Groupe TF1 : départ de Nathalie Biancolli CSA : focus sur
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Groupe TF1 : départ de Nathalie Biancolli CSA : focus sur
N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016 Confidentiel p1 Groupe TF1 : départ de Nathalie Biancolli. CSA : focus sur la distribution dans la 2e édition de l'étude sur le tissu économique de l'audiovisuel. Reed Midem : la création d'un festival de la fiction lourde en réflexion. _______________________________________________________ A la Une p2 Lagardère Studios : acquérir des sociétés de production indépendantes, de taille moyenne, en Europe. _______________________________________________________ Industrie des programmes p3 Bam Média / Tooco : Hold-up vendu aux Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne et optionné en Turquie. France 5 : la case Science grand format présentée au marché international cannois. Réservoir Prod : acquisition du format irlandais You Should Really See a Doctor. CSA : un focus sur la distribution pour mieux appréhender sa place dans l'audiovisuel. CSA : publication des chiffres clés de la production audiovisuelle en 2015. Programmes jeunesse : moins de stéréotypes et plus d'innovation. p 01/13 Dynamic Television : accord avec ndF, Nordisk Film et TV2 sur la série noire Dan Sommerdahl. Entreprises et marchés p6 Netflix : 86,74 millions d'utilisateurs dans le monde ; pas de déploiement prévu en Chine. _______________________________________________________ Droits sportifs p6 France Télévisions / ASO : diffuseur du Tour de France jusqu'en 2025. _______________________________________________________ TNT p6 Equipement TV / CSA : la TNT HD s'impose dans les foyers. iTELE / Morandini : Maxime Saada devant les salariés ce mercredi. _______________________________________________________ Institutionnel p8 Loi Montagne : les députés approuvent le texte à la quasi-unanimité. _______________________________________________________ Radio p8 Les Indés Radios : plutôt que de fuir les plates-formes de streaming, le GIE préfère travailler avec elles. _______________________________________________________ Justice p9 E-U : La « voix des Simpson » porte plainte contre Vivendi. Nominations, mouvements p9 Groupe Canal : Jean-Marc Juramie, directeur des contenus de l'offre Canal et des chaînes thématiques. Lagardère Studios : Philippe Perthuis ajoute le développement à ses fonctions de dg délégué Opérations. Publicis Media France : démission de son président, Sébastien Danet. Spicee : arrivée de Frédéric Chevance. _______________________________________________________ Programmes p 10 C8 / KM : Réussite(s), le nouveau magazine éco d'Emilie Besse lancé le 9 novembre. Canal+ : diffusion à partir du 10 novembre de la série The People v. O.J. Simpson: American Crime Story. C8 / H2O : le nouveau quiz hebdo de Benjamin Castaldi à partir du 6 novembre à 19h. _______________________________________________________ Audiences p 11 LCI : record d'audience lundi pour Calvi, devant BFM TV pour la première fois. _______________________________________________________ Au fil des tweets... Revue de presse Agenda _____________________________________________________________________ p 11 p 12 p 13 Confidentiel Groupe TF1 : départ de Nathalie Biancolli Selon nos informations, Nathalie Biancolli, directrice des acquisitions (fictions étrangères, films et jeunesse) à TF1, quitte le groupe. CSA : focus sur la distribution dans la 2e édition de l'étude sur le tissu économique de l'audiovisuel Selon nos informations, le CSA travaille à un focus sur le secteur de la distribution dans le cadre de la deuxième édition de son étude sur le tissu économique de la production audiovisuelle. La première avait été rendue publique lors du dernier Fipa à Biarritz (nos informations du 25 janvier). La deuxième édition est prévue dans un calendrier similaire, avec une publication en janvier ou février (lire aussi en rubrique « Industrie des programmes »). Reed Midem : la création d'un festival de la fiction lourde en réflexion Selon nos informations, Reed Midem, société organisatrice des marchés de l'audiovisuel MIP à Cannes, a ouvert une réflexion sur la pertinence d'un festival international de la fiction lourde, à l'image du festival de cinéma de Cannes. Dans cette perspective, « Reed Midem regarde tous les projets afin de déterminer les conditions dans lesquelles pourrait se tenir cet événement », précise à Satellifax un porte-parole de la société, évoquant notamment des discussions avec Séries Mania à Paris. Le porte-parole fait également valoir l'expertise de Reed Midem en matière d'événements d'ampleur internationale liés à la création télévisuelle. La société a d'ores et déjà créé les World Premiere TV Screenings, dédiés à la fiction lourde avec cette année, la présentation des séries Mata Hari (Star Media), The Catch (ABC), The Rocky Horror Picture Show: Let's Do the Time Warp Again (Fox), Halcyon (Syfy) et The Same Sky (UFA Fiction), certaines projections étant ouvertes au public. En avril dernier, Reed Midem a également lancé les MipDrama Screenings où une dizaine de séries internationales sont projetées en exclusivité pendant le MipTV devant une audience de plus de 350 acheteurs issus du monde entier. Ces Screenings seront d'ailleurs renforcés en 2017, souligne le porte-parole de Reed Midem. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 02/13 Par ailleurs, ajoute-t-il, ces deux marchés attirent chaque année les plus grandes personnalités du monde de la télévision. L'édition 2017 accueille notamment Shonda Rhimes, créatrice de séries et productrice (Grey's Anatomy, Scandal, The Catch…), les acteurs Mireille Enos (The Catch), Tony Goldwyn (Scandal), Leïla Bekhti, Kiefer Sutherland, Dennis Quaid ou encore Kyle MacLachlan. Cette édition 2017 du MipCom affiche par ailleurs un fort taux de fréquentation et devrait pour la première fois atteindre les 14 000 participants et acheteurs de 108 pays, soit entre 300 et 400 personnes de plus qu'en 2015, souligne-t-il. Enfin, Reed Midem réalise actuellement une étude auprès des producteurs afin de recueillir leurs avis sur les deux marchés MipTV et MipCom. « Les producteurs indépendants ont de plus en plus besoin de venir sur nos événements et nous travaillons en permanence pour améliorer notre offre pour eux », indique à Satellifax Jérôme Delhaye, directeur de la division Entertainment de Reed Midem. __________________________________________________________________________ A la Une Lagardère Studios : acquérir des sociétés de production indépendantes, de taille moyenne, en Europe Christophe Thoral, qui participe à son premier MIP sous sa nouvelle casquette de président de Lagardère Studios, a assuré ce mardi le traditionnel point presse de l'entreprise, centrant ses propos sur la stratégie de croissance de la filiale de production et de distribution du groupe Lagardère. Pour celui qui, début septembre, a remplacé Takis Candilis parti superviser l'ensemble de la fiction de Banijay Group, « la production est l'un des piliers de la croissance », a-t-il expliqué. Et un élément de sa feuille de route, définie par Denis Olivennes, président de Lagardère Active, et Arnaud Lagardère, gérant commandité du groupe. Viser des territoires forts en formats : l'Europe du Nord Lagardère Studios, « acteur majeur » en France et qui entend bien le rester, a franchi une première étape avec le rachat du groupe espagnol Boomerang TV en mai 2015 (nos informations du 28 mai 2015). Et va « continuer dans cette voie-là », a indiqué Christophe Thoral. « Nous ne voulons pas faire de la croissance pour faire de la croissance » : l'objectif est de « constituer un groupe cohérent, avec des producteurs indépendants des diffuseurs, installés dans les principaux pays européens » avec qui créer des « synergies », a-t-il expliqué. Une politique qui doit s'inscrire « dans le long terme ». Alors que Lagardère Studios est aujourd'hui installé « plutôt dans des pays importateurs de formats qu'exportateurs », l'entreprise veut aujourd'hui se tourner vers les territoires plus forts en la matière. A savoir l'Europe du Nord, a-t-il précisé, citant le Benelux, la Scandinavie, ainsi que l'Allemagne, « un peu » moins créative en matière de formats mais qui présente d'« autres intérêts ». Christophe Thoral est plus prudent sur la Grande-Bretagne, marché « plus compliqué pour la production » dans lequel « les aventures de croissance externe se sont rarement bien finies ». « Il y a quelques années, l'idée était de tout faire d'un coup, de trouver une alliance avec un grand acteur », a-t-il raconté, lui qui a déjà accompagné le développement de la filiale de sa création en 2008 jusqu'en 2014. La stratégie a aujourd'hui changé, d'autant que l'Europe a connu de forts mouvements de concentration, avec notamment Endemol et Shine (devenu Endemol Shine Group), ou Banijay et Zodiak (Banijay Group). Lagardère Studios est intéressé par « des groupes avec qui [l'entreprise] partage des valeurs » et sa « philosophie » sur l'indépendance et sur le respect des identités et de la visibilité de chacun des producteurs du groupe. « Nous ne voulons pas pousser une marque unique, une ombrelle », a assuré Christophe Thoral. 4-5 entreprises, de taille moyenne, dans le viseur La société cible « 4-5 » entreprises, « de taille moyenne, bien positionnées sur leur marché » et ayant une activité « équilibrée » entre le flux et le stock, a-t-il indiqué, refusant de dévoiler tout calendrier. Quant à l'entrée d'un actionnaire dans Lagardère Studios afin de financer ces acquisitions, évoquée de façon concrète il y a un an (nos informations du 3 novembre 2015), « ce n'est pas la bonne manière de faire », a estimé Christophe Thoral : « Nous n'avions pas bien compris comment fonctionnent les fonds d'investissement. » Si l'idée n'est pas encore totalement exclue, elle serait réservée à un cas de figure : un projet précis de « grosse opération [d'acquisition] ou de plusieurs moyennes concomitantes », qui pourrait être l'occasion de « revoir » les fonds qui étaient intéressés par l'entreprise. « C'est une possibilité, mais pas la seule », a-t-il insisté. Du côté de l'existant, l'implantation en Italie, via le bureau de Boomerang TV, qui était annoncée comme imminente en avril dernier (nos informations du 6 avril), ne s'est pas encore concrétisée. Deux options sont possibles. Soit « recruter un producteur qui va animer » ce bureau, qui adapte la série espagnole maison El secreto pour Mediaset. Soit monter « une joint-venture avec un producteur installé ». Du côté de l'Afrique, où Lagardère Studios est présent en production avec Keewu Production (Alexandre Rideau) et en distribution avec Diffa (Alain Modot), la croissance sera « organique » avec la volonté de travailler avec une palette plus large de diffuseurs. Quant à la France, la croissance externe n'est pas à l'ordre du jour, sauf, « peut-être, par opportunité ». En revanche, l'entreprise « ne s'interdit pas de recruter des talents », a précisé Christophe Thoral. www.satellimag.fr |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 03/13 Industrie des programmes Bam Média / Tooco : Hold-up vendu aux Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne et optionné en Turquie Présenté à de premiers acheteurs en avril au MipTV par Benjamin Castaldi (Bam Média), qui l'a créé « sur une plage au Mexique » avec sa femme Aurore Aleman (directrice de casting chez Endemol), Hold-up a vite suscité des intérêts à l'international, a expliqué l'animateur ce mardi à l'occasion d'un point presse organisé au MipCom à Cannes. Le jeu, « peaufiné » et coproduit avec Tooco (Production Valley chez Newen) et depuis commercialisé par Newen Distribution, a ainsi été acquis pour les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne par Alevy Productions, la société de l'animateur-producteur Howie Mandel. « C'est plus qu'une option. Nous avons un vrai partenariat avec lui », a souligné Aurélien Lipiansky, fondateur de Tooco, société dont Newen (groupe TF1) est devenu actionnaire majoritaire en début d'année (nos informations du 21 janvier). Hold-up est par ailleurs sous option jusqu'au 31 décembre chez la société turque Baykal Production. C8 : deux épisodes tournés la semaine dernière En attendant d'éventuelles adaptations, le jeu aura été concrètement lancé sur C8, qui le mettra à l'antenne à 21h le mercredi 2 novembre, soit avec quinze jours d'avance sur le calendrier initial. Il avait été présenté à la chaîne par Benjamin Castaldi, qui y a fait son retour cette rentrée en tant que chroniqueur dans Touche pas à mon poste ! (H2O Productions) et animateur d'un autre jeu, également produit par Cyril Hanouna, Big Buzz Quiz… qui fera ses débuts quatre jours plus tard, le dimanche 6. C8 a dit « banco pour deux épisodes » et lancé la production sur « un format papier », a raconté Benjamin Castaldi. Ils ont été tournés la semaine dernière à La Plaine Saint-Denis, sans numéro zéro donc, même si les coproducteurs l'auraient souhaité. « On sait déjà ce qu'on va changer s'il y en a d'autres », a-t-il ajouté, se disant toutefois « très content du résultat ». Les épisodes sont construits autour de trois candidats sur un format de 100', soit trois rythmes de trois modules de 30-35' d'access, case pour laquelle Hold-up avait initialement été imaginé. Chaque candidat, aidé par une personnalité, se trouve face à 20 coffres correspondant à des sommes d'argent (de 500 euros à 20 000 € pour un gain maximal de 100 000 €), ou à des « options » : un doublement des gains, une remise à zéro (pour les coffres précédemment gagnés) ou encore, pour deux d'entre eux, à une banqueroute, soit l'annulation totale des gains. Il devra répondre à dix questions, neuf d'entre elles sur des thématiques qu'il a choisies et la 10e sur un sujet qu'il ne maîtrise pas. En fin de parcours, il ouvrira autant de coffres (choisis avant de connaître la question) que de bonnes réponses… et découvrira ce qu'il a gagné, s'il n'a pas auparavant succombé à la « tentation », soit une offre qu'on lui fait en échange de ses coffres gagnants. Le premier candidat du prime time du 2 novembre sera aidé par Matthieu Delormeau – continuité avec TPMP oblige – et les deux suivants respectivement par Christine Bravo et Olivier Minne. Une programmation en prime time – une rareté pour un jeu – pourrait être considérée comme un pari. Aurélien Lipiansky se dit emballé par l'idée : « C'est chouette, c'est un public différent [de l'access], familial. » Il a en tout cas salué la décision de C8. Il espère que cette « prise de risque » sur une création originale entraîne les diffuseurs français sur le même chemin. Quoi qu'il arrive, Hold-up aura été testé grandeur nature. France 5 : la case Science grand format présentée au marché international cannois Tout un symbole : la présentation ce mardi de la case Science du mercredi en prime time de France 5 au MipCom s'est déroulée en présence de représentants de diffuseurs régulièrement partenaires de la chaîne, comme les groupes publics NHK (Japon), BBC (Grande-Bretagne), ZDF (Allemagne) ou encore PBS (Etats-Unis), ainsi que de producteurs étrangers et français. « C'est un format extrêmement ambitieux et complexe » à financer, qui nécessite souvent un travail de coproduction internationale, a souligné Caroline Behar, la directrice de l'unité documentaire. Soit « un travail de longue haleine », de « deux, trois, voire quatre ans ». L'unité a reçu « plus de 80 projets » Initiée en janvier dernier sous le titre Civilisations, la case a vu sa ligne éditoriale resserrée sur la science en cette rentrée. Rebaptisée Science grand format avec « Le spectacle de la connaissance » en sous-titre, elle a l'objectif, dans une échéance non précisée, d'être alimentée par une production originale par mois (nos informations du 7 octobre). « C'est une politique à long terme », a assuré Nathalie Darrigrand, directrice de France 5 : la chaîne travaille sur « les cinq prochaines années ». L'unité a « reçu plus de 80 projets » et « [favorise] une politique de développement » pour ces documentaires de 90', a précisé Caroline Behar. Rappelons que France 5 a d'ores et déjà lancé la production d'une « dizaine de films » et de 15 développements. Sont ainsi en développement un projet en 52' sur Léonard de Vinci chez Program33, ainsi que les 90' Homo spatius (Cocottes Minute Productions) de Cécile Dumas et JeanChristophe Ribot, Ile de Pâques, l'heure des vérités (TSVP) de Thibaud Marchand, L'homme qui voulait plonger sur Mars (Le Cinquième Rêve) de Thierry Robert et Concorde, le rêve supersonique (BBC Worldwide France) de Thomas Risch et Laurent Portes, a précisé France 5 à Satellifax, en marge de la conférence. Ils s'ajoutent à des projets déjà connus : Venise, le défi technologique (La Compagnie des Phares et Balises) de Laurence Thiriat, L'histoire secrète de nos organes (Mona Lisa Production) de Pierre-François Gaudry et Doit-on avoir peur du soleil ? (Terminal 9). La chaîne a également cité trois documentaires de 90' entrés en production, tout en étant toujours en attente de partenaires internationaux : Titan, terra incognita (Agat Films & Cie) de Jonathan Tavel et Frédéric Ramade, Qui a tué Neandertal ? (Bonne Pioche), écrit par Jacques Malaterre et réalisé Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 04/13 par Thomas Cirotteau, ainsi qu'Ultima Patagonia (Gedeon Programmes, Les Films du Mille-Pattes), de Gilles Santantonio. Financer projet après projet, sans prix fixe Sur le financement, la chaîne se veut « assez pragmatique » et veut « s'adapter à la nécessité » : « On avance en même temps que les projets », a souligné Nathalie Darrigrand. La case Science grand format représente aussi, « dans l'enveloppe de France 5 », une « façon de changer un peu son axe de financement » avec la mise en œuvre d'une « capacité de financement projet après projet, sans avoir un prix fixe », a-t-elle ajouté. L'apport de France 5 se monte en moyenne à « environ 160 000, 180 000 euros », a toutefois précisé la directrice de la chaîne. Les premières productions originales, initiées avant la mise en place de la case Science grand format, seront lancées dans les prochaines semaines. Le premier rendez-vous est fixé au mercredi 23 novembre avec La tombe de Gengis Khan, le secret dévoilé (Agat Films & Cie) de Cédric Robion. Suivra Solar Impulse, un documentaire de Mathieu Czernichow et Eric Beaufils, pour lequel Gedeon Programmes a trouvé un partenaire américain, Far West Films, a expliqué le producteur Stéphane Millière. La part France du budget s'est montée à « environ 450, 480 000 € », a-t-il précisé. Le 3e doc original, encore en production, que programmera France 5 fait l'actualité depuis quelques jours : Voir à travers les pyramides suit la mission scientifique qui vient de découvrir deux cavités cachées dans la pyramide de Khéops grâce à un scan du monument. Avec un budget de « plus de 800 000 € », son financement est clairement international, a souligné la productrice de Bonne Pioche, Sophie Parrault. Le film a été monté avec la NHK, des apports américains du groupe public PBS et de la plate-forme SVOD documentaire Curiosity Stream, ainsi que onze préachats, a-t-elle précisé. Est également prévu, pour une programmation dans les prochains mois, A la conquête des mondes, toujours plus haut (2P2L) de Jérôme Caza et Emmanuelle Sudre. La case veut montrer « la grande aventure scientifique. Tous les sujets sont possibles, l'espace, la Terre, le corps… Il n'y a pas d'interdits », a expliqué Nathalie Darrigrand. Et, pour elle, « il y a une place à prendre ». Et les résultats de la case depuis janvier, « environ 600 000 téléspectateurs en moyenne », prouvent « le potentiel et l'appétit très grand » du public. Réservoir Prod : acquisition du format irlandais You Should Really See a Doctor Réservoir Prod (Jean-Baptiste Claverie) a acquis le format irlandais You Should Really See a Doctor, a annoncé ce mardi Thierry Langlois, dg délégué en charge des activités de production télévisuelle en France de Lagardère Studios, propriétaire de la société, à l'occasion d'un point presse au MipCom. Ce format, développé pour la chaîne publique RTE One en 6 x 90', met en scène deux médecins qui reçoivent, dans un cabinet éphémère, des patients ayant un accès difficile à la médecine ou des « cybercondriaques », soit des personnes accros à la consultation de leurs symptômes sur internet. La RTE diffusera la 2e saison avant la fin de l'année. « Des discussions sont en cours avec des diffuseurs », a simplement ajouté Thierry Langlois. CSA : un focus sur la distribution pour mieux appréhender sa place dans l'audiovisuel Pour la 2e édition de son Etude sur le tissu économique du secteur de la production audiovisuelle, le CSA va faire « un focus sur la distribution, à la fois pour comprendre le modèle économique et sa place dans la nouvelle chaîne de valeur, avec notamment une intervention de plus en plus en amont [des projets] », a annoncé ce mardi la conseillère Nathalie Sonnac à Satellifax. Le groupe de travail « Economie de l'audiovisuel et affaires économiques » qu'elle préside travaillera en collaboration avec celui de son homologue Francine Mariani-Ducray sur la production audiovisuelle. Comme cela avait déjà été le cas pour la première étude (nos informations du 25 janvier). Difficulté à avoir des chiffres L'objectif initial était, comme pour le secteur de la production, de mener deux approches de front : une analyse qualitative et une quantitative. Mais, dans ce dernier domaine, « nous n'allons pas aller très loin, car nous rencontrons des difficultés : il n'a pas de chiffres », a souligné Nathalie Sonnac. L'Insee, d'où étaient notamment tirées les données quantitatives sur la production, mêle distribution audiovisuelle et télévisuelle dans sa nomenclature, malgré la différence des métiers, a-t-elle expliqué. Le focus s'appuiera sur un questionnaire envoyé il y a moins d'un mois par le Sedpa, le Syndicat des entreprises de distribution de programmes audiovisuels, à l'ensemble de ses adhérents, voire au-delà, a précisé son vice-président, Jean Dufour (Ampersand) à Satellifax. « On sait ce que représente l'exportation, 164 millions d'euros, mais que sait-on du marché des droits en France, de l'importation ? », a-t-il ajouté, soulignant la complexité à « définir réellement ce que pèse le secteur de la distribution domestique, en France ». L'étude, qui « portera un éclairage sur la transformation intrinsèque de la chaîne audiovisuelle », devrait être publiée en janvier ou février, selon Nathalie Sonnac. La première édition avait été présentée à l'occasion du dernier Fipa à Biarritz. CSA : publication des chiffres clés de la production audiovisuelle en 2015 Les groupes audiovisuels soumis à des obligations de contribution à la production ont investi,au global,825,7 millions d'euros en 2015, un chiffre en très légère hausse par rapport aux 825 M€ de 2014, selon les chiffres du CSA publiés lundi sur son site internet. L'assiette globale prise en compte pour le calcul a baissé, passant de 6,25 milliards d'euros en 2014 à 6,19 Md€ en 2015. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 05/13 Le montant des dépenses réelles déclarées par les éditeurs est de 810,4 M€, contre 813,3 M€ en 2014, investi à 95 % dans les œuvres patrimoniales (767,2 M€) un chiffre stable par rapport à l'année précédente. Les autres œuvres recueillent 43,2 M€ au titre des obligations. France Télévisions reste le premier contributeur, avec 391 M€ (vs 394,8 M€), devant TF1 (165,3 M€ vs 172,1 M€). M6 a déclaré 108,3 M€ au total (vs 110,5 M€ en 2014). Canal+ fait état de 89,4 M€ (vs 82,4 M€) et les « autres éditeurs » de 56,4 M€ (vs 53,5 M€). Parmi ceux-ci, Lagardère affiche 13,1 M€, devant NRJ Group (9,3 M€, dont 2,8 M€ dans le non-patrimonial). Suivent le groupe Disney (6,3 M€), OCS (3,7 M€) et AB Groupe (2,8 M€). le CSA. La fiction reste en tête, représentant 60 % du total (484,2 M€, vs 488 M€ en 2014), devant l'animation (57,9 M€, en hausse par rapport aux 57,3 M€ de 2013), et le documentaire (177,9 M€, vs 182,5 M€ en 2014). La production inédite (préachats, coproductions et dépenses d'écriture) représente 90 % des dépenses totales : 732,1 M€, contre 78,3 M€ en achats de droits. 94 % des dépenses proviennent des groupes historiques. Les investissements dans la production indépendante représentent 87 % du total, soit 701,6 M€ (contre 694,7 M€ en 2014) et 108,8 M€ dans la production dépendante. France Télévisions est le premier contributeur avec 370,7 M€ investis, devant TF1 (111,7 M€), M6 (56 M€), Canal+ (68 M€) et les autres éditeurs (32,2 M€). Le documentaire en hausse Concernant les genres, la fiction, le documentaire et l'animation constituent 89 % de la contribution totale, selon Le bilan, intitulé Les chiffres clés de la production audiovisuelle 2015, est disponible sur le site du CSA à l'adresse : http://satfax.fr/CSAChiffrescles2015. Programmes jeunesse : moins de stéréotypes et plus d'innovation Moins de princesses, plus de filles courageuses et d'animaux sans sexe défini : les producteurs pour enfants s'éloignent des stéréotypes pour proposer des univers moins sexués, comme le montrent les programmes présentés au MipCom à Cannes. « On cherche des rôles qui puissent être des modèles pour les filles d'aujourd'hui », a déclaré la directrice du pôle jeunesse de France Télévisions, Tiphaine de Raguenel. « On essaie de ne pas avoir que des princesses, des fées ou des garçons manqués », souligne celle qui dirige également la chaîne familiale France 4. Les studios Disney, souvent pointés du doigt pour leurs personnages de faibles princesses, ont initié de leur côté une petite révolution en publiant récemment dix règles « pour être une princesse ». Si elles recommandent aux filles de « ne jamais abandonner », ou de « vivre sainement », ces nouvelles règles ne font jamais référence à leur style ou leur beauté. Depuis les années 1990, certaines héroïnes de Disney ont aussi hérité de caractères moins stéréotypés, comme Mulan qui se bat à la place de son père, ou la petite Hawaïenne Lilo, l'amie courageuse et forte en caractère de l'extraterrestre Stitch. Dans la série d'animation française Les enquêtes de Mirette (52 x 13', Cyber Group Studios), présentée au MipCom, une petite héritière de Fantômette parcourt la planète toute seule pour résoudre des mystères, accompagnée d'un chat feignant. Au Brésil, l'apprentie fée de la série SOS Fada Manu sauve souvent la situation avec son parapluie magique, alors que son ami João est bien plus peureux. Génération Z « Cette génération veut des personnages aux identités plus fluides », remarque l'experte britannique Emma Worrollo du cabinet d'études britannique The Pineapple Lounge, qui s'intéresse à la génération Z (née entre 2000 et 2010). Splash and Bubbles (Jim Henson Company), une nouvelle série animée américaine présentée au MipCom, comporte dans son casting « autant de personnages masculins que féminins, et chacun d'entre eux a des caractéristiques à la croisée des genres », a déclaré sa productrice Lisa Henson. La fille de Jim Henson, créateur des Muppets et du 1, rue Sésame, dit s'être inspirée de ce qu'a fait son père en faveur de la diversité pour imaginer ce cartoon sous-marin. France Télévisions, qui ne comptait que 25 % de personnages féminins dans ses séries en 2012, s'est donné pour priorité de corriger cette tendance. Le groupe public a lancé un appel d'offres pour trois projets de fictions de 26' autour du « récit initiatique d'une héroïne féminine contemporaine », pour une mise en production en 2017, rappelle Tiphaine de Raguenel (nos informations du 17 juin). L'objectif est clairement de repenser le personnage féminin. Rappelons que ces trois créations originales sont destinées à une diffusion sur France 3 et France 4, ainsi qu'à une exploitation en salles de cinéma. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 décembre. Dynamic Television : accord avec ndF, Nordisk Film et TV2 sur la série noire Dan Sommerdahl Les romans policiers de la Danoise Anna Grue portant sur les enquêtes de Dan Sommerdahl, dit le « Détective chauve », vont être adaptés sous forme de série pour la chaîne danoise TV2, ont annoncé conjointement au MipCom les entreprises ndF, Nordisk Film et Dynamic Television. Ce projet (nos informations du 24 mai 2016) sera décliné sous la forme de 5 x 90' et de 10 x 45', et distribué par Dynamic Television (Daniel March, Klaus Zimmermann). L'écriture sera supervisée par Nikolaj Scherfig, cocréateur de la série The Bridge. L'entrée en production est prévue pour l'été 2017 au Danemark. Située dans une petite cité balnéaire, chaque enquête pour meurtre est menée par Dan Sommerdahl et son meilleur ami le détective et superintendant Fleming Torp. Les romans d'Anna Grue, moins noirs que le « scandi noir » très en vogue actuellement, se sont vendus à plus de 750 000 exemplaires à ce jour, dans plusieurs pays d'Europe dont l'Allemagne et la France. Elle est l'un des principaux auteurs de polars en Scandinavie. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 06/13 Entreprises et marchés Netflix : 86,74 millions d'utilisateurs dans le monde ; pas de déploiement prévu en Chine Netflix affiche des performances meilleures que prévu au troisième trimestre, mais l'opérateur SVOD a renoncé dans l'immédiat à se lancer en Chine. Avec un gain de 3,57 millions d'abonnés sur la période, la plate-forme de streaming revendiquait, fin septembre, 86,74 millions d'utilisateurs dans le monde. La quasi-totalité des nouveaux clients se trouvent à l'étranger (+3,20 millions), où le service met actuellement les bouchées doubles et où il compte désormais 39,25 millions d'utilisateurs. Et sur les trois derniers mois de l'année, il espère conquérir 5,20 millions d'abonnés supplémentaires dont 3,75 millions à l'international. Netflix attribue ces performances entre autres aux investissements importants réalisés ces dernières années dans des productions originales, comme Narcos ou Stranger Things. Ces chiffres ont rassuré après ceux du deuxième trimestre, où une augmentation de seulement 1,68 million d'abonnés en trois mois à l'échelle mondiale et une prévision pessimiste avaient jeté un froid à Wall Street. Présent dans presque tous les pays, l'opérateur américain dispose de produits d'appel avec un nombre croissant de programmes originaux remarqués, comme House of Cards et Orange Is the New Black. Mais l'une de ses absences notables reste la Chine. Le groupe a indiqué lundi avoir renoncé à s'y lancer indépendamment dans l'immédiat. « L'environnement réglementaire pour les services étrangers de contenus numériques en Chine devient difficile. Nous prévoyons maintenant de licencier nos contenus à des fournisseurs de services en ligne existants en Chine plutôt que d'exploiter notre propre service en Chine à court terme », écrit Netflix dans sa lettre trimestrielle à ses actionnaires. En termes financiers, les chiffres publiés lundi étaient aussi de nature à réjouir les investisseurs. Le chiffre d'affaires a grimpé de 32 % à 2,3 milliards de dollars (2,1 Md€) et le bénéfice net de 75 % à 52 millions de dollars (47,4 M€) au troisième trimestre. Le bénéfice par action de 12 cents est le double de ce qu'espéraient les analystes, et les 13 cents promis pour le quatrième trimestre sont également bien meilleurs qu'anticipé. ___________________________________________________________________ Droits sportifs France Télévisions / ASO : diffuseur du Tour de France jusqu'en 2025 Le groupe France Télévisions a été reconduit comme diffuseur du Tour de France jusqu'en 2025 après la signature d'un accord avec l'organisateur de la plus grande des épreuves cyclistes, ASO (Amaury Sport Organisation), ont-ils indiqué ce mardi dans un communiqué avant l'annonce du parcours de l'édition 2017 qui partira de Düsseldorf en Allemagne (1er-23 juillet 2017). Cet accord reconduit pour la période 2021-2025 un partenariat déjà en vigueur et permet aussi à France Télévisions de demeurer le diffuseur officiel du rallye-raid Dakar et des courses cyclistes Paris-Nice et Paris-Roubaix, autres épreuves également organisées par ASO. Sont également concernées, d'autres courses cyclistes : la Flèche Wallonne, Liège-BastogneLiège, le Critérium du Dauphiné et Paris-Tours, ainsi que le Marathon de Paris. Toutes les étapes retransmises en intégralité « Au total, ces compétitions ont représenté plus de 180 heures de retransmission cette année sur les antennes de France Télévisions », précise le communiqué. « France Télévisions confirme également la mise en œuvre, dès 2017, d'une production et d'une diffusion en intégralité de ParisRoubaix et de toutes les étapes du Tour de France », soulignent les deux parties. Cela s'accompagnera d'une « couverture enrichie de l'ensemble des épreuves précitées sur les plates-formes numériques » du groupe public. « Après la sécurisation des droits de plusieurs événements emblématiques de l'ADN sportif de France Télévisions, dont notamment le Tournoi des Six Nations et Roland-Garros, cet accord conforte la position de notre groupe en la matière », a estimé la présidente du groupe public Delphine Ernotte Cunci, citée dans le communiqué. L'appel d'offres pour la période 2021-2025 avait été lancé le 15 avril. Le montant du contrat n'est pas précisé. S'agissant des droits du Tour de France sur le payant, rappelons qu'Eurosport (Discovery Communications) les détient jusqu'en 2020. Sur la période 2021-2025, ces droits n'ont pas encore été attribués. _______________________________________________________________________________ TNT Equipement TV / CSA : la TNT HD s'impose dans les foyers Les résultats de l'Observatoire de l'équipement audiovisuel des foyers pour le deuxième trimestre 2016 étaient particulièrement attendus pour connaître précisément l'impact du basculement de la TNT vers la norme Mpeg-4 (TNT HD) le 5 avril dernier. L'étude publiée par le CSA est plutôt rassurante de ce côté-là. Le taux d'équipement des foyers disposant d'un téléviseur compatible HD progresse de 2,9 points, passant de 90,4 % à 93,3 % au deuxième trimestre 2016, accélérant encore la progression du premier trimestre (+2,5 points). L'évolution est encore plus forte pour les foyers équipés d'un adaptateur TNT HD externe ou intégré, dont la proportion bondit de 82,4 % à 87,6 % sur la même période, soit +5,2 points. A noter que le taux d'équipement en box HD reste quasi stable à 46,9 %, soit une légère baisse de 0,2 point. Au deuxième trimestre 2016, l'observatoire estime que seuls 2,6 % des foyers en réception exclusive TNT possédaient encore au moins un poste non adapté à la HD, contre 13,8 % au trimestre précédent. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 07/13 Quand on se concentre uniquement sur les postes principaux recevant la TNT, les taux d'équipement en HD progressent fortement du premier au deuxième trimestre. Pour les foyers équipés d'un téléviseur non exclusif hertzien, il passe de 36,2 % à 42 %, soit +5,8 points, tandis que pour les foyers dotés d'un poste en réception hertzienne exclusive il bondit de 24 % à 30,8 %, soit +6,8 points. Corollairement, le taux de non-équipement TNT HD pour le poste principal est passé de 6 % à quasiment 0 % sur la même période pour les foyers exclusivement en hertzien. Pour ceux disposant d'autres moyens de réception, le pourcentage chute de 8,8 % à 2,9 %, détaille l'étude. « Tous ces chiffres montrent qu'il s'est passé quelque chose d'important en avril avec le passage à la TNT HD, commente Nicolas Curien, conseiller du CSA, lors d'une conférence de presse. A cette occasion, nous avons mis à niveau l'ensemble du parc de téléviseurs et les téléspectateurs ont parfaitement joué le jeu. Nous sommes fiers et heureux de ce résultat. Ce n'est pas rien puisque 17 chaînes TNT sont passées à la HD à cette occasion et 27 chaînes locales ont suivi le même chemin. Il s'agissait d'une grosse opération technique, pour laquelle tous les acteurs concernés ont montré une coopération sans faille, avec un résultat remarquable : les audiences TV ne se sont pas érodées. On a même remarqué une augmentation sur les six dernières chaînes de la TNT grâce à l'effet de réinitialisation des canaux. » Hausse du nombre de téléviseurs connectables à internet Plus globalement, l'étude montre que la part des foyers équipés d'un téléviseur reste quasi stable à 93,9 %, affichant une décroissance de seulement -0,2 point d'un trimestre à l'autre. La tendance générale reste cependant à la baisse avec -0,9 point par rapport au trimestre correspondant en 2015. Le taux d'équipement en ordinateurs régresse aussi légèrement à 83 % (-0,6 point sur un trimestre). Si la tablette tactile reste stable à 44,7 %, le téléphone mobile affiche une solide progression de +3,6 points d'un trimestre à l'autre (+6,7 points sur un an) pour atteindre un taux d'équipement de 74,7 %. L'Observatoire relève aussi que 61,1 % des foyers sont équipés d'un téléviseur connectable à internet via un FAI ou un périphérique, en progression de 0,8 point du premier au deuxième trimestre, même si seulement 56,1 % ont effectivement connecté leur appareil au web. Les smart TV continuent de progresser de 0,7 point sur la même période pour atteindre 22,1 % tandis que les TV connectées OTT augmentent de 0,8 point à 29,3 %. Le taux de pénétration des différentes plates-formes tend à se stabiliser, indique l'étude. La TNT demeure le premier mode de réception de la télévision à 55,9 %, avec même un léger rebond de 0,4 point ce trimestre, l'ADSL se stabilise quant à lui à 46,8 %, affichant même une baisse de 0,6 point sur la période, à 43,6 %, quand l'on ne prend en compte que le poste principal. Seule la fibre optique affiche une progression notable, passant de 7,3 % à 8,3 % d'un trimestre à l'autre, confirmant la tendance forte de +2,8 points par rapport au trimestre correspondant en 2015. « On assiste à un véritable décollage de la fibre depuis un an », souligne Nicolas Curien. L'étude monte aussi que 29,9 % des foyers possèdent un double mode de réception TNT + box, mais que 28,5 % sont uniquement sur le hertzien, en progression de 0,4 point d'un trimestre à l'autre, mais stable par rapport à la même période en 2015. iTELE / Morandini : Maxime Saada devant les salariés ce mercredi La rédaction d'iTELE, en grève pour la deuxième journée consécutive contre l'arrivée de Jean-Marc Morandini, devrait en savoir plus ce mercredi sur son avenir, la direction devant présenter une nouvelle ligne éditoriale qui pourrait donner plus de place au divertissement. Le numéro deux du groupe Canal+, Maxime Saada, rencontrera ce mercredi matin les journalistes de la chaîne, qui réclament la suspension de l'animateur, mis en examen pour « corruption de mineur aggravée », mais aussi davantage de moyens pour relancer la chaîne, dont l'audience stagne sous les 1 %. « Il va venir présenter un projet pour CNews (le nouveau nom d'iTELE à partir de lundi) et devrait sans doute venir avec la direction des ressources humaines pour proposer des conditions de départ car beaucoup souhaitent quitter la chaîne », a déclaré un journaliste sous couvert d'anonymat. En revanche, de départ de Jean-Marc Morandini, il n'est pas question. « Morandini est là et bien là », a affirmé la direction, dont les propos étaient rapportés par des journalistes. Mercredi « sera un moment-clé. Cela risque de ressembler à un plan social déguisé », estime Yann, un JRI de la chaîne. Cette réunion sera suivie d'une nouvelle AG. « La nouvelle ligne pourrait voir une montée du divertissement, ce qui pourrait pousser certains à partir », renchérit Lucie, une pigiste, alors que les frères Bogdanov – que Les Jours avaient indiqués comme pressentis pour venir à l'antenne – ont été aperçus dans les couloirs et ont rencontré les dirigeants d'iTELE. « Quand je vois quelqu'un comme Morandini, dont la rigueur et le sérieux peuvent être questionnés, je suis assez inquiet de ce que va devenir cette chaîne », affirme Antoine Genton, président de la société des journalistes (SDJ). Les journalistes ont reçu le soutien mardi du député socialiste Patrick Bloche, qui les a encouragés à résister à Vincent Bolloré dont il juge la stratégie « contre-productive », dans un entretien à Libération. Le sénateur PS David Assouline a dénoncé « une opération de destruction de la rédaction d'iTELE et de normalisation à Canal+ ». L'animateur controversé est depuis lundi soir à la tête de Morandini Live, exclusivement consacré aux médias, et qui n'a pas dit un mot sur la grève à iTELE. Malgré la grève, le rendezvous a plutôt bien marché pour sa première diffusion lundi soir : quelque 104 000 téléspectateurs étaient devant leur écran, selon iTELE. « L'émission a doublé le nombre de téléspectateurs sur cet horaire, où habituellement 50 000 personnes regardent la chaîne », s'est vanté Jean-Marc Morandini sur son blog. Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel. Abonnements : Véronique Olasz, Sophie Baudet – Tél : 01 40 29 47 48 – [email protected], www.satellifax.com/abonnement 3 mois : 1 000 €, 1 an : 3 500 €. Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Patrick Caradec, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale PaoliLebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 08/13 Institutionnel Loi Montagne : les députés approuvent le texte à la quasi-unanimité L'Assemblée nationale a approuvé ce mardi à la quasiunanimité en première lecture le projet de loi Montagne, qui « réactualise » la loi fondatrice de 1985 et comprend des mesures concrètes pour les quelque 10 millions de montagnards, notamment en matière de déploiement du numérique et de la téléphonie mobile dans ces zones. Soutenu par tous les groupes, cet « acte II » de la loi Montagne, qui doit maintenant être débattu au Sénat, a été approuvé par 511 voix contre une et 15 abstentions, à l'image du texte d'il y a trente ans adopté à l'unanimité, les députés présents saluant un moment « rare ». « Nous avons su nous tendre la main », s'est félicité le ministre de l'Aménagement du Territoire, le radical de gauche Jean-Michel Baylet, disant espérer que la chambre haute « suive la sagesse de l'Assemblée ». Rappelons que dans le cadre de l'examen de ce texte, les députés ont adopté de nombreuses mesures relatives au déploiement du numérique et de la téléphonie mobile dans ces zones (nos informations du 13 octobre). Le développement des radios locales de montagne sera facilité, grâce à une prise en compte par le gouvernement et le CSA des contraintes géographiques et démographiques propres au milieu montagnard (amendement n° 144). Ces radios pourront diffuser via des émetteurs à la puissance majorée, afin de surmonter les obstacles naturels. Les zones de montagne seront en outre considérées comme prioritaires pour la couverture des « zones blanches », dépourvues de réseau mobile. Les stations radioélectriques de téléphonie mobile construites en zone de montagne à compter de janvier 2017 ne seront pas imposées, en vertu d'amendements PS, LR et des radicaux de gauche. Les députés ont également confié à l'Arcep la mission de faire un suivi public et régulier de la commercialisation des réseaux d'initiative publique (RIP) afin de s'assurer que ces réseaux sont effectivement utilisés et de stimuler la concurrence entre opérateurs, nationaux comme locaux, via l'amendement (n° 519) des rapporteurs Annie Genevard (LR) et Bernadette Laclais (PS). Ils ont également adopté une mesure visant à imposer aux exploitants de réseaux, de faire droit, dans les territoires de montagne, aux demandes raisonnables d'accès à leurs infrastructures, via un autre amendement des deux rapporteurs (n° 514). Le projet de loi prévoit par ailleurs dans son article 9 notamment des « expérimentations de solutions innovantes » pour améliorer la couverture en montagne. L'amendement 504 des deux rapporteurs vient préciser que la « pérennisation de ces expérimentations » sera « conditionnée à l'accès à un niveau de service au moins équivalent à celui du standard technologique retenu sur le reste du territoire », afin, ont commenté ses auteurs, « d'éviter que les expérimentations conduisant à la montée en débit […] ne se traduisent à terme, par une couverture numérique de second rang ». Enfin, les députés ont adopté un amendement (n° 111) imposant que les opérateurs télécoms nationaux intègrent les RIP existants. Une mesure qui s'inscrit dans la démarche de mutualisation préconisée par l'Arcep (décision du 2 juillet 2015). _____________________________________________________________________________ Radio Les Indés Radios : plutôt que de fuir les plates-formes de streaming, le GIE préfère travailler avec elles Le GIE Les Indés Radios, qui regroupe 133 radios indépendantes, compte bien investir tous les canaux à sa disposition pour poursuivre son développement. Outre le déploiement sur la RNT au fil des appels à candidatures lancés par le CSA à Lille, Strasbourg et Lyon dans un premier temps (nos informations du 16 décembre 2015) puis à Nantes, Rouen et Toulouse dans un second temps, le groupement d'intérêt économique mise également sur la radio sur IP. Pour Jean-Eric Valli, président des Indés Radios, ces deux modes de diffusion ne sont pas antagonistes mais complémentaires, a-t-il insisté lors d'un petit-déjeuner de presse ce mardi. Le meilleur exemple de cette complémentarité reste l'écoute lors de trajets en voiture où la FM, la RNT et la radio sur IP peuvent chacune prendre le relais de l'autre quand cela s'avère nécessaire. C'est dans cette logique que le GIE a choisi de se positionner dès maintenant sur la « voiture connectée ». Ainsi, l'application des Indés Radios – qui regroupe l'ensemble de ses 133 stations ainsi que 200 déclinaisons sous la forme de webradios – est disponible depuis mars 2016 sur Android Auto. Et elle se déclinera bientôt sur Apple CarPlay. Précisions que, pour des raisons de sécurité, les versions de l'application destinées aux automobiles sont simplifiées par rapport à la version « originale » disponible sur smartphone, pour éviter que le conducteur ne soit accaparé par les informations à l'écran. D'ici décembre 2016, la version pour mobiles du programme – et son « mur du son » caractéristique qui permet d'accéder aux flux des radios via des illustrations des artistes dont les titres sont diffusés – va s'enrichir d'une « offre d'écoute personnalisée ». Concrètement, chaque auditeur pourra créer son propre « mur » en fonction des radios qu'il aura préalablement sélectionnées (ou exclues), de l'ambiance musicale souhaitée ou encore de ses artistes préférés. Il aura la possibilité d'importer directement dans l'application la liste de ces derniers depuis sa bibliothèque personnelle. Téléchargée déjà plus de 1,7 million de fois en 2016 (contre 1,5 million en 2015), l'application demeure un axe de développement majeur. Partenariat avec Deezer Considérées par la plupart des autres radios comme de redoutables concurrentes, les plates-formes musicales de streaming (YouTube, Spotify, Deezer…) n'effraient pas JeanEric Valli. Au contraire, il a décidé de s'en faire des alliées. Ou tout du moins de s'en servir comme d'une vitrine pour les radios du groupe. Les Indés Radios ont ainsi noué, entre autres, un partenariat avec Deezer (« sans transaction économique, pour l'instant »). Le service américain propose désormais une playlist « Les Indés Radios », sorte de best-of de ce qui est Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 09/13 diffusé sur les ondes. On y retrouve même directement le flux des stations. « Cela offre une très belle visibilité à nos marques », poursuit-il, rappelant que 3 millions de Français sont désormais abonnés à de telles plates-formes. Et ces auditeurs supplémentaires de Latina ou d'Ado FM (deux des radios du groupe) sont bien sûr comptabilisés par Médiamétrie – qui se fonde sur du déclaratif – et permettent donc d'attirer davantage les annonceurs. Si TF1 assurait jusqu'alors la fonction de régie publicitaire à la fois sur l'analogique et le digital, Les Indés Radios annonceront dans les prochaines semaines de nouveaux contrats passés avec des régies davantage spécialisées dans la commercialisation d'espaces publicitaires digitaux. « Nous pouvons dire que nous avons d'ores et déjà investi l'ensemble des plates-formes à notre disposition », a conclu Jean-Eric Valli. ___________________________________________________________________________ Justice E-U : La « voix des Simpson » porte plainte contre Vivendi L'acteur américain Harry Shearer, qui prête sa voix à plus d'une vingtaine de personnages des Simpson (Ned Flanders, M. Burns…), a annoncé attaquer en justice Vivendi, et lui réclamer 125 millions de dollars (113 M€), dénonçant des « méthodes comptables frauduleuses dans la gestion des droits du film This is Spinal Tap, sorti en 1984 », selon un communiqué diffusé ce mardi. Coauteur de ce film, Harry Shearer, qui a également coécrit la bande sonore et interprétait le rôle du bassiste du groupe de hard-rock dans ce faux documentaire parodique, « demande 125 millions de dollars tant au titre des droits non perçus qu'à titre d'indemnisation ». This is Spinal Tap, une comédie sur « le groupe le plus bruyant d'Angleterre » est sortie en 1984 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis où il est devenu un film culte malgré un faible nombre d'entrées en salles. Vivendi avait acquis les droits du film, via Canal+, en 1989, date à partir de laquelle, selon la plainte, « ont débuté de véritables manœuvres pour masquer les revenus d'exploitation » et « ainsi minimiser les droits ». « Je ne serais pas surpris que notre cas ne soit que la partie visible de l'iceberg. J'intente cette action en justice en mon nom, mais c'est aussi pour le compte de tous les créateurs de films grand public dont le talent n'est pas justement rémunéré que j'agis », écrit Harry Shearer qui a lancé en parallèle la campagne « Fairness Rocks » pour inciter les artistes à réclamer leur dû. En 1982, Harry Shearer avait signé, avec les trois autres coauteurs du film, un accord avec Embassy Pictures, qui attribuait « 40 % des recettes nettes aux créateurs, calculées sur l'ensemble des sources de revenus, film, musique et produits dérivés », selon le communiqué. Or Vivendi a chiffré à 81 $ (73,5 €) la part revenant aux quatre créateurs entre 1984 et 2006, selon le communiqué. Le groupe n'a pas souhaité commenter ces poursuites. _____________________________________________________ Nominations, mouvements Groupe Canal : Jean-Marc Juramie, directeur des contenus de l'offre Canal et des chaînes thématiques Jean-Marc Juramie, jusqu'alors directeur de Canalsat, est nommé directeur des contenus de l'offre Canal et directeur des chaînes thématiques du groupe Canal, annonce le groupe ce mardi. Rappelons que la marque Canalsat disparaît dans le cadre des nouvelles offres tarifaires mises en place par le groupe à compter du 15 novembre. Les chaînes distribuées par le groupe Canal seront désormais regroupées sous la marque unique « Canal » (nos informations du 14 octobre). Jean-Marc Juramie est rattaché à Frank Cadoret, directeur de la distribution et de la DTSI (direction technique des systèmes d'information) du groupe Canal+ et à Gérald-Brice Viret, directeur général des antennes du groupe. Dans ses nouvelles fonctions, il a en charge la définition de la ligne éditoriale de l'offre Canal, le pilotage du compte de résultat de l'activité multichaînes du groupe (ex-Canalsat) ainsi que la direction des relations éditeurs. Il prend également la responsabilité de l'ensemble des chaînes thématiques éditées par le groupe Canal, précise le communiqué. Jean-Marc Juramie a débuté sa carrière chez Vivendi Environnement avant d'intégrer le câblo-opérateur Noos comme responsable marketing. Il rejoint le groupe Canal en 2005 pour prendre la responsabilité marketing de Canalsat puis devient successivement directeur du marketing stratégique du pôle Distribution et directeur de Canalplay en 2010. Nommé directeur de Canal+ International en 2013, entité pour laquelle il crée notamment un bureau Canal+ au Canada, Jean-Marc Juramie se voit confier un an plus tard la direction des relations éditeurs. Il est nommé directeur de Canalsat en mars 2016. Lagardère Studios : Philippe Perthuis ajoute le développement à ses fonctions de dg délégué Opérations Philippe Perthuis, directeur général délégué en charge des opérations de Lagardère Studios depuis septembre 2014, prend dorénavant également en charge le développement de l'entreprise au côté de son président, Christophe Thoral, a annoncé ce dernier, à l'occasion du traditionnel point presse de la société, ce mardi, au MipCom à Cannes. Philippe Perthuis, qui a rejoint Lagardère Studios en septembre 2011 en tant que secrétaire général, « a accompagné toutes les opérations » de croissance, notamment les acquisitions de Réservoir Prod et du groupe espagnol Boomerang, et a toujours été « très associé au développement », a-t-il ajouté. Il remplace la directrice générale déléguée Développement, Elisabeth d'Arvieu-Bessière, qui a quitté le groupe. (Lire aussi en rubrique « Industrie des programmes »). Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 10/13 Publicis Media France : démission de son président, Sébastien Danet Sébastien Danet, président de Publicis Media France depuis avril, quitte Publicis Media afin de se consacrer à un projet personnel, a annoncé le groupe ce mardi. « Après dixneuf années passées au sein du groupe et la succession engagée depuis avril 2016 à la tête de la branche média de Publicis Groupe, Sébastien Danet a décidé de démissionner de son mandat de président du conseil d'administration de Publicis Media France », précise le communiqué. Le groupe a procédé en début d'année à une réorganisation de sa branche média entraînant la disparition des deux marques Starcom MediaVest Group et ZenithOptimedia Group et la création de Publicis Media France, qui réunit les marques commerciales Starcom, Mediavest, Zenith et Blue 449. Sébastien Danet, président et global managing partner de ZenithOptimedia, était devenu chairman de ce nouvel ensemble tandis que Gauthier Picquet était nommé pdg. Spicee : arrivée de Frédéric Chevance Frédéric Chevance, ancien dg de Fox International Channels France, rejoint l'équipe de Spicee au poste de Senior Advisor, annonce ce mardi la plate-forme numérique spécialisée dans le documentaire et le grand reportage. « Grâce à sa grande connaissance des réseaux de distribution, il sera notamment chargé d'approfondir les accords déjà en cours de négociation avec plusieurs opérateurs télécoms et permettra aussi à Spicee de s'adapter aux nouvelles donnes du marché des chaînes thématiques et des câblo-opérateurs, en pleine mutation », précise le communiqué. Frédéric Chevance a occupé le poste de dg de Fox International Channels France (Voyage, National Geographic Channel, Nat Geo HD, Nat Geo Wild) de 2009 à 2015. Il était précédemment directeur Business développement Europe de Infospace, Inc. En 1999, il avait été directeur marketing et distribution des chaînes du bouquet satellite Via Digital (groupe espagnol Telefónica) puis avait rejoint Music Choice en 2001, en tant que directeur Europe du Sud. En 1997, il avait intégré le département marketing de Canal Satellite Digital & Canal+ Espagne. Lancé le 15 juin 2015 par des professionnels de la télévision, Spicee se positionne comme un nouveau média digital 100 % vidéo. Aujourd'hui, la plate-forme produit, édite et diffuse ses propres formats originaux et inédits, en français et en anglais. Les docs vont de 5 à 90 minutes et sont visionnables à la demande, sur ordinateur et mobile, en version complète ou par épisodes et extraits. Spicee rappelle avoir fait le choix d'un système d'abonnement payant et ne comporte pas de publicité. _____________________________________________________________________ Programmes C8 / KM : Réussite(s), le nouveau magazine éco d'Emilie Besse lancé le 9 novembre Comme annoncé par Franck Appietto, dg de C8 et directeur des programmes de flux de Canal+, Emilie Besse, présentatrice habituelle des JT de La nouvelle édition (KM, filiale de Zodiak Media) sur Canal+ et maintenant sur C8, animera un nouveau magazine économique à partir du mercredi 9 novembre à 21h00, a annoncé C8 ce mardi dans un communiqué. Baptisé Réussite(s), ce programme de 90 minutes produit par KM (Banijay Group), se propose de faire entrer le téléspectateur « dans les coulisses de l'économie ». Des reportages inédits « feront découvrir les secrets de fabrication de nos produits préférés et l'histoire incroyable des plus grandes marques », annonce le communiqué. Pour le premier numéro, Emilie Besse, qui lancera les sujets sur le terrain et non en plateau, proposera cinq enquêtes sur « Le rêve… Le rêve à tout prix ! ». Interrogée par Satellifax, la chaîne indique qu'il s'agira pour l'instant d'un magazine événementiel. Elle n'a actuellement signé que pour deux numéros et attend d'en connaître les audiences pour savoir si elle l'installera de manière pérenne. Rappelons que la chaîne, qui a laissé derrière elle l'ancienne D8 le 5 septembre, a vu cette saison l'arrivée d'émissions jusqu'ici diffusées en clair sur Canal+ (Salut les Terriens !, La nouvelle édition) et a décidé de programmer plusieurs nouveautés avec notamment le magazine politique de Laurence Ferrari Punchline, la nouvelle quotidienne de Camille Combal Il en pense quoi Camille ?, ou encore le magazine culturel d'Audrey Pulvar Pop Up, tout en conservant son rendez-vous ultrapopulaire Touche pas à mon poste !. Canal+ : diffusion à partir du 10 novembre de la série The People v. O.J. Simpson: American Crime Story Canal+ qui vient d'acquérir la série The People v. O.J. Simpson : American Crime Story (10 x 52'), la diffusera à partir du 10 novembre, les jeudis à 21h00 (2 épisodes par soirée) et via Canal+ à la demande. Cette série qui porte sur le procès ultra-médiatisé d'O.J. Simpson, la star du football américain accusée de double homicide en 1994, a remporté le mois dernier pas moins de 9 Emmy Awards dont celui de la meilleure minisérie. C'est une production Fox 21 Television Studios et FX Productions, réunissant Cuba Gooding Jr. dans le rôle principal, John Travolta, David Schwimmer et Sarah Paulson. Les droits en clair sont détenus par M6 (nos informations du 24 mars). Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 11/13 C8 / H2O : le nouveau quiz hebdo de Benjamin Castaldi à partir du 6 novembre à 19h C8 lancera le dimanche 6 novembre à 19h00 son nouveau jeu Big Bug Quiz, animé par Benjamin Castaldi, a annoncé la chaîne ce mardi dans un communiqué. Produit par H2O Divertissement (H2O Productions, filiale de Banijay), ce rendezvous hebdomadaire verra trois candidats, chacun en binôme avec une célébrité, s'affronter sur un quiz drôle et décalé. Ils feront face « au plus gros buzzer jamais vu auparavant : le Big buzzer », précise le communiqué. A l'issue de 3 manches, seule la meilleure équipe accédera à la Big finale. Cette fois, le candidat jouera seul, sans la célébrité, et tentera de remporter jusqu'à 100 000 €. Rappelons que l'animateur présentera également le nouveau jeu Hold up (Bam Média / Tooco) à partir du 2 novembre (nos informations du 12 octobre). ________________________________________________________________________ Audiences LCI : record d'audience lundi pour Calvi, devant BFM TV pour la première fois L'émission 24 heures en questions, présentée par Yves Calvi, du lundi au vendredi de 18h à 20h sur LCI, a réalisé lundi un record d'audience à 194 000 téléspectateurs avec un pic à 309 000, se félicite la chaîne d'infos du groupe TF1. En progression constante depuis son lancement, le magazine de LCI est pour la première fois devant BFM TV (171 000 téléspectateurs) sur la tranche 18h14-19h50, souligne-t-elle. _______________________________________________________________ Au fil des tweets... Mardi's tweets : Ernotte, Frisch, Barthaux, De Marchi, Pesenti, Gault, Vanhoenacker, Senejoux, Hamayon, Riche... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @droitducinema Mon livre sur l'audiovisuel à l'ère du numérique est noté par ses lecteurs 4,7 sur 5. Ça fait plaisir :) @fandoetlis Et la commission propose une obligation de 20 % de films européens pour les services de Vad. Faiblard @julienbellver M6 n'a pas donné son accord pour Plaza dans #MorandiniLive Et la longue séquence promo pour ses agences immo ne devrait pas échapper au CSA @DelphineErnotte Fierté : signature de la charte #LGBT @Francetele et @Defenseurdroits @laurentfrisch Enorme rentrée des podcasts à @radiofrance (sept'17) Records battus > 37,6M au total 21,4M @franceinter 12,9M @franceculture @jbarthaux Passionnante master class sur "L'info de demain" à l'heure du déjeuner par les équipes des JT et réseaux sociaux de @GroupeTF1 ! Merci. @Tibo_18 Oups, gros bug sur @W9 pendant #OFNI ! Écran noir puis spot lancé en catastrophe. @RomainAMBRO Gros Bug sur #W9 : #OFNI interrompue depuis quelques minutes ! Les Dieux du Stade ont trop chauffé les machines en régie... @cestrosi Face à un reportage qui manque d’objectivité et caricatural, j’ai écrit au Président du CSA. #cashinvestigation @Cyrilhanouna Les cheris,je n ai pas decale mon émission sur canal parce que j étais fatigué mais parce que pas eu le temps de la taffer comme je veux @ATrapenard Cinéphilie pr tous avec @LeCercleCinema enfin en replay gratuit sur le site de @canalplus grâce à @cinemacanalplus ! @TheTwittaumat Il doit y avoir du monde devant l'autre intelligent 25 mn d'émission 3 000 tweets. Je ne mais pas de # pas de pub #JeSoutiensItele @SpicerSpicee "Welcome to #Conakri" une série documentaire #Spicers sur la #jeunesse Guinéenne à financer sur http://bit.ly/2edz6DO @Kissbankers #Guinée @C8TVC8 Le @stagiairePOPUP est efficace. On peut avoir le même s'il-vousplaît @AudreyPulvar @POPUPofficiel ? @AudreyPulvar Ha ha ha… vous allez vouloir me le piquer mais Louis reste avec #PopUp ! N'est-ce pas @stagiairePOPUP ?? @ puremedias.com Julien Arnaud quitte iTELE pour LCI [y rejoignant son homonyme par ailleurs Joker de Gilles Bouleau sur TF1] @JM_De_Marchi FTVEN laisse place à 6 directions, dont "Partenariats stratégiques & relations avec les platesformes", et "offre vidéo" freemium @TVMAG #TPMP Au bord des larmes, Jean-Michel Maire présente publiquement ses excuses @anfr 3 #TNTHD permet désormais le déploiement de la #4G en bande 700 : 432 sites déjà autorisés depuis avril @GillesBregant @FrancoisPesenti @numero23tv bat son record d'audience à l'occasion du match @LFC/@ManUtd. @PLeague_World continue sur @SFR_Sport 1 ! Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 12/13 @rsenejoux Nouveau rassemblement ce soir à 18h des équipes de @itele devant les locaux de la chaîne, @maxsaada s'adressera aux équipes demain à 9h30 @MaximeGueny Découverte au @mip de Cannes des premières images de #HoldUp, le nouveau jeu de @C8TV animé par @B_Castaldi. Prod Bammedia et Tooco. @gaelhamayon @radiofrance fête les 10 ans de l'alternance sur les métiers du journalisme en présence de @mathieu_gallet et des écoles partenaires. @Garriberts Ah tiens @Mdelormeau passe devant le rassemblement d'@itele dans sa smart, klaxonne et fait le v de la victoire. Sourires un peu embarrassés @jlefilliatre Ah ouais, OK, dans le Zapping de Morandini, il n'y a quasiment que des extraits d'émissions du groupe @canalplus @julienbellver Il est bien ce « Morandini Zap » avec déjà du « MorandiniLive » dedans @Satellifax #MorandiniLive "Merci de votre fidélité, vous étiez hier 2 fois plus nombreux sur la tranche 18-19h à regarder la chaîne" @Charlineaparis Morandini qui se félicite sur son blog de ses bonnes audiences télé. C'est ce qu'on appelle de l'autofellation. (Tweets relevés le mardi 18 octobre) _________________________________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Equipe de France de foot : TF1 et M6 se répartissent à parts égales les droits TV entre 2018 et 2022 (Etienne Moati, L'Equipe, mardi 18 octobre) Lancé fin avril par l'UEFA, l'appel d'offres sur les droits de retransmission de l'équipe de France pour la période 2018-2022 va enfin livrer son verdict. Selon nos informations, ils vont être partagés à parts égales entre TF1 et M6. Normalement rivales, les deux chaînes privées ont en effet remis une offre commune pour les rencontres des Bleus placées entre les Coupes du monde 2018, en Russie, et l'édition suivante, quatre ans plus tard, au Qatar. Elles proposent une somme globale de 140 millions d'euros (70 millions d'euros chacune) pour quarante matches, soit 3,5 millions d'euros par rencontre. Un montant équivalant au contrat actuel (détenu par TF1) mais inférieur aux attentes du vendeur (l'UEFA), qui ambitionnait 4 millions d'euros par match. Concernant la répartition, il est prévu une alternance parfaite entre les deux diffuseurs. Lors de chaque séquence internationale impliquant les sélections (deux matches consécutifs sur trois ou quatre jours), la première rencontre sera, par exemple, programmée sur TF1, la suivante basculant sur M6. Ou le contraire. En fait, à chaque fois, l'une des deux chaînes aura le premier choix et pourra sélectionner l'affiche la plus attractive. […] Lors de chaque soirée, la chaîne qui retransmettra le match des Bleus aura également le droit de proposer, à l'issue de son direct, un résumé des autres affiches entre équipes nationales. Un « bonus » qui va coûter 1 million d'euros par an à TF1 et M6, soit un total de 4 millions d'euros (2 millions d'euros par chaîne) entre 2018 et 2022. […] A l'arrivée, M6 va donc devenir « diffuseur officiel » des Bleus au même titre que TF1, qui pouvait s'en prévaloir depuis plusieurs décennies. […] iTELE : Morandini arrive en berline escorté par des gardes du corps et Serge Nedjar sifflote... (Michel Zoltobroda, Le Parisien, mardi 18 octobre) [Alors qu'iTELE a lancé ce lundi à 18h l'émission de JeanMarc Morandini malgré la grève.] 11h10, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), au siège d'iTELE. Une berline escortée par des gardes du corps, s'engouffre dans le parking. A l'intérieur, Jean-Marc Morandini et une partie de l'équipe de Morandini Live. Au même moment, 84 % de journalistes de la chaîne votent la grève. […] Serge Nedjar, le directeur de la chaîne déjà confronté à une motion de défiance, ne semblait pas surpris. Il sifflotait même en arpentant les couloirs d'ITELE. Une démarche qui contraste avec la colère de la rédaction. […] C'est résignés que les grévistes se rassemblent devant le siège avant le lancement de Morandini Live. « En étant ici, on montre physiquement qu'on ne cautionne pas ça », lâche un journaliste. On tombe sur le chroniqueur François Pinet, la journaliste politique Camille Langlade ou la présentatrice Sonia Chironi. Tous découvrent les premières images et l'invité : Stéphane Plaza. « Plaza ? Sérieux ? », lance une journaliste. Même M6 n'était pas au courant et aurait tenté d'empêcher le duplex. […] iTELE : « Je soutiens la rédaction en grève et leur dit "Résistez !" » (Patrick Bloche) (Patrick Bloche, député PS, interrogé par Christophe Alix, Libération, mardi 18 octobre) [Alors que la proposition de loi (PPL) visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias, portée par son rapporteur Patrick Bloche (PS) et qualifiée par certains de loi « Anti-Bolloré », vient d'être définitivement adoptée par l'Assemblée nationale (nos informations du 7 octobre).] Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4819 – Mercredi 19 octobre 2016|p 13/13 Q : Quelle est votre réaction devant l'aggravation de la crise à iTELE [nos informations du 18 octobre] ? Patrick Bloche : D'abord je soutiens la rédaction en grève et je leur dis « résistez ! ». Ce qu'essaie de faire la direction de la chaîne et du groupe Canal+ n'est pas seulement une grossière provocation d'une brutalité jamais vue, comme l'illustre la mise en avant cynique de leur hashtag « #JeSoutiensLaPresomptiondlnnocence » sur les réseaux sociaux. Du point de vue de l'actionnaire qu'est Vincent Bolloré, c'est contre-productif et antiéconomique. Et cela va contribuer à plomber encore plus les audiences d'iTELE, déjà affaiblies par la remise en cause de ses moyens. A moins que son projet ne soit justement de mettre la chaîne en berne et de la liquider, j'avoue avoir un peu de mal à comprendre une telle obstination. Car au mieux, si l'on peut s'exprimer ainsi, iTELE déjà très fragilisée par ses coupes budgétaires va changer de nature et ne sera plus une véritable chaîne d'info. Au pire, elle va disparaître. […] ___________________________________________________________________________ Agenda Parmi les invités médias d'aujourd'hui... LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Virna Sacchi, journaliste sur France 3 Europe 1 – 09h00-10h30, Le grand direct des médias : Coup de fil : Bertrand Villegas, co-fondateur de l'agence The Wit. Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte, pour son livre Télévisions (Grasset). Coulisses : la Star Academy (à l’occasion des 15 ans du lancement de l’émission sur TF1), avec Alexia-Laroche Joubert, productrice historique, Armande Altaï, professeure de chant, et Mario Barravecchia, ancien candidat France Inter – 09h40-10h, L'instant M : Fabien Yoon, le petit Français devenu une star de la télé en Corée Jusqu'à demain MipCom à Cannes Aujourd'hui 15:00 – Sénat, conférence de presse sur l'avis de la commission Culture sur le projet de COM de France Télévisions. C.: 01 42 34 25 03 20:00 – Canal+ / Spotify, soirée de lancement du média musique Jack. Contact : [email protected] Demain à samedi 26e édition des Rencontres cinématographiques de l'ARP à Dijon. Contact : 01 53 42 40 01 MipCom : les principaux événements d'aujourd'hui et de demain Voici une sélection des principaux événements et conférences du MipCom 2016 qui se déroule du 17 au 20 octobre à Cannes. Aujourd'hui (sélection) 08h30 International Drama Screenings : Fangar-Prisoners et Charité par Global Screen 08h30 Sommet Stratégie OTT et distribution de contenu. 09h45 Reconnecter la génération Z avec la télévision 10h00 Action et sport en UHD 10h00 Projection de Louvre, la beauté éternelle en 8K, par la NHK 10h10 Masterclass créative : la comédie prise au sérieux 10h15 International Drama Screenings : The Legendary Tycoon par la société chinoise Huace Film & TV Co 11h30 Conférence de presse de présentation du nouveau marché Mip China Hangzhou 12h15 Conférence : Tourner avec un iPhone 12h30 Le meilleur de la fiction d’Amérique latine 12h30 Superpanel acquisition : les stratégies globales 13h30 Projection de fiction « fraîche » 14h15 Réalité virtuelle : où est l’argent ? 14h30 Les derniers développements dans l’UHD 14h45 Intervention d’Adi Hasak, créateur, producteur et showrunner d’Eyewitness (USA) et Shades of Blue (NBC) 15h30 Intervention de Shonda Rhimes, créatrice de séries et productrice, nommée personnalité de l’année 17h45 Cocktail Mip Cancun 20h00 Dîner autour de la personnalité de l’année, Shonda Rhimes Demain (sélection) 10h00 Projection du meilleur de la télévision « fraîche » (formats et fiction) 10h00 Les derniers développements dans l’UHD 11h15 Projection du meilleur de l’UHD 11h30 Cocktail de clôture 14h00 Les tendances du MipCom 2016 12h15 Intervention de Sophie Watts, présidente de STX Entertainment Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. 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