Mardi 12 juillet 2016

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Mardi 12 juillet 2016
Mardi 12 juillet 2016
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Lotissement Sylvain Fouratier
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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LAMAMRA, BOUCHOUAREB ET BELAÏB BAKHTI MOBILISÉS : Trois
ministres pour le Forum africain des affaires (L’Expression) .................................... 3
Forum Algéro-Africain : La date officielle fixée du 3 au 5 décembre 2016 (Algérie
Eco) ............................................................................................................................. 5
Économies africaines : Les conséquences néfastes du Brexit (El Watan) .................. 6
La résorption de la jachère, un pas vers l’autosuffisance alimentaire pérenne (APS) 7
Hydrocarbures : Hausse de la production (APS) ........................................................ 8
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : L’autosuffisance à 70% est-elle possible ?
(Le Soir d’Algérie) ...................................................................................................... 9
Investissement dans l’industrie automobile : Des concessionnaires affichent leurs
projets (Horizons) ..................................................................................................... 12
Retraites : les dépenses mensuelles de la CNR augmentent à près de 86 milliards DA
(APS)......................................................................................................................... 13
Salon International de l’industrie Oran-2016 : L’innovation à l’affiche (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 15
ELLE SE RENDRA EN CÔTE D'IVOIRE, AU BÉNIN ET AU TOGO : La CACI à
la conquête de l'Afrique (L’Expression) ................................................................... 16
Les investisseurs indus occupants pullulent : Benamor dénonce la mafia du foncier
(Le Courrier d’Algérie) ............................................................................................. 18
Publications scientifiques : L’Algérie parmi les pays les moins performants au
monde (Algérie Eco) ................................................................................................. 20
Lancement de la pré-commercialisation de la 4G dans la wilaya de Tlemcen : pari
réussi pour Ooredoo (Le Courrier d’Algérie) ........................................................... 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
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Contrôle du commerce : 77 locaux fermés en juin à Alger (Algérie Eco)................ 23
Sucre : légère baisse de la facture d'importation sur les 5 premiers mois (APS)...... 24
Coopération ......................................................................................................................................................... 25
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Algérie - Autriche : Optimiser le potentiel à l’exportation (El Moudjahid) ............. 25
Frédéric Allemand. Chercheur et enseignant à Sciences Po, à l’ENA et à HEC :
«Après le retrait britannique de l’UE, son partenariat avec l’Algérie devrait être
révisé» (El Watan) .................................................................................................... 26
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
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Le directeur adjoint du FMI pour le Moyen-Orient en visite en Algérie (APS) ....... 28
Selon des statistiques de l'ONS : Plus d'un demi-million d'Algériens âgés de 80 ans
et plus (Le quotidien d’Oran) .................................................................................... 29
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A la une
LAMAMRA, BOUCHOUAREB ET BELAÏB BAKHTI MOBILISÉS : Trois
ministres pour le Forum africain des affaires (L’Expression)
Il s'agit d'un forum «d'hommes et de femmes d'affaires des secteurs public
et privé qui vont avoir des discussions opérationnelles.»
Prévu en septembre prochain, le Forum africain des affaires se tiendra du 3
au 5 décembre prochain a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra, lors d'une conférence de presse tenue conjointement
avec le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le
ministre du Commerce, Belaïb Bakhti et le président du FCE, Ali Haddad. Ce
rendez-vous entre dans le cadre du nouveau modèle de croissance
économique du gouvernement. Il s'agit d'un forum «d'hommes et de
femmes d'affaires des secteurs publics et privés qui vont avoir des
discussions opérationnelles tendant à la conclusion de contrats d'affaires et
de relations d'investissement durables en matière de commerce et de
coproduction. Naturellement ceci constitue l'une des recommandations que
le comité d'organisation fera. Il y aura probablement de invitations ciblées
de quelques chefs d'Etat et de gouvernement réputés promoteurs du
commerce et de l'investissement interafricains en vue d'apporter leur
influence au succès de ce forum», a précisé M. Lamamra. «L'Algérie a
octroyé plus de 55 000 visas à des travailleurs et visiteurs chinois en 2015»
a-t-il indiqué en réponse à une question d'un journaliste chinois. «L'année
dernière, il y a eu plus de 55 000 visas qui ont été délivrés à des travailleurs
et des visiteurs chinois de manière générale», a-t-il déclaré.
M.Lamamra a ajouté que «si on visait spécifiquement le secteur du
tourisme, une réflexion est lancée par le ministère en charge de ce secteur
(...) pour voir dans quelle mesure nous pouvons être amenés à prendre de
nouvelles dispositions en matière d'octroi de visas». Il a soutenu que
l'Algérie avait «la volonté de moderniser, comme c'est le cas du Code de
l'investissement, le cadre législatif et réglementaire en vigueur pour faire
en sorte que l'économie algérienne se modernise, s'adapte aux nouvelles
mutations et gagne en compétitivité». Il a ajouté que les ambassadeurs et
les consuls algériens avaient la possibilité, en vertu du cadre législatif et
réglementaire en vigueur, d'octroyer des visas avec deux ans de validité et
entrées multiples, précisant que cela ne devrait pas constituer un handicap
pour les hommes d'affaires souhaitant investir en Algérie. Il a fait savoir
que l'Algérie était disposée à engager des négociations avec ses partenaires
étrangers pour la suppression pure et simple des visas pour les passeports
diplomatiques de service ou pour l'ensemble des documents de voyage, de
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passeport. Interrogé sur les entraves à l'exportation dénoncées par les
opérateurs économique, le ministre de l' Industrie a souligné que «l' Algérie
a été, depuis l'indépendance, organisée en termes d'infrastructures, de
logistique et en matière de législation que pour des importations».
«Aujourd'hui, il est difficile pour nous tel qu'on est organisés, structurés
d'exceller dans l'acte d'exporter», a-t-il reconnu. «La tâche n'est pas aisée
ni évidente, mais beaucoup d'efforts ont été faits depuis», a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, il cite l'exemple du «comité installé par le Premier
ministre au sein du département de l'Industrie pour la mise en oeuvre d'un
certains nombre de recommandations du pacte économique et social de
croissance dont ses aspects sont pris en charge par les opérateurs euxmêmes à travers toutes les organisations, principalement celles du FCE et
l'Ugta, où des propositions sont discutées et des mesures sont prises par le
gouvernement». «Des mesures de facilitations des exportations sont
projetées dans le cadre de la loi de finances 2017 pour avoir un
environnement et un cadre réellement attractif», a-t-il indiqué. Sur le volet
investissement, il soutient que «le fait que l'Algérie n'est pas allée vers
l'investissement à l'international auparavant, n'a rien à voir avec l'embellie
financière de la dernière décennie, mais il est lié à l'absence de décision et
de volonté d'y aller». «Dans le cadre d'investissements des entreprises
algériennes à l'étranger, comme la Sonelgaz qui pourra éventuellement
produire de l'électricité en Afrique, l'endettement économique est souhaité
d'autant plus que nous disposons des capacités d'endettement
concessionnel avec la Chine où on a des niveaux d'intérêts très bas sur des
périodes très longues», a-t-il plaidé. «Des réalités économiques imposent
de recourir à ces endettements économiques, comme mode de financement
à l'exemple du doublement de la ligne minière de Tébessa-Annaba qui
permettra de passer de la capacité de production de 2 millions à 10 millions
de tonnes de phosphate ainsi que dans le cas où les études de faisabilité de
l'exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet confirme la possibilité
d'aller vers cet investissement, les 950 km de chemin de fer dans la région
de Tindouf seront réalisés car les résultats de cet investissement
compenseront cet endettement économique», dira-t-il. «Certains
exportateurs ne rapatrient pas le fruit de leurs exportations», a-t-il accusé
pour dire que quelques importateurs ne jouent pas le jeu et l'entrave ne
relève pas du fait de l' Etat. «Outre les couloirs verts qui sont en train d'être
ouverts, l'Etat à travers le département des finances et de l'industrie
réfléchit sur l'appui à donner aux opérateurs pour donner aux exportation
une vision économique et non financière», a-t-il promis. Le président du
FCE a indiqué de sa part qu' «environ 2 000 hommes et femmes d'affaires
seront mobilisés lors de ce Forum». Pour le chef du FCE, «les produits
algériens sont compétitifs et nous comptons sur l'aide des pouvoirs publics
pour investir le marché africain, dont les coûts de production et la maind'oeuvre sont des plus bas au monde». «Même si l'entreprise algérienne a
fait un saut qualitatif en matière de qualité et de réduction des délais de
réalisation, elle bute sur les conditions difficiles du marché, de ce fait sans
le soutien de l'Etat, l'entreprise algérienne sera incapable de conquérir le
marché africain à l'image des pays voisins», a-t-il conclu. La production de
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l'électricité, le transport aérien, les médicaments, l'agriculture, le
cosmétique et les services sont des secteurs sur lesquels on compte pour
envahir le marché africain.»
Forum Algéro-Africain : La date officielle fixée du 3 au 5 décembre
2016 (Algérie Eco)
Le Forum Africain d’investissements et d’Affaires qui a été prévu
initialement du 19 au 21 novembre puis reporté sine-die, sa date vient
d’être officiellement arrêtée du 3 au 5 décembre prochain et se déroulera
au Centre International de Conférences (CIC), Staoueli à Alger. Le rendezvous économique placé sous le parrainage de la présidence a été au centre
d’une réunion aujourd’hui présidé par le ministre Ramtane Lamamra et qui
a regroupé en outre les représentants des ministères de l’industrie, du
commerce ainsi que le président du FCE Ali Haddad. Placé sous l’autorité du
ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale,
l’organisation du Forum est assurée par le Comité d’Organisation
intersectoriel représenté par les parties susmentionnées. La réunion
d’aujourd’hui a pour but de valider la note conceptuelle (dont nous avons
obtenu une copie en exclusivité), arrêter le programme et identifier les
moyens à mobiliser pour réussir l'évènement qu’on veut à la hauteur des
défis économiques qui doivent être relevés par les pays de l’Afrique. Dans
la note conceptuelle, les organisateurs estiment que « la grande
manifestation économique continentale à Alger dont l’objectif est de réunir
ensemble les gouvernements et les entreprises, les secteurs public et privé,
les producteurs et les consommateurs, les concepteurs et les réalisateurs
autour de la problématique centrale qui est le développement du potentiel
économique africain, et de contribuer ainsi à la mise en œuvre des décisions
et du plan d’action de l’Union africaine pour l’intensification du commerce
intra-africain et sa stimulation ».En poursuivant que « le Rendez-vous
d’Alger se veut une expression du « travailler ensemble pour réussir
ensemble », pour une nouvelle avancée du compter-sur-soi collectif en vue
de solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. Et c’est aussi une
opportunité pour tous les entrepreneurs, hommes d’affaires et opérateurs
africains qui souhaiteraient être partie prenante de la revitalisation de
l’économie africaine et en définitive de la renaissance de notre continent ».
L’Algérie plaide pour une économie solidaire et affranchie
Dans la note conceptuelle, les organisateurs mettent en avant
l’histoire commune des africains, leurs souffrances et leurs combats pour
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la libération mais aujourd’hui, pour s’affranchir totalement des interférences
et de leur dépendance économique, ils ont besoin de « s’ériger en force
économique apte à contribuer de façon décisive à l’émergence du Continent,
les entreprises africaines ont d’abord et avant tout besoin de se déployer
sur l’immense marché africain. Or, pour l’heure, les échanges intra-africains
ne représentent que 10% du total des échanges du Continent avec le reste
du monde alors que le commerce intra régional représente 70% en Europe,
50% en Asie, 22 % en Amérique Latine ». Et d’ajouter « compte tenu du
fait que le continent offre certains des rendements les plus élevés sur les
investissements, les possibilités d'attirer des investissements, les
économies africaines ont le potentiel pour faire partie des chaînes de valeur
internationales dans le cadre des partenariats gagnant-gagnant ».
Économies africaines : Les conséquences néfastes du Brexit (El
Watan)
Les conséquences à court terme du Brexit pour les économies africaines
seront principalement perceptibles par la volatilité des marchés, révèle une
étude publiée récemment par le cabinet sud-africain Control Risk.
Toutefois, souligne ce cabinet, les effets à long terme du Brexit sur l’Afrique
seront spéculatives et dépendront principalement de l’attitude du futur
gouvernement britannique vis-à-vis de l’Europe. L’étude relève aussi que
les conséquences à long terme — à la fois économiques et géopolitiques —
dépendront des conditions de sortie du Royaume-Uni de l’UE. Le commerce,
l’aide et la politique extérieure du Royaume-Uni pourraient être remodelés.
Le cabinet d’études souligne que «les impacts à long terme suivront la
baisse relative de l’influence des puissances européennes en Afrique. Le
Royaume-Uni conserve encore des liens culturels et commerciaux à travers
le Commonwealth, mais en dehors du bloc de l’UE, il sera probablement
plus tributaire de ses propres canaux diplomatiques que de passer par les
délégations de l’UE, notamment dans les pays où le Royaume-Uni a moins
de liens historiques, tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Angola et de
nombreux pays francophones ou lusophones.»
Et de préciser : «L’influence du Département du développement
international du Royaume-Uni (DFID) sur les programmes de
développement africains est susceptible de changer. Le DFID a eu une
influence au cours des 15 ou 20 dernières années en établissant un
programme progressif d’aide au développement de l’UE, notamment par le
biais d’un engagement qui consacre 0,7% de son PNB à l’aide au
développement des pays africains. Le fait que le Royaume-Uni soit l’un des
rares pays dans le monde à atteindre cet objectif inscrit dans sa législation,
renseigne sur le rôle qu’il a joué, à ce jour, dans le développement de
beaucoup de pays africains.»
Pour de nombreux observateurs, la sortie du Royaume-Uni de l’Europe
devrait l’amener à se consacrer davantage à ses problèmes domestiques,
avec moins d’attention pour les droits humains, le maintien de la paix, la
protection de l’environnement et les problèmes liés au développement de
Afrique par exemple. Ces 20 dernières années, le Royaume-Uni via l’Union
6
européenne a consacré en moyenne 0,7% de son PIB à l’aide au
développement dans le monde. Pour sa part, le département de la
recherche macroéconomique sur l’Afrique au sein de la banque Standard
Chartered affirme que «l’impact immédiat du Brexit concerne la volatilité
des marchés financiers qui affectera négativement les places africaines
aussi». Les conditions de financement sur les marchés internationaux,
«déjà difficiles, le deviendraient encore davantage», conclut la banque.
La résorption de la jachère, un pas vers l’autosuffisance
alimentaire pérenne (APS)
La résorption des terres en jachère ou abandonnées constitue un pas
essentiel devant permettre une autosuffisance alimentaire pérenne, a
affirmé lundi à Constantine le ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum.
Intervenant au cours d’une rencontre avec des céréaliculteurs et des cadres
de son secteur, le ministre qui s’est attardé sur l’urgence de résorber les
terres en jachère ou abandonnées pour atteindre l’autosuffisance
alimentaire, a indiqué que désormais son département s’occupera
"fermement" de cette question, considérée comme essentielle dans le
processus de développement économique national.
"La transformation des terres en jachère en culture pérennes est en mesure
d’améliorer considérablement la production agricole et, par ricochet, réduire
drastiquement la facture des importations alimentaires", a-t-il soutenu,
appelant à une mobilisation générale pour mettre fin à l’importation des
produits alimentaires dont le coût ne cesse d’augmenter d’année en année.
Sur une superficie de six (6) millions d’hectares de terres cultivables, trois
(3) millions d’hectares de propriétés agricoles sont cultivés à l’échelle
nationale, alors qu’à Constantine, sur une surface 70.000ha destinée à la
céréaliculture, 35% sont laissés en jachère, a-t-on précisé auprès des
responsables concernés.
Qualifiant ce dossier de "sensible", M. Chelghoum a indiqué que les textes
de lois protégeant les terres agricoles et interdisant leurs exploitation à
d’autres fins, même par leurs propriétaires privés, "doivent être appliqués
à la lettre" pour rentabiliser davantage ce secteur considéré comme
"stratégique" dans la nouvelle politique nationale de diversification
économique.
7
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que des instructions fermes ont été
données aux directeurs des services agricoles des 48 wilayas pour "suivre
ce dossier de près et veiller à l’application de la loi en ce sens".
Affirmant que son département accorde une attention extrêmement
importante au dossier de résorption des terres en jachère et abandonnées,
M. Chelghoum a ajouté qu’il était "préférable de résorber un hectare de
jachère dans les régions à grandes potentialités agricoles que de mettre en
valeur 10 hectares dans les régions à potentialités réduites".
Dans ce contexte, le ministre a indiqué qu’il était "inconcevable" de parler
de la mise en valeur de terres agricoles dans les régions du sud et des Hauts
plateaux, alors que des terres à grandes potentialités agricoles sont
abandonnées dans le nord du pays.
Revenant sur les efforts déployés par l’Etat visant la consolidation de ce
secteur créateur de richesse, le ministre a indiqué que "personne n’a le droit
de jouer du devenir de la sécurité alimentaire du pays", notamment dans
une conjoncture caractérisée par des "difficultés économiques".
Sur un autre registre, le ministre a instruit à l’effet d’intensifier et de
renforcer l’irrigation des terres agricoles pour consolider davantage les
efforts en cours d’amélioration de la productivité nationale.
Le ministre qui a dénombré les multiples mesures mises en £uvre par l’Etat
en matière de modernisation et d’adaptation des méthodes d’irrigation, a
appelé les instituts spécialisés à "agir techniquement pour trouver les
solutions adéquates aux aléas climatiques qui ne sont pas, a-t-il dit, "propre
à l’Algérie".
2000 hectares décimés par les feux de récoltes
Qualifiant la wilaya de Constantine de "pôle stratégique" en matière de
développement agricole, notamment dans le domaine de la céréaliculture,
le ministre a indiqué que la production céréalière au titre de l’actuelle saison
agricole demeure "satisfaisante en dépit des conditions climatiques
instables".
Le secteur de l’agriculture enregistre une croissance régulière de près de
5%, avec une valeur de production assez importante et une contribution au
PIB, a rappelé le ministre, précisant que ces avancées n’étaient pas "le fait
du hasard, mais le fruit d’une politique initiée et dirigée par le président de
la République, Abdelaziz Bouteflika".
S’agissant du bilan des feux de forêts enregistrés jusque-là à l’échelle
nationale, le ministre qui a insisté sur l’importance des travaux sylvicole et
de sensibilisation, a indiqué que 2.000 hectares ont été incendiés dont près
de 1.300 ha de broussailles.
Au cours de sa visite dans la wilaya, le ministre s’est rendu à la
coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) d’El Khroub où il a
assisté à une présentation du dispositif en place pour la campagne moissonbattage, avant de visiter un point de collecte de céréales à Ain Abid et
l’entreprise ETRAG de montage de matériel agricole et tracteur et la forêt
récréative d’El M’ridj.
Hydrocarbures : Hausse de la production (APS)
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La production du secteur des hydrocarbures a affiché une hausse de 3,3%
au premier trimestre 2016 par rapport au même trimestre 2015, a appris
l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Cette progression
intervient après des baisses consécutives enregistrées en 2015 : -7,1% au
1er trimestre (par rapport au 1er trimestre 2014), -2% au 2e trimestre (par
rapport au 2e trimestre 2014), -1,4% au 3e trimestre et -1,8% au 4e
trimestre. La production des hydrocarbures à reculé de 3,1% sur l’année
2015
par
rapport
à
l’année
2014.
Il est, cependant, constaté que l’évolution remarquable de la production du
secteur des hydrocarbures sur les trois premiers mois de 2016 a été
notamment tirée par l’activité de liquéfaction de gaz naturel qui a enregistré
une croissance de 21,5% comparativement au 1er trimestre 2015. Sur
l’année 2015, cette activité a décéléré de 4,5% : -17,7% au 1er trimestre
2015 (par rapport au 1er trimestre 2014), +10,2% au 2e trimestre (par
rapport au 2e trimestre 2014), -4,3% au 3e trimestre et -5,9% au 4e
trimestre 2015. Pour l’activité de raffinage de pétrole brut, elle a augmenté
de 5% au premier trimestre 2016. Sur l’année 2015, cette activité a baissé
de 2,4% : -8,9% au 1er trimestre 2015 (par rapport au 1er trimestre 2014),
-6,1% au 2e trimestre (par rapport au 2e trimestre 2014), +1,5% au 3e
trimestre et +3,9% au 4e trimestre 2015. Mais à la différence des activités
de liquéfaction de gaz naturel et de raffinage de pétrole brut, celle de la
production de pétrole brut et de gaz naturel a connu, par contre, une baisse
de
0,5%
au
1er
trimestre
2016.
Mais cette baisse est de moindre ampleur par rapport aux trimestres
précédents : -4,3% au 1er trimestre 2015 (par rapport au 1er trimestre
2014), -3,7% au 2e trimestre 2015 (par rapport au 2e trimestre 2014), 1,5% au 3e trimestre 2015 et -2,1% au 4e trimestre 2015. Sur l’année
2015, la production de pétrole brut et de gaz naturel a reculé de 2,9% par
rapport à 2014.
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : L’autosuffisance à 70% est-elle
possible ? (Le Soir d’Algérie)
L’Algérie a engagé depuis 2009 une politique de réduction de sa facture
d’importation de médicaments. La première mesure était d’interdire
l’importation des médicaments fabriqués localement et inciter à
l’investissement local. Quant à l’objectif, c’est d’atteindre une couverture de
70% de nos besoins par la production locale. Sommes-nous sur la bonne
9
voie
pour
gagner
ce
pari
?
Le ministère de la Santé s’est fixé l’objectif des 70% sur trois aspects. Il
s’agit d’atteindre une autosuffisance de 70% de nos besoins en
médicaments en termes de valeur, de volume et de nomenclature. Le
premier objectif, étant en termes de valeur, est en voie d’être atteint, se
félicite-t-on au ministère de la Santé. Le département de Abdelmalek
Boudiaf estime d’ailleurs atteindre cet objectif d’ici 2017. En termes de
volume, par exemple sur 100 médicaments consommés, 70 sont fabriqués
localement,
ce
n’est
pas
encore
gagné.
Pour atteindre ces objectifs, le ministère de la Santé a engagé une politique
pour la promotion de la production locale. Ainsi, il prévoit le démarrage de
nouvelles unités de production au cours de cette année en plus d’une
centaine
déjà
existantes.
100 unités sont en cours de réalisation avec une capacité totale supérieure
à la capacité actuelle. «En valeur donc, l'objectif d'atteindre la couverture
de 70% de notre marché par la production locale sera atteint d’ici 1 à 2
années et au rythme actuel de croissance», estime-t-on au ministère de la
Santé.
«Le ministère de la Santé œuvre à diversifier le portefeuille des laboratoires
et à promouvoir l'investissement étranger et le partenariat à l'effet d'élargir
la gamme des médicaments essentiels produits localement (anti-cancéreux,
anti-diabétiques entre autres). L’objectif est d’augmenter non seulement
la couverture des besoins locaux mais aussi pour exporter, comme c'est
déjà le cas avec de nombreux laboratoires algériens mais aussi des
laboratoires étrangers comme Sanofi (plus grande usine d'Afrique à Sidi
Abdallah) et Novo Nordisk (anti-diabétiques oraux à Oued Aïssi) dont une
partie de la production sera destinée à l'exportation une fois le marché local
satisfait», a indiqué Slim Belkessam, directeur de la communication au
ministère de la Santé. D’ailleurs, Boudiaf incite les investisseurs, une fois le
marché local couvert, à se lancer dans l’exportation. Son objectif : faire de
l’Algérie un pôle pharmaceutique pour couvrir toute la région.
D’ailleurs, concernant les laboratoires qui continuent de faire dans le
conditionnement et l’emballage, le ministre de la Santé leur a accordé un
échéancier pour se conformer à la loi et se lancer dans l’investissement
local. Actuellement, la production locale du médicament a atteint 45% en
valeur et 51% en volume contre environ 23% en 2009.
Maîtrise dans la facture d’importation de médicaments
Le ministère de la Santé préfère parler d’une maîtrise de la facture
d’importation de médicaments et non pas d’une baisse de la facture.
Puisque l’Algérie, qui dépense actuellement 80 dollars en médicaments par
habitant, encore loin de plusieurs pays qui ont atteint des dépenses allant
jusqu’à 500 dollars par habitant, prévoit une augmentation continue des
besoins
médicamenteux.
Actuellement, le marché pharmaceutique local tourne autour de 2,5
milliards d’euros. Selon Slim Belkessam, l’Algérie enregistre donc une
stagnation dans la valeur des importations et une augmentation dans la
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production
locale.
Il y a des produits que l’Algérie ne peut pas fabriquer dans un
proche
avenir
Selon des producteurs, il y a des nouveaux produits, en particulier ceux
issus de la biotechnologie, que l’Algérie ne peut pas produire dans un proche
avenir. D’ailleurs, selon certains, atteindre 70% de nos besoins en valeur
relève de «l’impossible» en raison du coût des produits biotechnologiques.
Ces produits coûtent, en effet, très cher et nécessitent une technologie de
pointe et un savoir-faire dont l’Algérie ne dispose pas encore. Selon le
ministère de la Santé, certains laboratoires sont en train de tenter des
expériences dans ce domaine, notamment concernant l’hépatite.
Médicaments
bio-similaires,
la
solution
Le médicament issu de la biotechnologie coûte cher. Cependant, le
médicament biosimilaire est accessible. Selon des prévisions, ce type de
médicament va permettre de réduire la facture d’importation de 30 à 40%.
Plusieurs laboratoires se sont déjà lancés dans cette production pour offrir
aux
patients
des
médicaments
innovants,
à
moindre
coût.
Les laboratoires pharmaceutiques à court de stock de sécurité
Les laboratoires pharmaceutiques étaient dans l’obligation d’utiliser la
totalité de leur stock en médicaments en 2015 pour couvrir la période qui a
enregistré un retard dans la signature des programmes d’importation. Une
fois les programmes signés, les pharmaciens et les grossistes ont pu
s’approvisionner.
L’importateur, lui, se retrouve à court de stock, nous assure-t- on. «Aucun
laboratoire sur l’ensemble du territoire national ne peut prétendre disposer
de stock de sécurité pour faire face à une éventuelle crise», affirment des
laboratoires.
Ces derniers sont tenus, en effet, de disposer d’un stock de sécurité de trois
mois. Les programmes d’importation sont signés entre les mois de
septembre
et
novembre.
Pour les commandes de 2014 pour l’année 2015, ces programmes ont été
signés en avril 2015 en raison des négociations lancées par le ministre de
la Santé sur la baisse des prix des médicaments. Une période durant
laquelle
les
laboratoires
ont
eu
recours
au
déstockage.
Plaidoyer
pour
l’initiation
d’un
plan
de
développement
pharmaceutique
Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens
(CNOP), plaide pour la mise en place d’un véritable plan de développement
pharmaceutique
et
la
régulation
du
marché.
Une régulation qui sera possible, dit-il, avec la mise en place de l’Agence
nationale de médicament et l’application de la nouvelle loi sanitaire.
Le
problème
de
pénurie
derrière
nous
?
Le problème de pénurie de médicaments, jusque-là récurrent, ne s’est pas
11
posé cette année. Selon Messaoud Belambri, président du Snapo (Syndicat
national des pharmacies d’officine), le marché enregistre moins de
perturbations. «Nous avons gagné en stabilité», estime M. Belambri qui
reconnaît que le marché est en train de se développer.
Quelques
chiffres
officiels
sur
le
marché
Selon les chiffres du ministère de la Santé, le marché du médicament
compte 1 075 DCI (dénomination commune internationale de médicament)
enregistrée
dont
75%
générique
et
25%
princeps.
Toujours sur la base des enregistrements, l’Algérie compte 36% de
médicaments fabriqués localement, 10% conditionnés, 54% de ses besoins
sont
importés
à
l’état
final.
Elle compte aussi 132 unités en activité dans la production pharmaceutique
tout
segment
confondu
dont
75
sont
des
médicaments.
Elle compte 230 projets en cours de réalisation dont 169 concernent les
médicaments et dont 101 datent de moins de trois ans, lancés en 2013. La
liste des médicamentes interdits à l’importation a atteint 357 médicaments.
Investissement dans l’industrie automobile : Des concessionnaires
affichent leurs projets (Horizons)
Sur les 40 concessionnaires automobiles agréés, seuls sept ont déposé leur
dossier portant sur des projets d’investissement liés à l’industrie
automobile, selon une source du ministère de l’Industrie et des Mines.
Il s’agit de Sovac, Peugeot, Tahkout, Iveco, Toyota. Pour Ford et Nissan, la
même source a indiqué que leur dossier est en cours d’étude au niveau de
la commission des investissements relevant de la direction de l’industrie et
des mines. Pour les autres, le compte à rebours a commencé. Ils disposent
de six mois pour présenter un projet d’investissement. Faute de quoi, ils
risquent de voir leur agrément annulé. Pour rappel, le ministre de l’Industrie
et des Mines, Abdesselam Bouchouareb les a mis en garde via une circulaire
datée
du
29
juin
dernier.
Le ministre a rappelé les dispositifs introduits dans le cadre de la loi de
finances pour 2014 laquelle, en vertu de l’article 52 alinéa 3, fait obligation
aux concessionnaires automobiles, d’installer une activité industrielle et/ou
semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur
de l’industrie automobile, dans un délai maximum de trois ans. A défaut,
ces concessionnaires se verront retirer leur agrément. Le ministre a rappelé
que la date butoir est fixée au 1er janvier 2017.
Déjà
dans
le
bain
Certains concessionnaires ont déjà pris les devants. Pour Toyota Motors
12
Algérie, son directeur général Noureddine Hassaïm a indiqué qu’il « s’inscrit
pleinement dans cette démarche » d’autant que « des projets
d’investissements devront connaître leur lancement d’ici la fin de l’année en
cours ». Et d’ajouter : « nous procéderons à la fabrication de camions et de
pièces de rechange. Des projets qui sont en préparation mais nous serons
prêts à la fin de l’année. » Il précisera que les usines de fabrication seront
installées au Centre du pays, à Alger. A rappeler qu’une délégation
japonaise de Hino Motors Ltd a séjourné en Algérie pour examiner la
possibilité de lancer avant la fin de 2016, une ligne de montage SKD (Semi
Knocked
Down).
Un accord de principe a été signé afin de lancer une chaîne de production
d’une capacité de 2.000 camions/an. Toyota Algérie a annoncé également
un second projet qui consiste en l’installation d’une usine de fabrication de
plaquettes de freins et de mâchoires de freins. Pour Sovac Algérie, la
machine est déjà mise en branle. « Nous avons déjà engagé un projet de
production. Des négociations se tiennent depuis mars entre le groupe
Volkswagen et le ministère de l’Industrie et des Mines lequel a validé le
projet », a mentionné la chargée de communication de Sovac Algérie SPA,
Rosa
Mansouri.
Sovac compte réaliser, pour un montant de 170 millions d’euros, une usine
d’une capacité de 10.000 unités dès le lancement de la production en 2017
pour arriver à 100.000 unités à l’horizon 2022. Si le lieu d’implantation est
déjà retenu, (wilaya de Relizane), les modèles ne sont pas encore définis.
« Les négociations sont en cours pour définir les quatre modèles qui vont
être lancés dès la première année de production », a-t-elle indiqué. Peugeot
a mis en place un projet de construction de véhicules particuliers à Oran,
note un responsable. Tahkout avec ses trois projets se lancera dans la
fabrication de véhicules iraniens dans la zone industrielle d’Aïn Azel, à Sétif.
Pour un investissement de 300 millions d’euros, portant sur le montage de
la voiture Saipa, le projet sera constitué de 5 unités de montage et de
fabrication de pièces de rechange et d’accessoires. La sortie de la première
voiture des ateliers est prévue pour le début de l’année 2017. L’usine de
véhicules utilitaires de marque Iveco installée à Bouira sera opérationnelle
avant la fin de l’année, selon son manager Sofiane Benomrane.
« Les travaux vont être entamés d’ici deux mois et l’unité de production
sera prête avant la fin de l’année », a-t-il indiqué. Le groupe Hasnaoui
investit dans la sous-traitance. Représentant de Nissan Algérie, ce groupe
se présente avec trois projets qu’il compte lancer au courant de cette année.
Il s’agit de la réalisation d’une joint-venture entre GH Finance (Groupe
Hasnaoui Holding Financier) et une firme turque au cours du premier
semestre de 2016, dans la production de composants automobiles. Il
activera aussi dans la production textile et plastique, la réalisation d’une
unité de rénovation d’organes (moteurs, boîtes à vitesses, transmissions,
ponts…)
à
Oued
Smar.
Retraites : les dépenses mensuelles de la CNR augmentent à près
de 86 milliards DA (APS)
13
Les dépenses mensuelles de la Caisse nationale de retraites (CNR) en
matière de pensions et allocations de retraites ont atteint près de 86
milliards DA en 2016, en hausse de près de 18% par rapport à la moyenne
mensuelle de 2015, a appris l’APS auprès de la caisse qui prévoit des
dépenses de 1.000 milliards DA pour toute l’année en cours.
"La dépense mensuelle de la CNR est passée de 73 milliards de dinars en
janvier 2015 à près de 85,7 milliards de dinars en mai 2016, en matière de
pensions et allocations de retraites", a indiqué la même source, qui révèle
que la caisse gère plus de 2,8 millions de dossiers de retraites.
Au total 2.880.180 dossiers de pensions et allocations de retraites, sont
gérés par la CNR, dont 2.016.817 retraites normales (âge 60 ans), 594.247
retraites proportionnelles, 261.717 retraites sans conditions d'âge, 507
retraites anticipées et 6.892 retraites servies à l'étranger.
Pensions et allocations de retraites
- La dépense mensuelle de la CNR passe de 73 milliards de dinars en janvier
2015 à près de 85,7 milliards de dinars en mai 2016.
- La dépense annuelle de la CNR passe de 797 milliards DA en 2014 à 507
milliards DA uniquement pour le 1er semestre (janvier-juin) de 2016.
Augmentation du nombre de bénéficiaires
- La CNR enregistre 130.000 nouveaux dossiers en 2014, 180.000 en 2015,
et 100.000 nouveaux dossiers durant le 1er semestre (janvier-juin) 2016
La caisse a enregistré 130.000 nouveaux dossiers en 2014, 180.000 autres
en 2015, alors que pour le premier semestre (janvier-juin) 2016 seulement,
elle a enregistré 100.000 nouveaux dossiers, selon les responsables de cet
organisme qui s'attendent à 200.000 nouveaux dossiers d'ici à la fin de
l'année en cours.
L’augmentation des dépenses d'une manière "constante" est due à
l'augmentation du nombre de bénéficiaires de cet organisme à caractère
"hautement social", a-t-on expliqué.
S’agissant de la dépense annuelle, la même source a fait savoir que le
montant est passé de 797 milliards DA en 2014 à 507 milliards DA
uniquement pour le premier semestre (janvier-juin) de 2016, une somme
qui va dépasser les 1.000 milliards DA pour toute l’année en cours, soit une
augmentation de 200 milliards DA durant cette période de référence (20142016).
14
Revalorisation de 2,5% des pensions de retraites à partir de juillet
Une revalorisation de pensions et allocations de retraites de 2,5% pour
l'année 2016 a été mise en application et les retraités percevront cette
augmentation à partir du mois de juillet en cours, selon la même source qui
précise que l’impact financier de cette revalorisation est évalué 20 milliards
DA annuellement, à la charge de la CNR.
Pour améliorer la qualité des prestations servies aux retraités, la caisse a
entrepris plusieurs actions, notamment, en matière de suivi permanent du
traitement et l'allégement lié à la constitution des dossiers de retraite,
notamment, en ce qui concerne l'accès au registre national automatisé
d'état civil et le suivi des travaux des commissions nationales et locales de
recours.
La tenue régulière et périodique (tous les mois au niveau local et tous les
trimestres au niveau national) de réunions de travail avec le partenaire
sociale pour le maintien du climat social et la participation aux travaux du
comité sectoriel chargé de la simplification et l'amélioration des procédures
administrative, notamment, pour le déploiement du guichet polyvalent à
travers l'ensemble des agences locales de la CNR, figurent parmi ces
actions.
La caisse a également procédé au renforcement et à la redynamisation des
cellules d'accueil du citoyen, de la communication et de l'écoute sociale, au
niveau de l'ensemble des agences locales de la CNR, et ce dans le cadre du
travail de proximité, a-t-on affirmé.
Pour l'intensification des démarches dans le cadre du dispositif d'aide à
domicile, au profit des catégories particulières de retraités et leurs familles,
(handicapés, invalides et dépendants), la caisse a procédé à une formation
des assistantes sociales en vue d'optimiser et d'améliorer leurs actions sur
le terrain.
Au plan de la modernisation des méthodes de gestion, la mise en œuvre du
plan directeur informatique constitue un outil performant de gestion
moderne, intégrant les différentes fonctions liées à la liquidation et au
paiement des prestations de retraite, précédemment exécutées soit
manuellement, soit au niveau de plusieurs logiciels séparés
La CNR a également procédé à la diversification des modes de paiement
des pensions et allocations de retraites à travers le canal bancaire (BDL) à
compter du 1 juillet 2015 et qui touche 43.239 retraités déjà au 30 juin
2016.
Le plan de modernisation prévoit aussi le lancement d'une opération de
Gestion électronique des documents (GED) des dossiers de retraites dont la
phase de numérisation qui constitue l'étape la plus importante est en cours
de finalisation.
Salon International de l’industrie Oran-2016 : L’innovation à
l’affiche (El Moudjahid)
15
D.R
Le Salon international de l’industrie Oran-2016 se tiendra du 5 au 8
septembre 2016 au Centre des conventions d’Oran, Le Méridien. Plusieurs
participants prendront part à cet important événement. Ce Salon sera
organisé dans un contexte extrêmement important, marqué par la mise en
œuvre du nouveau modèle de croissance pour la relance de
l’économie. Une nouvelle orientation qui repose essentiellement sur la
promotion de la production nationale et le déploiement spatial de l’industrie.
Pendant quatre jours, cet événement dédié exclusivement au
développement de l’industrie algérienne sera le rendez-vous des plus
grands acteurs de l’industrie, en accueillant des participants nationaux et
étrangers qui présenteront technologies, équipements et matériaux de
production essentiels aux industries. Les organisateurs ont souligné que le
Salon met ses moyens et son expertise à la disposition des visiteurs et des
exposants, et sera une plate-forme de rencontres et d’échanges. Durant cet
événement, toutes les opportunités seront ouvertes aux professionnels pour
exposer leurs produits et services ou échanger leurs expériences et conclure
des partenariats. Il est à rappeler que dans les politiques de développement
industriel, les pouvoirs publics ont axé les efforts sur la mise à niveau des
entreprises qui veulent se moderniser, et dont les objectifs et les modalités
de gestion s’inscrivent dans le cadre de la stratégie d’industrialisation.
Le développement des ressources humaines et des qualifications est une
des orientations fortes de la stratégie industrielle, alors que la promotion
de l’investissement direct étranger (IDE) obéit à une politique visant à
mobiliser les apports extérieurs en les orientant vers le financement des
activités et la diffusion des nouvelles technologies. L’État a donné
également une grande importance pour le développement du domaine de
l’innovation et la production des idées qui constituent aujourd’hui la pierre
angulaire de la croissance. D’ailleurs, un système national d’innovation
(SNI) sera élaboré et mis en place pour soutenir une politique de promotion
et de développement du progrès technique.
ELLE SE RENDRA EN CÔTE D'IVOIRE, AU BÉNIN ET AU TOGO : La
CACI à la conquête de l'Afrique (L’Expression)
16
Une quarantaine d'opérateurs économiques vont ainsi être reçus par les
chefs d'Etat de ces trois pays. L'occasion pour que les portes de l'exportation
soient grandes ouvertes vers ces marchés des plus prometteurs...
Le salut de notre économie vient de l'exportation! Gouvernement et
opérateurs économiques en sont convaincus. C'est dans ce sens que la
Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) va conduire une
délégation d'hommes d'affaires pour une tournée en Afrique de l'Ouest.
«Après avoir constaté l'engouement des pays africains pour les produits
algériens lors de la dernière Foire internationale d'Alger (FIA), avec
notamment son salon export -Algex- on a décidé d'organiser une petite
tournée en Afrique de l'Ouest», a révélé, hier, le président de la Caci
Mohamed Laïd Benamor lors de son passage au Forum du quotidien El
Moudjahid. «Notre délégation devra se rendre du 17 au 24 du mois en cours
en Côte d'Ivoire, au Bénin et au Togo», a-t-il précisé. «Elle sera composée
d'une quarantaine d'opérateurs nationaux activant notamment dans
l'agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique et l'électronique», a-t-il
poursuivi avant de donner plus de détails sur le programme de haut niveau
qui les attend là-bas. «On va être reçus par les chefs d'Etat de ces trois
pays. On a aussi des rencontres avec plusieurs de leurs ministres et surtout
des opérateurs locaux. Ce sera l'occasion pour nous de lier de bonnes
relations d'affaires dans ces pays», indique un Laid Benamor visiblement
très satisfait de cette mission. «C'est une première mission qui sera suivie
par d'autres. L'objectif pour nous est de pouvoir créer une plateforme
logistique en Afrique, notamment dans sa partie Ouest où se trouvent ces
deux pays», a-t-il expliqué. «Ce côté de l'Afrique est un marché très
prometteur, à l'exemple du Nigeria qui compte plus de 173 millions
d'habitants. En s'installant dans ces trois pays, on pourra ainsi conquérir
l'Afrique», a-t-il rétorqué. Le fait que ces marchés soient la chasse gardée
de la France ne fait-il pas peur à nos industriels? Laïd Benamor répond par
la négative. Pour lui, ce sera la loi du marché qui tranchera et le plus
concurrentiel sera vainqueur. «Dans l'agroalimentaire, le domaine dans
lequel j'active, je peux dire qu'on n'a rien à envier aux produits français.
Dans l'électronique on fait aussi de belles choses», a t-il soutenu pour
mettre en évidence les espoirs que suscite cette conquête. Mohamed Laïd
Benamor en a profité pour revenir sur la situation économique du pays. Et
cet opérateur privé n'a pas voulu tenir un discours qui sombre dans le
défaitisme. «Cela, même si certains indicateurs ne nous sont pas
extrêmement favorables. Je veux parler des indicateurs des agences de
notation, de la Banque mondiale et de la Coface», a-t-il souligné avant de
remettre en cause ces fameux indicateurs. «Dans l'ensemble, je préfère
17
avoir une analyse verticale et dynamique plutôt qu'une analyse statique qui
ne fait qu'extrapoler des données passées», a-t-il soutenu. «D'abord, parce
que je pense que les analyses des agences de notation ne tiennent pas
compte du nouveau rengagement des autorités politiques et des opérateurs
économiques. Elles peuvent être hors-sol», poursuit-il. «Si l'on s'en tient
aux indicateurs, de manière chirurgicale, le pessimisme s'impose. Mais si
l'on croit fermement que toutes les solutions sont entre les mains des
politiques, on ne fait que se focaliser sur une partie des solutions à
apporter», analyse-t-il. «A titre personnel, je pense que les opérateurs
économiques jouent un rôle majeur dans la crise que nous traversons et
qu'il est tout à fait envisageable qu'ils prennent une part plus importante
dans le plan d'émergence qui se dessine petit à petit», estime-t-il non sans
rappeler les pistes de ce renouveau économique. Il évoque notamment la
constitution des filières économiques prioritaires, les aménagements
fiscaux, la modernisation des institutions et des instruments financiers, la
promotion des énergies renouvelables et de la transition énergétique et la
diversification économique qui nous rendra moins dépendants des rentes
issues des hydrocarbures. Le président de la Caci se montre donc des plus
optimistes de voir notre économie enfin se défaire de ses vieux démons.
«Je voudrais finir en vous disant que si le pessimisme est dans la nature
humaine, l'optimisme est un combat auquel il ne faut jamais renoncer.
Surtout quand on est un entrepreneur. C'est la voie du combat qu'on a
choisi...», a-t-il conclu, plein d'espoir.
Les investisseurs indus occupants pullulent : Benamor dénonce la
mafia du foncier (Le Courrier d’Algérie)
Beaucoup d’assiettes foncières sont occupées illégalement par des
investisseurs sans que ces derniers y implantent leurs projets. Un
phénomène perpétué par le peu de prérogatives accordées aux walis pour
sévir opportunément.
Cette information a été divulguée par le président de la Chambre algérienne
de commerce et d’industrie, Laïd Benamor, lors de son passage, ce lundi,
au
Forum
Economie
du
journal
étatique
El
Moudjahid.
Vaguement, le président de la CACI dénonce ce fait récurrent à travers le
territoire du pays. Lequel fait est devenu handicapant pour l’investissement,
surtout lorsque les investisseurs indus-occupants ne daignent pas lancer
leurs chantiers. Le wali, conformément à la réglementation en vigueur, ne
peut, argumente l’intervenant, intervenir qu’au-delà d’un délai de six mois,
ou il ne peut adresser au contrevenant que des mises en demeure. Ce n’est
qu’après que le contreventant ait refusé d’obtempérer que le Chef de
l’exécutif peut intenter une action en justice, avec tous les retards
qu’implique le cheminement que va prendre cette dernière. Souvent, six
mois après, l’usine est solidement implantée, et y toucher, reviendrait à
enclencher des émeutes du fait d’avoir tenté de mettre au chômage des
centaines d’emplois que cet investissement a eu la chance de créer entre
temps.
18
Cette entrave relevée, l’intervenant en appelle aux hautes autorités de l’État
pour y remédier dans l’immédiat. Pondéré dans ces propos, il ne veut pas
citer nommément la mafia du foncier, car c’est d’elle qu’il s’agit. Tout en
s’attelant à défendre les walis, les présentant comme des boucs émissaires,
Laïd Benamor oublie que ces derniers sont bien informés sur tout ce qui se
passe sur leur territoire, souvent bien avant que l’infraction atteigne une
ampleur non maitrisable. Le rappel vaut son pesant d’or.
Par contre, ils responsabilisent les walis, les logeant, curieusement, à la
même enseigne que les maires, sur les retards qu’accusent les projets
d’investissements dans les wilayas. Il estime que le mérite revient à ces
deux, et seulement à eux seuls, de dynamiser le développement local. « Ce
n’est pas à Sellal, à partir de son bureau, de le faire », dira-t-il, ironique.
Par ailleurs, Laïd Benamor ne déroge pas à la règle de dénoncer les entraves
liées au foncier industriel, sachant que le peu d’espaces dénichés par-ci parlà, destinés à la réalisation de zones industrielles ou de zones d’activités,
demeurent insuffisants pour répondre aux besoins d’investissements
enregistrés
au
niveau
du
CALPIREF.
Comme de coutume, ce sont les fameuses entraves liées aux procédures
bancaires et les tendances bureaucratiques qui sont mises en exergue
comme lacunes à endiguer sur le champ. Concernant les banques, le
président du CACI dira que leur souci principal est de veiller à ce que les
demandes de financement qui leur sont adressées soient éligibles aux
crédits dont il est attendu qu’elles dégagent. Par ricochet, ceci reviendrais
à dire que les investisseurs doivent être à la hauteur du financement qu’ils
espèrent escompter, en déposant, le moins attendu d’eux dans ce contexte,
une étude de faisabilité technico-commerciale digne de l’objectif de création
de richesses espéré de leur part.
Statuts de la CACI obsolètes !
Élu il y a de cela 2 ans, Laïd Benamor ne cache pas son désappointement
par rapport aux statuts qui régissent la Chambre, obsolètes et datant de
plus de 25 ans. Cette anomalie n’a pas été dissuasive quant à son ambition
d’apporter une pierre à l’édifice de la construction économique du pays.
Innovation, recherche et développement, formation sont les mots-clés sur
lesquels s’articulent les démarches fondées sur la connaissance de la CACI.
Pour la formation, la priorisation des cycles au niveau Business School et
autres centres de formations gérés par la Chambre a été au menu du
programme formatif, pour lequel un CAP (QAP 2020) a été également lancé.
Outre la capacité d’orientation des politiques publiques, par un lobbying
intelligent, l’implication dans la diminution des relents de l’informel, la
relance compétitive dont elle s’est attelée à concrétiser durant cette
période, la CACI a axé sa stratégie collaborative avec les autorités
compétentes sur des actions liées à la diplomatie économique. « Global
Business Discovery », c’est d’elle qu’il s’agit, est la stratégie la plus en vue
dans ce programme. Une connexion permanente avec les marchés
internationaux en a été l’un des dividendes tirés par les adhérents de la
19
Chambre. Europe de l’Est, Malte et l’Europe Continentale ont été les
destinations économiques les plus prisées.
Mission économique en Afrique : concurrencer la France et le Maroc
Mais l’ambition première demeure l’Afrique. Une mission économique
s’étalant du 17 au 24 juillet sera effectuée par une quarantaine d’opérateurs
économiques. L’objectif premier est de développer les échanges avec
l’Afrique de l’Ouest, dont la Côte d’Ivoire est le fer de lance, mais aussi avec
le Bénin et le Togo. Le fait que le Maroc et même la France aient des projets
au niveau du premier cité ne dissuadent nullement Benamor à s’intégrer
dans le marché africain, d’autant que des chefs des Etats ont déjà prévu de
rencontrer les hommes d’affaires algériens. « On ne craint ni le Maroc ni la
France », dira, solennellement, le président de la CACI. Cette virée africaine
s’inscrit dans le cadre du programme visant le marché africain, abondant,
faut-il le rappeler, dans le souci principal des pouvoirs publics. Développer
les segments de l’exportation y figure en bonne place. Bien que pour
exporter il faille préalablement produire. Le président du CACI, lui, pense,
sur la base d’une étude lancée outre-mer, que la condition essentielle pour
réussir l’exportation n’est autre que de réformer le système éducatif, à
laquelle on peut ajouter la consolidation de la relation entre l’Administration
et les opérateurs économiques activant dans tous secteurs confondus (une
e-administration généralisée est l’une des mieux indiquées). Optimiste, Laid
Benamor, tout en oubliant que faute d’avoir le bonheur, l’humanité a
inventé l’optimisme, pense que le meilleur moyen de développer
l’agroalimentaire, dont il est l’un des meilleurs représentants en tant
qu’investisseur, est de mettre l’agriculteur sous les ordres de l’industriel. Et
pourquoi ne pas penser à fusionner le ministère de l’Industrie avec celui de
l’Agriculture ? Outre cela, les différents classements mondiaux, et dont
Benamor détient une copie les concernant, bien qu’il ne soit pas
entièrement d’accord, font état d’un net recul de l’Algérie dans neuf sur dix
critères définis par la Banque mondiale (le seul ou elle avance c’est celui de
l’obtention du permis de conduire, passant de la 124é à la 122é place).
Dans tous les autres domaines déterminants de classement « Doing
Business », le pays stagne ou recule. Cela incite-t-il à l’optimisme ? Oui,
quand on s’appelle Laïd Benamor et lorsqu’on a un plan de sortie de crise
en six points (Libérer les initiatives privées visant la diversification de
l’Économie, développer une fiscalité incitative et non de redistribution,
reconvertir les entreprises de l’informel vers le secteur informel,
développement sous forme de filières économiques, les énergies
renouvelables, s’inscrire dans une dynamique euro-méditerranéenne….).
Publications scientifiques : L’Algérie parmi les pays les moins
performants au monde (Algérie Eco)
20
Dans son dernier rapport sur l’état des sciences dans le monde, l’UNESCO
a mis en évidence à travers les deux indicateurs de mesure essentiels que
sont le nombre total de publications scientifiques par pays et le ratio nombre
de publications scientifique par million d’habitants, les sous performances
de tous les pays membre de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)
sans exception et, plus gravement encore, notre pays qui n’a produit en
2014, que 58 publications scientifiques.
Dans une tribune publiée le 27 janvier 2016 par le journal « Le Monde »,
le sociologue algérien Naji Safir a pu tirer, en ciblant spécialement les 57
pays membres de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), un bilan,
pour le moins pitoyable, de la recherche scientifique dans le monde
musulman. En se basant sur les deux indicateurs de référence de l’Unesco,
Naji Safir a en effet calculé que durant l’année 2014 les 57 pays membres
de l’OCI n’ont produit que 110.294 publications scientifiques.
Rapporté au 1,7 milliards d’habitants qui peuplent ces 57 pays musulmans,
le sociologue algérien en arrive à mesurer le ratio nombre de publications
scientifiques par millions d’habitants à, à peine, 66. Ces deux indicateurs
donnent une idée précise de la précarité de la recherche scientifique et du
peu d’intérêt accordé par les Etats, les entreprises et les grandes institutions
concernés, à recherche scientifique et à la R-D qui, comme on le sait,
conditionnent le développement économique et social ainsi que l’essor de
la technologie.
Entraînée dans la spirale de la mauvaise gouvernance généralement
confortée par l’aisance financière que procure les rentes d’hydrocarbures et
autres matières premières exporté à l’état brut, très peu d’intérêt est
accordé à la recherche scientifique et technologique qui aurait pu ouvrir
bien des voies à des activités porteuses de valeurs ajoutées. Les pays de
l’OCI pratiquement tous tournés vers les importations, ne sentent pas la
nécessité et, encore moins, l’urgence de développer le savoir.
En zoomant sur les principales grandes régions composant l’espace de
l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), le sociologue Naji Safir a pu
constater que le ratio publications scientifiques par million d’habitants
évolue comme suit : 13 pour l’Afrique subsaharienne, 91 pour les pays
arabes, 151 pour le Moyen-Orient hors pays arabes (Iran, Turquie, Pakistan
et Afghanistan), 20 pour les pays d’Asie centrale et 29 pour les pays d’Asie
du Sud. Avec, à peine, 58 publications scientifiques par million d’habitants,
la production scientifique algérienne est, à l’évidence, tout à fait dérisoire
comparée, aussi bien, à la moyenne des pays musulmans qui est de 66,
21
qu’à celle des pays arabes qui est de 91. Quand on sait que parmi les 58
publications recensées figurent de simples monographies de villes et des
travaux manquant d’originalité, on se rend compte à quel point la
production scientifique algérienne est dérisoire.
Ce n’est pourtant pas faute d’argent, puisque le gouvernement algérien
investit chaque année plusieurs milliards de dinars dans des programmes
de recherches généralement confiés à des professeurs d’universités. Le
ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui ne
semble pas s’inquiéter de la modicité du retour sur investissement,
gagnerait à interpeller les recteurs d’université et les responsables de
centres de recherche sur cet épineux problème d’insuffisance de production
scientifique par rapport à l’argent qu’il lui a consacré.
Si la production scientifique algérienne est dérisoire par rapport à celle des
pays musulmans et arabes, elle est, tout simplement insignifiante,
comparée à celles des a développés ou émergents comme la Suisse (3102),
la Suède (2269), Singapour (1913), les Pays-Bas (1894), le Canada (1538),
la Corée du Sud (1015), la France (1OO7) ou les États-Unis (998).
Lancement de la pré-commercialisation de la 4G dans la wilaya de
Tlemcen : pari réussi pour Ooredoo (Le Courrier d’Algérie)
L’opérateur de téléphonie mobile, Ooredoo, a procédé, hier, au lancement
des tests techniques pour la pré-commercialisation de la quatrième
génération (4 G). Les responsables de Ooredoo ont choisi la wilaya de
Tlemcen, une des trois wilayas obligatoires pour effectuer les tests
techniques de cette technologie.
Cette étape est qualifiée de charnière par le premier responsable de
Ooredoo, Joseph Ged. Les tests techniques de la 4G ont été effectués en
présence des ambassadeurs de Ooredoo et des autorités locales. Les
résultats de ces tests ont été plus que satisfaisants puisque le débit a atteint
70.25 mégabits par seconde (Mbps). Dès l’octroi des licences provisoires de
la 4G, le 23 mai écoulé, les responsables de Ooredoo se sont dit prêt à
lancer la commercialisation de cette technologie à travers toutes les wilayas
d’Algérie. Hier, à partir de la wilaya de Tlemcen, Ooredoo a réussi à joindre
l’acte à la parole puisque les tests techniques de la pré-commercialisation
de la 4 G étaient concluants. Les démonstrations effectuées avec succès
notamment pour le très haut débit mobile et la vitesse de téléchargement
d’applications depuis le portail de Ooredoo Ostore et sur différents
terminaux mobiles (téléphone mobile et ordinateur portable), interviennent
après l’attribution provisoire des licences 4G par l’Autorité de régulation de
la
poste
et
des
télécommunications
(ARPT).
Dans son discours, Joseph Ged s’est réjoui de cette opération qui marque,
selon lui, une étape importante pour le secteur des télécommunications et
de l’économie nationale. Après les tests pré-commerciaux de la 4G dans la
wilaya de Tlemcen, le rendez-vous est donné pour les wilayas de Tizi-Ouzou
et
de
Béchar
pour
les
semaines
prochaines.
22
Joseph Ged s’est dit même prêt à lancer la 4G dans les 48 wilayas d’une
année et un jour. Lors d’une conférence de presse animée à cette occasion,
le Dg de Ooredoo a présenté la stratégie de son entreprise pour le
déploiement de la 4G en assurant que les prix de la 4G mobile seront les
mêmes que ceux de la 3G. Pour un accès facile aux services 4G, le client
devra acquérir une SIM 4G utilisable sur un smartphone adapté à cette
technologie, tout en gardant son numéro et en actualisant son contrat a-til
expliqué.
Il y a lieu de noter que la 4G ouvre la voie à des améliorations considérables
en termes de vitesse de téléchargement, de TV sur mobile, de streaming
ou d’appels voix en qualité HD. Des pans entiers de l’économie vont
également bénéficier de la 4G grâce aux nouveaux usages mobiles qu’offre
cette technologie aux utilisateurs à l’instar du m-commerce, du mpayement, du m-banking, du m-santé, du m-éducation etc.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
Contrôle du commerce : 77 locaux fermés en juin à Alger (Algérie
Eco)
Selon le dernier bilan du contrôle de la direction du commerce d’Alger, pour
le mois de juin, 77 locaux commerciaux ont été fermés dont 66 commerces
informels. Le nombre d’opérations programmés durant cette période étant
de 17168, pour un nombre de brigades de 347 alors que le nombre
d’interventions réalisées a atteint 24119 opérations. Pour ce qui est du
nombre d’infraction constatées, il est de 3582 selon le même bilan et le
nombre de PV dressés est 3582. Concernant le nombre des dossiers en
poursuite juridique, le bilan fait ressortir le chiffre de 7655 alors que le
montant de défaut de facturation est de 7664054.48 DA. Quant au montant
des pratiques illicites, il est de 500240.52 DA et celui de saisie a atteint
2869005.05 DA.
Par ailleurs, la direction du commerce de la wilaya d’Alger a rendu public
également le bilan des activités du contrôle durant le mois de Ramadan
pour la période allant du 26 juin 2016 au 04 juillet -2016. Ce dernier révèle
que le nombre d’interventions effectuées durant cette période a atteint
18060, alors que le nombre d’infraction est de 4655. Par ailleurs, le montant
23
de défaut de facturation a été évalué à 9 782 033,11 DA, le montant de
pratiques des prix illicites est de 3 250 537,02 DA. Quant à la quantité des
saisies elle a atteint 12,665 tonnes, et le montant des saisis étant de 4 500
203,13 DA. Le nombre de proposition de fermeture est de 134 selon le
même bilan.
Notons que la direction de wilaya du commerce a pour missions de mettre
en œuvre la politique nationale arrêtée dans le domaine du commerce
extérieur, de la concurrence, de la qualité, de la protection du
consommateur, de l'organisation des activités commerciales et des
professions réglementées et du contrôle économique et de la répression des
fraudes.
A ce titre, elle est chargée, notamment de veiller à l'application de la
législation et de la réglementation relatives au commerce extérieur, aux
pratiques commerciales, à la concurrence, à l'organisation commerciale, à
la protection du consommateur et à la répression des fraudes ; de
contribuer à la mise en place du système d'information sur la situation du
marché, en liaison avec le système national d'information ; de proposer
toutes mesures à caractère législatif et réglementaire relatives à l'exercice
et à l'organisation des professions réglementées; de proposer toutes
mesures visant à améliorer les conditions de création, d'implantation et
d'exercice des activités commerciales et professionnelles et de contribuer
au développement et à l'animation de toute organisation ou association
dont l'objet est en relation avec ses prérogatives.
Sucre : légère baisse de la facture d'importation sur les 5 premiers
mois (APS)
La facture d'importation de sucre s'est chiffrée à 346,92 millions de dollars
(usd) durant les cinq premiers mois de 2016, contre 365,73 millions usd à
la même période de 2015, soit une baisse de 5,14%, a appris lundi l'APS
auprès des Douanes.
En revanche, les quantités importées de sucre (de betterave brute, de
canne à sucre, sirop de lactose et lactose à l'état solide) ont été à la hausse
pour s'établir à 961.247,7 tonnes (t) contre 847.178,7 t (+13,5%), indique
le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Cette réduction de la facture, en dépit de la hausse des quantités importées,
s'explique par un recul des cours mondiaux des sucres roux et blanc.
Durant l'année 2015, les prix moyens à l'importation par l'Algérie des sucres
roux et blanc ont baissé de 18% par rapport à 2014.
Prix moyen à l’importation du sucre :
- Sucre roux : durant le 1er trimestre 2016 est de 340 $/t contre 401 $/t à
la
même
période
de
2015,
soit
une
baisse
de
15%.
- Sucre blanc : est de 500 $/t sur les trois premiers mois 2016 contre 542
dollars/t sur la même période de 2015 (-8%).
24
Cette tendance baissière s'est poursuivie durant le premier trimestre de
l'année 2016 avec un prix moyen à l'importation du sucre roux de 340
dollars/tonne contre 401 dollars/t à la même période de 2015, soit une
baisse de 15%.
Même tendance pour le sucre blanc dont le prix moyen à l'importation par
l'Algérie a été de 500 dollars/t sur les trois premiers mois 2016 contre 542
dollars/t sur la même période de 2015 (-8%).
Coopération
Algérie - Autriche : Optimiser le potentiel à l’exportation (El
Moudjahid)
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise, en
collaboration avec l’ambassade d’Autriche en Algérie et l’organisme
«Advantage Austria», une journée d’information sur le marché autrichien.
L’évènement, prévu le 27 septembre prochain au siège de la CACI, s’inscrit
dans le cadre de la nouvelle vision économique de l’Algérie visant à
diversifier ses partenariats et à optimiser son potentiel à l’exportation. Cette
rencontre aura ainsi pour objectif de faire connaître aux opérateurs
algériens, intéressés par le marché autrichien, les opportunités d’affaires et
de coopération avec les entreprises autrichiennes et de présenter, par la
même occasion, les possibilités de placement de leurs produits sur ce
marché. Il faut souligner, à ce propos, que le base législative censée
faciliter les échanges bilatéraux existe, mais le volume de ces derniers
demeure en deçà du niveau souhaité par les deux parties. Le représentant
de la section commerciale de l’ambassade d’Autriche en Algérie avait
évoqué près de 600 millions d’euros d’échanges en 2015 dont 300 millions
d’euros d’exportations et près de 300 millions d’euros d’importations, soit
une augmentation de près de 6% enregistrée entre 2010 et 2015. Les
principaux produits importés par l’Algérie sont des équipements et
machines pour l’industrie, le bois, le papier, les produits pharmaceutiques
et les bovins. En plus de l’hydrocarbure, l’Autriche importe dattes, miel et
huile
d’olive.
L’ambassadrice d’Autriche, Mme Franziska Honsowitz, avait déclaré, à ce
propos, que les relations bilatérales évoluaient dans le bon sens, sachant
que notre pays, a-t-elle affirmé, est le premier partenaire maghrébin et le
deuxième partenaire africain de l’Autriche. L’Autriche, qui a conservé sa
position sur le marché algérien, compte soutenir cette dynamique dans le
cadre de partenariats dans divers domaines, à l’instar du mémorandum
d’entente et de coopération signé, en 2012, dans le domaine agricole ou
encore les contrats paraphés dans les secteurs des transports. D’autres
projets de création de joint-ventures entre des entreprises algériennes et
autrichiennes sont au programme, notamment dans l’industrie qui intéresse
les Autrichiens, les industries légères, en particulier, dont l’électronique et
l’agroalimentaire. L’Autriche, qui compte 16 entreprises en activité en
25
Algérie, est, par ailleurs, sur deux joint-ventures dans les secteurs
automobile et de l’énergie renouvelable. Depuis son installation dans notre
pays, en 1971, la section commerciale de l’ambassade autrichienne à Alger
a conclu près de 600 joint-ventures.
Frédéric Allemand. Chercheur et enseignant à Sciences Po, à l’ENA
et à HEC : «Après le retrait britannique de l’UE, son partenariat
avec l’Algérie devrait être révisé» (El Watan)
u nous accorder, Frédéric Allemand estime que les relations économiques
entre l’Algérie et le Royaume-Uni continueront à se développer dans le
cadre de l’accord d’association UE-Algérie de 2002 jusqu’au retrait des
britanniques de l’UE.
Quels sont les premiers enseignements à tirer du retrait des
Britanniques de l’UE ?
Les Britanniques ne sont pas encore sortis de l’Union ! Les négociations
promettent d’être âpres. Quoiqu’Angela Merkel ait déclaré, mardi dernier à
l’issue du Conseil européen, que la décision du retrait était irréversible, nous
ne sommes pas à l’abri de rebondissements. Le Parlement européen comme
le Parlement écossais devront approuver l’accord de séparation pour qu’il
entre en vigueur. Quant aux premiers enseignements à tirer du vote du 23
juin, ils concernent en premier lieu le paysage politique britannique. Celuici est dévasté à l’issue du référendum. Le pays entre dans une ère
d’incertitude aussi en raison des velléités d’indépendance renouvelées de
l’Ecosse à l’égard du reste du Royaume-Uni. L’appartenance à l’Union
sépare le pays en deux, comme le mur d’Hadrien à son époque.
Un deuxième enseignement concerne la libération des instincts les plus bas
que, pour certains, le «leave» autorise. Outre l’assassinat de Jo Cox, depuis
le référendum l’on assiste à une multiplication des actes xénophobes,
principalement contre les Polonais. Enfin, un troisième enseignement
concerne le rejet de l’Europe par une part croissante de la population, et
ce, bien au-delà des seuls Britanniques. Face à cette montée de
l’euroscepticisme et du populisme, l’Union fait preuve d’une placidité de
gestionnaire déroutante et continue à appliquer son programme législatif
sans évolution notable. Une telle inertie est inquiétante pour l’avenir.
26
Certains analystes soutiennent que ce sont les problèmes
d’immigration qui ont pesé sur le cours du scrutin. Est-ce vrai ?
La question migratoire a effectivement constitué un des thèmes principaux
autour desquels s’est articulée la campagne référendaire. Cela n’est pas une
surprise. Une grande partie de la population britannique est inquiète depuis
l’ouverture du marché britannique aux ressortissants des pays d’Europe
centrale et orientale. En 2006, en l’espace de quelques mois, on a assisté à
une migration massive surtout de Polonais. 800 000 étaient installés au
Royaume-Uni en 2016. La crise financière et économique de 2008 a
provoqué un tassement des migrations. Mais les bonnes performances de
l’économie britannique ont conduit à une remontée des flux migratoires,
principalement des autres pays européens. En 2015, le pays a enregistré
un niveau record d’entrée d’immigrés : plus de 630 000 personnes s’y sont
installées. Les étrangers représentent 13% de la population totale. A titre
de comparaison, l’immigration vers la France s’établit à 300 000 personnes
et à un taux d’immigrés de 8%. Pour beaucoup, cette immigration est
perçue non pas comme des opportunités de croissance mais comme une
menace. Pour leur situation professionnelle déjà, pour les finances
publiques ensuite, compte tenu de l’accès des étrangers au régime de
protection sociale.
D’autres pays ont annoncé leur intention d’organiser des
référendums pour se retirer de l’UE, arguant que celle-ci ne
fonctionne pas selon des bases démocratiques. Partagez-vous cet
avis ?
Depuis 2009, l’Union prévoit, dans ses traités fondateurs, la possibilité
qu’un Etat membre se retire de l’Union. Dans l’esprit des auteurs des traités,
il s’agissait surtout de clarifier, sur le terrain procédural, un dispositif
jusqu’alors implicite… tout en espérant qu’il ne soit pas activé ! Seul un cas
d’opposition profonde et persistante entre un Etat membre et le reste de
l’Union européenne, qui ne puisse se résoudre par quelques arrangements
spécifiques, semblait justifier le déclenchement du retrait. En février
dernier, le Royaume-Uni a obtenu de ses pairs des aménagements ou des
confirmations de son statut particulier au sein de l’Union. Le référendum
n’était pas nécessaire. Pour les autres pays, il faut distinguer entre les pays
de l’Est et de l’Ouest. Les premiers sont critiques, mais dépendent trop du
marché intérieur et des aides budgétaires de l’Union pour leur
développement économique pour s’engager dans la voie du retrait.
Pour les pays de l’Ouest, dont la France, les interdépendances économiques
sont fortes, mais elles sont effacées par des performances économiques et
sociales modestes. La pression migratoire, l’exposition à la concurrence
mondiale, les attentats terroristes, tout cela mêlé pourrait accentuer un
sentiment d’insécurité déjà fort parmi les populations les plus fragiles.
Quant à l’argument du déficit démocratique, il n’est pas moindre que dans
les Etats. Le principe majoritaire conduit à ce que ce soient les Exécutifs qui
décident et les Parlements qui entérinent. Appliqué à l’Europe, l’argument
sert à singulariser un supposé autisme et enfermement des institutions
27
bruxelloises et une déconnexion avec les préoccupations quotidiennes des
individus.
La victoire des partisans du Brexit a provoqué une onde de choc à
travers le monde. Que risque l’Algérie en sa qualité de premier
partenaire économique de la Grande-Bretagne dans la région
Afrique du Nord ?
Pour le moment, il n’est pas à prévoir de modifications des relations entre
l’Algérie et le Royaume-Uni. Celui-ci demeure un Etat membre de l’Union et
les relations économiques continueront à se développer dans le cadre de
l’accord d’association UE-Algérie de 2002. En revanche, à compter du retrait
britannique, le partenariat économique bilatéral entre les deux pays devrait
être révisé pour garantir la continuation des échanges commerciaux dans
des conditions similaires à celles prévalant sous l’accord d’association. Par
ailleurs, les restrictions qui seront certainement imposées par Londres aux
mouvements migratoires venant des pays européens pourraient conduire à
un assouplissement inverse au bénéfice d’autres pays, dont l’Algérie.
Selon vous, qui va tirer profit de la crise que traverse l’UE après le
retrait des Britanniques ?
Je ne pense pas que l’on puisse raisonner en termes de profit à tirer
s’agissant du Brexit. C’est une cassure profonde au sein d’un processus
original et inédit qui, sans être parfait, construisait un espace de
convivialité, c’est-à-dire un vivre-ensemble. Le vote du 23 juin marque la
victoire des populismes et nationalismes — ce que le projet européen
entendait justement combattre et réduire. Ceci étant, du côté positif, le
Brexit pourrait accélérer une réorganisation de l’Union. Une possible
révision des traités est en discussion pour la période 2018-2020. Le
Royaume-Uni parti et le risque de blocage par celui-ci levé, des transferts
nouveaux de compétence pourraient s’envisager dans le domaine de la
surveillance des politiques budgétaires ou fiscales. Du côté négatif, les
partis nationalistes comme le Front national de Marine Le Pen en France ou
le Parti de la Liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas gagnent en crédibilité.
Ce retrait, qu’ils demandaient de longue date pour leur pays et que
beaucoup raillaient, bénéficiera dorénavant d’un précédent. Cependant,
encore faut-il voir quels en seront les effets économiques à moyen terme.
Déjà, l’on annonce une dégradation des perspectives de croissance du
Royaume-Uni en raison des inquiétudes des investisseurs concernant les
conditions du retrait. Il est clair à ce niveau que les 27 n’entendent pas
témoigner une grande mansuétude. Londres risque d’être renvoyé à ses
propres responsabilités, celle d’une décision hasardeuse et regrettable.
Veille
Le directeur adjoint du FMI pour le Moyen-Orient en visite en
Algérie (APS)
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Le Directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI,
Adnan Mazarei, effectue une visite en Algérie de deux jours depuis
dimanche, a-t-on appris lundi auprès de cette institution financière.
M. Mazarei devrait rencontrer les responsables du ministère des Finances
et de la Banque d’Algérie, selon la même source.
Le représentant du FMI accompagne un staff de cette institution financière
internationale qui va séjourner en Algérie pour une semaine afin d’actualiser
les données du FMI sur l’économie algérienne.
Dans son dernier rapport annuel sur l’économie algérienne, le FMI avait
souligné que l’Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en
affirmant que la chute des cours de pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la
croissance.
Les prévisions de croissance du FMI laissent entrevoir une amélioration
jusqu’en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble se maintenir
dans la durée.
En 2015, le PIB réel de l’Algérie a progressé de 3,9%, selon le FMI qui table
sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017.
La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021, selon
les mêmes projections.
Le secteur des hydrocarbures, qui a renoué avec la croissance en 2014
après deux années de contraction, va maintenir cette tendance haussière
durant les cinq prochaines années, prévoit le Fonds.
Selon des statistiques de l'ONS : Plus d'un demi-million d'Algériens
âgés de 80 ans et plus (Le quotidien d’Oran)
La part des personnes âgées dans la population de l'Algérie (60 ans et plus)
a enregistré une légère progression, passant ainsi de 8,5% en 2014 à 8,7%
en 2015, selon les statistiques de l'Office national des statistiques (ONS),
avec un effectif de 3.484.000 personnes, dont plus de 511.000 sont âgés
de 80 ans et plus, détaille l'ONS. La population en âge d'activité (15 à 59
ans) continue d'enregistrer une régression, passant ainsi de 63,1% à
62,5%, entre 2014 et 2015, alors que la part de la population âgée de moins
de 15 ans poursuit également sa progression puisqu'elle passe de 28,4% à
28,8% durant la même période. La part de la population âgée de moins de
5 ans continue sa progression, passant de 11,6% à 11,7% entre 2014 et
2015, tandis la population féminine en âge de procréer (15-49 ans) a atteint
10,8
millions
de
femmes.
L'espérance de vie a enregistré un recul d'un dixième de point par rapport
à l'année 2014, atteignant ainsi 77,1 ans, en raison de l'augmentation en
2015
du
nombre
de
décès.
En effet, l'année 2015 a connu un nombre des décès atteignant 183.000,
soit un accroissement relatif de 5,2% par rapport à l'année 2014, et qui
s'est traduit par l'augmentation du taux brut de mortalité qui est passé de
4,44 à 4,57 ‰durant cette période. Il est à relever que cette baisse a plutôt
touché les hommes, dont le niveau est passé de 76,6 à 76,4 ans durant
29
cette même période, alors que celle des femmes a connu plutôt une
stagnation en s'établissant à 77,8 ans. Même le nombre des décès de moins
d'un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation
relative de 3,9% par rapport à l'année précédente. Cette hausse peut être
imputée aussi bien à l'augmentation du volume des naissances vivantes
enregistrée au cours de l'année, mais aussi à une augmentation
relativement significative du niveau de la mortalité infantile. Concernant la
mortinatalité, après la stagnation enregistrée en 2013 et en 2014, le
nombre des mort-nés a connu un recul durant l'année 2015, pour atteindre
14.620 cas, soit une baisse relative de 3,0% par rapport à 2014. Cette
diminution en volume associée à l'augmentation du volume des naissances
vivantes s'est traduite également par une réduction significative du taux de
mortinatalité qui est passé à 13,9%, soit un gain de 0,7 point par rapport à
l'année 2014. Pour la mortalité infanto-juvénile, après la baisse enregistrée
entre 2013 et 2014, la probabilité de décès entre la naissance et l'âge exact
de 5 ans exprimé par le quotient de mortalité infanto-juvénile, a connu une
légère hausse estimée à un dixième de point (0,1) entre 2014 et 2015,
atteignant ainsi un niveau de 25,7%. Cette hausse, bien que dans une
proportion moindre que celle enregistrée par la mortalité infantile, a été
atténuée par le recul notable de la mortalité juvénile, dont le niveau est
passé de 3,6% à 3,4% durant cette même période. Décliné par sexe, le
quotient de mortalité infanto-juvénile a atteint 27,1% auprès des garçons
et
24,2%
auprès
des
filles.
Par ailleurs, la baisse enregistrée dans le volume des mariages entre 2013
et 2014 s'est poursuivie en 2015, toutefois avec un rythme «plus soutenu».
En effet, les bureaux de l'état civil ont registré une diminution du nombre
des mariages enregistrés par rapport à 2014 avec 369.074 unions
contractées en 2015, contre 386.422 l'année auparavant, soit une baisse
relative
de
4,5%.
Ainsi le taux brut de nuptialité a connu ainsi un fléchissement passant de
9,88‰à 9,24‰entre 2014 et 2015. L'année 2015 a été, en outre, marquée
par l'enregistrement de 1.040.000 naissances vivantes auprès des services
de l'état civil, soit une moyenne de plus de 2.800 naissances vivantes par
jour, alors que la moyenne enregistrée au cours de l'année 2014
s'établissait à 2.700 naissances/jour et celle de 2013 à 2 .600
naissances/jour. Il est à noter que c'est la seconde année consécutive où le
volume de naissances dépasse le seuil d'un million. La répartition de ces
naissances par sexe exprimée par le rapport de masculinité donne 104
garçons pour 100 filles. En volume, les naissances ont connu une
augmentation de 26.000 naissances entre 2014 et 2015, soit un
accroissement relatif de 2,6% qui correspond à la moitié de celui enregistré
entre 2013 et 2014 (5,3%). Le taux brut de natalité continue d'enregistrer
une progression continue pour atteindre 26,03‰après avoir atteint 25,93‰
en 2014 et 25,14‰en 2013. De même, l'indice conjoncturel de fécondité a
connu une hausse, passant de 3,0 à 3,1 enfants par femme durant cette
période, dépassant ainsi le seuil de trois (3) enfants par femme. En
30
revanche, l'âge moyen à l'accouchement affiche le même niveau que celui
observé l'année précédente, soit 31,8 ans. En termes d'évolution de la
population, au cours de l'année 2015, la population résidente totale a connu
un accroissement naturel atteignant 858.000 personnes, soit un taux
d'accroissement naturel de 2,15%. Ce taux a connu une stagnation entre
2014 et 2015 qui est imputée essentiellement à l'augmentation dans le
même ordre de grandeur aussi bien des naissances vivantes que du volume
des décès. En résumé, l'Algérie compte 40,4 millions d'habitants au 1er
janvier 2016, avec des prévisions de 41,2 millions d'habitants au 1er janvier
2017, 1.040.000 naissances vivantes, 183.000 décès et 369.000 mariages
en 2015.
31