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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
VIE LOCALE
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CARTE POSTALE
(Espace Gaston Chaissac, association Flore Culturelle)
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Je vous écris des Essarts…
Un canton partagé entre deux bassins économiques… Sept
communes autour du chef-lieu, deux vers La Roche Agglomération.
Par Yvelise Richard
100 % made in d’ici
À
ma gauche, les maillots verts d’Europcar. À ma droite, les maillots
rouges du team Vendée U. Au
centre, la trentaine de cycles du Vélo club
essartais (VCE), prêtés aux enfants de
l’école du vélo des Essarts.
Ici, la course cycliste est une vraie religion. Les amateurs côtoient les pros. Grâce
à Jean-René Bernaudeau, qui a lancé la
seule équipe de coureurs professionnels
installée dans l’Ouest et qui porte (jusqu’en
2015) la teinte émeraude d’Europcar. Bien
avant cela, dès 1991, il avait fondé à SaintMaurice-le-Girard, l’équipe amateur (team
Vendée U Pays de la Loire), qui met l’accent
sur la formation des jeunes cyclistes et soutenue par le Département, la Région et
une enseigne de magasins. Les deux
Amateur ou pro, ici c’est le vélo !
équipes partagent désormais le même quartier général au manoir
Saint-Michel, au cœur
des Essarts.
Grâce aussi à Gérard
Piveteau, qui préside
depuis 1976 le Vélo Club
Essartais (VCE), où l’on
apprend aux enfants dès
5 ans “à tenir en équilibre sur un vélo et même
à tomber”. Cette année, le club compte 41
minots. Selon leur niveau, les cyclistes
Espoirs ou Seniors du VCE disputent des
courses de catégories 1, 2, 3 ou 4. “S’ils
sont bons, ils seront peut-être recrutés pour
intégrer l’équipe Vendée U Pays de la Loire,
explique Gérard. Comme
Maxime Piveteau, Espoir
chez nous l’an dernier et qui
a été repéré. Cette année, à
19 ans, il a couru sous le
maillot de Vendée U. Mais
en 2014, il va revenir au
VCE, pour pouvoir se consacrer à ses études.”
La Team Vendée U Pays
de la Loire (au statut associatif) dénombre quatorze
coureurs amateurs ; l’équipe Europcar 25
coureurs professionnels, dont Bryan
Coquard, vainqueur de la Coupe de
France, ou le Vendéen d’adoption Thomas
Voeckler (notre photo), au palmarès remarquable.
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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
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La personnalité locale
VIE LOCALE
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Michel Mousset
Ancien chef d’entreprise à Sainte-Florence
“E
n 1964, j’ai monté
ma propre entreprise
de transports chez
moi, à Sainte-Florence. En 1993, mon
fils Jean-Michel me succédait. Aujourd’hui,
le groupe Mousset compte près de 1 000
salariés dont 250 localement. J’ai aussi fait
quatre mandats municipaux de 1971 à 1995
(trois de conseiller et un d’adjoint) : j’ai donc
vu évoluer le canton des
Essarts durant ces dernières
décennies. Avant, ici c’était le
berceau de la race charolaise,
dont il reste encore quelques
producteurs ou marchands (à
Sainte-Cécile ou notamment
chez les Batiot ou Peulon).
Mais depuis deux décennies, grâce au nœud autoroutier, au cœur de la Vendée, qui a
succédé au croisement des nationales (la 137 et la 160), aux Quatre-Chemins-de-l’Oie, on a gagné en diversification industrielle
: le canton s’est considérablement développé avec le Vendéopôle
de la Mongie (1994) et une implantation massive d’entreprises
entre 1996 et 2004. Il y a près de 115 ha, répartis sur Les Essarts
et Sainte-Florence, avec une vingtaine d’entreprises (plus 1 300
emplois) : trois sites du groupe Dubreuil (Oscar, Opale, Topaze),
des transporteurs routiers – Spot, TFE, STEF – deux usines
Vuitton… La proximité avec l’échangeur autoroutier et l’accès
“
à l’A87 (en 1994) et l’A83 (en 2001) y ont largement
contribué : en trente minutes, on est à Nantes ; en
quelques heures, à Paris ! Cette zone va se développer
encore avec une sixième tranche.
Le canton augmente en population, c’est indéniable. Des lotissements se sont construits aux
Essarts où il y aura bientôt un nouveau collège. La
Ferrière est presque aussi peuplée que le chef-lieu,
et à Sainte-Florence, il y a 1 500 salariés pour
1 200 habitants. Mais je suis aussi content d’avoir
pu faciliter la mise en place de l’Office de tourisme du Pays des
Essarts. Il met en valeur les sites
touristiques du territoire : les châteaux de Saint-Martin-de-la Grève
aux Essarts ou l’Espace Chaissac à
Sainte-Florence.
Autre fierté pour moi, la réalisation, en 1993, du jumelage cantonal:
toutes les communes (à part La Ferrière) réalisent des échanges
entre écoles, clubs de randonneurs, chorales ou des familles de
la ville de Neunkirchen-Seelscheid, en Allemagne.”
Plus de 1 300
personnes travaillent
au Vendéopôle”
Son lieu coup de cœur :
“Quand nous recevons nos amis allemands, randonneurs comme nous, nous les emmenons dans
la forêt de Sainte-Florence ou sur les sentiers de
Sainte-Cécile, le long du Lay.”
“Il paraît que…”
1. Il paraît que… De Gaulle a visité le canton des Essarts.
2. Il paraît que… le Plessis Bergeret, à La Ferrière, appartient au diocèse.
3. Il paraît que… le canton a été le premier producteur de viande de Vendée.
4. Il paraît que… l’artiste Gaston Chaissac a vécu ici.
5. Il paraît que… toutes les communes appartiennent à la même communauté de communes.
6. Il paraît que… la Boulonnaise est une association de joueurs de boules.
Réponses. 1. Vrai. En mai 1965, le cortège présidentiel s’est arrêté à La Ferrière, aux Essarts et à Sainte-Cécile. 2. Faux. Le Plessis Bergeret fut un don d’Amédée Gauvrit au diocèse.
Mais actuellement, il est la propriété du Département. 3. Vrai. Dans les années 1980 à 1990, on prétend qu’il y avait, sur le canton, autant de bovins que d’habitants. 4.Vrai. Durant 18
ans. D’abord à Boulogne, de 1943 à 1948. Puis à Sainte-Florence, de 1948 à 1960. Sa femme était institutrice successivement dans ces deux communes. 5.Faux. La grande majorité des
communes est regroupée au sein du Pays des Essarts (Boulogne, La Merlatière, Les Essarts, L’Oie, Sainte-Cécile, Sainte-Florence, Saint-Martin-des-Noyers). En revanche, Dompierre-surYon et La Ferrière adhèrent à La Roche Agglomération. 6. Faux. C’est le nom que porte la randonnée organisée par l’Étoile filante, club de Boulogne, et qui se déroule le dernier dimanche
d’août.
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