Mardi 12 juillet 2016
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Mardi 12 juillet 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 LAMAMRA, BOUCHOUAREB ET BELAÏB BAKHTI MOBILISÉS : Trois ministres pour le Forum africain des affaires (L’Expression) .................................... 3 Forum Algéro-Africain : La date officielle fixée du 3 au 5 décembre 2016 (Algérie Eco) ............................................................................................................................. 5 Économies africaines : Les conséquences néfastes du Brexit (El Watan) .................. 6 La résorption de la jachère, un pas vers l’autosuffisance alimentaire pérenne (APS) 7 Hydrocarbures : Hausse de la production (APS) ........................................................ 8 INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : L’autosuffisance à 70% est-elle possible ? (Le Soir d’Algérie) ...................................................................................................... 9 Investissement dans l’industrie automobile : Des concessionnaires affichent leurs projets (Horizons) ..................................................................................................... 12 Retraites : les dépenses mensuelles de la CNR augmentent à près de 86 milliards DA (APS)......................................................................................................................... 13 Salon International de l’industrie Oran-2016 : L’innovation à l’affiche (El Moudjahid) ................................................................................................................ 15 ELLE SE RENDRA EN CÔTE D'IVOIRE, AU BÉNIN ET AU TOGO : La CACI à la conquête de l'Afrique (L’Expression) ................................................................... 16 Les investisseurs indus occupants pullulent : Benamor dénonce la mafia du foncier (Le Courrier d’Algérie) ............................................................................................. 18 Publications scientifiques : L’Algérie parmi les pays les moins performants au monde (Algérie Eco) ................................................................................................. 20 Lancement de la pré-commercialisation de la 4G dans la wilaya de Tlemcen : pari réussi pour Ooredoo (Le Courrier d’Algérie) ........................................................... 22 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23 Contrôle du commerce : 77 locaux fermés en juin à Alger (Algérie Eco)................ 23 Sucre : légère baisse de la facture d'importation sur les 5 premiers mois (APS)...... 24 Coopération ......................................................................................................................................................... 25 Algérie - Autriche : Optimiser le potentiel à l’exportation (El Moudjahid) ............. 25 Frédéric Allemand. Chercheur et enseignant à Sciences Po, à l’ENA et à HEC : «Après le retrait britannique de l’UE, son partenariat avec l’Algérie devrait être révisé» (El Watan) .................................................................................................... 26 Veille ..................................................................................................................................................................... 28 Le directeur adjoint du FMI pour le Moyen-Orient en visite en Algérie (APS) ....... 28 Selon des statistiques de l'ONS : Plus d'un demi-million d'Algériens âgés de 80 ans et plus (Le quotidien d’Oran) .................................................................................... 29 2 A la une LAMAMRA, BOUCHOUAREB ET BELAÏB BAKHTI MOBILISÉS : Trois ministres pour le Forum africain des affaires (L’Expression) Il s'agit d'un forum «d'hommes et de femmes d'affaires des secteurs public et privé qui vont avoir des discussions opérationnelles.» Prévu en septembre prochain, le Forum africain des affaires se tiendra du 3 au 5 décembre prochain a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le ministre du Commerce, Belaïb Bakhti et le président du FCE, Ali Haddad. Ce rendez-vous entre dans le cadre du nouveau modèle de croissance économique du gouvernement. Il s'agit d'un forum «d'hommes et de femmes d'affaires des secteurs publics et privés qui vont avoir des discussions opérationnelles tendant à la conclusion de contrats d'affaires et de relations d'investissement durables en matière de commerce et de coproduction. Naturellement ceci constitue l'une des recommandations que le comité d'organisation fera. Il y aura probablement de invitations ciblées de quelques chefs d'Etat et de gouvernement réputés promoteurs du commerce et de l'investissement interafricains en vue d'apporter leur influence au succès de ce forum», a précisé M. Lamamra. «L'Algérie a octroyé plus de 55 000 visas à des travailleurs et visiteurs chinois en 2015» a-t-il indiqué en réponse à une question d'un journaliste chinois. «L'année dernière, il y a eu plus de 55 000 visas qui ont été délivrés à des travailleurs et des visiteurs chinois de manière générale», a-t-il déclaré. M.Lamamra a ajouté que «si on visait spécifiquement le secteur du tourisme, une réflexion est lancée par le ministère en charge de ce secteur (...) pour voir dans quelle mesure nous pouvons être amenés à prendre de nouvelles dispositions en matière d'octroi de visas». Il a soutenu que l'Algérie avait «la volonté de moderniser, comme c'est le cas du Code de l'investissement, le cadre législatif et réglementaire en vigueur pour faire en sorte que l'économie algérienne se modernise, s'adapte aux nouvelles mutations et gagne en compétitivité». Il a ajouté que les ambassadeurs et les consuls algériens avaient la possibilité, en vertu du cadre législatif et réglementaire en vigueur, d'octroyer des visas avec deux ans de validité et entrées multiples, précisant que cela ne devrait pas constituer un handicap pour les hommes d'affaires souhaitant investir en Algérie. Il a fait savoir que l'Algérie était disposée à engager des négociations avec ses partenaires étrangers pour la suppression pure et simple des visas pour les passeports diplomatiques de service ou pour l'ensemble des documents de voyage, de 3 passeport. Interrogé sur les entraves à l'exportation dénoncées par les opérateurs économique, le ministre de l' Industrie a souligné que «l' Algérie a été, depuis l'indépendance, organisée en termes d'infrastructures, de logistique et en matière de législation que pour des importations». «Aujourd'hui, il est difficile pour nous tel qu'on est organisés, structurés d'exceller dans l'acte d'exporter», a-t-il reconnu. «La tâche n'est pas aisée ni évidente, mais beaucoup d'efforts ont été faits depuis», a-t-il ajouté. Dans ce contexte, il cite l'exemple du «comité installé par le Premier ministre au sein du département de l'Industrie pour la mise en oeuvre d'un certains nombre de recommandations du pacte économique et social de croissance dont ses aspects sont pris en charge par les opérateurs euxmêmes à travers toutes les organisations, principalement celles du FCE et l'Ugta, où des propositions sont discutées et des mesures sont prises par le gouvernement». «Des mesures de facilitations des exportations sont projetées dans le cadre de la loi de finances 2017 pour avoir un environnement et un cadre réellement attractif», a-t-il indiqué. Sur le volet investissement, il soutient que «le fait que l'Algérie n'est pas allée vers l'investissement à l'international auparavant, n'a rien à voir avec l'embellie financière de la dernière décennie, mais il est lié à l'absence de décision et de volonté d'y aller». «Dans le cadre d'investissements des entreprises algériennes à l'étranger, comme la Sonelgaz qui pourra éventuellement produire de l'électricité en Afrique, l'endettement économique est souhaité d'autant plus que nous disposons des capacités d'endettement concessionnel avec la Chine où on a des niveaux d'intérêts très bas sur des périodes très longues», a-t-il plaidé. «Des réalités économiques imposent de recourir à ces endettements économiques, comme mode de financement à l'exemple du doublement de la ligne minière de Tébessa-Annaba qui permettra de passer de la capacité de production de 2 millions à 10 millions de tonnes de phosphate ainsi que dans le cas où les études de faisabilité de l'exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet confirme la possibilité d'aller vers cet investissement, les 950 km de chemin de fer dans la région de Tindouf seront réalisés car les résultats de cet investissement compenseront cet endettement économique», dira-t-il. «Certains exportateurs ne rapatrient pas le fruit de leurs exportations», a-t-il accusé pour dire que quelques importateurs ne jouent pas le jeu et l'entrave ne relève pas du fait de l' Etat. «Outre les couloirs verts qui sont en train d'être ouverts, l'Etat à travers le département des finances et de l'industrie réfléchit sur l'appui à donner aux opérateurs pour donner aux exportation une vision économique et non financière», a-t-il promis. Le président du FCE a indiqué de sa part qu' «environ 2 000 hommes et femmes d'affaires seront mobilisés lors de ce Forum». Pour le chef du FCE, «les produits algériens sont compétitifs et nous comptons sur l'aide des pouvoirs publics pour investir le marché africain, dont les coûts de production et la maind'oeuvre sont des plus bas au monde». «Même si l'entreprise algérienne a fait un saut qualitatif en matière de qualité et de réduction des délais de réalisation, elle bute sur les conditions difficiles du marché, de ce fait sans le soutien de l'Etat, l'entreprise algérienne sera incapable de conquérir le marché africain à l'image des pays voisins», a-t-il conclu. La production de 4 l'électricité, le transport aérien, les médicaments, l'agriculture, le cosmétique et les services sont des secteurs sur lesquels on compte pour envahir le marché africain.» Forum Algéro-Africain : La date officielle fixée du 3 au 5 décembre 2016 (Algérie Eco) Le Forum Africain d’investissements et d’Affaires qui a été prévu initialement du 19 au 21 novembre puis reporté sine-die, sa date vient d’être officiellement arrêtée du 3 au 5 décembre prochain et se déroulera au Centre International de Conférences (CIC), Staoueli à Alger. Le rendezvous économique placé sous le parrainage de la présidence a été au centre d’une réunion aujourd’hui présidé par le ministre Ramtane Lamamra et qui a regroupé en outre les représentants des ministères de l’industrie, du commerce ainsi que le président du FCE Ali Haddad. Placé sous l’autorité du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, l’organisation du Forum est assurée par le Comité d’Organisation intersectoriel représenté par les parties susmentionnées. La réunion d’aujourd’hui a pour but de valider la note conceptuelle (dont nous avons obtenu une copie en exclusivité), arrêter le programme et identifier les moyens à mobiliser pour réussir l'évènement qu’on veut à la hauteur des défis économiques qui doivent être relevés par les pays de l’Afrique. Dans la note conceptuelle, les organisateurs estiment que « la grande manifestation économique continentale à Alger dont l’objectif est de réunir ensemble les gouvernements et les entreprises, les secteurs public et privé, les producteurs et les consommateurs, les concepteurs et les réalisateurs autour de la problématique centrale qui est le développement du potentiel économique africain, et de contribuer ainsi à la mise en œuvre des décisions et du plan d’action de l’Union africaine pour l’intensification du commerce intra-africain et sa stimulation ».En poursuivant que « le Rendez-vous d’Alger se veut une expression du « travailler ensemble pour réussir ensemble », pour une nouvelle avancée du compter-sur-soi collectif en vue de solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. Et c’est aussi une opportunité pour tous les entrepreneurs, hommes d’affaires et opérateurs africains qui souhaiteraient être partie prenante de la revitalisation de l’économie africaine et en définitive de la renaissance de notre continent ». L’Algérie plaide pour une économie solidaire et affranchie Dans la note conceptuelle, les organisateurs mettent en avant l’histoire commune des africains, leurs souffrances et leurs combats pour 5 la libération mais aujourd’hui, pour s’affranchir totalement des interférences et de leur dépendance économique, ils ont besoin de « s’ériger en force économique apte à contribuer de façon décisive à l’émergence du Continent, les entreprises africaines ont d’abord et avant tout besoin de se déployer sur l’immense marché africain. Or, pour l’heure, les échanges intra-africains ne représentent que 10% du total des échanges du Continent avec le reste du monde alors que le commerce intra régional représente 70% en Europe, 50% en Asie, 22 % en Amérique Latine ». Et d’ajouter « compte tenu du fait que le continent offre certains des rendements les plus élevés sur les investissements, les possibilités d'attirer des investissements, les économies africaines ont le potentiel pour faire partie des chaînes de valeur internationales dans le cadre des partenariats gagnant-gagnant ». Économies africaines : Les conséquences néfastes du Brexit (El Watan) Les conséquences à court terme du Brexit pour les économies africaines seront principalement perceptibles par la volatilité des marchés, révèle une étude publiée récemment par le cabinet sud-africain Control Risk. Toutefois, souligne ce cabinet, les effets à long terme du Brexit sur l’Afrique seront spéculatives et dépendront principalement de l’attitude du futur gouvernement britannique vis-à-vis de l’Europe. L’étude relève aussi que les conséquences à long terme — à la fois économiques et géopolitiques — dépendront des conditions de sortie du Royaume-Uni de l’UE. Le commerce, l’aide et la politique extérieure du Royaume-Uni pourraient être remodelés. Le cabinet d’études souligne que «les impacts à long terme suivront la baisse relative de l’influence des puissances européennes en Afrique. Le Royaume-Uni conserve encore des liens culturels et commerciaux à travers le Commonwealth, mais en dehors du bloc de l’UE, il sera probablement plus tributaire de ses propres canaux diplomatiques que de passer par les délégations de l’UE, notamment dans les pays où le Royaume-Uni a moins de liens historiques, tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Angola et de nombreux pays francophones ou lusophones.» Et de préciser : «L’influence du Département du développement international du Royaume-Uni (DFID) sur les programmes de développement africains est susceptible de changer. Le DFID a eu une influence au cours des 15 ou 20 dernières années en établissant un programme progressif d’aide au développement de l’UE, notamment par le biais d’un engagement qui consacre 0,7% de son PNB à l’aide au développement des pays africains. Le fait que le Royaume-Uni soit l’un des rares pays dans le monde à atteindre cet objectif inscrit dans sa législation, renseigne sur le rôle qu’il a joué, à ce jour, dans le développement de beaucoup de pays africains.» Pour de nombreux observateurs, la sortie du Royaume-Uni de l’Europe devrait l’amener à se consacrer davantage à ses problèmes domestiques, avec moins d’attention pour les droits humains, le maintien de la paix, la protection de l’environnement et les problèmes liés au développement de Afrique par exemple. Ces 20 dernières années, le Royaume-Uni via l’Union 6 européenne a consacré en moyenne 0,7% de son PIB à l’aide au développement dans le monde. Pour sa part, le département de la recherche macroéconomique sur l’Afrique au sein de la banque Standard Chartered affirme que «l’impact immédiat du Brexit concerne la volatilité des marchés financiers qui affectera négativement les places africaines aussi». Les conditions de financement sur les marchés internationaux, «déjà difficiles, le deviendraient encore davantage», conclut la banque. La résorption de la jachère, un pas vers l’autosuffisance alimentaire pérenne (APS) La résorption des terres en jachère ou abandonnées constitue un pas essentiel devant permettre une autosuffisance alimentaire pérenne, a affirmé lundi à Constantine le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum. Intervenant au cours d’une rencontre avec des céréaliculteurs et des cadres de son secteur, le ministre qui s’est attardé sur l’urgence de résorber les terres en jachère ou abandonnées pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, a indiqué que désormais son département s’occupera "fermement" de cette question, considérée comme essentielle dans le processus de développement économique national. "La transformation des terres en jachère en culture pérennes est en mesure d’améliorer considérablement la production agricole et, par ricochet, réduire drastiquement la facture des importations alimentaires", a-t-il soutenu, appelant à une mobilisation générale pour mettre fin à l’importation des produits alimentaires dont le coût ne cesse d’augmenter d’année en année. Sur une superficie de six (6) millions d’hectares de terres cultivables, trois (3) millions d’hectares de propriétés agricoles sont cultivés à l’échelle nationale, alors qu’à Constantine, sur une surface 70.000ha destinée à la céréaliculture, 35% sont laissés en jachère, a-t-on précisé auprès des responsables concernés. Qualifiant ce dossier de "sensible", M. Chelghoum a indiqué que les textes de lois protégeant les terres agricoles et interdisant leurs exploitation à d’autres fins, même par leurs propriétaires privés, "doivent être appliqués à la lettre" pour rentabiliser davantage ce secteur considéré comme "stratégique" dans la nouvelle politique nationale de diversification économique. 7 Dans ce contexte, le ministre a indiqué que des instructions fermes ont été données aux directeurs des services agricoles des 48 wilayas pour "suivre ce dossier de près et veiller à l’application de la loi en ce sens". Affirmant que son département accorde une attention extrêmement importante au dossier de résorption des terres en jachère et abandonnées, M. Chelghoum a ajouté qu’il était "préférable de résorber un hectare de jachère dans les régions à grandes potentialités agricoles que de mettre en valeur 10 hectares dans les régions à potentialités réduites". Dans ce contexte, le ministre a indiqué qu’il était "inconcevable" de parler de la mise en valeur de terres agricoles dans les régions du sud et des Hauts plateaux, alors que des terres à grandes potentialités agricoles sont abandonnées dans le nord du pays. Revenant sur les efforts déployés par l’Etat visant la consolidation de ce secteur créateur de richesse, le ministre a indiqué que "personne n’a le droit de jouer du devenir de la sécurité alimentaire du pays", notamment dans une conjoncture caractérisée par des "difficultés économiques". Sur un autre registre, le ministre a instruit à l’effet d’intensifier et de renforcer l’irrigation des terres agricoles pour consolider davantage les efforts en cours d’amélioration de la productivité nationale. Le ministre qui a dénombré les multiples mesures mises en £uvre par l’Etat en matière de modernisation et d’adaptation des méthodes d’irrigation, a appelé les instituts spécialisés à "agir techniquement pour trouver les solutions adéquates aux aléas climatiques qui ne sont pas, a-t-il dit, "propre à l’Algérie". 2000 hectares décimés par les feux de récoltes Qualifiant la wilaya de Constantine de "pôle stratégique" en matière de développement agricole, notamment dans le domaine de la céréaliculture, le ministre a indiqué que la production céréalière au titre de l’actuelle saison agricole demeure "satisfaisante en dépit des conditions climatiques instables". Le secteur de l’agriculture enregistre une croissance régulière de près de 5%, avec une valeur de production assez importante et une contribution au PIB, a rappelé le ministre, précisant que ces avancées n’étaient pas "le fait du hasard, mais le fruit d’une politique initiée et dirigée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika". S’agissant du bilan des feux de forêts enregistrés jusque-là à l’échelle nationale, le ministre qui a insisté sur l’importance des travaux sylvicole et de sensibilisation, a indiqué que 2.000 hectares ont été incendiés dont près de 1.300 ha de broussailles. Au cours de sa visite dans la wilaya, le ministre s’est rendu à la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) d’El Khroub où il a assisté à une présentation du dispositif en place pour la campagne moissonbattage, avant de visiter un point de collecte de céréales à Ain Abid et l’entreprise ETRAG de montage de matériel agricole et tracteur et la forêt récréative d’El M’ridj. Hydrocarbures : Hausse de la production (APS) 8 La production du secteur des hydrocarbures a affiché une hausse de 3,3% au premier trimestre 2016 par rapport au même trimestre 2015, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Cette progression intervient après des baisses consécutives enregistrées en 2015 : -7,1% au 1er trimestre (par rapport au 1er trimestre 2014), -2% au 2e trimestre (par rapport au 2e trimestre 2014), -1,4% au 3e trimestre et -1,8% au 4e trimestre. La production des hydrocarbures à reculé de 3,1% sur l’année 2015 par rapport à l’année 2014. Il est, cependant, constaté que l’évolution remarquable de la production du secteur des hydrocarbures sur les trois premiers mois de 2016 a été notamment tirée par l’activité de liquéfaction de gaz naturel qui a enregistré une croissance de 21,5% comparativement au 1er trimestre 2015. Sur l’année 2015, cette activité a décéléré de 4,5% : -17,7% au 1er trimestre 2015 (par rapport au 1er trimestre 2014), +10,2% au 2e trimestre (par rapport au 2e trimestre 2014), -4,3% au 3e trimestre et -5,9% au 4e trimestre 2015. Pour l’activité de raffinage de pétrole brut, elle a augmenté de 5% au premier trimestre 2016. Sur l’année 2015, cette activité a baissé de 2,4% : -8,9% au 1er trimestre 2015 (par rapport au 1er trimestre 2014), -6,1% au 2e trimestre (par rapport au 2e trimestre 2014), +1,5% au 3e trimestre et +3,9% au 4e trimestre 2015. Mais à la différence des activités de liquéfaction de gaz naturel et de raffinage de pétrole brut, celle de la production de pétrole brut et de gaz naturel a connu, par contre, une baisse de 0,5% au 1er trimestre 2016. Mais cette baisse est de moindre ampleur par rapport aux trimestres précédents : -4,3% au 1er trimestre 2015 (par rapport au 1er trimestre 2014), -3,7% au 2e trimestre 2015 (par rapport au 2e trimestre 2014), 1,5% au 3e trimestre 2015 et -2,1% au 4e trimestre 2015. Sur l’année 2015, la production de pétrole brut et de gaz naturel a reculé de 2,9% par rapport à 2014. INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : L’autosuffisance à 70% est-elle possible ? (Le Soir d’Algérie) L’Algérie a engagé depuis 2009 une politique de réduction de sa facture d’importation de médicaments. La première mesure était d’interdire l’importation des médicaments fabriqués localement et inciter à l’investissement local. Quant à l’objectif, c’est d’atteindre une couverture de 70% de nos besoins par la production locale. Sommes-nous sur la bonne 9 voie pour gagner ce pari ? Le ministère de la Santé s’est fixé l’objectif des 70% sur trois aspects. Il s’agit d’atteindre une autosuffisance de 70% de nos besoins en médicaments en termes de valeur, de volume et de nomenclature. Le premier objectif, étant en termes de valeur, est en voie d’être atteint, se félicite-t-on au ministère de la Santé. Le département de Abdelmalek Boudiaf estime d’ailleurs atteindre cet objectif d’ici 2017. En termes de volume, par exemple sur 100 médicaments consommés, 70 sont fabriqués localement, ce n’est pas encore gagné. Pour atteindre ces objectifs, le ministère de la Santé a engagé une politique pour la promotion de la production locale. Ainsi, il prévoit le démarrage de nouvelles unités de production au cours de cette année en plus d’une centaine déjà existantes. 100 unités sont en cours de réalisation avec une capacité totale supérieure à la capacité actuelle. «En valeur donc, l'objectif d'atteindre la couverture de 70% de notre marché par la production locale sera atteint d’ici 1 à 2 années et au rythme actuel de croissance», estime-t-on au ministère de la Santé. «Le ministère de la Santé œuvre à diversifier le portefeuille des laboratoires et à promouvoir l'investissement étranger et le partenariat à l'effet d'élargir la gamme des médicaments essentiels produits localement (anti-cancéreux, anti-diabétiques entre autres). L’objectif est d’augmenter non seulement la couverture des besoins locaux mais aussi pour exporter, comme c'est déjà le cas avec de nombreux laboratoires algériens mais aussi des laboratoires étrangers comme Sanofi (plus grande usine d'Afrique à Sidi Abdallah) et Novo Nordisk (anti-diabétiques oraux à Oued Aïssi) dont une partie de la production sera destinée à l'exportation une fois le marché local satisfait», a indiqué Slim Belkessam, directeur de la communication au ministère de la Santé. D’ailleurs, Boudiaf incite les investisseurs, une fois le marché local couvert, à se lancer dans l’exportation. Son objectif : faire de l’Algérie un pôle pharmaceutique pour couvrir toute la région. D’ailleurs, concernant les laboratoires qui continuent de faire dans le conditionnement et l’emballage, le ministre de la Santé leur a accordé un échéancier pour se conformer à la loi et se lancer dans l’investissement local. Actuellement, la production locale du médicament a atteint 45% en valeur et 51% en volume contre environ 23% en 2009. Maîtrise dans la facture d’importation de médicaments Le ministère de la Santé préfère parler d’une maîtrise de la facture d’importation de médicaments et non pas d’une baisse de la facture. Puisque l’Algérie, qui dépense actuellement 80 dollars en médicaments par habitant, encore loin de plusieurs pays qui ont atteint des dépenses allant jusqu’à 500 dollars par habitant, prévoit une augmentation continue des besoins médicamenteux. Actuellement, le marché pharmaceutique local tourne autour de 2,5 milliards d’euros. Selon Slim Belkessam, l’Algérie enregistre donc une stagnation dans la valeur des importations et une augmentation dans la 10 production locale. Il y a des produits que l’Algérie ne peut pas fabriquer dans un proche avenir Selon des producteurs, il y a des nouveaux produits, en particulier ceux issus de la biotechnologie, que l’Algérie ne peut pas produire dans un proche avenir. D’ailleurs, selon certains, atteindre 70% de nos besoins en valeur relève de «l’impossible» en raison du coût des produits biotechnologiques. Ces produits coûtent, en effet, très cher et nécessitent une technologie de pointe et un savoir-faire dont l’Algérie ne dispose pas encore. Selon le ministère de la Santé, certains laboratoires sont en train de tenter des expériences dans ce domaine, notamment concernant l’hépatite. Médicaments bio-similaires, la solution Le médicament issu de la biotechnologie coûte cher. Cependant, le médicament biosimilaire est accessible. Selon des prévisions, ce type de médicament va permettre de réduire la facture d’importation de 30 à 40%. Plusieurs laboratoires se sont déjà lancés dans cette production pour offrir aux patients des médicaments innovants, à moindre coût. Les laboratoires pharmaceutiques à court de stock de sécurité Les laboratoires pharmaceutiques étaient dans l’obligation d’utiliser la totalité de leur stock en médicaments en 2015 pour couvrir la période qui a enregistré un retard dans la signature des programmes d’importation. Une fois les programmes signés, les pharmaciens et les grossistes ont pu s’approvisionner. L’importateur, lui, se retrouve à court de stock, nous assure-t- on. «Aucun laboratoire sur l’ensemble du territoire national ne peut prétendre disposer de stock de sécurité pour faire face à une éventuelle crise», affirment des laboratoires. Ces derniers sont tenus, en effet, de disposer d’un stock de sécurité de trois mois. Les programmes d’importation sont signés entre les mois de septembre et novembre. Pour les commandes de 2014 pour l’année 2015, ces programmes ont été signés en avril 2015 en raison des négociations lancées par le ministre de la Santé sur la baisse des prix des médicaments. Une période durant laquelle les laboratoires ont eu recours au déstockage. Plaidoyer pour l’initiation d’un plan de développement pharmaceutique Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP), plaide pour la mise en place d’un véritable plan de développement pharmaceutique et la régulation du marché. Une régulation qui sera possible, dit-il, avec la mise en place de l’Agence nationale de médicament et l’application de la nouvelle loi sanitaire. Le problème de pénurie derrière nous ? Le problème de pénurie de médicaments, jusque-là récurrent, ne s’est pas 11 posé cette année. Selon Messaoud Belambri, président du Snapo (Syndicat national des pharmacies d’officine), le marché enregistre moins de perturbations. «Nous avons gagné en stabilité», estime M. Belambri qui reconnaît que le marché est en train de se développer. Quelques chiffres officiels sur le marché Selon les chiffres du ministère de la Santé, le marché du médicament compte 1 075 DCI (dénomination commune internationale de médicament) enregistrée dont 75% générique et 25% princeps. Toujours sur la base des enregistrements, l’Algérie compte 36% de médicaments fabriqués localement, 10% conditionnés, 54% de ses besoins sont importés à l’état final. Elle compte aussi 132 unités en activité dans la production pharmaceutique tout segment confondu dont 75 sont des médicaments. Elle compte 230 projets en cours de réalisation dont 169 concernent les médicaments et dont 101 datent de moins de trois ans, lancés en 2013. La liste des médicamentes interdits à l’importation a atteint 357 médicaments. Investissement dans l’industrie automobile : Des concessionnaires affichent leurs projets (Horizons) Sur les 40 concessionnaires automobiles agréés, seuls sept ont déposé leur dossier portant sur des projets d’investissement liés à l’industrie automobile, selon une source du ministère de l’Industrie et des Mines. Il s’agit de Sovac, Peugeot, Tahkout, Iveco, Toyota. Pour Ford et Nissan, la même source a indiqué que leur dossier est en cours d’étude au niveau de la commission des investissements relevant de la direction de l’industrie et des mines. Pour les autres, le compte à rebours a commencé. Ils disposent de six mois pour présenter un projet d’investissement. Faute de quoi, ils risquent de voir leur agrément annulé. Pour rappel, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb les a mis en garde via une circulaire datée du 29 juin dernier. Le ministre a rappelé les dispositifs introduits dans le cadre de la loi de finances pour 2014 laquelle, en vertu de l’article 52 alinéa 3, fait obligation aux concessionnaires automobiles, d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie automobile, dans un délai maximum de trois ans. A défaut, ces concessionnaires se verront retirer leur agrément. Le ministre a rappelé que la date butoir est fixée au 1er janvier 2017. Déjà dans le bain Certains concessionnaires ont déjà pris les devants. Pour Toyota Motors 12 Algérie, son directeur général Noureddine Hassaïm a indiqué qu’il « s’inscrit pleinement dans cette démarche » d’autant que « des projets d’investissements devront connaître leur lancement d’ici la fin de l’année en cours ». Et d’ajouter : « nous procéderons à la fabrication de camions et de pièces de rechange. Des projets qui sont en préparation mais nous serons prêts à la fin de l’année. » Il précisera que les usines de fabrication seront installées au Centre du pays, à Alger. A rappeler qu’une délégation japonaise de Hino Motors Ltd a séjourné en Algérie pour examiner la possibilité de lancer avant la fin de 2016, une ligne de montage SKD (Semi Knocked Down). Un accord de principe a été signé afin de lancer une chaîne de production d’une capacité de 2.000 camions/an. Toyota Algérie a annoncé également un second projet qui consiste en l’installation d’une usine de fabrication de plaquettes de freins et de mâchoires de freins. Pour Sovac Algérie, la machine est déjà mise en branle. « Nous avons déjà engagé un projet de production. Des négociations se tiennent depuis mars entre le groupe Volkswagen et le ministère de l’Industrie et des Mines lequel a validé le projet », a mentionné la chargée de communication de Sovac Algérie SPA, Rosa Mansouri. Sovac compte réaliser, pour un montant de 170 millions d’euros, une usine d’une capacité de 10.000 unités dès le lancement de la production en 2017 pour arriver à 100.000 unités à l’horizon 2022. Si le lieu d’implantation est déjà retenu, (wilaya de Relizane), les modèles ne sont pas encore définis. « Les négociations sont en cours pour définir les quatre modèles qui vont être lancés dès la première année de production », a-t-elle indiqué. Peugeot a mis en place un projet de construction de véhicules particuliers à Oran, note un responsable. Tahkout avec ses trois projets se lancera dans la fabrication de véhicules iraniens dans la zone industrielle d’Aïn Azel, à Sétif. Pour un investissement de 300 millions d’euros, portant sur le montage de la voiture Saipa, le projet sera constitué de 5 unités de montage et de fabrication de pièces de rechange et d’accessoires. La sortie de la première voiture des ateliers est prévue pour le début de l’année 2017. L’usine de véhicules utilitaires de marque Iveco installée à Bouira sera opérationnelle avant la fin de l’année, selon son manager Sofiane Benomrane. « Les travaux vont être entamés d’ici deux mois et l’unité de production sera prête avant la fin de l’année », a-t-il indiqué. Le groupe Hasnaoui investit dans la sous-traitance. Représentant de Nissan Algérie, ce groupe se présente avec trois projets qu’il compte lancer au courant de cette année. Il s’agit de la réalisation d’une joint-venture entre GH Finance (Groupe Hasnaoui Holding Financier) et une firme turque au cours du premier semestre de 2016, dans la production de composants automobiles. Il activera aussi dans la production textile et plastique, la réalisation d’une unité de rénovation d’organes (moteurs, boîtes à vitesses, transmissions, ponts…) à Oued Smar. Retraites : les dépenses mensuelles de la CNR augmentent à près de 86 milliards DA (APS) 13 Les dépenses mensuelles de la Caisse nationale de retraites (CNR) en matière de pensions et allocations de retraites ont atteint près de 86 milliards DA en 2016, en hausse de près de 18% par rapport à la moyenne mensuelle de 2015, a appris l’APS auprès de la caisse qui prévoit des dépenses de 1.000 milliards DA pour toute l’année en cours. "La dépense mensuelle de la CNR est passée de 73 milliards de dinars en janvier 2015 à près de 85,7 milliards de dinars en mai 2016, en matière de pensions et allocations de retraites", a indiqué la même source, qui révèle que la caisse gère plus de 2,8 millions de dossiers de retraites. Au total 2.880.180 dossiers de pensions et allocations de retraites, sont gérés par la CNR, dont 2.016.817 retraites normales (âge 60 ans), 594.247 retraites proportionnelles, 261.717 retraites sans conditions d'âge, 507 retraites anticipées et 6.892 retraites servies à l'étranger. Pensions et allocations de retraites - La dépense mensuelle de la CNR passe de 73 milliards de dinars en janvier 2015 à près de 85,7 milliards de dinars en mai 2016. - La dépense annuelle de la CNR passe de 797 milliards DA en 2014 à 507 milliards DA uniquement pour le 1er semestre (janvier-juin) de 2016. Augmentation du nombre de bénéficiaires - La CNR enregistre 130.000 nouveaux dossiers en 2014, 180.000 en 2015, et 100.000 nouveaux dossiers durant le 1er semestre (janvier-juin) 2016 La caisse a enregistré 130.000 nouveaux dossiers en 2014, 180.000 autres en 2015, alors que pour le premier semestre (janvier-juin) 2016 seulement, elle a enregistré 100.000 nouveaux dossiers, selon les responsables de cet organisme qui s'attendent à 200.000 nouveaux dossiers d'ici à la fin de l'année en cours. L’augmentation des dépenses d'une manière "constante" est due à l'augmentation du nombre de bénéficiaires de cet organisme à caractère "hautement social", a-t-on expliqué. S’agissant de la dépense annuelle, la même source a fait savoir que le montant est passé de 797 milliards DA en 2014 à 507 milliards DA uniquement pour le premier semestre (janvier-juin) de 2016, une somme qui va dépasser les 1.000 milliards DA pour toute l’année en cours, soit une augmentation de 200 milliards DA durant cette période de référence (20142016). 14 Revalorisation de 2,5% des pensions de retraites à partir de juillet Une revalorisation de pensions et allocations de retraites de 2,5% pour l'année 2016 a été mise en application et les retraités percevront cette augmentation à partir du mois de juillet en cours, selon la même source qui précise que l’impact financier de cette revalorisation est évalué 20 milliards DA annuellement, à la charge de la CNR. Pour améliorer la qualité des prestations servies aux retraités, la caisse a entrepris plusieurs actions, notamment, en matière de suivi permanent du traitement et l'allégement lié à la constitution des dossiers de retraite, notamment, en ce qui concerne l'accès au registre national automatisé d'état civil et le suivi des travaux des commissions nationales et locales de recours. La tenue régulière et périodique (tous les mois au niveau local et tous les trimestres au niveau national) de réunions de travail avec le partenaire sociale pour le maintien du climat social et la participation aux travaux du comité sectoriel chargé de la simplification et l'amélioration des procédures administrative, notamment, pour le déploiement du guichet polyvalent à travers l'ensemble des agences locales de la CNR, figurent parmi ces actions. La caisse a également procédé au renforcement et à la redynamisation des cellules d'accueil du citoyen, de la communication et de l'écoute sociale, au niveau de l'ensemble des agences locales de la CNR, et ce dans le cadre du travail de proximité, a-t-on affirmé. Pour l'intensification des démarches dans le cadre du dispositif d'aide à domicile, au profit des catégories particulières de retraités et leurs familles, (handicapés, invalides et dépendants), la caisse a procédé à une formation des assistantes sociales en vue d'optimiser et d'améliorer leurs actions sur le terrain. Au plan de la modernisation des méthodes de gestion, la mise en œuvre du plan directeur informatique constitue un outil performant de gestion moderne, intégrant les différentes fonctions liées à la liquidation et au paiement des prestations de retraite, précédemment exécutées soit manuellement, soit au niveau de plusieurs logiciels séparés La CNR a également procédé à la diversification des modes de paiement des pensions et allocations de retraites à travers le canal bancaire (BDL) à compter du 1 juillet 2015 et qui touche 43.239 retraités déjà au 30 juin 2016. Le plan de modernisation prévoit aussi le lancement d'une opération de Gestion électronique des documents (GED) des dossiers de retraites dont la phase de numérisation qui constitue l'étape la plus importante est en cours de finalisation. Salon International de l’industrie Oran-2016 : L’innovation à l’affiche (El Moudjahid) 15 D.R Le Salon international de l’industrie Oran-2016 se tiendra du 5 au 8 septembre 2016 au Centre des conventions d’Oran, Le Méridien. Plusieurs participants prendront part à cet important événement. Ce Salon sera organisé dans un contexte extrêmement important, marqué par la mise en œuvre du nouveau modèle de croissance pour la relance de l’économie. Une nouvelle orientation qui repose essentiellement sur la promotion de la production nationale et le déploiement spatial de l’industrie. Pendant quatre jours, cet événement dédié exclusivement au développement de l’industrie algérienne sera le rendez-vous des plus grands acteurs de l’industrie, en accueillant des participants nationaux et étrangers qui présenteront technologies, équipements et matériaux de production essentiels aux industries. Les organisateurs ont souligné que le Salon met ses moyens et son expertise à la disposition des visiteurs et des exposants, et sera une plate-forme de rencontres et d’échanges. Durant cet événement, toutes les opportunités seront ouvertes aux professionnels pour exposer leurs produits et services ou échanger leurs expériences et conclure des partenariats. Il est à rappeler que dans les politiques de développement industriel, les pouvoirs publics ont axé les efforts sur la mise à niveau des entreprises qui veulent se moderniser, et dont les objectifs et les modalités de gestion s’inscrivent dans le cadre de la stratégie d’industrialisation. Le développement des ressources humaines et des qualifications est une des orientations fortes de la stratégie industrielle, alors que la promotion de l’investissement direct étranger (IDE) obéit à une politique visant à mobiliser les apports extérieurs en les orientant vers le financement des activités et la diffusion des nouvelles technologies. L’État a donné également une grande importance pour le développement du domaine de l’innovation et la production des idées qui constituent aujourd’hui la pierre angulaire de la croissance. D’ailleurs, un système national d’innovation (SNI) sera élaboré et mis en place pour soutenir une politique de promotion et de développement du progrès technique. ELLE SE RENDRA EN CÔTE D'IVOIRE, AU BÉNIN ET AU TOGO : La CACI à la conquête de l'Afrique (L’Expression) 16 Une quarantaine d'opérateurs économiques vont ainsi être reçus par les chefs d'Etat de ces trois pays. L'occasion pour que les portes de l'exportation soient grandes ouvertes vers ces marchés des plus prometteurs... Le salut de notre économie vient de l'exportation! Gouvernement et opérateurs économiques en sont convaincus. C'est dans ce sens que la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) va conduire une délégation d'hommes d'affaires pour une tournée en Afrique de l'Ouest. «Après avoir constaté l'engouement des pays africains pour les produits algériens lors de la dernière Foire internationale d'Alger (FIA), avec notamment son salon export -Algex- on a décidé d'organiser une petite tournée en Afrique de l'Ouest», a révélé, hier, le président de la Caci Mohamed Laïd Benamor lors de son passage au Forum du quotidien El Moudjahid. «Notre délégation devra se rendre du 17 au 24 du mois en cours en Côte d'Ivoire, au Bénin et au Togo», a-t-il précisé. «Elle sera composée d'une quarantaine d'opérateurs nationaux activant notamment dans l'agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique et l'électronique», a-t-il poursuivi avant de donner plus de détails sur le programme de haut niveau qui les attend là-bas. «On va être reçus par les chefs d'Etat de ces trois pays. On a aussi des rencontres avec plusieurs de leurs ministres et surtout des opérateurs locaux. Ce sera l'occasion pour nous de lier de bonnes relations d'affaires dans ces pays», indique un Laid Benamor visiblement très satisfait de cette mission. «C'est une première mission qui sera suivie par d'autres. L'objectif pour nous est de pouvoir créer une plateforme logistique en Afrique, notamment dans sa partie Ouest où se trouvent ces deux pays», a-t-il expliqué. «Ce côté de l'Afrique est un marché très prometteur, à l'exemple du Nigeria qui compte plus de 173 millions d'habitants. En s'installant dans ces trois pays, on pourra ainsi conquérir l'Afrique», a-t-il rétorqué. Le fait que ces marchés soient la chasse gardée de la France ne fait-il pas peur à nos industriels? Laïd Benamor répond par la négative. Pour lui, ce sera la loi du marché qui tranchera et le plus concurrentiel sera vainqueur. «Dans l'agroalimentaire, le domaine dans lequel j'active, je peux dire qu'on n'a rien à envier aux produits français. Dans l'électronique on fait aussi de belles choses», a t-il soutenu pour mettre en évidence les espoirs que suscite cette conquête. Mohamed Laïd Benamor en a profité pour revenir sur la situation économique du pays. Et cet opérateur privé n'a pas voulu tenir un discours qui sombre dans le défaitisme. «Cela, même si certains indicateurs ne nous sont pas extrêmement favorables. Je veux parler des indicateurs des agences de notation, de la Banque mondiale et de la Coface», a-t-il souligné avant de remettre en cause ces fameux indicateurs. «Dans l'ensemble, je préfère 17 avoir une analyse verticale et dynamique plutôt qu'une analyse statique qui ne fait qu'extrapoler des données passées», a-t-il soutenu. «D'abord, parce que je pense que les analyses des agences de notation ne tiennent pas compte du nouveau rengagement des autorités politiques et des opérateurs économiques. Elles peuvent être hors-sol», poursuit-il. «Si l'on s'en tient aux indicateurs, de manière chirurgicale, le pessimisme s'impose. Mais si l'on croit fermement que toutes les solutions sont entre les mains des politiques, on ne fait que se focaliser sur une partie des solutions à apporter», analyse-t-il. «A titre personnel, je pense que les opérateurs économiques jouent un rôle majeur dans la crise que nous traversons et qu'il est tout à fait envisageable qu'ils prennent une part plus importante dans le plan d'émergence qui se dessine petit à petit», estime-t-il non sans rappeler les pistes de ce renouveau économique. Il évoque notamment la constitution des filières économiques prioritaires, les aménagements fiscaux, la modernisation des institutions et des instruments financiers, la promotion des énergies renouvelables et de la transition énergétique et la diversification économique qui nous rendra moins dépendants des rentes issues des hydrocarbures. Le président de la Caci se montre donc des plus optimistes de voir notre économie enfin se défaire de ses vieux démons. «Je voudrais finir en vous disant que si le pessimisme est dans la nature humaine, l'optimisme est un combat auquel il ne faut jamais renoncer. Surtout quand on est un entrepreneur. C'est la voie du combat qu'on a choisi...», a-t-il conclu, plein d'espoir. Les investisseurs indus occupants pullulent : Benamor dénonce la mafia du foncier (Le Courrier d’Algérie) Beaucoup d’assiettes foncières sont occupées illégalement par des investisseurs sans que ces derniers y implantent leurs projets. Un phénomène perpétué par le peu de prérogatives accordées aux walis pour sévir opportunément. Cette information a été divulguée par le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, Laïd Benamor, lors de son passage, ce lundi, au Forum Economie du journal étatique El Moudjahid. Vaguement, le président de la CACI dénonce ce fait récurrent à travers le territoire du pays. Lequel fait est devenu handicapant pour l’investissement, surtout lorsque les investisseurs indus-occupants ne daignent pas lancer leurs chantiers. Le wali, conformément à la réglementation en vigueur, ne peut, argumente l’intervenant, intervenir qu’au-delà d’un délai de six mois, ou il ne peut adresser au contrevenant que des mises en demeure. Ce n’est qu’après que le contreventant ait refusé d’obtempérer que le Chef de l’exécutif peut intenter une action en justice, avec tous les retards qu’implique le cheminement que va prendre cette dernière. Souvent, six mois après, l’usine est solidement implantée, et y toucher, reviendrait à enclencher des émeutes du fait d’avoir tenté de mettre au chômage des centaines d’emplois que cet investissement a eu la chance de créer entre temps. 18 Cette entrave relevée, l’intervenant en appelle aux hautes autorités de l’État pour y remédier dans l’immédiat. Pondéré dans ces propos, il ne veut pas citer nommément la mafia du foncier, car c’est d’elle qu’il s’agit. Tout en s’attelant à défendre les walis, les présentant comme des boucs émissaires, Laïd Benamor oublie que ces derniers sont bien informés sur tout ce qui se passe sur leur territoire, souvent bien avant que l’infraction atteigne une ampleur non maitrisable. Le rappel vaut son pesant d’or. Par contre, ils responsabilisent les walis, les logeant, curieusement, à la même enseigne que les maires, sur les retards qu’accusent les projets d’investissements dans les wilayas. Il estime que le mérite revient à ces deux, et seulement à eux seuls, de dynamiser le développement local. « Ce n’est pas à Sellal, à partir de son bureau, de le faire », dira-t-il, ironique. Par ailleurs, Laïd Benamor ne déroge pas à la règle de dénoncer les entraves liées au foncier industriel, sachant que le peu d’espaces dénichés par-ci parlà, destinés à la réalisation de zones industrielles ou de zones d’activités, demeurent insuffisants pour répondre aux besoins d’investissements enregistrés au niveau du CALPIREF. Comme de coutume, ce sont les fameuses entraves liées aux procédures bancaires et les tendances bureaucratiques qui sont mises en exergue comme lacunes à endiguer sur le champ. Concernant les banques, le président du CACI dira que leur souci principal est de veiller à ce que les demandes de financement qui leur sont adressées soient éligibles aux crédits dont il est attendu qu’elles dégagent. Par ricochet, ceci reviendrais à dire que les investisseurs doivent être à la hauteur du financement qu’ils espèrent escompter, en déposant, le moins attendu d’eux dans ce contexte, une étude de faisabilité technico-commerciale digne de l’objectif de création de richesses espéré de leur part. Statuts de la CACI obsolètes ! Élu il y a de cela 2 ans, Laïd Benamor ne cache pas son désappointement par rapport aux statuts qui régissent la Chambre, obsolètes et datant de plus de 25 ans. Cette anomalie n’a pas été dissuasive quant à son ambition d’apporter une pierre à l’édifice de la construction économique du pays. Innovation, recherche et développement, formation sont les mots-clés sur lesquels s’articulent les démarches fondées sur la connaissance de la CACI. Pour la formation, la priorisation des cycles au niveau Business School et autres centres de formations gérés par la Chambre a été au menu du programme formatif, pour lequel un CAP (QAP 2020) a été également lancé. Outre la capacité d’orientation des politiques publiques, par un lobbying intelligent, l’implication dans la diminution des relents de l’informel, la relance compétitive dont elle s’est attelée à concrétiser durant cette période, la CACI a axé sa stratégie collaborative avec les autorités compétentes sur des actions liées à la diplomatie économique. « Global Business Discovery », c’est d’elle qu’il s’agit, est la stratégie la plus en vue dans ce programme. Une connexion permanente avec les marchés internationaux en a été l’un des dividendes tirés par les adhérents de la 19 Chambre. Europe de l’Est, Malte et l’Europe Continentale ont été les destinations économiques les plus prisées. Mission économique en Afrique : concurrencer la France et le Maroc Mais l’ambition première demeure l’Afrique. Une mission économique s’étalant du 17 au 24 juillet sera effectuée par une quarantaine d’opérateurs économiques. L’objectif premier est de développer les échanges avec l’Afrique de l’Ouest, dont la Côte d’Ivoire est le fer de lance, mais aussi avec le Bénin et le Togo. Le fait que le Maroc et même la France aient des projets au niveau du premier cité ne dissuadent nullement Benamor à s’intégrer dans le marché africain, d’autant que des chefs des Etats ont déjà prévu de rencontrer les hommes d’affaires algériens. « On ne craint ni le Maroc ni la France », dira, solennellement, le président de la CACI. Cette virée africaine s’inscrit dans le cadre du programme visant le marché africain, abondant, faut-il le rappeler, dans le souci principal des pouvoirs publics. Développer les segments de l’exportation y figure en bonne place. Bien que pour exporter il faille préalablement produire. Le président du CACI, lui, pense, sur la base d’une étude lancée outre-mer, que la condition essentielle pour réussir l’exportation n’est autre que de réformer le système éducatif, à laquelle on peut ajouter la consolidation de la relation entre l’Administration et les opérateurs économiques activant dans tous secteurs confondus (une e-administration généralisée est l’une des mieux indiquées). Optimiste, Laid Benamor, tout en oubliant que faute d’avoir le bonheur, l’humanité a inventé l’optimisme, pense que le meilleur moyen de développer l’agroalimentaire, dont il est l’un des meilleurs représentants en tant qu’investisseur, est de mettre l’agriculteur sous les ordres de l’industriel. Et pourquoi ne pas penser à fusionner le ministère de l’Industrie avec celui de l’Agriculture ? Outre cela, les différents classements mondiaux, et dont Benamor détient une copie les concernant, bien qu’il ne soit pas entièrement d’accord, font état d’un net recul de l’Algérie dans neuf sur dix critères définis par la Banque mondiale (le seul ou elle avance c’est celui de l’obtention du permis de conduire, passant de la 124é à la 122é place). Dans tous les autres domaines déterminants de classement « Doing Business », le pays stagne ou recule. Cela incite-t-il à l’optimisme ? Oui, quand on s’appelle Laïd Benamor et lorsqu’on a un plan de sortie de crise en six points (Libérer les initiatives privées visant la diversification de l’Économie, développer une fiscalité incitative et non de redistribution, reconvertir les entreprises de l’informel vers le secteur informel, développement sous forme de filières économiques, les énergies renouvelables, s’inscrire dans une dynamique euro-méditerranéenne….). Publications scientifiques : L’Algérie parmi les pays les moins performants au monde (Algérie Eco) 20 Dans son dernier rapport sur l’état des sciences dans le monde, l’UNESCO a mis en évidence à travers les deux indicateurs de mesure essentiels que sont le nombre total de publications scientifiques par pays et le ratio nombre de publications scientifique par million d’habitants, les sous performances de tous les pays membre de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) sans exception et, plus gravement encore, notre pays qui n’a produit en 2014, que 58 publications scientifiques. Dans une tribune publiée le 27 janvier 2016 par le journal « Le Monde », le sociologue algérien Naji Safir a pu tirer, en ciblant spécialement les 57 pays membres de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), un bilan, pour le moins pitoyable, de la recherche scientifique dans le monde musulman. En se basant sur les deux indicateurs de référence de l’Unesco, Naji Safir a en effet calculé que durant l’année 2014 les 57 pays membres de l’OCI n’ont produit que 110.294 publications scientifiques. Rapporté au 1,7 milliards d’habitants qui peuplent ces 57 pays musulmans, le sociologue algérien en arrive à mesurer le ratio nombre de publications scientifiques par millions d’habitants à, à peine, 66. Ces deux indicateurs donnent une idée précise de la précarité de la recherche scientifique et du peu d’intérêt accordé par les Etats, les entreprises et les grandes institutions concernés, à recherche scientifique et à la R-D qui, comme on le sait, conditionnent le développement économique et social ainsi que l’essor de la technologie. Entraînée dans la spirale de la mauvaise gouvernance généralement confortée par l’aisance financière que procure les rentes d’hydrocarbures et autres matières premières exporté à l’état brut, très peu d’intérêt est accordé à la recherche scientifique et technologique qui aurait pu ouvrir bien des voies à des activités porteuses de valeurs ajoutées. Les pays de l’OCI pratiquement tous tournés vers les importations, ne sentent pas la nécessité et, encore moins, l’urgence de développer le savoir. En zoomant sur les principales grandes régions composant l’espace de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), le sociologue Naji Safir a pu constater que le ratio publications scientifiques par million d’habitants évolue comme suit : 13 pour l’Afrique subsaharienne, 91 pour les pays arabes, 151 pour le Moyen-Orient hors pays arabes (Iran, Turquie, Pakistan et Afghanistan), 20 pour les pays d’Asie centrale et 29 pour les pays d’Asie du Sud. Avec, à peine, 58 publications scientifiques par million d’habitants, la production scientifique algérienne est, à l’évidence, tout à fait dérisoire comparée, aussi bien, à la moyenne des pays musulmans qui est de 66, 21 qu’à celle des pays arabes qui est de 91. Quand on sait que parmi les 58 publications recensées figurent de simples monographies de villes et des travaux manquant d’originalité, on se rend compte à quel point la production scientifique algérienne est dérisoire. Ce n’est pourtant pas faute d’argent, puisque le gouvernement algérien investit chaque année plusieurs milliards de dinars dans des programmes de recherches généralement confiés à des professeurs d’universités. Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui ne semble pas s’inquiéter de la modicité du retour sur investissement, gagnerait à interpeller les recteurs d’université et les responsables de centres de recherche sur cet épineux problème d’insuffisance de production scientifique par rapport à l’argent qu’il lui a consacré. Si la production scientifique algérienne est dérisoire par rapport à celle des pays musulmans et arabes, elle est, tout simplement insignifiante, comparée à celles des a développés ou émergents comme la Suisse (3102), la Suède (2269), Singapour (1913), les Pays-Bas (1894), le Canada (1538), la Corée du Sud (1015), la France (1OO7) ou les États-Unis (998). Lancement de la pré-commercialisation de la 4G dans la wilaya de Tlemcen : pari réussi pour Ooredoo (Le Courrier d’Algérie) L’opérateur de téléphonie mobile, Ooredoo, a procédé, hier, au lancement des tests techniques pour la pré-commercialisation de la quatrième génération (4 G). Les responsables de Ooredoo ont choisi la wilaya de Tlemcen, une des trois wilayas obligatoires pour effectuer les tests techniques de cette technologie. Cette étape est qualifiée de charnière par le premier responsable de Ooredoo, Joseph Ged. Les tests techniques de la 4G ont été effectués en présence des ambassadeurs de Ooredoo et des autorités locales. Les résultats de ces tests ont été plus que satisfaisants puisque le débit a atteint 70.25 mégabits par seconde (Mbps). Dès l’octroi des licences provisoires de la 4G, le 23 mai écoulé, les responsables de Ooredoo se sont dit prêt à lancer la commercialisation de cette technologie à travers toutes les wilayas d’Algérie. Hier, à partir de la wilaya de Tlemcen, Ooredoo a réussi à joindre l’acte à la parole puisque les tests techniques de la pré-commercialisation de la 4 G étaient concluants. Les démonstrations effectuées avec succès notamment pour le très haut débit mobile et la vitesse de téléchargement d’applications depuis le portail de Ooredoo Ostore et sur différents terminaux mobiles (téléphone mobile et ordinateur portable), interviennent après l’attribution provisoire des licences 4G par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Dans son discours, Joseph Ged s’est réjoui de cette opération qui marque, selon lui, une étape importante pour le secteur des télécommunications et de l’économie nationale. Après les tests pré-commerciaux de la 4G dans la wilaya de Tlemcen, le rendez-vous est donné pour les wilayas de Tizi-Ouzou et de Béchar pour les semaines prochaines. 22 Joseph Ged s’est dit même prêt à lancer la 4G dans les 48 wilayas d’une année et un jour. Lors d’une conférence de presse animée à cette occasion, le Dg de Ooredoo a présenté la stratégie de son entreprise pour le déploiement de la 4G en assurant que les prix de la 4G mobile seront les mêmes que ceux de la 3G. Pour un accès facile aux services 4G, le client devra acquérir une SIM 4G utilisable sur un smartphone adapté à cette technologie, tout en gardant son numéro et en actualisant son contrat a-til expliqué. Il y a lieu de noter que la 4G ouvre la voie à des améliorations considérables en termes de vitesse de téléchargement, de TV sur mobile, de streaming ou d’appels voix en qualité HD. Des pans entiers de l’économie vont également bénéficier de la 4G grâce aux nouveaux usages mobiles qu’offre cette technologie aux utilisateurs à l’instar du m-commerce, du mpayement, du m-banking, du m-santé, du m-éducation etc. Banque/bourse/Assurance Commerce Contrôle du commerce : 77 locaux fermés en juin à Alger (Algérie Eco) Selon le dernier bilan du contrôle de la direction du commerce d’Alger, pour le mois de juin, 77 locaux commerciaux ont été fermés dont 66 commerces informels. Le nombre d’opérations programmés durant cette période étant de 17168, pour un nombre de brigades de 347 alors que le nombre d’interventions réalisées a atteint 24119 opérations. Pour ce qui est du nombre d’infraction constatées, il est de 3582 selon le même bilan et le nombre de PV dressés est 3582. Concernant le nombre des dossiers en poursuite juridique, le bilan fait ressortir le chiffre de 7655 alors que le montant de défaut de facturation est de 7664054.48 DA. Quant au montant des pratiques illicites, il est de 500240.52 DA et celui de saisie a atteint 2869005.05 DA. Par ailleurs, la direction du commerce de la wilaya d’Alger a rendu public également le bilan des activités du contrôle durant le mois de Ramadan pour la période allant du 26 juin 2016 au 04 juillet -2016. Ce dernier révèle que le nombre d’interventions effectuées durant cette période a atteint 18060, alors que le nombre d’infraction est de 4655. Par ailleurs, le montant 23 de défaut de facturation a été évalué à 9 782 033,11 DA, le montant de pratiques des prix illicites est de 3 250 537,02 DA. Quant à la quantité des saisies elle a atteint 12,665 tonnes, et le montant des saisis étant de 4 500 203,13 DA. Le nombre de proposition de fermeture est de 134 selon le même bilan. Notons que la direction de wilaya du commerce a pour missions de mettre en œuvre la politique nationale arrêtée dans le domaine du commerce extérieur, de la concurrence, de la qualité, de la protection du consommateur, de l'organisation des activités commerciales et des professions réglementées et du contrôle économique et de la répression des fraudes. A ce titre, elle est chargée, notamment de veiller à l'application de la législation et de la réglementation relatives au commerce extérieur, aux pratiques commerciales, à la concurrence, à l'organisation commerciale, à la protection du consommateur et à la répression des fraudes ; de contribuer à la mise en place du système d'information sur la situation du marché, en liaison avec le système national d'information ; de proposer toutes mesures à caractère législatif et réglementaire relatives à l'exercice et à l'organisation des professions réglementées; de proposer toutes mesures visant à améliorer les conditions de création, d'implantation et d'exercice des activités commerciales et professionnelles et de contribuer au développement et à l'animation de toute organisation ou association dont l'objet est en relation avec ses prérogatives. Sucre : légère baisse de la facture d'importation sur les 5 premiers mois (APS) La facture d'importation de sucre s'est chiffrée à 346,92 millions de dollars (usd) durant les cinq premiers mois de 2016, contre 365,73 millions usd à la même période de 2015, soit une baisse de 5,14%, a appris lundi l'APS auprès des Douanes. En revanche, les quantités importées de sucre (de betterave brute, de canne à sucre, sirop de lactose et lactose à l'état solide) ont été à la hausse pour s'établir à 961.247,7 tonnes (t) contre 847.178,7 t (+13,5%), indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS). Cette réduction de la facture, en dépit de la hausse des quantités importées, s'explique par un recul des cours mondiaux des sucres roux et blanc. Durant l'année 2015, les prix moyens à l'importation par l'Algérie des sucres roux et blanc ont baissé de 18% par rapport à 2014. Prix moyen à l’importation du sucre : - Sucre roux : durant le 1er trimestre 2016 est de 340 $/t contre 401 $/t à la même période de 2015, soit une baisse de 15%. - Sucre blanc : est de 500 $/t sur les trois premiers mois 2016 contre 542 dollars/t sur la même période de 2015 (-8%). 24 Cette tendance baissière s'est poursuivie durant le premier trimestre de l'année 2016 avec un prix moyen à l'importation du sucre roux de 340 dollars/tonne contre 401 dollars/t à la même période de 2015, soit une baisse de 15%. Même tendance pour le sucre blanc dont le prix moyen à l'importation par l'Algérie a été de 500 dollars/t sur les trois premiers mois 2016 contre 542 dollars/t sur la même période de 2015 (-8%). Coopération Algérie - Autriche : Optimiser le potentiel à l’exportation (El Moudjahid) La Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise, en collaboration avec l’ambassade d’Autriche en Algérie et l’organisme «Advantage Austria», une journée d’information sur le marché autrichien. L’évènement, prévu le 27 septembre prochain au siège de la CACI, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision économique de l’Algérie visant à diversifier ses partenariats et à optimiser son potentiel à l’exportation. Cette rencontre aura ainsi pour objectif de faire connaître aux opérateurs algériens, intéressés par le marché autrichien, les opportunités d’affaires et de coopération avec les entreprises autrichiennes et de présenter, par la même occasion, les possibilités de placement de leurs produits sur ce marché. Il faut souligner, à ce propos, que le base législative censée faciliter les échanges bilatéraux existe, mais le volume de ces derniers demeure en deçà du niveau souhaité par les deux parties. Le représentant de la section commerciale de l’ambassade d’Autriche en Algérie avait évoqué près de 600 millions d’euros d’échanges en 2015 dont 300 millions d’euros d’exportations et près de 300 millions d’euros d’importations, soit une augmentation de près de 6% enregistrée entre 2010 et 2015. Les principaux produits importés par l’Algérie sont des équipements et machines pour l’industrie, le bois, le papier, les produits pharmaceutiques et les bovins. En plus de l’hydrocarbure, l’Autriche importe dattes, miel et huile d’olive. L’ambassadrice d’Autriche, Mme Franziska Honsowitz, avait déclaré, à ce propos, que les relations bilatérales évoluaient dans le bon sens, sachant que notre pays, a-t-elle affirmé, est le premier partenaire maghrébin et le deuxième partenaire africain de l’Autriche. L’Autriche, qui a conservé sa position sur le marché algérien, compte soutenir cette dynamique dans le cadre de partenariats dans divers domaines, à l’instar du mémorandum d’entente et de coopération signé, en 2012, dans le domaine agricole ou encore les contrats paraphés dans les secteurs des transports. D’autres projets de création de joint-ventures entre des entreprises algériennes et autrichiennes sont au programme, notamment dans l’industrie qui intéresse les Autrichiens, les industries légères, en particulier, dont l’électronique et l’agroalimentaire. L’Autriche, qui compte 16 entreprises en activité en 25 Algérie, est, par ailleurs, sur deux joint-ventures dans les secteurs automobile et de l’énergie renouvelable. Depuis son installation dans notre pays, en 1971, la section commerciale de l’ambassade autrichienne à Alger a conclu près de 600 joint-ventures. Frédéric Allemand. Chercheur et enseignant à Sciences Po, à l’ENA et à HEC : «Après le retrait britannique de l’UE, son partenariat avec l’Algérie devrait être révisé» (El Watan) u nous accorder, Frédéric Allemand estime que les relations économiques entre l’Algérie et le Royaume-Uni continueront à se développer dans le cadre de l’accord d’association UE-Algérie de 2002 jusqu’au retrait des britanniques de l’UE. Quels sont les premiers enseignements à tirer du retrait des Britanniques de l’UE ? Les Britanniques ne sont pas encore sortis de l’Union ! Les négociations promettent d’être âpres. Quoiqu’Angela Merkel ait déclaré, mardi dernier à l’issue du Conseil européen, que la décision du retrait était irréversible, nous ne sommes pas à l’abri de rebondissements. Le Parlement européen comme le Parlement écossais devront approuver l’accord de séparation pour qu’il entre en vigueur. Quant aux premiers enseignements à tirer du vote du 23 juin, ils concernent en premier lieu le paysage politique britannique. Celuici est dévasté à l’issue du référendum. Le pays entre dans une ère d’incertitude aussi en raison des velléités d’indépendance renouvelées de l’Ecosse à l’égard du reste du Royaume-Uni. L’appartenance à l’Union sépare le pays en deux, comme le mur d’Hadrien à son époque. Un deuxième enseignement concerne la libération des instincts les plus bas que, pour certains, le «leave» autorise. Outre l’assassinat de Jo Cox, depuis le référendum l’on assiste à une multiplication des actes xénophobes, principalement contre les Polonais. Enfin, un troisième enseignement concerne le rejet de l’Europe par une part croissante de la population, et ce, bien au-delà des seuls Britanniques. Face à cette montée de l’euroscepticisme et du populisme, l’Union fait preuve d’une placidité de gestionnaire déroutante et continue à appliquer son programme législatif sans évolution notable. Une telle inertie est inquiétante pour l’avenir. 26 Certains analystes soutiennent que ce sont les problèmes d’immigration qui ont pesé sur le cours du scrutin. Est-ce vrai ? La question migratoire a effectivement constitué un des thèmes principaux autour desquels s’est articulée la campagne référendaire. Cela n’est pas une surprise. Une grande partie de la population britannique est inquiète depuis l’ouverture du marché britannique aux ressortissants des pays d’Europe centrale et orientale. En 2006, en l’espace de quelques mois, on a assisté à une migration massive surtout de Polonais. 800 000 étaient installés au Royaume-Uni en 2016. La crise financière et économique de 2008 a provoqué un tassement des migrations. Mais les bonnes performances de l’économie britannique ont conduit à une remontée des flux migratoires, principalement des autres pays européens. En 2015, le pays a enregistré un niveau record d’entrée d’immigrés : plus de 630 000 personnes s’y sont installées. Les étrangers représentent 13% de la population totale. A titre de comparaison, l’immigration vers la France s’établit à 300 000 personnes et à un taux d’immigrés de 8%. Pour beaucoup, cette immigration est perçue non pas comme des opportunités de croissance mais comme une menace. Pour leur situation professionnelle déjà, pour les finances publiques ensuite, compte tenu de l’accès des étrangers au régime de protection sociale. D’autres pays ont annoncé leur intention d’organiser des référendums pour se retirer de l’UE, arguant que celle-ci ne fonctionne pas selon des bases démocratiques. Partagez-vous cet avis ? Depuis 2009, l’Union prévoit, dans ses traités fondateurs, la possibilité qu’un Etat membre se retire de l’Union. Dans l’esprit des auteurs des traités, il s’agissait surtout de clarifier, sur le terrain procédural, un dispositif jusqu’alors implicite… tout en espérant qu’il ne soit pas activé ! Seul un cas d’opposition profonde et persistante entre un Etat membre et le reste de l’Union européenne, qui ne puisse se résoudre par quelques arrangements spécifiques, semblait justifier le déclenchement du retrait. En février dernier, le Royaume-Uni a obtenu de ses pairs des aménagements ou des confirmations de son statut particulier au sein de l’Union. Le référendum n’était pas nécessaire. Pour les autres pays, il faut distinguer entre les pays de l’Est et de l’Ouest. Les premiers sont critiques, mais dépendent trop du marché intérieur et des aides budgétaires de l’Union pour leur développement économique pour s’engager dans la voie du retrait. Pour les pays de l’Ouest, dont la France, les interdépendances économiques sont fortes, mais elles sont effacées par des performances économiques et sociales modestes. La pression migratoire, l’exposition à la concurrence mondiale, les attentats terroristes, tout cela mêlé pourrait accentuer un sentiment d’insécurité déjà fort parmi les populations les plus fragiles. Quant à l’argument du déficit démocratique, il n’est pas moindre que dans les Etats. Le principe majoritaire conduit à ce que ce soient les Exécutifs qui décident et les Parlements qui entérinent. Appliqué à l’Europe, l’argument sert à singulariser un supposé autisme et enfermement des institutions 27 bruxelloises et une déconnexion avec les préoccupations quotidiennes des individus. La victoire des partisans du Brexit a provoqué une onde de choc à travers le monde. Que risque l’Algérie en sa qualité de premier partenaire économique de la Grande-Bretagne dans la région Afrique du Nord ? Pour le moment, il n’est pas à prévoir de modifications des relations entre l’Algérie et le Royaume-Uni. Celui-ci demeure un Etat membre de l’Union et les relations économiques continueront à se développer dans le cadre de l’accord d’association UE-Algérie de 2002. En revanche, à compter du retrait britannique, le partenariat économique bilatéral entre les deux pays devrait être révisé pour garantir la continuation des échanges commerciaux dans des conditions similaires à celles prévalant sous l’accord d’association. Par ailleurs, les restrictions qui seront certainement imposées par Londres aux mouvements migratoires venant des pays européens pourraient conduire à un assouplissement inverse au bénéfice d’autres pays, dont l’Algérie. Selon vous, qui va tirer profit de la crise que traverse l’UE après le retrait des Britanniques ? Je ne pense pas que l’on puisse raisonner en termes de profit à tirer s’agissant du Brexit. C’est une cassure profonde au sein d’un processus original et inédit qui, sans être parfait, construisait un espace de convivialité, c’est-à-dire un vivre-ensemble. Le vote du 23 juin marque la victoire des populismes et nationalismes — ce que le projet européen entendait justement combattre et réduire. Ceci étant, du côté positif, le Brexit pourrait accélérer une réorganisation de l’Union. Une possible révision des traités est en discussion pour la période 2018-2020. Le Royaume-Uni parti et le risque de blocage par celui-ci levé, des transferts nouveaux de compétence pourraient s’envisager dans le domaine de la surveillance des politiques budgétaires ou fiscales. Du côté négatif, les partis nationalistes comme le Front national de Marine Le Pen en France ou le Parti de la Liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas gagnent en crédibilité. Ce retrait, qu’ils demandaient de longue date pour leur pays et que beaucoup raillaient, bénéficiera dorénavant d’un précédent. Cependant, encore faut-il voir quels en seront les effets économiques à moyen terme. Déjà, l’on annonce une dégradation des perspectives de croissance du Royaume-Uni en raison des inquiétudes des investisseurs concernant les conditions du retrait. Il est clair à ce niveau que les 27 n’entendent pas témoigner une grande mansuétude. Londres risque d’être renvoyé à ses propres responsabilités, celle d’une décision hasardeuse et regrettable. Veille Le directeur adjoint du FMI pour le Moyen-Orient en visite en Algérie (APS) 28 Le Directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Adnan Mazarei, effectue une visite en Algérie de deux jours depuis dimanche, a-t-on appris lundi auprès de cette institution financière. M. Mazarei devrait rencontrer les responsables du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie, selon la même source. Le représentant du FMI accompagne un staff de cette institution financière internationale qui va séjourner en Algérie pour une semaine afin d’actualiser les données du FMI sur l’économie algérienne. Dans son dernier rapport annuel sur l’économie algérienne, le FMI avait souligné que l’Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours de pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la croissance. Les prévisions de croissance du FMI laissent entrevoir une amélioration jusqu’en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble se maintenir dans la durée. En 2015, le PIB réel de l’Algérie a progressé de 3,9%, selon le FMI qui table sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017. La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021, selon les mêmes projections. Le secteur des hydrocarbures, qui a renoué avec la croissance en 2014 après deux années de contraction, va maintenir cette tendance haussière durant les cinq prochaines années, prévoit le Fonds. Selon des statistiques de l'ONS : Plus d'un demi-million d'Algériens âgés de 80 ans et plus (Le quotidien d’Oran) La part des personnes âgées dans la population de l'Algérie (60 ans et plus) a enregistré une légère progression, passant ainsi de 8,5% en 2014 à 8,7% en 2015, selon les statistiques de l'Office national des statistiques (ONS), avec un effectif de 3.484.000 personnes, dont plus de 511.000 sont âgés de 80 ans et plus, détaille l'ONS. La population en âge d'activité (15 à 59 ans) continue d'enregistrer une régression, passant ainsi de 63,1% à 62,5%, entre 2014 et 2015, alors que la part de la population âgée de moins de 15 ans poursuit également sa progression puisqu'elle passe de 28,4% à 28,8% durant la même période. La part de la population âgée de moins de 5 ans continue sa progression, passant de 11,6% à 11,7% entre 2014 et 2015, tandis la population féminine en âge de procréer (15-49 ans) a atteint 10,8 millions de femmes. L'espérance de vie a enregistré un recul d'un dixième de point par rapport à l'année 2014, atteignant ainsi 77,1 ans, en raison de l'augmentation en 2015 du nombre de décès. En effet, l'année 2015 a connu un nombre des décès atteignant 183.000, soit un accroissement relatif de 5,2% par rapport à l'année 2014, et qui s'est traduit par l'augmentation du taux brut de mortalité qui est passé de 4,44 à 4,57 ‰durant cette période. Il est à relever que cette baisse a plutôt touché les hommes, dont le niveau est passé de 76,6 à 76,4 ans durant 29 cette même période, alors que celle des femmes a connu plutôt une stagnation en s'établissant à 77,8 ans. Même le nombre des décès de moins d'un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation relative de 3,9% par rapport à l'année précédente. Cette hausse peut être imputée aussi bien à l'augmentation du volume des naissances vivantes enregistrée au cours de l'année, mais aussi à une augmentation relativement significative du niveau de la mortalité infantile. Concernant la mortinatalité, après la stagnation enregistrée en 2013 et en 2014, le nombre des mort-nés a connu un recul durant l'année 2015, pour atteindre 14.620 cas, soit une baisse relative de 3,0% par rapport à 2014. Cette diminution en volume associée à l'augmentation du volume des naissances vivantes s'est traduite également par une réduction significative du taux de mortinatalité qui est passé à 13,9%, soit un gain de 0,7 point par rapport à l'année 2014. Pour la mortalité infanto-juvénile, après la baisse enregistrée entre 2013 et 2014, la probabilité de décès entre la naissance et l'âge exact de 5 ans exprimé par le quotient de mortalité infanto-juvénile, a connu une légère hausse estimée à un dixième de point (0,1) entre 2014 et 2015, atteignant ainsi un niveau de 25,7%. Cette hausse, bien que dans une proportion moindre que celle enregistrée par la mortalité infantile, a été atténuée par le recul notable de la mortalité juvénile, dont le niveau est passé de 3,6% à 3,4% durant cette même période. Décliné par sexe, le quotient de mortalité infanto-juvénile a atteint 27,1% auprès des garçons et 24,2% auprès des filles. Par ailleurs, la baisse enregistrée dans le volume des mariages entre 2013 et 2014 s'est poursuivie en 2015, toutefois avec un rythme «plus soutenu». En effet, les bureaux de l'état civil ont registré une diminution du nombre des mariages enregistrés par rapport à 2014 avec 369.074 unions contractées en 2015, contre 386.422 l'année auparavant, soit une baisse relative de 4,5%. Ainsi le taux brut de nuptialité a connu ainsi un fléchissement passant de 9,88‰à 9,24‰entre 2014 et 2015. L'année 2015 a été, en outre, marquée par l'enregistrement de 1.040.000 naissances vivantes auprès des services de l'état civil, soit une moyenne de plus de 2.800 naissances vivantes par jour, alors que la moyenne enregistrée au cours de l'année 2014 s'établissait à 2.700 naissances/jour et celle de 2013 à 2 .600 naissances/jour. Il est à noter que c'est la seconde année consécutive où le volume de naissances dépasse le seuil d'un million. La répartition de ces naissances par sexe exprimée par le rapport de masculinité donne 104 garçons pour 100 filles. En volume, les naissances ont connu une augmentation de 26.000 naissances entre 2014 et 2015, soit un accroissement relatif de 2,6% qui correspond à la moitié de celui enregistré entre 2013 et 2014 (5,3%). Le taux brut de natalité continue d'enregistrer une progression continue pour atteindre 26,03‰après avoir atteint 25,93‰ en 2014 et 25,14‰en 2013. De même, l'indice conjoncturel de fécondité a connu une hausse, passant de 3,0 à 3,1 enfants par femme durant cette période, dépassant ainsi le seuil de trois (3) enfants par femme. En 30 revanche, l'âge moyen à l'accouchement affiche le même niveau que celui observé l'année précédente, soit 31,8 ans. En termes d'évolution de la population, au cours de l'année 2015, la population résidente totale a connu un accroissement naturel atteignant 858.000 personnes, soit un taux d'accroissement naturel de 2,15%. Ce taux a connu une stagnation entre 2014 et 2015 qui est imputée essentiellement à l'augmentation dans le même ordre de grandeur aussi bien des naissances vivantes que du volume des décès. En résumé, l'Algérie compte 40,4 millions d'habitants au 1er janvier 2016, avec des prévisions de 41,2 millions d'habitants au 1er janvier 2017, 1.040.000 naissances vivantes, 183.000 décès et 369.000 mariages en 2015. 31