DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN - Commune d`Arc

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DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN - Commune d`Arc
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN
DEUXIEME PARTIE – DIAGNOSTIC URBAIN
A)
B)
1)
2)
C)
D)
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
9)
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STRUCTURE GENERALE DU BOURG
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LES ENTREES DE VILLES
Les entrées de ville principales
Les entrées de ville secondaires
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LES CHEMINEMENTS PIETONNIERS
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LA COMPOSITION DU BATI
Le bâti ancien
Les parcs urbains
Les extensions récentes et la consommation d’espace
La Tille, le Gourmerault et la Base Nautique
Le réseau routier à Arc-sur-Tille
La Zone Artisanale
Les équipements publics
Les espaces libres situés dans la morphologie du bourg
Les écarts de construction
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A) STRUCTURE GENERALE DU BOURG
Le bourg d’Arc-sur-Tille est bien délimité. La Route Nationale (RD 70) qui le traverse d'Est en Ouest fait office
de « frontière » Nord. A l’Est et à l’Ouest, les rivières du Gourmerault et de la Tille sont les limites naturelles
de l’espace bâti ce sont de véritables coupures à l'urbanisation. C’est entre ces 3 axes qu’à eu lieu toute
l’extension du bourg d’Arc-sur-Tille, en particulier entre 1975 et 1982, période de construction très
dynamique. Ainsi, le bourg d’Arc-sur-Tille prend une forme relativement géométrique, en carré et l’extension
du bâti s’est faite vers le sud.
Schéma de la structure générale et de l'extension du bourg
L’habitat pavillonnaire est quasi exclusif à Arc-sur-Tille. Seulement quelques bâtiments collectifs sont
présents sur la commune, sur le lotissement des rives du Gourmerault et dans quelques bâtiments anciens
rénovés. Néanmoins, l’espace bâti apparaît relativement dense et continu. En revanche, l’habitat ancien est
disséminé entre la Route de Genlis, la rue de Dijon et la rue de la Mairie, ce qui ne permet pas de dégager
une vraie centralité. Le bâti ancien se compose principalement d’anciennes fermes réhabilitées où viennent
s’intercaler des constructions plus récentes et parfois même neuves à l’image de la Route Nationale. Le
centre historique porte le nom de lieu-dit de « village » et correspond à la croisée des rues de Dijon et du
Champ de Foire. Il est intéressant de noter que la place du Champ de Foire accueillait jusqu’à 5 foires par an,
ce qui donnait à Arc un rôle important dans le territoire local et justifiait ainsi son rôle de chef-lieu de canton
obtenu en 1790. Puis cette place s’est petit à petit dévitalisée pour finalement ne plus accueillir de marchés
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depuis... et perdre son rôle structurant. On assiste alors à un renversement de dynamisme urbain entre l’est
et l’ouest du bourg.
La ville s’est ensuite étendue sous la forme de constructions individuelles venant combler les creux entre les
nombreuses fermes et hangars agricoles présents au sein de la zone bâtie ou par la construction successive
de lotissements pavillonnaires. C’est le cas notamment à l’ouest de bourg où leur organisation spatiale est à
remarquer. Ces ensembles pavillonnaires sont aménagés de telle sorte qu’une rue principale dessert de
petites impasses qui le plus souvent communiquent entre-elles par des cheminements piétonniers. Cet
ensemble est également relié à des espaces verts de grande taille qui viennent s’intercaler au plein cœur de
ces lotissements et créent une sorte de « toile verte » entre ces îlots pavillonnaires. Le développement de cet
espace bâti s’est accompagné de l’installation du supermarché Super U au nord-ouest du bourg. Plus
récemment et encore actuellement, c’est vers le sud et le long de la route de Genlis que le bourg d’Arc-surTille s’étend. L’entrée sud du village s’est développée et l’espace entre la route de Genlis et la Tille est en
passe d’être comblé.
Il faut également noter la présence de la zone artisanale aux limites sud du territoire communal sur la route
vers Bressey-sur-Tille. Elle se compose de trois rues principales, rue des Pommetets, rue de la Fontaine et rue
des Renardières. Les bâtiments de la zone sont visibles depuis le bourg.
Le constat est donc celui d’un développement spatial groupé et cohérent, influencé par les contraintes
naturelles à l’urbanisation. Comme on l’a vu précédemment, les rivières du Gourmerault et de la Tille
encadrent le bourg à l’est et l’ouest ce sont des coupures urbaines qui imposent de prendre des précautions
en matière de zone inondable. Mais c’est également le cas au nord du bourg où après la Route Nationale les
terrains sont répertoriés comme des zones potentiellement inondables dans les études projet du PPRI en
cours, ou sont dans le périmètre de protection des puits de captage. Au sud du bourg, en revanche, il n’existe
aucune contrainte significative naturelle ou artificielle qui pourrait limiter l’urbanisation.
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B) LES ENTREES DE VILLES
Les entrées de villes sont relativement nombreuses à Arc-sur-Tille étant donnée la présence de la zone
artisanale à l’extérieur de la zone bâtie. De plus, les entrées de ville sont très différentes de l’une à l’autre.
Les deux principales, qui sont les plus fréquentées, sont les entrées Est et Ouest du bourg sur la Route
Nationale 70, dans la continuité de la récente route de l’Arc (même si celle-ci ne se trouve pas sur le
territoire communal). Ensuite vient l’entrée sud de la route de Genlis et enfin, les entrées de la route de
Couternon et de la route de Bressey-sur-Tille.
Les entrées de villes (vue aérienne du bourg)
Entrées de ville
1
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Nord
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1) Les entrées de ville principales
Entrée Ouest, sur la RD70 depuis Dijon :
1 (voir vue aérienne)
En entrant sur le territoire communal, on assiste à une approche longue et caractérisée par une suite de
séquences assez différentes entre l’autoroute A31, l’entreprise de poids lourds MVI, le centre nautique et
l’entrée de ville.
Ensuite, les talus qui entourent le centre nautique occultent totalement l’espace bâti de la ville. La ville n'est
perceptible que lorsqu'on se trouve à proximité immédiate.
Une fois dans la ligne droite et le centre nautique dépassé, on peut enfin apercevoir l’entrée de ville. Mais
même à cette distance, les constructions ne sont que très peu visibles. Elles sont occultées par les arbres et
les haies qui se trouvent le long de la rivière Gourmerault, après une brève ouverture visuelle de part et
d’autre de la RD70 grâce aux terrains de sport au nord et à une culture au sud. On a alors l’impression d’un
couloir et que l’on va traverser un « village-rue », le corps étoffé du village au sud ne se voyant pas. Au
niveau du panneau d’agglomération, aucun aménagement spécial n’est réalisé. Seules des bornes
réfléchissantes ont été installées juste après le panneau d’agglomération pour signaler le passage sur le pont
au-dessus de la rivière Gourmerault.
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Entrée Est, sur la RD70 en venant de Magny-Saint-Médard :
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2
A cette entrée, le bâti est beaucoup plus visible qu’à l’entrée Ouest, en descendant du plateau à l’est du
bourg. La frange urbaine y est perceptible étant donné la présence de bâtiments imposants dès l’entrée
(hangar agricole notamment).
Comme à l’Ouest, l’entrée dans la ville se fait en passant sur un pont au dessus de la Tille cette fois.
Cependant, celui-ci est beaucoup plus large est n’est pas signalé par des bornes réfléchissantes. De plus,
cette entrée comporte de nombreux panneaux publicitaires successifs au panneau d’agglomération et sur les
corps de fermes limitrophes. Cette entrée se situe juste après la jonction de la RD70 et de la RD961 venant
respectivement de Magny-saint-Médard et de Binges. Malgré ce carrefour, la lisibilité de l’entrée de ville
reste claire, la Tille marque la limite urbaine. L’entrée de ville se ressent bien au niveau du panneau
d’agglomération et non au niveau du carrefour entre la RD70 et la RD961.
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Entrée Sud, sur la RD34 en venant de Remilly-sur-Tille :
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3
A cette entrée, le point de vue est beaucoup plus ouvert. En effet, les constructions sont plus visibles, comme
on peut le voir sur la photographie à l’angle de vue plus large sur la route de Genlis. Cependant, elles
s’intègrent relativement bien dans le paysage.
En s’approchant du bourg, on remarque que des grandes haies privées, juste après le panneau
d’agglomération, occultent le reste du bâti. D’autre part, cette entrée ne présente pas d’aménagement
particulier de la chaussée ou de ses abords. Cette entrée de ville apparaît un peu déséquilibrée ou
« décousue » car elle n’est bâtie que sur un seul coté au niveau du panneau d’agglomération. De plus, passé
la maison isolée avec la haie, l’urbanisation s’interrompt avant de reprendre une centaine de mètres plus
loin.
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2) Les entrées de ville secondaires
Entrée de la Rue Jean-Baptiste Legros depuis Remilly et la Zone Artisanale :
4
Cette entrée est beaucoup plus sommaire, cependant, on peut voir à l’ouest, les bâtiments des services
techniques de la Maire et le « centre routier » du conseil général de Côte-d’Or. A l’est, en revanche, le bâti
résidentiel se détache.
Entrée de la Rue Moulin-Lajus depuis Courternon : 5
Cette approche est beaucoup plus intimiste que les autres, elle souligne le contexte rural de la commune.
C’est le panneau d’agglomération qui fait comprendre que l’on entre dans le bourg. Il s’agit d’un pont ancien
et très étroit au dessus de la rivière Gourmerault. La vue y est fermée et occultée pour une partie des
habitations en raison des arbres et haies qui longent la rivière.
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C) LES CHEMINEMENTS PIETONNIERS
Aucun chemin n’est répertorié « chemin de grande randonnée » ou au PDIPR1 sur le territoire de la
commune. Cependant, il est possible de cheminer à pied le long des trottoirs ou sur des cheminements
piétonniers aménagés à l’intérieur du bourg, c’est le cas par exemple le long de la rivière Gourmerault qui
offre une possibilité de balades derrière le lotissement des Chezeaux.
Promenade aménagée le long du Gourmerault
Ensuite, le parc de la Roulotte est situé en plein cœur des espaces de lotissements qui y sont reliés par de
nombreux cheminements piétonniers, formant ainsi une trame verte dans la partie ouest du village.
Cependant, ce parc apparait relativement confidentiel, fermé au milieu des arrières d’habitations et ne
présente outre de l’éclairage, aucun équipement communal (bancs, espaces de jeux...).
Le parc de la Roulotte
1
Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée
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Cheminement piéton faisant le lien entre les espaces verts et les lotissements
Les différents lotissements ont des petits passages piétonniers qui permettent de faire le lien entre eux.
Enfin, sur les principaux axes de la commune, les trottoirs sont relativement larges et sont même parfois
aménagés comme c’est le cas rue de Dijon près du Clos Roussin.
Trottoir aménagé rue de Dijon
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D)LA COMPOSITION DU BATI
En complément des propos relatifs à la structure du bourg, il convient d'observer que la Commune d’Arc-surTille a connu un développement relativement conséquent ces dernières années. Elle se compose aujourd’hui
d’un cœur de ville assez éclaté le long des axes structurants du bourg. Ensuite, l’espace bâti de la commune
s’est étendu d’abord vers l’ouest puis d’avantage vers le sud.
Il n’existe qu’une zone d’activités à proprement parlé, c’est la zone artisanale qui est à l’extérieur du bourg à
la limite sud du territoire communal. Néanmoins il existe d’autres endroits où on retrouve de l’activité
économique comme par exemple :
- Au Nord-Ouest de la commune dans une zone est classé Ue le long de l’autoroute A31, où on y retrouve
notamment la déchèterie et l’entreprise de vente de pièces d'occasion pour poids-lourds, MVI.
- Une zone commerciale dans le tissu bâti qui accueille le SUPER U.
Le présent titre sur la composition du bâti s'attardera ensuite sur plusieurs caractéristiques
spécifiques du bourg :
• Le bâti ancien qui connait une localisation disséminée à Arc-sur-Tille,
• Les extensions du bâti résidentiel pavillonnaire récent, très présent dans la commune,
• L’eau, très présente sur la commune par la Tille, le Gourmerault et la Base Nautique.
• Le réseau routier proche de la commune, qui joue un rôle majeur dans l’évolution démographique et
spatiale de la ville
• La zone artisanale qui a la particularité d’être totalement à l’écart du bourg car elle accueil des
activités potentiellement nuisantes pour l’habitat.
• Les espaces libres au sein du bourg.
• Les écarts de constructions
1) Le bâti ancien
Le bâti ancien se localise principalement dans le « village », c'est-à-dire entre la place du Champ de Foire et la
rue de la Mairie. Cependant, de nombreux corps de fermes sont éparpillés le long des principaux axes
structurant du bourg, à savoir, la Route Nationale, la rue de Dijon, la route de Genlis et la rue de la Mairie.
Les extensions plus récentes du bourg se sont réalisées vers l’ouest et le sud. On remarque que dans le PLU
précédent de 2006, il n’existe pas de zone qui fait mention de secteur urbanisé à caractère ancien. Tout cet
espace est regroupé dans une zone classée Ua sous l’intitulé de « zone urbanisée mixte à prédominance
habitat, secteur plus dense ».
De plus, de nombreuses constructions plus récentes et parfois même neuves viennent s’intercaler entre le
bâti ancien éparpillé dans tout le bourg, ne favorisant pas l’existence de centralité. En effet, plusieurs
endroits du village pourraient revendiquer le statut de « place centrale » comme par exemple, la place du
Champ de Foire, la place devant la Mairie et la place devant les écoles et la salle de sports... Cependant la
place du champ de foire n’est que très peu mise en valeur par ses aménagements. Des travaux sont en cours
sur la place de la Mairie tandis que la place de l’école a fait l’objet de réaménagements très récents.
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Mairie d’Arc-sur-Tille
Le bâti ancien du « village » est surtout composé d’anciennes fermes ou des bâtisses de ville d’une
architecture assez homogène avec une base rectangulaire, sur deux niveaux (trois maximum) avec des
toitures à deux pans, voire parfois à faux 4 pans. Cet espace est plus dense que le reste du village et de ce fait
les constructions s’approchent plus de la voirie et des limites séparatives avec les espaces libres privatifs,
plutôt à l'arrière des parcelles. C’est particulièrement le cas dans la rue de Dijon.
Exemple d'une ancienne ferme réhabilité en habitation
Le seul bâtiment d’intérêt architectural majeur de la Commune est l’Eglise Saint-Martin, de style néoclassique et construite durant le XIXème siècle. Mais elle a souffert malheureusement d’erreurs de
conception en ce qui concerne sa stabilité. Elle aujourd’hui fermée et fait l’objet d’une réflexion concernant
son devenir. La qualité de bâti d’Arc-sur-Tille ne présente pas des caractéristiques particulières de nature à
imposer des contraintes de conservation. Cependant certaines constructions publiques ou privées (comme
les anciens corps de fermes ou la mairie par exemple) constituent le témoin bâti du passé d’Arc-sur-Tille.
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Eglise Saint-Martin
De par sa localisation, le bâti ancien ne constitue pas un noyau au cœur du bourg qui pourrait avoir un rôle
de centralité. Le centre-ville d’Arc-sur-Tille est ainsi peu lisible et semble répartit entre différents points où se
trouvent les différents équipements publics ou commerciaux. On peut noter également que, parmi ces
constructions anciennes, aucunes (ou très peu) ne sont laissées à l’abandon ou en mauvais état. Une bonne
partie des anciens corps de ferme sont rénovés et réhabilités en logements. Le témoignage des élus nous
enseigne que le blocage foncier résultant de la difficulté à voir aboutir durant plusieurs années le précédent
PLU, couplé à l’attractivité accrue de la commune à la construction de la route de l’Arc, ont favorisé la
réutilisation du bâti ancien. Cela confirme le constat d’un marché du logement tendu, dressé dans l’analyse
statistique.
Exemple de bâtiment ancien rénové, Route Nationale
Mais c’est surtout dans le dernier quart du XXème siècle que la commune d’Arc-sur-Tille a connu sa plus
grande extension en logements. L’urbanisation s’est alors étendue entre mais aussi au-delà du bâti ancien
déjà présent.
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2) Les parcs urbains
Privés ou publics, les parcs urbains constituent un patrimoine paysager, écologique voire même historique
par les renseignements qu’ils nous donnent sur le passé.
Les espaces verts publics sont mentionnés en page 74. La base de loisirs et les espaces verts attenants,
parsemés d’une promenade piétonne, constitue elle aussi un vaste espace vert public à proximité immédiate
du bourg.
Le présent paragraphe s’intéresse plus particulièrement aux principaux jardins et parcs urbains privés, qui
sont au nombre de 6.
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La Rigole, partie Nord
Il s’agit d’un parc au bord de la Tille, situé au lieu-dit « la Rigole », dans la partie Nord du parc. La présence
d’un séquioa, de marronniers, d’érables, de résineux, d’arbres fruitiers donne à ce parc bien entretenu un
cachet particulier sur une surface de l’ordre de 60 ares. On notera sur une partie du parc un tapis de
cyclamens. Ce jardin privé n’est pas visible depuis la rue car il est situé derrière un front bâti assez dense.
Vue de l’intérieur du parc
Vue sur la cime des arbres du parc depuis la rue de Genlis
La Rigole, partie Sud
Le parc de la Rigole est essentiellement composé d’un verger et d’un jardin d’agrément, avec quelques
arbres en fond de parcelle aux abords de la Tille mais aussi aux abords de la rue (contre le mur).
D’une surface de 80 ares, ce parc comprend un Tulipier, des résineux (dont Pin sylvestre), des érables, un
Hêtre pourpre, des Robiniers faux-acacias. Bien entretenu, ce parc est en continuité avec le précédent.
Son intérêt patrimonial ne s’apprécie pas à la seule vue de sa composition floristique mais s’apprécie aussi
car il est bordé d’un mur de pierre bien entretenu et à proximité du bâti du Moulin qui présente un intérêt
architectural et historique.
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Vue sur la frange sud du parc et son mur depuis la rue de la Rigole
Vue de l’intérieur du parc
Le Moulin
Il s’agit d’un parc situé de l’autre côté de la rive, par rapport aux deux parcs précédents.
Situé entre la Tille et le bief, il est composé d’un séquoia, de noyers, de tilleuls… sur une surface d’un peu
plus d’un hectare environ. Il présente un aspect plus naturel ou « sauvage » que les autres et ne s’apparente
pas vraiment à un jardin d’agrément attenant à une propriété bâtie comme on le ressent nettement pour les
parcs de la Rigole ou celui de la Clochette.
Vue de l’intérieur du parc
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Vue sur la frange sud du parc depuis la rue du Dos d’Ane
La Clochette
Ce parc est situé en plein bourg au cœur d’un ilot densément bâti. Il présente un caractère intimiste car le
front bâti ne laisse apercevoir que la cime des plus grands arbres et rien d’autre. Il faut pénétrer au sein de
l’ilot pour découvrir ce jardin d’un grand intérêt.
D’une surface de 80 ares environ, il présente un cachet particulier ; bien entretenu et mis en valeur par les
propriétaires, ce parc comprend de nombreuses essences locales et exotiques : Robinier faux-acacia, Tilleul,
Noyer, Marronnier, Hêtre, Erables plane, négundo, sycomore,
Frêne élevé, Buis, Platane, Ginkgo, Févier…
Des sujets remarquables sont présents dans ce parc, notamment des tilleuls et hêtres.
Vue de l’intérieur du parc
Vue sur le parc depuis la rue du Pourcher
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Clos Roussin
Ce parc de 60 ares environ est situé en plein centre bourg et contrairement au précédent, il est très bien
exposé à la vue des habitants puisqu’il est bordé de rues principales du village. Il est attenant à une bâtisse
de style XIXème siècle située en limite Est du parc.
Au-delà de son aspect arboré, son cachet est accru par sa ceinture d’un mur de pierre ou de briques, avec à
l’extrémité arrondi ouest du parc, un portillon marqué par des piliers de pierre de taille.
Les précédentes Municipalités ont su mettre
en valeur ce parc en créant un cheminement
piétonnier végétalisé le long de la façade nord
de celui-ci et en le maintenant inconstructible.
Composé
d’essences
essentiellement
forestières, il présente un aspect entretenu
avec une allée centrale.
Parmi les arbres recensés, dont certains sont
remarquables, on notera : le Robinier faux
acacia, les Erables plane, sycomore, le
Platane, le Tulipier, le Tilleul, le Frêne, le
Marronnier et quelques arbres fruitiers. Le
lierre peut recouvrir le sol par endroits.
Vue sur l’un des portillons d’accès du parc depuis la rue Amiral Roussin
Vue sur la maison de Maître auquel le parc est rattaché depuis la rue de Dijon
Vue de l’intérieur du parc
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Le Château
Il ne s’agit pas véritablement d’un parc mais d’un boisement, composé d’essences locales : Robinier fauxacacia, Erables plane, sycomore et champêtre, Frêne élevé, Noyer, Marronnier, Buis…
Il est souligné d’un petit mur de pierre sèche.
Vue depuis la RD 70
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3) Les extensions récentes et la consommation d’espace
Les premières importantes extensions de l’urbanisation ont d’abord eu lieu à la fin des années 1970, à l’ouest
du bâti ancien. C’est le début d’une urbanisation pavillonnaire de large échelle à Arc-sur-Tille et qui va
transformer totalement la structure urbaine du bourg.
Le premier lotissement pavillonnaire est le quartier de La Motte à l’ouest de l’espace bâti actuel. Mais à cette
même époque, le quartier des Prés Pillot voit également le jour au sud, totalement à l’écart de l’espace bâti
de l’époque, entre la route de Genlis et la rue Jean-Baptiste Legros qui mène à l’actuelle zone artisanale.
Voirie dans le quartier de la Motte
Impasse avec aire de retournement dans le quartier de la Motte
Dans la foulée en 1985, s’amorce alors une grande phase d’aménagement de la commune avec la création du
quartier des Chézeaux, conséquence directe du desserrement urbain de l’agglomération dijonnaise. On y
construit alors de nombreux logements sous forme de lotissements pavillonnaires avec parfois une
organisation particulière. Le lotissement se présente selon le modèle d’une rue principale desservant
plusieurs impasses avec aire de retournement. La forme urbaine est également particulière puisqu’il s’agit
parfois de « lotissements ouverts », c'est-à-dire des pavillons « à l’américaine » qui ne présentent pas de
délimitations physiques privatives (comme une clôture) entre le terrain privé et la voirie communale. Au
cœur de cet espace pavillonnaire, le grand parc de la Roulotte y est aménagé où chaque îlot d’habitation du
lotissement y est relié par un réseau de cheminements piétonniers.
Exemple de « lotissement ouvert » dans le quartier
Voirie dans le quartier dans le quartier des Chézeaux
des Chézeaux
Au cours des années 90, l’extension urbaine se poursuit sur le front ouest du bourg par l’aménagement
progressif des rives du Gourmerault (de 1992 à 1999). Cette extension prend très majoritairement la forme
de logements individuels séparés avec seulement quelques logements collectifs rue Nicolas Jacquemard.
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Lotissement des Rives du Gourmerault
A la fin des années 90 et début des années 2000, les projets d’aménagements de lotissements étaient de
moins grande ampleur que les précédents. Ces aménagements ont lieux plutôt vers le sud du bourg ou
même en plein cœur du bourg, comme le lotissement de La Pommeraie en 1999. Ainsi, durant la dernière
décennie, on assiste à une baisse du nombre de projets de lotissements. La production de logements
s’effectue d’avantage en renouvellement urbain, des dents creuses au sein du bâti ancien se sont comblées
et des parcelles individuelles à construire se sont aménagées. Des constructions se sont intercalées et
s’intercalent encore actuellement entre du bâti plus ancien. Ce qui fait qu’aujourd’hui le bourg d’Arc-sur-Tille
ne présente que peu de dents creuses.
Lotissement de La Pommeraie
de Dijon
Production le logements au cœur du bourg, ici rue
Plus récemment, on constate une reprise des opérations d’ensemble, avec l’aménagement des zones
classées AU1 dans le PLU précédent, à la Meix de la Cras et les zones Mangey Nord et Sud.
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Nouveau Lotissement à la Meix de la Cras
Lotissement Mangey Sud
Lotissement Mangey Nord en construction
Sur l’ensemble des extensions qui ont eu lieux, l’architecture des pavillons reste classique sans style
architectural particulier avec parfois des panneaux solaires ou photovoltaïques sur le toit de quelques
maisons mais qui restent marginales. Selon la période, les trottoirs sont plus ou moins larges et aisément
accessible pour la marche à pied. A noter cependant qu’il a été parfois constaté, dans les quartiers de
lotissements dit « ouverts » (pas de clôtures aux limites des propriétés), une difficulté d’entretien et de
circulation sur ces marges viaires. De plus, la circulation automobile peut s’avérer difficile dans les
nombreuses impasses que comporte le Bourg, avec parfois des aires de retournement peu pratiques ou
encombrées par des véhicules en stationnement. Il existe actuellement des voiries en attentes ou des
emplacements réservés pour des extensions futures, c’est le cas par exemple rue de la Cras ou dans le
lotissement des Tilleuls.
Voirie en attente du lotissement des Tilleuls
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Calcul des extensions urbaines depuis 1999
Nom de l'opération
Année
Les rives du Gourmerault 2
Les rives du Gourmerault 3
La Pommeraie
Le Clos Timbal
Le Clos du Moulin
Le jardin d'Emilie
Le clos des cerisiers
Le clos des Charmilles
Mangey Sud
Mangey Nord
Le domaine de Saphyr
1995
1999
1999
2000
2002
2003
2006
2008
2009
2012
2013
TOTAL
Nombre
de lots
ou logts
26
16
12
7
18
7
19
17
26
42
12
202
surface (m²)
log/hectares
17.000
16.000
10.000
5.000
3.500
5.300
5.200
20.000
16.000
28.000
6.000
132.000
15,3
16,0
12,0
14,0
51,4
13,2
36,5
8,5
16,3
15,0
20,0
15,3
Le précédent PLU de 2006 prévoyait 43.7 ha de zones à urbaniser à court, moyen ou long terme à vocation
d’habitat, c'est-à-dire les zones AU1, AU2, AU3.
Pour l’extension de l’espace bâti, au total depuis la fin des années 70, les lotissements successifs ont fait
augmenter d’environ 41 ha la surface bâtie du bourg d’Arc-sur-Tille.
Depuis 1995, l’espace nouvellement urbanisé à vocation d'habitat cumulé est de 13.2 hectares.
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Consomation d'espace à vocation d'habitat depuis 1995
K
B
C
A
G
E
D
J
Réf
plan
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
Nom de l'opération
Les rives du Gourmerault 2
Les rives du Gourmerault 3
La Pommeraie
Le Clos Timbal
Le Clos du Moulin
Le jardin d'Emilie
Le clos des cerisiers
Le clos des Charmilles
Mangey Sud
Mangey Nord
Le domaine de Saphyr
Année
1995
1999
1999
2000
2002
2003
2006
2008
2009
2012
2013
TOTAL
Nombre
surface (m²) log/hectares
de lots
26
17.000
15,3
16
16.000
16,0
12
10.000
12,0
7
5.000
14,0
18
3.500
51,4
7
5.300
13,2
19
5.200
36,5
17
20.000
8,5
26
16.000
16,3
42
28.000
15,0
12
6.000
20,0
202
132.000
15,3
F
H
I
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
4) La Tille, le Gourmerault et la Base Nautique
La Tille est une rivière longue de 82,7km, affluente à la Saône et prenant sa source sur le plateau de Langres.
Elle traverse plusieurs villes dont la commune d’Arc-sur-Tille. Le Gourmerault lui est une rivière de 12,4 km,
c’est un affluent de la Norge qui à son tour se jettera dans la Tille. Ces deux cours d’eau n’accueillent aucun
trafic fluvial et ne sont pas répertoriés par Voies Navigables de France.
La Tille
Le Gourmerault
Ces deux cours d’eau sont deux éléments structurant majeurs du bourg d’Arc-sur-Tille mais également des
contraintes urbanistiques et des limites à l’urbanisation. Leur passage marque l’entrée dans l’agglomération.
Un espace d’un kilomètre sépare ces deux rivières qui coulent parallèlement, espace dans lequel le bourg
occupe aujourd’hui une large partie (voire la totalité) du terrain disponible.
91
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
Canal de décharge
« La fausse rivière »
Le Gourmerault
La Tille
Elles sont répertoriés dans l’Atlas des zones inondables et un canal appelé « la fausse rivière » a été creusé
au nord du territoire communal, il fait office de canal de décharge en cas de crue de la Tille. D’un point de
vue paysager, ces deux cours d’eau ont leur importance de par leurs haies et arbres riverains qui forment
une réelle coupure paysagère en particulier lors de l’entrée de ville. Les bords de ces cours d’eau ne sont pas
aménagés et ne présentent que très peu de chemins ou aménagements pour permettre la circulation
piétonne ou autres le long des rives. Seule une trame piétonne est aménagée derrière le lotissement des
Rives Gourmerault, une autre est programmée à l'Est des lotissements Mangey le long de la rive de la Tille.
La ripisylve du Gourmerault: frontière paysagère
La base nautique est sous la compétence de la Communauté de Communes de la Plaine des Tille, dont fait
partie Arc Sur Tille. Elle se situe au Nord-Ouest du territoire communal, avant l’entrée Ouest du bourg. Elle
s'organise en trois parties bien distinctes. Au Nord de la RD70 après le passage de l’autoroute A31 se
trouvent plusieurs étangs ouverts à la pêche (site de l'ancienne gravière). Le stade de ski nautique pour les
compétitions a été aménagé à l’Ouest de l’A31. Enfin, au Sud, une base de loisirs a récemment été édifiée
avec un large plan d’eau ouvert à la baignade ainsi que d’autres équipements de loisirs (navigation de
plaisance...).
92
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
Base de loisir sud
L’écran visuel le long de l’A31 à hauteur du stade de ski nautique ainsi que la végétation arbustive des
cheminements piétonniers et des aires de stationnement s’inscrivent tout deux dans l’aménagement
paysager du stade nautique. C’est le cas plus particulièrement des aménagements de la base loisirs au sud
de la RD70 qui sont plus récents, avec par exemples des cheminements piétons aux abords du plan d’eau.
Cependant, la présence également d’un talus autour de la base de loisirs réduit largement de champ visuel
et apparaît comme une barrière physique et paysagère.
Ces bases nautiques apparaissent ainsi comme un espace de transition entre les infrastructures routières très
imposantes (pont, échangeur autoroutier, mais aussi le stationnement de nombreux camions sur la zone Ue
des Sirmonots avec l’entreprise de MVI) et l’entrée de ville d’Arc-sur-Tille. Si le bâtiment de l’entreprise
s’intègre très bien, le stockage des poids lourds en limite du domaine public autoroutier, sans aucune
protection depuis l’A31 est un point noir dans le paysage. Depuis la RD70 toutefois, une haie arbustive vient
limiter la visibilité du parc de camion.
Entreprise MVI entre l'autoroute et la base de loisir
93
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
5) Le réseau routier à Arc-sur-Tille
La commune d’Arc-sur-Tille se trouve sur des axes routiers importants et très fréquentés. C’est
principalement le cas de l’autoroute A31 avec un trafic journalier de 27 400 véhicules/jour en moyenne en
2012 soit 1 141 véhicule/heure dans les 2 sens de circulation confondus et de la RD 70 qui a un trafic
d’environ 20 000 véhicules/jour actuellement. Ce réseau routier est d’autant plus déterminant qu’il n’existe
pas à Arc (ou très marginalement) d’autres alternatives modales à la voiture. En effet, la commune ne se
trouve pas le long d’une ligne ferroviaire et ne dispose donc pas de gare. L’offre de transports en communs
en est réduite au réseau de bus Transco où quand-même 4 lignes desservent le village avec des fréquences
de passage plus ou moins importantes (jusqu’à 8 fois par jour pour la ligne 37).
L'Autoroute A31 avec la sortie d'Arc-sur-Tille
De plus, la voie rapide entre Dijon et l’échangeur A31 nommé « l’Arc » a été récemment mise en service.
Cette amélioration/ce renforcement des infrastructures routières a par conséquent permis une
augmentation du trafic puisqu’à son ouverture en juillet 2004, le trafic journalier est passé de 17 000
véhicules/jour à 20 000. Cela a facilité le desserrement urbain de l’agglomération Dijonnaise, ce qui se
constate au niveau du trafic sur la RD70. Ce facteur comme celui de l’absence de transport en commun
ferroviaire sont à prendre en compte dans les perspectives démographiques et les prévisions de création de
nouveaux logements.
Le passage de l’A31 sur le territoire communal peut impliquer des nuisances sonores et probablement, avec
l’importance du trafic, une source locale de pollution atmosphérique. Néanmoins, grâce à la présence de
l’échangeur de l’autoroute sur la commune, Arc-sur-Tille devient un réel enjeu économique et touristique.
Cela s’est confirmé par la transformation du rôle industriel local des gravières en base nautique d’échelle
nationale.
Ainsi, le réseau routier apparaît comme déterminant dans l’aménagement et le développement passé mais
également futur de la commune.
94
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
6) La Zone Artisanale
La Zone Artisanale d’Arc-sur-Tille se situe en discontinuité du tissu urbain au sud du bourg sur la route de
Bressey-sur-Tille. Elle fait une vingtaine d’hectares et accueille 16 entreprises dans des domaines divers allant
des travaux publics à la vente d’engins agricoles. Elle est aujourd’hui presque entièrement aménagée,
seulement 30 ares sont encore disponibles. En plus de la route de Bressey-sur-Tille, les lots sont répartis le
long de deux rues perpendiculaires.
D’un point de vu paysager, la zone artisanale apparaît isolée dans le paysage rural. Elle est visible depuis la
route de Genlis et depuis le front sud du bourg, en particulier le bâtiment de concessionnaire automobile
« AS Auto Sport » qui s’est implanté le long de la route de Bressey-sur-Tille, un peu avant le panneau
indiquant l’entrée dans la zone artisanale. En revanche, au niveau du panneau d’entrée dans la zone, le fait
que les entreprises ne soient pas directement desservies le long la route de Bressey mais par une petite rue
parallèle et la présence du bois en fond paysager, permet à cette entrée une intégration paysagère efficace.
Vue de l’entrée de la
Z.A sur la route de
Bressey-sur-Tille
Rue des Pommetets
parallèle à la route
de Bressey-sur-Tille
C’est le cas également pour l’entrée sud en venant de Bressey-sur-Tille, où l’aménagement d’une haie
séparant la route de Bressey et la rue des Pommetets, associés à l’architecture des bâtiments (couleur et
pentes des toits) ne donnent pas l’impression d’entrer dans une zone à vocation économique. De plus, vu de
la RD 107 sur la commune de Bressey-sur-Tille, la zone artisanale est complètement occultée par un bois. La
construction de plusieurs maisons d’habitation surprend dans ce secteur, probablement des logements
réalisés au début en lien avec l’activité économique de la zone mais détachés aujourd’hui de cette
destination première.
95
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
7) Les équipements publics
La majorité des équipements publics de la commune se concentrent dans le quartier de la Mairie puisqu’on y
retrouve en plus de la Mairie, les écoles (maternelles et primaires), la garderie, la salle des sports, le relais
petite enfance intercommunal, la salle polyvalente, la bibliothèque municipale et les pompiers.
Les écoles et les salles polyvalentes et de sports sont rassemblées sur une place le long de la rue de la Mairie,
récemment aménagée avec un large parking. En revanche, la mairie et bibliothèque ne bénéficient d’aucuns
aménagements notables à leurs abords.
Nouvelle place
récemment aménagée
regroupant plusieurs
équipements publics
Place de la Mairie (avec le
Monument aux morts en travaux)
Pour les équipements situés au sein du bourg, seuls la Gendarmerie et le bureau poste ne se localisent pas
dans ce « pôle » d’équipements publics vu précédemment, ils se sont implanté eux, dans la rue de Dijon.
96
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
Gendarmerie, rue de Dijon
Le Bureau de Poste
Les équipements communaux de loisirs et sportifs se trouvent à l’entrée ouest de la ville au nord de la RD70.
Ils se composent de 3 terrains de tennis et d’un terrain de football avec des vestiaires. Aucun accès
piétonnier depuis le bourg n’est aménagé et ce complexe sportif se dessert directement sur la RD70 même si
un portique limite largement les entrées en voiture.
La zone d'équipements sportifs à l'entrée Ouest du bourg (Tennis, Football)
A noter enfin que la déchèterie intercommunale s’est implantée dans la petite zone Ue au Nord-Ouest de la
commune à l’écart du bourg, le long de l’A31, juste après l’entreprise EVI. Le paysage à cet endroit étant déjà
fortement impacté par l’autoroute et l’entreprise de vente de pièces de poids-lourds, elle ne perturbe pas
outre mesure le paysage.
97
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
98
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
8) Les espaces libres situés dans la morphologie du bourg
D’une manière générale, le bourg d’Arc-sur-Tille est relativement dense et continu. Depuis quelques années
déjà, le renouvellement urbain est assez remarquable. Il s’effectue encore actuellement au sein du bourg, où
des constructions neuves viennent s’intercaler entre des constructions plus anciennes. C’est le cas par
exemple le long de la RD 70 et à l’intersection entre cette dernière et la rue de Dijon. Le bourg ne présente
que très peu d’espaces laissés libres. En termes de surface en revanche, certains espaces sont relativement
importants et sont en cours d’urbanisation ou le seront très prochainement. C’est le cas du secteur de la
Corvée au Mangey notamment qui constitue un large espace non-bâti entre la route de Genlis et la Tille dont
les parties nord et sud sont en cours d’aménagement.
La zone Nord de la Corvée au Mangey
Tous ces espaces encore non-bâtis sont classés dans le PLU précédent en zones U ou AU. Néanmoins, il reste
encore quelques parcelles « individuelles » non-aménagées le long de la Route Nationale ou le long de la
route de Genlis notamment. Elles sont listées et analysées dans la cartographie ci-après.
Parmi elle, certaines parcelles sont utilisées en potager ou vergers, d’autres sont des parcs arborés ou
boqueteaux protégés par le PLU de 2006 comme des éléments identifiés au titre de l’article R123.11.h du
Code de l’urbanisme.
On recense également des espaces libres aux abords du gymnase, à vocation sportive ou encore une petite
parcelle à vocation commerciale à proximité du SUPER U. Certains fronts de rue ne sont également pas bâtis
car ils sont intégrés à une zone d’urbanisation future ou encore opérationnelle ou bien car inclus dans le
périmètre sanitaire de l’une des exploitations agricoles du bourg. La plupart sont de petites parcelles
susceptibles d’accueillir 1 à 2 constructions. Toutefois le bourg compte également 6 espaces interstitiels de
taille plus importante dont deux qui présentent une superficie de plus de un hectare.
Pour estimer le nombre maximal de logements potentiels en renouvellement, les capacités des petits
espaces « interstitiels » ont été additionnées. Les espaces arborés ou repérés comme parcs à préserver n’ont
pas été comptabilisés. Il conviendrait d’en tenir compte toutefois si lors des futurs choix de zonage leur
protection devait être levée. Puis la superficie des espaces communaux ou supérieurs à un hectare a été
multipliée par la norme de densité minimale fixée par le SCoT (25 logements/hectare).
99
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
Le résultat de ce recensement est le suivant :
Si l’on exclut les espaces libres de plus d’un hectare qui seront traités en tant que zones de développement
potentielles, les capacités de création de logements comptabilisées seraient de l’ordre d’une cinquantaine de
logements (40 + 5 +5).
En effet, le graphe ci-dessus symbolise le fait que toutes ces capacités (les 50 estimés) ne vont pas être
utilisées en raison de divers facteurs : absence d’initiative foncière, marché immobilier morose, problèmes
de succession… Il est donc nécessaire de minorer ce chiffre pour estimer le nombre de logements réalisables
en renouvèlement potentiel d’ici une quinzaine d’années à Arc Sur Tille.
A l’inverse, sur certaines propriétés, le nombre de logements réalisable pourrait être sous-estimé, ce qui est
difficile à apprécier étant donné que le diagnostic de PLU est établi sur constations factuelles et non après
une enquête individuelle auprès de l’habitant (le présent PLU ne vaut pas PLH, c’est-à-dire Programme Local
de l’Habitat).
Ces 2 facteurs aléatoires semblent pouvoir se compenser et il est donc cohérent de partir sur un ordre de
grandeur d’une cinquantaine de logements potentiels en renouvellement
100
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
Terrain non-aménagé le long de la route Nationale et à coté de Super U
Dent creuse Rue de Genlis
Les deux principales dents creuses au sein du bourg sont la zone AU1 du « Vieux Sentier » et la zone derrière
la gendarmerie, le terrain de l’ancienne chapelle. La zone AU1 du « Vieux Sentier » est un terrain enherbé
complètement encerclé par les habitations. Quelques moutons y sont parfois parqués, mais elle semble être
une zone où l’urbanisation à moyen, voir court terme, y est prévue étant donné qu’il y a le long de la rue du
Moulin-Lajus un espace en attente pour l’aménagement de la future desserte de la zone. Enfin, la zone qui se
trouve rue du Champ de Foire derrière la Gendarmerie est un terrain qui n’est plus utilisé actuellement. Il
accueillait la chapelle provisoire. Sur ce terrain, a eu lieu plusieurs projets d’opérations immobilières qui
n’ont pas abouti. Ce terrain est communal et il fait actuellement l’objet d’une réflexion concernant
l’extension de la Gendarmerie et l’accueil d’autres destinations telles que l’habitat éventuellement
commerces et parking.
101
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
La zone AU1 du « Vieux Sentier »
Le terrain de l’ancienne chapelle derrière la gendarmerie
A l'occasion de la révision du document d'urbanisme, les espaces interstitiels sont logiquement des espaces
analysés en priorité pour l'ouverture à l'urbanisation en ce que leur constructibilité ne conduit pas à étirer ou
étaler le village vers l'extérieur mais au contraire à l'étoffer.
102
PLU d’Arc Sur Tille
Diagnostic
9) Les écarts de construction
Les écarts de construction sont tous les bâtiments qui ne s’intègrent pas dans la morphologie du bourg. A
Arc-sur-Tille, se sont pour la plupart des bâtiments à vocation agricole avec éventuellement le logement de
l’agriculteur propriétaire de la ferme. Ces fermes sont au nombre de 7, dispersées sur tout le territoire
communal. Certaines exploitations sont plus proches du bourg que d’autres C’est le cas au sud du bourg où
deux exploitations sont dans ou à proximité des zones AU2 du PLU précédent. Certaines font l’objet, en
raison de leurs activités d’élevages, d’un périmètre sanitaire. Ceci devra être pris en compte lors des
orientations d’aménagement et des choix des futures zones à urbaniser.
Exploitation de séchage d'oignon au sud du bourg
A noter également qu’une maison individuelle s’est installée entièrement à l’écart du bourg, à l’ouest du
territoire communal, le long du chemin de la Crotée. Elle se trouve entre deux terrains agricoles en culture.
Habitation isolée, Chemin de la Crotée
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