Opération Taifun (Typhon) Ordre de bataille de l`Axe - 1940

Appendice 1
Opération Taifun (Typhon)
Ordre de bataille de l’Axe
Ce chapitre ne traite pas de l’opération contre Odessa.
Les forces blindées sont détaillées après l’ordre de bataille général.
1. PanzerArmee (1. PzArm), général Heinz Guderian
PanzerGruppe-2 (Reinhardt)
– XXIV. Armeekorps (von Schweppenburg)
10. Infanterie-Division (mot.) (Löper)
3. Panzer-Division (Breith)
4. Panzer-Division (von Langermann-Erlencamp)
– LVI. Armeekorps (von Manstein)
250. Infanterie-Division [Division Azul espagnole] (Muñoz Grandes) – à partir du 7 septembre
290. Infanterie-Division (von Werde)
6. Panzer-Division (Langraf)
1. Panzer-Division (Kirchner)
SS-Division Totenkopf
– XLVII. Panzerkorps (Model)
255. Infanterie-Division (Wetzel)
267. Infanterie-Division (von Wachter)
17. Panzer-Division (von Weber)
18. Panzer-Division (Nehring)
Panzergruppe-3 (Hoth)
– XXXIX. Armeekorps (mot.) (Schmidt)
14. Infanterie-Division (mot.) (Wosch)
20. Infanterie-Division (mot.) (Zorn)
2. Panzer-Division (von Esebeck)
7. Panzer-Division (von Funck)
20. Panzer-Division (Stumpff)
– LVII. Armeekorps (Kuntzen)
18. Infanterie-Division (mot.) (Herrlein)
12. Panzer-Division (Harpe)
19. Panzer-Division (von Knobelsdorff)
HeeresGruppe Süd (Ukraine), Général von Rundstedt
17. Armee (Stülpnagel) – Aile gauche (devant Kiev)
– IV. ArmeeKorps (von Schwedler)
24. Infanterie-Division (von Tettau)
71. Infanterie-Division (von Hartmann)
295. Infanterie-Division (Geitner)
296. Infanterie-Division (Stemmermann)
– XLIX. Gebirgs-ArmeeKorps (Kübler)
68. Infanterie-Division (Braun)
257. Infanterie-Division (Sachs)
262. Infanterie-Division (Theisen)
– LII. ArmeeKorps, Przemsyl (von Briesen)
101. Leichte Infanterie-Division (Marcks)
444. Sicherungs-Division (Rußwurm)
454. Sicherungs-Division (Krantz)
1ère “Division rapide” slovaque
2e Division d’Infanterie slovaque
2. PanzerArmee (2. PzArm) (von Kleist) – Centre (effort principal)
Panzergruppe-1 (Kempf)
– III. ArmeeKorps (Georg Stumme)
299. Infanterie-Division (Moser)
44. Infanterie-Division (Siebert)
298. Infanterie-Division (Gräßner)
14. Panzer-Division (Kühn)
– XIV. PanzerKorps (Sepp Dietrich)
9. Panzer-Division (von Hubicki)
SS-Division Wiking (Steiner)
111. Infanterie-Division (Stapf)
Leibstandarte SS Adolf Hitler (Wisch)
60. Infanterie-Division (mot.) (Kohlermann)
Panzergruppe-5 (von Wietersheim)
– XLVIII. Panzerkorps (von Obstfelder)
57. Infanterie-Division (Blümm)
75. Infanterie-Division (Hammer)
11. Panzer-Division (Balck)
16. Panzer-Division (Hube)
– XXIX. ArmeeKorps (Henrici)
16. Infanterie-Division (mot.) (von Schwerin)
25. Infanterie-Division (mot.) (Clößner)
13. Panzer-Division (Düvert)
– Corps d’Armée hongrois ou “corps carpathien” (Ferenc Szombathelyi) – Aile droite (au
sud de l’effort principal)
1ère Pancelos Hadosztaly [Division Blindée] (Béla Miklós-Dálnoki) : 1er Régiment Blindé
(Lajos Veress) ; 1er Régiment d’Infanterie Motorisée (Ferenc Bisza) ; 2e Régiment
d’Infanterie Motorisée (Aladár Asztalossy)
1ère Division de Montagne [en fait, une forte brigade] (Aladár Pintér)
6e Division d’Infanterie (Béla Temesy)
7e Division d’Infanterie (László Szabó)
9e Division de Gardes-Frontières (Emil Lánghy)
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Composition des forces blindées allemandes
1. PanzerArmee (1. PzArm) : Général Heinz Guderian
1. Panzer-Division (Kirchner)
Pz-Rgt 1 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
75 Pz-III, 24 Pz-IV, 19 Pz-V, 18 Pz-II – 136 chars
2. Panzer-Division (von Esebeck)
Pz-Rgt 3 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
58 Pz-III, 32 Pz-IV, 20 Pz-V, 24 Pz-II – 134 chars
3. Panzer-Division (Breith)
Pz-Rgt 6 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
72 Pz-III, 31 Pz-IV, 21 Pz-V, 21 Pz-II – 144 chars
4. Panzer-Division (von Langermann-Erlencamp)
Pz-Rgt 35 : 2 bataillons, chacun à 3 compagnies légères et une moyenne.
58 Pz-III, 32 Pz-IV, 20 Pz-V, 24 Pz-II – 134 chars
6. Panzer-Division (Langraf)
Pz-Rgt 11 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
16 Pz-38t, 68 Pz-III, 22 Pz-IV, 20 Pz-V, 15 Pz-II – 141 chars.
7. Panzer-Division (von Funck)
Pz-Rgt 25 : 3 bataillons, chacun à 3 compagnies légères et une moyenne.
12 Pz-38t, 80 Pz-IIIt, 42 Pz-IV, 12 Pz-V, 24 Pz-II – 170 chars
12. Panzer-Division (Harpe)
Pz-Rgt 29 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
26 Pz-38t, 58 Pz-III, 32 Pz-IV, 14 Pz-V, 26 Pz-II – 156 chars.
17. Panzer-Division (von Weber)
Pz-Rgt 39 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
77 Pz-III, 32 Pz-IV, 24 Pz-V, 26 Pz-II – 159 chars.
18. Panzer-Division (Nehring)
Pz-Rgt 18 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
62 Pz-III, 45 Pz-IV, 22 Pz-V, 21 Pz-II – 150 chars.
19. Panzer-Division (von Knobelsdorff)
Pz-Rgt 27 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une lourde.
26 Pz-38t, 59 Pz-III, 24 Pz-IV, 10 Pz-V, 23 Pz-II – 142 chars.
20. Panzer-Division (Stumpff)
Pz-Rgt 21 : 3 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une lourde.
12 Pz-38t, 61 Pz-III, 35 Pz-IV, 18 Pz-II – 126 chars.
Totaux pour la 1. PanzerArmee
1 592 chars, dont 351 Pz-IV (dont 145 avec un canon de 75/43) et 182 Pz-V (dont 101 avec
un canon de 75/43 et… 7 avec un 75/48).
2. PanzerArmee (2. PzArm) : Général von Kleist
14. Panzer-Division (Kühn)
Pz-Rgt 36 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
72 Pz-III, 12 Pz-IV, 10 Pz-V, 21 Pz-II – 115 chars.
9. Panzer-Division (von Hubicki)
Pz-Rgt 33 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
62 Pz-III, 22 Pz-IV, 17 Pz-V, 18 Pz-II – 119 chars.
11. Panzer-Division ()
Pz-Rgt 15 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
82 Pz-III, 38 Pz-IV, 18 Pz-II – 138 chars
16. Panzer-Division (Hube)
Pz-Rgt 2 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
73 Pz-III, 36 Pz-IV, 18 Pz-II – 127 chars.
13. Panzer-Division (Düvert)
Pz-Rgt 4 : 2 bataillons, chacun à 2 compagnies légères et une moyenne.
81 Pz-III, 33 Pz-IV, 17 Pz-II – 131 chars.
Totaux pour la 2. PanzerArmee
630 chars, dont 141 Pz-IV (dont 51 avec un canon de 75/43) et 27 Pz-V (dont 14 avec un
canon de 75/43 et… 7 avec un 75/48).
1ère Pancelos Hadosztaly (Division blindée hongroise)
93 Pz-38t, 21 Turan-I, 19 Pz-IV – 133 chars.
Total général : 2 355 chars.
Appendice 2
L’ordre de bataille soviétique au 1er septembre 1942
Cet ordre de bataille comprend aussi les régions non concernées par l’opération Typhon.
Note : l’abréviation DI, Division d’Infanterie, correspond aux Divisions de Fusiliers.
Direction stratégique Nord-Ouest, Général M.M. Popov (QG à Leningrad)
1er Front de Baltique (N.F. Vatoutine, QG à Tallinn)
– 1e Armée (A.V. Kourkine)
– 42e Armée (V.I. Morozov)
– 7e Armée Indépendante (K.A. Meretskov)
– Artillerie: 125e Brigade Antichar (reconstituée), 11e et 14e Brigades d’Artillerie indépendantes, 3e Brigade de
Mortiers Spéciaux.
– Trains blindés (armés par l’infanterie de marine) : Aleksandr Nevsky, Bogatyr et Dimitry Donskoy.
– La flottille des lacs Peipous et Pskov (PPOVF) est aussi sous le commandement de Vatoutine.
– Réserve : 5e Brigade d’Infanterie Navale, 1ère Brigade Antichar de Marine.
2e Front de Baltique (P. Sobennikov, QG à Novgorod)
– 27e Armée de Choc
– 34e Armée
– 55e Armée
– 9e Brigade Antichar (reconstituée)
– 3e Armée Blindée (P.L. Romanenko) : 17e et 21e Corps Mécanisés, 101e Brigade Blindée lourde, 198e Div.Mot.
– Artillerie : 7e, 9e et 17e Brigades d’Artillerie indépendantes, 110e et 111e Rgt d’Artillerie indépendants (à
grande puissance)
Groupe Berzarine (forces défendant Ventspils, commandées par le Major-Général Ozarov,
remplacé le 9 septembre par le Lt-Gén. N.E. Berzarine)
Restes des forces de la poche de Courlande complétés par des renforts de Leningrad.
– 4e Division d’Infanterie de Marine
– 67e Division de Fusiliers
– 3e Brigade Indépendante de Fusiliers
– 10e Brigade PVO (36 canons de DCA moyenne [76 ou 85 mm] et 48 canons de DCA légère [37 mm])
Réserve de Direction stratégique
– Groupe de Manœuvre Chestopalov (N.M. Chestopalov) : 24e Corps Mécanisé, 19e Brigade Mécanisée, 7e
Div.Mot., 20e Division de Cavalerie.
– 5e Corps Aéroporté (I.S. Berugly) : 9e, 10e et 214e Brigades Aéroportées.
Direction stratégique Ouest, Général G.K. Joukov (QG à Vyazma)
1er Front de Biélorussie (A.I. Eremenko)
– Aile droite (assurant la liaison avec le 2e Front de la Baltique :
20e Armée (P.A. Kourochkine)
– De la Dvina occidentale à la voie ferrée Vitebsk-Smolensk :
1ère Armée de la Garde [anciennement 24e Armée] (K.I. Rakoutine) : 102e Div, Mot. 100e DI, 103e DI, 309e DI,
120e DI, 214e Brigade Blindée Spéciale (lourde), 219e Brigade Blindée, 367e et 370e Brigades d’Artillerie.
– De la voie ferrée Vitebsk-Smolensk jusqu’au Dnepr :
3e Armée de la Garde [anciennement 49e Armée] (L.G. Zakharkine) : 247e, 251e, 256e, 259e et 272e DI, 212e
Brigade Blindée Spéciale (lourde), 63e Brigade de “mortiers spéciaux”, 363e, 366e et 372e Brigades d’Artillerie,
363e Brigade Antichar.
– Du Dnepr à l’est de Gorky :
2e Armée de la Garde [anciennement 43e Armée] (L.A. Govorov) : 262e , 265e, 274e, 291e et 295e DI, 215e
Brigade Blindée Spéciale (lourde), 296e Brigade Blindée, 368e et 371e Brigades d’Artillerie.
– De Gorky à la jonction avec le 2e Front Biélorusse :
29e Armée (I.I Maslennikov) : 223e, 227e, 243e, 248e et 253e DI, 387e et 389e Brigades d’Artillerie, 361e Brigade
Antichar.
2e Front de Biélorussie (I.V. Boldine, QG à Briansk)
– 3e Armée (ex Armée blindée) (Khatskilevich) :
5e Brigade Blindée, 31e Brigade Blindée lourde, 5e et 84e Div. Mot., 280e et 283e DI.
– 17e Armée Motorisée (ex Armée blindée) (S.I. Oborine) :
27e Corps Mécanisé, 36e Brigade Blindée, 171e Brigade Blindée lourde, 22e et 209e Div. Mot., 286e DI.
– 15e Armée (K.S. Moskalenko) :
217e, 279e et 292e DI, 44e et 49e Brigades Blindées.
– 38e Armée (V.V. Tsiganov) :
199e, 297e, 300e et 304e DI, 41e Brigade Blindée, 237e et 255e Régiments de Cavalerie, 102e Brigade d‘Artillerie
Réserve de Front
369e et 382e Brigades Antichars, 74e Brigade d’Artillerie.
Réserve de Direction stratégique (QG à Briansk)
– 50e Armée (K.D. Goloubev) : 258e, 260e, 290e et 293e DI, 364e et 365e Brigades d’Artillerie.
– Groupe Mobile Katoukov (M.E. Katoukov) : 1er Corps Blindé de la Garde (anciennement 121e Corps
Mécanisé, en voie de reconstitution sur un nouveau modèle à trois brigades blindées plus une d’infanterie
motorisée), 4e Brigade Blindée, 301e Div. Mot., 46e et 47e Divisions de Cavalerie.
– Artillerie : 241e Division d’Artillerie, 201e, 202e, 208e, 209e et 210e Rgt Indépendants d’Artillerie (à grande
puissance).
Réserve de Stavka (dite aussi “Front de Kalouga”, mais sous contrôle direct de l’état-major
général)
– 54e Armée (D.D. Leliushenko) : 285e, 286e, 298e, 310e et 311e DI, 101e Brigade Blindée, 88e et 89e Brigades
d’Artillerie, 401e Brigade Antichar.
– 60e Armée (Ia. G. Kreyser)
– 61e Armée (A.M. Gorodnyansky)
– Groupe Mobile Krivoshein (S.M. Krivoshein) : 28e Corps Mécanisé, 67e Corps Mécanisé, 49e et 51e Divisions
de Cavalerie.
– Artillerie : 34e Division d’Artillerie, 66e, 68e et 69e Brigades Indépendantes d’Artillerie, 274e, 275e, 277e et
278e Rgt indépendants d’Artillerie (à grande puissance).
Direction stratégique Sud-Ouest, Maréchal Chapochnikov (QG à Kharkov)
1er Front d’Ukraine (M.P. Kirponos, QG à Kiev)
– 5e Armée (M.I. Potapov) : 45e, 62e, 87e, 124e et 135e DI, 1ère Brigade Antichar, 236e Rgt d’Artillerie.
– 6e Armée (N.I. Muzychenko) : 41e, 80e, 97e, 130e et 215e DI, 3e Brigade Antichar, 248e Rgt d’Artillerie.
– 26e Armée (G. G. Sokolov) : 99e et 173e DI, 2e Brigade Antichar, 133e Rgt d’Artillerie.
– Sous le commandement direct du Front :
Groupe Mobile Chanchibadze (P.G. Chanchibadze) : 1er Corps Blindé (anciennement 65e Corps Mécanisé,
reconstitué sur le modèle à trois brigades blindées plus une d’infanterie motorisée), 18e Division de Cavalerie,
107e Brigade Motorisée.
Artillerie : 21e, 209e et 269e Divisions d’Artillerie.
2e Front d’Ukraine (I.S. Konev, QG à Vinnitsa)
– 14e Armée (K.K. Rokossovsky) : 205e et 215e Div. Mot., 104e et 117e DI, 32e Brigade Blindée, 61e Brigade
Blindée lourde, 438e Rgt d’Artillerie, 4e Brigade Antichar.
– 16e Armée (M.F. Loukine) : 193e, 195e, 200e DI, 205e Rgt d’Artillerie.
– 45e Armée (I. Kh. Bagramyan) : 140e, 146e, 159e, 177e, 184e et 215e DI, 40e Brigade Blindée, 131e Brigade
Blindée lourde, 437e et 507e Rgt d’Artillerie.
– Sous le commandement direct du Front :
1er Corps de Cavalerie (L.M. Dovator) : 25e et 29e Brigades Blindées, 20e, 50e et 53e Divisions de Cavalerie.
Artillerie : 11e Division d’Artillerie, 207e et 368e Rgt d’Artillerie.
Front du Dniepr (réserve) (Ya.T. Cherevichenko, ancien chef de la 9e Armée, QG à Poltava)
– 44e Armée (Dashichev) : 173e, 176e, 198e et 219e DI, 110e Brigade Blindée, 168e Brigade Blindée lourde, 543e
et 646e Rgt d’Artillerie.
– 47e Armée (A.I. Lopatine) : 139e Div. Mot., 141e Brigade Mécanisée, 227e, 229e et 241e DI, 538e et 589e Rgt
d’Artillerie.
– 2e Corps de Cavalerie (P.A. Belov) : 35e et 127e Brigades Blindées, 120e, 124e et 126e Divisions de Cavalerie.
– Groupe Mobile Chernyakovsky (le Lt-Général I.D. Chernyakovsky a été transféré de la Direction Stratégique
Nord-Ouest) : 119e Corps Mécanisé, 136e Brigade Blindée lourde, 167e Corps Mécanisé, 37e Brigade Mécanisée,
44e Division de Cavalerie (reconstituée). Ce Groupe, baptisé 1ère Armée Blindée [reconstituée] doit être transféré
au 2e Front de Biélorussie.
– Artillerie : 4e Division d’Artillerie, 4e, 168e, 324e et 526e Rgt d’Artillerie à grande puissance, 24e, 245e, 315e et
316e Bataillons d’Artillerie Spéciale.
Front d’Odessa (F. Ya. Kostenko, QG à Odessa)
– 9e Armée (D.I. Ryabyshev) : 25e, 51e, 74e, 95e et 176e DI, 26e Brigade Blindée, 7e Brigade Antichar, 81e Rgt
d’Artillerie.
– 51e Armée (P.I. Batov) : 3e et 24e Div.Mot., 9e et 42e Divisions de Cavalerie, 49e Brigade Blindée, 356e
Brigade Antichar.
– 200e Armée (ex 20e Armée Blindée, M.N. Tchistiakov) : 210e Div.Mot., 271e et 420e DI, 201e Brigade Blindée
lourde, 82e et 84e Rgt d’Artillerie.
– Sous le commandement direct du Front :
2e Corps Blindé (anciennement 69e Corps Mécanisé, en voie de reconstitution sur le nouveau modèle à trois
brigades blindées plus une d’infanterie motorisée), 265e Division d’Artillerie, 317e bataillon d’Artillerie Spéciale
à Grande Puissance.
– Zone de Défense d’Odessa (Odessa Ukreplennye Rayon, OUR, C.-Amiral G.V. Joukov)
1ère Armée Côtière (I.E. Petrov) : 157e et 421e DI, 2e et 3e Rgt indépendants d’Infanterie Navale (RMP), 9e
Brigade d’Infanterie Navale (BMP) (constituée à partir de fin août).
Batteries côtières (54 canons allant du 76 mm au 203 mm de marine).
Direction stratégique de Réserve, Maréchal Chapochnikov (QG à Kharkov)
– 37e Armée (V.I. Chuikov) : 147e, 278e, 312e, 323e et 327e DI, 399e Brigade Antichar.
– 1ère Armée de Choc (R.Y. Malinovsky) : 7e Groupe de Choc (A.A. Vlasov) [20e et 47e Brigades Blindées, 131e
Brigade Blindée lourde, 109e Div.Mot., 144e DI, 398e Brigade Antichar] ; 5e Corps de Cavalerie (V.D.
Kriuchenkine) [24e, 82e et 85e Divisions de Cavalerie, 302e et 312e Brigades Blindées].
– 4e Corps Aéroporté (en voie de reconstitution en septembre) : 3e, 5e et 6e Brigades.
– Artillerie : 333e, 335e et 341e Brigades Indépendantes d’Artillerie, 401e et 405e Brigades Antichars.
Génération de forces (mobilisation) du 1er septembre au 20 octobre
– Direction stratégique Nord-Ouest
4e Armée (re-création).
39e Armée (formée à Arkhangelsk)
Zone de concentration : Novgorod.
– Direction stratégique Ouest
10e Armée (re-création)
2e Armée de Choc
3e Armée de Choc
Zone de concentration : R’jev.
– Réserve d’état-major général Sud-Ouest
58e Armée
59e Armée
Ces deux unités, formées dans le District Militaire de Sibérie, arriveront en septembre dans l’ouest de l’URSS.
Zone de concentration : Kursk.
– Réserve d’état-major général Sud
56e Armée
57e Armée
Ces deux unités, formées dans le District Militaire du Nord-Caucase, seront prêtes fin septembre.
62e Armée (formée dans le District Militaire de la Volga ; ne sera opérationnelle qu’à partir du 5 octobre)
Zone de concentration : Rostov-sur-le-Don.
Appendice 3
La Kriegsmarine en Baltique au 30 septembre 1942
Navires opérationnels
– CA1 Lützow
– CL Leipzig [vitesse maximum réduite à 24 nœuds]
– 1ère et 3e Flottilles de torpilleurs : T-7, T-8 et T-10 ; T-11, T-17 et T-18
– 1ère, 2e et 3e Flottilles de S-Boots (réduites à douze vedettes en tout).
– Navires de servitude, dragueurs (R-boots ou autres), etc.
– Les torpilleurs T-1, T-9 et Möwe servent de navires d’entraînement.
Navires en réparations, à l’entraînement ou en achèvement
– Opérationnels mi-octobre :
BC Scharnhorst (en réparations),
DD Z-6 Theodor Riedel (en réparations),
DD Z-31 (à l’entraînement)
– Opérationnel fin octobre :
CL Nürnberg (en réparations)
– Opérationnel début novembre :
CA Seidlitz (à l’entraînement)
– Opérationnels mi-novembre :
BB Tirpitz (en réparations),
CL Emden (en réparations) [ce navire âgé sera consacré à l’entraînement à la place du
Leipzig]
– Opérationnels entre fin octobre et fin novembre :
DD Z-23 et DD Z-26 [ces deux destroyers reformeront avec le DD Z-6 la 3e Flottille de
destroyers (Kptn z. See Gadow)]
– Opérationnels entre mi-octobre et mi-décembre :
petits torpilleurs T-20, T-21 ; torpilleurs d’escadre T-22, T-23, T-24
– Opérationnels mi-décembre :
DD Z-16 Friedrich Eckoldt et DD Z-30 [ces deux destroyers formeront une flottille avec le Z31],
torpilleurs T-3 et Greiff (tous en réparations).
– Opérationnel en janvier-février 1943 : Z-32 et Z-37 (en achèvement), T-25, T-26 et T-27
(les T-28, T-29 et T-30 seront achevés courant 1943).
1
Un moment classé « PB – Cuirassé de poche », il serait peut-être plus juste de l’étiqueter « AC – Croiseur
cuirassé »…
Appendice 4
Aviation et artillerie au cours du siège d’Odessa :
une évolution paradoxale
D’après Frédéric Dey, Blitzkrieg à l’Est ! La guerre germano-soviétique, Perrin éd., 1995.
Lorsque commence le siège d’Odessa, la Luftwaffe dominait encore largement les VVS. La
supériorité numérique des chasseurs soviétiques ne réussissait pas à compenser la rigidité de
la doctrine d’emploi de l’aviation soviétique et surtout la différence de qualité entre les pilotes
des deux camps.
A l’instar des campagnes de Pologne, de France et des Balkans, les bombardiers de la
Luftwaffe ont été utilisés sur le front de l’Est en grande partie pour la précision (justement
renommée) de leurs attaques au sol, qui avaient été la clef, en conjonction avec l’arme
blindée, des succès rencontrés lors des précédentes campagnes.
Cependant, l’Armée Rouge avait l’avantage au début de la campagne en matière d’artillerie
avec quelques 240 pièces dont les 318e et 355e Bataillons d’Artillerie à Grande Puissance.
En face, les Roumains utilisaient beaucoup de 75 mm de fabrication française, pièces de
campagne inadaptées à la guerre moderne. Les Allemands étaient mieux pourvus, avec des
canons de 10,5 mm K 35 (t) de fabrication tchèque, et des 17 cm K18. Toutefois, même si les
calibres étaient comparables à ceux des pièces soviétiques, ces dernières bénéficiaient d’une
portée supérieure.
Au début du siège, les duels d’artillerie tournaient souvent en faveur des Soviétiques. Situées
plus loin à l’arrière du front, les batteries rouges pouvaient engager l’ennemi sans craindre les
tirs de contre-batterie. Cependant, à mesure que la taille de la poche se réduisait, les
possibilités de placement pour l’artillerie se retrouvèrent restreintes d’autant, annulant
progressivement l’avantage de portée.
De plus, les forces de l’Axe, connaissant la présence d’une artillerie puissante et de casemates
bétonnées formant la troisième ligne de défense d’Odessa, décidèrent d’acheminer des pièces
de très gros calibre. Mais leur venue fut retardée par un problème majeur. Elle devait se faire
au moins partiellement par rail, et le réseau à l’écartement européen s’achevait à la frontière
soviétique. Ouvriers et spécialistes du génie s’attelèrent donc à transformer les voies de
chemin de fer pour qu’elles puissent être empruntées par des locomotives allemandes.
Les premières pièces géantes à arriver sur le front furent une paire de mortiers de 600 mm
automoteurs Karl Gerät 040, les plus gros tubes de ce genre jamais fabriqués. Deux mortiers
de plus petit calibre, “seulement” 540 mm (Karl Gerät 041), les suivirent. Ces mortiers
arrivèrent les premier tout simplement parce qu’ils n’avaient pas besoin de rail. C’est donc à
la vitesse de 10 km/heure (mais en passant sur les ponts ferroviaire, les seuls assez robustes
pour les supporter) que ces monstres mécaniques rejoignirent le front.
A l’achèvement des modifications du réseau ferré, une nouvelle pièce tonna contre Odessa. Il
s’agissait du canon sur rail Dora, d’un calibre de 800 mm. Cette artillerie ne connaîtra
cependant qu’une utilisation limitée. Arrivée trop tard pour avoir une réelle influence sur la
bataille, elle ne tirera que 42 obus, détruisant un dépôt de munitions soviétique enterré sous
30 mètres de terre et quelques casemates.
Mais avec le déclenchement de l’opération Typhon, les troupes de l’Axe dans le secteur
d’Odessa avaient perdu l’avantage aérien. Les avions qui avaient été à l’origine des succès des
deux premières semaines du siège avaient été réaffectés dans la région de Kiev. Dans un
environnement aérien devenu hostile et malgré les nombreuses pièces antiaériennes qui la
couvraient, Dora était exposée dans une plaine presque plate et donc particulièrement
vulnérable aux attaques aériennes initiées par les VVS. Les nombreuses alertes gênèrent les
opérations de terrassement et d’assemblage nécessaires à la mise en condition de tir de Dora,
qui durèrent finalement six semaines.
L’évolution de la lutte entre l’artillerie et l’aviation des deux camps fut donc paradoxale.
L’Axe remporta ses premiers succès grâce à l’aviation, souffrant beaucoup de l’artillerie
adverse. Mais à partir de la mi-septembre, les positions évoluèrent jusqu’à s’inverser
complètement. La puissante artillerie de l’Axe démembrait les positions les mieux fortifiées
d’Odessa, menaçant de détruire la forteresse soviétique, mais elle était perpétuellement
menacée par les VVS.