Guide de préparation du concours des IRA 2015

Transcription

Guide de préparation du concours des IRA 2015
1
2
Ce guide est destiné aux candidats qui se présentent aux concours externe, interne et au troisième
concours d'accès aux Instituts régionaux d'administration (IRA). Il regroupe un ensemble de
documents utiles et nécessaires à la préparation à ces concours. Ainsi, outre la nature et le
programme des épreuves et les sujets proposés les années précédentes, les candidats trouveront
pour la première fois réunies, les meilleures copies des sessions 2010 à 2014.
Les rapports des présidents des jurys de la session 2014 constituent par ailleurs une aide précieuse
pour les candidats désireux de se présenter aux concours. Une lecture attentive de ces rapports est
tout particulièrement recommandée aux candidats qui souhaitent se préparer en disposant des
observations et conseils formulés par les présidents des jurys. Enfin, les statistiques des trois voies
d'accès aux concours ainsi que les coordonnées des différents instituts et centres de préparation aux
concours complètent utilement ce guide.
Conçu comme une aide, ce guide se veut complémentaire aux nombreux ouvrages et guides
méthodologiques proposés par de nombreux éditeurs ainsi qu'aux préparations dispensées dans les
Instituts de préparation à l'administration générale (IPAG) ou les centres de préparation à
l'administration générale (CPAG).
Les candidats qui le souhaitent pourront également obtenir des informations supplémentaires sur les
IRA en consultant le site SCORE www.fonction-publique.gouv.fr/score, dans la rubrique Les écoles de
formation/Organismes de formation à caractère interministériel/Les instituts régionaux d'administration
IRA.
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SOMMAIRE
Pages
Les épreuves ---------------------------------------------------------------------------------5
Les centres d’épreuves
La nature des épreuves
1. - Le concours externe--------------------------------------------------------------------------------------5
2. - Le concours interne---------------------------------------------------------------------------------------6
3. - Le troisième concours---------------------------------------------------------------------------------- -7
Le programme……………………………………………………………………..9
Les annales----------------------------------------------------------------------------------21
Les meilleures copies--------------------------------------------------------------------22
Les rapports de jurys---------------------------------------------------------------------24
Lille----------------------------------------------------------------------------------------------------------24
Lyon---------------------------------------------------------------------------------------------------------28
Metz---------------------------------------------------------------------------------------------------------34
Nantes------------------------------------------------------------------------------------------------------40
Les statistiques du concours-------------------------------- -------------------------45
La préparation aux concours----------------------------------------------------------48
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Les centres d’épreuves :
Chaque année, un arrêté du ministre chargé de la fonction publique publié au Journal officiel ouvre les
concours et fixe la liste des centres d’épreuves écrites des trois concours (externe, interne et
troisième).
Les centres d’épreuves écrites suivants sont ouverts : Basse-Terre, Bastia, Bordeaux, Caen,
Cayenne, Dijon, Dzaoudzi, Fort-de-France, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nantes,
Nouméa, Papeete, Paris, Poitiers, Rennes, Saint Denis de la Réunion, Saint-Pierre, Strasbourg
et Toulouse.
Les épreuves orales se déroulent dans l’IRA choisi par les candidats lors de l’inscription aux
concours.
La nature des épreuves (fixée par un arrêté du 6 juin 2008 modifié fixant la nature, la durée et le
programme des épreuves des concours d'entrée aux instituts régionaux d'administration)
Le concours externe
Epreuves écrites d’admissibilité
1- Epreuve de composition sur un sujet d’ordre général portant sur
la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines
de l’intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture,
territoires, relations extérieures…) permettant d’évaluer l’ouverture
au monde des candidats, leur aptitude à l’analyse et au
questionnement ainsi que leur capacité à se projeter dans leur futur
environnement professionnel.
2- Epreuve constituée d’une série de six questions à réponse courte,
portant sur des éléments essentiels du droit public, des questions
européennes, de la gestion des ressources humaines, des
questions sociales, des finances publiques et de l’économie.
Durée
Coefficient
4 heures
4
4 heures
Chaque question pourra être accompagnée d’un ou plusieurs
documents en rapport avec la question posée (pas plus d'une page
au total).
Durée
Epreuves orales d’admission
1. - Un entretien avec le jury, visant à évaluer les qualités personnelles
du candidat, son potentiel, son comportement face à une situation
concrète, le cas échéant sous forme d’une mise en situation.
L’entretien débute par une présentation par le candidat de son
parcours et de sa motivation. En vue de l’épreuve d’entretien, le
candidat admissible adresse une fiche individuelle de renseignement
au service gestionnaire du concours.
2. - Epreuve de langue vivante étrangère consistant en un
entretien à partir d’un texte court rédigé dans l’une des
langues suivantes au choix du candidat (ce choix étant
exprimé lors de l’inscription au concours) : allemand,
anglais, espagnol, italien.
25 minutes
(dont 5
minutes au
plus de
présentation
par le
candidat)
4
- droit public noté sur
20 points
- questions
européennes, GRH,
questions sociales,
finances publiques et
l’économie notées sur
10 points
Coefficient
4
Prépara
tion
Durée
Coefficient
15
minutes
15 minutes
1
Les notes obtenues ne
sont prises en compte
que dans la limite de 15
points
Ex aequo : Si plusieurs candidats ont obtenu le même nombre de points, ils sont départagés de la façon suivante lors de
l'établissement de la liste d'admission : la priorité est accordée à celui qui a obtenu la note la plus élevée à la première épreuve
écrite obligatoire. En cas d'égalité de points à la première épreuve écrite, la priorité est donnée au candidat ayant obtenu la
meilleure note à l'épreuve orale d'entretien avec le jury.
5
Le concours interne
Epreuve écrite d’admissibilité
Durée
Coefficient
4 heures
4
dont coefficient 1
pour la ou les
questions
L’épreuve écrite d’admissibilité consiste :
- en la rédaction, à partir d’un dossier à caractère administratif, d’une
note permettant de vérifier les qualités de rédaction, d’analyse et de
synthèse du candidat ainsi que son aptitude à dégager des solutions
appropriées ;
- à répondre à une ou deux questions qui peuvent être en rapport avec le
dossier documentaire et permettant de vérifier les connaissances
générales du candidat et sa connaissance de la gestion des ressources
humaines dans les administrations publiques.
Durée
Coefficient
25 minutes
4
Préparation
Durée
Coefficient
15 minutes
15 minutes
1
Epreuve orale d’admission
Entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes du
candidat ainsi que sa motivation et à reconnaître les acquis de son
expérience professionnelle.
Pour conduire cet entretien qui a pour point de départ un exposé du
candidat sur son expérience professionnelle, d’une durée de cinq
minutes au plus, le jury dispose du dossier constitué par le candidat en
vue de la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle
(RAEP). Au cours de cet entretien, le candidat est également interrogé
sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines
de l’intervention publique ainsi que sur des questions relatives aux
connaissances administratives générales.
En vue de l’épreuve orale d’admission, le candidat établit un dossier de
reconnaissance des acquis de son expérience professionnelle qu’il remet
au service organisateur.
Epreuve facultative
Epreuve orale de langue vivante étrangère consistant en
un entretien à partir d’un texte court rédigé dans l’une des
langues suivantes au choix du candidat (ce choix étant
exprimé lors de l’inscription au concours) : allemand,
anglais, espagnol, italien.
Ex aequo : pour le concours interne, si plusieurs candidats ont obtenu le même nombre de points, la priorité pour l’admission est
accordée à celui qui a obtenu la note la plus élevée à l'épreuve orale d'entretien et de reconnaissance des acquis de l'expérience
professionnelle.
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Le troisième concours
Durée
Epreuve écrite d’admissibilité
L’épreuve écrite d’admissibilité consiste :
- en une note de synthèse sur dossier sur un sujet d'ordre général portant
sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de
l’intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture,
territoires, relations extérieures…) permettant d’évaluer l’ouverture au
monde des candidats, leur aptitude à l’analyse et au questionnement ainsi
que leur capacité à se projeter dans leur futur environnement
professionnel ;
4 heures
Coefficient
4
dont coefficient 1
pour la ou les
questions
- à répondre à une ou deux questions qui peuvent être en rapport avec le
dossier documentaire et permettant de vérifier les connaissances
générales du candidat et sa connaissance de la gestion des ressources
humaines dans les administrations publiques.
Epreuve orale d’admission
Entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes du
candidat ainsi que sa motivation et à reconnaître les acquis de son
expérience professionnelle. Pour conduire cet entretien qui a pour point
de départ un exposé du candidat sur son expérience professionnelle
d’une durée de cinq minutes au plus, le jury dispose du dossier constitué
par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de l’expérience
professionnelle. Au cours de cet entretien, le candidat est également
interrogé sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands
domaines de l’intervention publique ainsi que sur des questions relatives
aux connaissances administratives générales.
Durée
Coefficient
25 minutes
4
En vue de l’épreuve orale d’admission, le candidat établit un dossier de
reconnaissance des acquis de son expérience professionnelle qu’il remet
au service organisateur.
Epreuve facultative
Préparation
Durée
Coefficient
Epreuve orale de langue vivante étrangère consistant en un
entretien à partir d’un texte court rédigé dans l’une des
langues suivantes au choix du candidat (ce choix étant
exprimé lors de l’inscription au concours) : allemand,
anglais, espagnol, italien.
15 minutes
15 minutes
1
ème
Ex aequo : pour le 3
concours, si plusieurs candidats ont obtenu le même nombre de points, la priorité pour l’admission est
accordée à celui qui a obtenu la note la plus élevée à l'épreuve orale d'entretien et de reconnaissance des acquis de
l'expérience professionnelle.
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Dispositions communes aux trois concours
Avant le 1er septembre de l’année précédant celle du concours concerné, un arrêté du ministre
chargé de la fonction publique fixe, sur proposition du jury, la liste des thèmes(1) à partir desquels
est proposé par le jury le sujet de l’épreuve de composition du concours externe, de la note
administrative du concours interne et de la note de synthèse du troisième concours.
Nul ne peut être déclaré admissible ou admis s’il n’a pas participé à l’ensemble des épreuves
obligatoires, ou s’il a obtenu, à l’une des épreuves écrites d’admissibilité ou à l’épreuve orale de
langue vivante étrangère du concours externe, une note inférieure ou égale à 1/20 et une note
inférieure ou égale à 5/20 à l’épreuve d’admission d’entretien avec le jury.
Les notes obtenues à l’épreuve obligatoire de langue vivante étrangère pour le concours
externe ne sont prises en compte que dans la limite de quinze points (15/20).
Les notes obtenues à l’épreuve facultative de langue vivante étrangère pour le concours
interne et le troisième concours ne sont prises en compte que pour leur part excédant la note de
10/20. Les points supplémentaires obtenus à l’épreuve facultative sont ajoutés au total des points
obtenus aux épreuves obligatoires, en vue de l’établissement de la liste d’admission.
En vue des entretiens d’admission de chaque concours, le jury utilise une grille d’évaluation(2)
dont le contenu est chaque année mis en ligne sur le site internet du ministère chargé de la
fonction publique.
Un référentiel(3) à l’attention des candidats, récapitulant les attentes du jury, est mis en ligne sur
le site internet du ministère chargé de la fonction publique.
INFORMATION
(1) Pour la prochaine session, la liste des thèmes retenus est disponible en en cliquant ici et en
téléchargement sur le site SCORE en suivant le chemin ci-après : Rubriques Ecoles de
formation/IRA/ENA/Les Instituts régionaux d’administration IRA/….
(2) Les grilles de notation utilisées par les jurys de la dernière session sont disponibles en cliquant
ici et en téléchargement sur le site SCORE en suivant le chemin ci-après : Rubriques Ecoles de
formation/IRA/ENA/Les Instituts régionaux d’administration IRA/… (en fin de page).
(3) Le référentiel à l’attention des candidats est disponible en en cliquant ici et en téléchargement
sur le site SCORE en suivant le chemin ci-après : Rubriques Ecoles de formation/IRA/ENA/Les
Instituts régionaux d’administration IRA/… (en fin de page).
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Le programme des épreuves
Questionnaire à réponse courte
(Deuxième épreuve écrite du concours externe)
I. DROIT PUBLIC
1. Droit constitutionnel
A - Théorie générale de l’Etat
1. L'Etat et la Constitution :
Définition et formes de l'Etat ; le pouvoir constituant originaire ou dérivé ; séparation souple ou rigide
des pouvoirs ; régime parlementaire ou présidentiel ; démocratie représentative ou directe ;
Constitution formelle ou matérielle ; Constitution écrite ou coutumière ; la jurisprudence
constitutionnelle ; la révision constitutionnelle.
2. Le contrôle de constitutionnalité en France :
L'Etat de droit et le constitutionnalisme ; la hiérarchie des normes ; la normativité de référence ; le
Conseil constitutionnel ; le contrôle de constitutionnalité des traités ; le contrôle de constitutionnalité
des lois par voie d'action ou de question prioritaire de constitutionnalité.
B. Les institutions politiques françaises actuelles
1. Le pouvoir exécutif :
- le Président de la République et les services de l'Elysée ;
- le Premier ministre et le Gouvernement ; le Secrétariat général du Gouvernement ; les cabinets
ministériels ;
- la responsabilité pénale des membres du pouvoir exécutif.
2. Le pouvoir législatif :
- l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée nationale et du Sénat ;
- bicaméralisme inégalitaire et parlementarisme rationalisé ;
- le Parlement et la fonction de représentation ; le référendum législatif ;
- la fonction de législation : lois ordinaires ; lois organiques ; lois en matière financière, sécuritaire ou
diplomatique ;
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- la fonction de contrôle et la responsabilité politique du Président de la République ou du
Gouvernement.
2. Institutions administratives
A - L’organisation administrative de l’Etat
1. Cadres juridiques et territoriaux de l'organisation administrative :
- centralisation, déconcentration et pouvoir hiérarchique ;
- décentralisation territoriale ou fonctionnelle ; le contrôle administratif et financier de l'Etat sur les
institutions
décentralisées.
2. L'administration de l'Etat :
- administration centrale, services à compétence nationale, services déconcentrés, autorités
déconcentrées : préfets de région et de département, sous-préfets et maires, agents de l'Etat ;
- autorités indépendantes : Autorité de la concurrence, Conseil supérieur de l'audiovisuel et Défenseur
des droits ;
- organes centraux de conseil et de contrôle : Conseil d'Etat ; Conseil économique, social et
environnemental ; Inspection générale des finances ; Cour des comptes et chambres régionales ou
territoriales
des
comptes.
B. L’organisation décentralisée de la République
1. L'encadrement constitutionnel :
La libre administration des collectivités territoriales ; les principes généraux de la décentralisation ; la
démocratie
locale.
2. Les collectivités territoriales :
- les collectivités de droit commun de métropole : assemblées délibérantes et exécutifs des
communes, départements et régions ;
- les collectivités territoriales à statut dérogatoire de métropole : Paris, Lyon et Marseille ; la Corse ;
- les collectivités territoriales d'outre-mer : collectivités de l'article 73 ; collectivités de l'article 74 et
Nouvelle-Calédonie.
3. Les autres institutions décentralisées :
- les établissements publics de coopération intercommunale : institutions et compétences ;
- les établissements publics fonctionnels à caractère administratif ou industriel et commercial ; les
groupements d'intérêt public.
3. Droit administratif
A. L’action administrative
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1. La légalité administrative :
- incompétence du juge de l'excès de pouvoir et actes de gouvernement ; irrecevabilité du recours
pour excès de pouvoir et mesures d'ordre intérieur ;
- les sources du droit administratif ;
- juridiction administrative et contrôles de conventionnalité ou de légalité.
2. Les actes administratifs :
- les actes administratifs unilatéraux : décrets ou ordonnances ; acte administratif réglementaire ou
individuel ; le pouvoir réglementaire ; la procédure administrative non contentieuse : consultation,
motivation, transparence ; les conditions d'entrée en vigueur de l'acte administratif ; l'abrogation et le
retrait de l'acte administratif unilatéral.
- les contrats administratifs :
- critères de distinction entre contrats administratifs et contrats privés de l'administration ; le régime
juridique des contrats administratifs ; marchés publics et délégations de service public.
3. Le service public :
- définition de la notion de service public ; services publics constitutionnels ; services publics
administratifs et services publics industriels et commerciaux ; les grands principes du service public ;
les modes de gestion du service public ; service public et service économique d'intérêt général.
4. La police administrative :
- polices administrative et police judiciaire ; définition de la police administrative ; police administrative
générale et polices administratives spéciales ; police municipale ;
- les autorités de police administrative ; pouvoirs et mesures de police administrative ;
- le contrôle juridictionnel des mesures de police administrative.
B. La responsabilité administrative :
1. Les principes généraux de la responsabilité des personnes publiques ; faute de service et faute
personnelle ; la théorie du cumul des fautes ;
2. La responsabilité administrative pour faute :
- faute prouvée ou faute présumée ;
- faute prouvée simple ou lourde.
3. La responsabilité sans faute de l'administration :
Responsabilité pour risque et responsabilité pour rupture de l'égalité devant les charges publiques ;
4. Les régimes légaux de responsabilité administrative.
II. QUESTIONS EUROPEENNES
1. Les grandes étapes de la construction européenne et les différents élargissements
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A. - Les traités fondateurs de Paris et Rome.
B. - Le compromis de Luxembourg.
C. - L'Acte unique européen.
D. - Les traités de Maastricht, Amsterdam et Nice.
E. - Le traité établissant une constitution pour l'Europe.
F. - Le traité de Lisbonne.
2. Les aspects institutionnels de l’Union européenne
A. - Adhésion et retrait de l'UE.
B. - Composition et attributions des institutions de l'UE.
C. - Composition et attributions des organes suivants :
- Comité des régions ;
- Comité économique et social ;
- COREPER ;
- Banque européenne d'investissement.
D. - Rôle des parlements nationaux :
- compétences : internes et externes ;
- catégories ; principes directeurs (attribution, subsidiarité et proportionnalité) ;
- compétences d'exécution.
E. - Révision des traités :
F. - Processus décisionnels au Conseil et au Parlement européen.
3. Le droit de l’Union européenne
A. - Les sources du droit de l'Union européenne :
- droit primaire ;
- droit conventionnel ;
- principes généraux du droit ;
- droit dérivé.
B. - Articulation entre le droit de l'Union européenne et le droit national :
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- primauté ;
- effet direct ;
- autonomie procédurale ;
- effectivité.
C. - Protection des droits fondamentaux
4. Le droit du contentieux de l’Union européenne
A. - Recours en annulation et en carence.
B. - Recours en manquement.
C. - Exception d'illégalité.
D. - Responsabilité extracontractuelle de l'Union européenne et des Etats membres.
E. - Renvoi préjudiciel.
5. Le droit matériel de l’Union européenne
A. - Libre circulation des personnes et citoyenneté européenne.
B. - Libre circulation des marchandises.
C. - Libre prestation de services.
D. - Libre circulation des capitaux.
E. - Politique agricole commune.
F. - Politique régionale : fonds structurels et fonds de cohésion.
G. - Politique commerciale commune.
H. - Politique économique et monétaire.
I. - Politique étrangère et de sécurité commune.
J. - Politique sociale.
III. QUESTIONS SOCIALES
1. Notions de démographie
A. - Les évolutions démographiques depuis le début du xxe siècle :
- natalité, fécondité, mortalité, espérance de vie, excédent naturel ;
- population urbaine, périurbaine et rurale.
B. - Les mouvements migratoires : perspectives historiques et actualités.
C. - Vieillissement de la population.
D. - Structure de la population active.
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2. La protection sociale
A. - Le système français de sécurité sociale y compris l'indemnisation du chômage :
- principes essentiels ;
- organisation ;
- rôle des partenaires sociaux ;
- la gouvernance ;
- les risques couverts ;
- le financement ;
- les dépenses et la maîtrise des coûts ;
- les différentes réformes.
B. - La protection sociale complémentaire.
C. - L'aide sociale.
D. - L'action sociale (définition et exemples).
E. - L'Europe sociale : principes essentiels.
3. Les politiques sociales
A. - Les politique de cohésion sociale :
- inégalités et redistribution ;
- lutte contre la pauvreté et l'exclusion.
B. - Les politiques d'égalité des chances et de lutte contre les discriminations :
- politique de la ville ;
- intégration des immigrés ;
- lutte contre les discriminations.
C. - Les aspects sociaux de la politique en matière de logement : aides au logement et hébergement
d'urgence.
D. - La politique de la famille et la protection de l'enfance.
E. - La politique du handicap.
F. - La dépendance.
G. - Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques sociales.
4. Le marché du travail et de l’emploi
A. - La situation de l'emploi et les caractéristiques du chômage.
B. - Le coût du travail et la productivité de la main d'œuvre.
C. - Les politiques de lutte contre le chômage, le service public de l'emploi.
D. - La formation professionnelle.
5. Le travail salarié
A. - La relation individuelle de travail :
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- le contrat de travail ;
- le recrutement ;
- le licenciement.
B. - Les relations collectives :
- les syndicats ;
- les institutions représentatives du personnel.
C. - Conflits et négociation :
- le droit de grève ;
- la négociation collective.
6. Les politiques de santé
A. - L'état de santé de la population.
B. - Les éléments essentiels des politiques de santé publique et de l'offre de soins.
C. - Le pilotage des politiques de santé.
IV. FINANCES PUBLIQUES
A – L’approche globale des finances publiques :
A. - Les sources juridiques :
- les traités et normes européennes applicables aux finances publiques nationales ;
- les dispositions à caractère budgétaire, fiscal et financier de la Constitution de la Ve République ;
- la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 ;
- les textes réglementaires relatifs à la gestion budgétaire et comptable publique ;
- les règles issues du droit budgétaire (annualité, unité, universalité, spécialité, sincérité).
B. - Les concepts propres aux finances publiques :
- équilibres et déficits ;
- l'impôt (définition, structuration, fonctions) ;
- les prélèvements obligatoires ;
- les dépenses fiscales ;
- l'endettement public, son financement et sa gestion.
C. - Les acteurs des finances publiques :
- les instances internationales et européennes ;
- les administrations financières ;
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- les gestionnaires, ordonnateurs et comptables ;
- les juridictions financières.
D. - Le pilotage des finances publiques :
- la gouvernance financière et budgétaire de la zone euro ;
- les incidences économiques des mesures budgétaires et fiscales ;
- l'approche consolidée des finances étatiques, sociales et locales ;
- la maîtrise de la dépense publique ;
- l'évaluation des politiques publiques.
B – L’approche spécifique des finances étatiques :
A. - Les lois de finances :
- les différentes catégories de lois de finances ;
- contenu et structure des lois de finances ;
- préparation et adoption des projets de loi de finances ;
- exécution et contrôle des lois de finances ;
- loi de finances et loi de programmation des finances publiques ;
- loi de finances et loi de financement de la sécurité sociale ;
- loi de finances et budgets des collectivités territoriales (autonomie des collectivités territoriales,
dotations étatiques et mécanismes de péréquation financière).
B. - Les ressources :
- les différentes ressources fiscales de l'Etat ;
- les autres ressources étatiques de nature patrimoniale ou résiduelle ;
- les ressources d'emprunts ;
- prélèvements sur recettes (collectivités territoriales et Union européenne) et ressources affectées
(Sécurité sociale).
C. - Les dépenses :
- la nouvelle architecture budgétaire par missions et par programmes ;
- la nomenclature budgétaire par destination et par nature ;
- la portée et les modifications apportées en cours d'exécution à l'autorisation initiale de dépenser ;
- les dépenses pluriannuelles.
D. - La gestion budgétaire et comptable :
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- le pilotage par la performance (globalisation et fongibilité asymétrique des crédits budgétaires,
budgets et unités opérationnels de programmes, indicateurs, projets et rapports annuels de
performance) ;
- le processus de recouvrement des recettes de l'Etat ;
- le processus d'exécution des dépenses de l'Etat ;
- la gestion déconcentrée des crédits budgétaires ;
- la gestion de la dette de l'Etat ;
- la certification des comptes de l'Etat.
V. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1. Notions générales :
A. - Historique et objectifs de la gestion des ressources humaines.
B. - Enjeux stratégiques de la gestion des ressources humaines :
- compétence ;
- efficience ;
- mobilisation des personnels ;
- adaptation aux changements.
B. - Les outils de la gestion des ressources humaines :
- indicateurs ;
- bilans sociaux ;
- audits ;
- informations projectives ;
- les systèmes d'information des ressources humaines.
C. - Le management et le rôle des cadres dans la gestion des ressources humaines.
2. Les spécificités de la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques
A. - Les principes généraux du statut général des fonctionnaires et leur application.
B. - Droits et obligations du fonctionnaire, déontologie et discipline.
C. - La gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences.
D. - L'accès aux emplois publics.
E. - La mobilité, les parcours et la promotion.
F. - La formation.
G. - L'évaluation.
H. - Le dialogue social et la participation.
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VI. ECONOMIE
I. Les notions économiques élémentaires
A. Les mécanismes de l’économie :
1. Les acteurs de l'économie :
- les ménages ;
- les entreprises ;
- les sociétés financières ;
- les administrations publiques.
2. Les fonctions économiques :
- les opérations sur les biens et services : la production (PIB, valeur ajoutée), la consommation,
l'investissement, les échanges extérieurs ;
- les opérations de répartitions : les revenus des acteurs (profits, salaires), les transferts, les
prélèvements (impôts, taxes).
B. Les mécanismes monétaires :
1. La monnaie :
- les fonctions de la monnaie ;
- la création monétaire ;
- le contrôle de la création monétaire ;
- les agrégats monétaires ;
- la demande de monnaie.
2. Les marchés :
- le marché des changes : le marché des devises, le système de taux de change, le taux de change
nominal, le taux de change réel ;
- le marché monétaire et financier : le marché des actions, marché des obligations, marché
interbancaire, taux directeurs.
II Les enjeux économiques
A. La croissance économique :
1. Notions élémentaires de la croissance :
- les facteurs économiques ;
- les rendements factoriels décroissants.
2. Les déterminants de la croissance :
- le progrès technique ;
- l'innovation ;
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- les infrastructures ;
- le capital humain ;
- les externalités.
3. Le rôle de l'Etat :
- les politiques de croissance ;
- la croissance durable ;
- inégalités de croissance.
B. Le chômage et l’emploi :
1. Le marché du travail :
- définitions et mesures : chômage, population active, les différentes mesures du chômage et de
l'emploi ;
- principales caractéristiques du marché du travail : chômage selon les catégories (femmes, jeunes,
qualifiés etc.), évolution du marché du travail (nouvelles formes d'emploi, travail qualifié et non qualifié,
secteurs, etc.).
2. Causes du chômage :
- théories classiques et keynésiennes du chômage ;
- rigidités des salaires ;
- productivité-chômage ;
- lien inflation-chômage ;
- NAIRU ;
- concurrence des pays à bas salaires ;
- rôle du progrès technique.
C. L’inflation :
1. Définitions et mesures de l'inflation :
- inflation ;
- désinflation ;
- déflation ;
- indice de prix.
2. Causes et effets de l'inflation :
- inflation par les coûts (salaires, boucle prix salaire, inflation importée) ;
- inflation et monnaie ;
- inflation par la demande ;
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- effets sur l'activité économique nationale et internationale ;
- effets sur la répartition du revenu.
D. La mondialisation :
1. Commerce international :
- la spécialisation internationale : avantages comparatifs et autres analyses traditionnelles ;
- les nouvelles théories du commerce mondial : la concurrence imparfaite (économie d'échelle et
différenciation des produits) ;
- libre échange et protectionnisme : politique commerciale, les regroupements régionaux, concurrence
déloyale, stratégie des firmes ;
- les acteurs : les multinationales, les Etats et les institutions internationales, les investisseurs
institutionnels.
2. La globalisation financière :
- le marché financier international : transactions internationales, mobilité des facteurs de production et
interpénétration des économies ;
- les crises financières et les réponses (politique préventive et curative).
3. Le sous-développement :
- analyse des causes ;
- les outils de mesure du développement ;
- les organisations internationales de développement.
4. L'Union européenne :
La construction européenne : de la CECA à la zone euro ; les élargissements, la place de l'Europe
dans le monde.
Analyse économique de l'Europe : zone monétaire optimale, théorie de l'union douanière, politique
monétaire et budgétaire européenne.
E. Les politiques économiques :
1. Les politiques conjoncturelles :
Les politiques budgétaires.
Les politiques monétaires.
2. Les politiques structurelles :
- la politique de l'emploi ;
- la politique de la concurrence ;
- la politique industrielle ;
- la politique de l'environnement
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Les épreuves des concours externe, interne et du troisième concours de la dernière session
ainsi que des sessions précédentes sont disponibles en téléchargement sur le site SCORE
(rubriques Ecoles de formation/IRA/ENA/Les instituts régionaux d’administration IRA/Annales
des concours) et accessibles dans le tableau ci-après.
TABLEAU
1re épreuve :
Années
Concours externe
Concours interne
3ème concours
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2ème épreuve du concours externe
Concours
externe 2014
Concours
externe 2013
Concours
externe 2012
Concours
externe 2011
Concours
externe 2010
Concours
externe 2009
Concours
externe 2008
21
Les meilleures copies des précédentes sessions (depuis 2010) sont disponibles en cliquant ici et en
téléchargement sur le site SCORE en suivant le chemin ci-après : Rubriques Ecoles de
formation/IRA/ENA/Les Instituts régionaux d’administration IRA/Les meilleures copies
Ces copies sont présentées en format PDF afin de garantir leur intégrité, elles n’ont donc subi
aucune modification
Pour télécharger les copies de la dernière session ci-dessous, faire un CTRL + clic sur les icônes :
Epreuve de composition du concours externe (1re épreuve)
IRA
NANTES
BASTIA
LILLE
LYON
METZ
LILLE
LYON
METZ
COPIES
2ème épreuve du concours externe(QRC)
IRA
NANTES
BASTIA
Droit public
Economie
Finances
publiques
GRH
Questions
européennes
Questions
sociales
22
Epreuve de note du concours interne
IRA
NANTES
BASTIA
LILLE
Note
administrative
Note
administrative
LYON
METZ
Note
administrative
Question 1
Question 1
COPIES
Question
Question 2
Question 2
BASTIA
LILLE
Epreuve de note du 3e concours
IRA
NANTES
Note
administrative
LYON
METZ
Note
administrative
Note
administrative
Question 1
Question 1
COPIES
Question
Question 2
Question 2
23
A noter : le rapport du jury de l’IRA de Bastia sera disponible prochainement sur le site SCORE en
suivant le chemin ci-après : Rubriques Ecoles de formation/IRA/ENA/Les Instituts régionaux
d’administration IRA/Rapports de jury….Consulter la rubrique
Concours de la session 2014 – épreuves du 17 février 2015 et oraux de mai
2015
IRA de Lille
Rapport du président du jury
Concours 2014
Il convient d’abord de souligner la qualité de l’organisation de ce concours et de l’accueil à l’Institut
Régional d’Administration de Lille. Le jury tient à exprimer ses remerciements à l’équipe de direction
de l’institut, et en particulier à toutes les personnes qui ont directement œuvré à la réussite du
concours sous la conduite de Monsieur JOANNE. Cette organisation permet aux candidats de passer
leurs épreuves dans les meilleures conditions et aux membres des jurys de travailler dans la sérénité.
1. Statistiques du concours 2014
Le registre des inscriptions a été ouvert en novembre 2014 ; il a abouti au plan national à l’inscription
de 6211 candidats au concours externe, 4202 candidats au concours interne et 710 candidats au
troisième concours.
Ces chiffres sont en recul par rapport à la session 2013 pour laquelle 6383 candidats s’étaient inscrits
au concours externe (+ 172 candidats, soit 2,6%), 4439 au concours interne (+237 candidats, soit
5,3%) et 749 au troisième concours (+39 candidats, soit 5,2%).
Le recul du nombre global de candidats est donc très net d’une année sur l’autre puisqu’il atteint
11 123 candidats en 2014 contre 11 571 à la session 2013, soit une baisse de 3,8%.
De plus, ce recul intervient alors que le nombre global de postes offerts augmente de 19 pour atteindre
un total de 644, dont 345 au concours externe, 258 au concours interne et 41 au troisième concours.
Dans ce cadre national, les statistiques du concours organisé à l’IRA de Lille confirment et amplifient
cette tendance puisque les inscrits sont au nombre de 1258 en 2014 au concours externe, contre 1343
à la session 2013(-85 candidats, soit 6,3%) ; 899 au lieu de 1000 au concours interne (-101 candidats,
soit-10,1%) et par contre une légère augmentation au troisième concours qui rassemble 163 candidats
au lieu de 152 (+11 candidats, soit +7,2%).
Il conviendra de surveiller de près l’évolution des inscriptions au concours dans les prochaines années
pour vérifier que l’érosion engagée cette année ne se poursuit pas ce qui pourrait devenir gênant, en
terme de taux de pression, en particulier au niveau du concours interne.
Le concours devait permettre de pourvoir 69 postes au concours externe, 52 au concours interne et 8
au troisième concours.
Le taux de présence des inscrits aux épreuves se maintient d’une année sur l’autre au concours
externe (43%), ainsi qu’au troisième concours (58,2%), mais il décline au concours interne puisqu’il
atteint 63,7% à la session 2014 contre 67,3% à la session précédente. Il faut souligner que, comme
les années précédentes, le taux de présence est largement inférieur à la moyenne nationale tant au
concours externe qu’au concours interne (environ cinq points d’écart en moyenne).
24
La barre d’admissibilité est un peu plus basse que l’an dernier au concours externe (10,00) alors que
la barre d’admission est pratiquement équivalente (11,51). Au concours interne, la barre d’admissibilité
est un peu plus basse (10,82 au lieu de 11,30), mais la barre d’admission est nettement plus basse
(11,31 au lieu de 12,67). Il faut dire que le résultat de la session 2013 donnait un résultat très décalé
des autres instituts ; il ne faut donc pas
surestimer cette différence. Le résultat de cette année est en phase avec les autres instituts, à
l’exception de celui de Metz qui à son tour, dispose d’un résultat très décalé pour cette session 2014.
Le tableau suivant, préparé par les services de l’institut, regroupe l’ensemble des données de la
session 2014 du concours pour l’IRA de Lille
externe
Nb de postes
interne
3ème concours
69
52
8
1 237
896
162
Nb de présents
541
573
95
Nb d'admissibles
149
123
25
79,96
43,28
40,00
69
52
8
149,67
90,44
97,53
23
12
3
140,00
85,64
93,24
Nb d'inscrits (dossiers acceptés)
barre d'admissibilité (en points)
Nb d'admis (liste principale)
barre d'admission LP (en points)
Nb d'admis (liste complémentaire)
barre d'admission LC (en points)
2. Fonctionnement du jury
Concernant le jury du concours 2014, aucun problème particulier n’est à souligner. La quasi-totalité de
ses membres ont participé aux différentes réunions. Mais, que ce soit pour la correction des épreuves
écrites ou les épreuves orales, la composition du jury répondait, cette année encore, aux exigences de
parité et représentait les différentes administrations dans lesquelles les attachés pourront exercer à
l’issue de leur scolarité. Tous les membres avaient bénéficié, cette année ou précédemment, de la
formation offerte par la DGAFP, visant à assurer leur professionnalisation. Cette formation a été
unanimement appréciée.
Les jurys ont respecté les souhaits exprimés par les responsables du recrutement de la fonction
publique qui visent à vérifier les connaissances des candidats à l’écrit et de profiter des épreuves
orales pour s’assurer des compétences des candidats dans l’esprit d’un véritable entretien de
recrutement. Il faut souligner à cet égard que le jury a émis des remarques parfois sévères (en
particulier dans le cadre du concours interne) sur le niveau de connaissances d’un nombre important
de candidats qui ne semblent pas avoir consacré un temps suffisant à la préparation du concours. Les
épreuves orales ont souvent été l’occasion de bien différencier les compétences des candidats, car la
durée de l’épreuve permet d’écarter l’aspect parfois factice de présentations qui bien que brèves par la
durée de cinq minutes accordée peuvent, bien souvent, donner l’impression d’avoir été formatées au
cours de la préparation suivie par les candidats.
Les enseignants de langues, membres du jury ont aussi regretté la limitation à 15 de la note maximale
prise en compte lors du concours. Cette limitation parait assez injuste puisqu’elle aboutit à mettre la
même note à un candidat qui valait une note de 20/20 qu’à celui qui méritait seulement la note de 15.
Il y a là un point du règlement du concours qu’il faudrait revoir pour prendre en compte la nécessité de
la maitrise d’au moins une langue vivante, qui parait indispensable pour un futur cadre de
l’administration.
3. Le concours externe
25
Sur la liste principale, les notes se sont échelonnées de 14,77, à 11,51 pour le dernier classé. Le
dernier de la liste complémentaire bénéficie d’une moyenne de 10,89. Les notes se situent dans des
fourchettes identiques aux années précédentes.
La grande majorité des candidats dispose d’un bon bagage universitaire, le plus souvent de niveau
Master complété par une année de préparation en IPAG. Beaucoup ont également bénéficié d’une
formation dans un IEP. Le jury considère donc que les candidats devraient faire preuve d’un niveau de
réflexion de bon niveau, appuyé sur des connaissances solides. C’est malheureusement loin d’être le
cas pour beaucoup de candidats dont les connaissances paraissent largement insuffisantes pour une
partie non négligeable d’entre eux.
Pour ce qui concerne tout d’abord l’épreuve de composition sur un sujet d’ordre général, et malgré le
choix d’un sujet d’actualité, le jury ne peut que reprendre les observations déjà présentées dans le
rapport de l’an passé sur le fait que la majorité des candidats n’a pas su sortir des clichés et des idées
toutes faites, sans analyse, ni structure dans la présentation. Certaines copies étaient également peu
lisibles, et comportaient un nombre important de fautes d’orthographe. La répétition, année après
année des mêmes observations devraient inciter les candidats, et aussi les organismes de
préparation, à bien comprendre que sans un travail de préparation approfondi et couvrant tous les
domaines prévus dans l’arrêté qui détermine les thèmes retenus pour le concours, il n’est pas de
succès possible.
Les questions à réponses courtes jouent un rôle fondamental dans la sélection des candidats, car des
différences nettes apparaissent entre les candidats à l’occasion de cette épreuve. C’est là que l’écart
en terme de connaissances est le plus avéré entre les candidats. Le jury souligne la nécessité de
répondre, même de façon succincte, à l’ensemble des questions et rappelle la nécessité de bien se
préparer à ce type d’épreuves à la fois par l’acquisition de connaissances, mais aussi par un
entrainement qui doit permettre de maitriser le temps qui est une des données importantes de cette
épreuve spécifique.
Les candidats devraient profiter de l’exposé oral de cinq minutes pour apporter une touche personnelle
à la présentation et surtout éviter la récitation chronologique du parcours. Les jurys ont souvent
constaté, le peu de naturel de certaines de ces présentations pouvant donner l’impression d’un
manque de conviction dans les propos et de la récitation d’un travail préparé par différentes
organismes de préparation.
Même si cette épreuve peut avoir un aspect factice à la base, car l’expérience des candidats se
résume à leurs activités universitaires et à leurs activités bénévoles autour de leur vie universitaire, il
faudrait qu’ils puissent réfléchir sur leurs expériences et leurs projets d’avenir et non pas réciter un
catalogue de réponses préparées à l’avance .
L’interrogation des candidats en matière de connaissances a été faite sur des thèmes en lien direct
avec leur présentation et leur parcours. Comme les années précédentes, il faut souligner le manque
de connaissances, de curiosité ou de capacité d’analyse de certains candidats.
Les candidats ont été systématiquement interrogés sur leurs motivations pour l’accès à la fonction
publique et sur le projet professionnel sous-tendu par leur candidature. Ceci conduit à beaucoup de
propos convenus. Ainsi l’engouement soudain de nombreux candidats pour la fonction de gestionnaire
d’EPLE a laissé dubitatifs les membres du jury qui se demandent encore si les fonctions exercées par
le président du jury et/ou le nombre de postes consacrés à cette activité à la sortie de l’institut ne sont
pas responsables de cet enthousiasme qui leur a paru excessif. En contre point, le jury a apprécié la
capacité de certains candidats à défendre et argumenter le désir d’occuper des fonctions précises,
tout en sachant que peu de postes leur sont consacrés à l’occasion du classement de sortie.
Les mises en situation ont été très révélatrices des capacités des candidats à exercer ou non des
fonctions d’encadrement. C’est dans ce cadre que le formatage des organismes de préparation est le
moins prégnant et les questions posées dans ce cadre apportent un éclairage très révélateur sur les
compétences et qualités du candidat.
4. Le concours interne
Sur la liste principale les notes se sont échelonnées de 15,06 à 11,31 pour le dernier classé. Le
dernier de la liste complémentaire bénéficie d’une moyenne de 10,71.
26
Les candidats au concours interne continuent à négliger l’épreuve supplémentaire de la ou des
questions qui complètent la note administrative. Soit les candidats connaissent les questions posées
et répondent d’abord aux questions, avant d’aborder la note, ce qui leur assure un certain nombre de
points, soit ils commencent par la note avec le risque de s’y perdre et de ne plus avoir le temps de
répondre aux questions soit parce qu’ils ne connaissent pas la réponse soit parce qu’ils sont vraiment
pris par le temps.
Cette épreuve, qui est « l’épreuve phare » du concours interne, est aujourd’hui difficile pour les
candidats, mais pose aussi un problème au jury. Les candidats doivent apprendre, dans leurs
préparations, à gérer leur temps, ce qui n’est jamais simple ; ils doivent aussi être capables de rendre
un arbitrage pour savoir par quelle partie, ils vont débuter entre la note et les questions et arrêter en
un court laps de temps leur organisation. Les membres du jury pour leur part se doivent de respecter
les règles du concours, même si, parfois, ils regrettent de ne pouvoir mieux noter des copies où la
note est très bonne alors que les questions sont insuffisamment ou pas du tout traitées. La solution
pourrait être de distinguer clairement deux parties de la notation, mais cela nécessiterait une
modification des règles du concours.
Si les candidats commencent à bien percevoir les principes de l’entretien sous la forme « RAEP »,
certains pensent encore que l’admission à l’IRA est la consécration d’un parcours, ce qui peut
entrainer de graves désillusions.
Les jurys soulignent que les dossiers fournis demeurent décevants : soit bâclés, soit peu conformes à
la réalité des fonctions exercées. Dans ces cas là, les questions font rapidement apparaitre la
survalorisation de la description des missions exercées et le manque de réflexion des candidats sur
leur parcours. Là aussi, un certain formatage des dossiers apparait et il devient vite facile de retrouver
la marque de fabrique de tel ou tel organisme de préparation. Il faut aussi indiquer que la récitation par
cœur de l’exposé revient fréquemment.
Comme les années précédentes, le point le plus marquant lors des entretiens est celui du déficit de
connaissances administratives même dans l’environnement professionnel immédiat du candidat. Ceci
témoigne d’un manque de curiosité qui est peu compatible avec les missions d’un attaché généraliste.
Ce point mérite d’être rappelé et souligné, car il est la cause directe de l’échec de nombreux
candidats.
L’épreuve de langues qui est facultative montre un niveau très hétérogène. Il se déroule entièrement
dans la langue choisie et nécessite une bonne maitrise de l’oral. Un certain nombre de candidats a
mal mesuré cette difficulté et a manifestement souffert pendant l’épreuve.
5. Le troisième concours
Sur la liste principale les notes se sont échelonnées de 14,97 à 12,19 (Le dernier de la liste
complémentaire bénéficie d’une moyenne de 11,66).
Les profils des personnes qui présentent ce concours sont très hétérogènes et dans la majorité, les
candidats présentent des parcours très intéressants.
Comme dans les autres voies, les réponses aux questions ont le plus souvent été décevantes ce qui
témoigne d’un travail de préparation et d’information parfois insuffisant.
La question à laquelle les candidats ont le plus de mal à répondre est celle de leur motivation. Les
jurys perçoivent que certains propos convenus cachent d’autres motivations et notamment celle de la
sécurité de l’emploi. Mais les candidats ont du mal à l’exprimer ainsi.
Alain PERRITAZ
Inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche
27
IRA de Lyon
RAPPORT DE LA PRESIDENTE DU JURY
1.
Les épreuves et les thèmes du concours
Les modalités et le programme des concours d’entrée des instituts régionaux d’administrations sont définis par
l’arrêté du 6 juin 2008, modifié par l’arrêté du 27 juillet 2012. Cet arrêté indique que les épreuves écrites et orales
consistent :
-
Pour le concours externe, en une composition d’ordre général portant sur la place des pouvoirs publics et
leur rôle dans les grands domaines de l’intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture,
territoires, relations extérieures...) ; une épreuve de questions à réponses courtes, suivies, en cas
d’admissibilité, par un entretien avec le jury et une épreuve de langue vivante consistant en un entretien
à partir d’un texte court ;
-
Pour le concours interne, en une note rédigée à partir d’un dossier à caractère administratif, permettant
de vérifier les qualités de rédaction, d’analyse et de synthèse du candidat ainsi que son aptitude à
dégager des solutions appropriées , accompagnée d’une ou deux questions pouvant être en relation
avec le thème du dossier documentaire, suivie, en cas d’admissibilité, d’un entretien avec le jury, lequel
dispose d’un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle, établi par le
candidat ;
-
Pour le troisième concours, en une note de synthèse réalisée sur un dossier d’ordre général portant sur
la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de l’intervention publique (société,
économie, emploi, santé, culture, territoires, relations extérieures...), accompagnée d’une ou deux
questions pouvant être en relation avec le thème du dossier documentaire, permettant de vérifier les
connaissances administratives générales du candidat et sa connaissance de la gestion des ressources
humaines dans les administrations publiques ; suivies, en cas d’admissibilité, par un entretien avec le
jury, lequel dispose d’un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle établi par
le candidat.
Un arrêté du 18 juin 2014 a retenu les thèmes susceptibles d’inspirer le choix des sujets de la composition
générale du concours externe, de la note administrative du concours interne et de la note de synthèse du
troisième concours. Ces thèmes étaient, pour la session :
-
Le rôle de l’Etat en matière de politiques sociales ;
Le rôle de l’Etat en matière économique ;
La gestion publique et la performance dans les services publics ;
Le développement durable et les politiques publiques ;
L’Etat et son organisation territoriale.
1.
Les statistiques
Le concours externe offrait cette année 69 places, le concours interne, 51 postes et le troisième concours, 8
postes.
1.1. Présence et sélectivité
Présence et sélectivité du concours externe
Nombre d’admis à
concourir
1433
Nombre de
présents
631
Taux de présence
44 %
Nombre de postes
ouverts
69
Taux de sélectivité
(nombre de postes
ouverts sur
présents)
9.1 %
28
Présence et sélectivité du concours interne
Nombre d’admis à
concourir
838
Nombre de
présents
524
Taux de présence
63 %
Nombre de postes
offerts
51
Taux de sélectivité
(nombre de postes
ouverts sur
présents)
10.3 %
Présence et sélectivité du troisième concours
Nombre d’admis à
concourir
149
Nombre de
présents
95
Taux de présence
64%
Nombre de postes
ouverts
8
Taux de sélectivité
(nombre de postes
ouverts sur
présents)
11.9
On peut s’étonner de l’importance du taux de non-présentation, et le déplorer, dès lors que des moyens
importants sont engagés pour l’accueil des candidats de l’écrit et ce, sur la base du nombre d’inscrits.
La sélectivité est légèrement supérieure pour le troisième concours que pour le concours interne, et pour ce
dernier concours, légèrement supérieure à ce qu’elle est pour le concours externe, tout en restant dans les
mêmes ordres de grandeur pour les trois concours.
Le jury a choisi de déclarer 170 candidats admissibles au concours externe, soit un ratio admissible/admis de
2,46. Pour le concours interne, 128 ont été admissibles, soit un ratio admis/admissibles de 2,51. Enfin, pour le
troisième concours, il y a eu 24 admissibles soit un ratio de 3.
1.2. Taux de féminisation
Le taux de féminisation s’établit comme suit :
Concours
externe
Concours
interne
Troisième
concours
Total
Nombre
d’admis à
concourir
1433
%
femmes
%
femmes
Nombre
d’admissibles
%
femmes
59
Nombre
de
présents
631
%
femmes
59
Nombre
d’admis
(LP)
69
55.3
170
838
70
524
70
128
68
51
69
149
57
95
56
24
62
8
62
2420
62
1250
60.5
322
63
128
64
61
La comparaison des taux aux différents stades du concours ne fait pas apparaître de distorsion liée au genre.
1.3. Notes planchers d’admission
Le dernier candidat admis au concours externe s’était vu attribuer une moyenne de 11,5. Le jury a en outre inscrit
19 candidats sur la liste complémentaire (67 postes à pourvoir en 2014 et 24 candidats sur la liste
complémentaire).
Le dernier candidat interne admis a obtenu une moyenne de 11,41. Six candidats ont été retenus en liste
complémentaire (contre 50 en liste principale et 10 en liste complémentaire en 2014)
Enfin, s’agissant du troisième concours, le dernier candidat admis l’a été avec une moyenne de 12,8. Le jury a
retenu trois candidats en liste complémentaire (comme en 2014 pour les deux listes).
2.
L’organisation du travail du jury
La présidente tient à souligner le professionnalisme et l’efficacité du travail de la cellule « concours » de l’IRA de
Lyon, pour l’organisation des épreuves écrites et orales. Grâce au travail fourni, les épreuves ont pu se dérouler
dans les meilleurs conditions de sérénité possibles, tant pour les candidats que pour les examinateurs. Les
candidats ont ainsi été mis en situation de fournir la meilleure prestation possible, tandis que les examinateurs ont
pu leur consacrer toute leur attention. Que l’équipe trouve ici l’expression de tous les remerciements du jury.
Après les épreuves écrites, le jury s’est réuni pour organiser la correction des copies et élaborer des principes
communs de correction. Cet exercice théorique a été doublé d’une simulation pratique, trois copies de chaque
29
épreuve étant données aux différents binômes qui les ont lues et évaluées en temps réel, les résultats étant
ensuite comparés afin que les correcteurs tirent les conséquences de cette correction « à blanc » pour leur
pratique de lecture des copies. Cet exercice a permis d’affiner et de mieux partager les critères d’évaluation.
La prise en compte de la qualité de la syntaxe et de l’orthographe a fait l’objet de longs débats. Le jury est tombé
d’accord pour dire qu’une copie agréablement rédigée pouvait se voir attribuer un point supplémentaire par
rapport à la note résultant de l’ensemble des autres critères (appropriation du sujet, plan annoncé et suivi, qualité
de la réflexion…), tandis qu’une copie pêchant par de trop nombreuses fautes de grammaire ou d’orthographe
pouvait s’en voir retirer un. Toutefois, au-delà de cette pratique, le jury a souligné à quel point une copie à la
syntaxe défaillante et maltraitant l’orthographe produisait une impression défavorable sur le correcteur et
l’influençait nécessairement, et ce au-delà du point de pénalité précité.
Après la correction des copies, le jury a arrêté les listes d’admissibilité.
Les membres du jury appelés à participer aux épreuves orales ont suivi une formation rappelant les principes et
les objectifs du recrutement IRA et les « passages obligés » de l’épreuve, notamment la mise en situation ; les
échanges sur les pratiques qui ont eu lieu à cette occasion ont permis de faire converger les façons de procéder
et d’arrêter des principes communs.
Les épreuves orales ont ensuite été organisées ; le service des concours s’est efforcé de composer des
« trinômes » équilibrant les origines professionnelles des jurés et leur plus ou moins grande ancienneté dans la
participation au jury des IRA, ainsi que la mixité hommes/femmes au sein de chacun des sous-jury.
Au cours des épreuves orales, le jury s’est régulièrement réuni pour mettre en commun les appréciations portées
sur les candidats et compléter les principes communs pour le traitement des cas particuliers.
Dès lors, le besoin de péréquation a été finalement assez faible, les notes convergeant largement ; les effets de la
péréquation entre trinômes ont donc été limités.
Le jury ne s’est pas censuré dans le fait d’utiliser les notes éliminatoires, face à des candidats dont il estimait
qu’ils ne devaient pas, en l’état, quelque brillantes qu’aient pu être leurs prestations à l’écrit ou en langues
vivantes, entrer dans l’administration. Cela ne signifie en rien que ces candidats n’aient pas toutes leurs chances
pour l’année suivante, s’ils veulent bien s’interroger sur leur attitude ou leur motivation.
3.
Les observations du jury
Les membres du jury ont détecté, parmi les copies et les prestations orales, suffisamment de bonnes
performances pour pourvoir sans regrets au nombre de places d’admissibles, puis d’admis. Il sera surtout
question ci-dessous des principales lacunes observées, afin d’aider les candidats à se préparer au mieux dans
l’optique des prochaines sessions.
3.1. Sur les épreuves écrites
3.1.1.
Les épreuves du concours externe
Sujet de composition générale : « l’Etat peut-il lutter efficacement contre la pauvreté ?»
Le sujet a été souvent mal compris, les candidats traitant souvent, en réalité, des sujets approchants tels que,
notamment « les moyens dont dispose l’Etat pour lutter contre la pauvreté » ; alors que le libellé du sujet invitait,
d’une part, à se demander si l’Etat disposait encore de leviers suffisants vis-à-vis des publics en difficulté eu
égard, notamment, aux compétences transférées à d’autres acteurs (collectivités territoriales), d’autre part, au
travers de l’adverbe « efficacement », à porter un regard critique sur les moyens mis en œuvre et leur résultat.
Peu de candidats ont trouvé un juste milieu entre une approche abstraite, devenant facilement idéologique, sans
contenu technique réel, et une approche technocratique se bornant à la description d’outils de politique publique,
sans contextualisation ni regard critique.
L’existence d’un plan annoncé, et surtout suivi, a été assez rare pour constituer un véritable critère de la bonne
copie. Il faut rappeler également qu’un travail de définition des termes du sujet, notamment ici, est un préalable
indispensable à la problématisation et au traitement de la question. Ce travail a souvent été correctement réalisé
pour le terme de « pauvreté », moins souvent pour « efficacement ».
Quelques copies ne comportaient aucune structuration (ni introduction, ni plan, ni conclusion), révélant une
absence de préparation et une ignorance des attendus d’une telle épreuve. La lecture et l’étude des rapports de
jurys des années précédentes seraient de nature à éviter cet écueil.
30
En ce qui concerne la forme, le jury a souvent déploré la fréquente banalité de « l’accroche », souvent inspirée
par l’actualité immédiate et qui ne permet pas à la copie de se distinguer. On ne peut que conseiller aux candidats
d’entamer leur propos par des références plus anciennes et plus réfléchies.
Les correcteurs ont été préoccupés par un nombre élevé de copies révélant un défaut de maîtrise de l’écrit (style
oral, langage télégraphique), et, au-delà des simples lacunes orthographiques (qui concernaient plus de 50% des
candidats), une construction défaillante des phrases trahissant une certaine confusion dans le raisonnement.
Inversement, les bonne copies sont celles qui montrent une maîtrise de l’orthographe et de la grammaire, une
exposition logique des idées, une pertinence de l’ouverture du propos, un effort de problématisation et de
réflexion, des connaissances suffisantes et des exemples concrets, des développements qui évitent le hors-sujet.
Les questions à réponse courte (QRC) ont elles aussi déçu les correcteurs, les trois qualités attendues de
présence de connaissances, prise de recul et capacités de synthèse étant très rarement réunies. Les candidats
n’ont pas échappé à la tentation du « remplissage ». La question « le maire, agent de l’Etat » a souvent fait l’objet
d’un traitement défectueux, montrant un défaut de compréhension de l’énoncé ou des connaissances gravement
lacunaires, beaucoup de candidats se lançant dans un exposé exhaustif des missions et fonctions du maire. La
« gestion de fait » est elle aussi très mal connue. Les notes atteignant la moyenne sur cette épreuve sont rares.
Les remarques formulées sur la composition, quant à la forme, sont également valables pour les réponses aux
questions.
3.1.2.
Les épreuves du concours interne
Le sujet consistait en la rédaction d’une note administrative sur la nouvelle gouvernance des universités. Deux
questions complémentaires portaient sur la Cour des Comptes et la charte de la mobilité dans la fonction publique
de l’Etat.
Les candidats ont manifestement été désarçonnés par la technicité du sujet du dossier. Les écrits présentant le
double caractère de concision et d’efficacité opérationnelle sont rares. Le style a été souvent jugé trop
technocratique et convenu.
La bonne copie est celle qui combine un plan clair, souvent caractérisé par des titres expressifs ; une rédaction
précise et dynamique ; une présentation formelle aérée, avec des titres mis en évidence ; des développements
construits dans un esprit de synthèse (les meilleures copies ne sont pas les plus longues), tout en reprenant
l’essentiel du dossier.
Les candidats ont eu du mal à trouver le bon équilibre entre la note administrative et les questions courtes ; les
notes de qualité s’accompagnaient de questions courtes au contenu insuffisant, et inversement.
Il est particulièrement alarmant de constater que 25% des candidats environ ne répondent purement et
simplement pas aux questions. Un candidat ayant réalisé une performance correcte voire bonne sur la note peut
ne pas être admissible faute d’avoir pris le temps de répondre, fût-ce a minima, aux questions, qui représentent
quelque 25% de la note globale.
Les correcteurs ont dans l’ensemble été déçus par la qualité des réponses aux questions, même sur des sujets
« classiques », très anticipables et dont on pouvait attendre un bon niveau de maîtrise. Ainsi, la question : « la
cour des comptes » a donné lieu à des réponses très lacunaires voire erronées. Un candidat qui se donne la
peine d’acquérir une connaissance de base des principales institutions administratives et des problématiques
essentielles d el’action publique peut aisément engranger des points sur cette partie de l’épreuve – mais cet effort
n’est pas toujours fourni.
En conclusion, tant s’agissant du concours externe que du concours interne, les copies d’un niveau correct (plan
annoncé et suivi, dégagement d’une problématique, bonnes capacités d’analyse et de synthèse, exposé clair et
conclusif) ont facilement obtenu d’excellentes notes.
3.1.3.
Les épreuves du troisième concours
Le sujet consistait en la rédaction d’une note de synthèse sur la mise en place du dispositif des emplois d’avenir
dans les collèges et les lycées. Deux questions complémentaires portaient sur le défenseur des droits et les
obligations statutaires des fonctionnaires.
Les copies du troisième concours étaient d’une manière générale d’un niveau plus satisfaisant que celles du
concours interne.
31
3.2. Sur les épreuves orales
Les présentations orales des candidats avaient à l’évidence été très préparées, ce dont on ne peut faire grief aux
intéressés.
Dans la suite de l’entretien, le jury a déploré des prises de risque excessivement limitées, les candidats craignant
de s’exposer en émettant une opinion personnelle, qui pourtant, dès lors qu’elle est correctement amenée,
nuancée et argumentée, ne peut que bénéficier au candidat. Les candidats semblent hantés par la peur de la
« mauvaise réponse » et appliqués à rechercher la « réponse attendue » alors que celle-ci, bien souvent, n’existe
pas. A contrario, le jury a apprécié les prises de position révélant conviction, enthousiasme et argumentation
mesurée du propos.
Chez les candidats des trois concours, le jury a souvent été déçu par le contraste entre la richesse de
l’expérience (séjours à l’étrangers, postes occupés…) et la faiblesse des apports qu’ils avaient représentés pour
des candidats, incapables d’expliciter de façon intéressante ce qu’ils avaient appris ou retiré de tel ou tel épisode
de leur parcours.
Dans le même ordre d’idée, les candidats ont été trop souvent incapable de donner des précisions ou de
développer une opinion sur des éléments qu’ils avaient eux-mêmes choisis de porter à la connaissance du jury,
soit dans le descriptif de leurs expériences, soit au titre de leurs centres d’intérêt. Un candidat qui évoque un sujet
devant le jury doit être en mesure de fournir des compléments d’information ou d’élaborer des réflexions sur ce
thème.
Pour les candidats du concours interne, les examinateurs, dans leur ensemble, ont été frappés par la faiblesse
des connaissances administratives générales de candidats qui disposaient pourtant d’une expérience
professionnelle non négligeable dans l’administration. Au-delà de l’environnement de travail immédiat de chacun,
le cadre général, qu’il soit institutionnel, juridique, budgétaire… de l’administration n’était pas connu. Même les
grandes réformes en cours affectant la sphère publique (réforme des collèges, regroupement des régions,
création de la métropole de Lyon…) apparaissaient très en deçà de ce qu’on peut attendre du « fonctionnairecitoyen ».
Pour les candidats au concours externe, s’il est difficile, pour de jeunes candidats, de s’imaginer dans les
postures d’encadrement qu’ils n’ont pas connu, ces candidats ont rarement évité, dans les mises en situation de
ce type, le double écueil de l’autoritarisme ou de l’angélisme (référence insistante à l’ « écoute »…)
Les obligations des fonctionnaires (obéissance, neutralité, loyauté) sont assez souvent mal connues et peu
comprises par les candidats externes. Les questions sur la loyauté, en particulier, ont très souvent trahi, de la part
du candidat, une posture excessivement individualiste, le candidat acceptant mal, par exemple, la perspective que
son travail soit repris à son compte par son supérieur hiérarchique alors que telle est la règle du fonctionnement
administratif. La loyauté est par ailleurs un terme que les candidats du concours externe ont du mal à définir et sur
laquelle une réflexion personnelle paraîtrait des plus profitables.
Les épreuves de langues vivantes
Les examinateurs d’anglais ont relevé un bon niveau d’ensemble, une bonne connaissance de phrases
utiles, une bonne motivation et une culture générale satisfaisante ; l’un d’eux ajoute que faire preuve d’un
peu de détente peut apporter un « plus ».
L’examinatrice d’italien souligne un nombre élevé de candidats de bon niveau, dû peut-être à la proximité
géographique entre Lyon et l’Italie. Elle souligne que le candidat qui parle un italien correct et agréable
obtient un meilleur résultat que celui qui possède un bon accent grâce le cas échéant à des antécédents
familiaux mais qui ne fournit pas d’efforts d’expression.
-
L’examinatrice d’allemand a elle aussi relevé un bon niveau général et une bonne préparation sauf dans
un cas où une candidate a préparé une traduction au lieu d’un commentaire du texte. Elle insiste sur la
nécessité d’une bonne maîtrise des tournures usuelles permettant de présenter un thème ou d’exprimer
une opinion.
4.
Conclusion et recommandations pour les candidats
Les candidats devraient réfléchir aux attendus des correcteurs : bonnes connaissances de base, réflexion, qualité
et clarté de l’expression, et organiser tant leur travail de préparation que leur prestation sur cette base.
A l’écrit, l’annonce et le respect d’un plan, la clarté et la simplicité, sont des atouts à développer, plus que la
sophistication qui tombe souvent dans la confusion. Une syntaxe de qualité et une orthographe correcte sont plus
32
que jamais des qualités à développer. A cet égard, le jury ne peut que rappeler que la pratique régulière de la
lecture est le meilleur moyen de développer ses compétences en la matière – certains candidats ne lisent
manifestement pas ou très peu.
Pour les épreuves orales, les candidats internes doivent réviser ou acquérir des connaissances de base sur
l’administration, au-delà de leur environnement de travail immédiat. Beaucoup doivent également conduire une
réflexion sur leur motivation : plus d’une fois, le jury a eu le sentiment que le candidat était davantage poussé à
passer le concours par l’évolution des structures où il était affecté, et/ou par la disparition ou la raréfaction de ses
perspectives naturelles d’évolution, que par un réel projet personnel.
Les élèves externes doivent se projeter dans les contextes de management, même si ceux-ci ne leur sont pas
familiers, et, plus largement, dans les différents environnements professionnels dans lesquels les anciens élèves
des IRA peuvent être conduits à exercer, ce qui peut supposer un petit effort de documentation.
Enfin, tous les candidats qui mettent en avant un sujet ou un thème, que celui-ci soit dominant dans leur parcours
passé ou affiché comme un centre d’intérêt, doit être en mesure de répondre aux questions du jury sur ce thème.
Agnes Fontana
Présidente du jury
33
IRA de Metz
Rapport du jury
Le concours 2014 s’est déroulé dans de parfaites conditions grâce notamment aux services de l’IRA,
tous attentifs à créer les meilleures conditions pour l’accueil et l’écoute des candidats.
Le présent rapport s’attache, au delà du bilan, à répondre aux interrogations des candidats qui ont
présenté le concours ainsi qu’à donner aux futurs candidats des éléments destinés à faciliter leur préparation.
1. Rappel sommaire des épreuves
1.1 Admissibilité
 Concours externe
- épreuve de composition sur un sujet d’ordre général portant sur la place de l'Etat et son rôle dans
les grands domaines de l'intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture, territoires,
relations extérieures...)
- épreuve constituée d'une série de six à dix questions à réponse courte portant sur des éléments
essentiels du droit public, des questions européennes, de la gestion des ressources humaines, des questions
sociales, des finances publiques et de l’économie.
 Concours interne et 3e concours
- note administrative pour le concours interne
- note de synthèse pour le 3° concours portant sur la place de l’Etat et son rôle dans les grands
domaines de l’intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture, territoires, relations extérieures...).
Depuis la session 2012, un arrêté du ministre de la fonction publique pris avant le 1er septembre de l’année
précédant celle du déroulement des épreuves fixe la liste des thèmes à partir desquels sont déterminés par le
jury les sujets de l’épreuve de composition du concours externe, de l’épreuve de note administrative du concours
interne et de l’épreuve de note de synthèse du troisième concours.
Pour la présente session comme pour la session 2015 dont les épreuves se dérouleront en 2016 (cf. arrêté du 23
juin 2015), les thèmes suivants ont été retenus: l'Etat, garant de l'égalité des chances ; le rôle de l'Etat en matière
économique ; la gestion publique et la performance dans les services publics ; le système éducatif ; le
développement durable et la politique publique ; l'Etat et son organisation territoriale.
1.2 Epreuves orales d’admission
Au travers d’un entretien de 25 mn sont évalués :
- les qualités personnelles et le potentiel du candidat ainsi que son comportement face à une situation concrète,
en particulier sous forme de questions de « mise en situation », pour les trois concours
- la personnalité, les aptitudes, la motivation du candidat, ses acquis professionnels et ses connaissances
administratives générales pour le concours interne et le 3° concours
34
2. Données statistiques
CONCOURS
EXTERNE
CONCOURS
INTERNE
TROISIEME
CONCOURS
Postes offerts
Inscrits
Admis à concourir
Présents Ecrit
% présents
69
1128
1122
607
54,1%
52
824
812
540
66,5%
8
135
129
76
58,9%
ADMISSIBILITE
Admissibles
Barre d'admissibllité
% admissibles
Moyenne la + élevée
Moyenne la + basse
Nbre de notes éliminatoires
168
10,70
28%
15,25
0
7
117
11,20
22%
17,2
0
11
21
11,00
28%
16,00
2,25
0
161
15,5
9,32
0
112
16,31
9,37
0
21
17,72
9
0
69
12,40
15
52
12,96
7
8
13,03
2
12,11
8,8
12,83
10,4
12,53
9,5
ADMISSION
Présents
Moyenne la + élevée
Moyenne la + basse
Nbre de notes éliminatoires
Admis liste principale
Barre d'admission liste principale
Inscrits liste complémentaire
Barre d'admission liste complémentaire
Taux de sélectivité (admis/présents à l'écrit)
EPREUVES (notes après péréquation) - notes minimales ne tenant pas compte des 0
Note minimale Note maximale
Moyenne
Concours externe
Composition
2,44
16,74
8,89
Q.R.C
0,11
17,14
9,14
Entretien avec le jury
5,25
19,19
12,23
Langue
3
20
12,61
Concours interne
Note administrative + questions
0,52
17,2
8,46
Note administrative
0,25
17
9,27
Question
0,25
18
5,48
Entretien avec le jury
5,36
18,81
12,42
Langue
3,5
18
11,81
3e concours
Note de synthèse + questions
2,25
16
8,9
Note de synthèse
3
16
9,89
Question
0,5
17,25
5,92
Entretien avec le jury
5,5
19
11,12
Langue
10,5
18
14,22
35
3. Bilan et enseignements à tirer des épreuves
3.1 Epreuves écrites
3.11 Concours externe
Première épreuve :
Le sujet consistait à répondre à la question suivante : « Comment l'Etat peut-il lutter efficacement contre la
pauvreté ? ». Il s’agissait, au-delà de la mobilisation de connaissances personnelles, d’ordonner une réflexion propre
en vue d’apporter une réponse argumentée et construite à la question posée.
La moyenne des notes s’établit cette année à 8,89, ce qui traduit la fréquente déception du jury devant l’insuffisance,
souvent flagrante, des efforts réalisés par la majorité des candidats pour aller au-delà du rappel d’évidences, d’ailleurs
loin d’être toujours maîtrisées en termes de connaissances, et se donner les moyens d’apporter une réponse à la
question posée.
Une fois de plus, on rappellera que le succès dans cette épreuve dépend avant tout de la profondeur et du sérieux
avec lesquels le candidat est à même d’analyser tous les aspects et enjeux du sujet et de démontrer sa capacité à
ordonner la réflexion selon une ligne démonstrative par laquelle on cherche à convaincre de la pertinence de la
réponse apportée.
On relèvera également que trop de copies comportent encore des erreurs de style, de grammaire ou d’orthographe
dont la répétition est parfois excessive.
Deuxième épreuve :
Les six questions posées à l’épreuve de questions à réponse courte étaient les suivantes :
- Le maire, agent de l'Etat
- La rémunération des fonctionnaires
- La protection des droits fondamentaux par l'Union européenne
- Les sources de financement de la sécurité sociale
- La gestion de fait
- le Fonds monétaire international.
Cette épreuve est destinée à vérifier les connaissances des candidats dans la diversité des domaines en rapport
avec les grands enjeux des politiques publiques. Si, naturellement, la capacité à construire des réponses articulées
à chacune des questions est un élément important, c’est d’abord et avant tout la capacité à mobiliser des
connaissances qui est appréciée au travers de cette épreuve.
Cette année la note moyenne s’établit à 9,14, soit un niveau un peu plus élevé que celui enregistré dans la moyenne
des années précédentes. Il n’en reste pas moins que beaucoup de candidats ne montrent pas détenir le socle des
connaissances utiles à un exercice professionnel efficace et que l’effort des futurs candidats doit aussi porter sur
l’acquisition et la maîtrise des savoirs indispensables.
3.12 Concours interne
L’épreuve consistait en la rédaction d’une note à partir d’un dossier constitué, portant cette année les principales
modifications apportées dans la période récente à la gouvernance des universités.
L’arrêté du 27 juillet 2012 ayant complété le programme de l’épreuve par le traitement d’une ou deux questions
permettant de vérifier les connaissances administratives générales des candidats et leurs connaissances en matière
de gestion des ressources humaines dans l’administration, deux question étaient à traiter cette année sur la charte de
la mobilité dans la fonction publique de l’Etat d’une part, les missions de la Cour des comptes d’autre part.
36
A nouveau cette année, on observe un grand contraste entre le traitement de la note administrative (moyenne : 9,27)
et celui des questions (moyenne : 5,48), pour une moyenne globale de l’épreuve égale à 8,46, les questions entrant
pour un quart dans la note globale. Une proportion encore élevée des candidats n’ont pas répondu aux deux
questions et il faut observer une certaine faiblesse globale du traitement des deux questions par ceux des candidats
qui y ont répondu. De même il existe des écarts très visibles dans la qualité de la réflexion mise en œuvre par les
candidats pour préparer la rédaction de la note administrative.
Les candidats à venir doivent pouvoir tirer de ces constats des conséquences logiques aussi bien quant à la
nécessaire maîtrise de connaissances administratives générales que quant au développement d’une capacité à
assimiler les informations qui sont fournies en vue de dégager des solutions ou propositions concrètes et tournées
vers l’action administrative.
3.13 Troisième concours :
Comme pour le concours interne, l’épreuve consistait en la rédaction d’une note à partir d’un dossier constitué, qui
portait cette année sur la mise en place du dispositif des emplois d’avenir dans les collèges et les lycées d’une
académie. L’épreuve comporte également une ou deux questions qui, cette année, portaient sur le Défenseur des
droits d’une part, les obligations statutaires des fonctionnaires d’autre part.
Des remarques exactement similaires à celles faites pour l’épreuve du concours interne doivent être formulées.
L’épreuve cette année a connu une moyenne de 8,9 (9,89 pour la note administrative et 5,92 pour les questions). Les
causes en sont les mêmes : une proportion élevée des candidats n’ont pas traité les questions, pour ceux qui les ont
traitées la moyenne est très basse, enfin le traitement de la note sur dossier est lui aussi décevant.
Pourtant le jury reste conscient, dans la correction des copies, que l’épreuve concerne des candidats dont beaucoup
n’ont pas le recul d’une expérience administrative antérieure et qui éprouvent sans doute une certaine difficulté à se
positionner dans l’optique de la préparation d’une note à vocation directement opérationnelle. Il en tient évidemment
compte en cherchant à déceler la capacité des candidats à assimiler le contenu d’un dossier très correctement
informatif et à tirer de sa substance l’identification des problématiques soulevées et des actions concrètes que cellesci appellent.
3.2 Epreuves orales
3.21 Entretien avec le jury
Dans les trois concours, la principale épreuve orale vise à évaluer les qualités, aptitudes et compétences personnelles
et professionnelles des candidats déclarés admissibles au regard de ce qui est attendu de fonctionnaires appelés à
servir dans la diversité des métiers exercés par les attachés, en administration centrale, dans les services
déconcentrés et dans les établissements publics locaux d’enseignement.
Pour le concours interne et le troisième concours, les candidats sont appelés à constituer un dossier conçu dans
l’optique de la reconnaissance des acquis de leur expérience professionnelle et dans lequel ils sont invités à exposer
leurs motivations. Pour le concours externe, les candidats remplissent une fiche leur permettant de décrire leur
parcours et leurs motivations.
S’agissant du concours interne, et depuis l’intervention de l’arrêté du 27 juillet 2012 pour le troisième concours
également, l’épreuve orale a aussi pour objet de permettre d’apprécier les connaissances administratives générales
des candidats.
Les dossiers constitués par les candidats restent de qualité inégale. Certains permettent utilement de se faire une idée
suffisamment précise des parcours individuels. D’autres, soit par manque de rigueur, soit par manque d’exhaustivité,
ne fournissent pas au jury la totalité des éléments de base sur lesquels ils devraient pouvoir s’appuyer, en
complément de l’exposé du candidat, dans la conduite de l’entretien.
Beaucoup de dossiers, bien que se présentant comme complets ou détaillés, apparaissent clairement comme n’étant
pas le fruit de l’investissement personnel du candidat.
37
La description des compétences qu’un candidat estime avoir acquises dans tel ou tel poste ne doit pas pouvoir
prendre la forme d’une recopie mécanique de références piochées dans des répertoires de métiers ou des modèles
préconçus. Des interventions extérieures dans la rédaction des documents étaient encore parfois clairement
décelables.
Les candidats ont intérêt à aborder la conception du dossier ou de la fiche comme un exercice personnel réclamant
réflexion et mise en perspective, loin de la reproduction de tout standard.
L’épreuve débute par un exposé de 5 minutes maximum dans lequel le candidat doit présenter son parcours et ses
motivations. Le jury est frappé par l’extrême timidité manifestée par un très grand nombre de candidats à expliquer ce
qu’ils attendent d’une carrière dans le corps des attachés. Autant les exposés sont complets s’agissant de la formation
ou du parcours des candidats, autant beaucoup d’entre eux sont décevants en termes de motivations. Or il est attendu
des candidats qu’ils soient capables, sans qu’on les y pousse par une succession de questions, de de se projeter
dans les fonctions qu’ils aspirent à exercer en les mettant en rapport avec leurs attentes, leurs souhaits d’évolution,
leurs points forts et les capacités qu’ils détiennent. Ils doivent être capables d’expliquer clairement pourquoi ils veulent
devenir attachés et montrer en quoi l’accomplissement de la carrière correspondante répondrait à un besoin
d’épanouissement professionnel.
De la même manière, le degré de connaissance des candidats sur la réalité de l’organisation administrative est très
dispersé, conduisant le jury à s’interroger dans certains cas sur l’aptitude du candidat à réellement appréhender le
contexte de son exercice professionnel.
On ne saurait enfin trop insister sur le fait que, conformément à ce qui est explicitement prévu dans le programme de
l’épreuve, une part non négligeable de celle-ci est consacrée à des questions de mise en situation professionnelle.
Les candidats s’y adaptent manifestement mieux qu’au cours des précédentes sessions, même si des progrès restent
encore à enregistrer en la matière. Alors que ces questions ont pour objet d’éprouver la capacité de réaction, le
jugement et la présence d’esprit des candidats, elles appellent rarement des réponses univoques et encore
moins des réponses « standard ».
Les notes moyennes attribuées à cette épreuve ont été de :
-
12,23 pour le concours externe ;
12,42 pour le concours interne ;
11,12 pour le troisième concours.
Les notes sont proches des notes moyennes des années précédentes.
3.22 Epreuve de langue
Il est rappelé que, pour le concours interne ainsi que pour le 3e concours, cette épreuve est facultative et ne s’imputait
sur les résultats que pour la part de la notation dépassant la note de 10. Par ailleurs l’arrêté du 27 juillet 2012 a prévu,
s’agissant du concours externe pour lequel l’épreuve est obligatoire, que la note n’est prise en compte que dans la
limite de 15 points.
Comme les années précédentes, il faut souligner que rares ont été les candidats dont les qualités linguistiques ou
communicatives font véritablement défaut. Le format de l’épreuve semble désormais connu et maîtrisé. De fait et
s’agissant de l’anglais, qui est la langue choisie par la grande majorité des candidats, la qualité de la langue est
légèrement supérieure à celle des précédentes sessions.
4. Conclusion générale et recommandations aux futurs candidats
En l’absence d’évolutions fondamentales dans les appréciations que le jury est conduit à porter sur le degré de
préparation et d’adaptation des candidats aux épreuves, les conclusions et recommandations formulées les années
précédentes restent d’une complète actualité.
Deux points absolument fondamentaux doivent ainsi être soulignés à l’intention des futurs candidats au concours.
Le premier est qu’il faut rappeler, si évident cela paraisse-t-il, que le travail paie. Les candidats admis rencontrent
rarement le succès sans avoir soigneusement préparé les épreuves.
38
La préparation des épreuves écrites est d’une double nature : acquérir ou consolider la maîtrise des connaissances
nécessaires pour chaque épreuve, s’entraîner à l’effort de construction intellectuelle que représente soit la
composition de l’épreuve externe soit l’épreuve de note administrative des deux autres concours.
En dehors ou en plus des préparations organisées, dont le suivi est d’une utilité avérée, cela implique un
investissement durable dans un effort de travail personnel comme le déploiement d’une curiosité d’esprit permettant
d’appréhender correctement le contexte et les enjeux des éléments figurant dans le programme des épreuves.
Le second point concerne plus particulièrement le stade des épreuves d’admission. Dans la principale épreuve orale,
les meilleurs candidats sont ceux qui montrent une réelle capacité à mobiliser leurs aptitudes et leurs compétences
pour les mettre au service d’un exercice concret des fonctions d’attachés.
Cette épreuve n’a pas pour but de départager des candidats qui se contentent de chercher à acquérir un statut ou un
grade. Elle vise à détecter ceux qui sont porteurs d’un réel projet professionnel dans lequel une personnalité, des
qualités, des aptitudes et des compétences sont projetées de manière convaincante.
Ce projet doit être conçu de la manière la plus concrète possible au regard des métiers exercés par les attachés. Il
s’agit de montrer une envie de faire ces métiers, ou une grande partie d’entre eux, et de convaincre que cette
aspiration repose sur une mobilisation raisonnée de son propre potentiel.
Un candidat admissible mais médiocrement classé à l’issue des écrits parvient à franchir la barre d’admission s’il porte
des motivations claires, réfléchies, construites et sincères. Un candidat bien classé à l’issue des écrits n’est pas
exonéré de cette démonstration s’il veut être admis.
Le président du jury
Patrick PIERRARD Préfet
39
IRA de Nantes
Rapport du jury
Observations préliminaires
Le jury renouvelle ses remerciements à l’équipe administrative de l’IRA de Nantes pour la qualité de son accueil et pour sa
disponibilité dont elle sait, aussi, témoigner à l’égard des candidats.
Le jury se félicite, par ailleurs, des échanges très coopératifs avec la direction qui ont, notamment, porté sur son appréciation
des candidats précédemment recrutés à l’issue de l’année de formation. Ces informations sont précieuses pour vérifier la
qualité de la sélection des candidats.
DEROULEMENT DE LA SELECTION
1.
EPREUVES ECRITES D’ADMISSIBILITE
1.1 Observations sur le déroulement du processus de correction
Dans un souci constant d’équité et de contrôle qualité du travail des membres du jury, les correcteurs se sont réunis afin de
formaliser ensemble des repères précis de correction. Ce « séminaire des correcteurs » s’est déroulé sur une journée entière
en quatre séquences :
-
appropriation du sujet et réflexion collective sur les compléments à apporter au corrigé proposé par l’auteur du sujet ;
correction « à blanc » et mise à l’épreuve du corrigé ainsi complété sur un échantillonnage de copies examinées par
chaque correcteur individuellement ;
comparaison collective des notes attribuées et analyse des écarts ;
formalisation collective des principaux attendus, des pièges du sujet, et du barème détaillé.
L’ensemble des correcteurs considère cet exercice comme important et source de gain de temps par la suite. Mais la
démarche conduit aussi à élever le niveau d’exigence du jury à l’égard des candidats. Dans le cadre d’un concours qui retient
les meilleurs des candidats de la session, cela n’a d’autre impact que d’abaisser le seuil d’admissibilité.
Une fois engagé le processus de correction, les binômes de correcteurs ont mis en œuvre les actions d’auto contrôle
suivantes :
-
échange des 25 premières copies corrigées pour comparer leurs notes ;
concertation approfondie sur les copies ayant donné lieu à des écarts significatifs de jugement ;
recours ponctuel à l’avis d’un autre binôme sur un cas atypique de réponse ;
avant la fin du processus, comparaison des 3 meilleures et des 3 moins bonnes copies.
Au final, les légers écarts de notes moyennes entre les différents binômes ont pu être expliqués par le nombre de copies
anormalement faibles ou au contraire de très bon niveau.
A noter : la présence de 2 copies présentant des signes distinctifs a abouti à l’élimination des candidats concernés.
Le jury remercie la direction et les services de l’IRA d’avoir permis et facilité cette organisation.
Pour l’avenir, le jury souhaiterait que l’IRA communique à chaque binôme après les 25 premières corrections les moyennes
des notes attribuées par binôme afin de juger de la nécessité ou non, de renforcer la concertation inter binômes.
1.2
Observations à l’attention des futurs candidats
De manière générale sur la forme, il doit être redit aux futurs candidats qu’ils ne pourront obtenir des notes supérieures à la
moyenne si :
-
leur écriture est trop difficile à déchiffrer ;
les fautes d’orthographe sont trop nombreuses (il faut relire sa copie) ;
la syntaxe n’est pas correcte ;
la copie n’est pas structurée ou le plan annoncé n’est pas respecté.
Toujours sur la forme, l’introduction doit poser le sujet et la conclusion ne peut apporter aucun point si elle n’est qu’une simple
redite en résumé des propos précédents.
40
Sur le fond, les notes sont supérieures à la moyenne si les candidats font preuve de :
-
concentration sur l’énoncé précis du sujet, ce qui suppose une réflexion préalable notamment au vu des documents
joints (concours interne et 3eme concours) ;
prise de recul, de hauteur de vue par rapport au sujet ;
capacité d’analyse ce qui suppose de ne pas simplement recopier les données du dossier ;
connaissances socles en culture administrative et institutionnelle ;
pertinence dans les propositions.
S’agissant spécifiquement de la note du concours externe, peu de candidats ont présenté une très bonne copie et le réel effort
d’analyse a été récompensé. Les candidats ont tout intérêt à s’imprégner de l’intitulé de l’épreuve (« composition sur un sujet
d’ordre général portant sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de l’intervention
publique …permettant d’évaluer l’ouverture au monde des candidats»). Ainsi la première démarche à conduire est de
s’interroger sur les relations dans le sujet qui leur est proposé avec la liste des thèmes portés par l’arrêté définissant l’épreuve
d’admissibilité.
Trop de candidats peinent à hiérarchiser leurs idées et agglomèrent l’accessoire à l’essentiel.
Les correcteurs ont relevé trop de digressions inutiles voire de propos de nature pseudo-philosophique (niveau comptoir de
café), et une insuffisante qualité rédactionnelle au regard du niveau d’études des candidats.
Ils ont été souvent déçus par des copies énonçant le catalogue des mesures au lieu de répondre à la question posée
(comment l’Etat peut-il efficacement …) ; c’est certainement la question de l’efficacité qui présentait la difficulté essentielle
du sujet. En l’occurrence il fallait pour cela parler de l’articulation avec l’action des nombreux autres acteurs impliqués, publics
et privés et éviter les poncifs. La dimension européenne méritait aussi d’être appréhendée. Quelques copies ont soutenu que
l’Etat est impuissant face aux défis auxquels il est confronté ; pourtant la complexité est inhérente à l’action publique.
La focalisation sur les dispositifs les plus connus a pu faire oublier l’essentiel : la fiscalité, la sécurité sociale, l’éducation. Les
dispositifs d’évaluation des politiques publiques n’ont été traités que par les bonnes copies.
Le sujet se prêtait à l’expression d’une opinion personnelle à la condition d’être mesuré.
L’introduction pouvait opportunément poser la question du pourquoi chercher plus d’efficacité dans le contexte actuel et
présenter la problématique.
Concernant les QRC, le niveau des connaissances est apparu insuffisant ; les questions étaient certes précises et il fallait
avoir ardemment préparé cette épreuve pour la réussir. Par contre les réponses n’appelaient pas de longs développements.
S’agissant du concours interne, le jury a été étonné du manque de connaissances de l’univers administratif pour des
candidats travaillant déjà au sein de l’Etat.
Mieux préparés sur la forme, les candidats leur sont souvent apparus manquer de recul et d’esprit de synthèse. Les meilleures
copies sont celles qui ont développé des propositions opérationnelles.
Les candidats doivent être extrêmement attentifs à la gestion de leur temps afin de pouvoir composer la note administrative
demandée et répondre aux questions posées. Une gestion du temps maitrisée permet de gagner des points avec les
questions ; cela suppose de l’entrainement. De même, la lecture rapide des documents, en particulier de nature juridique, est
un exercice qui ne s’improvise pas.
Concernant le 3ème concours, le sujet, qui portait sur la mise en place des emplois d’avenir de professeurs au sein des
établissements locaux d’enseignement de l’Education Nationale, ne présentait pas de difficultés de compréhension.
Les pièges à éviter par les candidats étaient, à titre principal,
-
se perdre dans les documents et rendre une copie incomplète,
oublier à qui était destinée la note,
enfin le candidat doit structurer sa réponse, être très concis et opérationnel et donc trier dans les informations à sa
disposition ce que les EPLE doivent savoir et non pas recopier tous les éléments.
Si le jury a, globalement, constaté une bonne préparation à l’épreuve de la note de synthèse, en revanche, les réponses aux
questions, qui nécessitent la mobilisation de connaissances, ont été, souvent, peu approfondies. Les remarques, mentionnées
ci-dessus, relatives au concours interne, s’agissant de la gestion du temps afin de pouvoir composer la note de synthèse
demandée et répondre aux questions posées, conservent toute leur pertinence.
2.
EPREUVES ORALES D’ADMISSION
2.1 Observation sur le déroulement des entretiens
Le jury tient à noter la qualité de la préparation de l’IRA dans la constitution des trinômes qui ont permis de couvrir, lors des
entretiens, un large spectre de sujets.
41
Le jury souligne également la qualité de l’accueil réservé aux candidats par les services de l’IRA. La parfaite organisation est à
souligner. Les membres du jury ont assisté, pour leur très grande majorité, à la formation commune organisée au sein de
l’IRA. Cette pratique de partage préalable est très appréciable et appréciée.
Le contrôle qualité des épreuves orales a été mis en œuvre par la présidente afin d’assurer la parfaite équité entre les sous
jurys, tant en terme d’attitude, de difficultés des questions, et d’évaluation. A cet effet, la présidente a assisté à plusieurs
auditions et proposé à chaque sous jury des pistes d’amélioration. Elle a veillé à ce que l’échelle de notation des candidats
soit cohérente entre chaque sous jury d’un même concours.
2.2
Observations sur les épreuves d’admission à l’attention des futurs candidats
Le jury adopte une attitude bienveillante et curieuse pour que chacun puisse donner le meilleur de lui-même et laisser à voir
ce qu’il est vraiment ; mais cette bienveillance se conjugue avec une grande exigence ce qui peut créer, à la lecture des
résultats, quelques surprises.
Les attentes pour les 3 concours sont toujours les mêmes :
-
connaître l’environnement administratif et les 3 environnements de postes de débouché ;
être capable de parler de soi et de ne pas réciter sa présentation ;
être capable de s’exprimer de manière claire, de maitriser ses émotions ;
être capable de prendre du recul sur soi-même ;
être capable de s’engager, de s’adapter, et de faire preuve d’imagination ;
être capable d’entraîner, de motiver, de fédérer ;
avoir le sens des relations humaines, de l’écoute, et de l’organisation ;
se projeter de manière concrète dans les fonctions d’encadrement et dans les différents univers professionnels de
débouchés ;
être tout simplement sincère, naturel, et ne pas chercher à faire plaisir au jury.
Si ces critères n’étaient pas satisfaits aux yeux du jury, et compte tenu du fait que le doute ne profite jamais au candidat, des
notes éliminatoires ont été données. Mais elles ne doivent pas décourager les candidats à repasser les épreuves ; il
leur faut accepter cette évaluation, se remettre en cause, et identifier en quoi ils doivent progresser.
S’agissant du concours externe comme du troisième concours, la connaissance souvent trop rudimentaire de l’administration,
ou trop parcellaire des univers de débouchés a été sanctionnée. Beaucoup s’illusionnent sur ce qu’est réellement le travail
d’un cadre (débutant) en administration centrale.
Les candidats doivent aussi connaître les fondamentaux des droits et obligations des fonctionnaires et comprendre les
attendus en terme d’éthique et de valeurs. A cet égard, le niveau souvent très élevé des études, notamment pour le concours
externe, peut faire oublier à certains que l’humilité et l’abnégation font partie de l’éthique au service de l’Etat. Le jury a
apprécié de découvrir des candidats moins formatés que les années passées et relève la très grande diversité et richesse des
profils du troisième concours.
Pour le concours interne, les candidats doivent montrer leur ouverture sur tous les postes offerts et sur l’exigence de mobilité ;
cette capacité à se projeter dans d’autres univers et d’autres métiers que ceux déjà bien connus est essentielle. Il est par
ailleurs déterminant d’avoir bien mûri le changement de position dans la hiérarchie. Les dossiers RAEP étaient plus complets
et les projets plus mûris que l’an passé mais les candidats doivent éviter de se « survendre » car les mensonges sont vite
repérés ; les annexes sont appréciées par le jury car souvent plus probantes quant à la réalité des fonctions exercées par le
candidat.
3.
STATISTIQUES
Les chiffres clés sont le taux d’absentéisme et le taux de sélectivité (présents/admis) :
- Pour le concours externe : 51,81% des inscrits présents ; taux de sélectivité 1/10 présents.
- Pour le concours interne : 64,74% des inscrits présents ; taux de sélectivité 1/11 présents.
- Pour le 3ème concours : 66,67% des inscrits présents ; taux de sélectivité 1/11 présents.
Par rapport aux deux derniers recrutements : si les concours d’accès restent globalement attractifs et sélectifs, on observe
néanmoins une baisse constante des inscrits sur le concours interne.
2012
Concours externe
2013
2014
interne
3ème
concours
externe
interne
3ème
concours
externe
interne
3ème
concours
Postes
offerts
70
52
8
67
50
8
69
51
9
inscrits
1382
960
149
1312
879
161
1317
851
151
42
Résultats des épreuves écrites pour l’IRA de Nantes (session 2014)
Concours externe
Concours interne
3ème concours
Présents écrits
671
549
98
Admissibles
205
117
29
Barre admissibilité
9,5
9,06
10,75
30,55
21,31
29,59
Note la plus haute
1 épreuve : 17,73
ème
épreuve : 16,20
2
14,28
14,81
Note la plus basse
0
0
0,75
% admissibles
ère
Moyenne et écart-type par concours et par épreuves d'admissibilité (session 2014)
concours interne
concours externe
Epreuves
moyenne
écart
type
(1)
note
globale
(note de
synthèse +
question)
6,97
2,62
3ème concours
écart
moyenne type
(1)
Epreuves
composition
sur un sujet
d'ordre général
8,86
3,34
Questions à
réponse courte
7,08
2,93
Epreuves
moyenne
écart
type
(1)
note globale (note
de synthèse +
question)
9,23
2,63
(1) l'écart-type est l'écart moyen par rapport à la note moyenne des candidats admissibles
Concours externe
Concours interne
Total
général
3ème concours
Hommes Femmes Totaux Hommes Femmes Totaux Hommes Femmes Totaux
Postes offerts
Inscrits
Admis à
concourir
Présents écrits
% présents
Admissibilité
Admissibles
Barre
d'admissibilité
% admissibles
Admission
Présents
Admis liste
principale
Barre d'admission
liste principale
Inscrits liste
complémentaire
Barre d'admission
liste
complémentaire
Taux de
sélectivité
(présents
écrits/admis)
69
51
9
129
539
778
1317
294
558
852
60
91
151
2320
534
761
1295
291
557
848
57
90
147
2290
98
1318
299
372
671
186
363
549
36
62
55,99
48,88
51,81%
63,92
65,17
64,74%
63,16
68,89
88
117
205
37
80
117
8
21
9,5
9,06
66,67% 57,55%
29
351
10,75
29,43
31,45
30,55
19,89
22,03
21,31
22,22
33,87
29,59
83
110
193
37
74
111
7
17
24
328
29
40
69
18
33
51
2
7
9
129
12,14
11
15
26
10,73
2
6
11,6
10,31
9,3
9,72
8
13,85
1
3
10,35
10,33
11
10,76
4
38
12,85
18
8,85
10,9
43
En conclusion
Le jury se félicite de la coopération et des échanges avec la direction de l’IRA et son équipe ; il leur renouvelle leurs vifs
remerciements pour leur engagement.
Il encourage les candidats n’étant pas reçus cette année à repenser leur projet et s’ils sont toujours sincèrement motivés, à se
préparer de nouveau aux épreuves tant au plan des connaissances que des savoir-être.
Catherine FERRIER - Préfète du Lot
Présidente du jury
44
I – Statistiques générales
TOTAL GENERAL
ADMISSIBILITE
EXT/INT/3EME
644
Postes offerts
Inscrits*
11152
Dossiers acceptés¹
11044
% féminisation
6252
61%
% présents Ecrit / DA¹
57%
Présents Ecrit
1564
61%
25%
TOTAL GENERAL
Admissibles
% féminisation
% Admissibles
ADMISSION
EXT/INT/3EME
% présents Oral
94%
Admis Liste Principale
644
64%
141
63%
9,7
% féminisation
Admis Liste complémentaire
% féminisation
Taux de sélectivité
* Totalité des candidats inscrits
¹ Dossiers acceptés
II - Inscrits/Présents/Admis par voie d’accès et par IRA
Admissibilité
Concours externe
Bastia
Lille
Lyon
Metz
Nantes
Tous
69
69
69
69
69
345
Inscrits*
1081
1258
1433
1128
1317
6217
Acceptés¹
Présents
% féminisation
% présents
Admissibles
% féminisation
% Admissibles
Admission
% Présents
1077
618
57%
57%
156
57%
25%
1237
541
58%
44%
149
56%
28%
1433
631
55%
44%
170
59%
27%
1122
607
51%
54%
168
47%
28%
1295
671
55%
52%
205
57%
31%
6164
3068
55%
50%
848
55%
28%
90%
93%
95%
96%
54%
94%
69
69
69
69
69
345
70%
55%
61%
49%
58%
59%
10
23
19
15
26
93
30%
9,0
70%
7,8
63%
9,1
33%
8,8
58%
9,7
55%
8,9
Postes
LP
% féminisation
LC
% féminisation
Sélectivité
* Totalité des candidats inscrits
¹ Dossiers acceptés
45
Admissibilité
Postes
Inscrits*
Acceptés¹
Présents
% féminisation
% présents
Admissibles
% féminisation
% Admissibles
Admission
% Présents
LP
% féminisation
LC
% féminisation
Sélectivité
Concours interne
Bastia
Lille
Lyon
Metz
Nantes
Tous
52
802
783
556
67%
71%
110
73%
20%
52
899
896
573
70%
64%
123
74%
21%
51
841
838
524
70%
63%
128
68%
24%
52
824
812
540
63%
67%
117
66%
22%
51
852
848
549
66%
65%
117
68%
21%
258
4218
4177
2742
67%
66%
595
70%
22%
94%
94%
91%
96%
95%
94%
52
52
51
52
51
258
75%
3
100%
67%
12
83%
69%
6
83%
71%
7
71%
65%
8
75%
70%
36
81%
10,7
11,0
10,3
10,4
10,8
10,6
* Totalité des candidats inscrits
¹ Dossiers acceptés
Admissibilité
Postes
Inscrits*
Acceptés¹
Présents
% féminisation
% présents
Admissibles
% féminisation
% Admissibles
3ème concours
Bastia
Lille
Lyon
Metz
Nantes
Tous
8
118
116
78
63%
67%
22
55%
28%
8
163
162
95
59%
59%
25
52%
26%
8
150
149
95
56%
64%
24
63%
25%
8
135
129
76
59%
59%
21
76%
28%
9
151
147
98
63%
67%
29
72%
30%
41
717
703
442
58%
63%
121
64%
27%
100%
96%
100%
100%
83%
95%
8
8
8
8
9
41
63%
0
50%
3
63%
3
100%
2
78%
4
71%
12
100%
67%
50%
75%
75%
11,9
11,9
9,5
10,9
10,8
Admission
% Présents
LP
% féminisation
LC
% féminisation
Sélectivité
9,8
* Totalité des candidats inscrits
¹ Dossiers acceptés
46
III – Notes
Concours externe
Inscrits/présents_Ecrit
Liste principale "Admission" Liste
complémentaire
Admissibilité
IRA
postes
inscrits présents
%
pr/ins
Admissibles
%
Admissbiles
Total
Pts
Moyenne
LP
Moyenne
Total Pts dernier admis
LP
Total Pts
Moyenne
dernier
admis LC
Sélectivité
LC
Bastia
69
1081
618
57,17
156
25%
84,04
10,51
69
155,26
11,94
10
150,78
11,60
9,0
Lille
69
1258
541
43,00
149
28%
79,96
10,00
69
149,67
11,51
23
140,00
10,77
7,8
Lyon
69
1433
631
44,03
170
27%
75,96
9,50
69
149,44
11,5
19
144,32
11,1
9,1
Metz
69
1122
607
54,10
168
28%
85,56
10,70
69
161,3
12,4
15
157,4
12,11
8,8
Nantes
69
1317
671
50,95
205
31%
75,96
9,50
69
157,8
12,14
26
150,80
11,60
9,7
345
6211
3068
49,40
848
28%
Total
345
93
8,9
Concours interne
IRA
Inscrits/présents_Ecrit
postes
inscrits présents
%
pr/ins
Liste principale "Admission" Liste
complémentaire
Admissibilité
Admissibles
%Admissbi
les
Total
Pts
Moyenne
LP
Total Pts
Moyenne
dernier admis
LP
LC
Total Pts
Moyenne
dernier
admis LC
Sélectivit
é
Bastia
52
802
556
69,33
110
20%
39,6
9,90
52
91,24
11,41
3
89,8
11,23
10,7
Lille
52
899
573
63,74
123
21%
43,28
10,82
52
90,44
11,31
12
85,64
10,71
11,0
Lyon
51
838
524
62,53
128
24%
38,68
9,67
51
91,28
11,41
6
89,40
11,18
10,3
Metz
52
812
540
66,50
117
22%
44,80
11,20
52
103,7
12,96
7
102,6
12,83
10,4
36,24
9,06
51
85,8
10,73
8
82,76
10,35
10,8
Nantes
Total
51
851
549
64,51
117
21%
258
4202
2742
65,25
595
22%
258
36
10,6
Troisième concours
Inscrits/présents_Ecrit
Liste principale "Admission" Liste
complémentaire
Admissibilité
IRA
postes
inscrits présents
%
pr/ins
Admissibles
%Admissbi
les
Total
Pts
Moyenne
LP
Total Pts
Moyenne
dernier admis
LP
LC
Total Pts
Moyenne
dernier
admis LC
Sélectivit
é
Bastia
8
118
78
66,10
22
28%
40,52
10,13
8
104,52
13,07
0
0,00
0,00
9,8
Lille
8
163
95
58,28
25
26%
40,00
10,00
8
97,53
12,19
3
93,24
11,66
11,9
Lyon
8
149
95
63,76
24
25%
42,52
10,63
8
96,64
12,08
3
90,76
11,35
11,9
Metz
8
129
76
58,91
21
28%
44,00
11,00
8
104,26
13,03
2
100,3
12,53
9,5
Nantes
9
151
98
64,90
29
30%
43,00
10,75
9
110,76
13,85
4
102,76
12,85
10,9
41
710
442
62,25
121
27%
Total
41
12
10,8
LP = liste principale
LC = liste complémentaire
(1) Sélectivité : rapport du nombre de candidats présents sur le nombre d’admis.
47
Les centres de préparation
POUR TOUT RENSEIGNEMENT SUR LA PREPARATION AUX EPREUVES DU CONCOURS, ADRESSEZ VOUS DIRECTEMENT AUX
SERVICES SUIVANTS :
Instituts de préparation à l’administration générale (IPAG)
•IPAG de l’Université de
Picardie
10, placette Lafleur
80027 Amiens cedex 1 –
Tél. : 03 22 82 71 31
www.u-picardie.fr
• IPAG de l’Université de
Franche-Comté
Faculté de droit
45 D avenue de
l’Observatoire
25030 Besançon cedex
Tél. : 03 81 66 61 45
[email protected]
• IPAG de l’Université de
Poitiers
93 avenue du Recteur Pineau
86000 Poitiers - Tél. : 05 49 45
44 19
[email protected]
• IPAG de l’Université de
Dijon
4, boulevard Gabriel –
21000 Dijon
Tél. : 03 80 39 53 59
www.u-bourgogne.fr/ipag
• IPAG de l’Université de
Limoges
Faculté de droit
32 rue de Turgot – BP
1727
87031 Limoges cedex 01
Tél. : 05 55 43 9744.
Fax : 05 55 43 56 49
[email protected]
• IPAG de l’Université de
Nancy II
4, rue de la Ravinelle –
Case officielle
n° 26 – 54035 Nancy
cedex
Tél. : 03 83 19 27 70
www.cnpr.educagri.fr
• IPAG de l’Université des
Antilles
et de la Guyane
Faculté de droit et d’économie
de Martinique
BP 7209 – 97275 Schoelcher
cedex
Tél. : 05 96 72 73 80. Fax : 05
96 72 73 73
• IPAG de l’Université de
Bretagne
occidentale
Faculté des lettres Victor
Segalen
20, rue Duquesne – CS 93
837
29285 Brest cedex
Tél. : 02 98 01 63 34. Fax :
02 98 01 70 60
[email protected]
• IPAG de l’Université de
Valenciennes
et du Hainaut-Cambrésis
3, rue des Cent Têtes
59313 Valenciennes
cedex 9
Tél. : 03 27 51 76 18
[email protected]
• IPAG de l’Université de
Lille
Université de Lille II – 1,
place Deliot
BP 629 -59024 Lille cedex
Tél. : 03 20 90 74 39.
Fax : 03 20 90 76 38
[email protected]
• IPAG de l’Université de
Montpellier
Espace richter,
Rue vendémiaire,
Bât B, CS 19519n 34960
MONTPELLIER Cedex 2
Téléphone : 04 34 43 23 03 /
site : www.ipag-montpellier.com
Mail : [email protected]
• IPAG de l’Université de
Nantes
Faculté de droit
Chemin de la Censive du
Tertre
BP 81307 – 44313 Nantes
cedex 3
Tél. : 02 40 14 16 11. Fax :
02 40 93 34 37
www.univ-nantes.fr/ipag
• IPAG de l’Université de
Paris II
122, rue de Vaugirard
75006 Paris - Tél. : 01 53
63 86 30
www.ipagdeparis.org
• IPAG de l’Université de
Paris XI
Centre juridique et
économique
54, boulevard Desgranges
92331 Sceaux cedex
Tél. : 01 40 91 17 57
• IPAG de l’Université de
Rennes I
106, boulevard de la DuchesseAnne
35700 Rennes
Tél. : 02 99 27 61 31 www.univrennes1.fr
• IPAG Strasbourg
Université de Strasbourg
Ensemble Saint-Georges
47 avenue de la Forêt
Noire
67082 Strasbourg cedex
tél. : 03 68 85 85 00
courriel : [email protected]
www.ipag.unistra.fr
• IPAG de l’Université de
Rouen
3 avenue Pasteur
76186 Rouen cedex 1
Tél. : 02 32 76 98 46 ou
47
[email protected]
• IPAG / PULV
Pôle Universitaire
Léonard de Vinci
Aile Ouest - 6e étage Bureau E 604
12 av. Léonard de Vinci
92400 Courbevoie
Tél. 01 41 16 73 73
Internet : http://ipag.uparis10.fr/
Mail : [email protected]
• IPAG de l’Université de Paris
XII
61, avenue du général de
Gaulle
94010 Créteil cedex
Tél. : 01 45 17 18 95
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CENTRE DE PREPARATION A L’ADMINISTRATION GENERALE (CPAG)
CPAG AIX-EN-PROVENCE
I.E.P. d’Aix-en-Provence
25 rue Gaston de Saporta
13625 AIX-EN PROVENCE CEDEX 1
tél. : 04 42.17.01.70/fax : 04 42 17 01 68
courriel : [email protected]
www.iep-aix.fr
CPAG BORDEAUX
I.E.P. de Bordeaux
Domaine universitaire
11 allée Ausone
33607 PESSAC CEDEX
tél. : 05 56 84 44 09
courriel : [email protected]
www.sciencespobordeaux.fr
CPAG GRENOBLE
I.E.P. de Grenoble
Adresse postale
IEP – secrétariat CPAG
Domaine universitaire - BP 48
38040 GRENOBLE CEDEX 9
tél. : 04 76 82 60 36
courriel : [email protected]
www.sciences-po.upmf-grenoble.fr
Adresse géographique
1030 avenue centrale
Domaine universitaire
38400 ST MARTIN D'HERES
CPAG LYON
CPAG TOULOUSE
I.E.P. de Toulouse
2 ter rue des Puits Creusés
BP 88526
31685 TOULOUSE CEDEX 6
tél. : 05 61 11 02 82/fax : 05 61 22 94 80
courriel : [email protected]
www.sciencespo-toulouse.fr
I.E.P. de Lyon
14 avenue Berthelot
69365 LYON CEDEX 07
tél. : 04 37 28 38 26
fax : 04 37 28 38 01
courriel : [email protected]
AUTRES CENTRES DE PREPARATION
Institut des métiers du droit et de l'administration (ancien IPAG) de l’Université de Caen
Esplanade de la Paix
14032 Caen
Tél. : 02 31 56 55 40
Internet : http://droit.unicaen.fr
Institut Régional de Préparation à l’Administration Générale
Clermont
École de Droit
41, boulevard François Mitterrand
B.P. 54 - 63002 CLERMONT-FERRAND CEDEX 1
Internet : http://droit.u-clermont1.fr/l-irpag.html
Centre national d’enseignement à distance (CNED)
Téléport 4
Boulevard Léonard de Vinci - BP 60200
86980 Futuroscope Chasseneuil cedex
tél. : 05 49 49 94 94 – Internet : www.cned.fr
IEP En ligne (IEPEL)
I.E.P. de Lyon
14 avenue Berthelot
69365 LYON CEDEX 07
tél. : 04 37 28 38 25
fax : 04 37 28 38 01
courriel : [email protected]
www.iepel.org
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PREPARATION AU CONCOURS INTERNE
Centre de préparation aux concours de l’administration
Institut régional d’administration
Boulevard des martyrs de la Libération
BP 208
20298 Bastia cedex
tél. : 04 95 32 87 00
Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE)
20 allée Georges Pompidou
94306 Vincennes cedex
tél. : 01 57 53 22 22
courriel : [email protected]
PREPARATION AU CONCOURS EXTERNE
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
CIPCEA
(Centre d’information et de préparation aux concours de l’enseignement et de l’administration)
1 rue d’Ulm 75005 Paris
adresse postale :
12, place du Panthéon 75231 Paris cedex 05
Tél : 01 44 07 79 35
Courriel : [email protected]
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Consulter l’ensemble des informations sur le concours des IRA sur le site SCORE
Pour y accéder : Rubrique «Les Ecoles de formation» / «IRA/ENA» / «Les Instituts régionaux d’administration»
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