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DOSSIER DE PRESENTATION
LE PROJET
le ciné-concert, rappel historique
Le ciné-concert est évidemment né avec le cinéma muet. Plus qu'un concert, il avait alors vraiment
cette fonction d'accompagner les films et les émotions que pouvaient dégager les images.
Il reste dans l'imaginaire collectif cette image du pianiste accompagnant seul des films de Chaplin
ou de Keaton. Ce sont pourtant de véritables orchestres qui accompagnaient les films des années
1920-1930. Ces orchestres étaient déjà en place dans les salles de spectacles où ils accompagnaient
alors les représentations théâtrales. Ces salles ont vu leur programmation changer avec l'arrivée du
cinéma. Les orchestres sont restés, passant de l'accompagnement du théâtre à celui du cinéma.
un ciné-concert aujourd'hui
L'intérêt aujourd'hui de réaliser un ciné-concert réside bien sur dans le fait de retrouver la place des
musiciens accompagnant ces films et de retrouver cette couleur particulière du cinéma avec des
musiciens.
Pour autant, seule, cette envie apparaît bien limitée. Mais projeter un film des années 30, avec une
musique de création, entendez d'aujourd'hui, lui donne un autre sens et propose une lecture de ce
film différente de la simple reproduction stylistique et historique.
Ce nouveau synopsis du film découle évidemment de l'interprétation personnelle du compositeur et
c'est là précisément l'intérêt d'un ciné-concert aujourd'hui. En effet, la lecture que l'on a désormais
d'un film de 1930 se fait forcément à la lumière et avec le recul de l'histoire. Écrire aujourd'hui une
musique sur un film russe de 1934 traitant des bienfaits du communisme et de la quête idéale d'un
paysan cherchant le bonheur dans le kolkhoze, se fera forcément avec la connaissance que l'on a
maintenant de la Russie Soviétique. Différents degrés de lecture d'un film peuvent se développer
aujourd'hui sur cette oeuvre, alors qu'ils n'étaient guère envisageables à l'époque de la création de ce
film. Si « Le Bonheur » de Medvedkine, nous apparaît désormais en première lecture comme
subversif vis à vis du régime stalinien, c'est vraisemblablement une vision beaucoup plus naïve et
idéalisante qui semble avoir été celle du cinéaste. Ces deux sens ressortent évidemment aujourd'hui,
plus de soixante-dix ans après, mais il est difficile de faire la part exacte des intentions de
Medvedkine ?
Et puis pourquoi un ciné-concert ? Parce que tout simplement cette
forme est belle, et que la musique jouée en direct par des musiciens en
accompagnement d'un film en transcende ses images. Le sens,
l'esthétisme et l'émotion sont littéralement portés tout du long par cet
accompagnement qui démultiplie leur force et leur impact sur le
spectacteur.
Baudine Jam, compositeur et fondateur du quatuor a cordes « Prima vista », habitué des cinéconcerts, parle de cette forme comme « d'une aventure exaltante qui n’a sa comparaison dans
aucun des domaines de la musique: c’est un spectacle trés particulier en définitive, et qui rend au
cinéma sa dimension de spectacle vivant qu’il a perdu depuis fort longtemps. »
«Le Bonheur » d'Alexandre Medevedkine (1934)
Le Bonheur, film muet de 1934, est une comédie ; il nous raconte
l’histoire drole, triste et tragique d’un paysan russe, Khmyr, à qui rien
ne réussit. Ce moujik est persécuté par l'autorité de l'ancienne Russie,
le pope, le fonctionnaire des impôts, le koulak et son livre de
dettes...Sa femme, Anna, envoie Khmir à la recherche du bonheur. Il
le cherche la où il ne peut le trouver. Alors qu'il a trouvé un sac rempli
d'argent, s'est acheté un cheval, ce qui lui rapportera une abondante
récolte, le koulak le dépossède de tout. Désespéré, Khmir décide de
mettre fin à ses jours, mais le pouvoir tsariste l'en empêche, le fait fouetter, et l'envoie à la guerre.
Après la révolution d'Octobre 1917, les paysans pauvres du village de Khmyr décident d'organiser
une équipe agricole. Khmyr devient donc kolkhozien, mais travaille plus mal que tout le monde et
acquiert une réputation de feignant dans ce monde où l'abondance règne pour qui travaille. Un jour
Khmyr sauve les chevaux des attaques des saboteurs. Il se transforme alors et finira par trouver le
bonheur dans le kolkhoze et dans le travail.
Le film est très bien accueilli à sa sortie. Sergueï Mikhailovitch Eisenstein en
parle avec un enthousiasme peu commun, " voilà donc, non seulement une
oeuvre exceptionnelle, mais un auteur exceptionnel - écrit-il en 1936 - pas
d’effet pour l’effet, de gag pour le gag. Mais la recherche de ce par quoi le
gag sert un propos ". Medvedkine est un stalinien convaincu, voulant croire
au système soviétique. Paradoxalement, il fait un film dans lequel le héros, fainéant et désinvolte,
est aux antipodes de l’idéal stalinien du paysan. C’est pourquoi le Bonheur n’est pas resté
longtemps à l’affiche.
« Le Bonheur », le dernier film muet du cinéma soviétique, est donc une farce tragico-burlesque,
qu’Eisenstein1 comparaît aux films de Charlie Chaplin : « Je viens de voir la comédie de
Medvedkine, ’Le bonheur’, et, comme on dit, je ne peux pas garder le silence. Car aujourd’hui, j’ai
vu comment rit un Bolchevik ! (...) Je dois exprimer mon ravissement devant ce qu’apporte
Medvedkine : dans son propos, dans ce qu’il révèle d’intelligence, dans son choix des moments
merveilleux... Chez Chaplin, le gag est individualiste. Chez Medvedkine, il est socialiste ».
1 Extrait d'un article écrit en 1936, et publié pour la première fois en 1968 dans « Oeuvres Choisies » Vol. V.
Alexandre Medvedkine, le réalisateur
Alexandre Ivanovitch Medvedkine né le 8 mars 1900 à Penza décéde le 19
février 1989 à Moscou.
Medvedkine a commencé à faire du cinéma aux studios militaires
«Gosvoenkino». Son film d’instruction militaire « Les Eclaireurs », tourné en
1927, était construit de la manière suivante : à la suite de péripéties diverses, les éclaireurs se
trouvent dans une situation très critique, mais à ce moment le film s’interrompt et le spectateur doit
trouver lui-même une issue. Medvedkine se souvient des discussions animées qui éclataient dans la
salle, après quoi le film continuait, offrant sa propre variante. Ce film avait des objectifs fort
modestes, mais le simple résumé du scénario montre combien l’imagination de l’auteur était fertile.
Les films de Medvedkine, sa personnalité, suscitent des débats. Le contenu percutant, la nouveauté
du style, provoquent des polémiques et souvent une animosité qui provient de l’incompréhension de
sa vision artistique. Mais au moment critique, les expériences du réalisateur furent soutenues et
approuvées par le premier Commissaire du peuple de l’instruction publique, Anatoli Lounatcharski,
qui encouragea ses recherches audacieuses dans le domaine du cinéma satirique. Medvedkine resta
toujours fidèle à lui-même. Même lorsqu’il organisa en 1932, pour le compte de l'État, cette
entreprise unique dans son genre qu’était le « Ciné-Train. ». Medvedkine et son équipe allaient à la
rencontre des paysans, dans un train transformé en studio de production. Il allait filmer les lieux, la
manière dont les gens vivaient. Il projetait ces films aux gens pour leur dire ce qui n’allait pas et
comment faire pour ne pas continuer ainsi. C’était une entreprise de cinéma directement en relation
avec le spectateur, devenu coauteur. " Sa devise était alors : " Aujourd’hui nous filmons, demain
nous montrons. " Les principes du « Train cinématographique » laissèrent une trace ineffaçable
dans le cinéma. Dans les années 1970, ils ont ressurgi dans les films tournés par des ouvriers
français de Besançon « d’après la méthode du train cinématographique de Medvedkine ».
C'est d'ailleurs cette aventure du « ciné-train » qui inspira « Le Bonheur » à Alexandre Medvedkine.
Chris Marker le montre de manière troublante dans son documentaire sur Medvedkine « Le
Tombeau d'Alexandre » en mettant en parallèle certaines prises de vues datant de l'aventure du cinétrain, et retrouvées tout récemment dans les archives, et certaines scènes du « Bonheur ». La
ressemblance des lieux est frappante. Medvedkine en parle lui même dans un autre film de Marker
sur le ciné-train « Le train en marche » - 1971 : « "Le travail du ciné-train nous a liés étroitement
avec le peuple, il nous a aidé à comprendre son âme. Nous avons vu comment vivait le paysan,
quelles étaient ses joies, ses peines, quels étaient ses désirs. Et c’est là que j’ai rencontré un type de
paysan très intéressant. Il était entré dans le kolkhoze, mais il n’y avait pas senti une force
véritable, il n’y avait pas vu son bonheur. Pour un paysan comme celui-là, la vie était difficile. On
ne l’aimait pas beaucoup, on riait de lui, et il était très malheureux. C’est à lui que j’ai pensé pour
faire ensuite mon film « Le Bonheur ».
Medvedkine n’est pas aussi célèbre qu’il le mériterait. Pour autant « Le Bonheur », soixante dix
ans après sa sortie est passé sur les écrans du monde entier. Les ouvriers français de Besançon,
utilisant la méthode du « train-cinématographique » ont appelé leur équipe de tournage
« Medvedkino ». Symbolique, le cinéma de Medvedkine l'est sûrement, il est en tout cas un
phénomène absolument original.
Sources :
Lev Rochal, « Le Film Jénéthique », juin 1971.
Alexandre Medvedkine in « Le train en marche », Film de Chris Marker – 1971
« Le bonheur, c’est les autres » – Article de Frederic Jourdan dans L' Humanité le 20/09/ 2003
LA MUSIQUE
la forme globale
Ce qui est frappant dans « Le Bonheur », c'est la proximité et le parallèle quasiment permanent qui
existe avec les fondamentaux du théâtre et particulièrement avec la Commedia dell Arte et le jeu
masqué. Dans une scène stupéfiante où l'armée vient chercher Khmir
pour l'empêcher de se suicider, les soldats passent masqués dans le
champ de la caméra, avec autant de masques identiques semblant dire
« Hourra ! ». Medvedkine utlilise également très clairement les
archetypes que sont le Pope (qui pourrait être le Docteur en commedia),
Anna (la servante), le koulak (Pantalon) et Kmhir lui-même pourrait
bien être Arlequin. A-t-il lors du tournage fait travailler les comédiens à
la manière des troupes de commédia, a savoir en improvisant sur un
canevas que lui même proposait ?
Cette nouvelle partition musicale du « Bonheur » est construite sur le même principe, comme un
canevas de Commedia dell' Arte, avec des rendez-vous d'écriture situés aux endroits charnières du
récit, et des moments d'improvisations – les lazzis, si l'on veut continuer le parallèle avec la
commedia dell' Arte – qui seront structurés sur des instrumentations et des intentions précises.
Comme dans la commedia dell' Arte où les comédiens sont à même de jouer plusieurs rôles dans la
même pièce, les instrumentistes seront ici les reflets de plusieurs archétypes, tantôt « collés » à
certains personnages, tantôt musiciens à distance de l'action ou de la narration elle-même, comme le
comédien ôtant son masque, ou changeant de costume à la vue du public.
écriture et improvisation
Cette question de la relation entre improvisation et écriture est sans doute la colonne vertébrale du
jazz et des musiques improvisées aujourd'hui, et depuis des années. Elle est au coeur du jazz des
années 1950, comme de la révolution free des années 1970, mais aussi dans les projets associant
musiques traditionnelles et jazz dans les années 1980. Elle est omniprésente dans les œuvres de
compositeurs comme Pierre Boulez, Luciano Berio, Georgy Kurtag etc... Elle structure aujourd'hui
encore les travaux de musiciens improvisateurs comme Marc Ducret, Barry Guy, Louis Sclavis, Tim
Berne, Dominique Pifarely, François Corneloup etc...
La musique du « Bonheur » est en phase avec cette problématique. Outre les moments d'écriture
orchestrale qui structurent le canevas et trouvent leur résonance dans les travaux des aînés que je
viens de citer, les moments d'improvisation sont comme autant de pièces travaillées et développées
pour le film, dans des instrumentations précises faisant évoluer des solos, duos, trio et bien sur
quartets. Des fragments d'écritures surgissent des improvisations et inversement, pour fondre
l'improvisation dans l'écriture afin de ne former plus qu'une pièce unique et originale au service d'un
film.
quels publics ?
Une projection du « Bonheur » dans une forme ciné-concert est évidemment destinée à tous les
publics. « Le Bonheur » est une comédie, tragique, mais une comédie quand même. C'est ce qui en
fait une œuvre réellement tout public, de 7 à 77 ans dit la formule, avec différents niveaux de
lecture possibles.
Dans tous les cas, le fait d'associer une musique de création à un film permettra de découvrir autant
le film que cette musique qui ets parfois considérée comme difficilement accessible, par
méconnaissance la plupart du temps, et de donner envie à un nouveau public de se rendre dans les
salles de concerts et les salles de cinéma.
projections pédagogiques
Une projection à but pédagogique peut être proposée, à destination des collégiens et des lycéens.
Les enseignants trouveront là évidemment une matière historique à explorer, tant concernant la
période en elle-même et les événements qui s'y rapportent, que dans une approche critique de la
lecture des images.
Nous pourrons nous associer en amont au travail pédagogique (rencontres préparatoires à la
projection du film) et à l'issue de la projection. Plusieurs axes pourront être abordés et définis
préalablement avec les équipes pédagogiques :
➢
➢
➢
la forme ciné-concert
la musique et l'image
Medvedkine et « Le Bonheur »
L'EQUIPE ARTISTIQUE
Vincent Boisseau : composition, clarinette, clarinette basse
Né en 1979 à Poitiers, Il découvre le jazz grâce à une rencontre
avec le Workshop de Lyon, puis rencontre et effectue des stages
avec Denis Badault, Laurent Dehors, Claude Tchamitchian. Il
étudie également la clarinette classique et obtient un D.E.M. du
C.N.R de Poitiers et un prix de clarinette du C.N.R de RueilMalmaison (92), dans la classe de Michel Arrignon.
Depuis 1999, il s'est produit avec son trio (tournée Jazz Migration
AFIJMA 2002) puis avec son 4tet (JB Réhault, Joachim Florent,
Eric Groleau – Malakoff, Poitiers, Loches...). On a également pu
l'entendre avec la chanteuse Charlène Martin (au sein du
Parkahuit et en 4tet - « Des Mots, des Cris », création au
Pannonica à Nantes en 2006), dans les X'tet, Brass'Tet et Ciné Xtet
(ciné-concert sur des courts et longs métrages de Buster Keaton) de
Bruno Régnier, dans le United Colors of Sodom de Jean-Philippe
Morel (Auxerre, Banlieues Bleues 2007), où en solo pour la Scène
Nationale de Poitiers en 2005. En 2002, il rencontre Dominique
Pifarely, avec qui il joue au sein de l'Ensemble « Dédales », en trio où lors d'une création en quintet
avec l'écrivain François Bon à Argenteuil (« Routes d'Içi », 2006).
L’envie de mélanger les formes d’expressions l’amène à travailler sur de nombreux spectacles :
«Les Clones» (Cie Choc Trio – tournées en Europe, Liban, Caraïbes), « Les P'tits Duos », « Les
Zygos » spectacles de rue de la Cie Zygomat'hic (Nantes), où comme musicien de scène avec la
troupe « Comédiens et Compagnie » (« La Jalousie du Barbouillé » de Molière en 2005,
« Courbes Exquises » - 2006, « La Flûte Enchantée » d'après Mozart – 2007, « Un Coeur pour
Samira » - 2008). Il est également co-fondateur du Label Malle Bleue (15 références, distribution
Improjazz) et conseiller artistique de la saison « Jazz Ô Zèbre », au Zèbre de Belleville à Paris
depuis 2006.
Formations courantes :
✗
Vincent Boisseau Quartet - JB Réhault (saxs alto et bar), Joachim Florent (cb), Eric Groleau (batt).
✗
Le quartet de Charlène Martin « Des mots, des cris » - Olivier Benoît (guitare), Eric Groleau (batt)
✗
Dominique Pifarély « Dédales » : - Christiane Bopp (trombone), François Corneloup (sax baryton),
Jean-Luc Capozzo (trompette), Julien Padovani (piano), Hélène Labarrière (contrebasse), Guillaume Roy
(violon alto)
✗
Les Cannibales : Christiane Bopp (trb), Julien Padovani (piano)
✗
Bruno Régnier « Ciné X'tet » : Alain Vankenhove (trp), Mathias Malher (trb), Olivier Thémines (clars),
JB Réhaults (saxs), Rémi Dumoulin (sax ténor, clar), Pierre Durand (gtr), Fred Chiffoleau (cb)
✗
Jean-Philippe Morel « United Colors of Sodom » : Olivier Py, Hugues Mayot (saxs, flutes), Xavier
Bornens (trp), Mederic Collignon (cornet, voix), Johann Renard (vln), Vincent Peirani (acc), David
Neerman (vib), Stefanus Vivens (clav), Paul-Christian Perrin (gtr), Charlie Davot, Philippe Gleizes
(batteries), Jean-Philippe Morel (bass, cb, compos, direction)
✗
Duos : avec Charlène Martin (vx), Mathias Malher (trb), Xuan Lindenmeyer (cb), Jean-Luc Petit (sax)
✗
La Flûte Enchantée, une commedia della arte in musica par Comédiens et Compagnie. Avec Jonathan
Jolin (clars), Yannick Mariller (basson), Bruno Luiggi (accordéon)
Discographie selective :
« Le cri de la chèvre » Le 4tet de Charlène Martin, LMB, distr. Impro Jazz.
« Les Confidences de Parallaxe » Quatuor Parallaxe, LMB – distr. Impro Jazz
« Live », « Tales of Brave Flegmar », « Have a Bun » Nasal Retentive Orchestra
« On dirait un peu un dimanche » Duo Fabrice Favriou / Vincent Boisseau, LMB – distr. Impro Jazz
Matthias Malher : trombone
Né le 27/08/74 à Ingwiller (67), il débute le trombone à l’age de 8 ans dans la fanfare dirigée
par son père et prend des cours auprès de C.Hassler (1er trombone de l’Orchestre Philharmonique de
Strasbourg) et P.Hanss (1er tb de l’Orchestre National d’Ile de France). S'ensuivent de études
classiques et jazz au CNR de Strasbourg et les premières expériences en orchestre symphonique
dans l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Il sera également membre du Big Band de
Strasbourg et professeur de trombone en écoles de musiques à Obernai et Dettwiller.
En 1994, il est admis au CNSM de Paris dans la classe de Gilles Millière. Jusqu'en 2000 il multiplie
les expériences en orchestre classique ( Orchestre National d’Ile de France , Orchestre des Concerts
Lamoureux sous la direction de Yutaka Sado) et dans diverses formations comme la fanfare funk
’Qui Sème le Vent’ , les ‘Spices Bones’ où le Big Band du CNSM dirigé par Francois Théberge.
Depuis les années 2000, il s’oriente définitivement vers les styles musicaux ayant pour lien
l’improvisation comme espace de liberté. Il
pratique ainsi le Jazz (dans les grandes
formations comme le Sacre du Tympan, le
Vintage Orchestra ainsi que le Paris Jazz
Big Band), la musique Klezmer (Klezmer
Nova), le Funk, la Salsa, le Jazz New
Orleans, au sein de diverses formations
parisiennes, la chanson
avec Bénabar
(2004-2005) et les musiques improvisées au
travers des rencontres avec François
Corneloup, Marc Ducret, Eric Echampard,
Christophe Marguet, François Raulin,
Daunik Lazro…
Formations courantes :
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✗
Tarenta Babù : Fabien Kisoka (sax), Tarik Chaouach (rhodes), François Puyalto (basse), Eric Echampard
(batt)
Journal Intime : Fred Gastard (saxs), Sylvain Bardiau (trp)
Bruno Régnier « X'tet et « Ciné X'tet » : Alain Vankenhove (trp), Jean-Louis Pomier (trb), Sebastien
Texier (saxs, clars), Vincent Boisseau (clars), Olivier Thémines (clars), JB Réhault (saxs), Rémi
Dumoulin (sax ténor, clar), Pierre Durand (gtr), Fred Chiffoleau (cb), Mathieu Desbordes (batt).
Alias Nauticus : Arnaud Garnier (chant), Benoit Simon (gtr), Cristobal Doremus (basses), Eric Dambrin
(batt)
.../...
Discographie selective :
« Tarenta Babù » Tarenta Babù
« Urgente 4tet » Chief Inspector
« Spices Bones »
« Le Sacre du Tympan »
« Delicatessen » - Klezmer Nova
« Les Risques du Métier » Bénabar
« Monospace » Bénabar
« La Perdue » Bertrand Belin
Julien Padovani : orgue hammond
Né en 1977 à Niort , parallèlement à ses études de piano classique, il découvre en 1995
l'improvisation et le jazz lors d'un stage avec François Couturier et Dominique Pifarély.
Après avoir obtenu son premier prix de piano classique au C.N.R de Poitiers , il multiplie les
rencontres et expériences artistiques.
En 2002, il retrouve Dominique Pifarély , pour intégrer son ensemble « Dédales » puis son trio en
2006. Il rencontre également François Corneloup , Guillaume Roy, Jean Luc Cappozzo... En 2005,
il se produit en solo pour la Scene Nationale de Poitiers.
Avide de nouvelles expériences, il s'intéresse à la musique traditionelle et forme un duo avec
Christian Pacher. Il est également membre du groupe de reggae "Livin'soul".
En 2005, il découvre l'orgue Hammond et décide d'apprivoiser la "bête" avec le trio de D. Pifarély.
Formations courantes :
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Dominique Pifarély trio : Dominique Pifarély (violon, effets), Eric Groleau (batterie), Julien Padovani
(orgue Hammond)
Dominique Pifarély "Dédales": Christiane Bopp (trombone), François Corneloup ( sax baryton ), JeanLuc Capozzo (trompette), Vincent Boisseau (clarinettes), Eric Groleau (batterie), Guillaume Roy (violon
alto), Hélène Labarrière (contrebasse), Julien Padovani (piano)
Les Cannibales : Vincent Boiseau (clarinettes), Christiane Bopp (trombonne), Julien Padovani (piano)
Christian Pacher quintette : Christian Pacher ( chant , violon), Pascale Berthommier (violoncelle), Fred
Pouget (clarinettes), Paul Bouffet (percussions),
Discographie sélective :
"Sweet Lane" Livin'Soul , Mozaic distribution.
"As a Spring" Livin'Soul
"The Bridge" Livin'Soul
Eric Groleau : batterie
Né en 1974 dans le Poitou, Éric commence son apprentissage de la batterie à l’âge de 9 ans en
autodidacte. En 1986, il rencontre Charles « Lolo » Bellonzi (batteur emblématique de Nougaro
entre autres). Une réelle complicité s’installe rapidement entre « l’élève et le maître ». Ce qui
conduira ensuite Éric à jouer avec des musiciens tels que Johnny Griffin et Maurice Vander. Il
complétera son apprentissage par des études de percussions classiques au CNR de Poitiers qui
l'ouvriront notamment à la musique contemporaine. Parallèlement, il se forge une solide expérience
dans divers orchestres de variétés. Cette expérience qui durera près de 10 ans, lui permettra de
découvrir de nombreuses facettes de ce métier (tournées, enregistrements en studio, travail en
orchestre, arrangements…). Depuis 1995, Éric se consacre au jazz et aux musiques improvisées et
s’est produit avec : Louis Sclavis, Dominique Pifarély, François Couturier, François Corneloup,
Marc Ducret, Jean-Luc Ponthieux, Yves Robert, Hélène Labarrière, Vincent Courtois, Géraldine
Laurent…Aujourd’hui, son parcours éclectique le conduit à procéder à un mélange des genres, des
timbres et des intentions.
Son intérêt, pour la littérature et le texte en général, l’a amené à
travailler avec le théâtre. En 2001, Gilles Zaepffel (alors directeur
de L’atelier du Plateau, Paris 19è) l’invite à participer à la pièce de
Matthieu Malgrange « Aspect extérieur ». Ensuite, ces activités
vont se développer : « La Nuit d’Enfer » de Joseph Moncure March,
musique de Vincent Boisseau (Poitiers – 2001) ; « Douze hommes
en colère » (Angers – 2002) ; « Anabasis » oratorio de D.Pifarély
pour Chœur de chambre, 6 musiciens et 2 récitants, sur des textes
de Fernando Pessoa et Jean-Luc Nancy (Montbéliard, 2002) ; « En
route vers l’homme » avec François Bon (texte et voix), François
Corneloup, Dominique Pifarély et Thierry Balasse (Cavaillon 2007).
Formations courantes
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Dominique Pifarély Trio -Dominique Pifarély (violon, effets), Julien Padovani (orgue Hammond)
Claude Barthélemy Trio - Claude Barthélemy (guitare), Jean-Luc Ponthieux (basse électrique)
Le maigre feu de la nonne en hiver - Philippe Lemoine (sax alto), Olivier Lété (basse électrique)
Le quartet de Charlène Martin « Des mots, des cris » - Charlène Martin (chant), Olivier Benoît
(guitare), Vincent Boisseau (clarinettes)
Dominique Pifarély « Dédales » : - Christiane Bopp (trombone), François Corneloup (sax baryton),
Jean-Luc Capozzo (trompette), Julien Padovani (piano), Vincent Boisseau (clarinettes), Hélène Labarrière
(contrebasse), Guillaume Roy (violon alto)
Bims - Duo avec Thierry Balasse (traitement sonore) Production : Inouïe, La muse en circuit (94).
E.S.C. Electronic Synthesis Crew - François Couturier (piano), Régis Huby (violon), Jean-Marc Larché
(saxophone), Jacopo Baboni Schilingi, Lorenzo Bianchi, Daniele Segre Amar, Michele tadini (laptops)
Vincent Boisseau 4tet – Joachim Florent (cb), Jean-Baptiste Réhault (saxs)
Duo avec François Corneloup – saxophones
Discographie sélective
« Le maigre feu de la nonne en hiver » Chief Inspector.
« Ici et Maintenant » Christophe Joneau 4tet, distribution Musicast. (Disque d’émoi, Jazz magazine).
« Le cri de la chèvre » Le 4tet de Charlène Martin, distribution Impro Jazz.
« Tribute to B. Holiday » Romeyn Adams-Nesbitt Quintet, distribution Mélodie.
« Musique de cirque » Fabrice Barré 4tet, distribution LMB 004 – Impro Jazz.
PRODUCTION & PARTENAIRES
« Le Bonheur » - ciné-concert, a bénéficié d'une résidence de création au Carré Bleu – Jazz à
Poitiers entre Février et Mai 2008 . Jazz à Poitiers gère la programmation du « Carré Bleu » à
Poitiers, adhérent à la Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées.
Cette création a été l'occasion d'une co-production avec la MJC Aliénor d'Aquitaine, dans le cadre
de sa programmation « Nuits Blanches », et qui a également effectué autour de ce spectacle un
travail de médiation culturelle vers les habitants du quartier (répétitions publiques, projection en
avant-première...)
«Le Bonheur » ciné-concert a également eu l'aide pour sa création de l'ADAMI, de la SPEDIDAM
et du CNV.
« Le Bonheur » ciné-concert a reçu le soutien de la FF MJC (Fédération Française des MJC) dans
le cadre de son assemblée générale qui avait lieu à Poitiers lors de la création de ce spectacle, et
celui du dispositi« Passeurs d'Images », missionné par la DRAC, et dont la mission est de favoriser
l’accès aux pratiques cinématographiques et l’éducation à l’image.
La diffusion de ce spectacle est assurée par «Brouhaha Productions , structure professionnelle dont
le but est la diffusion du spectacle vivant, et particulièrement des formes musicales
interdisciplinaires.
contacts
____________________________________________
Brouhaha Productions
Théâtre des Roches
10, rue des Roches
93100 MONTREUIL
Licence 2-1013159
Tel : Vincent Boisseau : 06 16 57 29 25
[email protected]
www.myspace.com/lebonheurcineconcert