imagerie du pelvis de la femme adulte
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imagerie du pelvis de la femme adulte
IMAGERIE DU PELVIS DE LA FEMME ADULTE Coralie VERMERSCH Groupement d’Imagerie Médicale Pr. Laurent BRUNEREAU Hôpital Bretonneau 2007 Ce travail vous permettra dans un premier temps de réviser quelques notions de radio anatomie sûrement déjà abordées durant votre externat. Mais je suis persuadée que ces quelques rappels pourront vous être utiles... Puis il vous permettra, sous forme de cas cliniques concrets (que vous serez très probablement amenés à rencontrer dans votre pratique quotidienne) de reconnaître un certain nombre d’images pathologiques, de raisonner sur les indications des principaux examens d’imagerie en gynécologie et obstétrique. Ce travail essaye au mieux de répondre aux objectifs du C.E.R.F (Collège des enseignants en radiologie de France) en ce qui concerne l’imagerie de la femme : Imagerie gynécologique 1. Technique : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 2. 3. Anatomie Pathologie : 1. 2. 3. 4. 4. Réalisation d’un examen échographique Réalisation d’une hystérographie Réalisation d’un scanner Réalisation d’une IRM Réalisation d’une artériographie pelvienne Imagerie du pelvis féminin Pathologie de l’utérus Pathologie des ovaires Pathologie des annexes Pelvis Communication avec la patiente et conduites à tenir Imagerie obstétricale 1. Technique : 1. 2. 3. 2. 3. 4. Réalisation d’un examen échographique Le scanner chez la femme enceinte Réalisation d’une IRM Anatomie Pathologie et conduite à tenir Communication avec la patiente Femme : Femme enceinte : Échographie Hystérographie Scanner IRM Radiologie interventionnelle Cas cliniques 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre Radiopelvimétrie, pelviscanner IRM Scanner du contenu utérin Rayonnements et grossesse Produits de contraste et grossesse Radiologie interventionnelle Cas cliniques Imagerie récente et à venir Échographie pelvienne C’est actuellement l’une des principales techniques d’imagerie de l’appareil génital féminin. Conditions de réalisation : Recueil des données cliniques, en particulier du statut hormonal (âge, date des dernières règles...). L’examen commence par une exploration par voie suspubienne (sonde barrette courbe 3,5 MHz). La vessie doit être pleine pour refouler les anses intestinales et constituer une excellente fenêtre acoustique (faire boire ¾ L d’eau ½ H avant l’examen). Elle permet l’étude panoramique, guide la voie endovaginale. Permet également dans certaines situations (ascite, ...) d’explorer l’abdomen. L’échographie endovaginale (sonde de haute fréquence 5 à 7,5 MHz à angle large) améliore la fiabilité de l’exploration des organes génitaux féminins. Elle se fait après miction. C’est un examen non douloureux. Sa seule contre-indication est la virginité. L’échographie doppler permet de repérer et d’étudier la vascularisation utérine et ovarienne. Coût : 57 €. + doppler = 76 €. Radio anatomie normale : Des coupes transversales et longitudinales permettent de visualiser : TRANSVERSAL Corps utérin Vessie Ovaire droit Ligne de vacuité Corps utérin Ovaire gauche Ligne de vacuité Vessie Col utérin LONGITUDINAL L’utérus : Position : -flexion : angle axe du corps - axe du col. -version : angle axe du corps – axe du pelvis. -latéro-déviation. t : n e u c hi éq é l r f f anté Le + , ) 0% 7 ( rsé e v é Ant FLEXION VERSION Forme de poire renversée. Aspect : -myomètre : peu échogène, homogène. Lacunes veineuses périphériques fréquentes. -cavité virtuelle -endomètre : aspect variable au cours du cycle. Se mesure au niveau du fond utérin en additionnant l’épaisseur des 2 endomètres accolés. Hypotrophie si < 6 mm en péri ovulatoire. Atrophie si < 3 mm sous THS. JO Période menstruelle J4 Période proliférative J14 Période sécrétoire J28 A peine visible, dédoublement possible de la ligne cavitaire. Bande hypoéchogène autour de la ligne cavitaire, en «3 feuillets» ou en « grain de café ». Épaisseur = 10 mm Bande hyperéchogène doublée d’un halo hypoéchogène. Mensurations qui varient avec l’âge de la patiente. Hauteur (cm) Largeur (cm) Épaisseur (cm) Période pré pubertaire 2,5 <1 <1 Nullipare 7 4 2,5 Multipare 9 5 4 Ménopause 3,5 2 2 Contours : réguliers. Les ovaires : Position variable, au contact des vaisseaux iliaques le plus souvent. Se localisent toujours dans un ensemble de points qui définissent le lieu géométrique des ovaires. Ne sont pas vus dans 5% des cas avant la ménopause. Hypoéchogènes par rapport à l’utérus. Forme ovoïde. Contours réguliers. Taille : varie également selon l’âge de la patiente. Ils ne sont pas vus de manière systématique en particulier Ov droit chez la patiente ménopausée. Ils doivent mesurer moins de 35 mm de long ; leur surface doit être < 7 cm². Vessie Utérus Échostructure : Varie durant le cycle : J1 Aspect pluri folliculaire : jusqu’à 7 follicules de diamètre < 5 mm. Phase folliculaire J14 Follicule dominant atteint 20 à 24 mm. Phase lutéale J28 Aspect de corps jaune, hypoéchogène de 2-3 cm, couronne hyper vascularisée périphérique. Varie avec l’âge de la patiente. Ils deviennent hypoéchogènes, homogènes après la ménopause. Le col : Mieux analysé par voie endovaginale. Échostructure identique au myomètre. Peut contenir de la glaire cervicale (anéchogène) en période pré ovulatoire. Peut être le siège de kystes glandulaires simples (de Naboth). Autres structures pelviennes : Cul de sac de Douglas, point le plus déclive de la cavité péritonéale, siège des épanchements intra abdominaux. Un épanchement minime peut être physiologique au moment de l’ovulation ou au moment des règles. Paramètres, tissu conjonctif situé de part et d’autre de l’utérus entre les feuillets du ligament large, contiennent les artères utérines et les uretères pelviens (normalement non visibles). Cette région peut être repérée grâce à sa richesse vasculaire. Anses digestives visibles en rétro utérin. Elles peuvent être trompeuses lorsqu’elles sont remplies de liquide (rechercher la présence de mouvements péristaltiques). Doppler : Artères utérines : Flux artériel à moyenne résistance, se Cycle menstruel mesure au niveau de la crosse. Présente des variations physiologiques durant la vie génitale : En période pubertaire, flux à haute résistance, apparition d’un flux diastolique. Pendant les cycles menstruels,flux à moyenne résistance, diastole modérée (< 50% de la systole), incisure protodiastolique (ou Notch) n’atteignant pas la ligne de base. Pendant la grossesse (> 22SA), diminution des résistances utérines, disparition du Notch protodiastolique, élévation de la diastole. À la ménopause, augmentation des résistances, diastole faible voire nulle. Muqueuse utérine (dans le cadre des bilans d’infertilité) étudiée pendant la phase sécrétoire : crosse Marqueur de la réceptivité endométriale. Lésion tumorale ovarienne : permet de rechercher une vascularisation des masses tissulaires, des cloisons des masses kystiques. Exercices 1. Voici des images d’échographie. Quelles sont les coupes axiales,les coupes sagittales ? SAGITTAL AXIAL Distance Vessie VOIE SUS PUBIENNE AXIAL de la sonde SAGITTAL Distance de la sonde VOIE ENDOVAGINALE 2. Selon vous, lesquelles sont réalisées par voie sus pubienne ou par voie endovaginale. Pourquoi ? -Sur les clichés d’échographie par voie sus pubienne, la vessie est pleine, l’utérus est loin de la sonde. -Sur les clichés réalisés par voie endovaginale, l’analyse de l’utérus, plus prés de la sonde est plus fine. L’angle d’ouverture de la sonde est plus large. -Remarque : il n’y a pas de règle pour la présentation des images d’échographie par voie endovaginale (angle en haut ou en bas) ; c’est à vous de trouver celle qui vous convient le mieux. 2. Replacez les différents éléments anatomiques du petit bassin de la femme. Voie sus pubienne Vessie Utérus Col utérin Follicules Structures digestives Endomètre Voie endovaginale Ovaire Vaisseaux iliaques Voie endovaginale Indications : Nombreuses. Suspicion de masse pelvienne. Douleurs pelviennes. Chez la femme en activité génitale : Contrôle position stérilet. Fausses couches à répétition. Infertilité féminine. Suivi de procréation médicalement assistée. Suivi après IVG. Grossesse, thème qui sera développé en 2nde partie de ce chapitre. Chez la femme ménopausée : Métrorragies. Hystérographie Principe : Cet examen a pour but de visualiser la cavité utérine et les trompes par injection de produit de contraste hydrosoluble par l’orifice cervical. Si jusqu’à une période récente, l’hystérosalpingographie était un examen essentiel dans l’imagerie du pelvis féminin, elle a vu ses indications se restreindre avec l’avènement des nouvelles techniques moins invasives, échographie et IRM. Technique : 1ère partie du cycle. Après miction. Désinfection locale, matériel stérile. Il s’agit d’un examen réputé pénible mais il suffit le plus souvent d’expliquer à la malade le déroulement de l’examen pour s’assurer de sa collaboration, et bien sûr d’une technique rigoureuse que le radiologue doit parfaitement posséder. L’examen commence par un examen gynécologique indispensable (position du col). Cliché sans préparation contrôle l’adaptation des constantes radiographiques, permet de repérer les clartés gazeuses pouvant se superposer aux images de la cavité utérine et de mettre en évidence les calcifications de fibrome ou kyste. Le cathétérisme du canal cervical se fait à l’aide d’une canule faisant ventouse sur le col (canule de Bommelaer). L’injection se fait lentement sous contrôle scopique intermittent. 5 clichés sont réalisés : En ½ réplétion de face. En réplétion complète de face et profil. 2 clichés en évacuation immédiate et tardive. L’injection de produit de contraste doit être douce, toute hyperpression est ressentie douloureusement. La quantité minimale nécessaire à l’opacification des trompes est suffisante. L’évacuation dans le péritoine sera spontanée. Coût : 136 €. Incidents : Saignements en fin d’examen. Ils sont de courte durée et de faible abondance. Douleurs utérines en cours d’examen : dés l’injection du produite de contraste (mise en tension de la cavité, provoquant des contractions utérines) ou lors du passage tubaire du produit. Douleurs utérines retardées liées à une irritation péritonéale. Perforation utérine, exceptionnelle ! Radio anatomie normale : Canal cervical long de 25 mm, fusiforme (étudié sur le 1er cliché en évacuation). Isthme utérin : défilé cylindrique de 1 cm de long entre l’endocol et le corps utérin. Cavité utérine triangulaire sur le cliché de face à sommet inférieur de 4 à 5 cm de côté, délimitée en haut par le fond utérin. De profil, elle est piriforme et habituellement antéfléchie par rapport au canal cervical. Sont visibles également les cornes utérines. Trompes avec leurs 3 parties (la partie infundibulaire n’est pas bien visualisée en raison de la diffusion de produit de contraste le long des franges du pavillon) : Interstitielle (intra mural) : dans le myomètre, de moins de 2 cm. Isthmique : fine et régulière, 2 à 5 cm de long. Ampullaire : beaucoup plus large avec quelques plis longitudinaux. Diffusion de produit de contraste dans la cavité péritonéale, moule les anses intestinales de façon homogène, bilatérale et symétrique. Dessine les fossettes ovariennes affirmant la perméabilité tubaire (cliché tardif). Exercice Voici une hystérographie normale. Essayez de revoir l’ anatomie utérine et tubaire d’après ce que l’on vient de voir. Cliché sans préparation, face Projections digestives Réplétion complète, face Trompe droite Corps utérin Têtes fémorales Symphyse pubienne Trompe gauche Réplétion complète, face Trompe droite Corps utérin Trompe gauche Brassage péritonéal Évacuation tardive, face Réplétion complète, profil Indications : Bilan d’infertilité primaire ou secondaire de plus de 12 à 18 mois. Bilan de malformation utérine. Contre-indications : La grossesse. L’infection, afin de ne pas transporter une éventuelle infection génitale basse vers les trompes et le péritoine. L’hémorragie. La présence de caillots rend illusoire toute tentative d’interprétation. L’hystérographie peut aggraver l’hémorragie. Allergie à l’iode. Scanner pelvien Conditions de réalisation : Réplétion vésicale. Opacification digestive par voie haute et basse. Décubitus dorsal. Injection d’iode. Parfois, sont réalisées une première acquisition en contraste spontané (recherche de calcifications, saignement) ou une acquisition tardive pour opacification des voies urinaires. Reconstructions sagittales et coronales possibles à partir de l’acquisition axiale. Coût : 140 €. Irradiation : DLP = 450 mGy.cm. Radio anatomie normale : Utérus : densité tissulaire homogène. Son aspect peut varier selon sa position. Ovaires : souvent mal vus, en arrière des vaisseaux iliaques externes en avant des uretères. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Col de l’utérus Paramètres Vessie Rectum Muscle petit fessier Muscle moyen fessier Muscle grand fessier Muscle psoas iliaque Vaisseaux fémoraux Muscle releveur de l’anus Sacrum Tête du fémur Aires ganglionnaires pelviennes : Ganglions para-aortiques : grand axe < 10 mm Ganglions iliaques communs (primitifs) < 9mm Ganglions iliaques externes < 8 mm Ganglions iliaques internes (hypogastriques) < 7 mm Ganglions présacrés Ganglions du paramètre Ganglions juxtacervicaux Ganglions inguinaux Nerfs : ils proviennent des branches du plexus lombo-sacré. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Nerf sciatique Nerf honteux Nerf fémoral Nerf obturateur Tronc lombo-sacré Nerf fémoro-cutané Nerf abdomino-génital Indications : Algies pelviennes, lésions ovariennes pour lesquelles l’échographie est insuffisante. Certains bilans d’extension de tumeur (cancer de l’ovaire). Exercices 1. Quels sont les plans de coupes réalisés ici ? AXIAL CORONAL = FRONTAL SAGITTAL 2. Replacez les différents éléments anatomiques vus. Vessie Utérus Ovaire droit IRM pelvienne Conditions de réalisation : Vessie partiellement remplie. Réduction des apports alimentaires 6 heures avant l’examen, voire jeûne. Décubitus dorsal. Séquences adaptées à l’indication : En écho de spin (ES) T2 sagittale, ES T1 sagittale sans et avec injection de gadolinium, ES T1 axiale avec injection. On pourra ajouter des séquences fat-sat (suppression du signal de la graisse, en particulier dans les bilans d’endométriose), coronales ES T2 sur l’abdomen (intègre l’appareil urinaire), axiales par rapport au corps ou au col de l’utérus, une acquisition dynamique durant l’injection d’un bolus de gadolinium. On pourra optimiser l’examen par une opacification vaginale +/- rectale par du gel d’échographie (en particulier dans les bilans d’endométriose). Coût : 292 €. Utérus Vessie Radio anatomie normale : Bien sûr, les caractéristiques des signaux suivant les structures sont valables pour toute IRM donc pour l’IRM pelvienne. Compartiment péritonéal (1) = cavité péritonéale : Compartiment pelvi-sous-péritonéal (2) = cavité pelvienne : Espace sous-mésocolique de la cavité abdominale. Limité en bas par le feuillet pariétal du péritoine pelvien recouvrant vessie, organes génitaux internes, rectum. Culs de sac vésico-utérin (a) et rectoutérin = cul de sac de Douglas (b). Au-dessous du péritoine pariétal pelvien. Au dessus du diaphragme pelvien (muscles élévateurs de l’anus, muscles ischiococcygiens). Compartiment périnéal (3) 1 a 2 b 3 SAGITTAL 1 2 3 CORONAL Fascias et espaces de la cavité pelvienne : 1. 2. 3. A. B. C. D. E. Aponévrose ombilico-prévésicale Lame sacro-recto-génito-vésico-pubienne Fascia pré sacré Espace Espace Espace Espace Espace pré vésical péri vésical génital péri rectal latéro vésical li. Artère iliaque interne V. Vessie U. Utérus R. Rectum Plan axial . Cloison vésico vaginale . Cloison recto vaginale Utérus : Col : Ovaire Utérus Col Vagin T1 : signal homogène intermédiaire. T2 : zone centrale en hypersignal (épithélium glandulaire endocervical), couche moyenne en hyposignal (anneau fibreux interne), couche périphérique en signal intermédiaire (stroma fibreux externe). Vagin : T1 : délimitation des contours, hyposignal homogène. T2 : endomètre en hypersignal, hyposignal bordant l’endomètre (zone jonctionnelle), myomètre en signal intermédiaire. T1 : hyposignal. T2 : bande centrale en hypersignal (secrétions), visualisation des cloisons vésico et vagino rectales. Ovaires : T1 : signal intermédiaire identique à celui des muscles et myomètre. T2 : stroma en hyposignal, follicules en hypersignal. Exercice Voici des séquences d’IRM. Replacez les différentes structures anatomiques que vous connaissez et retrouvez d’après ce que l’on vient de voir les pondérations. T2 T2 Utérus Col utérin Ovaires Endomètre CORONAL AXIAL T1 SAGITTAL T2 SAGITTAL Utérus Vessie Vagin Pubis T2 AXIAL Épithélium glandulaire Stroma fibreux interne Col utérin Stroma fibreux externe Indications : Bilan d’extension tumorale et contrôle après traitement (cancer de l’endomètre, du col utérin, de l’ovaire). Exploration et caractérisation des lésions pour lesquelles l’échographie est insuffisante. Malformations utérines. Bilan d’extension d’endométriose. Contrôle avant et après traitement des fibromes. Troubles de la statique pelvienne. Radiologie interventionnelle Radioembolisation sélective des artères utérines : Cathétérisme sélectif des artères utérines par voie fémorale (artériographie), avec envoi de particules embolisatrices pour obstruer la lumière artérielle. Dans le cadre des fibromes symptomatiques, résistant au traitement médical. Coût : 1290 €. Cas cliniques Cas clinique 1 Mme J., 21 ans sans antécédent particulier vous consulte pour sensation de pesanteurs pelviennes depuis quelques semaines. Elle ne prend pas de moyen de contraception et est à J6 de son cycle. Votre examen clinique est normal. 1. Que réalisez-vous comme examen de 1ère intention ? Une échographie pelvienne. 2. Voici les résultats de l’échographie. Décrivez là. Ovaire gauche OV G Utérus OV D Endomètre Lésion de l’ovaire droit Masse latéro-utérine anéchogène droite, liquidienne, uniloculaire à parois fines et régulières, sans cloison. 3. Quels diagnostics évoquez vous ? Kyste fonctionnel ou kyste organique (séreux). 4. Comment le confirmer ? -Réaliser un nouvel examen clinique et échographique à distance (3 mois). -La disparition complète de la lésion plaidera en faveur d’une origine fonctionnelle. RAPPEL KYSTE FONCTIONNEL OVAIRE Kyste ovarien Échographie : structure anéchogène, paroi fine, renforcement postérieur, < 5 cm. Parenchyme ovarien normal Diagnostic repose sur le caractère évolutif : une régression complète spontanée (autre phase du cycle) ou sous traitement freinateur. Ils correspondent à des kystes folliculaires ou des kystes lutéiniques (du corps jaune). Cas clinique 2 Mme D., 31 ans se présente aux urgences pour sensation de pesanteur pelvienne douloureuse. Elle n’a pas de fièvre, est sous pilule oestroprogestative. Elle bénéficie d’un scanner abdomino-pelvien. 1. Quel autre examen para clinique chez cette femme jeune aurait-on pu proposer ? Une échographie pelvienne, technique non irradiante. 2. Voici le scanner. Quels sont les particularités de la masse abdomino-pelvienne ? Masse pelvienne Utérus Colon Sa structure est très hétérogène, de densités variées : -densité tissulaire -densité graisseuse -densité calcique 3. Connaissez vous une lésion ovarienne susceptible de correspondre à cette image ? -Kyste dermoïde ou tératome mature. -Il comprend en effet, en proportion variée des tissus ectopiques plus ou moins différenciés : cheveux, peau, os, dent... 4. Quels sont les aspects échographiques possibles du kyste dermoïde ? -Masse échogène avec atténuation postérieure. -Masse kystique contenant des lignes ou des traits associés à une ombre acoustique postérieure (cheveux en suspension dans le sébum). -Masse d’échogénicité hétérogène : anéchogène (portion liquidienne), hypoéchogène (graisse), hyperéchogène (cheveux, calcifications). -Absence de flux au doppler. Cas clinique 3 Mlle P., 18 ans vous consulte pour des règles douloureuses. Elle pèse par ailleurs 86 kg pour 1 m 65 et vous remarquez lors de votre examen clinique qu’elle présente une pilosité très marquée au niveau de la ligne blanche, du menton, de la lèvre supérieure et de la face interne des cuisses. 1. Quels termes médicaux décrivent la sémiologie de la patiente ? Dysménorrhée, obésité, hirsutisme. 2. Quel pathologie susceptible de donner ce tableau clinique connaissez vous ? Les ovaires micro-polykystiques. 3. Quels examens para cliniques confirmeront votre hypothèse diagnostique ? -Bilan hormonal biologique (FSH, LH, PRL, progestérone, oestradiol). -Échographie pelvienne. 4. Voici l’échographie. Décrivez là. Endomètre OV D Ovaires Follicules Utérus -Augmentation de volume bilatérale des ovaires qui prennent une forme arrondie. -Microkystes ovariens périphériques mesurant entre 2 et 8 mm. Stroma ovarien abondant hyperéchogène -Pas d’anomalie utérine visible. -Aspect échographique évocateur d’ovaires micro-polykystiques. Cas clinique 4 Mme E., 26 ans consulte aux urgences gynécologiques pour douleurs pelviennes droites apparues brutalement ce matin. Elle vous parle d’antécédent de kyste de l’ovaire gauche. Elle n’a pas de fièvre. Elle ne prend pas de moyen de contraception, désireuse d’une grossesse. 1. Quel examen biologique devez vous demander ? ß-HCG. 2. Les ß-HCG sont dosés à 4 UI/L. Voici les données de l’échographie. Qu’en pensez vous ? Utérus Endomètre OV G OV G Ovaires Lésion ovarienne gauche Image de kyste ovarien gauche de contenu hétérogène avec dépôts hyperéchogènes en nid d’abeille (réseau de fibrine) en faveur d’une hémorragie intra kystique. 3. Quelle sera la prise en charge ? -Antalgiques, repos. -Surveillance clinique. 4. Connaissez vous d’autres complications des kystes de l’ovaire ? -Rupture kystique. -Torsion de kyste ou d’annexe. -Compression extrinsèque (vessie, uretères ou rectum). Cas clinique 5 Mme Z., 41 ans, vous consulte très gênée car depuis quelques mois, ses règles sont de plus en plus longues et abondantes. Maintenant, elles durent environ 10 jours. Elle se sent très fatiguée. Parfois même, elle présente des saignements entre les cycles. 1. Comment s’appelle ce signe clinique ? Méno métrorragies. 2. Vous réalisez une échographie abdominopelvienne. Qu’en pensez vous ? Utérus Endomètre Vessie Lésion tissulaire utérine -Volumineuse masse hypoéchogène hyper vascularisée aux contours réguliers déformant les contours de l’utérus et refoulant la cavité. -Cette lésion est évocatrice de fibrome utérin. 3. Comment évolue cette pathologie ? -Involution spontanée habituelle après la ménopause (sauf si traitement hormonal substitutif). -Complications possibles : hémorragies, compression des organes environnants, torsion d’un fibrome pédiculé, nécrobiose aseptique. 4. Que connaissez vous comme traitement pour cette pathologie ? -Abstention thérapeutique si asymptomatique. -Traitement médical (progestatifs, analogues de la LH-RH). -Embolisation des artères utérines. -Traitement chirurgical (myomectomie ou hystérectomie). RAPPEL FIBROME UTERIN Tumeur bénigne, très fréquente (20 à 30 % des femmes de plus de 35 ans), souvent multiple. Encore appelés fibromyome ou myome utérin. Échographie : fait le diagnostic. Masse hypoéchogène homogène hyper vascularisée déformant les contours utérins. Contours réguliers. Taille. Localisation : 1, 2 3 4 Intra mural (interstitiel) : dans la paroi utérine, entouré de myomètre normal. Sous muqueux : au contact de l’endomètre. Sous séreux : déformation des contours utérins à base d’implantation large ou pédiculée. Siège : 5 Corporéal (antérieur, postérieur ou latéral). Fundique. Isthmique. Épaisseur de tissu myométrial sain entre le fibrome et la séreuse. 5 4 1 2 3 Échographie de contraste : permettrait d’évaluer sa vascularisation en particulier dans les bilans pré et postthérapeutiques. T2 FS T1 FS T1 FS GADO IRM pelvienne : utile avant traitement et en surveillance. Masse bien limitée en hyposignal T1 et T2. Rehaussée après injection de façon un peu moindre que le myomètre. Perte du rehaussement après embolisation. T1 FS GADO Cas clinique 6 Mme Q., 48 ans, tabagique consulte pour des métrorragies. Elle n’a aucun suivi médical. L’examen gynécologique retrouve une lésion bourgeonnante indurée, saignant au contact du col utérin. Vous évoquez le diagnostic de cancer invasif du col utérin. 1. Quel examen peut-on réaliser pour le bilan d’extension loco-régional ? IRM pelvienne. 2. Voici l’IRM. Qu’en pensez vous ? T2 T2 T1 T1 FS GADO -Processus tumoral cervico-isthmique hétérogène à contours flous de 4 cm de grand axe en hypersignal T2. -Rupture de l’anneau fibreux du col à droite en faveur d’une invasion paramétriale droite. 3. Que faut-il faire pour confirmer le diagnostic ? Examen sous anesthésie générale. Biopsies dirigées sur les zones pathologiques. 4. Connaissez vous un moyen de prévenir le cancer du col utérin invasif ? -Prévention secondaire. -Frottis cervico-vaginal à partir du début de l’activité sexuelle (2 à 1 an d’intervalle puis tous les 3 ans). -Permet de diagnostiquer les cancers du col utérin à un stade « in situ ». RAPPEL DU CANCER COL C’est le 2ème cancer de la femme dans le monde. L’int erru ptio fibr n fr Le diagnostic est clinique. eux anch inte e du rne stro du c est ma o l (hy d e ’ n u IRM : examen de référence dans po T ne i fave n v as 2) u r i o n pa l’évaluation pré et post thérapeutique. ra m é t ri ale Mesure le volume tumoral avec précision (lésion tissulaire hétérogène en hypersignal T2, rehaussée après injection de gadolinium). Évalue l’extension aux paramètres (tissus situés de part et d’autre de l’isthme utérin, contenant la portion distale des uretères), à la cloison vésico-vaginale, à la cloison rectale. Recherche de ganglions iliaques ou inguinaux. Classification TNM : T - tumeur primitive : T0 : pas de signe de tumeur primitive Co onTis : in situ i t a nis 0 T1a : diagnostic histologique (micro invasif) T1a1 : profondeur ≤ 3 mm, extension horizontale ≤ 7 mm T1a2 : profondeur entre 3 -5 mm, extension horizontale ≤ 7 mm T1b : lésions cliniquement visibles, plus grandes que T1a2 T1b1 ≤ 4 cm T1b2 > 4 cm I IA IA1 IA2 IB IB1 IB2 T2a : paramètre respecté T2b : atteinte paramétriale IIA IIB T1 : tumeur limitée à l’utérus Stades FIGO ie m o ct e r é t s ie g r Hy : au-delà de l’utérus sans extension aux parois pelviennes ni au tiers inférieur du éla T2 vagin II T3 : tiers e, inférieur du vagin/parois pelviennes/hydronéphrose i : tiers inférieur du vagin p T3a a hér T3b : parois pelviennes/hydronéphrose t o i e : extension à la muqueuse vésicale/rectale/au-delà du petit bassin him rgT4 i c io u r d i a h R c III IIIA IIIB IVA N – adénopathies régionales : N0 : absence de signe d’envahissement ganglionnaire N1 : Signes d’envahissement ganglionnaire (ganglions hypogastriques, iliaques primitifs, iliaques externes, pré IIIB et latéro sacrés, paracervicaux et paramétriaux) M – métastases à distance : M0 : absence de métastases à distance M1 : présence de à distance ie apmétastases ér h t o i im h c o i Rad IVB Cas clinique 7 Mme E., 65 ans ménopausée depuis 15 ans consulte son gynécologue pour des métrorragies. Elle ne prend aucun traitement. 1. Quel est le 1er diagnostic à évoquer et à rechercher chez cette patiente ? Cancer de l’endomètre. 2. Quel examen radiologique pratiquez vous en 1ère intention ? Échographie pelvienne. 3. Voici l’échographie. Qu’en pensez vous ? Ovaire droit 1 = 10 mm Utérus Endomètre Épaississement de l’endomètre mesuré à 10 mm (femme ménopausée). 4. Quel autre d’examen d’imagerie peut être utile pour bilan loco-régional ? IRM pelvienne. RAPPEL CANCER DE L’ENDOMETRE En France, est le 2ème cancer de la femme après le cancer du sein. Échographie : Épaississement marqué de l’endomètre (> 4 mm après la ménopause / 8 mm si traitement hormonal substitutif / 15 mm en période d’activité génitale), mal limité, hyperéchogène, plutôt hétérogène. T1 Étu IRM pelvienne : zon de de ej onc la co n tio nne tinuit lle éd Épaississement endométrial localisé e el nh T2 ypo a ou diffus, plus ou moins hétérogène, -T 2 en hypersignal T2, isosignal T1 au rehaussement tardif (maximal entre 90 et 120s). Étude de l’extension loco-régionale (profondeur de la pénétration du myomètre, atteinte du col, vagin, vessie, rectum...). Ganglions pelviens. T1 FS GADO T1 FS GADO Classification TNM : T - tumeur primitive : T0 : pas de signe de tumeur primitive Tis : in situ T1 : tumeur limitée au corps utérin 0 Stades FIGO T1a : tumeur limitée à l’endomètre T1b : ne dépassant pas la moitié du myomètre T1c : dépassant la moitié du myomètre I IA IB IC T2a : endocol glandulaire seulement T2b : stroma cervical II IIA IIB e r è I ie g r u r Chi di o / a r + pie a r é th T2 : extension au col e i r u c P re, è I pie a r T3a : séreuse/annexes/cytologie péritonéale positive é h t ie T3b R : envahissement vaginal g adio r u chir T3 : extension locale ie T4 : extension à la muqueuse vésicale/intestinale m o t c elve III IIIA IIIB IVA N – adénopathies régionales : N0 : absence de signe d’envahissement ganglionnaire N1 : Signes d’envahissement ie, ganglionnaire (ganglions p a r hé primitifs, t o hypogastriques, iliaques iliaques externes, i m é » i t h e c r op para-aortiques) o, i r p d IIIC paramétriaux, sacrés et a e R d « g ie r u r i Ch M – métastases à distance : M0 : absence de métastases à distance M1 : présence de métastases à distance tif a i l l a t p n e m e Trait IVB Cas clinique 8 Mme P., 47 ans présente des douleurs abdomino-pelviennes à type de pesanteur. Elle n’a plus d’appétit et a d’ailleurs perdu 10 kg en 2 mois. Son gynécologue vous précise la palpation à l’examen clinique d’une masse latéro-utérine droite. 1. Quels signes cliniques vous permettront d’évoquer la nature maligne de la masse ? -L’altération de l’état général. -Augmentation du périmètre abdominal, matité déclive à la percussion en faveur d’une ascite. -Masse pelvienne dure, irrégulière, fixée. -Blindage irrégulier du cul de sac de Douglas au toucher pelvien. -Ganglion sus claviculaire palpable. 2. Quel examen para clinique demandez vous en 1ère intention ? Une échographie pelvienne. 3. Voici l’échographie. Qu’en pensez vous ? Vessie Utérus Ovaire gauche Volumineuse masse ovarienne gauche hétérogène de composante mixte, liquidienne et tissulaire vascularisée. Cette lésion est suspecte de malignité. 4. Quel examen confirmera le diagnostic de tumeur maligne de l’ovaire ? Laparotomie médiane exploratrice. RAPPEL CANCER DE L’OVAIRE Maladie longtemps asymptomatique au diagnostic précoce difficile. Échographie : Tous les aspects sont possibles. Signes en faveur de la malignité : Taille > 4 cm, bilatéralité. Épanchement intra péritonéal (ascite). Parois épaisses, irrégulières avec végétations. Contours peu nets et irréguliers. Structure tumorale complexe, lésion multi-loculaire. Existence de zones de nécrose intra tumorales. Doppler : IR < 0,40. Scanner pelvien : Précise l’extension loco-régionale. Recherche une ascite, des adénomégalies pelviennes ou des signes de carcinose péritonéale. Recherche des métastases hépatiques et pulmonaires. IRM pelvienne : Caractérise la lésion. Précise l’extension loco-régionale. Recherche des adénomégalies. Analyse médiocre du péritoine et du rétro péritoine. Classification TNM : T - tumeur primitive : T0 : pas de signe de tumeur primitive , e i m o T1 : tumeur limitée aux ovaires ot r a p a T1a : 1 seul ovaire,Lcapsule intacte on i t c T1b : les 2 ovaires, capsule intacte e s ré Stades FIGO I IA IB T1c : rupture capsulaire, végétations de surface, cellules malignes dans le liquide ele lavage i p a r d’ascite ou péritonéal IC thé mio i h c + T2 : tumeur étendue au pelvis T2a : utérus, trompe(s) T2b : autres organes pelviens T2c : cellules malignes dans le liquide d’ascite ou le lavage péritonéal T3 : métastases péritonéales en dehors du pelvis T3a : métastases péritonéales microscopiques e i p a r é : métastases péritonéales macroscopiques ≤ 2cm hT3b t o i m e look péritonéales > 2 cm T3c :nd métastases chi + 2 e i g r iru h c +/ II IIA IIB IIC III IIIA IIIB IIIC N – adénopathies régionales : N0 : absence de signe d’envahissement ganglionnaire N1 : signes d’envahissement ganglionnaire (ganglions hypogastriques, iliaques primitifs, iliaques externes, IIIC latéro sacrés, para-aortiques et inguinaux) M – métastases à distance : M0 : absence de métastases à distance M1 : présence de métastases à distance ie p a r é h t io Chim IV Cas clinique 9 Vous réalisez un scanner abdomino-pelvien à Mme O., âgée de 41 ans dans le cadre de l’exploration d’un cancer de l’ovaire. 1. Décrivez la technique. -Scanner injecté après opacification digestive haute et basse. -Acquisition tardive (7 minutes) sur le pelvis si dilatation des cavités pyélocalicielles. 2. Décrire les images. -Ascite -Carcinose péritonéale -Masses pelviennes hétérogènes de composante mixte liquidienne et tissulaire. 3. Quel marqueur biologique est utilisé pour le suivi des cystadénocarcinomes séreux de l’ovaire ? Le CA-125. Cas clinique 10 Mme J., 32 ans vous consulte pour des douleurs abdominales chroniques intermittentes se majorant lors des cycles. Elle n’a pas d’antécédent particulier. Elle vous indique par ailleurs qu’elle n’arrive pas à avoir d’enfant (elle et son mari essayent depuis 2 ans). 1. Quelle pathologie pouvez vous évoquer devant cette symptomatologie ? Une endométriose. 2. A quoi correspond cette pathologie ? C’est la présence de tissu endométrial ectopique greffé sur le péritoine, les ovaires (endométriome ovarien), l’utérus. 3. Vous réalisez une échographie abdomino-pelvienne. Que voyez vous ? Utérus Endomètre ODt Lésion ovarienne droite arrondie bien limitée hypoéchogène avec un fin piqueté d’écho. Cette lésion n’est pas vascularisée au doppler. Son aspect est évocateur dans le contexte d’un endométriome. RAPPEL ENDOMETRIOSE C’est une pathologie fréquente concernant 1 femme sur 10. Le couple échographie - IRM est le meilleur bilan d’imagerie de l’endométriose. Échographie : Adénomyose : myomètre hétérogène le plus souvent sur sa face postérieure épaissie. Endométriome ovarien : kystes de taille variable, souvent bilatéraux au contenu finement échogène, assez homogène. Parfois présentent des remaniements hémorragiques donnant un aspect très hétérogène. Hystérographie : Adénomyose : l’étude de l’aspect de l’endomètre montre des images d’addition diverticulaires en boule, perpendiculaires au contour utérin. Endométriose tubaire : l’étude de la perméabilité des trompes montre des images diverticulaires avec rigidité proximale, tuba erecta. IRM : T1 FS GADO Permet de réaliser le bilan d’extension de l’atteinte endométriale. Lésions d’âge différent. Adénomyose : zone jonctionnelle > 12 mm d’épaisseur contenant des spots hyper T1 et T2. Ovaires (60% des cas) : kystes hémorragiques en hypersignal T1, T1 fat-sat, hyper (récent) ou hyposignal (plus ancien) T2. Niveau liquide possible. Extension aux ligaments utéro-sacrés, à la cloison recto vaginale, à la paroi pelvienne, à la vessie (intérêt de l’injection de gadolinium) ou au rectum. Rehaussement des lésions après injection. T2 T1 FS T2 FS Cas clinique 11 Vous réalisez une hystérographie à Mme K., 28 ans dans le cadre du bilan d’une infertilité primaire. 1. Connaissez vous la différence entre les termes stérilité et infertilité ? -La stérilité est l’impossibilité pour un couple d’obtenir un enfant. -L’infertilité est la difficulté pour un couple à avoir un enfant. L’infertilité n’a pas le caractère irréversible de la stérilité. 2. Voici les clichés d’hystérographie de face et de profil en réplétion complète. Qu’en pensez vous ? -Images d’addition perpendiculaires au corps utérin. -Sténose tubaire bilatérale. -Tuba erecta. -Aspect très évocateur d’endométriose tubaire et utérine (adénomyose). 3. Peut-on expliquer la cause de l’infertilité ? -Oui. -Par imperméabilité tubaire bilatérale. 4. Quel examen confirmera le diagnostic ? -La coelioscopie. -Elle affirmera le diagnostic devant la présence : -de granulations bleutées indurées, souvent regroupées en foyer, entourées d’adhérences, sur l’ovaire, le péritoine ou la trompe. -d’ un kyste ovarien de couleur caractéristique « chocolat ». -Elle permettra le bilan d’extension de l’endométriose et d’évaluer l’importance des lésions. Cas clinique 12 Mme L., 29 ans a une infertilité secondaire. En effet, elle a un enfant de 4 ans dont elle a accouché prématurément et désire une nouvelle grossesse depuis 2 ans sans succès. 1. Que lui prescrivez vous comme examen pour étude de la perméabilité tubaire ? Une hystéro-salpingographie. 2. Quelle anomalie met-on en évidence ? Un utérus bicorne, uni cervical. 3. Quelle est l’autre pathologie ? Un hydrosalpinx droit. 4. Quels autres examens auraient pu permettre d’accéder au diagnostic ? -Une échographie pelvienne. -Une IRM pelvienne. 5. Voici l’aspect échographique de la lésion tubaire droite. Décrivez. Masse annexielle à contenu liquidien anéchogène, de forme tubulée contenant des cloisons incomplètes (plis de flexion). RAPPEL MALFORMATIONS UTERINES Prévalence de 1 à 4%. Plusieurs types : Aplasies utérines complètes ou incomplètes. Hémi utérus (39%) : Utérus bicorne bi cervical avec hémivagin borgne non communiquant. Utérus bicorne bi cervical perméable. Utérus bicorne uni cervical. 1 seule masse utérine avec cloison hypoéchogène séparant 2 hémicavités à axes convergents. Anomalies cervicales, vaginales : Utérus cloisonné Utérus cloisonnés : malformation la plus fréquente (48%). Utérus bicorne Atrésies, diaphragmes, imperforation hyménale. Hystérographie : n’est plus considérée comme le « gold standard » mais reste indiquée dans le cadre d’une infertilité. Échographie : permet le plus souvent d’objectiver la malformation utérine. Elle se fait pendant la 2ème partie du cycle (endomètre épais et échogène). Ut cloisonné Elle recherche une : Latéro-déviation marquée de l’utérus. Incisure médiane du fond utérin en faveur d’un utérus bicorne. Rétention menstruelle. Division de l’endomètre (bifidité). Ut bicorne L’échographie 3D permet de compléter l’exploration utérine en réalisant des coupes frontales. IRM : permet de préciser les lésions en particulier chez l’adolescente vierge chez qui l’échographie endovaginale est contre indiquée. Investigation indispensable des ovaires et des loges rénales dans le cadre du bilan des agénésies associées. Cas clinique 13 Mme S., 25 ans aux antécédents de curetage pour avortement spontané vient vous voir pour la réalisation d’une hystérographie dans le cadre du bilan d’une infertilité secondaire et d’une hypoménorrhée. 1. Quelles contre-indications avez-vous recherchées avant de réaliser l’examen ? -Grossesse. -Infection. -Saignements. -Allergie à l’iode. 2. De façon générale, que doit contenir un compte rendu d’hystérosalpingographie ? Indication : Technique : Mise en place d’un spéculum et après toilette vaginale, cathétérisme du col par une canule à usage unique. Injection douce sous contrôle de scopie télévisée de ... cc de produit de contraste (le nommer). Indiquer si des incidents ont eu lieu. Résultats : Préciser l’objectif de l’examen. L’utérus est facilement mobilisable. Il existe au niveau du corps..., des trompes... Le brassage péritonéal est ... Conclusion : Réponse aux objectifs énoncés dans l’indication. 3. Voici les clichés réalisés. En effet, vous n’arrivez pas à opacifier l’utérus. Quelle peut-être la cause de l’arrêt de produit de contraste ? Des synéchies cervico-isthmiques. Cas clinique 14 Mme X., 24 ans consulte aux urgences pour des douleurs pelviennes associées à de la fièvre (39°-40°C) depuis 3 jours. Les prélèvements biologiques montrent un syndrome inflammatoire. 1. L’examen clinique retrouve un toucher vaginal douloureux et la présence après mise en place du spéculum de leucorrhées fétides. Vous réalisez une échographie. Comment l’interprétez vous ? Utérus Vessie -Utérus d’aspect normal. -Image latéro-utérine droite tubulée hypoéchogène à parois épaisses. -Aspect évocateur dans le contexte de pyosalpinx. 2. Un scanner est réalisé chez cette patiente. Confirmez vous votre hypothèse diagnostique ? -Oui. -Le scanner montre des images liquidiennes à contenu épais, tubulées dont l’extrémité médiale est au contact de la partie supéro-latérale de l’utérus ainsi qu’une collection du cul de sac de Douglas. -Cet aspect est évocateur de pyosalpinx compliqué d’un abcès du cul de sac de Douglas. 3. Quel traitement est à envisager ? -Traitement chirurgical par coelioscopie en urgence. -Antibiothérapie après prélèvements bactériologiques. -Traitement du partenaire. 4. Quel est le germe le plus fréquemment retrouvé ? Chlamydia trachomatis. RAPPEL SALPINGITE Échographie : Sa normalité ne permet pas d’exclure le diagnostic. Elle recherche des signes évocateurs : Image allongée latéro-utérine à orientation postéro inférieure, à contenu liquidien épais avec cloisons et parois épaisses. Atteinte péritonéale avec épanchement liquidien ou abcès du Douglas. Cas clinique 15 Mme J., 22 ans, G3P2 présente des douleurs abdominales en fosse iliaque droite accompagnées d’une hyperthermie en post partum précoce (J4). Les examens biologiques montrent un syndrome inflammatoire. Elle ne présente pas de signe clinique d’infection gynécologique. Mais devant la symptomatologie est mis en place un traitement par antibiothérapie probabiliste. Celui-ci ne modifiant pas la symptomatologie de la patiente, sont réalisés des examens radiologiques complémentaires. 1. Voici son échographie pelvienne. Qu’en pensez vous ? Utérus Endomètre Dt -Utérus augmenté de taille avec épaississement endométrial, présence de sang ou de liquide en intraluminal. Cet aspect n’a pas de valeur pathologique en post partum précoce. -Structure tubulée hypoéchogène en avant du psoas droit sans flux sanguin au doppler mis en évidence. Image d’origine tubaire ? Vasculaire ? 2. Que proposez vous comme autre méthode d’imagerie ? Un scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste. 3. Voici le scanner abdomino-pelvien réalisé chez Mme J. Qu’en pensez vous ? -Volumineux utérus hétérogène en rapport avec le post partum précoce. -Thrombose complète de la veine ovarienne droite sous forme de rehaussement de la paroi de la veine avec un centre hypodense. Thrombus remontant jusqu’au niveau de la veine cave inférieure. 4. Mme J. signale une dyspnée depuis 3 jours. Quelle est la principale complication à craindre ? Une embolie pulmonaire. Cas clinique 16 Mme C., 28 ans vient pour la réalisation d’une échographie pelvienne dans le cadre d’un bilan d’infertilité. Elle ne présente pas d’antécédent particulier. 1. Voici son échographie, décrivez les images. Endomètre Ovaires Utérus Polype -Utérus antéversé de taille normale. -Image hyperéchogène de 10 mm centrée sur la ligne cavitaire contenant une petit pédicule vasculaire. L’aspect est très évocateur de polype endométrial. -Ovaires de taille normale hypoéchogènes. Faible réserve folliculaire. 2. Quel est le principal diagnostic différentiel du polype muqueux de l’endomètre ? Myome sous muqueux sessile ou pédiculé. Celui-ci cependant en général est plus volumineux, hypoéchogène. La ligne cavitaire est alors refoulée sans solution de continuité. 3. A quel moment du cycle faut-il réaliser l’exploration d’un polype muqueux endométrial ? En 1ère partie du cycle (de façon idéale vers le 12ème-13ème jour), l’endomètre hypoéchogène assurant un bon contraste. En revanche, en 2ème partie de cycle, noyés dans l’endomètre de même tonalité, les polypes seront beaucoup plus difficiles à détecter. 4. Quel examen peut aider au diagnostic ? Hystérosonographie : injection de sérum physiologique intra cavitaire sous contrôle échographique. Permet d’améliorer l’étude de la cavité utérine. 5. Quel est le traitement de cette pathologie ? Hystéroscopie avec curetage. Cas clinique 17 Mme S., 34 ans vient avec son ordonnance d’échographie pelvienne. Elle est en effet suivie pour une induction d’ovulation multi folliculaire. 1. Quelle est la 1ère information à obtenir avant de commencer l’examen ? Le jour du cycle de la patiente. 2. Quels sont les éléments à mentionner dans le compte rendu d’échographie dans les suivis de stimulation ovarienne ? -Utérus : -aspect, épaisseur de l’endomètre. -Présence de glaire intra cervicale. -Ovaires : -taille. -nombre et taille des follicules (dominant = 15-30 mm, intermédiaire = 10-15 mm, micro follicules < 10 mm). 3. Voici son échographie. Interprétez là. Endomètre Vessie Ovaires Dt Follicules Utérus -Utérus antéversé, de taille normale. Contours réguliers. Endomètre de 6 mm d’épaisseur hyperéchogène. -Ovaires de taille normale, porteurs de nombreux petits follicules dont la plupart sont infra centimétriques. Le plus volumineux mesure 14 mm au niveau de l’ovaire gauche. -Pas d’épanchement liquidien intra péritonéal. 4. Quelle est la principale complication à rechercher dans le suivi de stimulation ovarienne et quels en sont les signes échographiques ? -Syndrome d’hyperstimulation ovarienne. -Gros ovaires (à mesurer) porteurs de nombreux kystes (à dénombrer et à mesurer). -Épanchement liquidien péritonéal (à quantifier), épanchement pleural. 5. Quelle pathologie à haut risque d’hyperstimulation ovarienne est à rechercher avant l’initiation du traitement inducteur ? Ovaires de type micropolykystique. RAPPEL AIDE MÉDICALE À LA PROCRÉATION Bilan avant stimulation ovarienne : Bilan lésionnel. Réserve folliculaire < J7. Accessibilité ovarienne. +/- vascularisation utérine. Score dérivé d’Applebaum : < 10 : taux de grossesse nul. Entre 11 et 15 : taux de grossesse de 34%. Entre 16 et 20 : taux de grossesse de 42%. Suivi de stimulation ovarienne : Utérus : épaisseur de l’endomètre. Ovaires : taille, nombre et tailles des follicules. Monitoring = stimulation sans ponction. Fécondation in vitro = ponction de follicules. Complication : Syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Stade 1 : gros ovaires (> 7 cm) avec ou sans douleur pelvienne. Stade 2 : troubles digestifs (vomissements, diarrhée). Stade 3 : ascite, hydrothorax, hémoconcentration, accident thrombo-embolique. GROSSESSE Échographie du 1er trimestre de grossesse 3 échographies de grossesse sont prévues par la loi, remboursées mais non obligatoires. 98% des grossesses sont normales. L’échographie permet de dépister 70% des anomalies. La 1ère, vers 12 semaines d’aménorrhée, permet : De faire le diagnostic de grossesse et de la dater précisément. D’affirmer le siège intra utérin. D’affirmer la vitalité de l’embryon et la bonne insertion de l’œuf. De réaliser un examen morphologique minimal à la recherche d’une anomalie congénitale majeure ou d’un signe d’appel de dyschromosomie (épaisseur de la clarté nucale > 2,5 mm). De dire s’il s’agit d’une grossesse unique ou multiple. De préciser la chorionicité des grossesses gémellaires. De déceler une pathologie associée (utérine ou annexielle). Elle est appelée « échographie de datation ». Coût : 41 €. Conditions de réalisation : Vessie pleine. Quelques repères pour la datation de grossesse : 5ème semaine d’aménorrhée : apparition du sac ovulaire. 7ème semaine d’aménorrhée : activité cardiaque objectivée. 8ème semaine d’aménorrhée : distinction pôle céphalique et caudal. (LCC = longueur crânio-caudale = 17 mm) 9ème semaine d’aménorrhée : mouvements actifs globaux. 10ème semaine d’aménorrhée : identification possible des membres. (LCC 33 mm; BIP = diamètre bipariétal = 10 mm) 12ème semaine d’aménorrhée : mouvements globaux et différenciés. (LCC = 58 mm; BIP = 20 mm) 5 SA 7 SA Sac 8 SA LCC Épaisseur de la clarté nucale : -Réaliser plusieurs mesures. -Recommandation pour le placement des callipers, de façon « on-on » : Bonne méthode Mauvaise méthode Di-zygote Mono-zygote Dichoriale Monochoriale Grossesses gémellaires : Le signe échographique pour déterminer le statut des grossesses gémellaires est le signe du « lambda » : Diamniotique Dichoriale Diamniotique Monochoriale Diamniotique Monoamniotique Monochoriale Monoamniotique -Épaisse cloison entre les 2 sacs avec un « lambda plein » en faveur d’une grossesse dichoriale diamniotique. -Cloison inter amniotique fine avec un « lambda vide » en faveur d’une grossesse monochoriale diamniotique. Permet de déterminer le rythme de la surveillance échographique à prévoir : mensuelle pour les grossesses dichoriales, bimensuelle pour les grossesse monochoriales de 15 à 25 SA (à risque du syndrome transfuseur-transfusé). Échographie du 2ème trimestre de grossesse Réalisée vers la 22ème semaine d’aménorrhée, elle permet : L’étude de la biométrie fœtale. BIP = diamètre bipariétal et périmètre BIP céphalique, DAT = diamètre abdominal transverse et circonférence abdominale, longueur du fémur. Ces mesures sont reportées sur des tables selon l’âge de la grossesse. LF L’étude morphologique du fœtus, de sa vitalité. L’étude de la localisation placentaire, du volume de liquide amniotique. Elle est appelée « échographie morphologique ». Coût : 71 €. Placenta DAT Coeur Voici quelques éléments anatomiques dont l’exploration est indispensable à l’échographie. Cervelet Poumons Estomac Cordon ombilical Corps Reins calleux Os propres du nez Oreille Vésicule Pied Humérus Échographie du 3ème trimestre de grossesse Réalisée vers la 32ème semaine d’aménorrhée, elle permet : Le contrôle de la biométrie pour apprécier la croissance foetale. Permet d’estimer un poids fœtal. BIP LF Fille ! D’apprécier la vélocimétrie doppler, témoin du bien être fœtal. Artère ombilicale (> 24-26 SA) : Artère cérébrale : L’index de résistance diminue tout au long de la grossesse, vitesses télé diastoliques augmentent. L’augmentation de l’index de résistance, la diminution de la diastole reflètent la part vasculoplacentaire de la souffrance foetale. La diastole est inférieure à la diastole ombilicale. L’augmentation de la diastole carotidienne avec diminution de l’index de résistance traduit la gravité de l’hypoxie fœtale. Artère utérine : Spectre vasculaire artériel à basse résistance. Augmentation de la télédiastole, perte de l’incisure protodiastolique après 26 SA. Une augmentation de l’index de résistance, la présence d’un Notch témoignent du défaut de perfusion utéro-placentaire. L’étude de l’insertion et de l’aspect du placenta, de la quantité de liquide amniotique. D’apprécier la présentation probable pour l’accouchement. Elle est appelée « échographie de croissance ». Coût : 58 €. Voie transvaginale : Permet l’étude du canal cervical, de l’orifice interne du col. Permet de mieux situer le bord inférieur du placenta par rapport à l’orifice interne du col pour les placenta bas insérés. Radiopelvimétrie, pelviscanner Conditions de réalisation : Radiopelvimétrie : De plus en plus discutée. Cliché de bassin de face en position semi-assise, cliché de bassin de profil. Pelviscanner : Hélice de la symphyse pubienne à L4-L5. Basse dose (80kV, 80mAs), sans topogramme. Méthode moins irradiante. En fin de grossesse ou dans les suites immédiates de l’accouchement (le bassin étant susceptible de se modifier au cours de la grossesse). Coût : 140 €. Irradiation : DLP = 80 mGy.cm. Radio anatomie normale : Elle permet d’explorer de façon précise le bassin osseux. Mesures des diamètres promonto-rétropubien (=PRP) > 10,5 cm ; transverse médian (= TM) > 12,5 cm et bi-épineux > 9,5 cm. Indications : Suspicion de dystocie foeto-pelvienne lors de circonstances : Accouchement antérieur dystocique. Petite taille de la mère (< 1 m 50). Bassin cliniquement rétréci ou limite. Examen du bassin difficile ou impossible. Pathologie du bassin ou du rachis (traumatisme, cyphoscoliose). Présentation anormalement haute en fin de grossesse. Présentation dystocique (siège, déflexion de la tête, présentation postérieure). Gros bébé, grossesse gémellaire. Utérus cicatriciel ... IRM placentaire et foetale Conditions de réalisation : En décubitus dorsal ou latéral gauche si la position ne peut pas être supportée (syndrome cave). Pas d’injection de gadolinium. Étude du fœtus dans les 3 plans de l’espace en séquences rapides T2 et T1. Certaines équipes réalisent une sédation fœtale. Étude du placenta par des séquences T1 et T2 classiques. Coût : 292 €. Indications : IRM fœtale : Sur signe d’appel échographique s’il existe des difficultés sur le diagnostic et l’évaluation pronostique. Fœtus à risque d’anomalie cérébrale (ATCD familial, pathologie infectieuse, rhabdomyomatose cardiaque...). Permet une bonne étude de la migration neurale, de la myélinisation et de la gyration selon le terme du fœtus. IRM placentaire : Permet l’évaluation de l’ensemble du placenta, ses rapports inférieurs avec le col (placenta praevia) et en profondeur avec le myomètre (placenta accreta). Surtout réalisée pour les placenta postérieurs (loin de la sonde d’échographie donc plus difficile à analyser) et dans les cas de cicatrice de myomectomie. Scanner du contenu utérin Conditions de réalisation : Acquisition hélicoïdale basse dose sur l’abdomen, Chez la femme enceinte en fin de grossesse. Indications : Discordance entre le développement fœtal et l’âge présumé de grossesse. Recherche essentiellement des anomalies osseuses. Insuffisance de l’échographie. L’indication doit être discutée au staff multidisciplinaire intégrant les obstétriciens, les pédiatres, les généticiens et les radiologues. Coût : 140 €. Irradiation : DLP = 200 mGy.cm. Rayonnements et grossesse Tout examen radiologique chez la femme enceinte comporte un risque tératogène léthal et génétique, d’autant plus que la grossesse est précoce. Tous les examens avec rayonnements ionisants sont à éviter : Chez la femme enceinte. Dans la deuxième partie du cycle à moins d’une indication formelle. La patiente, le clinicien, le radiologiste et le manipulateur doivent informer ou s’enquérir d’une éventuelle grossesse, mais la déclaration initiale incombe au clinicien. Si une patiente est enceinte ou suspecte de l’être, le département d’imagerie doit en être informé. La non observance de cette règle doit être considérée comme une négligence. En cas de doute, envisagez si possible une autre investigation. Lorsque l’examen est formellement indiqué chez une femme enceinte, il faut s’entourer de toutes les précautions afin de diminuer l’irradiation : Diaphragmer. Tablier de plomb (en réalité, plus utile pour le confort psychologique de la patiente que pour diminuer l’irradiation). Réduire le nombre de clichés. Il faut expliquer et avoir l’accord de la mère en insistant d’une part sur le risque qu’elle encourt faute d’examen et d’autre part sur les conséquences éventuelles pour l’enfant. C’est entre la 1ère et la 9ème semaine de gestation que le risque radique est le plus grand : Si l’irradiation a lieu pendant la phase pré-implantatoire (1ère semaine suivant la conception), son effet obéit à la loi du tout ou rien. La grossesse s’arrête ou continue normalement. Pendant l’organogenèse (du 9ème jour à la 9ème semaine), l’irradiation, au dessus d’un certain seuil (entre 100 et 200 mGy) peut entraîner des malformations majeures. Au cours de la maturation fœtale (9ème semaine – 9ème mois), la radiosensibilité est moindre, les organes sont formés sauf le cerveau. Le risque de l’irradiation pendant cette période sont donc, au dessus d’un certain seuil (500 mGy) des dysfonctionnements de développement cérébral. Produits de contraste et grossesse Produits de contraste iodés : Produits de contraste à base de gadolinium : Aucune étude n’a démontré une tératogénicité avec les produits de contraste iodés. S’ils sont utilisés après 12 semaines d’aménorrhée, ils peuvent entraîner une dysthyroïdie fœtale plutôt de type hypothyroïdie. L’équipe pédiatrique doit en être prévenue. 2 produits de contraste, toxiques chez l’animal sont formellement contre-indiqués (Multihance® et Teslacan®). Les autres ne sont pas recommandés (les données chez la femme enceinte sont insuffisantes) et ne doivent être utilisés qu ’en cas de nécessité absolue. En ce qui concerne l’allaitement, les recommandations françaises sont de le suspendre pendant les 24H qui suivent l’administration du produit de contraste. Radiologie interventionnelle Radioembolisation sélective des artères utérines : Dans le cadre des Hémorragies de la délivrance non maîtrisées par traitement médical. Coût : 1290 €. Cas cliniques Cas clinique 18 Mme B., 25 ans pense être enceinte. Elle a fait un test de grossesse qui est positif. Elle ne se souvient plus de la date des ses dernières règles. 1. Quel examen faut-il réaliser et pourquoi ? -Une échographie pelvienne. -Pour confirmer la grossesse et permettre une datation précise. 2. Confirmez vous le diagnostic ? S’agit-il d’une grossesse intra-utérine ? Oui, il s’agit d’une grossesse intra-utérine évolutive. 3. Quelles mesures ont été réalisées ? Pouvez vous dater la grossesse ? -Longueur cranio-caudale (LCC = 7,22 cm). -Diamètre bipariétal (BIP = 2,77 cm). -La comparaison de ces mesures aux abaques de référence permet de dater la grossesse à 14 semaines d’aménorrhée. 4. Quelle malformation létale peut dores et déjà être éliminée par cet examen ? Anencéphalie. En effet l’examen permet de visualiser le pôle céphalique de l’embryon. Cas clinique 19 Vous êtes de garde. Mme G., consulte aux urgences gynécologiques, très inquiète car elle est enceinte de 1 mois environ. Elle avait rendez vous pour sa première échographie le mois prochain. Mais depuis ce matin, elle a de petites pertes rouges. Elle n’a pas de fièvre. L’examen clinique réalisé permet de confirmer un petit saignement d’origine endocervicale. 2. Voici l’échographie pelvienne. Qu’en pensez vous ? OD OG -Sac intra-utérin visible. -D’après la mesure de la LCC, la datation de grossesse est possible (7SA +/- 3 jours). -L’activité cardiaque est présente. La grossesse est donc évolutive. -Petite lame anéchogène en arrière du trophoblaste , entre l’œuf et la cavité utérine en faveur d’un petit décollement. 3. Que dites vous à la patiente ? -Il faut la rassurer. C’est une pathologie banale et fréquente qui évolue favorablement dans la plupart des cas. -Prescription de repos et d’antispasmodiques. -Surveillance à J10 et jusqu’à la fin du premier trimestre afin de s’assurer de l’évolutivité de la grossesse. 4. Quels sont les éléments péjoratifs d’un hématome décidual ? -Taille > 2/3 du périmètre ovulaire. -Persistance après 12 SA. -Décollement dans la zone placentaire. 5. Quel élément sera à rechercher avant de la laisser repartir ? -Le groupe sanguin et rhésus de la patiente. -Si la patiente est rhésus négatif, il faut prévoir l’injection d’immunoglobulines anti-D dans les 72H qui suivent le saignement afin d’assurer la prévention d’une immunisation rhésus. Cas clinique 20 Mlle I., 19 ans vient vous voir pour une échographie pelvienne en vue d’une interruption volontaire de grossesse. 1. Quel est le but de l’échographie ? -Confirmer la grossesse, son siège intrautérin. -Affirmer son évolutivité. -Donner l’âge gestationnel. 2. Voici l’échographie réalisée. Commentez là. -Il s’agit d’une grossesse intra-utérine unique évolutive. -La longueur cranio-caudale de l’embryon est mesurée à 17 mm, ce qui correspond à 8 semaines d’aménorrhée. -Pas d’anomalie annexielle visible. 3. Quelle est la procédure à suivre en vue d’une interruption volontaire de grossesse ? -Consultation initiale qui a pour but de vérifier la grossesse, de déterminer l’âge gestationnel (< 14 SA), d’informer la patiente sur les aides existantes, sur le geste. Le médecin remet à la patiente le dossier guide édité par la DDASS. -Entretien social. -Deuxième consultation médicale après un délai de réflexion de 7 jours. 4. Quel est le délai légal autorisant la pratique de l’IVG ? 14 semaines d’aménorrhée (soit 12 semaines de grossesse). Cas clinique 21 Mme P., primigeste, nullipare, est enceinte de 39 SA. Sa grossesse s’est très bien déroulée. Elle mesure 1m48 et son bébé est en siège. 1. Rappelez la signification de primigeste, nullipare. -Primigeste = femme enceinte pour la 1ère fois. -Nullipare = femme n’ayant jamais eu d’accouchement. 2. Quel examen faut-il prévoir en vue de l’accouchement ? Un pelviscanner. 3. Et pourquoi ? En raison de la taille de la mère et de la présentation du fœtus. 4. Rappelez les mesures à réaliser. -Diamètre promonto-rétro-pubien. -Diamètre bi-épineux. -Diamètre transverse médian. 5. Voici les résultats du pelviscanner. Retrouvez et recopiez les mesures. 11,2 cm 13 cm 24,2 cm 10,5 cm 6. A quoi ces mesures doivent être confrontées pour une interprétation fiable ? -Aux mesures échographiques du fœtus (en particulier de la tête fœtale). Cas clinique 22 Mme G., 25 ans consulte aux urgences pour des douleurs pelviennes droites. Elle présente un petit retard de règles et depuis ce matin des métrorragies brunâtres. Elle n’a pas de fièvre. 1. Quel examen biologique est indispensable devant ce tableau ? ß-HCG. 2. Ils sont positifs, dosés à 2800 UI/L. Quel examen para clinique faut-il réaliser ? Une échographie abdomino-pelvienne par voie sus-pubienne puis endovaginale. 3. Voici l’échographie. Que voyez-vous ? OD Épanchement liquidien au sein de la cavité utérine (hématométrie) sans œuf intra-utérin visible. Épanchement liquidien du cul de sac de Douglas. Ovaire droit de taille normale, porteur de petits follicules. Masse échogène annexielle gauche. OG 4. Quel diagnostic évoquez vous ? Étant donnés les résultats des ß-HCG et de l’échographie, suspicion d’une grossesse extra-utérine (annexielle gauche). 5. Quels sont les facteurs de risque de la grossesse extra-utérine ? -Antécédent de maladie sexuellement transmissible. -Sérologie positive pour les chlamydia. -Antécédents de chirurgie abdomino-pelvienne. -Tabac. -Grossesse ayant débuté sous contraception : micropilules, oestro-progestatifs, dispositif intra-utérin. -Procréation médicalement assistée. RAPPEL GEU Représente 1 à 3 % des grossesses. Échographie : Forme typique (rare) : utérus vide, modérément augmenté de taille, épanchement du Douglas, sac ovulaire embryonné extra-utérin. Le plus souvent : examen normal ou épanchement associé ou non à une masse annexielle échogène. La confrontation des données de l’échographique (endovaginale) aux dosages du β-HCG plasmatique permet d’envisager 3 cas de figure : β-HCG < 10 UI/L = pas de grossesse. β-HCG > 1000 UI/L = œuf échographiquement visible par voie endovaginale (sac, couronne trophoblastique). β-HCG > 2500 UI/L = œuf échographiquement visible par vois suspubienne. entre 10 et 1000 UI/L = œuf trop petit pour être visible ou œuf extrautérin. Nécessité d’un contrôle à 48 H. Si le taux est multiplié par 2, la grossesse est évolutive et l’échographie en précisera le siège ; si le taux est stable ou diminué, il s’agit d’une grossesse interrompue intra ou extra-utérine. La grossesse intra utérine élimine la grossesse extra-utérine, sauf si procréation médicalement assistée. Localisation : GEU isthmique 20 % GEU interstitielle : rare GEU abdominale : rare GEU ampullaire 78 % GEU ovarienne 0,1 % GEU cervicale 0,1 % Dans 85% des cas, le sac ovulaire embryonné se situe du côté du corps jaune. Cas clinique 23 Mme H., enceinte de 29 SA consulte aux urgences obstétricales pour une douleur abdominale brutale et intense associée à des saignements génitaux peu abondants. 1. Que faut-il réaliser avant toute exploration radiologique ? -Examen général (recherche de signes de choc maternel). -Examen obstétrical (palpation abdominale, attendre l’examen échographique avant de réaliser le toucher vaginal). -Retentissement fœtal (étude du rythme cardiaque). -Mesures associées : groupe rhésus, recherche d’agglutinines irrégulières, mise en place d’une voie veineuse périphérique, mise en réserve de culots globulaires. 2. Voici l’échographie. Qu’en pensez vous ? Placenta Image anéchogène en croissant située entre le placenta et l’utérus en faveur d’un hématome rétro placentaire. 3. Quels sont les facteurs de risque de cette pathologie ? -Hypertension artérielle gravidique ou préeclampsie. -Traumatisme abdominal. -Autres : multiparité, âge maternel avancé, toxiques (tabac, cocaïne, alcool...), dépassement de terme. 4. Quel est le principal diagnostic différentiel à rechercher ? -Placenta prævia. -C’est l’échographie qui confirme le diagnostic. Elle est à faire avant le toucher vaginal qui pourrait déclencher une hémorragie cataclysmique. Cas clinique 24 Mme P., enceinte de 38 SA est suivie pour placenta praevia. 1. A quoi correspond cette pathologie ? C’est une insertion basse du placenta sur le segment inférieur de l’utérus qui est source de complications hémorragiques. Le segment inférieur se développe au cours du 3ème trimestre de grossesse aux dépends de l’isthme utérin : Isthme Segment inférieur 2. Voici son échographie. Décrivez là. Placenta Orifice interne du col Voie sus pubienne Tête du foetus Col utérin Voie endovaginale Placenta recouvrant par rapport à l’orifice interne du col utérin. 3. Quel autre examen peut être réalisée pour l’étude du placenta ? Une IRM placentaire. 4. Quelle sera la particularité de l’accouchement ? Contre-indication de l’accouchement par voie basse. Indication d’une césarienne. Cas clinique 25 Mme G., 31 ans est enceinte de 32 SA et 3 jours. Elle vient vous voir pour son échographie du 3ème trimestre de grossesse. Les échographies précédentes étaient tout à fait normales. 1. Quel est le principal élément à étudier à l’examen échographique ce jour. La croissance fœtale. 2. Voici l’échographie réalisée. Retrouvez les valeurs de la biométrie. Recopiez les sur les courbes. 3. L’ensemble des mesures sont situées sur les courbes entre le 5ème et le 95ème percentile. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie que les valeurs des mesures réalisées chez le fœtus de mme G. sont situées dans une fourchette comprenant les valeurs des mesures de 90% des fœtus du même âge. 4. Que dites vous à Mme G sur ces valeurs ? La croissance de son bébé est tout à fait satisfaisante. Les mesures de la biométrie correspondent à des mesures normales pour ce terme. 5. Définissez les termes macrosomie, retard de croissance intra utérin. -Macrosomie : Diamètre abdominal transverse, circonférence abdominale > 90ème percentile. Poids fœtal estimé > 4000g. -Retard de croissance intra utérin (hypotrophie) : Mesures de biométrie < 10ème percentile. L’hypotrophie est dite sévère quand les mesures sont < 3ème percentile. Poids fœtal estimé < 2500g. Le retard de croissance intra utérin est dit harmonieux lorsqu’il touche l’ensemble des mesures; disharmonieux lorsque certaines des mesures de biométrie sont > 10ème percentile. Cas clinique 26 Mme A., 31 ans vient vous voir pour sa 3ème échographie de grossesse à 32 SA. Elle attend un petit garçon. Sa grossesse s’est bien déroulée jusqu’à présent. La dernière échographie réalisée n’avait pas révélé d’anomalie. 1. Aujourd’hui, les valeurs de biométrie sont normales pour le terme. Mais vous découvrez une anomalie. Quelle est-elle ? Calice Bassinet Bassinet Uretère Vessie Dilatation bilatérale des voies excrétrices urinaires. En effet, normalement les bassinets n’excédent pas 5 mm d’axe antéro-postérieur, les uretères ne sont pas visibles. 2. Que faut-il rechercher à l’échographie de Mme A. ? Il faut essayer d’apprécier la fonction rénale du fœtus en étudiant des signes indirects : -Uni ou bilatéralité de la dilatation. -Aspect du parenchyme rénal (hyperéchogénéicité, diminution de l’épaisseur du parenchyme, perte de différenciation corticomédullaire). -Quantité de liquide amniotique (oligoamnios). 3. Quelles sont les principales étiologies de l’urétéro-hydronéphrose bilatérale chez le nouveau né ? -Valves urètre postérieur, chez le petit garçon. -Reflux vésico-urétéral primitif. -Méga uretère obstructif. 4. Que faudra-t-il proposer à la naissance ? Il faudra surveiller cliniquement le nouveau né (miction, ...). L’échographie montrant une atteinte bilatérale, réaliser une échographie des voies urinaires précoces. Si la dilatation est confirmée, réaliser une cystographie rétrograde précoce à la recherche en particulier de valves de l’urètre postérieur. Cas clinique 27 Mme T., 39 ans G1P0 vient vous voir pour sa première échographie de grossesse à 12 SA. Elle est inquiète car une de ses amies du même âge qu’elle a réalisé une interruption médicale de grossesse pour une trisomie 21. 1. Le fœtus de mme T. présente-t-il un facteur de risque de trisomie 21 ? -Oui -L’age maternel (> 38 ans) 2. Quel élément, facteur pronostic de trisomie 21 allez vous regarder à l’échographie de ce jour ? L’épaisseur de la clarté nucale. 3. Voici l’échographie réalisée. Qu’en pensez vous ? -Échographie en faveur d’une grossesse intrautérine évolutive. -Datation : 12 SA et 2 jours. -Pas d’anomalie de la clarté nucale (< 2,5 mm). 4. Quel prochain test de dépistage pourra-t-on proposer à mme T. ? Le dosage des marqueurs sériques maternels, entre 15 et 18 SA. Comprend le dosage des α-foetoprotéines, de l’oestriol non conjugué et des β-HCG. RAPPEL TRISOMIE 21 Maladie génétique la plus fréquente en France (1/700 nouveauné). Échographie 12 SA : épaisseur de la clarté nucale. Marqueur sérique tri test à 14-17 SA. Détecte 70% des enfants trisomiques. Caryotype (amniocentèse ou biopsie de trophoblastes). Diagnostic de certitude. Risque de fausse couche : 0,5-1%. Échographie morphologique : Malformations cardiaques : canal atrioventriculaire. Malformations digestives : atrésie duodénale. Fémur court < 5ème percentile, longueur fémorale / longueur pied < 1. Malformations rénales : hydronéphrose, méga uretère. Retard de croissance intra-utérin. Anomalies de la face : hypoplasie des os propres du nez, protrusion de la langue. Anomalies des extrémités : brachymésophalangie, clinodactylie du 5ème doigt. Imagerie récente et à venir ? Échographie 3D : Est complémentaire de l’examen 2D. Surtout entre les termes de 20 et 35 semaines d’aménorrhée. Dans la pathologie du système nerveux central, de la face (fente), du rachis (scoliose, myéloméningocèle...) et des extrémités. Échographie de contraste, à l’étude : Principe : associe la réalisation d’une échographie et l’injection IV de micro bulles qui augmentent l’échogénicité. Elle permet d’étudier la vascularisation des lésions. Indications : lésions charnues ovariennes, fibrome utérin. Pelvi-IRM, non irradiante dans les cas de disproportion céphalo-pelvienne. Traitement par ultrasons localisés, guidé par IRM des fibromes. Émergence de nouvelles techniques d’IRM pour caractérisation cellulaire (diffusion, spectroscopie). Voilà, vous venez d’avoir un bel aperçu de la radiologie gynécologique. Cet ouvrage se veut être le plus pratique possible. Il peut et doit être amélioré. Ce sont vos observations et vos critiques qui le feront progresser. N’hésitez pas à me faire vos commentaires pour cela... Bien sûr, il ne peut pas être exhaustif et ne remplacera jamais les ouvrages de référence, disponibles dans le service, que vous devez consulter pour en savoir plus et progresser... Guide du bon usage des examens d’imagerie médicale. 1ère édition 2005 SFR Anatomie IRM du pelvis féminin. JP Rouanet, M Filhastre, P Mares, A Maubon. Sauramps medical Échographie en pratique gynécologique. Y Ardaens, B Guérin du Masgenêt, Ph Coquel. Imagerie médicale diagnostic. MASSON La pratique du diagnostic prénatal. G Body, F Perrotin, A Guichet, C Paillet, P Descamps. MASSON Imagerie de la femme. Atlas d’IRM. JP Rouanet. MASSON