Dans ma maison de papier, j`ai des poèmes sur le feu

Transcription

Dans ma maison de papier, j`ai des poèmes sur le feu
Dans ma maison
de papier,
j’ai des poèmes
sur le feu
de Philippe Dorin
THEATRE DU VESTIAIRE
Rennes
« Tous les enfants sont à l’intérieur d’une vieille personne,
mais ils ne le savent pas encore. »
Philippe Dorin
Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu
Création jeune et tout public
A partir de 9 ans - Durée : 45 mn
En résidence de création / Forum Théâtre - Nivillac/56
L’Intervalle - Noyal Sur Vilaine/35
Pôle Sud - Chartres de Bretagne/35
Avec
Odette Simonneau, Lili Douard, et Laurent Ménez
Mise en scène
Dany Simon
Création musicale
Soazig Le Lay
Lumières
Eric Paboeuf
Jean-Charles Esnault
Scénographie
Alain Burkarth
Costumes
Anne-Emmanuelle Pradier
Accompagnement chorégraphique
Jean-Christian Daniélo
Photographies
Alain Burkarth
Administration
Christelle Pillet
Production Pôle Sud / Chartres de Bretagne
Théâtre du Vestiaire / Rennes
Soutiens / DRAC Bretagne, Conseil Régional de Bretagne
Conseil Général d’Ille et Vilaine, Ville de Rennes
« Comme les enfants, les artistes regardent le monde à travers
le poudroiement d’un rai de lumière, une trace d’escargot
sur une feuille, un reflet d’argent après l’orage. »1
Une écriture poétique
Lorsque j’ai découvert l’oeuvre de Philippe Dorin, j’ai immédiatement été sensible à cette langue
pure, dépouillée. Philippe Dorin est un orpailleur, un ciseleur de mots qui écrit comme si autour
des mots il y avait la nuit. Son écriture englobe l’espace mental, fait entendre les pulsations du
silence. C’est une poésie qui suggère, évoque, laisse place à l’autre. La plupart de ses pièces sont
faites d’une suite de petites scènes qui au bout du compte composent une histoire. On pourrait
parler de matériau-texte en ce qui concerne son théâtre. Il dit lui-même que ses personnages sont
comme des enfants, qui disent tout haut et trop fort les choses qu’on ne doit pas dire, en tous cas,
pas comme ça, ou pas à ce moment-là, et qui mettent tout le monde mal à l’aise, qui laissent sans
voix. Il trouve que le théâtre, c’est toujours des gens qui essaient de se nommer et de dire où ils
vont, que c’est toujours quelqu’un qui dit quelque chose que l’autre a mal compris. Dans son
théâtre, les rebondissements dramatiques sont d’abord des rebondissements de la langue.
Lorsqu’on le lit, on se retrouve tout à coup face à soi-même et on se laisse aller à parcourir un
chemin plein de ce qui se tait habituellement dans la tête. C’est sans nul doute la profondeur de la
nuit qui enveloppe la poésie de Philippe Dorin qui révèle, au sens photographique, cette part de
nous-même qui nous permet de mieux nous connaître, de mieux comprendre le monde. Dès les
premières lectures de Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu est donc né
mon souhait de contribuer à la circulation de cette œuvre en la mettant en scène…
1
Dany Simon
L’auteur
Philippe Dorin est né en 1956 à Cluny en Bourgogne. Il vit à Paris et partage son temps entre le
théâtre et l’écriture. Depuis 1980, il écrit des livres et des pièces de théâtre destinés aux enfants.
Auteur engagé pour la saison 2004/2005 au Théâtre de l’Est Parisien (direction Catherine Anne),
on peut citer parmi ses dernières créations Bouge Plus ! et Ils se marièrent et eurent beaucoup en
janvier et février 2005 au TEP. Il écrit également des histoires qui ne tiennent pas dans les livres,
à partir de boulettes de papier et de petits cailloux.
Il a publié
Paroles d’ange, ill. de Nascimbene, Bayard, 1989 - Le voleur de sommeil, ill. de Anne Tonnac,
Bayard, 1989 - Villa esseling Monde, ill. de Anne Tonnac, éd. La Fontaine, 1989 - Coeur de pierre,
ill. de Anne Tonnac, Syros, 1991 - Vingt secrets pour apercevoir les fées, ill. de Anita Leclercq, Le
Seuil 1993 - Le jour de la fabrication des yeux, ill. de Philippe-Henri Turin, Milan, 1994 - Coeur de
pierre, ill. de Rémi Saillard, Syros, 1996 - Sacré silence, L’Ecole des Loisirs, 1997 - Les trésors du
petit matin, ill. de Charlotte Mollet, Nathan, 1999 - En attendant le petit poucet, L’Ecole des Loisirs,
2001 - Un oeil jeté par la fenêtre, L’Ecole des Loisirs, 2001 - Dans ma maison de papier, j’ai des
poèmes sur le feu, L’Ecole des Loisirs, 2002 - Ils se marièrent et ils eurent beaucoup, L’Ecole des
Loisirs, 2005 - Bouge plus ! Christ sans hache, Les Solitaires Intempestifs, 2006 - Les Enchaînés,
L’Ecole des Loisirs, 2007- Le monde point à la ligne, L’Ecole des Loisirs, 2007.
La pièce
Une petite fille arrive et construit sa maison
imaginaire. Elle s’installe et attend.
Deux minutes plus tard elle est devenue une
vieille dame et c’est déjà le soir.
Un promeneur passe et lui annonce qu’elle
va bientôt mourir. Avant de disparaître, elle
va retrouver, le temps d’une pensée, la
petite fille qu’elle a été pour lui rapporter
ses chaussures d’enfant.
Mais la petite fille lui demande de rester plus
longtemps et de veiller sur elle pendant la
nuit...
« On peut tout dire aux enfants et ils peuvent tout entendre. Il faut employer des mots très
simples, des images très concrètes, sans réduire le propos. On peut aborder les thèmes
fondamentaux avec eux : être aimé, aimer, mourir, ça les préoccupe autant,
sinon plus, que nous les adultes. » Philippe Dorin
« Philosopher, c’est apprendre à mourir »2
Intention de mise en scène
Dans une société où le déni de la mort est omniprésent, où le mot mort devient presque tabou, où
la vieillesse est soit courtisée parce qu’elle représente une considérable part de marché à conquérir
incessamment, soit rassemblée dans des établissements spécialisés où elle se sent oubliée, inutile,
j’ai eu le désir de travailler sur un texte qui aborde la question de la vieillesse et de la mort.
Parce qu’il me semble fondamental d’apprendre aux enfants à regarder les choses en face, afin
qu’ils puissent se construire, grandir, mon intention est de favoriser des échanges philosophiques,
à l’école, au sein de la famille, autour de cette question existentielle qui nous préoccupe tous,
quelque soit notre âge. Parler, pour vivre mieux quelque chose qui nous dépasse… « Comment ne
plus craindre la mort si on ne la pense pas ? Et comment la penser si on ne la nomme pas ? »3
Le texte est un songe, un voyage immobile dans la chambre des pensées d’une vieille dame. Il n’y
a pas de lieu, c’est un monde mental. J’ai fait le choix d’une scénographie qui plonge le spectateur
dans un univers dépouillé, flottant, en suggérant par moments la maison initiale de la vieille dame.
Elle est son coin du monde, son univers originel, son cosmos, le premier gîte des rêveries de son
enfance. Il m’est apparu naturel qu’elle se retrouve face à elle-même, enfant, dans cet univers-là.
C’est un théâtre de chambre intime qui dépeint des rapports simples. Ce qui revient sans cesse
c’est le présent. L’instant présent des personnages. C’est la rencontre de deux coeurs espiègles qui
se joue devant nous. Elle est empreinte de curiosité, de vivacité. Elle nous trouble et nous plonge
au plus profond de nous-même. Le promeneur passe, en manipulateur discret de l’histoire, il
actionne la machinerie théâtrale à vue. J’ai pris la liberté de faire incarner furtivement le petitfrère, le père dont il sera question. Prolongeant la complicité partagée, depuis de nombreuses
années, avec Soazig Le Lay, alias The Milk, je l’ai invitée une nouvelle fois à composer une entreécriture musicale.
Ce texte, sous forme de fragments, de style elliptique, n’apporte pas de réponse mais en revanche
il est propice à la réflexion en travaillant nos esprits, nos consciences, nos sensations. Philippe
Dorin fait confiance à la poésie pour nous permettre d’être acteur de notre pensée… Qu’il en soit
ici remercié. Dany Simon
2
3
Montaigne
Gilles Geneviève - Professeur des écoles, chargé de mission « pratiques de discussion philosophique à l’école » - Académie de Caen
Calendrier de diffusion 2007’08
_
Les 25 et 26 octobre 2007 - CREATION au Pôle Sud, Chartres de Bretagne, dans le cadre du
Festival « Marmaille » organisé par Lillico Théâtre / Rennes
_ Les 13 et 14 décembre 2007 - L’Intervalle, Noyal Sur Vilaine
_
Du 4 au 16 février 2008 - Tournée dans le Morbihan dans le cadre de la création du Festival
Jeune Public « Prom’nons nous… »
- les 4 et 5 : Palais des Arts, Vannes (56)
- les 7 et 8 : Centre Culturel de Muzillac (56)
- les 11 et 12 : Centre Culturel L’Hermine, Sarzeau (56)
- les 14 et 15 : Théâtre du Forum, Nivillac (56)
_ Le 29 avril - Centre Culturel Bleu Pluriel, Trégueux (22)
_ Les 15, 16 et 17 mai 2008 - Centre Culturel Athéna, Auray (56)
_ Le 20 mai 2008 - Centre Culturel de Mauron (56)
Actions sensibles
Pistes de réflexions…
Dans le cadre de représentations scolaires
Autour de la création « Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu », il nous
semble important voire nécessaire de sensibiliser les enfants en amont de chaque représentation
et ce, par le biais de divers moyens :
_ une lecture de la pièce et/ou autres textes de l’auteur (par l’enseignant ou par les comédiens en
fonction des possibilités organisationnelles),
_ une recherche (individualisée ou collective) autour de l’auteur, de son œuvre,
_ un travail à partir de l’écriture singulière de cet auteur (ateliers d’écriture poétique, plastique…)
Il existe en effet de multiples manières de « familiariser » les enfants avant de rentrer dans la salle
de spectacle.
Autour de la création… Des Curieux Parcours
Curieux Parcours / Principe et philosophie
C’est un parcours du spectateur à destination de toutes les personnes intéressées par les moments
d’émergence, de recherche et d’élaboration d’une création théâtrale. A travers des rendez-vous
inhabituels, il propose au spectateur de découvrir un processus de création, et ce, à différentes
étapes du travail. Les Curieux Parcours témoignent d’un désir d’inciter le spectateur, non
seulement à être curieux de tout, mais aussi à emprunter un parcours dans lequel, il pourra
produire, écrire, créer, être en mouvement, en explorant sa créativité. Faire en sorte qu’il puisse
avoir son propre pouvoir d’action. Faire en sorte qu’il bouge même d’un simple regard, d’un geste,
d’une parole, d’une pensée.
UN CURIEUX PARCOURS INTERGENERATIONNEL
Ce projet a été imaginé pour rassembler et associer petites et vieilles personnes à vivre, exprimer
et partager « du sensible », à partir de leur propre vécu, à des âges particulièrement éloignés.
Cette rencontre intergénérationnelle nous a été insufflé par la pièce « Dans ma maison de papier,
j’ai des poèmes sur le feu » qui parle de deux étapes de la vie, l’enfance et la vieillesse.
Ces moments et ces espaces de découverte, de rencontre et d’échange s’adressent à des classes
primaires (plutôt CM) ainsi qu’à des résidents de maison de retraite, de foyers logement et/ou à
des membres de Club de Retraite.
Cette aventure sensible se décline sous la forme de trois rendez-vous
- 1 ère étape : l’équipe artistique confie aux enfants le voyage suivant : « munissez-vous d’un
appareil photo, promenez-vous dans la ville de l’école, observez, laissez-vous imprégner et
photographiez deux ou trois endroits que vous préférez ». Les enseignants prennent le relais,
accompagnent les enfants dans la ville, et rassemblent les images.
- 2 ère étape : l’équipe artistique rencontre ensuite les résidents et retraités au sein même de leur
lieu de vie. Chaque vieille personne est invitée à choisir une photographie à laquelle elle apportera
une légende, une poésie, laissant libre cours à son imaginaire, à ses souvenirs… Les photographies
retournent vers les classes.
L’équipe artistique propose à chaque enfant de découvrir sa photographie légendée et de
continuer à écrire - ou bien d’enrichir l’image par un collage ou de choisir un objet en lien avec
l’image et la légende associées. Les petites et les grandes personnes sont entrées en connaissance
à partir d’une matière visuelle, textuelle, à partir de formes émanant « du sensible », du poétique.
- 3 ème étape : la rencontre des deux groupes (enfants et anciens) est organisée en présence de
l’équipe artistique, des accompagnateurs, des bénévoles et des personnes relais : moment
privilégié où l’on fait connaissance, découverte des photographies exposées, commentaires des
légendes, échanges des perceptions, des projections… Cette rencontre pourra se prolonger autour
de la lecture de la pièce par les comédiens.
Le dernier temps fort est prévu lors de la découverte du spectacle, moment particulier où les
enfants viendront chercher les vieilles personnes pour assister ensemble à la représentation du
spectacle.
VIVRE et RESSENTIR le spectacle
CONFRONTER son point de vue
à partir d’une expérience individuelle et collective
UN CURIEUX PARCOURS « THEATRE ET ARTS PLASTIQUES »
Cette proposition s’adresse tout particulièrement à un atelier de théâtre amateur (enfants)
« jumelé » à un atelier d’arts plastiques amateur ou à une classe de lycée, ayant une option Arts
Plastiques.
Dans le cadre de l’atelier théâtre, et en lien direct avec l’intervenant, nous proposons aux enfants
de découvrir, de s’emparer et de travailler sur une des pièces de Philippe Dorin intitulée « En
attendant le petit poucet ». Pour favoriser la rencontre des enfants avec le texte, une lecture par
l’équipe du Théâtre du Vestiaire est envisageable au sein de l’atelier.
En parallèle, nous invitons un atelier d’arts plastiques ou une classe de lycéens à découvrir la pièce
dans l’objectif d’en imaginer et d’en réaliser la scénographie.
Ce Curieux Parcours souhaite ici associer des enfants inscrits dans une pratique théâtrale avec des
participants d’un atelier d’arts plastiques ou des élèves d’un lycée et ce, dans la réalisation d’un
projet commun alliant texte/jeu d’acteur et scénographie.
Ce projet a la vertu de valoriser une expérience transversale, tout en maillant les disciplines
artistiques et les générations.
FAIRE en imaginant la scénographie du texte proposé
Ateliers Arts Plastiques / FABRIQUER des maquettes
Et/ou réaliser la scénographie
Interpréter un texte, ENTRER EN FICTION
PROJETER dans l’espace le fruit de sa perception et de son imagination
« Un projet artistique répond, dans l’idéal, aux critères suivants : il doit donner aux enfants la
capacité d’acquérir des outils d’expression, leur offrir l’occasion d’être en relation avec la création
et les œuvres, les amener à vivre un processus de fabrication et mettre en état de produire un
objet artistique. Enfin, il doit permettre aux enfants de « mentaliser » ce qu’ils font, de
s’approprier le vocabulaire pour parler de ce qu’ils découvrent et de ce qu’ils ressentent. » 4
Le prolongement d’un Curieux Parcours ou du spectacle par…
4
Jean-Claude Lallias - Professeur Agrégé de Lettres, Détaché au Centre national de Documentation pédagogique (CNDP), Département
Arts et Culture, Ministère de l’Education nationale IUFM de Créteil
UN CHOCO-PHILO
« Maintenir vivace le naturel philosophique des enfants ou comment les aider à penser par euxmêmes et pour eux-mêmes. » 5
« Le choco-philo » est un espace-lieu-temps de débat et d’échange. Il peut être organisé en
direction des enfants et des anciens à l’issue d’un Curieux Parcours Intergénérationnel mais aussi à
l’issue d’une représentation scolaire ou tout public. C’est un temps privilégié pendant lequel
plusieurs générations sont invitées à exprimer et à confronter des questions fondamentales et
existentielles, ces dernières, étant suscitées par le texte de Philippe Dorin « Dans ma maison de
papier, j’ai des poèmes sur le feu ».
Pour ce temps d’échange, nous proposons l’intervention d’un philosophe pour animer le débat et
contribuer à la réflexion individuelle et collective autour des questions soulevées par la pièce. Des
interrogations sur la vie peuvent être abordées, telles que « grandir », « le temps qui passe »,
« vieillir », « la perception du présent », « la mémoire du passé », « la projection de soi dans le
temps »…
Que déclenche l’œuvre théâtrale dans le fond ?
PARTICIPER à un goûter philosophique autour de
« grandes questions » provoquées par l’œuvre
5
Gilles Geneviève - Professeur des écoles, chargé de mission « pratiques de discussion philosophique à l’école » - Académie de Caen
Théâtre du Vestiaire
Compagnie de théâtre professionnelle ancrée à Rennes, le Théâtre du Vestiaire s’inscrit depuis sa
fondation en 1997, dans une démarche de rencontres. Rencontres avec des auteurs
contemporains, avec des publics qui ne vont pas « naturellement » au théâtre, avec des
partenaires culturels et institutionnels qui partagent notre souci de rendre l’art accessible à tous,
avec des territoires dont les habitants sont porteurs d’initiatives et de projets.
Notre travail s’inscrit dans le champ de l’intime. Nos créations sont des « voyages » qui montrent
des hommes et des femmes à l’existence simple, occupés à vivre, des gens « ordinaires » comme
nous. Conscients que le théâtre pose un regard sur le monde et qu’il peut aider à mieux le
décrypter, à le comprendre, à le mettre en question, nous avons à cœur de partager des
interrogations avec le public. C’est d’une certaine façon ce qui nous passionne le plus, permettre
aux gens de se pencher sur leur histoire, de défricher leur mémoire, de comprendre leur vie,
tenter de faire évoluer leur rapport au monde et de mettre leur regard en mouvement.
Démarche
En quête perpétuelle d’expériences, le Théâtre du Vestiaire se caractérise également par le désir
de tisser des liens à partir et autour de ses créations. Dans un esprit d’ouverture et de partage,
nous accueillons et associons régulièrement des spectateurs à différentes étapes du travail.
Ces parcours de spectateurs que nous imaginons et proposons sont de Curieux Parcours sans
cesse réinventés. C’est en définitive, une autre manière d’aller à la rencontre des habitants, nous
permettant de croiser les projets, de faire émerger des initiatives, de renforcer des partenariats, de
favoriser et de développer les pratiques culturelles et artistiques sur un territoire.
Ainsi, le Théâtre du Vestiaire considère la présence artistique comme un échange. C’est une manière
d’établir avec les habitants une relation particulière en s’immergeant dans la vie quotidienne. Découvrir
la vie, les goûts, les habitudes des personnes offre la possibilité de s’inscrire dans un horizon temporel
mais aussi dans un espace. Nous interrogeant sur le sens des choses… A qui l’on s’adresse, pourquoi ?
Qu’est-ce que le lieu du voir ensemble ? Quelles sont les passerelles possibles entre les créations et les
publics ? Comment ? Quels sont les maillages possibles entre professionnels et amateurs ?
Vivre une expérience et s’accompagner pour faire émerger des initiatives artistiques collectives,
traduisant la volonté de questionner les choses et leurs relations, de développer un regard, d’aiguiser le
sens de l’analyse. D’ouvrir le champ des possibles…
Objectifs visés
Désacraliser les oeuvres par la rencontre avec des équipes artistiques
Permettre aux habitants d’approfondir leur rapport à l’art
Impulser et accompagner des transversalités au sein des territoires
Favoriser des espaces collectifs de réflexion et de création pour tendre vers une démocratie
culturelle
Créations : Cité des Oiseaux de Bernard Chartreux, 1998. A tous ceux qui ! de Noëlle Renaude,
2000. Hedda Gabler de Henrik Ibsen, traduction François Regnault, 2002. l’Actrice empruntée de
Fabrice Melquiot, 2005. Le Laveur de Visages de Fabrice Melquiot, 2005. Music-Hall de Jean-Luc
Lagarce, création 2006. Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu de Phillipe Dorin,
Création octobre 2007.
Ateliers/Stages de réalisation : CREA / Centre d’Eveil Artistique, Aulnay s/bois. Centre de
formation des Apprentis du Bâtiment, Rennes. Grand Cordel MJC, Rennes. Vila Esperança, Goias
Veilho, Brésil. P.J.J., Rennes. CCAS Bretagne, Rennes. Lycée Professionnel Horticole, Merdrignac.
Compagnons Bâtisseurs Bretagne, Rennes. La Paillette MJC, Rennes.
Le Théâtre du Vestiaire est soutenu par la ville de Rennes, le Conseil Général
d’Ille et Vilaine, le Conseil Régional de Bretagne et la DRAC Bretagne.