La comédie musicale hollywoodienne Étude de - Paris

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CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Lacomédiemusicalehollywoodienne
UniversitéParisOuestNanterreLaDéfense
S. LEPERCHEY La comédie musicale est un genre qui a largement dominé la production du cinéma parlant classique hollywoodien, et continue à faire l'objet de fréquentes références dans le cinéma américain contemporain. Son extrême codification en fait un modèle très probant pour qui veut s'interroger sur ce qu'est le genre. En suivant son évolution historique, de la fin des années 20 à la fin des années 50, on découvre tout le cycle de la "vie" d'un genre, tout en revenant sur les deux innovations techniques majeures de la période, le son et la couleur ‐sachant que la comédie musicale a été pionnière dans ces deux domaines. Les œuvres de Ernst Lubitsch, Busbsy Berkeley, Fred Astaire et Ginger Rogers, Stanley Donen et Gene Kelly, ou Vincente Minnelli, permettent de creuser les enjeux esthétiques de l'articulation du son et de l'image au cinéma. Étudedelacritiquecinéma
F. FRONTY On s'interrogera sur les fonctions, les contraintes et les méthodes de la critique cinématographique, en soulignant d'abord l'interaction, permanente en France depuis un siècle, entre critique de film, histoire et théorie du cinéma. La constitution de dossiers de presse sur des œuvres récentes permettra ensuite d'observer les jeux rhétoriques et les positionnements en les replaçant dans un contexte plus contemporain. Pour finir, on expérimentera les difficultés concrètes liées à l'écriture critique. Ecrirepourlatélévision
M. FRANCOU Dans ce TD nous nous intéresserons principalement au « genre roi » de la télévision : la série. A partir d’exemples pris dans la fiction française ou américaine, nous analyserons les particularités induites par l’écriture de série en termes de construction de personnages et d’intrigues. Les étudiants mèneront cette analyse sur différents genres et formats. Puis ils seront amenés à appliquer ces techniques à travers la création d’une bible de série (concept, personnages, arches narratives). Durant le TD il est également prévu des rencontres avec des professionnels de la fiction française (scénaristes, producteurs, directeurs littéraires). Spectaclesettextes
C. DE SIMONE Ce cours étudie les rapports qu'entretiennent le texte et le spectacle dans la création aujourd¹hui : le texte modifié par la tradition de ses mises en scène, présence ou absence de texte (notamment dans les formes à l¹origine non textuelles de la danse et du cirque), texte non théâtral adapté en spectacle, lequel du désir de spectacle ou du désir de texte est à l¹origine de la représentation, le texte improvisé, etc. Durant le semestre, les étudiants devront voir 5 spectacles (à Paris ou en banlieue limitrophe) pour pouvoir envisager ces différentes questions à partir d¹exemples pratiques. Des rencontres autour d'un ou plusieurs de ces spectacles seront organisées pour pouvoir questionner la position des différents "auteurs" du spectacle sur la place du texte dans l'élaboration du spectacle. Montage
L. BOUDALIKA, O. VILGARD En rappelant les différents éléments qui permettent d’articuler un raccord, ce cours traversera l’histoire du cinéma pour retracer les différentes conceptions du montage : des tâtonnements du début à l’élaboration du langage cinématographique et de « règles » qui n’ont cessé d’être interrogées et détournées au cours de l’histoire du montage. Le corpus s’étendra jusqu’aux pratiques contemporaines. Après un volet théorique, on prévoit des séances de stage par petits groupes. Sociologieducinéma
CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) UniversitéParisOuestNanterreLaDéfense
Ce cours de Sociologie du cinéma propose d'explorer les deux grandes directions que les sciences sociales et la sociologie ont empruntées dans l'observation de la pratique du cinéma et l'étude des films de cinéma : quelle peut être l'influence de ce grand média de masse sur les publics qui se rendent depuis plus d'un siècle dans les salles de cinéma ? Mais également, comment la société et les faits sociaux nous sont montrés par le cinéma et comment les outils théoriques développés par la sociologie peuvent‐ils éclairer le fonctionnement et les enjeux de la fiction cinématographique ? Etudedesformestélévisuelles
F. BOULLY Médium dominant et omniprésent dans nos sociétés, la télévision n’en reste pas moins souvent dénigrée (en France, du moins), en dépit des études pléthoriques qui examinent la variété de ses mises en scènes, débouchant souvent sur le pire mais aussi, parfois, sur le meilleur. Du reportage aux séries télévisées, de l’émission de plateau en direct live à « Paris dernière », de la télé‐réalité au journal télévisé, les mises en scènes propres à la télévision prennent des formes multiples. C’est à l’examen de certaines de ces formes, et aux enjeux qui leur sont liés, que s’attachera ce cours. On s’intéressera plus particulièrement aux séries télé contemporaines et aux dispositifs formels récurrents qu’elles ont engendrés (choralité, structure ouverte vs structure fermée, génériques pastilles, etc.) Lanotionduspectacle
C. TRIAU Spectacle : « ce qui s’offre aux regards, est susceptible d’éveiller des sentiments, des réactions » (TLF). Le théâtre comme fait scénique est par nature un « art du spectacle », et l’on sait pourtant que, depuis la minorisation aristotélicienne de l’opsis, sa capacité de séduction des sens, entre revendication et critique de cette nature spectaculaire, ne cesse de faire débat. Qu’est‐ce qui « fait spectacle » ? Le spectaculaire : moyen ou fin ? Quelle place donnée au spectateur ? Après les avoir remises en perspective historique, nous reposerons ces questions à certaines pratiques contemporaines. (Les étudiants pourront être amenés à aller assister à plusieurs spectacles dans le semestre, à Paris ou en proche banlieue.) Lectureetanalysedetextescritiquessurlecinéma
F. FRONTY, H. JOUBERT‐LAURENCIN Ce cours s’attache à l’étude de quelques grands textes canoniques d’auteurs ou de réalisateurs qui ont élaboré une pensée théorique du cinéma (Epstein, Benjamin, Eisenstein, Bazin, Barthes, Bresson, Pasolini, Metz, Deleuze…). L’analyse des textes se fera en articulation avec des analyses de films qui illustreront les différents courants de pensée du cinéma d’hier à aujourd’hui. Modernitéscinématographiques
J‐A. BRON Le cours porte sur la découverte et l’étude de la période charnière 1945‐75 qui marque un ensemble de ruptures dans les cinématographies européennes et donne naissance à la notion de « modernité cinématographique ». L’étude de films‐clés de la période (de Rossellini à Wenders, en passant par Bergman, Bunuel, Tati, Resnais, Antonioni, Godard, Varda, Fellini…) débouche sur une approche esthétique, appuyée sur de nombreux textes critiques et théoriques (W. Benjamin, R. Barthes, G. Deleuze, G. Didi Huberman, Jacques Rancière,…), permettant d’identifier les figures, les motifs d’inspiration, la rhétorique, mais aussi les enjeux artistiques, anthropologiques et philosophiques de leurs expériences. Littératureetcinéma
A. KLEINBERGER CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Ce cours concerne avant tout le langage cinématographique. Il s'adresse aux étudiants, amis des lettres, désireux de perfectionner à la fois leur technique d'analyse filmique et leur style. Il propose d'aiguiser le regard, de développer l'ouïe et d'apprendre à réagir face aux images, vite. Il concerne le cinéma classique et contemporain et procède surtout sous forme d'exercices oraux et écrits réguliers. Le reste est littérature... HistoireducinémaI
A. DE BAECQUE Dans ce cours, on étudiera les étapes qui conduisent à l’invention des frères Lumière. On s’intéressera ensuite à la construction du langage cinématographique et à l’évolution des théories et des pratiques ; à l’histoire des formes cinématographiques et de leurs significations en rapport avec l’histoire politique, sociale et culturelle ; aux grandes écoles (expressionnisme, avant‐gardes, cinéma soviétique…). Analysefilmique
D. BARBE, I. HERARD, A‐V HOUCKE, I. MARINONE, A. RAVAUT, C. TREBUIL Analyser un film, ou un extrait de film, suppose une intention préalable. Il convient alors de l’observer, de le décrire et de le commenter afin d’évaluer sa logique, son efficacité et, finalement, la pertinence de l’hypothèse initiale. Le TD vise à fixer les bases de cette analyse : acquisition des vocabulaires spécifiques, examen des notions essentielles de la mise en scène, du découpage et du montage. On travaillera à partir d’exemples variés des trente premières années du cinéma, en relation avec le cours d’Histoire du cinéma I (LLAST111). Cinémaetautresarts
T. PILLARD Art de l’image et du son, de l’espace et du temps, du récit et du mouvement, le cinéma est par définition un art impur et hybride, indissociable des multiples modes d’expression qui ont accompagné son histoire autant qu’il les a lui‐même nourri et fait évoluer : peinture, théâtre, musique, photographie, architecture, danse, littérature, art vidéo, jeu vidéo… Après avoir rappelé la généalogie protéiforme du cinéma et interrogé le sens même de la notion d’ « art », ce CM se propose de mettre en lumière et d’analyser différentes formes de correspondances, d’échanges et de synergies entre le cinéma et les « autres arts », de la période du muet à l’ère des blockbusters. Pour cette année, on se penchera plus particulièrement sur les rapports possibles que le cinéma entretient avec la peinture, la littérature et la photographie. Lectureetanalysedetextescritiquessurlecinéma
F. FRONTY, G. VERNET Ce cours s’attachera à l’étude de quelques grands textes canoniques d’auteurs ou de réalisateurs qui ont élaboré une pensée théorique du cinéma (Epstein, Benjamin, Eisenstein, Bazin, Barthes, Bresson, Pasolini, Metz, Deleuze…). L’analyse des textes se fera en articulation avec des analyses de films qui illustreront les différents courants de pensée du cinéma d’hier à aujourd’hui. Cinémaseuropéens.Visionsurbaines
Laurence SCHIFANO Si au cinéma les grandes villes sont associées à des genres et à des motifs romanesques, elles sont aussi un lieu et un espace d’inspiration et de création, un laboratoire formel pour les cinéastes en quête de modernité. Le cours portera sur un corpus européen comprenant, dans une période comprise entre 1960 et aujourd’hui, certains films de Jacques Tati, Wim Wenders, Eric Rohmer, Luchino Visconti, Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Jean‐Luc Godard, Chris Marker, Mathieu Kassowitz, Olivier Assayas. Etuded'uncinéaste:JacquesDemy
F. BOULLY « Mon idée est de faire 50 films qui seront tous liés les uns aux autres, dont les sens s’éclaireront mutuellement à travers des personnages », a pu dire Jacques Demy. Le temps et les forces auront manqué au cinéaste pour réaliser ce projet magnifique et il n’est finalement l’auteur « que » de 6 courts métrages et 14 longs métrages (dont un, La Naissance du jour, pour la télévision). Il n’en reste pas moins que les jeux d’échos et les effets de miroir entre les films existent bien. Ils invitent à entrer dans l’univers de Demy, pour en comprendre la logique interne, les obsessions, les enjeux stylistiques, les leçons de vie. L’œuvre de Demy est celle d’un grand metteur en scène et d’un grand moraliste, habité depuis l’enfance par le cinéma, dont le caractère « en‐chanté » ne doit en rien masquer la noirceur et l’âpreté. Plus de 20 ans après sa mort, et maintenant que l’intégrale de ses films est facilement accessible, on peut redécouvrir Jacques Demy, selon une démarche qui mêlera les outils de l’esthétique du cinéma et ceux des approches culturelles. HistoireducinémaII(Histoireducinémaparlant)de1928à1965
Rose‐Marie GODIER L'arrivée du parlant engage le cinéma sur la voie de profondes mutations, tant au point de vue des techniques que des modes de production. En même temps, une nouvelle esthétique et d'autres enjeux restent à définir. Ce cours envisagera le cinéma européen, de l'arrivée du parlant jusqu'à la Nouvelle Vague, période pendant laquelle le cinéma s'inscrit dans le flux des événements historiques qui vont modeler notre modernité. AnalysefilmiqueII
F. FRONTY, O. MAILLART, C. MILLELIRI, P. LOUGARRE Ce TD visera à approfondir la pratique de l’analyse des films, tout en l’enrichissant de nouvelles notions, en relation avec le CM d’Histoire du cinéma II. L’acteuraucinéma
S. BENOIST, F. BOULLY, S. LEPERCHEY, P. LOUGARRE « L’acteur est un sculpteur de neige », disait Pierre Fresnay. L’acteur au cinéma – cette réalité hors et dans le film – mobilise pour l’étudier et l’analyser de nombreuses notions : persona, rôle, interprétation, jeu, incarnation, identification, distanciation, photogénie, etc. L’acteur de cinéma est aussi une base à de multiples questions : que fait un acteur ? quels rapports entretient‐il avec le ou les personnages qu’il interprète ? quels liens le public tisse‐t‐il avec tel ou tel acteur célèbre ? Enfin, l’acteur peut s’appréhender selon des approches disciplinaires différentes mais très complémentaires : esthétique, narratologique, sociologique, psychologique, gender studies, star studies, etc. Ce TD visera donc à soumettre l’acteur à l’analyse, pour tenter de mieux comprendre ce phénomène complexe et incontournable du cinéma, support de tant d’émotions. Imagefixe,Imagesdel'Art
I‐C. LE MEE Ce cours permettra aux étudiants d’acquérir un vocabulaire d’analyse des images fixes. Notre corpus sera essentiellement constitué de photographies empruntées aux productions d’artistes européens et américains, depuis les origines de la photographie jusqu’à nos jours. Le cours tourné vers l’exploration d’une thématique particulière : Le Portrait, questions d’identités. Cinémaetmultimédia
Les relations entre cinéma et multimédia soulèvent de nombreux problèmes tant économiques et technologiques que stylistiques, jalonnant tout le parcours d’un film, de sa conception à sa réception. On s’interrogera, dans ce cours, sur les enjeux que le développement des nouvelles écritures multimédia pose au cinéma. On mettra également en évidence la richesse des interactions narratives et esthétiques entre le cinéma et les supports multimédia (photo, vidéo, numérique…). CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Techniquesdel'adaptation
C. BARRE, A. BIDAUD Atelier d’écriture autour de l’adaptation ; pendant la première partie du TD, les étudiants feront des exercices pratiques, sur table ou à la maison, afin de « scénariser » des extraits de textes tirés de romans ou d’articles de presse. Ensuite, dans la deuxième partie du TD, une nouvelle sera étudiée afin d’en tirer un scénario d’une dizaine de pages. Les points spécifiquement abordés seront les suivants : comment trouver l’angle d’une histoire, comment se l’approprier, jusqu’à quel point peut‐on « trahir » l’œuvre originale, comment rendre cinématographique une œuvre littéraire… Jeudel’acteuraucinémaetauthéâtre
E. SOBHANI, R. MILLEREUX, A. DIMITRIADIS, B. HEITER Les différents groupes proposés aux étudiants aborderont la pratique du jeu de l’acteur sous des angles divers, toujours à travers des exemples précis, des exercices et mises en situation pratiques. E. SOBHANI S'engager vocalement et physiquement sur un plateau de théâtre, c'est aller à la rencontre d'une écriture et entendre la matière charnelle dont elle est faite. C'est cette rencontre dans la chair qui va donner naissance au jeu. Pour comprendre concrètement les enjeux de cette rencontre et la démarche qu'elle engage, nous travaillerons sur les grandes oeuvres du répertoire classique et contemporain (Büchner, Hugo, Claudel, Feydeau, Beckett, ou encore Sarah Kane...). R. MILLEREUX Approche du travail sur la corporéité : danse et théâtre (technique de danse contemporaine ; improvisation). A. DIMITRIADIS Il s'agira dans ce cours de pratique du jeu de l'acteur (cinéma et théâtre) de se familiariser avec les techniques du jeu à partir de textes (scénarios et pièces de théâtre ) de la seconde moitié du 20ème siècle. Les années 60‐70 avec ceux de Rainer Werner Fassbinder, Michelangelo Antonioni et Jean Eustache et les années 80‐90 ceux de Botho Strauss, ces auteurs et réalisateurs ayant tous un lien avec le théâtre et le cinéma. B. HEITER Le cours propose une mise en pratique des différentes approches du jeu de l’acteur, comme par ex. la choralité du chœur antique, le jeu masqué et improvisé de la commedia dell’arte, la construction du personnage selon la technique de Stanislavski et de l’Actors Studio. Histoireducinémadocumentaire
D. MOTTIER Dans ce cours, consacré aux diverses formes documentaires des origines (1895) à nos jours, il s’agira de réfléchir à la problématique de la représentation du réel, et de son rapport à la fiction. Il permettra, à travers de nombreux exemples significatifs, d’aborder les différentes écritures documentaires et d’analyser leur évolution dans le temps. Seront notamment évoqués les films des pionniers, des cinéastes‐explorateurs, les documentaires à caractère social, les courants avant‐
gardistes, le cinéma‐vérité/direct, le cinéma militant, les documentaires essayistes, les films historiques… Fabriquedupolar,fabriquedesimages
J‐A. BRON Les films policiers, thrillers, ou films noirs, ont nourri une abondante production du cinéma américain comme du cinéma français. A partir d’une identification des motifs d’écriture et de mise en scène, de leur relation tant à l’imaginaire qu’aux interrogations sociales, le TD accompagne l'écriture et la réalisation de séquences brèves jouant de ces figures dans les limites imposées. Les étudiants devront utiliser leurs propres moyens de tournage et de montage. F. BOULLY, G. REMILLET Essentiellement tourné vers la pratique du documentaire en vidéographie légère, cet enseignement s’inscrit dans la continuité de ceux concernant Le cinéma documentaire, l’écriture des films (LLAUD410). A partir d’exercices de réalisation réguliers et imposés, le TD, résolument centré sur l’expérimentation du film documentaire comme pratique d’interrogation des mondes sociaux contemporains, invite les étudiants à construire l’écriture de leur propre projet de film (durée maximale de 13 min) de façon critique autour des questions de la relation filmeur/filmés et des diverses postures de l'implication possibles : observation, engagement, distanciation, dénonciation etc. relatives aux sujets traités. Les étudiants devront utiliser leurs propres moyens de tournage et de montage en complément du matériel utilisé en TD. CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) LeRécitfilmique
A‐V. HOUCKE Le cinéma permet avant tout de raconter des histoires, et ce, avec des moyens qui lui sont propres. Il s’agira donc ici, à partir d’une définition générale du récit et des éléments qui le constituent, d’étudier les figures et procédés narratifs spécifiques au support audiovisuel. En nous appuyant sur divers exemples, nous nous intéresserons ainsi à la richesse et à l’évolution du cinéma comme art du récit. Théoriesducinéma
Olivier MAILLART Qu’est‐ce qu’une théorie du cinéma, et quels peuvent être les liens entre théorie et création dans le champ cinématographique ? Ce cours se présente comme un panorama des théories « modernes » du cinéma, des années soixante à nos jours. On distinguera d’abord les approches « externes », qui interroge le cinéma au moyen de concepts préexistants (psychanalyse, histoire et mémoire, etc.) des approches « internes », que leur ambition soit de saisir le cinéma comme pensée, comme langage ou comme poésie. Enfin, on évoquera quelques pratiques cinématographiques qui, en elles‐mêmes, théorisent le cinéma (films de found footage, notamment de Guy Debord et de Jean‐Luc Godard). Misesenscènedel’écriture(àpartirdesoeuvresd'EricROHMER)
Laurence SCHIFANO La relation qui s’instaure entre les textes scénaristiques ou littéraires et le filmage, se nourrit de tensions et de contradictions créatrices. A partir des écrits et des œuvres d’Eric Rohmer, on relèvera et on analysera plus particulièrement les choix qui relèvent chez lui d’une négociation réfléchie entre mise en scène et écriture, tant au plan de l’adaptation, du traitement des paysages, de la direction d’acteurs que des effets de découpage, de montage qui définissent une écriture cinématographique. Œuvres au programme : La Collectionneuse (1966), Ma nuit chez Maud (1969), Le Genou de Claire (1970), La Marquise d’O (1976), Pauline à la plage (1982), Les Amours d’Astrée et Céladon (2006). Cinémaclassiquefrançais
Rose‐Marie GODIER Entre 1930 et 1960, des cinéastes pourtant fort différents ont réalisé un ensemble de films qui, en prise directe avec les événements mais aussi bien avec l'imaginaire de leur temps, ont dessiné les contours d'une identité culturelle, dans laquelle nous puisons, aujourd'hui encore, la matière de notre histoire et celle de nos rêves. Nous nous intéresserons plus particulièrement à deux de ces cinéastes, Jean Renoir et Marcel Carné, qui ont chacun à leur manière contribué à la constitution de cette « école française ». GenresduspectaclevivantII
C. BOUTEILLE Dans la suite du cours Genre du spectacle I sur le genre tragique, nous étudierons le genre du « drame » : des écrits théoriques de Diderot, aux propositions radicalement nouvelles d’Ibsen et Tchékhov à la fin du XIXe et jusqu’à ses formes les plus contemporaines. Nous nous demanderons comment le « drame » a fini par ne plus désigner seulement l’action théâtrale dans son ensemble, mais également un genre en particulier, fondé sur un traitement du réel et une tonalité spécifiques. Nous verrons si l’on peut proposer une définition du drame qui dépasse la question du mélange du comique et du tragique. Dramaturgiesmodernesetcontemporaines
M. SILHOUETTE CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Des auteurs de l’après‐Guerre jusqu’aux formes contemporaines du spectacle vivant, les principales évolutions des dramaturgies du XXe siècle seront étudiées dans ce cours : éclatement des formes et des genres, pluralité des esthétiques, singularité des écritures, hybridation des arts et interrogation systématique de la notion de drame. Misesenscènefilmiques
M. CHABROL La mise en scène est une notion aussi fréquemment employée à propos du cinéma qu'elle est difficile à cerner : s'agit‐il simplement d'envisager l'héritage théâtral du cinéma ? La mise en scène désigne‐t‐elle une approche artistique particulière, le style d'un auteur, une pratique très ostensible de la réalisation ? Le terme évoque‐t‐il plutôt la veine spectaculaire du septième art ? C'est à cet ensemble de questions que le cours s'attachera à répondre, à partir d'exemples variés empruntés à toute l'histoire du cinéma. Littératureetcinéma
A. KLEINBERGER Ce cours concerne avant tout le langage cinématographique. Il s'adresse aux étudiants, amis des lettres, désireux de perfectionner à la fois leur technique d'analyse filmique et leur style. Il propose d'aiguiser le regard, de développer l'ouïe et d'apprendre à réagir face aux images, vite. Il concerne le cinéma classique et contemporain et procède surtout sous forme d'exercices oraux et écrits réguliers. Le reste est littérature... Cinémascontemporains
A. DE BAECQUE et I. HERARD L'objectif de ce cours est de proposer une découverte de la création cinématographique émergente en Europe aujourd'hui. On se concentrera sur trois cas de figure : certains films de fiction allemands, roumains, italiens, qui seront analysés dans leur contexte de réalisation pour mettre en évidence leurs caractéristiques aussi bien nationales qu'européennes, aussi bien culturelles qu'esthétiques. CinémascontemporainsII
F. BOULLY Ce cours s’intéressera à l’un ou plusieurs aspects du cinéma contemporain, notion qui peut à la fois renvoyer à une réalité historique (le cinéma des années 80 jusqu’à nos jours), à une réalité géographique (le cinéma contemporain est celui réalisé en différents points du globe sur cette même période) et à une « réalité » plus conceptuelle, interrogeant l’idée même de contemporain et les différents marqueurs de contemporanéité au sein des films. LaTragédie
T. KARSENTI Qu’est‐ce que la tragédie ? Est‐elle toujours tragique ? Y a‐t‐il une tragédie contemporaine ? Nous étudierons les différentes théories poétiques qui ont dessiné les contours de ce genre théâtral pour les interroger et les mettre à l’épreuve des textes. Nous essaierons de comprendre à quoi sert la forme tragique, ce qu’elle permet de mettre en jeu et, à l’horizon, nous nous demanderons si certaines périodes sont plus propices à l’éclosion de ce genre que d’autres. Patrimoine,archiveetcréationdanslecinémaitaliendeMalombra(CarmineGallone,1917)àVincere
(MarcoBellocchio,2009)
CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Laurence SCHIFANO Pour les intégrer, les critiquer, les détourner ou les magnifier, le cinéma italien s’est constamment nourri de références patrimoniales très diverses qu’il intègre par les moyens classiques de l’intertextualité : allusions, citations, greffes, pastiches et parodies. Les films les plus modernes se révèlent donc comme des palimpsestes et des chambres de résonance souvent plus complexes qu’il n’y paraît. Le geste créateur face au patrimoine culturel et aux archives filmiques est révélateur d’un lien au passé qui signale dans les œuvres et dans l’histoire du cinéma des points de fracture ou de tension mais aussi des filiations profondes. Laquestionduscandaleaucinéma.Donnéesjuridiques,sociologiques,historiquesetesthétiques
Anne CREMIEUX (USA), Antoine DE BAECQUE (France), Laurence SCHIFANO (Italie) (Séminaire) En France, depuis longtemps, la cinéphilie, populaire ou savante, a installé le cinéma au centre d'un débat d'opinion et d'une disputatio de presse souvent intenses, parfois même polémiques. C'est là où la question du scandale se pose d'abord dans le cinéma français : quels films provoquent ces scandales ? Et quelles formes prennent‐ils ? La question se pose‐t‐elle de la même façon aux Etats‐Unis ? Comment, en Italie, implique‐t‐elle l’intrusion d’une censure que les cinéastes ont provoquée et défiée avec éclat ? Anthropologieetcinéma
Gilles REMILLET Si aujourd’hui le cinéma anthropologique est reconnu comme une expression originale du cinéma documentaire, il convient en revanche de revenir sur la manière dont se sont tissés et transformés les liens entre cinéma et anthropologie. Il s’agit de s’interroger, d’un point de vue critique, sur l’évolution des manières dont ce cinéma a présenté et représenté les pratiques sociales et culturelles des sociétés humaines à travers le temps et l’espace : rites, mythes, organisation sociale, culture matérielle, vie quotidienne, techniques du corps, etc. La question de la transformation des figures de l’altérité et de ses mises en scène filmiques sera abordée à partir de l’examen de films devenus des classiques du cinéma anthropologique. Nous chercherons tout particulièrement à montrer comment ce cinéma si singulier s’est parfois âprement confronté aux traditions de la recherche anthropologique et comment, souvent, il a su proposer un profond renouvellement du regard porté sur la vie de l’homme en société au sein des cultures contemporaines, proches ou lointaines. Divers films illustreront les moments clefs de l’histoire du cinéma anthropologique et ses principales tendances, par exemple, Nanook of the North (Robert Flaherty, 1922), Bougainville (R. P. Patrick O’Reilly, 1935), Moi un noir (Jean Rouch, 1958), Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgard Morin, 1960), Joe Leahy’s Neighbours (Bob Connolly & Robin Anderson, 1988), Le chaman, son neveu… Et le capitaine (Pierre Boccanfuso, 2008). Théoriesducinéma
P. MANIGLIER Qu’est‐ce qu’une théorie du cinéma, et quels peuvent être les liens entre théorie et création dans le champ cinématographique ? Ce cours se présente comme un panorama des théories « modernes » du cinéma, des années soixante à nos jours. On distinguera d’abord les approches « externes », qui interroge le cinéma au moyen de concepts préexistants (psychanalyse, histoire et mémoire, etc.) des approches « internes », que leur ambition soit de saisir le cinéma comme pensée, comme langage ou comme poésie. Enfin, on évoquera quelques pratiques cinématographiques qui, en elles‐mêmes, théorisent le cinéma (films de found footage, notamment de Guy Debord et de Jean‐Luc Godard). Sociologieducinéma
M. BOURGATTE Ce cours de sociologie du cinéma propose d'emprunter 4 voies d'exploration du cinéma tel qu'il est étudié dans le champ des sciences sociales : la sociologie du film, la sociologie des publics, la sociologie des institutions cinématographiques et la sociologie du cinéma à l'heure des technologies du numérique. Les questions théoriques qui orientent le propos de ce cours sont : comment la société et les faits sociaux sont montrés dans les films ? Quelle est l"influence de ce grand média de masse sur les publics ? Comment les institutions administrent‐elles le cinéma ? Quels bouleversements sont engendrés par la circulation accrue du cinéma en numérique ? Théâtreetinterculturalités
M. CHEMANA Introduction à l'histoire, l'esthétique et aux pratiques du théâtre classique indien : les diverses traditions du Kerala (Kutiyattam, Kathakali etc.) et leur transmission actuelle. Parallèlement, nous réfléchirons sur l'interculturalité au théâtre. L'étude et l'analyse d'une approche autre ‐ du corps de l'acteur, du texte, de la scène, de la transmission, de la fonction du théâtre ‐ ouvrent un regard neuf sur la compréhension de nos propres concepts, visions, créations. La part de la culture dans les différentes approches théâtrales ‐ qu'elles soient européennes ou extra‐européennes ‐ est‐elle source de confrontation et de questionnements féconds ? Le"Je"ducinéma,l'autobiographieetsesformesdanslecinémacontemporain
UniversitéParis8Vincennes‐SaintDenis
Robin DEREUX Comment, en transcendant les genres, le film autobiographique en vient‐il aujourd'hui à renouveler les catégories esthétiques existantes ? Il sʼagira, dans ce cours, de repérer les différentes formes de films autobiographiques et de chercher à comprendre ce qui se joue dans cette intimité révélée. Que devient la position du cinéaste ? Quʼen est‐il du récit dans ces entrelacs de temporalités ? Quelles sont les spécificités de cet objet filmique? Comment circonscrire le nouveau champ ainsi créé ? LeCinémad'avant‐gardedesannées20
Prosper HILLAIRET Expressionnisme, impressionnisme, surréalisme, dada, documentaire, abstraction, cinéma pur, ... une introduction aux mouvements et écoles qui ont constitué l'avant garde cinématographiques des Années 20. Analyse des films et des textes. YasujiroOzu,dumuetauparlant,entreréalismeetformalisme
Mathias LAVIN Ce cours propose dʼabord une analyse stylis que et esthé que de lʼœuvre du cinéaste japonais Yasujiro Ozu (1903‐1963), dont la cohérence apparente ne doit pas masquer dʼimportantes variations. Par ailleurs, dʼun point de vue historiographique, il faudra aussi sʼinterroger sur la manière dont la critique et la théorie du cinéma ont construit lʼimage du cinéaste. Enfin, sur le mode de lʼhypothèse, on se demandera sʼil nʼest pas possible de déceler la présence de quelques figures propre au cinéma dʼOzu dans certains films contemporains (de Kaurismaki à Weerasethakul par exemple). QuatremaitresducinémaeuropéendelapremièremoitiéduXXemesiècle:
CarlT.Dreyer,JacquesFeyder,FriedrichWilhelmMurnauetGeorgWilhelmPabst.
Patrick LOUGUET Quatre maîtres du cinéma européen de la première moitié du XXème siècle : Dreyer (Carl Theodor), 1889‐1968 ; Feyder (Jacques), 1885‐1948 ; Murnau (Friedrich W.),1888‐1931 ; Pabst (Georg Wilhelm), 1885‐1967. Certaines œuvres de ces réalisateurs semblent répondre aux critères convenus du courant qu'une certaine tradition historique qualifie dʼ«expressionniste». Ce e tradi on cri que qui imposerait lʼ «expressionnisme cinématographique» » comme catégorie étanche (ou historiquement bien assignée, au détriment de la richesse excédante des œuvres) révèle bien vite ses insuffisances ou ses limites au point que Jacques Aumont a pu formuler comme moment de la recherche en études cinématographiques ce propos, de grande tonicité polémique et programmatique : «lʼexpressionnisme nʼexiste pas !» Apprécier le caractère excédant des ressources créatrices de l'art du cinéma sera lʼun des axes probléma ques de ce cours. Dʼautres œuvres préfigureraient – les films de Jacques Feyder dès les années trente – le courant appelé par la critique historiciste «réalisme poétique» comme on a pu le dire aussi des films de Marcel Carné, caractérisation là encore éminemment discutable. On identifiera quelques traits esthétiques saillants du point de vue de la mise en scène, du cadre, de lʼéclairage, de la fonc on du décor, de la théma que etc. pour mieux ques onner ces courants. Mais avec ces questionnements, il sʼagit surtout de considérer les films de ces réalisateurs comme des singularités et de mettre lʼaccent sur leurs solu ons originales dans lʼinven on dʼ“idées‐cinéma” (Alain Badiou et Denis Lévy). Celles‐ci sont issues de combinatoires complexes entre tous les composants. Parmi les œuvres de Feyder, le film Visages dʼenfant – tout comme les films de Murnau, de Pabst et de Dreyer – conduit, entre autres critères dʼanalyse, à considérer les types dʼimages de la taxinomie deleuzienne et à mettre en particulier lʼaccent sur « lʼimage‐affection », celle du « gros‐plan‐visage ». Les enjeux sont tout autant éthiques quʼesthé ques et concernent différentes modalités de présence dans « le monde dʼautrui », (Merleau‐Ponty). CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Lavisiondel'histoireparMizoguchi,Yamanaka,Kurosawa,Naruse.
SORLIN Grâce aux films de Kenji Mizoguchi, le plus grand dʼentre tous selon Godard, il est possible de réfléchir sur les enjeux politiques des grands évènements qui ont fondé lʼhistoire du Japon. On analysera méthodiquement la mise en scène de certains de ses films, selon lʼordre chronologique des différentes périodes (de lʼépoque médiévale jusquʼà lʼère Showa) puisque ses films sont historiques (jidaigeki) et contemporains (gendaigeki). Effectuer lʼanalyse cri que des figures historiques dans un film de Mizoguchi est envisageable par la confrontation esthétique avec celles dʼautres cinéastes ayant filmé la même période. Le repérage et lʼinterpréta on de ces figures nous perme ront enfin de définir le style de lʼauteur. Révéler comment Mizoguchi tente dʼinterroger les rapport de classes, dʼindividus pris dans les con ngences de situa ons collec ves, qui le plus souvent les dépassent. Ainsi on pourra le comparer périodiquement à différents styles, pragmatique de Sadao Yamanaka, symbolique dʼAkira Kurosawa et neutre de Mikio Naruse. Ce cours se déroule sur un seul semestre. LeCinémasurréaliste
Prosper HILLAIRET D'Un Chien andalou (Bunuel/Dali) à L'Age d'or (Bunuel, de La Coquille et le Clergyman (Dulac/Artaud) au Sang d'un poète (Cocteau), présentation des oeuvres et des thèmes du cinéma surréaliste. La question du rêve, l'émergence d'un cinéma personnel et poétique. Les influences du cinéma surréaliste sur le cinéma contemporain (Maya Deren, Kenneth Anger, David Lynch, ...). NouvelleVagueet"NouveauxCinémas"
Mathias LAVIN Nouvelle Vague et « nouveaux cinémas » En présentant lʼémergence et le développement de la Nouvelle Vague en France et, surtout, des « nouveaux cinémas » dans le monde (de lʼAllemagne au Brésil, de lʼEurope de lʼEst à lʼItalie de lʼAngleterre au Japon), entre la fin des années 1950 et les années 1970, ce cours veut dégager les principes de réalisations et les éléments esthétiques communs à ces nouvelles formes cinématographiques. On se penchera notamment sur : la relation fiction/documentaire, le rôle de la critique, la recherche dʼune expression personnelle, la ques on de lʼengagement ou de lʼinterven on poli que, la remise en cause du récit, du personnage, du montage linéaire, etc. En examinant le partage classique/moderne, on sʼinterrogera également sur ce que peut être la nouveauté en art. Lareprésentationdelasexualitédansl'histoireduCinémaFrançais(1950‐2010)
Claudine LE PALLEC MARAND Lʼexplica on de lʼévolu on socio‐historique occidentale en faveur de la liberté des moeurs et de lʼautonomie des femmes à partir des années 1960 ne suffit pas pour suivre et penser le savoir faire et lʼévolu on de la représenta on de la sexualité au cinéma (en France). La forme des films (genres cinématographiques, « écoles » cinématographiques », réalisme, mise en scène, thème dʼune OEuvre, découpage, jeux des acteurs et des actrices, bande‐son, lumière, montage…) engage la représentation de la différence des sexes et des pratiques sexuelles par des figures aussi stéréotypés que variées qui peuvent même parfois ébranler la conscience des spectateurs. LuchinoVisconti,cinéastedutemps
Suzanne LIANDRAT‐GUIGUES Le cinéma sera privilégié dans cette approche d'un artiste qui a excellé dans plusieurs domaines et a été considéré comme emblématique d'une culture européenne (musique, peinture, littérature, théâtre, opéra...) Ces multiples références participent de la matière du film. L'analyse s'attachera à montrer comment l'interprétation de cette oeuvre a alterné au fil du temps entre des pôles distincts (du néo‐réalisme à la décadence, de l'engagement politique à l'homosexualité) alors que Gilles Deleuze a fait de Visconti un cinéaste du temps. CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Analysedefilms"phares"
Fabrice REVAULT D'ALLONNES Chaque séance illustre une "figure", à la fois thématique et formelle, avec des extraits de films "phares". Ainsi : "Spectres" avec Usher d'Epstein et Vampyr de Dreyer ; "Nature sauvage, physique et humaine" avec Le Vent de Sjöström et La Forêt interdite de N. Ray ; "Enfance / Père : fascination et terreur" avec La Nuit du chasseur de Laughton et Moonfleet de Lang ; etc. (Préambule souhaitable, en L1 : Eléments de base de l'analyse de films). Transgressionsetsubversionsformelles
Fabrice REVAULT D'ALLONNES Quand la démarche subversive ne se limite pas au propos, mais touche aussi à la forme des oeuvres : atteintes à la conduite du récit, au registre, au genre, aux corps représentés, au dispositif cinématographique, au corps ou ruban filmique même, voire à la représentation tout entière. Exemples, de Bunuel à C. Bene, de Lewis aux Monty Python, de Godard à Resnais, de Skolimowski à Ruiz, et autres. UnOrientimaginairepourrevisiterlesimpassesduréalisme.
Jean‐Henri ROGER Quel est le point commun entre Fritz Lang, Jean Renoir et Roberto Rossellini ? Il y en a sans doute plusieurs, outre celui d'être admiré tous les trois par Godard. Il y en a un, plus factuel, c'est celui d'avoir tous les trois tourné en Inde dans les années 50. Ce cours analysera comment l'effet d'exotisme travaille la préoccupation réaliste qui a toujours été au coeur de l'oeuvre de ces cinéastes. LeNéoréalismeItalien
Ariel SCHWEITZER Ce cours analysera le parcours de l'un des mouvements les plus importants de l'histoire du cinéma – le Néoréalisme – depuis la période de lʼaprès‐guerre marquée par une vision critique de la société italienne post‐fasciste, jusquʼà son déclin dans les années cinquante, lorsque ses grandes figures – Rossellini, De Sica, Visconti – prennent des chemins plus personnels. À travers l'analyse des facteurs thématiques, esthétiques, mais aussi économiques et technologiques des oeuvres majeures du Néoréalisme, nous tâcherons de mesurer la contribution du mouvement à lʼévolu on du cinéma moderne. LeCinémadeMartinScorsese
Enrique SEKNADJE Présentation et analyse des principales caractéristiques stylistiques et thématiques du cinéma de Martin Scorsese. CinémaetLittérature‐l'Adaptation
Enrique SEKNADJE Approche théorique des spécificités du mot et de l'image, du littéraire et du filmique. Approche historique des changements dans l'approche faite de ces concepts et domaines, des idées de certains cinéastes, critiques et théoriciens concernant l'adaptation. Analyse de quelques adaptations cinématographiques d'oeuvres littéraires. Parodieetpastichecinématographiques
CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) UniversitéParis8Vincennes‐SaintDenis
Cécile SORIN La parodie et le pastiche sont des pratiques artistiques pluridisciplinaires. La théorie littéraire développe une réflexion particulièrement dense sur le sujet et fournit de précieux outils méthodologiques. L'analyse de films permet d'envisager les conditions de son application et de situer la place de la parodie et du pastiche parmi les différents modes de références cinématographiques. Approchesduspectateur
Cécile SORIN Abordé sous l'angle esthétique, mais également sociologique, historique, etc., le spectateur reste une figure aux contours imprécis : regard du spectateur sur le film, place du spectateur dans le film, réception, gouts, … Tous ces aspects participent à notre connaissance nécessairement composite du spectateur. Une étude critique de ces différentes approches associée à des analyses de films nous permet d'envisager ces multiples facettes du spectateur et ce que sa prise en compte peut apporter à la compréhension du film. LaVidéocommeArt
Christa BLÜMLINGER Il s'agit de viser des moments importants de l'histoire de l'art dit "vidéo" pour analyser, décrire et repérer les relations que l'image électronique a établi avec les arts plastiques, la communication (la télévision), la photographie, le cinéma, et, récemment, l'ordinateur. La question moderniste de la spécificité des supports sera discutée, et orientée vers une compréhension de cette technologie hybride qui a souvent servi comme lieu de passages. Ainsi, traitera‐t‐on par exemple de la relation que la vidéo a entretenu avec la performance, la musique et le cinéma. On rencontrera des formes et des dispositifs aussi différents que le found footage et la surveillance. Principesfondamentauxduscénario
Fanny BURDINO À partir d'un film de référence, nous aborderons les principes fondamentaux de l'écriture de scénario. Visibleetinvisibledanslecinémad’IngmarBergman,l’exempledeFannyetAlexandre
Mazarine PINGEOT En 1982, Ingmar Bergman avait pris la décision d’arrêter le cinéma en présentant une oeuvre qu’il voulait ultime : Fanny et Alexandre. Il ne tint pas tout à fait parole, et continua à réaliser des oeuvres pour la télévision, ce qu’était déjà Fanny et Alexandre. Une fresque de 5h40, film somme et sommet cinématographique. Il s’agira de comprendre, à travers une double approche mêlant philosophie et analyse filmique, la complexité d’une oeuvre qui renferme à elle seule tous les motifs (le miroir, le masque), obsessions (le couple, le sexe, la mort), institutions (religion, famille, art), esthétisme (gros plans, huis clos) du cinéaste. L’angle privilégié sera le couple de notions visible/invisible, et ses succédanés présence/absence, plein/vide, conscient/inconscient. Rappelons que Bergman est d’ailleurs le cinéaste qui a le plus souvent utilisé le blanc comme couleur, couleur de la transparence. Notre projet est donc de traiter de l’invisible comme « profondeur de champ » du visible, s’inspirant en cela des réflexions de Merleau‐Ponty dans Visible et invisible. Il s’agira dans une double approche d’analyser le film à travers un appareil critique cinématographique et scénaristique, et d’apporter des matériaux philosophiques et psychanalytiques, détour théorique qui permettra d’approfondir la compréhension de cette oeuvre ultime. DeJiaZhangKeàWangBing:Nouvellesformesdanslecinémachinoiscontemporain
Robin DEREUX CINEMA & THEATER (CINEMA ET THEATRE) Ce cours propose d'interroger les nouvelles formes du cinéma chinois contemporain. Il étudiera en quoi, à travers l'émergence d'un cinéma artisanal et indépendant, ou dans la création de formes hybrides, les cinéastes renouvellent les relations entre récit et réalisme, entre portrait et discours, entre exaltation des visages et défiguration, entre désir de (tout) comprendre et envie de (seulement) montrer. Figuresdumélodrame
Emmanuel DREUX Ce cours est consacré aux enjeux esthétiques du mélodrame au cinéma. A partir de lʼanalyse de quelques exemples de mélodrames classiques et contemporains, hollywoodiens mais aussi européens, indiens ou asiatiques, on approchera les différentes formes quʼa pris le genre au cinéma par lʼétude de ses construc ons stylistiques, de ses principaux topoï, de son emploi particulier du pathos, de son goût pour lʼexcès, de sa musicalité et de ses emprunts aux autres arts.

La comédie musicale hollywoodienne Étude de - Paris

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