DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN - Commune d`Arc
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DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN - Commune d`Arc
PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN A) B) 1) 2) C) D) 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 66 STRUCTURE GENERALE DU BOURG 67 LES ENTREES DE VILLES Les entrées de ville principales Les entrées de ville secondaires 69 70 73 LES CHEMINEMENTS PIETONNIERS 74 LA COMPOSITION DU BATI Le bâti ancien Les parcs urbains Les extensions récentes et la consommation d’espace La Tille, le Gourmerault et la Base Nautique Le réseau routier à Arc-sur-Tille La Zone Artisanale Les équipements publics Les espaces libres situés dans la morphologie du bourg Les écarts de construction 77 77 80 86 91 94 95 96 99 104 66 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic A) STRUCTURE GENERALE DU BOURG Le bourg d’Arc-sur-Tille est bien délimité. La Route Nationale (RD 70) qui le traverse d'Est en Ouest fait office de « frontière » Nord. A l’Est et à l’Ouest, les rivières du Gourmerault et de la Tille sont les limites naturelles de l’espace bâti ce sont de véritables coupures à l'urbanisation. C’est entre ces 3 axes qu’à eu lieu toute l’extension du bourg d’Arc-sur-Tille, en particulier entre 1975 et 1982, période de construction très dynamique. Ainsi, le bourg d’Arc-sur-Tille prend une forme relativement géométrique, en carré et l’extension du bâti s’est faite vers le sud. Schéma de la structure générale et de l'extension du bourg L’habitat pavillonnaire est quasi exclusif à Arc-sur-Tille. Seulement quelques bâtiments collectifs sont présents sur la commune, sur le lotissement des rives du Gourmerault et dans quelques bâtiments anciens rénovés. Néanmoins, l’espace bâti apparaît relativement dense et continu. En revanche, l’habitat ancien est disséminé entre la Route de Genlis, la rue de Dijon et la rue de la Mairie, ce qui ne permet pas de dégager une vraie centralité. Le bâti ancien se compose principalement d’anciennes fermes réhabilitées où viennent s’intercaler des constructions plus récentes et parfois même neuves à l’image de la Route Nationale. Le centre historique porte le nom de lieu-dit de « village » et correspond à la croisée des rues de Dijon et du Champ de Foire. Il est intéressant de noter que la place du Champ de Foire accueillait jusqu’à 5 foires par an, ce qui donnait à Arc un rôle important dans le territoire local et justifiait ainsi son rôle de chef-lieu de canton obtenu en 1790. Puis cette place s’est petit à petit dévitalisée pour finalement ne plus accueillir de marchés 67 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic depuis... et perdre son rôle structurant. On assiste alors à un renversement de dynamisme urbain entre l’est et l’ouest du bourg. La ville s’est ensuite étendue sous la forme de constructions individuelles venant combler les creux entre les nombreuses fermes et hangars agricoles présents au sein de la zone bâtie ou par la construction successive de lotissements pavillonnaires. C’est le cas notamment à l’ouest de bourg où leur organisation spatiale est à remarquer. Ces ensembles pavillonnaires sont aménagés de telle sorte qu’une rue principale dessert de petites impasses qui le plus souvent communiquent entre-elles par des cheminements piétonniers. Cet ensemble est également relié à des espaces verts de grande taille qui viennent s’intercaler au plein cœur de ces lotissements et créent une sorte de « toile verte » entre ces îlots pavillonnaires. Le développement de cet espace bâti s’est accompagné de l’installation du supermarché Super U au nord-ouest du bourg. Plus récemment et encore actuellement, c’est vers le sud et le long de la route de Genlis que le bourg d’Arc-surTille s’étend. L’entrée sud du village s’est développée et l’espace entre la route de Genlis et la Tille est en passe d’être comblé. Il faut également noter la présence de la zone artisanale aux limites sud du territoire communal sur la route vers Bressey-sur-Tille. Elle se compose de trois rues principales, rue des Pommetets, rue de la Fontaine et rue des Renardières. Les bâtiments de la zone sont visibles depuis le bourg. Le constat est donc celui d’un développement spatial groupé et cohérent, influencé par les contraintes naturelles à l’urbanisation. Comme on l’a vu précédemment, les rivières du Gourmerault et de la Tille encadrent le bourg à l’est et l’ouest ce sont des coupures urbaines qui imposent de prendre des précautions en matière de zone inondable. Mais c’est également le cas au nord du bourg où après la Route Nationale les terrains sont répertoriés comme des zones potentiellement inondables dans les études projet du PPRI en cours, ou sont dans le périmètre de protection des puits de captage. Au sud du bourg, en revanche, il n’existe aucune contrainte significative naturelle ou artificielle qui pourrait limiter l’urbanisation. 68 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic B) LES ENTREES DE VILLES Les entrées de villes sont relativement nombreuses à Arc-sur-Tille étant donnée la présence de la zone artisanale à l’extérieur de la zone bâtie. De plus, les entrées de ville sont très différentes de l’une à l’autre. Les deux principales, qui sont les plus fréquentées, sont les entrées Est et Ouest du bourg sur la Route Nationale 70, dans la continuité de la récente route de l’Arc (même si celle-ci ne se trouve pas sur le territoire communal). Ensuite vient l’entrée sud de la route de Genlis et enfin, les entrées de la route de Couternon et de la route de Bressey-sur-Tille. Les entrées de villes (vue aérienne du bourg) Entrées de ville 1 2 5 Nord 4 3 69 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 1) Les entrées de ville principales Entrée Ouest, sur la RD70 depuis Dijon : 1 (voir vue aérienne) En entrant sur le territoire communal, on assiste à une approche longue et caractérisée par une suite de séquences assez différentes entre l’autoroute A31, l’entreprise de poids lourds MVI, le centre nautique et l’entrée de ville. Ensuite, les talus qui entourent le centre nautique occultent totalement l’espace bâti de la ville. La ville n'est perceptible que lorsqu'on se trouve à proximité immédiate. Une fois dans la ligne droite et le centre nautique dépassé, on peut enfin apercevoir l’entrée de ville. Mais même à cette distance, les constructions ne sont que très peu visibles. Elles sont occultées par les arbres et les haies qui se trouvent le long de la rivière Gourmerault, après une brève ouverture visuelle de part et d’autre de la RD70 grâce aux terrains de sport au nord et à une culture au sud. On a alors l’impression d’un couloir et que l’on va traverser un « village-rue », le corps étoffé du village au sud ne se voyant pas. Au niveau du panneau d’agglomération, aucun aménagement spécial n’est réalisé. Seules des bornes réfléchissantes ont été installées juste après le panneau d’agglomération pour signaler le passage sur le pont au-dessus de la rivière Gourmerault. 70 PLU d’Arc Sur Tille Entrée Est, sur la RD70 en venant de Magny-Saint-Médard : Diagnostic 2 A cette entrée, le bâti est beaucoup plus visible qu’à l’entrée Ouest, en descendant du plateau à l’est du bourg. La frange urbaine y est perceptible étant donné la présence de bâtiments imposants dès l’entrée (hangar agricole notamment). Comme à l’Ouest, l’entrée dans la ville se fait en passant sur un pont au dessus de la Tille cette fois. Cependant, celui-ci est beaucoup plus large est n’est pas signalé par des bornes réfléchissantes. De plus, cette entrée comporte de nombreux panneaux publicitaires successifs au panneau d’agglomération et sur les corps de fermes limitrophes. Cette entrée se situe juste après la jonction de la RD70 et de la RD961 venant respectivement de Magny-saint-Médard et de Binges. Malgré ce carrefour, la lisibilité de l’entrée de ville reste claire, la Tille marque la limite urbaine. L’entrée de ville se ressent bien au niveau du panneau d’agglomération et non au niveau du carrefour entre la RD70 et la RD961. 71 PLU d’Arc Sur Tille Entrée Sud, sur la RD34 en venant de Remilly-sur-Tille : Diagnostic 3 A cette entrée, le point de vue est beaucoup plus ouvert. En effet, les constructions sont plus visibles, comme on peut le voir sur la photographie à l’angle de vue plus large sur la route de Genlis. Cependant, elles s’intègrent relativement bien dans le paysage. En s’approchant du bourg, on remarque que des grandes haies privées, juste après le panneau d’agglomération, occultent le reste du bâti. D’autre part, cette entrée ne présente pas d’aménagement particulier de la chaussée ou de ses abords. Cette entrée de ville apparaît un peu déséquilibrée ou « décousue » car elle n’est bâtie que sur un seul coté au niveau du panneau d’agglomération. De plus, passé la maison isolée avec la haie, l’urbanisation s’interrompt avant de reprendre une centaine de mètres plus loin. 72 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 2) Les entrées de ville secondaires Entrée de la Rue Jean-Baptiste Legros depuis Remilly et la Zone Artisanale : 4 Cette entrée est beaucoup plus sommaire, cependant, on peut voir à l’ouest, les bâtiments des services techniques de la Maire et le « centre routier » du conseil général de Côte-d’Or. A l’est, en revanche, le bâti résidentiel se détache. Entrée de la Rue Moulin-Lajus depuis Courternon : 5 Cette approche est beaucoup plus intimiste que les autres, elle souligne le contexte rural de la commune. C’est le panneau d’agglomération qui fait comprendre que l’on entre dans le bourg. Il s’agit d’un pont ancien et très étroit au dessus de la rivière Gourmerault. La vue y est fermée et occultée pour une partie des habitations en raison des arbres et haies qui longent la rivière. 73 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic C) LES CHEMINEMENTS PIETONNIERS Aucun chemin n’est répertorié « chemin de grande randonnée » ou au PDIPR1 sur le territoire de la commune. Cependant, il est possible de cheminer à pied le long des trottoirs ou sur des cheminements piétonniers aménagés à l’intérieur du bourg, c’est le cas par exemple le long de la rivière Gourmerault qui offre une possibilité de balades derrière le lotissement des Chezeaux. Promenade aménagée le long du Gourmerault Ensuite, le parc de la Roulotte est situé en plein cœur des espaces de lotissements qui y sont reliés par de nombreux cheminements piétonniers, formant ainsi une trame verte dans la partie ouest du village. Cependant, ce parc apparait relativement confidentiel, fermé au milieu des arrières d’habitations et ne présente outre de l’éclairage, aucun équipement communal (bancs, espaces de jeux...). Le parc de la Roulotte 1 Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée 74 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Cheminement piéton faisant le lien entre les espaces verts et les lotissements Les différents lotissements ont des petits passages piétonniers qui permettent de faire le lien entre eux. Enfin, sur les principaux axes de la commune, les trottoirs sont relativement larges et sont même parfois aménagés comme c’est le cas rue de Dijon près du Clos Roussin. Trottoir aménagé rue de Dijon 75 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 76 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic D)LA COMPOSITION DU BATI En complément des propos relatifs à la structure du bourg, il convient d'observer que la Commune d’Arc-surTille a connu un développement relativement conséquent ces dernières années. Elle se compose aujourd’hui d’un cœur de ville assez éclaté le long des axes structurants du bourg. Ensuite, l’espace bâti de la commune s’est étendu d’abord vers l’ouest puis d’avantage vers le sud. Il n’existe qu’une zone d’activités à proprement parlé, c’est la zone artisanale qui est à l’extérieur du bourg à la limite sud du territoire communal. Néanmoins il existe d’autres endroits où on retrouve de l’activité économique comme par exemple : - Au Nord-Ouest de la commune dans une zone est classé Ue le long de l’autoroute A31, où on y retrouve notamment la déchèterie et l’entreprise de vente de pièces d'occasion pour poids-lourds, MVI. - Une zone commerciale dans le tissu bâti qui accueille le SUPER U. Le présent titre sur la composition du bâti s'attardera ensuite sur plusieurs caractéristiques spécifiques du bourg : • Le bâti ancien qui connait une localisation disséminée à Arc-sur-Tille, • Les extensions du bâti résidentiel pavillonnaire récent, très présent dans la commune, • L’eau, très présente sur la commune par la Tille, le Gourmerault et la Base Nautique. • Le réseau routier proche de la commune, qui joue un rôle majeur dans l’évolution démographique et spatiale de la ville • La zone artisanale qui a la particularité d’être totalement à l’écart du bourg car elle accueil des activités potentiellement nuisantes pour l’habitat. • Les espaces libres au sein du bourg. • Les écarts de constructions 1) Le bâti ancien Le bâti ancien se localise principalement dans le « village », c'est-à-dire entre la place du Champ de Foire et la rue de la Mairie. Cependant, de nombreux corps de fermes sont éparpillés le long des principaux axes structurant du bourg, à savoir, la Route Nationale, la rue de Dijon, la route de Genlis et la rue de la Mairie. Les extensions plus récentes du bourg se sont réalisées vers l’ouest et le sud. On remarque que dans le PLU précédent de 2006, il n’existe pas de zone qui fait mention de secteur urbanisé à caractère ancien. Tout cet espace est regroupé dans une zone classée Ua sous l’intitulé de « zone urbanisée mixte à prédominance habitat, secteur plus dense ». De plus, de nombreuses constructions plus récentes et parfois même neuves viennent s’intercaler entre le bâti ancien éparpillé dans tout le bourg, ne favorisant pas l’existence de centralité. En effet, plusieurs endroits du village pourraient revendiquer le statut de « place centrale » comme par exemple, la place du Champ de Foire, la place devant la Mairie et la place devant les écoles et la salle de sports... Cependant la place du champ de foire n’est que très peu mise en valeur par ses aménagements. Des travaux sont en cours sur la place de la Mairie tandis que la place de l’école a fait l’objet de réaménagements très récents. 77 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Mairie d’Arc-sur-Tille Le bâti ancien du « village » est surtout composé d’anciennes fermes ou des bâtisses de ville d’une architecture assez homogène avec une base rectangulaire, sur deux niveaux (trois maximum) avec des toitures à deux pans, voire parfois à faux 4 pans. Cet espace est plus dense que le reste du village et de ce fait les constructions s’approchent plus de la voirie et des limites séparatives avec les espaces libres privatifs, plutôt à l'arrière des parcelles. C’est particulièrement le cas dans la rue de Dijon. Exemple d'une ancienne ferme réhabilité en habitation Le seul bâtiment d’intérêt architectural majeur de la Commune est l’Eglise Saint-Martin, de style néoclassique et construite durant le XIXème siècle. Mais elle a souffert malheureusement d’erreurs de conception en ce qui concerne sa stabilité. Elle aujourd’hui fermée et fait l’objet d’une réflexion concernant son devenir. La qualité de bâti d’Arc-sur-Tille ne présente pas des caractéristiques particulières de nature à imposer des contraintes de conservation. Cependant certaines constructions publiques ou privées (comme les anciens corps de fermes ou la mairie par exemple) constituent le témoin bâti du passé d’Arc-sur-Tille. 78 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Eglise Saint-Martin De par sa localisation, le bâti ancien ne constitue pas un noyau au cœur du bourg qui pourrait avoir un rôle de centralité. Le centre-ville d’Arc-sur-Tille est ainsi peu lisible et semble répartit entre différents points où se trouvent les différents équipements publics ou commerciaux. On peut noter également que, parmi ces constructions anciennes, aucunes (ou très peu) ne sont laissées à l’abandon ou en mauvais état. Une bonne partie des anciens corps de ferme sont rénovés et réhabilités en logements. Le témoignage des élus nous enseigne que le blocage foncier résultant de la difficulté à voir aboutir durant plusieurs années le précédent PLU, couplé à l’attractivité accrue de la commune à la construction de la route de l’Arc, ont favorisé la réutilisation du bâti ancien. Cela confirme le constat d’un marché du logement tendu, dressé dans l’analyse statistique. Exemple de bâtiment ancien rénové, Route Nationale Mais c’est surtout dans le dernier quart du XXème siècle que la commune d’Arc-sur-Tille a connu sa plus grande extension en logements. L’urbanisation s’est alors étendue entre mais aussi au-delà du bâti ancien déjà présent. 79 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 2) Les parcs urbains Privés ou publics, les parcs urbains constituent un patrimoine paysager, écologique voire même historique par les renseignements qu’ils nous donnent sur le passé. Les espaces verts publics sont mentionnés en page 74. La base de loisirs et les espaces verts attenants, parsemés d’une promenade piétonne, constitue elle aussi un vaste espace vert public à proximité immédiate du bourg. Le présent paragraphe s’intéresse plus particulièrement aux principaux jardins et parcs urbains privés, qui sont au nombre de 6. 80 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic La Rigole, partie Nord Il s’agit d’un parc au bord de la Tille, situé au lieu-dit « la Rigole », dans la partie Nord du parc. La présence d’un séquioa, de marronniers, d’érables, de résineux, d’arbres fruitiers donne à ce parc bien entretenu un cachet particulier sur une surface de l’ordre de 60 ares. On notera sur une partie du parc un tapis de cyclamens. Ce jardin privé n’est pas visible depuis la rue car il est situé derrière un front bâti assez dense. Vue de l’intérieur du parc Vue sur la cime des arbres du parc depuis la rue de Genlis La Rigole, partie Sud Le parc de la Rigole est essentiellement composé d’un verger et d’un jardin d’agrément, avec quelques arbres en fond de parcelle aux abords de la Tille mais aussi aux abords de la rue (contre le mur). D’une surface de 80 ares, ce parc comprend un Tulipier, des résineux (dont Pin sylvestre), des érables, un Hêtre pourpre, des Robiniers faux-acacias. Bien entretenu, ce parc est en continuité avec le précédent. Son intérêt patrimonial ne s’apprécie pas à la seule vue de sa composition floristique mais s’apprécie aussi car il est bordé d’un mur de pierre bien entretenu et à proximité du bâti du Moulin qui présente un intérêt architectural et historique. 81 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Vue sur la frange sud du parc et son mur depuis la rue de la Rigole Vue de l’intérieur du parc Le Moulin Il s’agit d’un parc situé de l’autre côté de la rive, par rapport aux deux parcs précédents. Situé entre la Tille et le bief, il est composé d’un séquoia, de noyers, de tilleuls… sur une surface d’un peu plus d’un hectare environ. Il présente un aspect plus naturel ou « sauvage » que les autres et ne s’apparente pas vraiment à un jardin d’agrément attenant à une propriété bâtie comme on le ressent nettement pour les parcs de la Rigole ou celui de la Clochette. Vue de l’intérieur du parc 82 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Vue sur la frange sud du parc depuis la rue du Dos d’Ane La Clochette Ce parc est situé en plein bourg au cœur d’un ilot densément bâti. Il présente un caractère intimiste car le front bâti ne laisse apercevoir que la cime des plus grands arbres et rien d’autre. Il faut pénétrer au sein de l’ilot pour découvrir ce jardin d’un grand intérêt. D’une surface de 80 ares environ, il présente un cachet particulier ; bien entretenu et mis en valeur par les propriétaires, ce parc comprend de nombreuses essences locales et exotiques : Robinier faux-acacia, Tilleul, Noyer, Marronnier, Hêtre, Erables plane, négundo, sycomore, Frêne élevé, Buis, Platane, Ginkgo, Févier… Des sujets remarquables sont présents dans ce parc, notamment des tilleuls et hêtres. Vue de l’intérieur du parc Vue sur le parc depuis la rue du Pourcher 83 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Clos Roussin Ce parc de 60 ares environ est situé en plein centre bourg et contrairement au précédent, il est très bien exposé à la vue des habitants puisqu’il est bordé de rues principales du village. Il est attenant à une bâtisse de style XIXème siècle située en limite Est du parc. Au-delà de son aspect arboré, son cachet est accru par sa ceinture d’un mur de pierre ou de briques, avec à l’extrémité arrondi ouest du parc, un portillon marqué par des piliers de pierre de taille. Les précédentes Municipalités ont su mettre en valeur ce parc en créant un cheminement piétonnier végétalisé le long de la façade nord de celui-ci et en le maintenant inconstructible. Composé d’essences essentiellement forestières, il présente un aspect entretenu avec une allée centrale. Parmi les arbres recensés, dont certains sont remarquables, on notera : le Robinier faux acacia, les Erables plane, sycomore, le Platane, le Tulipier, le Tilleul, le Frêne, le Marronnier et quelques arbres fruitiers. Le lierre peut recouvrir le sol par endroits. Vue sur l’un des portillons d’accès du parc depuis la rue Amiral Roussin Vue sur la maison de Maître auquel le parc est rattaché depuis la rue de Dijon Vue de l’intérieur du parc 84 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Le Château Il ne s’agit pas véritablement d’un parc mais d’un boisement, composé d’essences locales : Robinier fauxacacia, Erables plane, sycomore et champêtre, Frêne élevé, Noyer, Marronnier, Buis… Il est souligné d’un petit mur de pierre sèche. Vue depuis la RD 70 85 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 3) Les extensions récentes et la consommation d’espace Les premières importantes extensions de l’urbanisation ont d’abord eu lieu à la fin des années 1970, à l’ouest du bâti ancien. C’est le début d’une urbanisation pavillonnaire de large échelle à Arc-sur-Tille et qui va transformer totalement la structure urbaine du bourg. Le premier lotissement pavillonnaire est le quartier de La Motte à l’ouest de l’espace bâti actuel. Mais à cette même époque, le quartier des Prés Pillot voit également le jour au sud, totalement à l’écart de l’espace bâti de l’époque, entre la route de Genlis et la rue Jean-Baptiste Legros qui mène à l’actuelle zone artisanale. Voirie dans le quartier de la Motte Impasse avec aire de retournement dans le quartier de la Motte Dans la foulée en 1985, s’amorce alors une grande phase d’aménagement de la commune avec la création du quartier des Chézeaux, conséquence directe du desserrement urbain de l’agglomération dijonnaise. On y construit alors de nombreux logements sous forme de lotissements pavillonnaires avec parfois une organisation particulière. Le lotissement se présente selon le modèle d’une rue principale desservant plusieurs impasses avec aire de retournement. La forme urbaine est également particulière puisqu’il s’agit parfois de « lotissements ouverts », c'est-à-dire des pavillons « à l’américaine » qui ne présentent pas de délimitations physiques privatives (comme une clôture) entre le terrain privé et la voirie communale. Au cœur de cet espace pavillonnaire, le grand parc de la Roulotte y est aménagé où chaque îlot d’habitation du lotissement y est relié par un réseau de cheminements piétonniers. Exemple de « lotissement ouvert » dans le quartier Voirie dans le quartier dans le quartier des Chézeaux des Chézeaux Au cours des années 90, l’extension urbaine se poursuit sur le front ouest du bourg par l’aménagement progressif des rives du Gourmerault (de 1992 à 1999). Cette extension prend très majoritairement la forme de logements individuels séparés avec seulement quelques logements collectifs rue Nicolas Jacquemard. 86 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Lotissement des Rives du Gourmerault A la fin des années 90 et début des années 2000, les projets d’aménagements de lotissements étaient de moins grande ampleur que les précédents. Ces aménagements ont lieux plutôt vers le sud du bourg ou même en plein cœur du bourg, comme le lotissement de La Pommeraie en 1999. Ainsi, durant la dernière décennie, on assiste à une baisse du nombre de projets de lotissements. La production de logements s’effectue d’avantage en renouvellement urbain, des dents creuses au sein du bâti ancien se sont comblées et des parcelles individuelles à construire se sont aménagées. Des constructions se sont intercalées et s’intercalent encore actuellement entre du bâti plus ancien. Ce qui fait qu’aujourd’hui le bourg d’Arc-sur-Tille ne présente que peu de dents creuses. Lotissement de La Pommeraie de Dijon Production le logements au cœur du bourg, ici rue Plus récemment, on constate une reprise des opérations d’ensemble, avec l’aménagement des zones classées AU1 dans le PLU précédent, à la Meix de la Cras et les zones Mangey Nord et Sud. 87 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Nouveau Lotissement à la Meix de la Cras Lotissement Mangey Sud Lotissement Mangey Nord en construction Sur l’ensemble des extensions qui ont eu lieux, l’architecture des pavillons reste classique sans style architectural particulier avec parfois des panneaux solaires ou photovoltaïques sur le toit de quelques maisons mais qui restent marginales. Selon la période, les trottoirs sont plus ou moins larges et aisément accessible pour la marche à pied. A noter cependant qu’il a été parfois constaté, dans les quartiers de lotissements dit « ouverts » (pas de clôtures aux limites des propriétés), une difficulté d’entretien et de circulation sur ces marges viaires. De plus, la circulation automobile peut s’avérer difficile dans les nombreuses impasses que comporte le Bourg, avec parfois des aires de retournement peu pratiques ou encombrées par des véhicules en stationnement. Il existe actuellement des voiries en attentes ou des emplacements réservés pour des extensions futures, c’est le cas par exemple rue de la Cras ou dans le lotissement des Tilleuls. Voirie en attente du lotissement des Tilleuls 88 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Calcul des extensions urbaines depuis 1999 Nom de l'opération Année Les rives du Gourmerault 2 Les rives du Gourmerault 3 La Pommeraie Le Clos Timbal Le Clos du Moulin Le jardin d'Emilie Le clos des cerisiers Le clos des Charmilles Mangey Sud Mangey Nord Le domaine de Saphyr 1995 1999 1999 2000 2002 2003 2006 2008 2009 2012 2013 TOTAL Nombre de lots ou logts 26 16 12 7 18 7 19 17 26 42 12 202 surface (m²) log/hectares 17.000 16.000 10.000 5.000 3.500 5.300 5.200 20.000 16.000 28.000 6.000 132.000 15,3 16,0 12,0 14,0 51,4 13,2 36,5 8,5 16,3 15,0 20,0 15,3 Le précédent PLU de 2006 prévoyait 43.7 ha de zones à urbaniser à court, moyen ou long terme à vocation d’habitat, c'est-à-dire les zones AU1, AU2, AU3. Pour l’extension de l’espace bâti, au total depuis la fin des années 70, les lotissements successifs ont fait augmenter d’environ 41 ha la surface bâtie du bourg d’Arc-sur-Tille. Depuis 1995, l’espace nouvellement urbanisé à vocation d'habitat cumulé est de 13.2 hectares. 89 Consomation d'espace à vocation d'habitat depuis 1995 K B C A G E D J Réf plan A B C D E F G H I J K Nom de l'opération Les rives du Gourmerault 2 Les rives du Gourmerault 3 La Pommeraie Le Clos Timbal Le Clos du Moulin Le jardin d'Emilie Le clos des cerisiers Le clos des Charmilles Mangey Sud Mangey Nord Le domaine de Saphyr Année 1995 1999 1999 2000 2002 2003 2006 2008 2009 2012 2013 TOTAL Nombre surface (m²) log/hectares de lots 26 17.000 15,3 16 16.000 16,0 12 10.000 12,0 7 5.000 14,0 18 3.500 51,4 7 5.300 13,2 19 5.200 36,5 17 20.000 8,5 26 16.000 16,3 42 28.000 15,0 12 6.000 20,0 202 132.000 15,3 F H I PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 4) La Tille, le Gourmerault et la Base Nautique La Tille est une rivière longue de 82,7km, affluente à la Saône et prenant sa source sur le plateau de Langres. Elle traverse plusieurs villes dont la commune d’Arc-sur-Tille. Le Gourmerault lui est une rivière de 12,4 km, c’est un affluent de la Norge qui à son tour se jettera dans la Tille. Ces deux cours d’eau n’accueillent aucun trafic fluvial et ne sont pas répertoriés par Voies Navigables de France. La Tille Le Gourmerault Ces deux cours d’eau sont deux éléments structurant majeurs du bourg d’Arc-sur-Tille mais également des contraintes urbanistiques et des limites à l’urbanisation. Leur passage marque l’entrée dans l’agglomération. Un espace d’un kilomètre sépare ces deux rivières qui coulent parallèlement, espace dans lequel le bourg occupe aujourd’hui une large partie (voire la totalité) du terrain disponible. 91 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Canal de décharge « La fausse rivière » Le Gourmerault La Tille Elles sont répertoriés dans l’Atlas des zones inondables et un canal appelé « la fausse rivière » a été creusé au nord du territoire communal, il fait office de canal de décharge en cas de crue de la Tille. D’un point de vue paysager, ces deux cours d’eau ont leur importance de par leurs haies et arbres riverains qui forment une réelle coupure paysagère en particulier lors de l’entrée de ville. Les bords de ces cours d’eau ne sont pas aménagés et ne présentent que très peu de chemins ou aménagements pour permettre la circulation piétonne ou autres le long des rives. Seule une trame piétonne est aménagée derrière le lotissement des Rives Gourmerault, une autre est programmée à l'Est des lotissements Mangey le long de la rive de la Tille. La ripisylve du Gourmerault: frontière paysagère La base nautique est sous la compétence de la Communauté de Communes de la Plaine des Tille, dont fait partie Arc Sur Tille. Elle se situe au Nord-Ouest du territoire communal, avant l’entrée Ouest du bourg. Elle s'organise en trois parties bien distinctes. Au Nord de la RD70 après le passage de l’autoroute A31 se trouvent plusieurs étangs ouverts à la pêche (site de l'ancienne gravière). Le stade de ski nautique pour les compétitions a été aménagé à l’Ouest de l’A31. Enfin, au Sud, une base de loisirs a récemment été édifiée avec un large plan d’eau ouvert à la baignade ainsi que d’autres équipements de loisirs (navigation de plaisance...). 92 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Base de loisir sud L’écran visuel le long de l’A31 à hauteur du stade de ski nautique ainsi que la végétation arbustive des cheminements piétonniers et des aires de stationnement s’inscrivent tout deux dans l’aménagement paysager du stade nautique. C’est le cas plus particulièrement des aménagements de la base loisirs au sud de la RD70 qui sont plus récents, avec par exemples des cheminements piétons aux abords du plan d’eau. Cependant, la présence également d’un talus autour de la base de loisirs réduit largement de champ visuel et apparaît comme une barrière physique et paysagère. Ces bases nautiques apparaissent ainsi comme un espace de transition entre les infrastructures routières très imposantes (pont, échangeur autoroutier, mais aussi le stationnement de nombreux camions sur la zone Ue des Sirmonots avec l’entreprise de MVI) et l’entrée de ville d’Arc-sur-Tille. Si le bâtiment de l’entreprise s’intègre très bien, le stockage des poids lourds en limite du domaine public autoroutier, sans aucune protection depuis l’A31 est un point noir dans le paysage. Depuis la RD70 toutefois, une haie arbustive vient limiter la visibilité du parc de camion. Entreprise MVI entre l'autoroute et la base de loisir 93 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 5) Le réseau routier à Arc-sur-Tille La commune d’Arc-sur-Tille se trouve sur des axes routiers importants et très fréquentés. C’est principalement le cas de l’autoroute A31 avec un trafic journalier de 27 400 véhicules/jour en moyenne en 2012 soit 1 141 véhicule/heure dans les 2 sens de circulation confondus et de la RD 70 qui a un trafic d’environ 20 000 véhicules/jour actuellement. Ce réseau routier est d’autant plus déterminant qu’il n’existe pas à Arc (ou très marginalement) d’autres alternatives modales à la voiture. En effet, la commune ne se trouve pas le long d’une ligne ferroviaire et ne dispose donc pas de gare. L’offre de transports en communs en est réduite au réseau de bus Transco où quand-même 4 lignes desservent le village avec des fréquences de passage plus ou moins importantes (jusqu’à 8 fois par jour pour la ligne 37). L'Autoroute A31 avec la sortie d'Arc-sur-Tille De plus, la voie rapide entre Dijon et l’échangeur A31 nommé « l’Arc » a été récemment mise en service. Cette amélioration/ce renforcement des infrastructures routières a par conséquent permis une augmentation du trafic puisqu’à son ouverture en juillet 2004, le trafic journalier est passé de 17 000 véhicules/jour à 20 000. Cela a facilité le desserrement urbain de l’agglomération Dijonnaise, ce qui se constate au niveau du trafic sur la RD70. Ce facteur comme celui de l’absence de transport en commun ferroviaire sont à prendre en compte dans les perspectives démographiques et les prévisions de création de nouveaux logements. Le passage de l’A31 sur le territoire communal peut impliquer des nuisances sonores et probablement, avec l’importance du trafic, une source locale de pollution atmosphérique. Néanmoins, grâce à la présence de l’échangeur de l’autoroute sur la commune, Arc-sur-Tille devient un réel enjeu économique et touristique. Cela s’est confirmé par la transformation du rôle industriel local des gravières en base nautique d’échelle nationale. Ainsi, le réseau routier apparaît comme déterminant dans l’aménagement et le développement passé mais également futur de la commune. 94 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 6) La Zone Artisanale La Zone Artisanale d’Arc-sur-Tille se situe en discontinuité du tissu urbain au sud du bourg sur la route de Bressey-sur-Tille. Elle fait une vingtaine d’hectares et accueille 16 entreprises dans des domaines divers allant des travaux publics à la vente d’engins agricoles. Elle est aujourd’hui presque entièrement aménagée, seulement 30 ares sont encore disponibles. En plus de la route de Bressey-sur-Tille, les lots sont répartis le long de deux rues perpendiculaires. D’un point de vu paysager, la zone artisanale apparaît isolée dans le paysage rural. Elle est visible depuis la route de Genlis et depuis le front sud du bourg, en particulier le bâtiment de concessionnaire automobile « AS Auto Sport » qui s’est implanté le long de la route de Bressey-sur-Tille, un peu avant le panneau indiquant l’entrée dans la zone artisanale. En revanche, au niveau du panneau d’entrée dans la zone, le fait que les entreprises ne soient pas directement desservies le long la route de Bressey mais par une petite rue parallèle et la présence du bois en fond paysager, permet à cette entrée une intégration paysagère efficace. Vue de l’entrée de la Z.A sur la route de Bressey-sur-Tille Rue des Pommetets parallèle à la route de Bressey-sur-Tille C’est le cas également pour l’entrée sud en venant de Bressey-sur-Tille, où l’aménagement d’une haie séparant la route de Bressey et la rue des Pommetets, associés à l’architecture des bâtiments (couleur et pentes des toits) ne donnent pas l’impression d’entrer dans une zone à vocation économique. De plus, vu de la RD 107 sur la commune de Bressey-sur-Tille, la zone artisanale est complètement occultée par un bois. La construction de plusieurs maisons d’habitation surprend dans ce secteur, probablement des logements réalisés au début en lien avec l’activité économique de la zone mais détachés aujourd’hui de cette destination première. 95 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 7) Les équipements publics La majorité des équipements publics de la commune se concentrent dans le quartier de la Mairie puisqu’on y retrouve en plus de la Mairie, les écoles (maternelles et primaires), la garderie, la salle des sports, le relais petite enfance intercommunal, la salle polyvalente, la bibliothèque municipale et les pompiers. Les écoles et les salles polyvalentes et de sports sont rassemblées sur une place le long de la rue de la Mairie, récemment aménagée avec un large parking. En revanche, la mairie et bibliothèque ne bénéficient d’aucuns aménagements notables à leurs abords. Nouvelle place récemment aménagée regroupant plusieurs équipements publics Place de la Mairie (avec le Monument aux morts en travaux) Pour les équipements situés au sein du bourg, seuls la Gendarmerie et le bureau poste ne se localisent pas dans ce « pôle » d’équipements publics vu précédemment, ils se sont implanté eux, dans la rue de Dijon. 96 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Gendarmerie, rue de Dijon Le Bureau de Poste Les équipements communaux de loisirs et sportifs se trouvent à l’entrée ouest de la ville au nord de la RD70. Ils se composent de 3 terrains de tennis et d’un terrain de football avec des vestiaires. Aucun accès piétonnier depuis le bourg n’est aménagé et ce complexe sportif se dessert directement sur la RD70 même si un portique limite largement les entrées en voiture. La zone d'équipements sportifs à l'entrée Ouest du bourg (Tennis, Football) A noter enfin que la déchèterie intercommunale s’est implantée dans la petite zone Ue au Nord-Ouest de la commune à l’écart du bourg, le long de l’A31, juste après l’entreprise EVI. Le paysage à cet endroit étant déjà fortement impacté par l’autoroute et l’entreprise de vente de pièces de poids-lourds, elle ne perturbe pas outre mesure le paysage. 97 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 98 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 8) Les espaces libres situés dans la morphologie du bourg D’une manière générale, le bourg d’Arc-sur-Tille est relativement dense et continu. Depuis quelques années déjà, le renouvellement urbain est assez remarquable. Il s’effectue encore actuellement au sein du bourg, où des constructions neuves viennent s’intercaler entre des constructions plus anciennes. C’est le cas par exemple le long de la RD 70 et à l’intersection entre cette dernière et la rue de Dijon. Le bourg ne présente que très peu d’espaces laissés libres. En termes de surface en revanche, certains espaces sont relativement importants et sont en cours d’urbanisation ou le seront très prochainement. C’est le cas du secteur de la Corvée au Mangey notamment qui constitue un large espace non-bâti entre la route de Genlis et la Tille dont les parties nord et sud sont en cours d’aménagement. La zone Nord de la Corvée au Mangey Tous ces espaces encore non-bâtis sont classés dans le PLU précédent en zones U ou AU. Néanmoins, il reste encore quelques parcelles « individuelles » non-aménagées le long de la Route Nationale ou le long de la route de Genlis notamment. Elles sont listées et analysées dans la cartographie ci-après. Parmi elle, certaines parcelles sont utilisées en potager ou vergers, d’autres sont des parcs arborés ou boqueteaux protégés par le PLU de 2006 comme des éléments identifiés au titre de l’article R123.11.h du Code de l’urbanisme. On recense également des espaces libres aux abords du gymnase, à vocation sportive ou encore une petite parcelle à vocation commerciale à proximité du SUPER U. Certains fronts de rue ne sont également pas bâtis car ils sont intégrés à une zone d’urbanisation future ou encore opérationnelle ou bien car inclus dans le périmètre sanitaire de l’une des exploitations agricoles du bourg. La plupart sont de petites parcelles susceptibles d’accueillir 1 à 2 constructions. Toutefois le bourg compte également 6 espaces interstitiels de taille plus importante dont deux qui présentent une superficie de plus de un hectare. Pour estimer le nombre maximal de logements potentiels en renouvellement, les capacités des petits espaces « interstitiels » ont été additionnées. Les espaces arborés ou repérés comme parcs à préserver n’ont pas été comptabilisés. Il conviendrait d’en tenir compte toutefois si lors des futurs choix de zonage leur protection devait être levée. Puis la superficie des espaces communaux ou supérieurs à un hectare a été multipliée par la norme de densité minimale fixée par le SCoT (25 logements/hectare). 99 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Le résultat de ce recensement est le suivant : Si l’on exclut les espaces libres de plus d’un hectare qui seront traités en tant que zones de développement potentielles, les capacités de création de logements comptabilisées seraient de l’ordre d’une cinquantaine de logements (40 + 5 +5). En effet, le graphe ci-dessus symbolise le fait que toutes ces capacités (les 50 estimés) ne vont pas être utilisées en raison de divers facteurs : absence d’initiative foncière, marché immobilier morose, problèmes de succession… Il est donc nécessaire de minorer ce chiffre pour estimer le nombre de logements réalisables en renouvèlement potentiel d’ici une quinzaine d’années à Arc Sur Tille. A l’inverse, sur certaines propriétés, le nombre de logements réalisable pourrait être sous-estimé, ce qui est difficile à apprécier étant donné que le diagnostic de PLU est établi sur constations factuelles et non après une enquête individuelle auprès de l’habitant (le présent PLU ne vaut pas PLH, c’est-à-dire Programme Local de l’Habitat). Ces 2 facteurs aléatoires semblent pouvoir se compenser et il est donc cohérent de partir sur un ordre de grandeur d’une cinquantaine de logements potentiels en renouvellement 100 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic Terrain non-aménagé le long de la route Nationale et à coté de Super U Dent creuse Rue de Genlis Les deux principales dents creuses au sein du bourg sont la zone AU1 du « Vieux Sentier » et la zone derrière la gendarmerie, le terrain de l’ancienne chapelle. La zone AU1 du « Vieux Sentier » est un terrain enherbé complètement encerclé par les habitations. Quelques moutons y sont parfois parqués, mais elle semble être une zone où l’urbanisation à moyen, voir court terme, y est prévue étant donné qu’il y a le long de la rue du Moulin-Lajus un espace en attente pour l’aménagement de la future desserte de la zone. Enfin, la zone qui se trouve rue du Champ de Foire derrière la Gendarmerie est un terrain qui n’est plus utilisé actuellement. Il accueillait la chapelle provisoire. Sur ce terrain, a eu lieu plusieurs projets d’opérations immobilières qui n’ont pas abouti. Ce terrain est communal et il fait actuellement l’objet d’une réflexion concernant l’extension de la Gendarmerie et l’accueil d’autres destinations telles que l’habitat éventuellement commerces et parking. 101 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic La zone AU1 du « Vieux Sentier » Le terrain de l’ancienne chapelle derrière la gendarmerie A l'occasion de la révision du document d'urbanisme, les espaces interstitiels sont logiquement des espaces analysés en priorité pour l'ouverture à l'urbanisation en ce que leur constructibilité ne conduit pas à étirer ou étaler le village vers l'extérieur mais au contraire à l'étoffer. 102 PLU d’Arc Sur Tille Diagnostic 9) Les écarts de construction Les écarts de construction sont tous les bâtiments qui ne s’intègrent pas dans la morphologie du bourg. A Arc-sur-Tille, se sont pour la plupart des bâtiments à vocation agricole avec éventuellement le logement de l’agriculteur propriétaire de la ferme. Ces fermes sont au nombre de 7, dispersées sur tout le territoire communal. Certaines exploitations sont plus proches du bourg que d’autres C’est le cas au sud du bourg où deux exploitations sont dans ou à proximité des zones AU2 du PLU précédent. Certaines font l’objet, en raison de leurs activités d’élevages, d’un périmètre sanitaire. Ceci devra être pris en compte lors des orientations d’aménagement et des choix des futures zones à urbaniser. Exploitation de séchage d'oignon au sud du bourg A noter également qu’une maison individuelle s’est installée entièrement à l’écart du bourg, à l’ouest du territoire communal, le long du chemin de la Crotée. Elle se trouve entre deux terrains agricoles en culture. Habitation isolée, Chemin de la Crotée 104