dossier de presse - Agence de Promotion et de Diffusion des

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dossier de presse - Agence de Promotion et de Diffusion des
DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de
diffusion des cultures de l’Outre-Mer
au festival OFF d’Avignon
Lucile Bichet – Responsable communication
Bureau 01 81 70 08 61 - Mob. 06 65 39 02 01
lucile.bichet@cultures-outre-mer .fr
DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon SOMMAIRE
PRESENTATION DE L’AGENCE .............................................................................................................................................3
LES SPECTACLES PRESENTES PAR LES COMPAGNIES DES OUTRE-MER ...................................................................5
THEATRE ....................................................................................................................................................................................5
Mary Prince. Récit autobiographique d’une esclave antillaise, Cie Man Lala (Martinique) .................................5
Attention, chute de femmes !, Cie Ce que Jeu Veut (Guadeloupe) .............................................................................. 7
Le Marin à l’ancre, La Fokesasorte Cie (Nouvelle-Calédonie) ......................................................................................... 9
Marche. Rituel théâtral d’avant le coucher du soleil, Cie Siyaj (Guadeloupe).........................................................10
A Petites Pierres, Cie KS and Co (Guyane) .............................................................................................................................. 12
Les Monologues du Vagin, Cie Théâtre Eclosion (Haïti) .................................................................................................. 14
THEATRE MUSICAL ................................................................................................................................................................ 15
La Diva du Pavé, Collectif l’Alpaca rose (La Réunion) ........................................................................................................ 16
Bobo 1er, roi de personne, Frantz Succab (Guadeloupe) ................................................................................................. 16
Le Bal Nègre ou l’Affaire de la rue Blomet, Association pour le Développement de la Musique
Traditionnelle (Guadeloupe) ....................................................................................................................................................... 18
THEATRE JEUNE PUBLIC ...................................................................................................................................................... 19
Lapin, Cie Baba Sifon (La Réunion) .......................................................................................................................................... 19
Avenue Zéro, Cie Théâtre des Alberts (La Réunion) .......................................................................................................... 21
DANSE ...................................................................................................................................................................................... 22
On t’appelle Vénus, Cie Difé Kako (Guadeloupe) ................................................................................................................ 22
Popul’Hair, Cie Myriam Soulanges – (Guadeloupe)........................................................................................................... 23
Emergences, Cie Anti-Podes - Norma Claire (Guyane)..................................................................................................... 24
Noir de Boue et d’Obus, Cie Difé Kako (Guadeloupe) ....................................................................................................... 25
CIRQUE ..................................................................................................................................................................................... 26
La Pli i Donn, Cie Cirquons Flex (La Réunion)......................................................................................................................26
CHANSON ................................................................................................................................................................................ 27
Mariann Mathéus, D’Afrique en Caraïbe, Cie Moun San mélé (France/Guadeloupe) .......................................... 27
CAFE-THEATRE ....................................................................................................................................................................... 28
Ça va décoiffer, Cie 2L Prod (Guadeloupe) .............................................................................................................................28
Domino, Cie 2L Prod (Guadeloupe) ..........................................................................................................................................29
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon PRESENTATION DE L’AGENCE
Genèse de l’Agence
Lors des Etats Généraux de l’Outre-Mer qui se sont déroulés en 2009, les acteurs culturels
de tous les territoires ont pointé unanimement la faible visibilité de leurs cultures sur le
territoire national et les grandes difficultés que rencontrent les artistes résidant dans les
Outre-Mer pour diffuser leurs productions sur l'Hexagone, mais aussi à l’international et
dans les autres territoires d'Outre-Mer. Suite à ces Etats Généraux, le Conseil
Interministériel de l'Outre-Mer du 9 novembre 2009 a retenu la proposition, initiée depuis
2002 par Greg Germain, de créer une Agence Nationale de promotion des cultures de
l'Outre-Mer afin d’améliorer la visibilité des expressions culturelles issues de ces douze
territoires et d’aider à la diffusion des productions ultramarines, tant entre territoires
d’Outre-Mer que vers l’Hexagone, mais également en Europe et dans le monde.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication et du Ministère des
Outre-Mer, L’Agence a été mise en œuvre dans un premier temps sous la forme d'une
association de préfiguration chargée de construire la structure définitive de l'Agence avec
l'ensemble des territoires d'Outre-Mer.
Nos missions
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Valoriser les arts et les cultures issues des Outre-Mer dans les domaines du
patrimoine, des arts de la scène, des arts visuels, des littératures, du cinéma et de
l'audiovisuel.
Donner une meilleure visibilité aux expressions culturelles issues des territoires
d’Outre-Mer sur l'ensemble du territoire national.
Aider à la diffusion des productions artistiques au sein des réseaux de diffusion de
l’Hexagone, de l’Europe, et sur l’international.
Développer les partenariats entre les Outre-Mer et l’Hexagone, entre les différents
Outre-Mer, et des Outre-Mer vers l’international, par la mise en réseau des acteurs
culturels, et en soutenant la circulation des œuvres et des artistes et la construction de
projets coopératifs.
Accompagner les artistes et les producteurs : mise en relation avec des diffuseurs, aide
à l’ingénierie de projets, aide à la recherche de financements, soutien en matière de
formation, veille juridique et économique, …
Créer un centre de ressources, sur la base d’un site internet fédérateur, à destination du
grand public et des professionnels, et consacré à la promotion des acteurs et des
œuvres, mais aussi à la construction de réseaux professionnels, notamment par la
création d’une plate-forme d’échanges.
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Les rendez-vous de l’Agence au festival off d’Avignon
La présence des compagnies des Outre-Mer dans le OFF d’Avignon progresse d’année en année. En
2014, quinze compagnies avaient fait le déplacement et pour cette édition 2015, dix-sept compagnies
sont présentes dans le Off. Nous ne pouvons que nous en féliciter. C’est une belle opportunité pour
découvrir la singularité de leurs créations, porteurs d’identités fortes.
En 2014, quinze compagnies avaient fait le déplacement et pour cette édition 2015, dix-sept
compagnies (pour 18 spectacles joués) sont présentes dans le Off dont :
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8 compagnies de la Guadeloupe
2 compagnies de Guyane
1 compagnie de Haïti
1 compagnie de la Martinique
1 compagnie de Nouvelle-Calédonie
4 compagnies de La Réunion
L’Agence organise sous le Chapiteau du Village du Off deux rendez-vous pour offrir aux médias et aux
professionnels présents sur le festival deux occasions de rencontre et d’échanges avec toutes les
compagnies ultramarines présentes :
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une Conférence de presse le Mardi 7 juillet à 11h00
ET
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une Rencontre professionnelle le Lundi 13 juillet à 13h45
Le site internet de l’Agence est lancé !
L’Agence vient de lancer son site internet cultures-outre-mer.fr avec trois grandes fonctions :
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une « vitrine » grand public pour informer sur l’actualité culturelle dans tous les territoires
un centre de ressources, à destination du grand public et des professionnels, qui a vocation
à présenter tous les acteurs culturels et le patrimoine des territoires
une plate-forme de travail et d’échanges pour les professionnels.
Pour constituer son centre de ressources des arts et des cultures ultramarins, l’Agence mène un
travail de collectage dans tous les territoires.
Elle est également présente sur les réseaux sociaux facebook (page Agence de promotion et de
diffusion des cultures de l’Outre-Mer) et twitter (@cultureoutremer).
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon LES SPECTACLES DES COMPAGNIES DES OUTRE-MER
THEATRE
Mary Prince
Récit autobiographique d’une esclave antillaise
Cie Man Lala – Martinique
du 4 au 26 juillet, relâche les 8, 15, 22 juillet
à 12h30 - Théâtre l’Albatros - 65 mn
Premier témoignage d’une esclave sur sa condition, écrit en 1831 avant l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques,
Mary Prince raconte avec pudeur et retenue son incroyable odyssée. Née aux Bermudes, vendue à l’âge de douze ans, elle est
ballottée de maître en maître, d’île en île, jusqu’à Antigua. Puis elle suit son dernier propriétaire en Angleterre où elle
demande son affranchissement. Restituant son parcours et son combat, Mary Prince va dépeindre avec humanité la réalité, ou
plutôt les différentes réalités de la vie des esclaves : le quotidien d’une esclave de maison, d’une esclave dans une saline ou
encore des esclaves dans les champs. Cette prise de parole va bien au-delà d’un simple texte autobiographique. En effet, ce
témoignage présente un intérêt exceptionnel tant du point de vue politique qu’historique, parce qu’il nous oblige à entendre
une voix que l’on condamnait au silence. Elle nous fera ressentir l’enfer de vivre sous le joug de maîtres tout-puissants, qui ont
tous les droits et peuvent donc, au gré de leurs caprices, battre, tuer, abuser, torturer…
La bouleversante histoire de Mary Prince nous rappelle que l’esclavage est un crime contre l’humanité.
Afin de pouvoir retourner libre aux Antilles, Mary Prince entamera à Londres une procédure d’affranchissement, car ses
propriétaires s’opposaient totalement à sa libération, en allant jusqu’à la calomnie. Elle sera représentée par Thomas Pringle,
avocat abolitionniste. Il fera transcrire pour le juge, le récit de sa vie, sachant que ce récit serait publié et servirait de
témoignage pour abolir l’esclavage dans les colonies et pour que Mary Prince puisse gagner sa liberté.
Voici un extrait de la préface à la 1re édition de 1831, rédigée par Thomas Pringle : « Ce fut Mary Prince la première qui suggéra
l’idée d’écrire son histoire. Elle souhaitait, disait-elle, que les bonnes gens d’Angleterre puissent apprendre de la bouche d’une
esclave les sentiments et les souffrances d’une esclave. […] Le récit fut recueilli sous la dictée de Mary par une dame qui se
trouvait alors l’hôte de ma famille ; elle le prit par écrit en entier. […] Aucun fait d’importance n’a été coupé, aucun détail,
aucun sentiment n’a été ajouté. »
Le récit de Mary Prince a été publié en 1831 à Londres, sous le titre de The History of Mary Prince. A West Indian Slave Narrative.
Note d’intention de Souria Adèle
Après avoir découvert le récit de Mary Prince, je me suis dit que pour plusieurs raisons il fallait absolument retranscrire ce
texte, le faire vivre. Nous ne disposons que de peu de noms, peu de photos, peu d’éléments pour nous rappeler cette période.
Seuls des dessins, des schémas de bateaux, le point de départ et le point d’arrivée nous offrent des repères concrets. Pour le
reste, ce sont des écrivains ou des cinéastes qui arrivent de façon fictive, avec leur propre imaginaire, à restituer la vie des
esclaves durant la traite négrière. Moi-même, qui suis originaire de la Martinique, j’ai eu du mal comme bien d’autres à établir
mon arbre généalogique. Il y a des vides qu’on ne peut pas remplir. Ce texte est comme une photo. Il est vrai, authentique. Il
s’agit bien d’une femme qui parle de sa vie d’esclave et de son affranchissement lors de son séjour en Angleterre, et ce, à la
première personne.
L’histoire de Mary Prince est d’une modernité effrayante. Plus je le lis, plus il me ramène à la réalité de tant de personnes qui
vivent ce que l’on appelle l’esclavage moderne. C’est cette forme (un témoignage brut et immédiat), que je tiens à respecter. Je
serai au plus près du texte de Mary, même si, vu la longueur du récit, je suis obligée de faire quelques coupes. Je veux restituer
toute l’intensité dramatique de ce texte, dans un seule en scène, avec très peu d‘artifices. Cette forme légère me permettra de
tourner le spectacle plus facilement, sans être contrainte par un trop lourd dispositif.
LA COMPAGNIE MAN LALA
La compagnie Man Lala a été créée en 2001 pour aider à la promotion des comédiens afro-caribéens dans l’Hexagone. Elle
défend aussi les langues et cultures créoles à travers des ateliers hebdomadaires.
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Souria ADÈLE, comédienne
Martiniquaise ayant toujours vécu dans l’Hexagone, après deux ans d’études de droit elle décide de se consacrer à la danse et
au chant (Julien Clerc, Grand Orchestre du Splendid, Nino Ferrer, etc.) Elle a joué entre autres sous la direction de Jérôme
Savary dans La Résistible Ascension d’Arturo Ui, de Jean-Paul Lucet dans Barnum ou de Jean-Luc Moreau dans Impair et Pair.
Suite à sa rencontre en 1996 avec John Strasberg, elle s’oriente vers la comédie. Mais face à l’indigence des rôles qui lui sont
proposés à la télé, elle écrit son premier seule en scène Marie-Thérèse Barnabé, Négresse de France, témoignage d’une femme
noire dans la France d’aujourd’hui, qui sera présenté à la Comédie Bastille, au Café de la Gare, au festival d’Avignon et en
tournée. Mary Prince est son deuxième seule en scène.
Alex DESCAS, metteur en scène
Après avoir suivi les cours d’Ada Lonati et Blanche Salant, Alex Descas débute au cinéma avec « S’en fout la mort » de Claire
Denis en 1990, rôle pour lequel il sera nominé pour le César du meilleur jeune espoir masculin et qui lui vaudra le prix Michel
Simon. Attiré par le cinéma d’auteur, il a travaillé entre autres avec Olivier Assayas, Raoul Peck, Jim Jarmush, Peter Handke..., et
régulièrement avec Claire Denis, qui lui offre le rôle principal dans 35 Rhums. Au théâtre il a travaillé entre autres avec Julius
Amédée Laou, Gérard Gelas, Hans Peter Cloos, Hammou Graia, Nathalie Richard, Irina Brook. Dernièrement il jouait un avocat
dans la pièce Race de David Mamet, mise en scène par Pierre Laville. A la télé, il est le commissaire Schneider dans la série « Un
flic ». Mary Prince est sa première mise en scène.
REVUE DE PRESSE
« Authentique document inestimable. Son récit est empreint de dignité et d’une résistance intérieure étonnante. Souria Adèle,
seule en scène, livre ce texte avec une dignité qui en fait ressortir l’émotion. Un spectacle d’une grande valeur historique (il
n’existe pas de tels textes dans les colonies francophones), audacieux et émouvant. » Sylviane Bernard Gresh –
TELERAMA
« …, très vite, nous voilà captivés, cette voix nous fascine, et aussi chacun de ses rares mouvements, la tête qui se penche, un
geste de la main, et même ses silences. » Jean-Luc Porquet - LE CANARD ENCHAINE
« La parole de cette femme, remplie de pudeur, est magnifique. Elle énonce les faits relatifs à sa vie, ses souffrances, sans
jamais tomber dans le pathos. La comédienne s’est glissée avec une grande sensibilité dans la peau de son personnage. C’est
bouleversant. » Marie-Céline Niviere – PARISCOPE
« Seule en scène, Souria ADELE s’imprègne de ce texte à l’état brut dans une mise en scène épurée qui met en valeur la
puissance de ce témoignage. » FIGAROSCOPE
« Avec Mary Prince, Descas et Adèle offrent au public parisien d’entendre une voix que l’on croyait condamnée au silence. Cette
pièce contribue à lui donner du corps, si meurtri soit-il. » François-Xavier Guillerm - FRANCE-ANTILLES
« La mise en scène d’Alex Descas cadre cette confession dans une extrême sobriété. Pas d’effets, rien que des mots qui mettent
fin au silence et au mensonge, dans l’interprétation impitoyablement douce de Souria Adèle. » Gilles Costaz – WEBTHEA
« C’est un pari risqué, une idée courageuse (…). L’actrice, de sa voix claire et profonde, parvient à embarquer le spectateur dans
cette triste odyssée. On saisit la force de Mary. La pièce souligne avec justesse son incroyable ténacité, sa résilience
stupéfiante. » Elodie Berthaud – CAUSETTE
Interprète : Souria Adèle
Mise en scène : Alex DESCAS
Le spectacle est labellisé par l'UNESCO "La Route de l'Esclave" et par le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de
l’Esclavage et a bénéficié du soutien du Ministère des Outre-Mer et de la Maison de la Martinique.
Contact :
Souria Adèle
[email protected]
Tél. : 06 60 67 07 76
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Attention, chute de femmes !
de Serge Sandor
Cie ce que jeu veut – Guadeloupe
du 4 au 26 juillet, relâche les 6, 20 juillet
à 17h - Théâtre du Rempart - 70 mn
L’idée originale de ce spectacle, réside dans le fait que l’action se déroule, non pas sur une scène de théâtre, mais dans un lieu
public, en l’occurrence, un bar. Le spectateur est immédiatement pris à parti, devenant malgré lui acteur d’une situation qui
semble réelle. L’interaction qui se fait avec le public rend chaque représentation unique et imprévisible.
Trois femmes nous livrent sur l’instant, leurs problèmes, leurs peurs, leur désir de liberté, leur sexualité, leur rire, leur petit
trop d’alcool… Personne n'en sortira indemne, pas même le gentil barman. Le bar sera leur décor, c’est là qu’elles se racontent,
se dévoilent, sans fioritures, sans éclairage particulier, et leurs paroles se croisent, s’entrechoquent, se répondent en échos.
Toutes les trois ont en commun d'être à un tournant de leur vie, avec, pour sujet central : les hommes. Leur homme.
L'humour nait immédiatement de ces chroniques de vie quotidienne, où l'excès des mots, le flot de leurs maux, rendent ces
trois femmes drôles et attachantes. Installées parmi les clients du bar, elles repartiront après avoir partagé avec le public d’un
soir, un petit bout de leur vie. Sous le titre Gueules de dames, ce spectacle s'est joué dans les cafés parisiens, en province, en
Suisse, Espagne et Norvège, Cuba et Mexique.
Trois monologues de femmes en un. Trois vies pour parler du mariage, du machisme, et de liberté. Isabelle Kancel propose un
travail très construit qui a déjà tourné en Guadeloupe.
LA COMPAGNIE CE QUE JE VEUT
Ce que Je Veut est une compagnie de théâtre semi-professionnelle, née du désir de favoriser la création dramatique en
Guadeloupe. En 1999, Isabelle Kancel, directrice artistique, met alors en place un atelier de formation et de perfectionnement
qui a pour but de développer les outils de l’acteur et de faire émerger les potentialités de chacun. C’est ainsi que dès l’année
2000, la Compagnie Ce que Jeu Veut monte sa première pièce, Un air de famille, une comédie d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre
Bacri. Dès lors, Ce que Jeu Veut va s’imposer au fil du temps, grâce à la diversité de ses créations, et sa volonté d’offrir au public
un théâtre accessible mais exigeant, singulier et contemporain.
Serge Sandor, comédien, metteur en scène, dramaturge et réalisateur
Il a beaucoup travaillé avec des populations marginalisées, des acteurs au destin cabossé. Serge Sàndor a débuté, en tant que
comédien, au théâtre dans les années 1975 avec R. Girard et D. Mesguich. En 1977, sa première mise en scène est une
adaptation d'un texte d'E. Santos à Paris et Avignon off.
Entre 1977 et 1980, il parcourt le monde en écrivant des nouvelles et poèmes, puis il s'installe au Mexique où il monte en
français et en espagnol Beckett, Vian, de Obaldia, Courteline…
En 1984, il réalise le premier spectacle avec des détenus dans une prison mexicaine. De retour en France en 1986, il crée la
Compagnie du Labyrinthe et monte dans les prisons françaises et suisses certains de ses textes, Que faire en cas de
Copropriétaires ? Depuis lors, il a écrit d'autres textes pour le théâtre et travaillé sur certaines adaptations dont Les Bas-Fonds
de Maxime Gorki qu'il crée au Théâtre National de Chaillot avec des « SDF » en octobre 1998. En 1999, il est invité au Festival
International de la Havane et au Théâtre Helenico de Mexico pour y reprendre Gueule de Mariée en espagnol.
Isabelle Kancel, comédienne, auteure, et metteur en scène
On a pu la voir dans la télénovela Baie des flamboyants produite par RFO et France 2, où elle incarne Irène, une mère abusive
hystérique. Formée au Cours Balachova à Paris au début des années 80, un passage remarqué au Petit Théâtre de Bouvard,
Isabelle Kancel n’en finit pas d’explorer les limites de son métier. Isabelle Kancel est une comédienne multi facettes, qui, après
un détour par les spectacles jeune public avec Kikou ti coq peut aussi bien nous faire rire dans ses one woman show : « Je me
sens soutenue, ça fait peur… », les pièces de boulevard : Les têtes à claques ou Les drôles de négresses, La bombe de C. Greep
et Poker de dames de J. Cassiès, Attention, chutes de femmes de S. Sandor, Jeux de scène de V. Haïm, nous étonner dans son
rôle de Charlotta dans La Cerisaie de Tchekhov, que nous émouvoir comme dans Petits crimes conjugaux d’Eric-Emmanuel
Schmitt, Pas de photos s’il vous plait où elle se divise pour incarner deux femmes en marge de la société, une SDF et une Star
de cinéma. Pour ne citer que ceux-là.
Egalement metteur en scène, Un air de famille de Bacri et Jaoui, Trois petits couples et puis s’en vont, Brèves de femmes,
Isabelle Kancel a su donner en quelques années, une nouvelle image du théâtre en Guadeloupe. Ses goûts sont éclectiques et
elle n’hésite pas à aller recueillir la parole des hommes pour écrire Les dialogues du pénis après avoir joué et mis en scène Les
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon monologues du vagin. Car la rencontre humaine est toujours au coeur de ses préoccupations. Après avoir joué La Voyageuse
d’après l’oeuvre et la vie Maryse Condé, elle monte Les Amazones de J.M Chevret.
REVUE DE PRESSE
« Émouvantes et cruelles » LE PROVENCAL
« Surprenant, provocateur et drôle » EL UNIVERSAL DE MEXICO
« Un effeuillage impudique entre rire et larmes, là où se trouve l'émotion... » RADIO NOVA
« Juxtaposition d’émotions enfouies. Elles en jouent jusqu'à s'enivrer de cette fiction si proche de la réalité... » LE PARISIEN
Auteur : Serge Sandor, comédien, metteur en scène dramaturge et réalisateur
Interprètes : Isabelle Kancel, Céline Morel, Esther Myrtil
Metteur en scène : Isabelle Kancel
Contact:
Stéphane Rivereau
[email protected]
Tél. : 06 90 80 67 23
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Le Marin à l’ancre
de Bernard Giraudeau
La Fokesasorte Cie - Nouvelle-Calédonie
du 4 au 26 juillet
à 17H45 - Théâtre Isle 80 - 60 mn
Rolland est paralysé, cloué dans un fauteuil roulant. Bernard Giraudeau, lui, a été marin et court le monde. Pendant plusieurs
années, il a écrit à son ami. Il a voyagé pour lui, loin du tourisme et de l’auto-complaisance. Ces lettres forment un récit hors
du commun, mêlant les souvenirs du marin de 17 ans qui découvrait, dans l’innocence, le monde des ports, des femmes et des
voyages. Alain Mardel a puisé dans cette vibrante et émouvante correspondance dont il nous donne la meilleure part.
Le mot d’Alain Mardel
J’ai eu le privilège de rencontrer Bernard Giraudeau en 2007 à Paris. J’avais adapté Le marin à l’ancre quelques mois plus tôt,
pour le théâtre, à Nouméa. J’étais impressionné. Il a fait preuve d’indulgence à mon égard et d’humilité, étonné et fier qu’on
ait pu choisir son œuvre. Avant de prendre congé, je lui ai demandé s’il m’autorisait à poursuivre l’aventure du marin à l’ancre,
ce à quoi il a répondu : « Amusez-vous avec ! »
Bernard Giraudeau, comédien, auteur
Arrière-petit-fils d'un cap-hornier et fils d'un militaire de carrière, Bernard Giraudeau a fait deux fois le tour du monde sur
différents bateaux avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il publie en 2001 le Marin à l’ancre.
EXTRAIT
« A chaque escale, tu crois être le seul, l’unique amour. A chaque rencontre, tu crois tenir l’éternité par la taille, mais elle finit
toujours par sourire à une autre » extrait du Marin à l’ancre. Je connaissais l’éphémère mieux que n’importe quel terrien. La
mer désapprend ce que les ports t’apprennent »
REVUE DE PRESSE
« Gravité, humour et émotion, émaillent ces soixante minutes de bonheur qu’il serait dommageable de manquer. »
ROLROSS – LES INFOS
Interprète et adaptation : Alain Mardel
Contact :
Alain Mardel
[email protected]
Tél. : 06 52 58 27 04
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon MARCHE
Rituel théâtral d’avant le coucher du soleil
de Christian Petr
Une production du Théâtre du Balcon en coproduction avec la Compagnie Siyaj de Guadeloupe
du 4 au 26 juillet, relâche les 7,14,21 juillet
à 19h - Cour du Musée Angladon - 70 mn
De Forest Gump à Jérôme Kerviel, de « l'homme qui marche » de Giacometti à tous les « Charlie » de ces temps derniers, ils
marchent... Celui qui marche ici n'a plus de but, plus de sens, plus d'existence presque. Il n'a presque plus de corps, de colère,
d'émotion, de voix. Son lieu de vie : LA RUE. Donner la voix aux sans voix est aujourd'hui une nécessité citoyenne, une exigence
humaine. MARCHE sera joué en plein air, avant le coucher du soleil, la langue de ce spectacle est celle d'aujourd'hui, rythmée
par des sons et des bruitages sonores urbains, le décor minéral, le plateau circulaire, le public autour, le ciel au-dessus.
MARCHE
Parce qu’il est urgent de voir
Parce qu’il est urgent de regarder
Parce qu’il est urgent de se lever
Parce qu’il est urgent de marcher
Parce qu’il est urgent de changer
Ils marchent
MARCHE est destinée à être jouée dehors, en plein air. Lieux de vie et de rencontres, salles des pas perdus de gares ou
d’aéroports, friches, jardins publics, places, tous les lieux que hantent les « hommes qui marchent » pourront recevoir ce
spectacle. L’idée de décloisonner les espaces, de sortir l’acte artistique du théâtre pour l’amener dans la rue, à la rencontre de
nouveaux publics est à la base même de la création de MARCHE. Présentée dans une structure légère, mobile, la pièce est
destinée à voyager d’un lieu d’accueil à un autre pour mieux mêler les publics.
THEATRE DU BALCON Scène d’Avignon - Cie Serge Barbuscia La Compagnie Siyaj
La Compagnie Siyaj (Guadeloupe) s’est engagée avec le Théâtre du Balcon (Avignon) dans la création et la diffusion de la pièce
de Christian Petr MARCHE mise en scène par Serge Barbuscia. Le sujet de la pièce aborde le problème de l’exclusion, de la
pauvreté, de la déshumanisation dans le monde économique contemporain. La Guadeloupe et la Martinique ne sont pas
épargnées par ce fléau social. Le développement de la société de consommation a entrainé des bouleversements sociaux qui
ont contribué à une perte de valeurs de solidarité et d’entraide pourtant de forte tradition aux Antilles. La violence dans les
établissements scolaires est un témoignage cruel de la disparition du lien social. L’errance de jeunes aux prises avec le crack
pour un voyage sans retour, celle des adultes sans domicile fixe, la détresse des candidats à l’émigration pour le travail a trop
souvent pour corollaire l’indifférence de part et d’autre de l’océan. La pièce de Christian Petr a pour axe central le thème de
l’indifférence. Or, elle est essentiellement le fait générateur de cette problématique sociale destructrice. Cette indifférence est
de toute évidence à combattre et une représentation théâtrale est le levier privilégié d’une prise de conscience, préalable
indispensable
LA COMPAGNIE SIYAJ
Membre professionnel de Gens de la Caraïbe. Après vingt ans de travail et recherche artistique dans le domaine
essentiellement du théâtre, mais aussi du cinéma, de la musique et de la danse, Gilbert Laumord s’associe à Elvia
Gutiérrez pour la création de la compagnie de théâtre Siyaj en avril 2002.
La Compagnie Siyaj a pour volonté, à travers ses créations pluridisciplinaires (théâtre, musique, danse) et
contemporaines, d’affirmer une identité caribéenne autour d’éléments culturels communs qui transcendent les barrières de la
langue. Elle base son travail de réflexion et de recherche artistique autour du cercle magico-sacré du léwoz en Guadeloupe, la
tradition orale, les contes, le parler du conteur, l’apport du griot, les « Patakines » et la Santeria à Cuba.
Christian Petr, romancier, essayiste
Christian Petr, romancier, essayiste, est également professeur de littérature à l’Université d’Avignon. Auteur aux éditions Le
Temps des Cerises de Sarajevo, le miroir brisé, le P... Des Corps Saints, De l’Art sous X, aux éditions Kailash de L’Inde des
Romans, Ganesh, Bombay-Mumbai, promenade, Christian Petr a également signé Voleurs de Vie, monté par Serge Barbuscia au
Festival Off d’Avignon 2003.
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Serge Barbuscia, comédien, metteur en scène, auteur
Il fonde en 1983 avec sa compagnie le Théâtre du Balcon/ Scène d’Avignon. Ses créations se révèlent comme une nécessité où
s’imbriquent des expressions multiples : texte, danse, musique, peinture, chant… Autant de matériaux que Serge Barbuscia
aborde pour élaborer un langage théâtral singulier. Ses spectacles rencontrent un public exigeant qui ne vient pas au théâtre
« pour oublier le monde mais pour le comprendre ». Les écritures contemporaines jalonnent son parcours artistique. Au sein
du « Balcon », il affirme une action permanente orientée principalement sur la découverte de nouveaux talents et ouvrant son
théâtre à des artistes tels que : Jean Luc Revol, Christophe Lidon, Michel Fau, Carlo Boso, Nemanja Radulovic, Patrick
Timsit,Yolande Moreau, Michel Bruzat, etc.
Dominique Lièvre, compositeur
Musicien, s’il compose régulièrement pour le théâtre, Dominique Lièvre écrit aussi pour les orchestres, les ballets, les
ensembles instrumentaux les plus variés. Sa collaboration avec Serge Barbuscia remonte à 1996, avec Victor Hugo, le
visionnaire ainsi qu’en 2003 avec Voleurs de Vie.
Camille Carraz
Formée à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon (CNES) puis à L’Université d’Aix-en-Provence, elle s’intéresse tout
particulièrement aux écritures contemporaines. On a pu notamment la voir sous la direction d’Alain Cesco-Résia dans « La
Douzième bataille d’Isonzo », de Howard Baker, de Franck Dimech dans « Gens de Séoul », de Oriza Hirata au Théâtre National
de la Criée de Marseille ou encore d’Alain Timar dans « Blanche Aurore Céleste», de Noëlle Renaude. Depuis 2010, sa
collaboration avec Serge Barbuscia a porté sur des lectures d’auteurs vivants, tel Gilles Treton, Adeline Picault, Milka Assaf ou
encore Jean-Benoît Patricot pour la pièce « PompierS ». Elle rejoint pour la première fois la compagnie et entraînera « MARCHE
» de sa foi et de son émotion.
Gilbert Laumord
Originaire de Guadeloupe et formé à l’Ecole Nationale d’Art Dramatique du Danemark, Gilbert Laumord dirige sa compagnie,
Siyaj, conventionnée en 2002 par le Ministère de la Culture DRAC-Guadeloupe et soutenue par le Conseil Régional Guadeloupe.
Très impliqué dans la création contemporaine comme dans les écritures des Caraïbes, il joue Maryse Condé sous la direction
de Sonia Emmanuelle (dans «An tan Révolisyon») et sous la direction de José Exélis, (dans «Comme deux frères», écrit pour lui
par Maryse Condé), Patrick Chamoiseau, « Inventaire d’une mélancolie », (sous la direction d’Alain Timar ) Jean Genet « Le
Balcon » sous la direction de Greg Germain, « Zoo story » de Edward Albee mis en scène par A. Verspan, « A l’aventure » de E.
Pieiller monté par Jean-Louis Hourdin ou encore « Matouba-1802 », de Antonio Diaz-Florian. Familier d’Avignon, il joue sous la
direction d’Alain Timar dans les « Lettres Indiennes » de Gerty Dambury et dans « Ô vous frères humains», d’Albert Cohen,
(sous la direction d’Alain Timar) créé en 2014 et repris au Festival Off d’Avignon 2015. Il ajoutera la voix des Caraïbes à toutes
celles qui composent « MARCHE ».
Fabrice Lebert
Formé à l’ENSATT de Lyon, il joue dans de nombreuses pièces de la fin du XIXe, tels « Woyzeck », de Büchner, « Le Rêve d’un
Homme ridicule », de Dostoïevski et du début du XXe (« Ange bleu, ange noir », d’après Thomas Mann, « Morphine », d’après
Boulgakov). Egalement très intéressé par les écritures contemporaines, il interprète « On est des champions », de Marc Becker,
présenté au CDN de Valence ou encore « Maria Hesse, de Fabrice Melquiot, qui marque le début d’une collaboration avec le
Théâtre d’Air de Laval et le Théâtre Ephémère du Mans. En 2011, il collabore avec les Epis Noir, dans l’opéra rock « Andromaque,
fantaisie barock ». Fidèle de la Compagnie Serge Barbuscia, il joue sur les « Rendez-vous au Chat noir », « La Disgrâce de JeanSébastien Bach ». Et apporte aujourd’hui sa fougue et son engagement à la cie Siyaj.
Mise en scène : Serge Barbuscia
Avec : Camille Carraz, Aïni Iften, Gilbert Laumord, Fabrice Lebert et Serge Barbuscia
Contact : Elvia Guttierez
[email protected]
Tél. : 06 44 06 13 84
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon A Petites Pierres
de Gustave Akakpo
Compagnie KS and Co – Guyane
du 4 au 26 juillet, relâche les 8,15, 22 juillet
à 19h40 - Chapelle du Verbe Incarné - 65 mn
Au village, une jeune fille se laisse séduire par « un qui revient de métropole ». C'est un crime ! Elle sera lapidée. Là-dessus, le
père et l'ex futur beau-père sont bien d'accord ! Il faut organiser, comme il se doit, une représentation punitive exhortant à la
soumission les femmes spectatrices et, consacrant comme le veut l'usage, le fait que le corps de la femme appartient à
l'homme. OUI MAIS... c'est sans compter sur l'intervention de la soeur aînée (féministe ce serait beaucoup dire, en tout cas
émancipée) qui, aidée du jeune amant, déploiera mille stratagèmes pour déjouer la sentence. Selon les comédiens guyanais
issus du Théâtre Ecole Kokolampoe, aujourd'hui professionnels, la langue d’Akakpo est proche des langues de Guyane, c'est à
dire le créole, les langues bushinengués... Or Gustave Akakpo a écrit sa pièce dans le français parlé au Togo avec des tournures
africaines, des inclusions de nombreux proverbes et des images en ribambelles étourdissantes.
Pour les femmes rien n'est acquis. Dans un village, vraiment tout près de chez nous… Les hommes maintiennent les femmes
dans un droit coutumier qui leur est avantageux, l’égalité des sexes est loin d’y être reconnue, et pourtant… après les guerres
de libération, comme dans tant d’autres pays de par le monde, les femmes y avaient acquis certaines libertés. Aujourd’hui,
d’après les lois du Village, la virginité de la Jeune Fille est la propriété de la famille entière, y porter atteinte c’est porter atteinte
à la respectabilité de la famille. La mort de la coupable est la seule réparation convenable. La femme est la chose de l’homme,
elle est soumise à ses aises sexuelles et ménagères ; toute velléité de se soustraire à l’autorité de ce dernier peut lui valoir
d’être punie. Alors notre Jeune Fille est-elle attirée par le Jeune Homme ou bien lui cède-t-elle dans un acte de passive
obéissance à la puissance masculine ? Abaissée, elle fait ensuite le plus vieux calcul du monde, avilissant, vulgaire « une chatte
ça coûte cher, un mec c’est là pour payer ! » De toute manière, fut-il père, mari, futur époux, mâle en chasse, l’homme fait la
loi. Tout soupçon d’acte de rébellion l’atteint dans son honneur car ce qui compte, c’est la perception de l’autre : la réputation
n’a rien à voir avec la vérité, aussi peut-on tricher avec les lois si les apparences sont sauves.
La pièce d’Akakpo a été comparée à une pièce de Molière qui serait teintée par endroits de marivaudage et dans laquelle
Shakespeare ferait des incursions. Le jeu des comédiens emprunte le jeu tragique et le jeu comique, afin de trouver cet
assemblage de ton. Lors des premiers ateliers autour du texte, les acteurs se sont surpris tour à tour, confondus par le
tragique, à pleurer, puis brusquement, à trouver des accents de jeu burlesque, trivial parfois à la limite de « l’obscène » ou à
échanger des propos amoureux dans une manière de marivaudage.
LA COMPAGNIE KS AND CO
KS and Co est aujourd’hui l’une des plus anciennes et des plus actives compagnies théâtrales des départements français
d’Amérique. En faisant œuvre d’ancrage à Saint-Laurent du Maroni depuis l’année 2002, la compagnie a inscrit son projet
artistique au cœur des cultures plurielles du territoire de l’ouest guyanais. Sa réflexion sur les cultures théâtrales minoritaires
et/ou fragilisées, son travail de maillage et de mise en passerelle des identités culturelles (Amérique, Caraïbes, Europe), son
engagement citoyen pour l’accès au théâtre en termes de formation et de création aboutissent ici à l’émergence d’outils
culturels d’excellence : Kokolampoe, la scène conventionnée de Saint-Laurent du Maroni pour un théâtre équitable, les
Tréteaux du Maroni, le Festival international de rencontres des arts de la scène, le Théâtre Ecole Kokolampoe, formation
professionnelle aux Métiers des Arts de la Scène en partenariat avec deux établissements d’enseignement supérieur : l’ENSATT
et le CFPTS. Depuis son installation à Saint-Laurent du Maroni, la Compagnie KS and CO poursuit son travail de création. Treize
spectacles professionnels ont été créés dans le théâtre de la case n°8 du Camp de la Transportation : Souffles, La mandragore,
Foukifoura, Hello and Goodbye, La Route, Koud’ip, Daïti, Lamentation, Antigone à New York, Kaïdara, L’Os, Les Bonnes, Le
Songe d'une autre nuit.
Les créations de la compagnie ont toujours fait appel à l’environnement dans lequel elles ont été créées. La résidence et
l’ancrage en Guyane ont conduit naturellement à entrer en contact avec d’autres cultures : Créoles, Arawak, Djuka, Saramaka.
Daïti, création 2009, constitue une troisième expérience de collaboration avec des acteurs saramakas. Ce spectacle a obtenu le
patronage de la Commission Nationale Française pour l’UNESCO. C’est la première fois que la Commission nationale Française
pour l’UNESCO accorde son patronage à une oeuvre de spectacle vivant.
« Avec cette création et sa diffusion internationale, la compagnie KS and CO oeuvre à la valorisation, à la promotion et au
développement durable des traditions vivantes saramakas et contribue ainsi à la sauvegarde d’un patrimoine culturel
immatériel de la région Guyane et plus généralement de la Grande Région Amazonie. En 2014, le « Songe d'une autre nuit»,
spectacle mis en scène par Jacques Martial a été programmé au Théâtre Paris Villette, dans le cadre du festival Paris Quartier
d'Eté, avant sa tournée en Guyane et aux Antilles en novembre 2014. La diffusion de l’ensemble des créations de la Compagnie
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon KS and CO en Guyane, aux Antilles, en Europe — notamment à l’occasion du Festival d’Avignon et du Grand Prix Carbet de la
Caraïbe ainsi qu’au Musée Dapper à Paris, contribue à la valorisation de la création artistique contemporaine et des cultures
guyanaises. »
Ewlyne Guillaume, Serge Abatucci
Co-directeurs artistiques
Ewlyne Guillaume, comédienne et metteur en scène
Directrice de la Scène Conventionnée pour un théâtre équitable de Saint-Laurent du Maroni, directrice artistique de la
compagnie KS & CO, directrice du Théâtre Ecole Kokolampoe, directrice artistique de la compagnie KS and CO qu’elle fonde à
partir d’une collaboration avec des acteurs de la vie théâtrale russe (5ème Studio du Théâtre d’Art de Moscou, MKHAT), Ewlyne
Guillaume commence par la danse avec Josiane Antourel et la danse dans le drame avec le travail sur le masque avec Michel
Bourgade. Elle participe à la vie théâtrale en Martinique et en Guadeloupe avec plusieurs compagnies. En collaboration avec la
Russie Ewlyne Guillaume est invitée à Paris (1991) au théâtre de l’Atalante pour la traduction simultanée (russe/français) de
"Cinzano" d’après Loudmila Petrouchevskaïa, mise en scène de R.Kozak.
Elle traduit des oeuvres dramatiques du russe au français) entre autres :
- La chasse au canard de A. Vampilov (aide à la création 1994) ; cette traduction a fait l’objet d’une lecture au Centre National du
Théâtre et d’une lecture mise en espace par Sergueï Zemtsov à la Comédie de Béthune (Direction Agathe Alexis et Alain
Barsacq).
Serge ABATUCCI, comédien
Co-directeur de la compagnie KS & CO, co-directeur du Théâtre Ecole Kokolampoe. Membre fondateur du Théâtre de la Soif
Nouvelle, Centre Dramatique Régional de la Martinique, créé en 1982 par la volonté d’Aimé Césaire et mis en place par Pierre
Debauche. Il a suivi pendant 4 ans une formation classique avec Pierre Debauche, Robert Angebaud, Jean- Marie Wilning, Pierre
Vial, René Loyon, Alan Boone, Jacques Lecocq. Il s’intéresse à l’espace théâtral et littéraire Afro-Caraïbéen et travaille au cinéma
comme au théâtre avec des metteurs en scène tels que : Wole Soyinka (prix Nobel de littérature 1986), Ivan Labéjof
(Martinique) Jacques Rey Charlier (Haïti), Ina Césaire ; des cinéastes comme Michel Traoré, Euzhan Palcy. Serge Abatucci met en
place des ateliers de recherche sur le langage du corps dans l’espace (arts martiaux, danses martiales caraïbéennes,
brésiliennnes : damyé, capoeira).
Aux Antilles et en France, Serge Abatucci participe aux créations de la Cie KS and CO avec des metteurs en scène du Théâtre
d’Art de Moscou : Igor Zolotovitski et Sergueî ainsi qu’avec Ewlyne Guillaume. Depuis 2001, il travaille en Guyane dans le cadre
des résidences de formation, de création, de diffusion, de la Cie KS and CO. De la rencontre entre Apante Afonsoewa, Serge
Abatucci et la Compagnie KS and Co en 2007, est née une troupe de comédiens saramakas. Un repertoire a vu le jour avec la
création des spectacles Koudip, Daïti, Kaïdara et L'Os, mis en scène par Ewlyne Guillaume et Serge Abatucci. Le "Laboratoire
multicurel Kokolampoe" (La Scène, juillet 2010) est aujourd'hui un établissement à quatre étages : la Compagnie KS and CO,
cellule de création, la Scène Conventionnée Kokolampoe pour un théâtre équitable, le Festival les Tréteaux du Maroni, Festival
international des arts de la scène, le Théâtre Ecole Kokolampoe, formation professionnels aux métiers des Arts de la Scène, en
partenariat avec l'ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et techniques du Théâtre) et le CFPTS (Centre de Formation
Professionnelle aux techniques du Spectacle).
Mise en scène : Ewlyne Guillaume
Avec : Kimmy Amiemba, Nolinie Kwadjanie, Grégory Alexander, Rosenal Geddeman, Belisong Kwadjani, Carlos Rémie Seedo
Décor : Pierre Mélé
Costumes : Antonin Boyot Gellibert
Lumières : Frédéric Dugied
Coproduction scène conventionnée Kokolampoe, avec le soutien de la Mairie de Saint-Laurent du Maroni, du Ministère de la
Culture – Dac Guyane, du Conseil régional de la Guyane, et de l’Adami
Contact :
Ewlyne Guillaume
[email protected]
Emilie Blettery
[email protected]
Tél. : 06 94 21 58 74
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Les Monologues du Vagin
Version haïtienne (Pawol Chouchoun)
Une pièce d’Eve Ensler - En français avec des touches de créole
Cie Atelier Théâtre Eclosion – Haiti
du 4 au 26 juillet, relâche les 8,15, 22 juillet
à 21h30 - Chapelle du Verbe Incarné - 90 mn
Cette pièce est un plaidoyer philosophique plein d'humour et d'émotion pour le respect de la femme, de son sexe et de sa
sexualité. Dans l'adaptation haïtienne livrée par la metteure en scène, il est proposé une version inspirée de l'identité « créole »,
plus intense, plus accessible, chargée de toute la dualité d'une culture métissée. Dès les premières répliques, quatre actrices,
tour à tour, entament un dialogue avec le spectateur, le laissant au bout d'1h35, essoufflé, bouleversé, troublé et ravi.
L’ATELIER THEATRE ECLOSION
Créé en 1992, L’atelier théâtre Éclosion, s’est donné pour mission d’initier et de former des jeunes au théâtre. En une vingtaine
d’années, cet atelier s’est transformé en une compagnie qui réalise et produit avec succès des spectacles de tout genre aussi
bien en Haïti qu’à l’étranger. Dans l’adaptation haïtienne livrée par Florence Jean Louis Dupuy, la metteure en scène nous
propose une version inspirée de l’identité « créole », plus intense, plus accessible, chargée de toute la dualité d’une culture
métissée. N.B La version haïtienne est en français avec quelques passages en créole (10%)
Florence Jean-Louis Dupuy, metteure en scène
Florence Jean Louis Dupuy est née à Port-au-Prince, Haïti. Après des études en Diplomatie et une licence en Sciences Sociales à
l’Université d’Etat d’Haïti, elle obtient une maitrise en Sciences de l’Education à l’Université de Montréal. Parallèlement, très tôt
elle s’initie au métier d’actrice et joue déjà en professionnelle à seize ans avec Mona Guérin et Gladys Wagner, puis avec Jean
Pierre Bernay et enfin avec deux grands noms du théâtre haïtien Hervé Denis et Syto Cavé. Aujourd’hui elle dirige une école
qu’elle a fondée à Thomassin (J’APPRENDS) et se consacre à l’écriture dramatique et à la mise en scène. Grâce à son talent et à
un répertoire original composé de créations inédites, Florence Jean Louis Dupuy a réussi à insuffler au théâtre haïtien un
rythme nouveau, plus féminin plus dynamique et tellement « Créole ».
Cynthia Jean-Louis, comédienne
Cynthia découvre le monde de la scène à l’âge de 6 ans, elle intègre l’Atelier Théâtre Éclosion à l’âge de 14 ans. Très vite
commence pour elle une carrière d’actrice riche en succès tant en Haïti que sur les scènes internationales qu’elle mène de
concert avec sa profession de médecin généraliste. Cynthia enseigne le théâtre depuis plus de 5 ans et est maintenant codirectrice et assistante à la mise en scène pour l’Atelier théâtre Éclosion, elle est aujourd’hui animatrice d’une rubrique santé
dans l’un des médias les plus connus en Haïti. Et productrice et présentatrice vedette « d’un talk-show » à succès,
hebdomadaire, télédiffusé : « Café du soir » sur Radio Télévision Caraïbes.
Ange Bellie Andou, comédienne
Artiste dans l’âme, Ange Bellie Andou ne cesse de gâter son public depuis la couronne de Miss Vidéo Max en 2002. Avec sa
grande taille, son charme et sa silhouette élancée, elle commence sa carrière de mannequin et se présente dans les concours
internationaux à Paris en 2003, à Hollywood, Californie en 2004 et sur nos écrans dans des shows télévisés et des publicités
tant visuelles et radiophoniques. Son premier roman Mon seul péché publié en 2007, nous révèle une écriture passionnée et
hors du commun. Ses talents la propulsent au-devant de la scène dans la pièce à succès Les monologues du vagin avec l’Atelier
de Théâtre Eclosion qu’elle a intégré en 2009.
Fabienne D. Colimon, comédienne
Fabienne a découvert le monde de la scène il y a 13 ans avec la Compagnie Atelier Théâtre Eclosion. Elle participe à toutes les
créations théâtrales d’Eclosion et au feuilleton radiophonique VIP.
Conception / Mise en scène / Adaptation : Florence Jean Louis Dupuy
Avec : Cynthia Jean Louis, Fabienne Colimon, Ange Bellie Andou, Florence Jean Louis Dupuy
Coproduction ADOC, Compagnie du Tout-Monde / Soutiens Ministère haïtien de la Culture, Sogener, Ctoi éditions, ONA
Contact :
Florence Jean-Louis-Dupuis
[email protected]
Tél. : + 509 (0) 36 00 44 26
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon THEATRE MUSICAL
La Diva du Pavé
D’Isabelle Martinez
Collectif l’Alpaca Rose - Réunion
du 4 au 26 juillet, relâche les 8,15,22 juillet
à 15h05 – Chapelle du Verbe Incarné - 45 mn
Pas de théâtre à l’italienne à La Réunion ? Qu’à cela ne tienne, notre Diva n’est pas frileuse et ses cordes vocales sont bien
amarrées, c’est dans la rue qu’elle nous fait son opéra… un opéra forcément pas comme les autres. Tout commence par
l’histoire d’un mythe… bien réel : celui de la Diva, de toutes ces « divines » cantatrices sacrifiées à leur art et à leur public, à
l’image d’un bon nombre d’héroïnes d’opéra sacrifiées à l’amour… et qui finissent souvent « sola perduta abbandonata » livrées
à un destin tragique. Cette Diva-là ne se résout pas à la tragédie et c’est pleine de vie qu’elle descend de son piédestal pour
fouler le pavé qu‘elle partage avec son public. Par le jeu et l’écriture, nous avons voulu ici partager avec les spectateurs le
contenu dramaturgique de ces opéras qui nous livrent rien d’inaccessible à la compréhension de tout un chacun, bien au
contraire, les thématiques sont universelles, il s’agit souvent d’histoires d’amour, de passions, de trahisons, de classes…
La Diva du Pavé a émergé peu à peu, s’inspirant des installations de la plasticienne Mary Sibande (Silent symphony). La
coexistence poétique de deux identités dans l’image d’un costume à plusieurs entrées nous a soufflé une piste. Nous sommes
partis de cette grande robe bleue, de la poésie de l’image, pour en arriver à celle du son et du sens. Cette robe est apparue
comme matrice et monstre dévorant sa création, sa diva sacrifiée dans son décor totem. Nous nous sommes pour cela inspirés
de ces cantatrices qui ont marqué l’histoire de l’art lyrique, ces icônes sacrifiées à leur art (Maria Callas, Maria Malibran, Anita
Cerquetti…) dont quelques témoignages apparaissent en filigrane au cours du spectacle.
« Qu’est-ce qu’une diva ? Une castafiore capricieuse ? Non. Une grande cantatrice ? Pas seulement. Une artiste aux pouvoirs
magnétiques, dont le plus souvent la trajectoire est aussi tragique que glorieuse ; le destin, d’abord si généreux avec elle, lui
fait trop tôt payer ses dons au prix fort en la précipitant brutalement de son statut de déesse au statut de femme brisée. » Diva
la force d’un destin de Pierre Miscevic. L’histoire des opéras, le récit des livrets inspirés la plupart du temps par des œuvres
théâtrales ou des mythologies sont souvent oubliés au profit des airs, de la musique.
LE COLLECTIF L’ALPACA ROSE
Le collectif est né en novembre 2011. Il est le résultat de rencontres artistiques entre différents acteurs de la scène culturelle
réunionnaise dont Sabine Deglise, chanteuse, Isabelle Martinez, comédienne marionnettiste, Alexis Campos comédien. Il met
en oeuvre des chantiers de recherche, de formation, d’éducation, de création, de diffusion. Il propose des objets artistiques
hybrides pour des publics variés, en proximité, en salle, en espace cabaret, hors les murs.
Coproduction : Lespas Culturel Leconte de Lisle, Mairie de Saint-André / Soutiens DAC OI, Conseil régional de La Réunion,
Mairie de Saint-Paul, Caisse des Dépôts et Consignations, Mécénat populaire
Conception : Sabine Deglise, Isabelle Martinez
Mise en scène : Isabelle Martinez
Avec : Sabine Deglise, Alexis Campos
Contact :
Sabine Deglise
[email protected]
Tél. : 06 92 23 67 24
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon er
BOBO 1 , Roi de personne
de Frantz Succab – Guadeloupe
une production de l’Artchipel, scène nationale de Guadeloupe
du 5 au 25 juillet, relâche le 15 juillet
à 20h15 – La Manufacture - 85 mn
Qui est Bobo ? Coluche ? Dieudonné ? Beppe Grillo ? Non : Bobo n’est le roi de personne. Il règne sur un peuple imaginaire, se
ballade entre deux âges, deux mondes et se fabrique une identité faite de bric et de broc. Entre ses SMS rigolos ou doux-amers
et ses chansons qui réveillent colère et tendresse, il nous invite à redécouvrir la grâce et le burlesque de ces âmes souvent
méprisées alors qu'elles portent en elles un chant très beau et profond. Un cabaret poétique et politique, barré et baroque qui
mêle rire et émotion, parole et chant pour raconter autrement notre « péyi Gwadloup ». Bobo n’est le roi de personne ! Seul
en scène il attend des musiciens qui ne viennent pas ou peut-être Pauline, sa dulcinée. Et alors tout y passe : son amour, ses
amis, ses emmerdes, la politique ou la société… les mots tombent tak…tak…tak du compte-gouttes de son coeur. A la lisière de
toutes les réalités, l’homme se balade entre deux âges, entre deux mondes et se fabrique une identité faite de bric et de broc.
Bobo règne sur un peuple imaginaire, mais il sait fendre l’écale de la langue.
Le projet
Après les mythologies sportives nous entamons avec Bobo 1er, Roi de personne le volet politique de notre projet Mythologies
actuelles de Guadeloupe. Au départ il y avait la figure d’Ibo Simon. Cette personnalité nous semblait intéressante, non pas pour
son propos ou pour les passions qu’elle a déchainées mais plutôt pour les raisons pour lesquelles cet artiste devenu animateur
télé a réussi à cristalliser une défiance ambiante à l’égard de nos responsables ; pour sa part « d’authenticité » et pour ce
qu’elle disait de notre péyi Gwadloup. Mais même si nous trouvions ce personnage haut en couleurs intéressant du point de
vue dramaturgique, il nous a semblé important de ne pas faire une pièce sur lui ou avec lui…
Note de l’auteur
Coluche et Dieudonné en France, Beppe Grillo et Tiririca en Italie et au Brésil. Ces noms illustrent des aventures plus ou moins
burlesques, mais très inquiétantes pour la classe politique de leurs pays respectifs. Dans un climat de morosité économique,
face à une technocratie imposant des mesures d’austérités impopulaires et des gouvernants englués dans des scandales, ils ont
fait figure de contrepoids. De ces humoristes ou comiques les médias ont contribué à faire de grands cristallisateurs d’une
défiance ambiante des citoyens à l’égard de la politique. Des causes similaires expliquent en grande partie l’effet Ibo en
Guadeloupe. Dans une société encore coloniale sur bien des aspects et, cependant, de plain-pied dans le monde dit moderne,
affairiste et policé au sein du grand marché européen. (…) C’est une terre qui hérite par son histoire de confrontations socioraciales, de passions et d’engouements massifs, mais aussi de non-dits assourdissants.
Note de mise en scène
A la première lecture de la pièce de Frantz Succab, Bobo 1er, roi de personne, je fus saisi d’emblée par l’inventivité et l’énergie
de son écriture. Je sentais que ce texte de théâtre enraciné dans le monde caribéen, contenait en lui un poème universel, une
relation physique et amoureuse aux mots, aux langues de notre humanité, des plus anciennes aux plus contemporaines. Cette
radicalité si belle et si intelligente du verbe de Frantz Succab, m’inspire comme metteur en scène. Un autre charme opérait
également en moi à la lecture de la pièce, son personnage. Clochard céleste, Bobo 1er règne sur un peuple imaginaire, un
royaume sans trône. Emanent de lui l’humour et la grandeur des gens de peu, la grâce et le grotesque de ces âmes méprisées
par la société, mais qui ont en elles, si on les écoute bien, un chant très beau et très profond. Cette pièce appelle finalement
pour moi l’invention d’un théâtre créole barré et baroque. Patrick Womba, acteur, chanteur, conteur…artiste du Tout-monde,
incarnera avec sa poésie et sa vérité, cette cérémonie théâtrale si particulière qu’a imaginée Frantz Succab. Il fera entendre,
pour notre plus grand plaisir, les chants et les mots de ce grand roi de personne". Guillaume Clayssen.
Frantz Succab, l'auteur
Né en 1947, à Saint-François (Guadeloupe), Frantz Succab fait partie d’une génération d’auteurs guadeloupéens qui considèrent
l’écriture comme un outil de combat. Ses premiers écrits sont donc des articles militants et des poèmes en créole de la même
veine. Mais celui qui se dit de « la génération Sonny Rupaire » entreprend peu à peu une démarche plus personnelle, et
libertaire. Il prête sa plume à des périodiques comme l’hebdomadaire satirique, Le Mot Phrasé, écrit des contes, des essais et
pièces de théâtre… Parolier, on lui doit également plusieurs titres de chansons pour le groupe Milflé et divers interprètes, tels
que Emmanuel Albon, Jeanphi Jules ; Jaklin Etienne (Prix « découverte » de la SACEM en 2001) et Swanha Desvarieux (prix
d’interprétation SACEM 2005). « Bobo 1er, Roi de personne », qu’il a écrit dans le cadre d’une commande autour des
Mythologies actuelles de Guadeloupe est sa 6ème pièce de théâtre.
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Guillaume Clayssen, le metteur en scène
Guillaume Clayssen commence le théâtre au sein de la section artistique du lycée Molière avant de mener de front une
formation artistique au cours Florent et une formation universitaire à la Sorbonne. Il travaille comme comédien sous la
direction de Jeanne Moreau, Catherine Cohen, Gerold Schumann, Hervé Dubourjal, Michel Cochet, Jean-Noël Dahan et Guy
Pierre Couleau. Il monte ensuite Attention ! Attentions ? Et Moeurs générales des marchands de bruits, (co-mise en scène)
dans le cadre des Rencontres de la Cartoucherie, met en scène A la grecque !! Au théâtre Jean Vilar à Suresnes et à la Maison
des Métallos à Paris, ainsi qu'une forme courte Memento mori à l'Etoile du Nord dans le cadre du festival « A court de formes ».
Depuis 2010 ce metteur en scène prolifique a créé Les Bonnes à la Comédie de l’Est et à l’Etoile du Nord à Paris, Je ne suis
personne, un montage de textes autour de Fernando Pessoa à la Loge à Paris, et Cine in corpore un travail autour du cinéma. Il
a également adapté à la scène Un Captif amoureux le dernier livre de Jean Genet et tourné deux autres court-métrages :
Outmortem et L’âme sort.
Marielle Plaisir, scénographe
Marielle Plaisir est d'essence théâtrale, peintre, dessinatrice, sculpteur de l’in-situ, découpeuse de papier, dentellière en
quelque sorte… Longtemps désintéressée des sites conventionnels d’exposition, galeries et musées, elle pose son travail dans
des lieux incongrus, lieux de cultes désaffectés, vieilles villes, et interroge son identité de façon vive ou sous-jacente avec des
projets couvrant plusieurs territoires Le chien fou ou la Poétique de l’errance (Caraïbe/Sénégal/Bordeaux), Le chemin des
anges : vanitas (Guadeloupe/Maroc), Queens (Caraïbes/Italie). Des oeuvres monumentales, aux expositions itinérantes, en
passant par les ouvrages pour la jeunesse, son travail se traduit par le désir impérieux de produire des oeuvres poétiques. (C.V.
complet sur http://marielleplaisir.wix.com/marielle-plaisir)
Patrick Womba, Bobo
Artiste autodidacte, Patrick Womba s’intéresse très jeune à la musique qu’il aborde par le biais de la percussion puis du chant.
Il « rencontre » le théâtre à la fin des années 70 avec la compagnie martiniquaise Théâtre Existence et c’est le début pour lui
d’une nouvelle grande aventure. Il entreprend alors une réflexion, qui est toujours d’actualité, autour d’un théâtre, d’une
théâtralité qui plante ses fondations d’abord dans les langues, les langages et la culture caribéenne pour s’ouvrir au monde. Il
s’intéresse notamment à la théâtralité de l’espace du conte et du personnage conteur ou encore à la transversalité de la
création théâtrale caribéenne. « Nous sommes entrés dans un processus de création où, pour paraphraser un artiste de la
Dominique, le théâtre caribéen plante ses griffes dans ses rituels, ses symboles, ses musiques (…) ».
Harry Baltus, assistant à la mise en scène
Comédien, metteur en scène et musicien, Harry Baltus fait ses premiers pas sur scène, au sein de la compagnie du Théâtre de
l’Air Nouveau avec laquelle il participera à de multiples créations telles Nèg Pa Ka Mò, Les Enfants de la Mémoire, Bwa Brilé ou
encore Les Milans du temps, une fresque historique. Il a fondé en 2006 la compagnie Savan’ dont il est toujours le Directeur
artistique et avec laquelle il a produit notamment, Un Archipel de Solitudes. L’artiste participe à plusieurs projets
cinématographiques et télévisés et accompagne de nombreux stages et ateliers.
C.V. complet des artistes sur demande à [email protected]
Une production de L’ARTCHIPEL scène nationale de la Guadeloupe dans le cadre de son projet Mythologies actuelles de
Guadeloupe/14•15 Mythologies politiques.
Coproduction Comédie de l’Est, Ecritures Théâtrales en Caraïbe / Soutiens D.A.C Martinique.
Interprète : Patrick Womba
Mise en scène : Guillaume Clayssen
Contact presse :
Cécile Morel
[email protected]
Tél : 06 82 31 70 90
Production :
Syeeda Théodore Derussy et
[email protected]
Tél : 06 90 74 04 41
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Le Bal Nègre
ou l’Affaire de la rue Blomet
Théâtre musical de Winny Kaona
Association pour le développement de la musique traditionnelle - Guadeloupe
Du 4 au 26 juillet
à 20h45 – Théâtre Bô - 60 mn
Dans le contexte de la prochaine réouverture du Bal Nègre à Paris, ce spectacle musical dépeint le Paris des années 30,
époque de l’Entre-deux-guerres où la biguine était à l’honneur.
Au sortir de la Grande Guerre, la génération des Années Folles, avide de distractions nouvelles se passionna pour les
soirées musicales et dansantes du Bal Nègre, cabaret antillais ouvert en 1924 au 33 Rue Blomet à Paris. Artistes,
personnalités, intellectuels et politiques y venaient régulièrement pour écouter et voir danser les Grands Ambassadeurs
des Antilles-Guyane. Parmi cette élite, Robert Desnos, les Frères Prévert, Picasso, Miro, Maurice Chevalier, Joséphine
Baker, Mistinguett... et particulièrement Mr Weiller qui ― victime de la jalousie de sa femme ― sera abattu de trois
coups de feu.
Winny KAONA, ambassadrice de la chanson traditionnelle créole et le pianiste Roland LOUIS vous feront revivre la mise
en procès de ce crime passionnel.
Mise en scène : Eddie Arnell
Contact :
Winny Kaona
[email protected]
Tél: 06 90 62 40 52
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon THEATRE JEUNE PUBLIC
Lapin
d’après un conte de Beatrix Potter
Cie Baba Sifon – La Réunion
du 7 au 25 juillet, relâches les 12, 19 juillet
à 10h30 - la Maison du Théâtre pour Enfants (Monclar) - 35 mn, à partir de 4 ans
« Marmay n’allez pas dans le jardin de Monsieur Mak Loret ! Votre papa a eu un accident là-bas, et Madame Mak Loret
en a fait un pâté, dit madame Lapin. »
La vie est pleine de dangers pour de petits rongeurs innocents… Madame Lapin a beau mettre en garde ses quatre
enfants, croyez-vous que le plus aventureux de tous, reste sagement dans les jupons de sa mère ? Pour Ti-Pièr Lapin, une
petite bêtise n’est rien comparée à la grande aventure de la vraie vie ! Et c’est parti pour une course poursuite effrénée
pleine de rebondissements. Quand on est petit, on rêve d’être grand. Et quand on est grand, on se dit qu’être petit n’était
pas si mal ! Adaptant avec vigueur les contes classiques de Béatrix Potter, les musiciens et parolèz de la Cie Baba Sifon
s’en donnent à coeur joie ! Visuels colorés et ludiques, musique pleine de malice et parole tourbillonnante passant du
français au créole réunionnais, du conte à la chanson… Voilà les ingrédients qui font de ce Lapin une pièce poétique et
drôle sur l’acte de grandir. Dire non et assumer ses choix pour comprendre le monde et devenir soi-même… Quel plus
beau programme pour un Ti Lapin ?
Lapin est une adaptation moderne pour la scène d’un conte classique de la littérature jeunesse britannique. Léone Louis,
directrice artistique de la Cie Baba Sifon et Gaston Dubois ont opté pour un conte-théâtre inspiré du Kabar Laparol. Forme
transdisciplinaire, le Kabar Laparol façon Baba Sifon, est une fusion artistique entre Arts de la parole et musiques de l’Océan
indien. L’enjeu est de garder l’épure du récit de Potter en osant une rencontre entre langue française et langue créole. La
parole du conteur s’approprie avec vigueur et irrévérence le texte initial créant des passerelles de langage ludiques. L’auteure
Beatrix Potter nous offre des textes, qui répondent généreusement aux demandes du théâtre (personnages, dialogue, présence
d’un narrateur fort et investi) avec une histoire solide, adapté à un public jeune. Loin de l’imagerie classique et tendre de
Béatrix Potter, le plasticien Lionel Lauret crée pour Lapin, une scénographie contemporaine colorée. Il fait le pari d’un univers
visuel moderne et pop, d’une scénographie qui se joue de l’accumulation d’objet, du kitsch et de références populaires (manga,
comix…). Lapin offre à la vue des enfants des peluches par centaine, un lapin géant de 2,50 m, une caisse aux mille fonctions,
des costumes aux références visuelles issues du manga…
L’espace est traité comme un lieu en construction, en perpétuelle évolution, un plein qui se vide, un vide qui se remplit au fur
et à mesure de l’avancée de l’intrigue. Les objets sont maltraités à la manière d’une chambre d’enfant : on en a besoin, on
prend. On n’en a plus besoin… Oust ! Le sens des objets change selon les besoins de l’histoire. Pour Lapin, le travail de
composition musicale s’articule autour d’une nécessité : créer un environnement sonore et rythmique au service de la parolèz
Léone Louis et de la narration. Certains passages du texte sont l’occasion de développer un propos musical purement
instrumental, d’autres sont transmis sur le mode de la comptine.
Le parcours du musicien Mounawar est un constant aller-retour entre les musiques traditionnelles de l’océan Indien (il est
originaire d’Anjouan, île des Comores) et les rythmes pop-folk-funk qui ont alimenté ses influences. L’intention est de proposer
une musique métisse, généreuse et accessible à tous. Ces contes de B.Potter, écrits en 1902, 1904, dans une langue, à la fois
proche de la parole contée et du style littéraire de son époque, offrent des digressions poétiques, qui sont propices aux apartés,
aux adresses au public, à l’interactivité par petites touches. Il s’agit à chaque fois d’être « tenu », tendu sur un fil ; celui de
l’histoire à conter, à faire vivre, en variant les registres de jeu. Le jeune public doit pouvoir sentir la respiration parfois
haletante de la peur, de la tristesse, de la joie, de la gourmandise, bref les grandes émotions de la vie.
LA COMPAGNIE BABA SIFON
Née en 2004, à l’ouest de La Réunion, la Compagnie Baba Sifon explore les arts de la parole sous des formes plurielles, à la
rencontre du jeune public, en salles ou en tout terrain ! Partant du principe que les lieux où nous habitons influence notre
intime, la Cie Baba Sifon cherche son Kabar Laparol, une forme transdisciplinaire créole, fusion artistique entre arts de la
parole (conte, théâtre, poème fonnkèr…) et musique, dont les enjeux d’élaboration impliquent : le mélange des genres avec
leurs différences, une interactivité ponctuelle avec le public, inspirée du Kabar créole, la possibilité d’intégrer un artiste(s)
invité(s) ou un groupe amateur dans le spectacle. De 2009 à 2010, Baba Sifon a été en Compagnonnage, soutenu par la DMDTS,
avec la Cie du Cercle, dirigée par le conteur Abbi Patrix, à la Maison du conte de Chevilly-Larue.
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Léone Louis, Parolèz
Parolèz, directrice artistique, Léone Louis fonde la Cie Baba Sifon en 2004. Son parcours artistique commence bien avant son
passage au Samovar, c’est à La Réunion qu’elle découvre à travers les zistoir et les chants de son enfance, sa source
d’inspiration. Léone voyage du conte au théâtre, de l’Afrique de l’Ouest à l’île Maurice, avec Anny Grondin, la Cie Nektar et Kozé
Conté. Elle a participé à différents festivals de contes : Yeleen au Burkina Faso et Rumeurs urbaines à Nanterre. Elle mélange
les genres en invitant des musiciens sur ses créations contes, notamment Mounawar, Vincent Philéas, Stéphane Gaze... En
2008, elle est sélectionnée pour le Grand prix des conteurs de Chevilly-Larue et pour une création au Leu Tempo Festival avec
Abbi Patrix, Le jardin des origines. En tant que comédienne, elle a joué dans des créations contemporaines (festival d’Avignon
et festival des Réalités à Bamako), notamment sous la direction de Christine Pouquet en 2004 dans une création Centre
Dramatique de l’océan Indien, au théâtre Dunois, tournée scène nationale.
Mounawar, musicien
Mounawar est né à Anjouan dans l’archipel des Comores : les îles de la Lune, d’un père grand comorien anjouanais et d’une
mère anjouanaise malgache. Sa musique est représentative de l’Océan Indien par son rythme ternaire « M’godro ». Outre le
m’godro et le twarab qui ont bercé son enfance, la radio lui permet de découvrir Fela Kuti, Keziah Jones, Ben Harper ou Jack
Johnson. En tant qu’auteur compositeur et interprète, il trouve naturellement ses influences dans l’Afro Océan Indien, le Funk,
l’Afro beat.… En 2007, Mounawar est lauréat du Prix Musique de l’Océan Indien. En 2008, il est invité aux Découvertes du
Printemps de Bourges. 2011 est l’année de la sortie de son premier album. En 2013, il est programmé sur la scène du paléo
festival de Nyon. Musicalement, Mounawar a toujours été très curieux et très ouvert à toutes les musiques du monde.
Gaston Dubois, Metteur en scène
Gaston Dubois suit une formation d’acteur au cours Florent avec pour professeurs Isabelle Nanty et Michelle Harfaut de 1988 à
1990. Il en sort avec le prix de la mise en scène pour Récits de femmes de Dario Fo et Franca Rame. Il se forme au théâtre
forum avec Yves Guerre puis joue en tant que comédien dans Le retour de Pinter, La vie devant soi de Romain Gary, Couple
ouvert à deux battants de Dario Fo, Kvetch de Steven Berkoff… En 2001, il fonde la Compagnie On aurait dit, à La Réunion.
Comédien et metteur en scène dans : Gran Téat Zembrokal de Sonia Affidou, Brèves de comptoir, Les chiens d’après JM Gourio,
Le Bus, Zistoir, Paradise, Majorette de Lolita Monga, créations du Centre Dramatique de l’océan Indien. En 2012, il met en scène
Batman d’Kèr de la Cie Baba Sifon. En 2014, il suit la formation en mise en scène au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique (CNSAD).
La Cie Baba Sifon est compagnie associée au Séchoir, Scène Conventionnée de St Leu
Coproduction : Le Séchoir, Scène Conventionnée de Saint-Leu, La Réunion.
Soutiens : DAC-OI Ministère de la Culture, Région Réunion, Conseil Général, Ville de St-Paul, Ville des Avirons, Ville de St-Leu.
Contact :
Léone Louis
[email protected]
Tél : +262 (0)6 92 09 30 55
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon AVENUE ZERO
Théâtre de marionnettes, musical et (presque) sans paroles
Cie Théâtre des Alberts – La Réunion
du 3 au 25 juillet, relâches les 6,13, 20 juillet
à 10h45 - Fabrik’ théâtre - 50 mn, à partir de 7 ans
Avenue Zéro, c’est l’instant zéro, celui où tout commence.
C’est l’histoire d’une ville qui se vide. Cinq individus, perchés sur le fil de leur solitude, finiront par se regarder, se retrouver afin
d’écrire une nouvelle page. Tenir dans ses mains la fragilité du monde. Il suffit d’un souffle et la valse humaine, enfin, reprend
son temps. Les habitants de l’Avenue Zero s’expriment dans leur propre langue, le zéroien, langue simple et accessible aux
spectateurs de toutes nationalités.
LA COMPAGNIE THEATRE DES ALBERTS
Dirigée par Vincent Legrand, la compagnie revendique son appartenance au théâtre de marionnettes contemporain: celui qui
secoue les esprits, se débarrasse d’un costume devenu trop étroit, surprend par sa diversité et son culot, par les ponts qu’il tisse
entre les arts.
Mise en scène : Vincent Legrand (Théâtre des Alberts) et Denis Bonnetier (Cie Zapoï) assistés de Sylvie Espérance
Jeu et manipulation : Sébastien Deroi, Stéphane Deslandes et Aurélia Moynot
Création musicale : Eric Ksouri / Création lumière : Laurent Filo
Coproduction Le TARMAC (Paris) et TEAT Champ Fleuri I TEAT Plein air, Théâtres Départementaux de La Réunion
Soutiens Ministère de la Culture et de la Communication (Direction des Affaires Culturelles - Océan Indien), Conseil Régional,
Conseil Général de la Réunion, Territoire de la Côte Ouest et la Commune de Saint-Paul.
Contact :
Fabienne Berttochi
[email protected]
Cécile Massa-Trucat
[email protected]
Tél. 07 82 69 02 55
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon DANSE
On t’appelle Vénus
Compagnie Difé Kako – Guadeloupe
du 4 au 26 juillet, relâches les 8, 15 et 22 juillet
à 12h15 - Chapelle du Verbe Incarné – 45 mn
Dans ce solo franc et voluptueux, Chantal Loïal s’inspire de l’histoire de la Vénus hottentote pour interroger le regard de
l’Occident sur la différence. Cette sud-africaine, à la morphologie hors norme, fut montrée en Europe comme un animal
exotique au début du 19° siècle. Mais pas question de rejouer le drame. Ce solo se veut un hommage à cette femme et une
interrogation sur la question de la différence aujourd'hui. Depuis 1995, la compagnie de danse Difé Kako s’attache à créer un
langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux
traditionnels et contemporains.
LA COMPAGNIE DIFE KAKO
Depuis 1994, date de sa création, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et antillaises. Chantal Loïal
s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les
répertoires musicaux traditionnels et contemporains.
La compagnie Difé Kako se compose de danseuses possédant une formation de danse pluridisciplinaire (classique, moderne,
jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Mahgreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de
musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, les tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon,
basse, balafon, ti-bwa, steel pan). La Compagnie, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification
artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour amener le public à la découverte de cette
danse métissée.
En 2015 la compagnie Difé kako fête ses 20 ans. Le film Chantal Loïal et la créolisation, d’Alain Birnesser et Stéphane Bottard
sera projeté à la Chapelle du Verbe Incarné le 15 juillet à 16h.
Direction artistique et conception : Chantal Loïal
Interprète et chorégraphe : Chantal Loïal
Chorégraphie : Philippe Lafeuille
Textes : Marc Verhaverbeke
Soutiens DRAC Ile-de-France, Association Beaumarchais SACD, Conseil Général Martinique, DRAC Martinique
Contact :
Chantal Loial
[email protected]
Tél. : 06 85 19 19 05
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Popul’Hair
Compagnie Myriam Soulanges - Guadeloupe
du 4 au 26 juillet, relâches les 8, 15 et 22 juillet
à 13h10 - Chapelle du Verbe Incarné – 45 mn
Popul'hair est une pièce chorégraphique pour 4 interprètes dont un Djay. L’être soi, c’est un vivre son monde… invitant l’Autre
à s’harmoniser, se heurter. Popul’hair est une pièce tout à la fois ode, plaidoyer et critique de la société postcoloniale,
déconstruisant poncifs et stigmates pour une réflexion sociale du paraître. Un face à face entre le corps et l’ordre, le geste du
désordre et la permissivité de soi.
LA COMPAGNIE MYRIAM SOULANGES
La compagnie Myriam Soulanges explore des thématiques où l’identité, la différence, l’appartenance sociale ou encore le refus
sont fortement présents comme une sorte de pensée incessante, inlassablement contemporaine et au cœur d’une actualité au
plus proche du monde, de l’homme, de la femme, de nous…
Myriam Soulanges, chorégraphe
Myriam Soulanges est lauréate du concours des jeunes chorégraphes, organisé par l’Archipel, Scène Nationale de Guadeloupe,
et crée sa compagnie en 2010. Aujourd'hui, la compagnie a acquis une renommée sur le territoire et ses 3 pièces: « Alé é rivé »,
« Mika, heure locale » et « Principe de Précaution » (co-production et cochorégraphie avec Marlène Myrtil, artiste résidant entre
la Martinique et Paris) sont fréquemment diffusées en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Aussi, commence un rayonnement
au-delà de l’île : Festival « on marche » Marrakech, Festival « I’Trôtra » Madagascar, Festival « rencontres de danses métisses »
Guyane, Festival « Plataformabailadanza » Cuba, biennale « Fort de danse » Martinique, « Tournée des Alliances Françaises » :
Jamaïque, Sainte Lucie, Saint Kitt’s, Nevis, Haïti, Venezuela, La Dominique et le TARMAC à Paris. « popul’hair » oeuvre diffusée
pour la première fois à L’Artchipel, Scène Nationale de Guadeloupe, en 2014, entame une nouvelle phase dévolution en vue de
sa présentation à Avignon.
Xavier Chasseur-Daniel, danseur
C'est à l'âge de sept ans que Xavier Chasseur-Daniel commence sa formation de danseur en Guadeloupe. Il intègre en 1996 le
conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris. Et en 2001, il danse au Centre National Chorégraphique du
Ballet de Lorraine. Après neuf années passées au sein de cette compagnie, il décide de rentrer en Guadeloupe et entreprend un
travail pédagogique dans plusieurs structures de l’île. Interprète depuis 2010 dans la Compagnie Myriam Soulanges, c’est avec
une grande complicité et générosité artistique qu’il partage et nourrit l’univers de la chorégraphe.
Fanny Rouyé, danseuse
Fanny Rouyé a suivi la formation de l'Artiste Interprète en Danse Jazz au Centre d’Etudes Supérieures de Musique et de Danse
de Poitiers de 2004 à 2006. Diplômée et major de sa formation, elle obtient également son EAT. En 2007 elle s'installe à Paris
où elle travaille comme interprète et assistante en compagnie pour des chorégraphes aux univers différents (hip hop, afrocontemporain, moderne, classique). Ouverte à la diversité et de par sa polyvalence, elle travaille également pour le cinéma, la
TV, la comédie musicale et différents évènements internationaux.
Soutiens DAC Guadeloupe, Conseil régional de Guadeloupe, Conseil général Guadeloupe, L’Artchipel - Scène nationale de
Guadeloupe, Centre culturel Sonis-Les Abymes, Office municipal de la Culture, Sports et des Loisirs (OMCSL) Saint François,
Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG).
Conception / Mise en scène / Chorégraphie : Myriam Soulanges
Avec : Xavier Chasseur-Daniel, Myriam Agar, Exxòs Mètkakola et Myriam Soulanges
Contact :
Myriam Soulanges
[email protected]
Chargée de diffusion et communication :
Myriam Agar
Tél : 06 90 70 72 75
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Emergences
Cie Anti-Pode/Norma Claire - Guyane
du 4 au 26 juillet, relâches les 8, 15, 22 juillet
à 14H05 – Chapelle du Verbe Incarné – 30 mn
Cette création traite des mutations, des mouvements qui peuvent venir de la société et des êtres humains notamment dans le
monde créole. Ces mutations provoquent des émergences des uns et des autres qui prennent leurs racines dans des mémoires
originelles qui traversent la créolité. Emergences de souffrances, émergences de sentiments, de vies, dans une créolité
contemporaine laissant place à de nouvelles expressions, affirmations, paroles. Un travail artistique qui lie la voix des
chanteuses aux mouvements des danseurs. Les chanteuses sont comme les témoins des traces des mémoires collectives du
peuple et donnent l’énergie rythmique par les musiques traditionnelles et contemporaines créoles. Les voix qui chantent, les
corps qui dansent nous ramènent à l’énergie de cette culture créole.
LA COMPAGNIE NORMA CLAIRE
Chorégraphe et professeur international, Norma Claire propose un art résolument multiculturel, au confluent de son origine
guyanaise, de ses racines africaines et de la culture occidentale dans laquelle elle a grandi. Elle crée sa compagnie en 1992.
Norma Claire mène des actions de sensibilisation à la danse hip hop et afro-contemporaine dans les quartiers et dans le milieu
scolaire, création et diffusion de spectacles et le festival de danse contemporaine "Rencontres de danses métisses".
De 1976 à 1992, Norma Claire travaille avec les ballets nationaux au Sénégal, au Mali, en Guinée. Elle participe à des ateliers de
danse contemporaine avec Christine Bastion, Pierre Doussaint, se forme et collabore plusieurs années avec Elsa Wolliaston.
Elle crée sa compagnie en 1992. Sa démarche s’inscrit dans un processus d’ouverture culturelle et affirme une identité créole
prenant sa source dans la gestuelle africaine tout en développant un langage contemporain. En tant qu’artiste et Guyanaise,
Norma Claire soulève dans ses œuvres chorégraphiques et actions artistiques les questions de l’identité, de la créolité, et des
métissages. Depuis 1998, Norma Claire mène en Guyane, des projets importants: actions de sensibilisation à la danse hip hop
et afro-contemporaine dans les quartiers et dans le milieu scolaire (ateliers et créations formes légères), crée Danser la ville
(nouveau concept danse, musique, patrimoine et création lumière de Patrick Rimoux), et le festival de danse contemporaine
les «Rencontres de danses métisses". Elle est honorée " Chevalier des arts et des lettres " par Mr le Ministre de la culture
Frédéric Mitterand en septembre 2010 et a reçu le prix National de l’Agence pour l’Education par le sport en février 2010, pour
son action menée pour le développement de la danse en Guyane auprès des jeunes guyanais.
Coproduction Conservatoire de Musique, de Danse et de Théâtre de la Guyane
Soutiens DAC Guyane, Conseil régional de la Guyane
Chorégraphie : Norma Claire assistée de Cristina Santucci et d’Yvette Le Goff.
Danseurs : Gladys Gousset Demba et Steve Guimaraes
Chanteuses : Clara Nugent et Régine Lapassion
Contact : Laura Juan de Mendoza
[email protected]
Tél.: 06 94 20 36 73
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Noir de Boue et d’Obus
Compagnie Difé Kako - Guadeloupe
du 4 au 26 Juillet, relâches les 8, 15, 22 juillet
à 14h30 – Théâtre Golovine – 60 mn
C’est l’histoire d’une rencontre improbable quelque part dans l’Est de la France, quelque part entre 1914 et 1918, une rencontre
entre des gens comme tout le monde, qui n’avaient rien à faire là, rien à faire ensemble et que tout opposait. Conscrit français,
tirailleur sénégalais, volontaire des Antilles et de la Guyane, un adversaire les réunit. Est-ce l’Autre, l’Ennemi ? Est-ce la Nation,
qui les a conduits dans ces tranchées putrides ? Est-ce l’état-major qui les y maintient coûte que coûte ?
N’est-ce pas plutôt la Mort, devant laquelle tous redeviennent égaux ?
Alors on tente d’échapper à la terreur, au froid, à l’épuisement et surtout à la folie... Et chacun de se raccrocher à ce qu’il a de
plus intime et à sa propre culture. Et chacun aussi de reconnaître en l’autre, son frère d’arme, son alter ego, dans une
humanité refondée. C’est l’histoire d’une rencontre entre les cultures d’Afrique, des Antilles-Guyane et d’Europe, qui n’a peutêtre pas eu lieu, quelque part au milieu de l’horreur de la guerre, où danse et musique s’imposent comme seules
échappatoires.
En imaginant une rencontre au cœur de la Première Guerre mondiale, la compagnie Difé Kako s’interroge sur les ressorts du
rapport à l’Autre, dans une période où l’Autre est un parfait inconnu voire un étranger. C’est l’exploration de la communication
dans un univers contraint, dans des circonstances extrêmes qui fait le cœur de cette nouvelle création. Chantal Loïal entremêle
traditions musicales et chorégraphiques diverses (gwoka de la Guadeloupe, bèlè de la Martinique et danses d’Afrique de l’Ouest)
et vocabulaire contemporain, avec la complicité de quatre interprètes issus d’univers chorégraphiques différents. Ni œuvre de
mémoire et encore moins célébration héroïque ou patriotique, cette nouvelle création tente, dans un contexte où l’intime est
mis à nu par des circonstances extraordinaires, de dépasser l’image d’Epinal pour explorer la relation entre quatre êtres que
tout oppose.
Chantal Loïal, directrice artistique et chorégraphe
Née à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, elle a tout juste six ans quand elle fait ses premiers pas de danse traditionnelle au sein
d’un groupe guadeloupéen. Une passion qu’elle va pouvoir concrétiser avec son arrivée en Métropole en 1977. Elle y côtoie les
milieux de la danse africaine, puis antillaise et contemporaine. A tout moment, elle nourrit son expérience de rencontres avec
Assaï Samba chorégraphe, Lolita Babindamana, chorégraphe du Ballet national du Congo, le Ballet théâtre Lemba, Tchico
Tchikaya, chanteur congolais, Kanda Bongo Man, chanteur zaïrois, Georges Mom-boye, puis avec José Montalvo et Dominique
Hervieu, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Elle est également interprète pour les Ballets C. de la B. (Les Ballets
Contemporains de Belgique), Traces (Raphaëlle Delaunay), Action Zoo Humain (Belgique) et pour Brett Bailey. Avec ces
différentes compagnies, elle participe à de nombreuses tournées en France et à l’étranger.
En tant que chorégraphe, elle entame avec Noir de boue et d’obus sa dixième création dans le cadre de sa compagnie, Difé
Kako, qu’elle a créée en 1994. Avec ses précédentes créations (Château Rouge - 2012, On t’appelle Vénus - 2011, Makak janbé
Croco - 2009, Zandoli pa tini pat - 2008 ou encore Divers-Cités Féminines - 2006 et Aski Parè - 2004), elle promeut un art
chorégraphique résolument tourné vers le métissage, des cultures et des disciplines, entre Afrique, Antilles et Occident, entre
danse, musique, théâtre et cirque, dans l’Hexagone, aux Antilles et à l’international (Venezuela, Zimbabwe, Maroc, Italie,
Allemagne, Espagne, Afrique du Sud...). Parallèlement à ses activités de chorégraphe et de danseuse, Chantal Loïal n’a de cesse
de transmettre son savoir et sa passion. Elle le fait avec un dynamisme et un enthousiasme toujours renouvelés, accompagnée
des danseuses et des musiciens de la Compagnie, à travers des stages, des cours, des conférences dansées et l’animation de bals
antillais. Elle a obtenu en 2008 son diplôme d’Etat de danse contemporaine au CND de Pantin.
Coproduction Maison des Arts, Ville de Lingolsheim
Chorégraphie : Chantal Loïal
Assistante chorégraphique : Julie Sicher
Interprètes : Louise Crivellaro, Mariama Diedhiou, Alseye Ndao et Julie Sicher
Texte : extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline © Editions Gallimard
Contact :
Chantal Loial
[email protected]
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon CIRQUE
La Pli i Donn
Cie Cirquons Flex – La Réunion
du 9 au 19 juillet, relâche le 14 juillet
à 20h30 - Chapiteau de Midi-Pyrénées fait son cirque sur l’île Piot, 70 mn
En créole réunionnais, « La pli i donn » est une expression qui signifie « il pleut à verse ».
La Pli I Donn s’appuie sur l’expérience et les rencontres initiées au cours des voyages et des résidences itinérantes que la
compagnie Cirquons Flex a organisés en Inde, à Madagascar et en Afrique du sud au cours des deux dernières années. À travers
une écriture nourrie des particularités du cirque, ce projet s’inscrit dans une volonté d’approfondir et de porter un discours
endémique de La Réunion, en développant un dialogue interculturel autour des diversités de la Zone Océan Indien. Le
spectacle réunit quatre acrobates venus de La Réunion, Madagascar et d’Afrique du Sud – des territoires à la fois proches et
riches de spécificités et d’influences qui leur sont propres.
Pour cette création, nous avions envie de sortir du cliché de l’île ensoleillée et paradisiaque. C’est aussi une île riche
d’influences diverses, balayée par les pluies diluviennes de l’été austral et qui tire sa richesse de sa nature, de ses pratiques
populaires et traditionnelles et de son lien à la terre qu’il est vital de préserver. Spectacle pluridisciplinaire, La Pli i Donn mêle
performances circassiennes, musiques, captations de sons et d’images, textes polyglottes, danses traditionnelles et hybrides en
abordant la rencontre, la transmission et la question écologique. La Pli i donn intègre les pratiques de chacun des performeurs.
On y retrouve autant le Gumboots sud-africain, que les fonnkèrs créoles, l’acrobatie aérienne et au sol, l’évocation d’une
cérémonie mortuaire malgache, le Famadihana… Pour la mise en scène, nous avons fait appel à Christophe Rulhes du GdRA,
performeur, musicien et ethnologue qui interroge également les questions d’interculturalité.
LA COMPAGNIE CIRQUONS FLEX, cirque endémique de La Réunion
En octobre 2007, de la rencontre entre deux artistes : Virginie Le Flaouter (École Nationale de cirque de Montréal) et Vincent
Maillot (artiste autodidacte). Ensemble, ils trouvent un axe, une direction circassienne, et progressivement posent les bases
d’un univers artistique où la musique et la rencontre entre plusieurs disciplines jouent un rôle important. Depuis 2011 et la
création de son troisième spectacle Dobout An Bout, la compagnie a entamé un cycle consacré à la recherche et la
structuration d'un langage artistique circassien qui soit endémique de La Réunion.
REVUE DE PRESSE
« Décidément éloigné de tous les clichés sur les îles, le propos nous entraîne une fois de plus dans une approche juste,
pertinente, profondément humaine des êtres. (…) L'écriture polyphonique, transgenre, unit l'art circassien à la poésie, la danse
au chant, à l'improvisation, pour un spectacle atypique, virtuose et onirique. (…) On se laisse emporter dans cet univers mis en
scène par Christophe Rulhes (le GdRA), avec un rythme toujours soutenu et des artistes, qui outre la beauté de leurs
performances, savent transmettre leur profonde humanité. Le cirque prend ici une dimension universelle et sensible. Du
grand art ! » Maryvonne Colombani – Zibeline (11 février 2015)
« Comment cultiver la différence sans dénaturer les cultures ? Comment garder le contact avec la terre nourricière et vivre avec
son temps sans perdre son âme ? Comment intégrer et métisser sans nécessairement assimiler ? S'enrichir mutuellement sans
s'appauvrir en rabotant les différences ? (…) le spectacle est mené sans temps mort, et le public est transporté aux îles. Une
belle réussite arc-en-ciel. » Jean Barak – La Marseillaise (22 février 2015)
La Cie Cirquons Flex, cirque endémique de la Réunion est une compagnie conventionnée par la DAC – océan Indien
Coproductions Archaos, La Cité du Cirque, Le Séchoir, CIRCA
Soutiens DACOI, DGCA, Région Réunion, CG Réunion, FCR, FEAC
Interprète(s) : Virginie Le Flaouter, Maheriniaina Pierre Ranaivoson, Lizo James, Vincent Maillot
Mise en scène : Christophe Rulhes
Contact :
Véronique Lauret
[email protected]
Tél : 06 50 38 06 05
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon CHANSON
MARIANN MATHEUS
D’Afrique en Caraïbe
Compagnie Mou San Mélé - France/ Guadeloupe
du 4 au 26 juillet, relâche les 8,15, 22 juillet
à 16h30 – Chapelle du Verbe Incarné – 55 m
Ce nouveau spectacle voit le retour de Mariann Mathéus à la chanson. Chansons originales et chansons ancrées dans la
mémoire d’ici et de là-bas. Mâtiné de jazz, de rythmes caraïbes et africains, ce récital de Mariann Mathéus, auteur-compositeur,
fait la part belle aux textes qui l’accompagnent depuis ses débuts. Ceux d’Aimé Césaire, Jean Métellus, Sony Rupaire, Syto Cavé,
Birago Diop et de Simone Shwarz-Bart. Du déracinement au souvenir de l’Afrique originelle, de l’identité à la transmission.
Accompagnée du guitariste Ahmed Barry, Mariann Mathéus chante, danse et partage sa joie avec le public. Sous l’impulsion de
Mariann Mathéus, la Compagnie Moun San Mélé construit son aventure artistique dans une démarche de création où se
conjuguent musique, danse et poésie, en créole et en français.
Mariann Mathéus
Après ses débuts dans le théâtre musical contemporain au sein de la Compagnie Lonsdale-Puig Mariann Mathéus rencontre
Toto Bissainthe pour former le groupe « chants populaires d’Haïti ».
« Mémoires d’Isles » d’Ina Césaire signe son « entrée » en théâtre avec le personnage d’Hermance, pièce créée au théâtre du
Campagnol en 1984 dans une mise en scène de Jean-Claude Penchenat. Elle ne cesse depuis d’alterner concerts avec son
groupe et créations théâtrales d’auteurs de la Caraïbe, tels que Simone Schwarz-Bart, Vincent Placoly, Aimé Césaire avec La
tragédie du Roi Christophe à la Comédie Française, ou plus récemment Alain Foix et Jean Métellus, Thelma de Claude Bonin lui
permet d’aborder les marionnettes et de composer des musiques de scène. Elle suit les travaux du Laboratoire Sefea depuis
2012 et à ce titre a participé à l’Université des Théâtres d’Outre-Mer en Avignon en juillet 2014 (Sorbonne Nouvelle) avec une
communication portant sur l’oralité au théâtre.
Avec : Mariann Mathéus et Ahmed Barry
Contact :
Mariann Matheus
[email protected]
Laure Lapel
Tél. : 06 25 47 52 32
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon CAFE - THEATRE
Ça va décoiffer
Compagnie 2L Prod – Guadeloupe
du 4 au 26 juillet
à 17h – Théâtre Bô – 60 mn
Dans un tonitruant one-woman-show, Laurence Joseph joue Ernestine, une mamie antillaise moderne de 83 ans, haute en
couleur, qui raconte avec verve ses aventures et ses passions tout en distillant des conseils à qui veut les entendre ! Autour
d’elle, une galerie de personnages prend vie, portée par une comédienne caméléon à l’humour plus que contagieux. Laurence
Joseph interprète une dizaine de personnes sur scène. Une véritable performance.
De et avec : Laurence Joseph
Coécrit avec : Laurent Tanguy
Contact :
Bruno Messy
[email protected]
Tél. : 07 85 00 59 37
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DOSSIER DE PRESSE
L’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-Mer au festival OFF d’Avignon Domino
Compagnie 2L Prod – Guadeloupe
du 4 au 26 juillet
à 18h15 – Théâtre Bô – 60 mn
Il est blanc, elle est noire, il est de métropole et elle est antillaise. C’est ce qu’on appelle un couple Domino. La pièce joue sur
les différences culturelles et donne lieu à des situations particulièrement cocasses et hilarantes ! Il adore bronzer au soleil, elle
préfère l’ombre, il aime le rock, elle aime le zouk, il aime la tranquillité, elle invite sa maman tous les week-ends…
Laurence et Laurent après le succès de Domino à l’Olympia ont fait un travail de recréation de leurs deux pièces. Leur travail
est en perpétuelle progression. Laurence Joseph a reçu le prix de l’humour dans la région du Vaucluse en 2014.
De et avec : Laurence Joseph et Laurent Tanguy
Contact :
Bruno Messy
[email protected]
Tél. : 07 85 00 59 37
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