par ailleurs, des jeux de rôles,
basés sur des cas d’espèces réels, ont porté le participant à être tour
à tour médiateur, conseiller et partie à la médiation, explorant de près
la procédure et les qualités requises d’un médiateur.
Par la suite, les compétences d’exercice du métier de médiateur de
chaque participant ont été évaluées dans une fin d’accréditation commme médiateur reconnu par le CEDR.
Les onze candidats du LMC ayant pris part à cette formation et obtennant l’accréditation du CEDR seront les médiateurs reconnus par, pour
collaborer avec le LMC.
Certains des médiateurs accrédités pourraient éventuellement devenir
formateurs suite à la prochaine session de «master training» fin 2012.
A petite échelle, les affaires se traitent au cas par cas, permettant
la résolution de conflits spécifiques. A plus grande échelle, la médiattion permet de libérer des fonds qui auraient été entièrement bloqués
dans des procédures judiciaires longues et couteuses. En synthèse, la
médiation présente l’avantage non négligeable de rendre les liquidités
plus disponible, de favoriser les opérations de réinvestissement et de
relancer par là même l’économie.
Cette initiative s’inscrit dans la palette des différentes activités propposées par le LMC, telles que la résolution des conflits commerciaux
et la sensibilisation du public libanais aux avantages de la médiation
notamment auprès des petites et moyennes entreprises. En effet, la
médiation, méthode de résolution de conflit, peu coûteuse et rapide,
pourrait à terme libérer les fonds bloqués dans des litiges judiciaires et
ainsi participer à la relance de l’économie au Liban.
Une mission de sensibilisation du grand public
James South, CEDR Director of Training and Consultancy and speakers,Thomas Jacm
cob, Senior IFC Country Officer, Richard Boris, Representative of SECO and the Swiss
Embassy, Carol Khouzami, Operation Officer, IFC Advisory Services, MENA-ADR, Fehmi
Karame, Coordinator of the TBA and Rana Nader, Coordinator of the LMC
Le lancement officiel du centre de médiation (LMC) a eu lieu lors d’une
conférence de presse le 4 avril de ce mois. D’autres outils de communnication tels que des groupes de réflexions et tables rondes ont lieu
régulièrement dans le but de cibler certains secteurs où la médiation
est encore méconnue. Cette stratégie de communication permet d’appprocher directement les personnes concernées et de mettre en avant
des expériences où la médiation a déjà fait ses preuves. A noter, qu’à
un niveau international, en particulier aux Etats Unis et en Europe, les
secteurs professionnels où la médiation a déjà porté ses fruits sont
le tourisme, l’agriculture, la construction, le commerce en général,
l’import-export et les nouvelles technologies.
Avis aux intéressés, prière de contacter le Lebanese Mediation Center
au 01- 353390 ext. 258 et/ou [email protected].
Page.7
ACTUALITES ECONOMIQUES
Prix à la
consommation:
Augmentation de
3,4% sur un an
Le secteur du
tourisme devrait
générer 4,3 milliards
de dollars en 2012
Selon l’Administration centrale de
la statistique (ACS), les prix au
Liban ont augmenté de 3,4 % en
février en glissement annuel et de
0,8 % depuis le début de l’année.
Le Conseil mondial du voyage et du
tourisme (World Travel & Tourism
Council, WTTC) a estimé que le
secteur du voyage et du tourisme
devrait contribuer directement à
hauteur de 4,3 milliards de dollars
à l’économie libanaise en 2012,
soit près de 10% du PIB.
L’indice des prix à la consommattion a augmenté de 18,6 % depuis
son lancement en décembre 2007,
pour s’établir à 118,6 points.
C’est le secteur des transports qui
est le plus affecté par la hausse des
prix (+3,2 % en rythme mensuel),
suivi par le secteur de l’hôtellerie
et de la restauration (+1,3 %). Les
prix des biens et services ainsi
que ceux de l’eau et de l’énergie
ont quant à eux augmenté de 1,1
%. De leur côté, les secteurs des
communications et de l’immobilier
n’ont pas été affectés et conservent
les mêmes prix que ceux du mois
précédent. Par ailleurs, notons que
le secteur des boissons alcoolisées
et du tabac a subi une baisse de
0,4 %.
2012: quelles
perspectives de
croissance pour le
Liban?
Entre la question de la tension
dans le détroit d’Ormuz, l’intensiffication de la répression en Syrie
et l’instabilité politique locale, les
perspectives de croissance ne sont
guère encourageantes cette année
pour le Liban.
Ainsi l’IIF (Institut International de
la Finance) prévoit dans le meilleur
des cas une croissance de 3% du
PIB. Ce chiffre se justifie par rappport aux impacts négatifs de ces
évènements sur le commerce de
transit, le tourisme en provenance
des pays arabes et les investissemments locaux et étrangers.
L’agence Fitch, qui doit revenir en
juillet sur «la note B» attribuée au
Liban, semble plus optimiste dans
ses prévisions en tablant sur les 3
ou 4%, jugeant que malgré les évènnements en Syrie la situation sécurritaire du pays est stable.
Parallèlement, environ 129 500 perssonnes y seraient employées, soit
9,5% du total de la main-d’œuvre
libanaise. Au total, cela représente
une hausse de 4,5% et 3% respectivvement par rapport à 2011.
Le rapport du WTTC ajoute que
le voyage et le tourisme touchant
indirectement tous les secteurs
de l’économie, leur impact est
d’autant plus important et permmettrait de générer 15,5 milliards
de dollars, soit 35,5% du PIB en
2012.
Le WTTC prévoit également une
croissance annuelle du secteur
du voyage et du tourisme au sens
large de 3,2% en termes réels enttre 2012 et 2022, contre 4,2% au
Moyen-Orient et 4,1% à l’échelle
mondiale au cours de la même pérriode.
Au sens strict, le secteur du voyage
et du tourisme libanais devrait quant
à lui croître de 3% par an de 2012 à
2022, contre 4,1% au Moyen-Orient
et à l’échelle mondiale.
Le secteur du voyage et du tourrisme libanais au sens large a été
classé 69e parmi 181 pays en
termes de contribution au PIB en
2012, tandis qu’il a été classé 127e
en termes de taux de croissance
annuelle prévu au cours de la pérriode 2012-2022.
Fin du
Solvabilité des
feuilleton de la dett- marchés: le Liban
te grecque
recule au niveau
mondial
Selon son enquête semi-annuelle
sur la solvabilité des marches efffectuée dans 179 pays dans le
monde, Institutional Investor a
classé le Liban à la 105e place
du classement global et au 12e
rang parmi 18 pays dans la région
MENA.
Lundi 19 mars, le déclenchement
des fameux CDS sur la dette pubblique grecque marque la fin du
feuilleton. Chaque souscripteur
de dette grecque a eu la possibillité de s’assurer contre le défaut
éventuel de la Grèce. Ce défaut,
de négociation en négociation, de
requalification en requalification,
a fini par être entériné. Notammment par un organisme mystérrieux, l’ISDA (international swaps
and derivatives association) dont
les responsables surveillent les
émissions de ces contrats d’asssurance que sont les CDS.
Le classement mondial des éconnomies en termes de solvabilité a
reculé de six places sur une base
semi-annuelle, tandis que dans
la région, les pays ont réussi à
maintenir leur position. En fait, la
solvabilité du Liban a été quelque
peu touchée par l’instabilité locale
couplée aux événements qui ont
secoué la région.
L’étude évalue la solvabilité des
pays en les notant sur une échelle
allant de 0 à 100, cette dernière
note représentant les pays ayant le
moins de chance de se trouver en
défaut de paiement. Le Liban s’est
ainsi vu attribuer le score de 32,5
Carlos Slim conserve
son titre dans Forbes
de personnalité la
plus riche du monde
Comme chaque année, le classemment des personnes les plus ricches du monde a été publié par
le magazine Forbes. Au sommet
de la liste des 1 226 milliardaires,
le Mexicain d’origine libanaise
Carlos Slim. Avec 69 milliards de
dollars gagnés dans les télécoms,
il devance Bill Gates, le roi de
l’informatique (Microsoft) américcain et ses 61 milliards. Un titre
qu’il occupe d’après Forbes pour
la troisième année consécutive,
même si sa fortune s’est amoinddrie de 5 milliards de dollars entre
2011 et 2012.
points en mars 2012, un classemment en rupture avec l’améliorattion dans le précédent classement,
son résultat ayant régressé de 3,2
points par rapport à septembre
2011 et de 1,8 point en comparaisson avec mars 2011.
Le score du Liban demeure en
dessous de la moyenne mondiale
de 44,3 points (excluant le Soudan
du Sud) et inférieur à la moyenne
des pays de la région MENA avec
48,2 points.
Page.8
ECONEWS
L’ÉCONOMIE LIBANAISE &ARABE
PROJETS
Le CER:
finalité et objectifs
Le Centre d’études économiques de la Chambre de
commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et
du Mont-Liban est très actif. Son équipe effectue notm
tamment un travail de terrain auprès du secteur privé et
des entreprises à travers des enquêtes et des rapports.
Rencontre avec le directeur du Centre d’études économm
miques de la CCIA-BML.
information unique et 80 variables. «Au Liban c’est la seule enquête
qui se fait auprès des industriels avec un échantillon de 100 d’entre
eux», précise le directeur du CER.
- BCI (Business Confidence Index)
Prévisions et attentes des hommes d’affaires exclusivement. Cette enqquête permet de détecter les opinions des entrepreneurs sur leurs
affaires et sur l’économie. Les mots clés sur cette enquête en particculier sont: Optimisme et pessimisme, +50% ou -50%. Cette enquête
permet de détecter les humeurs et de tâter le pouls des affaires.
- TNA (Training Needs Assessment)
Cette enquête vise à discerner les différents besoins de formation des
entreprises.
- RIA (Regulatory Impact Analysis)
Cette enquête a pour but de saisir la perception et les opinions des
chefs d’entreprises concernant l’effet de la décision 950/1 sur leurs
entreprises. Cette enquête fait partie de l’étude menée pour analyser
l’impact de cette décision ministérielle sur le secteur agro-alimentaire.
- LFA (Lebanese Franchising Association)
Ce centre relève de la Chambre de commerce et sert ses services en
interne.
La Chambre est une institution qui défend les intérêts de l’économie
privée et du secteur des entreprises. Elle joue un rôle de consultant
auprès du gouvernement sur tout ce qui touche aux lois, aux instituttions et aux décrets qui ont un impact sur l’économie privée.
Objectifs du CER
Le CER doit également servir ses propres objectifs. «Il est de notre
devoir d’effectuer toutes les études et les rapports qui expriment une
prise de position», affirme le directeur du Centre d’études économiqques de la Chambre. A titre d’exemple et citant les dernières études
effectuées par le CER, il évoque le dossier qui traite des salaires. «On
prépare ces études et rapports dans une perspective unique de servir
les objectifs de la Chambre», ajoute le directeur du CER.
Le CER a comme rôle principal d’aider la Chambre dans ses deux
fonctions majeures:
1- Le soutien à l’économie privée.
2- L’action auprès du gouvernement en tant que consultant dans les
domaines qui impactent les affaires. Dans les secteurs de l’entreprise
tels que la loi sur l’emploi, les salaires, l’imposition.
Rapports et publications
Enquête adjointe entre la CCIA-BML et la «Lebanese Franchising Asssociation» qui est menée par le CER. Une enquête sur le secteur de la
franchise en général. Un questionnaire de 160 variables approximativvement divisé en deux parties: une partie que doit remplir le franchisé
et l’autre le franchiseur.
La vision du CER pour l’année 2012
«C’est une vision constante qui ne dépend pas de l’année qui s’écoule.
Les deux objectifs de la Chambre restent les mêmes. Les rapports
et les enquêtes doivent aussi se faire pour servir ces deux objectifs»,
affirme le directeur du Centre d’études économiques de la Chambre.
Le CER a le même programme annuel d’études et certaines enquêtes
sont des constantes telles que l’enquête sur l’industrie ou celle qui
traite de l’indice de confiance.
Le directeur du CER précise néanmoins «que le CER a créé de nouvellles enquêtes en 2012: la TNA (Training Needs Assessments), la LFA
(celle qui traite de la franchise en général) ainsi que la RIA (secteur
agro-alimentaire), qui a débuté en 2011 et qui sera achevée en 2012.
Car, ajoute-t-il «les études et les analyses changent mais les objectifs
restent les mêmes. Les constantes doivent toujours servir les entreprisses et l’économie privée».
Projets spécifiques
Rapports analytiques
Certains projets du CER sont sous l’égide et le parrainage de la Commmission européenne. A titre d’exemple, actuellement il est question
d’un projet portant sur l’énergie renouvelable sur les cosmétiques.
Ces rapports permettent d’analyser l’économie libanaise en particullier. C’est un travail de longue haleine. La fréquence de ces rapports
est en général annuelle.
Un des aspects des projets spécifiques est d’organiser des journées
d’affaires, rencontres entre des entreprises européennes et des entrepprises libanaises. Ainsi que faire un état des lieux de ce secteur.
Le CER est en cours de préparer une publication annuelle économiqque, qui vise à analyser la macroéconomie libanaise ainsi que les diffférents secteurs et à informer le public des activités et des actions de
la CCIA-BML vis-à-vis l’économie.
Autre volet de travail du CER
Deux grandes catégories de rapport :
Les enquêtes
Objectif: essayer d’obtenir des chiffres qui viennent compléter le manqque de données chiffrées sur certains sujets dans les réponses reçues
dans les enquêtes. Ces enquêtes permettent de vérifier et de détecter
les attentes des entrepreneurs et des chefs d’entreprise.
Les différentes catégories d’enquêtes
- IND (Industries)
Annuellement le CER fait une enquête sur le secteur de l’industrie afin
d’établir les avis des industriels ainsi que leurs attentes, leurs opinions
et les problèmes auxquels ils font face dans leur secteur professionnel.
Exemple d’un questionnaire d’enquête: complément d’informations,
Donner des informations aux entreprises qui le demandent. L’informmation demandée et à laquelle répond le CER est économique, commmerciale ou réglementaire et parfois technique (spécification requise
à l’exportation par exemple).