sondage Porte de Saint-Cloud - Infoterre
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sondage Porte de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) étude lithostratigraphique du Dogger Rf G . M \ " 18. MAR. 19S5 BIBLIOTHÈQUE sondage Porte de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) BRGM étude lithostratigraphique du Dogger A.FA/I.E. P. Le Strat février 1 986 86 SGN 079 GEO-IRG BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Département Carte géologique et Géologie générale Institut Mixte de Recherches Géothermiques B.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: (33) 38.64.34.34 AGENCE FRANÇAISE POUR LA MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE 27, rue Louis-Vicat - 75015 PARIS RESUME Cette étude pétrographique et sédimentologique porte sur des échantillons de cuttings du Bathonien et du Callovien du sondage Porte de Saint Cloud. (Banlieu ouest de l'agglomération parisienne - Fig. 1). Le Bathonien se caractérise par une séquence régressive complète (1585 - 1657 m) avec une importante formation oolithique (1608 - 1652 m) formant le réservoir potentiel. C'est production en eau dans cette répartie La porosité, productive, formation oolithique que se situe toute sur trois niveaux 1612, 1630, 1645 m. d'après l'étude diminue avec la profondeur. la des lames minces dans la zone II PLAN RESUME I I - INTRODUCTION 1 2 - COUPE GEOLOGIQUE RESUMEE 3 3 - ETUDE DES CUTTINGS 2 3.1. - Les cuttings (Annexe 1) ^ 3.2. - Les ^ 4 - LOG (Fig. 5 - Lames minces (Annexe 2) LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET EVOLUTION SEDIMENTOLOGIQUE CONCLUSIONS ANNEXE 1 5 2) 7 - Tableau synoptique ANNEXE 2 - Diagnoses d'analyse pétrographiques sur des cuttings. après induration PLANCHE PHOTOGRAPHIQUE des cuttings. lames 9 minces 10 19 INTRODUCTION L'étude effectuée sur le sondage Porte de Saint Cloud porte à la fois sur les cuttings de Callovien marneux et de Bathonien carbonaté. Il n'y a pas d'échantillons en provenance du Callovien calcaire sous faciès dalle nacrée. Une sélection de ces cuttings ayant trait au réservoir bathonien a fait l'objet d'un montage en lames minces avec résine bleue pour en étudié la porosité. L'ensemble des résultats est porté sur la figure 2. annexe 1 L'analyse des cuttings tandis que les diagnoses L'inclinaison fait l'objet d'un tableau récapitulatif en pétrographiques sont regroupées en annexe 2. du sondage est de 33' SYNTHÈSE GÉOLOGIQUE DU BASSIN DE PARIS F L A N D R E fi g.l Jurassique m o y e n ECORCHÉ DES FACIÈS AU S O M M E T DE LA SÉQUENCE 3 ONNAIS {proche de le limite Bethonien - Callovien) Lille Par P. Dubois et L. Yapaudjian (1979), d'après documents S N E A (P) Bureau de recherches géologiques et minières LUXEMBOURG - ; O Reimt L A C. £ G O NT N fl '• A L AHIeurement ou JurassiQue m o v e r Forage pétrolier FACIÈS Í E « 1 Calcaire (11 - puissance intérieure s 10 m Calcaire t pel tels Calcaire ooliThique ou colearen ne bioeiastiQue et Dohthique Barrier« Calcaire biocissiiQue Avant-barnè'e Caicarre ai Mer ouvtnt 2 - COUPE GEOLOGIQUE RESUMEE 15,60 m - 1580 m : Marnes et calcaires porosité nulle. Callovien. argileux gris. Texture Mudstone ; 1580 - 1585 m : Bien qu'il n'y ait pas de cutting directement dans ces niveaux il existe à 1585 m des calcaires gris micrograveleux et oolithiques qui peuvent être rapportés à cette formation. Texture Grainstone ; la porosité est entièrement obturée par la cimentation. Callovien (Dalle nacrée). 1585 - 1608 m : micrite beige à claire avec passées d'oolithe Texture Mudstone à Grainstone ; porosité faible les niveaux. Bathonien sous faciès Comblanchien. 1608 - 1652 m : calcaire beige clair. forte suivant à oolithique beige clair. Texture Grainstone ; porosité diminuant nettement vers la base de la formation 3) Bathonien (Oolithe Blanche). moyenne à forte, (voir fig. La production en eau de cet ensemble représente la totalité de la production pour l'ensemble étudié, avec trois horizons producteurs de façon comparable 1612 m, 1630 m et 1645 m. 1652 - 1657 m : calcaires Bathonien. argileux. Texture Mudstone 1657 - 1679 m : calcaires gravelo-oolithiques gris sombres Texture Packstone à Grainstone ; porosité faible raison de la cimentation. Bathonien. ; porosité à nulle. algal balls nulle en à 3 - ETUDE DES CUTTINGS ET DES LAMES MINCES 3.1. - Les cuttings (Annexe 1) A partir de l'étude des cuttings, il est possible d'estimer la texture des principaux groupements de roches et d'en estimer la porosité. Les niveaux les plus poreux sont les niveaux granulaires et leurs différentes porosités dépendent de la compaction mais surtout de la cimentation. Ces résultats lame mince. se trouveront confirmés par l'étude des cuttings en Z/frio looic A/lVt4UJ,C 5 Siamnne rey « ^roiFe. Q_ qat/'^i.e. 1'iflt'o<i"l7l'eüX M: Nifcf^hnt. f>recliicrturs W: WaíÁtsfont. ecuc P' ^on/'c ¿sj J^'^i c Í *; /àc/BS/O"*Gjre^rSTonir .- >jù 6 ^ ^TsTc .Í56-U Mirnti 5/. ici -iSCS (W. } iSJB..iSfo Cate.. OoUhkiaut QríiÍQ.) rias r.-fSSS r.-iSSO .-isso isss weoo a CMC. fiasitii legs ï: X-isoo -S Xi ^-^.j [Pt. --T'é'oîl \.-161o .-fe-io L-f6-t£ .^e-is ]-lc-/z jr-feio liéiD \'ICic 0 iC¿SCaCc.. OoUlt^iCiCK. ^ Í.-1S40 -l¤^0 j ^ ue^s nc4s ieso^'f^c .-ieso riCSZ ar^i/Uj^ (H.) Cofcr. iCPi- X^eso Unit Q/Bi'e/o/c 00 Umifiue. à. . --Ices ..-lefo /(fg<- .i . T. il ¤7s PùRTe 7)E \tiniir. oti c/t 6-)itiCitfst S^/f^r C¿ou-ii res viPck ±1. 3.2. Les lames minces (Annexe 2) des cuttings une sélection d'échantillons montés faite. Elle intéresse surtout le Bathonien oolithique, et le Comblanchien. Les résultats de cette étude concernant la porosité des roches et leurs évolutions sont portés dans le tableau de la figure 3. A partir de l'étude en lames minces a été parfois La porosité intragranulaire. est généralement intergranulaire mais elle peut être La porosité primaire est dans tous les échantillons à texture Grainstone forte. Par ailleurs la porosité secondaire est relativement élevée. Elle se caractérise pour une bonne conservation de la porosité primaire grâce à une cimentation précoce d'origine vadose fréquente et une compaction faible. Les dissolutions sont de même fréquentes dans deux échantillons des porosités intragranulaires. et efficaces. On relève Enfin une phase de colmatage tardive par de la sparite est générale. C'est elle qui contribue le plus à l'aspect final de la porosité. Elle est par ailleurs beaucoup plus efficace à la base (cote 1645 m et 1650 qu'au sommet de la série étudiée. m) Il semblerait donc que la porosité diminue avec la profondeur. Cette remarque n'est pas en accord avec les mesures de production en eau mais elle a déjà été forte dans d'autres sondages du Bassin de Paris (Maison Alfort, Epinay sur Senart, Bardy). 4 - LOG LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET EVOLUTION SEDIMENTOLOGIQUE L'ensemble des formations étudiées correspond (Fig. 2) au Bathonien et au Callovien, La limite entre le Bathonien carbonaté marqué par des calcaires micrograveleux oolithiques et le Callovien marneux est sous faciès dalle nacrée. La série bathonienne est marquée par une grande séquence pluridéci¬ métrique régressive depuis un terme de plate forme externe à la base jusqu'à un terme de lagon au sommet. De 1657 à à algal balls rapporté 1675 m il existe un terme de calcaire d'avant barrière. à un milieu gravelo-oolithique De 1657 à 1585 m il s'agit d'une seule séquence régressive regroupant l'oolithe blanche et le Comblanchien. Elle débute avec des calcaires externes (1652 - 1757 m) et elle culmine avec des micrites beiges de lagon (1585 - 1608 m). Le terme médian consiste en des calcaires oolithiques de barrière qui forment le réservoir potentiel avec près de 100 % de la production totale en eau. regressive trois En effet la production niveaux 1612, 1630 et 1645 s'établit m. d'une façon homogène sur CONCLUSION La série bathonienne examinée dans le sondage Porte de Saint Cloud comporte une grande séquence régressive. Dans cette séquence seule l'Oolithe blanche (1608 - 1652 m) est intéressante pour ses possibilités de réservoir. importante L'étude des cuttings et des lames minces montre que la porosité dans les niveaux oolithiques à texture grainstone. est La porosité dépend beaucoup d'une cimentation précoce et peu de la compaction. Elle est aussi fonction de dissolutions mais surtout d'une phase de colmatage tardive par de la calcite. oolithique profondeur Bien que la production en eau soit homogène dans le réservoir entre 1608 et 1652 m ,il semblerait que la porosité diminue avec la dans cette même formation. m 1595 a o o 3 cr 3 o C- ^- M. 1590 o o - H- n o -J H- m "3 tD ^ m o o 3 O o -o m rr U! MfT 1-î n Lr. rr -a tt rr- a a iD M" n fr M- ^ m (5 tt "w 03 I tt ai »- Q)' 1640 3 O c- H- n - o O H- 03 03 Hn 1 rr ra tt O cr tt -O -1 iD 1 H- rj M. rr 03 rr tt < a oy 1645 m o O h c m c cr O Q) o M> rr o o 1630 m P-J ce tl o 0 3 1615 TD n rr c m h n n ^" 1610 m m Htl oy O iX5 fc.- O tn rr -Q c tt n 03 o O CI3 c -D tt 03 ^ i-î tt M- c rr tt ra tt m 1 650 o o o o ^r -a 3 n ra . a rr -rr O 'tt ; oy tt Qy c CO Q Infralittoral moyen à proximal Porosité à priíTisire Forte très forte In fralittorai forte forte forte Cinentation à noven forte forte très à forte forte Oui Oui très forte forte palissadique d'orinine Oui uadose Corripaction par écrasenent des particules Stylolithes de aux contacts intergranulaires Oui Oui leuse Oui Oui Oui Oui Oui pression Gui Phase de Oui dissolution Oui Oui Oui Oui Oui Porosité intergranulaire Phase de colmatage Oui moyenne Porosité secondaire Fig. tardive Oui par de la sparite à 3 : Oui Oui Oui Oui Oui moyenne forte moyenne faible à Oui très moyenne moyenne Sondage Porote de St Cloud - côte 1590 - 1650 m - Evolution de la porosité m faible ANNEXE 1 : Tableau des synoptique cuttings d'analyses POR ~' IE DE 5T CLíUIO ^____^ iiiiiolugï? 1 cof.ns ____^ ^ Marncg b calcnlres arqilcux grin parToig rincment bioclanliqut!!» Calcaire IMbrls 1564 J560 1572 1573,5 IA IA IA Calcaire qravelt» bioclastiqoc grin parfois il Hiiliris oolilhia<Çn - Elimefiln + somljrns oolilhiqde Calcaire grávelo nolllhiqtie Hicrite beige Micrite claire Calcaire Hicrite A R n r n Ir. IA IA lieign gris sombre ft élémenla sonbrrsique le liant I + 1610 1630 1615 1635 ir,5n 1645 16ftO r R R 1660 1665 1670 3675 r r IA A R IA A A f A IA R r R r F r R R r R f r A Ir A F r beiqe IA A Ir K R graveleux 1605 r rerriKjineuse Calcaire clair ir.nn 1595 ""-"^^ IA «jris microqravelcux de crofitn 1590 1505 A A A F R F R R Ir grise Lames minces Gravelles et oolitlies déchaussées grises et ogal balls ? claires Débris de Polypiers Stylolitlie de pression Débris pyrlteux Clossirication visuelles Tr s R : r ! : A IA : Grai négl conp Oolithes carbonatées déchaussées r r f F r ilual m lin ÎA IA R algal Ir tr Ir Ir Ir des fréquentes Iraren < 1 5 Rares < 3 S fréquents < 15 5 Abondants < 30 5 1res Aboralants < 30 5 ? a. a rt- ? a. m rr ? a 01 rr fa (0 r*- n n rr D n HOJ rrnrr Í a o D -a a rt 1 i t^ n Hn- rr D rr o 1 o u O 1 3 o O o M- H- rr ni. rr ri to. 1*^ C 0) H- a M- O r^ f^ 3 C »- to (^ 3 r-. t-- [fl 3 C t-" rr o O D n» o o f^ C f-" M tP 3 rr -D Dï O ffi o- a- a c 3 ^ n 4- 3 (5 1 n HI» m o tn o nn 3 tD I o m rrj OJ l-'-O o 3 ï» o rr rj rr M to t rr 3 -^ re. o 3 3 O r.- m 0 r< 3 a ¡S ri- tu - rr ra H- U O O M- rr O n r.. a o c "I n r>- rr D CD to a (T» D3 3 <n rr O k- 3 a n n 1 i3 » rr-D ta o ri H- o o 3 -< D 3 r( fD' rj o r) O (0 tfl M- rr an. (D to Hrr tç. n to rr O c D. O U tfl rr M- O rr 3 fD. n tD c -» D 1 -tl r.- o tJ- ri t- J 3 o tfl (D rr ÛJ iii H- n o HCi. + t« n a a3 o t^ 0 a rr (D H- 3 o 3 O rr g? *< re H- 3 3 (t 1 V o "i re o n 3 o C h1-. ra re oy o ey -») H. H- r+ re "i rf h- H- 3 tD n- D o c 01 H- 3 rr 0 3 ra 3 3 ^ re 1 3 3 -O re O 3 Q ra re o -Í o u M- >- n D 3 o »- »-' re 3 n- n re M '1 rj ^ ff r*- OJ' rr 3 Ir- m O rr CD re» cr 3 01 O H- h- 3 O 3 (- re H- rr fD. D -Il Cl o 1 H- m 01 a c* ro c 3 tfl 3 H-o rr r.. X -O n o 3 W' rr o M o n (fl r 3 íí-o r) 1 HlO C O rr r) H- (î' O- tfl HOO O & O jçcr n t-* n u s-s 1 rï 3 M- 3 to 3 rr Í n o (9 r) ty. ! a o rr + rr.Q n iO QJ rr -I (D. O H n 3 re *1 M O O 0) 3 H' . rr 3' 3 ri -o o 'n n rj BJ 01 H- 3 C 3 3 0 i: t-- 1 c 0 3 0 01 M- 01 rr 0 1 M3 rr = 3 0 re 1' QJ -0 0 0 rr 1 H 0 O 01 3 Krr 4- ft. 0 H' H- 3 ra ra 3 r) rrir) -S M- n w- m 3 3>- 3 n ra rr 01 rr rr 0 S' 01 rr 3 ra H- '-. 0 rr 3 1 r( (- QJ 0 n re -5 0) 0 a c 1 0 ^ n r, 0- 0) rf 0° "^ 3H^lQ H- "i rr D g-? 01 0 3 rr fo. Ir- t » -* 0- ra ra ri 0) QJ h- 3 0 a 3 f- H- 3 0 c: o "I ra ra re re t CL rf 0 1 ra 01 r.. ra rr n OJ 0 0 h-vO H- t-j rf fU rf 1 Q fl re 0 1 0 en a 0 a re O 0 m -w (-J ü.% n gj 0 rr 0 0 re ^ m 0 re re 1 1 1 1 0 3 u b) 0 fi 3 (U 3 1? Q) Q) n (-" ^1s s 3 rf "D 0) n 1 a *i D) P> 3 0) rf 0 Q Tï n H- ^ "1 re ^ 0 k" 0 rf OT 0 3 rf tD D 3 0 c ^ Q. 3 re. 0 re rf K- 09 3 rf re s U flK 3 0 i 1 T) 0 HJ 0 OT 0 3 H- ^ rf 0 "*) 0) H- D" IT 1 re re re ? ^- r- 0 0 1 rr 0 ii 0) 0 OT re CO QJ 0 rf tD' M- t ' = t ' 0 CD 3 t-J i-j- rf ra n 0 re (A 0 0 re oy "D 3 u c rf H- 3 1 O" t-( re f-i D "D 3 -0 C 0) r n u oy 0 l_ D) H- »' K 3 »- F t-re 01 r| a- H. O" 3 re« to H> 3" H- re tn re a S' -.S 3 w ^ HOC 3 m 3 3 33 01 3 rr M. g, rr ¡T rr re. S QJ re rf " 0 mure rr 1 rr r* 1 01 n -0 5" ^1 re- i-r rv 0) n 01 0 3 ^ rrn n a H' o 0) M- c re (fl 3 hn- re O" ô* O M 3 1^ § ra> 01 rf n H- -H Jri QJ 0) M' re 0 00 -0 0 h-' 0) M (U 1-00 OJ g « rra oy re> M re IC Annexe 2 : Diagnoses minces pétrographiques après induration sur des lames cuttings 11 B 70224 - 1590 m NOM Oobiosparite TEXTURE Grainstone CONSTITUANTS à à Oomicrite packstone Eléments Oolithes : abondantes ; 0 moyen 500 y : fréquents Biophase Echinodermes (débris) Foraminifères : rares Bioclastes : fréquents Porosité - cimentation Elle est intergranulaire, moyenne à forte La porosité primaire est forte à très forte en partie obturée par de la micrite. Elle dépend aussi de la compaction qui est assez forte mais est préservée en partie par une cimentation précoce d'origine vadose de type palissadique (fréquente) La porosité secondaire découle d'une phase de dissolution intergranulaire qui réactive les méats de la porosité primaire. Elle dépend surtout du colmatage tardif plus ou moins important de la porosité primaire par de la sparite parfois poecilithique. Elle moyenne à forte. Milieu infralittoral (Barrière à Arrière moyen à proximal barrière) 12 B 70225 - 1595 NOM Osparite TEXTURE graintone oomicrite à parfois à packstone CONSTITUANTS Eléments Oolithes : abondantes 0 moyen 500 y ; Biophase Bioclastes : rares Débris d'Echinodermes Porosité : rares - Cimentation La porosité est intergranulaire moyenne. La porosité primaire est forte. Elle est confortée par une cimentation précoce de type palisssadique fréquente et par une compaction faible. La porosité secondaire dépend en premier lieu d'une dissolution discrète qui affecte les méats de la prosité primaire. Elle découle ensuite du colmatage plus ou moins complet de la porosité primaire par de la sparite tardive. Elle est moyenne. Milieu Arrière infralittoral barrière) moyen à proximal (Barrière à 13 B 70226 - 1610 m NOM Oopelsparite TEXTURE Grainstone à à Oomicrite Packstone CONSTITUANTS Eléments Oolites : abondants 0 500 Pellets : fréquents à 750 p 0 50 à 150 y Biophase Bioclastes : fréquents Débris de Polypiers : rares Débris algaires : rares Débris d'Echinodermes : rares Porosité - Cimentation La porosité est intergranulaire moyenne à forte. La porosité primaire est forte souvent confortée par un ciment palissadique précoce et en partie déterminée par une compaction assez forte. Le ciment palissadique est peu fréquent. La porosité secondaire dépend essentiellement du colmatage de la porosité primaire par une phase de sparite tartive Milieu infralittoral moyen (Barrière) 14 B 70227 - 1615 m NOM Oosparite TEXTURE Grainstone micrite à à graveleuse packstone CONSTITUANTS Eléments Oolites : abondantes Pellets : fréquents moyen 0 500 - 300 y Biophase Débris d'Echinodermes, rares Bioclastes : fréquents Débris de Lamellibranches : rares Foraminifères : rares Porosité - Cimentation La porosité est généralement intergranulaire moyenne. Elle est très rarement intragranulaire. La porosité primaire est forte ment par un ciment palissadique La compaction est faible juste préservée fréquem¬ précoce. marquée par des éléments déformés. Il peut exister des stytolithes aux contacts intergranulaires. La porosité secondaire dépend d'abord d'une phase de dissolution qui réactive les méats de la porosité primaire (porosité et s'attaque même intragranulaire). colmatage tardif sparite tardive parfois, aux éléments Elle découle enfin du de la porosité acquise parfois poecilithique. Milieu infralittoral moyen (Barrière) par de la 15 B 70228 - 1630 m NOM Oobiosparite TEXTURE Grainstone CONSTITUANTS Eléments Oolithes : abondantes ; 0 500 à 750 : rares y Biophase Bioclastes : fréquents Débris d'Echinodermes Foraminifères : rares Porosité - Cimentation La porosité La porosité est intergranulaire forte. primaire est forte à très forte préservée par un ciment palissadique fréquent précoce d'origine vadose. La compaction est faible et peu marquée. La porosité secondaire dépend essentiellement du colmatage de la porosité primaire par une phase de sparite tardive. Elle est forte. Milieu Infralittoral moyen (Barrière) 16 B 70229 1640 m NOM Oobiosparite TEXTURE Grainstone à à micrite graveleuse Packestone CONSTITUANTS Eléments Oolithes : abondants Intraclastes : 0 moyen 500 y rares Biophase Bioclastes : fréquents Débris d'Echinodermes : rares Débris de Bryozoaires : rares Débris de Lamellibranches : rares débris algaires : rares Porosité - Cimentation La porosité La porosité provient primaire vadose. est intergranulaire moyenne. primaire est forte à moyenne. Elle d'une bonne conservation de la porosité par un ciment palissadique précoce d'origine La compaction stylolithes est faible ; il existe cependant des de pression. La porosité secondaire provient essentiellement du colmatage partiel de la porosité par une phase de sparite tardive. Elle est moyenne. Milieu infralittoral moyen (Barrière) 17 B 70230 - 1645 m NOM Oosparite graveleuse TEXTURE Grainstone et bioclastique CONSTITUANTS Eléments Oolithes : Intraclastes Pellets abondantes 0 de 500 : à 1000 y fréquents rares : Biophase Débris d'Echinodermes : rares Débris de Pharétrone : rare Débris de Bryozoaires : rares Foraminifères : rares Débris de Lamellibranche : rare Porosité - Cimentation La porosité est intergranulaire et faible. La porosité primaire est forte diminuée en partie par la présence d'une matrice micritique. La porosité est parfois préservée pour un ciment pallissadique précoce de type vadose. L'ensemble est soumis à une dissolution essentiellement sur les méats de la porosité primaire mais qui peut être intragranulaire. La porosité est ensuite soumise à un colmatage tardif par de la calcite sparitique plus ou moins poécilitique . La porosité résiduelle est faible. Milieu infralittoral moyen (Barrière) 18 B 70231 - 1650 m NOM Oosparite TEXTURE Grainstone Oomicrite à à Parkestone CONSTITUANTS Eléments Oolithes : très abondants 0 500 à 1500 y Biophase Débris Débris d'Echinodermes de Gastéropode Porosité : : rares rare - Cimentation La porosité La porosité est intergranulaire très faible. primaire est forte. Elle est limitée par la compaction avec des déformations de grains. Il n'y a que très peu de cimentation palissadique précoce. Par ailleurs elle est en partie obturée par de la matrice micritique. La porosité secondaire est presque systématiquement colmatée par de la sparite tardive. Elle est très faible. Milieu : infralittoral moyen (Barrière) 19 PLANCHE PHOTOGRAPHIQUE PHOTO 1 - Lame B 70224 ; 1590 m ; L.N. x 100 Oosparite. Cimentation précoce de type palissadique préservant la porosité primaire. La porosité est partiellement colmatée par de la sparite tardive. (la largeur réelle PHOTO 2 - Lame B 70227 ; 1615 m ; de la photo est de 1,7 mm) L.N. x 100 Oobiosparite. Porosité inter et intragranulaire. Il existe une phase de dissolution interne aux éléments. La porosité intergranulaire est par aileurs contrariée par la compaction puis par un remplissage tardif sparitique. (la largeur PHOTO 3 - Lmae B 70228 ; 1630 m de la photo est ; L.N. de 1,7 mm) x 25 Oobiosparite. Porosité intergranulaire avec ou sans cimentation palissadique précoce. La porosité est envahie secondairement par de la sparite tardive. (la largeur de la photo est de 7 mm)