10-11Z Transformation et conservation de viandes de boucherie

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10-11Z Transformation et conservation de viandes de boucherie
Sous classe 10.11Z
Transformation et conservation de viandes de boucherie
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Chiffres clés 2012..........................................................................................................................2
Faits marquants :...........................................................................................................................3
Présentation générale du secteur..................................................................................................4
Tendances du marché en Europe et dans les autres pays............................................................8
Qualité, innovation, normalisation..................................................................................................8
Organismes et entreprises du secteur...........................................................................................9
Cette sous-classe comprend :
✗ l'exploitation d'abattoirs se livrant à l'abattage d'animaux de boucherie, à la préparation et à l'emballage
de la viande : bœuf, porc, agneau, lapin, mouton, buffles, bisons, etc.
✗ la production de viandes de boucherie, fraîches, congelées ou surgelées, en carcasses
✗ la production de viandes de boucherie, fraîches, congelées ou surgelées, en morceaux
✗ l'abattage et la transformation des baleines à terre ou à bord de bateaux spécialement équipés
✗ la production de cuirs et de peaux bruts provenant de l'activité des abattoirs, y compris le délainage
✗ la production de saindoux et d'autres graisses animales comestibles
✗ la préparation des abats
✗ la production de laine de délainage
Cette sous-classe ne comprend pas :
✗ l'extraction de graisses de volailles comestibles (cf. 10.12Z)
✗ le conditionnement de viandes de boucherie, pour compte propre (cf. 46.32A) ou pour compte de tiers
(cf. 82.92Z)
Hausse des coûts des matières premières agricoles
Les coûts d’approvisionnement des industries de transformation et conservation de viandes de
boucherie ont augmenté sur la période 2012-2013 en raison de la hausse des prix des matières
premières agricoles et de son impact sur les coûts de production en élevage. L’augmentation des prix
à la production des animaux de boucherie n’a compensé que de manière partielle les hausses des
coûts de production. Dans ce contexte, les industries de transformation et conservation de viandes de
boucherie ont fait face à une progression significative de leurs charges en matière première.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 1
 CHIFFRES CLÉS 2012
Champ: entreprises de 20 salariés et plus des divisions 10 et 11 (hors artisanat commercial 1013B,
1071B,C,D) de la NAF rev2, DOM inclus
Sources : Insee – ESANE, LIFI, SSP - Enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie Enquête sur les dépenses de protection de l'environnement, traitements SSP
Principaux agrégats
Chiffre d'affaires (CA) net
Valeur pour le secteur
d'activité
Part du secteur
d'activité dans
l'ensemble des
IAA
Million d'euros
%
17 246,4
11,5%
Valeur ajoutée y compris autres produits et autres charges
2 317,2
8,2%
Valeur ajoutée au coût des facteurs
2 069,1
8,0%
32,6
0,5%
Effectif salarié au 31 décembre
47 885,5
13,0%
Effectif salarié en équivalent temps plein (ETP)
44 765,9
13,1%
323,0
11,8%
Résultat net comptable
Nombre d'unités légales
Indicateurs de concentration et du poids des groupes
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des
IAA
% des 10% les plus contributrices au chiffre d'affaires du
secteur
73,4%
66,3%
CA des 10 plus contributrices au chiffre d'affaires du
secteur
53,1%
13,8%
Nombre d'entreprises permettant de réaliser au moins 75
% du chiffre d'affaires du secteur
37
429
% d'entreprises permettant de réaliser au moins 75 % du
chiffre d'affaires du secteur
11,5%
15,7%
Valeur pour le secteur
d'activité
Part du périmètre coopératif
En nombre d'unités
En effectifs salariés au 31 décembre
En valeur ajoutée y compris autres produits et autres
charges
20,7%
15,7%
6,4%
18,8%
22,7%
18,4%
Valeur pour le secteur
d'activité
Ratios d'analyse économique et financière
Effectif ETP / unité légale
Ensemble des
IAA
Ensemble des
IAA
138,6
124,9
Taux de valeur ajoutée (Valeur ajoutée y compris autres
produits et autres charges / chiffre d’affaires )
13,4%
18,9%
Poids des matières premières (MP) dans les charges
totales
67,4%
50,9%
8,2%
34,9%
Taux de marge (Excédent brut d’exploitation
ajoutée au coût des facteurs)
/
valeur
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 2
Ratios d'analyse économique et financière
Valeur pour le secteur
d'activité
Ensemble des
IAA
Part des frais de personnel (FP / Valeur ajoutée y compris
autres produits et autres charges)
82,0%
59,2%
Taux d’investissement (Investissement / Valeur ajoutée y
compris autres produits et autres charges)
20,0%
41,9%
Intensité capitalistique (Immobilisations / effectif salarié en
ETP) - en € par salarié ETP
87 795
242 747
Productivité apparente du travail (valeur ajoutée y compris
autres produits et autres charges / effectif salarié en ETP) en € par salarié ETP
51 763
83 322
Taux de rentabilité économique (Excédent Brut
d'Exploitation / (Immobilisations + Besoin en Fond de
Roulement)
3,7%
8,8%
Taux d'autofinancement
(Capacité d'autofinancement/
Investissements corporels hors apport)
58,4%
169,3%
Taux d'export (chiffre d'affaires à l'export / chiffre d'affaires
total)
12,7%
21,9%
Délais de rotation des stocks (stocks totaux / CA x 365)
16,8 jours
50,7 jours
Délais de règlement des clients (créances clients + autres
créances) / CA x 365
39,4 jours
70,1 jours
Délais de paiement des fournisseurs (dettes fournisseurs /
(achats et charges externes) x 365)
39,5 jours
86,4 jours
Efficience des choix d'investissements (chiffre d'affaires net
/ immobilisations brutes)
438%
180%
Cycle d'exploitation de l'entreprises (BFR / chiffre d'affaires
net x 365)
14,0 jours
47,2 jours
Capacité de remboursement des dettes (dettes financières
nettes / CAF)
530,3%
280,2%
Valeur pour le secteur
d'activité
Energie / Environnement
Consommation énergétique (en milliers de tep)
Intensité énergétique (consommation énergétique / Valeur
ajoutée y compris autres produits et autres charges)
Ensemble des
IAA
152,7
4 929,6
6,6
17,3
 FAITS MARQUANTS :
●
Recul des abattages entre 2011 et 2013 pour toutes les espèces sauf les équidés.
●
Février 2013 : découverte de l’affaire de la viande de cheval.
●
Octobre 2013 : fermeture de l'abattoir porcin du Groupe Gad à Lampaul-Guimiliau (Finistère).
●
Janvier 2014 : fermeture du marché russe à la viande porcine d'origine européenne (crise de la
peste porcine africaine).
●
Février 2014 : lancement par les professionnels de la nouvelle signature « Viandes de France ».
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 3
 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SECTEUR
TENDANCES DU MARCHÉ FRANÇAIS
Général
Sources : SSP, Agreste Bulletin mensuel, FranceAgriMer
Depuis deux ans, la production française de viande de boucherie a chuté de 5,9 % alors qu'elle avait
progressé en 2011. Le volume total abattu s'élève à 3,4 millions de tonnes équivalent carcasse (tec) en 2013
dont 97,3 % pour les seules espèces porcine (56,3 %) et bovine (41 %). Ce volume représente 67 % des
abattages totaux d'animaux en France.
Sur la même période, la consommation de l'ensemble des viandes calculée par bilan est à nouveau en repli,
du fait de la réduction des abattages et d'une progression modérée des importations. La consommation des
viandes de boucherie qui représente 68 % des viandes consommées en France (dont porc 35 % et bovin
29 %), se rétracte de 2,2 % à 3,6 millions de tonnes. Par rapport à 2011, presque toutes les espèces sont
concernées mais les plus forts reculs sont enregistrés pour les ruminants, avec notamment -4,4 % pour la
viande bovine.
Porcins :
La baisse des abattages contrôlés en volume pour 2013 atteint 1 % sur un an et 3,1 % depuis 2011. Ce recul
se situe dans un contexte de prix élevé de l'aliment et de mise aux normes des élevages (entrée en vigueur
au 1er janvier 2013 de la directive bien-être des truies gestantes).
La consommation reste stable entre 2011 et 2013 avec toutefois une augmentation de 0,4 % en 2012 par
rapport à 2011. Le porc bénéficie d’un report de consommation grâce à son positionnement de viande la
moins chère.
Bovins :
Le recul des abattages touche particulièrement les gros bovins (-10 %), notamment les vaches (-14,9 %) en
raison d'une recapitalisation du cheptel laitier et dans une moindre mesure du cheptel allaitant, à partir de
2013. En revanche on note une reprise des abattages de jeunes bovins en 2013. Pour les veaux, la baisse
des abattages est également conséquente depuis 2011 (-6,6 %).
La consommation est en baisse entre 2011 et 2013 en raison principalement de la crise économique.
Autres espèces :
Ovins : Les abattages sont également en baisse (-6,3 %) depuis 2011 mais pour des volumes nettement
moindres, ainsi que la consommation (-5,8 %).
Equins : Les abattages d’équidés sont les seuls à progresser depuis 2011 mais avec des volumes très
faibles. La consommation de viande équine est en recul de 4,3 % sur deux ans, pour des volumes très
réduits (0,3 % de la consommation totale de viande). À noter la conséquence inattendue de l’affaire de la
viande de cheval, avec une hausse de 3,8 % en 2013 par rapport à 2012
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 4
Abattages d'animaux de boucherie en 2013
Sources SSP bulletin mensuel "Animaux de boucherie" - juin 2014
Volumes abattus (tec)
Evolution depuis 2011 Part du total abattu
PORCINS
1 938 672
-3,1%
56,3%
BOVINS
1 408 743
-9,6%
41%
gros bovins
1 227 822
-10%
35,7%
180 921
-6,6%
5,3%
OVINS
79 966
-6,3%
2,3%
agneaux
65 440
-7,3%
1,9%
ovins de réforme
14 526
-1,8%
0,4%
veaux
CAPRINS
6 606
-10,4%
0,2%
EQUIDES
5 763
+15,3%
0,2%
TOTAL
3 439 750
-5,9%
Abattage d'animaux de boucherie en 2013 (tec)
57%
PORCINS
GROS BOVINS
VEAUX
0%
2%
OVINS
AUTRES (caprins, équidés)
5%
36%
Au niveau de la répartition régionale, 70 % des abattages d'animaux de boucherie sont réalisés dans cinq
régions, la Bretagne demeurant largement en tête avec près de 42 % des volumes. Les Pays de la Loire
sont loin derrière avec 11,5 % et les autres régions représentent toutes moins de 6 % des volumes.
La Bretagne conserve également la première place pour les espèces présentant les plus gros volumes :
porcs 58 %, gros bovins 21 % et veaux 31 %. En filière ovine 26 % des battages sont réalisés dans la région
Midi-Pyrénées.
Consommation des ménages, restauration et circuits de distribution
Sources : Panel Kantar, bilan 2013, et FranceAgriMer)
D'après les données du Panel Kantar, en 2013 les achats des ménages en viandes de boucherie
enregistrent une hausse en valeur de 3%, y compris pour le porc, mais un recul en volume de 1%. En
période de crise ils bénéficient, comme l'ensemble des produits alimentaires, d'un arbitrage favorable au
détriment d'autres secteurs (loisirs, vacances, maison, brico, RHD, textile...) et ceci en raison de différents
facteurs : dîner en famille tous les jours, intérêt croissant pour la cuisine, attentes des français pour
l’innovation, recherche de la qualité.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 5
Comportement des consommateurs
La baisse des volumes achetés concerne le bœuf, l'agneau, le veau et les produits tripiers, seul le porc frais
reste stable. En revanche, on constate un engouement des consommateurs pour la viande de cheval, au
moment de la crise sur les plats cuisinés à base de viande, et qui se ressent surtout en circuit généraliste.
La part des viandes fraîches au niveau de la distribution est variable suivant les espèces : 86 % pour la
viande bovine par exemple contre seulement 22 % pour la viande porcine.
Les produits simples et peu valorisés sont favorisés et on note un intérêt croissant des consommateurs pour
les produits label (61 % des ménages), l’origine France (83 %) ou les produits locaux (53 %).
Les achats de produits de grandes marques sont en augmentation (+2,3 %).
Circuits de distribution
Si plus de 66 % des viandes ou produits transformés à base de viandes sont commercialisés en grandes et
moyennes surfaces (GMS), les circuits de distribution varient également selon les espèces (voir tableau).
Les achats en ligne sont en progression alors que ceux des hard discount régressent et que ceux des
circuits spécialisés (boucheries traditionnelles) sont stables.
Circuits de distribution des viandes de boucherie
Source : Panel Kantar et FranceAgriMer
Espèce
Grandes et moyennes
surfaces (GMS)
Circuits spécialisés
Restauration hors
domicile (RHD)
Porc, viande fraiche
71%
17%
12%
Porc, charcuterie
77%
10%
13%
Bœuf
62%
15%
23%
Veau
50%
27%
23%
Volaille de chair
66%
14%
20%
Agneau et mouton
56%
23%
21%
TOTAL
66%
14%
20%
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX AVEC LE RESTE DU MONDE
Importations et Exportations de produits finis en 2013 : quelques chiffres…
Les tendances des échanges
Les exportations françaises en viandes de boucherie sont en très net recul depuis 2011, notamment pour la
filière bovine avec -24 %. La balance commerciale reste cependant excédentaire pour la viande de porc. En
filière ovine, elle est nettement déficitaire avec 55 % de la viande consommée importée (contre 51 % en
2011).
Le principal client de la France reste l'Italie pour l'ensemble des viandes de boucherie.Les principaux pays
fournisseurs de la France sont l'Espagne et l'Allemagne pour la viande porcine, les Pays-Bas et l'Allemagne
pour la viande bovine, et le Royaume-Uni pour la viande ovine.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 6
Échanges en viandes de boucherie en 2013
Source : SSP , bulletin mensuel "Animaux de boucherie" - juin 2014 , et FranceAgriMer
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
Volume
(tec)
Evolution
depuis 2011
Principaux clients
Volume
(tec)
Evolution
depuis 2011
PORCINS
664 400
-4,7 %
Italie 19 %
Royaume-Uni 11,7 %
Grèce 10,3 %
613 400
+5,2 %
Espagne 57 %
Allemagne 20 %
BOVINS
239 400
- 24 %
Italie 33 %
Grèce 29 %
Allemagne 16 %
376 900
+ 0,5 %
Pays Bas 25 %
Allemagne 22 %
Irlande 13 %
Italie 34 %
106 200
-5,6 %
Royaume-Uni 43%
Irlande 19%
N. Zélande 16%
1 096 500
+2,4 %
OVINS
7 500
TOTAL
911 300
-8 %
-10,7 %
Principaux
fournisseurs
Barrières aux échanges (réglementaires, sanitaires, douanières...)
La Russie est le principal importateur de viande de porc de l’Union européenne avec environ un quart des
exportations européennes de produits porcins en 2012, provenant en priorité des Pays-Bas, de l’Allemagne
et du Danemark. La fermeture, depuis janvier 2014, du marché russe à la viande porcine d'origine
européenne en raison de la découverte de cas de peste porcine africaine en Lituanie constitue donc un
préjudice important.
Les barrières tarifaires peuvent constituer un frein avec l’exemple de la Turquie, en raison de leurs niveaux
et de leurs variations aléatoires. Néanmoins, les barrières sont le plus souvent sanitaires (la maladie de
Schmallenberg pour les bovins vivants, la fièvre catarrhale pour les ovins, ESB pour la viande bovine) : voir
les procédures d'agrément des établissements.
STRUCTURE DU SECTEUR EN FRANCE
En 2013, on comptait 263 abattoirs de boucherie (ruminants, porcs) en France métropolitaine pour un total
de 3,4 millions de tec. Le nombre d'abattoirs a diminué de 21 % entre 2001 et 2010 (37 abattoirs publics et
80 privés) avec 31 ouvertures ou réouvertures (étude Blézat 2011). Les départements d’Outre-Mer comptent
5 abattoirs pour un volume de près de 18 000 tec.
Deux tiers des abattoirs sont multi-espèces (ruminants et porcs), les autres étant spécialisés en bovins,
veaux, ovins-caprins ou porcins.
La répartition entre les abattoirs privés et publics en France métropolitaine est la suivante :
•
169 abattoirs privés représentant près de 92 % du tonnage et un volume moyen de 18 200 tec ;
•
94 abattoirs publics (-1/3 en 10 ans) pour 8,3 % du tonnage contre 62,5 % en 1980. Le volume
moyen d'abattage est nettement inférieur avec 3 000 tec (4 abattoirs dépassent 10 000 tec).
Le secteur coopératif détient 11 entreprises d'abattage-transformation.
De fortes contraintes pèsent sur cette activité à faible valeur ajoutée comme le coût du traitement des
déchets et des coproduits ainsi que la forte variabilité des charges.
Typologie :
•
abattoirs industriels de groupes (privés) : 70 traitant plus de 10 000 tec par an, soit 75 % des
tonnages ;
•
outils abattant entre 200 et 10 000 tec : 160 (dont 80 publics), 24 % des tonnages ;
•
petits abattoirs (montagne, insulaire...) : 50 (dont 20 publics) représentant moins de 1 % des
tonnages.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 7
Les dix plus gros outils, tous privés, représentent 36 % des volumes. Les petits outils de proximité,
généralement publics, contribuent notamment au développement des filières locales et des circuits courts.
 TENDANCES DU MARCHÉ EN EUROPE ET DANS LES AUTRES PAYS
Viande porcine
La production mondiale de viande porcine s'élevait à 109 millions de tonnes en 2011 dont 57 % en Asie, la
Chine étant le premier producteur mondial avec 46 % des volumes devant l'Union européenne (21 %) et les
États-Unis (9 %). Le trio de tête est le même au niveau de la consommation (données IFIP 2011).
Au niveau de l'Union européenne, la production porcine a baissé de 1 % en 2013. En 2014, l'épidémie de
diarrhée porcine (DEP) qui sévit en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) devrait peser sur le marché
mondial de la viande de porc.
En 2013, l'Allemagne est le premier producteur et consommateur de viande porcine de l'Union européenne
avec respectivement 22 % et 21 % des volumes, suivie de l'Espagne.
Viande bovine
Depuis 2010, la production mondiale de viande bovine s'est stabilisée autour de 66,7 millions de tonnes. Elle
recule en Europe et en Amérique du Nord et augmente encore légèrement en Amérique du Sud et en Asie
(respectivement 16 %, 20 %, 22 % et 25 % de la production mondiale).
En 2013, les principaux pays producteurs sont
européenne (11 %), la Chine (8 %), et l'Inde (6 %).
les États-Unis (17 %), le Brésil (14 %), l'Union
En 2013, Les principaux pays consommateurs sont les États-Unis (11,6 millions de tec), le Brésil et l'Union
européenne (7,5 millions de tec chacun) et la Chine (6 millions de tec).
Viande ovine
Le marché mondial de la viande ovine est dominé par l'Australie et la Nouvelle-Zélande (41 % et 43 % des
échanges mondiaux) mais les importations vers l'UE sont en recul (contingents non totalement remplis).
En Europe la production est en repli de 40 % en 10 ans.
 QUALITÉ, INNOVATION, NORMALISATION
LES SIQO
Il existe de nombreux produits sous « signes d'identification de la qualité et de l'origine » (SIQO) pour cette
classe de produits : 37 en viande bovine, 26 en viande ovine et 22 en viande porcine.
Les produits récemment homologués (homologation depuis le 1er janvier 2012) sont les suivants :
● 3 appellations d'origine protégée (AOP) : viande bovine « Fin Gras » ou « Fin Gras du Mézenc »,
agneau « Prés-salés du Mont-Saint-Michel » et agneau des « Prés-salés de la baie de Somme » (ce
dernier produit a permis, en juillet 2013, de franchir le cap des 200 produits français (hors vins et
spiritueux) enregistrés comme AOP, IGP ou STG ;
● 2 indications géographiques protégées (IGP) : « Porc du Sud-Ouest » et « Agneau de lait des
Pyrénées » ;
● 1 Label Rouge : « Agneau de plus de 14 kg carcasse ».
LES INNOVATIONS RÉCENTES DU SECTEUR
La robotisation et la mécanisation est une thématique stratégique pour les entreprises du secteur viandes.
Les défis d'innovation sont d'améliorer la productivité des ateliers de découpe pour gagner en compétitivité
et de renforcer l'attractivité du secteur en réduisant
la pénibilité des tâches et les troubles
musculo-squelettiques (TMS).
En 2013, L'Unité Mixte de Technologie MECARNEO (Solutions mécatroniques et robotiques dédiées aux
industries carnées) coordonnée par l'ADIV (centre technique des viandes) et qualifiée par la Ministère de
l'Agriculture pour une durée de 5 ans, mène des travaux de recherche notamment sur le développement de
robots et aides mécanisées pour réduire les TMS et sur la réalité virtuelle et augmentée.
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 8
CHARTES D'ENGAGEMENT DE PROGRÈS NUTRITIONNEL PNNS OU ACCORD
COLLECTIF PNA (DATE DE SIGNATURE)
« Bleu Blanc Coeur » est un des trois accords collectifs du Programme national pour l’alimentation reconnus
depuis 2013. Il concerne plusieurs filières (porcs, bovins, lait, œufs, lin).
Les 5 000 agriculteurs et éleveurs de l’association Bleu-Blanc-Cœur travaillent depuis 2 000 à améliorer la
qualité nutritionnelle de leurs produits (œufs, viandes, produits laitiers, farines, pain…) en augmentant la
quantité d’oméga 3 qu’ils contiennent grâce à une alimentation des animaux à base d’herbe, de lin et de
luzerne.
Cette approche permet ainsi d’avoir un impact bénéfique pour l’environnement tout en améliorant la qualité
nutritionnelle et gustative des produits destinés aux consommateurs.
LA NORMALISATION
Il existe à l’Association française de Normalisation (AFNOR) une commission normalisation « V04H, Viande
hachée » actuellement en sommeil.
 ORGANISMES ET ENTREPRISES DU SECTEUR
PRINCIPAUX ORGANISMES
 FranceAgriMer, 12 rue Rol-Tanguy – TSA 30002 – 93555 MONTREUIL Cedex, tel : 01 73 30 30 00
– FAX : 01 73 30 30 30, http://www.franceagrimer.fr/
 Coop de France « Bétail et Viande », 43 rue Sedaine CS 91115 – 75538 PARIS Cedex 11, tel : 01
44 17 57 01 – FAX : 01 40 26 64 64, http://www.coopdefrance.coop/fr/31/betail-et-viande/
 Fédération Nationale de l’Industrie et des Commerces en Gros des Viandes (FNICGV), 17 place
des Vins de France - 75012 PARIS, tel : 01 53 02 40 15 – FAX : 01.43.47.28.58,
http://www.fnicgv.com/
 Syndicat National des Industries des Viandes-Syndicat National du Commerce du Porc
(SNIVSNCP), 17 place des Vins de France - 75012 PARIS, tel : 01 53 02 40 04 – FAX : 01 43 07 62
66, http://www.sniv.fr/
 Fédération Nationale des Exploitants d'Abattoirs Prestataires de Services (FNEAP), 24 rue des
Vignoles, 75020 PARIS , tel : 01.43.38.20.40 – FAX : 01.43.38.71.37
 Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes (INTERBEV), Tour MATTEI, 207
rue de Bercy – 75587 PARIS Cedex 12, tel : 01 44 87 44 60 – FAX : 01 44 87 44 70,
http://www.interbev.asso.fr/
 Centre d'Information des Viandes (CIV), Tour MATTEI, 207 rue de Bercy – 75587 PARIS Cedex 12,
tel : 01 42 80 04 72, http://www.civ-viande.org/
PRINCIPALES ENTREPRISES
Viande bovine
 Groupe BIGARD (marques BIGARD, CHARAL, SOCOPA), http://www.bigard.fr/
 TERRENA, Coopérative agricole, (marque Tendre et Plus), http://www.terrena.fr/
 KERMENE, Centres E.
http://www.kermene-recrute.fr/
 SVA Jean ROZE, Groupe
jeanroze.com/index.php
Leclerc
(marques
des
Mousquetaires
FERIAL,
(marque
CHANTEGRIL,
Jean
ROZE),
 Coopérative agricole Lur Berri, http://www.lurberri.fr/
Viande porcine
 COOPERL ARC ATLANTIQUE, Coopérative agricole, http://www.cooperl.com/
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 9
TRADILEGE),
http://www.sva-
 Groupe BIGARD (marques BIGARD, CHARAL, SOCOPA), http://www.bigard.fr/
 CECAB, Coopérative agricole,, http://www.cecab.com/
 KERMENE, Centres E.
http://www.kermene-recrute.fr/
 SVA Jean ROZE, Groupe
jeanroze.com/index.php
Leclerc
(marques
des
Mousquetaires
FERIAL,
(marque
CHANTEGRIL,
Jean
 Groupe Jean FLOC'H '(marque Jean Floc'h), http://www.jean-floch.fr/
Panorama des IAA 2014 – Sous classe 10.11Z – page 10
ROZE),
TRADILEGE),
http://www.sva-