Tous acteurs de la transformation
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maisonsetcites.fr Tous acteurs de la transformation RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Tous acteurs de la transformation RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Siège social 167, rue des Foulons CS60049 - 59501 Douai Cedex - Tél. 03 27 99 85 85 maisonsetcites.fr SOMMAIRE 16 PAGE 01 PAGE 08 PAGE PATRIMOINE ÉDITO 04 PAGE INTERVIEW DIRECTEUR GÉNÉRAL 12 40 PAGE 06 LES TEMPS FORTS 2013 PAGE 01 Epinorpa Établissement public rattaché à la Région Nord-Pas-de-Calais Axévie (avec Adévia et la mutuelle Apréva) Construction et rénovation d’établissement d’hébergement pour personnes agées dépendantes (EHPAD) 02 Maisons & Cités Soginorpa (SA HLM) GOUVERNANCE 03 ET ORGANISATION Maisons & Cités Habitat (Société coopérative HLM) Constructions neuves HLM Accession sociale sécurisée Gestion locative du parc de logements miniers Amélioration de l’habitat ancien et renouvellement urbain Constructions neuves et accession sociale dans l’ancien 14 GESTION LOCATIVE 72 52 PAGE PAGE Les chiffres clés 2013 RÉSULTATS FINANCIERS PAGE PAGE MISSION ET VALEURS 62 PAGE SUPPORTS ANNEXES Jacques MARQUETTE - chargé de mission département marchés - Douai Louise BAHAKA - Technicienne domaine - Agence de Billy-Montigny Josée LANCIAUX - Adjointe au responsable locations - Agence de Bruay-la-Buissière Yves DEGRUGILLIERS - Directeur de l’agence de Lens/Liévin Jacques VERNIER - Président de Maisons & Cités Soginorpa Daniel ROGALA - Chef de bureau domaine - Agence de Lens/Liévin ÉDITO Le bilan 2013 d’une entreprise sociale pour l’habitat naissante Depuis le 1er janvier 2014, Maisons & Cités Soginorpa est une société anonyme d’HLM et son nouveau statut d’entreprise sociale pour l’habitat lui ouvre de nouveaux horizons. En 2013, période de référence du présent rapport d’activité, l’entreprise était encore une société « classique », accomplissant sa mission avec détermination. Cette mission, confiée par le Conseil régional lors de la création de l’Epinorpa en 2002, consistait à terminer la rénovation du patrimoine immobilier, le mettre en valeur, l’enrichir et le diversifier, l’inscrire dans un vaste projet régional de restructuration du bassin minier… Vaste programme dont la colonne vertébrale était la satisfaction du client, ayant droit, locataire, futur locataire ou accédant à la propriété. Le bilan que nous vous présentons dans les pages qui suivent illustre l’engagement du groupe Maisons & Cités et l’ensemble de ses collaborateurs à mener à bien cette mission et préparer l’avenir. L’obtention du statut de SA d’HLM doit être accueillie comme l’aboutissement de cet engagement et un levier pour progresser encore au service de la population du bassin minier. Nous vous souhaitons une bonne lecture du rapport d’activité 2013 de Maisons & Cités. Jacques Vernier Président de Maisons & Cités Soginorpa Alain Wacheux Président de l’Epinorpa Rapport d’activité 2013 M&C 1 Maisons & Cités, premier bailleur HLM régional, deuxième entreprise sociale pour l’habitat Évolution des constructions vers les cités jardins NOTRE HISTOIRE Découverte du charbon à Fresnes-sur-Escaut, création de la Compagnie des mines d’Anzin en 1756 1720 de France Création de l’établissement public Épinorpa et création du groupe Maisons & Cités Premiers programmes de réhabilitation 1825 1900 1970 1985 2002 2014 Héritier d’une histoire et acteur du renouveau Maisons & Cités, c’est d’abord un héritage : celui de deux siècles et demi d’exploitation charbonnière qui ont façonné les paysages, les communes et les hommes du bassin minier. C’est aussi un patrimoine composé d’un important parc immobilier, exceptionnel par sa diversité et ses caractéristiques architecturales. Ce patrimoine immobilier a évolué au fil du temps et des campagnes successives de réhabilitation. Depuis la création de l’établissement public régional Épinorpa en 2002, les personnels, les administrateurs du Groupe et 2 Rapport d’activité 2013 M&C les élus de la région ont redoublé d’effort pour transformer l’image des cités minières et en faire des symboles de renouveau du bassin minier. Le passage au statut HLM de Maisons & Cités Soginorpa au 1er janvier 2014, qui devient de fait la deuxième entreprise sociale pour l’habitat de France, vient honorer ces décennies de travail opiniâtre au service de la population du bassin minier. Il lui donne en même temps de nouveaux moyens et lui ouvre de nouvelles perspectives. Premières constructions d’ensembles de logements ouvriers à Denain le Journal officiel de décembre annonce la création de Soginorpa Le 1er janvier 2014 M&C devient une SA d’HLM Rapport d’activité 2013 M&C 3 Nos valeurs Promouvoir l’humain au cœur de l’entreprise Dans nos relations aux autres, qu’ils soient clients, partenaires ou collègues, nous adhérons sans réserve aux principes fondamentaux qui conduisent notre action : l’écoute, le respect mutuel, l’esprit d’équipe, la solidarité, la prise en compte de la dignité d’autrui et la tolérance. Ainsi, nous construisons au quotidien des relations humaines de qualité, faites de confiance, de reconnaissance et d’équité. Faire preuve d’audace Enthousiastes, nous croyons en l’avenir pour nos clients et notre territoire en affirmant notre volonté de réussir et de développer notre créativité, afin de proposer un éventail élargi de prestations dans le domaine de l’habitat. Ambitieux, nous nous inscrivons dans une dynamique de développement personnel et professionnel qui contribue au progrès individuel et collectif. Affirmer notre identité et notre fierté d’appartenir à un Groupe tourné vers l’avenir L’identité de notre Groupe est le fruit de l’engagement d’hommes et de femmes qui, animés de courage et d’esprit d’équipe, ont façonné son histoire et dessinent aujourd’hui son avenir. Nous sommes fiers de la confiance de nos partenaires qui nous chargent de faire évoluer l’habitat pour accueillir les générations futures. Nous sommes fiers d’appartenir à ce Groupe qui s’inscrit dans une dynamique globale de recomposition de l’espace régional. 4 Rapport d’activité 2013 M&C S’engager pour une entreprise proche du client Notre mission Le groupe Maisons & Cités est le plus important bailleur social de la région Nord-Pas-de-Calais Nous nous engageons par notre proximité, notre écoute et notre disponibilité à apporter avec professionnalisme une réponse adaptée aux attentes de nos clients. Nous avons la volonté de les satisfaire au mieux en étant réactifs, en anticipant leurs besoins et en nous attachant à vérifier la qualité de nos actions. Notre clientèle et notre parc de logements miniers nous ont permis d’acquérir un savoir-faire spécifique en matière d’offre de services et de gestion de patrimoine. L’évolution des exigences du marché du logement social, notre statut d’opérateur régional nous invitent à développer une politique d’habitat de qualité en vue de répondre aux besoins de la population d’aujourd’hui et de celle de demain. C’est dans ce contexte que doit évoluer et qu’évoluera notre mission de bailleur social.t Être une entreprise citoyenne et responsable qu’évoluera notre mission de bailleur social. En collaboration étroite avec nos partenaires, nous nous engageons à agir pour le bien-être des habitants. Au-delà de leur proposer un habitat de qualité et des services performants, nous contribuons à développer le lien social et leur offrons la possibilité de s’inscrire dans un parcours résidentiel. Groupe soucieux de maîtriser l’impact sociétal, environnemental et économique de ses activités, nous nous reconnaissons dans une éthique de comportement et d’actions qui prône l’honnêteté et la loyauté. Notre mission est de proposer et de développer une offre de logements et de services adaptés aux besoins de notre clientèle, quels que soient son âge, son parcours et son projet. Nous donnons ainsi la possibilité à nos clients de s’inscrire dans un parcours résidentiel. Porteur d’une mission d’intérêt général, nous sommes des partenaires privilégiés des collectivités locales dans leurs projets d’aménagement. Nous leur proposons des solutions durables de renouvellement urbain. Dans le neuf comme dans l’ancien, nos opérations intègrent une dimension sociale et une exigence de qualité architecturale, urbanistique et environnementale. Nous contribuons ainsi à la transformation des territoires et de leur image. En développant la mixité, l’accompagnement et le lien social, nous assumons pleinement l’essence même de notre mission de bailleur social. Nous contribuons ainsi quotidiennement et durablement à offrir un cadre de vie agréable où il fait bon vivre ensemble. Rapport d’activité 2013 M&C 5 2013 : année du changement de statut Le groupe Maisons & Cités s’est constitué à partir de 2002, date de la création de l’Etablissement public de gestion immobilière du Nord-Pas-deCalais (Epinorpa) puis du rachat par celuici de la SAS Soginorpa, société créée par Charbonnages de France, chargée depuis 1986 de la gestion du patrimoine de logements miniers issu de l’exploitation charbonnière. Pendant plus de dix années, le Groupe a diversifié ses activités, notamment avec l’acquisition d’une société coopérative HLM, Accecura Habitat, devenue Maisons & Cités Habitat, qui a permis de développer une activité de construction de logements. En janvier 2013, la loi Duflot a octroyé le statut de société anonyme HLM à Maisons & Cités Soginorpa. Cette transformation a été effective en janvier 2014 avec l’obtention de l’agrément HLM. Le groupe Maisons & Cités reste un acteur particulier dans le monde du logement social. L’Épinorpa est un établissement public qui a été créé par la loi SRU de 2000. Il est rattaché à la Région Nord-Pas-de-Calais. Il est l’actionnaire majoritaire de la SA d’HLM Maisons & Cités Soginorpa, deuxième entreprise sociale pour l’habitat de France par le nombre de logements gérés (62 000 à fin 2013). Ces deux entités sont chacune dotées d’un conseil d’administration aux rôles spécifiques. Le conseil d’administration de l’Epinorpa est présidé par M. Alain Wacheux et celui de Maisons & Cités Soginorpa par M. Jacques Vernier. 6 Rapport d’activité 2013 M&C 01 Axévie (avec Territoires 62 et la mutuelle Apréva) Construction et rénovation d’établissement d’hébergement pour personnes agées dépendantes (EHPAD) 03 Maisons & Cités Habitat (Société coopérative HLM) Construction de logements HLM Accession sociale sécurisée LE CONSEIL D’ADMINISTRATION SON FONCTIONNEMENT L’Epinorpa est un établissement public régional créé en 2002. La composition de son conseil d’administration est fixée par la loi SRU de 2000 et prévoit une représentation à la fois des collectivités locales, des communes du bassin minier, des ayants droit, des locataires et de l’État. Les membres siégeant au conseil d’administration définissent les grandes orientations stratégiques du Groupe. Les membres du conseil d’administration se réunissent au moins trois fois par an. Pour préparer leurs travaux et assurer un suivi de la mise en œuvre des politiques décidées, ils se réunissent régulièrement en commissions. Ces commissions thématiques sont composées de membres du conseil d’administration, mais également d’experts. Elles émettent un avis et formulent des propositions. Elles présentent régulièrement un compte rendu de leurs travaux aux autres membres du CA. Elles font, le cas échéant, état de tout dysfonctionnement constaté sur le terrain, afin d’améliorer la satisfaction de la clientèle. SON RÔLE Epinorpa Établissement public rattaché à la Région Nord-Pas-de-Calais L’Épinorpa 02 Maisons & Cités Soginorpa (SA HLM) Gestion locative du parc de logements miniers Amélioration de l’habitat Construction de logements Renouvellement urbain Accession sociale dans l’ancien Le conseil d’administration définit par ses délibérations la politique de réhabilitation du patrimoine, les conditions d’accès aux logements gérés, ainsi que les conditions de location et de cession, en coordination avec les autres organismes publics intervenant dans le secteur du logement. SA COMPOSITION Les représentants des locataires sont élus pour une durée de quatre ans. Parmi les six membres désignés par l’association des communes minières, trois au moins doivent exercer des fonctions de maire. Les membres du conseil d’administration : 6 membres représentants du conseil régional 4 membres représentants du conseil général du Pas-de-Calais 2 membres représentants du conseil général du Nord 3 représentants de l’État 6 membres issus de l’association des communes minières 5 membres représentants des locataires 5 membres représentants des organisations syndicales des mineurs M&C Soginorpa LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Depuis juin 2012, Maisons & Cités Soginorpa est dotée d’un conseil d’administration qui met en œuvre les orientations stratégiques de la société. Il se saisit de toute question relative à la bonne marche de l’entreprise. L’ORGANISATION Sous la présidence de M. Jacques Vernier et la direction générale de M. Dominique Soyer, les activités de M&C Soginorpa sont rassemblées au sein de quatre Directions générales adjointes : Deux directions générales adjointes (DGA) ont en charge l’offre aux clients : - La DGA Clientèle et Territoires (DGA-CT) : responsable des politiques d’offres territoriales et de la commercialisation des logements et des services, elle est dédiée à la relation clientèle. Les quatre agences territoriales et les quinze antennes de proximité lui sont rattachées. - La DGA Immobilier (DGA-I) : responsable du patrimoine immobilier, de la production et de la livraison de logements neufs ou anciens, et deux directions générales adjointes en charge des activités de support : - La DGA Economie et stratégie (DGA-ES) : responsable des affaires économiques, ainsi que des études prospectives et stratégiques. - La DGA Management et Qualité (DGA-MQ) : responsable de la gestion des ressources humaines, des systèmes d’information, de la qualité et de la sécurité. COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION M&C SOGINORPA Le CA est composé de 11 membres dont trois administrateurs sont des représentants des collaborateurs de l’entreprise. Deux sont élus, le troisième est désigné par le Comité central d’entreprise et représente le corps social. Rapport d’activité 2013 M&C 7 interview 2013 restera une année historique pour le groupe M&C… Dominique SOYER : Cette année marque clairement un tournant pour notre entreprise. Nous sommes devenus une société anonyme HLM et intégrons de fait le cercle des entreprises sociales pour l’habitat. C’est une vraie satisfaction car notre précédent statut était à bout de souffle. Notre particularité juridique ne nous permettait pas de bénéficier des mêmes avantages que nos confrères bailleurs HLM. Aujourd’hui, cette transformation est une chance, elle vient corriger une situation qui commençait à nous pénaliser. C’est également l’occasion pour moi de remercier les élus de tous bords qui ont compris cette situation et qui se sont mobilisés pour permettre ce changement. Les services de l’État comme la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement nous ont également apporté leur soutien, c’est important de le souligner. “ Dominique SOYER : directeur général Nous devons désormais évoluer dans notre nouvel environnement et repenser notre stratégie d’entreprise 8 Rapport d’activité 2013 M&C ” Vous parliez d’un système à bout de souffle, quelles sont les opportunités qui s’offrent désormais à M&C ? Dominique SOYER : Elles concernent principalement notre capacité d’investissement. Sous notre précédente forme juridique, nous dépendions des subsides de l’Anah pour réaliser les travaux de réhabilitation. La baisse régulière des aides versées devenait pour nous un motif d’inquiétude. Depuis le 1er janvier 2014, nous bénéficions des mêmes mécanismes financiers que les autres bailleurs HLM. Cela nous permet d’augmenter le montant investi dans la rénovation du parc de logements miniers, notamment en ce qui concerne l’amélioration thermique. D’ici à 2018, nous allons monter en puissance pour atteindre 700 logements par an améliorés au niveau énergétique. Nous accélèrerons également les investissements liés aux constructions neuves. Nous avons pour objectif d’atteindre 1000 logements par an. Pour cela, nous tablons, sur la construction de 600 logements en maîtrise d’ouvrage intégrée, auxquels nous ajouterons 400 acquisitions réalisées par de la maîtrise d’ouvrage externe. Nous parlions des opportunités, mais quels sont les défis pour l’entreprise ? Dominique SOYER : Ils sont nombreux. Même si, je le redis, notre transformation est une très bonne chose, elle ne résout toutefois pas toutes les difficultés auxquelles nous devons faire face. Le contexte économique est tel que cette année aura été une année de grande difficulté pour nos clients. De fait, nous avons constaté en 2013 une augmentation significative du taux d’impayé. Je souhaite que notre Groupe travaille activement sur les leviers qui sont à sa disposition pour en prévenir et limiter les effets. Un chantier d’optimisation de notre activité locative est déjà lancé. J’en attends des résultats perceptibles dès 2015. Ensuite, dans ce contexte de crise persistante, nos locataires sont souvent les plus fragilisés. C’est pourquoi l’accompagnement social est pour moi l’un des enjeux majeurs. En lien avec les acteurs locaux spécialisés, nous avons un rôle à jouer en la matière. J’avais déjà formulé ce vœu l’an passé, mais 2013 n’aura pas permis d’aller aussi loin que je l’espérais. Je veux que nous soyons plus proactifs sur ce point et des moyens humains ont été mis place en ce sens. En parallèle, nous allons également multiplier les actions favorisant l’insertion. Enfin, l’obtention en 2013 de la certification ISO 9001 et la transformation en SA d’HLM en fin d’année marquent la fin d’un cycle. Nous devons désormais évoluer dans notre nouvel environnement et repenser notre stratégie d’entreprise en conséquence. Nous sommes désormais la 2e ESH de France, nous devons nous adapter et prendre la mesure des enjeux qui nous attendent. Rapport d’activité 2013 M&C 9 Interview Entrer de plein droit dans le monde du logement HLM « Offrir un logement de qualité à ceux qui ne peuvent se loger au prix du marché » : telle est la vocation du mouvement HLM. En 2013, on comptait en France 755 organismes HLM, aux statuts différents : offices publics, entreprises sociales, sociétés anonymes coopératives ou sociétés de crédit immobilier. L’HABITAT SOCIAL : UNE MISSION D’INTÉRÊT GÉNÉRAL Ces 755 organismes HLM sont fédérés au sein de l’Union sociale pour l’habitat. Ces organismes Hlm logent environ 10 millions de personnes en France. Ils possèdent 4,2 millions de logements locatifs et 300 000 logements-foyers. Le financement de ces logements repose essentiellement sur des prêts assis sur l’épargne populaire et sur des aides de l’État et/ou des collectivités territoriales. Les familles bénéficiaires peuvent, en fonction de leurs ressources, recevoir également une aide personnelle au logement (APL) facilitant le paiement de leur loyer ou des mensualités d’accession à la propriété. Depuis l’origine, le mouvement HLM vise à permettre aux ménages de choisir entre location et accession sociale à la propriété. Les organismes peuvent donc être, en fonction de leurs compétences, constructeurs, gestionnaires, prêteurs ou tout à la fois. Premiers constructeurs et premiers gestionnaires de France, les organismes Hlm ont réalisé, en 2012, 17 milliards d’euros d’investissement en construction, acquisition, amélioration et gros entretien. Outre leur poids économique dans toute la filière du bâtiment, les organismes jouent un rôle particulier dans la préservation et le développement d’emplois locaux non délocalisables (140 000 en 10 Rapport d’activité 2013 M&C 2012), tournés principalement vers l’amélioration de la qualité des constructions et des services aux habitants. Le secteur Hlm emploie directement 80 000 personnes dont plus des 3/4 sont des agents de proximité. LE MONDE DU LOGEMENT HLM EN FRANCE... 4,5 millions de logements Aujourd’hui, 72 % des logements du parc Hlm sont des maisons ou sont situés dans des petits ou moyens immeubles. 10 millions de personnes sont logées en Hlm. En 2013, les logements vacants (y compris la vacance technique due aux projets de démolition, aux travaux ou à la rotation du parc) représentaient 4,2% du parc total géré. Dans le parc Hlm, la taille moyenne d’un logement est de 69 m² contre 66 m² pour les logements locatifs privés. ET EN NORDPAS DE CALAIS 48 opérateurs adhèrent à l’Association régionale pour l’habitat du Nord-Pas-deCalais. Elle réunit notamment 7 offices publics de l’habitat, 22 entreprises sociales pour l’habitat et 16 coopératives HLM. 402 100 logements locatifs sociaux, soit 8,8 % du parc locatif social national 936 000 personnes vivent en logement locatif social, soit 23,1 % des habitants de la région Le loyer médian dans la région est de 348 € La surface habitable moyenne des logements est de 70 m² Deuxième entreprise sociale pour l’habitat de France Les entreprises sociales pour l’habitat (ESH) sont un type d’organisme HLM, les SA d’HLM. Elles gèrent 50 % des logements sociaux en France et accueillent ainsi 4,5 millions de personnes. Au nombre de 280, elles emploient environ 30 000 personnes et sont regroupées au sein de la Fédération des ESH. En moyenne, une entreprise gère l’habitat de 7 000 ménages et d’environ 17 000 habitants. Par leurs activités de construction, réhabilitation et maintenance, les ESH procurent annuellement plus de 7,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires aux entreprises du secteur BTP. DOMINIQUE CHAUVET Directrice générale de la Fédération des ESH Les entreprises sociales pour l’habitat ont-elles un rôle particulier ou une singularité dans le monde du logement HLM ? Les sociétés anonymes d’HLM sont des organismes de droit privé chargées d’une mission d’intérêt général. Elles allient ainsi deux cultures celle de l’entreprise, de l’entrepreneur, avec un objectif de garantir les équilibres économique et celle de l’utilité collective car cette performance a pour but d’offrir aux locataires un parc de qualité avec une gestion sociale efficiente. Si notre histoire, notre statut nous différencie des autres organismes notre but est commun. Comment accueillez-vous dans votre fédération un nouveau membre, Maisons & Cités Soginorpa, qui se place d’emblée comme la 2e entreprise sociale pour l’habitat de France ? C’est toujours un honneur d’accueillir un nouvel adhérent, un bonheur de voir notre famille s’agrandir. Le cas de Maisons & Cités Soginorpa est un cas inédit, de par la taille de votre patrimoine, votre histoire liée au bassin minier et votre héritage. La fédération a un statut associatif ou chaque société a voix égale quelle que soit sa taille : l’équipe de la fédération s’attache à apporter à tous les adhérents un service adapté à ses problématiques. Vous accompagner dans la transformation de votre statut est pour nous un défi stimulant. Quels sont, de votre point de vue, les enjeux auxquels M&C Soginorpa aura à faire face dans les années qui viennent ? Le premier enjeu est patrimonial : poursuivre la rénovation du parc en remplissant les objectifs de performance thermique et s’adapter aux contraintes du classement Unesco d’une partie de votre patrimoine. Il s’agit aussi de définir une politique de développement du parc dans les zones où la demande est forte et où il faut régénérer l’offre. Le second enjeu est sociétal : tout d’abord faire face au vieillissement des locataires par un maintien organisé à domicile reposant sur une adaptation des logements et la mise en place de services. Il s’agit aussi d’adapter les modes de gestion à la paupérisation des locataires et au maintien du bien vivre ensemble. Quel est votre point de vue sur la place du logement social dans le cadre de la reforme territoriale et de la politique budgétaire de l’Etat ? La politique budgétaire de l’Etat est en retrait sur le logement social. La programmation de la construction neuve ne tient pas assez compte de la réalité de la demande des territoires et du niveau de revenu des locataires HLM. Ce sont les collectivités territoriales qui apportent le plus de subventions dans les opérations de construction. Même si aujourd’hui, la réforme territoriale reste floue sur le partage des compétences logement, il paraît essentiel de clarifier l’empilement des acteurs et de désigner un chef de file unifiant les injonctions de chacun, parfois contradictoires. Rapport d’activité 2013 M&C 11 Temps forts > 18 mars : Maisons & Cités Soginorpa reçoit la certification ISO 9001 pour l’ensemble de ses activités Janvier > 30 janvier : visite de Jacques Vernier, président de Maisons & Cités Soginorpa, cité Bruno ancienne, à Dourges Février > 7 février : signature de convention avec l’association Prim’toit, à l’Espace Pierre-Castagnou de Noyelles-sous-Lens. Le Groupe soutient un dispositif innovant intitulé « colocation choisie ». Maisons & Cités louera à deux jeunes locataires, sélectionnés par l’association Prim’toit, un logement T3 à Douai. Ceux-ci se partageront ainsi le loyer et les charges. > 22 mars : pose de première pierre d’un programme de 16 logements neufs, cité Belleforière, rue de Mortagne, à RoostWarendin. > 29 mars : signature, à l’Espace Pierre-Castagnou de Noyelles-sous-Lens, d’une convention de partenariat entre Maisons & Cités et l’établissement public départemental de l’enfance et de la famille (EPDEF) concernant un programme locatif, situé rue de Cracovie à Liévin. Ce projet comprend, sur une surface totale de 491 m², la réalisation de six logements individuels de type 3 plain-pied, une salle d’activité et huit Mars 1 > 9 mars : plantation 3 > 20 juin : conférence de presse, à l’Espace Pierre-Castagnou de Noyelles-sous-Lens concernant la transformation de M&C Soginorpa en entreprise sociale de l’habitat (ESH). > 25 juin : pose de première pierre d’un programme de 29 logements neufs, rue d’Estienne-d’Orves, à Dechy. Septembre 5 > 24, 25 et 26 septembre : Maisons & Cités participe au congrès de l’Union sociale pour l’habitat organisé à Lille. 1 Avril > 19 avril : pose de première pierre d’un programme de 24 logements neufs, cité Thellier de Poncheville, à Montigny-en-Gohelle. Rapport d’activité 2013 M&C des parcours d’insertion au 7 > 17 octobre : pose de bénéfice de personnes en première pierre d’un progrande difficulté éconogramme de 26 logements mique et sociale. Ainsi, neufs, rue Berlioz, cité Maisons & Cités Soginorpa Berce-Gayant, à Waziers. proposera chaque année > 17 octobre : cérémonie à cette association 10 de remise de clefs aux noulogements à réhabiliter ou veaux habitants de la à rénover, afin d’assurer l’insertion sociale et profes- « résidence de Pont-Aven », cité du Bivouac, à Waziers. sionnelle de populations en difficulté. Pour sa part, l’association 3ID s’engage à recruter 6 « emplois d’avenir », afin d’assurer les travaux de ces logements mis à disposition. Juin places de parking. Avec cette opération, l’EPDEF souhaite créer un « village famille » à proximité immédiate de sa Maison de l’enfance pour éviter l’éclatement familial et maintenir le lien entre parents et enfants. d’arbres fruitiers par les enfants de l’école Saint-Exu2 > 7 avril : Maisons & Cités péry, rue de Jussieu, à a offert vingt ordinateurs Méricourt. Cette opération et écrans aux écoles intitulée « Un arbre, un maternelles Véronèse de enfant », était soutenue par Liévin et Juliette Wantiez, le groupe Maisons & Cités. d’Annay-sous-Lens. 12 > 12 mai : Maisons & Cités partenaire de la Route du Louvre pour la 8e année consécutive. 4 > 14 février : deuxième édition de l’opération « un toit pour nos mésanges », organisée cité 4, à Lens. > 7 mars : les clients de la cité de la Chapelle à Oignies ont pu visiter deux logements témoins réhabilités dans le cadre d’un programme soutenu par le FEDER. 78 logements de la cité bénéficient d’une rénovation tournée principalement vers la réduction des charges liées au chauffage. > 22 avril : Maisons & Cités permet aux enfants du CAJ de Vendin-le-Vieil de venir passer un après-midi sportif aux côtés des volleyeurs professionnels de Harnes. Mai 5 > 2,3 et 4 mai : Maisons & Cités partenaire de la caravane publicitaire de la 59e édition de la course cycliste des 4 jours de Dunkerque. Juillet 2 4 > 4 juillet : inauguration 3 > 31 mai : pour la 8e année consécutive, Maisons & Cités soutient de nombreuses associations lors de la fête des voisins. d’un programme de 32 logements neufs locatifs individuels, situé Cité du 4/11, à Sallaumines, au cœur des rues Marchiennes, Quesnoy et Landrecies. Août > 1er août : signature de convention entre Maisons & Cités et l’association 3ID. Le but est de développer Octobre Novembre > 8 octobre : inauguration du programme locatif composé de six logements PLAI et d’une salle commune, sur un terrain appartenant à l’EPDEF, rue de Cracovie à Liévin. > 6 novembre : une vingtaine d’enfants du centre de loisirs de Calonne-Ricouart ont participé à une visite-atelier du LouvreLens. > 11 octobre : inauguration, rues Faidherbe, Delestraint et Lise London à Avion, d’un programme de constructions neuves de 39 logements individuels 8 locatifs. > 16 octobre : une vingtaine d’enfants du centre de loisirs de Barlin, âgés entre 8 et 12 ans, ont participé à une visite-atelier du Louvre-Lens. Une action menée par Maisons & Cités, mécène du musée. Décembre > 12 décembre : pose de première pierre du programme de constructions neuves situé, rue Guynemer, à Douai. 9 > 13 décembre : inauguration d’une nouvelle antenne de proximité Maisons & Cités à Bruay-la-Buissière. 8 9 6 6 > 28 novembre : pose de première pierre des programmes de constructions neuves situés à Auchel, cité Saint-Pierre (rue Saint-Paul) et Quartier C (lotissement Marcel-Wacheux). > 8 novembre : pour la 5e année consécutive, Maisons & Cités soutient l’opération « Par ici la bonne soupe », organisée à Liévin. 7 > 8 novembre : réunion d’information financière à l’Espace Pierre-Castagnou, de Noyelles-sous-Lens. > 20 octobre : une quarantaine d’enfants des CCAS de Haillicourt et Houdain, ont participé à une visite-atelier du Louvre-Lens. Rapport d’activité 2013 M&C 13 Les chiffres clés 2013 87 73 3 849 m2 % des clients se déclarent « satisfaits » à « très satisfaits » des rénovations mais regrettent parfois un manque d’information (source : enquête de satisfaction 2013 menée par le cabinet règle de 3) 14 Rapport d’activité 2013 M&C demandes de logement on été satisfaites en 2013 c’est la surface moyenne des logements Maisons & Cités 131 c’est le nombre de communes sur lesquelles est implanté le patrimoine 165 c’est le nombre de logements vendus en 2013 62,9 M€ c’est le résultat avant impôts sur les sociétés de M&C Soginorpa 397€ c’est le loyer moyen d’un logement Maisons & Cités 98% c’est le pourcentage des clients qui recommanderaient M&C pour la recherche d’un logement (source : enquête de satisfaction 2013 menée par le cabinet règle de 3) 5 « cités pilotes » labellisées au patrimoine mondiale de l’Unesco ont fait l’objet d’une démarche exploratoire et sont arrivées en phase opérationnelle. 61 815 c’est le nombre de logements que compte le Groupe Maisons & Cités à fin 2013 31% 300 80,9 33 ans c’est la moyenne d’âge des ayants droit actuellement présents dans le parc des demandeurs de logements ont moins de 30 ans ont été audités par l’equipe d’auditeurs internes dans le cadre de la démarche qualité projets sociaux ou culturels ont été portés par les antennes de proximité et soutenus par Maisons & Cités en 2013 13 560 demandes de logements en instance au 1er janvier 2014 Rapport d’activité 2013 M&C 15 PATRIMOINE Un patrimoine exceptionnel issu de l’histoire, que Maisons & Cités doit faire évoluer pour l’adapter aux besoins actuels et futurs des habitants. 16 Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 17 PATRIMOINE Richesse, diversité et renouvellement Bâti de 1860 à 1960 - par les compagnies minières puis par les Houillères du Bassin Nord-Pas-deCalais - le parc de logements miniers a évolué au fil du temps, tout en gardant ce caractère, cette histoire et cette variété architecturale qui en font un patrimoine unique en son genre. L’Unesco l’a d’ailleurs remarqué en distinguant la spécificité et l’identité singulière des cités minières que gère Maisons & Cités. Le logement minier, c’est aussi plus de 60 000 foyers qui attendent de leur bailleur un service à la hauteur des besoins en matière de logement. La politique menée par le Groupe vise à concilier la nécessité de préserver et pérenniser le patrimoine, tout en répondant aux attentes des clients, en tenant compte des critères sociaux et urbains et en s’engageant auprès des communes dans leurs projets de renouvellement urbain. 61 815 LOGEMENTS À FIN 2013 Au 31 décembre 2013, le patrimoine est composé de 61 815 logements pour la très grande majorité individuels avec jardin, caractéristique qui fait de Maisons & Cités l’un des choix privilégiés des candidats à la location. Les logements anciens sont au nombre de 60 550. La construction de logements neufs a démarré en 2007 et 1265 maisons ou appartements ont été livrés à fin 2013. Les chiffres clés du patrimoine ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT RÉGIONAL Maisons & Cités est un acteur régional important, fortement impliqué dans les politiques de développement et d’aménagement du Bassin minier. Son action vise à porter les exigences du développement durable et engager des opérations innovantes, à conduire ou accompagner les opérations de restructuration et/ou de densification du tissu minier, et aussi à adapter des logements aux personnes à mobilité réduite ou encore à soutenir l’insertion professionnelle des plus défavorisés. L’AMÉLIORATION DE L’HABITAT Il reste quelques milliers de logements qui sont encore dans leur état d’origine et dont le devenir (amélioration ou démolition) est défini dans le plan stratégique de patrimoine. En 2013, 437 logements ont bénéficié d’une rénovation complète (amélioration de l’habitat-rénovation), 565 autres ont été traités en amélioration complémentaire, 231 l’ont été en rénovation thermique et 246 dans le cadre d’opérations d’amélioration de l’habitat isolée. 90 % des clients se déclarent globalement «très satisfaits» à « plutôt satisfaits » de leurs conditions d’habitation. (source : enquête de satisfaction 2013 menée par le cabinet règle de 3) 700 cités minières réparties sur le Nord et le Pas-deCalais 18 logements neufs ont été livrés depuis le lancement de l’activté construction en 2007 1 265 40 % 231 logements ont été traités en amélioration thermique en 2013 c’est la part du parc de logements de Maisons & Cités entrant dans le périmètre du bassin minier inscrit par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité 364 83 ans c’est l’âge moyen des logements de M&C Soginorpa logements neufs ont été livrés en 2013 Rue de la verberie à Masny. Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 19 RÉNOVATION Réhabilitation du parc de logements anciens Gagner en confort et en qualité La plus grande partie du parc immobilier de Maisons & Cités a été construite au début du 20e siècle. Ces logements ont aujourd’hui une moyenne d’âge de 83 ans, nombre d’entre eux datant de l’entre-deux guerres. À l’époque des compagnies minières, ils correspondaient aux besoins des mineurs et de leurs employeurs en termes de confort, d’espace et de proximité avec le lieu de travail (les fosses d’extraction charbonnière). Ce n’est plus le cas aujourd’hui et les « maisons des mines », exemplaires dans le domaine du logement social jusqu’à la moitié du 20e siècle, demandent une rénovation en profondeur en appliquant les normes modernes, en constante évolution, en matière de confort, de volume, d’accessibilité ou encore de consommation énergétique. Démarrée dans les années 1970, l’amélioration de l’habitat n’a ainsi cessé de gagner en qualité et atteint aujourd’hui un haut niveau de prestations. Moins de cinq mille logements doivent encore, à ce jour, bénéficier de travaux « lourds », avant que la société ne puisse clore le chapitre de l’amélioration de l’habitat en 2016/2017. 87 % des clients se déclarent satisfaits à très satisfaits des rénovations mais regrettent parfois un manque d’information. 1/3 d’entre eux sont insatisfaits de la qualité des matériaux et équipements. (source : enquête de satisfaction 2013 menée par le cabinet règle de 3) PLAN STRATÉGIQUE DE PATRIMOINE DE M&C SOGINORPA AU 1er JANVIER 2014 598 1 3 5191 Restructuration court terme ON DISTINGUE QUATRE TYPES D’AMÉLIORATION DE L’HABITAT L’amélioration de l’habitat-réhabilitation (AHR) est appliquée aux logements qui sont encore dans leur état d’origine. Le bâtiment principal fait l’objet de travaux de réhabilitation, de regroupement dans certains cas et voit généralement la construction d’une extension pour accueillir une cuisine et une salle de bains. Les travaux réalisés comportent la mise en place d’une isolation thermique, l’installation d’un chauffage central au gaz et d’une ventilation mécanique contrôlée, la mise aux normes des installations électriques, la réfection des sanitaires, le raccordement au tout-à-l’égout, … ainsi que très souvent aussi, la réfection des couvertures et la rénovation des façades. Le montant moyen de ces opérations (toutes dépenses confondues) est d’environ 85 760 € par logement. 2 En 2013, 437 logements ont été concernés par des travaux de ce type. L’amélioration de l’habitat complémentaire (AHC) intervient sur les premières améliorations (1970 à 1987). Les travaux sont similaires à ceux ci-dessus énoncés, hormis le raccordement au tout à l’égout et la construction des extensions pour les cuisines et salles de bains. Certains logements font aussi l’objet d’une reconfiguration des pièces de vie, pour s’adapter aux évolutions sociétales (décloisonnement séjour / salon, cuisine ouverte). Le montant moyen de ces opérations (toutes dépenses confondues) est d’environ 76 580 € par logement. 565 logements ont bénéficié de travaux d’AHC en 2013. 20 Rapport d’activité 2013 M&C L’amélioration de l’habitat isolée (AHI) est une amélioration de l’habitat – réhabilitation ou complémentaire – qui s’effectue sur un logement récemment libéré et qui avait fait l’objet d’un refus de travaux de la part de son ancien occupant. Les travaux sont les mêmes que ceux précédemment énoncés, étant précisé que les travaux extérieurs (couvertures, façades, clôtures, …) avaient bien souvent été réalisés lors de l’opération de rénovation globale des autres logements. Le montant moyen de ces opérations (toutes dépenses confondues) est d’environ 52 140 € par logement. 4 Restructuration long terme 53 779 Patrimoine long terme 855 Restructuration moyen terme Total : 60 423 logements M&C Soginorpa auxquels il faut ajouter les 1265 logements de M&C Habitat, soit un patrimoine Groupe de 61 815 logements 246 logements ont bénéficié de travaux d’AHI en 2013. Depuis les années 2010, une nouvelle politique de travaux se met progressivement en place et vise à améliorer les performances thermiques des logements les plus énergivores (souvent de classe énergétique F ou G), afin de réduire les dépenses de chauffage des occupants, d’améliorer leurs conditions de vie et de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’amélioration thermique de ces logements permet la mise en place d’une isolation intérieure renforcée et d’une ventilation mécanique performante. Elle est complétée, en tant que de besoin, par divers travaux de grosses réparations sur les sanitaires, carrelages, menuiseries… Le montant moyen de ces opérations (toutes dépenses confondues) est d’environ 35 240 € par logement. 231 logements ont été traités en amélioration thermique en 2013, la perspective étant d’atteindre à 700 logements par an d’ici à 2018. LES LOGEMENTS À TRAITER EN AMÉLIORATION DE L’HABITAT amélioration de l’habitat-réhabilitation (AHR) : 1973 amélioration de l’habitat isolée (AHI) : 6103 mise aux normes thermiques : 19 668 Rapport d’activité 2013 M&C 21 RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT Innover pour développer l’habitat de demain… K a r i n e F i t z n e r, c h e f d e b u r e a u d o m a i n e , A g e n c e d ’ A n i c h e L’opération de conventionnement des logements a nécessité la collaboration de différentes fonctions dans les agences territoriales. Karine et ses collègues du domaine et des locations ont parcouru le territoire pour s’assurer de la pertinence du classement des logements. En octobre 2013, la région Nord-Pasde-Calais et la Chambre de commerce et d’industrie Région Nord de France se fixent comme objectif de devenir une référence au niveau national et international en matière de transition énergétique et d’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles. Pour y parvenir, elles s’appuient sur le travail de l’économiste Jérémy Rifkin. Celui-ci, dans un ouvrage édité en 2012, théorise une troisième révolution industrielle, fruit de la convergence des technologies liées à internet et de l’exploitation grandissante des énergies renouvelables (voir encadré). Ce vaste projet ne verra le jour qu’avec l’adhésion et l’implication des différents acteurs économiques locaux. En prenant le pari d’une nouvelle révolution industrielle, tous attendent des bénéfices à la fois pour le territoire et ses habitants. Maisons & Cités entend s’inscrire dans cette démarche novatrice, dans le cadre de sa politique de recherche et développement en matière d’habitat. FAVORISER L’ÉMERGENCE DE PRINCIPES CONSTRUCTIFS INNOVANTS Un rapprochement a été opéré avec Sia Habitat pour faire de la cité 9 de Lens, située en proximité immédiate du Louvre-Lens, un démonstrateur dans le domaine de l’habitat social. Sur ce projet de reconversion de la cité minière, M&C et Sia se partageront la LA THÉORIE DE RIFKIN EN QUELQUES MOTS… Le constat est simple. D’ici à 2050, la production mondiale aura été multipliée par 4 ou 5. Les modes de production actuels sont basés essentiellement sur l’exploitation d’énergies fossiles, dont on sait pertinemment qu’elles sont limitées et qu’elles contribuent de manière significative au réchauffement de la planète. De plus, ce système à bout de souffle ne génère plus d’emplois dans les pays développés. 22 Rapport Rapport d’activité d’activité 2013 2013 M&C M&C maîtrise d’ouvrage. Un travail visant à imaginer les fonctionnalités et technologies nouvelles a démarré fin 2013. Il doit permettre l’émergence de principes constructifs favorisant à la fois le mieux vivre ensemble et la transition énergétique. Un livre blanc présentant les objectifs a d’ores et déjà été édité conjointement. Il comprend également des propositions concrètes et applicables pour faire de la cité 9 un projet pilote, permettant aux professionnels régionaux de développer leurs compétences au service du logement social. Deux autres démonstrateurs sont envisagés sur les communes de Loos-en-Gohelle et Bruay-la-Buissière. Pour Jérémy Rifkin, une révolution industrielle naît lorsque que de nouvelles technologies de communication apparaissent et se conjuguent simultanément avec de nouvelles sources d’énergies... L’économiste théorise ainsi la troisième révolution industrielle à partir de la rencontre des technologies liées à internet et l’émergence des énergies renouvelables. Rapport d’activité 2013 M&C 23 Interview RÉNOVATION URBAINE Lens, terre des futures écocités du Louvre Lens cité Jeanne d’Arc La ville de Lens est située au cœur du bassin minier. Les cités minières y représentent 18 % du territoire communal et 27 % de son patrimoine bâti. La requalification de quatre cités minières situées au pourtour du Louvre-Lens (la cité du 12/14, la cité du 4, la cité du 9/Jeanne d’Arc et la cité des provinces), dont trois appartiennent à Maisons & Cités, fait partie du projet de territoire décliné en plusieurs grand projets structurants en cours de réalisation ou à venir. SYLVAIN ROBERT Maire de Lens et président de la communauté d’agglomération de Lens/Liévin Quels sont les enjeux de renouvellement urbain pour la ville de Lens ? Lens est une ville en métamorphose continue. Les investisseurs, commerçants et touristes sont toujours plus nombreux à se laisser séduire par le charme et les atouts de la ville. Les travaux de rénovation et de réaménagement y sont pour beaucoup. Initié il y a 10 ans, le renouvellement urbain de la ville de Lens est désormais dans sa phase opérationnelle. Ouverture du LouvreLens, développement du Quartier des Gares, aménagement des entrées de ville et des quartiers, renforcement de l’attractivité du centre-ville et des pôles commerciaux, revalorisation des espaces verts et urbains, développement de solutions alternatives à l’automobile pour se déplacer en ville, etc. Plusieurs projets d’envergure sont conçus pour offrir à Lens une véritable dimension métropolitaine. Les anciennes cités minières font également l’objet d’une attention toute particulière. Quelle est la place des cités minières dans cet ensemble ? En particulier quelle est votre ambition pour les cités du Louvre ? La ville compte 9 cités minières, ce qui représente près de 4 500 logements, soit ¼ du patrimoine immobilier lensois. Les cités minières constituent donc un enjeu central du renouvellement urbain. Parmi elles, les éco-cités du Louvre-Lens, dont 4 inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO : Cité des Provinces, Cité Jeanne d’Arc, Cité du 9, Cité du 4 et Cité du 12/14. Nous avons trois principaux objectifs : préserver le patrimoine, architectural, urbain et paysager hérité du 19e siècle ; moderniser les espaces publics et les habitations avec des objectifs environnementaux et de développement durable ; et favoriser l’accès des habitants à la culture, en lien avec le Louvre-Lens et les autres acteurs culturels du territoire. La priorité est de répondre à la question des logements insalubres et procéder aux premières démolitions. À plus long terme, 10 à 20 ans, il s’agit de la restructuration du quartier, de l’amélioration et de la mise aux normes des logements, et de favoriser la mixité sociale dans ces quartiers. Lens est la première ville du patrimoine de Maisons & Cités en nombre de logements. Cela fait de M&C un interlocuteur incontournable sur les questions de l’habitat et du renouvellement urbain. Qu’attendez-vous de Maisons & Cités ? La Ville de Lens compte de près de 4 500 logements miniers, patrimoine presque entièrement géré par Maisons & Cités, lequel décide de la programmation des travaux d’amélioration de l’habitat. Nous avons donc instauré une démarche partenariale permettant à la collectivité d’avoir connaissance des chantiers envisagés par le bailleur. De cette manière, la municipalité est en mesure d’intégrer ces aménagements au projet global de renouvellement urbain lensois, mais également de proposer des ajustements si cela s’avère nécessaire pour la cohérence du développement urbain mené par la collectivité. Cette collaboration est essentielle, elle permet d’informer les habitants mais aussi d’assurer un déploiement cohérent de l’offre de logements sur le territoire. Maisons & Cités est un partenaire incontournable de la ville, mobilisé pour construire l’avenir de Lens. 24 Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 25 Patrimoine RÉNOVATION THERMIQUE DES BÂTIMENTS Montée en puissance des programmes Les dépenses énergétiques, en particulier de chauffage, ont pris dans la dernière décennie une place de plus en plus importante dans le budget des ménages. Bien que nous observions depuis l’an dernier une baisse du prix du gaz de ville, Lorsque les logements des mines furent bâtis par les compagnies minières, puis par les Houillères du Bassin du NordPas-de-Calais, le problème du coût du chauffage ne se posait pas. Aujourd’hui, ces mêmes logements, qui ont un âge moyen de 83 ans, se situent pour 50 % d’entre eux en classe énergétique E, F et G. La maîtrise des charges pour les clients est ainsi devenue une priorité pour Maisons & Cités et la rénovation thermique prend une part croissante dans les programmes de travaux, permettant de bénéficier d’une isolation performante et d’un système de chauffage efficient. Au-delà des programmes habituels d’amélioration de l’habitat, Maisons & Cités a entrepris la rénovation thermique des bâtiments les plus énergivores. 231 logements ont été traités en amélioration thermique en 2013, l’objectif étant d’atteindre un minimum de 700 logements par an d’ici 2018. QUESTIONS À Le montant moyen de ces opérations (toutes dépenses confondues) est de 35 240 € par logement. 26 Rapport d’activité 2013 M&C grâce à la révision de la formule de calcul de son tarif, nous avons assisté, entre 2005 et 2013, à une augmentation de plus de 80 %. À son tour, l’électricité prend le chemin de la hausse des prix. LA RÉNOVATION THERMIQUE AU TRAVERS DE QUELQUES OPERATIONS EXEMPLAIRES Dans la cité Thiers, partagée entre Bruay-sur-Escaut et Escautpont, les 470 logements bénéficient de travaux de rénovation thermique dans le cadre d’une convention de peuplement signée par l’ANRU, les deux communes, Valenciennes Métropole et Maisons & Cités. À Oignies, 78 logements de la cité de la Chapelle bénéficient d’une rénovation tournée principalement vers la réduction des charges liées au chauffage. Ce programme est soutenu par le FEDER. Construits entre 1911 et 1930, 124 logements de la cité de la Clarence à Divion entrent dans une phase de travaux d’amélioration de l’habitat et seront labellisés bâtiment basse consommation-rénovation (BBCrénovation). Ce projet est soutenu par l’ANAH et des subventions européennes (FEDER 2). Un vaste programme de mise en valeur de la cité Deblock à Noyelles-sous-Lens comprend la construction de 80 logements et la réhabilitation de 62 logements qui atteindront après travaux le niveau BBC-rénovation. Rapport d’activité 2013 M&C 27 PRÉSERVATION DU PATRIMOINE Cités classées à l’Unesco : 40 % du patrimoine inscrit Le 30 juin 2012, le Comité du Patrimoine Mondial a reconnu la valeur exceptionnelle et universelle du bassin minier du Nord-Pas-deCalais et décidé de l’inscrire sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Louise Bahaka, technicienne domaine, Agence de Billy-Montigny Les services Domaine de nos agences territoriales ont été fortement impliqués dans l’opération de conventionnement des logements. Louise a eu en charge la mise à jour des cartographies du patrimoine au regard des décisions de classification HLM des logements. Les cités minières sont apparues comme l’un des atouts majeurs de la candidature et comme la colonne vertébrale de ce paysage culturel vivant. Ainsi, s’agissant des logements miniers, le patrimoine classé par l’Unesco porte sur 124 cités minières, réparties dans environ 70 communes. Ainsi, 27 000 logements sont concernés dont 23 500 logements propriété de Maisons & Cités, soit près de 40 % de son patrimoine (3 500 logements sont propriété du bailleur SIA Habitat). La préservation et la mutation des cités minières deviennent un enjeu majeur non seulement pour la gestion d’un label exigeant, mais encore pour améliorer l’image du territoire et garantir l’attractivité à long terme des logements pour les habitants du bassin minier. La question de la protection et de la valorisation de ce parc est ainsi et surtout une question urbaine, sociale, environnementale et d’aménagement du territoire. Maisons & Cités a conclu un accord avec la Mission Bassin Minier, afin de mettre en adéquation la protection d’un patrimoine exceptionnel avec la nécessité de mutation d’un parc social nécessairement évolutif pour l’ensemble des cités inscrites par l’Unesco. Afin de développer des projets innovants sur une série de cités minières sélectionnées à la fois pour leurs qualités patrimoniales et leur fort enjeu en terme de mutation à court terme, une démarche dite des « cités pilotes » a été définie. Elle vise une mutation ambitieuse du parc en prenant en compte enjeux sociaux, urbains, patrimoniaux et environnementaux. 5 CITÉS PILOTES Cinq « cités pilotes » ont fait l’objet d’une démarche exploratoire et sont arrivées en phase opérationnelle. Il s’agit de : > La cité Taffin à Vieux-Condé (59) > La cité Thiers à Bruay-sur-l’Escaut (59) > Les cités Lemay et Sainte-Marie à Pecquencourt (59) > La cité Bruno à Dourges (62) > La cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (62) Maisons & Cités a également entrepris une démarche analogue sur les cités situées à proximité du musée du Louvre-Lens, et notamment sur les cités 12 et 14 ouest. 28 Rapport Rapport d’activité d’activité 2013 2013 M&C M&C Rapport d’activité 2013 M&C 29 Cité Lemay à Pecquencourt inscrite au Patrimoine mondial de l’Humanité 30 Rapport Rapport d’activité d’activité 2013 2013 M&C M&C Rapport d’activité 2013 M&C 31 ACQUISITION DE PATRIMOINE LOGEMENTS NEUFS Construire pour renouveler le parc Accélérer le développement du patrimoine Le Groupe acquiert des immeubles en VEFA Pour accompagner les opérations de restructuration et de densification urbaine engagées par les communes et agglomérations, et parallèlement aux opérations d’amélioration de l’habitat ancien, le Groupe a commencé à construire en 2007, en s’appuyant sur sa filiale coopérative HLM Maisons & Cités Habitat, acquise en 2005. Les programmes de constructions neuves se développent en majorité sur les réserves foncières du Groupe, liées à des opérations de démolitions reconstructions menées dans les cités minières. Ainsi, Maisons & Cités renouvelle son parc de logements en tenant compte de l’architecture exceptionnelle des cités, en veillant à ce que les nouveaux bâtiments s’y intègrent parfaitement. Il s’agit en grande majorité de logements individuels avec jardin, bien que Maisons & Cités produise également des appartements en immeubles collectifs. Au 31 décembre 2013, 303 logements individuels et 61 logements en collectifs ont été livrés. L’objectif fixé à compter de 2014 dans le plan stratégique de gestion du Groupe est d’atteindre une vitesse de croisière de 1000 logements par an, composés d’une production propre et de l’achat de programmes en vente en l’état futur d’achèvement (VEFA). 364 logements ont été livrés en 2013, dont 303 logements individuels et 61 collectifs, en PLAI, PLUS, PLS. Pour développer la mixité sociale dans les opérations de promotion privée neuve, la loi SRU a autorisé les bailleurs sociaux à acquérir des lots d’appartements dans des immeubles disposant déjà d’un permis de construire. 90 % des clients se déclarent globalement «très satisfaits» à « plutôt satisfaits » de leurs conditions d’habitation. Un bémol en ce qui concerne la propreté des espaces extérieurs. 88 % de rappels pour malfaçons ou réglages. 32 Ce mode d’acquisition de patrimoine neuf a été encouragé par l’État en 2008 pour soutenir le secteur de la construction et du bâtiment. À l’époque, 30 000 logements en projet ou en construction ont été acquis en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement), par le secteur HLM. La Loi Molle de 2009 a conforté cette pratique qui représente, aujourd’hui, 30% de la production du secteur HLM. Ce mode d’acquisition présente des avantages pour chaque partie concernée : les promoteurs, les communes et les bailleurs. Pour les promoteurs qui ont obligation de produire un quota de logements sociaux, la vente en VEFA à des bailleurs sociaux permet « d’écouler » une partie de leur production et de dégager ainsi le financement nécessaire à d’autres projets. Les communes gardent la maîtrise des projets de renouvellement urbain et d’urbanisation de leur territoire, en veillant à l’homogénéité et la cohérence de l’ensemble. Pour les bailleurs, la VEFA leur permet de produire plus, d’enrichir leur patrimoine à prix compétitifs et de s’implanter sur de nouveaux territoires. Maisons & Cités a voulu saisir cette opportunité pour développer son parc et son offre de logements. Parallèlement au projet Sainte-Henriette d’Hénin-Beaumont, où le Groupe se porte acquéreur de 80 logements en VEFA, d’autres projets concernent Douai (120 logements), Denain (21 logements), Pont-à-Vendin (31 logements), Achicourt (47 logements), Arras (150 logements), Beuvry (72 logements) et Lillers (69 logements). Plusieurs avantages se dégagent de ce type d’opérations. Les projets proposent des conceptions de logements enrichissant ainsi la diversité de notre patrimoine. Ils permettent en même temps aux équipes de la direction du développement de se concentrer sur les nombreux projets déjà engagés par le Groupe (de 500 à 600 par an) et qui sont amenés à se développer. Le but de ces achats en VEFA est de répondre à l’objectif de 1000 logements supplémentaires par an inscrit dans le Plan stratégique de gestion du Groupe. source : enquête de satisfaction menée en 2013 auprès des locataires de logements neufs par le cabinet Règle de 3. Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 33 Patrimoine JACQUES MARQUETTE Chargé de missions à Douai COMBIEN DE MARCHÉS SONT GÉRÉS CHAQUE ANNÉE PAR LE GROUPE M&C ? En 2012, on dénombre 103 consultations publiées et 138 clôturées. Ces consultations génèrent environ 760 marchés auxquels on peut ajouter 1355 demandes diverses d’achats de travaux ou prestations et 1580 demandes en ce qui concerne les moyens généraux, soit au total 3697 demandes en une année. VOUS ÉTIEZ CHARGÉ DE LA RÉDACTION DES PROCÉDURES D’ACHAT DANS LE CADRE DE LA CERTIFICATION ISO DU GROUPE, COMBIEN DE TEMPS A DURÉ CETTE ÉTAPE ? La phase rédaction du processus des achats a duré au total trois ans. Elle a débuté en mars 2010 par un état des lieux de l’existant, puis nous avons connu une période de réorganisation fonctionnelle et d’uniformisation. Une fois la transition réalisée, la phase écriture s’est accélérée et finalement nos nouvelles procédures ont été publiées en janvier 2012. Nous avons été certifiés le 14 mars 2012. Cette certification a été confirmée via l’audit de suivi qui a eu lieu début 2013. Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Le handicap est un fardeau lourd à porter, comme l’est la perte d’autonomie. C’est un fardeau pour celui qui le subit, mais aussi pour ses proches. La moindre activité, le moindre détail de la vie quotidienne doit être organisé en fonction de ce handicap. Les structures médicalisées sont là pour offrir des conditions de vie optimales pour les personnes désorientées et un répit pour les proches. Mais ces structures Rapport d’activité 2013 M&C superficie de 6 700 m2 dont une surface utile de 5 800 m². Maître d’œuvre : Scénario Ara. L’EHPAD a été livré fin octobre 2013 à Apréva RMS, qui en assure la gestion. Il fonctionne depuis fin mai 2014. Coût total de l’opération : 11 878 K€ HT. EHPAD D’OISY-LE-VERGER L’EHPAD d’Oisy, ouvert depuis octobre 2013, se situe au nord de la commune, le long de la rue Maurice-Pierrache. D’une capacité de 60 lits, dont 12 dédiés aux soins Alzheimer, il s’étend sur un dénivelé de 5 400 m2 dont Maisons & Cités contribue à ce programme, en y apportant ses compétences de constructeur, par la réalisation de six EHPAD. il occupe 4 530 m2 de surface utile. L’établissement a été livré au gestionnaire Apréva RMS en juin 2013 et a ouvert ses portes en octobre de la même année. Maître d’œuvre : Atlante Architecte. Coût de l’opération : 10 173 K€. EHPAD DE LEFOREST Le permis de construire a été obtenu en septembre 2013 pour cet EHPAD qui sera composé de 72 lits en 6 unités de 12 lits dont 2 unités de soins Alzheimer et 4 places d’accueil jour. L’établissement se situera avenue Fran- EHPAD DE MÉRICOURT Situé chemin du Bossu à Méricourt, l’établissement a une capacité d’accueil de 120 lits répartis en 8 unités de 15 lits dont 4 unités de soins Alzheimer et une structure d’accueil de jour de 8 places. L’ensemble est de plain- 34 L’établissement est situé rue du Général-Leclerc. Il propose 84 lits répartis en 6 unités de 14 lits dont 2 unités de soins Alzheimer. Le choix s’est porté sur des bâtiments à étages (R+1) qui occupent une étaient encore récemment trop peu nombreuses dans le Bassin minier. Les conseils généraux et l’agence régionale de santé ont ainsi lancé un programme de rattrapage pour les constructions de plusieurs EHPAD. AU FINAL, QUEL EST LE BÉNÉFICE POUR L’ENTREPRISE ET POUR SES PARTENAIRES ? Pour améliorer notre fonctionnement interne, des indicateurs ont été institués. Ils se sont vite révélés indispensables. De manière générale, cela a permis à l’entreprise de structurer son fonctionnement tout en y intégrant l’aspect juridique de façon complémentaire. De plus, nous EHPAD DE FOUQUIÈRES-LÈS-LENS pied et s’étend sur une superficie de 10 850 m2 pour une surface utile de 8 850 m². Maître d’œuvre : Atlante Architecte Coût total de l’opération : 17 367 K€ HT. L’EHPAD a été livré en février 2013 à Apréva RMS (réalisations médico-sociales), gestionnaire du site. çois-Mitterrand. Les travaux de construction ont débuté mi-mai 2014 et sa livraison est prévue vers la fin 2015. Coût prévisionnel de la réalisation : 9 950 K€ TTC. La maîtrise d’œuvre a été confiée à MV2 Architectes et EGIS Bâtiments Nord. EHPAD DE HARNES EHPAD DE DROCOURT L’emplacement choisi pour cet EHPAD se situe le long du canal de la Souchez, entre le chemin du Halage, l’allée des Chênes et celle des Platanes, sur un terrain de 1,3 ha en connexion avec la trame verte qui traverse la ville. Le projet en est au stade de l’étude. Il s’agit de la construction, sur un même site, d’un EHPA (pour personnes valides) de 44 lits et d’un EHPAD de 80 lits dont 2 unités de soins Alzheimer et 1 unité pour personnes handicapées. L’établissement est composé de 95 lits d’hébergement permanent, dont 2 unités spé- cifiques Alzheimer et 2 places d’accueil de jour, le tout sur une surface utile de 6 700 m2. Il doit être livré à la Mutualité Française, qui en assurera la gestion, en septembre 2014. Maître d’œuvre : Matière A. Un ancien foyer pour personnes âgées occupe les lieux et 2 options sont envisagées : Coût global de l’opération : 14 128 K€ HT. - rénover le foyer pour en faire un EHPA et construire l’EHPAD dans son prolongement, - ou démolir ce foyer pour laisser la place à des bâtiments neufs. Un concours de conception/ réalisation a été lancé à l’été 2014 pour élaborer le projet qui doit réunir l’architecte et le promoteur sélectionnés. Le duo sera assisté par Amexia Conseil, filiale de Projex Ingénierie. Rapport d’activité 2013 M&C 35 RÉPARATION LOCATIVE ADAPTATION DES LOGEMENTS AU HANDICAP ET AU VEILLISSEMENT Logement des séniors : repérer, adapter, innover, anticiper UN LONG TRAVAIL DE RECENSEMENT Maisons & Cités s’implique dans l’accompagnement du vieillissement de ses clients et des populations du Bassin minier. De la conception de nouveaux logements adaptés à la relation de proximité avec ses clients âgés, le Groupe tente de répondre aux enjeux sociétaux et humains du « bien vieillir ». Zoom sur les grands axes de la politique dédiée aux besoins des personnes âgées. Pour pouvoir proposer le logement correspondant aux besoins exacts de ses clients, Maisons & Cités a effectué un important travail de recensement de ses logements. Ainsi, durant l’année 2013, les chargés de clientèle du Groupe ont recensé plus de 1 200 logements dans le but de les classer selon cinq catégories définies en fonction de leur capacité d’usage. Cette démarche vise à améliorer l’adéquation entre la demande des séniors et l’offre proposée. L’ADAPTATION DES LOGEMENTS Vivre dans un logement adapté à la perte d’autonomie est une condition indispensable au maintien au domicile des séniors. Maisons & Cités veille ainsi à intégrer dans la grande majorité de ses programmes de construction de logements neufs, des logements plainpied dédiés aux besoins des séniors ou des personnes à mobilité réduite (PMR). Dans le patrimoine ancien, l’adaptation du logement se pose en d’autres termes. Chaque situation étant unique, l’étude des solutions les plus en phase avec les Responsable des relations avec la clientèle 36 Rapport d’activité 2013 M&C INNOVER C’EST ANTICIPER Particulièrement concerné par la question du vieillissement de sa clientèle, M&C souhaite développer les solutions innovantes favorisant le maintien à domicile. Celles-ci peuvent consister à promouvoir de nouvelles formes d’habitat, permettant de créer un environnement favorable au vieillissement tout comme intégrer des équipements spécifiques (domotique, ergonomie, etc.) Pour cela, M&C souhaite développer des liens avec les partenaires institutionnels et médico-sociaux (cf. page 34), et devenir un acteur de la Silver économie*. Il participe par exemple au « Cluster sénior » porté par la CCI Artois, avec le soutien de l’État. Ce collectif de professionnels et d’universitaires consacre ses travaux à l’aménagement et la réhabilitation du logement ainsi qu’aux services contribuant au maintien au domicile. (*) La Silver économie est l’économie dédiée à l’avancée en âge de nos sociétés. Économie transversale, elle concerne tous les secteurs d’activité : loisirs, transport, sécurité, domicile, habitat, sport, alimentation… Témoignage DENIS VENDEVILLE besoins se fait au cas par cas, au domicile du client demandeur. Lorsqu’il est techniquement et financièrement réalisable, M&C privilégie le maintien à domicile de la personne âgée. Pour un service plus performant La loi met à la charge des locataires la réalisation d’un certain nombre de réparations et de prestations d’entretien. Le défaut d’entretien entraîne une usure prématurée des équipements et, outre les inconvénients générés par le fonctionnement défectueux de certains appareils, des frais importants de remise en état sont payés par le locataire, ou facturés lors de sa sortie des lieux. Pour assurer cet entretien ou ces réparations, le locataire doit s’adresser à des professionnels qui appliquent des tarifs publics, souvent lourds pour le budget des ménages. Il en va ainsi de l’entretien du chauffage central, pour lequel un contrat de maintenance est obligatoire. Les interventions sur la robinetterie ou la menuiserie ne sont pas moins onéreuses. UN SERVICE DE QUALITÉ POUR HABITER « SANS SOUCIS » ses clients d’un tarif de groupe et d’une meilleure qualité des prestations. Ce service s’est étendu progressivement et couvre désormais la majeure partie des réparations à la charge du locataire, en échange de charges locatives mensuelles modérées. Les avantages pour le client sont certains : une amélioration de la qualité de service, des économies sur l’entretien que la loi les oblige à assumer, la démarche est simplifiée (plus de contrat individuel), les prestations sont améliorées en délai et en contenu (intégration de l’ensemble de l’installation de chauffage, thermostats), un engagement de délai d’intervention sous 24 heures, une astreinte, l’extension des plages d’appel téléphonique, une facturation au prix coûtant mutualisée étalée sur 12 mois, des appareils en parfait état de marche, plus de soucis pour trouver le meilleur prestataire au meilleur prix… Pour pallier ces difficultés, dès janvier 2008, Maisons & Cités a mis en place un service d’entretien dans les domaines les plus sollicités pour faire bénéficier MONTANT DES PROVISIONS MENSUELLES DES CONTRATS D’ENTRETIEN EN 2013 : Logement équipé du chauffage central : 10,10 € Logement non équipé du chauffage central mais chauffe-eau électrique : 5,65 € Logement sans chauffage central ni chauffe-eau : 3,55 € « Notre changement de statut nous autorise désormais à déduire les dépenses engagées pour développer l’accessibilité et l’adaptation des logements des personnes en situation de handicap sur le montant de la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) versée par notre organisme. Ce levier financier va nous permettre de traiter plus facilement les demandes de nos clients. Dès 2014, notre Groupe mettra en œuvre ce dispositif et définira la nouvelle procédure de traitement des demandes d’adaptation de nos clients, ayants droit ou locataires ». Rapport d’activité 2013 M&C 37 Tous acteurs de la transformation en entreprise sociale pour l’habitat Gilles YVERNAULT - Chef de département études et gestion des carrières collectives - Noyelles-sous-Lens Pierre MOUCHON - Chargé de mission stratégie - Agence d’Aniche Albin TRACHEZ - Chargé de mission stratégie - Agence de Billy-Montigny Grégory ROUSSEL - Chargé de communication - Douai Nathalie LEMAN - Chef du service moyens généraux - Douai Marie-Agnès FAMECHON - Responsable gestion locative et sociale Agence de Bruay-la-Buissière 38 Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 39 GESTION LOCATIVE Contribuer au bien vivre dans nos cités 40 Rapport Rapport d’activité d’activité 2013 2013 M&C M&C Rapport d’activité 2013 M&C 41 CONVENTIONNEMENT DU PARC DE LOGEMENT M&C 60 000 logements examinés et catégorisés selon les règles HLM En prévision de son nouveau statut, M&C Soginorpa a dû procéder au classement de ses logements selon les trois grandes catégories du monde HLM : PLAI (logements très sociaux destinés aux ménages cumulant des difficultés d’adaptation sociale et de faibles ressources), PLUS (logements sociaux, majoritaires en nombre car s’adressant à une large partie de la population) et PLS (logements intermédiaires au loyer plus élevé, en nombre limité). Chacune des catégories obéit à des contraintes de plafonnement : un loyer maximum et un niveau de ressources plafonné pour les futurs attributaires. La répartition souhaitée par les services de l’État reflétait celle existant dans le patrimoine social au niveau régional : 4 % de PLAI, 81 % de PLUS (dont 21 % à plafond de loyer PLAI) et 15 % PLS. Cet équilibre devant être recherché pour chacune des 131 communes d’implantation de l’entreprise. La méthodologie qui a été adoptée devait permettre de prendre en compte un certain nombre de contraintes : respecter les équilibres sociologiques et financiers des cités, choisir prioritairement les logements de niveau PLAI dans le patrimoine entièrement rénové, afin que les charges soient minimisées pour les familles occupantes, 42 Rapport d’activité 2013 M&C dans des secteurs particulièrement attractifs. d’une convention ancienne liant les deux parties, dont la dernière version date de novembre 2008. Ces principes étant posés, un pré-classement a été établi à partir des bases de données, au regard du loyer pratiqué et de l’état de rénovation thermique des logements. L’ANGDM pourra continuer à attribuer des logements aux ayants droit dans le parc ancien, indépendamment du statut du logement, de son niveau de loyer ou des ressources de l’occupant. Puis, à l’aide des cartographies reprenant les 3 catégories, les équipes de M&C se sont rendues dans l’ensemble des cités pour vérifier et corriger le cas échéant la classification de chaque logement. La composante « terrain » (localisation géographique, orientation, état du logement, etc.) a donc été privilégiée. Pour les locataires en place, une enquête de ressources a été lancée courant 2014 pour réexaminer la situation de chacun. Au terme de celle-ci, de nouveaux baux seront édités en tenant compte à la fois de leur situation et de la catégorie du logement dans lequel ils résident. Cette formalité doit permettre d’ajuster le montant des loyers, uniquement à la baisse pour les foyers dont les ressources respecteraient le plafond de la catégorie du logement qu’ils occupent, mais dont le loyer dépasserait le plafond autorisé. Pour les autres situations, le loyer restera inchangé. choisir les logements de niveau PLS C’est ensuite sur la base de ce travail que la phase de concertation a été menée avec les collectivités locales. Enfin, cette classification a du être reprise dans pas moins de 313 conventions signées avec les services de l’État au cours du 1er semestre 2014. LES CONSÉQUENCES DU CONVENTIONNEMENT POUR LES HABITANTS Pour les 17 000 ayants droit résidant encore dans le parc fin 2013, une disposition de la loi ALUR confirme le caractère dérogatoire de la gestion opérée conjointement entre l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) et M&C Soginorpa en vertu LE FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS D’ATTRIBUTION Depuis plusieurs années déjà, M&C Soginorpa avait mis en place des commissions d’attribution de logements qui fonctionnaient sur le modèle des bailleurs HLM suivant les dispositions du code de la construction et de l’habitation (art L 441- 2). Le nouveau statut n’en modifie que la composition. Désormais, les commissions comportent six membres (désignés par le conseil d’administration) qui élisent en leur sein un président. Le maire de la commune, où sont implantés les logements attribués (ou son représentant) est membre de droit des commissions d’attribution. Il dispose d’une voix prépondérante en cas d’égalité des voix. Le découpage territorial des commissions a été maintenu, il en existe 4 au total, une par agence territoriale (Aniche, Billy-Montigny, Lens-Liévin et Bruay-la-Buissière). Rapport d’activité 2013 M&C 43 GESTION LOCATIVE Une première convention d’utilité sociale Le précédent statut de M&C Soginorpa ne l’obligeait pas à rédiger de convention d’utilité sociale. En validant fin 2013 un nouveau plan stratégique de patrimoine, M&C posait les bases de ses engagements vis-à-vis de l’État. Françoise Cornu, directrice de la clientèle, siège de Douai L’un des autres chantiers de la transformation en SA d’HLM a consisté à préparer les modalités de concertation de l’organisme avec ses locataires. Avec son équipe et en collaboration avec les agences territoriales, Françoise a piloté tous les volets liés à la gestion locative. “ Un travail de fond est engagé sur la concertation locative 44 Rapport d’activité 2013 M&C ” En 2013, Maisons & Cités a entrepris la refonte de son plan stratégique de patrimoine (PSP), en y intégrant les nouvelles dispositions en matière de vente, de réhabilitation, de restructuration et d’amélioration thermique de ses logements. Celui-ci tient compte du classement au patrimoine de l’Unesco de près de 40 % du parc. Validé en décembre 2013 par le conseil d’administration, ce travail sert également de base à la rédaction des trois volets de la Convention d’utilité sociale qui déclinent la politique patrimoniale et l’investissement, la qualité de service et la politique sociale de l’entreprise. Au travers de cette convention, M&C s’engage, vis-à-vis de l’État, à mener des actions dans chacune de ces thématiques. LES INDICATEURS RÉGLEMENTAIRES La convention signée avec l’État comprend 27 indicateurs réglementaires. Certains d’entre eux comme par exemple celui concernant les ascenseurs ou les parties communes des logements collectifs, s’appliquent difficilement au parc de Maisons & Cités, presque essentiellement composé de logements individuels. Par contre, les indicateurs relatifs à l’action sociale (traitement social de l’impayé, relogement des personnes en difficultés…) revêtent une importance toute particulière dans ce patrimoine qui répond à des besoins sociaux forts dans le bassin minier. Des objectifs vont ainsi être fixés sur chacun de ces volets et des plans d’actions déployés dès que l’enquête réglementaire auprès de l’ensemble des locataires pourra être analysée. Pour rappel, dans son précédent statut, M&C Soginorpa n’était pas soumise à l’enquête d’occupation du parc social sur son patrimoine non conventionné. UNE SIGNATURE EN JUIN 2014 La signature de cette CUS doit être effective avant le 30 juin 2014 et s’étendra sur une période de trois ans, la loi ALUR autorisant dans son article 105, le principe d’une première CUS arrivant à échéance le 30 juin 2017. Cela présente le double avantage de mettre M&C Soginorpa en cohérence avec le calendrier national défini pour l’ensemble des bailleurs HLM, et de permettre aux services de l’État une consolidation des données de l’ensemble des bailleurs de la région au terme prévu par la loi. LA CONCERTATION LOCATIVE Un groupe de travail sur la concertation locative s’est constitué en 2013 afin de mettre en place les futures instances de concertation locative obligatoires dans les organismes HLM (article 44 la loi du 23 décembre 1986). Le Groupe a ainsi travaillé sur le projet d’un plan de concertation locative jusqu’à fin 2014, période de renouvellement des représentants des locataires. Ce plan prévoit la création de 4 conseils de concertation locative, un par agence territoriale. La concertation au niveau de l’ensemble du territoire d’action de M&C Soginorpa est réalisée à travers les commissions mixtes Epinorpa/Soginorpa, concernant les locataires et ayants droit, sur les volets gestion locative et gestion patrimoniale. Dès 2014, la procédure de concertation pour les travaux d’amélioration de l’habitat sera effective. Rapport d’activité 2013 M&C 45 GESTION LOCATIVE APPRENONS À MIEUX DIALOGUER ENSEMBLE STOP AUX AGRESSIONS Marie Béral, gestionnaire conventions et loyers, siège de Douai Une fois le classement des 60 000 logements arrêté, Marie a saisi et contrôlé la conformité des informations dans la base de données patrimoniale. À l’issue de ces consultations, la Direction des systèmes d’information (DSI) pourra concrétiser le projet par la consultation de fournisseurs et veiller à l’installation effective du système dans les accueils les plus accidentogènes. REPRESENTATION DIRECTE DEVANT LES TRIBUNAUX Une procédure sur la représentation directe devant les tribunaux a été mise en place par les collaborateurs des bureaux de traitement des impayés en vue de minimiser les frais liés aux procédures contentieuses. Cette procédure englobe tous les dossiers contentieux liés aux impayés de loyers, aux défauts d’entretien et aux défauts d’assurances des locataires de Maisons & Cités. La représentation est assurée par des collaborateurs de la société, qui interviennent directement devant le magistrat en charge du contentieux. Ils défendent ainsi les intérêts de la société sans passer par le concours d’un avocat. Ils sont aidés par les bureaux de traitement de l’impayé pour la constitution des dossiers. 46 Rapport d’activité 2013 M&C 917 Nous vous informons que toute agression verbale ou physique envers nos collaborateurs pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires photo © lpstudio / Fotolia Tolérance // PoliTesse // resPecT // Dialogue février 2013 En effet, un comité de pilotage travaillant sur ce thème a finalisé une charte préalable, indispensable à un futur accord administratif de la préfecture, pour son installation. Ce projet doit maintenant être soumis à l’avis des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et des Comités d’établissements (CE) du Groupe. irrespect... insultes... violences... agression... Maisons & Cités Pour aider et soutenir nos collaborateurs victimes d’agression, des groupes de parole animés par un psychologue clinicien spécialisé ont vu le jour en 2013. Pour tenter d’enrayer le phénomène, M&C développe actuellement un projet d’installation d’un système de vidéo surveillance de ses points d’accueil. Celui-ci est destiné à fournir des preuves matérielles d’agressions mais aussi à dissuader d’éventuels agresseurs. Plusieurs campagnes de sensibilisation à destination des locataires ont été menées durant l’année. COMMISSION CONTENTIEUSE Une commission contentieuse s’est mise en place en 2013. Elle se compose des directeurs adjoints d’agences, des responsables Bureaux de traitement des impayés, de la coordinatrice action sociale, de la directrice clientèle, du chef du département exploitation locative et de la chef du service relation clientèle. La commission examine, chaque mois, les dossiers impayés des locataires dont le commandement de payer a été délivré. Elle examine également la situation sociale et économique des familles, elle analyse le motif de l’impayé et vérifie que toutes les mesures pré-contentieuses ont été mises en place avant le recours à l’assignation. Enfin, en ce qui concerne les situations d’impayé pour lesquels une autre solution n’est pas envisageable, elle valide leur passage en contentieux. Rapport d’activité 2013 M&C 47 Chaque année, Maisons & Cités apporte son soutien à des initiatives locales visant à développer le lien social et ainsi améliorer la qualité et le cadre de vie. Chaque antenne de proximité a donc pour objectif de mettre en place au moins une action par an. Exemple d’initiatives soutenues en 2013… L’animation territoriale pour développer le lien social Les jardins fleuris Maisons & Cités s’associe chaque année à des municipalités ou à des associations qui organisent des concours de jardins fleuris. En 2013, le Groupe a ainsi récompensé 255 « embellisseurs » de nos cités et soutenu 15 concours. Génération foot 62 Lâcher de ballons à Thivencelle Le 1er mars 2013, au stade Louis-Duflot de Calonne-Liévin, une cinquantaine d’enfants de la cité du 2/5 ont participé aux ateliers football mis en place par les éducateurs du club de l’Espérance Calonne-Liévin. Une opération menée pour la seconde année consécutive sous l’impulsion de Karim Oubekhti, chargé de clientèle à l’antenne de Liévin. Le 19 juin 2013, dans la cité Saint-Roch de Thivencelle, les enfants du quartier ont participé à des animations et à un grand goûter organisés par la régie de quartier et soutenus par Maisons & Cités. Le point d’orgue de cet après-midi festif était le lâcher de centaines de ballons colorés. Visites ateliers au Louvre-Lens Depuis 2011, Maisons & Cités est l’un des mécènes du musée Louvre-Lens. En renouvelant ce partenariat pour les trois prochaines années, le Groupe confirme sa volonté de contribuer à l’appropriation du musée par la population. Dans ce cadre, des visites ateliers ont été organisées en direction du jeune public. « Un jardin et un toit pour nos mésanges » Le 14 février 2013, Maisons & Cités, en collaboration avec la commune et la chaîne des terrils, a organisé pour la seconde année consécutive, à la cité 4 de Lens, une opération intitulée « Un jardin et un toit pour nos mésanges ». Ce projet d’animation territoriale et environnementale, initié par Sylvain Bouzin, chargé de clientèle à l’antenne de Lens, a donné la possibilité à une quarantaine d’écoliers lensois de réaliser des nichoirs destinés à accueillir des mésanges charbonnières. 48 Rapport d’activité 2013 M&C Fête des voisins Le Groupe a soutenu, pour la 8e année consécutive, plusieurs associations ayant organisé, le 31 mai 2013, la fête des voisins, dans le cadre de l’opération « Immeubles en fête ». 40 associations ont pu bénéficier d’un don de 100 euros pour aider à l’achat de victuailles et d’un kit de gadgets composé de jeux et de ballons pour les enfants. Crêpes partie Le 15 février 2013, les habitants de la cité 8 de Loison-sous-Lens ont organisé, avec le soutien de Maisons & Cités et de la commune, une crêpes partie. Le but de cette opération était clair : passer un agréable après-midi ensemble. Ainsi, une cinquantaine de personnes s’étaient donné rendez-vous salle Cuvellier pour rire, manger quelques crêpes et dialoguer entre voisins. Rapport d’activité 2013 M&C 49 3 Animations territoriales Quelles ont été les actions réalisées au sein de votre établissement en 2013 ? QUESTIONS À BERTRAND LION Chef d’antenne de proximité à Lallaing Elles sont très variées. Je pense à la création d’un jardin potager pour et avec les enfants à Écaillon. C’était un projet basé sur la simplicité, la convivialité et la solidarité. Nous avons permis à une association de créer un atelier « Nature et découverte du jardin », autour de conseils dispensés par un bénévole passionné. Pour cette opération, nous avons participé au financement d’un chalet en bois et offert un équipement du parfait « du petit jardinier » à chaque enfant. D’autres manifestations relèvent du mécénat sportif et culturel à destination des jeunes publics. M&C a par exemple décidé d’apporter un soutien au Douai Hockey Club. En contrepartie, le club organise des goûters sportifs avec initiation à la pratique du hockey pour des jeunes âgés de 8 à 12 ans. Sur le même principe, des visites ateliers sont organisées au musée du Louvre-Lens. Les jeunes enfants des cités minières ont l’opportunité de visiter le musée accompagné par un guide, puis ils participent à un atelier thématique lié à la peinture et à la sculpture, au cours duquel ils réalisent leur propre œuvre d’art. Pourquoi est-il important que Maisons & Cités mette en place ce type d’action ? C’est essentiel ! Notre politique de mécénat et d’animation territoriale encourage les actions sociales locales. Nous privilégions les actions pédagogiques, culturelles ou encore sportives à destination des habitants et plus particulièrement du jeune public des cités minières. Je pense, par exemple, que les visites au Louvre-Lens sont un excellent moyen de favoriser l’appropriation du Musée et de créer une passerelle entre les jeunes et la culture. Par ailleurs, nous avons pour vocation de créer et développer le lien social dans nos quartiers. Soutenir les initiatives nous permet ainsi d’entretenir la relation de proximité avec nos locataires. 50 Rapport d’activité 2013 M&C SATISFACTION DE LA CLIENTÈLE Quels sont les retours des locataires sur les projets mis en place ? Ils sont à la fois ravis et étonnés de voir leur bailleur les aider pour réaliser de tels projets. Pour le quartier c’est formidable. Les gens se retrouvent, partagent et les familles se rapprochent. C’est important qu’il y ait ce type de projets pour faire vivre la cité. Quand on y regarde, nous partageons le même objectif : développer le bien vivre dans nos cités. COMMISSION D’ANIMATION TERRITORIALE Pour améliorer la qualité de vie dans les cités minières de son parc, le groupe Maisons & Cités a créé en 2011, une commission d’examen des projets d’animation territoriale. Son objectif est d’étudier les projets sociaux et culturels qui peuvent être mis en place dans nos cités afin de développer le « mieux vivre ensemble ». Réunie tous les deux mois, elle est composée de médiateurs et représentants des agences et antennes du Groupe. En plus d’avoir vu augmenter le nombre de projets présentés (13 en 2011, 33 en 2013), cette commission a également permis au Groupe de créer et de fidéliser un réseau de personnes « initiateurs de projets » au sein même de sa clientèle. Des enquêtes pour améliorer notre service Chaque année, une enquête est menée par un cabinet d’audit indépendant auprès des clients pour évaluer la perception qu’ils ont de Maisons & Cités. Les questions portent sur la rénovation, l’entretien, l’appropriation des lieux par les nouveaux entrants (dans le neuf ou l’ancien) et aussi sur les rapports entretenus avec les salariés de Maisons & Cités ou des entreprises partenaires. 2000 clients ont ainsi été contactés en 2013 pour répondre à quelques questions dont l’analyse des réponses permet à Maisons & Cités d’améliorer son service. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon représentatif de la clientèle pour toucher équitablement toutes ses composantes. Les résultats révèlent une estime croissante de la part des clients envers leur bailleur, mais soulignent dans le même temps des domaines où des progrès peuvent être accomplis. LES POINTS FORTS Pour ce qui concerne les nouveaux entrants (mutations, nouvelles entrées dans un logement ancien rénové ou dans un logement neuf), l’image de la société est très positive, son savoir-faire administratif reconnu, son personnel apprécié tout autant que les équipements. En attestent les 98 % de personnes interrogées qui recommanderaient à des amis ou à la famille à la recherche d’un logement de contacter Maisons & Cités. on relève 1/3 d’insatisfaits quant à la qualité des matériaux et équipements, et un autre quart sur le contrôle et les inspections. Forts de ces analyses, Maisons & Cités et son personnel vont s’attacher à corriger le tir dans les domaines où cela semble nécessaire. L’entretien courant bénéficie d’une note particulièrement élevée avec un taux de 93 % de locataires satisfaits ou très satisfaits de la qualité des finitions, et presque un sans faute pour l’accueil réservé aux clients demandeurs, ce qui est tout à l’honneur des personnels. LES POINTS D’AMÉLIORATION POSSIBLE Cette image très positive de Maisons & Cités ne doit pas masquer les points où la satisfaction n’est pas tout à fait au rendez-vous. Ainsi les nouveaux entrants soulignent le manque d’information lors de leur entrée dans les lieux (guide d’accueil, d’entretien ou numéro d’astreinte) ou les délais entre la demande de logement et l’acceptation du dossier. Dans le cadre de l’entretien ou de la rénovation, on notera des progrès à réaliser dans l’information lors de reports de travaux, sur la durée prévisionnelle des travaux, la présentation des intervenants et l’état des lieux après réhabilitation. Par ailleurs, Florian Zajac, chargé de clientèle, chez une cliente de Bruay-la-Buissière. Rapport d’activité 2013 M&C 51 SUPPORTS Réussir collectivement le pari du changement 52 Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 53 RESSOURCES HUMAINES Accompagner la mutation La transformation de Maisons & Cités Soginorpa en SA d’HLM a impliqué le changement de convention collective. Jusqu’à présent soumise aux règles de la convention de l’immobilier, l’entreprise devait passer sous le régime de la convention des personnels des SA et fondations HLM. Dès février 2013, la Direction générale a proposé d’anticiper la modification des statuts au 1er janvier 2014. Un important travail de mise à plat de l’ensemble des accords d’entreprise a été effectué. Un accord de méthode permettant d’organiser les négociations a été signé en mars 2013. Un nombre important de réunions a été tenu avec les organisations syndicales dans un dialogue constructif et concerté. Laurence Billin, administrateur des ventes, service Ventes En vertu des règles HLM, M&C Soginorpa a réintégré son activité ventes jusqu’alors confiée au réseau d’agences immobilières du Groupe. Laurence fait partie des collaborateurs qui ont souhaité devenir administrateur des ventes, nouveau métier créé en 2013. Ce travail a permis la rédaction de l’accord d’adaptation signé le 10 juillet 2013. La Direction des ressources et relations humaines a ensuite adressé à chaque collaborateur un courrier individuel afin de l’informer des dispositions de cet accord. Parmi les avancées permises par ces négociations, les points suivants sont à retenir : l’attribution d’une prime de vacances et une revalorisation significative de l’indemnité de départ en retraite, l’amélioration notable de la prise en charge de la couverture maladie par un élargissement du dispositif de prévoyance, l’amélioration des conditions d’utilisation du Compte épargne temps (CET). RÉORGANISER L’ACTIVITÉ VENTE Courant 2006, Maisons & Cités Soginorpa décide de créer un réseau d’agences immobilières pour assurer la commercialisation de ses logements neufs et anciens. Les boutiques M&C Immobilier ouvrent leurs portes à Douai et Liévin et permettent de développer l’accession à la propriété. 54 Rapport d’activité 2013 M&C Joëlle Levacher, chargée de mission SIRH Le passage en SA d’Hlm a contraint le Groupe à revoir son organisation. En effet, avec ce nouveau statut juridique l’entreprise n’est plus autorisée à posséder des parts dans une entreprise à vocation commerciale. L’activité vente est donc réintégrée dans le giron de la nouvelle société anonyme depuis le 1er janvier 2014. Le personnel du réseau d’agences immobilières intègre les effectifs de M&C Soginorpa et l’organisation se met petit à petit en place. Des postes d’administrateurs des ventes sont créés et le service disposera prochainement d’un espace dédié à la vente. Rapport d’activité 2013 M&C 55 interview croisée Gérard GRELL SYSTÈME DE MANAGEMENT Démarche qualité Indicateurs de mesure et de pilotage S’appuyer sur des procédures partagées pour faciliter le changement M&C Soginorpa a été certifiée ISO 9001 en mars 2013. L’ensemble du travail de rédaction des procédures et modes opératoires de l’entreprise a constitué le socle sur lequel les collaborateurs ont pu s’appuyer en vue du passage en SA d’HLM. Courant 2009, M&C Soginorpa décide de s’inscrire résolument dans une démarche d’amélioration continue de ses pratiques. Pour cela, elle choisit le cadre de la norme internationalement reconnue : ISO 9001. La première étape de rédaction de l’ensemble des procédures et modes opératoires prendra près de deux ans. Ce travail aura permis à l’entreprise de clarifier et d’optimiser ses pratiques internes au bénéfice de sa clientèle et de ses partenaires. Ces travaux ont été récompensés par l’extension du certificat en mars 2013 pour l’ensemble de ses activités (l’entreprise ayant choisi de scinder en deux les périmètres de certification, un premier périmètre avait 54 indicateurs sont déployés dans le système de management de l’entreprise. 300 Nombre de collaborateurs audités en 2013 L’équipe d’auditeurs internes compte désormais 21 membres. 56 Rapport d’activité 2013 M&C Thierry Michiels déjà été certifié courant 2012). Pour s’assurer de la bonne évolution de la démarche et de son appropriation par les collaborateurs du Groupe, une équipe de 21 auditeurs internes a été constituée. Chacun d’entre eux réalise au minimum un audit par an. S’APPUYER SUR DES PROCÉDURES POUR RÉUSSIR LE CHANGEMENT Avant même l’extension du certificat, l’entreprise a eu connaissance de sa transformation en entreprise sociale pour l’habitat. Le travail de définition et de description du fonctionnement interne dans le cadre de sa démarche qualité a incontestablement facilité l’adaptation des procédures au nouvel environnement du Groupe Maisons & Cités. Début 2013, l’entreprise a été certifiée, quel a été le rôle de la Direction qualité une fois le label obtenu ? Gérard GRELL : La certification n’a qu’une durée limitée. À la suite d’audits, qu’ils soient internes ou externes, nous travaillons sur les constats en accompagnant les différents acteurs internes pour faire progresser le système de management. Les pilotes sont autonomes, ils font vivre leur processus. Nous sommes toutefois présents pour les accompagner. L’un des chantiers majeurs de 2013 aura été l’instauration d’indicateurs de mesure et de pilotage. Nous avons travaillé avec les pilotes pour trouver les indicateurs les plus pertinents. Ensuite, nous veillons à leur suivi et à leur mise à jour. Quelle a été votre démarche pour instaurer la mise en place d’indicateurs partagés ? Thierry MICHIELS : Il s’agit presque pour nous d’un changement de culture. Notre éclatement territorial nous a parfois obligé à avancer chacun de notre côté. Les méthodes de travail n’étaient pas toujours harmonisées. Nous avons cherché à tirer profit des pratiques de chacun en nous appuyant sur la norme ISO 9001. C’était le moyen le plus efficace de parvenir à une harmonisation. La mise en place d’indicateurs partagés est un maillon essentiel de la démarche. Aujourd’hui, ils constituent la référence en interne et nous permettent de faire ressortir d’éventuels dysfonctionnements. Il faut maintenant rester mobilisé pour suivre, étudier et faire évoluer ces indicateurs. Gérard GRELL Directeur de la qualité Thierry MICHIELS Directeur du pôle amélioration du patrimoine En quoi le travail initié depuis 2009 facilite-t-il la transformation ? TM : Pour nous, dans tous les cas, un travail de d’actualisation des procédures et modes opératoires sera nécessaire. Ce nouveau statut nous oblige à mener de nouvelles actions sur le terrain. Je pense notamment au travail de concertation locative. Cela, il nous faudra l’intégrer dans notre processus. Pour autant, le fait d’avoir décrit l’ensemble de notre activité auparavant va clairement nous faciliter ce travail d’actualisation. En décrivant notre activité, nous avons fait la plus grosse partie du travail. GG : C’est le cas pour l’ensemble des activités de l’entreprise. En interne, certains collaborateurs avaient des craintes en se demandant à quoi servirait leur travail de description si nous changions de statut. Finalement, ils se sont aperçus que cela constituait un socle sur la base duquel ils pouvaient s’appuyer pour aborder sereinement le changement. GG : Ce que dit Thierry est primordial, le suivi de ces indicateurs prend du temps et la démobilisation est un risque. Le rôle de la Direction qualité consiste aussi, en lien avec le pilote et l’encadrement, à prévenir l’essoufflement. Les collaborateurs de M&C ont été très sollicités entre la démarche de certification et le travail sur la transformation. À chaque audit, nous devons prouver au certificateur que le travail d’amélioration se poursuit. C’est pour cette raison que nous continuons notre travail de sensibilisation à la démarche qualité en interne. Rapport d’activité 2013 M&C 57 LES ACHATS ET MARCHÉS SYSTÈME D’INFORMATION Les procédures d’achats avaient été anticipées La transformation de l’entreprise en SA d’HLM n’a pas occasionné de changement en profondeur pour le fonctionnement du pôle marchés. Depuis 2010, M&C a anticipé l’application des procédures de marchés publics au sens de l’ordonnance de 2005. Seuls quelques ajustements ont dû être réalisés. Quelques précisions ont également été apportées au règlement intérieur des achats, afin d’être en parfaite conformité avec l’ordonnance de 2005. Parallèlement, une charte déontologique a été édictée pour le personnel du Groupe. Son utilisation, à titre préventif, contribue à assurer plus efficacement la protection des acheteurs face aux risques de sanctions pénales. C’est également un recueil de bonnes pratiques à adopter par les collaborateurs dans leur quotidien. Par ailleurs, l’entreprise poursuit son processus de maîtrise et de mutualisation des coûts. Pour y parvenir, un service « moyens généraux » a été créé. Il fonctionne en étroite collaboration avec les responsables administratifs et comptables des agences.Il est autonome vis-à-vis du service marchés et centralise les commandes de fournitures réalisant, dans la mesure du possible, des économies d’échelle. Pour ce service, le passage en ESH n’aura eu pour conséquence qu’un pic d’activité lié à l’augmentation du nombre de consultations. 58 Rapport d’activité 2013 M&C LA RESTRUCTURATION DU PARC AUTOMOBILE Au regard de l’importance du parc automobile de l’entreprise, un travail sur le choix des véhicules est mené. Ainsi, lorsque l’un d’entre eux vient à être remplacé le choix se porte sur un véhicule à faible taux d’émission de CO2. Cela permet de réduire l’impact environnemental Adapter le SI à la nouvelle donne HLM et sécuriser l’infrastructure existante de la flotte automobile tout en limitant les frais fiscaux. Parallèlement, l’entreprise propose des stages d’éco-conduite à tous ses collaborateurs. Conjuguées à la baisse du prix du carburant, ces dispositions ont contribué à réduire les frais de fonctionnement du parc automobile de près 8,3 %. En sa qualité de service support, la Direction des systèmes d’information (DSI) a été fortement sollicitée en amont comme en aval du passage en SA d’Hlm. On compte ainsi plusieurs projets d’importance visant à structurer ou adapter le système d’information existant aux contraintes liées au fonctionnement HLM. La mise en service des échanges avec le serveur national des demandes de logement, l’adaptation des logiciels de paie, l’intégration du nouveau plan comptable ou encore la production d’indicateurs réglementaires liés à la Convention d’utilité sociale sont autant de projets qui ont jalonné l’année. Pour anticiper au maximum la transition, un environnement spécifique dédié a été mis en place. Il a ainsi permis de simuler toutes les démarches liées à la transformation. Le conventionnement des logements aura également nécessité la mise à jour de l’ensemble des plans cadastraux dans le système d’information géographique (SIG) de l’entreprise. LIMITER À 24 HEURES LE TEMPS DE REPRISE D’ACTIVITÉ Parallèlement aux projets liés au passage en SA d’HLM, la DSI a fait évoluer son dispositif de sécurisation de l’infrastructure. Des aménagements importants ont été réalisés dans plusieurs établissements du Groupe. L’entreprise possède désormais un système de sauvegarde en temps réel de son système d’information incluant l’ensemble de ses serveurs et de ses applications de production. Le système de sauvegarde permet de limiter à 24 heures le temps de reprise d’activité en cas de panne importante du système. La sécurisation des postes de travail de l’ensemble des collaborateurs s’est également accrue avec la durcissement de la politique de sécurité interne. Par ailleurs, la Direction a choisi de s’appuyer sur un centre de service piloté en interne. Cet outil permet notamment d’améliorer le traitement et la traçabilité des demandes d’intervention internes. Aline Elias, gestionnaire du parc automobile Rapport d’activité 2013 M&C 59 RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE Un premier diagnostic a été posé Maisons & Cités Soginorpa a décidé de s’engager dans une démarche structurée de Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), basée sur l’ISO 26000. Quatre phases de travail ont été définies en vue, à terme, d’une évaluation par un organisme externe. Pendant l’année 2013, les deux premières phases de cette démarche ont été réalisées. Un comité technique composé de collaborateurs représentant les grandes fonctions de l’entreprise a été formé et a mené divers travaux. De même, un diagnostic a été effectué sur la base d’entretiens, en vue d’évaluer le degré de maturité de l’entreprise au regard de la RSE. Ainsi, des pistes de progrès ont été identifiées, relatives aux 7 questions centrales de l’ISO 26000 : 60 Rapport d’activité 2013 M&C Concomitamment, Maisons & Cités a mené une réflexion sur les indicateurs sociétaux permettant de mesurer les impacts des actions qui seront décidées dans le cadre du plan d’action RSE. Cette réflexion a intégré la nécessaire mise en conformité de l’entreprise avec le décret de l’article 225 de la loi dite Grenelle 2, qui demande aux entreprises de plus de 500 salariés de réaliser un reporting extra-financier à compter de janvier 2015. Maisons & Cités a décidé d’adopter le référentiel Eurho-GR© élaboré par l’association Delphis. Ce référentiel est spécifique au monde du logement social et utilisé par une vingtaine d’organismes de logement HLM en France. Il est structuré autour de 5 axes : gouvernance droits de l’homme relations et conditions de travail environnement loyauté des pratiques questions relatives aux consommateurs communauté et développement local. L’année 2014 verra la poursuite de la démarche initiée en 2013 et notamment la définition d’un plan d’action pluriannuel et le lancement de sa mise en œuvre. Ce matériau, ainsi que les travaux du comité technique, serviront de base à la définition du plan d’action RSE de l’entreprise. Maisons & Cités est membre du Réseau Alliances et du Club Noé (nouveaux modèles économiques et développement durable vers l’économie de la fonctionnalité) depuis 2013. promouvoir l’équilibre social des territoires préserver l’environnement assumer sa responsabilité économique améliorer et animer la gouvernance développer les ressources humaines. Rapport d’activité 2013 M&C 61 FINANCES Adaptation du plan comptable aux normes HLM Dans le cadre de sa transformation en SA d’HLM, Maisons & Cités Soginorpa a dû adapter son plan comptable aux normes applicables aux ESH. Ce travail de longue haleine, réalisé par la Direction administrative et financière a débuté dès septembre 2012 pour se terminer en janvier 2014. Cédric Vernagut, comptable, siège de Douai Le plan comptable a dû être adapté pour répondre aux exigences de l’instruction comptable HLM. Cédric, comme ses collègues de la Direction financière, a contribué à assurer la transition en toute transparence pour les utilisateurs. 62 Rapport d’activité 2013 M&C COMPTABILITÉ DE PROGRAMME ET FICHES DE SITUATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE Dans le cadre de ses nouvelles obligations liées à son nouveau statut de SA d’HLM, la société doit tenir une comp- tabilité de programme. Au travers de cette comptabilité de programme, Maisons & Cités Soginorpa doit retracer les opérations d’investissement locatifs (les constructions, les réhabilitations ou les acquisitions), les bâtiments administratifs et les terrains. L’objectif de la tenue de cette comptabilité est de suivre les dépenses d’investissement, ainsi que leurs financements externes, et de s’assurer de l’adéquation entre les dépenses et les ressources. Cette comptabilité de programme est retracée par le biais de fiches de situation comptable et financière. Ces dernières retracent la vie d’une opération, détaillant son historique, son mode de financement et son descriptif analytique. La tenue obligatoire de cette comptabilité de programme formalisée par les fiches de situation comptable et financière est un des principaux chantiers en cours en 2014. LA NOTATION DU GROUPE MAISONS & CITÉS En 2013, Maisons & Cités s’est engagé dans une démarche de notation réalisée par l’agence Standard and Poor’s. la capacité et la volonté de l’entreprise de rembourser intégralement ses dettes financières à l’échéance prévue. À travers cette démarche, Standard and Poor’s apprécie le risque de solvabilité financière de M&C Soginorpa par l’attribution d’une note, qui reflète son opinion sur C’est ainsi qu’en juillet 2013, notre Groupe a obtenu la note AA- à perspective négative compte tenu de ses liens très forts avec la Région Nord-Pasde-Calais. Suite à l’abaissement de la note de la Région, notre Groupe a vu sa note évoluer en A+ en décembre 2013. Le Groupe est le premier bailleur social ayant choisi de se faire noter. Cette démarche sera poursuivie pour l’exercice 2014. Rapport d’activité 2013 M&C 63 Gestion locative Interview FINANCES Des nouvelles modalités de financement Depuis sa transformation en société d’HLM, de nouvelles perspectives de financement sont offertes. En effet, Maisons & Cités Soginorpa peut désormais emprunter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations à des conditions avantageuses : taux plus bas et basés sur le livret A, durées plus longues que les prêts bancaires « classiques »… Le recours aux prêts octroyés par la Caisse des Dépôts et Consignations sera, désormais, privilégié pour financer les constructions neuves ainsi que les réhabilitations. in fine et se négocient de gré à gré avec leur porteurs, ses conditions n’en sont que plus avantageuses au regard des emprunts bancaires classiques négociés auprès des banques. En complément à ce nouveau mode de financement, Maisons & Cités Soginorpa a également mis en place, pour les opérations non finançables par la CDC, un nouveau mode de financement : l’emprunt obligataire. Ainsi, dès la fin de l’exercice 2013, et début 2014. Maisons & Cités Soginorpa a contracté plusieurs emprunts obligataires pour un montant global de 120 millions €. La conjoncture économique, et plus particulièrement les conditions du marché bancaire de ces dernières années, ont été propices au déploiement des emprunts obligataires. Le recours aux emprunts obligataires reste, néanmoins, cantonné aux opérations ne pouvant être financées par la Caisse des Dépôts et Consignations. Dans le but de lever toutes les incertitudes pesant sur le remboursement de cet emprunt, une partie correspondant à 120 millions € a été remboursée avec une année d’avance. 64 Rapport d’activité 2013 M&C Ainsi, des négociations avec la Caisse régionale du Crédit Agricole, un de nos partenaires historiques, ont été engagées dès août 2011 avant de déboucher sur un prêt de 120 millions € octroyé en juin 2012 permettant d’obtenir sans difficulté les fonds nécessaires au remboursement anticipé partiel qui a eu lieu en juin 2013. Directeur régional de la Caisse des dépôts POUVEZ-VOUS D’ABORD RAPPELER QUELQUES CHIFFRES SUR LES ACTIVITÉS DE LA CAISSE DES DÉPÔTS DANS LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS ? En 2013, la Caisse des Dépôts a maintenu ses prêts sur fonds d’épargne à un niveau élevé à hauteur de 1,6 Md€, dont 648 M€ de prêts aux collectivités locales. Sur ce montant, 492 M€ ont bénéficié au financement à long terme des investissements publics (transport, construction et rénovation de bâtiments publics) et 156 M€ au financement d’aménagements et d’équipements dans les territoires de la politique de la ville. L’année 2013 a été marquée par l’engagement de 10 nouvelles opérations d’investissement immobilier dans des classes d’actifs hétérogènes (tertiaire, numérique et bâtiment industriel) pour un montant de fonds propres engagés de près de 16 M€, générant un montant total d’investissement de 115 M€. QUELLE EST LA PLACE DU SECTEUR LOGEMENT SOCIAL DANS VOS ACTIVITÉS ? Le financement du logement social constitue le cœur de métier historique de la Caisse des Dépôts. En 2013, elle a financé, à hauteur de 915 M€, la construction de 7 546 logements sociaux et la réhabilitation de 11 635 logements, dont 2 321 réhabilitations dites thermiques financées en éco-prêt qui bénéficie de conditions très avantageuses puisque le taux actuel, indexé sur le livret A – 0,75 %, est de 0,5 %. S’agissant de titres représentatifs d’emprunt, ces derniers sont remboursables LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE ÉPINORPA Le rachat de Maisons & Cités Soginorpa par l’Épinorpa en 2002 a été financé par la souscription d’un emprunt obligataire sur 12 ans de 458 millions € remboursable in fine en juin 2014. DOMINIQUE MIRADA Les 338 millions € restant seront remboursés à l’échéance de juin 2014 au moyen d’un prélèvement sur les réserves ayant déjà eu lieu et dont la trésorerie avait été sanctuarisée dès 2009. QUEL EST VOTRE POINT DU VUE SUR LES ENJEUX DU TERRITOIRE D’IMPLANTATION DE M&C SOGINORPA, L’EX BASSIN MINIER ? L’attractivité économique constitue sans doute le principal enjeu pour le territoire. L’implantation du Louvre-Lens et les activités induites générées, l’inscription du bassin minier du Nord-Pas de Calais au patrimoine mondial de l’Unesco, le futur réseau urbain de transport (bus à haut niveau de service) sont autant d’éléments qui contribuent à cet enjeu. QUELS SONT SELON VOUS LES ENJEUX AUXQUELS M&C SOGINORPA AURA À FAIRE FACE DANS LES ANNÉES QUI VIENNENT ? M&C Soginorpa a des enjeux importants sur la réhabilitation de son patrimoine, qu’elle soit lourde pour améliorer le confort des locataires, qu’elle soit thermique pour la maîtrise des charges des fluides. L’autre enjeu est d’être à l’écoute des acteurs publics, les maires sur les besoins de logements exprimés par les habitants, les agglomérations pour accompagner l’attractivité économique et la création d’emploi, les stratégies urbaines et la transition écologique du territoire. Rapport d’activité 2013 M&C 65 Comptabilité & Finances Les résultats financiers de l’année 2013 1) Les résultats consolidés* du groupe Maisons & Cités pour 2013 Les emprunts restant à rembourser (hors concours bancaires courants) s’élèvent à 1423 M€ : En millions d’euros Le chiffre d’affaires consolidé poursuit sa progression Le chiffre d’affaires global consolidé de l’exercice s’élève à 295,1 M€ contre 280,5 M€ en 2012, en hausse globale de 14,6 M€ (+ 5,2 %). L’application des hausses légales sur les loyers, les augmentations de loyers pratiquées après amélioration de l’habitat ou travaux complémentaires de confort (chauffage central) et de remise en état à la relocation ainsi que les mises en service des constructions neuves contribuent à cette augmentation des produits locatifs d’un exercice à l’autre. Le bénéfice consolidé affiche une baisse Le bénéfice net consolidé du groupe Maisons & Cités s’établit à 34,4 M€ contre 44,5 M€ en 2012. Cette baisse provient notamment de la diminution du résultat financier (- 25,7 M€), les reprises de provisions étant moins importantes. Ces provisions comptabilisées lors de la crise financière de 2008 tendent en effet à diminuer de part leur reprises régulières, suite à la politique de sécurisation des produits spéculatifs, à la vente des placements non sanctuarisés et aux paiements des intérêts liés aux swaps. Le résultat d’exploitation est quant à lui en hausse grâce à l’augmentation du chiffre d’affaires et à la maîtrise des charges. 2012 2013 Epinorpa 458 458 M&C Soginorpa 702 787 97 173 5 5 1 262 1 423 M&C Habitat Intérêts courus sur emprunts Total La trésorerie nette du Groupe se monte à 392,8 M€. Bilan consolidé du groupe Maisons & Cités pour l’exercice 2013 (en millions d’euros) Actif 0,8 0,8 Immobilisations incorporelles, corporelles et financières 1875,5 1955,6 Total Actif immobilisé 1876,3 1956,4 Créances d'exploitation 42,0 41,0 2013 Disponibilités 362,7 407,1 38,8 47,2 Autres éléments de l'actif circulant 87,5 95,1 7,5 -18,2 Total Actif circulant 492,2 543,2 0,1 0,0 - 0,5 2368,6 2500,1 2012 2013 652,0 683,8 76,4 47,4 1640,2 1768,9 2) Actif Circulant Compte de résultat consolidé du groupe Maisons & Cités pour l’exercice 2013 2012 Résultat d'exploitation Résultat financier Résultat exceptionnel 24,2 20,0 Charges à répartir sur plusieurs exercices Impôts sur les bénéfices - 26 -14,3 Primes de remboursement des emprunts Participation des salariés aux résultats Résultat net de l'exercice - -0,3 44,5 Total Actif (1+2) 34,4 Passif 1) Capitaux propres L’autofinancement consolidé enregistre une légère hausse : 83,4 M€ contre 79,1 M€ au 31 décembre 2012. Le groupe Maisons & Cités a réalisé 184,3 M€ d’investissements en 2013. 2) Provisions pour risques et charges 3) Dettes dont dettes financières * Le périmètre de consolidation comprend l’Epinorpa et les sociétés Maisons & Cités Soginorpa et Maisons & Cités Habitat. 66 Rapport d’activité 2013 M&C 2013 1) Actif Immobilisé Ecart de consolidation Soginorpa - MCH en millions d'euros 2012 1333,5 1454,3 autres dettes 89,8 90,1 produits constatés d'avance 216,9 224,5 2368,6 2500,1 Total passif (1+2+3) Rapport d’activité 2013 M&C 67 Comptabilité & Finances la progression des produits de l’activité locative et du développement des produits issus de l’aménagement et des VEFA. En millions d’euros 2009 2010 2011 2012 2013 Loyers et charges 252,1 259,6 266,7 274,3 282,0 Prestations de services 1,6 2,6 3,3 4,5 4,8 Produits des activités annexes 3,3 1,9 1,1 0,7 1,0 Vente de terrains lotis 0,3 0,0 0,0 0,7 4,3 - - 1,3 - 1,5 257,3 264,1 272,4 280,2 293,6 Total chiffre d’affaires Production vendue (biens et services) 280 189 580,53 293 618 520,94 Montant net du chiffre d’affaires 280 189 580,53 293 618 520,94 Production stockée 4 146 396,79 - 2 721 875,06 Production immobilisée 12 647 006,15 15 524 139,53 214 191,65 52 028,45 7 962 670,97 8 667 197,16 195,91 395,39 305 160 042,00 315 140 406,41 Subventions d’exploitation Le chiffre d’affaires Vente de constructions neuves VEFA Exercice 2013 PRODUITS D’EXPLOITATION 2) Les résultats 2013 de Maisons & Cités Soginorpa Un chiffre d’affaires en progression On constate que le chiffre d’affaires augmente de 13,4 M€ par rapport à celui de l’exercice précédent, soit + 4,78 %. Cette évolution résulte essentiellement de Exercice 2012 Reprises sur provisions (et amortissements), transfert de charges Autres produits TOTAL I CHARGES D’EXPLOITATION Achats stockés : terrains 1 371 206,31 669 769,28 Variation de stocks 540 352,88 1 425 809,54 Autres achats et charges externes 70 705 349,42 63 915 849,46 Impôts, taxes et versements assimilés 39 083 883,38 40 826 781,28 Salaires et traitements 34 602 129,10 35 200 238,88 Charges sociales 18 764 212,90 19 101 007,96 92 332 041,67 97 727 973,15 1 955 241,00 4 041 071,01 Dotations aux amortissements et aux provisions : Sur immobilisations : dotations aux amortissements Sur actif circulant : dotations aux provisions Pour risques et charges : dotations aux provisions Autres charges TOTAL II I - Résultat d’exploitation ( I - II ) Un résultat en augmentation par rapport à 2012 L’exercice 2013 se termine avec un résultat avant impôts sur les sociétés de 62,9 M€ en augmentation de 4,1 M€ par rapport à l’exercice 2012. Cette hausse trouve son explication notamment par la hausse du résultat d’exploitation qui est due à l’augmentation du chiffre d’affaires. Les charges d’exploitation continuent quant à elles d’être maîtrisées. La stabilité du résultat financier est la conséquence de marchés financiers redevenus liquides et d’une politique de « sécurisation des placements » : les provisions pour les swaps et les valeurs mobilières de placement comptabilisées en 2008 lors de la crise financière continuent de faire l’objet de reprises régulières. À noter que les ventes de logements ont diminué cette année : 165 logements en 2013 contre 201 logements en 2012. Ce qui situe le résultat exceptionnel à 19,5 millions d’euros contre 24,2 millions d’euros en 2012. Le résultat comptable En millions d’euros Résultat d’exploitation Autres intérêts et produits assimilés 16 073 136,51 15 703 116,52 Reprises sur provisions et transferts de charges 15 353 528,76 17 053 528,46 291 995,09 689 816,47 31 718 660,36 33 503 232,49 957 350,66 223 511,17 30 929 649,95 34 023 336,19 3 984 558,31 3 295 177,81 TOTAL IV 35 871 558,92 37 542 025,17 II - Résultat financier ( III - IV ) - 4 152 898,56 -4 038 792,68 III - Résultat courant avant impôts (I - II + III - IV) 34 578 074,41 43 509 829,05 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement TOTAL III CHARGES FINANCIÈRES Dotation aux amortissements et aux provisions Intérêts et charges assimilées Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement PRODUITS EXCEPTIONNELS 2012 2013 Ecart Sur opérations de gestion 386 797,25 582 928,39 + 38,7 + 47,5 + 8,8 Sur opérations en capital 26 280 412,49 24 212 085,27 - 4,0 + 0,1 Reprises sur provisions et transferts de charges + 8,9 TOTAL V Résultat exceptionnel + 24,2 + 19,4 - 4,8 Résultat avant impôt sur les sociétés + 58,8 + 62,9 + 4,1 CHARGES EXCEPTIONNELLES Sur opérations de gestion - - 0,3 - 0,3 Sur opérations en capital - 22,5 - 24,0 - 1,5 Dotations aux amortissements et aux provisions + 36,3 + 38,6 + 2,3 TOTAL VI IV - Résultat exceptionnel ( V - VI ) L’autofinancement se maintient à un niveau élevé. L’exploitation de la société dégage une capacité d’autofinancement de 100,2 M€ en augmentation de 10,6 % par rapport à 2012 (90,6 M€). 68 6 500,00 52 317,29 26 673 709,74 24 847 330,95 53 736,22 14 077,89 1 982 084,20 3 763 165,21 449 126,99 1 609 219,70 2 484 947,41 5 386 462,80 24 188 762,33 19 460 868,15 Participation des salariés aux résultats 323 615,00 TOTAL VI - IMPOTS SUR LES BÉNÉFICES 22 485 368,00 24 024 790,00 Total des produits ( I + III + V ) 363 552 412,10 373 490 969,85 Total des charges ( II + IV + VI + VII ) 327 270 943,36 334 868 677,65 36 281 468,74 38 622 292,20 BÉNÉFICE OU PERTE Rapport d’activité 2013 M&C 267 591 784,68 47 548 621,73 11 740,86 + 43,5 Résultat net 266 429 069,03 38 730 972,97 45 030,18 - 4,1 Impôt sur les sociétés 2 102 650,88 D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé + 34,6 Participation des salariés aux résultats 2 580 633,24 PRODUITS FINANCIERS De participations Résultat courant Résultat financier 4 068 661,70 3 005 990,67 Rapport d’activité 2013 M&C 69 Comptabilité & Finances Évolution du bilan de M&C Soginorpa Le bilan En millions d’euros 31/12/2010 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 1 264,0 1 297,1 1 320,6 1 005,0 62,2 55,2 48,6 35,2 17,1 18,6 10,2 8,2 638,6 658,2 702,3 786,8 1) Capitaux permanents Capitaux propres Provisions pour risques et charges Provisions de l’actif circulant Dettes financières - 0,5 Actif sans valeur 1 981,9 2 029,1 2 081,7 1834,7 1 653,5 1 712,5 1 747,0 1790,0 328,4 316,6 334,7 44,7 Créances sur les locataires 25,0 29 29,9 29,7 Autres éléments de l’actif circulant 16,1 18,5 20,9 74,1 41,1 47,5 50,8 103,8 42,5 33,5 34,2 38,8 2) Actif immobilisé Immobilisations corporelles, incorporelles et financières 3) Fonds de roulement (1-2) 4) Actif circulant 5) Passif circulant Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres éléments du passif circulant 45,9 53,2 48,6 425,6 88,4 86,7 82,8 464,4 - 47,3 - 39,2 - 32,0 - 360,6 375,7 355,8 366,7 405,3 6) Besoin en fonds de roulement (4 - 5) 7) Trésorerie (3 - 6) Schéma d’analyse du bilan (en millions d’€uros) ACTIF PASSIF capitaux propres 1005,0 provisions pour risques et charges 35,2 actif immobilisé 1 790,0 provisions actif circulant 8,2 dettes financières 786,8 Raismes cité Sabatier 70 Rapport d’activité 2013 M&C actif circulant 510,8 Actif sans valeur - 0,5 passif circulant 466,1 capitaux permanents 1834,7 Rapport d’activité 2013 M&C 71 Annexes La clientèle Outre la spécificité de son parc de logements (habitat individuel), une autre caractéristique du groupe Maisons & Cités réside dans sa clientèle. Pour des raisons historiques, celle-ci se distingue en effet de celle des autres bailleurs sociaux : au sein des cités minières cohabitent en effet des ayants droit du statut du mineur et des locataires. ÉVOLUTION DE LA CLIENTÈLE Locataires Ayants droit du statut de mineur 50000 16 858 41 390 18 170 19 411 39 610 20 681 38 434 38 037 10000 21 916 20000 23 182 30000 40 583 40000 37 500 Évolution de la clientèle : En décembre 2013, les logements sont occupés à 66,96 % par des locataires, soit 41 390 locataires, et à 27,27 % par des ayants droit du statut du mineur, soit 16 858 ayants droit. Nous avons enregistré en 2013 une baisse de 7,22 % de la population ayants droit et une augmentation de 1,99 % de la population locataire. 0 2008 2009 2010 2011 2012 2013 La clientèle ayants droit La clientèle ayants droit : Les ayants droit du statut du mineur (retraités de la mine et veuves de mineur) bénéficient de la gratuité du logement. Les loyers sont pris en charge par l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM). L'âge moyen des ayants droit s'élève à 80,9 ans. Répartition géographique : La population des ayants droit logés dans le parc Maisons & Cités se répartit entre retraités vivant en couple et personnes seules. On observe des différences quant à leur répartition géographique sur l’ensemble du bassin minier. La majorité des ayants droit les plus âgés se situe dans la partie Ouest du territoire, là où a débuté la récession minière. 72 Rapport d’activité 2013 M&C RÉPARTITION PAR TRANCHE D’ÂGE DES AYANTS DROIT 38,6 % moins de 74 ans 20,4% 74 à 78 ans 18,3% 78 à 80 ans 14,1% 80 à 84 ans 8,7 % 84 ans et + Rapport d’activité 2013 M&C 73 La clientèle locataire Une clientèle plus jeune L'âge moyen des locataires dans le parc est de 49 ans ; il est de 44 ans pour les locataires entrés en 2013. Le taux moyen d'occupation des logements s'élève à 2,9 personnes par logement pour les locataires entrés en 2013. Évolution du nombre de locataires Fin d’année 2001 Logements loués à des locataires 33 037 34 023 34 969 35 927 35 628 36 923 37 419 37 500 38 037 38 434 39 610 40 583 41 390 Évolution en nombre + 686 2,12 Évolution en % 2002 + 986 2,98 2003 2004 + 946 2,78 + 958 2,74 2005 +701 1,95 2006 + 295 0,81 2007 + 496 1,34 2008 + 81 0,22 2009 + 537 1,43 2010 +397 1,04 2011* 2012* +1 176 + 973 3,06 + 2,5 2013* + 807 + 1,99 * Y compris les logements de M&C Habitat Taille de la famille Ressources moyennes des ménages selon le nombre de personnes en 2012 et 2013 en euros Nombre de personnes 2011 2012 2013 1 18,7 % 18,4 % 16,8 % 2 26,9 % 26,9 % Nombre de personnes 2012 2013 28,3 % 1 1003 1049 1528 1552 3 23,5 % 24,1 % 24,3 % 2 4 15,5 % 15 % 15,9 % 3 1589 1673 4 1643 1690 5 9,1 % 8,6 % 8,4 % 6 3,7 % 4% 3,9 % 5 1824 1842 2,4 % 6 1879 1996 6 et + 1826 2070 7 et + 2,6 % 2,4 % 53 % des familles entrées dans le parc en 2013 sont composées de 2 et 3 personnes. La majorité (69 %) compte au plus 3 personnes. 15 % des ménages sont composés de 5 personnes et plus. Ressources mensuelles moyennes en 2013 : 1 576 € Répartition géographique des locataires 30 197 logements occupés par des locataires se situent dans le département du Pas-de-Calais, 11 193 dans le département du Nord. Répartition par tranches d'âges des locataires entrés en 2013 Sur les 64 communes du bassin minier qui comptent plus de 250 logements, 26 communes accueillent plus de 70 % de locataires, 11 entre 65 et 70 %, 16 entre 60 et 65 %, 11 moins de 60 %. Situation familiale Situation professionnelle du chef de famille locataire entré en 2013 Origine résidentielle des ménages entrés en 2013 Situation professionnelle 2011 2012 2013 Origine résidentielle 2011 2012 2013 Retraité 9,7 % 10,3 % 10,1 % Propriétaire 3,6 % 3,3 % 4,2 % Demandeur d’emploi 31,2 % 33,6 % 34 % Locataire HLM 24,3 % 26,6 % 54,5 % 19,5 % 18,8 % 18,3 % Tranches d'âge 2011 2012 2013 Situation de famille 2011 2012 2013 Cadre moyen 0,8 % 0,5 % 0,4 % 29,1 % 28,9 % 29,8 % Locataire parc privé 20 – 29 17,6 % 17,2 % 17,2 % Ouvrier 27,7 % 22,8 % 21,4 % 17,3 % 16 % 20,6 % 25,1 % 23,6 % 23,7 % Logé par l’entourage 30 – 39 Célibataire Marié 28,2 % 27,7 % 26,3 % Employés 20,4 % 22,4 % 25,1 % 1,6 % 1,4 % 40 – 49 17,6 % 18,3 % 16,3 % Logé par l’employeur 1,1 % Veuf-Veuve 4% 4,9 % 5,7 % Artisan 0,6 % 0,6 % 0,6 % 50 – 59 14,1 % 15,6 % 15,6 % Divorcé - Séparé 16,5 % 18,1 % 17,4 % Fonctionnaire 4,2 % 4,3 % 3,6 % Sans domicile connu ou logement temporaire 0,7 % 1% 1% 60 – 69 8,4 % 8,3 % 9,8 % Concubin 30,8 % 29,9 % 30,6 % Etudiant 0,3 % 0,5 % 0,2 % 70 – 79 5,7 % 5,3 % 4,8 % Pacsé 2,9 % 2,2 % 2,8 % Autre contrat (CES, CEJ...) 5,1 % 5% 4,6 % L’âge moyen du chef de famille locataire entré dans le parc en 2013 est de 44 ans, tandis que celui des locataires déjà en place est de 49,4 ans. 74 Rapport d’activité 2013 M&C Parmi les ménages entrés dans le parc en 2013, 60 % sont composés de couples mariés, pacsés ou vivant en concubinage. Parmi les ménages entrés en 2013, on note une augmentation des employés (+2,7 %) On note une augmentation des personnes logés par la famille. Rapport d’activité 2013 M&C 75 La clientèle locataire La demande Au 1er janvier 2014, Maisons & Cités comptabilise 13 560 en instance. 3 849 demandes ont été satisfaites dans l’année 2013, soit un taux de satisfaction de 22,11 %. Le délai moyen d’attente est de 11 mois. Le parc de logements de M&C était assujetti jusqu’au 31 décembre 2013, à trois catégories de loyers : Les loyers « dits » libres : pour les logements non conventionnés et non réglementés (45 729 logements au 31 décembre 2013), le décret de 2002 les soumet toutefois à un plafond de type PLS. Les loyers conventionnés : pour les logements améliorés de 1980 à 1987 avec le concours financier de la PALULOS et plus récemment pour les logements améliorés avec l’aide de l’ANAH. Il s’agit également des logements neufs. Une convention régit les obligations du bailleur quant aux plafonds de ressources des ménages attributaires et aux loyers des logements (14 301 logements au 31 décembre 2013). Les loyers réglementés : pour des logements existant au 1er septembre 1948, n’ayant pas fait l’objet de travaux d’amélioration de l’habitat et dont le bail est antérieur au 23 décembre 1986. Depuis la promulgation de la loi de 1986, tout logement réglementé devenant vacant sort du champ d’application de la loi de 1948 (1785 logements au 31 décembre 2013). Typologie de la demande de logements Propriétaire 5,5 Typologie Locataire HLM (y compris M&C) 53,3 T1 Locataire parc privé 21 T2 2 416 17,9 Logé par la famille 17 T3 6 529 48,4 Logé par l'employeur 1,7 T4 3 987 29,5 Sans logement ou mal logé 1,5 T5 384 2,8 T6 et + Total Nombre % 131 1 48 0,4 13 495 100 non renseigné : 65 Tranche d’âge des demandeurs en % Références des loyers Loyer moyen en € Origine résidentielle des demandeurs en % Surface hab. moyenne en m² €/m de surface hab. 2 Composition des ménages demandeurs en % - de 26 ans 14,2 1 20,2 26 à 30 ans 16,7 2 26,6 31 à 35 ans 13,8 3 21,2 36 à 45 ans 20,8 4 15,7 46 à 55 ans 17,0 5 9,3 PLUS 479 80 6,02 56 à 65 ans 12,5 6 4,2 PLS 656 83 7,92 66 à 75 ans 3,4 + de 6 2,8 PLAI 374 75 5,01 + de 75 ans 1,6 Loyer selon le type de financement 363 75 4,82 avec chauffage central 377 76 4,95 sans chauffage central 307 72 4,25 413 74 5,6 396 65 6,11 PALULOS Conventionné ANAH social Conventionné ANAH intermédiaire Réglementé avec chauffage central 79 4,86 80 5,36 CSP des demandeurs en % 274 76 3,61 Retraités 10,3 395 72 5,49 Demandeurs d'emploi 46,3 avec chauffage central 411 72 5,70 Cadres 0,4 sans chauffage central 286 71 4,05 Ouvriers 14,7 Employés 20,7 Fonctionnaires 2,9 Autres CSP (Etudiants, artisans...) 1,1 Autres contrats (CES, CEJ...) 3,6 sans chauffage central Libre 76 383 429 31 % des demandeurs ont moins de 30 ans, 14 % ont moins de 26 ans. Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 77 Classement des villes les plus demandées (plus de 200 demandes en stock au 1er janvier 2014) Ville Nbre de demandes Lens 951 Liévin 818 Bruay-la-Buissière 427 Hénin-Beaumont 390 Douai 388 Avion 329 Bully-les-Mines 316 Libercourt 309 Harnes 291 Carvin 279 Lexique AHC ESH THPE Amélioration de l’habitat complémentaire Entreprise sociale pour l’habitat Très haute performance énergétique GIRZOM UNESCO Amélioration de l’habitat isolée Groupe interministériel pour la restructuration des zones minières Organisation des Nations unies pour AHI l’éducation, la science et la culture Sallaumines 270 Wingles 269 AHR Oignies 259 HBNPC Montigny-en-Gohelle 257 Amélioration de l’habitat réhabilitation Noyelles-sous-Lens 244 Houillères du bassin NordPas-de-Calais Sin-le-Noble 227 ALUR HLM Vente en état futur d’achèvement Méricourt 221 Habitation à loyer modéré Billy-Montigny 220 Accès au logement et à l’urbanisme rénové VRD ANAH PALULOS Voiries et réseaux divers Agence nationale de l’habitat Prime à l’améloration des logements à usage locatif et à occupation sociale ANGDM Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs ANRU Agence nationale pour la rénovation urbaine VEFA Prêt locatif aidé d’intégration PLS Prêt locatif social PLUS Prêt locatif à usage social Aide personnalisée au logement PMR Bâtiment basse consommation Union sociale pour l’habitat PLAI APL BBC USH Personne à mobilité réduite PSP Plan stratégique de patrimoine CARMI Caisse régionale de sécurité sociale dans les mines CUS Convention d’utilité sociale 78 Rapport d’activité 2013 M&C Rapport d’activité 2013 M&C 79 Gilles YVERNAULT - Chef de département études et gestion des carrières collectives - Noyelles-sous-Lens Roland BOUCHER - Chef de bureau domaine - Agence de Bruay-la-Buissière Emmanuel BATTAGLIA - Chargé de clientèle - Antenne de Harnes Françoise CORNU - Directrice de la clientèle - Douai Laurence MATHON - Chargée de clientèle - Antenne de Bruay-la-Buissière Alexandra LEGRAND - Directrice adjointe de l’agence de Billy-Montigny Crédits photos Rapport d'activité 2013 Sam Bellet, Samuel Dhote, Maisons & Cités Burbure Divion CalonneRicouart Lozinghem Auchel CauchyMarlesà-la-Tour les-Mines Enquin-lesMines Estrée Blanche Houdain Annezin Maisnilles-Ruitz Haillicourt Barlin Fouquereuil Gosnay Bruay-la-Buissiére Lapugnoy Chocques BouvignyBoyeffles Sains-enGohelle Noeuxles-Mines HersinCoupigny Violaines Douvrin AixNoulette Bully-lesMines Souchez Givenchyen-Gohelle Liévin Vimy Eleu Estevelles Courrières Méricourt Sallaumines HéninBeaumont Drocourt BoisBernard Rouvroy BillyMontigny Noyelles- Fouquières- Montigny sous-Lens lez-Lens en-Gohelle Loisonsous-Lens Harnes Pont-à-Vendin ÉvinMalmaison Ostricourt Auby Lambreslez-Douai Flers-enEscrebieux CourcellesNoyelles- les-Lens Godault Dourges Oignies Libercourt DOUAI Dechy Sin-Le-Noble Waziers RoostWarendin Lewarde Guesnain Auberchicourt Écaillon Monchecourt Masny Montigny-enOstrevent Lallaing Pecquencourt 31, rue Lamendin 62410 WINGLES Tél. 03 21 79 00 38 Anhiers Antenne de Wingles Raimbeaucourt 8, rue Charcot 62300 LENS Tél. 03 21 14 65 65 Place Sainte-Barbe 62290 NOEUX-LES-MINES Tél. 03 21 61 68 00 Leforest Rue Malik Oussékine 59970 FRESNES-SUR-ESCAUT Tél. 03 27 28 50 00 Antenne de Lens Boutique de Nœux-les-Mines Wahagnies Antenne de Fresnes-sur-Escaut 79, avenue Jean-Jaurès 62800 LIÉVIN Tél. 03 21 13 03 50 76, rue du Canada CS50016 - 62701 BRUAY-LA-BUISSIÈRE Tél. 03 21 52 00 55 Carvin Rue F. Décarpentry 59255 HAVELUY Tél. 03 27 21 91 91 Antenne de Liévin Antenne de Bruay-la-Buissière Annœulin Antenne de Haveluy Rue du 18 Novembre 1869 62160 BULLY-LES-MINES Tél. 03 21 72 66 00 2, rue de la Meuse 62470 CALONNE-RICOUART Tél. 03 21 63 26 00 Aniche Somain Rieulay Abscon Fenain Erre Rœulx Lourches Escaudain Hornaing 47, Bd Faidherbe 62820 LIBERCOURT Tél. 03 21 79 34 70 Antenne de Libercourt Antenne de Dourges Bellaing Douchyles-Mines Wavrechainsous-Denain Denain Haveluy Wallers 151, Rue Général de Gaulle 62221 NOYELLES-SOUS-LENS Tél. 03 21 79 34 00 Antenne de Noyelles-sous-Lens Antenne de Harnes Hérin La Sentinelle Bruaysur-Escaut Valenciennes Anzin Beuvrages Raismes Escautpont Onnaing Vicq Thivencelle Condésur-Escaut Fresnessur-Escaut VieuxCondé Cité Hauts Prés, Allée H 59167 LALLAING Tél. 03 27 99 96 90 Antenne de Lallaing 143, rue Marceau Martin 59128 FLERS-EN-ESCREBIEUX Tél. 03 27 99 76 99 Antenne de Flers-en-Escrebieux Antenne de Bully-les-Mines Antenne de Calonne-Ricouart Tél. 03 21 77 35 00 Tél. 03 27 99 86 86 Tél. 03 21 13 26 26 AGENCE D’ANICHE 40, Bd Vaillant-Couturier CS50095 59580 Aniche Tél. 03 21 52 98 00 Lieu dit «Quart de Six heures» 3, Bd Malik Oussékine CS30010 62420 Billy-Montigny AGENCE DE BILLY-MONTIGNY 207, rue Roger Salengro BP 27 62750 Loos-en-Gohelle AGENCE DE LENS/LIÉVIN 76, rue du Canada CS50016 62701 BRUAY-LA-BUISSIÈRE Meurchin Annaysous-Lens Wingles BillyBauvin Berclau Vendinle-Vieil Avion Lens Bénifontaine Loos-en-Gohelle Angres Grenay Mazingarbe Annequin Auchy-lesSaillyMines Haisnes Labourse les-la-bassée Noyelles-lesLabourse Vermelles Hulluch Vermelles Verquigneul Verquin Béthune Beuvry DANS LA RÉGION NORD-PAS-DE-CALAIS IMPLANTATION DE M&C SOGINORPA Tél. 03 27 99 85 85 Siège social - 167, rue des Foulons - CS60049 - 59501 DOUAI CEDEX Le groupe Maisons & Cités AGENCE DE BRUAYLA-BUISSIÈRE Quiévrechain
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