NOUVEAUTÉS - Vers le répertoire parent

Transcription

NOUVEAUTÉS - Vers le répertoire parent
N O U VEAU T ÉS
clés des docks
décembre 2009
Bibliothèque
Littérature
L e s
r é s u m é s
s o n t
t i r é s
Sheila Levine est morte et vit
à New-York
Gail Parent
«
Vu l’explosion démographique, vous
en connaissez un, vous, de moyen plus
écolo que de s’éliminer soi-même ? Vous
imaginez un peu ce que ça demande
comme préparatifs, une mort ? Encore
plus qu’un mariage ! Après tout, c’est pour
l’éternité.
Voilà la plus longue lettre
de suicide jamais écrite. Après une enfance
au sein d’une famille juive dont la devise
est « trouve un mari à la fac, après ce sera
plus dur », après des études à l’université
de Syracuse puis à la New York University,
Sheila Levine va se retrouver instit, mais,
à son plus grand désespoir, sans mari. Elle
décide donc de se suicider un 4 juillet,
histoire que la fête batte son plein.
»
d e s
n o t i c e s
d e s
é d i t e u r s
l i b r a i r e s
La Physique des catastrophes
Le Cercle
littéraire des
amateurs
d’épluchures
de patates
Marisha Pessl
Bleue Van Meer, adolescente précoce,
mène une vie peu ordinaire. Son père, un
intellectuel exubérant, la ballotte d’une
ville universitaire à l’autre. Ils vivent une
relation fusionnelle, multiplient les joutes
oratoires et refont ensemble l’histoire de la
littérature et de la physique quantique. Mais
un jour, Bleue découvre son professeur
d’anglais pendue à un arbre. En tentant
d’élucider ce drame, elle percera les
secrets de son entourage. À la fois roman
d’apprentissage et thriller littéraire, La
physique des catastrophes propose, sous
couvert de jeu, une vision critique inédite
de la société consumériste.
Elégie pour un
américain
Les Enfants d
de l’
l’empereur
Siri Hustvedt
Claire Messud
De retour à New York
après
l’enterrement
de leur père dans le
Minnesota, Erik Davidsen
et sa sœur découvrent la
lettre qu’une femme a
jadis adressée au disparu et par laquelle ils
apprennent que leur père aurait naguère
été impliqué dans une mort mystérieuse.
Dès lors, tous les personnages qui
gravitent autour de la famille Davidsen
vont, de proche en proche, être amenés
à se confronter à la part la plus opaque
de leur être.
e t
Dans Les enfants de l’empereur, Claire
Messud dépeint les faux-semblants et les
travers d’une certaine intelligentsia new
yorkaise. Elle nous emmène à la rencontre
d’une jeunesse branchée qui place sa
propre vacuité, dissimulée derrière les
paillettes, les réceptions mondaines, les
intrigues sentimentales et des ambitions
professionnelles, en proportion inverse des
efforts accomplis --- qui place sa propre
vacuité au centre du monde.
Mary Ann
Shaffer et Annie
Barrows
Janvier 1946. Tandis que Londres se
relève douloureusement de la guerre,
Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet de
roman. Comment pourrait-elle imaginer
que la lettre d’un inconnu, natif de l’île
de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil
des lettres qu’elle échange avec son
nouveau correspondant, Juliet pénètre
son monde et celui de ses amis : un
étrange club de lecture inventé pour
tromper l’occupant allemand, le Cercle
littéraire des amateurs d’épluchures de
patates.
Le Livre
de Joe
Jonathan
Tropper
À première vue, Joe
Goffman a tout pour
lui : un magnifique
appartement dans
les quartiers chics
de Manhattan, des
aventures sentimentales en série, une
décapotable dernier cri et des dollars
comme s’il en pleuvait. Directement inspiré
de son adolescence passée dans une petite
bourgade du Connecticut, ce best-seller
ridiculise les mœurs provinciales de ses
ex-concitoyens, dénonce leur hypocrisie,
leur étroitesse d’esprit et toutes leurs
turpitudes.
1
Extrêmement fort,
incroyablement près
Philip Roth
Jonathan Safran Foer
Dans le New York de l’après 11 septembre,
Oskar Schell, un petit garçon de huit ans,
surdoué, ultrasensible et inventif, se lance
à la recherche de son père disparu dans les
attentats. Il trouve une clef, et, persuadé
qu’elle résoudra le mystère de cette mort
injuste, il part en quête de la serrure
qui lui correspond. Un récit aussi grave
que drôle où les facéties graphiques et
typographiques répondent à la truculence
géniale et farfelue du narrateur, le petit
Oskar.
La Méthode Schopenhauer
Irvin D. Yalom
Quand Julius Hertzfeld, un célèbre
psychiatre de San Francisco, apprend
qu’il n’a plus que quelques mois à vivre,
que fait-il ? Il contacte l’un de ses anciens
patients, l’arrogant Philip Slate, accro au
sexe, rigide, asocial et manipulateur, le
plus grand échec de sa carrière, devenu
depuis psychothérapeute. Au centre de
cette relation : Schopenhauer...
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : Le bourreau de l’amour : histoires
de psychothérapie.
Angelica
Arthur Phillips
Un récit diabolique, en forme de puzzle,
d’une intelligence effrayante, par un
maître de la manipulation. Londres,
1880. La maison Barton est au bord de la
crise. Depuis que le père, Joseph, obscur
biologiste, a décidé que sa fille de 4 ans,
Angelica, devait désormais quitter la
chambre de ses parents pour aller dormir
seule dans la sienne, de mystérieux
événements se produisent. Constance, la
mère d’Angelica, sent une menace planer
sur sa fille. Quand Constance fait appel
à Anne Montague, une ancienne actrice
reconvertie dans le spiritisme, pour veiller
sur Angelica, le quatuor est en place pour
un drame. Les quatre protagonistes relatent
chacun à leur tour les événements, quatre
versions qui parfois s’accordent, parfois se
contredisent, chacune jetant une lumière
nouvelle, mais aussi une part d’ombre, sur
les personnages, leurs peurs, leurs désirs et
leurs secrets.
Pastorale
américaine
Après
trente-six
ans,
Zuckerman
l’écrivain retrouve
«le Suédois». Le
Suédois a réussi
sa
vie,
faisant
prospérer la ganterie
paternelle, épousant la très irlandaise
Miss New Jersey 1949, régnant loin de
la ville sur une vieille demeure de pierre.
Mais la photo est incomplète, car, hors
champ, il y a Merry, la fille rebelle. Et
avec elle surgit dans cet enclos idyllique
le spectre d’une autre Amérique, en
pleine convulsion, celle des années
soixante, de sainte Angela Davis, des
rues de Newark à feu et à sang.
J’ai épousé un communiste
Chez nous
Marilynne Robinson
À trente-huit ans, Glory Boughton est de
retour à Gilead, où se meurt son père, le
révérend qui a exercé dans cette petite ville
de l’Iowa un ministère respecté. Bientôt
son frère, Jack - le fils prodigue de la
famille, disparu depuis plus de vingt ans -,
réapparaît lui aussi, en quête d’un refuge et
dans l’espoir confus de se mettre en règle
avec un passé tourmenté et douloureux.
Bouleversant et rédempteur, ce roman sur
la famille, la fuite du temps et la succession
des générations s’articule sur la triple
question de l’amour, de la mort et de la
foi. Peut-être plus accompli encore que
Gilead, dont il constitue le prolongement,
Chez nous, qui a obtenu le prestigieux UK
Orange Prize 2009, est probablement le
chef-d’œuvre de Marilynne Robinson.
Ira Ringold, enfant des quartiers pauvres
de Newark, a épousé Eve Frame, ex-star
du muet. Ira défend en secret, avec toute
sa rage, les droits des travailleurs. Son
frère Murray, professeur d’anglais, a eu
pour élève le jeune Nathan Zuckerman.
Il deviendra l’ami et le disciple d’Ira,
jusqu’à ce que ce dernier soit trahi par
sa femme et livré à la commission des
activités anti-américaines.
La Tache
Dans La Tache, Philip Roth nous
entraîne à nouveau dans les abîmes de
la quête identitaire qui lui est chère.
Si le titre présage du désastre humain
dans lequel les personnages du roman
vont s’engloutir, la force narrative de
l’écrivain, son style, le regard tendre et
l’affection qu’il porte à ses héros, malgré
leur destin funeste, révèlent son désir de
sauver cette part irrésistible de chacun
qu’est l’amour et la vie.
2
Manazuru
Une Partie du tout
Les brumes de Riverton
Hiromi Kawakami
Steve Toltz
Kate Morton
En quête d’un livre vraiment original ?
Prenez cet «OLNI», objet littéraire non
identifié qui emprunte à Dickens et Irving
leur côté sombre, et à Borges l’aspect
fantasque. L’histoire est celle de Jasper
Dean, un Australien élevé par un père
misanthrope, laid, aigri mais néanmoins
brillant, et dont l’oncle est un tueur en
série de sportifs tricheurs, qui mourra
dans sa prison en héros de la morale.
Labyrinthique, nihiliste, voici un roman
gorgé d’humour, servi par une plume
remarquable.
À la croisée de Gosford Park et des
Vestiges du jour, un étonnant premier
roman d’une jeune Australienne, devenu
un best-seller dans son pays, qui marque
le retour de la grande saga à l’anglaise. Au
cours de l’été 1924, dans la propriété de
Riverton, l’étoile montante de la poésie
anglaise, lord Robert Hunter, se donne la
mort au bord d’un lac, lors d’une soirée
de la haute société. Dès lors, les sœurs
Emmeline et Hannah Hartford, seuls
témoins de ce drame, ne se sont plus
adressé la parole. Selon la rumeur, l’une
était sa fiancée et l’autre son amante…
En 1999, une jeune réalisatrice décide
de faire un film autour de ce scandale
des années vingt et s’adresse au dernier
témoin vivant, Grace Bradley, employée à
l’époque comme domestique au château.
Grace s’est toujours efforcée d’oublier
cette nuit-là et le poids des souvenirs.
Mais les fantômes du passé ne demandent
qu’à se réveiller…
Une femme, sa fille, son amant... et
son mari disparu. Non pas défunt, mais
mystérieusement évanoui dans la nature.
Le seul indice qu’il a laissé est le mot
« Manazuru » écrit dans son journal. Ce qui
amène sa femme à se rendre régulièrement
dans la station balnéaire du même nom.
Comme toujours dans les romans de
Kawakami, le temps se tisse lentement
et le secret des cœurs se donne à lire
dans les gestes, les étreintes éphémères,
la délicatesse des sensations. Mais dans
Manazuru plus que dans les autres, la
présence d’un monde invisible imprègne
le quotidien et bouleverse la géographie
sentimentale des êtres : un instant de
lumière à saisir, peut-être, entre apparition
et disparition, souvenir et oubli, mystère de
l’absence et appel de la vie.
Les Oreilles du loup
Barococo
Antonio Ungar
Yû Nagashima
Du haut de ses arbres et de ses cinq ans,
un garçon farouchement libre, crinière
rousse au vent et ses chaussettes jaunes
bien remontées sur son pantalon rouge,
guette les ombres du monde des adultes et
le fantôme fou de son père. Bringuebalés
dans la tourmente de la séparation de leurs
parents, sa petite sœur et lui entament
avec leur mère une errance entre la savane
et la ville, la jungle et les plateaux de la
cordillère des Andes, en quête de survie,
d’une éclaircie. Les sensations et images
isolées qu’il perçoit avec ses yeux de tigre,
la force de la violence et du malheur, mais
surtout celle de l’amour et de la beauté,
composent le portrait impressionniste
d’une Colombie sensuelle et meurtrie.
De celui qui travaille
comme
employé
temporaire au magasin
d’antiquités Barococo,
nous
ne
saurons
jamais son nom ; juste
qu’il aime se lever tard
et a pris le travail en aversion. Il observe
le petit monde qui gravite autour de lui
avec détachement et humour. Son regard
a la nonchalance d’un flâneur de la vie
et l’acuité de celui que sa disponibilité
rend sensible au moindre appel. Il y a
le cri d’un goéland à queue noire, les
surprenants itinéraires de Yûko, petitefille du propriétaire, les tableaux cachés
de Françoise, une cliente française fan de
sumo, les passages surprises de Mizue,
l’habituée qui n’achète jamais rien... Sous
son regard, chaque détail vibre d’une vie
unique, les secrets des êtres se dévoilent
et la moindre variation de lumière devient
une aventure. Ce roman qui commence
à Tôkyô et s’achève à... Paris s’enchante
d’une étrange magie, telle une poussière
d’or dans un bol de thé vert. Ce roman a
reçu au Japon en 2007 le prix Kenzaburô
Oe.
Le Voyage à Bordeaux
Yoko Tawada
Écrivant alternativement en allemand et en
japonais, Yoko Tawada ne cesse de traquer
le mystère de la différence des langues
et des civilisations, dans un va-et-vient
constant entre Orient et Occident. Dans ce
nouveau roman, elle s’invente un double,
Yuna, Japonaise venue comme elle étudier
en Allemagne et résidant à Hambourg.
Yuna souhaite changer d’horizon : son amie
Renée lui propose de se rendre à Bordeaux
pour y apprendre le français en logeant
dans la maison laissée vacante par son
beau-frère, Maurice. Accueillie par celuici, Yuna découvre Bordeaux, mais parcourt
surtout au fil des pages le labyrinthe de
ses souvenirs faits de multiples rencontres,
d’amitiés durables ou éphémères. Sur son
carnet, les idéogrammes de sa langue
maternelle lui servent
encore de fragile aidemémoire. Ce voyage
est pour l’héroïne un
itinéraire
initiatique,
une mise à l’épreuve, et
pour Yoko Tawada une
manière de renouveler
la tradition du roman
d’apprentissage.
3
La Vaine attente
La Locataire
Nadeem Aslam
Hilary Mantel
2005. L’Afghanistan près de la frontière
pakistanaise : dans une maison aux murs
ornés de fresques persanes, aux plafonds
couverts de livres cloués, avec sa serre où
autrefois on distillait des parfums, le docteur
anglais, Marcus Caldwell, s’est installé
quarante ans plus tôt par amour pour sa
femme médecin Qatrina, aujourd’hui
décédée. Ils ont eu une fille, Zameen.
Vers cette maison convergent des êtres
esseulés. La Russe Lara à la recherche de
son frère, soldat disparu pendant l’invasion
communiste. L’Américain David, ex-agent
de la CIA ayant aidé les Afghans à chasser
l’occupant soviétique, à la recherche de
Zameen (disparue après avoir partagé sa
vie à Peshawar). Marcus qui désespère
de retrouver sa fille Zameen et son petitfils Bihzad. Casa, le jeune orphelin afghan
endoctriné par les talibans et qui brûle de
faire ses preuves. Dans ce récit à tiroirs,
tout s’emboîte de façon inéluctable. Avec
de nombreux retours en arrière.
Dans l’esprit de la série Desperate
Housewives, Muriel revient bouleverser
l’instable équilibre d’un quartier de la
middle class britannique et réveille tous
les petits maux de ses voisins… Dix ans
après son départ cataclysmique vers une
institution psychiatrique dans laquelle
on l’a faite interner pour le meurtre de
sa mère, Muriel Axon est de retour dans
sa petite ville étouffante des environs de
Londres. Elle veut récupérer son bébé et
son ancienne maison qu’elle considère
comme un dû. Mais par-dessus tout, elle
veut se venger de tous ceux qui ont fait
son malheur une décennie plus tôt. A cette
fin, elle va user d’un art où elle est passée
maître, le déguisement. Se faisant passer
tour à tour pour une femme de ménage
ou une aide soignante, elle va infiltrer le
foyer de ses anciens voisins et exploiter
leur don pour l’autodestruction, mettant
son grain de sel dans des vies pourtant déjà
bien assez compliquées. La locataire est un
bijou d’humour noir qui met en scène tout
un réseau de personnages comme placés
sur une vaste toile d’araignée au centre de
laquelle trônerait Muriel, maniant tous les
fils, avec une malveillance jubilatoire. Mais
sous des dehors comiques, La locataire
pose la vaste question de l’identité, des
apparences, des malentendus qui surgissent
quand on les amalgame trop rapidement,
et de la dépendance aux autres.
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : La Cité des amants perdus.
Toute la
famille sur
la jetée du
Paradis
Dermot Bolger
En 1915, dans un
village du comté
de Donegal, au nord de l’Irlande, la
famille Goold Verschoyle s’épanouit
dans un manoir animé par les rires
de leurs prestigieux invités. Mais le
cours de l’histoire menace l’équilibre
de ce petit paradis. Dans une Europe
déchirée, chacun va devoir affronter
son destin. Toute la famille sur la
jetée du Paradis suit l’extraordinaire
itinéraire de ces personnages impliqués
dans les combats pour l’indépendance,
la grève générale en Angleterre, les
années 1930 à Moscou, la guerre civile
espagnole... Bolger, qui s’est inspiré
d’une histoire réelle, a superbement
recréé une famille dans sa diversité,
toujours unie par les rêves, l’amour et
la mémoire vive de l’enfance.
Le Testament caché
Sebastian Barry
L’Amour comme par hasard
Des personnages attachants, une
écriture dont se dégage une grande
puissance lyrique et le goût de vivre.
Un roman qui rend bien les tensions
religieuses et politiques de l’Irlande
au début du XXe siècle. Palpitant,
incroyablement drôle et cinglant : Le
testament caché n’épargne personne
et surtout pas l’Eglise catholique.
Eva Rice
Dans l’Angleterre du début des années
1950, deux jeunes filles issues d’un
milieu d’aristocrates désargentés, folles
d’un chanteur de rock à la mode, font
leurs premiers pas dans la bonne société
Londonienne. La réussite de ce roman, ce
sont ces personnages chics et brindezingues,
jamais à cours d’une idée folle, débordant
de vitalité et d’espérance. Il faut dire qu’au
terme de cette année 54, on fête la fin des
restrictions, l’arrivée du rock’n’roll avec les
premiers 45-tours d’Elvis Presley, le début
d’une époque où tout semble possible. Tout
au long de ce marivaudage à l’anglaise qui
renferme son lot de secrets, de rencontres
et de palpitations, Eva Rice noie l’eau de
lavande de chez Harrods dans une bonne
rasade de whisky. Tellement irrésistible de
fraîcheur et de légèreté qu’il donne envie
de chanter à tue-tête.
4
Ni d’Eve ni d’Adam
Le Mec de la tombe d’à côté
Loin des bras
Katarina Mazetti
Metin Arditi
Placez côte à côte sur un banc, dans un
cimetière, un vieux garçon séduisant et une
jeune veuve terne. Elle est bibliothécaire et
ne pense que culture, il est agriculteur et
n’imagine pas qu’on puisse lire « de son
plein gré ». Avec ces ingrédients, Katarina
Mazetti a conquis les lecteurs suédois
qui se sont arraché Le Mec de la tombe
d’à côté. Il est vrai qu’un coup de foudre
parmi les tombes, à l’heure où l’horloge
biologique de Madame sonne l’alarme, ne
manque pas de ressorts comiques.
La faillite menace l’Institut Alderson,
pensionnat suisse pour fils de familles
aisées. Un repreneur se propose, qui
entend soumettre l’établissement, et ses
professeurs, à un audit décisif pour leur
avenir. Dans ce huis-clos fait de solitudes
collectives, chacun cache une blessure que
les circonstances ne tardent pas à mettre à
nu. Un roman aux ramifications multiples,
à l’orchestration magistrale.
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : L’Imprévisible.
Amélie Nothomb
Ce roman prend pour cadre le Japon,
pays de cœur d’Amélie Nothomb. Ici, la
narratrice entreprend de donner des cours
de français à des Japonais dans l’espoir de
mieux maîtriser… la langue nippone. Et
voilà le tonique Rinri qui pointe son joli
minois et entend progresser en français
aux côtés d’une professeure compétente.
Rinri ? C’est un étudiant un peu loser qui a
raté son entrée dans les plus prestigieuses
universités japonaises et qui est un rejeton
de la haute bourgeoisie tokyoïte. C’est
surtout un jeune homme avec qui le
dialogue des cultures s’établira… jusqu’à
la relation sentimentale, avec son lot de
conventions sociales délirantes, entre une
mémorable présentation de la professeur
à la belle famille et quelques quiproquos
drolatiques.
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : Journal d’hirondelle. Stupeur et
tremblement. Le sabotage amoureux.
Une nouvelle femme
Carmen Laforet
Paulina, la trentaine, se sépare de son
mari et décide de vivre seule à Madrid en
assumant la charge de son enfant. Pleine
d’espoirs nouveaux, elle découvre la
passion et entretient une intense liaison
amoureuse. Tout ceci pourrait
paraître banal si Une Femme
nouvelle n’avait pas été écrit dans
les années cinquante en plein
après-guerre et dans une grande
période de répression franquiste. La
a
libération de Paulina va passer parr
une intense quête spirituelle, quii
n’est pas sans rappeler l’ascétisme
e
et la violence des grandes mystiques
es
espagnoles. Une nouvelle femme,
e,
une œuvre qui nous fait entrer au
cœur de l’âme féminine, c’est un
n regard
d’une grande beauté sur les ressorts d’une
extraordinaire personnalité.
Muléum
Erlend Loe
«
»
On va s’écraser. Je t’aime. Fais ce que
tu veux. Papa.
Voilà le sms que reçoit
Julie, 18 ans. Son père, sa mère et son frère
Tom se crashent effectivement en Afrique.
Et Julie se retrouve seule dans sa grande
et luxueuse maison d’Oslo. Julie n’a plus
envie de vivre. Elle s’efforce d’échapper
aux attentions délicates et inquiètes de ses
amis et du « docteur ding », le psychologue
qui la suit. Elle nourrit des idées de suicide
qu’elle consent à écrire dans un journal
intime. Bien qu’elle trouve ça terriblement
ringard d’écrire un journal. Et elle s’envole
pour faire le tour de la planète, autant
de fois que possible, pour multiplier ses
chances de s’écraser, et d’en
cha
fini
nir. Ou alors attraper la grippe
aviaire. Ou encore attirer sur
avi
elle une fatwa, peut-être en
dessinant
des caricatures ? Julie
de
met toutes les
ch a n c e s
de
son
côté.
Enterrez-moi
sous le carrelage
Pavel Sanaïev
Sacha Savéliev est un petit garçon qui
n’a pas le droit de suer, ni de quitter
son collant de laine bleu, ni d’avaler
tout rond, et qui pourrira à seize ans,
selon les prédictions de sa grand-mère.
Théâtre de personnages outranciers et
carnavalesques où domine Nina, femme
tentaculaire et vociférante à l’amour
écrasant, les récits du petit Sacha évoluent
entre drame de famille et conte, sous de
faux airs de compositions d’écolier, passant
de façon névrotique du rire aux larmes,
de la supplique à l’insulte. Fasciné par ce
spectacle burlesque, dont le langage et les
codes se révèlent peu à peu à lui, l’enfant
guette l’instant où le rêve basculera dans
la réalité.
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : L’île et ses démons.
5
Les heures
souterraines
Delphine de Vigan
Une vue imprenable
sur
l’ampleur
du
désastre, voilà ce
qu’offre
Delphine
de Vigan dans son
dernier roman. Ces
mots, ce sont ceux de Thibault, l’un des
deux personnages principaux. Mais ils
pourraient tout aussi bien se nouer au fond
de la gorge de Mathilde. Deux individus
qui se croisent sans se voir au cœur de la
ville tentaculaire. Des victimes de cette
violence silencieuse qui s’invite dans
leurs vies. Précise et épurée, l’écriture
de Delphine de Vigan joue une partition
dépouillée pour peindre des gestes qui se
répètent et s’ajoutent, formant ce que l’on
nomme communément le quotidien.
La Vérité sur Marie
Contravention
Jean-Philippe Toussaint
Stefan Coic
L’orage, la nuit, le vent, la pluie, le feu,
les éclairs, le sexe et la mort. Plus tard, en
repensant aux heures sombres de cette nuit
caniculaire, je me suis rendu compte que
nous avions fait l’amour au même moment,
Marie et moi, mais pas ensemble.
La
Vérité sur Marie n’est pas à proprement
parler une suite, mais un prolongement
de Faire l’amour (2002) et de Fuir (prix
Médicis 2005).
Rien ne va plus pour Adermatt Mac
Dermott : Gladys, la femme de sa vie,
l’a abandonné sur le bord de la route !
Et, pour ne rien arranger, il découvre,
le lendemain, son
milliardaire de père
fraîchement suicidé
dans le château
familial.
Pourtant,
ce n’est pas faute
d’avoir été préparé :
dans la famille Mac
Dermott, il est de
bon ton de devancer
la mort. Question
d ’ é l é g a n c e .
L’apparition d’un petit frère, inconnu
jusqu’alors et unique héritier de la fortune
paternelle, paraît en revanche bien plus
surprenante aux yeux de l’irresponsable
Adermatt. Le voilà tuteur désemparé
du jeune Bristol qui sanctionne
impitoyablement le moindre de ses écarts
par des contraventions. L’occasion de faire
pénitence en attendant désespérément
le retour de Gladys… Contravention est
une fantaisie, inventée par un gars qui a
de l’imagination à revendre. Il a aussi un
humour hérité du «british nonsense», du
style et de la tendresse.
«
»
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : Faire l’amour. Fuir.
La délicatesse
David Foenkinos
Il passait par là, elle l’avait embrassé sans
réfléchir. Maintenant, elle se demande
si elle a bien fait. C’est l’histoire d’une
femme qui va être surprise par un homme.
Réellement surprise.
pages blanches
Cyril Massarotto
Quand un étrange héritage redistribue
les cartes d’une vie... « Ce carnet, c’est
ton héritage. Tes sœurs auront le reste,
mais crois-moi, je te lègue le plus
précieux de mes biens, et tout l’argent
du monde ne le remplacerait pas.
Souviens-toi de moi. » Quel choc pour
ce jeune homme lors de l’ouverture
du testament de son grand-père bienaimé : il ne lui a rien laissé. Rien, à part
un vieux carnet au cuir râpé, avec une
centaine de feuilles vierges. Cent pages
blanches en héritage… Et une ultime
lettre où le grand-père lui apprend que
ce carnet est le plus grand trésor dont
on puisse rêver. Son grand-père était-il
devenu fou ? Très vite, le jeune homme
va découvrir le
secret du carnet, un
pouvoir mystérieux
qui va bouleverser
sa vie bien rangée
et y faire entrer la
folie, la gaieté et
l’amour.
Honecker 21
Jean-Yves Cendrey
Le Club des incorrigibles
optimistes
Jean-Michel Guenassia
Michel Marini avait douze ans en 1959.
C’était l’époque du rock’n’roll et de la
guerre d’Algérie. Lui, il était photographe
amateur, lecteur compulsif et joueur de
baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau.
Dans l’arrière-salle du bistrot, il a rencontré
Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres.
Ces hommes avaient passé le Rideau
de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient
abandonné leurs amours, leur famille,
trahi leurs idéaux, et tout ce qu’ils étaient.
Ils s’étaient retrouvés à Paris dans ce club
d’échecs d’arrière-salle que fréquentaient
aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés
par un terrible secret que Michel finirait
par découvrir. Cette rencontre bouleversa
définitivement la vie du jeune garçon.
Parce qu’ils étaient tous d’incorrigibles
optimistes.
Honecker 21, ou les
vingt chapitres de la vie
d’un Berlinois moyen.
Homme ordinaire, il
souffre de maux qu’il
juge
extraordinaires
parce qu’il les croit
uniquement les siens.
Ce sont en fait les maux
communs de notre
florissante
société,
entre
bureaucratie
folle et libéralisme
ricaneur, tyrannie patronale et laxisme
sentimental, course au confort, égarements
financiers, et bien sûr passages répétés
par ces guichets de l’humiliation que sont
les comptoirs des services après-vente…
Charlot malheureux, jaloux, malveillant à
l’occasion, Matthias Honecker fait sourire,
et même rire, parce qu’il n’est que ce qu’il
est : notre semblable, notre frère, qui nous
donne de nos nouvelles ici et maintenant.
6
clés des docks
Polars
Les aventures d’Erica Falck en 3 volumes
Camilla Läckberg
Lumen
Au-delà d’une maîtrise évidente des règles de l’enquête et de ses rebondissements, Camilla
Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne
de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la
surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu’on ne le pense.
T.1 La Princesse des glaces
Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de
biographies installée dans une petite ville
paisible de la côte ouest suédoise, découvre
le cadavre aux poignets tailladés d’une amie
d’enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une
baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré
elle dans l’enquête (à moins qu’une certaine
tendance naturelle à fouiller la vie des autres
ne soit ici à l’œuvre), Erica se convainc très vite
qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point –
et sur beaucoup d’autres –, l’inspecteur Patrik
Hedström, amoureux transi, la rejoint.
T.2 Le Prédicateur
Un matin d’été, un jeune garçon joue dans les
rochers à Fjällbacka, la petite ville touristique
de la côte ouest. Dans une crevasse, il tombe
sur le cadavre d’une femme. La police établit
rapidement qu’il s’agit d’un meurtre mais
l’affaire se complique avec la découverte, plus
profond au même endroit, de deux squelettes
de femmes… L’inspecteur Patrik Hedström est
chargé de l’enquête en cette période estivale
où l’incident a tendance à faire fuir les touristes
et qui, canicule oblige, rend difficiles les
dernières semaines de grossesse d’Erica Falck,
sa compagne.
Ben Pastor
Dans la Pologne que l’armée allemande
occupe en 1939, l’assassinat de la
Mère Kazimierza, religieuse connue
pour ses dons de prophétie, peut
mettre le feu aux poudres. Un duo
improbable enquête : Martin, officier
du renseignement allemand, et le père
Malecki, Américain, prêtre à Chicago,
envoyé par le Vatican. Deux humanistes
dans un monde qui méprise l’homme.
Lumen est le premier roman policier
d’une série de sept mettant en scène
Martin Bora, officier du renseignement
de la Wehrmacht, dont les idéaux sont
proches de ceux de Claus Stauffenberg,
mais qui, au moment de l’occupation de
la Pologne, en 1939, voit avec horreur
le comportement assassin et méprisant
des troupes de son pays et en particulier
de la Waffen SS. En tant qu’officier
Martin est coincé entre la loyauté qu’il
doit à son pays et un idéal humaniste,
qui l’amènera à aimer la discussion, pas
toujours facile, avec le père Malecki.
T.3 Le Tailleur de pierre
«
La dernière nasse était particulièrement
lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour
la dégager sans se déséquilibrer. Lentement
il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir
esquintée. Il jeta un coup d’oeil par-dessus bord
mais ce qu’il vit n’était pas le casier. C’était
une main blanche qui fendit la surface agitée
de l’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un
instant. Son premier réflexe fut de lâcher la
corde et de laisser cette chose disparaître dans
les profondeurs... Un pêcheur de Fjällbacka
trouve une petite fille noyée.
*
*
»
7
Cercueil et
fossoyeur.
Le Cycle de
Harlem
«
Chester Himes
– C’est ici à Harlem,
parmi les gens de
couleur, que le taux de criminalité est le
plus élevé au monde. Et il n’y a que trois
façons de procéder : ou bien on fait payer
les malfaiteurs – et ça, vous n’en voulez
pas ; ou bien on paie les gens suffisamment
pour qu’ils aient une vie décente – et ça,
vous ne le ferez pas ; si bien qu’il ne reste
qu’à les laisser se bouffer entre eux.
Ainsi s’exprime l’inspecteur noir Jones,
dit Fossoyeur, répondant à l’accusation du
sergent Anderson, qui le soupçonne, lui et
son collègue Ed Cercueil, d’avoir la gâchette
un peu facile et une idée toute personnelle
sur la manière de faire régner l’ordre à
Harlem. Le génie de Chester Himes, dans
ces huit romans où la brutalité le dispute
au pittoresque, est de saisir Harlem au
moment critique où les Noirs, excédés par
la ségrégation, les brimades de la police, la
misère et les bas salaires, vont basculer...
Cercueil et Fossoyeur, qui appartiennent
corps et âme à Harlem, ont un pied dans
chaque camp : celui des Blancs qui usent
et abusent de la loi, celui des Noirs où les
deux justiciers se servent de la loi pour
protéger les Noirs d’eux-mêmes et les
empêcher de « se bouffer entre eux ».
»
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : Qu’on lui jette la première
pierre.
•
L’Affaire Road Hill House
Scarpetta
Kate Summerscale
Patricia Cornwell
Au cours de l’été 1860, un
fait-divers atroce bouleverse
l’Angleterre,
déclenchant
à travers tout le pays une
hystérie médiatique sans
précédent. Qui a tué le
jeune Saville Kent, trois ans,
dernier-né d’une famille de
respectables bourgeois de la
campagne anglaise ? Parmi les
membres de la famille, chacun
semble coupable car chacun
a quelque chose à cacher. Immédiatement,
les journaux s’emparent de l’affaire, et
l’enquête, menée par Jack Whicher, célèbre
détective de Scotland Yard, dévoile à tout le
pays l’intimité d’une famille au-dessus de
tous soupçons. Récit d’un scandale, acte
de naissance du pouvoir de la presse, mais
aussi du roman policier anglais.
Et si c’était niais ?
Oscar Bane a exigé son admission
O
dans le service psychiatrique de
da
l’hôpital de Bellevue. Il redoute pour
l’
sa vie et prétend que ses blessures
lui ont été infligées au cours d’un
lu
meurtre ; meurtre qu’il nie avoir
m
commis. Il ne se laissera examiner que
co
par Kay Scarpetta, médecin légiste
pa
expert, l’unique personne en qui il ait
ex
confiance. Kay se lance
co
et très vite une vérité
s’impose : le tueur
s’
anticipe avec précision
an
où se trouve sa proie,
o
ce qu’elle fait, et pire
encore, les avancées
en
des enquêteurs. Kay
d
Scarpetta devra faire
Sc
face à l’incarnation du
fa
mal...
m
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : Baton Rouge. Sans raison. La ville
des frelons.
Pascal Fioretto
Coup de tonnerre dans l’édition
contemporaine ! Les écrivains à succès
disparaissent l’un après l’autre : DHL, Fred
Wargas, Marc Lévis... Si Jean d’Ormissemon
est étrangement épargné par le kidnappeur
en série, Mélanie Notlong sait qu’elle est
une cible de choix. Le commissaire Adam
Seberg tente de découvrir le mobile de
l’auteur de ces enlèvements. Mais, rongé
par les soucis personnels, parviendra-t-il à
protéger Anna Galvauda ? Pascal Fioretto,
pasticheur en série, relève avec brio la
double gageure de nous raconter une
histoire policière et de parodier à chaque
chapitre le style d’un écrivain contemporain
à succès.
•
La Horde du contrevent
Alain Damasio
Un groupe d’élite, formé dès l’enfance à faire face,
part des confins d’une terre féroce, saignée de rafales,
pour aller chercher l’origine du vent. Ils sont vingttrois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont
pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse
et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur
monde debout, à pied, en quête d’un Extrême-Amont
qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience
de lecture unique, La Horde du Contrevent est un
livre-univers qui fond d’un même feu l’aventure et la
poésie des parcours, le combat nu et la quête d’un sens
profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien.
Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio
joue de sa plume comme d’un pinceau, d’une caméra
ou d’une arme… Chef-d’œuvre porté par un boucheà-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé
par le Grand Prix de l’Imaginaire.
Un Lieu incertain
Fred Vargas
Adamsberg part pour trois jours de colloque
à Londres. Estalère, le jeune brigadier,
et Danglard - terrorisé à l’idée de passer
sous la Manche - sont du voyage. Tout
devait se passer de manière aérienne et
décontractée, mais un événement macabre
alerte leur collègue de New Scotland Yard,
Radstock. Clyde-Fox, un original local,
lui parle du vieux cimetière de Highgate.
Des chaussures - avec des pieds dedans font face au cimetière, « un des cimetières
romantiques les plus baroques de
l’Occident », un lieu macabre, gothique,
unique. Tandis que l’enquête anglaise
commence, les français rentrent au pays,
et se retrouvent confrontés à un horrible
massacre dans un pavillon de banlieue. De
fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de
Danglard, remonte une piste de vampires,
et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.
*du même auteur, disponible aussi à la
bibliothèque : Dans les bois éternels.
8
clés des docks
Biographies, sciences
Roland Jouvent
R
Lo
Lorsque
nous nous
remémorons
re
une
aaltercation
ou
la
racontons, ne mêlonsra
n
nous pas ce que nous
avons dit et ce que nous
n
aurions dû dire ?
Pour tirer notre épingle d’un jeu qui n’a
pas tourné à notre avantage ? Le cerveau
magicien, c’est cette capacité qu’a notre
cerveau de nous donner une représentation
de la réalité qui nous évite du stress ou du
déplaisir et nous procure des satisfactions
ou du plaisir. Roland Jouvent explique
pourquoi et comment les
troubles psychiques sont
des atteintes de ce cerveau
magicien. Lorsqu’il n’est plus
capable d’opérer sa magie,
notre psychisme, confronté
de plein fouet à la réalité,
se rétracte ou s’effondre.
Psychanalyse, comportementalisme et
psychotrope, chacun à sa manière redonne
au cerveau ses pouvoirs magiques.
Les Poètes
du Chat Noir
Imagine-t-on un lieu qui
tiendrait à la fois du salon
littéraire, du cabaret, de
la salle de rédaction d’un
journal et du théâtre d’ombres ? Un lieu canaille
et intello, fréquenté par tous : poètes, musiciens,
peintres, chansonniers, critiques, comédiens, voyous,
cléricaux, anarchistes, énergumènes, bourgeois...
Ce lieu a existé de 1881 à 1897, au 84, boulevard
de Rochechouart, puis au 12, rue Victor-Massé. La
se réunissaient les Hydropathes et les Fumistes,
passaient quelques Vivants, voire des Naturalistes et
des Amorphes, se côtoyaient inconnus et célébrités.
L’ambiance était bruyante, joyeuse, irrespectueuse
et copieusement arrosée. Pour les poètes, Le Chat
Noir était aussi bien un lieu de rendez-vous qu’un
banc d’essai pour tester leurs élucubrations les plus
récentes. Sa création marqua la translation de la
vie artistique et intellectuelle du Quartier latin vers
Montmartre.
La dépendance amoureuse
François-Xavier Poudat
L’auteur présente les grands types de
dépendance amoureuse, explique les
différents motifs qui animent les personnes
dépendantes (calmer une angoisse, se
punir, s’affirmer, oublier, se procurer du
plaisir, remplir un vide, etc.) et propose une
méthode et des conseils pour passer de la
dépendance à l’individuation en amour.
biographie
L Cerveau
Le
m
magicien
Gabriel Garcia Marquez.
Une vie
Gerald Martin
Hypocondriaques,
je vous ai compris
Michel Cymes
«
Vous êtes hypocondriaque ? Je vous
plains avec sincérité, car votre vie est
gâchée de peur de la perdre. Je plains
aussi votre entourage, car il est usant
de vivre avec une personne angoissée.
Je plains enfin mes collègues médecins
qui, comme moi, sont considérés par les
patients hypocondriaques comme des
incompétents désinvoltes. Je ne peux pas
vous rassurer, c’est impossible. Mais je vous
ai compris. Je voudrais vous dire que vous
avez raison de vous inquiéter, car un mal
de tête peut effectivement être le premier
symptôme d’une tumeur au cerveau. Mais
une fois que nous aurons ensemble évacué
ce diagnostic gravissime, nous pourrons en
envisager d’autres, plus bénins et largement
plus fréquents. C’est le chemin que je vous
propose de parcourir dans cet ouvrage que
je vous dédie.
»
Une vie est l’histoire d’une réussite,
une histoire tout aussi fascinante et
étrange que les œuvres de Gabriel
Garcia Márquez elles-mêmes. Le grand
écrivain colombien, prix Nobel de
littérature en 1982, incarne à la fois
le réalisme magique et l’engagement
révolutionnaire. Ses romans et nouvelles
mêlent les grands tableaux de l’histoire
sud-américaine à la fable, au folklore
et aux mythes populaires. Son œuvre
dénonce les inégalités sociales et les
inextricables compromissions morales,
fruits de luttes acharnées de pouvoir
ou d’intérêt, et causes du malheur des
plus faibles. Ce sont toutefois les aspects
moins connus de l’incroyable destin
de l’écrivain que cette biographie met
en lumière : la difficulté de concilier
la célébrité et la qualité littéraire, la
politique et l’écriture, le pouvoir, la
solitude et l’amour. Ce travail admirable,
fruit de dix-sept années de constance
et d’obstination, retrace avec brio la
vie du prix Nobel de littérature, de son
enfance dans un milieu pauvre et rural
jusqu’à la gloire internationale. Un
hommage subtil à un auteur complexe,
mais aussi une clef indispensable à la
compréhension de son œuvre.
9
clés des docks
CD Musique
Indigo Girls
Riverside
Poseidon and the
bitter bug
Anno Domini High Definition
L’album
a
été
enregistré à Atlanta
en trois semaines seulement – pour garder
la spontanéité et la découverte. Et c’est
l’écriture qui brille sur cet album, le duo
explorant de nouvelles approches de la
mélodie, du rythme, spécialement sur
Digging For Your Dream de Saliers dont elle
dit que c’est “aussi proche de la R&B que
j’ai pu” et sur Sugar Tongue de Ray, une
fervente meditation sur le colonialisme...
Après avoir été la révélation du rock
progressif au cours des années 2000, les
polonais de Riverside reviennent avec
un nouvel album. La basse vrombissante
de Mariusz Duda, la guitare de Piotr
Grudzinski qui durcit le son, les synthés
avec Michal Lapaj, véritable sorcier des
sons, et de la technique époustouflante
du batteur Piotr Kozieradzki créent une
musique brute et torturée.
Mark Knopfler
Get lucky
Très mélodique, de belles ambiances
irlandaises par moment, du blues, du
folk rock, un plaisir à écouter, toujours
le même son de guitare avec toutefois
moins de «démonstration» mais plus de
finesse et un chant et une voix toujours
au top.
* disponible aussi à la bibliothèque : NomadsIndians-Saints, All that we let in, Despite our
differences.
Porcupine Tree
r op co kp
The Incident
Porcupine Tree est un groupe de rock
progressif pour lequel le metal n’est qu’une
influence parmi tant d’autres. Musique
envoûtante, qui peut en l’espace de
quelques secondes passer d’un son massif
et mural en un arpège de guitare sèche et
un piano éthéré.
Muse
The Resistance
Le trio du Devon n’a jamais peur de rien
et certainement pas de la basse slappée,
ce son si particulier remonté des années
80 qu’on peut entendre sur ce cinquième
album très attendu. Le disque que le groupe
a tenu à produire lui-même s’achève par
Exogenesis, une mini-symphonie en trois
parties qui n’est pas sans rappeler les
grandes heures du prog rock.
D
l
O’R
Ri d
Dolores
O’Riordan
No Baggage
Un second album solo pour la
chanteuse charismatique à la voix
unique du groupe Cranberries. De très
belles compositions dans lesquelles
on retrouve ses influences rock et ses
origines Irlandaises.
* disponible aussi à la bibliothèque : Showbiz.
* disponible aussi à la bibliothèque : Are
you listening ?
ambiance irlandaise
Colbie Caillat
Breakthrough
Dead by Sunrise
Out of ashes
Après une carrière en tant que leadeuse du
groupe K’s choice, Sarah Bettens revient
sur le devant de la scène en solo, avec un
nouvel album.
Un album qui sent le
mer Colbie Caillat
soleil, le sable et la mer.
nous prouve que ce n’est pas qu’un «one
shot» avec son premier album et confirme
qu’elle sera à compter dans la scène
musicale comme homonyme féminin de
Jack Johnson... petit bonus pour les fan, le
duo succès Lucky avec Jason Mraz.
* disponible aussi à la bibliothèque : Scream.
* disponible aussi à la bibliothèque : Coco.
Sarah Bettens
Never say goodbye
Sortant de Linkin Park
sur Out Of Ashes, le
premier album de
son nouveau projet,
Dead By Sunrise –
Bennington – donne
aux fans un regard
révélateur à l’homme derrière la voix.
10
Paolo Nutini
Joss Stone
Sunny side up
Colour me free!
Paolo Nutini s’émancipe avec son deuxième album. Sunny
side up se présente comme un mélange, revisitant le ska des
Skatellites en ouverture, pour progresser ensuite vers la soul
blanche 70’s, le Rythm Blues 50’s et la pop. Ecrit, produit
et réalisé par Paolo Nutini, cet album fait la part belle à
l’acoustique, aux cuivres et à la voix du jeune songwriter.
Joss Stone nous revient
avec Raphael Saadiq
à la production sur un
titre et un son beaucoup plus funks que les
précédents. Mais sa voix impressionnante
est toujours là.
* disponible aussi à la bibliothèque : These streets.
* disponible aussi à la bibliothèque :
Introducing.
The Dynamites
Lady and Bird
Burn it down
La Ballade de Lady and Bird
La rencontre entre Keren Ann et l’islandais Barði Jóhannson
nous donne une musique atmosphérique. Proche de la musique
d’un film, Lady & Bird apaise par sa douceur. Omniprésence
du piano, des instruments à cordes, les deux voix s’entremêlent
pour un résultat plutôt agréable et enivrant.
atmosphère
Les Dynamites ont acquis sur scène la
réputation de « destructeurs » lors de leur
1ère tournée européenne, ils ont rapidement
pris leur envol et visité les quatre coins de
l’Europe. En cette déferlante soul funk,
Charles Walker, ancienne gloire de la Stax,
mène la danse avec Bill Elder, band leader
et compositeur du groupe. La production
de Bill Elder est racée et moderne à la fois,
et la voix de Sir Charles toujours aussi
rayonnante du haut de ses 62 ans.
Kings of Convenience
Declaration of dependence
Il fait (souvent) froid dans la Norvège natale des Kings of
Convenience. Ce froid a inspiré le duo pour produire un 4ème
album de grande qualité tant sa sonorité est cristalline comme
de l’eau de glacier et tant l’atmosphère qui s’en dégage est
saisissante comme le premier pas sur une étendue enneigée.
Andrew Bird
The Noisettes
t
Noble beast
Wild young hearts
Touche-à-tout plutôt inspiré, ce singer-songwriter américain,
dont l’instrument premier est le violon, multiplie les disques
de pop-rock atmosphérique et les collaborations (avec Emily
Loiseau récemment). Noble beast confirme son statut d’amateur
de grands espaces musicaux dont les frontières entre les genres
n’ont pas de raison d’être.
* disponible aussi à la bibliothèque : Armchair apochrypha.
Bill Callahan
Sometimes I wish we were an eagle
Neuf chansons, neuf petites merveilles d’une profondeur et
d’une élégance rare comme on n’en n’avait pas entendu depuis
bien longtemps et qui s’expriment notamment dans un premier
titre de plus de neuf minutes superbement arrangé autour de
cordes qui se marient comme jamais avec cette voix grave et
trainante que l’on reconnaîtrait entre mille.
Finement composées, proprement arrangées
et propulsées par la voix de Shoniwa qui
fait don de son organe comme une Kate
Bush, une Bille Holiday ou une Diana Ross
des années 2000, la dizaine de chansons
venues du cœur sont rassemblées deux ans
après un premier album qui avait mis en
alerte et a permis aux Noisettes de tourner
avec les stars du moment.
XX
r op co kp
The XX
Minimale et gorgée de cold-wave, la
musique de XX fait la part belle aux silences
et aux voix, sombres ou cristallines, qui se
répondent en apesanteur.
atmosphère
11
v a r i é t é
f r a n ç a i s e
Eiffel
À tout moment
Art Mengo
Sujet libre
Sur ce nouvel album Art Mengo a choisi
d’évoquer les destinées invisibles, les
trajectoires anonymes, des thèmes qui
s’aventurent entre jazz et variété. Un
disque élégant et pudique.
Le 4ème album d’Eiffel surprend tout
d’abord par l’écriture. Les structures des
chansons sont différentes : moins rock,
elles reposent plus souvent sur le rythme
de la marche. Parties d’une structure
guitare acoustique-voix et enregistrées
ainsi sans que la voix de Romain n’ait
besoin de couvrir le feu des décibels, le
chant n’a jamais été aussi contenu, le son
aussi sec. Slide-guitar, banjo, harmonium,
hautbois d’amour et hautbois de chasse,
violon alto, clarinette basse, sax baryton,
cornet s’invitent.
Mary’s Dream
10Y
Les deux piliers
du groupe, Sandro
Boschi et Christophe
Foultier se sont
connus au lycée.
Le premier est chanteur
ett guitariste,
t
it i t
le second, bassiste et choriste. Tous les
deux fans de Pearl Jam et de l’école
de Seattle, ils se mettent à écrire et à
composer. Au fil du temps, le groupe est
renforcé par l’arrivée du violoncelliste
Corentin Dalgarno et le batteur Sébastien
Branchu et par la participation vocale
de Zoé Veighart et celle de Cédric Murat
au Fender rhodes.
Dionysos
Eats music
BazBaz Camille
Sur le bout de la langue
Se revendiquant très sentimental et un brun
mélancolique, Bazbaz se raconte, parle
d’amour, de sensualité et des femmes. Un
électron libre...
Sébastien Schuller
Evenfall
Evenfall apparaît largement imprégné d’une
forme de communion à distance avec
une nouvelle famille de lointains cousins
d’Amérique, qui pratique sans a priori
les mélanges et réhabilite une démarche
créative émancipée des dogmes : Sufjan
Stevens, Animal Collective, Beirut…
Tout comme eux, Sébastien Schuller a
désormais largué les dernières amarres qui
le rattachaient encore au mouillage électro
de ses débuts.
Diving with Andy
Sugar sugar
Au lieu d’une banale
compilation, le groupe
de Valence a préféré
réunir sur un double-CD des raretés parmi
lesquelles des démos, de ses premières
chansons notamment, des titres live
enregistrés au Zénith de Paris en 2008,
des inédits de l’album Haïku, des reprises
(de chansons de Brassens ou Ferré), et des
nouvelles versions de morceaux connus de
son répertoire, tels Frog, Tokyo Montana ou
Jedi.
* disponible aussi à la bibliothèque : Monsters
in love.
Revolver
Music for a while
Groupe parisien influencé entre autres par
Elliott Smith, Neil Young, les Strokes etc.
Ce premier album est une belle découverte
et laisse entrevoir un bel avenir.
M
Mister mystère
Pour leur deuxième album, les Français
nçais signent un
petit chef-d’œuvre de pop. On pense aussitôt à l’exquis
Sunday Morning de Margo Guryan ou au Gainsbourg
de Melody Nelson : même sensualité dans la mélodie,
même groove lumineux dans les basses, même façon
langoureuse de raconter les jours ensoleillés des
Il a changé de label,
mais n’a pas sa guitare
d’épaule. Animé d’une
passion qui fait toujours plaisir à entendre,
M donne suite à ses trois albums studio
publiés sur une autre major, avec cet album
de chansons rock à la française réussi.
sixties.
12
I love jazz
Mélody Gardot
My one and only thrill
CD 1. Jazz Divas
CD 2. Jazz Crooners
CD 3. Jazz Legends
CD 4. Gypsy Jazz
CD 5. New Jazz
Rachid Taha
Bonjour
M u s i q u e
traditionnelle
orientale, boucles
électro,
country,
hip hop et chaâbi s’y entremêlent avec
aisance, sans que l’oreille songe une
seconde à s’en offusquer. De ce simple
bonjour, au décryptage poignant du
lien fraternel entre juifs et arabes trop
longtemps étouffé par des décennies
de souffrances (Mabrouk Aalik), Rachid
Taha poursuit sa quête de l’autre et son
rêve humaniste. En «pessimiste joyeux»,
comme il dit. Sur fond de guitares
flamenco (Sélu), il rend aussi hommage
à ceux qu’il appelle ses «anges» : Youssef
Chahine, Lili Boniche, Frantz Fanon,
Oum Kalssoum… «Je les ai lus, écoutés,
regardés ou connus. Ils font partie de
moi, de ma mémoire, de ma musique et
me guident quand ça va mal.»
* disponible aussi à la bibliothèque : Diwan
2, Rachid Taha Live.
Diam’s
SOS
La jeune artiste
francilienne a grandi
et voyagé, s’est
ouverte au monde,
sans rien perdre de
sa hargne et de sa
révolte. Dans ce
disque dense et contrasté, dévoré par
la flamme d’un rap aussi aiguisé que
généreux, Diam’s dévoile ses blessures
intimes (« I Am Somebody ») et remet
les pendules à l’heure. Pour finalement
s’imposer comme la voix féminine d’un
genre parfois un peu trop macho.
* disponible aussi à la bibliothèque : Dans
ma bulle.
Tandis que son premier album brillait
par un côté intimiste qui a contribué à
faire d’elle, le temps d’une saison, un des
secrets les mieux gardés du show-biz, My
One And Only Thrill a tout d’un voyage
en “sonoroscope”. Truffé de compositions
originales envoûtantes que Melody a tenu à
signer et auxquelles l’arrangeur pour cordes
et orchestre Vince Mendoza donne un relief
étourdissant, ce second CD la voit évoluer
entre les fantômes de Peggy Lee et Frank
Sinatra, à supposer que ces derniers aient
enregistré avec Bernard Herrmann. Grave
et empreinte de nostalgie, la chanson-titre
est le miroir dans lequel se reflètent toutes
les autres, et notamment cette reprise
d’Over The Rainbow que Melody rehausse
d’une subtile touche latine qui caractérise
également ce disque.
le québec
Cœur de Pirate
Cœur de Pirate
Ne sachant plus trop quoi faire de ses
aptitudes au piano (dont elle joue depuis
l’âge de 3 ans), Cœur de Pirate se met en
2007 à extérioriser tout ce qui se passe
autour d’elle en chanson. Au fil des titres
qu’elle écrit, compose et réalise, elle signe
un premier album tout simplement solaire.
19 ans et – de fait – déjà beaucoup de
choses à dire sur les sentiments, la solitude,
une douce insolence. Une étonnante
maturité artistique, très remarquée en 2008
aux Francofolies de Montréal.
Ariane Moffatt
Tous les sens
Rickie Lee Jones
It’s like this
Rickie Lee Jones touche aussi bien à la
guitare qu’au piano, mais son principal
talent est, sans conteste, son immense talent
d’auteur et d’interprète vocal. Alliant, avec
grâce, poésie sur fond de musique Folk aux
parfums Jazz, on touche là le haut de l’Art
avec un grand «A».
j a z z
b l u e s
Caravan
Palace
Voici une fille aux semelles de groove.
Née dans le jazz parce qu’il fallait bien
s’inventer un langage musical, apprendre
les secrets telluriques de l’harmonie et
trouver sa voix dans les chemins escarpés
du chant lyrique, Ariane Moffatt a suivi
l’apprentissage de la musique à l’Université
du Québec à Montréal. De fait, Ariane
Moffatt ressemble à Montréal. Urbaine,
électrique, libre, verticale et horizontale,
de feu et de glace. Ariane est une ville.
Ariane est cette métropole où l’amour
traqué respire à chaque coin de rue.
Terez Montcalm
Connection
Une chanteuse québecoise à découvrir
ou redécouvrir avec des reprises et des
créations originales.
La bibliothèque est aussi sur :
Caravan Palace
Mélangeant jazz manouche et musique
électronique, le son des Caravan Palace
reste en tête bien des heures après la
première écoute...
PAO.
P
PA
AO
A
O.. D.
O
D Ba
Ball
Bal
B
Bally
lllly
5C
CD
D pour découvrir Les grandes voix du
jazz d’hier
d h et d’aujourd’hui :
13

Documents pareils