The Best of Stanton volume 2

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The Best of Stanton volume 2
CHAPITRE I
Je m'appelle Michelle, mais tout le monde
m'appelle simplement Mickey. On me traitait
de garçonne parce que j'aimais me balader
en blue-jeans et chaussures plates pour
jouer avec les garçons du voisinage. Un jour
mon père fut tué dans un accident et je fus
envoyée chez ma tante Emma, dans la lointaine Boston. Je pris tout de suite en grippe
Hélène, ma cousine, dont les manières délicates, féminines et apprêtées contrastaient
avec les miennes.
Un jour, contre le désir de tante Emma
qui voulait que je me tinsse toujours comme
une lady, j'enfilai un blue-jeans et allai jouer
au foot avec des garçons du collège voisin.
Malheureusement, ma cousine Hélène me
vit et menaça de tout dire à sa mère. Pour
l'en empêcher, j'attrapai une corde qui trainait par là et je ligotai Hélène sur une
chaise. Elle se mit à hurler avec frayeur et je
décidai d'étouffer ses cris en la bâillonnant
avec mon foulard.
Ce bâillon vint trop tard : les cris d'Hélène alertèrent Grand-papa et Tante Emma qui firent irruption dans la
chambre. Stupéfaite par la vision d'Hélène ligotée et bâillonnée, Tata s'écria avec colère : « C'en est trop ! Je
ferai de toi une lady, même si cela devait être ma dernière action, espèce de petite peste ! Demain matin, je
t'inscris à l'École de Perfectionnement pour Jeunes Filles de Mrs Tyrant. Là, on te donnera une leçon que tu
n'oublieras pas ! Détache immédiatement Hélène et explique-moi ton inqualifiable conduite »
Le lendemain, je fus emmenée à l'École de Perfectionnement de Mrs Tyrant. Je croyais tout d'abord qu'il
s'agissait d'une école ordinaire, mais j'eus bientôt le regret de découvrir que c'était en fait une maison de correction pour jeunes filles indisciplinées. Mrs Tyrant, chaussée de bottes lacées à talons hauts, assura ma tante que
dans quelques mois, je m'habillerai et me comporterai comme une lady.
S'adressant à la fille qui se tenait là, passive, les mains liées derrière le dos dans une position tendue, les
chevilles entravées par d'élégants bracelets et une chaîne, Mrs Tyrant expliqua : « Carla, voici Michelle, qui va
être votre compagne de chambre ».
CHAPITRE II
Lorsque Tata fût partie, m'abandonnant à Mrs Tyrant,
celle-ci se tourna vers moi et exigea d'une voix sèche :
« Mademoiselle Michelle, retirez à l'instant ces grotesques
habits de garçon et enfilez un corset adéquat et des bottes
à talons hauts ! » Perdant contenance, je me rebellai et
refusai tout net de revêtir la tenue indiquée.
— Hum, je vois qu'il vous faut d'abord apprendre à
obéir, dit Mrs Tyrant. Très bien !... Jeunes filles, enlevez-lui
ses vêtements de force et habillez-la correctement !
Une fille me laça le
corset tandis qu'une
autre m'enfilait et me
laçait les bottes à talons hauts qui me
montaient
jusqu'en
haut des cuisses.
Quand je fus complètement ligotée et
habillée du corset et
des bottes, Mrs Tyrant
ordonna que je sois
conduite à ma chambre
pour que ma partenaire Carla m'explique
les règles de l'école.
Avant que j'eus compris ce qui arrivait, je fus dépecée de mes vêtements et mes bras furent emprisonnés dans des moufles en mailles de latex qui montaient presque jusqu'aux coudes et me laissaient sans défense.
CHAPITRE III
Comme j'étais conduite à ma chambre, revêtue d'une tenue tout en cuir, je pus entendre
les murmures amusés et les ricanements des
autres étudiantes. Cette humiliante expérience
fit perler une larme à ma paupière.
Peu de temps avant mon arrivée, Carla, ma
compagne de chambre, avait enfreint l'un des
stricts préceptes de Mrs Tyrant et sa punition
consistait à me lire tout le règlement de l'école
en n'utilisant que son nez pour tourner les
nombreuses pages du livre. Après avoir étroitement ligoté Carla sur le lit, les filles m'installèrent dans un coin de la chambre équipé de
nombreux dispositifs manifestement destinés à
châtier ma rébellion.
Lorsque je fus immobilisée dans
une position très inconfortable, face
au mur, les filles nous enjoignirent
d'apprendre par cœur toutes les
règles, car nous serions interrogées
plus tard. Si nous ne donnions pas
les bonnes réponses, des punitions
plus draconiennes nous attendaient.
CHAPITRE IV
Sous l'influence du programme
sévère de Mrs Tyrant, j'en vins à
aimer la sensation du corset contraignant, des talons ultra-hauts et des
cuissardes lacées, et je me fis des
amies parmi les autres élèves. Jetant
des regards admiratifs vers la silhouette de Joan dont la taille corsetée mesurait quarante centimètres,
je lui demandai entre deux classes
comment elle pouvait respirer ainsi.
Elle me répliqua :
« Puisque tu admires ma silhouette de sablier à la taille de guêpe,
je vais te dire ce qu'il en est. Je ne fus pas toujours ainsi et il m'a fallu
un long entrainement car des silhouettes comme la mienne ne sont
pas spontanées... »
« Tout commença il y a de nombreuses années, quand je n'étais
qu'une enfant, Mère me faisait corseter dans l'une des meilleures boutiques. Chaque matin, notre servante me sanglait jusqu'à ce que je
pusse à peine respirer, tirant toujours plus fort sur les lacets. Chaque
année, comme ma taille s'amincissait, j'avais un nouveau corset plus
étroit que le précédent. Peu à peu, j'en vins à guetter avec impatience
chaque corset plus étroit pour avoir une taille de guêpe et porter des
corsets fantaisie qui attirassent les regards envieux ».
« Au moment où j'entrai à l'École de Perfectionnement pour Jeunes
Filles, ma silhouette était aussi mince que celle de ma mère, mais je
devins insouciante et négligée, je mangeai beaucoup de gâteaux et
d'aliments riches. Je cessai de porter mon corset qui commençait à me
serrer et ma taille, libérée de sa contrainte habituelle, s'arrondit... »
« Mrs Tyrant s'en aperçut et, désirant éviter les mauvaises grâces de ma mère, me confia à Marie, une
enseignante au visage dur, chargée des leçons de maintien. Marie m'enjoignit plusieurs fois de porter mon
corset en permanence, mais dès que je quittais la classe, je me débarrassais de cette contrainte ».
« Un jour, j'allai voir Marie sans corset et un coup d'œil à ma taille lui indiqua que j'avais désobéi à ses
ordres impérieux ».
« — Puisque vous semblez décidée à ne rien faire pour corriger votre silhouette relâchée, me dit-elle, je
connais un moyen qui devrait vous aider. Allez retirer votre robe, gardez vos bas de soie noire, enfilez vos
longs gants de chevreau et venez dans ma chambre ».
« Avec quelques craintes, mais sans songer à désobéir, j'exécutai ses ordres, car mon professeur remplaçait naturellement mes parents dans mon éducation à l'école. Bien que j'eus dix-huit ans, je connaissais trop
bien la douloureuse expérience de la punition pour désobéissance. Je me hâtai donc de me dévêtir et j'enfilai
les longs gants de chevreau que Marie me faisait toujours porter pour me soumettre aux leçons de maintien
ou aux punitions »
CHAPITRE V
« Dès que j'entrai dans la chambre de Marie, elle vint derrière moi, me tira les bras dans le dos, me croisa les poignets et les attacha fermement ensemble avec une courte sangle. Je m'y attendais un peu, car
après m'avoir fait mettre mes longs gants destinés, comme elle dit, à m'empêcher de la gêner dans son travail, Marie me ligote toujours ainsi pour les leçons ou les punitions.
Elle laça rapidement un petit corset de chevreau autour de ma
taille, ce qui ne fit qu'accentuer la plénitude de ma poitrine et de
mon postérieur. Alors commença la longue tâche de lacer sur mes
jambes les extraordinaires et excitantes cuissardes en souple chevreau noir. Celles-ci comportaient de très hauts talons de quatorze
centimètres que Marie m'avait dit de porter constamment. Je compris que j'aillais avoir droit à une leçon rigoureuse quand Marie me
serra si étroitement les bottes que je ne pouvais plier les genoux.
Elle me mit sur pieds puis s'allongea sur un canapé en face de moi,
m'ordonnant de rester ainsi. J'obtempérai ».
« Ensuite, elle
tira d'un placard
un curieux dispositif,
consistant en un tuyau
de métal émaillé
d'environ quatre
centimètres
de
diamètre et de
cent trente-cinq
centimètres
de
long.
Le
plus
étrange,
c'étaient
ces
nombreuses
sangles de longueur et de largeur
variables
qui étaient fixées
tout du long ».
« Marie releva
mes
poignets
entravés,
me
passa le tuyau
entre les bras
puis
m'attacha
les poignets à
l'une des sangles
fixées à la barre
que je maintenais ainsi.
Puis elle vint devant moi
et boucla la large ceinture
fixée au tuyau pressé
contre mon dos. L'une des
extrémités de la barre me
touchait
maintenant
la
nuque et l'autre atteignait
mes chevilles. Elle boucla
une courte et large sangle
autour de mon cou, me
forçant à rejeter la tête en
arrière pour ne pas étouffer, puis m'attacha les
chevilles à la sangle placée
à l'autre extrémité ».
« Je
m'aperçus
que
j'étais
incapable
du
moindre mouvement : la
barre ainsi reliée à mon
cou, ma taille, mes chevilles, me maintenait raide
comme un balais »
« Je me trouvais suffisamment
immobilisée,
mais Marie décida de me
faire souffrir davantage en
attachant
les
autres
sangles fixées au tuyau,
au-dessous et au-dessus
de mes genoux et en haut
de mes cuisses, et enfin
au-dessus de mes coudes
qu'elle rapprocha jusqu'à
ce qu'ils se touchent puis
sangla ainsi. »
« Je ne pus contenir un
gémissement de désespoir
quand je m'aperçus que je
ne pouvais pas faire le
moindre mouvement pour
soulager la tension de mes
membres entravés sans
risquer de perdre l'équilibre et de m'écrouler sur
le sol comme une bûche ».
« Après que j'eus donné ma parole d'honneur de porter
tout le temps mon corset, Marie me laissa plusieurs heures
ainsi. J'ai tenu ma promesse depuis, et c'est pourquoi j'ai
aujourd'hui une silhouette si surprenante ».
CHAPITRE VI
— Tu as raison, Joan, ta taille de guêpe fait envie à
toutes les membres de la Corpo que j'ai rencontrées.
— Oh, Mickey, tu fais partie de la Corpo de l'école ?
demanda Joan. J'ai voulu y être introduite mais elles m'ont
évincée. Est-ce que l'initiation est si dure ? J'ai entendu
dire qu'il faut subir une horrible épreuve.
— Eh bien, dis-je, voici comment cela s'est passé... Tout
a commencé le jour où Carla qui était présidente de la
Corpo, m'a dit que je pouvais y être admise et que l'initiation était très sévère.