10-11Z Transformation et conservation de viandes de boucherie
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10-11Z Transformation et conservation de viandes de boucherie
Sous classe 10.11Z Transformation et conservation de viandes de boucherie Chiffres clés 2012..........................................................................................................................2 Faits marquants :...........................................................................................................................3 Présentation générale du secteur..................................................................................................4 Tendances du marché en Europe et dans les autres pays............................................................8 Qualité, innovation, normalisation..................................................................................................8 Organismes et entreprises du secteur...........................................................................................9 Cette sous-classe comprend : ✗ l'exploitation d'abattoirs se livrant à l'abattage d'animaux de boucherie, à la préparation et à l'emballage de la viande : bœuf, porc, agneau, lapin, mouton, buffles, bisons, etc. ✗ la production de viandes de boucherie, fraîches, congelées ou surgelées, en carcasses ✗ la production de viandes de boucherie, fraîches, congelées ou surgelées, en morceaux ✗ l'abattage et la transformation des baleines à terre ou à bord de bateaux spécialement équipés ✗ la production de cuirs et de peaux bruts provenant de l'activité des abattoirs, y compris le délainage ✗ la production de saindoux et d'autres graisses animales comestibles ✗ la préparation des abats ✗ la production de laine de délainage Cette sous-classe ne comprend pas : ✗ l'extraction de graisses de volailles comestibles (cf. 10.12Z) ✗ le conditionnement de viandes de boucherie, pour compte propre (cf. 46.32A) ou pour compte de tiers (cf. 82.92Z) Hausse des coûts des matières premières agricoles Les coûts d’approvisionnement des industries de transformation et conservation de viandes de boucherie ont augmenté sur la période 2012-2013 en raison de la hausse des prix des matières premières agricoles et de son impact sur les coûts de production en élevage. L’augmentation des prix à la production des animaux de boucherie n’a compensé que de manière partielle les hausses des coûts de production. Dans ce contexte, les industries de transformation et conservation de viandes de boucherie ont fait face à une progression significative de leurs charges en matière première. Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 1 CHIFFRES CLÉS 2012 Champ: entreprises de 20 salariés et plus des divisions 10 et 11 (hors artisanat commercial 1013B, 1071B,C,D) de la NAF rev2, DOM inclus Sources : Insee – ESANE, LIFI, SSP - Enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie Enquête sur les dépenses de protection de l'environnement, traitements SSP Principaux agrégats Chiffre d'affaires (CA) net Valeur pour le secteur d'activité Part du secteur d'activité dans l'ensemble des IAA Million d'euros % 17 246,4 11,5% Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges 2 317,2 8,2% Valeur ajoutée au coût des facteurs 2 069,1 8,0% 32,6 0,5% Effectif salarié au 31 décembre 47 885,5 13,0% Effectif salarié en équivalent temps plein (ETP) 44 765,9 13,1% 323,0 11,8% Résultat net comptable Nombre d'unités légales Indicateurs de concentration et du poids des groupes Valeur pour le secteur d'activité Ensemble des IAA % des 10% les plus contributrices au chiffre d'affaires du secteur 73,4% 66,3% CA des 10 plus contributrices au chiffre d'affaires du secteur 53,1% 13,8% Nombre d'entreprises permettant de réaliser au moins 75 % du chiffre d'affaires du secteur 37 429 % d'entreprises permettant de réaliser au moins 75 % du chiffre d'affaires du secteur 11,5% 15,7% Valeur pour le secteur d'activité Part du périmètre coopératif En nombre d'unités En effectifs salariés au 31 décembre En valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges 20,7% 15,7% 6,4% 18,8% 22,7% 18,4% Valeur pour le secteur d'activité Ratios d'analyse économique et financière Effectif ETP / unité légale Ensemble des IAA Ensemble des IAA 138,6 124,9 Taux de valeur ajoutée (Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges / chiffre d’affaires ) 13,4% 18,9% Poids des matières premières (MP) dans les charges totales 67,4% 50,9% 8,2% 34,9% Taux de marge (Excédent brut d’exploitation ajoutée au coût des facteurs) / valeur Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 2 Ratios d'analyse économique et financière Valeur pour le secteur d'activité Ensemble des IAA Part des frais de personnel (FP / Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges) 82,0% 59,2% Taux d’investissement (Investissement / Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges) 20,0% 41,9% Intensité capitalistique (Immobilisations / effectif salarié en ETP) - en € par salarié ETP 87 795 242 747 Productivité apparente du travail (valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges / effectif salarié en ETP) en € par salarié ETP 51 763 83 322 Taux de rentabilité économique (Excédent Brut d'Exploitation / (Immobilisations + Besoin en Fond de Roulement) 3,7% 8,8% Taux d'autofinancement (Capacité d'autofinancement/ Investissements corporels hors apport) 58,4% 169,3% Taux d'export (chiffre d'affaires à l'export / chiffre d'affaires total) 12,7% 21,9% Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365) 16,8 jours 50,7 jours Délais de règlement des clients (créances clients + autres créances) / CA x 365 39,4 jours 70,1 jours Délais de paiement des fournisseurs (dettes fournisseurs / (achats et charges externes) x 365) 39,5 jours 86,4 jours Efficience des choix d'investissements (chiffre d'affaires net / immobilisations brutes) 438% 180% Cycle d'exploitation de l'entreprises (BFR / chiffre d'affaires net x 365) 14,0 jours 47,2 jours Capacité de remboursement des dettes (dettes financières nettes / CAF) 530,3% 280,2% Valeur pour le secteur d'activité Energie / Environnement Consommation énergétique (en milliers de tep) Intensité énergétique (consommation énergétique / Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges) Ensemble des IAA 152,7 4 929,6 6,6 17,3 FAITS MARQUANTS : ● Recul des abattages entre 2011 et 2013 pour toutes les espèces sauf les équidés. ● Février 2013 : découverte de l’affaire de la viande de cheval. ● Octobre 2013 : fermeture de l'abattoir porcin du Groupe Gad à Lampaul-Guimiliau (Finistère). ● Janvier 2014 : fermeture du marché russe à la viande porcine d'origine européenne (crise de la peste porcine africaine). ● Février 2014 : lancement par les professionnels de la nouvelle signature « Viandes de France ». Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 3 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SECTEUR TENDANCES DU MARCHÉ FRANÇAIS Général Sources : SSP, Agreste Bulletin mensuel, FranceAgriMer Depuis deux ans, la production française de viande de boucherie a chuté de 5,9 % alors qu'elle avait progressé en 2011. Le volume total abattu s'élève à 3,4 millions de tonnes équivalent carcasse (tec) en 2013 dont 97,3 % pour les seules espèces porcine (56,3 %) et bovine (41 %). Ce volume représente 67 % des abattages totaux d'animaux en France. Sur la même période, la consommation de l'ensemble des viandes calculée par bilan est à nouveau en repli, du fait de la réduction des abattages et d'une progression modérée des importations. La consommation des viandes de boucherie qui représente 68 % des viandes consommées en France (dont porc 35 % et bovin 29 %), se rétracte de 2,2 % à 3,6 millions de tonnes. Par rapport à 2011, presque toutes les espèces sont concernées mais les plus forts reculs sont enregistrés pour les ruminants, avec notamment -4,4 % pour la viande bovine. Porcins : La baisse des abattages contrôlés en volume pour 2013 atteint 1 % sur un an et 3,1 % depuis 2011. Ce recul se situe dans un contexte de prix élevé de l'aliment et de mise aux normes des élevages (entrée en vigueur au 1er janvier 2013 de la directive bien-être des truies gestantes). La consommation reste stable entre 2011 et 2013 avec toutefois une augmentation de 0,4 % en 2012 par rapport à 2011. Le porc bénéficie d’un report de consommation grâce à son positionnement de viande la moins chère. Bovins : Le recul des abattages touche particulièrement les gros bovins (-10 %), notamment les vaches (-14,9 %) en raison d'une recapitalisation du cheptel laitier et dans une moindre mesure du cheptel allaitant, à partir de 2013. En revanche on note une reprise des abattages de jeunes bovins en 2013. Pour les veaux, la baisse des abattages est également conséquente depuis 2011 (-6,6 %). La consommation est en baisse entre 2011 et 2013 en raison principalement de la crise économique. Autres espèces : Ovins : Les abattages sont également en baisse (-6,3 %) depuis 2011 mais pour des volumes nettement moindres, ainsi que la consommation (-5,8 %). Equins : Les abattages d’équidés sont les seuls à progresser depuis 2011 mais avec des volumes très faibles. La consommation de viande équine est en recul de 4,3 % sur deux ans, pour des volumes très réduits (0,3 % de la consommation totale de viande). À noter la conséquence inattendue de l’affaire de la viande de cheval, avec une hausse de 3,8 % en 2013 par rapport à 2012 Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 4 Abattages d'animaux de boucherie en 2013 Sources SSP bulletin mensuel "Animaux de boucherie" - juin 2014 Volumes abattus (tec) Evolution depuis 2011 Part du total abattu PORCINS 1 938 672 -3,1% 56,3% BOVINS 1 408 743 -9,6% 41% gros bovins 1 227 822 -10% 35,7% 180 921 -6,6% 5,3% OVINS 79 966 -6,3% 2,3% agneaux 65 440 -7,3% 1,9% ovins de réforme 14 526 -1,8% 0,4% veaux CAPRINS 6 606 -10,4% 0,2% EQUIDES 5 763 +15,3% 0,2% TOTAL 3 439 750 -5,9% Abattage d'animaux de boucherie en 2013 (tec) 57% PORCINS GROS BOVINS VEAUX 0% 2% OVINS AUTRES (caprins, équidés) 5% 36% Au niveau de la répartition régionale, 70 % des abattages d'animaux de boucherie sont réalisés dans cinq régions, la Bretagne demeurant largement en tête avec près de 42 % des volumes. Les Pays de la Loire sont loin derrière avec 11,5 % et les autres régions représentent toutes moins de 6 % des volumes. La Bretagne conserve également la première place pour les espèces présentant les plus gros volumes : porcs 58 %, gros bovins 21 % et veaux 31 %. En filière ovine 26 % des battages sont réalisés dans la région Midi-Pyrénées. Consommation des ménages, restauration et circuits de distribution Sources : Panel Kantar, bilan 2013, et FranceAgriMer) D'après les données du Panel Kantar, en 2013 les achats des ménages en viandes de boucherie enregistrent une hausse en valeur de 3%, y compris pour le porc, mais un recul en volume de 1%. En période de crise ils bénéficient, comme l'ensemble des produits alimentaires, d'un arbitrage favorable au détriment d'autres secteurs (loisirs, vacances, maison, brico, RHD, textile...) et ceci en raison de différents facteurs : dîner en famille tous les jours, intérêt croissant pour la cuisine, attentes des français pour l’innovation, recherche de la qualité. Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 5 Comportement des consommateurs La baisse des volumes achetés concerne le bœuf, l'agneau, le veau et les produits tripiers, seul le porc frais reste stable. En revanche, on constate un engouement des consommateurs pour la viande de cheval, au moment de la crise sur les plats cuisinés à base de viande, et qui se ressent surtout en circuit généraliste. La part des viandes fraîches au niveau de la distribution est variable suivant les espèces : 86 % pour la viande bovine par exemple contre seulement 22 % pour la viande porcine. Les produits simples et peu valorisés sont favorisés et on note un intérêt croissant des consommateurs pour les produits label (61 % des ménages), l’origine France (83 %) ou les produits locaux (53 %). Les achats de produits de grandes marques sont en augmentation (+2,3 %). Circuits de distribution Si plus de 66 % des viandes ou produits transformés à base de viandes sont commercialisés en grandes et moyennes surfaces (GMS), les circuits de distribution varient également selon les espèces (voir tableau). Les achats en ligne sont en progression alors que ceux des hard discount régressent et que ceux des circuits spécialisés (boucheries traditionnelles) sont stables. Circuits de distribution des viandes de boucherie Source : Panel Kantar et FranceAgriMer Espèce Grandes et moyennes surfaces (GMS) Circuits spécialisés Restauration hors domicile (RHD) Porc, viande fraiche 71% 17% 12% Porc, charcuterie 77% 10% 13% Bœuf 62% 15% 23% Veau 50% 27% 23% Volaille de chair 66% 14% 20% Agneau et mouton 56% 23% 21% TOTAL 66% 14% 20% LES ÉCHANGES COMMERCIAUX AVEC LE RESTE DU MONDE Importations et Exportations de produits finis en 2013 : quelques chiffres… Les tendances des échanges Les exportations françaises en viandes de boucherie sont en très net recul depuis 2011, notamment pour la filière bovine avec -24 %. La balance commerciale reste cependant excédentaire pour la viande de porc. En filière ovine, elle est nettement déficitaire avec 55 % de la viande consommée importée (contre 51 % en 2011). Le principal client de la France reste l'Italie pour l'ensemble des viandes de boucherie.Les principaux pays fournisseurs de la France sont l'Espagne et l'Allemagne pour la viande porcine, les Pays-Bas et l'Allemagne pour la viande bovine, et le Royaume-Uni pour la viande ovine. Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 6 Échanges en viandes de boucherie en 2013 Source : SSP , bulletin mensuel "Animaux de boucherie" - juin 2014 , et FranceAgriMer EXPORTATIONS IMPORTATIONS Volume (tec) Evolution depuis 2011 Principaux clients Volume (tec) Evolution depuis 2011 PORCINS 664 400 -4,7 % Italie 19 % Royaume-Uni 11,7 % Grèce 10,3 % 613 400 +5,2 % Espagne 57 % Allemagne 20 % BOVINS 239 400 - 24 % Italie 33 % Grèce 29 % Allemagne 16 % 376 900 + 0,5 % Pays Bas 25 % Allemagne 22 % Irlande 13 % Italie 34 % 106 200 -5,6 % Royaume-Uni 43% Irlande 19% N. Zélande 16% 1 096 500 +2,4 % OVINS 7 500 TOTAL 911 300 -8 % -10,7 % Principaux fournisseurs Barrières aux échanges (réglementaires, sanitaires, douanières...) La Russie est le principal importateur de viande de porc de l’Union européenne avec environ un quart des exportations européennes de produits porcins en 2012, provenant en priorité des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Danemark. La fermeture, depuis janvier 2014, du marché russe à la viande porcine d'origine européenne en raison de la découverte de cas de peste porcine africaine en Lituanie constitue donc un préjudice important. Les barrières tarifaires peuvent constituer un frein avec l’exemple de la Turquie, en raison de leurs niveaux et de leurs variations aléatoires. Néanmoins, les barrières sont le plus souvent sanitaires (la maladie de Schmallenberg pour les bovins vivants, la fièvre catarrhale pour les ovins, ESB pour la viande bovine) : voir les procédures d'agrément des établissements. STRUCTURE DU SECTEUR EN FRANCE En 2013, on comptait 263 abattoirs de boucherie (ruminants, porcs) en France métropolitaine pour un total de 3,4 millions de tec. Le nombre d'abattoirs a diminué de 21 % entre 2001 et 2010 (37 abattoirs publics et 80 privés) avec 31 ouvertures ou réouvertures (étude Blézat 2011). Les départements d’Outre-Mer comptent 5 abattoirs pour un volume de près de 18 000 tec. Deux tiers des abattoirs sont multi-espèces (ruminants et porcs), les autres étant spécialisés en bovins, veaux, ovins-caprins ou porcins. La répartition entre les abattoirs privés et publics en France métropolitaine est la suivante : • 169 abattoirs privés représentant près de 92 % du tonnage et un volume moyen de 18 200 tec ; • 94 abattoirs publics (-1/3 en 10 ans) pour 8,3 % du tonnage contre 62,5 % en 1980. Le volume moyen d'abattage est nettement inférieur avec 3 000 tec (4 abattoirs dépassent 10 000 tec). Le secteur coopératif détient 11 entreprises d'abattage-transformation. De fortes contraintes pèsent sur cette activité à faible valeur ajoutée comme le coût du traitement des déchets et des coproduits ainsi que la forte variabilité des charges. Typologie : • abattoirs industriels de groupes (privés) : 70 traitant plus de 10 000 tec par an, soit 75 % des tonnages ; • outils abattant entre 200 et 10 000 tec : 160 (dont 80 publics), 24 % des tonnages ; • petits abattoirs (montagne, insulaire...) : 50 (dont 20 publics) représentant moins de 1 % des tonnages. Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 7 Les dix plus gros outils, tous privés, représentent 36 % des volumes. Les petits outils de proximité, généralement publics, contribuent notamment au développement des filières locales et des circuits courts. TENDANCES DU MARCHÉ EN EUROPE ET DANS LES AUTRES PAYS Viande porcine La production mondiale de viande porcine s'élevait à 109 millions de tonnes en 2011 dont 57 % en Asie, la Chine étant le premier producteur mondial avec 46 % des volumes devant l'Union européenne (21 %) et les États-Unis (9 %). Le trio de tête est le même au niveau de la consommation (données IFIP 2011). Au niveau de l'Union européenne, la production porcine a baissé de 1 % en 2013. En 2014, l'épidémie de diarrhée porcine (DEP) qui sévit en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) devrait peser sur le marché mondial de la viande de porc. En 2013, l'Allemagne est le premier producteur et consommateur de viande porcine de l'Union européenne avec respectivement 22 % et 21 % des volumes, suivie de l'Espagne. Viande bovine Depuis 2010, la production mondiale de viande bovine s'est stabilisée autour de 66,7 millions de tonnes. Elle recule en Europe et en Amérique du Nord et augmente encore légèrement en Amérique du Sud et en Asie (respectivement 16 %, 20 %, 22 % et 25 % de la production mondiale). En 2013, les principaux pays producteurs sont européenne (11 %), la Chine (8 %), et l'Inde (6 %). les États-Unis (17 %), le Brésil (14 %), l'Union En 2013, Les principaux pays consommateurs sont les États-Unis (11,6 millions de tec), le Brésil et l'Union européenne (7,5 millions de tec chacun) et la Chine (6 millions de tec). Viande ovine Le marché mondial de la viande ovine est dominé par l'Australie et la Nouvelle-Zélande (41 % et 43 % des échanges mondiaux) mais les importations vers l'UE sont en recul (contingents non totalement remplis). En Europe la production est en repli de 40 % en 10 ans. QUALITÉ, INNOVATION, NORMALISATION LES SIQO Il existe de nombreux produits sous « signes d'identification de la qualité et de l'origine » (SIQO) pour cette classe de produits : 37 en viande bovine, 26 en viande ovine et 22 en viande porcine. Les produits récemment homologués (homologation depuis le 1er janvier 2012) sont les suivants : ● 3 appellations d'origine protégée (AOP) : viande bovine « Fin Gras » ou « Fin Gras du Mézenc », agneau « Prés-salés du Mont-Saint-Michel » et agneau des « Prés-salés de la baie de Somme » (ce dernier produit a permis, en juillet 2013, de franchir le cap des 200 produits français (hors vins et spiritueux) enregistrés comme AOP, IGP ou STG ; ● 2 indications géographiques protégées (IGP) : « Porc du Sud-Ouest » et « Agneau de lait des Pyrénées » ; ● 1 Label Rouge : « Agneau de plus de 14 kg carcasse ». LES INNOVATIONS RÉCENTES DU SECTEUR La robotisation et la mécanisation est une thématique stratégique pour les entreprises du secteur viandes. Les défis d'innovation sont d'améliorer la productivité des ateliers de découpe pour gagner en compétitivité et de renforcer l'attractivité du secteur en réduisant la pénibilité des tâches et les troubles musculo-squelettiques (TMS). En 2013, L'Unité Mixte de Technologie MECARNEO (Solutions mécatroniques et robotiques dédiées aux industries carnées) coordonnée par l'ADIV (centre technique des viandes) et qualifiée par la Ministère de l'Agriculture pour une durée de 5 ans, mène des travaux de recherche notamment sur le développement de robots et aides mécanisées pour réduire les TMS et sur la réalité virtuelle et augmentée. Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 8 CHARTES D'ENGAGEMENT DE PROGRÈS NUTRITIONNEL PNNS OU ACCORD COLLECTIF PNA (DATE DE SIGNATURE) « Bleu Blanc Coeur » est un des trois accords collectifs du Programme national pour l’alimentation reconnus depuis 2013. Il concerne plusieurs filières (porcs, bovins, lait, œufs, lin). Les 5 000 agriculteurs et éleveurs de l’association Bleu-Blanc-Cœur travaillent depuis 2 000 à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits (œufs, viandes, produits laitiers, farines, pain…) en augmentant la quantité d’oméga 3 qu’ils contiennent grâce à une alimentation des animaux à base d’herbe, de lin et de luzerne. Cette approche permet ainsi d’avoir un impact bénéfique pour l’environnement tout en améliorant la qualité nutritionnelle et gustative des produits destinés aux consommateurs. LA NORMALISATION Il existe à l’Association française de Normalisation (AFNOR) une commission normalisation « V04H, Viande hachée » actuellement en sommeil. ORGANISMES ET ENTREPRISES DU SECTEUR PRINCIPAUX ORGANISMES FranceAgriMer, 12 rue Rol-Tanguy – TSA 30002 – 93555 MONTREUIL Cedex, tel : 01 73 30 30 00 – FAX : 01 73 30 30 30, http://www.franceagrimer.fr/ Coop de France « Bétail et Viande », 43 rue Sedaine CS 91115 – 75538 PARIS Cedex 11, tel : 01 44 17 57 01 – FAX : 01 40 26 64 64, http://www.coopdefrance.coop/fr/31/betail-et-viande/ Fédération Nationale de l’Industrie et des Commerces en Gros des Viandes (FNICGV), 17 place des Vins de France - 75012 PARIS, tel : 01 53 02 40 15 – FAX : 01.43.47.28.58, http://www.fnicgv.com/ Syndicat National des Industries des Viandes-Syndicat National du Commerce du Porc (SNIVSNCP), 17 place des Vins de France - 75012 PARIS, tel : 01 53 02 40 04 – FAX : 01 43 07 62 66, http://www.sniv.fr/ Fédération Nationale des Exploitants d'Abattoirs Prestataires de Services (FNEAP), 24 rue des Vignoles, 75020 PARIS , tel : 01.43.38.20.40 – FAX : 01.43.38.71.37 Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes (INTERBEV), Tour MATTEI, 207 rue de Bercy – 75587 PARIS Cedex 12, tel : 01 44 87 44 60 – FAX : 01 44 87 44 70, http://www.interbev.asso.fr/ Centre d'Information des Viandes (CIV), Tour MATTEI, 207 rue de Bercy – 75587 PARIS Cedex 12, tel : 01 42 80 04 72, http://www.civ-viande.org/ PRINCIPALES ENTREPRISES Viande bovine Groupe BIGARD (marques BIGARD, CHARAL, SOCOPA), http://www.bigard.fr/ TERRENA, Coopérative agricole, (marque Tendre et Plus), http://www.terrena.fr/ KERMENE, Centres E. http://www.kermene-recrute.fr/ SVA Jean ROZE, Groupe jeanroze.com/index.php Leclerc (marques des Mousquetaires FERIAL, (marque CHANTEGRIL, Jean ROZE), Coopérative agricole Lur Berri, http://www.lurberri.fr/ Viande porcine COOPERL ARC ATLANTIQUE, Coopérative agricole, http://www.cooperl.com/ Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 9 TRADILEGE), http://www.sva- Groupe BIGARD (marques BIGARD, CHARAL, SOCOPA), http://www.bigard.fr/ CECAB, Coopérative agricole,, http://www.cecab.com/ KERMENE, Centres E. http://www.kermene-recrute.fr/ SVA Jean ROZE, Groupe jeanroze.com/index.php Leclerc (marques des Mousquetaires FERIAL, (marque CHANTEGRIL, Jean Groupe Jean FLOC'H '(marque Jean Floc'h), http://www.jean-floch.fr/ Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 10 ROZE), TRADILEGE), http://www.sva-