Jef Lee Johnson

Jef Lee Johnson
The Zimmerman Shadow
Hope Street 8
Illustration : Stéphane Levallois
Jef Lee Johnson : guitare, voix
Johannes Tona : basse
Charlie Patierno : batterie
Produit par Jean Rochard pour Hope Street - nato – http://www.natomusic.fr
Sortie en avant-première au festival Sons d’hiver le 5 février 2010
Dans les bacs à partir du 8 février 2010
Contact production : Jean Rochard
[email protected]
Contact distribution : L’Autre Distribution
02 47 50 79 79
Contact presse : Christelle Raffaëlli
[email protected]
01 42 09 23 93
Contact tourneur : Asperanto
[email protected]
06 27 34 16 56
THE ZIMMERMAN SHADOW
Robert Zimmerman, alias Bob Dylan, est un personnage multiple, inspiré par de nombreuses voix (Woody
Guthrie, Robert Johnson, Spider John Koerner) en ayant inspiré de nombreux autres. Cet enfant du Minnesota
compte bien sûr, avec John Coltrane et Jimi Hendrix, parmi les « muses » de Jef Lee Johnson. The Zimmerman
Shadow, deuxième album du guitariste de Philadelphie pour la collection Hope Street des disques nato, propose
une unique excursion au pays de Bob Dylan. On pourra y voir un clin d’œil aux fréquentes incursions de Jef Lee
Johnson dans le Minnesota, une continuation de la filiation Jimi Hendrix / Bob Dylan, le prolongement d’une
conversation faisant suite, un soir à Angers, à la diffusion sur Arte de No direction home de Martin Scorcese ; on
y verra aussi et surtout le salut à l’une des grandes inspirations de la musique populaire moderne, source
intarissable de créativité. Comme l’avait fait Hendrix avant lui, Jef Lee Johnson, servi par un trio de choix - le
bassiste éthiopien Yohannes Tona (Mahmoud Ahmed, The Combo) et le batteur de Philadelphie Charlie Patierno
(The Roots, Melody Gardot) – adapte, même si le trait peut se faire coltranien, le répertoire de Dylan avec un
respect scrupuleux tout en le saisissant de façon totalement personnelle et intime, le replongeant à ses propres
sources, celles du blues.
La mise en image, couverture et livret de 56 pages, a été confiée à Stéphane Levallois sur un scénario original de
Jean Simon.
Liste des morceaux
1) I am a lonesome Hobo
5’33
2) Highway 61 revisited
8’17
3) As I went out one morning
11’35
4) Knockin' on heaven's door
1’35
5) Idiot wind
7’56
6) Ballad of a thin man
4’45
7) Blind Willie McTell
5’11
8) One more cup of coffee
4’09
9) Knockin' on heaven's door
2’47
10) From A Buick 6
6’39
11) Not out of the book
0’20
12) Knockin' on heaven's door
3’44
Sélection radio
I’m a lonesome Hobo
Blind Willie McTell
BIOGRAPHIES
Jef Lee Johnson : guitare, chant
Musicien capital, Jef Lee Johnson joue avec une intensité rare les riffs les plus stimulants et les solos les plus
flamboyants. Nourri par ses héros de jeunesse (Eric Dolphy, John Coltrane, Vanilla Fudge, Sergio Mendes ou
Jimi Hendrix), ce vétéran du David Letterman Band accompagne la diva Aretha Franklin et intègre le groupe de
Ronald Shannon Jackson installant ainsi les frontières fragiles d’un voyage sans limites.
Quelques exemples : sa participation à la bande originale du film produit par Spike Lee Drop Squad, le disque de
Billy Joel River Of Dreams, les projets des chanteuses Chaka Khan, Rachelle Ferrell ou Eryka Badu, sa
participation à l'actuel groupe de George Duke, un hommage à Miles Davis en compagnie de Marcus Miller. On
citera aussi Will Lee, Huey Lewis, Leon Russell, David Sanborn, McCoy Tyner, Sister Sledge, Mariah Carey ou
Jane Birkin parmi de nombreux autres sans bien sûr omettre sa précieuse collaboration aux projets de D’Angelo,
The Roots ou Common.
Il rejoint en 2001 le projet Minneapolis de Michel Portal et est le membre fondateur des groupes News from the
Jungle (avec Michael Bland et Sonny Thompson) ainsi que du très récent Ursus Minor (Zugzwang, Nucular –
Hope Street).
Parallèlement à cela, il enregistre Thisness sous son nom en 2005, avec son trio composé de Chico Huff à la
basse et Ted Thomas jr. à la batterie, opus dans lequel nombre de musiciens sont venus prêter main-forte, on y
entend même l’actrice Nathalie Richard sur deux reprises, « Le chien » de Léo Ferré et « Sorry Angel » de Serge
Gainsbourg.
En 2008, il quitte Ursus Minor, joue avec Stanley Clarke, Melody Gardot. Mais c'est surtout le moment pour lui de
se recentrer sur son activité en trio, trio entièrement renouvelé après plusieurs changements. C'est avec le jeune
batteur de Philadelphie Charlie Patierno et le bassiste éthiopien Yohannes Tona qu'il lance cette nouvelle
aventure. Début automne 2009, il enregistre avec ce même trio, à Minneapolis, le très attendu The Zimmerman
Shadow (répertoire du Minnesotan Bob Dylan).
Yohannes Tona : basse
Né à Awassa en Ethiopie, Yohannes Tona a rencontré la musique dès son très jeune âge grâce à sa mère qui
chantait des spiritiuals et son père, un sacré accordéoniste et organiste. À huit ans, il commence l’étude de la
guitare, s’initie à la pratique musicale en écoutant les musiciens d’église. Poursuivant sa scolarité à Addis Abeba
à l’école de musique Yared, le jeune Yohannes rejoint les orchestres locaux comme ceux de Teddy Afro et du
grand Mahmoud Ahmed.
Il se rend à la Berklee School of Music de Boston où un ami l’invite à venir à St Paul Minnesota. Peu enclin au
grand froid, il rebrousse chemin. Mais sa réputation est déjà faite et il reçoit une proposition d’être directeur
musical à la St. Paul’s Ethiopian Evangelical Church qu’il honore. C’est l’occasion de poursuivre ses études et de
fouiner en villes (Minneapolis et St Paul) où il rencontre les batteurs de Prince, Kirk Johnson et Michael Bland
ainsi que le chanteur d’Ipso Facto Wain McFarlane. On le retrouve ensuite avec Sounds of Blackness, Alicia
Wiley, Shá Cage, les Steeles, Darnell Davis & the Remnant ou Stokley Williams. Il devient membre du groupe de
Nachito Herrera et remplace Sonny Thompson dans le célèbre Dr. Mambo's Combo pour les célèbres lundis soir
du Bunker.
Il joue avec Jef Lee Johnson et Michael Bland en première partie de Mahmoud Ahmed lors du festival Minnesota
sur Seine 2008 et devient le bassiste du trio du guitariste en juin 2008 lors des festivals de Chinon et de Paris.
Charlie Patierno : batterie
Né dans la banlieue de New-York, le petit Charlie Patierno est vite encouragé par ses parents musiciens qui, dès
l'âge de quatre ans, l’incitent à prendre des leçons de piano. Attiré par les percussions, il s’initie aussi à la guitare
et à la basse. Le collège est l’époque du boeuf permanent avec toutes sortes d’orchestres de rock et de jam
bands ce qui ne l’empêche pas de jouer du Dixieland avec ses parents, un genre pour lui fondateur.
De toutes ces expériences, c’est la batterie qui l’emporte et c’est ainsi qu’il se retrouve à l’University of the Arts de
Philadelphie. Il développe sa carrière de musicien de façon rigoureuse tout en continuant ses études. Il devient
membre du septet hip hop Subliminal Orphans puis rencontre la chanteuse Melody Gardot.
Charlie Patierno travaille dans un espace qui relie le hip hop au be bop et se passionne pour toutes sources de
musiques que ce soit de la musique traditionnelle ou de l’électronique. Il rencontre The Roots et travaille à la
production de « Get Busy ». Membre du groupe The Blue Method, il continue son accompagnement actif de
Melody Gardot et figure sur ses deux premiers albums. Il rencontre Jef Lee Johnson lors d’une de ces séances.
Le guitariste le remarque et l’invite à rejoindre son propre trio aux côtés de Yohannes Tona. Le trio se produit à
Chinon, puis à Paris avant d’enregistrer The Zimmerman Shadow.
Charlie est également partenaire des formations tUpHAce, Patty Crash, Blair Bodine et Tigersapien.
Stéphane Levallois : dessin
Stéphane Levallois naît un jour de libération, le 25 août 1970 à Paris où il réside toujours. En 1988, il compte le
grand affichiste polonais Roman Cieslewicz parmi ses professeurs à l’École Supérieure d’Art Graphique de
Penninghen. Marqué par Egon Schiele, influence qu'il transformera de façon exemplaire, et premier de sa
promotion, à son tour il enseigne le croquis, signe des affiches de cinéma et entre comme directeur artistique
chez l’éditeur de jeux vidéo Cryo.
Ce dessinateur très vite accompli développe une importante activité de storyboarder pour la publicité et le
cinéma. On le retrouve sur les productions des réalisateurs Marc Caro, Jan Kounen, Louis Leterrier, Peter Weber,
Wong Kar Wai. Curieux de tout, il réalise des designs pour Stark, John Galiano, Hedi Simane et Jean-Baptiste
Mondino.
C'est lors d'une exposition à la galerie Stardom de Claudine Giraud qu'il rencontre les disques nato qui lui
confient alors une série d'illustrations pour la réédition des deux disques de Violeta Ferrer, Poemas de Federico
Garcia Lorca, qui fera l’objet d’une exposition.
Au tournant du siècle, sort aux Humanoïdes Associés sa première bande dessinée Noé. Sa moindre
caractéristique n'est pas d'être muette. Il réalise également un premier court-métrage Carcan (diffusé en salle
sous le titre Zéro Un).
En 2005, Levallois participe au Chronatoscaphe avec 4 pages scénarisées par Jean Annestay où il n'hésite pas
à chahuter son propre style. Puis c'est le temps de Butterfly, son second court-métrage, du travail sur Harry
Potter (8 et 7) comme créateur de personnages et de la publication chez Futuropolis de Le dernier modèle, sa
seconde bande dessinée. Le projet, très intime, est venu de la demande d'une galiériste lui suggérant une
exposition sur le nu, laquelle exposition s'est transformée en histoire partagée.
En 2008, sort La Résistance du sanglier, évocation d'un grand-père inconnu et résistant pendant l'occupation
allemande. Dans la production BD pléthorique actuelle souvent légère, la puissance de cette oeuvre singulière
tranche et s'impose comme l'une des plus remarquables (Futuropolis).
En 2009, il réalise en une cinquantaine d’images le scénario de l'énigmatique Jean Simon pour le disque de Jef
Lee Johnson The Zimmerman Shadow. Le guitariste se montre très touché lorsque le dessinateur apporte les
images lors d'un concert au Duc des Lombards, concert lui-même croqué ! Il réalise ensuite la mise en image du
scénario de How the light gets in, pour l’album de Fantastic Merlins with Kid Dakota.