La Grande Motte (Hérault)
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La Grande Motte (Hérault)
Le JOURNAL de l’Amicale GCTM N° 40 - Novembre 2002 Siège : AMICALE GCTM - 4 rue des Renaudes - 75017 PARIS. Courrier : René MENARD 41 rue de la Glacière - 91180 St-GERMAIN LES ARPAJON 2003 : Assemblée Générale à La Grande Motte (Hérault) Samedi 25 janvier 2003 Formule 3 jours : du mardi 3 juin au vendredi 6 juin 2003 GALETTE DES ROIS Formule “Semaine” “Semaine” (6 nuits) : Comme en 2002, c’est à bord de la péniche LE COMPIEGNE que nous commencerons l’année 2003. Rendez-vous au quai de Bercy, près du Palais des sports (métro Bercy) à 10 h 45. Un plan sera envoyé aux personnes inscrites. Départ à 11 heures précises. Croisière sur la Marne puis sur la Seine jusqu’à l’Ile de la Cité. Retour au même lieu vers 17 h du samedi 31 mai au vendredi 6 juin 2003 MENU APÉRITIF AU CHOIX AVEC AMUSE GUEULES SAUMON FUMÉ ET TOASTS GIGOT D’AGNEAU 3 LÉGUMES SALADE FROMAGES (3 VARIÉTÉS) AVEC GALETTE DES ROIS AVEC UNE COUPE DE VIN PÉTILLANT CAFÉ Les programmes que nous vous proposons forment des ensembles de prestations que, pour des raisons d’organisation (résidence, visites guidées, autocars et comptabilité), nous ne pouvons pas “saucissonner”... Il s’agit de deux forfaits distincts, qui comprennent : - l’hébergement à la Résidence de vacances ATC de LA GRANDE MOTTE, située à proximité de la mer (500 m environ). Terrasse et jardins ombragés. Parking gratuit. - la pension complète avec vin et café aux repas - les excursions (y compris certains déjeuners), - les animations (chaque soir dont soirée gitane) - les transferts depuis la gare TGV de Montpellier A noter que toutes les chambres sont équipées d’un grand lit et d’un lit-canapé d’une personne, d’un cabinet de toilette avec douche et w.c et d’un balcon. Ascenseur pour les deux étages. Télévision dans un salon commun. Le prix par personne est fixé à : 287 € pour la formule “3 jours” 480 € pour la formule “semaine”. Page 2 UN, DOS, TRES... ARRIBA CUBA Le 30 novembre 2001 dans la soirée, après une longue attente à ROISSY CDG, sept amicalistes s’envolent (avec 3 h de retard seulement) pour CUBA. 10 heures plus tard, en pleine nuit, malgré 6 h de décalage horaire, nous touchons le sol cubain et arrivons, par autobus, au NOVOTEL de LA HAVANE. Après l’incontournable cocktail de bienvenue (1) et une nuit courte et froide (la “clim”...) dans des chambres très agréables débute, comme prévu, le circuit de 5 jours à la découverte de la partie OUEST de l’île (l’île de CUBA fait près de 1 200 km de longueur). Sous la conduite d’une guide cubaine bavarde, cultivée et pratiquant un français riche, nous allons découvrir : - LA HAVANE bien sûr, ville très étendue avec de nombreux quartiers, très différents les uns des autres. La vieille ville, déclarée patrimoine de l’Humanité, avec ses monuments, ses palais, ses places, vestiges défraîchis mais fastueux du passé colonial ou de la révolution. Des parties plus modernes avec de larges avenues et un front de mer où de luxueux hôtels poussent comme des champignons. - la vallée des VINALES, à l’ouest de l’île, région verdoyante abritant les cultures de canne à sucre et les plantations de tabac noir avec lequel on roule à la main (mais pas sous les aisselles...) les célèbres cigares, comme nous pouvons le constater dans une impressionnante “usine à rouler”. - la traversée du Nord au Sud, d’une campagne riche en champs d’agrumes, malheureusement dévastés par un récent cyclône, puis de la région marécageuse du GUAMA. C’est là que nous visitons un important élevage de crocodiles. Puis, en barque, une réplique du village lacustre, en pleine lagune, où vivaient les indiens avant l’arrivée des conquistadores. - la côte Sud, le long de la mer des CARAÏBES, avec ses plages de rêve et ses baies magnifiques telle celle de CIENFUGOS où nous faisons étape dans un hôtel sympathique dominant la baie, près d’un prestigieux palais “vénitien et baroque”. - des villes moyennes comme CIENFUGOS, TRINIDAD, PINAR DEL RIO, avec leurs rues animées malgré la rareté des magasins et le peu de produits proposés, des villes aux monuments chargés d’histoire genre “chefs-d’oeuvre en péril”, caractéristiques de la colonisation espagnole ou de la révolution cubaine ; c’est (1) Un petit défaut... nous les trouvons moins bons et surtout moins forts qu’aux ANTILLES. Renseignements pris, le rhum cubain fait 40°, celui de la Martinique 50 ou 55°. le cas pour SANTA CLARA où est érigé le grandiose mausolée de CHE GUEVARA. Ce périple s’achève par une “remontée” vers le Nord de l’île pour atteindre les plages magnifiques de l’Atlantique à VARADERO, centre d’un luxueux complexe touristique. Occasion de traverser à nouveau des villages aux rues grouillantes, flanquées de petites maisons alignées, basses et grises, toutes munies de la terrasse abritée et équipées de rocking-chairs. Occasion également de doubler le long des routes, assez bonnes, de nombreux piétons ou vélos à “3 places” et de voir en pleine campagne des gens “en grappe” pratiquant l’auto-stop (il y a peu de transports publics hors des ramassages scolaires) et semblant attendre durant des heures, sous un soleil de plomb, le camion ou la remorque qui les transportera. Nous garderons le souvenir d’un pays subissant une situation économique précaire - notamment due à l’embargo américain puis au défaut de soutien actif de l’URSS après son éclatement - qui fait cependant beaucoup pour la santé et l’éducation à tous les niveaux. Mais c’est aussi une île pleine de richesses : sa situation et son climat tropicaux exceptionnels entraînant une végétation luxuriante, souvent dominée par de nombreux très hauts palmiers, son sucre, son rhum, son tabac, ses agrumes, son café, ses élevages... Une dernière richesse et non la moindre : les cubains (et bien entendu les cubaines...) : une société multi-raciale où le métissage se porte bien, un peuple pauvre, mais pas misérable, supportant apparemment dignement ses conditions de vie difficile. Un peuple finalement attachant, “habité” par la musique, le chant et la danse : les musiciens sont omni-présents dans les cafés et les restaurants. Un peuple enfin qui pratique le culte de CHE GUEVARA mais aussi celui des enfants, (adorables dans leurs petits “uniformes” d’écoliers ou d’étudiants) des personnes âgées et des morts. Après l’effort... le repos bien mérité ! Nous passons les 4 derniers jours cubains au bord de la piscine ou sur la belle plage de VARADERO : 28° dan s l’air, 25° dans l’eau, du sable blond et fin, une m er turquoise, des palmiers et des cocktails (1), langoustes ou gambas grillées... Très agréable voyage, belle combinaison entre un circuit de 5 jours, pas trop chargé en kilomètres ou en départs matinaux, et un séjour libre et reposant de 4 jours, et seulement 3 hôtels pour 9 nuits. Le tout dans une ambiance enjouée, ponctuée de délirants fous rires. Merci à Claude pour ce bon choix et son organisation. Merci à Jean-Marie pour sa faconde et sa gaieté communicatives. René MENARD Page 3 L'AMICALE A LA GRANDE MOTTE (Hérault) (cette page concerne uniquement la formule “SEMAINE COMPLETE” ) 1er jour : SAMEDI 31 MAI 2003 3ème jour : LUNDI 2 JUIN 2003 ACCUEIL... PEZENAS, LA VILLE DE MOLIERE - 18 h : Accueil à la gare de Montpellier des amicalistes ayant choisi les “6 JOURS”, - transfert à la résidence ATC, installation et réunion d’information vers 19 h - dîner et soirée libre Les menus seront composés en fonction de ceux proposés au cours des excursions et aussi des thèmes des soirées animation. Les petits déjeuners seront pris dans la salle du restaurant, de 7 h à 9 h et tous les dîners seront servis à partir de 19 h 30. Les amicalistes habitant la région pourront, ne pas loger à la résidence. En attendant, nous leur demandons de régler les deux premiers acomptes et nous régulariserons la réduction avec le solde. 2ème jour : DIMANCHE 1er JUIN 2003 BOUZIGUES et NOILLY PRAT... MATIN Le marché de la GRANDE-MOTTE Déjeuner à la résidence ATC APRES-MIDI Excursion autour du bassin de Thau, le musée ostréicole de Bouzigues, dégustation d’huitres chez un producteur, retour par les caves de Noilly Prat à Marseillan Soirée animation : diaporama sur la région Languedoc p MATIN Départ en autocar pour PEZENAS, ville acquise par Saint-Louis en 1261 et érigée en comté un siècle plus tard. Elle devint par la suite la résidence des gouverneurs du Languedoc et connut son apogée au XVII° s. Molière y fit des séjours fréquents entre 1653 et 1657. Visite guidée de la ville et des échopes Déjeuner à Pézenas APRES-MIDI Visite de l’Abbaye à Valmagne Retour à la résidence ATC Dîner Vers 21 h, conférence sur les vins de la région avec dégustation 4ème jour : MARDI 3 JUIN 2003 FLORE & FAUNE CAMARGUAISES... MATIN : Matinée libre (pensez que nous sommes près de la mer... ) Déjeuner à la résidence APRES-MIDI : Excursion en véhicule 4 x 4 : découverte de la flore et de la faune camarguaise et d’une manade Page 4 4ème jour : MARDI 3 JUIN 2003 (suite) - 18 h : Accueil à la gare TGV de Montpellier des amicalistes ayant opté pour la formule “3 JOURS”, et transfert à la résidence ATC Dîner et soirée “Traditions de la camargue” avec film sur les courses camarguaises 5ème jour : MERCREDI 4 JUIN 2003 6ème jour : JEUDI 5 JUIN 2003 LES GORGES DE L’HERAULT... LE PETIT TRAIN DES CEVENNES MATIN : Départ pour les gorges de l’Hérault. Le Pont du Diable à l’entrée des Gorges de l’Hérault. Visite guidée de St-Guilhem le Désert, village situé sur la route de St-Jacques de Compostelle qui a été choisi en 804 comme siège de l’abbaye de Gellone. Ce site est l’un des plus prestigieux du bas Languedoc et il est classé au patrimoine mondial de l’Humanité. Déjeuner à l’Hostellerie Saint-Benoît à ANIANE (localité où Gérard Depardieu vient d’acquérir des hectares de vignes ! ) APRES-MIDI La grotte de Clamouse, cavité vivante que les eaux souterraines ne cessent d’embellir. Ambiance musicale couplée à un éclairage modulé qui offrent une vision inoubliable du monde souterrain. La visite implique une assez longue marche à pied dans la grotte et avec de nombreux escaliers. Pour les personnes ayant des difficultés, nous étudierons la possibilité de les ramener plus tôt à la résidence. Soirée grillades sur la terrasse Animation par des gitans (spectacle à ne pas manquer ! ) MATIN : Départ en autocar pour le village d’ANDUZE. Le petit train des Cévennes (prévoir un vêtement pour se protéger de la suie... ) Arrêt à la Bambouseraie pour sa visite. Déjeuner à SAINT-JEAN-DU-GARD APRES-MIDI Retour par ST HIPPOLITE DU FORT Visite du Musée de la soie. Assemblée Générale de l’Amicale Dîner et soirée animée par l’équipe d’animation de l’Amicale, karaoké et danse. Si vous souhaitez chanter, dites-le nous avec le titre de la chanson que vous souhaiteriez interprêter. Page 5 7ème jour : VENDREDI 6 JUIN 2003 DECOUVERTE DES VINS DU LANGUEDOC et MONTPELLIER.. MATIN : Départ de la Résidence ATC avec les bagages Escapade gourmande autour de Montpellier. Le Mas Saporta : découverte et dégustation des vins des Côteaux du Languedoc, Déjeuner au restaurant “Les Cuisiniers Vignerons” où les vins sont servis en accord avec les mets proposés. APRES-MIDI Viside guidée du Centre historique de Montpellier et retour à la gare vers 17 h. Page 6 Voyage au Brésil du 8 au 23 octobre 2003 Le 8 octobre 2003, vers 19h30, 13 amicalistes, joyeux, se retrouvaient à Roissy CDG afin de partir pour le BRESIL sous la conduite du Président de l’Amicale GCTM et du Club MEB (1) réunis, le TGO-MNO (2) très impatient de nous faire découvrir SALVADOR de BAHIA, IGUAÇU, RIO de JANEIRO et BUZIOS. CAIPIRINHA. Il s’agit d’un succulent cocktail dont la base est la CACHAÇA, un alcool de canne à sucre. Nous sirotons la première quelques heures seulement après notre atterrissage à SALVADOR de BAHIA dans un restaurant sympathique dominant la plage. Tout voyage réussi nécessite une bonne intendance, tant pour les déplacements que pour le « gîte et le couvert ». Michel avait minutieusement préparé tout cela. Aussi bien traité, dans une ambiance joyeuse, le GRUPO « pétait la forme », malgré quelques petits rhumes ou bronchites (la « clim » peut- être) pour suivre le programme touristico-culturel concocté par MICHEL. « A l’EST pas BELLA a VIDA....... ». Les moyens de transport furent très variés : - la VARIG d’abord, compagnie aérienne brésilienne qui, malgré les escales à SAO PAULO (3) nous a transportés dans de bonnes conditions, (juste une valise » perdida » vite retrouvée) et toujours à l’heure, - les bus publics, climatisés parfois, qui sillonnent dans tous les sens, et à très vive allure les artères des grandes villes ; les minis bus privés ou les taxis affectés par notre TGO à des prix très compétitifs, - le métro à RIO (gratuit pour les « vieux ») moderne et spacieux ou l’antique tramway brinquebalant de SANTA TERESA (dénommé BONDE), - le train à crémaillère ou les téléphériques qui nous hissent jusqu’aux points d’observation de la sublime baie de RIO que sont le CORCOVADO et le PAIN de SUCRE, - les bateaux qui évoluent dans de magnifiques baies et nous débarquent sur des plages de rêve de quelques îles paradisiaques, - pour les plus téméraires l’hélicoptère, au dessus de la baie de RIO, - enfin les surprenants buggys de BUZIOS, j’en reparlerai. Nos logements ont été à la hauteur (4) : - des hôtels confortables, près des plages à SALVADOR et à RIO, - et mention spéciale pour le luxueux hôtel LAS CATARATAS situé devant les chutes, dans un très joli parc à IGUAÇU, ainsi que pour la pousada (5) de Gérard SUTRA à BUZIOS. Enfin il faut bien se nourrir et notre TGO, qui a déjà testé beaucoup de restaurants lors de ses précédents séjours au BRESIL (6) , nous fait profiter de sa pré-sélection et découvrir une nourriture de qualité et variée, quel que soit le type de restaurant. Dans ce domaine il est indispensable de retenir quelques mots brésiliens: - les churrascarias, restaurants spécialisés dans les viandes grillées fort bonnes, agrémentées de consistants buffets de hors d’œuvre et de légumes. Bien sûr on se sert à volonté. Certains de ces restos pratiquent le rodizio, une « ronde » de garçons servant de nombreuses viandes embrochées jusqu’à ce qu’on déclare forfait. - la moqueca de camarao , spécialité bahiannaise, est un plat composé de crevettes et de poissons savamment mélangés. - la feijoada, le plat national, un genre de cassoulet à la brésilienne. - la comida à Kilo, ou l’on se sert selon sa faim et son goût avant de faire peser son assiette garnie et de payer un prix moyen, très modeste, quels que soient les produits consommés. Bien sur on trouve par ailleurs tous les restaurants traditionnels où l’on peut déguster, pour pas cher, n’importe quelle spécialité internationale. Les portions sont copieuses et conduisent parfois à n’en prendre qu’une pour deux. Mais comme il fait chaud, il faut aussi lutter contre la déshydratation. Les eaux minérales, les bières brésiliennes très convenables et quelques bons petits vins chiliens font l’affaire mais la super vedette est la Dès les premiers contacts avec le BRESIL, le jeudi 9 octobre, en minibus de l’aéroport à l’hôtel de SALVADOR de BAHIA, apparaissent les premiers contrastes : des centres commerciaux modernes le long de belles routes et en toile de fond, sur les collines, les FAVELLAS (bidonvilles en français) où sévit la pauvreté mais aussi la passion de la samba et du football. Premiers contacts également avec la rue, les brésiliens (et les brésiliennes bien sûr) apparemment décontractés et souriants, en longeant la plage par des rues animées, de l’hôtel au bureau de change. Il faut bien se munir de REAIS (pluriel de réal), la monnaie du pays. Le change actuel est de 3,15 à 3,25 RS pour 1 EURO (7). La découverte de SALVADOR se poursuivra l’après midi en minibus sous la conduite d’HERVE, un français possédant une pousada non loin de l’hôtel. Un tour rapide pour voir un maximum de quartiers de cette ville à 2 étages; la ville haute et son quartier des affaires, la ville basse, son port, sa zone commerciale, le MERCADO MODELO (bonjour le shopping...) grand marché artisanal, le surprenant ascenseur reliant les 2 étages de la ville, les plages des quartiers populaires, une des 200 églises de SALVADOR, NOSSO SENHOR DO BONFIM érigée sur la colline réputée sacrée. Retour à l’hôtel, CAIPIRINHA et dîner bahianais à la pousada d’HERVE. SALVADOR c’est aussi la BAIE DE TOUS LES SAINTS (8). Nous en découvrirons une toute petite partie en consacrant la journée du vendredi à une croisière sur le MARINA MARIA. Le soleil tape fort, la mer est d’huile, le bronzage est assuré. Première escale sur l’île DOS FRADES, véritable coin de paradis, première baignade sur une plage de rêve dans une eau limpide à 28° et apéro/langouste sous les parasols... On rembarque pour une autre île, ITAPARICA la plus grande de la baie, pour le repas et la sieste sous les paillotes avant un retour en compagnie, déjà du coucher de soleil. Salvador, ancienne capitale du BRESIL, ville afro-européenne (9), possède un centre historique, le quartier du PELOURINHO, classé par l’UNESCO. Nous y consacrons notre journée du samedi. La visite à pied de ce quartier très animé est agréable. Des places spacieuses, des rues pittoresques, un ensemble de maisons coloniales de toutes les couleurs et, ce qui ne gâche rien, des commerçantes souriantes sur le pas de porte de magasins très accueillants. Après un repas « au kilo » et un moment de détente sur la terrasse d’un glacier français nous bénéficions d’une visite guidée et en particulier de l’église baroque de SOA FRANCISCO, véritable chefd’œuvre pour sa décoration intérieure. Puis c’est un cloître de couvent avec de nombreux azulejos représentant des scènes bibliques. Notre guide est passionné, passionnant et assez fier d’être moitié indien, moitié hollandais et bien entendu, moitié brésilien. Retour à pied le long de riches résidences entourées de hautes grilles Page 7 et sécurisées par des gardiens. Encore une journée pleine qui se termine par un remarquable dinerspectacle. De beaux athlètes, forts souples, présentent la CAPOEIRA, une danse afro-brésilienne simulant des combats. Ça tape très fort et ça va vite..... Le dimanche c’est jour de sport pour les brésiliens : (les autres jours aussi d’ailleurs) les routes sont barrées, les autoroutes encombrées. Ça nous perturbe un peu car, en minibus, nous devions longer l’océan afin d’observer, sur de nombreux kilomètres les différentes plages et leurs particularités. Nous arrivons malgré tout à celle de STELLA MARIS : la plage est noire de monde, le sable brûlant sous le soleil de plomb, la mer grosse et le restaurant, surmonté d’un drapeau basque, très accueillant. CAIPIRINHAS, poissons grillés, farniente sous les paillotes. « A l’EST pas BELLA a VIDA ..... » Retour dans les bouchons et un petit dîner dansant pour finir. C’est chouette .....ce sont même des danses de « notre temps ». Le lundi 13 octobre est un jour de transition. Le matin quartier libre pour un peu de shopping, quelques achats, une balade sur la plage et le déjeuner au sympathique resto, le BARRAVENTO, planté sur la plage, où nous avions mangé dès notre arrivée à SALVADOR : la boucle est bouclée, les valises aussi. Transfert pour l’aéroport et décollage vers IGUAÇU via SAO PAULO. L’arrivée à IGUAÇU est tardive. Nous avons juste le temps de découvrir notre luxueux hôtel et de deviner, au bruit, les fameuses chutes toutes proches. Le mardi 14 est entièrement consacré au merveilleux spectacle que nous offre la nature : les majestueuses chutes d’ IGUAÇU constituées de 275 « saltos » étalés sur plus de 3 Km en amphithéâtre naturel. Nous les approchons le matin, côté brésilien, par un chemin en forêt, puis des passerelles et des belvédères qui nous amènent dans le vacarme et la bruine, très près d’une des plus impressionnantes : la « Gorge du Diable ». L’après-midi c’est en ARGENTINE qu’un bus nous transporte pour un nouveau parcours d’approche en petit train, puis à pied dans la forêt tropicale pour contempler, sous un angle nouveau, ces merveilleuses chutes et côtoyer quelques spécimens de la faune : bonjour le toucan. La matinée du lendemain est libre en principe, mais une partie du groupe part en bus, avec JANDIR notre guide, en longeant la frontière du PARAGUAY, visiter la plus grande centrale hydroélectrique au monde : ITAIPU, un barrage énorme, un lac de retenue hors normes c’est l’une des 7 merveilles du monde moderne. L’après-midi nouvelles visites des aéroports FOS DO IGUAÇU, SAO PAULO, RIO où nous attend une charmante guide, ADRIANA. Transfert et installation à l’hôtel ACAPULCO face à la mythique plage de COPACABANA, dîner à la CHURRASCARIA, promenade digestive et gros dodo. Le lendemain, jeudi 16 octobre, super, il fait beau, comme depuis le début du séjour, et c’est idéal pour aller admirer la baie de Rio, sans doute la plus belle du monde, des 2 observatoires que sont le CORCOVADO (704 m) et le PAIN de SUCRE (400 m). Un train à crémaillère, serpentant dans une luxuriante végétation nous conduit au sommet d’une petite montagne sur laquelle est érigée une statue géante du CHRIST rédempteur de 38 m de haut et de 28 m « d’envergure ». On reste baba devant ce prodigieux panorama sur la baie, ses collines, (appelées MORROS) ses plages de sable blond, la lagune, les différents quartiers de la ville..... L’après midi ça repart pour le PAIN de SUCRE que l’on atteint par téléphérique en 2 étapes. Nouvel enchantement, nouvelle vue grandiose sur la baie et la ville. On a envie de s’y installer, d’ailleurs on y reste un long moment pour bronzer et se reposer, mais aussi pour assister à un spectacle insolite. Je ne résiste pas au désir d’en faire part à nos lecteurs. Nous somme dans l‘axe de la piste d’atterrissage de l’aéroport SANTOS DUMONT (10) et nous avons la chance de voir de nombreux avions préparer leur atterrissage en passant, entre 2 arches, sous le pont de NITEROI (11). Si ! si !...Les plus fins observateurs du groupe l’ont bien vu, des photos le confirment, seuls 2 d’entre nous sont sceptiques (12). Le soir direction IPANEMA, le quartier chic, avec 2 de ses établissements branchés : la GAROTA (en brésilien : petite amie… ) où nous dînons et le VINICIUS de MORAES (célèbre chanteur-compositeur) où nous assistons à un envoûtant concert de BOSSA-NOVA. A chaque jour un thème : le vendredi ce seront les aspects culturels et architecturaux du centre ville de RIO. En métro nous atteignons CINELANDIA, place spacieuse et animée, bordée de jolis bâtiments, tels que le Teatro municipal ou la Biblioteca nationale. Une place également où il fait bon flâner autour de bistrots, de salons de thé et de magasins sympas. A quelques pas de là se dresse la surprenante cathédrale METROPOLINA SAÖ SEBASTIAO. Il s’agit d’un édifice très moderne de forme de pyramidale construite entre 1964 et 1976 et qui peut recevoir 20.000 personnes. De là nous apercevons l’AQUEDUTO da CARIOCA, vieil aqueduc construit en 1732. Nous allons l’emprunter avec le tramway qui nous transbahute dans le quartier colonial et pittoresque de SANTA TERESA d’où l’on admire une fois de plus la baie de GUANABARA ainsi que quelques FAVELLAS accrochées aux collines. L’après midi on revient, tranquilles, en flânant le long des vitrines où dans des magasins accueillants en faisant quelques courses. Le soir on reprend la très agréable AVENIDA ATLANTICA pour aller dîner chez « MARIUS CRUSTACEOS » : décor et ambiance de début de siècle (le précédent...), fruits de mer et poissons à volonté. La ville de RIO est vaste et la journée du samedi 18 suffit à peine pour sillonner en minibus et découvrir quelques quartiers contrastés : ceux huppés de LEBLON et IPANEMA et les plages attenantes, ceux plus anciens et plus populaires de BOTAFOGO, FLAMENGO, le jardin botanique.... La soirée est consacrée aux 2 symboles forts du BRESIL, le « futebol » et la samba. Pour la samba nous visitons le sambadrome, une très large avenue de 700 m bordée d’immenses tribunes en béton. Cette construction s’est avérée nécessaire dès 1984 pour « canaliser » (et sécuriser sans doute) les défilés du carnaval et la foule hors des avenues. Nous assistons à la répétition d’une école de samba dont le « siège social » se trouve ici. C’est un avant goût de ce que nous verrons le soir avec une école de samba titrée. Dans un 1er temps un orchestre « bof ... » tente de tromper notre attente et soudain ça devient époustouflant : en surplomb, un imposant groupe de percussionnistes en tous genres se déchaînent sous la conduite d’un « chef d’orchestre » surprenant : c’est du délire et quelques jolies danseuses semblent tomber en transes... Pour le foot c’est encore du délire. Nous avons la chance d’assister à MARACANA, stade le plus grand du monde, à un match (13) entre 2 clubs du championnat du BRESIL. Le stade est loin d’être plein mais nous avons quand même un bon aperçu de l’ambiance : énormes drapeaux, supporters déchaînés mais bien contenus dans chaque camp, applaudissements, vociférations, pétards.... Le dimanche, c’est sport pour tous. La grande avenue Atlantica, interdite au voitures est réservée aux sportifs : à pied, à vélo, en rollers, en fauteuil roulant parfois, ça bouge. Pour ce qui nous concerne, on ne court pas mais on fait quand même une belle promenade à pied le long des plages jusqu'à celle d’IPANEMA. Sur les plages le spectacle Page 8 est permanent, certains font du sport, (foot, volley, baignade...) d’autres se prélassent en grignotant ou en sirotant CAIPIRINHAS, bières ou lait de coco. Il y a pour cela de nombreux petits bars et un défilé permanent de vendeurs ambulants proposant tout et n’importe quoi. De tout ceci se dégage une certaine sensualité et je vous laisse imaginer ce qui attire le plus notre attention sur ces plages. Michel nous l’avais promis, au bout de la balade, à IPANEMA, se tient un marché typique où nos compagnes ne manquent pas de nous faire faire encore de bonnes affaires.... A midi CAIPIRINHA, avant de déguster la FEIJOADA, (vous savez, le cassoulet brésilien) et retour à pied par les plages. Merci Michel de nous avoir organisé un voyage qui comportait tant de « PLUS » (comme annoncent les voyagistes dans leurs catalogues....). Nous avons apprécié ces 2 semaines vécues dans la joie et la bonne humeur. Lundi 20 octobre déjà : ça passe vite, transfert en minibus vers notre dernière étape BUZIOS, un village de pêcheurs devenu lieu de villégiature « genre St TROPEZ » (14). Les 3 jeunes filles, à qui Michel a accordé le privilège de se joindre à nous pour certaines sorties à RIO, nous accompagnent. Pour les commentaires, la concurrence est vive entre Michel et MarieChristine, la plus bavarde lorsqu’elle ne dort pas. On sent également une très mauvaise répartition des richesses : des très riches, une classe moyenne des centres villes (qui fait ses courses dans des supermarchés ouverts 24h sur 24 ....) et des exclus du système, repoussés dans les FAVELLAS. Quelle que soit leur condition sociale, les brésiliens sont souriants, ils bougent, se passionnent, et semblent heureux de vivre. A BUZIOS, GERARD SUTRA, ancien rugbyman français implanté au BRESIL, et ADRIANA, sa compagne brésilienne, nous installent dans leur jolie POUSADA. BUZIOS est au centre d’une péninsule offrant 8 Km de côtes découpées et 22 plages, toutes aussi mignonnes les unes que les autres. Les routes et les chemins pour les atteindre ne sont pas très carrossables et le moyen de transport le mieux adapté est le buggy (15). Gérard a tout prévu et 4 engins de ce type nous attendent devant sa POUSADA. Ça pétarade et ça part. Les chauffeurs ont de la chance car ils peuvent se cramponner aux volants. Pour les autres, il faut « s’accrocher grave » afin de ne pas être largués. C’est ce qui arrive, heureusement sans trop de gravité, pour nos 3 jeunes accompagnatrices...... De toute façon c’est le moyen idéal pour une visite rapide du port et pour accéder à quelques unes des belles plages de sable blanc. Gérard nous en choisit une pour la baignade et le déjeuner et nous fait découvrir quelques autres, au bout de chemin cahotant. Le soir dîner « au Kilo » et promenade dans un centre ville plaisant et animé. Le lendemain nous rejoignons CABO FRIO, à proximité de BUZIOS, pour une sortie en mer et le débarquement sur une plage de rêve, encore une, pour la baignade et le repos. Retour à la pousada pour le « grand soir ». Gérard et Adriana ont prévu pour nous un succulent dîner brésilien, préparé par des autochtones et évidemment, bien arrosé. Malgré un vent assez fort nous partageons le repas au bord de la piscine, accompagnés par un fond sonore très agréable : les plus célèbres BOSSA-NOVAS interprétées par une chanteuse locale. C’est la fête pour tous et plus particulièrement pour 2 d’entre nous, un « pas encore trop vieux » et un « déjà assez vieux » dont les anniversaires, heureux hasard, tombaient pendant notre voyage. Mercredi 22 octobre 2003, notre dernier matin au BRESIL est occupé pour certains au shopping, pour d’autres à un dernier tour en buggy puis en barque, afin de découvrir encore 2 jolies petites plages. Dernière baignade, dernier « repas au Kilo », dernière étape en minibus pour rejoindre l’aéroport de RIO : quelques gouttes sur le parebrise, il pleut pour la 1ère fois de notre séjour. Ça finit comme ça a commencé : une CAIPIRINHA pour tous au bar de l’aéroport avec Michel qui reste encore 2 semaines au BRESIL afin de régler quelques affaires. Nous partons conscients de n’avoir découvert q’une toute petite de ce pays tant il est étendu, contrasté, diversifié. Nous nous sommes peu mêlés à la population mais nous avons perçu ce surprenant meltingpot : des noirs, des métis, des asiatiques et de nombreux européens d’origine ........ Peut être aurons nous la chance d’approfondir tout cela lors d’un prochain voyage ? (voir ci-dessous) ________________________________________________________ (1) - Club Michel Esnault Brésil (2) - Très Gentil Organisateur Michel Esnault (3) - L’aéroport de SAO PAULO, véritable plaque tournante, n’a plus de coins secrets pour nous car nous y avons déambulé en long, en large et en épaisseur, 4 fois entre nos différents trajets aériens. (4) - Au propre comme au figuré, pour SALVADOR et RIO. (5) - C’est un genre de maison d’hôtes, il y en a beaucoup au BRESIL et en particulier à BUZIOS. (6) - Il a testé bien d’autres choses que nous n’avons pas eu le loisir d’essayer. (7) - Le prix moyen d’un repas est de 30 réais, un ticket de bus ou de métro (à RIO) d’environ 2 réais. (8) - Selon HERVE c’est la plus grande du monde avec ses 300 Km de côtes et ses 55 îles. (9) - C’est la ville où l’on trouve le plus de noirs car au 16ème siècle les esclaves arrivaient directement d’AFRIQUE pour le travail de la canne à sucre. Mais les portugais en firent aussi une capitale économique. (10) -Çà doit rappeler quelque chose aux ferus d’histoire de l’aviation. (11) - c’est un pont de 14 Km qui traverse l’entrée de la baie de GUANABARA pour relier RIO à NITEROI, la grande ville voisine. (12) - Il est vrai qu’au retour de BUZIOS, repassant sur ce pont nous avons, oh surprise ! vu un avion passer au dessus du pont : le brouillard sans doute ...., (13) - Un décalage sur l’horaire nous oblige à n’assister qu’à la 1ère mitemps. (14) - Brigitte BARDOT a parrainé son lancement en 1962, une statue d’elle, peu ressemblante, trône sur le port face à des statues de pêcheurs. (15) - C’est un genre de jeep à grosses roues et découverte. ******************************************************************************** Note de Michel : un circuit identique pourrait être organisé en 2005 (janvier ou mars par exemple). Les personnes qui souhaiteraient l’effectuer peuvent me contacter au 01 44 09 07 40 ou 06 03 01 09 99. Par ailleurs, un autre circuit est à l’étude pour celles qui ont fait le premier. Il pourrait avoir lieu en novembre 2005 avec comme points de chutes : Salvador, Rio, Parati, Angra dos Reis, Petropolis, Buzios et pourquoi pas une extension en Amazonie… Nous l’appellerons « Le Brésil, autrement… ). Me contacter… Et enfin, merci pour tous vos « mercis », mais sachez que tout le plaisir a été pour moi en vous faisant découvrir ce pays pour lequel j’ai eu le « coup de foudre ». Galette des Rois à Paris le samedi 25 janvier 2003 (à bord de la péniche LE COMPIEGNE) Mr, Mme, Mlle .................................................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................................. téléphone : .................................................................................... * Je joins un chèque de ....................... € (45 réserve pour personne(s) € par personne) DOCUMENT A ENVOYER AVEC (Chèque à l’ordre de l’Amicale GCTM).. Les bulletins d’inscription sont à retourner avant le 31 décembre 2002 car dans les deux cas, nous sommes dans l’obligation de confirmer rapidement nos options, avec des arrhes. Amicale G.C.T.M chez Jacques CAILLE 7 sente des Groseilliers verts 77860 QUINCY-VOISINS Veuillez établir des chèques distincts pour chacune des sorties et pour la cotisation 2003 (10 €), à l’ordre de “Amicale GCTM” Si vous ne participez à aucune de ces deux sorties, un petit courrier pour nous en aviser serait souhaitable et, imaginez la joie du trésorier si vous réglez votre cotisation 2003 ! Si vous ne souhaitez plus recevoir nos courriers, évitez-nous les frais en nous le signalant... ASSEMBLÉE GÉNÉRALE à LA GRANDE MOTTE - juin 2003 M. Mme, Mlle ....................................................................................................................................... téléphone ................................................................................................................... Je réserve un séjour pour “3 JOURS” : N’oubliez pas ! 1er versement : avant le 31 décembre 2002 2ème : avant le 31 mars 2003 personne(s) DU MARDI 3 JUIN SOIR AU VENDREDI 6 JUIN (17 H) - 287 € Comment régler ? 3 versements d’un tiers du forfait par personne (Chèque à l’ordre de Amicale GCTM) : 100 € avec la réservation dès que possible et avant le 31 décembre 2002 100 € avant le 31 mars 2003 et le solde sur place “SEMAINE” : DU SAMEDI 31 MAI SOIR AU VENDREDI 6 JUIN (17 H) : 480 € Comment régler ? 3 versements d’un tiers du forfait par personne (Chèque à l’ordre de Amicale GCTM) : 160 € avec la réservation dès que possible et avant le 31 décembre 2002 160 € avant le 31 mars 2003 et le solde sur place Veuillez noter que : nous arriverons (j’arriverai) à la résidence ATC par nos (mes) propres moyens avant 19 heures nous souhaitons (je souhaite) emprunter l’autocar qui assurera le transfert (gratuit) de la gare de