COMITE DE LIGNE TER NORD - PAS DE CALAIS 13 « Lille Métropole

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COMITE DE LIGNE TER NORD - PAS DE CALAIS 13 « Lille Métropole
COMITE DE LIGNE TER NORD - PAS DE CALAIS 13
« Lille Métropole »
Mardi 21 Avril 2015
A Lille
Cette 20ème réunion du Comité de Ligne n°13 s'est tenue le 21 avril 2015 de 18h à 20h
sous la présidence de Myriam CAU, Vice-Présidente du Conseil Régional, Présidente du
Comité de Ligne n°13 et en présence de Dominique PLANCKE, Président de la Commission
Transports.
Ont également animé la réunion,
Les intervenants régionaux :
- Loïc LEMANCEL, Service Investissements Ferroviaires
- Patricia CHAUVIN, Chef de Service « Relation au Public et Evènementiel » - Service TER
Les représentants de SNCF Mobilité :
- Jacky LION, Directeur de Région - SNCF Mobilités
- François LORIDAN, Responsable du Pôle Développement/Offre - DDTER
Les représentants de la SNCB :
- Nicolas VAN MUYLDER
- Pieter-Jan LATEUR
Le représentant de SNCF Réseau:
- Pierre VAUTRIN, Responsable Unité Capacité Exploitation
Une cinquantaine de participants dont 1 journaliste
Le diaporama présenté en séance complète ce compte-rendu. Il est téléchargeable sur le
site www.nordpasdecalais.fr.
1) Principaux éléments du diaporama
Nouvelle convention
La nouvelle convention établie entre la Région et la SNCF Mobilités est établie pour 10 ans
de 2015 à 2024. Compte tenu des modifications législatives relatives à la délimitation des
régions et du terme de la convention d’exploitation de la convention TER Picardie au 31
décembre 2018, une clause de revoyure est prévue au 31 décembre 2018 au plus tard pour
intégrer l’ensemble des impacts, y compris financiers, de ces évolutions.
La convention constitue la base des rapports entre la Région, autorité organisatrice de
transport régional de voyageurs, et la SNCF Mobilités, exploitant le TER. La prochaine
convention est au service de l’aménagement du territoire régional. Elle vise à recentrer le
TER sur son cœur de métier et un engagement fort dans l’intermodalité. Pour 2015, le
montant du devis est de 243,03M€ pour environ 782 TER et TERGV par jour.
Tarification
Le projet de convention prévoit la mise en œuvre à partir de l’été 2016 d’une nouvelle offre
tarifaire, renouvelant notamment les produits à destination des jeunes et des occasionnels,
permettant de dynamiser le trafic et les recettes.
Le site participons.net
Le site « transports.participons.net », accessible depuis le site Région, a été lancé en
Novembre 2014. Ce site permet de : « Signaler un incident », « Participer à une enquête »,
ou « Proposer une amélioration ».
Ainsi un sondage réalisé à l’automne 2014 a concerné le mode de « rabattement en gare »
(la façon dont l’usager se rend à sa gare de départ). Il a recueilli plus de 1380 réponses. Les
principaux enseignements de ce sondage sont les suivants :
1) Plus de 70% des sondés prennent le TER tous les jours (20% 3 à 4 jours par semaine)
pour se rendre à leur lieu d’études ou de travail.
2) Plus de 60% des sondés déclarent venir en voiture à la gare, que ce soit en covoiturage
(1, 5%) ; déposé par un proche (10%) ou en voiture personnelle (48,3%). 7,6% viennent en
vélo.
Une petite moitié met entre 10 et 20 minutes de trajet pour se rendre à la gare depuis le
domicile, une autre moitié moins de 10 minutes. 10% mettent plus de 20 minutes.
3) 30% des sondés déclarent rencontrer des problèmes dans leurs déplacements vers et à
partir de la gare d’origine. Le principal problème est celui de la difficulté d’accéder à la gare,
que ce soit à cause de la circulation (17%), ou du manque de transports en commun (30%).
Le manque de places de parkings gratuit pour garer la voiture apparaît en deuxième position
des difficultés.
Le site transports.participons.net en est à sa première phase.
Les posts de signalement ne font pas l’objet d’une réponse aux usagers mais celui d’un suivi
statistique par thématique et par ligne au sein de la Direction des Transports de la Région.
La Région inscrit les dysfonctionnements d’exploitation importants constatés par les usagers
à l’ordre du jour des nombreux échanges tenus très régulièrement avec la SNCF pour faire
en sorte que celle-ci apporte des solutions rapides et efficaces.
Les mini-sondages réalisés en ligne donnent un éclairage concret et d’usage à la Région qui,
en tant qu’autorité organisatrice du transport régional de voyageurs, intervient dans le
cofinancement de l’aménagement des gares.
Le Schéma d’Accessibilité Programmé (Sd’AP)
Face aux retards et difficulté rencontrées pour l’application de la loi handicap de 2005 le
gouvernement a souhaité donner une nouvelle impulsion pour l’accessibilité des PMR. Le
texte voté le 24 juin 2014 habilite le gouvernement à légiférer par ordonnance pour la mise
en place des Sd’Ap. La programmation des travaux se fera sur 9 ans (3 périodes de 3 ans).
A ce jour, 33 gares et points d’arrêts ont été identifiés pour être mis en accessibilité au titre
du Sd’AP.
2) Synthèse de l’expression des participants
Lille-Tournai
Le 16 février 2015 un incident électrique s’est produit dans une caténaire, entraînant une
avarie sur un matériel roulant de la SNCB (AM96). SNCB, dans l’attente de l’identification de
l’origine de l’accident et de son règlement a suspendu la circulation de ses AM96 et a mis en
place une substitution routière qui a été réalisée sans grande attention au servie habituel.
SNCF a alors engagé des discussions pour élaborer une grille horaire trains/cars mise en
place le 2 mars 2015.
Il s’agit de grosses difficultés électriques sur le réseau français (voltage différent entre les
deux pays) et malgré de multiples recherches, la cause n’est toujours pas trouvée.
SNCB explique que des 1ères mesures ont été prises avec notamment l’équipement d’un
engin SNCB (AM96) d’un dispositif de protection de la locomotive
Mme CAU demande s’il est possible aujourd’hui de donner des échéances quant à la
résolution du problème
Depuis le 18 avril 2015 les circulations existent avant 8H00 et après 17H00, ce qui permet
de diminuer la part des substitutions routières.
Une solution complémentaire devrait être apportée fin avril avec la circulation d’un 2ème
AM96 « protégé », puis 5 ou 6 engins pourraient renforcer le plan de transport.
SNCB explique qu’il y a 49 AM96 qui assurent Anvers – Lille et Namur – Lille. Il n’est pas
envisagé d’équiper pus de 5 ou 6 AM96 de ce dispositif de protection car cela n’aurait pas
forcément de sens. lfaut avant tout déterminer l’origine mais aussi la solution du problème
- Les usagers disent comprendre les difficultés et problèmes mais regrettent fortement le
manque d’information donnée aux voyageurs. La SNCF précise que le moyen le plus fiable
en termes d’information est le site internet SNCF ; c’est le 1er média mis à jour quand il y a
perturbation.
Une usagère rappelle le prix mensuel de 93€ de son abonnement Lille-Tournai. Mme CAU
suggère un geste commercial pour les usagers (pas de réponse de SNCF) et un effort
d’information des maires de communes traversées par la ligne.
- G. LAURENT, représentant de la FNAUT demande pourquoi la SNCF ne prend pas
l’initiative d’assurer le service pour la desserte française. J. LION entend cette suggestion
mais rappelle que le travail se fait en coopération avec la Région et la SNCB.
- Un usager demande pourquoi le TER au départ de Lille à17h08, et donc hors tranche
horaire problématique, n’est pas remis en circulation.(Il existe un 17H36 omnibus) La SNCF
répond qu’elle n’a pas la rame pour le faire.
- Une usagère de BAISIEUX fait part d’une pétition de 190 usagers de la ligne et rappelle
qu’une substitution par bus a bien été mise en place mais seulement après 3 semaines de
dysfonctionnement.
Gare de Baisieux
Par ailleurs, elle dénonce la fermeture de la gare de Baisieux aux heures de pointe.
Mme CAU précise que ce sujet a été maintes fois évoqué lors des réunions précédentes et
interpelle le Directeur Régional SNCF Mobilités pour prendre en compte cette demande.
Contrôle des abonnements belges
Les conditions de l’abonnement Belge sont différentes de l’abonnement Français ;
l’abonnement belge est plus souple ; aujourd’hui, il serait judicieux d’informer les contrôleurs
français afin que les usagers qui payent un abonnement Belge ne soient pas verbalisés.
Lille – Comines
Un élu de Quesnoy évoque le comportement de la SNCF ; au seul mois de mars il a
comptabilisé 13 suppressions de trains entre Lille et Comines. Le train passe au bout de son
jardin. Quand il le voit passer dans le sens Lille-Comines il est sûr qu’il repassera dans
l’autre sens. Par contre quand il ne voit rien venir il se dit que le train a été supprimé.
Beaucoup de suppressions en mars sans aucune information.
Les usagers de cette ligne ont l’impression que tout est fait pour supprimer la ligne. Selon
eux, les trains seraient pleins si SNCF assumait correctement sa fonction.
J. LION fait part du manque de personnel conducteur et reconnaît que ce personnel est
employé, il est vrai parfois, sur d’autres lignes plus importantes en nombre d’usagers.
Les usagers demandent sous quel délai ils peuvent espérer un retour à la normale ? J. LION
répond que la problématique est une problématique de ressource humaine ; 10 conducteurs
ont été recrutés récemment, cela devrait améliorer les choses.
Ascq – Orchies
Une étude a été confiée au SMIRT dont la restitution sera faite le 30 avril.
Mme CAU propose de refaire une réunion de comité de ligne pour restituer l’étude aux
usagers.
Un usager rappelle un Article de La Voix du Nord du 2 février 2015 dénonçant le coût de
cette ligne (630 000 €/an), outrageusement déficitaire, le nombre d’usagers est très
insuffisant et l’alerte de SNCF Réseau sur l’état dégradé de la ligne.
D. PLANCKE précise que les coûts évoqués proviennent de ratios comptables de SNCF
Réeaux.
Un conseiller municipal de Cysoing rappelle que dans les 10 prochaines années, 7 500 kms
de lignes secondaires du style Lille- Comines, Ascq- Orchies fermeront.
Le doublement des quais des stations de la ligne 1 du métro est prévu dans les années à
venir ; or à l’arrêt de Pont de Bois coexistent une station de métro et un arrêt ferroviaire. La
ligne pourrait être terminus à Pont de bois, ce qui simplifierait énormément la construction
du plan de transport au regard des saturations de la gare de Lille et de l’occupation des
voies.
Une usagère de Cysoing dénonce l’offre qui a évolué de façon négative et se demande si la
SNCF prend en compte le quotidien des usagers.
La SNCF répond que l’offre est un travail très compliqué à mettre en œuvre ; toute
modification peut générer d’autres modifications en cascade.
François LORIDAN propose une adaptation sur les horaires Lille –Ascq- Orchies :
Il propose de revoir l’horaire du TER 841109 Orchies 7h56 – Ascq 8h31 (qui donne
correspondance à Ascq à 8h40 pour Lille 8h51) pour le mettre en correspondance à Ascq
avec le TER Tournai – Ascq 8h27 – Lille 8h35.
Un Conseiller Municipal s’étonne du passage de 20 à 40 km/h du jour au lendemain sans
qu’il y ait eu aucun travaux.
La SNCF répond que le transport ferroviaire est un transport de sécurité, tout doit être vérifié.
La limitation de vitesse est nécéssaire compte tenu de la vétusté de la voie.
Par ailleurs, le TER 914 circule à vide pourquoi ne pas l’utiliser au transport de voyageurs.
La question est notée par la SNCF et sera vérifiée.
3) Les questions retenues pour instruction
1) Ascq-Orchies : le TER 914 circule à vide pourquoi ne pas l’utiliser au transport de
voyageurs ?
2) Demande d’un geste commercial pour les usagers de la ligne Lille – Tournai compte tenu
des gênes vécues.
3) Demande d’ouverture de la gare de Baisieux aux heures de pointe.
4) Demande d’un comité de ligne exceptionnel pour restituer de l’étude du SMIRT sur AscqOrchies
5) A quelle date est mise en ligne la convention TER récemment signée ?
6) Pourquoi, avec le doublement de la ligne 1 du métro ne pas faire des trains terminus pont
de bois ?