Les phases finales - Rugby Club Massy Essonne
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Les phases finales - Rugby Club Massy Essonne
Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Massy s’adjuge le derby http://essonneinfo.fr - ESSONNE INFO | Par Gérald Delin | Publié le lundi 29 février 2016 à 06:17 Ce samedi après-midi, le RCME s’est imposé avec le bonus offensif lors du derby fasse à Bobigny. Un succès laborieux qui permet au RCME de rester à un point de la tête de la Poule 1. Mission accomplie pour le RCME. Pour ce derby francilien de la 14e journée, Massy se devait de l’emporter afin de rester au contact d’Angoulême, trois semaines avant le duel décisif entre les deux équipes. C’est chose faite. Et si le spectacle proposé par les Massicois ne restera pas dans les annales, la victoire combinée au bonus offensif permettent au RCME de compter un seul petit point de retard sur le leader, facile vainqueur de Tyrosse (28-0). Surpris d’entrée de match par de Balbyniens surmotivés, Massy ne tarde pas bien longtemps avant de prendre les devants dans cette partie. Sur une mêlée bien négociée, Akhobadze parvient à inscrire le premier essai massicois. Orquera sur le banc, c’est Grimboldi qui se charge de le transformer. On joue la 4e minute, le RCME mène déja 7-3, et semble bien vouloir enfoncer le clou. Installé dans le camp adverse, Massy manque à plusieurs reprises l’occasion d’inscrire un nouvel essai (17′, 21′). Si les mouvements massicois sont bons, les joueurs coachés en ce jour par Stéphane Gonin et Viktor Didebulidze, manquent grandement de précision dans les derniers mètres. Supérieur en mêlée, Bobigny en profite pour revenir à la marque sur une nouvelle pénalité bottée par Daguin (7-6, 27′). Pas réellement de quoi perturber les Massicois qui, poussés par leur public, repartent immédiatement de l’avant. A 5 minutes de la pause, Massy parvient enfin à concrétiser sa domination territoriale. Suite à une bonne touche de Denoyelle, les Massicois font la différence par l’intermédiaire de Prier, qui a su profiter du travail collectif de ses partenaires (14-6, 35′). Angoulême en ligne de mire Au retour des vestiaires, on assiste clairement au même schéma que lors du premier acte. Aubin, déjà très actif sur son aile gauche depuis le début de la partie, continue de poser des problèmes à la défense balbynienne. Sur une magnifique passe au pied de Grimboldi, l’ailier massicois prend de vitesse toute l’arrière garde adverse avant d’aplatir tranquillement dans l’en-but. Un essai aussi spectaculaire qu’attendu, tant le RCME étouffe littéralement son adverse (19-6, 47′). Si Grimboldi manque la transformation, Ratinaud est tout proche d’imiter son compère de l’aile quelques minutes plus tard. Sa tentative est néanmoins refusée par les arbitres de la rencontre (49′).Blessé sur cette action, c’est sous une ovation bien méritée qu’Aubin se doit de quitter la pelouse (53′). La deuxième mi-temps est totalement à sens unique. Après 10 minutes de campement dans le camp adverse, Massy obtient finalement un essai de pénalité (26-6, 63′). La fin de match est décousu, Massy aurait bien pu inscrire un nouvel essai par l’intermédiaire de Scella, mais c’est finalement Bobigny qui profite d’un léger relâchement massicois pour inscrire un essai en toute fin de match. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 « On est tombés sur une équipe très combative, ils avaient une grosse mêlée. Et nous on a du mal à poser notre jeu », reconnaît le capitaine massicois, Christophe Desassis. L’essentiel est préservé pour le RCME qui peut désormais profiter d’une semaine de vacances avant de se tourner pleinement vers le match le plus décisif de cette saison, le 20 mars prochain face à Angoulême, pour reprendre la tête de la poule 1 de cette Fédérale 1. Le SA XV terrasse Tyrosse http://www.sudouest.fr - Publié le 29/02/2016 . Mis à jour le par Jean-Marc Darribat Antoine Roger, Maxime Wieprecht et Adrien Ayestaran (de gauche à droite) conservent leur rang de numéro 1 de Fédérale 1. © photo Xavier Gès Le SAXV est la première équipe à avoir été chercher le bonus offensif dans les Landes. Il se paye même le luxe delaisser l’UST fanny après une prestation de haute volée, confirmant son statut de n°1. Histoire de doper son capital et surtout d'affirmer un ascendant psychologique sur Massy, SoyauxAngoulême voulait réussir là, où les Franciliens justement, avaient échoué. À ce petit jeu, Tyrosse n'était pas hier en mesure de soutenir la comparaison. Les Rouge et Bleu n'auront en fait pu faire illusion qu'une vingtaine de minutes, durant lesquelles ils ne surent saisir l'opportunité, sur deux pénaltouches successives notamment (7e), de faire douter un visiteur armé pour la pêche au gros. Aucune des deux formations, pourtant, ne se limitait à un rugby de tranchées. Certes physique et engagé, le jeu rebondissait allégrement dans les espaces, au fil des libérations cadencées. Bien que menés depuis la 4e, suite à une première pénalité de Ric-Lombard, les Tyrossais maintenaient la pression, mais égaraient trop de ballons pour espérer forcer leur destin. Autant de munitions de récupération, dont les Charentais se nourrissaient à merveille, pour démontrer leurs aptitudes, à la fois méthodiques et opportunistes. Déjà un peu approximatifs en défense, les Sudistes concédaient une deuxième pénalité (0-6 à la 17e), avant d'écoper d'un carton jaune (Fabre, 22e), fragilisant un peu plus le collectif. Dès lors, les locaux auront le mérite de s'accrocher vaille que vaille, pendant que les Violet et Blanc haussent le ton, en mettant du volume sur chaque ballon négociable. L'explication de texte après mêlée relevée (carton rouge pour Lagain et Boutemmani à la 30e) ne brisait pas leur dynamique. Pris dans la nasse, la troupe de Dubert concédait un essai de pénalité sur une mêlée mal arrimée (0-13 à la 36e). La Fougère prenait un coup sur la tête et mesurait de plus belle, la difficulté de la tâche. Le regain Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 d'orgueil des avants du cru instaurait pourtant un nouvel état de siège sur les cinq mètres charentais, mais trois pénaltouches d'affilée ne suffisaient pas à forcer la digue avant la pause. Tout en maîtrise À la reprise, le SA XV se payait le luxe de rater une pénalité, avant de subir l'impact retrouvé de la défense Landaise. Différence fondamentale, les visiteurs eux, gardaient suffisamment de lucidité pour sauvegarder le cuir dans la tourmente. Passé ce petit orage de fierté reconnectée, les partenaires du bouillonnant Ayestaran, misaient sur une sérénité collective qui n'allait plus être prise en défaut. Doublé de pilet Une nouvelle pénalité (0-16 à la 49e), puis un contre de Pilet sur Villetorte avec un deuxième essai en bout de course (O-23 à la 55e), coupaient court aux plus optimistes, pour ne pas dire utopiques supputations. Tyrosse n'y était plus et frisait l'asphyxie… voire l'overdose. Sûr de son fait, le candidat affirmé à la Pro D2 multipliait les temps de jeu, pour aller chercher le point du bonus sur une deuxième réalisation de l'ailier Pilet, décalé côté tribune aux corbeaux (0-28 à la 64e). Plus qu'amère, la pilule symbolisait le fossé creusé désormais, dans cette Fédérale à deux vitesses. Jamais Tyrosse, ne l'avait de la sorte mesuré. Hier, le SA XV l'a ramené à la dure réalité. De leur côté, les Charentais ont fait une excellente opération dans la course à l'accession, en confortant leur statut de leader parmi les huit postulants à la Pro D2. Coup de massue pour l'US Tyrosse http://www.sudouest.fr - Publié le 29/02/2016 . Mis à jour à 11h44 par Jean-Marc Darribat Les Charentais ont été à peine ralentis par des Tyrossais un ton en dessous. © Xavier gès Malmenée à tous les niveaux, l’UST n’a pu que constater les dégâts, face à des Charentais sûrs de leur force (0-28). Cette Fédérale 1 est bien à deux vitesses…. Histoire de doper son capital et surtout d'affirmer un ascendant psychologique sur Massy, SoyauxAngoulême voulait réussir là où les Franciliens avaient échoué. À ce petit jeu, Semisens n'était pas dimanche en mesure de soutenir la comparaison. Les Rouge et Bleu n'auront en fait pu faire illusion qu'une vingtaine de minutes, durant lesquelles ils ne surent saisir l'opportunité (sur deux pénaltouches successives notamment) de faire douter un visiteur armé pour la pêche au gros. Aucune des deux formations pourtant ne se limitait à un rugby de tranchées. Certes physique et engagé, le jeu rebondissait allégrement dans les espaces, au fil des libérations cadencées. Bien que menés depuis la quatrième minute suite à une première pénalité de Ric-Lombard, les Tyrossais maintenaient la pression, mais égaraient trop de ballons pour espérer forcer leur destin. Autant de munitions Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 de récupération dont les Charentais se nourrissaient à merveille pour démontrer leurs aptitudes, à la fois méthodiques et opportunistes. Déjà un peu approximatifs en défense, les Sudistes concédaient une deuxième pénalité (0-6 à la 17e), avant d'écoper d'un carton jaune (Fabre, 22e) fragilisant un peu plus le collectif. Dès lors, les locaux auront le mérite de s'accrocher vaille que vaille, pendant que les Charentais haussaient le ton, en mettant du volume sur chaque ballon négociable. L'explication de texte après mêlée relevée (carton rouge pour Lagain et Boutemani à la 30e) ne brisait pas leur dynamique. Dans la nasse, la troupe de Dubert concédait un essai de pénalité sur une mêlée mal arrimée (0-13 à la 36e). La Fougère prenait un coup sur la tête et mesurait de plus belle la difficulté de la tâche. Le regain d'orgueil des avants du cru instaurait pourtant un nouvel état de siège sur les cinq mètres visiteurs, mais trois pénaltouches d'affilée ne suffisaient pas à forcer la digue avant la pause. Le fossé s'est creusé À la reprise, le SA XV se payait le luxe de rater une pénalité, avant de subir l'impact retrouvé de la défense landaise. Différence fondamentale, les visiteurs, eux, gardaient suffisamment de lucidité pour sauvegarder le cuir dans la tourmente. Passé ce petit orage de fierté reconnectée, les partenaires du bouillonnant Ayestaran misaient sur une sérénité collective qui n'allait plus être prise en défaut. Une nouvelle pénalité (0-16 à la 49e) puis un contre de Pilet sur Villetorte avec un deuxième essai en bout de course (o-23 à la 55e) coupaient court aux plus optimistes, pour ne pas dire utopiques supputations. Tyrosse n'y était plus et frisait l'asphyxie… voire l'overdose. Sûr de son fait, le candidat affirmé à la Pro D2 multipliait les temps de jeu pour aller chercher le point du bonus sur une deuxième réalisation de l'ailier Pilet, décalé côté tribune aux corbeaux (0-28 à la 64e). Plus qu'amère, la pilule symbolisait le fossé creusé désormais dans cette Fédérale à deux vitesses. Jamais Tyrosse ne l'avait de la sorte mesuré. Lavaur maître de son jeu dispose d'Anglet http://www.ladepeche.fr - Publié le 29/02/2016 à 08:10 par R.Sch. A l'image de Norkowski, Lavaur a semé la panique dans la défense basque./Photo DDM R. Sch. Après un mois de coupure, les Vauréens devaient confirmer leur très bon mois de janvier et leur ambition de qualification face à des Basques à la recherche d'un résultat pour garder leurs chances de maintien. Dès leur premier ballon, les locaux s'installent dans les 22 adverses et construisent leur jeu. Après plusieurs mouvements et pénaltouches, Galy passe la ligne sur ballon porté. Les Basques vont réagir et venir à leur tour près de la ligne tarnaise. Mais la solide défense locale est intraitable. Lavaur va continuer à produire du jeu et fera un double break à la demi-heure de jeu. Le premier par Escarnot et son pack sous les poteaux. Le Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 second par les trois-quarts, où après un débordement mené par Gaétan Bertrand et Lasme sur le côté gauche, ils libèrent Kitutu qui trouve la zone d'embut. Les Basques se rebiffent, mais près du but sont à nouveau repoussés par l'ASV qui passera même une pénalité avant les oranges, sifflés sur un 24 -0. Les Basques courageux ne s'effondrent pas tout de suite et mettent la pression sur une défense intraitable des locaux. Les Tarnais toujours aussi précis, efficaces et sûrs de leur jeu, accélèrent et sur une relance de leur 22 initiée par Quentin Lenfant qui perce un premier rideau, retrouve Lasme qui relaye sur 40 mètres pour trouver l'ailier Migayrou qui accélère pour conclure. Si l'issue du match ne fait aucun doute, la messe n'est pas dite et l'ASV continue ses offensives et trouvera à nouveau par deux fois l'embut pour une large victoire. Le XV du Jacquemart a montré à la fois son potentiel offensif mais aussi sa maîtrise défensive face à Anglet qui par trois fois restera stoppé à quelques mètres de la ligne. Un essai à 15 minutes de la fin récompensera tout de même la ténacité des Basques. Les dix dernières minutes seront un peu plus brouillonnes du côté des Vauréens. Ils auraient pu corser l'addition, si les individualités n'avaient pas pris le pas sur le collectif. Lavaur se place confortablement à la 4e place et voit se profiler des phases finales. Lavaur 43 - anglet 7 M.-T. : 21-0; Arbitre : M. François Bouzac (Alpes) Vainqueurs : 6 E Galy 7e, Escarnot 29e, Kitutu 31e, Migayrou 50e, Defreitas 63e, Lenfant 73e 5 T Jalabert (7e, 29e, 31e) et, 1 P Jalabert 40e Cartons jaunes Gaëtan Bertrand 36e et Galy 56eVaincus : 1 E Achigar 65e et 1 T de Fauqué 65e Carton blanc : Biscay 21e et carton jaune : Becamel 56e LAVAUR : Atché, Migayrou, Kitutu, G. Bertrand (Lenfant 42e), Lasme; (0) Jalabert (Sirven MT) ; (m) Nokowski (Dalla-Riva 42e); Marsoni (cap), Salinier, Cervelli (Defreitas 56e), Gauthier, Escarnot (Maury 31e), F.Bertrand (Giraudeau 63e), Galy (Bortholozo 56e), Turini (Ségur 46e),. ANGLET : Chouzenoux; Larrart(Asphesberro, 33e) , Achigar, Fauque (Asphesberro 22e-33e), Saubade ; (0) Durand ,(m) Alcalde ; Biscay, Taffernaberry (Telleria 54e), Becamel; Aline, Basulto : Aragnon, Dupuy (Tapie MT), Flament (Noriega MT ).. Nationale B Lavaur – Massy 28- 38 (14-21) ; 4 essais à 6. Des Valenciens séduisants dans le second acte http://www.ladepeche.fr - Publié le 29/02/2016 à 03:50 par Propos recueillis par Michel Bony Momo Kbaier souverain dans les airs./Photos DDm, M.B. Dans les Deux-Rives, tout le monde avait encore en mémoire le match aller dans le Tarn et la cuisante défaite (30 à 10). Un non-match de la part des «ciel et blanc». Hier, il n'était donc pas question de se laisser surprendre une deuxième fois par les visiteurs du jour. Battus récemment à domicile, les Graulhétois de leur côté avaient besoin de se «refaire la cerise» dans l'optique du maintien. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 D'ailleurs dès le coup d'envoi, les Tarnais jouaient crânement leur chance avec leurs moyens, leurs déterminations, notamment dans le jeu au sol où ils ont souvent mis les Valenciens à la faute, en première mitemps. Les coéquipiers de Laurent Thuery étaient avertis mais face à ces rivaux très accrocheurs, ils n'ont pu mettre leur jeu en place durant les 40 premières minutes. Malgré tout, ils se sont créé de belles occasions mais à trois reprises, ils ont échoué tout près de la ligne de but adverse alors que les centres, Damien Furini et Matthew Ollen, avaient fait plus dur. À chaque fois, il manquait ce petit rien, ce petit détail, qui fait souvent la différence. Si bien qu'au repos, le score était de parité : 6 à 6. Tout restait à faire. Trois essais et le bonus Le discours dans le vestiaire a dû être clair : plus question de jouer à la «baballe». Olivier Laurent et son complice Nicolas Vial Pailler ont bien recadré leur équipe et le résultat n'a pas mis longtemps à se concrétiser. Le jeu allait devenir plus clair, plus engagé devant. Les Valenciens avançaient dans l'axe et lâchaient les «chevaux légers» en exploitant des ballons très propres. Au sol, les Tarnais commençaient à se faire sanctionner par l'arbitre roumain, M.r Petrescu, venu spécialement à Valence-d'Agen pour arbitrer cette rencontre. À la 57e minute, alors que les avants «ciel et blanc» pilonnent le camp adverse, le referee filait entre les poteaux pour accorder un essai de pénalisation. Au fil des minutes, les locaux prenaient définitivement l'ascendant et sur une bonne combinaison, un deuxième essai était inscrit par le pilier droit Martin Taeae, entré en jeu neuf minutes auparavant. La victoire ne semblait plus pouvoir échapper aux locaux mais les Graulhétois jouaient encore crânement leur chance. En pure perte puisque le troisième essai, synonyme de bonus offensif, viendra du Basque, Peïo Lafitte, qui sera le plus rapide sur une relance le long de la touche, pour pointer à la barbe des derniers défenseurs adverses (81e). Cette belle victoire confirme l'excellente deuxième phase des Valenciens. Elle confirme aussi le maintien en Fédérale 1 pour les hommes des coprésidents David Lagrange et Bernard Le Corre. Désormais, l'objectif sera une possible place pour le tableau final. Valence d'Agen 28 - Graulhet 9 À Valence-d'Agen (stade Evelyne-Baylet). Arbitres : M. Radu Petrescu (Roumanie) assisté de MM. Gérard Salles (Béarn) et Christian Sergent (Béarn). Vainqueurs : 3 E de pénalisation (57), Taeae (69), Lafitte (81), 3P (4, 15, 65) et 2 T (57, 81) Julien Lacombe. Vaincus : 3 P Bille (7, 40, 61). AVENIR VALENCIEN. Fresneda ; Bastien Lacombe (Lafitte, 43), Furini, Pollen (Avezou, 73), Boropert ; (o) Julien Lacombe, (m) Dulay (Daniaud, 65) ; Thuery (cap), Anania (Aké, 51), Gorry ; Kbaier, Pmazet (Salse, 69) ; Soulies (Taeae, 58), Flanquart (Khanfous, 46), Nerocan (Ben Amor, 58). Carton blanc : Ben Amor (74). SC GRAULHET. Bille ; Gay, J. Montbroussous (Tachat, 71), A. Montbroussous, Pavloski ; (o) Urios, (m) Icher (Dumon, 71) ; Teyssier (Hedreville, 72), Montels, Valette (Ilisescu, 48) ; Regnier, Avarguez (Roques, 68) ; Howells (Burdiashvili, 57), Lassave (Verlet, 40), Gouveia (Lagikula, 68). Carton blanc : Verlet (55e). Nationales B. Valence d'Agen 25 - Graulhet 9 (bonus offensif pour les Valenciens). «Nous pouvons regarder un peu plus haut !» Olivier Laurent (entraîneur). «Cette équipe de Graulhet s'est comportée exactement comme nous l'avions prévu avec ses moyens, son courage dans les zones de rucks où nous avons été souvent pénalisés en première mi-temps en manquant de rigueur. En seconde mi-temps, les garçons ont respecté les consignes. Ils ont joué debout en enchaînant les Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 temps de jeu. Nous avons rectifié le tir également sur la conquête. Nous marquons un essai sur une combinaison que nous avions travaillé à l‘entraînement, c'est très satisfaisant. Grâce à la rotation de l'effectif, nous avons pu marquer l'essai du bonus. C'est encore une fois la victoire d'un groupe, c'est très important.» David Lagrange (coprésident). «Le bonus offensif, c‘était l'objectif que nous nous étions fixé. La prestation de l'aller était loin d'être convenable. Les garçons ont su redresser la barre cet après-midi. La victoire s'est construite petit à petit face à cette équipe de Graulhet qui venait de perdre chez elle, face à Cognac et qui avait donc besoin de points pour son maintien. Maintenant, nous allons pouvoir travailler dans la sérénité pour la venue de Cognac. Un nouveau succès pourrait nous permettre de regarder un peu plus haut !» Sébastien Mazet (deuxième ligne). «Pas facile ! Ces Graulhetois sont vaillants, ils collent au ballon et sont toujours présents dans les rucks. Mais après le repos, nous avons remis les choses dans le bon ordre en pratiquant notre rugby.» Quentin Daniaud (demi de mêlée). «Ce fut compliqué au début. Nous avons eu de bonnes occasions en première mi-temps mais nous n'avons pas pu ou pas su les concrétiser. En seconde période, ce fut beaucoup mieux : nous marquons deux fois et nous concrétisons à la fin pour le bonus offensif. En scorant en première mi-temps, ce match aurait été plus vite plié mais nous sommes satisfaits de cette performance.» Salem Khanfous (talonneur). «Graulhet a joué son rugby. Ils nous ont bien embêtés dans les zones de rucks. En deuxième mi-temps, avec les consignes d'Olivier et de Nicolas, nous avons réussi à mettre notre rugby en place avec l'essai du bonus à la fin.» Sébastien Gorry (troisième ligne). «Nous le savions : les Tarnais nous ont créé des problèmes. Ils étaient venus pour faire un résultat. Après une première mi-temps assez moyenne, nous finissons sur les chapeaux de roues avec le bonus offensif. ça nous fait beaucoup de bien.» Nicolas Vial -Pailler (entraîneur). «En première mi-temps, ce fut compliqué car sur les premiers temps de jeu, nous avions du mal en enchaîner. Nous avons remis les choses en place à la pause et les joueurs ont appliqué nos conseils par la suite, en jouant à la Valencienne, en tenant le ballon et en enchaînant les mouvements. L'arbitre a bien fait son boulot car Graulhet était souvent à la faute. Pour une équipe qui a mis l'accent sur l'offensive, le bonus est amplement mérité.» Graulhet a tenu une mi-temps http://www.ladepeche.fr - Publié le 29/02/2016 à 08:10 par M.B. Laurent Thuery en pointe s'enfonce dans la défense graulhétoise./Photo DDM M.B. Tout le monde avait encore en mémoire le match aller et la cuisante défaite (30 à 10), un non-match de la part des Tarn et Garonnais. Pas question de se laisser surprendre une deuxième fois par les visiteurs d'un Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 jour. Les Tarnais de leur côté qui s'étaient inclinés à domicile avaient besoin de se refaire la cerise dans l'optique du maintien et dès le coup d'envoi, ils jouèrent crânement leur chance avec leurs moyens, leur détermination, notamment dans le jeu au sol ou ils mirent en première mi-temps les Valenciens souvent à la faute. Le staff était conscient que les Tarnais allaient tout faire pour leur compliquer la tâche, et les équipiers de Laurent Thuery étaient avertis, mais voilà, malgré cela, les Valenciens ne purent orienter le jeu comme ils le souhaitaient. Pourtant, de belles occasions ils s'en créèrent, à trois reprises ils échouèrent près de la ligne de but adverse alors que les centres Damien Furini et Matthew ollen avaient fait le plus dur, mais voilà il a manqué ce petit rien pour que cela se termine au mieux. Si bien qu'au repos le score était de parité 6 à 6. tout restait à faire. Le discours dans le vestiaire fut clair. Plus question de jouer à la «baballe», les choses étaient claires, tout fut recadré par Olivier Laurent et son complice Nicolas Vial. Et le résultat n'a pas mis longtemps à se faire voir, le jeu va devenir plus clair et engagé devant, on va jouer dans l'axe et lâcher les chevaux légers dès que les ballons vont sortir propres. Au sol, les Tarnais vont commencer à se faire sanctionner par l'arbitre roumain M. Petrescu venu spécialement à Valence d'Agen pour arbitrer cette rencontre. À la 57e minute alors que les avants «ciel et blanc» pilonnent le «huit» adverse, le referee va filer entre les poteaux pour accorder un essai de pénalité. Au fil des minutes qui passent, le jeu devient plus clair et sur une bonne combinaison, un deuxième essai marqué par le pilier droit Martin Taeae entré neuf minutes auparavant. ça sent bon, la victoire ne semble pas pouvoir échapper aux locaux, mais le sporting club Graulhétois joue encore crânement sa chance, mais le troisième essai synonyme de bonus offensif viendra du Basque d'origine Peïo Lafitte qui sera le plus rapide sur une relance, le long de la touche, pour pointer à la barbe des défenseurs adverses (81e). Une victoire qui sent bon et qui confirme le maintien pour les hommes des coprésidents David Lagrange et Bernard Le Corre. Maintenant on va penser à autre chose, une possible place pour le tableau final. valence d'agen 28 - graulhet 9 MT : 6 à 6; Arbitre : Mr Petrescu ( Roumanie ) FFR Vainqueurs : 3 E De pénalisation ( 57e), Taeae ( 69e), Lafitte ( 81e) , 3P ( 4e, 15e, 65e,) et 2 T (57e, 81e) Lacombe Julien. Vaincus : 3 Bille ( 7e, 40e, 61e) Avenir Valencien : Fresneda, Lacombe bastien( Lafitte 43e), Furini, Pollen ( Avezou 73e), Boropert , (o) Lacombe Julien , (m) Dulay ( Daniaud 65e), Thuery (cap), Anania ( Aké 51e), Gorry, Kbaier, Pmazet ( salse 69e),Soulies ( Taeae 58e), Flanquart ( Khanfous 46e), Nerocan ( Ben Amor 58e) Carton blanc : Ben Amor( 74e) Graulhet : Bille, Gay, Montbroussous J ( Tachat 71e), Montbroussous A , Pavloski , (o) Urios, (m) Icher ( Dumon 71e), Teyssier ( Hedreville 72e), Montels, Valette ( Ilisescu 48e), Regnier ,Avarguez( Roques 68e), Howells ( Burdiashvili 57e), Lassave ( Verlet 40e) , Gouveia ( Lagikula 68e) Carton blanc : Verlet ( 55e). Nationale B : Av valencien 25 Graulhet 9 ( bonus offensif également) Rugby - Fédérale 1 : la 14e journée en un coup d'oeil http://www.sudouest.fr - Publié le 28/02/2016 . Mis à jour à 18h36 par SudOuest.fr Soyaux-Angoulême continue sa belle saison face à Tyrosse. Oloron remporte le derby des Pyrénées face à Mauléon. Battu largement à Lavaur, les choses se compliquent pour Anglet Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 L'US Bergerac s'impose contre Libourne et garde espoir pour le maintien © Mazalrey Loïc Groupe 1 : Samedi : Massy 26 - 11 Bobigny Terminé: Valence d'Agen 28 - 9 Graulhet Terminé : Tyrosse 0 - 28 Soyaux-Angoulême (3E) Terminé : Lavaur 43 - 7 Anglet Le SAXV a impressionné au stade de La Fougère avec une large victoire face à l'US Tyrosse, son poursuivant direct. Ce succès bonifié permet aux Angoumoisins de conforter leur seconde place et d'être en pleine confiance avant de recevoir Massy dans 3 semaines. Défait une nouvelle fois à Lavaur, Anglet reste en bas de poule avec seulement 15 points. >> Le classement Groupe 2 : Samedi : (9E) Vannes 57 - 6 Langon Terminé : (1E) Bergerac 13 - 9 Libourne Terminé : (3E) Rouen 21 - 20 Limoges (2E) Terminé : (3E) Tulle 19 - 16 Saint-Nazaire (1E) Terminé : Saint-Médard 15 - 11 Lille Après une première mi-temps des plus ternes, Bergerac a su faire la différence en seconde période, profitant d'une période de supériorité numérique. Cette victoire importante permet aux Dordognais de rester en course pour le maintien. L'UA Libourne devra se contenter du point de bonus défensif. Langon n'a rien pu faire face au leader Vannetais et revient sans aucun point. Saint-Médard remporte une belle victoire face à Lille et peut encore espérer la qualification. >> Le classement Groupe 3 : Samedi : Blagnac 35 - 3 Lombez Samatan Terminé : Agde 28 - 25 Bagnères Terminé : (5E) Oloron 38 - 10 Mauléon (1E) Terminé : Rodez 19 - 16 Castanet Terminé : (1E) Auch 13 - 3 Nevers Au stade de Saint Pée, le FC Oloron s'est imposé facilement contre son voisin Mauléonais. Avec cette nouvelle victoire bonifiée, les Oloronais restent en course pour la qualification en phases finales. La saison chaotique du SA Mauléon continue. A domicile, le dauphin Auch remporte le choc contre Nevers, leader du groupe. >> Le classement Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 L'USB s'incline d'un rien à Aubenas http://www.voixdelain.fr - Dimanche 28 février 2016 à 16h55 - A Aubenas, Julien Veyre La défense burgienne a cédé deux fois face à l'opportunisme ardèchois. © J.V. Un choc au sommet ! L’US Bressane se déplaçait chez le 3e de la poule Aubenas ce dimanche. La seule équipe à l’avoir battu cette saison. Et les Ardèchois ont renouvelé cette performance au terme d’un match très rythmée, où le RCAV s’impose 21 à 17 au finish. Une première très rythmée Les Bressans prennent la main sur le match en ouvrant le score par Bourlon. Les Violets mettent du rythme et les Ardéchois concèdent 3 fautes dans les 7 premières minutes. Les Bressans jouent en pénaltouche et enchaînent les mouvements mais Alvarez sauve la patrie ardéchoise en grattant un ballon (8e). Il y a de l’intensité dans cette rencontre et Bourg lance un joli mouvement que ne peut conclure Fusier sur une passe au pied de Maiquez (13e). Le RCAV doit défendre à un de moins après le carton infligé à Basile pour un jeu déloyal sur Maiquez (17e). Les locaux gèrent bien ce passage en inscrivant une pénalité par Dunlop (3 – 3, 27e). Au tour des Bressans de devoir défendre en sous-nombre après un carton blanc pour Maiquez (29e) qui a empêché Helmer de jouer rapidement. Et les Ardéchois sont plus réalistes. Profitant d’un avantage en cours, Dunlop tente la passe au pied et trouve Andreu sur l’aile gauche. Celui-ci prend le meilleur sur Moinot : essai pour le RCAV (8 – 3, 30e). Les Burgiens finissent mieux la mi-temps, récupérant notamment une pénalité en mêlée mais Bourlon ne réussit pas deux tentatives dont une assez lointaine. Avant la pause, le 2 e ligne Ardéchois Letaieff récolte un carton jaune pour une cravate sur Guillot. Mais les locaux tiennent le score au terme d’une mi-temps envolée (8 – 3). Les Burgiens peuvent à ce moment-là nourrir quelques regrets pour n’avoir pas su exploiter de bonnes munitions, que ce soit en touche ou en mêlée. Voir pendant la première période de supériorité numérique et sur l’indiscipline des locaux qu’ils mettent à la faute (9 pénalités concédées contre 5 concédées par les Burgiens). Toutefois, les supporters violets se rassurent alors en pensant que le banc de Bourg fera la différence sur la durée. La tension monte, Bourg s’emmêle les pinceaux Le retour des vestiaires coûte cher aux Ardèchois. Moinot est tout près d’inscrire un essai en jouant un ballon par-dessus le dernier défenseur mais le rebond lui est défavorable et c’est Pleindoux qui aplatit pour sauver la maison jaune-et-bleue. Sur l’action suivante, le 3e ligne burgien Guillot trouve une brèche plein centre et sert Bourlon. L’ouvreur passe entre Alvarez et Tao et file inscrire l’essai burgien (8 – 8, 42e). La tension monte alors d’un cran. L’ouvreur Bourlon réussit deux pénalités de suite et Bourg prend de l’avance (11 – 17, 66e). Mais sur un coup de pied de renvoi, les Burgiens reculent et se font contrer un jeu au pied d’un Maiquez mal protégé derrière un ruck. Puis un second coup de pied dans l’en-but. Et Andreu peut planter un essai en profitant de cette « offrande » (18 -17, 68e). Un essai plein de réussite pour l’une des premières incursions des locaux dans les 22 mètres bressans dans cette période. Les Burgiens manquent alors de maîtrise et voient une pénalité en leur faveur être retournée pour une bousculade de Jérôme Mondoulet sur un adversaire. Et ainsi, au moment où l’USB aurait sans doute pu faire la différence et faire céder les Ardéchois, c’est au contraire Dunlop qui ajoute une pénalité. Il sanctionne Bourg d’un amère 10 – 0 en trois minutes (21 -17, 71e). Les Burgiens tentent d’arracher la victoire dans les derniers instants mais l’essai de Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Fusier servi par Bourlon est refusé pour un en-avant. La fin de match est haletante, Bourg se livre pour tenter de renverser une nouvelle fois la situation. Mais ne réussit pas. Une dernière pénalité vite jouée par Bourg ne donne rien. Aubenas s’impose 21 à 17. Bourg doit se consoler avec un bonus défensif, bien maigre butin sur ce déplacement. A noter Le centre Émile Cailleaud devait débuter la rencontre au centre côté USB. Ayant ressenti une douleur au biceps, c’est Orlando Stott qui a été aligné tandis qu’Anthony Frenet est entré dans le groupe en tant que remplaçant. Fiche technique Aubenas – US Bressane : 21 – 17 (mi-temps : 8 – 3) Pour Aubenas : essai d’Andreu (30e, 68e), transformation de Dunlop (68e), pénalités de Dunlop (27e, 59e, 71e) Carton jaune à Basile (17e), à Letaieff (40e) Pour USB : essai de Bourlon (42e), pénalités de Bourlon (3e, 57e, 63e, 66e) En réserve l’USB s’impose 25 à 17 face à l’équipe ardéchoise. Vannes s'impose largement face à Langon http://www.ouest-france.fr - Publié le 27/02/2016 à 20:50 Le RC Vannes s'est facilement imposé face à Langon. /Photo : Jean-Claude Le Boulicaut/Ouest-France Le RC Vannes s'est facilement imposé face à Langon inscrivant neuf essais (57-6). Les Vannetais gardent la tête du classement de la poule 2 de Fédérale 1. RC VANNES - LANGON : 57-6 (12-6). Arbitre : M. Martin (Centre). 2 300 spectateurs environ. RC VANNES. 9 essais de Bouthier (18’, 38’, 65’, 80’), Claverie (44’), Platon (50’, 58’), Pic (55’), Duplenne (71’). 6 transformations de Claverie (38’, 44’, 55’, 58’) et Bouthier (65’, 80’). Carton jaune : Van Jaarsveld (76’). LANGON. 2 pénalités de Dulong (24’, 35’). Carton blanc : Audignon (29’). RC VANNES : Bouthier - Platon, Mourot (Pic, 47’), Butonidualevu (Burgaud 57’), Duplenne - (o) Claverie (Gougeon 59’), (m) Lemonnier - Stoltz, De Bruin (Bourdrel 41’), Côme - Van Jaarsveld, Lagioiosa (Delangle, 57’) - Dumas (Sy, 57’), Loubéry (cap.) (Legras, 57’), Vola (Phelipponneau 47’). Entraîneurs : Jean-Noël Spitzer et Wilfrid Lahaye. LANGON : Beaulavon (Dessis 48’) - Lavergne (Blondet 41’), Eymard, Raillard (Lago, 53’), Ruiz - (o) Lavie (Blot, 14’), (m) Dulong - Julien, Lauseille, Dalbin - Deltour (Pruvot 64’), Malterre - Monpouillan (Baquet, 57’), Garcia (Lanau, 57’), Audignon (Benet, 51’). Entraîneurs : Vincent Violle et Julien Méret. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Le FCAG peut voir loin http://www.ladepeche.fr - Publié le 29/02/2016 à 08:17 par D. B.-S. Maxime Gaignard a inscrit l'unique essai de la rencontre en 1ère mi-temps./ Photo DDM, Sébastien Lapeyrère. Ceux qui s'attendaient à ce que la montagne accouche d'une souris en ont été pour leurs frais. Les deux mastodontes de la poule 3 ont en effet livré une rencontre d'une intensité digne des joutes à venir. D'emblée, il est question de marquer son territoire. Nevers appuie sur son jeu en mouvement est oblige les Auscitains à camper dans leur camp. Cet orage ne durera que cinq minutes car encore une fois c'est le pack gersois qui mettra le pied à l'étrier du FCAG. A cet exercice, les Auscitains ont pris à la gorge une USON bien aidée alors par les décisions pas toujours à même de M.De l'Isle face aux difficultés de Merabet lors du premier acte. Niveau jeu, même si Auch se fera une grosse frayeur au quart d'heure en voyant Autagavaia exploiter une brèche. La double lame auscitaine, dernier rempart, viendra avorter l'occasion du leader. C'est au contraire sur une combinaison de trois quarts Thierry-Sourouille-Gaignard que le jeune ailier viendra déflorer le score dans un stade Jacques Fouroux en fusion. Ce coup de massue sur les hommes de Jean Anturville sera exploité alors à merveille par la vista de Brice Salobert qui jouera juste et créera autour de lui de nombreuses solutions. On regrettera juste à la 36e que Richard Muagututia - un peu surpris lui-même ait oublié Kunro Kalo pour un second essai qui aurait été mérité. Ce temps fort auscitain se prolongera lors du second acte et sans les bouffées d'oxygène données au pied par Thibault Duvallet, le jeu de Nevers aurait presque été réduit à l'expression défensive. Les coachings en première ligne ne changent rien à la supériorité gersoise. Sur un hors-jeu flagrant puis sur une mêlée sur puissante, Léo Griffoul se chargera au pied de faire enfler le score (13-0). Le succès se dessine alors côté gersois dans cette rencontre d'une intensité printanière. A la 58e, sur une nouvelle pénalité, Brice Salobert demande à prendre la touche. La sagesse optera pour tenter le 16-0 et assurer le succès. A la 58e, sur une nouvelle pénalité, Brice Salobert demande à prendre la touche. La sagesse optera pour tenter le 16-0 et assurer le succès. Au final, Léo connaîtra son unique échec et personne ne saura ce qu'il serait advenu de la touche. Moment insolite mais qui n'occultera en aucun cas la grosse performance gersoise qui aurait mérité mieux qu'une avance de dix points. Malgré une pénalité de Duvallet, Auch laissera ainsi Nevers en dehors du bonus défensif (13-3). Mieux en s'imposant de dix points, Auch prend une option en cas d'équité mais à l'heure actuelle c'est bien Nevers qui compte un point supplémentaire au classement. Les quatre dernières journées seront donc juges pour la première place. La lutte pour le leadership, est redevenue plus que jamais d'actualité mais avec une performance comme ce dimanche, forcément le public auscitain ne rêve plus que de printemps qui chante. auch 13 - nevers 3 MT : 7-0; 4 500 spectateurs; arbitre : M.De L'Isle (Lyonnais) Pour Auch : 1 E Gaignard (23), 2 P Griffoul (44, 51) 1 T Griffoul (23) Pour Nevers : 1 P Duvallet (64) Evolution du score : 7-0, 7-0 ; 10-0, 13-0, 13-3 Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 AUCH : Griffoul; Kalo, Sourouille, Thierry, Gaignard (André 58) (o) Lagardère (Ford 79) (m) Salobert (Verdier 77); Naïkadawa, Muagututia (Touton 68), Medvès (cap); Moore (Monto 74), Lacroix ; Lomidze (Kaikatshvili 40), Estériola (Hollet 49), Abadie (Rocca 65). NEVERS : Autagavaïa (Vuillemin 75) ; Maya, San Martin, Drouard (cap) Bonvalot (o) Duvallet (m) Falealii ; Whetton, Fabrègue, Bastide (Lam 67) ; Carpentier, Geldenhuys ; Merabet (Rochet 58), Maury (Colombat 48), Mutapcic (Colati 58). Carton blanc : Rochet (74) La note du match : 16/20. L'homme du match : Brice Salobert (FC Auch Gers) Auch fait tomber Nevers https://www.midi-olympique.fr - Midi Olympique28 fév 2016 - 21:15 La FFR a officialisé le forfait général de Chalon, la lutte fait donc rage pour le maintien en Poule 1 où SoyauxAngoulème poursuit sa marche forcée vers la montée. Mais la surprise de la journée vient de la poule 3, avec la victoire du FC Auch aux dépens de Nevers. Poule 1 Le gain du derby au sommet du comité d’Ile-de-France est retombé dans l’escarcelle du favori massicois. Beaucoup plus au sud, la confrontation entre proches voisins Tarn-et-Garonnais et Tarnais a vu l’Avenir valencien faire respecter la hiérarchie. D’autres Tarnais ont connu meilleure fortune : Lavaur a atomisé Anglet. L’horizon ne s’éclaircit pas vraiment dans les cieux du Pays basque. Enfin, last but not least, SoyauxAngoulême a conforté sa place de leader en infligeant ce qu’il faut bien appeler une punition à son hôte tyrossais. Bonus offensif à la clé. Poule 2 Dimanche dernier, on s’en souvient, Tulle s’offrait un baroud d’honneur des plus louables du côté de Lille. Hier, les Corréziens ont porté un coup terrible au moral et à la comptabilité des Nazairiens désormais aux portes de la rélégation. En effet, alors que Bergerac reprend des couleurs en s’adjugeant le derby des riverains de de la Dordogne, la formation ligérienne donne plutôt l’impression d’être sur la mauvaise pente. Sacré ballottage en perspective, car même Langon a encore « le postérieur dans les ronces ». Cloués sur place par Vannes, les protégés de Julien Meret et Vincent Violle voient Saint-Médard creuser l’écart. Un doublé aux dépens du favori lillois, il fallait le faire. Enfin, Rouen reste dans le sillage du trio de tête mais les Normands ont vraiment senti le vent du boulet lors de la venue de Limoges. Poule 3 Le deuxième acte du combat des chefs a tourné à l’avantage des Auscitains. Reste qu’en limitant l’écart dans des proportions plus que raisonnables, les Neversois gardent une petite longueur d’avance au classement. L’autre point chaud de ce dernier dimanche de février se situait sur le littoral héraultais. Contraint de donner la réplique aux Blagnacais nets vainqueurs d’Agde, Agde s’est fort bien acquitté de sa tâche en Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 disposant de Bagnères. Si Mauléon, surclassé par son proche voisin haut-béarnais, semble promis au fatidique « retour à l’envoyeur » trois ans après une mémorable campagne au deuxième échelon, en revanche, la lutte est aussi indécise qu’acharnée aux abords de la ligne de flottaison. À noter que Rodez reste en course pour la sixième place à la faveur de son court mais précieux succès sur Castanet. Poule 4 Le deuxième revers du leader burgien est l’un des faits notables de ce quatorzième acte. Il faut dire qu’Aubenas-Vals, devancé par des Chambériens qui n’ont pas laissé l’ombre d’une chance au promu viennois, ne disposait pas d’une grande large de manœuvre. À cinq longueurs des Ardéchois, on retrouve des Seynois plus que jamais partants pour la phase honorifique du Jean-Prat. Les Varois ont probablement mis fin aux derniers espoirs de maintien des Valentino-Voultains. Strasbourg, auteur d’une bonne prestation en Saône-et-Loire, paraît hors de portée des actuels relégables tandis que Grasse n’a pas à rougir d’un périple pour le moins infructueux dans la mesure où Romans ne fera aucune concession aux concurrents directs du promu azuréen. Chalon forfait général Midi Olympique26 fév 2016 - 17:33 Suite aux problèmes financiers rencontrés par Chalon ayant entraîné un dépôt de bilan, la FFR a décidé de déclarer le club bourguignon forfait général. Toutes les équipes qui avaient joué contre Chalon avant son premier forfait se voient attribuer 5 points terrain et 25 points de goal-average. C’est un classement remis à jour qui vous est donné ci-dessous. Soyaux a ravi la première place à Massy. Cognac (6e) est passé devant Bobigny (7e). Anglet (8e) est sorti de la zone de relégation où est maintenant Graulhet (9e). Roger, centre d’intérêt http://www.sudouest.fr - Publié le 27/02/2016 . Mis à jour le par Georges Lannessans Hier après-midi à Angoulême, Antoine Roger a profité du soleil de Chanzy avant son premier rendezvous en tant que gestionnaire de patrimoine. © photo G. L. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Le trois-quart centre et doyen de l’effectif revient sur son histoire avec le SA XV. La courbe de progression d'Antoine Roger a épousé celle d'un club qu'il a rejoint voilà 5 ans. Débarqué sur les bords de Charente après le naufrage marseillais, ponctué par le dépôt de bilan du club phocéen, le Girondin d'origine a à peu près tout connu avec le SA XV. Des affres du championnat de Fédérale 2, aux feux de la rampe de l'élite amateure. Seul témoin encore titulaire de l'ère Fanolua-Mattiuzzo, le centre a pris la pleine mesure de l'évolution fulgurante du club de la Préfecture. « Je venais de signer un nouveau contrat pro de 3 ans avec Marseille, avant que le club ne mette la clé sous la porte et que je rejoigne Angoulême, raconte Roger. Ce qui pour moi, était synonyme de retour à l'amateurisme. » Une sorte de case (nouveau) départ, au sein de laquelle le Girondin trouve l'environnement nécessaire à son épanouissement. « A la base, il y avait ce côté familial auquel a succédé un caractère plus bon enfant lié à la professionnalisation du club. Quand je suis arrivé, on était au fond du classement de Fédérale 2, et en fin de saison, on est à deux doigts de se qualifier. L'année suivante a été plus compliquée. » Avec le nouveau staff vient ensuite de nouvelles ambitions, pour un joueur toujours prompt à élever son niveau lorsque la concurrence l'exige. « Rugbystiquement parlant, et au-delà du basculement dans le professionnalisme, cela m'a permis de beaucoup progresser. On a un peu perdu ce caractère familial, car il y a forcément beaucoup de passage, mais on vit bien ensemble. » Comme en témoigne ce titre de Champion de France de Fédérale 2 auquel a succédé une première saison prometteuse en Fédérale 1. Et puis une autre, à la hauteur des espoirs suscités par un SA XV taillé pour jouer la montée. « Aujourd'hui, quand je regarde derrière, je suis super fier », admet l'intéressé. Dans ce contexte, Antoine Roger ne cracherait pas sur une promotion en Pro D2 en guise d'apothéose. « Jouer dans trois niveaux et monter deux fois avec ce club serait un rêve, sourit celui qui n'a jamais fréquenté l'une des deux divisions professionnelles. Se hisser en Pro D2 serait une forme d'aboutissement. C'est mon souhait le plus cher. » Roger fédère Pour Autant, le joueur de 30 ans ne se met pas de pression inutile, lui qui est aussi titulaire d'un Master en droit du sport, et d'une licence d'agent de joueur. « Seulement, la ‘‘Fédé'' me l'a retiré provisoirement, car elle a estimé qu'en étant coéquipier d'autres joueurs ayant un agent (Antoine Roger est le seul joueur titulaire de ce diplôme, NDLR), il y avait conflit d'intérêt. Mais mon cas a fait jurisprudence et la loi a été assouplie, même si je ne peux toujours pas exercer. » Qu'à cela ne tienne. Le bagage d'Antoine Roger lui confère le privilège de bifurquer vers d'autres horizons. La gestion de patrimoine est ainsi venue se greffer au centre de ses intérêts. « J'ai d'ailleurs mon premier rendez-vous dans quelques minutes », confie-t-il nerveusement, en jetant un coup d'œil anxieux sur son smartphone. « Cette nouvelle voie me plaît. C'est en tout cas ce dont je me suis aperçu depuis que je suis chez Wagram Patrimoine. Lorsque j'aurais récupéré ma licence d'agent, je pourrais m'occuper des deux. » Pas du genre à mettre tous ses œufs dans le même panier, Antoine a ainsi trouvé son équilibre. « J'ai besoin d'avoir autre chose que le rugby dans la vie, concède le trois-quarts centre. Et puis ça me permet de prendre du recul. Si au niveau du rugby, ça doit s'arrêter, et bien ça s'arrêtera. C'est pour ça que je ne signe à chaque fois qu'un an. De toute façon, on est tous de passage. » Une philosophie aussi jolie que le minois du chouchou de Chanzy. Alors Antoine Roger, beau gosse de service ? « Je ne peux pas nier en avoir jouer. Mais aujourd'hui, ça me fait rire plus qu'autre chose. Plus jeune, j'étais fêtard et plus dragueur. Cette image m'a longtemps collé à la peau. Mais depuis quatre ans, j'ai trouvé la bonne, et les choses se sont stabilisées. » Désolé mesdames, mais de ce point de vue-là, Antoine Roger a aussi trouvé son équilibre… Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Rugby (Fédérale 1) : Massy doit être opportuniste http://www.le-republicain.fr - Par Joseph Ruiz - 25 février 2016 Luciano Orquera (à gauche) avait transformé les sept essais massicois lors de la victoire à Bobigny (5924) au match aller, dont deux du jeune ailier Benjamin Dumas (à droite). ©M.B. Après sa victoire à Anglet (41-19) dimanche dernier, Massy rencontre Bobigny au stade JulesLadoumègue, samedi (16h15), et devra gagner avec le bonus offensif. L’objectif, samedi au stade Jules-Ladoumègue contre Bobigny, est clair pour le RC Massy Essonne : gagner avec le point de bonus offensif. Comme au match aller remporté 59-24, il s’agira d’affirmer sa prétendue supériorité. « On les connaît, ils vont être pénibles à jouer, prévient l’ailier massicois Benjamin Dumas. Il peut y avoir un bon coup à jouer au classement. » Plus que la suprématie régionale, ce sera en effet la première place qu’ils occupent actuellement que les Essonniens veulent conserver, voire conforter. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Massy peut mettre la pression sur Soyaux En cas de victoire bonifiée samedi, ils mettront une forte pression sur Soyaux/Angoulême (2e), qui vient de perdre un point contre Valence-d’Agen (25-5). Si les Charentais veulent rester au contact, ils n’auront d’autres choix que de prendre cinq points sur le terrain de Tyrosse (3e) dimanche. « Si les joueurs font ce qu’il faut, on peut créer un réél écart avec Soyaux/Angoulême », se réjouit d’avance Viktor Didebulidze. Le coach des avants massicois semble avoir toute confiance en ses joueurs. « Lors du dernier match à Anglet, les joueurs ont été réduits à 14 toute la deuxième mi-temps. Ils ont même évolué à 13 à un moment mais ils sont allés chercher le bonus offensif. Ils ont été héroïques. Il y a eu de la solidarité dans un moment difficile. Ce n’était vraiment pas simple car on n’avait pas joué depuis trois semaines, en plus », souligne le Géorgien. Pour profiter de la confrontation entre son dauphin et Tyrosse, le RCME devra donc passer l’obstacle Bobigny. Au match aller, les Essonniens avaient pris une sérieuse soufflante de la part de Didier Faugeron, leur entraîneur, à l’issue de la rencontre, malgré la nette victoire. « On s’était totalement relâchés en deuxième période alors qu’on menait 28-0 à la mi-temps », se souvient Benjamin Dumas. « Il ne faudra pas reproduire la même erreur, les joueurs sont prévenus », commente Viktor Didebulidze. Daguin (Bobigny) « ne vient pas en vaincu » L’AC Bobigny 93 (6e) reste de son côté sur une défaite amère contre Tyrosse (13-23). « Ce match était à notre portée, regrette Alexandre Compan, l’entraîneur en chef. On a longtemps fait jeu égal (13-13, 54e) mais on a laissé sept points au pied, ça arrive. Mais derrière, ça nous a coûté cher. On aurait même pu prendre le point de bonus défensif sur la dernière action mais on a mal géré. On a pris un coup sur la tête mais on va se préparer à fond pour jouer du mieux possible à Massy ». L’arrière-buteur Corentin Daguin ne compte pas arriver en victime au stade Jules-Ladoumègue. « On vient pour se battre, notre groupe ne lâche jamais rien. On sait l’écart qu’il y a entre Massy, ses joueurs pros et nous. Mais on veut jouer les trouble-fête malgré nos nombreux blessés. » Au contraire, le RCME disposera d’un groupe quasiment au complet avec le retour de blessure du pilier droit Davit Ashvetia. Seuls Elyes El Ansari (France -20 ans) et Fernando Lopez (Espagne) seront en sélection. Dans l’édition du jeudi 25 février, retrouvez le compte-rendu du match entre Anglet et Massy. Avant-match Massy - Interview de Romain Dibel http://www.bobigny93rugby.fr – 25/02/2016 Rencontre avec le troisième ligne aile Romain Dibel avant le match face à Massy. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Quel est le sentiment qui est apparu après le cruel scénario de samedi face à Tyrosse? Romain Dibel: "Je t'avoue qu'au coup de sifflet final, après ce drop qui nous enlève le bonus défensif, j'étais très déçu et j'ai voulu rentré direct aux vestiaires. Mais je me suis rapidement dit qu'il fallait relativiser, qu'en face c"était quand même Tyrosse le 3ème de poule. Ils ont su tenir le ballon et être réalistes. Oui, c'est sur nous sommes tous dégoutés de perdre le bonus défensif à la fin. Sur le contenu du match, il faudra réitérer cette prestation sur les prochaines rencontres." Après 2 belles prestations à Valence d'Agen et face à Tyrosse, on te sent de mieux en mieux dans ce groupe, comment l'expliques tu? Romain Dibel: "Oui, je me sens bien en ce moment. Le temps d'adaptation est fini, cette saison était un peu nouvelle pour moi car je combine rugby école et entreprise: je me suis habitué à ce nouveau rythme. Aussi, je sens que les coachs m'accordent leur confiance, ça joue beaucoup. Avec les mecs, que j'ai appris à connaître, je me sens de mieux en mieux. Il m'arrive de prendre la parole pour épauler Clem (Auvergnas ndlr) notamment dans le secteur de la touche et dans le vestiaire. Cela a du être bénéfique, déjà pour moi c'est sur, et tant mieux si mon expérience profite à l'ensemble du groupe" Après 3 saisons passés chez l'ennemi/ami Massycois, comment vois tu ce retour dans l'Essonne ? Romain Dibel: "Ca me fait un peu bizarre c'est clair. C'est la première fois que je vais jouer à Massy en tant qu'adversaire, alors c'est pas un cadeau! (rires). Bien sur, ce sera un immense plaisir de jouer ce match et de revoir certaines têtes" Sportivement, comment aborder ce match? Romain Dibel: "C'est un match qui sera très difficile. Personne n'a gagné à Massy. Il va falloir qu'on continue à hausser notre niveau de jeu et d'exigeance pour faire une grosse partie. On doit vraiment se régler en touche et surtout il faut y aller libérer dans nos têtes. En face, je sais qu'ils ont vu en vidéo nos derniers matches et qu'ils se méfient un peu. On y va pas en victimes expiatoires, plutôt en troubles-fête. MassyBobigny, ça reste un derby !! Merci Romain et bon match ! « Ce n’est pas nous l’anomalie. Nous sommes dans une division amateure » http://www.sudouest.fr - Publié le 26/02/2016 . Mis à jour le par M. M. L’US Tyrosse et son entraîneur Eric Lamarque sont venus à bout de Massy cette saison. SoyauxAngoulême est prévenu... © P. Bats L’entraîneur tyrossais Eric Lamarque évoque le déplacement périlleux de Soyaux-Angoulême au stade de la Fougère. Actuel troisième du classement, l'US Tyrosse a réalisé un début d'exercice plutôt satisfaisant. Une situation qui ne doit rien au hasard. Les Landais sont par exemple les seuls à avoir battu Massy cette saison. Entretien avec le coach, Éric Lamarque, avant le périlleux déplacement du SA XV au stade de la Fougère, ce dimanche. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 « Sud Ouest ». Trois défaites pour dix victoires et une troisième place, loin devant le quatrième. Quel bilan tirez-vous de votre parcours ? Éric Lamarque. En termes de résultats, c'est bien évidemment satisfaisant. Faire d'ores et déjà partie des qualifiables est important. Mais je n'oublie pas qu'on a laissé des points en route avec la défaite contre Lavaur. En termes de contenu, je suis aussi satisfait de l'état d'esprit du groupe. Vous aviez encaissé une belle déconvenue au match aller, 42-10. Un esprit de revanche vous anime-t-il ? Absolument pas, parce qu'on a été battu par plus fort que nous. Tout le monde en a conscience. Ce qui m'embête, c'est qu'on n'a pas joué sur nos vraies valeurs. Dimanche, j'attends que les joueurs évoluent à leur niveau, qu'ils opposent une résistance digne. Face au SA XV, cela va se jouer sur notre capacité à marquer des points sur nos temps forts, si on en a… Votre parcours est surprenant. Vous avez enchaîné une défaite contre Cognac (37-15), un succès contre Massy (21-19), et une défaite à domicile contre Lavaur (13-17). J'ai du mal à l'expliquer. Sur la globalité des matches, il faut que l'on soit qualifiable dans les meilleures conditions possibles, afin d'avoir un parcours abordable lors des huitièmes de finale. Mais le contexte de ces matches est différent. Il y a des défaites salutaires. Celle contre Lavaur, par exemple, a remis tout le monde d'aplomb. Les joueurs sont concentrés sur le terrain et non plus sur le festoiement. La victoire contre Massy, le 6 décembre dernier, constitue-t-elle un formidable ressort psychologique pour vous ? Il n'y a pas d'effet positif ou négatif à cette victoire. Elle est loin, maintenant, et c'est un match où l'on était sur le fil en permanence. Cela a basculé de notre côté, et c'est tant mieux. Après, cela fait quelques décennies que des grosses équipes viennent se casser les dents à Saint-Vincent-de-Tyrosse. L'état d'esprit de défense de notre stade existe toujours. Vous marquez presque autant qu'Angoulême, mais vous encaissez deux fois plus de points. L'aspect défensif est-il votre priorité dimanche ? Sur ce genre de match, il faut maîtriser beaucoup de choses. Il faut que l'on se mette au niveau en termes d'exigence, de volume de jeu et de discipline, malgré l'enchaînement des efforts. On s'entraîne trois fois par semaine et les mecs travaillent. Ils vont affronter des pros, donc il va falloir qu'ils donnent tout ce qu'ils ont. Mais ce n'est pas nous l'anomalie. Nous sommes dans une division amateure et on doit exister dans ce mélange des genres. « J’ai senti le déclic » http://www.sudouest.fr - Publié le 23/02/2016 . Mis à jour le par Georges Lannessans Samuel Alerte, Costel Burtila, Archil Kobauri et Richard Jenkins (de gauche à droite). © photo G. L Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Le pilier géorgien de l’USC revient sur le succès crucial des Salamandres dans la course au maintien, dimanche après-midi sur le terrain du SC Graulhet. C'est autour d'un bon café partagé avec ses coéquipiers, que le pilier cognaçais Archil Kobauri a choisi de savourer la victoire décisive de l'USC, dimanche à Graulhet (9-16). En compagnie d'Aaron Bray, Richard Jenkins, Jordan Crémoux, Costel Burtila et Samuel Alerte, le Géorgien s'est épanché sur un succès, qui permet aux Salamandres de faire un pas décisif vers le maintien en Fédérale 1. « Sud Ouest ». Quel sentiment prédomine au lendemain de cette victoire si importante ? Archil Kobauri. C'est avant tout un grand soulagement. On misait sur une victoire à l'extérieur pour nous sauver. On avait ciblé ce match, car on savait que ça allait être beaucoup plus compliqué sur les autres déplacements qu'il nous reste à Valence-d'Agen et Tyrosse. Après la défaite de Lavaur, il y avait de la tension, et on a tous dû se remettre en question. Le mini-stage de cohésion, avec entraînement, run & bike, et match de l'équipe de France à la télé, nous a fait énormément de bien. Derrière, on a fait deux grosses semaines d'entraînement. C'est là où j'ai senti le déclic. L'USC n'est jamais aussi efficace que lorsqu'elle se retrouve dos au mur… Après le match de Lavaur, on avait brûlé tous nos jokers. Ce match, c'était un peu notre dernière chance, et on a été au rendez-vous. Même si offensivement, on n'a pas tout à fait réussi à faire ce que l'on voulait, on s'était fixé l'objectif d'être devant à la mi-temps. Le but étant de rester dans le coup jusqu'au bout. Les gars ont rempli leur part du contrat en première période. Derrière, quand nous (les remplaçants, NDLR) sommes rentrés, nous n'avions pas le droit de tout faire foirer. D'autant que Graulhet n'a peut-être pas livré une performance à la hauteur de ce que vous attendiez… Physiquement, c'était en effet moins dur que prévu. D'après la vidéo, on s'imaginait une équipe moins puissante mais plus mobile que nous. On a pourtant étant dominateur dans les deux secteurs. On a aussi dominé en conquête, et notamment au niveau de la touche, où on leur vole pas mal de ballons. C'est pour cela que le score ne reflète pas vraiment la physionomie de la rencontre. Même si l'on n'avait gagné que d'un point, on s'en serait largement satisfait. Il n'empêche. Vous échouez à un essai du bonus offensif, et Graulhet prend de justesse le bonus défensif. N'y a-t-il pas là une pointe de regret ? Avec un peu de recul, c'est vrai qu'on y pense. Quand tu analyses le match, tu te rends compte qu'on peut faire beaucoup mieux. Mais on ne va pas faire la fine bouche. Le bonus n'était pas l'objectif, on respectait trop l'adversaire pour ça. On aurait pu réaliser l'opération parfaite. Mais on se contente carrément de ce qu'on a. Comment expliquez-vous cette réaction soudaine à l'extérieur ? Mentalement, on a abordé le match différemment. Et puis on s'est mis dans les meilleures conditions en partant la veille. On sait ce que cela coûte au club de faire ce genre d'effort. Et jusqu'à présent, on n'avait pas été assez efficace loin de chez nous. Ce match à Graulhet prouve que nous pouvons l'être. Cela nous a permis de passer un week-end de plus ensemble. Et ça, c'est primordial. On vous imagine dans un état d'esprit beaucoup plus serein après ce succès… En brûlant trois ou quatre jokers, on a passé toute la saison sous pression. Pendant le mois à venir, on sera effectivement beaucoup plus serein. On était arrivé à la limite, on n'avait pas d'autre option que de gagner. Derrière, on a fêté ça tous ensemble, avec les coaches, au fond du bus. C'était une belle fête et un vrai moment de cohésion. Et ça fait du bien de ressentir cet état d'esprit. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Baptiste Gay : « l’impression d’avoir perdu » http://www.sudouest.fr - Publié le 23/02/2016 . Mis à jour le par M. M. Quarante-huit heures après la confrontation entre les Tarn-et-Garonnais de Valence-d'Agen et le SA XV (25-5), Baptiste Gay revient sur le match. Frustré, le deuxième-ligne angoumoisin regrette que l'équipe n'ait pas trouvé de solution pour imposer son jeu. Et prendre ce point de bonus offensif si précieux. « Sud Ouest ». Une victoire, mais un point de bonus que vous laissez échapper dans les dernières secondes. Ce résultat est-il une bonne ou une mauvaise opération ? Baptiste Gay. C'est une bonne opération, même si l'objectif n'est pas atteint. Et on sait bien que tous les points seront importants pour la suite. Maintenant, c'était un match de reprise compliqué. Et ça reste une victoire à la maison. Vous n'avez pas vraiment imposé votre patte sur la rencontre. En première mi-temps, on domine en mêlée mais on joue trop arrêté, alors que d'habitude, nous essayons de mettre de la vitesse et du volume de jeu. Ils ont fait beaucoup de mauvais gestes pour nous faire sortir de la partie. On aurait dû scorer plus, et être plus patient. Ce match met-il vos failles en exergue, avec cet essai pris à 13 contre 15, ou êtes-vous trop exigeants ? Un peu des deux. On sait qu'on doit progresser. Alors qu'on était dominateur en mêlée, on plante celle où ils marquent un essai. Quand toi-même tu en inscris plus, ce n'est pas grave, mais quand ça nous coûte un bonus… Julien (Laïrle, NDLR) est exigeant en permanence dans ce secteur, c'est positif pour bosser. Parfois, c'est peut-être trop. On a gagné à la maison, mais on avait l'impression d'avoir perdu. On ne fera pas toujours des matches extraordinaires à mettre 40 points à tout le monde. Si on doit faire un match en plus, on le fera. Même si on compte bien aller chercher ces deux premières places nationales. Y a-t-il eu, selon vous, un tournant dans le match ? On était tous frustré en rentrant aux vestiaires. On dominait en conquête, on était bien en défense, mais on sentait qu'on ne jouait pas. Julien nous a mis un tir en nous disant notamment qu'en perdant la guerre des rucks, on ne pouvait pas mettre notre jeu en place. Après cette analyse-là, je crois que ça allait mieux. Comment ce niveau d'exigence s'exprime au quotidien ? Cela part surtout de Julien, qui est très bon techniquement et très pointilleux. Après, nous sommes tous des compétiteurs. On est un groupe de 36 joueurs et on peut tous prétendre être titulaire comme perdre rapidement notre place. Cela pousse tout le monde à se dépasser et à bosser dans le bon sens. Quel est votre sentiment par rapport à l'atmosphère tendue de la rencontre… C'était chaud tout le match. C'est dommage que l'arbitre ne sorte pas plus de cartons. Il en met deux à la 40e, alors qu'Antoine (Roger, NDLR) ne répond pas. Il y a eu des gestes bien plus graves, comme des coups de pompe, de genou, ou de pied donnés. Ce n'était pas une équipe qui était venue pour jouer. Ce n'est pas notre style et cela nous a affectés puisqu'on n'a pas réussi à mettre notre jeu en place. À vous entendre, on a l'impression que vous n'êtes pas prêts à échanger quelques coups, alors que cela fait aussi partie de l'ADN du rugby… Quand on s'était battu à Cognac, j'avais bien vu qu'il n'y avait pas de raison d'être inquiet sur notre état dans ce secteur. Mais c'est pas la priorité. On doit mettre la main sur le ballon, les asphyxier. Mais on ne s'échappera pas. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Anturville : «La pression est sur Auch» http://www.ladepeche.fr - Publié le 26/02/2016 à 07:44 - Recueilli par D. B.-S. L'entraîneur de Nevers, Jean Anturville, sait donner de la voix./Photo DDM, J. N. Jean Anturville, depuis le début de l'année 2016, votre équipe de Nevers reste sur un 20/20 en termes de points pris au classement… On n'a pas joué les équipes de tête et au milieu nous avons deux équipes qui se sont déplacées dans la journée. On est le club excentré et Mauléon et Agde avaient fait le voyage dans la journée. Après, on a mis de la qualité dans ce que l'on a fait. Mais il y a un peu de tout. Lorsque vous mettez 80 points, il faut que vous fassiez un bon match mais aussi que l'adversaire ne soit pas tout à fait à son niveau. On va relativiser mais cela n'enlève rien aux bonnes prestations. Avant le match aller, vous nous parliez d'un jeu perfectible du côté de Nevers. Vous avez, semble-til, été entendu ? On s'est amélioré dans le jeu même s'il est toujours compliqué dans ce championnat où on coupe constamment d'avoir une progression linéaire. En plus, à l'aller, nous avions repris par le plus dur, à savoir Auch, après une coupure de trois semaines, puis après il y a eu beaucoup de matches à l'extérieur. Là, notre jeu a progressé mais heureusement car si en février on joue plus mal qu'en septembre, c'est que le boulot n'aurait pas été bien fait. Quelle analyse tirez-vous du match aller face à Auch ? Le score était-il sévère pour le FCAG (24-16)? On était content d'avoir gagné. Après, je ne pense pas que notre victoire ait été usurpée car nous avons eu le contrôle du match même si nous avons eu un scénario qui ne nous a pas beaucoup servis. On a bien commencé puis derrière on a pris 10 points coup sur coup dont un essai à zéro passe sur un coup d'envoi qui nous a un peu coupé les pattes mais ce que j'avais surtout apprécié, cela a été notre pragmatisme. On a eu des difficultés à mettre notre jeu en place et on a su alors trouver d'autres ressources en poussant les Auscitains à la faute et en prenant les points au pied. C'était certainement la bonne stratégie ce jour-là. C'était le cinquième match de championnat après une grosse coupure… Content d'avoir gagné ce match-là. Un succès de l'USON dans le Gers vous ouvrirait la voie des demi-finales ? Il restera encore quatre matches quand même et il ne faudra pas les négliger. On ira à Blagnac et à Lombez. On accueillera deux équipes qualifiables, c'est-à-dire Oloron et Bagnères. Le reste du parcours reste difficile mais on vient à Auch pour prendre des points. En prenant des points, on pourrait s'assurer la première place de la poule. En prenant la victoire, on peut être en pole position pour s'assurer une des deux premières places nationales. Plus on prendra de points, plus on se rapprochera de la première place nationale. Après, aujourd'hui, la pression, elle est sur Auch. Autant à l'aller, elle était sur nous, autant au retour elle est sur eux. Je dis ça mais on a tous la pression. C'est un match au sommet et tout le monde a envie de le réussir. On dit souvent qu'il y a des inégalités en Fédérale 1. Là, il y a deux équipes de même ambition qui s'affrontent. La première place vous éviterait également de spéculer sur une deuxième place qualifiable mais incertaine avec le forfait de Chalon ? Pour l'instant, nous n'avons aucune certitude sur le classement. On ne sait pas si les équipes vont être classées suivant leur nombre de points ou suivant leur place dans la poule. Aujourd'hui, rien n'est clair là- Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 dessus. C'est soit un classement aux points, soit à la place. Dans le cas d'un classement aux points, on pourrait avoir deux équipes premières nationales de la même poule. C'est ce qui me paraissait le plus logique possible jusqu'au forfait de Chalon… Pour le moment, on ne connaît même pas la formule qui va être retenue au niveau des dates. Cela me paraît quand même assez important car c'est bien de terminer premier et deuxième nationaux mais imaginez qu'ils nous mettent une journée de repos entre la fin de la saison régulière et les premiers matches de barrage. Vous êtes en demi-finale directement et vous attendez trois semaines avant de rejouer. Je ne vois plus où est alors l'avantage… J'ai l'impression que c'est un projet qui se ficelle au fur et à mesure. On navigue un peu à vue. Aujourd'hui, les deux premières places sont encore accessibles pour les deux équipes mais c'est compliqué. Terminer dans les deux premiers est une ambition. L'objectif, c'est de faire un bon match à Auch dans un contexte qui se rapprochera d'un match de demi-finale. Article l’Equipe.fr – Jeff Dubois – 03/02/2016 http://www.rcmessonne.com - RCMEfévrier 24, 2016Focus Dominique ISSARTEL – Publié le Mercredi 3 février 2016 – L’Equipe.fr Il est devenu entraîneur des lignes arrière de l’équipe de France de rugby à l’issue d’un parcours qu’il n’avait vraiment pas programmé. Tyrosse, dans les Landes, pas très loin du stade de rugby, une maison vide attend depuis sept ans la famille Dubois, Jeff, Nathalie et leurs trois enfants. Elle risque d’attendre encore, tant la carrière d’entraîneur de Jeff s’est accélérée en juin dernier, avec sa nomination dans le staff de l’équipe de France de rugby, cinq ans seulement après ses débuts de technicien à Massy (Essonne), une équipe de Fédérale. «Pourtant, on ne peut pas dire que j’ai forcé le destin, sourit-il, au contraire ! » Assis devant un thé, au Café de la Paix, son quartier général à Sceaux, Jean-Frédéric Dubois, les yeux rieurs et le cheveu en vrac, essaie de retracer son drôle de parcours. Il évoque l’époque où il jouait ouvreur, «un poste où on a besoin de s’imposer» : «J’étais un compétiteur et je m’impliquais beaucoup dans le jeu des équipes où j’évoluais. Parfois, je m’emballais…» Au Racing, où il a terminé sa carrière en Pro D 2, en 2009 (*), il lui arrive de se heurter avec le coach de l’époque, l’intransigeant Pierre Berbizier. Ce dernier se souvient :«Jeff avait un fort tempérament qui lui a permis d’optimiser son potentiel de joueur. Son parcours d’entraîneur est logique. Il a franchi tous les niveaux, s’est formé sans faire de bruit.» Bizarrement, l’intéressé semble s’être rendu compte après tous les autres qu’il suivrait cette voie. Sa reconversion, il l’imagine d’abord dans l’immobilier. Titulaire d’un BTS force de vente, il suit une formation chez Foncia en parallèle de sa carrière au Racing. Mais quand celle-ci s’arrête, alors qu’il pensait rempiler une dernière saison avec les Ciel et Blanc, Dubois ressent le manque. «C’est violent de s’arrêter comme ça, quand on ne s’y attend pas.» Il refuse pourtant plusieurs propositions de clubs de Fédérale, dont celle de Massy. Mais François Guionnet, le président du club, revient à la charge. Pour qu’il entraîne, cette fois. Numéro 2 de l’entreprise Renault, il pressent que Dubois saura faire avancer ses troupes. Pourtant, ce dernier tergiverse… Malgré l’atavisme familial – son père, Gaston, a fondé l’école de rugby de Peyrehorade, ses deux frères aînés sont entraîneurs –, il ne s’est jamais imaginé entraîner, lui aussi. «Finalement, j’ai accepté d’aller au centre de formation, une fois par semaine, parce que je tournais en rond chez moi. Avec mon épouse, on avait décidé de rester à Paris. Un Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 de nos fils avait un souci de santé et cela nous rassurait qu’il soit suivi à l’hôpital Necker. Et puis, c’était la crise de l’immobilier dans les Landes, les agences fermaient les unes après les autres. Sans cet arrêt brutal de ma carrière, sans cette frustration de rugby, je ne crois pas que je serais devenu coach. C’était une démarche de deuil.» FRANÇOIS GUIONNET : « CE QUI ME RESTERA DE CES TROIS ANNÉES PASSÉES AVEC NOUS, C’EST SON SOURIRE QUAND UNE COMBINAISE ETAIT REUSSIE » Le nombre de joueurs du Stade Français sélectionnés en équipe de France (Slimani, Flanquart, Durban, Plisson, Danty, Bonneval) qui travaillaient sous ses ordres au club. Très vite, il anime les séances de trois-quarts de l’équipe première, aux côtés des entraîneurs en place, Morgan Champagne et Victor Didebulidze, un Géorgien en charge des avants. «J’essayais de transmettre les choses que je trouvais essentielles quand je jouais : apprendre à trouver les espaces, faire le bon choix et prendre du plaisir.» Lors d’un déplacement à Tyrosse, alors que l’équipe est menée 30-0 et que Champagne a quitté le vestiaire en disant aux joueurs de se débrouiller, il prend la parole. «Je leur ai demandé de gagner la deuxième mi-temps et d’être fiers.» Et ça marche plutôt bien. Le soir, malgré la défaite, il emmène tout le monde chez Loustalot, un restaurant à Dax, avant de monter dans le train de nuit. Les relations se créent et, au printemps suivant, alors que son déménagement est en vue à Tyrosse où il a monté une société d’externalisation de la paie avec deux anciens rugbymen (son beau-frère, Jean-Marc Souverbie, et Arnaud Etchegoyen), les joueurs de Massy le supplient de rester. Au conseil d’administration, le manager de l’équipe Fréderic Grossi vote contre – «ce gars-là n’avait qu’une chose en tête : rentrer dans les Landes» – avant de changer d’avis. Le train est lancé. «Pendant les deux mois de préparation, raconte François Guionnet, il a demandé aux joueurs de ne pas taper un coup de pied. Jeff est réservé mais ce qui me restera de ces trois années passées avec nous, c’est son sourire quand une combinaison était réussie.» L’été suivant, après une élimination en demi-finales, il emmène les joueurs en stage aux fêtes de Dax ! «Je voulais apporter de la joie et voir comment ils se comportaient dans un tel contexte. Les Géorgiens, les Fidjiens ont adoré aller se frotter aux vachettes dans les arènes et le soir, tout le monde m’a suivi sans problème lors de la tournée des bars.» «Sans un arrêt brutal de ma carrière, sans cette frustration de rugby, je ne crois pas que je serais devenu coach. C’était une démarche de deuil» VANTÉ POUR SON RELATIONNEL AVEC LES JOUEURS Entre-temps, en 2011, Jeff Dubois a passé son diplôme d’entraîneur, à Marcoussis, où il se rend trois jours par mois. Il y croise l’Argentin Gonzalo Quesada, son ancien coéquipier (et concurrent au poste d’ouvreur) à Béziers, en 2002, devenu spécialiste du jeu au pied en équipe de France. Il le chambre : «Pas mal pour un étranger d’arriver à entraîner en équipe de France, surtout avec les conseils que tu donnes !» Dubois rigole : «À Béziers, je lui avais demandé quelques trucs, pour les tirs au but ; il avait posé le ballon, tapé dedans en disant : “Tu fais comme ça” et il était parti ! » Ce jour-là, à Marcoussis, Quesada lui explique : «Mais Jeff, si je t’avais montré, tu aurais joué à ma place !» Deux ans plus tard, en 2013, Massy évolue en Pro D2. Au printemps, Quesada est nommé manager du Stade Français après un passage au Racing, où il a beaucoup entendu parler de Dubois par les joueurs qui l’ont connu (Henry Chavancy, Jonathan Wiesniewski…). Par texto, il lui propose de prendre un café. «Je me demande bien ce qu’il veut », lâche Dubois. Sa femme lui suggère qu’il va sûrement lui faire une proposition. « Ça ne m’avait pas traversé l’esprit. Dans ma tête, je finissais avec Massy et on redescendait à Tyrosse !» Les deux hommes tombent d’accord et, ensemble (avec Simon Raiwalui et Adrien Buononato, entraîneurs des avants), ils emmèneront, en juin dernier, le Stade Français vers son premier titre depuis 2007. «À son arrivée dans un groupe en manque de confiance, Jeff n’a jamais cessé de nous répéter de ne pas avoir peur, d’oser le jeu, raconte Jules Plisson, l’ouvreur du club parisien.C’est important d’entendre ça, dans le rugby actuel, quand on est jeune.» Partout où il passe, Jean-Frédéric Dubois est vanté pour son relationnel Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 avec les joueurs, pour sa chaleur humaine. «J’espère aussi qu’on me sollicite pour mes qualités de technicien , sourit-il, avant d’ajouter : Je suis surpris que tout soit allé si vite…» Il appréhende un peu la plongée dans le grand bain du Tournoi, cette semaine, avec Guy Novès et Yannick Bru. « L’équipe de France est dans une situation d’urgence, nous avons la contrainte du résultat, alors je me demande si on pourra aller au bout de nos idées. Je pense que oui. On ne peut quand même pas entraîner à contrecœur. Si » Pas lui en tout cas. S’il devait s’y résoudre, il ne faudrait pas longtemps avant que la maison de Tyrosse soit enfin occupée… (*) Il a joué demi d’ouverture de 1996 à 2009 à Dax, Béziers, Colomiers, Toulouse et au Racing. Exclu Le Républicain : Le Virois Djibril Camara « honoré » d’être appelé en équipe de France http://www.le-republicain.fr - 22 février 2016 - Par Joseph Ruiz - Djibril Camara a été appelé pour la première fois en équipe de France. Le trois-quarts du Stade Français a commencé le rugby à l'ES Viry-Chatillon. ©CC Joueur de l’ES Viry-Chatillon de 10 à 13 ans, l’ailier et arrière du Stade Français, Djibril Camara (26 ans) a été appelé pour la première fois en équipe de France, dimanche, dans le cadre du Tournoi des VI Nations. Les Bleus iront affronter le Pays de Galles vendredi (21h05). Le Républicain : « Votre nom circulait depuis plusieurs mois, cette fois c’est fait. Vous êtes appelé en équipe de France. Quelle a été votre réaction à l’annonce de cette nouvelle ? Djibril Camara : Je n’y ai pas cru ! On m’a prévenu dimanche matin. Franchement, je pensais que c’était une blague et je ne trouvais pas ça drôle. J’ai rappelé la secrétaire trois fois pour lui demander si c’était vrai. Finalement, Jeff Dubois (entraîneur adjoint de l’équipe de France et ex-entraîneur du Stade-Français) me l’a confirmé dans la foulée. A 17 heures, mon sac était prêt. J’ai fait mon premier entraînement lundi matin. Le Républicain : Vous palliez le forfait de Teddy Thomas, blessé avec le Racing ce week-end. Que représente pour vous l’équipe de France ? Djibril Camara : Je suis si honoré d’être appelé. C’est bien qu’on me laisse ma chance. Je ne sais pas si je vais jouer mai si c’est le cas, tant mieux. Sinon, je serai déjà très heureux de m’entraîneur avec les Bleus. J’avais tellement envie d’y goûter ! Le Républicain : Cette nouvelle vient-elle récompenser votre belle saison l’an passé avec le Stade Français, qui vous a mené au titre de champion de France ? Djibril Camara : J’ai été blessé au genou pendant six mois il y a deux ans. J’ai failli tout laisser tomber. Depuis, je me donne à fond à tous les matchs pour prouver que je ne suis pas si nul. Je voulais juste montrer qui je suis. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Le Républicain : Avant de partir au Stade Français, vous étiez à l’ES Viry-Chatillon. Tout a commencé là-bas ? Djibril Camara : Je suis né à Juvisy-sur-Orge mais j’ai grandi à Viry. Je jouais au rugby dans la rue. Christophe Beaumont, un entraîneur de l’ES Viry, m’a repéré. J’avais à 10 ans et il m’a proposé de venir jouer dans son club. Ça m’a plu, je suis resté jusqu’à l’âge de 13 ans. Mon ancien coéquipier à Viry et ami Jérémy Fumey, avait parlé de moi au staff du centre de formation du Stade Français. Il y était parti un an plus tôt. Je l’ai suivi et c’est grâce à lui et à Viry si je suis en équipe de France aujourd’hui. » Tournoi des 6 Nations - France U20: Gabriel N’Gandebe, la fusée des Bleuets http://www.rugbyrama.fr - Publié le 24/02/2016 à 14:29 - Par Laurent GENIN 6 NATIONS - Le joueur de Massy a fait forte impression pour ses premières sorties avec l’équipe de France moins de 20 ans. Gabriel N’Gandebe a offert un ballon d’essai à Damian Penaud contre l’Italie et a inscrit le sien contre l’Irlande. Surtout, c’est sa vitesse de course qui a scotché les défenseurs adverses et frappé les observateurs. Découverte de cet ailier prometteur. Au départ, Gabriel N’Gandebe a débuté par le foot mais l’ambiance ne lui plaisait pas. Le natif de La Courneuve a donc choisi de bifurquer vers le rugby sur les conseils de son prof de sport. "J’aimais bien l’ambiance parce que j’étais avec des potes", nous expliquait-il mardi. Passé par Bobigny, il rejoint Massy en cadets, le club qui a formé ou vu passer Marlu, Lamboley, Millo-Chluski, Bastareaud ou, plus récemment, le néo-international Yacouba Camara et le Clermontois Judicaël Cancoriet. "C’est une bonne école. J’ai été très bien accueilli. J’ai des coachs qui m’ont beaucoup appris. Tout se passe bien", indique N’Gandebe, toujours en Essonne actuellement. Quelqu’un le connaît parfaitement: Didier Faugeron, consultant à Massy et entraîneur des trois-quarts chez les moins de 20 ans. "Au départ, c’est un joueur que j’avais mentionné au staff de rugby à 7. Thierry Janeczek (responsable de France 7 développement, ndlr) l’a d’ailleurs pris avec lui pour des tournois dans lesquels il a brillé" , nous précisait Faugeron début février. "Une belle expérience" de l’aveu de N’Gandebe. Faugeron: "Il arrive à très bien faire jouer les autres" À XV, il a d’abord séduit avec l’équipe de France moins de 19 ans. Début janvier contre l’Italie (17-14), en 40 minutes passées sur la pelouse de La Seyne, il marque un essai. Convoqué avec les Bleuets pour le Tournoi, il fait parler de lui dès son premier match contre la jeune Squadra Azzurra (40-3). "Il arrive à très bien faire jouer les autres. On a vu sur l’essai de Damian Penaud qu’il a été capable de bien porter le ballon et d’être efficace sur le dernier geste pour faire marquer son partenaire"", apprécie Didier Faugeron. Saison 2015/2016 : n°14 du 29/02/2016 Didier Faugeron et Gabriel N'Gandebe - Icon Sport L’intéressé a abordé cette première "comme une chance que l’on m’offrait, en essayant de faire du mieux possible. Je ne me suis pas mis trop la pression". Contre l’Irlande, il a été moins servi mais a su inscrire son premier essai chez les Bleuets. "J’étais content de marquer mais pas trop car un peu plus tôt dans le match, j’aurais déjà dû aplatir. Il y a une action où le numéro 5 me retourne dans l’en-but". Sans conséquence fâcheuse pour son équipe (34-13). Surtout, ce sont les qualités de vitesse de l’ailier qui ont impressionné contre l’Italie et l’Irlande. Ni Faugeron ni N’Gandebe ne font état de chronos particuliers sur de courtes distances. "Simplement, il essaie d’aller toujours plus vite que ceux qui lui courent après" résume l’entraîneur tricolore. N'Gandebe retourné dans l'en-but contre l'Irlande - Icon Sport "Je ne fais pas spécialement attention à ça", assure l’intéressé. En tout cas, il ne se contente pas de ces deux sorties convaincantes. "Ça s’est bien passé mais il y a beaucoup de choses à améliorer. Il ne faut pas s’arrêter là, il faut continuer de travailler". Quels aspects de son jeu en particulier? "Sa disponibilité dans la ligne pour pouvoir intervenir partout sur le terrain", répond Faugeron. N’Gandebe ajoute "le replacement, le jeu au pied et travailler physiquement pour prendre un peu plus de masse pour mieux encaisser les chocs". Avec son 1,73 m pour 73 kg, il rappelle l’ancien international anglais Jason Robinson à ses débuts. " Essayer de faire de grandes performances et de gagner le Tournoi, ce serait pas mal pour une première !" Pour Gabriel N’Gandebe et les Bleuets se profile une première finale samedi (20h45) au pays de Galles, seul invaincu avec la France. "Les deux équipes ont pour ambition de gagner le Tournoi. On sait que ça va être difficile. C’est une belle opposition. Un match à l’extérieur est toujours plus compliqué. Après, on sait ce qu’on va faire. On ne veut pas passer à côté". Une belle occasion aussi pour lui de briller à nouveau. Les objectifs de l’ailier de poche surclassé? Essayer de faire de grandes performances, aider l’équipe et essayer de gagner le Tournoi, ce serait pas mal pour une première! On pourrait même parler de coup de maître.